Portraits de Primarques durant la Grande Croisade

[Vae victis]

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Introduction

 

Bien avant de quitter la Terre pour la Grande Croisade, l'Empereur a traité avec les puissances du Warp afin d'acquérir le savoir de forger ses puissants fils par une union de génétique divine et de sorcellerie psychique. Puis, il a rompu ses serments et a trahi les dieux du Warp sans s'acquitter du prix promis en échange de sa connaissance^{1-p.285 ; 12-p.201 ; 14-p.83,343}. A l'aube de la grande diaspora, L'Empereur a posé les pieds sur la planète Molech des millénaires avant les guerres de l'Unité. Le vaisseau dont il a eu besoin pour s'y rendre n'est jamais retourné jusqu'à Terra, il forme maintenant le cœur de la citadelle de l'Aube. Il est venu sur Molech sous une apparence modeste et a trouvé à Lupercalia, sous la roche de la montagne, au-dessous de la Crypte Transcendante, un portail façonné par des mains n'appartenant à aucune espèce connue des habitants actuels de la galaxie et ouvrant sur un royaume de dieux immortels. L'Empereur a offert des choses que seul un dieu en devenir pouvait leur offrir, et ils lui ont fait confiance. ils lui ont accordé une mesure de leur pouvoir, et avec ce pouvoir, il s'est servi de la science pour percer les secrets de la création et de la genèse des Primarques. Mais l'Empereur n'a pas eu l'intention d'honorer sa dette envers les dieux. Il s'est retourné contre eux, il a accepté leurs prodigalités et les a combinées avec son savoir génétique pour donner naissance à des demi-dieux. L'Empereur condamne le Warp comme n'étant pas naturel, mais uniquement pour qu'aucun n'ose le manipuler. Le portail n'a pas pu être condamné par l'Empereur qui s'est contenté de le fermer. L'Empereur est revenu meurtri et affaibli du royaume démoniaque, le visage âgé et émacié, sur lequel pouvaient se lire les siècles écoulés alors que quelques minutes s'étaient égrainées dans l'espace réel. Alivia Sureka, une Perpétuelle proche de John Grammaticus et de Oll Persson, l'aidera à revenir, le bras passé autour de sa taille, et le sien posé sur ses épaules. Elle jouera le rôle de gardien du portail, en plus des cent régiments de l'Armée, des trois cohortes du Titanicus et des détachements de deux légions restés en garnison sur ordre de l'Empereur.

Ce que l'Empereur a trouvé sur la planète a fait de lui un dieu, ou quelque chose qui s'en rapproche. Plus tard, l'Empereur et quatre de ses fils, Horus, Fulgrim, le Khan et le Lion, se sont rendus sur la planète pour la rattacher au nouvel Imperium. Afin de garantir le secret de sa découverte, l'Empereur a altéré les souvenirs de ses fils et de leurs légions^{29a-p.46,119 ; 29b-p.111,280,282,284}.

 

Alors qu'il faut attendre l'adolescence avant que l'implantation ne puisse débuter pour créer un Astartes, les Primarques ont été créés dès leur naissance^18-p.299. Les Primarques sont tous des créatures du Warp, il coule dans leur esprit comme le sang dans une veine. Les énergies employées par l'Empereur dans la création de ses Primarques ont rendu beaucoup d'entre eux à peine visibles à l'intérieur du Warp^28-p.315. Chacun des Primarques a été touché d'une façon différente par les dons surnaturels de leur père^21-p.41.

 

L'Empereur a utilisé le générateur de champ Geller le plus puissant qui existe pour protéger les incubateurs renfermant les futurs Primarques des démons et a fait graver des incantations et des prières sur les modules de gestation^14-p.342. La manipulation biologique, la fonte charnelle et la réécriture génétique employées dans la construction de ses fils ont été uniques et impossibles à répéter. Leurs racines se cachent sous des couches de mystère indicibles, car même si un autre être intelligent avait pu entrevoir les laboratoires de gestation de l'Empereur, jamais il n'aurait pu comprendre ce qui s'y était déroulé. La moindre particule de matière biologique du corps des Primarques a été formée avec une minutie extrême, reforgée au niveau quantique pour contribuer à l'ensemble. Un processus au-delà de la science, de l'alchimie, au-delà de la sorcellerie psychique, ayant néanmoins emprunté à tous ces domaines et à d'autres^14-p.200. Chaque chromosome a été amélioré et porté jusqu'à son sommet génétique. La force, la rapidité, la sagacité martiale, les facultés tactiques, l'initiative, la résistance, tous magnifiés par la science miraculeuse de l'Empereur^26-p.360. Les données génétiques des Primarques contiennent des structures non-humaines et des branches de ce type sont encodées dans chaque souche implantée sur les Astartes. La transformation des Astartes doit en partie à des caractéristiques empruntées à d'autres espèces, introduites par l'Empereur dans leur patrimoine génétique^18-p.469. Les organes des Primarques ont été cultivés par l'Empereur à partir de sa propre chair, en les modifiant de vingt façons différentes^10-p.320. Les Primarques sont des facettes de l'Empereur, des aspects dérivés d'une amorce génétique^14-p.83,84. 

 

Ils correspondent également aux vingt signes du ciel, chacun incarnant le caractère d'un amas zodiacal spécifique^1-p.345. Quand l'Empereur a engendré ses rejetons, il a forgé pour chacun d'eux un destin différent. Chacun a une existence différente à mener. Un rôle pour chacun de ses fils : un pour hériter du trône, un pour fortifier les défenses de l'Imperium, un pour garder le foyer, un pour surveiller le périmètre éloigné, un pour commander aux armées, un pour contrôler les renseignements... Un rôle pour la légion de chacun : les défenseurs et protecteurs, les troupes d'assaut, les prétoriens, les exécuteurs...^15-p.268,297. Toutefois, les Primarques ne sont pas seulement les fils de l'Empereur, ils sont les fils de vingt mondes différents^28-p.329.

 

La force de leur âme super-active met les sens des humains à rude épreuve. Les êtres humains n'ont pas évolué d'une façon qui leur aurait permis de tolérer la vue d'une telle puissance renfermée dans un corps ressemblant au leur. Les effets connus sont la nausée, des étourdissements et des accès de panique. Certains succombent à une crise cardiaque ou une rupture d'anévrisme. Mais pratiquement tous sans exception se prosternent la première fois qu'ils rencontrent un Primarque. Beaucoup se mettent à pleurer sans raison^{24-p.357 ; 28-p.71}.

 

La jalousie, la compétition, les rivalités et les disputes entre Primarques font partie de la vision de l'Empereur. Il souhaite que ses fils se concurrencent entre eux, que ses légions se mettent au défi. De cette façon ils se pousseront mutuellement de l'avant. L'Empereur et ses premiers fils, les plus sages, sont toujours là pour empêcher les choses d'aller trop loin^19-p.50. Toutefois, alors que les atouts des Primarques sont amplifiés, leurs défauts le sont également. La rivalité devient de la jalousie, la confiance en soi s'accentue en arrogance, la colère vire à la folie homicide. Les Primarques sont imparfaits parce que l'être humain, même amélioré comme ils le sont, ne peut qu'être imparfait^26-p.360. Malcador le Sigillite avait conseillé à l'Empereur d'engendrer des filles afin d'atténuer les rivalités entre frères, l'Empereur a cru à une plaisanterie^28-p.69... . Les Primarques ont été engendrés pour se battre comme des éléments d'une seule et même armée, chaque frère compensant les déficiences des autres. Malgré toutes les jalousies et les rivalités, en simples termes de conquêtes, cette armée a été impeccable. La vision de l'Empereur, la Grande Croisade pour l'Unité, balayant les étoiles, gouvernée par vingt avatars immortels de sa propre psyché insurpassable, a été parfaite^28-p.381. L'Empereur a conçu les Primarques en faisant usage d'une science et d'une technologie perdues dont ses longues guerres lui ont permis de faire la découverte. Avec l'aide de généticiens transfuges de l'Hégémonie Martienne, il créa des êtres d'une telle luminescence que plus jamais d'autres semblables à eux ne pourraient être engendrés. Ils étaient le pinacle de l'évolution génétique, mais l'Empereur s'en trouva privé avant qu'ils n'eussent atteint leur maturité^12-p.431.

 

Selon l'Empereur, la dispersion des Primarques a été l'acte des Puissances de la Ruine, un événement censé contrarier les projets de l'Humanité. Manipulé par le démon Ingethel l'Exalté, le Word Bearer Argel Tal est apparu, au mépris des lois de l'espace et du temps, au sein du laboratoire de l'Empereur au moment où les Primarques n'étaient encore que des bébés innocents enfermés dans leurs cuves. Il détruira les puissants champs de Geller qui les isolaient du Warp et permettra ainsi aux dieux sombres de les disperser sous les yeux d'Horus, manipulé par Erebus qui lui a montré ces événements^{1-p.290 ; 14-p.346}. Toutefois, il paraît insensé de supposer que l'Empereur ait pu se montrer imprudent au point que le Chaos se joue de lui de la sorte. Il n'aurait pas perdu ses Primarques, ne les aurait pas laissés lui être volés. Certains pensent que l'Empereur a dû arranger ou permettre cette dispersion. Il lui fallait mettre à l'épreuve ses fils et les endurcir, les projeter sur les courants de l'espace et du temps, afin de voir qui survivrait, qui y parviendrait^27-p.26. Le laboratoire a été démantelé après que l'étrange phénomène Warp eut emporté les incubateurs et déménagé dans un autre endroit, loin des regards indiscrets, appelé le Labyrinthe^18-p.197,235. L'Empereur a parcouru la galaxie à la recherche de ses enfants perdus. A chacune de ces retrouvailles, le Seigneur de l'Humanité a délégué à ses fils le commandement des troupes modelées à leur image^4-p.113.

 

Toute la progéniture du Grand Projet a été endommagée par la dispersion, mais les blessures de Mortarion courent plus profondément que celles de la plupart. Angron a été meurtri physiquement, et l'esprit de Curze a sombré dans l'obscurité. Mortarion, lui, parait avoir hérité d'un peu de ces deux afflictions. Le désir de l'Empereur de le garder un temps sur Terra avant qu'il ne rejoigne la Croisade a été motivé par les meilleurs intentions. Cela ne veut pas dire que cette décision était nécessairement la bonne, ni que tous les poisons pouvaient être extraits^33-p.312.

 

La Tour de l'Astartes, une haute flèche de marbre poli, est le dernier endroit où l'Empereur et les Primarques se sont parlés avant que les flottes expéditionnaires ne s'envolent vers les quatre coins de l'Imperium. Chaque Primarque est monté jusqu'à son sommet crénelé pour y prêter son serment de l'instant avant de se lancer dans une vie de guerres. Chaque pas a réclamé un effort surhumain de volonté, de détermination et de courage. Ce n'était pas un simple escalier en colimaçon mais un défi du cœur et de l'intellect, une communion psychique avec l'Empereur en personne, pour repousser les limites même de son endurance de guerrier. Tous parmi eux n'ont pas réussi l'épreuve^{17-p.42 ; 23-p.344}.

 

Les Primarques sont destinés à être abandonnés, une fois leur tâche accomplie, au profit des mortels au nom desquels ils ont combattu^17-p.422. Dès la conception de ses fils, L'Empereur a fait bâtir vingt confortables villas au sein même du Palais, au bord d'un lac souterrain, en prévision de la fin de la Grande Croisade^18-p.173.

 

Les vaisseaux amiraux des Primarques appartiennent à la classe Gloriana. Elle faisait partie de la grande flotte de l'Empereur, avant même le début de la Grande Croisade. Faits d'un milliard de tonnes d'alliage, ils transportent jusqu'à quatre cents modules d'atterrissage et peuvent larguer simultanément un effectif supérieur à cinq compagnies de marines^{21-p.339 ; 24-p.39 ; 27-p.233} (Ces navires sont le Conqueror d'Angron, nommé l'Adamant Resolve lorsque la légion portait encore le nom de War Hounds, le Fidelitas Lex de Lorgar, le Nightfall de Konrad Curze, le Red Tear de Sanguinius, le Macragge's Honour de Roboute Guilliman, l'Invincible Reason du Lion, le Hrafnkel du Roi des loups, le Ferrum de Ferrus Manus, le Vengful Spirit d'Horus, un Glorianna modèle Scylla^29b-p.99, l'Endurance de Mortarion, le Pride of the Emperor de Fulgrim - dont le processus de construction aurait pris deux fois plus de temps que celui de tout autre vaisseau de capacité comparable^5-p-29, le Swordstorm du Khan, le Shadow of the Emperor de Corax, l'Iron Blood de Perturabo, le Photep de Magnus, l'Alpha et le Beta d'Alpharius/Omegon et le Fireforge de Vulkan). Chacun de ces vaisseaux est l'équivalent d'une douzaine de croiseurs^501-p.102.

Rogal Dorn, quant à lui, dispose d'une base volante plus grosse qu'une forteresse stellaire, le Phalanx. Cette construction massive et dorée qu'il a lui-même dessinée, a la forme d'un aigle aux ailes tendues, est bardée de tours d'armement fortifiées, d'armes navales en batteries, de tubes lance-missiles et de canons de bombardement. Ses docks incrustés de tourelles sont assez larges pour loger des vaisseaux longs de plusieurs kilomètres^{22b-p.8 ; 24-p.194}.

 

 

L'Empereur possède un engin interstellaire de classe unique, L'Imperator Somnium. Ce goliath parmi les autres vaisseaux égale par sa taille les grandes plaques orbitales qui flottent par-dessus la surface de Terra. C'est une cité d'or titanique, une citadelle volante constellée de lumières et de couleurs, aussi importante qu'une montagne que l'on aurait arrachée aux flancs d'un continent. Ses dimensions défient l'imagination. A l'une de ses extrémités, elle se termine sur une gigantesque proue dorée et ornée d'ailes d'aigle, tandis que des fortifications colossales, aussi démesurées que les plus hautes tours des plus imposantes spires de la plus grande cité-ruche de Mars, se dressent à l'autre extrémité comme des stalagmites noueuses. Sous le ventre du monumental vaisseau, des réacteurs rugissants flamboient d'une puissance phénoménale. Il a des capacités atmosphériques et peut se poser sur la terre ferme grâce à des champs compensateurs qui soutiennent sa masse titanique^{4-p.303 ; 5-p.110 ; 6-p.243 ; 9-p.21 ; 18-p.153 ; 21-p.192}.

 

Chaque vaisseau des Legiones Astartes est différent, les secrets qu'ils recèlent en leur cœur sont jalousement gardés par les seigneurs de la Planète rouge, et ne sont partagés avec personne au-dehors des cercles privilégiés de ces élus. Toutefois, chaque Primarque a affirmé dans leur construction ses diverses préférences : Corax a travaillé avec obsession à rendre les siens aussi furtifs que possible, Vulkan à les rendre résistants, Fulgrim à les rendre beaux et le Kahn à les rendre rapides. Chaque flotte de légion a lentement copié le caractère de son maître, par un programme continu d'aménagements, de réaménagements et de modifications^28-p.160.

 

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L'Empereur

Qualité :

Primarque supposé de la Legio Custode^14-p.543, maître de l'Humanité^15-p.413.

Surnommé le Seigneur de Terra^4-p.323, le Seigneur de l'Humanité^4-p.113, le Souverain de Terra^6-p.201, l'Omnimessie^9-p.93, le Père Tout-Puissant^10-p.53, le Père de Tous^15-p.264, l'Etranger^26-p.37, le Souverain d'Or^26-p.21, Le Père de l'Humanité^30-p.33, l'Ipsissimus^12-p.341.

Patronyme :

Personne hormis Magnus ne connaît l'Empereur en dehors de son titre. Il a toujours été, comme une évidence, l'Empereur^{15-p.416 ; 22b-p.4 ; 28-p.330}. Les noms ont une importance, ils investissent de leur pouvoir ceux qui les portent, et ils accordent un pouvoir sur ceux qui les portent à ceux qui les connaissent. C'est pourquoi l'Empereur n'a jamais révélé son véritable nom^{15-p.416,428,535}.

Rôle :

Retrouver et rétablir des liens avec les avant-postes perdus de la race humaine au travers de la Grande Croisade^{7-p.69 ; 15-p.165}.

Don :

Il est l'une des plus puissantes forces psychiques de toute l'histoire^14-p.334. L'Empereur est omniprésent d'une façon ou d'une autre : il est une lumière psychique brillante, un signal d'espoir qui semble renforcé par le dévouement de ceux qui travaillent en Son nom^100-p.307.

Caractère :

C'est un être d'un pouvoir et d'une sagesse démesurés au point de défier toute définition^26-p.206. Toutefois, il est incapable de la moindre confiance^14-p.182. Il n'est pas d'un naturel à pardonner^28-p.315.

Caractéristiques :

L'Empereur est un être singulier, il est unique, il n'a pas de semblable^1-p.137,295. Il n'est pas réellement humain selon la définition contemporaine de cette notion. Il serait de la même essence que les Perpétuels^26-p.227. Il est l'un des plus vieux et des plus anciens d'entre eux^27-p.256. Le seul aspect humain qu'il possède est cette façade dont il se pare pour interagir avec les mortels^14-p.189. 

Les grands desseins de l'Empereur provoquent des remous dans le Warp et le déchirent de l'intérieur. L'Empereur est le fléau des entités Warpiennes^3-p.73. Un tunnel permettant de transpercer l'Immaterium en reliant tous les endroits et toutes les époques, a été découvert par l'Empereur il y a bien longtemps. Afin de se rendre maître de cette toile, il est retourné sur Terra après Ullanor et a finalisé les énormes travaux entrepris des siècles plus tôt, dans les sous-sols de son palais. Le Trône d'or est l'artefact qui aurait permis de commander au réseau xenos. L'Empereur avait choisi Magnus pour l'y installer et guider l'humanité^12-p.313,501. Tout ce qu'Ils ont mis en lui, l'Empereur l'a réparti entre ses fils. Une fois ses Primarques réunis autour de lui, il retrouvera son unité^22-p.253. Il voit les choses dans leur perspective, il comprend le cycle vaste et lent, et il se satisfait de le laisser suivre son cours. Il sait apprécier la dynamique périodique du changement véritable et profond^{7-p. 70}.

Physique :

Il est de grande taille. C'est un être magnifique aux traits sages, un guerrier sublime, son visage n'est que beauté et perfection. Toutefois, il est très difficile de discerner ses traits en raison de la lumière aveuglante qui émane de lui. Sa présence est comme un poids immense sur la conscience des individus, une force colossale contrôlée par une volonté inébranlable^2-p.253. L'Empereur avoue qu'il ne possède pas de véritable visage : il en a porté un million au fil des millénaires, selon ses besoins ou ses envies^18-p.194.  Très peu de mortels sont capables de contempler la forme véritable de l'Empereur et d'y survivre. Même sa voix peut leur être fatale. Il porte donc des masques, érige des façades afin de se mouvoir dans la galaxie sans les laisser morts d'émerveillement derrière lui. Beaucoup de ses fils n'ont jamais vu son véritable visage^26-p.64. 

Des cheveux sombres encadrent son visage sans âge^14-p.62. Son regard étincelant bleu profond^22-p.246 est ancien, il reflète une sagesse millénaire et un immense savoir^9-p.24. Sa voix a des intonations mélodieuses, elle est d'une profondeur abyssale^6-p.252. Son timbre est le plus merveilleux des sons imaginables^9-p.24.  Ses mains sont magnifiques, ce sont des mains de sculpteur, de grand artisan^10-p.17.

Armure :

Il porte une armure resplendissante entourée d'un halo doré. Il semble transporter cette lumière avec lui. Elle irradie de lui telle une fontaine d'or vif^6-p.252. Ses deux grandes épaulières aux aigles rampants encadrent un casque de conception ancienne, surmonté d'un long cimier de crin. Le grand aigle du plastron semble prêt à s'envoler de sa poitrine. Les éclairs gravés sur ses jambières et ses canons d'avant-bras exsudent une puissance brute. Une longue cape cramoisie se déverse de son dos^{5-p.383 ; 9-p.24}. Il porte sur la tête des lauriers d'or, sa parure la plus iconique^12-p.308.

Armes :

Il possède une épée d'or^12-p.355. Il est un psyker d'une puissance inimaginable, il peut projeter des éclairs avec ses doigts^26-p.190. 

Garde rapprochée :

La Garde Custodienne : ses membres ont la carrure d'un Astartes, ils portent des plastrons d'or fabuleusement ornementés, décorés d'aigles et d'éclairs, et ils sont coiffés d'un grand heaume pointu à panache de crin rouge. Des capes écarlates flottent derrière eux et ils portent de longues lances à bolters. Ils sont menés par Constantin Valdor^2-p.287,288.

Conseil :

Malcador le Sigillite : il se trouvait déjà aux côtés de l'Empereur depuis qu'avaient débuté les Guerres d'Unification. Il a été son aide de camp, son confident et son conseiller^22b-p.13. Malcador a toujours été là, une présence aussi ferme que celle du palais lui-même^28-p.67.

A un moment ou à un autre, tous les Primarques ont exercé leur force en présence du Sigillite. Il semble leur plaire de démontrer leur supériorité physique sur lui, comme s'ils éprouvaient un ressentiment perpétuel envers la place privilégiée qu'il occupe auprès de leur père. Malcador s'est accoutumé à laisser passer ces offenses^33-p.313.

Fratrie :

Bon nombre de ses fils le considèrent comme un tyran, en retour, il entretient une certaine méfiance envers eux^18-p.363. Ses préoccupations vont au-delà des besoins individuels de ses fils^21-p.43.

Angron est le seul Primarque qui ait refusé la bienveillance de l'Empereur^24-p.181,331.

L'Empereur s'est, par ailleurs, brouillé avec le Khan : il a gardé cachées les vérités concernant le Warp. Il a essayé d'écraser ceux qui les comprenaient. Le Khan n'a jamais été d'accord, ils se sont disputés^28-p.202.

Le domaine d'Ultramar que gouverne Guilliman est un modèle de ce que l'Empereur disait avoir toujours eu à l'esprit pour l'Imperium^25-p.34. L'Empereur a écrit sur les cycles des civilisations et leur fin inévitable. Il a montré des fragments de ses travaux à Guilliman^500-p.98.

Horus a la faculté de pouvoir ressentir la présence de ses frères lorsqu'ils sont proches. Il a été le premier vers qui L'Empereur est venu car il avait besoin de lui pour retrouver le reste de ses frères égarés^29a-p.98.
L'Empereur a jugé bon de dissimuler à Perturabo certains croquis de Léonard de Vinci qu'il a jugés trop dangereux^29a-p.208.
Russ a le cœur pur. Il est l'un des seuls dont l'Empereur sais qu'il ne faillira jamais^29a-p.211.

Lors de sa première rencontre avec l'Empereur sur Prospero, Magnus a prononcé les mots suivants : "Tout comme je suis votre fils, ils deviendront les miens"502-p.55. Lors de son départ de Propero, l'Empereur aurait dit à Magnus que "l'épervier revient toujours sur le poing qui l'a lancé"^502-p.141.

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Lion El'Jonson

Qualité :

Primarque des Dark Angels, I^ère légion.

Surnommé le Lion^6-p.238, l'Ange Noir^200-p.101, le Seigneur Chevalier de Caliban^22-p.275, le seigneur de la Première Légion^20-p247.

A l'époque où les Dark Angels n'en répondaient pas à un Primarque mais à l'Empereur lui-même, la I^ère légion ne portait pas d'autre nom que celui-ci^6-p.201,263. Le Lion a renommé sa légion car il ne souhaitait pas partir en guerre sans un nom qui plongerait le cœur de l'ennemi dans la terreur. Les "grands et terribles Dark Angels" sont des mots issus d'une fable de jadis racontant une époque lointaine où de mystérieux justiciers avaient affronté les premières bêtes aux premiers âges du monde^6-p.57,200.

Patronyme :

Inspiré par Lionel Pigot Johnson, poète, essayiste et critique britannique de la fin du XIX^ème siècle, auteur du poème The Dark Angel.

Lion El'Jonson signifie "le lion, fils de la forêt" dans l'ancienne langue de Caliban^6-p.15. Il irradie du Lion une majesté brute, une inexplicable aura d'autorité, ce qui explique pourquoi Luther a décidé de lui donner ce nom^6-p.238.

Rôle : 

Il est l'un des meilleurs généraux de l'Empereur, juste après Horus^11-p.42. Le Lion correspond à la rationalité de l'Empereur, à son talent analytique, libéré du fardeau de la conscience^14-p.83.

Don :

Le Lion a une capacité presque intuitive pour appréhender l'équilibre des forces en présence dans un conflit, et pour en prédire l'évolution avec une précision stupéfiante^11-p.42. Il s'exprime toujours dans une langue réaliste, guidée par son esprit analytique^16-p.402. Son intelligence dans l'exploitation des opportunités est ce qui fait de lui le maître de Caliban, et explique également sa position parmi les généraux les plus reconnus au sein de la Grande Croisade, au point de pouvoir rivaliser avec Guilliman. Le Lion est très attaché à cette réputation ainsi qu'au tableau des victoires tenu par les autorités de Terra^501-p.146.

Caractère :

Le Lion est un solitaire, mais il n'est pas dénué d'un certain humour qui est aussi brillant que tout ce qu'il entreprend. Toutefois, lorsqu'il raconte une blague, personne ne la comprend tant son niveau est élevé^6-p.146. Il est capable de faire des calculs hyperspatiaux de mémoire, il peut prédire les agissements des individus sur un champ de bataille avec une précision incroyable, mais il est incapable de discerner un homme honorable d'un homme des cavernes^11-p.66,201. La confiance n'est pas un état naturel pour lui^20-p.248. Il garde son avis pour lui et suit son propre chemin, il n'en est pas moins une âme noble^27-p.113. Il n'est pas homme à sourire facilement, il ne s'abaisse pas à railler un ennemi tombé^22-p.275. Il lui est difficile de faire et d'inspirer confiance^27-p.251. Caliban est corrompue par le Chaos depuis toujours, et c'est grâce à la vigilance de "Ceux qui regardent dans la nuit" que le mal ne s'est pas plus répandu sur la planète. Lion El'Jonson est a priori au courant depuis le début de cette corruption et l'aurait même caché à l'Empereur^11-p.254,339.

Caractéristiques :

Il peut imiter le cri de n'importe quel animal et il est très bon chanteur^6-p.147. En plus d'être un grand guerrier, c'est un véritable génie. Son esprit est complexe et subtil. Il est perçu comme un intellectuel et un savant^{6-p.146 ; 11-p.201}. Hormis le Lion et Curze, aucun autre Primarque n'a grandi sans le contact de la civilisation^16-p.423.

Physique :

Lion El'Jonson est l'apothéose de tout ce qu'un homme peut rêver pour lui-même. Il est la perfection faite homme, comme l'aurait été le premier individu d'une nouvelle race^6-p.87. Sa crinière est rousse, tombant en lourdes boucles sur ses larges épaules, son corps a des proportions parfaites, d'une musculature époustouflante. Il est d'une stature physique vraiment imposante, c'est un géant dépassant largement les deux mètres. Il domine ses Astartes de toute sa présence^{6-p.238,256 ; 11-p.39}.  Sa peau est pâle et douce comme l'albâtre. Ses yeux du vert brutal des forêts de Caliban capturent la lumière et semblent briller de l'intérieur à la façon d'émeraudes polies. Son regard est aiguisé et pénétrant, intense comme un trait de laser^{11-p.39 ; 16-p.399}. Sa voix est grave et séismique^27-p.115. Elle est riche, mesurée, cultivée^501-p.86. Il est très légèrement plus grand que Guilliman^27-p.172 et que le Loup. Parmi les fils retrouvés de l'Empereur, il fait partie des plus grands^501-p.106.

Armure :

Son armure énergétique, offerte par l'Empereur, est du même noir riche et intact que le vide spatial. Sa teinte est connue sous le nom de calibaun dans l'ancien langage^27-p.250. Elle est finement ciselée : des volutes d'or ornées sont gravées dans chaque plaque de céramite bombée, détaillant des scènes forestières. Sculptés à la surface de son plastron et de ses jambières, des lions dressés formés d'or rouge, le plus rare des métaux arrachés à la croûte poussiéreuse de Mars, montrent les crocs. On y observe également un Jonson plus jeune, aux prises avec le terrifiant lion calibanite. Le dos du monstre forme un angle improbable et ses griffes balaient rageusement le ciel, son cou tendu au point de casser entre les puissants bras du Primarque^{11-p.39 ; 16-p.399}. Son plastron et ses épaulières affichent les icônes et les symboles interconnectés de sa légion, unis par l'insigne central, l'hexagramme à six pointes. Il porte sur l'épaule droite la fourrure d'un animal des forêts et autour du cou l'insigne d'or d'une urne enveloppée^27-p.169. Il a un casque grognant, au cimier angulaire formé d'ailes angéliques déployées et aux lentilles rouges et obliques^16-p.409. Une lourde cape verte émeraude flotte dans son dos, cette traîne longue de cinq mètres est maintenue soulevée par dix suspenseurs flottants en forme de petites épées où sont gravés les noms des ordres de chevalerie de son monde natal^20-p.326. 

Armes :

A sa hanche gauche, Jonson arbore l’Épée léonine Intransigeance, une lame célèbre forgée sur Terra par les armuriers personnels de l'Empereur. Elle est aussi haute qu'un Astartes en tenue complète. Son pommeau est incrusté de rubis et la garde ainsi que les quillons d'or repoussé brillent aussi fort que son armure. A sa hanche droite, pendent six cylindres de cuir de la taille d'un avant-bras, garnis de platine, renfermant les Proclamations de Caliban, les premières lois édictées par le Lion après son ascension à la tête des Dark Angels, liant Caliban au service de l'Empereur^{11-p.39 ; 20-p.326 ; 27-p.279}.

Garde rapprochée : 

Sa garde personnelle est constituée par les Paladins d'élite du Neuvième ordre, menés par Alajos. Ils possèdent de longues épées et des boucliers anti-explosion^501-p.127. Par ailleurs, le Lion se déplace avec un certain nombre de bannerets et autres membres de sa suite, portant les objets de Caliban qui accompagnent d'ordinaire le Primarque : plaques, calices, couronnes, boucliers et autres articles associés à sa multitude de titres et de devoirs^20-p.325. Son porte-bannière brandit l'étendard du Primarque : la grande épée ailée des chevaliers de Caliban, argentée sur fond vert forêt, l'icône d'une centaine de campagnes et symbole de damnation pour d'innombrables mondes^501-p.128.

Conseil : 

Corswain, champion du Neuvième Ordre et Sénéchal du Lion^{16-p.20,325 ; 20-p.249}.

Fratrie :

Depuis l'incident de Dulan, au cours duquel le Lion s'est battu avec le Roi des loups devant le trône du tyran déchu (voir Leman Russ, Le Loup Suprême, de Chris Wraight), il est rituel pour les Space Wolves et les Dark Angels de faire s'affronter des champions chaque fois qu'ils se rencontrent^{12-p.271 ; 27-p.171}. Le Lion pense que lui et Russ ne sont pas égaux, et il considère son frère comme appartenant à peine à la même espèce^501-p.55. Depuis Dulan, le Lion est au courant de la malédiction du Wulfen. Russ estime avoir une dette envers lui car Jonson a toujours gardé le secret^501-p.193.

Il n'apprécie pas particulièrement Vulkan^26-p.104.

Il veut pouvoir faire confiance à Guilliman mais s'est toujours méfié de son ambition^27-p.223.

Le seigneur de la Première Légion fait l'admiration de ses frères, y compris celle d'Horus^27-p.224.

Le Lion a tourné en dérision les réflexions minutieuses de Dorn, faisant remarquer qu'aucun plan ne survit à une rencontre avec l'ennemi, ce à quoi Dorn avait rétorqué que le Lion n'établissait pas les bons plans^{400-p. 46}.

 

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Deuxième Primarque

Qualité :

Primarque de la II^ème légion.

Effacé des archives impériales^14-p.338.

Patronyme :

Les Primarques ont prêté serment devant l'Empereur de ne plus évoquer ce frère, de ne plus prononcer son nom, de tout simplement l'oublier^{12-p.299 ; 14-p.185}.

Rôle/Don/Caractère :

Inconnu

Caractéristiques :

Il aurait été défaillant dès sa conception, tout comme Curze et Angron^18-p.213. Il a connu une tragédie séparée de celle de son frère de la XI^ème. Son histoire a des allures d'aberration, elle était peut-être un avertissement que personne n'a compris^22b-p.12. Sur ordre de l'Empereur, les Primarques se sont réunis afin de statuer sur le sort de ce frère qualifié de traître. A cette occasion, l'ultime sanction a été décrétée. Son monde a été condamné à la destruction^18-p.213. Il est dit que toute référence à cette légion et à son Primarque a été effacée des registres impériaux pour de bonnes raisons^26-p.162. La rumeur voudrait que la légion des Ultramarines ait accueilli les éléments survivants de cette légion, expliquant ainsi la hausse soudaine de ses effectifs^14-p.338. Corax et Alpharius n'avaient pas encore été retrouvés lorsque la sanction a été prononcée^18-p.291.

Physique :

Sa représentation au sein de l'Investiaire, sculptée dans un marbre neigeux par le dernier des artisans du Pendelikon^22-p.62, a été drapée^22b-p.12.

Armure/Armes/Garde rapprochée/Conseil :

Inconnu

Fratrie :

Leman Russ a été chargé de le châtier et de purger sa légion^15-p.539 en raison de son égarement^{21-p. 353}.

Le fait d'évoquer ce fils attristerait profondément L'Empereur^18-p.291.

 

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Fulgrim 

Qualité :

Primarque des Emperor's Children, III^ème légion.

Surnommé le Phénicien, car il s'est relevé du désastre qui a frappé sa légion lors de sa création, tel le Phénix^5-p.26. Un accident a provoqué la destruction de presque toutes les souches génétiques réduisant la légion à deux cents guerriers^5-p.69.

Patronyme :

Du latin fulgur (foudre) et de l'anglo-saxon grim (sinistre).

Signifie "Celui qui fait jaillir les eaux" dans le langage de Chemos. Lorsque la capsule de Fulgrim s'est écrasée sur Chemos, le choc a fait jaillir l'eau du sol. Selon un ancien mythe de la création de cette planète, "un dieu à la teinte violette s'élèvera des eaux primordiales pour apporter la vie sur un monde nu où rien ne pousse jamais, et qui renaîtra comme un paradis fertile"^23-p.373.

Rôle :

Fulgrim est le guerrier parfait, il fait preuve d'une discipline martiale sans faille, il applique froidement sa force, de façon clinique^5-p.11,34.

Don :

Il a perfectionné l'art de choisir ses ennemis et de détruire une armée adverse un élément à la fois^3-p.52.

Caractère :

Il est considéré comme sage par ses frères^2-p.355. Toutefois, il n'est pas dans sa nature d'admettre qu'il peut avoir tort^5-p.344.

Caractéristiques :

Pour Fulgrim, la guerre est un art. La stratégie se doit d'être tout autant esthétique que victorieuse^500-p.67. Fulgrim vise la perfection en toute chose^5-p.48,63. Il aspire à s'améliorer sans cesse pour honorer la perfection de l'Empereur^1-p.335. Il considère que la recherche de la perfection s'étend au-delà des disciplines martiales. Elle englobe les beaux-arts, la littérature et la musique^5-p.38. Sa seule peur est celle de l'échec^5-p.306. Sa capsule de gestation aurait dû être envoyée sur Chogoris à la place de celle du Khan mais une force arcanique l'a empêché^28-p.330.

Physique :

Aucun mot ne suffit à décrire la perfection physique de Fulgrim^2-p.355, il est éblouissant. Sa seule présence est enivrante^3-p.34. Son visage possède une symétrie parfaite, une géométrie euclidienne divinement proportionnée^12-p.349. Il dépasse son élite Terminator de toute sa hauteur, de sa tête et de ses épaules^20-p.73. Ses larges yeux amicaux sont si sombres qu'ils ne sont presque que des pupilles. Ses cheveux sont d'un blanc scintillant et lui tombent sur les épaules. Son visage est si pâle qu'il touche à l'albinisme^2-p.355.

Armure :

Son armure d'améthyste est rutilante^5-p.21, elle est d'un violet brillant, aux bords rehaussés d'or et sculptée de motifs exquis s'enroulant en spirales sur chacune de ses plaques^{2-p.355 ; 5-p.21}. Son haut gorgerin est d'un violet plus profond. Une paire de grandes ailes d'aigle s'étendent au-dessus de son épaulière gauche^2-p.355, dont la symbolique énonce clairement l'orgueil de la légion^3-p.34. L'aquila est le symbole de dominance impériale que tout marines est libre d'arborer sur son armure. L'aquila palatin et royal est, quant à lui, le symbole personnel de l'Empereur. Seule la légion de Fulgrim a reçu l'honneur de le porter sur le plastron^{1-p.220 ; 24-p.170}.  Il porte une longue cape d'écailles émeraude maintenue à l'armure par des broches d'argent et des rubans de parchemin lui pendent des épaules^{2-p.355 ; 5-p.21,308}. Son casque doré possède des ailes d'aigle^5-p.91,93.

Armes :

Il porte une épée à lame d'or et à la garde de fer noir, rangée dans un fourreau de cuir violet, Lame de feu. Cette épée a été façonnée par Ferrus Manus. Il porte également un pistolet conçu dans les forges des Ourals qui a la puissance d'un soleil^{5-p.39,116,133,189}.

Garde rapprochée :

La Garde Phénicienne : elle est constituée de Terminator armés de longues hallebardes à lames dorées^5-p.91. Ils portent des capes en écailles de cuivre^22b-p.9.

Conseil :

Les Elus : ce cercle restreint d'officiers qui entoure le Primarque est composé des meilleurs artistes guerriers de la légion^3-p.33.

Fratrie :

Fulgrim entretient un puissant lien de fraternité avec Horus^{1-p.295 ; 3-p.34}. Durant le temps qu'il a fallu aux Emperor's Children pour se rebâtir, la légion a combattu aux côtés des Luna Wolves pendant près d'un siècle, et a pu de nouveau grandir sous la protection d'Horus^5-p.26. Toutefois, Ferrus Manus est celui de ses frères dont il est le plus proche^5-p.116.

Il existe une antipathie évidente entre Angron et Fulgrim, ils sont différents au possible : les World Eaters cherchent et remportent leurs victoires par l'agressivité^3-p.52.

Fulgrim est fasciné par le fait que Sanguinius partage son amour pour les arts^5-p.136.

Il s'est comporté comme un tuteur auprès de Curze^22a-p.10.

Fulgrim n'a jamais particulièrement goûté la compagnie de Lorgar, son enthousiasme lui paraît malsain et le zèle qu'il a eu pour désigner l'Empereur comme une figure de culte est contraire aux fondements mêmes de la Grande Croisade^5-p.314.

Son adhésion à un idéal de perfection constitue un socle commun pour Perturabo et lui. Ce que les Emperor's Children ont cherché par leur voyage constant vers la perfection, les Iron Warriors l'ont obtenu par la discipline rigide et la planification méthodique^23-p.72.

Fulgrim n'est pas particulièrement proche de Guilliman^23-p.92. Il considère que l'approche de la guerre de la XIII^ème légion manque de finesse^500-p.67.

Il entretien une certaine rivalité avec le Khan qui est également considéré comme un grand escrimeur^28-p.220.

 

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Perturabo

Qualité :

Primarque des Iron Warriors, IV^ème légion.

Surnommé le Seigneur de Fer^23-p.25.

Retrouvé dans la 51^ème année de la Grande Croisade^502-p.47.

Patronyme :

Du latin turbo (troubler) associé au préfixe per, perturbo (perturber), ou du latin perdurabo (endurcir, rendre très dur, perdurer), forme conjuguée du verbe perduro.

Rôle :

Perturabo est le marteau de l'Empereur. Tout ce que les ennemis de l'Humanité construiront pour faire obstacle à sa destinée, il devra le briser en deux^23-p.344.

Don :

Il est un maître de la défense et un maître de l'attaque^23-p.256.

Caractère :

Perturabo est un être susceptible^1-p.334, il est d'une humeur volatile, il est sujet à des accès de rage^23-p.28. Il pense que le fait d'être sous-estimé par ses ennemis et par ses frères est une de ses meilleures armes^23-p.109. Il n'est pas connu pour ses façons délicates. Toutefois, l'intellect alchimiquement formé que cache son regard saphir ne doit pas être sous-estimé^23-p.59. 

Caractéristiques :

Perturabo est un maître artisan qui a donné naissance à de nombreuses merveilles durant la Grande Croisade. Cependant, toutes ont eu un défaut : elles n'étaient pas à la hauteur de la perfection qu'il souhaitait. Plus tard, il a regretté leur fabrication et cherché à les détruire. Leur simple existence est un sujet de vexation, un affront^340-p.328.

Il a pour particularité de pouvoir distinguer la tempête Warp appelée Œil de la Terreur, quelque soit l'endroit où il se trouve. Cette tempête finira par le hanter^{23-p.105,232,234}.

C'est un érudit, rivalisant sur ce point avec Magnus et Guilliman. Il a dessiné les plans de l'amphithéâtre de Nikaea et maîtrise de nombreuses langues xenos. Il possède une certaine affinité avec la terre et la pierre^{23-p.66,69,92,109}. Il est très certainement l'un des Primarques les plus puissants^23-p.483. Il possède une résistance physique au-delà de celle ses frères^18-p.345.

Physique :

Le Seigneur de Fer est un demi-dieu à l'armure patinée, un avatar de la foudre^23-p.48. Ses yeux, du bleu le plus froid, comme un acier trempé dans la glace, sont scintillants et calculateurs^23-p.48,336. Son visage est austère^5-p.451. Sa voix est comme deux glaciers raclant l'un contre l'autre^23-p.50. Sa carrure diminue le plus grand de ses Astartes^23-p.58.

Armure :

Il est couvert de plaques titanesques d'une armure Terminator, évoquant le travail des armuriers de Terrawatt, une conception pré-Unitaire et un talent oriental, et le travail des artisans Narodnyen. La tournure baroque du plastron et du gorgerin laisse penser que ces plates proviennent des forges de Kholat Syakhl. Les nombreuses modifications subies par l'armure portent la signature d'un être dont la maîtrise de la machinerie est inégalée. C'est le Primarque lui-même qui a apporté ces altérations^502-p.35. Les inscriptions cursives qui courent en bordure des gantelets, de la cuirasse, des jambières et des épaulières ne sont en réalité q'une seule et unique inscription qui se poursuit d'élément en élément, comme les Custodes de l'Empereur. Cette inscription est de l'Ur-Phoenicien, l'un des plus anciens langages connus de l'Humanité^502-p.37. Son armure ruisselle de chaînes^22-p.111. Il porte une cape de feuilles d'acier accrochées entre elles, qui drape ses larges épaules comme la peau de quelque grand dragon aux écailles argentées. Cette cape, aux bords tranchants comme des rasoirs, est capable de découper un marines en deux. Le haut de son gorgerin jette une lueur rouge sur ses traits ciselés. Les câbles resserrés qui percent son crâne rasé de près lui font comme autant de tresses^23-p.48. Son casque, dont les fentes de vision luisent d'un éclat vert^22-p.85, est connecté avec l'ensemble auspex de son Shadowsword^23-p.398.

Armes :

Il est armé d'un bolter fixé sur son gantelet droit dont les têtes des projectiles lourds, fabriqués sur mesure, emploient toute la masse corporelle de leurs victimes comme carburant biothermique^23-p.309. Jetée en travers de ses larges épaules, la poignée d'une énorme épée digne des anciens dieux de la guerre dépasse^502-p.35.

Le véhicule de commandement de Perturabo est un Shadowsword converti, doté de plaques de blindage additionnelles sur tous les flancs et de fonctions étendues de contrôle et de commandement. Ses armes principales ont été améliorées. Afin de pouvoir accueillir le Seigneur de Fer, la superstructure et le moteur de l'engin ont été radicalement remaniés par le Pneumachina. Ses écoutilles ont été redimensionnées. Perturabo ne donne jamais de nom à ses transports, ce sont ses hommes qui ont baptisé ce Shadowsword le Tormentor^23-p.395,401.

Garde rapprochée :

A priori, le Primarque des Iron Warriors n'a jamais ressenti pas le besoin de disposer de protecteurs humains^22-p.51,108.

Conseil :

Le Trident : il est composé de trois Maîtres de Forge désignés par le Primarque en raison de leurs qualités hors du commun^23-p.24.

Fratrie :

L'inimitié entre Perturabo le taciturne et Dorn le fier est bien connue^5-p.460. Il entretient cette rivalité ancienne, comme celle de deux frères bagarreurs qui se disputent l'attention d'un père. Il cherche constamment à provoquer son frère^22b-p.11.

Ferrus Manus le considère avec un certain dédain alors que le Khan ou le Lion le prennent de haut^23-p.106,518. Perturabo n'est pas un Primarque auquel vient facilement les mécanismes naturels d'une amitié. Il ne considère aucun de ses frères comme réellement proche de lui, mais l'adhésion du Phénicien à un idéal de perfection constitue un socle commun pour ces deux guerriers. Ce que les Emperor's Children ont cherché par leur voyage constant vers la perfection, les Iron Warriors l'ont obtenu par la discipline rigide et la planification méthodique^23-p.72,102.  

Par ailleurs, il a passé beaucoup de temps avec Magnus à la recherche de secrets enfouis dans les ruines de l'Ancienne Terre^23-p.67,347 et il partage avec Vulkan l'amour de la réalisation de merveilles en miniature^23-p.359. Perturabo considère la stratégie de raids éclairs de la Raven Guard comme une preuve de couardise^22-p.230. L'Empereur a jugé bon de dissimuler à Perturabo certains croquis de Léonard de Vinci qu'il a jugés trop dangereux^29a-p.208.

 

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Jaghatai Khan

Qualité :

Primarque des White Scars, V^ème légion.

Surnommé le Khan, le Grand Khan^28-p.22, Khagan^28-p.53 (le khan des khans), le Faucon de Guerre^28-p.70, Khan tengri^28-p.85 (être divin).

Patronyme :

Inspiré par Djaghataï ou Tchaghataï Khan (XIII^ème siècle), deuxième fils de Gengis Khan. Khan ou kan, est un titre signifiant dirigeant en mongol, parfois traduit par souverain ou celui qui commande.

Rôle :

Le Khan est la part d'incertitude qui existe dans tout système^28-p.69.

Don :

Partout le bruit court qu'Horus est le meilleur meneur de toute la galaxie, que l'Ange Sanguinius est le plus fort au combat, ou peut-être Russ de Fenris, ou peut-être le pauvre Angron à l'esprit torturé. Que Guilliman est le plus grand tacticien, que le Lion est le plus imaginatif et Alpharius le plus subtil. Mais personne ne songe au même au Khan. Il a le don de pouvoir se faire oublier^28-p.42,69.

Caractère :

Il prend soin de son apparence. Il parle avec parcimonie. Lorsqu'il le fait, sa voix est cultivée, teintée d'idiomes aristocratiques^28-p.72. Toutefois, sa nature est rebelle, il est un être changeant^27-p.221. Le Primarque est insondable et ses prises de décision impulsives^28-p.89. Il tue sans rancœur, sans colère, sans obsession^28-p.22. Sourire lui est une chose rare^28-p.74.

Caractéristiques :

Son esprit tactique est plus acéré que ce que Dorn et Guilliman peuvent lui reconnaître. C'est lui qui a écrit la plupart des règles pour le Librarius, même si son nom est rarement cité^28-p.123,251. 

Il incite ses guerriers à pratiquer le go, un jeu qui les entraîne et leur apprend à voir la menace de tous les côtés. Ils apprennent à contrer plusieurs cibles^28-p.73.

Physique :

Il est moins un guerrier mortel qu'une expression des éléments, il est magnifique lorsqu'il tue^28-p.42. Le Khan est svelte, élancé, taillé comme les serres d'un oiseau de proie^28-p.72. Son visage aquilin est long et mince, brun de peau comme celui de tous les Chogoriens, et encadré de longs cheveux noirs. Celui-ci est fier, aussi insondable que la pierre^28-p.71,118. Ses yeux sont ceux d'un dieu : enfoncés, scrutateurs, sans merci^28-p.86. La cicatrice qui lui coure sur la joue gauche est prononcée, le zigzag d'une vieille entaille^28-p.72. Il est moins grand et moins large que Magnus, il est plus élancé que Mortarion mais moins large que lui^28-p.118,357.

Armure :

Il est revêtu de fourrure et de plaques de cuir laqué^12-p.297. Sa cape est brodée de fourrure blanche : de l'ermyet. Il porte un caftan d'un bordeaux profond, doublé de soie. Des cercles d'or étaient enfilés à ses doigts, et d'autres enfermaient ses cheveux brillants rassemblés au sommet de sa tête. Même hors de son armure, il parait dangereux. Les plis de ses vêtements ne peuvent pas cacher l’entraînement martial de son corps^28-p.72. Son gorgerin ornementé est bordé d'or. Son armure est faite d'or et d'ivoire^28-p.118,182. Il porte un casque ornementé à crête d'or. La plaque faciale est ornée d'un masque-dragon de l'ère Qo, tout en enroulements colorés^28-p.259.

Armes :

Le dao du Khan est une réalisation de métal sans faute, à la courbure parfaite, tirant sa force de ses lignes plutôt que de sa taille. Il peut la faire bouger plus vite que n'importe quelle autre lame de l'Imperium^28-p.357.

Garde rapprochée :

La Garde keshig : ses membres sont équipés d'armures Terminator couvertes de trophées. Ils sont menés par Qin Xa, Maître de la Garde^28-p.121.

Conseil :

Targutaï Yesugei, maître de la magie des tempêtes de la légion^28-p.119.

Fratrie :
Il a tissé des liens étroits avec Horus, Sanguinius et Magnus, avec lesquels il est à l'origine du Librarius^{28-p.70,181,251}. Mais parmi tous ses frères, le Khan n'a jamais été proche que de deux d'entre eux, et Horus est le premier de ces deux. Magnus est celui de ses frères en qui il a le plus confiance^28-p.42,203. 

Dorn est son exact opposé, ils ne se sont jamais compris^28-p.69. 

Il est féru de musique, un plaisir qu'il partage avec Magnus^28-p.73.

Le Khan s'est brouillé avec son père : l'Empereur a gardé cachées les vérités concernant le Warp. Il a essayé d'écraser ceux qui les comprenaient. Le Khan n'a jamais été d'accord. Ils se sont disputés^28-p.202.

Sa fraternité avec Fulgrim lui reste sur le coeur^28-p.220.

 

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Leman Russ 

Qualité :

Primarque des Space Wolves, VI^ème légion.

Surnommé le Loup de Fenris^2-p.357, le Roi des Loups, Le Loup Suprême, le Seigneur Loup de Fenris, le Féroce, le Fléau de l'Ennemi, le Tueur de peaux-vertes^12-p.228, l'Exécuteur^28-p.70, le Seigneur de l'Hiver et de la Guerre, le Russ^33-p.48

Si les Space Wolves veulent employer un ton formel pour nommer leur légion, ils l'appellent la Vlka Fenryka, et le reste du temps, ils se nomment simplement les Rout^15-p.116.

Patronyme :

De l'anglo-saxon leman (aimé de tous) associé au nom de la tribu des Russ qui a adopté le Primarque.

Rôle :

Exécuteur de l'Empereur^{15-p.269 ; 21-p.150}. Russ est sa férocité, libérée de la raison^14-p.83. Il est le dernier recours, quand tout le reste a échoué^15-p.297.

Don :

Russ a le cœur pur. Il est l'un des seuls dont l'Empereur sais qu'il ne faillira jamais^29a-p.211.

Caractère :

Il a une présence brûlante dans le Warp, ressemblant aux premiers instants d'une supernova. Le maintien de Russ est arrogant, il se déplace d'une démarche ample, avec la confiance facile du guerrier se sachant à l'abri de tout égal^12-p.229. Il a ce besoin constant d'entretenir une façade de souverain barbare en public^15-p.397. L'agressivité est son état naturel^12-p.231. Russ est une arme, il sait quelle est sa place et se borne à y rester^19-p.37. Russ est toutefois un personnage rieur, parfois sous l'effet de sa bonne humeur, parfois avec une sorte de satisfaction glaciale face à la violence^28-p.58. Il se soucie de sa légion autant que n'importe quel autre, peut-être davantage^28-p.143.

Caractéristiques :

Des encodages non-humains ont été détectés dans sa souche génétique, probablement d'origine canine^18-p.345. Russ est au courant de l'anomalie qui affecte ses légionnaires, du Wulfen, il prétend qu'il existe un défaut en chacun des Loups^501-p.64. Malcador l'a averti^501-p164. Mais il n'existe aucun remède que Russ serait prêt à accepter^501-p.165. Au combat, le Roi des loups est comme une avalanche dévalant le flanc de la montagne. L'aura meurtrière qu'il projette est incroyable, l'air vibre autour de lui, comme une onde de choc spirituel s'écrasant contre tout sur son chemin, comme une lame de fond. Toutefois, ses gestes ne sont ni artistiques ni élégants. Chaque coup est brutal, d'une puissance primaire^28-p.132.

Il s'est mesuré à chacun de ses frères au fil des siècles, à l’entraînement ou en faisant couler leur sang. Il sait avec certitude qu'il est capable de tuer n'importe lequel d'entre eux s'il le fallait, sauf Horus. C'est le seul dont il ne sait s'il pourrait le battre^29a-p.134.

Physique :

Aucun titre ne parvient un tant soit peu à capturer la vitalité brute de ce gigantesque loup à forme humaine. Magnifique et sauvage, il est la puissance et la violence des Space Wolves distillée, aiguisée jusqu'à lui donner le tranchant le plus vif^12-p.228. Il incarne le dynamisme viscéral, coiffé de cheveux d'or rougi^15-p.399. Il est un avatar de la dévastation, aussi monstrueux que la représentation combinée, par la culture la plus sanguinaire, de ses dieux du meurtre, du combat et de la mort. Russ est un engin vivant de destruction^12-p.268. Chacune de ses proportions physiques excède celles d'un Astartes, il donne l'impression d'être un dieu, comme si s'était animée l'une des grandes statues parfaitement proportionnées de l'Antiquité classique, d'une échelle de cinquante à soixante-quinze pour cent supérieure à l'humain^15-p.387. Ses yeux sont d'un gris perçant, froids et impitoyables, à jamais scrutateurs et en traque^12-p.228. Sa chevelure est une crinière de cuivre fondu plaquée à la résine. Quelques rares tresses épaisses pendent jusqu'en bas de son plastron, lestées à leur extrémité par des pierres polies^{12-p.228 ; 15-p.389}. Il s'exprime d'une voix rauque et gutturale chargée d'un lourd accent. Il s'efforce de parler comme un sauvage des mondes régressifs dont les populations avaient oublié leur héritage technologique et étaient retombées dans la barbarie. Le personnage de noble sauvage est un masque adopté par le Roi des loups pour dissimuler sa véritable ruse à ceux qu'il considère comme des étrangers^12-p.229. A tous points de vue, il aurait dû n'être qu'un barbare, depuis ses cheveux mal peignés jusqu'à sa peau tannée par le froid, et pourtant, il n'inspire aucune moquerie. Cet aspect barbare est chez lui un trait contrôlé, une chose noble, comprise et maîtrisée^24-p.183. La pulsion de tuer est inscrite dans chaque ligne de son visage^12-p.229. Son visage est rasé de frais, parsemé de légères taches de rousseur. Il possède un long philtrum et une lèvre inférieure épaisses^15-p.389,390.

Il est plus large d'épaules que le Lion, même si celui-ci est plus grand que lui^501-p.106.

Armure :

La fourrure d'un loup noir encercle ses larges épaules. Des fétiches griffus ornent un plastron frappé du symbole du loup et pendent à son coup. Son armure est du même gris que le cœur des orages^12-p.228. Ses plaques sont couvertes d'entailles et d'éraflures. Ces dommages font tout autant office de décorations que les entrelacs et les gravures des portions principales^15-p.387. Cette armure ridiculise en poids et en décorations même les formidables armures Terminator^15-p.388. Il ne porte pas de cape car il considère qu'elle ne ferait que gêner les mouvements au combat^12-p.233.

Armes :

Il porte une immense Lame de Givre, Mjalnar, forgée par l'Empereur en personne et longue d'un mètre et demi. Sa garde est gravée de symboles runiques pour lier à son tranchant le froid glacial de l'hiver^{12-p.229,273 ; 200-p.162}. Il la porte dans un fourreau de cuir et de nacre en travers de son dos^15-p.393. Auparavant, il possédait la Bouche du Kraken, une immense lame tronçonneuse dont les dents étaient celles d'un démon des mers fenrissien^24-p.185. Il possède également un pistolet géant^12-p.268, un marteau légendaire, le Porteur de Foudre^21-p.188 et une lame de chasse à poignée d'os, une dague à son échelle post-humaine, une épée pour n'importe qui d'autre^29a-p.108. Il est accompagné de deux puissants loups aux épaules saillantes, Freki et Geri^501-p.61,l'un argenté, l'autre noir comme la nuit^12-p.228. Ses deux loups sont à ses côtés depuis son enfance, ont grandi avec lui et sont devenues ces deux imposantes bêtes qui l'accompagnent à chaque fois qu'il part en guerre. Ils ont vécu bien au-delà de l'existence standard de leur espèce, et ni l'un ni l'autre ne montrent le moindre signe de vieillesse^501-p.73.

Garde rapprochée :

Les Gardes loups : cette meute de Terminator porte des ornements de loups et des harpons brillants^12-p.135,228.

Conseil :

L'Einherjar, son conseil de guerre, composé notamment de jarls et de son huscarl, Grimnir Blackblood^501-p.49. Kva, prêtre des runes et écuyer du Primarque^28b. 

Fratrie :

Son monde natal palpite du même feu que celui de Ferrus Manus^5-p.116. 

Il déteste Magnus^5-p.318. 

Depuis l'incident de Dulan, au cours duquel il s'est battu avec le Lion devant le trône du tyran déchu (voir Leman Russ, Le Loup Suprême, de Chris Wraight), il est rituel pour les Space Wolves et les Dark Angels de faire s'affronter des champions chaque fois qu'ils se rencontrent^{12-p.271 ; 27-p.171}. Le Lion pense que lui et Russ ne sont pas égaux, et il considère son frère comme appartenant à peine à la même espèce^501-p.55. Russ n'aime pas le Lion mais il l'admire. Pareil pour Rogal Dorn, il considère que ses deux frères ont la même attitude pédante, mais qu'ils savent comment diriger une légion^501-p.119. Depuis Dulan, Russ estime avoir une dette envers le Lion : ce dernier connaît la malediction du Wulfen mais a toujours gardé le secret^501-p.193.

Il est très lié à Lorgar^12-p.272. 

Russ et Angron se sont affrontés lors de la Nuit du Loup : L'Empereur ayant été contrarié d'apprendre les débordements sanglants de la XII^ème légion, il a chargé Leman Russ de ramener Angron et ses fils sur Terra pour procéder à l'extraction de leurs implants. Angron a refusé^{24-p.124,166,182,336}. 

Il fait partie des Inflexibles avec Dorn, Sanguinius et Ferrus Manus, les Primarques sur lesquels Guilliman peut se fier^19-p.394. 

De façon moins notoire, il a la même opinion que Guilliman concernant l'Alpha Legion et les White Scars^28-p.82,184.

 

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Rogal Dorn 

Qualité :

Primarque des Imperial Fists, VII^ème légion - 7^ème fils à avoir été retrouvé^22b-p.8.

Surnommé le Prétorien de Terra^16-p.198,210, l'Homme de pierre^21-p.188, le Poing de l'Empereur^21-p.504, le Seigneur d'Or^101-p.171, le Maître de la Pierre^29b-p.317.

Patronyme :

De l'anglo-saxon regal (royal) et du gaélique dorn (poing).

Rôle :

Prétorien de Terra^16-p.198,210, chargé par l'Empereur de fortifier les défenses de l'Imperium^15-p.268,297.

Don :

Dorn s'illustre dans l'art du siège et les stratégies défensives^1-p.132. Il peut tenir n'importe quelle citadelle en la rendant imprenable, quel que soit l'ennemi^4-p.306.

Caractère :

Dorn est réservé, d'une personnalité patiente et immuable^1-p.132. Résolu, à l'attitude constante et dont rien ne brise la détermination. Il est celui qui toujours obéit, toujours fidèle à son devoir^21-p.188. Son esprit est une forteresse imprenable, aux arêtes dures, ne laissant filtrer aucun de ses secrets^17-p.25.

Caractéristiques :

De tous les Primarques, il possède peut-être l'esprit militaire le mieux aiguisé. Aussi ordonné et discipliné que celui de Roboute Guilliman, aussi intrépide que celui du Lion, mais aussi assez souple pour laisser parler l'inspiration, l'éclat de zèle qui avaient valu tant de lauriers à Leman Russ, au Khan et à leurs semblables. Les états de service de Dorn ne sont surpassés que par ceux d'Horus^1-p.132. Il ne s'est jamais vraiment habitué à son statut. Il sait ce dont il est capable et ce dont on attend de lui, mais sa simple nature suffit parfois à l'effrayer^1-p.137.

Physique :

Rogal Dorn est un être aussi majestueux qu'Horus en toutes proportions^1-p.131. Son charisme est absolu^4-p.297. Son visage fin et sévère, buriné, bronzé, bruni aux rayons d'innombrables soleils, ne sourit pas^{1-p.133 ; 9-p.350}. Il parait aussi rigide et inflexible que les plaques d'armure cuivrées qui font de cet homme une statue vivante^{1-p.133 ; 4-p.298}. Sa peau est tannée et fortement bronzée, couverte de fines traces de cicatrices et de marquages au fer^18-p.183. Ses cheveux sont du même blanc que les ossements des morts^1-p.133. Son regard est sans compromission^4-p.297. Ses yeux sombres sont sertis au-dessus de pommettes prononcées. Son nez prolonge la pente de son front et sa bouche, aux coins tournés vers le bas, est encadrée par une mâchoire forte^16-p.194. Sa voix basse étonnamment douce évoque le bruit des vagues sur une plage distante ou le roulement sourd du tonnerre, mais il y court une force, comme la tension dans un filin d'acier^{1-p.136 ; 4-p.305}. Il est presque aussi grand que Corax, mais plus large d'épaules^18-p.183.

Armure :

Son armure, fabriquée par les plus habiles créateurs et niellée de gravures ouvragées par les plus fameux artisans des Imperial Fists, est d'un jaune d'or^{4-p.297 ; 9-p.350}. Il porte un plastron d'armure décoré comme un sarcophage, de motifs rouge sombre et cuivrés. Celui-ci arbore un motif d'aigle, aux ailes déployées en travers de son poitrail^{1-p.133 ; 4-p.298}. Des ailes d'aigle déployées, moulées dans du métal, font un halo autour de sa tête. D'autres ornent son épaulière. Sur l'autre, est incrusté sur un disque d'or blanc le symbole d'un gantelet fermé en signe de défiance, composé d'éclats de saphir sombre^{1-p.133 ; 4-p.298}. Des motifs d'aquila et de lauriers sont estampés sur les protections de ses bras et jambes. Les revers tressés d'or d'un manteau de velours rouge, bordé d'entrelacs de fils de bronze, tombent sur ses larges épaules jusqu'aux chevilles. Il est maintenu sur l'épaule gauche par un fermoir de la forme d'un poing serré et sur l'épaule droite par une broche figurant un aquila impérial^{1-p.133 ; 9-p.350 ; 18-p.183}. Chaque articulation de ses gantelets segmentés ainsi que les griffes d'aigles argentées de son plastron sont serties d'un rubis de bonne taille^{16-p.198 ; 18-p.183}. Des plumes d'aigle sont gravées avec de l'argent sur son gantelet droit^16-p.218.

Armes :

Il porte une épée tronçonneuse aux dents semblables à des crocs et au pommeau d'or et d'onyx, un large pistolet décoré d'ébène et d'or ciselé ainsi que l'Épée Noire des Templiers et la Lance d’Âme, forgées par l'Empereur en personne^{4-p.313 ; 17-p.25,532 ; 18-p.183 ; 200-p.162}.

Garde rapprochée :

Les Templiers : ils sont menés par le Premier capitaine Sigismund qui dispose de sa propre héraldique noire et blanche^22b-p.4,12.

Conseil :

Sigismund, Premier capitaine, et Efried, capitaine de la 3^ème compagnie^1-p.133,137.

Fratrie :

Il entretient une rivalité ancienne avec Perturabo, comme celle de deux frères bagarreurs qui se disputent l'attention d'un père. Dorn se sait faible d'avoir toujours réagi aux provocations de son frère^22b-p.11. L'inimitié entre Perturabo le taciturne et Dorn le fier est bien connue^5-p.460. 

Il s'est battu et querellé avec certains de ses frères, mais Konrad Curze a été le seul à le blesser^22b-p.17. 

Il entretient des liens étroits avec Horus et Corax^{1-p.295 ; 18-p.184}.

Il méprise Angron, et a toujours considéré qu'un parfum fétide de sorcellerie tournait autour de Lorgar et Magnus^{12-p.435 ; 22b-p.11}. 

Il fait partie des Inflexibles avec Sanguinius, Russ et Ferrus Manus, les Primarques sur lesquels Guilliman peut se fier^19-p.394.

Le Lion a tourné en dérision les réflexions minutieuses de Dorn, faisant remarquer qu'aucun plan ne survit à une rencontre avec l'ennemi, ce à quoi Dorn avait rétorqué que le Lion n'établissait pas les bons plans^{400-p. 46}.

 

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Konrad Curze

Qualité :

Primarque des Night Lords, VIII^ème légion.

Surnommé le Chasseur, le Seigneur de la Peur^26-p.271, le Seigneur de la Nuit^27-p.230, le Martyr des Ténèbres^300-p.145, Night Haunter : ce nom lui vient de ses jeunes années passées sur Nostromo. Ses habitants voyaient en lui une âme vengeresse, un fantôme de l'ancienne Terre venu hanter les rues, la nuit. Ils lui donnèrent un nom, afin de mettre une identité sur leurs peurs^{2-p.197 ; 22-p.327}.

Patronyme :

Inspiré par Kurtz, personnage énigmatique créé par Joseph Conrad dans la nouvelle Au cœur des ténèbres (Apocalypse Now est une libre adaptation cinématographique de cette œuvre). Par ailleurs, curse est un terme anglo-saxon signifiant malédiction, fléau.

Rôle :

Il est par nature un instrument de justice, un juge dont la fonction est de regarder les traîtres et les voleurs dans les yeux au moment de leur délivrer la sentence^22-p.319. Il est la peur incarnée. Aucun autre Primarque n'use de la terreur comme d'une arme autant que Curze l'a fait^22b-p.19.

Don :

Depuis sa prime enfance, il voit des images du futur, des possibles, des probables^{22b-p.19 ; 27-p.213}, il a vécu avec le fardeau horrible de déjà connaître sa propre mort^22a-p.19. Il aurait été défaillant dès sa conception, tout comme Angron et les Primarques inconnus^18-p.213. Curze a recours à un télépathe, le "mangeur de rêves", afin de purger ses rêves de la souffrance^22-p.314.

Caractère :

Il est d'un naturel sombre et renfermé^2-p.197. Jamais pur, jamais libre de tout tourment, il est capable d'émotion derrière son amertume condescendante^16-p.414.  Le doute, le regret, l'hésitation sont des faiblesses dont les autres peuvent souffrir, mais pas Konrad Curze^22a-p.12. Il manque de discipline, il est capable de coups de génie sporadiques mais se montre aveuglé par ses sentiments^18-p.23.

Caractéristiques :

Sa présence est féroce, noire, brûlante, repoussante, irradiant une énergie plutôt qu'une lumière. Un astre à neutrons, hyperdense et menaçant^27-p.237. 

Il sait qu'il agit comme le pire des monstres mais il est celui des fils de l'Empereur dont l'humanité est la plus exacerbée^26-p.271. Il est capable de créer des ondes de choc psychiques^22a-p.12. Hormis le Lion et Curze, aucun autre Primarque n'a grandi sans le contact de la civilisation^16-p.423. N'ayant pas reçu d'éducation, les notions de civilisation et de culture n'ont pour lui aucune importance^22-p.329.

Lorsque l'Empereur a posé le pied sur Nostromo avec 250 000 guerriers pour aller à la rencontre de son fils, il était accompagné de Dorn, Lorgar, Manus et Fulgrim. Curze a de suite entrevu la mort de Dorn dans un sombre tunnel, assailli par une centaine de meurtriers, la présence des pouvoirs psychiques que Lorgar a toujours tenté de réprouver, la décapitation de Manus, et la possible corruption de Fulgrim^22-p.340.

Physique :

Tout dans son maintien évoque une nature royale. Il a une voix grondante de baryton^12-p.474. Il a des yeux d'obsidienne froide que son visage creusé et pâle fait ressembler à des orbites vides^22a-p.5. Ses lèvres apportent la seule touche de couleur à son visage, et même elles sont d'un bleu exsangue^16-p.414. Nostramo, son monde d'adoption, est une planète sans lumière. Cela transparaît de façon évidente dans la pâleur crayeuse de ses habitants et Curze n'y fait pas exception^26-p.46. Ses cheveux noirs sont plats et tombent jusqu'à son cou comme du fil noir pour se répandre sur ses épaules larges et puissantes^22a-p.5,9. Il est plus grand que Guilliman ou le Lion^27-p.281.

Armure :

Les plaques lustrées de son armure sont sombres, parées d'un bleu nuit rehaussées de liserés d'or, ornées de symboles évoquant la mort et la fatalité^22a-p.4. Son casque a un visage de crâne doté de deux ailettes noires s'étendant comme celles d'un ange vengeur^22a-p.4. Il porte une cape écarlate et déchirée^26-p.46. Le symbole de sa fonction est la Corona Nox, une sorte de couronne, un bandeau noir fait de métal mercuriel, poli, sans décoration, brûlant d'une étrange non-lumière. De chaque côté de ce cercle fuselé poussent de grandes cornes, pointues comme des aiguilles et effilées comme deux sabres jumeaux trempés dans l'huile. Incrusté dans la partie frontale de l'objet se trouve une pierre précieuse, une larme rouge rubis, sur une monture de platine^300-p.380.

Armes :

Il possède une paire de griffes énergétiques aux lames incurvées^12-p.475 fabriquées pour lui dans les forges-laboratoires de Mars^22-p.342. Chaque doigt, au bout de ses gantelets, se prolonge en une lame énergisée, longue comme celle d'une faux^16-p.412. Il possède également une longue lame dentelée^26-p.384.

Garde rapprochée :

Les Atramentar : des maillons de bronze ceignent leurs armures, enchaînant leurs armes dans leurs poings^14-p.485.

Conseil :

Le Kyroptera : il est composé de sept des meilleurs capitaines, y compris le premier d'entre eux, Jago Sevatarion. Chacun d'entre eux porte un casque orné d'un cimier en ailes de chauve-souris^22-p.283,311.

Fratrie :

Fulgrim s'est comporté comme un tuteur auprès de Curze^22a-p.10.

 

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Sanguinius

Qualité :

Primarque des Blood Angels, IX^ème légion.

Surnommé l'Ange^1-p.329, le Grand Ange, le Seigneur des Anges^1-p.333, l'Ange de la Mort^18-p.394, le Seigneur du Sang, l'Ange Écarlate, l'Immaculé, l'Ange suprême, le Deus Encarmine^{200-p.67,95,105}, l'Ange de Sang^32-p.9.

Patronyme :

Du latin sanguis (sang) ou sanguinarius (sanguinaire).

Rôle :

Malgré son calme et son air réservé, il possède l'âme de l'Empereur dans son sang. Il a en lui la vision et la force nécessaire pour mener l'Humanité à la victoire et la sagesse pour régner quand la victoire sera acquise^2-p.198.

Don :

Il est doué d'une certaine forme de vision de l'avenir, une sorte de clairvoyance brumeuse et indéfinie. Grâce à cette double-vue, Sanguinius peut intervenir dans les opérations de la légion, sans raison apparente, mais toujours de façon capitale. Toutefois, certains de ses rêves ne trouvent d’explication qu'après le déroulement d'événements particuliers^{21-p.41,94,514}.

Caractère :

Son apparente douceur cache une force violente^12-p.350.

Caractéristiques :

Il possède de vastes ailes, rehaussées de bandes d'argent et de grappes de perles^1-p.328. Ces ailes angéliques encadrent ses puissantes épaules, leurs courbes les faisant ressembler davantage à celles d'un aigle gigantesque que d'un séraphin^21-p.361.

La peur éprouvée par Sanguinius de décevoir son père l'a poussé à lui cacher l'existence de la Soif Rouge, une anomalie cachée, quelque chose qui proviendrait de son biotype. Il en a lui-même entre-aperçu des fragments à l'intérieur de son être, un noyau trouble, un trait atavique enfoui qui n'attendrait que d'être réveillé^21-p.37,41. Même si l'Empereur est peut-être le seul à connaître la clé de cette anomalie génétique, Sanguinius refuse que les Blood Angels courent le risque d'être effacés de l'histoire impériale et qu'un troisième piédestal vide sous le toit de l'Hegemon soit tout ce qui reste de sa légion^21-p.43,353.

Physique :

Il a les traits chevaleresques, des canines luisantes et aiguisées et les yeux ambrés^{21-p.420,438,468}. Ses longs cheveux sont pressés par le poids de sa coiffe de mailles d'or, dont les bords encadrent ses traits souverains^1-p.327. Il domine ses Astartes de toute sa taille^1-p.328. Sa voix est pareille à une musique^27-p.380.

Il aurait hérité de son père le don d’apparaître à chacun tel que celui-ci souhaite le voir. La couleur même de ses yeux et de ses cheveux change avec son humeur, et avec celle des observateurs^27-p.383.

Armure :

Son armure dorée incrustée de rubis et de joyaux brillants est marquée, comme celle du Maître de Guerre, de l’œil vigilant de Terra^1-p.328. Des breloques d'or, des larmes de précieux jade rouge et de rubis, un tabard de soie et des mailles de platine battent contre son armure. Elle est si artistique et si glorieuse que ses ornements paraîtraient plus à leur place dans une galerie de la plus haute notoriété^21-p.21. Les détails compliqués de l'armure du Primarque sont rendus à la perfection, les bords sculptés de ses plaques d'or apparaissant, ainsi que de fins motifs ciselés, autour des brassards, des épaulières et du plastron. Sur son torse s'étale une épaisse composition ornementale, faite d'énormes rubis de Meglaradi. Son joyau central est taillé en forme de cœur, fixé sur un sertissage de flammes d'or. Au-dessus s'y ajoutent quatre autres disques de rubis, chacun dédié à l'un des mondes dont la légion a tiré ses effectifs : Terra, Baal et ses deux lunes. Sur l'une de ses épaules est drapée une cape de guerre cérémonielle, la peau mouchetée de noir d'un carnodon attachée par des cordons aux fibres de carbone et d'or. Semblable par son apparence aux léopards des neiges disparus de l'ancienne Terre, mais de bien plus grande taille. Ce rôdeur des glaces avait été la première victime de Sanguinius lors de la pacification de Teghar Pentarus, sa première bataille après qu'il eut rencontré son père^21-p.139,361.

Armes :

Il est armé de la Lance de Telesto et de l'Epée Encarmine, forgées par l'Empereur en personne. La Lance de Telesto possède une lame en forme de larme dont le centre est creux, représentant la seule goutte de sang que Sanguinius a versé le jour où il a juré fidélité à l'Empereur. Rayonnant d'une lumière intérieure, elle est fixée à l'extrémité d'une hampe sculptée à l'effigie de l'ange de sang, vêtu de la robe monacale d'un grand prêtre sanguinien. Ses traits angéliques sont dissimulés dans l'ombre d'un capuchon et ses grandes ailes sont déployées. Le sceau personnel de l'Empereur frappe l'objet juste en dessous de la représentation du Primarque. Elle est dotée de capteurs génétiques dissimulés dans sa hampe ouvragées afin de reconnaître les siens^{200-p.143,162}. Son épée à deux mains est aussi longue qu'un Space Marine. Sa lame est rouge et acérée, et elle possède une garde dorée, courbe et pointue, sertie de rubis. Elle est la cousine de l'épée que porte Horus^21-p.22,320. Il possède également un vouge serti dans son canon d'avant-bras ainsi qu'un pistolet Infernus ornementé^{21-p.26,36,370}.

Garde rapprochée :

La Garde Sanguinienne. Azkaellon et Zuriel, premier et deuxième officier de la garde personnelle de Sanguinius, emploient les bolters Angelus montés à leur poignet. A chaque impact, les têtes des projectiles Bloodshard à masse réactive explosent en centaines de monofilaments à charge magnétique^21-p.27.

Conseil :

Raldoron, capitaine de la première compagnie. Il fait partie des hommes de confiance de Sanguinius, décoré de nombreux honneurs conjointement au commandement de la compagnie des vétérans d'élite, des honneurs gagnés de haute lutte au fil des décennies de guerre livrées au nom de l'Empereur. Il était son écuyer et a reçu le nouveau titre honorifique de "maître de chapitre", lequel lui fait tenir un rôle semblable aux guerriers du Mournival, le groupe de conseillers d'Horus^21-p.32.

Fratrie :

Aucun autre Primarque n'est plus proche d'Horus que lui. Il est sa conscience^1-p.329,347.
Il partage le même amour des arts que Fulgrim^5-p.136. 

Il a tissé des liens étroits avec Magnus et le Khan, avec lesquels il est à l'origine du Librarius^{28-p.70,181,251}. 

Il fait partie des Inflexibles avec Dorn, Russ et Ferrus Manus, les Primarques sur lesquels Guilliman peut se fier^19-p.394. 

Il est proche du Lion^27-p.380.

 

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Ferrus Manus

Qualité :

Primarque des Iron Hands, X^ème légion - 18^ème fils à avoir été retrouvé^20-p.211.

Surnommé le Père^20-p.136, la Gorgone. Fulgrim l'a surnommé ainsi en raison de son imperméabilité vis-à-vis de l'art^5-p.136. Des nombreux noms que l'on donne à Ferrus Manus, la Gorgone semble être son préféré. Le regard de ce personnage mythologique est en effet suffisamment dur pour pétrifier sur place^20-p.138.

La X^ème légion a reçu son nom en l'honneur du Primarque. Elle est surnommée la X^ème de Fer^29b-p.303.

Patronyme :

Du latin ferus (sauvage, cruel, barbare) ou du latin ferrum (fer) et du latin manus (main).

Rôle :

Il est l'incarnation la force^20-p.122. Ferrus Manus est investi d'une force mentale que peu lui reconnaissent véritablement. Guilliman le sait, et le lui a déjà dit^20-p.182. A cet égard, il abhorre la faiblesse. Elle n'a pas sa place dans l'Imperium naissant^20-p.122,144.

Don :

Ses mains peuvent façonner de merveilleuses choses, des armes et des machines qui jamais ne ternissent ou ne tombent en panne. Le Primarque bat le métal de ses propres mains, sans avoir besoin de forge ou de marteau^5-p.111. Créer et faire fonctionner lui apporte la paix. Avec la vigueur mentale lui vient la force et le bannissement de la faiblesse. La faiblesse intérieure est celle qu'il haït le plus. Ce n'est pas à une maladie, à une déviance sociale ou psychologique qu'il s'oppose, mais plus simplement à la chair et toutes ses limites inhérentes. Il est tel le fer^20-p.122.

Caractère :

Manus est un être intraitable, résolu et opiniâtre^20-p.143. La colère potentielle de Ferrus est comme le noyau instable de sa planète : imprévisible et terrifiant^5-p.111. C'est est un être impétueux^17-p.116. En dépit de cette colère volcanique, Ferrus connait la patience^20-p.212. Son seul défaut est que son opiniâtreté le rend parfois légèrement myope face aux problèmes^20-p.202.

Caractéristiques :

Manus est un tacticien tout aussi adroit que Guilliman, même s'il a tendance à se tenir le plus souvent dans son ombre^20-p.202.

Physique :

C'est un colosse à la silhouette brutale, large et puissamment musclé^5-p.137,414.  Il domine les plus grands de ses Astartes^5-p.112 et dépasse la plupart de ses frères d'une tête^5-p.414. Sa chair dure comme le fer est aussi pâle que s'il avait été sculpté dans le cœur d'un glacier. Elle est traversée des cicatrices reçues à la bataille car il ne s’exempte jamais de mener ses guerriers par l'exemple. Sa peau a une forte odeur d'huile et de poudre à polir^5-p.110. Son front est carré comme une plaque de pierre^20-p.138. Ses cheveux ras sont d'un noir de jais, ses yeux brillent comme des pièces d'argent et sont dénués de pupilles. Ils sont comme des éclats de silex, durs, insensibles et vifs. Ses traits sont burinés par les siècles de guerre. D'autres Primarques peuvent être considérés comme de merveilleuses créations, des êtres beaux, rendus presque divins par leur statut, mais Ferrus Manus ne se compte pas comme l'un d'eux^5-p.111,137. Sa voix bourrue est chargée de la fureur en fusion d'un volcan méduséen^5-p.110. La peau de ses avant-bras brillent comme du mercure liquide qui aurait pris la forme de mains puissantes et se serait retrouvé prisonnier pour toujours de cette apparence^5-p.111. Ils sont de métal, non pas robotisés mais comme formés de quelque alliage d'argent organique d'une origine inexplicable^14-p.498. Seul Manus connaît la vérité concernant cette splendide aberration, et il la garde pour lui, dans la cage verrouillée de sa mémoire^20-p.143.

Armure :

Son armure, forgée sur Mars par le maître adepte Malevolus, est noire. Chacune de ses plaques de céramite polie d'un noir luisant a été usinée à la main. Chaque courbure, chaque angle est parfait, et sa majesté n'est égalée que par le personnage qui la porte. L'une de ses épaulières a motif quadrillé. Sur son autre épaulière figure l'emblème du gantelet, en fer martelé. Un haut gorgerin de fer noir s'élève derrière sa nuque et dissimule la partie inférieure de son visage. Des rivets à motifs estampés fixent fièrement la bordure d'argent de chaque plaque d'armure. Il porte une cape de mailles luisantes^{5-p.110,114,137,341}.

Armes :

Il porte Brise-forge, un immense marteau d'un poids intolérable façonné par Fulgrim sous le mont Narodnaya, dans la plus grande forge des Ourals. Son manche est de la couleur de l'ébène, travaillé de manière élaborée grâce à des incrustations de fils d'or et d'argent qui tracent le contour d'un éclair stylisé. La tête du marteau a la forme d'un aigle^5-p.114,117. Son alliage est impossible à briser. Son pommeau est un bloc d'ambre incrusté d'une pupille fendue d'un noir de jais. L'arrière de sa tête est fuselé en une pointe aussi meurtrière que sa face plate^23-p.48. Il possède également une spatha nommée Draken, en l'honneur de Vulkan qui la lui a offerte. Son manche est entouré de bandes de cuir, elle est décorée de filigranes et de gravures en creux, de pierres serties et d'inscription en nocturnéen. Les fines dents du tranchant sont dures comme du diamant et mordantes comme l'acide, le métal de son champ, dense et rigide^20-p.210. Il dispose d'un pistolet ornementé de très gros calibre^5-p.420. Son quartier général est un titanesque vaisseau terrestre doté de chenilles démesurées nommé Eye of Medusa. On s'y déplace grâce à des monte-charges verticaux et des convoyeurs horizontaux^20-p.211.

Garde rapprochée :

La garde Morlocks : les casques de ces Terminator couleur acier rappellent les prédateurs hurlants qui parcourent la toundra gelée de Medusa et dont ils portent le nom^{5-p.114,341,344}. Leurs armures Cataphractii sont équipées de scies éviscératrices, de marteaux séismiques et de griffes énergétiques^20-p.136. Les Morlocks sont issus des compagnie claniques des Avernii. Si les armures Cataphractii sont rares parmi les légions, les Iron Hands en disposent en grand nombre. Elles sont conçues pour les attaques frontales dans lesquelles ils excellent. Les Morlocks sont porteurs d'une bionisation étendue^{20-p.126,163,166}.

Conseil :

Premier capitaine et écuyer du Primarque, Gabriel Santar. Il a un don rare, il est la glace qui tempère le feu intérieur de Manus quand il menace d'outrepasser le bon sens que l'Empereur lui a donné^5-p.111.

Fratrie :

Il admire Leman Russ, dont le monde natal palpite du même feu que le sien^5-p.116. 

Ferrus aime également Horus^28-p.302.

Il est l'allié le plus résolu d’Ultramar^19-p.394.  

Il aime son frère Vulkan même s'il considère son empathie envers les humains comme une faiblesse. Il partage une grande amitié avec lui car tous deux sont des artisans autant que des guerriers^{5-p.414 ; 20-p.138,211}. Mais Fulgrim est celui de ses frères dont il est le plus proche^5-p.116.

Il n'est d'accord sur rien avec Lorgar et n'a que des banalités à échanger avec lui^14-p.499.

Ferrus Manus considère Perturabo avec un certain dédain^23-p.106. 

Il ne considère pas Curze comme une frère, il est trop différent de lui^27-p.279.

Vulkan n'a jamais une seule fois autorisé l'usage d'armes telles que les grenades à radiations, le phosphex ou les charges virales. Le Primarque des Salamanders les a toutes qualifiées d'armes de terreur, qui n'ont pas leur place dans sa légion. Il s'agissait d'un des rares points sur lesquels Ferrus Manus et lui ne partageaient pas les mêmes vues. Car pour la Gorgone, la fin justifie les moyens. Un ennemi de l'Imperium ne mérite aucune clémence. Vulkan considère ces moyens inhumains, même après que Ferrus lui ait rappelé que de brûler ses ennemis vivants n'était pas plus plaisant. De la façon dont Vulkan voyait les choses, il existait une vaste différence, et la question en est restée là^32-p.165.

 

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Onzième Primarque

Qualité :

Primarque de la XI^ème légion.

Effacé des archives impériales^14-p.338.

Patronyme :

Les Primarques ont prêté serment devant l'Empereur de ne plus évoquer ce frère, de ne plus prononcer son nom, de tout simplement l'oublier^{12-p.299 ; 14-p.185}.

Rôle/Don/Caractère :

Inconnu

Caractéristiques :

Il aurait été défaillant dès sa conception, tout comme Curze et Angron^18-p.213. Il a connu une tragédie séparée de celle de son frère de la II^ème. Son histoire a des allures d'aberration, elle était peut-être un avertissement que personne n'a compris^22b-p.12. Avant de connaître un futur ignominieux, le XI^ème Primarque était pur et innocent au sein de son module de gestation^14-p.337. Ce module semble avoir été endommagé dans le laboratoire de l'Empereur par la forme éthérique d'Horus, avant la grande dispersion^1-p.285. Sur ordre de l'Empereur, les Primarques se sont réunis afin de statuer sur le sort de ce frère qualifié de traître. A cette occasion, l'ultime sanction a été décrétée^18-p.213. Son monde a été condamné à la destruction. Il est dit que toute référence à cette légion et à son Primarque a été effacée des registres impériaux pour de bonnes raison^26-p.162. La rumeur voudrait que la légion des Ultramarines ait accueilli les éléments survivants de cette légion, expliquant ainsi la hausse soudaine de ses effectifs^14-p.338. Corax et Alpharius n'avaient pas encore été retrouvés lorsque la sanction a été prononcée^18-p.291.

Physique :

Sa représentation au sein de l'Investiaire, sculptée dans un marbre neigeux par le dernier des artisans du Pendelikon^22-p.62, a été drapée^22b-p.12.

Armure/Armes/Garde rapprochée/Conseil :

Inconnu

Fratrie :

Leman Russ a été chargé de le châtier et de purger sa légion^15-p.539 en raison de son égarement^{21-p. 353}.

Le fait d'évoquer ce fils attristerait profondément L'Empereur^18-p.291.

 

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Angron

Qualité :

Primarque des World Eaters, XII^ème légion.

Surnommé Angron-Thal'kr (nom d'esclave)^24-p.361, le Sanglant, l'Ange Rouge^2-p.369, le Roi gladiateur^21-p.188, le Conquérant, le Boucher^24-p.88, le Brisé^24-p.52, le Dévoreur de Mondes^24-p.65, le Seigneur des Sables Rouges^26-p.311. Aucun des noms servant à désigner Angron ne fait justice à l'impression de brutalité qui émane de lui^2-p.369.

Avant l'arrivée du Primarque à la tête de sa légion, celle-ci avait été nommée par l'Empereur les War Hounds en hommage aux chiens blancs que dressaient les guerriers yeshks du nord. Les War Hounds avaient pour habitude de décimer les alliés de l'auxilia qui leur avaient fait honte sur le champ de bataille. L'Empereur a interdit cette pratique^10-p.307,325.

Patronyme :

De l'anglo-saxon angry (en colère) ou anger (colère).

Rôle :

Si les World Eaters doivent tuer chaque être vivant d'une cité pour assurer une victoire, ils le font. Angron est toujours prêt à aller plus loin que ses ennemis, et l'Empereur sait que parfois, le meilleur choix est de laisser les World Eaters faire ce qu'ils savent faire le mieux^3-p.47.

Don :

Il exsude d'Angron un potentiel de violence contenue, il est la personnification de l'agressivité meurtrière^4-p.97. Il ne se bat pas pour prendre un objectif mais pour tuer^24-p.333.

Caractère :

Il est d'un caractère sauvage, d'un tempérament comme on n'en a jamais vu^2-p.196. A jamais incapable de faire taire ou de modérer ses humeurs bouillonnantes, sa fureur est sans fin, toujours au bord des éclats de violence^21-p.188. En dehors des batailles, il n'est qu'un personnage dévasté, l'ombre de ce qu'il aurait pu, et dû, être^24-p.49. Discuter l'opinion d'Angron n'est jamais sage, même lorsque cela est  nécessaire^24-p.50. C'est un être borné, tirant un orgueil rancunier de l'isolement dont il est l'objet^24-p.187. Il déteste tous les signes de respect obséquieux. Rien ne l'irrite plus que la soumission polie. Il n'y a selon lui que deux catégories d'êtres pour s'humilier de la sorte : les animaux effrayés et les hommes mourants. L'unique terme honorifique qu'il tolère avec un minimum de bonne grâce lorsqu'on s'adresse à lui est Sire. Il rejette ceux qui emploient avec lui des formes d'adresse plus traditionnelles^24-p.50. Son rire a toute la chaleur et le charme d'une avalanche^24-p.52.

Caractéristiques :

Angron est le seul Primarque qui ne soit pas parvenu à conquérir sa planète natale, Nuceria, et qui ait refusé la bienveillance de l'Empereur^{24-p.181,331,327}. Il aurait été défaillant dès sa conception, tout comme Curze et les Primarques inconnus^18-p.213. Il est condamné à mourir avant la fin de la Grande Croisade. La physiologie d'Angron essaie de réparer les dégâts provoqués par les Griffes du Boucher , mais sa dégénérescence est lente et inexorable^24-p.216,328. Aucun Primarque ne peut lui tenir tête en combat singulier, excepté sans doute Horus et Sanguinius^22-p.253.

Physique :

Angron est un monstre de légende, immense et terrible^3-p.220. Il est facilement aussi grand qu'Horus, mais également très large, avec les épaules massives de quelque énorme bête de somme^3-p.50. Son apparence est sauvage et tribale^2-p.370, sa présence physique est phénoménale^3-p.50. Sa voix est âpre et brutale, chargée de menaces comme un volcan en éveil^3-p.51. Sa façon de se mouvoir est brutale, sans rien de la grâce naturelle qu'on pouvait observer chez les félins en chasse qui arpentaient les jungles de mondes restés plus sains que la lointaine Terra. S'il faut voir un en lui un dieu, c'est un dieu blessé, affligé de stigmates dans sa chair et dans son esprit. Ses mouvements aux muscles surdéveloppés, couplés aux grincements des joints de son armure, changent sa foulée en une menace pesante. C'est un être immense et dévasté, tout en spasmes et en chair suturée, tiraillé par les Griffes du Boucher qui lui ont été implantées dans le cerveau à l'époque où il était gladiateur dans les arènes de Desh'ea. Ces proto-Griffes protègent toutefois son esprit de toute intrusion psychique^24-p.69,89. Il peut se montrer vif, mais uniquement quand ses Griffes le brûlent^24-p.49. Son visage agressif et cramoisi comme un poing serré, aux traits couturés de cicatrices, est celui du génocide. Ses yeux sont profondément enfoncés dans des replis de tissus cicatriciels^{2-p.370; 3-p.50; 4-p.97}, sertis derrière des pommettes taillées à la hache, autour d'un nez aquilin. Il a de lourdes paupières, une bouche large aux lèvres fines^10-p.311. Ses pupilles sont de petits points perdus dans les profondeurs de ses yeux malades^24-p.50. Un fer noir luit sur la surface de son crâne, là où se trouvent les implants corticaux qui accroissaient son agressivité déjà effarante. Angron a été un esclave avant que l'Empereur ne le trouve. Ses maîtres lui ont posé ses implants afin de le transformer en tueur psychotique pour leurs arènes, des siècles auparavant^{2-p.370 ; 3-p.51}. Il a toujours refusé de se les faire extraire^2-p.370. Ses déplaisants implants corticaux dépassent de son crâne, sont reliés au gorgerin par des câbles cannelés^3-p.51. Des cheveux épais et cuivrés ondulent vers l'opposé de son haut front^10-p.310. Il respire par la fente qu'est sa bouche, à travers les deux rangées de dents de remplacement en fer dont les pointes se touchent presque. Respirer par la bouche lui est naturel, ses sinus sont encombrés par la coagulation rapide du sang qui lui coule du cerveau^24-p.49.

Armure :

Protégé par une armure de gladiateur des temps anciens, Angron parait tout droit issu d'une période révolue^2-p.369. Cette armure faite de bronze est semblable à celle d'un dieu sauvage : ses lourdes plaques sont sanglées par-dessus une cotte de mailles^3-p.51. Cette armure n'est que couche après couche d'ingéniosité du Mechanicum, façonnée afin de paraître gladiatoriale et archaïque, et de peu de valeur^24-p.49. Une cape d'anneaux luisants pendent de son haut gorgerin et de ses épaulières articulées. Des crânes sont pris dans la maille ternie qui diffuse dans l'air l'odeur du sang séché, comme autant de trophées barbares^{2-p.369 ; 4-p.97}.

Armes :

Il est armé jusqu'aux dents, son torse est couvert de petits glaives d'estoc et de dagues aussi longues de l'épée d'un Astartes. Sur chacune de ses cuisses, un étui contient un pistolet de forme antique, et il porte à la main un vouge tronçonneur, nommé Brazentooth, dont la taille dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Il est fait d'obsidienne et de bronze. La lame porte des dents étincelantes de pierre noire. Le manche est recouvert de la peau de quelque lézard monstrueux. Jusqu'à l'achèvement de Gorefather et Gorechild, les deux haches jumelles, Brazentooth, aura été autant un symbole de l'indépendance et de l'implacabilité d'Angron, qu'une simple arme^{2-p.369 ; 8-p.276}.

Garde rapprochée :

Les Déchiqueteurs : ils portent l'armure Terminator et sont aussi prompts à perdre le contrôle d'eux-mêmes que tout autre World Eaters, ce qui signifie que l'espoir de les voir se battre comme une meute organisée est au mieux assez vain. Ce n'est pas un honneur de faire partie des gardes personnels d'Angron, malgré la façon dont ces champions parmi la légion s'étaient disputés cette place lors des premières années très optimistes. Angron les ignore et a toujours refusé de se battre auprès d'eux. Leur nom l'agace et il considère que ces guerriers ne sont même pas les plus féroces de la légion^24-p.321.

Conseil :

Khârn, écuyer du Primarque. Il semble savoir modérer les pires de ses excès^24-p.125.

Fratrie :

Il existe une antipathie évidente entre Angron et Fulgrim. Ils sont différents au possible : les World Eaters cherchent et remportent leurs victoires par l'agressivité, alors que les Emperor's Children ont perfectionné l'art de choisir leurs ennemis et de détruire une armée adverse un élément à la fois^3-p.52.

Russ et Angron se sont affrontés lors de la Nuit du Loup : L'Empereur ayant été contrarié d'apprendre les débordements sanglants de la XII^ème légion, il a chargé Leman Russ de ramener Angron et ses fils sur Terra pour procéder à l'extraction de leurs implants. Angron a refusé. C'est à cette occasion qu'Angron brisera sa première hache, précurseure de toutes les autres : la Faiseuse de Veuves^{24-p.124,166,182,185,336}.

Il déteste Lorgar depuis toujours^24-p.119.

Il considère Horus comme un bon commandant mais c'est à cela que se résume son admiration pour ce "salopard arrogant et prétentieux"^24-p.331.

 

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Roboute Guilliman

Qualité :

Primarque des Ultramarines, XIII^ème légion - 8^ème fils à avoir été retrouvé^27-p.162.

Surnommé le Fils Parfait^24-p.416, Très Grand^24-p.417, le Seigneur des Cinq Cents Mondes^24-p.425, le Fils Vengeur^27-p.17, le Seigneur de Maccrage^27-p.18.

Patronyme :

Du latin robustus (fort) et de l'ancien français guile (ruse).

Rôle :

Guilliman est l'écho de l'Empereur, de tout son cœur et de toute son âme. Il lui reviendrait de diriger l'Imperium s'il arrivait quoique ce soit à son père^14-p.83.

Don :

Il écrit beaucoup, il codifie tout, son intention est de tout compiler et de tout systématiser. Il voit et concilie tout^19-p.38. Il écrit un traité, sur l'art de la guerre, sur les mécaniques de la bataille, sur la théorie du combat^19-p.252. Son esprit est plus efficace que les meilleurs bio-moteurs cognitifs du Mechanicum^19-p.154.

Caractère :

Jamais il ne manifeste les pics de fureur que l'on observe chez Angron, et jamais ses yeux ne brillent de la même lueur psychotique que chez Russ^19-p.37. Il est parmi les plus humains de ses frères^19-p.36. Guilliman est un être clinique et réservé^19-p.23. Guilliman ne se contente pas de peu dans ce qu'il accomplit. Il sait cela à propos de lui-même. Cela lui semble parfois un défaut dont il devrait s'excuser auprès de ses frères, mais il se sent alors coupable de vouloir s'en excuser^19-p.37. Il n'est pas quelqu'un à qui il est possible de s'attacher. Il est trop dur, trop obnubilé, trop austère^19-p.392. Guilliman semble parfois tout savoir à propos de tout, et ce à un niveau de détail ahurissant, mais peut également se montrer d'une naïveté enfantine et ne pas comprendre certaines choses tout à fait basiques à propos du peuple et de la culture qui l'entoure^27-p.23.

Caractéristiques :

Guilliman possède une chose rare et inconnue de tous ses autres frères : une mère. Cette figure grande et fragile est la chambellan principale Tarasha Euten, qu'il appelle affectueusement Madame^27-p.29,303. Lorsqu'il combat, il fait preuve d'une absolue précision dans le moindre de ses mouvements. Il est sans pitié, mais c'est la précision de sa colère qui est frappante sur le champ de bataille^500-p.176.

Physique :

Sa silhouette est celle d'un homme, mais il est bien plus que cela, bien plus que même les géants transhumains de sa légion. A une certaine distance, on pourrait le confondre avec un homme. Ce n'est qu'en s'approchant qu'on se rend compte qu'il ressemble davantage à un dieu. Il brille d'une beauté ordinaire. Il est beau comme le visage d'un régent paraîtrait beau sur une monnaie ancienne, de la façon dont une lame paraît belle. Il n'a pas la beauté d'une lame rituelle, de la façon dont l'est Fulgrim. Il n'est pas douloureusement angélique comme l'est Sanguinius. Aucun d'eux ne possède cette même beauté. Il y a dans sa mâchoire une ligne résolue, comme chez son frère Dorn, avec qui il partage la même noblesse. Il y a en lui la grande force de Ferrus et l'endurance de Mortarion. Il se trouve parfois dans ses yeux la morgue du Khan, ou la solennité du Lion. Dans l'architecture de son nez et de son front, beaucoup prétendent retrouver l'énergie et le triomphe d'Horus Lupercal. Il n'y a rien en lui de cette amertume qui assombrit Corax, ou du désespoir hanté qui persécute le pauvre Konrad. Rien de ce mystère délibéré dont sont voilés Alpharius ou Magnus, et son âme est plus ouverte que celle de Vulkan^19-p.36.

Sculptés à la perfection, ses traits sont bronzés et lisses, gracieusement formés et arrangés avec le même soin que ceux des statues classiques^16-p.63. Ses traits sont nobles et se révèlent aussi ardus à contempler que ceux de son père. Il ne réside dans ses yeux enfoncés aucun doute, aucune spéculation, aucune curiosité. Son visage aurait pu être sculpté dans une pierre burinée par le soleil, il est la dignité incarnée^14-p.54. Le sommet de la tête d'un marines n'atteint que le milieu du biceps de Roboute Guilliman^16-p.63. Il est très légèrement plus petit que le Lion^27-p.172.

Armure :

Son armure de bataille nacrée et céruléenne a le bleu des océans de Terra, bordée d'or et de nacre. Il arbore un aquila d'or sur son plastron dont les ailes étendues brillent dans la lumière^14-p.53,70. Des ailes dorées s'ouvrent sur la plaque faciale de son casque^19-p.413.

Armes :

Il possède deux gantelets énergétiques surdimensionnés^24-p.398. Parfois, son poing gauche est un gantelet énergétique massif, le Gantelet du Pouvoir^500-p.85, et sa main droite tient un superbe combi-bolter, Abitrator^500-p.75,85, orné pour correspondre à son armure^19-p.413. Il possède également un pistolet à rayon maetherien, un formidable spécimen d'archéotechnologie, le gladius Incandor^500-p.66 et un bouclier de combat luisant^27-p.122,279. Au début de la Grande Croisade, il s'est également servi d'une masse^27-p.304. Les gantelets de son armure cérémonielle sont prolongés de griffes éclairs massives et ornementées^27-p.211.

Garde rapprochée :

La Garde Invictus : elle est constituée de Terminator modèle Cataphractii. La garde est menée par le commandant Drakus Gorod^27-p.55. Les Invictarii possèdent des pistolets à plasma et des épées énergétiques. Ils sont l'incarnation de la beauté et de l'élégance^500-p.155.

Conseil :

Sa mère^27-p.27,303.

Fratrie :

Il entretient des liens étroits avec Horus^1-p.295, bien qu'il considère que son frère est loin d'être le meilleur d'entre eux^27-p.28. 

Il considère les méthodes d'Alpharius discutables, c'est pourquoi il le méprise^7-p.114,280. Il n'a jamais eu le moindre respect martial pour les tactiques évasives et veules de la plus jeune des légions^27-p.93. 

Il ne compte comme ami que Dorn, Ferrus, Sanguinius, Magnus, Horus et même Russ. Il les admire, mais seuls le Lion et Horus l'inspirent bel et bien^{19-p.37 ; 27-p.167}. 

Dorn, Russ, Sanguinius et surtout Ferrus Manus, font partie des Inflexibles, les Primarques sur lesquels Guilliman peut se fier. Son postulat théorique premier est que même dans des conditions extrêmes, les Ultramarines peuvent s’allier à un seul de ces quatre et vaincre tout adversaire. Mais de tous, Ferrus Manus est l’élément clé, il est l’allié le plus résolu d’Ultramar^19-p.394. 

Il n'a jamais été proche de Lorgar^19-p.394. 

Il admire profondément le Khan, mais d'après lui, les White Scars ne sont ni prévisibles, ni tout à fait fiables^19-p.395. 

Sa réussite trouble ses frères aux visées plus étroites comme Lorgar et Perturabo^19-p.37. 

Peu de ses frères lui font vraiment confiance, ils semblent toujours se demander ce qu'il cherche à retirer de chaque alliance et chaque coopération. Moins encore l'apprécient^19-p.37.

Le domaine d'Ultramar que gouverne Guilliman est un modèle de ce que l'Empereur disait avoir toujours eu à l'esprit pour l'Imperium^25-p.34. 

Guilliman n'est pas particulièrement proche de Fulgrim^23-p.92. Ce dernier considère que l'approche de la guerre de la XIII^ème légion manque de finesse. Pour Guilliman, la guerre est une science, pas un art. L'art vient après la guerre, il appartient à cette étape de reconstruction qui doit mettre un terme à chaque guerre^500-p.67,68.
L'Empereur a écrit sur les cycles des civilisations et leur fin inévitable. Il a montré des fragments de ses travaux à Guilliman^500-p.98.

 

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Mortarion

Qualité :

Primarque de la Death Guard, XIV^ème légion.

Surnommé le Seigneur de la Mort^4-p.26, le Faucheur d'hommes^21-p.187.

A l'époque où la Death Guard n'en répondait pas à un Primarque mais à l'Empereur lui-même, la XIV^ème légion existait sous un titre différent, les Dusk Raiders. Ils étaient connus pour leur tactique coutumière d'attaquer l'ennemi au crépuscule. Leurs armures étaient du blanc terne d'un vieux marbre, mais avec le bras droit et les épaulières colorées d'un rouge profond et luisant, symbolisant le bras droit ensanglanté de l'Empereur, implacable et impossible à arrêter. Les premières paroles de Mortarion devant sa légion ont été :"Vous êtes mes lames que rien ne peut briser. Vous êtes la Death Guard". Dès que ces quelques mots ont été prononcés, les Dusk Raiders n'étaient plus^4-p.78,112.

Patronyme :

De l'ido, langue dérivée de l'espéranto, mortar (mourir, décéder).

Rôle :

Il incarne la promesse de la mort, déterminée et silencieuse^4-p.97.

Don :
La force brute de Mortarion parait se renouveler sans cesse. Il absorbe tous les coups, en aspire la puissance comme une sangsue, les encaisse et revient en recevoir davantage^28-p.379.

Caractère :

Le caractère de Mortarion, comme celui de sa légion, est introspectif, privé, et reste secret pour tous ceux qu'il n'estime pas^4-p.94.  

Caractéristiques :

Les guerriers de la XIV^ème légion combattent toujours dans les environnements les plus hostiles, au milieu des retombées chimiques, sous des atmosphères acides où nul humain n'aurait survécu. Barbarus, la base arrière de la légion, la planète adoptive de Mortarion, a engendré en eux cette caractéristique. Il en va de ces Astartes comme de leur Primarque : la Death Guard tout entière est d'une trempe invincible^4-p,75.

Après chaque affrontement auquel le Seigneur de la Mort prend part en personne, il choisit un de ses guerriers et partage avec lui une concoction empoisonnée^4-p.75. Il tue avec une efficacité lugubre^5-p.423. La haine des arts du Warp qu'éprouve Mortarion a mis fin au Librarius de la Légion lorsque les Dusk Raiders sont devenus la Death Guard^20-p.320. Si le Seigneur de la Mort a toujours affirmé qu'il ne servirait jamais dans la Croisade de l'Empereur tant qu'il y aura des sorciers parmi les légions, il cherche néanmoins à comprendre les mystères de l'Empyrean. Il affirme que cette démarche ne s'apparente pas à de la sorcellerie, mais à une démarche scientifique^33-p.319-322.

Physique :

Mortarion est le reflet emblématique de la créature mythique surgissant à pas lents des ténèbres pour emporter les esprits défunts dans les légendes poussiéreuses qui ont perduré de l'histoire des vieux états-nations de Terra, comme la Mérique, l'ancienne Ursh et l'Oséanie. Ce n'était que là que les spéculations des superstitieux et des craintifs^4-p.29. Mortarion est un être imposant, haut et émacié. C'est un être mince tout en muscles d'acier. La poitrine d'un Astartes ordinaire arrive au niveau de sa ceinture. Sa voix est grave et ferme, assez antithétique avec le visage cendreux et glabre qui émerge de son épais gorgerin. Ses yeux sont d'un ambre profond^4-p.30,73. Sa tête est grêlée de marques, sa bouche et son cou sont cachés par son haut gorgerin dont s'exhalent des volutes de gaz blanc, des fumées capturées dans l'air de Barbarus, au rythme de sa respiration^{3-p.52 ; 4-p.30}. Il possède néanmoins la noble contenance de sa fraternité génétique^28-p.353.

Armure :

Sa cape est aussi grise qu'une mer glaciaire. Sous cette cape, il est un paladin bardé de bronze et d'acier nu^4-p.30. Son armure est lourde, presque grossière^28-p.357. Elle est également sobre, sans rien de plus que le crâne de sa légion sur une de ses épaulières^3-p.52. Ce crâne ornemental grimace également sur son plastron dans son insigne étoilé^4-p.30. Ses seules autres parures sont un chapelet d'encensoirs ronds en airain, contenant des éléments de la haute atmosphère empoisonnée de son monde d'adoption. Mortarion les renifle parfois comme un connaisseur humerait de bons vins, ou les lance parmi les rangs de l'ennemi pour le faire suffoquer^4-p.30. Des fioles de verre et des ampoules pendent en chapelet autour de son plastron^12-p.299. 

Armes :

Sa faucheuse est plus haute que lui d'une tête. Elle possède une lourde lame incurvée enduite d'une sorte de toxine gênant le processus de restauration des tissus^{4-p.30,73 ; 28-p.405}.  Elle est connue sous le nom de Silence, la plus grande des célèbres faucheuses de la XIV^ème légion. Cette arme gigantesque est forgée d'un bloc d'adamantium serti d'accessoires archéotechnologiques scintillants^28-p.352,357. Il porte à sa ceinture la Lanterne, un pistolet à énergie unique, de conception Shenlongi^4-p.30. Ce long pistolet à large canon possède une poignée cloutée d'un décompte de ses victimes sous forme de rivets de bronze^28-p.352, une matrice à énergie supérieure à beaucoup d'armes à rayon de taille comparable et un chargeur tambour^29a-p.248. L'énorme pistolet de bronze à canon court tire des rayons nets et blancs^4-p.43.

Garde rapprochée :

Le Linceul, constitué par l'élite de la légion. Ces gardes du corps sont dotés d'armures décorées et de faux de combat. Elles sont forgées pour ressembler au simple outil de moisson censé avoir été l'arme du Primarque durant sa jeunesse. Seuls quelques rares guerriers personnellement choisis par Mortarion, ont la permission de manier de telles armes. Les membres du Linceul sont condamnés à ne jamais révéler leur visage à quiconque jusqu'à leur trépas. Ils sont choisis en secret par le Primarque parmi les simples frères, puis enregistrés comme ayant été tués au combat. Ils ne s'éloignent jamais de leur seigneur de plus de 49 pas^5-p.29.

Conseil :

Calas Typhon, Premier capitaine et bras droit du Primarque. Il offre un profil imposant dans son armure Terminator couleur de fer. Une queue de cheveux noirs se déversent sur ses épaules, et son visage barbu est surmonté par le coffrage carré de son harnachement. Une unique corne surgit du front de son casque^5-p.23.

Fratrie :

Mortarion éprouve de l'admiration pour son frère Horus^4-p.78.

La première rencontre entre le Lion et Mortarion s'est achevée sur le constat qu'aucun des deux n'aimait l'autre^20-p.328.

Il éprouve la même haine envers Magnus que celle qu'il éprouve envers les arts du Warp^12-p.299. 

 

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Magnus

Qualité :

Primarque des Thousand Sons, XV^ème légion.

Surnommé le Rouge^2-p.167, le Cyclope^2-p.168, le Roi Écarlate^12-p.63, le Sorcier^12-p.95, le Seigneur de l'Inconnu^21-p.187.

Retrouvé dans la 42^ème année de la Grande Croisade^502-p.47.

Patronyme :

Du latin magnus (grand, important). Par ailleurs, M correspond à 1000 en chiffre romain (a thousand en anglais).

Rôle :

Un tunnel permettant de transpercer l'Immaterium en reliant tous les endroits et toutes les époques, a été découvert par l'Empereur il y a bien longtemps. Afin de se rendre maître de cette toile, il est retourné sur Terra après Ullanor et a finalisé les énormes travaux entrepris des siècles plus tôt, dans les sous-sols de son palais. Le trône d'or est l'artefact qui aurait permis de commander au réseau xenos. L'Empereur a choisi Magnus pour l'y installer et guider l'humanité^{12-p.313,501,506 ; 15-p.268,297}.

Don :

Aussi loin que Magnus parvienne à s'en souvenir, il a toujours possédé ce don, cette malédiction d'anticiper l'avenir^2-p.168. A la différence de ses frères, Magnus est en mesure de se remémorer sa conception et sa croissance, en gardant le souvenir parfait du lien qui l'unissait à son père^12-p.110. Il semblerait que Magnus soit le dernier des cognoscynthes^17-p.266.

Caractère :

Magnus est un guerrier d'exception et un érudit sans rival. Son attitude extérieure est néanmoins celle d'un homme vaguement gêné par sa prééminence parmi ses pairs. Il s'agit là d'une façade nécessaire car qui aurait supporté de se tenir face à face avec un être dont l'intellect et les trésors de connaissance rendent insignifiants tous les accomplissements possibles^12-p.66.

Caractéristiques :

Le fait que Magnus se soit arraché l’œil droit de son orbite comme un sacrifice en échange de la connaissance, est l'une des versions expliquant son aspect physique qu'il préfère. Toutefois, personne ne semble connaître la vérité concernant l'absence de cet œil et le fait que le gauche ait été cousu. Il ne possède en effet qu'un seul grand orbe à la place de ses yeux humains^24-p.26.

Magnus possède le potentiel psychique de son père et son esprit avide, libéré de la patience^14-p.83.

Physique :

L'immense Magnus est un géant aux larges épaules, à la peau cuivrée et à la crinière rousse luxuriante. Ses traits patriciens sont nobles et justes, son unique pupille d'or est mouchetée d'écarlate. Là où son autre œil aurait dû se trouver, son visage est lisse, sans relief et vide, bien qu'une fine cicatrice coure de l'arête de son nez au relief de sa pommette^{2-p.168 ; 12-p.61}. Son œil doré est moucheté de couleurs iridescentes impossibles à nommer^12-p.62. Sa peau brille comme si du feu coulait dans ses veines. Une crinière de cheveux roux et hirsutes flotte autour de la tête de cet être dont le visage apparaît comme un remous inconstant de lumière et de chair liquide, comme si nul os ne formait la base de ses fondations, mais au contraire quelque chose de plus vivant et dynamique^12-p.59. Son visage est sage au-delà de toute compréhension, pareil à celui de l'ancien d'une tribu ou d'un érudit vénérable^12-p.62. Il possède une voix de baryton, chargée d'accents à la signification subtile^12-p.69. Magnus est le plus imposant des Primarques. Sa taille dépasse même celle de l'Empereur^14-p.82. Il évoque une idole païenne à la peau rouge, un avatar du Dieu Soleil, comme celui que vénéraient les cultures primitives en des âges moins éclairés^24-p.22.

Armure :

Sa cuirasse a été forgée par les plus fins armuriers de Terra, un chef-d'oeuvre de cornes incurvées, de muscles sculptés, rehaussée de lions gravés d'une main infiniment habile^502-p.28. Son armure exquise est faite d'or, de bronze et de cuir bouilli. Autour de ses épaules, accroché à son armure par une broche ayant la forme d'une serre redressée et par une gemme de verre volcanique de la taille d'un poing sculptée en forme de scarabée noir, flotte un manteau de plumes dorées ayant appartenu à un quelconque oiseau de proie prétentieux, mêlées d'encensoirs et de parchemins traînant derrière lui, fixés par des cachets de cire. Deux grandes cornes d'ivoire montent depuis son plastron, répondant aux deux autres dressées sur ses épaules. Un tabard pâle orné d'un motif de soleil ardent pend de sa ceinture et un livre imposant relié d'un épais cuir rouge est accroché au côté de son armure à une chaîne dorée. Un cadenas de plomb retient son fermoir doré^{12-p.61,67,287 ; 24-p.22}. La peau qui constitue ce livre appartenait à un psychneuein, un prédateur féroce de Prospero par lequel la précédente civilisation de la planète a été pratiquement éradiquée^12-p.67. Il porte un casque d'or que sa chevelure surmonte en guise de plumet^12-p.62. Sa cotte de maille est un fin tressage d'adamantine noircie^12-p.67.

Armes :

Il est armé d'un khopesh, une épée incurvée au manche d'obsidienne et à la lame d'or, fondue dans de la ferrosoie de Prospérine^502-p.28. Ce khopesh peut se transformer en une longue arme d'hast d'une pression du pouce, et d'un pistolet lourd aux proportions terrifiantes^12-p.61,68.

Garde rapprochée :

Le Sekhmet ou Scarabée Occulte : ces guerriers de la première confrérie sont équipés d'armures Terminator, de bolters jumelés, de lance-flammes, de canons d'assaut et de sekhems (sceptres symbolisant la puissance sous l'Egypte antique) à la lame prolongée par un long manche. Un scarabée de jade et d'ambre est serti sur leur plastron^12-p.64.

Conseil :

Le Rehahti : cénacle intérieur des Thousand Sons dont les membres sont choisis par Magnus afin de réfléchir aux situations ponctuelles que rencontre la légion. Les membres de cette assemblée, lors de leurs réunions, se tiennent debout sur une spirale géométrique dessinée sur le sol. Leur position sur la spirale par rapport au centre où préside Magnus détermine leur statut au sein de cette assemblée^12-p.69.

Fratrie :

Il a hérité de son père ce don de prescience, lequel a creusé une distance avec ses frères car aucun d'eux ne veux croire qu'un tel pouvoir lui soit venu sans certaines conséquences^5-p.172. 

Il a tissé des liens étroits avec Horus, Sanguinius et le Khan, avec lesquels il est à l'origine du Librarius^{28-p.70,181,251}, mais également avec Guilliman^27-p.167. 

Lorgar est le frère dont il est le plus proche^14-p.178.

Il a passé beaucoup de temps avec Perturabo à la recherche de secrets enfouis dans les ruines de l'Ancienne Terre^23-p.67.

Lors de sa première rencontre avec l'Empereur sur Prospero, Magnus a prononcé les mots suivants : "Tout comme je suis votre fils, ils deviendront les miens"502-p.55. Lors de son départ de Propero, l'Empereur aurait dit à Magnus que "l'épervier revient toujours sur le poing qui l'a lancé"^502-p.141.

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Horus

Qualité :

Primarque des Luna Wolves, XVI^ème légion, puis des Sons of Horus après sa nomination au rang de Maître de Guerre - 1^er fils à avoir été retrouvé^{1-p.344 ; 6-p.216 ; 11-p.403}. 

Surnommé le Premier Primarque^24-p.183, Lupercal^1-p.45, un surnom affectueux de ses hommes pour leur commandant bien-aimé^2-p.15.

Patronyme :

Inspiré par l'une des plus anciennes divinités égyptiennes, le dieu faucon Hr, dont le nom signifie probablement celui qui est au-dessus ou celui qui est lointain. Horus incarne l'ordre, il est l'un des garants de l'harmonie universelle. Lors du combat qui l'oppose à son oncle Seth, Horus a perdu son œil gauche, qui a été reconstitué par Thot. Appelé Oudjat, cet œil, que les Égyptiens portèrent sous forme d'amulette, possède des vertus magiques et prophylactiques.

Rôle :

Maître de Guerre et régent de l'Empereur^2-p.241, nommé à la tête des armées de l'Empereur lors de la 202^ème année de la Grande Croisade, après la conclusion triomphale de la campagne d'Ullanor^1-p.18.

Don :

Horus a la faculté de pouvoir ressentir la présence de ses frères lorsqu'ils sont proches. Il a été le premier vers qui L'Empereur est venu car il avait besoin de lui pour retrouver le reste de ses frères égarés^29a-p.98.

Caractère :

Horus est charismatique^1-p.132. Sa confiance en lui est l'une de ses plus grandes qualités. Toutefois, ses élans doivent être tempérés et guidés par ceux dont il s'entoure^1-p.137. Il cultive l'allure d'un faiseur de paix, il est un diplomate habile^1-p.139,270. La part de l'Empereur qu'il porte en lui est son ambition de régner^2-p.198, sans la contrainte de l'humilité^14-p.83.

Caractéristiques :

Horus n'a pas grandi sur Cthonia, le monde natal de sa légion, ce qui n'est pas courant pour un Primarque^1-p.210. La première fois qu'il a rencontré l'Empereur, il n'était encore qu'un enfant^1-p.344. Il a combattu à ses côtés pendant les trente premières années de la Grande Croisade^2-p.197. Horus correspondrait à l’amas zodiacal de "l'effrayant Sagittaire", le plus grand guerrier de tous. A cet égard, L'Empereur lui a offert une chevalière en or patiné représentant un sagittaire, fabriquée en Perse l'année avant sa naissance. En Anatolie, lieu de naissance de l'Empereur, le centaure était un symbole de puissance^1-p.345.

Horus est le seul Primarque dont Leman Russ ne sait pas s'il pourrait le battre^29a-p.134.

Physique :

Horus est un véritable géant, aussi large d'épaules en comparaison d'un guerrier de l'Astartes que celui-ci l'est par rapport à un homme normal^1-p.44. Massif et souple dans sa démarche, il est un demi-dieu incarné. Il émane de lui une telle vitalité, comme celle d'une force de la nature, une tornade, une tempête, une avalanche, piégée dans une forme humanoïde, réceptacle de son potentiel^1-p.118. Même au repos, Horus est une supernova incarnée, prête à détonner et à se jeter dans l'action^4-p.96.  Horus est l'avatar d'une version idéalisée de l'Empereur, perfectionnée, iconifiée, et tout à fait libérée des préoccupations de l'existence humaine^24-p.152. Au-dessus du gorgerin, le visage est nu, parfait en toute proportion et habité par la grâce. Si beau, si parfaitement beau^1-p.44.  Sa tête est nue, rasée et sculpturale. Son visage noble est hâlé par de nombreux soleils, son nez est droit, ses yeux sont espacés, larges et assurés, et brillent autant que ses dents^1-p.80,118. Son regard est clair et empli de puissance^2-p.95.

Armure :

Son armure éclatante recouverte de fourrures est d'or blanc comme le soleil à son lever, l’œuvre de maîtres artificier. Des nombreux symboles qui couvrent les surfaces, le plus grand est un unique œil grand ouvert, l'Oeil de Terra, modelé au centre du plastron. Des robes d'étoffe blanche flottent autour de ce personnage vénéré et terrible^{1-p.44,118,133,209}. Une large cape de peau écailleuse pourpre est drapée sur ses épaules^1-p.209.

Après avoir renommé sa légion les Sons of Horus^1-p.336, Horus porte une armure d'un vert océan, aux arêtes renforcées d'or battu, encadrée à la perfection par une cape violine. Chaque épaulière est couverte de textes en bas-relief. Certaines pièces évoquent des éléments de l'armure de fer MkIII et du modèle MkIV Maximus, mais d'autres sont plus évoluées que tout ce que peuvent employer les légions^4-p.96. Un unique œil rouge est sculpté au centre de son plastron et une couronne de laurier repose sur sa tête illustre qu'éclaire par en dessous la lumière rouge de son gorgerin^2-p.31,41,84.

Armes :

Horus est équipé d'un fulgurant^1-p.44 et d'une épée à la lame dorée qui lui a été offerte par Ferrus Manus en cadeau d'investiture au rang de Maître de Guerre^2-p.143. L'Empereur a forgé de ses propres mains une masse d'arme à ailettes pour son fils, Briseuse de Mondes. Son manche d'adamantium ne présente d'autre trait distinctif qu'un pommeau en forme d'aigle, à l'opposé de sa tête noire et bronze^{29a-p.95 ; 29b-p.93}.

Garde rapprochée :

Les Justaerin : leurs armures Terminator noires comme la nuit donnent l'impression qu'ils appartiennent à une autre légion. Ils sont menés par Ezekyle Abaddon, Premier capitaine et membre du Mournival^1-p.25.

Conseil :

Le Mournival : fraternité propre aux Luna Wolves, constituée des quatre capitaines les plus aptes de la légion. Son existence est officieuse et remonte aux premiers temps de la légion. Elle est distincte de la chaîne de commandement. Ses membres possèdent des caractères différents afin de refléter l'âme de la légion. Le devoir du Mournival est de veiller à la santé morale de celle-ci, de guider et de modeler sa philosophie, et plus important encore, d'être la voix que le Maître de Guerre écoutera avant n'importe quelle autre. Les membres du Mournival sont les compagnons et les amis à qui il peut s'adresser et exprimer librement ses inquiétudes. Le Mournival est également utilisé par Horus comme instrument diplomatique et politique^1-p.70.

Fratrie :

Dorn et Guilliman incarnent tous deux les parangons les plus dévoués des qualités impériales. Horus brigue leur approbation comme un jeune homme rechercherait celle de frères plus âgés et expérimentés^1-p.132.  

Il entretient également des liens privilégiés avec Lorgar, Mortarion et Fulgrim mais aucun autre Primarque n'est plus proche de lui que Sanguinius. Il est la conscience du Maître de Guerre^{1-p.295,329,347 ; 2-p.196}.   

Il a tissé des liens étroits avec Magnus, Sanguinius et le Khan, avec lesquels il est à l'origine du Librarius^{28-p.70,181,251}. 

Il est aimé de Vulkan, il est un modèle pour lui^26-p.103.

 

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Lorgar Aurelian

Qualité :

Primarque des Word Bearers, XVII^ème légion.

Surnommé l'Urizen^10-p.131, l'Or incarné, le Béni^10-p.161, le Couronné, le Dix-Septième Fils, le Porteur de la Parole, le Doré^14-p.46,48, le Zélote^21-p.188.

A une époque où elle n'était composée que de Terrans, la légion portait un nom différent : les Imperial Heralds^14-p.382.

Patronyme :

De l'irlandais lorg (empreinte, impression, trace ou chemin, voie, sentier, chercher, rechercher en gaélique), ou de l'anglo-saxon lore (traditions) et de l'irlandais gar (fermer).

Aurelian signifie "le doré" dans le langage colchisien. Seuls ses guerriers l'utilisent pour nommer leur père génétique^14-p.48.

Rôle :

Lorgar porte le visage de son père, il incarne son espérance, sa croyance en une meilleure façon de vivre et son désir de hisser l'Humanité vers son plein potentiel^14-p.83.

Don :

La force de Lorgar est sa foi inflexible, sa profonde confiance en lui, sa dévotion impitoyable et inébranlable^10-p.131.

Caractère :

Il est calme et cérébral, brûlant d'un feu intense qu'il enfouit dans son cœur, parlant peu et toujours vigilant^21-p.188. Il est un penseur, un rêveur quand ses frères sont autant de guerriers et de tueurs^14-p.93. Il est la seule âme sur les vingt à n'avoir jamais voulu devenir un soldat^14-p.521.

Caractéristiques :

Depuis toujours, Lorgar irradie une aura palpable de passion et de croyance, un bouclier de foi inattaquable qui est aussi impressionnant que terrifiant^10-p.131. Il a toujours réprimé son potentiel psychique, l'a caché et détesté à égale mesure, comme une chose erratique, instable, douloureuse et indigne de confiance^14-p.511.

Physique :

De tous les fils de l'Empereur, il est celui ressemblant le plus à son père de visage et de corps^14-p.82. Lorgar est magnifique et terrible à contempler. Son crâne est entièrement rasé. Pour des yeux non protégés, chaque pouce de chair exposée semble couvert de feuilles d'or, ce qui le fait resplendir comme une statue de métal vivant. En réalité, la peau blanche du Primarque est recouverte de milliers de glyphes colchisiens inscrits à l'encre d'or. Ces tatouages cunéiformes couvrent la majeure partie de son corps, ils descendent la hauteur de son visage en lignes serrées, de son crâne jusqu'à sa mâchoire, chaque ligne représentant une phrase de dévotion, un espoir prophétique pour le futur, ou invoquant la force d'une puissance supérieure^{10-p.161 ; 14-p.49}. Les orbites de ses yeux profonds et incroyablement intenses, du gris neigeux de l'hiver sur Colchis, sont noircis au kohl. Il y a une telle vitalité, une douleur si profonde, une telle intensité et une telle violence réprimée dans ses yeux que seul un autre Primarque peut espérer les fixer sans s'effondrer en pleurant devant ce dieu vivant. Il fait une bonne tête de plus que ses marines et son physique élancé est rehaussé par l'écrin d'une armure magnifique^{10-p.161 ; 14-p.49}. Son immense torse est androgyne par sa sveltesse. Son dos arbore des marques rituelles au fer en forme de runes colchisiennes^14-p.78. Il est à l'image même de l'Empereur durant la jeunesse que personne ne lui avait connue, celle d'un immortel de trente ans^14-p.177.

Armure :

L'armure de Lorgar est sombre, de la couleur d'une pierre demeurée sous un océan durant des éons^12-p.270. Chacune des plaques qui se chevauchent sont de la couleur du granite et gravée à l'eau forte de l'écriture cunéiforme complexe de Colchis. Par-dessus, il porte une opulente robe, de la teinte exacte du sang coagulé, alourdie par des broderies au fil d'or^{10-p.161 ; 14-p.50}. L'une de ses épaulières porte un lourd ouvrage aux pages jaunies par le temps^12-p.270.

Armes :

Il est armé d'un crozius de la taille d'un guerrier Astartes, Illuminarium, fabriqué par Ferrus Manus en remerciement de son intervention dans la campagne de Galathon Secundus. Son manche a la couleur crème de l'ivoire, terminé par une poignée de fer noir. Sa tête est une orbe d'adamantium, teinté de noir et décoré de runes à la feuille d'argent. Des piquants à l'espacement régulier, de la longueur d'un avant bras humain, se projettent à la surface, prêtant à cette masse un air brutal, presque en contradiction avec le philosophe en quête de vérité qui lui avait fait parcourir l'espace^14-p.51,499.

Garde rapprochée :

La première compagnie, les meilleurs guerriers de la légion portant l'armure de l'élite Terminator, menée par le Premier capitaine Kor Phaeron^14-p.45.

Conseil :

Kor Phaeron, Premier capitaine, membre de la secte du Coeur Sombre et père d'adoption du Primarque. Il lui sert de bras droit depuis le temps de l'Alliance^25-p.163. Il l'aidé à façonner le demi-dieu grandissant, d'une façon que son père véritable n'a pas pu lui offrir, Ils se sont tenus côte à côte au travers des années de sacrifice et de révolution, au travers des guerres saintes qui ont menacé de déchirer Colchis, Avec l'arrivée de l'Empereur, Lorgar a pu élever Kor Phaeron au-dessus du genre humain en dépit de son âge, par le biais de traitements réjuvénants, de bionisation coûteuse et de façonnage génétique limité^14-p.44.

Fratrie :

Magnus, le Roi des loups et Horus sont ses frères les plus chers. Magnus est l'un des rares à qui il peut parler, il est son plus proche parent. Quant à Horus, il considère qu'il est impossible de le détester^{12-p.272 ; 14-p.178,219}. Horus est l'un des rares à l'aimer^24-p.151.

Fulgrim n'a jamais particulièrement goûté la compagnie de Lorgar, son enthousiasme lui paraît malsain et le zèle qu'il a eu pour désigner l'Empereur comme une figure de culte est contraire aux fondements mêmes de la Grande Croisade^5-p.314.

Il n'est d'accord sur rien avec Ferrus Manus et n'a que des banalités à échanger avec lui^14-p.499.

 

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Vulkan

Qualité :

Primarque des Salamanders, XVIII^ème légion - Il a été parmi les premiers fils à être récupéré^26-p.206.

Surnommé le Dragon^20-p.179, le Seigneur des Dragons^26-p.34.

Patronyme : 

De l'allemand vulkan (volcan). Par ailleurs, Vulcain (Vulcanus en latin) est le dieu romain du feu, de la forge, des volcans, des métaux et le patron des forgerons. De la main droite, il tient un marteau.

Rôle :

Il a reçu de son père la tâche de protéger l'Humanité, d'être le bouclier du genre humain^26-p.41, de devenir le Gardien de la porte^{29-p.129,190,227,281,405}.

Don :

Vulkan a hérité de la qualité de Perpétuel de son père génétique. Il est virtuellement immortel^26-p.228,254.

Caractère :

La sagesse que convoie son regard force à l'humilité les plus grands érudits de l'Imperium^5-p.414. Il est d'une nature patiente^20-p.213.

Caractéristiques :

Il n'est pas l'escrimeur le plus doué, pas plus qu'un maître stratège ou un psyker de renom, mais sa force physique et morale n'a pas d'égal^16-p.132. Il est le plus fort de ses frères, il n'a pas d'égal parmi eux^26-p.385. 

Physique :

Vulkan a une silhouette imposante. C'est un dragon, une bête des mythes primordiaux prisonnière d'un réceptacle à forme d'homme, fait d'os et de sang^{5-p.421 ; 26-p.205}. Ses yeux sont rouges^5-p.414 et brûlent comme les caldeiras d'un volcan^26-p.36. Son corps d'un noir d'onyx est comme une dalle de muscles de granite. Pratiquement chaque partie de sa peau est décorée de marques apposées à l'aide de fers à marquer. Ces marques représentent des faits d'armes, des batailles, des vies prises et épargnées. Certaines remontent à l'époque de Nocturne, avant que l'Etranger et lui n'aient été réunis. Sans exception, Vulkan se souvient précisément de ce que chacune d'elles représente. Ce marquage rituel fait partie du credo prométhéen. La méthode et la tradition sont importantes pour Vulkan^26-p.37. Son crâne est glabre et luisant^26-p.205. Sa voix est aussi profonde et menaçante qu'une crevasse nocturnienne^16-p.132.

Armure :

Son armure, forgée de ses propres mains, est d'un vert marin, bien que chaque plaque de céramite soit embellie par des représentations de flammes formées d'une profusion d'éclats de quartz rares colorés, de rubis et de gemmes de toutes les teintes arrachées au sol nocturnéen. Son épaulière droite est faite du crâne de Kesare, la salamandre géante supposée être celle que Vulkan avait traquée lors du concours qui l'avait opposé à l'Empereur, tandis que sur l'autre est drapée un long manteau couleur de jade, fait d'écailles dures comme le fer, prises sur le cuir d'un autre des grands reptiles de Nocturne^{5-p.414 ; 26-p.204}.

Armes :

Il porte une arme d'une finesse remarquable, à chargement par le dessus, et au canon perforé, moulé pour lui donner l'apparence d'un dragon rugissant. Son coffrage de cuivre, d'or et d'argent comporte un magnifique travail ornemental. Elle a été façonnée par Ferrus Manus. Elle tire des rayons de feu solaire^{5-p.347,414,421}. Il porte également des unités lance-flammes intégrées à ses gantelets, une épée, le marteau de guerre Tête d'Orage puis le marteau de forge Amène-l'aube. Ce marteau possède une double tête immense. La forme de chacune des têtes est basée sur trois pointes de section carrée, orientée de biais pour produire un effet d'ailettes irradiantes. Il possède un long manche de métal hachuré de croisillons au niveau de la poignée, et achevé par un pommeau serti de pierres. C'est une sorte de marteau Tonnerre forgé de main de maître, grandement amélioré, possédant à la fois un générateur au sommet du manche, et juste au-dessous, une balise de téléportation^{26-p.170,208,239,386}.

Garde rapprochée :

La Garde du Brasier : ses membres portent des armures modelées selon un aspect draconique, avec des casques de combat reptiliens et des festons sur les jambières, les épaulières et la cuirasse. Le métal dont elles sont faites est noirci de manière permanente par un rituel prométhéen, et des marques apposées au fer tracent le serment de l'instant des Salamanders. Leur capitaine porte un cimier rouge.
Ces guerriers natifs de Terra sont choisis, ils ont donné la preuve d'un niveau de sacrifice d'eux-mêmes et d'autosuffisance excédant celui de tous les autres. Ils sont également des meneurs et chacun commande à un chapitre de la légion. Leur esprit est farouche et indépendant. Leur mantra de bataille est « œil pour œil, dent pour dent »^{26-p.32,40,42,143,165,207}.

Conseil :

La Garde du Brasier est le cercle rapproché du Primarque, ses membres sont ses conseillers de confiance, et particulièrement Artellus Numeon, Capitaine de la Garde et écuyer du Primarque^26-p.32.

Par ailleurs, il a toujours prêté beaucoup de valeur à l'avis de ses frères aînés Rogal Dorn et Horus^26-p.161.

Fratrie :

Il partage une grande amitié avec Ferrus Manus car tous deux sont des artisans autant que des guerriers. Ils sont liés par des maillons plus solides que le seul lien du sang^{5-p.414 ; 20-p.211 ; 26-p.12}. 

Il partage avec Perturabo l'amour de la réalisation de merveilles en miniature^23-p.359. 

Il aime Horus qui est un modèle pour lui^26-p.103. 

Il partage un solide lien de fraternité et de camaraderie avec Corax^26-p.287. 

Il n'est pas particulièrement apprécié par le Lion^26-p.104.

Vulkan n'a jamais une seule fois autorisé l'usage d'armes telles que les grenades à radiations, le phosphex ou les charges virales. Le Primarque des Salamanders les a toutes qualifiées d'armes de terreur, qui n'ont pas leur place dans sa légion. Il s'agissait d'un des rares points sur lesquels Ferrus Manus et lui ne partageaient pas les mêmes vues. Car pour la Gorgone, la fin justifie les moyens. Un ennemi de l'Imperium ne mérite aucune clémence. Vulkan considère ces moyens inhumains, même après que Ferrus lui ait rappelé que de brûler ses ennemis vivants n'était pas plus plaisant. De la façon dont Vulkan voyait les choses, il existait une vaste différence, et la question en est restée là^32-p.165.

 

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Corvus Corax

Qualité :

Primarque de la Raven Guard, XIX^ème légion - 19^ème fils à avoir été retrouvé^18-p.291.

Surnommé le Seigneur des Corbeaux^14-p.519, le Prince des Corbeaux^101-p.173.

Patronyme :

Du latin Corvus Corax (grand corbeau), espèce d'oiseaux de la famille des corvidés, le plus grand de l'ordre des passeriformes.

Corax signifie "Le Sauveur" dans la langue de Lycaeus^18-p.291,403.

Rôle :

Il n'est pas dans la nature de Corax de rester immobile^22-p.228. Même si la Raven Guard est une légion puissante et supérieurement armée, Corax n'a jamais oublié les leçons durement apprises lors de la guérilla qu'il a menée sur Délivrance . Il a une approche différente de la guerre^22-p.230, il est un expert du subterfuge. L'embuscade et le combat discret sont une forme d'art pour lui^26-p.289. Il frappe et se replie, il porte un coup dur et esquive la riposte^18-p.552.

Don :

Corax est une ombre, même sous la lumière la plus crue. Tel est son don^26-p.286. Il a le pouvoir de se rendre invisible. Il est capable, en se concentrant, de passer inaperçu aux yeux de ceux qui le cherchent. S'il y applique toute sa volonté, l'esprit de ceux qu'il croise ne le perçoit plus. Il possède cette capacité depuis ses tous premiers souvenirs, il a affiné et maîtrisé ce pouvoir durant de longues années alors qu'il combattait les esclavagistes, mais ne l'a jamais révélé à personne. Seul l'Empereur connaît son talent^22-p.244.

Caractère :

C'est un guerrier taciturne et de nature stoïque, exempt de toute passion, préférant garder son opinion pour lui tant qu'il n'a pas d'avis important à donner. Il dissimule ses émotions aussi soigneusement que sa présence^{5-p.414,417 ; 14-p.519 ; 26-p.206}.

Caractéristiques :

Il se bat comme un oiseau de proie, porté par les grandes ailes de ses réacteurs dorsaux^5-p.423.
Enfant, Corvus Corax était en mesure de comprendre 7 641 langues, dialectes, idiomes et jargons de tout l'Empire ancien. Son savoir technique est vaste, englobant les plus grandes connaissances scientifiques du genre humain. Il était capable d'identifier la composition moléculaire de ce qui l'entourait ou les mécanismes biologiques régissant les humains^{18-p.50,128,134}. Le modèle d'armure MkVI a été baptisé modèle Corvus en l'honneur du Primarque en remerciement pour le rôle que la légion a joué et pour les pertes subies lors des tests de ces prototypes d'armure^18-p.389. 

Physique :

Sa voix est douce mais chargée d'autorité^5-p.414. Elancé, il domine par sa taille l'ensemble de ses guerriers surhumains^5-p.414. Il est un peu plus grand que Dorn, mais moins large d'épaules^18-p.183. Son visage légèrement aquilin est encadré de longs cheveux noirs et lisses^{18-p.389 ; 26-p.286}. Son visage aux traits délicat est plus blanc que le marbre impérial^14-p.506,521. Ses yeux sont deux charbons meurtriers^5-p.414.

Armure :

Il possède un casque ailé^22-p.229. Son armure est noire mais semble parfaitement mate, avalant toute lumière qui oserait se poser sur elle. La bordure blanche de ses épaulières est faite d'ivoire pâle, de grandes ailes de plumes sombres se dressent de part et d'autre de ses traits aquilins^5-p.347. Elle est gravée d'un fin filigrane en métal chassé aux motifs de tours, de corbeaux et d'arabesques d'écriture^18-p.14. Des plumes de corbeaux lui ceignent la taille et le crâne d'un grand oiseau de proie, qu'il a autrefois suivi et tué, repose sur son blindage pelvien^26-p.287. Ses réacteurs dorsaux sont dotés de grandes ailes noires composées de plumes métalliques. Leur générateur d'énergie fonctionne presque en silence^26-p.286.

Armes :

De longues serres d'argent brillant longues d'un mètre prolongent ses gantelets^{5-p.414 ; 14-p.520}. Ses armes de rechange sont un bolter et un gladius^26-p.287,298. Corax porte également au creux de ses reins un long fouet doté de deux lanières parcourues d'étincelles, se déroulant au contact de la main. Cette arme est une création du Mechanicum, à sa demande expresse^22-p.236.

Garde rapprochée :

Les Shadow Wardens : toutefois, ils ne sont là que pour les apparences, le Primarque n'a pas besoin de gardes du corps^22-p. 232. 

Conseil :

Les officiers supérieurs de la légion^18-p. 16.  

Fratrie :

Corax exècre l'idée des pouvoirs que possède Magnus^12-p.435. 

Même s'il admire Horus, il ne s'est jamais trouvé en termes cordiaux avec lui, il le trouve trop extravagant, trop porté sur les démonstrations de puissance lors de ses conquêtes. Ils sont des adversaires d'un niveau comparable lors de leurs duels et de leurs entraînements à la lutte^18-p.46.

Il entretient des liens étroits avec Rogal Dorn et Vulkan^{18-p.184 ; 26-p.287}.

Corax ne partage absolument pas les vues tactiques de Perturabo. Pour son frère, l'art de la guerre se résume à échanger les horions jusqu'à la capitulation de l'une des parties. Il considère depuis toujours les Iron Warriors comme des brutes sans finesse, aux tactiques simplistes^{22-p.229, 230}.

 

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Alpharius / Omegon 

Qualité :

Primarque de l'Alpha Legion, XX^ème légion - 20^ème fils à avoir été retrouvé^18-p.304.

Omegon est surnommé Seigneur Effrit (génie malfaisant dans la mythologie arabe)^18-p.203.

Patronyme :

Dans la religion chrétienne, l'alpha et l'oméga, associés sous le vocable Alpha et Omega, sont les symboles de l'éternité de Dieu, situé au commencement et à la fin de toutes choses.

Rôle :

Contrôler les renseignements^15-p.268,297 : le Primarque se fait fort de tout savoir, il chérit le renseignement plus que toute autre chose et il déteste l'idée que quiconque puisse en savoir plus que lui. C'est grâce à lui qu'il gagne ses batailles^7-p.95.

Don :

Le Primarque a développé une certaine expertise en matière de subtilité, de subterfuges et d'infiltration^28-p.82. Il se sert de tous les instruments dont il peut disposer pour accomplir sa tâche et utilise régulièrement toutes sortes d'agents non Astartes pour remplir ses missions^7-p.97.

Caractère :

Les Primarques sont prudents, secrets et discrets^7-p.155.

Caractéristiques :

Alpharius et Omegon sont de véritables frères, ils sont les seuls jumeaux parmi les fils génétiques de l'Empereur. Ils sont tous les deux le Primarque, une seule essence dans deux réceptacles. C'est le secret le mieux protégé de la légion, nul en dehors d'elle n'est au courant de cette gémellité^7-p.335. Il semblerait que l'Empereur n'avait pas prévu d'avoir de jumeaux. L'incubateur qui a vu naître Alpharius et Omegon ressemblait exactement aux autres et n'avait pas été élargi pour mieux accueillir les deux frères. Ceci expliquerait qu'Alpharius/Omegon soit le plus petit des Primarques^18-p.56,294. Par ailleurs, toute une série d'améliorations relatives à la croissance est absente de la souche génétique des Primarques^18-p.345. On ne sait presque rien des derniers Primarques. A la différence de leurs frères, ils n'ont jamais identifié publiquement la planète qui les ont vu grandir^7-p.129. Ils se donnent en permanence l'apparence d'un simple Astartes. Leur chambre, à bord de leur barge de bataille, est semblable à celles dévolues aux capitaines de la légion. Sur la porte d'entrée est apposée une plaque signalant que la chambre est attribuée à un certain capitaine Niming, un astucieux jeu de mots employant une langue morte et ancienne de Terra, qu'Alpharius trouve amusant tout autant qu'utile (To nim signifie voler en anglais). Parfois, plusieurs individus différents font usage de ces quartiers selon un ordre de rotation tenu secret, et il existe d'autres chambres semblables sur les autres vaisseaux de la flotte^18-p.68. La façon de s'exprimer d'Alpharius/Omegon semble indiquer une base linguistique gédrosienne ou cyrénaïque (Gédrosa est un monde désertique où le Seigneur Stellaire Macharius combattit à travers les déserts sulfuriques et y trouva la tombe d'anciens explorateurs ; Cyrene est une planète civilisée du secteur Korianis qui a fait l'objet d'un Exterminatus), ou encore martienne voire odrométique^7-p.129. Les Primarques encouragent leurs hommes à explorer la philosophie qui dicte les effusions de sang. Ils apprécient que leurs légionnaires comprennent la structure intellectuelle de la guerre et que leurs actions soient éclairées^7-p.148.

Physique :

Alpharius et Omegon ont une tête noble, puissante, à la peau cuivrée, hâlée et totalement glabre. Leurs yeux brillent autant qu'un ciel de saphir. Ils sont d'un bleu froid et brillent d'une intelligence arctique^7-p.128,145. L'arrangement de leurs traits présente une certaine ressemblance avec ceux d'Horus et avec le visage de l'Empereur. Ils sont substantiellement plus grands que leurs hommes, et dépassent d'un tiers le plus grand des soldats géno-engendrés de l'Armée^7-p.127,129. Leur voix fait penser aux ronflements des charbons dans le feu, mais leurs mots coulent avec autant de douceur que le miel coule d'une cuillère^7-p.213.

Armure :

Alpharius porte une armure énergétique luisante et polie de couleur violette aux bords d'argent^7-p.127,291.

Omegon porte une armure d'infiltrateur d'un bleu sombre et luisant^7-p.335. Elle dispose de deux puissants projecteurs fixés de part et d'autre des lentilles de son casque. Ses bottes blindées sont dotées de sortes de chaussons caoutchoutés afin d'étouffer ses pas^18-p.354.

Armes :

Alpharius est armé d'un bolter et d'un gladius^7-p.128.

Omegon est armé d'un bolter et d'une épée tronçonneuse^18-p.452.

Garde rapprochée :

Le Primarque ne réclame aucun traitement de faveur, il ne se considère pas comme un dignitaire à escorter, il n'est qu'un parmi plusieurs, qui à leur tour sont légion^20-p.415.

Conseil :

Le conseil du Primarque est son frère jumeau : la confiance est la plus précieuse et la plus forte lorsqu'elle se forge naturellement comme entre deux frères^20-p.468.

Occasionnellement, les jumeaux se tournent vers leur vieil ami Sheed Ranko, capitaine de l'escouade Terminator Lernaean, et maître du croiseur de frappe Upsilon. Vétéran décoré et tacticien de talent, il s'est trouvé aux côtés des deux Primarques depuis les premières conquêtes épisodiques de la légion lors de la Grande Croisade^20-p.359.

Fratrie :

Les retrouvailles entre l'Empereur et les jumeaux ont presque été gardées sous silence, presque méprisées par les autres Primarques et leurs légions. Le fait que leur nature gémellaire soit considérée comme un secret n'a fait qu'accentuer l'absence de réjouissance^18-p.293,304.

Les Primarques répondent au mépris de Guilliman en l'ignorant^7-p.280.

Russ partage la même opinion que Guilliman à leur sujet, et ajoute que l'Alpha Legion n'aime pas se salir les gantelets^28-p.82. 

 

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Sources

 

• Série L'Hérésie d'Horus :

¹L'Ascension d'Horus, Dan Abnett                     

² Les Faux Dieux, Graham McNeill                          

³La Galaxie en Flammes, Ben Counter  

⁴La fuite de l'Eisenstein, James Swallow        

⁵ Fulgrim, Graham McNeill                                         

⁶Le retour des Anges, Mitchel Scanlon

⁷Légion, Dan Abnett                                             

⁸La bataille des abysses, Ben Counter                  

⁹ Mechanicum, Graham McNeill    

¹⁰Chroniques de l'Hérésie, recueil                 

¹¹Les Anges Déchus, Mike Lee                                

¹²Un Millier de Fils, Graham McNeill    

^13aLes Portes de Terra, Nick Kyme                

^13bKryptos, Graham McNeill                                        

¹⁴Le Premier Hérétique, Aaron Dembski-Bowden    

¹⁵Prospero Brûle, Dan Abnett                            

¹⁶L'Âge des Ténèbres, recueil                                  

¹⁷Les Morts Oubliés, Graham McNeill

¹⁸Délivrance perdue, Gav Thorpe                    

¹⁹La Bataille de Calth, Dan Abnett                            

²⁰Les Primarques, recueil

²¹Signus Daemonicus, James Swallows        

²²Les Ombres de la Traîtrise,  recueil                     

^22aLe Roi Sombre, Graham McNeill

^22bLa tour foudroyée, Dan Abnett                    

²³L'Ange Exterminatus, Graham McNeill                 

²⁴Félon, Aaron Dembski-Bowden

²⁵La Marque de Calth, recueil                          

²⁶Vulkan est vivant, Nick Kyme                                  

²⁷Imperium Secundus, Dan Abnett

²⁸White Scars, Chris Wraight                            

^28bWolf King,Chris Wraight

^29aLes Fils de Lupercal, Graham McNeill              

^29bLa Bataille de Molech, Graham McNeill

³⁰La Damnation de Pythos, David Annandale

³²Retour au Mont Deathfire, Nick Kyme

³³La Guerre éternelle, recueil

                  

• Série Les Batailles de l'Astartes :

¹⁰⁰Le monde de Rynn, Steve Parker

¹⁰¹Helsreach, Aaron Dembski-Bowden  

 

• Série Blood Angels :                       

²⁰⁰Deus Encarmine, James Swallow                   

 

• Série Ragnar Crinière Noire :

²¹⁰Space Wolf, William King

 

• Récits complets :

²²⁰Night Lord, Simon Spurrier

³⁴⁰Le Culte du Maçon de Guerre, CL Werner

 

• Série L'Eveil de la Bête :

⁴⁰⁰Mon nom est Carnage, Dan Abnett

 

• Série Les Primarques :

⁵⁰⁰Roboute Guilliman, Le Seigneur d'Ultramar, David Annandale

⁵⁰¹Leman Russ, Le Loup Suprême, Chris Wraight

⁵⁰²Magnus le Rouge, Maître de Prospero, Graham McNeill 

 

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Modifié le 2 septembre 2017 par Vae victis

[Nécross]

Très instructif surtout pour moi qui aie pas lut les bouquins !

Merci à toi

[gritche]

Merci, c'est très intéressant et bravo pour le travail effectué.

Juste un point: en anglais "ramping" généralement devant des noms d'animaux (ex: ramping lions) ne signifie pas lions rampant mais plutôt rugissant, dressé (sur ses pattes), furieux, il y a l'idée de majesté.
Donc les aigles sur les épaulières de l'Empereur ne rampent pas

Edit: après une petite recherche: il semble qu'en effet dans les armoiries médiévales le terme rampant existe et signifie dressé. Du coup mon commentaire précédant ne sert à rien. Désolé Modifié le 12 avril 2012 par gritche

[Vhailor]

En terme d'armoierie médiéval, il me semble que c'est ainsi que l'on définit cette pose. Il se peut que ce soit toujours de cette façon dont on parle de cette posture du coup mais si quelqu'un pouvait confirmer ce que j'avance, cela me permettrait d'être certain ^^.

[Ecthelion59]

Beau boulot V.V.
Je te confirme que j'avais la même idée que toi frère Vhailor!
On est peut être 3 à se planter mais j'en doute. Pour moi, cela représente bien la position dressée sur les armoiries comme richaurd coeur de lion par exemple ou.... le logo peugeot lol

E.

[Aldebaran]

j'abonde dans votre sens pour ce qui est de l'héraldique, entre rampant qui veut dire cabré, et les couleurs (de gueule, etc...) c'est un truc très compliqué, ensuite l'erreur de traduction est, elle aussi, toujours possible. Mais c'est encore une bonne œuvre de compilation que Vae nous propose ici.

[Mîm]

[quote]ses yeux brillent comme des pièces d'argent et sont dénués de pupilles.[/quote]
Il est aveugle ? On peut ne pas avoir d'iris, mais pas de pupille, c'est génant...

[saxmax]

Encore un très bon post de monsieur VV (y en a-t-il des mauvais ?).

Très enrichissant, j'imagine que ça aide un paquet d'entre nous.

Saxmax, je t'aide pour legion ne t'inquiète pas !

[Fiasco Boy]

Tu vas finir par passer Copiste mon brave V.V. !

Encore un beau sujet sur les racines du flouffe, c'est beau.
Penses tu que rajouter quelques illustrations glanées sur le net ajouterai à ton travail? Perso, je pense que ça serait une chouette idée!

[Vae victis]

Bonsoir messieurs,

Très intéressants tous ces détails sur les armoiries. Peut-on imaginer que les p'tits gars de la Black Library aient suffisamment de culture pour employer les termes appropriés en la matière ?

[quote]Merci à toi[/quote]
[quote]c'est très intéressant et bravo pour le travail effectué[/quote]
[quote]Beau boulot V.V.[/quote]
[quote]une bonne œuvre de compilation que Vae nous propose ici[/quote]
[quote]un très bon post de monsieur VV (y en a-t-il des mauvais ?)[/quote]
[quote]Tu vas finir par passer Copiste mon brave V.V. ![/quote]
Merci pour vos encouragements !
Lorsque j'ai créé ce sujet, j'avais en tête de donner un coup de main à tous les collègues qui voulaient se lancer dans des conversions de primarques, j'espèrent qu'ils y trouveront leur compte.

[quote]Il est aveugle ?[/quote]
Pas d'inquiétude, il a un chien du warp pour le guider !

[quote]je t'aide pour legion ne t'inquiète pas [/quote]
Je te prends au mot mon pote, je viens de mettre en ligne ma pitite étude du bouquin !

[quote]Penses tu que rajouter quelques illustrations glanées sur le net ajouterai à ton travail?[/quote]
Je viens d'essayer mais je dépasse la limite d'images que je peux charger, donc pas de photo !
Mais si vous allez faire un tour sur le site d'Aaron Dembski-Bowden, vous y verrez des tas d'images inédites de primarques très étonnantes.

Zou, post mis à jour avec Alpharius/Omegon.
Petite déception, Dan Abnett a été très avare en description concernant les jumeaux, mais je pense qu'il a respecté l'esprit de discrétion et de secret qui entoure cette légion.

A bientôt,
V.V, scribouillard du vendredi soir

[atriyoo]

Bonjour Vae Victis, merci pour ce recueil d'info que j'ai lu avec attention! Ca ma appris plein de truc sur les primarques

Par hasard, tu n'a pas d'info sur le primarque des Space Wolves?

[Invité Hybrid Son Of Oxayotl]

[quote name='Vae victis' timestamp='1334360953' post='2115842']Je viens d'essayer mais je dépasse la limite d'images que je peux charger, donc pas de photo ![/quote]
Tu peux héberger les photos ailleurs, il y a des sites pour ça. J'utilise http://photobucket.com/ , mais il y en a pleins d'autres et peut-être des mieux.

[saxmax]

En fait Alpharius et Omegon sont plutôt...Banal dirons nous. Cela vient du fait que toute leur légion est coiffé pareil et à le même visage (recourant même parfois à des interventions chirurgicale).

Je vais aller zieuter ton post.

Saxmax, le fidèle !

[Fiasco Boy]

[quote]Par hasard, tu n'a pas d'info sur le primarque des Space Wolves? [/quote]
Il est roux, sent la bière et rigole très fort.

[quote]Tu peux héberger les photos ailleurs, il y a des sites pour ça. J'utilise [url="http://photobucket.com/"]http://photobucket.com/[/url] , mais il y en a pleins d'autres et peut-être des mieux. [/quote]
Il voulait sans doute parler du nombre maxi de photos en un seul post.

[quote]Mais si vous allez faire un tour sur le site d'Aaron Dembski-Bowden, vous y verrez des tas d'images inédites de primarques très étonnantes.[/quote]
Merci du tuyau, j'en ai trouvé des superbes sur Lorgar et Angron. Le père Dembski-Bowden gâte ses fans en leur filant gratos des images HD de couvertures de romans BL. J'ai pu choper la couverture intégrale de Know No Fear, une merveille!

[saxmax]

[quote]Merci du tuyau, j'en ai trouvé des superbes sur Lorgar et Angron. Le père Dembski-Bowden gâte ses fans en leur filant gratos des images HD de couvertures de romans BL. J'ai pu choper la couverture intégrale de Know No Fear, une merveille! [/quote]

Ah ben moi j'ai trouvé que des photos de son gosse et une avec Lorgar...j'ai du me gourer.

[Vae victis]

'Soir la jeunesse,

Salut Atriyoo :
Content que ce post te soit utile.
Concernant le Russ, il faudra que tu patientes un peu, il n'apparait que dans le tome XII, ou que tu te contentes de la description de Fiasco Boy !

Salut Hybrid :
Une fois de plus, la banane électrisée a encore la bonne réponse : le forum ne permet malheureusement pas d'afficher la vingtaine d'images nécessaires pour illustrer les primarques.

Salut Saxmax :
Finalement tu as trouvé le mot juste : l'Alpha Legion est d'une banalité affligeante...
Et si tu veux tomber sur les fameuses photos, tu vas dans gogol, tu tapes primarques puis images et hop, magie !

Salut Fiasco :
Je suis ravi que tu aies pu trouver ton bonheur sur le site du p'tit Aaron. C'est un vrai geek ce type !

Je vous fais juste un petit coucou et au passage je fais une mise à jour mineure du post : ajout de la référence [i]Mechanicum[/i] dans les références de Dorn. Il y a un passage où il est décrit, mais il n'y a rien de plus par rapport aux autres bouquins concernant son physique.

A bientôt,
V.V, qui vient de se péter les rétines sur [i]Mechanicum[/i] (448 pages !)

[Invité]

[quote]L'Empereur :
Empereur de l'Humanité, père génétique des primarques
Surnommé le Seigneur de Terra, l'Omnimessie, le Père Tout-Puissant, l'Empereur-Dieu.

C'est un être magnifique, un guerrier sublime, son visage n'est que beauté et perfection. Toutefois il est très difficile de discerner ses traits en raison de la lumière aveuglante qui émane de lui. Sa présence est comme un poids immense sur la conscience des individus, une force colossale contrôlée par une volonté inébranlable.
Son regard est ancien, il reflète une sagesse millénaire et un immense savoir.
Sa voix a des intonations mélodieuses et est d'une profondeur abyssale. Son timbre est le plus merveilleux des sons imaginables.
Ses mains sont magnifiques, ce sont des mains de sculpteur, de grand artisan.
Il est de grande taille et porte une armure resplendissante entourée d'un halo doré. La lumière irradie telle une fontaine d'or vif. Il semble transporter cette lumière avec lui.
Ses deux grandes épaulières aux aigles rampants encadrent un casque de conception ancienne, surmonté d'un long cimier de crin. Le grand aigle du plastron semble prêt à s'envoler de sa poitrine. Les éclairs gravés sur ses jambières et ses canons d'avant-bras exsudent une puissance brute.
Une longue cape se déverse de son dos.[/quote]

C'est dommage, on a une description pleine à craquer de superlatifs si nombreux qu'ils en sont presque vides de sens, mais on a pas la couleur de ses cheveux.
Dans une vieille illustration du duel d'Horus contre l'Empreur ce dernier est brun.

[Vae victis]

Salut l'Inquisiteur,
Je suis d'accord, les descriptions sont si pompeuses qu'elles rendraient vert de jalousie tout un troupeau de Shadoks.
Le but de ce sujet est de ne pas s'éloigner des portraits dressés par les auteurs de la BL, malheureusement et inévitablement, ce parti pris implique l'existence de manques, d'omissions, d'oublis, même si nous savons que l'Empereur à des cheveux de jais (où ai-je bien pu lire ça....)
Et puis d'abord l'Empereur brille tellement qu'on ne peut pas voir s'il est blond ou chauve !

Mise à jour du post : portrait d'Angron complété !

[Vae victis]

Mise à jour du post : portrait de Lion El'Jonson complété.

[ultracius]

Salut mon V.V.

J'avais zappé ce sujet honte à moi.(je vais aller de ce pas me fouetter avec des saucisses de Strasbourg).

Bon moi qui suis un peu un ignare en terme de fluff, je doit dire qu'ici je me régal!
Ben oui je vais me coucher mon bête ce soir.
Comme déjà dit plus haut c'est encore un magnifique sujet que tu nous a pondu là et il nous permet du coup de mieux apprécier le travail que tu réalise dans ton sujet W30K.

Du beau boulot comme d'hab. BRAVO!

Ultra.

[Sheogorath]

Pour rebondir au sujet des artworks de primarques, il est possible d'en voir des paquets sur YouTube en recherchant des "tribute" sur les primarques et plus généralement sur warhammer 40k

[Vae victis]

Salu mon Ultra,
Le but de ce sujet est justement d'apporter des éclaircissements sur le physique et le caractère des personnages les plus célébres de w40k et qui, paradoxalement, n'ont jamais été réellement décrits avec précision.
Donc, si ce sujet peut intéresser des p'tits gars comme toi, j'ai réussi ma mission !

Salut Sheogorath,
Effectivement, youtube regorge d'illustrations estampillées GW ou de réalisations de fans, mais l'idée avec ce sujet est de compiler des données dites 'officielles' afin de dresser un portrait définitif des fameux primarques. Et on se rend compte que ces portraits littéraires sont bien souvent éloignés des images que l'on peut trouver sur le net ou même dans les bouquins d'illustrations BL, d'où l'intéret pour moi de faire ce boulot.

Mise à jour du post avec des apports mineurs dans la description de l'Empereur et dans les sources de Rogal Dorn.

A bientôt et merci pour vos commentaires,
V.V

[Vae victis]

Salutations amis,

Le post est mis à jour avec un complément sur l'armement d'Angron.

A bientôt,
V.V

[Celtic_cauldron]

Salut Vae,

Sujet passionnant qui complète bien celui sur les romans BL. Petite description complémentaire sur les armes d'Angron. Les haches jumelles du Primarque sont en Adamantium avec les dents de la lame prises sur un myca-dragon de Luther McIntyre. On peut le déduire lorsque l'on sait que Khârn a hérité de l'une d'entre-elles: Gorechild, de mémoire.

Celtic_Cauldron

[Vae victis]

Salut Celtic,

Pourrais-tu me fournir la source de ces informations très intéressantes concernant Angron. Si elles figurent dans un des romans non traduits de l'Hérésie d'Horus, je les ajouterais bien volontiers.

Post mis à jour :
- complément d'informations sur Magnus ;
- nous avons enfin la confirmation que l'Empereur a les cheveux bruns.

Merci pour votre fidélité et à bientôt,
V.V