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Les Guerres d'Unification


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                                                  LES GUERRES D'UNIFICATION     Sujet suivant : La Grande Croisade

Sommaire :

La fin de la Grande Expansion

L’Ère des techno-barbares

L'avènement de l'Empereur de Terra

La conquête de Terra

Les Legiones Astartes

L'Unité

Les répliques des Guerres d'Unification

La Grande Croisade

Sources


 

 

La fin de la Grande Expansion

 

Dans son jeune âge, l'Humanité s'est répandue sur les étoiles et a colonisé des milliers de mondes, formant ainsi les premières communautés stellaires humaines7-p.68. Durant l'Age d'Or des explorations, l'Humanité a envoyé depuis la Terre de vastes flottes de colonisation plusieurs milliers d'années avant que les ténèbres de la Longue Nuit ne tombent sur la galaxie5-p.105.

Dans les premiers temps de l'exploration interstellaire, l'Humanité a cartographié les routes qui traversent l'Empyrean sous forme d'immenses aches s'étendant d'un bout à l'autre de la galaxie501-p.69.

L'Anneau de Fer, un cortège de structures orbitales colossales flottant dans l'espace au-dessus de Mars, abrite les plus grands docks spatiaux de la galaxie. Ils ont produit les toutes premières flottes d'exploration9-p.45.

 

Les humains ont parcouru l'espace en vivant dans d'énormes cylindres appelés colonies Ohnyl, avant la maîtrise de la force de gravité (Gerard K. O'Neill était un physicien américain qui s'est intéressé à la possibilité pour l'homme de vivre dans l'espace interplanétaire. Il imagine avec ses étudiants dans les années 1970 la création de colonies humaines dans des structures cylindriques, baptisées cylindre O'Neill, permettant de produire une pesanteur artificielle), à bord de véritables léviathans des étoiles aux dimensions titanesques, destinés à se poser sur une planète et à servir d'infrastructure de base à une nouvelle colonie502-p.32, puis à bord de nefs dotées d'une intelligence artificielle exceptionnelle servant les Hommes de leur plein gré100-p.387.


L'Humanité a pu coloniser d'immenses régions de la galaxie grâce aux machines architectes, avant qu'elle n'échappe de justesse à une totale disparition lorsque la Longue Nuit s'est abattue sur elle. Les machines architectes sont des appareils miraculeux, aboutissement de l'évolution de la technologie et de la pensée, capables de fabriquer et de concevoir tout ce que leurs opérateurs désirent4-p.44 ; 9-p.98. Les premières colonies se sont parfois abritées dans des réseaux souterrains en attendant que leurs technologies terraformantes finissent de rendre leur monde plus accueillant pour eux13-p.104. Toutefois, le géotype ayant été colonisé de façon presque systématique durant l'expansion du Grand Age de la Technologie était comparable à celui de Terra. Il s'agissait de planètes rares et précieuses27-p.35.


Les derniers mondes colonisés l'ont été au cours de la Huitième Diaspora. Ils se situent dans la frange australe de la galaxie10-p.64.

 

Bien plus tard, dès le 25ème millénaire commence une période sombre d'anarchie et de désespoir pour une Humanité au bord de la destruction, appelée Ère des Luttes ou Longue Nuit. Ce fut une époque terrible, une période assassine où l'Humanité glissait vers la voie de l'extinction, sans savoir que l'Empereur viendrait et mettrait un frein à sa chute libre culturelle1-p.233. L’Ère des Luttes est tombée comme le couperet d'une guillotine, et durant l'essentiel de cinq millénaires, les tempêtes Warp ont rendu impossibles les voyages interstellaires. Les confins de l'Humanité se sont retrouvés isolés, coupés du reste. Dans ce marasme, beaucoup de branches humaines ont totalement oublié qui elles étaient ou d'où elles venaient7-p.69.


La Longue Nuit a été une catastrophe aux proportions universelles, une apocalypse cosmologique. Les abus de certains arcanes et talents transformateurs ont été des événements causales. Des sociétés et des cultures entières ont fait une application et un usage erronés de la pratique ésotérique, souvent parce qu'elles n'avaient aucune compréhension de ce qu'elles faisaient15-p.498.


Ce conflit global a été déclenché, comme toutes les guerres, par l'ambition et la convoitise. Mais il est vite devenu clair que les rois-guerriers qui se sont sautés à la gorge étaient dirigés par la volonté d'individus ivres de puissance et cachés dans l'ombre : les cognoscynthes17-p.178Une vague de folie générale a balayé l'espace humain, consumé des mondes entiers dans une démence qui a failli éteindre toute vie dans la galaxie. L'Humanité évoluait trop rapidement, l'émergence de tant de porteurs du gène psyker fut trop soudaine, trop drastique. Cela ne pouvait que se terminer par un désastre. Cette démence de masse se manifeste par les psykers, infecte des mondes entiers et les plonge dans un abysse de ruine et de mort502-p.223.

 

Tandis que Terra sombrait lentement dans l'anarchie et la guerre, les premiers technoprêtres arrivés sur Mars y ont apporté dans leurs bagages les secrets perdus de l'Humanité qu'ils ont jalousement conservés22-p.184.


Luna, le satellite de Terra qui a pendant longtemps été une étape pour les voyages interstellaires, est redevenue déserte et désolée pendant cette période4-p.333.

 

Si l'illustre maison Carpinus, la plus altière et la plus influente des maisons de Terra, a chroniqué l'essor des domaines de l'Empereur, des ouvrages pré-Imperium traitant de cette période tels que les Chroniques d'Ursh, le Revelati Draconis, l'Obyte Fortis et les Chroniques d'Uraman, parlent quand à eux de monstres comme les dragons et les démons, tout en décrivant l'ascension de divers seigneurs de guerre et tyrans tels que Narthan Dume, le cardinal Tang ou le seigneur de guerre Kalagann.


Les Chroniques d'Ursh, constituées de quarante chapitres, sont brutales. Des citées oubliées y sont régulièrement brûlées ou mises à sac, ou disparaissent simplement sous des frappes nucléaires. Invariablement, les mers se teintent de sang, les cieux de cendre, et les paysages sont jonchés par les innombrables ossements blanchis des vaincus. Quand des armées partent en guerre, c'est fortes de milliards d'hommes, sous un million de bannières qui claquent dans les vents radioactifs. Les batailles sont des maelströms de lames et de casques à pointe noire et de cors de guerre, éclairés par les canons et les lance-flammes1-p.302 ; 2-p.17 ; 3-p.24.

 

 


 

L’Ère des techno-barbares

 

  • Narthan Dume

Le règne de Narthan Dume est exalté dans un poème épique de neuf cantos, la Tyrannie panpacifique1-p.234. Avant son accession au pouvoir, le seigneur de guerre Khazar avait unifié les tribus de la zone panpacifique9-p.143. Les adventistes paneuropéens considèrent la croyance séculière dans l'Empereur comme une hérésie5-p.170.

 

  • Le Cardinal Tang

L'Ethnarque du bloc Yndonésien, a mis à mort des millions d'individus durant son règne. Il a mis en oeuvre des pogroms sanglants, mis en place des camps de la mort comme celui de l'île de Roon, et perpétré des génocides qui ont fait des millions de morts. Il a cherché à ramener le monde à un âge prétechnologique en imitant la façon qu'avait l'Inquisition de brûler les hommes de science, les mathématiciens et les philosophes qui contredisaient les vues de l'église sur la cosmologie. Il a pratiqué chez lui une forme d'eugénisme primaire.
Au sein de l'Atoll-exclave de Nusa Kambangan en Yndonésie, les enfants étaient génétiquement répertoriés à la naissance. Quand ils atteignaient l'âge requis, ils étaient appariés avec un partenaire aux gènes compatibles de manière à former un couple qui aurait les meilleures chances de produire des enfants dont les capacités bénéficieraient au collectif. Lorque deux individus non adaptés avaient le malheur de s'unir, ils étaient sévèrement punis : ils étaient arrêtés puis jetés dans des camps de la mort. Leurs enfants étaient par ailleurs considérés comme de souche génétique inférieure. Avant que ses habitants ne puissent y vivre librement, Nusa Kambangan était une prison, un véritable enfer où l'on enfermait les pires malfaiteurs que le monde ait engendrés : des meurtriers, des chirurgiens-cloneurs, des violeurs, des voleurs de génomes et des tueurs en série9-p.154 ; 10-p.293.

 

Quelques anciens textes Achaemeniens qui ont survécu à la purge de la bibliothèque de Shi-Wu, ordonnée par le Cardinal, ont été récupérés par les Thousand Sons. Ils contiennent plusieurs techniques permettant d'atteindre les énumérations502-p.20


Lorsque les ethnarques orientaux sont tombés, les Thousand Sons ont traversé les restes des nations Dragon, en ramassant pour les préserver tout ce qu'ils purent de cette terre qui a connu une histoire et une culture anciennes. Beaucoup avait déjà été perdu dans les immolations volontaires, mais dans les ruines de Ba-Shu, a été découverte une station de lancement pour appareils trans-orbitaux, peut-être les premiers à avoir pu quitter le système solaire502-p.97.
 

 

  • Le seigneur de guerre Kalagann

Son règne sauvage est chroniqué dans les Chroniques d'Ursh. Despote cruel d'Ursh, doté de pouvoirs "majiques", Kalagann est avide de conquête. Ses grands généraux, Lurtois et Shang Khal, et plus tard Quallodon, ont conquis pour lui des domaines d'une ampleur impossible dans la dernière période de l’Ère des luttes. Shang Khal a lancé des campagnes contre les conclaves de Nordafrike. Il a rassemblé un ost significatif d'irréguliers venus des états clients au sud d'Ursh, et les a employés durant l'invasion pour soutenir ses forces armées principales, notamment les Lanciers de Tupolev et les Moteurs Rouges. Les technologues nordafrikains ont préservé pour le bien de leur communauté une plus grande technologie que celle possédée par Ursh, et le désir de s'en emparer, plus que tout autre considération, a motivé cette guerre. Kalagann avait faim des instruments et des mécanismes dont les conclaves disposaient. Huit batailles épiques ont ponctué l'avancée de Shang Khal dans les zones nordafrikaines, et la plus grande fut celle de Xozer. Sur une période de neuf nuits et neuf jours, les machines de guerre des Moteurs Rouges avaient forcé leur passage sur les prés agroponiques cultivés et les avaient rendus au désert auquel ils avaient été arrachés par l'irrigation intensive. Ils ont franchi les haies de lasers et les murailles de gemmes du conclave extérieur, et lancé leurs bombes sales au coeur de la zone dirigeante. Alors les Lanciers de Tupolev ont entraîné avec eux dans la brèche une marée de berserks hurlants, et pénétré le paradis terrestre des jardins de Xozer, l'ultime fragment d'Eden d'une planète corrompue. Qu'ils ont piétiné sans ménagement.


Dans la zone dirigeante, au cours d'une neuvième bataille mineure, un bastion, le murengon, a subsisté. Les derniers hiérophantes des conclaves s'y sont réfugiés et ont résisté grâce à des pratiques occultes. Shang Khal, souhaitant mettre un terme rapide à la conquête, a envoyé Anult Keyser écraser ce sanctuaire. Keyser était le seigneur des Lanciers de Tupolev, et par le jeu de diverses dettes d'honneur, pouvait en appeler librement aux services de la Roma, un escadron d'appareils volants mercenaires, dont les intercepteurs richement décorés n'atterrissaient jamais, mais restaient en permanence dans les airs. Durant l'avance contre le murengon, les oneirocritiques de Keyser l'avaient mis en garde contre la sciomancie des hiérophantes et leurs moyens fantasmagoriques. Quand débuta la bataille, comme l'avaient prédit les oneirocritiques, les hiérophantes employèrent leur "maji". Des nuées de criquets, aussi denses qu'une pluie de mousson, apparurent en masses tourbillonnantes qui masquèrent le soleil et tombèrent sur les forces de Keyser, bouchant les entrées d'aération, les canons des armes, les oreilles, les bouches et les gorges. L'eau s'est mise à bouillir sans flamme, les moteurs surchauffaient. Des hommes se changèrent en pierre, ou leurs os devinrent mous ou leurs chairs furent prises de bubons et tombèrent de leurs membres. D'autre devinrent fous. Certains se changèrent en démons et se retournèrent contre les leurs. Anult Keyser lui-même fut tué par un tel démon, qui quelques heures auparavant avait été son loyal lieutenant, Wilhym Mardol. Quand Shang Khal eut vent de la nouvelle, il entra dans une rage folle et se rendit immédiatement sur les lieux, apportant avec lui ce que le texte appelait "les chanteurs de colère", un genre de mages. Leur chef, ou maître, était un homme du nom de Mafea Orde, qui dirigea ses chanteurs de colère dans une guerre à distance contre les hiérophantes. Des hommes prirent feu et coururent, nimbés de flammes qui ne les consumaient pas, en appelant à l'aide. Le combat à distance entre les chanteurs de colère et les hiérophantes dura six jours, et quand il prit fin, la neige recouvrait l'ancien désert, les cieux avaient virés au rouge. Les formations aériennes de la Roma avaient été forcées de fuir, pour éviter que leurs appareils ne soient attaqués par des anges hurlants et jetés vers le sol. Au terme de ces six jours, tous les chanteurs de colère étaient morts à l'exception d'Orde. Le murengon n'était plus qu'un trou fumant, ses murs de pierre à ce point fondus par la chaleur qu'ils étaient devenus des coulures de verre. Et les hiérophantes n'étaient plus1-p.237,302.
 


 

 

 

L'avènement de l'Empereur de Terra

 

Les Chroniques d'Ursh, le Revelati Draconis et l'Obyte Fortis sont en réalité des contes allégoriques qui racontent l'avènement de l'Empereur, des représentations symboliques des forces de la lumière triomphant des ténèbres. Le tueur représente un être divin tout-puissant, et le dragon symbolise les dangereuses forces du Chaos et de la sédition. Le héros qui abat le dragon est le symbole de l'émergence de la conscience et de l'individualité, le symbole de la maturité9-p.226.

Dans le Revelati Draconis, l'auteur décrit comment un dieu du ciel armé d'éclairs tue un dragon afin de libérer les eaux qui nourriront le monde. Une autre histoire parle d'une déesse serpent assassinée qui détenait de mystérieuses tablettes, et dont le corps est utilisé pour créer le ciel et la terre.

Dans les Chroniques d'Ursh, des créatures nommées Unkerhi sont anéanties par un "guerrier du tonnerre". Leurs restes seraient devenus une chaîne de montagnes quelque part sur le continent méricain. Vers la fin des Chroniques, l'auteur parle d'une race de créatures connues sous le nom de Fomoriens qui sont décrites comme des êtres capables de contrôler la fertilité de la terre. Ils furent vaincus mais pas détruits parce que leur existence devait être préservée pour le bien du monde9-p.227.

Les cognoscynthes étaient des bâtisseurs maîtrisant les harmonies psychiques architecturales. Ils avaient la faculté de modeler des structures résonantes. Leur savoir s'est éteint avec eux lors des psi-conflits durant la période pré-Unité. Si les psykers sont le fait d'une mutation rare - un individu sur un million possédera cette faculté latente - les cognoscynthes sont considérablement plus rares que n'importe quel psyker normal. Ils étaient immunisés contre les dangers du Warp et avaient la faculté de pénétrer l'esprit des autres individus et d'en prendre le contrôle17-p.25,178,180. Un grand guerrier aux yeux d'or s'est dressé, le seul homme dont la volonté était assez forte pour résister à l'influence des cognoscynthes. Il rallia les armées des quelques royaumes qu'il restait et entraîna un cadre de guerriers pareils à nuls autres, plus forts, plus rapides et plus endurants qu'aucun de ceux des grandes bandes de jadis. Une par une, ils attaquèrent les citadelles des cognoscynthes sur le dos de grandes machines volantes argentées. Pas même le plus puissant des cognoscynthes ne put dominer le guerrier aux yeux d'or, et chaque fois qu'il vainquait un de ces diables de psykers, les armées subjuguées se retrouvaient libres et se joignaient de leur propre chef aux forces du grand guerrier. Il fallut encore trente ans mais finalement ses armées défirent le dernier des cognoscynthes et les peuples du monde furent libres à nouveau17-p.181.

 
Il est dit que l'Empereur serait parvenu à créer le dernier cognoscynthe en la personne de Magnus17-p.266.
 
Au 31ème millénaire, l'Empereur, qui n'est déjà connu que sous ce nom, entreprendra de conquérir Terra et d'assurer son unité. Il était l'Empereur bien avant que quiconque ne lui eût reconnu un tel titre. Nul ne connaissait son nom de naissance, car il avait toujours, comme une évidence, été l'Empereur22b-p.4. L'Empereur avoue qu'il ne possède pas de véritable visage : il en a porté un million au fil des millénaires, selon ses besoins ou ses envies18-p.194. Il porte des masques, érige des façades afin de se mouvoir26-p.64.

L'Empereur voit des choses qui sont invisibles aux yeux des humains. Il connaît le futur et guide l'Humanité. Une impulsion ici, une prophétie toute préparée pour annoncer sa venue là, les débuts du mouvement transhumaniste, une impulsion afin que l'Humanité évolue et passe de sa simple compréhension de la science à sa totale maîtrise. Tout cela se fait suivant ses desseins. Il oeuvre afin d'amener la glorieuse union dans un futur où les forges de Mars le reconnaîtront comme la divinité qu'elles attendent depuis d'innombrables siècles, l'Omnimessie9-p.386.
L'idée que l'Empereur puisse avoir orchestré si soigneusement et si précisément le destin de tant d'êtres avec autant d'habileté et de froide insensibilité est tout simplement ahurissante. L'échelle inconcevable de ses desseins et la clarté de sa vision lui permettent de mettre en action des projets qui ne porteraient leurs fruits que vingt mille ans après9-p.387.

Le Sigillite se trouvait déjà aux côtés de l'Empereur depuis qu'avaient débuté les Guerres d'Unification. Il a été son aide de camp, son confident et son conseiller22b-p.13.

Alors que l'Empereur n'était qu'un seigneur de guerre féodal parmi d'autres, menant ses troupes en armures Tonnerre pour tenter de consolider ses premières victoires et de finir de paver la voie à l'Unification, un officier du rang des Levées du Caucase, une force significative liée par un pacte de trêve et soutenant l'offensive de l'Empereur sur les possessions territoriales du tyran panpacifique Dume, a eu l'occasion de le rencontrer. Après la conquête sanglante de la Bactriane, John Gammaticus, un être de la même nature que l'Empereur, a fait partie d'une centaine d'officiers caucasiens invités au triomphe de Pash, organisé par les contingents civils de l'armée à l'emblème de la foudre. Durant les festivités, l'Empereur a fait solennellement le tour des tables afin de remercier en personne ses alliés étrangers et les chefs de clans mercenaires. Grammaticus a fait partie de la centaine d'hommes présents pour recevoir sa poignée de main reconnaissante. Outre le fait d'avoir ressenti toute sa puissance, il a entraperçu, derrière le masque de ce noble et beau visage, juste une fraction de seconde, une chose dont il essaiera de ne jamais se souvenir. Il le qualifiera plus tard de "salopard sanguinaire"7-p.69,77.

 

A l'aube de la grande diaspora, L'Empereur a posé les pieds sur la planète Molech des millénaires avant les guerres de l'Unité. Le vaisseau dont il a eu besoin pour s'y rendre n'est jamais retourné jusqu'à Terra, il forme maintenant le cœur de la citadelle de l'Aube. Il est venu sur Molech sous une apparence modeste et a trouvé à Lupercalia, sous la roche de la montagne, au-dessous de la Crypte Transcendante, un portail façonné par des mains n'appartenant à aucune espèce connue des habitants actuels de la galaxie et ouvrant sur un royaume de dieux immortels. L'Empereur a offert des choses que seul un dieu en devenir pouvait leur offrir, et ils lui ont fait confiance. ils lui ont accordé une mesure de leur pouvoir, et avec ce pouvoir, il s'est servi de la science pour percer les secrets de la création et de la genèse des Primarques. Mais l'Empereur n'a pas eu l'intention d'honorer sa dette envers les dieux. Il s'est retourné contre eux, il a accepté leurs prodigalités et les a combinées avec son savoir génétique pour donner naissance à des demi-dieux. L'Empereur condamne le Warp comme n'étant pas naturel, mais uniquement pour qu'aucun n'ose le manipuler. Le portail n'a pas pu être condamné par l'Empereur qui s'est contenté de le fermer. L'Empereur est revenu meurtri et affaibli du royaume démoniaque, le visage âgé et émacié, sur lequel pouvaient se lire les siècles écoulés alors que quelques minutes s'étaient égrainées dans l'espace réel. Alivia Sureka, une Perpétuelle proche de John Grammaticus et de Oll Persson, l'aidera à revenir, le bras passé autour de sa taille, et le sien posé sur ses épaules. Elle jouera le rôle de gardien du portail, en plus des cent régiments de l'Armée, des trois cohortes du Titanicus et des détachements de deux légions restés en garnison sur ordre de l'Empereur.

 

Ce que l'Empereur a trouvé sur la planète a fait de lui un dieu, ou quelque chose qui s'en rapproche. Plus tard, l'Empereur et quatre de ses fils, Horus, Fulgrim, le Khan et Mortarion, se sont rendus sur la planète pour la rattacher au nouvel Imperium. Afin de garantir le secret de sa découverte, l'Empereur a altéré les souvenirs de ses fils et de leurs légions29a-p.46,119 ; 29b-p.111,280,282,284.

 

 

 

 

 

La conquête de Terra

 

L'Empereur s'est appuyé sur son immense armée et sur des créations brutales et sans subtilité afin d'unifier Terra, les proto-Astartes. Ces guerriers géno-engendrés en armure Tonnerre MkI, sont des hommes faisant partie des plus féroces combattants de l'Empereur dans le corps desquels il a implanté des ajouts biologiques à maturité complète et des améliorations mécaniques afin d'accroître leur force, leur résistance et leur vitesse. Les Guerriers Tonnerre sont plus forts et plus robustes que les futurs Space marines12-p.430 ; 17-p.409,421,476.

 

Ces guerriers ont été créés pour le combat et passent chacun de leurs instants à l'entraînement. Ils ont le corps pris dans une armure à énergie qui enferment leur torse et leurs bras en raison de l'importance primordiale de ces parties du corps en combats rapprochés. Ils sont armés d'épées tronçonneuses et de bolters, et portent des plaques d'armure de bronze poli, d'énormes paquetages dorsaux ventilant la chaleur excédentaire ainsi que des plumets écarlates au sommet de leurs casques. L'armure MkI a évolué au fil du temps : elle est devenue intégrale et permet au combattant d'être isolé des éléments extérieurs par un ensemble de plaques savamment agencées10-p.281,285,298.

La structure régimentaire des Guerriers Tonnerre sera plus tard adoptée par les Ultramarines : ils sont divisés en chapitres, composés de dix compagnies - qui demeure l'unité de base - d'un millier de guerriers19-p.39. Parmi les grades des Guerriers Tonnerre, on distingue les Subedar, les Jamadar et les Porteurs de l’Éclair17-p.409,421,476. Ces hommes saluent avec le poing fermé de l'Unité contre leur poitrine, salut qui sera remplacé par celui de l'aigle à deux têtes. Les Guerriers Tonnerre arborent l'emblème de la foudre, qui a été le blason personnel de l'Empereur avant que l'aigle de l'Imperium ne fût adopté. Tandis qu'il conduisait ses antiques armées de la réunification à travers la surface ravagée de Terra, l'Empereur portait un plastron ciselé et hors d'âge arborant les anciens symboles de sa domination qui étaient reconnus et craints à juste titre avant même la Longue Nuit, symboles qui seront repris sur les armures dorées de la Legio Custodes. Ces symboles ressortent en bas-relief sur son armure, ils représentent sa colère : des éclairs1-p.300,303 ; 10-p.158.

Arik était le nom de l'un des porte-enseignes de l'Empereur dans la première période de l'Unité. Son titre de Porteur de l’Éclair lui a été donné après la bataille du mont Ararat dans le royaume d'Ourartou. Il a eu l'honneur de lever la Bannière de l’Éclair à la déclaration de l'Unité.


Il s'est ouvert un chemin à travers cinq légions de combat des Broyeurs, il a mis à bas le Halo de Marteaux du Tsar de Fer. Parmi ses surnoms, les plus connus sont le Vainqueur de Gaduaré, le Dernier Chevaucheur, le Boucher de Scandia ou le Tueur de Trônes17-p.109,420,475.
 
Cela a été une période dorée quand la bannière à l'aigle et aux éclairs précédait des armées de Guerriers Tonnerre que personne ne pouvait arrêter. Leurs batailles ont duré des semaines, avec des millions de pertes décomptées, et des duels titanesques de seigneurs de guerre capables d'abattre des montagnes et de fendre des continents17-p.418
 
Ces premières créations étaient destinées au travail de conquête de Terra afin d'assurer l'Unité, mais n'ont été d'aucune utilité pour la conquête de l'espace, leur matrice génétique n'a jamais été conçue pour durer. Leur code génétique contenait les graines de leur propre destruction, tout comme les sauvages génoboostés avant eux23-p.438Ils ne devaient pas survivre à l'Unité et auraient dû disparaître à l'issue de la dernière bataille de ce conflit. L'Empereur avait envisagé leur obsolescence afin de conforter sa légende et s'imposer en tant que seul sauveur de l'Humanité12-p.430 ; 17-p.409,421,476.


Les Guerriers Tonnerre étaient plus forts et plus robustes que les Space marines. Toutefois, les Primarques et les Space marines sont l'étape suivante dans l'évolution du super-guerrier17-p.421.

 


 

 

 

Les Legiones Astartes

 

Pour tester leurs talents, les premiers Space marines sont partis au combat réprimer les dernières poches de résistance de Terra, protégés par les derniers modèles d'armure et équipés des armes les plus destructrices12-p.433Sans les Astartes, Terra n'aurait pas pu être unifiée15-p.236.
 
Les Dark Angels ont été les premiers créés et leur histoire précède celle de toutes les autres légions Astartes. Ils ont été, à bien des égards, le prototype. Durant les dernières années des guerres d'Unification et les premières de la Grande Croisade, avant que les autres légions n'aient été créées, ils ont connu et accompli des choses dont aucune autre légion n'est au courant27-p.167.
 
Certains membres de la Raven Guard qui participeront à la Grande Croisade de l'Empereur sont des survivants des Guerres d'Unification18-p.100.
 
Les Thousand Sons ont reçu leur nom suite à la démonstration de leurs prouesses lors de ces combats12-p.433.

Les chefs de la 2ème et 7ème compagnie de la légion de la Death Guard sont respectivement honorés des titres de commandeur et de capitaine de bataille. Cet usage trouve sa source durant les Guerres d'Unification, quand cette marque de distinction avait été accordée à un officier de la XIVème légion par l'Empereur lui-même4-p.24. A l'époque où la Death Guard n'en répondait pas à un Primarque mais à l'Empereur lui-même, la XIVème légion s'appelait les Dusk Raiders. Ils étaient connus pour leur tactique coutumière d'attaquer l'ennemi au crépuscule. Leurs armures étaient du blanc terne d'un vieux marbre avec leur bras droit et leurs épaulières étaient colorées d'un rouge profond et luisant, signifiant le bras droit ensanglanté de l'Empereur, implacable et impossible à arrêter. Pour la plupart, ils étaient originaires d'Albia4-p.112,114.

Les Luna Wolves ont également participé à l'Unification. Certains vétérans ont pour habitude de poser leur poing fermé contre leur poitrine en guise de salut, l'ancien signe pro-Unité, qui avait précédé celui de l'aigle à deux têtes1-p.300
Certains Primarques tels que Sanguinius et Horus continuent également de saluer à la façon qui date d'avant l'Unité, en s'agrippant par le poignet et en entrechoquant leurs canons d'avant-bras21-p.43.
 
L'Empereur a donné aux War Hounds le même nom que les chiens blancs que dressaient les guerriers yeshks du nord après avoir vu la légion combattre dans les étendues des ruches céphiques10-p.325.
 
Il semblerait que les Ultramarines aient participé à la chute du tyran panpacifique : l'un de leur cuirassé est baptisé le Remonstrance of Narthan Dume19-p.130.

 

Ils ont également participé aux côtés des Luna Wolves et des Imperial Heralds à la campagne visant à reprendre les enclaves de Luna aux cultes sélénariens29a-p.159. Les membres du culte sélénite ont toujours détesté l'Empereur et ses guerriers, car ils voyaient de la tyrannie, et non pas l'unité, dans l'assimilation de toutes les tribus techno-barbares de l'ancienne Terre. Ils ont frappé la légion des Emperor's Children, avant qu'elle ne soit menée par un Primarque, en contaminant les stocks génétiques de la légion conservés sur Terra33-p.431.

 

L'assaut des forteresses des anneaux de Saturne par les Iron Warriors reste un modèle exemplaire de la façon dont les places fortes orbitales doivent être prises29a-p.191.

 

Les Emperor's Children ont combattu la caste guerrière des spectres des gaz sur Jupiter29a-p.215.

 

Les Bloods Angels conservent les archives de leurs engagements livrés sur Terra au crépuscule des guerre d'Unification sur des tentures de soie finement brodées de lettres et de détails complexes21-p.85.
 
Comme les autres légions, les Space Wolves ont participé aux guerres de pacification de Terra : ils ont connu les forteresses de baraquement, les camps d'entraînement, les zones de combat puis les expéditions outre-monde15-p.318.

 

Les Imperial fists ont pris part à la première pacification de Luna22-p.26. Le vaisseau nommé Lacedaemon a emporté le premier Imperial Fist au-delà du système de Sol22-p.102.

 

Durant cette période, le Mechanicum a guerroyé contre les tribus de Terra, missionnant des corps expéditionnaires sur le monde natal de l'Humanité pour piller les cryptes oubliées d'anciennes citadelles et arracher les secrets de l'ancienne technologie. Refusant de partager ces trésors, l'Empereur a combattu les soldats de Mars et les a brutalement renvoyés sur la planète rouge9-p.99.

 
 


 

 

 

L'Unité

 

L'Empereur a mis fin aux guerres qui détruisaient la planète et a vaincu des dizaines de despotes. Sans ses armées, l'Humanité aurait sombré dans l'anarchie et se serait détruite en l'espace d'une génération10-p.280.
 
Voici une liste non exhaustive des armes et matériels utilisés par les vastes armées de l'Empereur pour pacifier Terra :

 

  • Bolter : Les premiers modèles utilisés par les proto-Astartes bénéficiaient de finitions apportées à la main. Aucun guerrier des Legiones Astartes n'a plus porté d'arme d'un modèle aussi brut et archaïque depuis l'Union de Terra et de Mars17-p.351.
  • Épée tronçonneuse type court : Cette arme, pas beaucoup plus longue qu'un gladius, date de l'ère ayant précédé l'Unification de Terra. Elle a été conçue comme une arme secondaire de protection rapprochée pour la suite d'un noble panpacifique du nom de Kendra Huul27-p.176.
  • Firelance : Intercepteur atmosphérique gracieux, doté d'ailes ressemblant à celles des chauves-souris et de réacteurs à propulsion vectorielle. Il est armé de missiles17-p.318,322,325.
  • Fusil de combat Urak-1020 : Il a été l'instrument de prédilection du moindre seigneur de guerre de l’Ère des Luttes7-p.228.
  • Greywing : Transport de troupes construit rapidement en très grande quantité. Il a été progressivement remplacé par la Valkyrie, plus étirée et plus petite14-p.428.
  • Skylance : Vaisseau de largage qui a servi au cours des derniers jours de la Guerre d'Unification en fendant en deux les ruches de Ceylonia et Ind400-p.119.

  • Stormbird modèle Warhawk IV et Warhawk VI, surnommé Oiseau d'assaut : (la relation entre Stormbird et Warhawk n’apparait pas dans la version française de L'Ascension d’Horus).

    Le Stormbird, engin de largage le plus rapide et le plus honoré de tout l'arsenal de l'Adeptus Astartes, est une machine de guerre racée, puissante et spacieuse400-p.119. Cette navette d'assaut fortement blindée au nez élancé a été conçue pour transporter l'Astartes en plein milieu des combats les plus féroces6-p.326 ; 10-p.52. Le Stormbird est un engin volant colossal2-p.93. Il est l'ancêtre du Thunderhawk. C'est un appareil lourd, capable de supporter le vide et assez agile pour les manœuvres atmosphériques. Le Stormbird a été assemblé sur Terra par le bloc Yndonésien pour être employé contre les tribus panpacifiques durant les guerres d'Unification1-p.143. Il a été développé à partir du vaisseau de largage quasi mythique, le Skylance400-p.119. Son profilé ample et menaçant a été conçu pour effaroucher. Sa masse et le talent d'ingénierie employé dans sa production sont bien plus considérables que ceux d'autres engins produits à la chaîne, tels le Thunderhawk et les modèles de déploiement que les usines de fabrication ont dégorgés en grand nombre, comme une solution utilitaire à court terme aux exigences matérielles de la Croisade. Un Thunderhawk n'est pas conçu pour durer : il n'est qu'une denrée périssable, moulée sur presse, fonctionnelle et bon marché. Le Stormbird est l'héritage des guerres d'Unification de Terra, un superbe appareil bien plus cher à produire en ressources et en temps. Des armadas entières de ces engins ont été constituées en vue de l'Expansion, et la nécessité d'un important complément moins coûteux n'avait été comprise que lorsque l'échelle véritable de la Grande Croisade eut fini par clairement apparaître. Les oiseaux d'assaut ne pouvaient pas donner une impression de vulnérabilité ou de maladresse. Ils étaient les seigneurs des airs, des créatures majestueuses capables de plonger depuis l'orbite droit dans les feux de l'enfer, et d'y survivre15-p.276. Toutefois, rien ne peut procurer autant de frissons qu'un Stormbird, le symbole du courroux de l'Empereur, aux ailes déployées comme celles d'un aquila400-p.119. Le Stormbird est capable d'emporter jusqu'à soixante Astartes et possède une capacité limitée de transport de blindés26-p.227. Les Astartes sont assis dans des sièges fermés tournés vers l'arrière. La section du cockpit, accessible par une allée dorsale, est occupée par deux officiers de vol assis dos à dos face aux panneaux muraux de leurs consoles. Derrière eux, deux serviteurs-pilotes sont connectés aux postes les plus avancés dans le nez de l'appareil1-p.153. Les membres d'équipage du Stormbird possèdent une ossature renforcée et des gaines musculaires. Leurs oreilles internes et leurs sens proceptifs ont été remplacés par des augmentiques, leurs estomacs et leurs systèmes régurgitatifs par des ingesteurs de fluides400-p.130. Des rangées de missiles sont accrochées sous chaque aile et de longs canons à fûts rotatifs sont montés sur un pivot avant2-p.94.

 

Tous les dynastes et les ethnarques batailleurs, toutes les nations claniques et les maisons génétiques, tous les despotes et les tyrans pancontinentaux ont été matés ou écrasés, renversés ou annexés. Certains, les plus sages et les plus lucides, ont offert des termes d'armistice pour rejoindre le giron de cet ordre nouveau. Plutôt la vassalité que la colère des guerriers en armure Tonnerres. Plutôt la soumission que l'inimitié du nouveau maître de Terra22b-p.3.

Des conclaves nordafrikains réduits en cendre par Shang Khal au ruines d'Ursh en passant par les bastions tombés de Narthan Durme, les hommes louent l'Empereur et ses guerriers manipulés génétiquement10-p.282.
 
Après une Ère des Luttes sombre et sans lumière, les tribus et les credo de guerre ont tous été rassemblés sous une même loi. Le Palais de l'Empereur, posé comme une couronne sur le sommet du monde, a pour ambition de symboliser ce triomphe stupéfiant22b-p.3
 
Au-dessous du pic du Rakaposhi, la Legio Custodes possède des geôles où les individus jugés hostiles à l'Empereur sont isolés du monde. Cette prison, connue originellement comme la Khangba Marwu et appelée la Crypte, existe depuis des milliers d'années. Les lieutenants du tyran panpacifique y ont été amenés, comme l'éthnarque des Désolations du Caucase. Ce "premier Empereur" autoproclamé, uniquement connu comme le Faucheur, était un véritable monstre. Uilleam le Roux, prince tyrannique et buveur de sang d'Albyon, a également été amené à la Crypte pour y être mis à mort après sa défaite à la bataille de l'Aube bleue. Les partisans de Uilleam avaient conquis près d'un quart du globe avant d'être finalement arrêtés par une armée de puissants combattants levée par un seigneur de guerre nordafrikain du nom de Kibuka. Plus tard, Kibuka avait été à son tour amené à Khangba Marwu.

 

L'Empereur en personne a conçu une cellule spécialement pour Narthan Dume, mais celle-ci n'a jamais servi du fait que le tyran a été tué lors de la dernière bataille qui a renversé son régime inhumain. Selon la rumeur, Constantin Valdor aurait insisté pour que Dume soit exécuté dans les ruines de son empire. Ce psychopathe mi-génial mi-fou, a été jugé trop dangereux pour être laissé en vie. Cependant, il semblerait que ce soit un certain Damon Prytanis qui ait mis fin prématurément à l'existence du tyran. Ce personnage énigmatique serait un Perpétuel, un être immortel exerçant les fonctions d'assassin pour le compte d'une association xenos antédiluvienne luttant contre le Chaos, la Cabale. Prytanis a été recruté sur les sables d'Iwo Jima, a participé à la bataille de Little Big Horn au sein du 7ème régiment de cavalerie, et a notamment assassiné le pasteur Martin Luther King27-p.106,108,174,336.

Le Cardinal Tang était censé rejoindre cette prison spéciale, mais comme Dume, il n'a jamais vu l'intérieur de sa cellule.
 
Durant toute sa longue histoire, un seul prisonnier est parvenu à s'échapper de la Khangba Marwu, un nain congénital du nom de Zamora, dont on prétendait qu'il avait appartenu à la proto-Legio Custodes en tant que major. On raconte que ce jour-là la montagne aurait pleuré17-p.227,229,270.
 
Damoth Kyn, seigneur du Haut Brésil, est l'un des derniers tyrans à avoir tenu tête aux forces de l'Empereur durant les jours ultimes des Guerres d'Unification10-p.27.

 

Daival Shan fût un autre seigneur de guerre séparatiste, exécuté par les sbires de l'Empereur. Il aurait proclamé qu'il préférait mourir au crépuscule de la liberté que de respirer encore à l'aube de la tyrannie14-p.10
 
Avant de rejoindre l'Unité, les Francs étaient un peuple factieux et n'appréciaient guère d'être envahis, même par des guerriers prétendant que leur présence était bénigne. L'autorité de l'Empereur a été pleinement acceptée après la bataille de Gaduaré, au cours de laquelle 50 000 rebelles menés par Havuleq d'Agross, un seigneur local, ont été massacrés par moins de 5 000 Guerriers Tonnerre10-p.283.

Les Scandiens, un peuple du nord, ont refusé l'Unité et ont été balayés10-p.288.

L'Ethnarque Tang a été envoyé dans la prison Nusa Kambangan après la prise de son dernier bastion. Il n'y est resté que quelques jours car 
d'anciennes victimes ont forcé sa citerne d'isolement et l'ont démembré à mains nues avant que son transfert depuis Nusa Kambagan ne puisse être arrangé17-p.229.

La chute de Kalagann sera précédée par la conquête apocalyptique d'Ursh par les forces de l'Unité1-p.237,302 ; 2-p.53
Son armure de perle a été arrachée à son cadavre et exposée dans l'enceinte de l'Himadri. Elle ceinture la colossale montagne creuse de l'Himalazia qui couronne Terra. C'est une immense chambre de marbre noir et luisant, bordée de bustes et de statues à l'effigie de personnages encapuchonnés. Elle contient notamment le trône sphérique de Peshkein de Tali le roi fou, la Colonnade des héros, la dernière machine volante de la Roma préservée dans un champ de stase scintillant, et cent autre merveilles et trophées remportés au cours des guerres de l'Unité9-p.349,351.

 
La venue de l'Empereur a permis à Luna de renaître. Une vallée large de plusieurs kilomètres, creusée de la main de l'homme, divise la Lune le long de son équateur. Il s'agit du Circuit, un canyon artificiel sur lequel s'ouvrent des passages vers l'intérieur du globe. Il est le plus grand complexe militaire jamais aménagé. Des milliers de vaisseaux allant de la navette la plus humble à la barge de bataille sont entretenus dans l'immense chantier naval de l'armada impériale. Sur la face opposée à Terra, un arrangement de stations d'observation guette le grand vide. Port Luna est le grand centre d'attache des flottes de l'Humanité4-p.333.

Le clan Terrawatt possédait une grande forge dans l'Oural, sous le mont Narodnaya. Ferrus Manus y œuvrera plus tard avec les anciens maîtres de la fonderie, démontrant son talent phénoménal et le pouvoir miraculeux de ses mains5-117,  après que les Iron Hands aient libéré le complexe d'une faction rebelle22-p.261.

 

Prétendument issus des mêmes racines que le Mechanicum, les théologiteks du clan Terrawatt ont creusé des temples dans les fondements des Ourals durant un moyen-âge de la technologie, et ont enduré la fureur de la Longue Nuit dans une claustration isolationniste, au point que leur existence n'a guère plus été qu'une légende murmurée. Lorsque le clan Terrawatt a finalement émergé de son repaire sous le Kholat Syakhl (nom mansi signifiant "Montagne morte" désignant un mont du nord de l'Oural en Russie), cela a été pour trouver une planète ravagée par les guerres que s'étaient livrées les tyrans et les ethnarques. A mesure que s'est propagée la nouvelle de la résurrection du clan, des hommes suppliants sont venus de tout le globe solliciter ses merveilles anciennes, en assortissant leurs demandes de propositions, d'offres de traités et de menaces. Un seul homme est venu en offrant davantage qu'il ne voulait prendre. Il se faisait appeler l'Empereur, un titre dont les Aghas (du turc agha "chef", "maître", "seigneur") du clan s'étaient moqués, jusqu'à ce que sa vaste connaissance de technologies oubliées fût apparue à tous. Sa volonté de partager ces arts perdus ont rallié le clan à sa bannière, et des archives du clan sont ressorties bon nombre des armes qui ont amené l'Ancienne Terre vers l'Unité. Les noyaux mémoriels de ses plus vieux Aghas clamaient que c'était leur technologie et non celle de Mars qui a précipité la création des premiers proto-Astartes, une prétention que le Mechanicum réfute avec véhémence29a-p.168.
 
Les plateformes atlantiques ont été anéanties et reconstruites deux fois. Elles forment un épiderme métropolitain de neuf kilomètres d'épaisseur coiffant l'ancien océan asséché15-p.126.
 
De nombreux lieux de culte et leur clergé ont survécu et ont pu préserver l'essence de leur foi à travers l’Ère des Luttes : une cathédrale en Silésie se dressant au-dessus des gravats blancs et fumants d'un cratère atomique, des cavernes profondes et peintes au Baloutchistan, de hauts refuges monastiques du Caucase perchés à une telle altitude qu'on y apercevait à l'est l'expansion des zones-ruches du bloc caspien et à l'ouest les eaux nanotoxiques du Pontus Euxinus, où des savants et des érudits fuyant les progroms de Narthan Dume ont vécu leur exil. Ces hommes instruits ont quitté le royaume panpacifique de Dume en emportant un chargement de données inestimables, sauvées à grand-peine de la bibliothèque du tyran avant l'une de ses purges. La rumeur suggérait qu'une partie de ces connaissances datait d'avant l'Age d'Or de la Technologie15-p.33.

 

Le bastion de Bhab est la plus ancienne forteresse de Terra. Ce cylindre rocheux et irrégulier est une relique disgracieuse plantée au cœur des enceintes tentaculaires du Palais impérial. Il a été le refuge durant les interminables millénaires de la Longue Nuit des seigneurs de guerre, des rois et des tyrans22-p.30.

Un hymne a consacré l'Unification de Terra, La Marche de l'Unité15-p.178.
 
L’Administration Hégémonique ou Administratum, est l'institution politique de l'Unification disposant de sa propre armée, le Corps de l'Hégémonie. Le Sigillite préside au conseil directoire de l’Hégémonie Intérieure15-p.394,407.

 

L'Empereur est venu sur Mars au moment où il commençait à formuler les plans de sa Grande Croisade. Terra et la planète rouge étaient alors ennemis, des ennemis acharnés, car les tribus ignorantes de la planète bleue s'obstinaient à camper sur les ruines d'anciennes technologies dont elles ne savaient rien et qu'elles ne pouvaient espérer exploiter un jour. Malgré de grandes épreuves, le Mechanicum a réussi à survivre au chaos rampant de la Longue Nuit. Pour restituer à l'Humanité la place qui lui revenait en tant que maîtresse de la galaxie, le Mechanicum ne pouvait se passer de la technologie de l'Ancienne Terre. L'Empereur a été le premier Terran à fouler le sol de Mars en cinq mille ans. Le Mechanicum a reconnu en lui un frère, un homme de science avec assez de bienveillance pour accorder aux prêtres de la planète rouge d'accéder aux caveaux oubliés de Terra et leur offrir de mettre un terme à la guerre qui séparait les deux mondes. L'union entre Mars et Terra a été symbolisée par la seconde tête de l'aigle impérial de son blason personnel. Avec la Pax Olympus111-p.14, une ère de coopération sans précédent s'est ouverte entre Mars et Terra. L'Empereur a promis de protéger Mars et de respecter la souveraineté du Mechanicum sur les mondes-forges. Il a même accordé l'exclusivité des services de six grandes maisons de navigators, afin que le Mechanicum puisse de nouveau envoyer ses flottes en exploration22-p.197.

 

L'une des clauses du pacte conclu entre le Mechanicum de Mars et l'Empereur interdit la recherche sur l'intelligence artificielle. Il y a des milliers d'années une grande guerre s'est déroulée contre des machines pensantes qui faillirent éradiquer la race humaine. Depuis, la recherche en matière d'intelligence artificielle est un domaine qu'il est formellement interdit d'approfondir22-p.173,178.

 

Le pacte historique entre Terra et le clergé de Mars a été conclu au sein du Palais, dans la Forge de la chair et de l'acier. L'aigle bicéphale de sa pierre de coiffe a été modelé en ouslite et en porphyre17-p.43.
 

 


 

 

 

Les répliques des Guerres d'Unification

 

Terra continue d'être agitée par les hostilités à mesure qu'elle se restaure15-p.166Les Guerres d'Unification ont amené la fin de l’Ère des Luttes. Toutefois, l'histoire ne garde trace que des grands traits du tableau, des phases générales de développement, et assigne des dates de façon presque arbitraire aux réussites humaines par des épisodes bien moins définissables dans le temps. Tandis que l'Empereur emmène sa Grande Croisade depuis Terra, les répliques des Guerres d'Unification continuent d'agiter la surface de la planète cent cinquante ans après la fin officielle de l’Ère des Luttes. L'Unification a été triomphalement déclarée au moment où nulle puissance, nul potentiel ne pouvait plus espérer vaincre l'incroyable mécanique impériale. Cela n'avait pas empêché divers états féodaux, les adhérents de diverses religions, des nations éloignées et des autocrates bornés de tenir tête, d'essayer de dresser des barrières et de préserver leurs petites poches d'indépendance. Beaucoup, comme la dynastie Yeselti de Boéotie, étaient parvenus à tenir des décennies, par la négociation et la connivence, à louvoyer entre les traités, les rapprochements et tous les autres efforts diplomatiques visant à les amener sous domination impériale. Leur histoire démontrait que l'Empereur, ou ses conseillers, possédaient une extraordinaire patience. 


Au lendemain des Guerres d'Unification, s'est imposée une volonté acharnée et de grande envergure de résoudre les conflits par des solutions non violentes. Et les Yeselti n'étaient pas des tyrans ni des despotes, ils n'étaient simplement qu'une ancienne maisonnée royale déterminée à préserver son existence autonome. L'Empereur leur avait accordé une grâce d'un siècle et demi le temps d'accepter leur déclin, bien plus que n'avaient vécu de nombreux empires de Terra.


L'histoire démontre aussi que la patience de l'Empereur n'est pas infinie, et qu'une fois épuisée, sa clémence et sa retenue l'est également. L'Armée impériale a alors avancé en Boéotie pour capturer les Yeselti et annexer leur territoire15-p.37.
 
Par ailleurs, il existe, notamment au sein du Bloc Yndonésien, des lieux de plaisir réputés à travers tout Terra et même le système solaire entier, ainsi que des troupes de pillards qui subsistent dans la plaine Atalantique. La vision de la Terra-Imperialis est celle d'un monde-nation uni et glorieux. Mais de l'extérieur, il existe de nombreux recoins sombres, sales et repoussants, qui ne cadrent pas avec l'idée de l'Imperium. L'existence de tels endroits sur le Monde-Trône reste un mystère13-p.104De nombreuses bandes issues des champs de bataille de l'Unité ont été attirées par l'extension constante des bidon-villes qui ont prospéré au pieds des murailles du Palais. Elles ont perçu l'opportunité d'exploiter les populations vulnérables qui s'y sont réfugiées17-p.105.
 

Longtemps après que l'Unité ait été déclarée, de vastes parties de la planète ne bénéficiaient pas encore des bienfaits des efforts de l'Empereur, même si la reconstruction était bien engagée. La plus grande partie du Monde-Trône était encore en ruine, ses nombreuses civilisations balayées par des armes capables de raser des continents entiers, et les structures monolithiques de l'Imperium restaient encore à terminer. Magnus était au côté de son père à cette période502-p.85.


Afin de comprendre les causes de l’Ère des luttes, Kasper Hawser, sous l'égide du Conseil de l'Unification, a créé une institution chargée de retrouver, de répertorier, d'étudier et de conserver l'ensemble des données ayant survécu aux Guerres d'Unification : le Conservatoire. Son ambition est également de permettre à chaque citoyen moyen d'accéder aux données de l'Administratum, qui doublent tous les huit mois15-p.212La première charte du Conservatoire a été établie au conclave de Lutetia15-p.128.
 
Après l'Appel de l'Extérieur, l'Age d'Or de la Technologie, la Longue Nuit et l'Unification des fragments anarchiques de Terra, l'Empereur va entreprendre une Grande Croisade afin de retrouver et rétablir des liens avec les avant-postes perdus de la race humaine7-p.69 ; 15-p.165.

 

 
 
 
 
Sources

 

  • Série L'Hérésie d'Horus :
1L'Ascension d'Horus, Dan Abnett                    
2Les Faux Dieux, Graham McNeill                              
3La Galaxie en Flammes, Ben Counter
4La Fuite de l'Eisenstein, James Swallow      
5Fulgrim, Graham McNeill                                           
6Le Retour des Anges, Mitchel Scanlon
7Légion, Dan Abnett                                            
8La Bataille des Abysses, Ben Counter                       
9Mechanicum, Graham McNeill    
10Chroniques de l'Hérésie, recueil                 
11Les Anges Déchus, Mike Lee                                    
12Un Millier de Fils, Graham McNeill    
13NémésisJames Swallow                             
14Le Premier Hérétique, Aaron Dembski-Bowden    
15Prospero Brûle, Dan Abnett              
16L'Âge des Ténèbres, recueil                        
17Les Morts Oubliés, Graham McNeill                        
18Délivrance perdue, Gav Thorpe                
19La Bataille de Calth, Dan Abnett                  
20Les Primarques, recueil                                               
21Signus Daemonicus, James Swallows        
22Les Ombres de la Traîtrise,  recueil          
22bLa Tour foudroyée, Dan Abnett                                  
23L'Ange Exterminatus, Graham McNeill      
24Félon, Aaron Dembski-Bowden                  
25La Marque de Calth, recueil                                        
26Vulkan est vivant, Nick Kyme                                    
27Imperium Secundus, Dan Abnett                
28White Scars, Chris Wraight                                          
29aLes Fils de LupercalGraham McNeill
29bLa Bataille de Molech, Graham McNeill
 
  • Série Les Batailles de l'Astartes :
100La mort d'Integrity, Guy Haley
 
  • Série Mechanicum :
111Les Seigneurs de MarsGraham McNeill
 
  • Série L'Eveil de la Bête :
400Mon nom est Carnage, Dan Abnett   
 
  • Série Les Primarques :

501Leman Russ, Le Loup Suprême, de Chris Wraight

502Magnus le Rouge, Maître de Prospero, Graham McNeill 

 
Modifié par Vae victis
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Merci pour cette nouvelle encyclopédie. [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]

Maintenant, reste à distinguer ce qui tient du fait de ce qui tient de la propagande. 40K étant une œuvre satyrique se moquant allégrement des extrémismes de tous poils, la description de l'Empereur qui omniscient et omnipotent semble davantage relever du dogme religieux que de la vérité historique.

Sympa les cognoscynthes, au final ce sont les psykers les plus proches des Eldars, notamment les Chanteurs de Moelle. Modifié par Illuminor Szeras
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Ben l'Empereur est un devin, c'est plutôt acté dans le fluff ^^
Mais un devin n'est pas pour autant omniscient, après tout.

C'est après son "ascension" sur le trône d'or qu'on le considère comme un Dieu omniscient en général, même si au final comme on interprète ses volontés / le futur / fait appel à lui avec le tarot de l'Empereur qui n'est pas un instrument toujours super fiable, son omniscience théorique n'a pas d'application concrète ^^
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Yep ! Et puis ce sont des faits relatés, du coup où se trouve la vérité et quand commence le prèche... En tous cas ce qui me surprend, c'est que l'Empereur a toujours veillé sur l'humanité (l'espèce, pas le journal) et pourtant il a tout laissé partir à la dérive pendant x millénaires.

Le gars s'accorde des RTT confortables.
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Une nouvelle belle synthèse ami Vae Victis.

Un bémol cependant: les Dark Angels n'ont pas été la seule Légion à participer aux Guerres sur Terra, même s'ils furent un prototype. Les XVII premières Légions ont contribué à l'Unification. Je dois confirmer pour la Raven Guard et les Salamanders.

Source: livre FW sur l'Hérésie d'Horus.


Sinon, c'est du bon boulot, comme d'habitude.

Celtic_Cauldron
:skull:
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Bonsoir,

Le sujet a été mis à jour.

[quote]Un bémol cependant: les Dark Angels n'ont pas été la seule Légion à participer aux Guerres sur Terra, même s'ils furent un prototype. Les XVII premières Légions ont contribué à l'Unification. Je dois confirmer pour la Raven Guard et les Salamanders.[/quote]
Effectivement, si je n'ai cité que les Dark Angels et la Death Guard, c'est parce que je n'ai aucun autre élément sourcé concernant les autres légions.

Merci à tous pour vos encouragements et l'intérêt que vous portez à ce nouveau sujet.

A bientôt,
V.V
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Mais ou s'arrêta cet homme ? :lol:/>/>

Sinon , il me semble que les Imperial fist ont un honneur de bataille "Roma" attestant leur participation aux guerres d'unification . Lut dans un des index astartes il me semble . A confirmer...

Edit2 : houa ! je viens juste de piger [u]maintenant[/u]( presque 4 jours plus tard...) l'intervention du croncron ! :whistling:
Fote dortograf kauriget... :blushing: Modifié par La Terreur
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[quote name='La Terreur' timestamp='1421575347' post='2694391']
Mais ou s'arrêta cette homme ? [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/laugh.gif[/img]
[/quote]

Même pas à la guerre des sexes ! [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]
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Dans les bouquins FW: tu as confirmation d'une participation aux Guerres d'Unifications pour les Légions suivantes: Luna Wolves, Emperor's Children, Dusk Raiders (Death Guards), War Hounds (World Eaters), Night Lords, Imperial Fists, Dark Angels, Imperial Heralds (Word Bearers), Iron Warriors.

Faut que je vérifie pour les autres.

Celtic_Cauldron
:skull:
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Il me semble que dans les morts oubliés, il est dit expressément que les guerriers tonnerre ont été purgés après la victoire de l'empereur et qu'ils n'ont jamais croisé les astrates.
Et il me semble aussi que les astrates ont été créés après les primaques (forcément), qui ont été créés après l'unification.
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Les Guerriers Tonnerre oui. Mais pour la Grande Croisade, l'Empereur n'est pas partit une main devant une main derrière, il a créé les premiers Space Marines, après les Primarque et à partir de leur génome, certes, mais en implantant qui ? Des terraniens, hé oui, donc des rescapés des Guerres d'Unification.
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Les astrates sont créés à partir de sujet relativement jeunes, genre 15 ans max.
Donc ca ne peu pas être des vétérans des guerres d'unification.
De plus les honneurs dont il est question, sont des décorations gagnées en tant que marine.

Y'a donc un loup qq part...
Enfin c'est pas la première contradiction.
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Les enfants soldats, ça existe. Et puis, les premiers Astartes étaient peut-être créé à partir d'hommes faits, et c'est peut-être l'Hérésie d'Horus qui a fait qu'ensuite, les Astartes ont été faits à partir d'enfants plus maléables que des adultes, donc moins sujets à la trahison, plus aisément programmables.
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Vous emballez pas les amis.

Les Guerriers Tonnerres pouvaient être faits à partir d'hommes car il s'agit de manipulations plutôt simples par rapport à celles exécutées pour les Astartes. En revanche, le processus de création des Légionnaires n'est viable qu'à partir du moment où le sujet est encore en phase de puberté, ce qui est confirmé dans le fluff 40K, 30K et HH. Ceci explique que Luther ou Kor Phaeron ne soient pas de vrais Astartes, mais des humains améliorés.

Dans Scars, on apprend que les potentiels Marines, tous des jeunes, sont regroupés dans des casernes et testés au-delà de leur limites. Ils sont ensuite affectés aux Légions suivant les besoins, en fonction d'un classement.

Dans l'ordre, l'Empereur crée les Guerriers Tonnerres, puis les Primarques et enfin les Astartes.

Celtic_Cauldron
:skull:
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Merci pour tes lumières Celtic_Cauldron ! :)

Du coup, si les Astartes ont participé aux Guerres d'Unification, il ne pouvait s'agir que d'enfants-soldats de 10 à 18 ans, donc les plus jeunes combattants de la dernière décennie de guerres. C'est soit ça, soit GW s'est effectivement encore planté dans son fluff.
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Concernant l'âge des premiers Astartes, il faut également garder à l'esprit que les premières unités de Légionnaires font la taille d'un bataillon ou deux, soit 500 à 1000 hommes (en application du schéma terrien, standard en vigueur avant la réunion avec les Primarques) et que leur création a été lancée en avance de phase. D'autre part, il faut également prendre en compte le fait que le processus de création des Marines, à cette époque, est plus rapide qu'au 41ème millénaire.

Le coup des enfants soldats, à la lecture du fluff, est improbable car la doctrine du 31ème millénaire est de ne pas envoyer les novices au combat. On parle donc de véritables Astartes, soit de jeunes adultes (physiologiquement) ayant achevé leur transition vers le stade post-humain. Donc, à vue de nez, dans une fourchette qui pourrait être comprise entre 16 et 20 ans (mais là, j'avoue que c'est moi qui interprète le fluff).

Je doute que GW ait jamais réfléchi avec ce degré de précision.

Celtic_Cauldron
:skull:
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  • 3 semaines après...

Salut Celtic,

 

Dès que ces perfides britanniques se décideront à faire traduire leurs ouvrages en français, je saute dessus !

Actuellement mon niveau en anglais me permet de comprendre les grandes lignes d'un textes mais pas d'en cerner toutes les subtilités, donc je vais patienter en espérant que cette traduction intervienne avant que je ne devienne tout gâteux et à moitié aveugle.

 

V.V,

Et ouais, demain je prends un an de plus...

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  • 2 semaines après...

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