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L'ange de feu, tome 1 de la croisade macharienne


Invité usagé

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Que ce soit dit, l'ange de feu n'est pas un bouquin de la black lib' pour la simple raison que william king n'est pas un auteur de la black library.

William king est un auteur de SF et de fantasy d'un niveau relativement moyen, a mi chemin entre ben counter et asimov. Et pourtant il est surtout connu pour ses "oeuvres" chez GW parce que c'est a peu près les seules choses d'envergure qu'il ai fait.

Le monsieur a donc les aspects positifs et les travers d'un auteur " classique " de SF. Dans ses travers on pourra noter sa tendance a rendre ses perso guerriers très viriles ( par exemple, dans griffes sanglantes on apprend que ragnar est sans doute le seul gamin recruté parmis les spaces marines a n'être pas puceau ), pour ce qui est des choses bénéfiques, le monsieur sait introduire des personnages. Il sait les caractériser.
Il sait qu'on introduit pas 8 perso secondaires avec moult détails a la con pour les tuer ensuite, ou qu'il ne sert a rien de donner un nom spécial a tout les cailloux d'une planète.

Dans l'ange de feu, on suit donc un pilote de baneblade ( couillu, pilote, fusil a pompe ), et deux de ses camarade ( mâchoire métallique, alcoolique, mécano ) ( comique, un peu idiot, artilleur ).

Entre parenthèses, les caractérisations principales des perso. Les auteurs se font généralement une bible de personnages, avec des caractérisations de ce type pour aider a situer les perso, rester sur une ligne directrice et ne pas perdre le lecteur. Sauf que dans la black lib, la moitié des auteurs ne le font pas ou presque.
C'est ce qui fait qu'on est pas perdu lors d'une action ou entrain de se demander qui parle. Par exemple, si je dit " L'idiot, Le comique, Le cliché de prof, La maniaque, La folle et la Chaudière " tout le monde saura de quels perso de Friends il s'agit. Et ça rend la lecture fluide.

Il use aussi de ficelles narratives éculées mais qui fonctionnent tout de même dans le cadre de la Black Lib vu que généralement c'est écrit avec les pieds. Par exemple, l'histoire est écrite a la première personne. Elle est donc justifiée par un enregistrement de souvenirs, et permet de décrire les scènes du point de vue du perso principale, ce qui permet d'éviter de longues phases descriptives et de rendre la lecture fluide.

Le fait de placer ses perso hors des cadres principaux du fluff ( ici un équipage de baneblade ) permet d'éviter les histoires milles fois lues sur les marounes qui doivent être humanisé pour donner de l’intérêt a l'histoire ou sur le garde de base qui doit être transformé en bruce willis sous stéroïdes pour éviter qu'on se fasse chier. Du coup, c'est crédible, et ça rend la lecture fluide.

Le pitch en lui même est bateau, on suit la croisade macharienne sur un bataille, mais ça évite également de devoir placer le tout dans un contexte bancale pour justifier des choses. Et ça rend la lecture fluide.

Bref, l'ange de feu est une bonne surprise pour moi ( vu que je n'avais pas supporté griffes sanglantes - le dernier king que j'avais lu ) et permet de respirer un peu dans le marasme auquel nous a habitué la black lib ces dernières années. Si vous ne lisez que de la BL vous serez sans doute surpris du style, en bien, et si vous ne lisez que de la grande SF ce sera en mal. Et surtout, c'est fluide. Bordel, on évite la plupart des " ta gueule c'est magique " ou " voici 20 pages pour expliquer pourquoi il a choisi le fromage a la place du dessert " qui énervent dans la black lib.

Bref, replacé dans le contexte de la BL, l'ange de feu, c'est bon, mangez-en.
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L'une des choses les plus difficiles à introduire dans un ouvrage de fiction est la stratégie militaire. D'abord à cause de la difficulté de la retranscrire de façon intéressante, mais surtout à cause de la complexité de la chose : par exemple tout le monde considère que Napoléon est un génie en matière de stratégie, pourtant, même ici, rare seront ceux capable d'expliquer précisément pourquoi. Donc écrire une fiction autour d'un grand stratège militaire est plutôt complexe : beaucoup d’auteur auront tendance à « tenter des choses », dans l'espoir qu'une stratégie originale passe pour une stratégie habile, au risque de présenter une stratégie grotesque (comme dans le film [i]la stratégie Ender[/i]).
En voyant un livre sur Macharius, j'ai été relativement intrigué, voir un peu inquiet : n'ayant qu'une piètre image de la majorité des publications de la BL, je craignait donc le grand n'importe quoi.
Le bon coté, c'est qu'il n'y a pas eut de ce « n'importe quoi », le mauvais, c'est que la stratégie militaire n'était pas très présente.

J'aurais pu dire que Bill King à choisi la facilité, mais je dirais plutôt qu'il a choisi l'option la moins casse-gueule, à savoir, suivre le point de vue d'un homme du rang qui subit les ordres.

La première partie du livre se lit plutôt bien, même si elle est classique, puisqu'on se retrouve sur les champs de bataille, dans le ventre d'un baneblade, pour reprendre le contrôle d'une planète à la loyauté à l’empereur discutable, mais nécessaire pour la logistique de la croisade.

La seconde partie, elle, m'a bien plut : difficile de ne pas penser, en la lisant, à l'Irak ou l’Afghanistan, ou des forces de libérations doivent contrôler un territoire, occupé par une population neutre, pouvant devenir hostile, et sous la menace constante d'attaques terroriste. Sauf qu'ici, les terroriste sont des psycher pyrokinésiste. A ce point du roman, j'étais plutôt satisfait, même si je n'avais eut de stratégie militaire qu'a doses thérapeutiques.

C'est la troisième partie qui m'a laissé dubitatif, pour ne pas dire blasé. En essayant de ne pas spoiler, je dirais qu'on y retrouve Macharius, et pas seulement pour un caméo, mais en tant que protagoniste. Et le problème est qu'il n'y fait pas ce que je m'attend à voir Macharius faire quand j’achète un livre sur ses campagnes. J’espérais le voir échafauder des plans inspirés, pas en mode commando.

La dernière partie suit la voie tracé par la 3ème, en envoyant Macharius se battre en première ligne pour faire face à l'ennemi, et affronter leur héros.

Quand on fait un livre sur un homme extraordinaire, il faut lui faire faire des choses extraordinaires. Et des discours, ça ne suffit pas. King aurait put choisir d'étaler le génie tactique du maître de guerre, mais il ne l'a pas fait, peut être en pensant que ça ennuierait les lecteurs, ou qu'il ne comprendraient pas, a moins que ce soit parce que ses propre connaissance en la matière l’empêchent d'explorer cette voie. King à donc au contraire choisi de montrer que Macharius était un homme extraordinaire en faisant de lui un combattant exceptionnel, même si il ne me semble pas qu'il soit connu pour ça.
Si la campagne de Russie avait été une fiction écrite par Bill King, on y aurait trouvé Napoléon affrontant Koutousov au sabre sur les toit des palais de Moscou en flamme.

Bref, dans l'ensemble ce livre n'est pas mauvais, une production correcte, sans sortir du lot, ma déception venant avant tout du fait que le livre, je pense, ne tiens pas ses promesses. En dehors de ça, sur les personnage, ou l'écriture, je suis tout à fait d'accord avec Usagé.
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Le premier m'a au final bien plu, et du coup j'ai acheté le second. 25€, pour rappel. Et là...

[quote name='Soren' timestamp='1407198021' post='2610880']

Quand on fait un livre sur un homme extraordinaire, il faut lui faire faire des choses extraordinaires. Et des discours, ça ne suffit pas. King aurait put choisir d'étaler le génie tactique du maître de guerre, mais il ne l'a pas fait, peut être en pensant que ça ennuierait les lecteurs, ou qu'il ne comprendraient pas, a moins que ce soit parce que ses propre connaissance en la matière l'empêchent d'explorer cette voie. King à donc au contraire choisi de montrer que Macharius était un homme extraordinaire en faisant de lui un combattant exceptionnel, même si il ne me semble pas qu'il soit connu pour ça.
Si la campagne de Russie avait été une fiction écrite par Bill King, on y aurait trouvé Napoléon affrontant Koutousov au sabre sur les toit des palais de Moscou en flamme.

[/quote]

Voilà qui résume tout le début du tome 2 au final. A savoir " macharius il est trop fort au close ".
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