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Fluff et C&D


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Salutations,

Dans le but d'aider les personnes désirant créer des unités, voire des armées entières (cf le travail de Shas'El, Ungoliant, ou le mien), je propose ici de regrouper toutes les informations que l'on trouve dans les livres, par région et peuple.

 

Je vous prierais par contre de donner vos commentaires, questions, bisous, tomates, dans ce sujet http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=148715

Sommaire :

  1. Elfes de Mirkwood
  2. Harad
  3. Fiefs du Gondor
  4. Isengard
  5. Orientaux
  6. Angmar
  7. Rohan
  8. Compagnie grise et Rôdeurs du Nord
  9. Mauvais Nains
  10. Pays de Dun
  11. Nains
  12. Beornides
  13. Wargs
  14. Trolls
  15. Orques des Monts Brumeux
  16. La Comté
  17. Numenor
  18. Fangorn
  19. Minas Morgul
  20. Gondor
  21. Dol Guldur
  22. Mordor
  23. Lorien
  24. Nazgul
  25. Rhovanion
  26. Umbar
  27. Fondcombe
  28. Aigles
  29. Spectres
  30. Arnor
  31. Pays de Bree
  32. Esgaroth
  33. Mordor au Second Âge
  34. Khand

Nous commençons tout de suite avec les

Elfes de Mirkwood

Malgré le désir des Elfes Sylvains d'être mêlés le moins possible aux affaires des Noldor et des Sindar ou de tout autre peuple qu'il fût, Nains, Hommes ou Orcs, Oropher eut la sagesse de prévoir qu'il n'y aurait point de paix possible, tant que Sauron ne serait pas vaincu. C'est pourquoi il leva une grande armée - car son peuple s'était considérablement accru - et, se joignant à l'armée moins considérable du Roi Malgalad de Lórien, il conduisit à la bataille les milices des Elfes Sylvains. Et ils étaient gens de courage et d'endurance, mais bien mal équipés en armes et en armures, au regard des Eldars de l'Ouest. En outre, de tempérament indépendant, ils refusaient de reconnaître l'autorité suprême de Gil-galad. Et pour lors, ils subirent des pertes bien plus lourdes qu'il n'y aurait eu lieu, même dans cette guerre épouvantable. Malgalad et plus de la moitié de ses troupes tombèrent dans la grande bataille de Dagorlad, coupés du gros de l'armée et chassés dans les Marais des Morts. Oropher fut tué dans la première charge contre le Mordor, comme il se ruait sur l'ennemi à la tête de ses soldats les plus aguerris, et ce avant que Gil-galad eut donné l'ordre d'attaquer. Son fils Thranduil survécut, mais lorsque la guerre prit fin et que Sauron (à ce qu'on crut) fut tué, il ramena à ses foyers un tiers à peine de l'armée qui était partie au combat.

Contes et Légendes Inachevés du Second Age, appendice B

Des Elfes de la Forêt bondirent, armés d'arcs et de javelots [La VO parle de spears - lances.], et crièrent aux nains de faire halte.

Bilbo le Hobbit, chapitre 9

Les elfes furent les premiers à charger. Leur haine des gobelins est froide et implacable. Leurs lances et leurs épées brillaient dans l'obscurité avec une lueur de flamme glacée, tant était mortelle la fureur des mains qui les tenaient. Aussitôt que l'armée ennemie fut dense dans la vallée, ils lui décochèrent une pluie de flèches dont chacune clignotait dans son vol comme un feu cuisant. Derrière les flèches, un millier de leurs lanciers s'élancèrent à la charge. Les hurlements étaient assourdissants. Les rochers étaient noirs du sang des gobelins.

Bilbo le Hobbit, chapitre 17

A Legolas, [Galadriel] donna un arc de la sorte qui était en usage chez les Galadhrim, plus long et plus fort que ceux de la Forêt Noire.

La Communauté de l'Anneau, livre II, chapitre 8

[...] ils perçurent le faible bruit de cors et de chiens qui aboyaient au loin dans la forêt. Ils furent alors tous frappés de mutisme ; et, comme ils restaient là silencieux, il leur sembla entendre la rumeur d'une grande chasse qui passait au nord du sentier [...].

Bilbo le Hobbit, chapitre 8

[...] n'auraient été d'aucune utilité devant les flèches des elfes qui pouvaient atteindre un œil d'oiseau dans les ténèbres.

Bilbo le Hobbit, chapitre 9

Des compagnies d'Elfes de la Forêt, avec quelquefois le Roi à leur tête, sortaient de temps à autres à cheval pour chasser [...]

Bilbo le Hobbit, chapitre 9

Sur ces mots, il mit sur Bilbo une petite cotte de mailles, fabriquée il y a bien longtemps pour quelque jeune prince elfe. Elle était faite d'acier d'argent, que les elfes appellent mithril [...]

Bilbo le Hobbit, chapitre 13

Sur quoi, il s'élança lestement, et Frodo remarqua pour la première fois, bien qu'il le sut de puis longtemps, que l'Elfe n'avait pas de bottes, mais qu'il portait seulement des chaussures légères, comme il faisait toujours ; et ses pieds laissaient à peine des traces dans la neige.

La Communauté de l'Anneau, livre II, chapitre 3

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Harad

Généralités

(...) des plumes de flèches vertes saillant de sous son col doré. Ses vêtements écarlates étaient en lambeaux, son corselet de plaques d'airain imbriquées était arraché et tailladé, ses cheveux noirs tressés d'or étaient trempés de sang. Sa main brune étreignait encore la garde d'une épée brisée.

elle avait été rejointe par des régiments du Sud, les Haradrims, grands et cruels.

Seule la charge de Dol Amroth l'avait sauvé des rouges épées de la Terre du Sud, qui l'aurait taillé tout gisant

car les Suderons étaient des hommes hardis et acharnés, et féroces dans le désespoir

Mais les Haradrims, à présent acculés au bord, se retournèrent et se montrèrent féroces dans leur désespoir ; et ils riaient en nous regardant car ils formaient encore une puissante armée.

Fantassins

D'autres hommes rejoignent le Mordor, dit-il à voix basse. Des visages noirs. On n'a pas vu d'Hommes comme ceux-là jusqu'à maintenant, non, Sméagol n'en a pas vu. Ils ont un aspect féroce. Ils ont les yeux noirs, de longs cheveux noirs, et des boucles d'or aux oreilles, oui, des tas de bel or. Et certains ont de la peinture rouge aux joues, et des manteaux rouges ; et leurs étendards sont rouges, comme l'est aussi la pointe de leurs lances ; et ils ont des boucliers ronds, jaune et noirs avec de grandes pointes. Pas bon ; de mauvais hommes très cruel ils ont l'air. Presque aussi mauvais que des orques et beaucoup plus grands. Sméagol pense qu'ils viennent du Sud au-delà du bout du Grand-Fleuve : ils arrivaient par cette route.

Cavaliers

Au sud, au-delà de la route, se trouvait la force principale des Haradrim, et leurs cavaliers étaient assemblés là autour de l'étendard de leur chef. (...) et quand les Suderons dégainèrent leurs cimeterres, ce fut comme un étincellement d'étoiles."

Oliphants

Il portait sur son dos bondissant des ruines qui paraissaient celles d'une tour de guerre, fracassée dans sa furieuse traversée des bois ; et, haut sur son cou, s'accrochait encore désespérément une minuscule forme - le corps d'un puissant guerrier, un géant parmi les Moricauds.

Mais partout où venaient les mûmakil, les chevaux refusaient d'avancer et se dérobaient

Champion monté

Faramir, qui tenait aux abois un champion monté de Harad, était tombé à terre. Seule la charge de Dol Amroth l'avait sauvé des rouges épées de la Terre du Sud, qui l'auraient taillé là tout gisant.

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Fiefs

Lossarnash :

Derrière lui marchait fièrement une colonne poussiéreuse d’hommes bien armés et portant de grandes haches d’armes

Deux cents (…) ils ne se privent que du dixième de leur force.

En tête de file marchait un grand cheval membru, sur lequel était assis un homme aux larges épaules et à la vaste panse ; celui-ci était vieux, et il avait la barbe grise, mais il n'en était pas moins vêtu de mailles et casqué de noir, et il portait une longue et lourde lance.

Morthond :

Des hautes terres de Morthond, la grande Vallée de la Racine Noire, le grand Duinhir et ses fils, Duilin et Derufin, et cinq cents archers.

Anfalas :

une longue colonne d’hommes de maintes sortes, chasseurs, bouviers et hommes de petits villages, sommairement équipés, sauf pour la maison de Golasgil, leur seigneur. (ibid)

Lamedon :

"quelques farouches montagnards sans capitaine."

Seul Angbor, Seigneur de Lamedon, eut le courage de nous entendre.

Ethir :

Des pécheurs de l’Ethir, une centaine ou davantage, prélevés sur l’équipage des navires.

Dol Amroth :

une compagnie de chevaliers en grand arroi (…) et derrière eux sept cents hommes d’armes

Pinnath Gelin

Hirluin le beau des collines vertes, venu de Pinnath Gelin avec trois cents vaillants hommes vêtus de verts.

Mais les cavaliers se portèrent à l'est au secours d'Eomer : (...) et Hirluin des Collines Vertes

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Isengard

Généralités

A Isengard, on ne fabriquait encore que les rudes chemises maillées que les Orques forgeaient malhabilement eux-mêmes.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5, note 11

Uruk-Haï

Il y avait quatre soldats gobelins de plus grande stature, basanés, aux yeux obliques, avec des jambes épaisses et de grandes mains. Ils étaient armés de courtes épées à large lame et non des cimeterres courbes habituels aux Orques; et ils avaient des arcs d'if, semblables en longueur et en forme à ceux des Hommes. Ils portaient sur leurs boucliers un étrange emblème: une petite main blanche au centre d'une surface noire; sur le devant de leurs casques de fer était monté une rune de S, faite de quelque métal blanc.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 1

[Eomer:] "De grands Orques, qui portaient également la Main Blanche d'Isengard; cette espèce est plus forte et plus féroce que les autres.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 2

[ugluk:] "Sans nous vous auriez tous filé. Nous sommes les combattants Uruk-haï! Nous avons abattu le Grand Guerrier. Nous avons pris les captifs.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 3

Ugluk fourra un flacon entre ses dents et lui versa un certain liquide brûlant dans le gosier; pippin sentit un furieux embrasement parcourir tout son corps. La douleur de ses jambes et des ses chevilles s'évanouit. [...]

[ugluk] barbouilla la blessure [de Merry] de quelque matière sombre qu'il prit dans une petite boîte de bois. [...] Il soignait Merry à la façon des Orques; et le traitement eut une action rapide. Quand il eut fait ingurgiter au Hobbit la liqueur de son flacon, [...] celui-ci tint droit, pâle, mais farouche et défiant, très plein de vie. L'entaille dans son front ne le tourmenta plus [...].

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 3

Et toute la compagnie se mit à courir avec les longues enjambées bondissantes des Orques. Ils ne maintenaient aucun ordre, poussant, jouant des coudes et jurant; mais leur vitesse n'en était pas moins grande.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 3

Un de ses gardiens [à Pippin] avait un fouet. [...]

La lanière d'un fouet s’enroula autour de ses jambes, et il étouffa un cri. [...]

Ils couraient, couraient, s'efforçant de tenir le train des orques, fouettés de temps en temps d'une cruelle lanière maniée de main experte.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 3

[...] [le Fossé] bouillonnait et fourmillait de formes noires, les unes larges et trapues, les autres grandes et sinistres, avec de hauts casques et des boucliers noirs. Des centaines et des centaines se déversaient au bord du Fossé et à travers la brèche.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

Puis, les Orques poussèrent des cris aigus, agitant lances et épées et tirant une nuée de flèches sur tout ce qui se révélait sur les parapets [...].

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

Des trompettes d'airain retentirent. Le flot des ennemis déferla; une partie se porta contre le Mur du Gouffre, et une autre vers la chaussée et la rampe menant aux portes du Fort le Cor. Là étaient rassemblés les plus énormes des Orques et les montagnards sauvages du Paus de Dun. Après un moment d'hésitation, il se portèrent en avant. Il y eut un éclair, et l'on put voir, blasonnée sur chaque casque et chaque bouclier, l'affreuse main de l'Isengard.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

- [...] Amenez votre Roi! Nous sommes les combattants Uruk-haï. Nous irons le tirer de son trou, s'il ne vient pas. [...]

Nous sommes les Uruk-haï: nous ne cessons pas le combat en fonction de la nuit ou du jour, ni du beau temps ou de l'orage. Qu'a à faire l'aurore?

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

Capitaines et champions tombaient ou fuyaient devant [les Rohirrim].

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

Les Orques chancelèrent, hurlèrent, et jetèrent épée et lance.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

- Quarante-deux, Maître Legolas! cria-t-il. Hélas! ma hache est ébréchée: le quarante-deuxième avait un colletin de fer.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 8

Derrière venaient trois bataillons de Féroas Uruks, lourdement armés, mais entraînés à parcourir de longues distances à vive allure. [...] Telle fut la soudaineté de l'assaut Uruk que les Cavaliers qui venaient de traverser furent surpris encore en plein désarroi.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

>Remarque: le terme "Féroas" est une erreur de traduction du mot anglais "fierce", qui signifie "féroce".

Plus tard dans la matinée, la plupart des Cavaliers de Théodred, qui avaient été chassés en aval par un bataillon d'Uruks noirs, s'en retournèrent, exténués, mais en bon ordre. [...] Ils pensèrent que les Uruks étaient retournés renforcer leur position sur les Gués, et ils s'attendaient à se heurter à eux, et s'étonner fort de trouver les Rohirrim maîtres des lieux.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

>Remarque: le terme "Uruks" est souvent utilisé pour parler de l'armée de Saruman en général, ce qui laisse entendre qu'ils sont numériquement les soldats les plus représentatifs d'Isengard.

Demi-orque / Homme-gobelin

[saroumane] vida l'Isengard. Je vis partir l'ennemi: des rangs interminables d'Orques en marche; et des troupes des mêmes montés sur de grands loups. Et il y avait aussi des bataillons d'Hommes. nombre d'entre eux portaient des torches, et à leur flamboiement je pouvais voir les visages. La plupart étaient des Hommes ordinaires, assez grands, bruns et rébarbatifs, mais ils n'avaient pas l'air particulièrement mauvais. Il en était toutefois d'autres horribles: de la taille d'Hommes, mais avec une figure de gobeli, jaunâtre, au regard louche et méchant. Ils me rappelèrent aussitôt cet Homme du Sud à Bree, vous savez; mais il n'était pas aussi manifestement du genre orque que tous ceux-là.

- J'ai pensé à lui, moi aussi, dit Aragorn. Nous avons eu affaire à beaucoup de ces Demi-Orques au Gouffre de Helm.Il est clair à présent que cet Homme du Sud était un espion de Saroumane; mais j'ignore s'il travaillait avec les Cavaliers Noirs ou pour Saroumane seul. [...]

- En tout cas, de toutes ces sortes réunies, ils devaient bien être au bas mot dix mille, dit Merry.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 9

[...] on ne douta point que Saruman ait donné l'ordre de s'acharner sur Théodred dont il voulait la mort à tout prix. Durant le premier engagement, les plus féroces guerriers de Saruman se ruèrent sur Théodred et sur sa garde personnelle [...].

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

[...] survint une compagnie d'hommes, ou d'hommes-orques d'aspect féroce (et manifestement envoyés à cette intention), revêtus de cottes de mailles et armés de haches. [...] [Grimbold] vit les hommes à la hache, refoulant les soldats de Théodred. [...] Comme [Grimbold] arrivait, Théodred s'effondra, abattu par un gigantesque homme-orque. Grimbold tua l'assaillant [...].

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

Ce fut à ceux d'Isengard d'être surpris. Ils entendirent le tonnerre des sabots, et virent accourir, silhouettes ténébreuses sur le ciel obscurci du couchant, une immense armée (à ce qu'il leur semblât) avec Elfhelm à sa tête [...] Peu tinrent ferme, la plupart prirent la fuite vers le nord [...]. Les hommes à la hache furent alors pris entre les quelques défenseurs survivants et la charge d'Elfhelm [...]. Ils se battirent furieusement mais ils furent tués jusqu'au dernier. Elfhelm, quant à lui, avait gravi d'un bond le tertre, et là il trouva Grimbold disputant à deux énormes hommes à la hache la dépouille de Théodred. Il abattit immédiatement l'un d'eux, et l'autre s'effondra sous les coups de Grimbold.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

Hommes

Saroumane avait conservé suffisamment de sagesse pour ne pas faire confiance à ses Orques. Il avait des hommes pour garder ses portes : certains de ses plus fidèles serviteurs, je pense.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 9

[...] les forces de Saruman s'étaient repliées sur des positions préparées à l'avance, des tranchées défendues par des hommes armés de piques, et Théodred à la tête de la première éored fut arrêté [...].

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

>Remarque: difficile de dire si ces Hommes sont des Demi-Orques d'Isengard ou des Hommes du Pays de Dun. L'absence de précision signifie peut-être qu'il s'agit de la seconde hypothèse.

Chevaucheurs de Warg

Le contingent est de Saruman se rua sur [les Rohirrim] avec une rapidité imprévue; beaucoup moins considérable que le contingent ouest, il était bien plus redoutable. A l'avant-garde chargeaient les cavaliers Dunlending et une horde puissante de loups montés par des Orques, créatures horribles qui jetaient la panique parmi les chevaux.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

Ils étaient prompts de mouvement, et habiles à éviter les hommes formés en ordre de bataille, étant entraînés le plus souvent à attaquer et détruire des groupes isolés ou à traquer des fugitifs; mais le cas échéant, ils se lançaient avec une férocité téméraire dans la brèche d'une compagnie de cavaliers, lacérant le ventre des chevaux.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5, note 5

[...] [les fantassins d'une colonne de Saruman] ne portaient pas de torches. Mais promptes et silencieuses, leur frayaient un chemin les redoutables troupes de loups montés par des Orques. [...] [Elfhelm] devina aussitôt et très justement que les loups n'étaient que l'avant-garde d'une force bien trop puissante pour qu'il songeât à s'y opposer [...].

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

Feu d'Orthanc

Il y eut alors un fracas et un éclair de fumée. [...] une trouée béante avait été ouverte dans le mur. Une armée de formes sombres entra à flots.

- Une sorcellerie de Saruman! s'écria Aragorn. Ils se sont de nouveau glissés dans le ponceau pendant que nous parlions, et ils ont allumé le feu d'Orthanc sous nos pieds.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

- Mais les Orques ont apporté une sorcellerie d'Orthanc, dit Aragorn. Ils ont un feu qui fait sauter les roches et avec lequel ils ont pris le Mur.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

Grima Langue de Serpent

Théoden avait soixante-six ans, et son mal aurait pu être imputé à des causes naturelles [...]. Mais il aurait pu aussi avoir été induit ou aggravé par de subtils poisons que lui aurait administrés Grima. Toujours est-il que la faiblesse du Roi et sa dépendance à l'égard de ce conseiller félon provenaient, pour une large part, des suggestions habiles et captieuses de Grima. La politique qu'il poursuivait était de discréditer ses principaux adversaires aux yeux de Théoden, et si possible de s'en débarrasser. [...] Grima s'efforça de placer [Théodred et Eomer] en rivalité dans l'esprit du Roi, peignant Eomer sous les traits d'un homme toujours avide d'accroître sa propre autorité et prêt à agir sans consulter le Roi ou son conseiller. En cela il eut un certain succès qui porta fruit lorsque Saruman réussit enfin à faire périr Théodred.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

Mais Grima profita du côté lapidaire de ce conseil [d'Erkenbrand], pour le faire servir sa propre politique d'atermoiements et on ne décida d'agir que lorsque Grima fut démasqué par Gandalf.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

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L'Orient

Orientaux

Ils ne sont pas grands, mais larges et sinistres, barbus comme des nains et ils manient de grandes haches. Ils viennent, croyons-nous, de quelque terre sauvage de l'Est lointain.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 43

Gothmog, le lieutenant de Morgul, les avaient jetés dans la mêlée : Orientaux armés de haches

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 6

et les Orientaux étaient forts et endurcis à la guerre et ils ne demandèrent aucun quartier. De-ci de-là, près d'une ferme ou d'une grange brûlée, sur quelque butte ou tertre ou en terrain plat, ils s'assemblaient de nouveau, se ralliaient, et ils combattirent ainsi jusqu'à la fin du jour.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 6

et de l'Est, des hommes venaient sans fin : porteurs d'épées, de lances (...) et fourgons chargés

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 10

Archers à cheval

d'arcs sur des chevaux

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 10

Cavalerie

Et elle était formée non seulement par les chariots de guerre des Wainriders, mais aussi par un corps de cavalerie bien plus important qu'on ne l'avait jamais prévu au Gondor.

Contes et Légendes Inachevées du Troisième Âge, Chapitre 2

Balchoth

Ils n'avaient d'armes que rudimentaires, et guère de chevaux à usage de monture, car ils les utilisaient comme animaux de trait, ayant quantité de grands chariots, comme en avaient les Wainriders (...). Mais pour ce qu'on pouvait en juger, ils compensaient par le nombre la pauvreté de leur fourniment.

Contes et Légendes Inachevées du Troisième Âge, Chapitre 2

Wainriders

mais ils étaient bien plus nombreux et mieux armés qu'aucun autre envahisseur survenu par le passé. Ils se déplaçaient dans de grands chariots et leurs chefs se battaient à bord de chars.

Le Seigneur des Anneaux, Appendice A, Partie 1, IV

l'ennemi n'avait pas laissé ses foyers sans défense : aux côtés des jeunes garçons et des hommes d'âge se battaient en effet les jeunes femmes qui, chez ce peuple, étaient formées au maniement des armes

Contes et Légendes Inachevées du Troisième Âge, Chapitre 2

Et elle [l'avant-garde] était formée non seulement par les chariots de guerre des Wainriders, mais aussi par un corps de cavalerie plus important qu'on ne l'avait prévu au Gondor.

Contes et Légendes Inachevées du Troisième Âge, Chapitre 2

Rois

chars de chef

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 10

Nous apprenons que de nombreux rois sont venus de l'Est au service du Mordor.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 3

Traitres Northmen

Toutefois le Régent apprit que les Northmen trahissaient souvent leur allégeance envers le Gondor, et que certains d'entre eux, soit avidité de butin, soit esprit partisan s'alliaient aux Orientaux.

Le Seigneur des Anneaux, Appendice A, Partie 1, IV

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  • 2 semaines après...

Angmar

Généralités

Car s'instaura au nord, au-delà des Landes d'Etten, le royaume d'Angmar. Ses territoires s'étendaient de part et d'autre des Montagnes, et là s'était rassemblés une foule de mauvais Hommes, d'Orques et autres créatures infâmes.

Hommes

Les hommes de Carn Dûm nous sont tombés dessus cette nuit, et nous avons été défaits. Ah ! Cette lance dans mon cœur !

Des Hommes y ont jadis demeuré ; mais il n'en reste plus aucun aujourd'hui. Ils étaient devenus mauvais, à ce que rapporte la légende, car ils étaient tombés dans l'ombre d'Angmar.

le Rhudaur fut occupé par une race d'Hommes vils, sujets de l'Angmar, et les Dunedains qui y étaient demeurés furent massacrés ou s'enfuirent vers l'ouest

.

Roi Sorcier

La troisième était plus grande que les autres : ses cheveux étaient longs et luisants, et son haume était surmonté d'une couronne. D'une main, elle tenait une longue épée, et de l'autre un poignard ; le poignard et la main qui le tenait rayonnaient tous deux d'une pâle lumière.

Et ils craignait le Roi Sorcier qui (disaient-ils) pouvait commander à volonté au gel et au dégel.

Trolls

Si nous continuons à aller dans la même direction, nous arriverons dans les Vallées d'Etten, bien au nord de Fondcombe. C'est un pays de Trolls, qui m'est peu connu.

Esprit

A cette époque s'éteignirent les Dunedains du Cardolan, et des esprits maléfiques, sucités par l'Angmar et le Rhudaur, envahirent les tertres abandonnés, et s'y terrèrent.

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  • 6 mois après...

Rohan

  • Généralités

Les Rohirrim avaient l'avantage de pouvoir se fournir chez les armuriers du Gondor.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5, note 11

[...] Gimli n'avait pas besoin de cotte de mailles, en eût-il trouvé une à sa taille, car il n'existait pas dans les réserves d'Edoras de haubert de fabrication meilleure que le corselet court forgé sous la Montagne.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 6

[Faramir à Frodo et Sam :] "De nos traditions et de nos manières, [les Rohirrim] ont appris ce qu'ils voulaient, et leurs seigneurs parlent au besoin notre langue ; mais ils conservent pour la plupart les coutumes de leurs propres ancêtres et leurs propres souvenirs, et ils usent entre eux de leur langue nordique. Et nous les aimons : ce sont des hommes de haute taille et les femmes sont belles, vaillants les uns comme les autres ; ils ont des cheveux d'or et les yeux brillants, et ils sont forts ; ils nous rappellent la jeunesse des Hommes, tels qu'ils étaient aux jours anciens. Nos maîtres en tradition disent qu'en fait ils ont avec nous cette affinité qu'ils viennent des mêmes Trois Maisons d'Hommes qu'étaient les Númenoréens au début peut-être pas de Hador aux Cheveux d'Or, l'ami des Elfes, mais de ceux de ses fils et sujets qui, refusant l'appel, ne traversèrent pas la mer vers l'Ouest.

"Car nous rangeons les Hommes dans notre tradition sous l'appellation de Hommes du Haut, ou Hommes de l'Ouest, qui étaient les Númenoréens ; Hommes du Milieu ou Hommes du Crépuscule - tels les Rohirrim et leurs semblables qui résident encore loin dans le Nord ; et les Sauvages, tels les Hommes des Ténèbres.

"Mais à présent, si les Rohirrim nous sont devenus plus semblables par certains côtés, ayant développé leurs arts et leur douceur, nous aussi nous sommes devenus plus semblables à eux, et nous ne pouvons guère plus revendiquer le titre d'Hommes du Haut. Nous sommes devenus des Hommes du Crépuscule, mais avec le souvenir d'autres choses. Car, comme les Rohirrim, nous aimons à présent la guerre et la valeur en tant que bonnes choses en soi, en même temps jeu et fin ; et quoique nous considérions toujours qu'un guerrier doit avoir d'autres talents que la seule adresse à manier des armes, nous ne l'en plaçons pas moins dans notre estime au-dessus des hommes des autres professions. [...]"

Le Seigneur des Anneaux, livre IV, chapitre 5

  • Chevaliers de la Maison du Roi

Le roi leva la main et, en silence, l'armée de la Marche se mit en mouvement. En tête venaient douze hommes de la Maison du roi, Cavaliers de renom.

Le Seigneur des Anneaux, livre V, chapitre 3

Au sud de la route se trouvait la force principale des Haradrim, et leurs cavaliers étaient assemblés là autour de l'étendard de leur chef. Observant, il vit dans la lumière croissante la bannière du roi, et celle-ci était bien en avant de la bataille, entourée de peu d'hommes. [...]

Grand fut le choc de leur rencontre. Mais la furie blanche des Hommes du Nord était la plus ardente, et leur chevalerie était plus habile avec ses longues lances, et implacable. Ils étaient moins nombreux, mais ils fendirent les rangs des Suderons comme un coup de foudre dans la forêt.

Le Seigneur des Anneaux, livre V, chapitre 6

Mais on ne put enlever du champ de bataille les hommes de la Maison du roi, car sept de ses chevaliers étaient tombés parmi eux, et leur chef Déorwine se trouvait parmi eux.

Le Seigneur des Anneaux, livre V, chapitre 6

[...] Harding et Guthlaf,

Dunhere et Déorwine, le preux Grimbold,

Herefara et Herubrand, Horn et Fastred ;

combattirent et tombèrent là en pays lointain :

aux Tertres de Mundburg sous un tertre ils gisent

avec leurs compagnons de ligue, les seigneurs de Gondor.

[...]

Le Seigneur des Anneaux, livre V, chapitre 6

  • Gardes Royaux

Durant le premier engagement, les plus féroces guerriers de Saruman se ruèrent sur Théodred et sur sa garde personnelle [...].

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

[...] [Gandalf, Aragorn, Gimli et Legolas] finirent par arriver aux larges murs et aux portes balayées par le vent d'Edoras.

Là étaient aussi de nombreux hommes en mailles brillantes, qui se dressèrent aussitôt pour barrer la route avec leurs lances.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 6

Les gardes, se croyant appelés, montèrent précipitamment l'escalier. Ils regardèrent leur maître avec stupeur, puis, comme un seul homme, ils tirèrent leurs épées et les déposèrent à ses pieds.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 6

[Eowyn] mena alors Merry à une baraque au milieu des logements des gardes du roi [...].

Le Seigneur des Anneaux, livre V, chapitre 3

  • Cavaliers du Rohan

On dit qu'Eorl conduisit au combat quelque sept mille cavaliers en grand arroi, dont plusieurs centaines d'archers à cheval.

Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, partie III, chapitre 2.2

Selon une note sur l'organisation des Rohirrim, l'éored "n'avait pas de nombre déterminé avec précision, mais au Rohan, le terme ne s'appliquait qu'aux Cavaliers rompus au métier des armes : des hommes servant un terme, ou dans certains cas de manière permanente, dans l'Armée du Roi."

Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, partie III, chapitre 2, note 36

[...] [Théodred] franchit les Gués lui-même avec le gros de sa cavalerie: huit régiments et une compagnie d'archers à cheval.

Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, partie III, chapitre 5

[Théodred] ordonna immédiatement de faire retraite, ce que les Cavaliers, bien rompus à la manoeuvre, exécutèrent en bon ordre et sans trop aggraver leurs pertes [...].

Les Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, partie III, chapitre 5

Le titre de Maréchal de la Marche (Riddermark) était le grade militaire le plus élevé, et le titre décerné aux lieutenants du Roi (à l'origine au nombre de trois) qui commandaient les forces royales formées de Cavaliers fortement entraînés et équipés.

Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, partie III, chapitre 5, appendice A

Il apparut que certains des Cavaliers étaient des archers, habiles à tirer d'un cheval en pleine course. Venant rapidement à portée, ils décochèrent leurs flèches sur les Orques qui avançaient derrière à la débandade, et ceux-ci tombèrent ; puis les Cavaliers se retournèrent et passèrent hors de portée de leurs ennemis, qui tiraient à tort et à travers, n'osant s'arrêter.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 3

  • Fantassins du Rohan

[...] Théodred posta des hommes résolus, des fantassins du Westfold, aux abords des Gués [...].

Les Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, partie III, chapitre 5

  • Eclaireurs

Théodred s'attendait à l'attaque de Saruman, mais elle vint plus tôt que prévu. Ses éclaireurs avaient averti le Roi d'une forte concentration de troupes aux Portes d'Isengard [...].

Les Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, partie III, chapitre 5

- Les éclaireurs sont enfin revenus, dit un Orque tout près.

- Alors, qu'avez-vous découvert ? grogna la voix d'Ugluk.

- Seulement un Cavalier isolé, et il est parti vers l'ouest. La voie est libre à présent.

- A présent, peut-être bien. Mais pour combien de temps ? Idiots! Vous auriez dû l'abattre. Il va donner l'alerte. Les maudits éleveurs de chevaux seront renseignés sur nous au matin.

[...] des éclaireurs partirent au loin, passant comme des ombres dans les replis du terrain.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 3

  • Grimbold

(...) Grimbold, un homme de grande force et taille

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

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Compagnie Grise et Rôdeurs du Nord

Mais dans les terres sauvages d'au-delà de Bree, il y avait de mystérieux errants. Les gens de Bree les appelaient Rôdeurs, et ils ne connaissaient rien de leur origine. Ils étaient plus grands et plus bruns que les hommes de Bree ; on leur prêtait d'étranges pouvoirs de la vue et de l'ouïe, et on prétendait qu'ils connaissaient le langage des bêtes et des oiseaux.

Le Seigneur des Anneaux,Livre 1, Chapitre 9

J'ai l'ouïe fine, reprit-il, baissant la voix et , bien que je ne puisse disparaître, j'ai chassé maintes créatures sauvages et méfiantes, et je puis généralement éviter d'être vu, si je le désire.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 1, Chapitre 9

Nous sommes des hommes solitaires, Rôdeurs des Terres Sauvages, chasseurs - mais toujours chasseurs des serviteurs de l'Ennemi ; car ils se trouvent en bien des lieux et pas seulement en Mordor. (...) La pais et la liberté, dîtes-vous ? Le Nord les auraient peu connues sans nous. La peur les auraient détruites. mais quand les choses sombres viennent des collines sans maisons ou rampent hors des bois sans soleil, elles nous fuient.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 2

Ce sont des hommes forts et majestueux, et les cavaliers du Rohan ont presque l'air de gamins à côté d'eux ; car ils ont le visage farouche, marqué pour la plupart comme des rocs altérés par les intempéries

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 2

Les Rôdeurs se tenaient un peu à l'écart, silencieux, en une compagnie ordonnée, armée de la lance, de l'arc et de l'épée. Ils étaient vêtus de manteaux gris foncé, et leurs capuchons recouvraient à présent leurs casques et leurs têtes. Leurs chevaux étaient vigoureux et de fier maintien

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 2

et les Dûnedains obstinés, Rôdeurs du nord.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 6

(à propos des Nazguls) Mais c'était là une tâche au-delà des forces des Dûnedains ; et peut-être auraient-ils échoué quand bien même leur capitaine Aragorn eût été parmi eux. Mais il était loin au nord, sur la Route Est, près de Bree ; et même aux Dûnedains le cœur faillit. (...) et ils tinrent bons tant qu'il fit jour, mais à la nuit, le Seigneur de Morgul les balaya.

Contes et Légendes Inachevés, Tome 3, Chapitre 4

Cavaliers

Et, de fait, l'amour que les chevaux des Rôdeurs portaient à leurs cavaliers était si grand qu'ils étaient prêts à affronter même la terreur de la Porte si le cœur de leur maître était ferme tandis qu'il marchait à côté d'eux.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 2

Aragorn

Aragorn se mit alors en tête et la force de sa volonté était telle en cette heure que tous les Dûnedains et leurs chevaux le suivirent.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 2

Mais devant tous allait Aragorn avec la Flamme de l'Ouest, Anduril, tel un nouveau feu allumé, Narsil reforgée aussi mortelle que jadis ; et sur son front était l'Étoile d'Elendil.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 6

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Mauvais Nains

En ce jour [au début de la Guerre de l'Ultime Alliance], tous les êtres vivants se partagèrent et on trouva de chaque race dans les deux camps, même des bêtes et des oiseaux, sauf pour ce qui fut des Elfes. [...] Peu de Nains combattirent d'un côté ou de l'autre [...].

Le Silmarillion, Les Anneaux de Pouvoir et le Troisième Age

[...] dans certaines régions, les mauvais Nains avec fait alliance avec [les Gobelins].

Bilbo le Hobbit, Chapitre 4

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Pays de Dun

  • Généralités

Dans les contreforts occidentaux des Monts de Brume se terraient les débris de ce peuple que les Rohirrim devaient appeler plus tard les Dunlendings : gens frustres et apparentés aux antiques populations qui avaient vécu dans les Montagnes Blanches et encouru la Malédiction d'Isildur. Ces Dunlendings ne portaient guère Gondor dans leur coeur, mais tout téméraires et endurants qu'ils fussent, ils étaient bien trop peu nombreux et craignaient trop la puissance des Rois pour l'inquiéter [...].

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5, appendice B

Mais sous Brego et Aldor, les Dunlendings furent de nouveau chassés au loin, bien au-delà de l'Isen [...]. Ce qui valu aux Rohirrim la haine des Dunlendings, laquelle durait encore à l'époque du Retour du Roi, qui n'était alors qu'une lointaine éventualité. Et les Dunlendings ne manquaient jamais de renouveler leurs attaques, dès qu'ils sentaient faiblir les Rohirrim, ou les voyaient en proie à des troubles.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5, appendice B

- Mais ces créatures de l'Isengard, ces Demi-Orques et ces Hommes-Gobelins fabriqués par l'art de Saroumane, elles ne flanchiront pas devant le soleil, dit Gamling. Non plus que les montagnards sauvages. N'entendez-vous pas leur voix ?

- Si, dit Eomer, mais ce ne sont à mes oreilles que le cri d'oiseaux et le mugissement de bêtes.

- Il en est pourtant de nombreuses qui crient en langue du Pays de Dun, dit Gamelin. Je la connais. C'est un ancien langage des hommes, et on le parlait autrefois dans maintes vallées de l'Ouest de la Marche. Ecoutez ! Ils nous haïssent, et ils sont contents, car notre perte leur semble certaine. "Le Roi, le Roi ! crièrent-ils. Nous prendrons leur roi. Mort aux Forgoil ! Mort aux Têtes de Paille ! Mort aux Voleurs du Nord !" Ce sont les noms qu'ils nous donnent. Depuis un demi-millénaire, ils n'ont pas oublié leur grief de ce que les seigneurs du Gondor aient donné la Marche à Eorl le Grand et fait alliance avec lui. Saroumane a enflammé cette ancienne haine.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 7

Et il y avait aussi des bataillons d'Hommes. nombre d'entre eux portaient des torches, et à leur flamboiement je pouvais voir les visages. La plupart étaient des Hommes ordinaires, assez grands, bruns et rébarbatifs, mais ils n'avaient pas l'air particulièrement mauvais.

Le Seigneur des Anneaux, livre III, chapitre 9

  • Cavaliers Dunlendings

Le contingent est de Saruman se rua sur [les Rohirrim] avec une rapidité imprévue ; beaucoup moins considérable que le contingent ouest, il était bien plus redoutable. A l'avant-garde chargeaient les cavaliers Dunlendings [...].

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

  • Montagnards Dunlendings

Mais le mur de boucliers [des Rohirrim] tint bon. Alors, comme du fait de leur moindre stature, les Orques étaient de moindre efficacité dans ce type de combat, l'ennmi lança à l'assaut de féroces contingents de montagnards Dunlendings. Mais s'ils haïssaient les Rohirrim, ils les redoutaient encore dans le corps-à-corps, et ils étaient aussi moins habiles guerriers et moins bien armés. Le mur de boucliers tenait toujours.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5

Ils ne portaient pas de cottes de mailles, sauf quelques hauberts qu'ils s'étaient procurés soit en les volant, soit comme butin. Les Rohirrim avaient l'avantage de pouvoir se fournir chez les armuriers du Gondor.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5, note 11

il bouillonnait et fourmillait de formes noires, (...) les autres grandes et sinistres, avec de haut casques et des boucliers noirs.

Le Seigneur des Anneaux @ livre III, chapitre 7

Des trompettes d'airain retentirent. Le flot des ennemis déferla; une partie se porta contre le Mur du Gouffre, et une autre vers la chaussée et la rampe menant aux portes du Fort le Cor. Là étaient rassemblés les plus énormes des Orques et les montagnards sauvages du Paus de Dun. Après un moment d'hésitation, il se portèrent en avant. Il y eut un éclair, et l'on put voir, blasonnée sur chaque casque et chaque bouclier, l'affreuse main de l'Isengard.

Le Seigneur des Anneaux @ livre III, chapitre 7

Les trompettes retentirent du nouveau [après une succession de charges et de débandades] ; et une foule d'Hommes hurlant bondit en avant. Ils tenaient leurs boucliers au-dessus d'eux comme un toit, et ils portaient parmi eux les troncs de deux puissants arbres. Derrière, se pressaient des archers orques, qui lançaient une grêle de traits sur les archers des murs. Ils atteignirent les portes.

Le Seigneur des Anneaux @ livre III, chapitre 7

- Je vous avais suivis pour échapper au sommeil, dit Gimli ; mais j'ai observé les montagnards, et ils m'ont paru trop grands pour moi ; je me suis donc assis sur une pierre pour voir votre jeu d'épée.

Le Seigneur des Anneaux @ livre III, chapitre 7

  • Métis du Rohan

Au-delà de la Trouée du Rohan, la contrée entre l'Isen et l'Adorn faisait nominalement partie du royaume du Rohan ; mais bien que Folcwine l'eût remise en culture, chassant les Dunlendings qui l'occupaient, il était resté une population de sang mixte pour une large part, et d'allégeance plus que tiède envers Edoras, qui se rappelait que le Roi Helm avait tué leur seigneur Freca. De fait, à cette époque-là, ils étaient plutôt disposés à rejoindre Saruman, et nombre de leurs guerriers se battaient dans ses armées.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5, note 4

La lignée des chefs gondoriens [seigneurs d'Isengard] s'étaient éteinte, et le commandement de la forteresse était passé aux mains d'une famille du commun. Des gens, on l'a vu, de sang mêlé, et ce depuis fort longtemps déjà, et qui se trouvaient mieux disposés envers les Dunlendings qu'envers les "sauvages Hommes du Nord" qui les avaient chassés de leur pays.

Contes et Légendes Inachevés, partie III, chapitre 5, appendice B

> Remarque : ces métis sont antérieurs à ceux de la première citation ; ils sont issus de Dunlendings et d'habitants de l'ancien Calenhardon qui s'étaient "ensauvagés". Le point commun de ces populations métisses est qu'elles ont toutes les deux pris le parti des Dunlendings plutôt que celui des Rohirrim.

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  • 3 semaines après...

Nains

Généralités

Comme les Nains devaient naître à l'époque où Melkor faisait peser son joug, Aulë leur avait donné une grande endurance. Ils sont donc durs comme le roc, obstinés, prompts à l'amitié comme à l'hostilité, et ils résistent mieux à la peine, à la faim et à la souffrance que tous les êtres parlants.

Le Silmarillion, Chapitre 2

Et quand le cœur d'un nain, fût-il le plus respectable, est éveillé par l'or et les bijoux, ce nain-là devient soudain hardi, sinon même féroce.

Bilbo le Hobbit, chapitre 13

Alors Thorïn saisit un arc de corne et décocha une flèche à l'orateur.

Bilbo le Hobbit, chapitre 15

[...] de plus ils [les nains] avaient coutume de porter à la guerre de grands masques effrayants à voir, qui firent merveille devant les dragons.

Silmarillon, chapitre 20

[...]et nul ne pouvait tenir à l'approche de Glaurung, sauf Tùrin muni de son masque de nain.

Silmarillon, chapitre 21

Nains des Monts du Fer

Chacun de ses gens était revêtu d'un haubert d'acier qui lui descendait jusqu'aux genoux, et ses jambes étaient recouvertes de chausses faites de mailles d'un métal fin et flexible, dont le peuple de Daïn avait le secret. Les nains sont extrêmement forts pour leur taille ; or la plupart de ceux-ci étaient forts, même pour des nains. Au combat, ils maniaient de lourds bigots à deux mains ; mais chacun avait aussi au côté une courte et large épée et, suspendu dans le dos, un bouclier rond. (...) Leur bonnet était de fer, ils étaient chaussés de fer.

Bilbo le Hobbit, chapitre 17

En effet, venant sur le tard, les troupes fraiches de Naïn, fils de Gror, revêtues de cottes de mailles, se frayèrent un chemin parmi les Orques jusqu'au seuil même de la Moria ; criant "Azog ! Azog !" et brandissant leurs haches d'armes, ils abattaient tout ce qui se trouvait sur le passage.

Le Seigneur des Anneaux, Appendice A, Chapitre 3

Thorïn

Thorïn avait un aspect vraiment royal, revêtu d'une cotte de mailles dorées et portant, glissée dans une ceinture incrustée de pierre écarlates, une hache au manche d'argent.

Bilbo le Hobbit, chapitre 13

Gimli

Gimli le Nain était seul à porter une chemise d'anneaux d'acier, car les Nains se moquent des fardeaux [...].

Le Seigneur des Anneaux, livre II, chapitre 3

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Beornides

Généralités

Grimbeorn L'Ancien, fils de Beorn, était à présent le seigneur de nombreux hommes forts et (...) dans leurs pays (...) ni orque ni loup n'osait pénétrer.

Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 1

En vérité (...) n'étaient les Beornides, le passage de Dale à Fondcombe serait depuis longtemps devenu impossible. Ce sont de vaillants hommes, et ils maintiennent ouvert le Haut Col et le Gué du Carrock. Mais leurs péages sont élevés, (...) et comme le Beorn de jadis ils n'aiment pas trop les Nains. Ils sont toutefois sûrs, et c'est beaucoup de nos jours.

Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 1

En fait, Beorn devint par la suite un grand chef dans ces régions, et il gouverna une vaste étendue entre les montagnes et la forêt ; et l'on dit que, durant bien des générations, les hommes de sa lignée eurent le pouvoir de prendre la forme d'un ours ; s'il en fut quelques uns de mauvais et de sinistres, la plupart ressemblèrent de cœur à Beorn, bien qu'ils fussent moins grands et moins forts.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 18

Malgré le péril de ces terres lointaines, des hommes hardis venus du Sud avaient récemment entrepris de les repeupler, abattant des arbres et construisant des habitations dans les forêts les plus accueillantes au creux des vallées et sur les berges de la rivière. Ils étaient nombreux, courageux et solidement armés, et même les Wargs n'osaient les attaquer en plein jour, ou lorsqu'ils allaient en groupe.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 6

Beorn

Il change sa peau : parfois c'est un énorme ours noir, parfois un homme fort et de grande taille avec d'immenses bras et une longue barbe. Je ne puis pas vous dire grand-chose de plus ; cela doit d'ailleurs vous suffire. D’aucuns disent que c’est un ours descendant des grands et anciens ours des montagnes qui vivaient là avant l’arrivée des géants. D’autres que c’est un homme descendant des premiers hommes qui vivaient avant que Smaug ou les autres dragons ne vinssent dans cette partie du monde et avant que les gobelins n’arrivassent du nord dans les montagnes.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 7

En cette dernière heure, Beorn lui-même avait apparu - nul ne savait comment ni d'où il avait surgi. Il était venu seul, sous sa forme d'ours ; et, dans sa colère, il semblait avoir pris des proportions gigantesques. Le grondement de sa voix était semblable à celui de tambours et de canons ; et il rejetait les loups et les gobelins de son chemin comme des fétus.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 18

Debout à côté était un homme énorme, qui avait une chevelure et une barbe noires et épaisses, de grands bras nus et des jambes aux muscles noueux.Il était vêtu d'une tunique de laine qui lui descendait jusqu'aux genoux, et il s'appuyait sur une grande hache.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 7

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Wargs

Généralités

Parfois ils les montaient [les orques ou gobelins comme vous voulez] comme les hommes font des chevaux.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 6

Les loups craignaient le feu en tout temps.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 6

Et beaucoup de leurs propres loups se retournaient contre eux et déchiraient les morts et les blessés.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 17

Car il n'y avait aucun espoir que les ténèbres et le silence empêchassent la bande de loups chasseurs de découvrir leur piste.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 4

Ce n'étaient pas des loups ordinaires, chassant pour se nourrir dans le désert.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 4

Chefs de meute

D'une estocade, Aragorn passa son épée au travers de la gorge d'un énorme meneur ; d'un grand rond de bras, Boromir trancha la tête d'un autre.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 4

A une brèche de l'anneau était arrêté un grand loup sombre, qui les observait. Il poussa un hurlement à donner la chair de poule, comme un capitaine appelant sa bande à l'assaut.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 4

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  • 2 semaines après...

Trolls

Généralités

Trois personnages de très forte carrure étaient assis autour d'un très grand feu de bûches de hêtres.

Bilbo le Hobbit, chapitre 2

Les Trolls détestent tout simplement la vue des nains.

Bilbo le Hobbit, chapitre 2

Il attrapa une jambe de Tom – tant bien que mal car elle avait l'épaisseur d'un jeune tronc d'arbre.

Bilbo le Hobbit, chapitre 2

Les Trolls doivent se trouver sous terre avant l'aurore, ou ils retournent à la matière des montagnes dont ils sont sortis et ne font plus un mouvement.

Bilbo le Hobbit, chapitre 2

Mais plus durs que la pierre sont la chair et l'os

D'un Troll assis seul dans les collines.

Autant donner de la botte à la racine de la montagne,

Car le séant d'un Troll ne la sent pas.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 1, Chapitre 12

Un bras et une épaule énormes, recouverts d'une peau sombre d'écailles verdâtres, passèrent par l'ouverture grandissante. Puis un grand pied, plat et sans doigt, se glissa en dessous.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 5

Trolls des montagnes de Gorgoroth

Mais à travers eux s'avança à larges enjambées, avec des rugissement de bêtes, une grande compagnie de Trolls des Montagnes de Gorgoroth. Plus grands que les hommes, ils n'étaient vêtus que d'un réseau très ajusté d'écailles cornées, ou peut-être était-ce leur hideux cuir ; mais ils portaient d'énormes boucliers ronds et noirs, et ils brandissaient de lourds marteaux dans leurs mains noueuses.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 5, Chapitre 10

Olog-Haï

C'étaient bel et bien des Trolls, mais animés d'un vouloir maléfique que leur avait insufflé leur maître ; une race cruelle, robuste, agile, féroce et rusée, mais plus dure que la pierre. Et à la différence des races plus anciennes, nourries aux Ages crépusculaires, ils pouvaient affronter le soleil ; du moins tant que Sauron les tint en son pouvoir.

Le Seigneur des Anneaux, Appendice D

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Orques des Monts Brumeux

Généralités

Les Orques avaient un flair aussi pénétrant que celui des meilleurs chiens de chasse, disait-on, mais ils pouvaient aussi grimper.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 6

La coupure n'est pas empoisonnée comme le sont trop souvent les blessures infligées par les lames d'Orques.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 6

Bien que les Orques poursuivent souvent leurs ennemis pendant bien des lieues dans la plaine quand ils ont à venger un capitaine tombé.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 6

[...] les gobelins sont cruels, méchants, et ils ont le coeur mauvais. Ils ne fabriquent pas de belles choses, mais ils en font d'habiles. Ils savent creuser des tunnels et des mines aussi bien que n'importe qui, hormis les nains spécialistes, quand ils s'en donnent la peine, bien qu'ils soient d'ordinaire sales et désordonnés. Les marteaux, les haches, les épées, les poignards, les pioches, les tenailles et aussi les instruments de torture, ils les confectionnent très bien [...]. Il n'est pas invraisemblable qu'ils aient inventé certains engins qui ont depuis jeté le trouble dans le monde, surtout les appareils ingénieux faits pour tuer un grand nombre de gens à la fois, car ils ont toujours fait leurs délices des rouages, des machines et des explosions [...].

Bilbo le Hobbit, chapitre 4

Assis-là dans l'ombre, sur une grande pierre plate, se trouvait un redoutable gobelin avec une tête énorme, entouré d'autres gobelins armés des haches et des lames recourbés dont ils se servent.

Bilbo le Hobbit, chapitre 4

Ourouks noirs

Il y a des Orques, en grand nombre, dit-il. Et certains sont grands et mauvais : des Ourouks noirs de Mordor.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 5

Garde de Bolg

Et avec eux la garde du corps de Bolg, des gobelins d'une taille gigantesque, armés de cimeterres d'acier.

Bilbo le Hobbit, Chapitre 17

Chef

Un énorme chef Orque presque de la taille d'un homme, vêtu de la tête aux pieds de mailles noires, bondit dans la chambre ; derrière lui, ses suivants se pressaient dans la porte. Sa large face plate était basanée, ses yeux d'un noir de charbon et sa langue rouge ; il brandissait une grande lance. Ayant détourné l'épée de Boromir d'un coup de son vaste bouclier, il le repoussa en arrière et le jeta à terre. (...) Mais comme l'Orque jetait le tronçon et dégainait vivement son cimeterre, Anduril s'abattit sur son heaume.

Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 5

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  • 1 mois après...

La Comté

Généralités

Le bien-être et la paix avaient néanmoins laissé [aux Hobbits] une étrange endurance. Ils étaient, si les choses en venaient là, difficiles à tuer ; [...] ils étaient capables aussi de survivre aux plus durs assauts du chagrin, de l'ennemi ou du temps, au point d'étonner qui, ne les connaissant pas bien, ne regardait pas plus loin que leur panse et leur figure bien nourrie.

Le Seigneur des Anneaux, Prologue 1

Quoi que lents à la querelle et ne tuant aucun être pour le plaisir de la chasse, ils étaient vaillants quand ils étaient acculés et, au besoin, il savaient encore manier les armes. Ils tiraient bien à l'arc, car ils avaient l’œil perçant et ils frappaient juste. Et pas seulement avec l'arc et les flèches. Quand un Hobbit se baissait pour ramasser une pierre, il était bon de se mettre vivement à couvert, comme le savaient bien tous les animaux intrus.

Le Seigneur des Anneaux, Prologue 1

Ils ont l'oreille fine et l’œil vif, et s'ils ont tendance à l'embonpoint et ne se pressent pas sans nécessité, ils n'en sont pas moins lestes dans leurs mouvements.

Le Seigneur des Anneaux, Prologue 1

Ils ont toujours eu l'art de disparaitre vivement et en silence.

Le Seigneur des Anneaux, Prologue 1

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Númenor

Généralités

Les Númenoréens possédaient en leur pays des chevaux qu'ils tenaient en haute estime (...) mais ils ne s'en servaient pas au combat ; car leurs guerres se déroulaient toutes outre-mer. De plus, ils étaient gens de haute taille et de puissante carrure et fort vigoureux, et leurs soldats tout équipés avaient accoutumé de porter des armes et des armures de grand poids. En leurs colonies sur les côtes de la Terre du Milieu, ils acquérirent et élevèrent des chevaux, mais ils ne s'en servaient guère comme monture, sinon pour le plaisir et le sport.

Contes et Légendes Inachevées du Troisième Age, Chapitre 1, Note 7

Parmi les forgerons des Edain, il y en avait qui étaient de bons armuriers et sous la direction des Noldor ils avaient acquis une grande adresse à forger les épées et les fers de hache, les pointes de flèches et les couteaux. Et des épées, la Corporation des forgerons-armuriers continuait d'en fabriquer afin de préserver la façon, mais le plus gros de leur travail consistait en la fabrication d'outils à usages pacifiques. Le Roi et la plupart des grands Seigneurs possédaient de épées, mais c'étaient des trésors de famille qui leur venaient de leurs pères. Et sans doute leur arrivait-il encore d'offrir une épée comme cadeau à leurs héritiers. Et l'on forgeait une épée neuve pour la donner à l'héritier du trône, le jour où ce titre lui était conféré. Mais aucun homme ne portait l'épée à Númenor et, durant de longues années, il n'y eut que bien peu d'armes de guerre forgées dans le pays. Les gens avaient des haches, des javelots et des épées.

Contes et Légendes Inachevés du Second Age, Chapitre 1

Archers

[...] tirer à l'arc, à pied ou à cheval, était un des sports et passe-temps favoris des Númenoréens. Plus tard, lors des guerres avec la Terre du Milieu, les arcs des gens de Númenor devaient inspirer une sombre terreur. "Les Hommes-de-la-Mer, disait-on, projettent devant eux un grand nuage, telle une pluie qui devient serpents ou une noire grêle acérée"; et en ces temps-là, les puissantes cohortes des Archers du Roi utilisaient des arcs en acier creux et des flèches à empenne noire, longues d'une bonne aune, de la pointe à l'encoche.

Contes et Légendes Inachevés du Second Age, Chapitre 1

Messagers

A la guerre, seuls les messagers étaient montés, et certains corps d'archers munis d'armes légères (souvent gens d'une autre race).

Contes et Légendes Inachevées du Troisième Age, Chapitre 1, Note 7

Auxiliaires

A la guerre, seuls les messagers étaient montés, et certains corps d'archers munis d'armes légères (souvent gens d'une autre race).

Contes et Légendes Inachevées du Troisième Age, Chapitre 1, Note 7

Othar

Othar, "guerrier", "soldat", était le titre de tous ceux qui bien qu'ayant reçu une formation complète et forts d'une certaine expérience, n'avaient pas encore été admis dans les rangs des roquen, des "chevaliers".

Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, Chapitre 1, Note 17

Isildur

Jusque-là on apprit qu'Isildur avait bien eu l'Anneau en sa possession, et qu'il s'était enfui vers le Fleuve; deuxièmement, qu'on avait trouvé sur la berge sa cotte de maille, son heaume, son écu et sa grande épée [...].

Contes et Légendes Inachevés du Troisième Age, Chapitre 1

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  • 2 semaines après...

Fangorn

Généralités

Différents Ents

Quelques uns semblaient plus ou moins apparentés à Sylvebarbe et leur rappelaient des hêtres ou des chênes. Mais il y avait d'autres espèces. Certains faisaient penser au châteignier : des Ents à la peau brune avec de grandes mains ouvertes en éventail et des jambes courtes et épaisses. D'autres rappelaient le frêne : des Ents gris, droits et élancés, avec des mains aux doigts nombreux et des jambes longues ; d'autres le sapin (les Ents de la plus haute taille), et d'autres encore le bouleau, le sorbier et le tilleul.

Huorns

Sylvebarbe

Vifsorbier

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  • 3 mois après...
[center][size="5"][b]Minas Morgul[/b][/size][/center]

[b]Généralités[/b]

Et par cette porte, une armée s'avançait.
Tous les hommes étaient vêtus de noir, sombre comme la nuit. Frodon les voyaient se détacher sur les murs pâles et le pavage lumineux, petites formes noirs en rangs innombrables, marchant d'un pas rapide et silencieux et se déversant comme un fleuve interminable. Devant eux venaient un grand nombre de Cavaliers qui se mouvaient en bon ordre, et à leur tête en était un plus grand que tous : un Cavalier, tout noir, sauf qu'il avait sur sa tête encapuchonnée un heaume semblable à une couronne, qui scintillait d'une lumière inquiétante. [...] C'était assurément là le Seigneur des Neuf Cavaliers, revenu sur terre pour mener son horrible armée au combat.
[...] le Cavalier s'arrêta soudain juste à l'entrée du pont et toute la troupe s'immobilisa derrière lui.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, livre IV, chapitre 8[/u][/right]

Jamais une aussi grande armée n'était sortie de cette vallée depuis le temps de la puissance d'Isildur ; aucun ennemi aussi cruel et aussi fortement armé n'avait encore assailli les gués de l'Anduin (...) Ce grand arroi de lances et d'épées va à Osgiliath (...) Le dernier rang de lances avait disparu sur la route.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, livre IV, chapitre 8[/u][/right]

Elle était sombre et n'offrait aucun signe de vie ; car les Orques et les créatures moindres du Mordor qui y demeuraient avaient été détruits dans la bataille.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, livre V, chapitre 10[/u][/right]

Les trucs de Morgul, l'équipement de Gorbag, allaient mieux et ils étaient mieux faits
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, livre VI, chapitre 1[/u][/right]

- La Tour n'est pas vide, n'est-ce pas?
- Oh non, pas vide! (...) De terribles choses y vivent. Des orques, oui, toujours des orques; mais des choses pires, des choses pires y vivent aussi
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, livre IV, chapitre 3[/u][/right]

[b]Roi-Sorcier[/b]

La troisième était plus grande que les autres : ses cheveux étaient longs et luisants, et son haume était surmonté d'une couronne. D'une main, elle tenait une longue épée, et de l'autre un poignard ; le poignard et la main qui le tenait rayonnaient tous deux d'une pâle lumière.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre 1, Chapitre 11[/u][/right]

Note : petit débat [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=172631"]ici[/url] Modifié par deathshade
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  • 1 mois après...
[center][size="4"][b]Gondor[/b][/size][/center]

[b]Archers[/b]

(...) pour des archers de l'habileté dont Gondor se flattait autrefois.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre V, Chapitre 4[/u][/right]

[b]Cavaliers[/b]

Car les gens de la Cité utilisaient des chevaux très petits, et on les voyait rarement dans les rues, à part ceux que montaient les messagers de leur seigneur.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre V, Chapitre 1[/u][/right]

Car il existait dans ce sixième cercle, à l'extérieur des murs de la Citadelle, de belles écuries où l'on gardait des chevaux rapides, tout près des logements des estafettes du Seigneur : messagers toujours prêts à partir sur l'ordre urgent de Denethor, ou des principaux capitaines.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre V, Chapitre 1[/u][/right]

- (...) il n'est qu'une chose en quoi notre ennemi soit assez mal pourvu : il a peu de cavaliers.
- Nous aussi.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre V, Chapitre 4[/u][/right]

[b]Rangers de l'Ithilien[/b]

Deux avaient à la mains des lances à larges fers brillants. Deux avaient de grands arcs, presque aussi hauts qu'eux, et de grands carquois de longues flèches empennées de vert et de bruns de divers tons, comme pour mieux marcher sans être vus dans les clairières de l'Ithilien. Des gants verts couvraient leurs mains, et leurs visages étaient encapuchonnés et masqués de vert, sauf pour les yeux, [...].
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre IV, Chapitre IV.[/u][/right]

[b]Gardes de la Citadelle[/b]

Les gardes de la porte étaient vêtus de noir, et leurs heaumes avaient une forme étrange, hauts de fond avec de longs oreillons très ajustés à la figure, eu-dessus desquels se voyaient les ailes blanches d'oiseaux de mer ; mais les casques étincelaient d'une flamme d'argent, car ils étaient en réalité faits de [i]mithril[/i], héritage de la gloire de jadis. Sur les surcots noirs était brodé un arbre en fleur d'un blanc de neige sous une couronne d'argent et des étoiles à nombreux rayons. C'était la livrée des héritiers d'Elendil, et nul ne la portait plus dans tout le Gondor que les gardes de la Citadelle devant la Cour de la Fontaine où l'Arbre Blanc avait autrefois poussé.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre V, Chapitre 1[/u][/right]

Non, non, dit Beregond en riant,je ne suis pas capitaine. Je n'ai ni fonction, ni rang, ni seigneurie, n'étant que simple homme d'armes de la Troisième Compagnie de la Citadelle. Mais, Maître Peregrïn, n'être qu'un homme d'armes dans la Garde de la Tour de Gondor est considéré comme une dignité dans la Cité, et pareils hommes sont honorés dans le pays.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre V, Chapitre 1[/u][/right]

[b]Machines de guerre[/b]

[...] Et bientôt encore d'autres compagnies de l'ennemi montaient, chacun à l'abri d'une tranchée, de grands engins pour le jet de projectiles. Il n'y en avait aucun sur les murs de la Cité de taille à porter aussi loin ou à arrêter le travail.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre V, Chapitre 4[/u][/right]

Boulets et traits pleuvaient dru ; les tours de siège s'écrasaient ou flambaient soudain comme des torches.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre V, Chapitre 4[/u][/right] Modifié par deathshade
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  • 3 mois après...
[size="5"][center][b]Dol Guldur[/b][/center][/size]

[b]Généralités[/b]

Il fut tué par des flèches dans une embuscade alors qu'ils passaient à proximité de Dol Guldur.
[right][u]Contes et légendes inachevés du Troisième Âge, chapitre 2[/u][/right]

[...] après avoir échappé aux Orques de Dol Guldur.
[right][u]Contes et légendes inachevés du Troisième Âge, chapitre 2[/u][/right]

Mithrandir en grand péril alla encore à Dol Guldur et dans les geôles du Sorcier.
[right][u]Le Silmarillion - Les Anneaux de Pouvoir et le Troisième Âge[/u][/right]

[...] et à Dol Guldur les choses mauvaises se rassemblaient de tous les endroits sombre du monde.
[right][u]Le Silmarillion - Les Anneaux de Pouvoir et le Troisième Âge[/u][/right]

[b]Nécromancien[/b]

Rares ceux qui pouvaient dire d'où le mal venait et il se passa longtemps avant que même les Sages pussent le découvrir. C'était l'ombre de Sauron et le signe de son retour. Car il quitta les déserts de l'Est pour porter sa demeure au sud de la forêt, grandit lentement et reprit une forme. D'une sombre colline où il vivait il tendait ses enchantements et tous se mirent à craindre le Sorcier de Dol Guldur sans savoir au début l'immensité du danger.
[right][u]Le Silmarillion - Les Anneaux de Pouvoir et le Troisième Âge[/u][/right]

[b]Khamûl[/b]

À cette époque, le Chef des Spectres de l'Anneau habitait Minas Morgul avec six compagnons, tandis que son second, Khamûl, l'Ombre de l'Orient, résidait à Dol Guldur, en tant que lieutenant de Sauron, avec un autre qui lui servait de messager.
[right][u]Contes et légendes inachevés du Troisième Âge, chapitre 4[/u][/right] Modifié par deathshade
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[center][size="4"][b]Mordor[/b][/size][/center]

[b]Généralités[/b]

CF [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=148717&view=findpost&p=1858720"]Orque des Monts Brumeux[/url]

Affairés comme des fourmis, les Orques creusaient, creusaient des lignes de profondes tranchées en un énorme cercle, juste hors de portée des arcs des murs ; et, au fur et à mesure de leur achèvement, les tranchées étaient emplies de feu, sans que nul pût voir par quel artifice ou quelle sorcellerie il était allumé.
[right][u]Le Seigneur des Anneau, livre V, chapitre 4[/u][/right]

[b]Hommes[/b]

[Frodo et Sam] se demandaient comment le Seigneur de ce royaume entretenait et nourrissait ses esclaves et ses armées. Aussi loin que portait le regard, à la périphérie du Morgai et vers le sud, il y avait des camps, certains de tentes, d'autres ordonnés comme de petites villes. L'un des plus grands de ceux-ci se trouvait juste sous eux. Il était ramassé à un mille à peine dans la plaine comme un grand nid d'insectes, avec des rues droites et mornes de baraquements et de longs bâtiments gris. Des gens affairés allaient et venaient alentour ; une large route en partait en direction du sud-est pour rejoindre celle de Morgul, et l'on y voyait se hâter de nombreuses files de petites formes noires.
- Je n'aime pas du tout la façon dont les choses se présentent, dit Sam. C'est assez désespéré, je dirais - sauf que là où il y a tant de gens, il doit y avoir des sources ou de l'eau, sans parler de nourriture. Et ce sont là des Hommes et non des Orques, si mes yeux ne me trompent pas du tout au tout.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, livre VI, chapitre 2[/u][/right]

[b]Tireurs[/b]

[...] le feu, les flèches et les carreaux de l'ennemi leur infligèrent des pertes cruelles [...].
[right][u]Le Silmarillion, Les Anneaux de Pouvoir et le Troisième Age[/u][/right] Modifié par deathshade
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[center][size="4"][b]Lorien[/b][/size][/center]

[b]Généralités[/b]

A Legolas, [Galadriel] donna un arc de la sorte qui était en usage chez les Galadhrim, plus long et plus fort que ceux de la Forêt Noire.
[right][u]La Communauté de l'Anneau, livre II, chapitre 8[/u][/right]

[b]Gardes de Caras Galadhron[/b]

[au bas de l'arbre portant le palais de Galadriel et Celeborn], se dressait une large échelle blanche, au pied de laquelle trois Elfes étaient assis. Ils se levèrent d'un bond à l'approche des voyageurs ; Frodon vit qu'ils étaient grands et vêtus de mailles grises ; de leurs épaules tombaient de longues capes blanches. [...]
L'un des gardiens elfes sonna alors une note claire avec un petit cor, et il y fut répondu par trois fois loin au-dessus.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre 2, Chapitre 7[/u][/right] Modifié par deathshade
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[center][size="4"][b]Nazgul[/b][/size][/center]

[b]Généralités[/b]

Il en donna Neuf aux Hommes Mortels, orgueilleux et grands, et les a ainsi piégés. Il y a bien longtemps ils tombèrent au pouvoir de l'Unique et devinrent des Esprits Servants de l'Anneau, ombre sous sa grande ombre, ses serviteurs les plus terribles. Il y a bien longtemps. Cela fait maintes années que les Neuf sont partis au loin. Mais qui sait? L'Ombre grandissant de nouveau, peut-être reviendront-ils.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 2[/right][/u]

Un cheval noir, pas un poney de Hobbit, mais un vrai cheval, s'avançait dans le tournant ; et dessus était assis un homme de grande taille qui semblait ramassé sur la selle, enveloppé dans un grand manteau noir à capuchon, de sorte que seules ses bottes se voyaient en dessous dans le haut des étriers ; sa figure était invisible dans l'ombre.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 3[/right][/u]

Arrivé à l'arbre, au niveau de Frodon, le cheval s'arrêta. Le cavalier resta immobile, la tête baissée, comme si il écoutait. De sous le capuchon vint le son de quelqu'un qui renifle pour saisir une odeur fugitive ; la tête se tourna d'un coté et de l'autre de la route.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 3[/right][/u]

Cela ressemblait à l'ombre noire d'un cheval monté par une ombre noire plus petite. L'ombre noire se tenait tout près de l'endroit où ils avaient quittés le chemin, et elle se balançait de cotés et d'autres . Frodon cru entendre un reniflement. L'ombre se pencha jusqu'à terre, puis se mit à ramper vers lui.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 3[/u][/right]

Un long cri plaintif venait, porté par le vent, tel le cri de quelque créature malfaisante et solitaire. Il s'élevait et s'abaissait, et il s'acheva par une note stridente. Tandis qu'assis ou debout ils étaient comme soudainement gelés, un autre cri répondit, plus faible et plus distant, mais non moins glaçant pour le coeur. Puis il y eut un silence, rompu seulement par le son du vent dans les feuilles.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 4[/u][/right]

Il est venu, monté sur un grand cheval noir, par le portail qui se trouvait ouvert, jusqu'à ma porte même. Tout noir, qu'il était lui même aussi, et enveloppé dans un manteau et un capuchon comme s'il ne voulait pas être connu. [...]
J'aimais pas son allure et quand Etau est sorti, il l'a flairé une seule fois, et il a lancé un jappement comme s'il avait été piqué : il est parti en hurlant, la queue basse. Le type noir est resté parfaitement immobile. »
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 4[/u][/right]

C'est dans les ténèbres et la solitude qu'ils sont les plus forts [...] Mais leur pouvoir réside dans la Terreur, et déjà à Bree certains sont sous leur emprise.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 10[/u][/right]

- Soudain je frissonnais et je sentis que quelque chose d'horrible s'avançait en rampant : il y avait une sorte d'ombre plus foncée parmi celles de l'autre coté de la route, juste au delà de la lumière de la lanterne. Elle glissa aussitôt, sans le moindre bruit dans l'obscurité. Il n'y avait pas de cheval.
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 10[/u][/right]

- Il n'y avait que Mr.Brandebouc étendu sur le coté de la route. Il semblait dormir. ''J'ai cru être tombé dans une eau profonde'', qu'il m'a dit, quand je l'ai réveillé. [...]
- J'ai perdu tout contrôle de moi même je ne sait pas ce qui est arrivé.
- Moi je le sais, dit Grand Pas. Le Souffle Noir.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 10[/right][/u]

Dans l'obscurité sans lune ni étoiles, une lame luisit, comme si l'on eut dégainé une lumière froide. Il y eut un coup, sourd mais puissant, et la porte frémit.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 11[/right][/u]

Il y avait cinq formes de haute stature : deux se tenaient au bord de la combe, les trois autres avançaient. Dans leurs figures blanches luisaient des yeux perçants et impitoyables ; sous leurs capes étaient de longues robes grises ; sur leurs cheveux gris étaient des heaumes d'argents ; dans leurs mains décharnées, des épées d'acier. Leurs yeux tombèrent sur lui et le percèrent tandis qu'ils se ruaient sur lui. [...]
Deux des formes s'arrêtèrent. La troisième était plus grande que les autres : ses cheveux étaient longs et luisants, et son heaume était surmonté d'une couronne. D'une main, elle tenait une longue épée et de l'autre un poignard ; le poignard et la main qui le tenaient rayonnaient tous deux d'une pâle lumière. La forme s'élança en avant, fonçant sur Frodon.
A ce moment, Frodon se jeta en avant sur le sol, et il s'entendit crier d'un voix forte : O Elbereth ! Gilthoniel ! En même temps, il porta un coup aux pieds de son ennemi. Un cri aigu s'éleva dans la nuit, et il ressentit une douleur comme d'une flèche de glace empoisonnée qui lui perçait l'épaule gauche.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 11[/right][/u]

Il se baissa de nouveau pour ramasser un long et mince poignard. Celui-ci lançait un froid reflet. Comme Grand-Pas l'élevait, ils virent que près de l'extrémité le bord en était encoché et que la pointe était brisée. Mais tandis qu'il le tenait dans la lumière croissante, ils regardèrent confondus, car la lame parut fondre, et elle s'évanouit comme une fumée, ne laissant plus que la poignée dans la main de Grand-Pas.
- Hélas ! s'écria t-il. C'est ce maudit poignard qui a infligé la blessure. Rare sont ceux qui ont un art de guérir suffisant pour répondre à des armes aussi maléfiques. Mais je vais faire tout ce que je peux.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 12[/right][/u]

Et si le danger nous étreint de trop près il vous emmènera à une vitesse avec la quelle les coursiers noirs de l'ennemi eux-même ne saurait rivaliser
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 12[/right][/u]

Les Cavaliers sur leurs montures semblaient des statues menaçantes sur une colline, noire et massive, tandis que les bois et les terres qui les entouraient s'effaçaient comme dans une brume. Il sut tout à coup dans son cœur qu'ils lui ordonnaient silencieusement d'attendre
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 12[/right][/u]

Au même moment les chevaux noirs s'élancèrent à sa poursuite, et des Cavaliers vint un terrible cri, tel que Frodon l'avait entendu remplissant d'horreur les bois dans le lointain Quartier de l'Est. Il y fut répondu, et au grand effroi de Frodon et de ses amis, des bois et des rochers au loin sur la gauche surgirent en trombe quatre autres Cavaliers. Deux couraient sur Frodon et deux galopaient à bride abattue vers le Gué pour lui couper tout moyen d'échapper. Ils lui semblaient voler comme le vent et devenir rapidement plus grands et plus sombres à mesure que leurs courses convergeait avec la sienne.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 12[/right][/u]

Les Cavaliers derrière lui perdaient du terrain ; même leurs grands coursiers noirs ne pouvaient rivaliser de vitesse avec le cheval elfique de Glorfindel.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 12[/right][/u]

Il les voyait clairement à présent : ils avaient rejeté leur capuchons et leurs manteaux noirs, et ils étaient revêtus de robes blanches et grises. Ils avaient dans leurs mains pâles des épées nues ; des heaumes leur couvraient la tête. Leurs yeux froids étincelaient, et ils l'interpellaient d'une voix terrible.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 12[/right][/u]

Alors le chef, qui était déjà au milieu du Gué, se dressa menaçant sur ses étriers et leva la main. Frodon fut frappé de mutisme, il sentit sa langue se coller à son palais et son cœur battre à tout rompre. Son épée se brisa et tomba de sa main tremblante.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 12[/right][/u]

Les Chevaux Noirs furent pris de folie et, bondissant de terreur, ils emportèrent leurs cavaliers dans les flots impétueux.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre I, Chapitre 12[/right][/u]

Au bout du compte, il décida qu'en cette heure, il lui fallait recourir à ses serviteurs les plus puissants, les Spectres de l'Anneau, ces créatures qui dépouillées de tout vouloir propre, hors le sien, étaient chacune entièrement soumises à l'Anneau qui les avaient asservies, et que détenait Sauron.
[u][right]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 4[/right][/u]

Et rares étaient ceux qui pouvaient résister à une seule de ces créatures d'effroi et (pensait Sauron) pour peu qu'elles soient toutes réunies sous le commandement de leur terrible capitaine, le Seigneur de Morgul, il n'y avaient point de résistance possible. Et cependant pour les présents desseins de Sauron elle présentait des inconvénients : car même invisibles et sans armes, elles inspiraient une terreur telle que leur survenue serait promptement ébruitée, et leur mission percée à jour par les sages.
[u][right]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 4[/right][/u]

Son Second, Kahmûl, l'Ombre de l'Orient, résidait à Dol-Guldur, en tant que lieutenant de Sauron, avec un autre qui lui servait de messager.
[u][right]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 4[/right][/u]

Ils parvinrent sur la rive ouest de l'Anduin, un peu au nord de Sarn Gebir, où ils avaient rendez vous ; et là ils reçurent armes et armures et des chevaux, et on les fit secrètement passer de l'autre coté du fleuve.
[u][right]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 4[/right][/u]

Et vinrent à leur rencontre des messagers de Barad-dûr, porteurs de menaces si effroyables de la part de leur maître, qu'elles épouvantèrent jusqu'au Seigneur Morgul lui même.
[u][right]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 4[/right][/u]

Ils étaient de beaucoup les plus puissants de ses serviteurs, et les plus aptes à une telle mission, étant entièrement asservis aux Neuf Anneaux, qu'il détenait à présent lui même ; et ils étaient parfaitement incapables d'agir contre sa volonté, et si l'un d'eux même le Roi-Sorcier, leur capitaine, avait trouvé l'Anneau Unique, il l'aurait rapporté à son Maître. Mais leur utilisation comportait des désavantages, au moins jusqu'à l'ouverture des hostilités (et Sauron n'était pas encore prêt pour une guerre ouverte). Tous, hors le Roi-Sorcier, avaient tendance à s'égarer lorsqu'ils étaient lâchés seuls, de jour ; et tous, toujours à l'exception du Roi-Sorcier, craignaient l'eau, et répugnaient, sauf besoin urgent, à guéer où à traverser une rivière, sauf à pied sec, sur un pont.
Et de plus leur arme principale était la terreur. Et cette terreur était plus forte encore lorsqu'ils étaient non revêtus de leur armure et invisibles ; et plus forte encore lorsqu'ils allaient de compagnie.
[u][right]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 4[/right][/u]

Dans la panique crée par le premier assaut, lorsque le Roi-Sorcier fut autorisé à se révéler brièvement comme roi des épouvantements, les Nazgûls franchirent le pont de nuit et se dispersèrent vers le Nord.
[u][right]Contes et Légendes Inachevées : Troisième Âge, Chapitre 4[/right][/u]

Il plaça le Dunlending sous l'Ombre de la Peur, et l'envoya à Bree comme agent.
[u][right]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 4[/right][/u]

Car les Cavaliers Noirs sont les Esprits Servants de l'Anneau, les Neuf Serviteurs du Seigneur des Anneaux.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 1[/right][/u]

- Ils ont tentés de vous percer le cœur d'un poignard de Morgul, qui demeure dans la blessure. S'ils avaient réussi, vous seriez devenu comme eux, mais en restant plus faible et en leur étant soumis. Vous seriez devenu un spectre sous la domination du Seigneur Ténébreux ; et il vous aurait tourmenté pour avoir tenté de garder son Anneau, pour autant qu'il puisse y avoir tourment plus grand que d'être volé et de voir l'Anneau à son doigt.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 1[/right][/u]

- Leur aspect était terrible! Mais pourquoi leurs chevaux nous étaient-ils visibles à tous?
- Parce que c'en était des vrais ; tout comme les robes noires sont de véritables robes qu'ils portent pour donner vie à leur néant quand ils ont à faire aux vivants.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 1[/right][/u]

- Alors pourquoi ces chevaux supportent-ils de pareils cavaliers ? Tous les autres animaux sont terrifiés à leur approche, même le cheval elfique de Glorfindel. Les chiens hurlent et les oies poussent des cris aigus après eux.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 1[/right][/u]

- Parce que ces chevaux sont nés et ont été dressés au service du Seigneur Ténébreux en Mordor. Ses serviteurs ne sont pas tous des spectres ! Il y a des Orques et des Trolls, des Wargs et des Loups-Garous ; et il y a eu – il y a encore – des nombreux hommes, guerriers et rois, qui vont et viennent sous le soleil et qui sont pourtant sous son empire. Et leur nombre croit de jour en jour.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 1[/right][/u]

Les Cavaliers se sont précipités tout droit à votre poursuite, dès votre fuite. Ils n'avaient plus besoins d'être dirigés par leurs chevaux ; vous leur étiez devenus visible, étant déjà au seuil de leur monde. Et aussi l'Anneau les attirait. Vos amis bondirent hors de la route, sans quoi ils eussent été écrasés. Ils savaient que rien ne pouvait vous sauver, s'il n'était au pouvoir du cheval blanc de le faire. Les Cavaliers étaient trop nombreux pour être rattrapés, et trop nombreux pour une opposition quelconque. A pied, même Glorfindel et Aragorn réunis étaient incapables de résister aux Neuf ensemble.
[u][right]Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 1[/right][/u]

[b]Khamul[/b]

[b]Roi-Sorcier[/b] Modifié par deathshade
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[center][size="4"][b]Rhovanion[/b][/size][/center]

[b]Généralités[/b]

Ils [les Eotheods] étaient un vestige des Hommes du Nord, qui avaient été auparavant une confédération populeuse et puissante de peuples vivant dans les larges plaines entre la Forêt Noire et la Rivière Courante, grands éleveurs de chevaux et cavaliers renommés pour leur habileté et leur endurance, bien que leurs maisons aient été installées à l'orée de la forêt, et surtout dans la Brèche Est, à laquelle ils avaient largement contribué par leur abattage des arbres.
[right][u]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 2[/u][/right]

[b]Cavalerie[/b]

Plus que tout, on loua la beauté des chevaux, car nombre d'entre eux venaient du Val d'Anduin, et ils étaient montés par des cavaliers de haute stature et de grande mine, les fiers princes du Rhovanion
[right][u]Le Seigneur des Anneaux, Appendice A[/u][/right]

Si l'armée du Gondor échappa à la destruction totale, ce fut en partie grâce au courage et à la loyauté des cavaliers des Hommes du Nord qui, sous le commandement de Marhari (un descendant de Vidugavia « Roi du Rhovanion » ) formèrent l'arrière garde.
[right][u]Contes et Légendes Inachevés du Troisième Âge, Chapitre 2[/u][/right] Modifié par deathshade
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