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DwarfKeeper

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Tout ce qui a été posté par DwarfKeeper

  1. Où j'ai foutu ce réveil... Du très bon, encore du très bon! Dwarf
  2. J'adore le style des hiélo... des hyéro... des grhyéro... enfin des trucs là! Très dansant comme style je trouve! On peut voir fourberass en vrai faire de même? Dwarf, c'est vraiment du très bon. Bravissimo!
  3. C'est une... c'est une... Tite Messante? Je dois avouer mon bon fourberass, que je me suis retrouvé plié en deux sur mon clavier quand j'ai vu Virglum dormir bien sagement dans son coin. Mais je vois pas qui est l'aut typer ^raleur à côté. non, vraiment pas. Dwarf, deux secondes, je suis occupé.
  4. Je me demande à quoi resemble ce monstre? Une hydre quadricéphale? Une chimère cracheuse de feu? Une belle mère? Surtout pas la dernière! Dwarf, gromphall.
  5. Mouhahahahahahhahhhahhhahahaha!!!!! La queue d'attente pour la tour. J'ai mis cinq minutes à m'en remettre. Va avoir la mort de pas mal de monde sur la conscience ce Fourberass. Chapeau, barbe et félicitations. Dwarf
  6. Fabuleux, j'aodre le petit "fashion" de la féeplatie. Euh, de la fée aplatie. C'est vraiment une très bonne Bd, vivement la suite du massacre de Gromphall... euh de ses aventures je voulais dire. Dwarf, Gromphall, ça prend une ou deux baffes?
  7. Tiens, en réécoutant le reportage, j'ai remarqué que le reporter cmparait nos figurines avec celles du jeu d'échec, pour les caractéristiques. Je trouve personnellement qu'il s'agit d'une comparaison flatteuse. Dwarf, mat en trois coups. Edit : merci stof^^ Edit2 : Ou comment griller une super-souris en tappant comme un furieux.
  8. Moi j'ai bien aimé ce petit reportage. Mine de rien, on a vu les différents aspects du hobby : la collection, la peinture, le jeu, et même les négociations familiales permettant de jouer. Mieux, il s'agissait de personnes adultes, dans leurs maison, ayant un travail --> éloignement avec l'image de l'aodlescent boutonneux replié sur lui-même. (Oui je fus un adolescent boutonneux replié sur moi-*même. Enfin pas trop, mon ventre bloquait... ) Petit plus : le language utilisé par le monsieur n'est ni trop neuneu, ni trop violent. La "boucherie"? et alors, il explique bien que le denrier à rester gagne. N'est ce pas comme cela que ça marche dans les jeux de sociétés comme la bonne paye ou l'autre où on achète la rue de la paix?(Trou de mémoire.) Non, pour une fois, je n'ai rien à redire sur ce reportage. Il n'éveillera pas les foules, mais surtout, il ne fera pas de mal à l'image de notre hobby.
  9. DwarfKeeper

    slaaneshi , oh oui

    C'est très beau, vraiment. Le soclage des chiens est exactement ce que je voulais faire pour mes nains. Je dis bien voulais, car sur mes nains, ça ne ressemble à rien! Le guerrier du chaos est bien aussi, les éclaircissement violet//rose ressortent bien par rapport au noir de l'armure. en revanche pour les drapés de la cape, je peux pas trop me prononcer car la photo ne m'en laisse pas l'occasion. (C'estnormal les 001000010101 qui s'affichent? ) Dwarf
  10. Par définition, le hobby est un luxe. Les jeux de GW sont un hobby. GW est un luxe. Or les bijoux en or massifs sont un luxe. Donc GW est un bijou en or massif. Dwarf, qui s'égare. (et où?) Dwarf
  11. Des poursuites judiciaires pour violation de propriété intellectuelle devraient amplement suffir. La simple menace des domages et intérêts devrait déjà le faire pâlir... Dwarf, c'est honteux!
  12. DwarfKeeper

    Les Exilés

    * * * L’incendie avait désormais planté ses griffes sur la cité tout entière. Les flammes affamées dévoraient avidement quartier après quartier, enveloppant les malheureux mortels qui n’avaient pu se mettre à l’abri. De son point de vue privilégié, Franz soupira. L’incendie qui ravageait les demeures alentours ne le gênait guère, pas plus que l’odeur âcre du sang des malheureuses victimes qui gisaient à ses pieds. Les pathétiques soldats qui avaient voulu lui interdire l’accès à la poudrerie n’avaient pas eu le temps de comprendre quoique ce soit. Ses hommes en avaient éventré de nombreux, et Franz s’étaient chargé des survivants. Devant lui, de nombreuses machines de guerre, attelées à des montures désormais égorgées, attendaient patiemment que d’hypothétiques artilleurs viennent s’en saisir pour les mener auprès de leur seigneur. Le bourgmestre attendrait longtemps. Très longtemps. Les vagues d’énergie qui jaillissaient de son arme le tirèrent de ses pensées. Franz savait que le dernier acte était en train de se jouer quelque part au centre de la ville, et son offrande à son nouveau maître ne pourrait pas attendre. S’il échouait, la punition serait terrible. Instinctivement, le capitaine marchand plaça sa main sur son ventre. Il avait cru sentir la chose bouger dans son corps. Cette petite chose, invisible à l’homme. Et pourtant si mortelle… Franz descendit les escaliers de la poudrerie, et rejoignit le gros de ses hommes. Ensemble, ils s’engouffrèrent dans la cité en flamme, vers la dernière scène de la pièce. Derrière lui, les flammes léchèrent la bâtisse condamnée. * * * Kelethorn déboucha sur la place ravagée. Des dizaines de corps entremêlés gisaient sur le sol couvert de débris. Humains, mutants et peau-vertes étaient réunis dans la mort, leurs corps brisés indifférents à la chaleur suffocante de l’incendie. La bataille semblait s’être déplacée plus en amont : les flagellants semblaient avoir réussis à repousser les peaux-vertes dans la cité, au prix de nombre des leurs. Les corps brisés des fous furieux gisaient sur les restes d’une barricade de fortune, face à ceux de dizaines de créatures à la peau verte. Kelethorn se demanda combien de temps les fidèles mortifiés de Sigmar tiendraient. Le jeune tueur aperçut un petit groupe d’humain assemblé près de la fontaine brisée. Un petit groupe penché sur quelques-uns d’entre eux, visiblement mal en point. Kelethorn reconnut parmis eux les fins habits couleur bleue du frère de Karl. Assis au centre du cercle de soldat, son dos collé à la fontaine brisée, un homme semblait s’occuper de ses blessures. Le nain se surprit à prendre en pitié cet homme là. Jadis si proche de la gloire, et aujourd’hui plongé dans le chaos le plus total. Sa fière cité était bientôt à bas, et à moins d’un miracle, il n’en resterait demain plus que des ruines fumantes. A l’instar de nombreuses autres bourgades de l’empire. Kelethorn s’approcha des humains, évitant de marcher sur le corps des hommes tombés, et piétinant sans vergogne ceux des gobelins. Un réflexe naturel pour un nain pensa t’il. Lorsqu’il s’eut approché suffisamment, le nain put voir que Wissen von Steppendorf était blessé au bras et au torse. Son visage était tordu par la souffrance, alors qu’on lui ôtait la flèche du bras. Il serrait de toutes ses forces un morceau de bois entre ses dents, et du sang perlait à la commissure de ses lèvres. Cependant, l’humain ne semblait pas décidé à perdre connaissance malgré la douleur. Kelethorn lui reconnut au moins cela. L’homme qui soignait Wissen termina de faire traverser la flèche, avant d’en briser la hampe et d’en retirer les deux morceaux. Un flot continu de sang commença à s’écouler de la blessure, bien vite recouverte par un bandage de fortune fait des restes d’uniformes. Une autre flèche jaillissait du torse de l’humain. Pour celle-ci, un simple bandage ne suffirait pas. Wissen aperçut enfin le nain, et l’apostropha alors que les survivants humains se retournaient vers lui. « J’eus parié un millier de couronnes que vous eussiez péris dès le début de… de tout ceci. Vous êtes résistant nain. Ou chanceux. - Chanceux ? Je ne crois pas humain. Je ne crois pas. - C’est vrai nain. Votre… votre vie est une sorte de malédiction. J’allais l’oublier. Grave manquement pour… pour une personne de ma qualité, vous en conviendrez… Je me ferais pardonner après tout ceci. - Je crains que vous n’en ayez pas le temps, humain. - Je le crains aussi… » Kelethorn regarda le visage blême de l’humain. Du sang continuait à s’écouler par ses blessures. Trop de sang pour qu’il puisse espérer survivre, à supposer qu’il n’ait jamais eu cette chance. Une immense explosion secoua la cité en flamme, jetant les occupants de la place au sol. De nombreuses bâtisses déjà rongées par les flammes s’effondrèrent sur elles-mêmes, alors que d’autres déflagrations se poursuivaient. Un épais nuage de fumée et de poussière recouvrait désormais la place centrale, alors que des braises volantes propageaient encore un peu plus l’incendie. La chaleur intenable et la douleur tournaient la tête du nain alors qu’il tentait de se remettre sur pied. Il distinguait péniblement des formes à travers la fumée qui tentaient de faire de même. Les oreilles du nain lui faisaient souffrir le martyre, et l’espace d’un instant, il crut que ses tympans étaient troués. Puis il se rassura. Qu’il soit devenu sourd ou pas, cela ne changerait rien. Kelethorn se redressa enfin, et chercha Wissen. Il le trouva bien vite. Inconscient, peut-être mort. Du sang s’écoulait toujours de ses blessures, mais la poussière qui se déposait sur son corps transformait le liquide rouge en une espèce de pâte écœurante. Une main se posa sur son épaule, et le nain faillit sortir son marteau pour l’abattre sur l’inconnu. Le jeune tueur se retint suffisamment pour reconnaître l’un des soldats de Wissen. Le guerrier s’agenouilla auprès de son seigneur tout en essayant d’apostropher le nain, mais ce dernier n’entendait rien. Il voyait les lèvres de l’humain bouger de plus en plus vite, alors que son regard s’emplissait de colère. Kelethorn secoua lentement la tête en montrant ses oreilles, et l’humain renonça. Un autre guerrier passa près du nain pour aller aider son compagnon. Ensemble, ils tentèrent de ranimer le bourgmestre blessé. En vain. Ce dernier semblait vraiment mal en point. Tel était son destin. Kelethorn se redressa. La douleur que lui infligeait ses oreilles commençait légèrement à se dissiper, et le silence total laissa place à un espèce de bourdonnement agaçant. Il n’était pas sourd, cela était maintenant certain : mais l’explosion, quelle qu’en soit sa source, lui laisserait longtemps un mauvais souvenir. La poussière se dissipa, laissant entrevoir des formes s’avancer. Pas si longtemps que cela finalement. Edit : les étourderies soulevées par Korelion ont été corrigées.
  13. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Arf! Les paris sont ouverts pour le résultat de la bataille! (Celui qui mise sur Archaon je le... ) Bon, sinon je suis navré mais pas de suite cette semaine, j'ai des HE à monter et ça me prends du temps... (Je vais jouer aux quilles... ) Dwarf, à la semaine prochaine! PS : Impe à raison pour la 6°.
  14. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Bien le bonsoir à tous. tout d'abord, la nouvelle partie des exilés paraitra au plus tard dimanche après-midi. (Ca c'était pour la bonne nouvelle.) Ensuite, je tiens à remercier toutes les personnes qui répondent régulièrement à mes textes. (et qui participent au fait qu'il soit souvent en haut... :'( ) Merci beaucoup les gars, ça fait plaisir. Maintenant, je vais m'octroyer un droit de réponse bien légitime à une critique des plus constructive et des pus poussée. Et au passage des plus douloureuse parfois... Tout d'abord, pour comprendre les exilés, il faut savoir que la première partie qui en a été posée n'avait pas pour prétention d'être constitutive d'une base pour une suite. Encore moins d'une histoire de cette taille. Pourtant cela a été le cas pour plusieurs raisons, la principale de toutes étant ma volonté d'écrire. Et comme j'avais une base et une tonne d'idées, les exilés m'ont servi de défoulloir. Je confirme ce qui avait été dit à l'époque. Maintenant, il faut prendre en compte plusieurs points capitaux : l'évolution personnelle de l'écrivain, le temps qui s'est écoulé entre le début du récit et la fin de celui-ci, et la construction renouvelée du récit. Je m'explique. Les Exilés (ma correctrice attitrée me fait remarquer que j'écris comme un porc... ) disposaient initialement d'une structure narrative qui tenait sur une feuille simple. Recto. La dernière fois que j'ai tenté de faire un plan structuré des Exilés (Passages passés, en cours et à venir...) l'ensemble ne tenait plus sur deux feuilles doubles. Pourquoi cela? Je n'ai pas changé d'avis quant à la structure narrative générale, mais je l'ai etoffée. Je l'ai étoffée sans cesse afin d'éviter un écueil qui me terrifie, celui du récit "sec." Aller directement au but, écrire ce que l'on veut et partir... Non, les Exilés devaient autant être un texte d'intrigue qu'un texte d'ambiance. Si le premier point n'a pas atteint mes espérances, le second s'en rapproche. Cela peut parfois dérouter, mais certains passages (la mort de Gueule-en-biais, la séance d'auto-apitoiement de Wissen, la convalescence de Karl...) n'étaient absolument pas prévus. Mais s'accordaient parfaitement avec l'idée générale du texte. Bon, ici je vois deux points importants. Tout d'abord : Pour répondre à ceci, je citerai une elfe qui est à côté de moi. "Avant ça n'y était pas non plus, mais ça a été corrigé..." Mouaip... Parfois, je me regrette... Maintenant au niveau de l'ambiance générale du texte, on se retrouve ici confronté avec mes inspirations. Différents livres m'ont inspirés pour les exilés : Un capitaine de quinze ans. de Jules Verne, La peste d'Albert Camus et Bilbo le Hobbit de... devinez qui. Si Jules Verne et Albert Camus m'ont beaucoup apporté pour l'ambiance générale du texte (L'ambiance désespérée de la peste, l'intensité des descriptions internes de Verne) Tolkien m'a beaucoup influencé sur la transition entre une ambiance bon enfant et un aspect bien plus sombre. Le Hobbit est un livre enfantin au début, et morbide sur la fin. vous n'avez qu'à lire le passage sur la bataille des cinq armées pour vous en rendre compte. J'ai emprunté ce style à Tolkien pour donner à mon récit un aspect plus mâture, plus sombre voir même par certains aspects que je ressens, plus gothique. Le passage qui m'a servi à cette transition est effectivement la mort de Denethorn. Quoi de mieux qu'un traumatisme violent pour plonger de jeunes personnes un soupçon insouciantes dans l'horreur de leur univers? A partir de ce passage, on ne joue plus. Fini la caricature des nains mignons et de l'humain dragueur, bienvenu à la mort et à ses ouailles. Bref, cette transition a été totalement volontaire. Pour répondre à tout ceci, il faudrait un nouveau livre à part entière. Et je ne plaisante pas. Mais je vais essayer de faire bref tout en faisant clair. Ma vision de l'Empire est celle d'une civilisation coincée entre la renaissance et le l'époque médiévale. J'y vois des cités en pleine expansion, mais très refermée sur elle-même, avec des chefs de guerre plus ou moins forts qui ne rendent de compte à l'Empereur ou ses représentants que quand ceux-ci viennent demander des comptes. A partir de là, l'Empire est pour moi une puissance militaire de première importance mais inerte, molle, et très difficle à mettre en oeuvre. Le parallélisme effectué avec 40k est pertinent mais pas poussé jusqu'au bout, car des spécificités de mon texte auraient du te frapper, mais je pense que je ne les ai pas assez fait ressortir. L'intrigue prend place juste avant la tempête du chaos. L'empire est épuisé, les ressources disponibles sont drainées vers le nord, et la stabilité politique n'est qu'une notion lointaine et éphémère. (Il s'agit là encore d'un point de vue personnel.) La cité de Schtendenburg est gouvernée par un être fort imbu de sa personne, qui considère dominer la région. Soit, tant mieux pour lui. Maintenant la région est située près de celle d'Altdorf et de Nuln, mais est coincée dans une forêt relativement proche des montagnes. Il s'agit d'un point stratégique devant défendre l'accés à une passe vers la Bretonnie. La région devrait être sûre et bien équipée, mais comme je l'ai souligné, toutes les ressources sont drainées vers le Nord, et seules les forces personnelles subsistent. C'est le cas de la cité. De plus, tout au long du récit, j'ai mis l'accent sur la pluie puis la neige étonnament précoce et abondante, sur les difficultés de progression... et donc de communication. bon, tout le monde aura compris que tout cela n'est pas d'origine naturelle. On pourrait protester en me disant que je présente Tzeentch et surtout ses champions comme des êtres sur-puissants, etc... J'en ai déjà eu des échos par MP et je remettrai ici ce que j'ai répondu alors : c'est le cas. La cité est isolée de par les ciconstances spéciales de l'époque et le caractère de son Burgmeister. elle est isolée aussi par Tzeentch (et dès lors la volonté du conteur qui a besoin de cela...) et tous les évènements qui en découlent sont donc largement prévisibles. Il en va de même pour la chute de la cité. Mon inspiration en la matière est celle de la chute de Gondolin. (Contes et légendes inachevés, de JRR Tolkien.Volume 2) Je ne puis en dire plus sur le sujet sans dévoiler mes plans. Maintenant voilà, je reconnais bien volontier que mon texte est déstructuré et nécessiterait un lifting afin d'être remis en forme, et tempérer les changements trop brutaux. La plupart de ceux-ci sont dûs en grande partie à mes évolutions personnelles. (Plus tu écris, mieux tu écris... et surtout différemment tu écris...) Pourtant cela gâche pas mal de points et nécessite une correction. Je pensais vaguement le faire à la fin du récit. Maintenant ce sera pour moi une obligation. Dernier point et je raccroche le clavier : le titre du récit est Les Exilés. Certes je suis centré autours des nains, et je ne les quitterai pas, mais il y a plus en jeu. Car ils ne sont pas les seuls à être déracinés et perdus dans cet univers. Et mon but était justement d'offrir une pluralité de points de vue dans l'histoire générale. Une histoire racontée ne peut pas être entièrement comprise si l'on n'a qu'un seul axe de focalisation. Il en faut plusieurs. Ce qui a dû tromper comme on me l'a fait remarquer, c'est que j'ai écrit "avec de vrais nains." Ils sont vrais, mais ils ne sont pas seuls. Voilà, je vais lâcher le clavier un petit moment et reprendre mes cours de français de sixième. Bonne soirée à vous tous, et merci beaucoup Feunard. Vraiment. Dwarf
  15. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Ben vi, c'est des gobs! Grrr.... a peine je mets une partie qu'on me demande la suite... Esclavagistes!!!!!!! Dwarf
  16. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Wissen hurlait sa fureur et son mépris. Ses soldats, terrifiés par l’approche de l’incendie, n’appliquaient ses ordres qu’avec peine et résignation. De nombreux barils de poudre étaient entassés à la va-vite derrière de maigres barricades hâtivement érigées. Les soldats chargés de défendre les réserves étaient particulièrement nerveux : à la moindre flammèche, ils sauteraient, tout comme le reste de leurs compagnons présents. Beaucoup d’entre eux étaient tentés de prendre la fuite, mais la seule présence de Wissen les en empêchaient. Son regard fou, la rage intense qui émanait de lui terrifiaient ses hommes encore plus que l’ennemi, encore plus que l’incendie. Une quarantaine de soldats d’élite équipés de lourdes mais somptueuses armures de plaques, marque de leurs rangs, s’affairaient inlassablement à aménager des postes de tir derrière le moindre recoin, la moindre protection. Bâtisses, fontaine, coins de rue… Tout était mis à profit. En vain. Les canons, arquebuses et autres mortiers n’étaient toujours pas arrivés. Un bras de l’incendie avait coupé le chemin d’accès à la poudrerie principale, et seules les munitions aveint pu atteindre le bourgmestre et ses hommes. Près de trois cent soldats, pratiquement désarmés, coupés de tout renfort, bientôt cernés par un ennemi innombrable. Et ils étaient complètement démoralisés, avant même le moindre combat. Beaucoup des leurs étaient pliés en deux, les mains sur leur ventre ou leur gorge, se plaignant d’indicibles douleurs. Wissen en avait exécuté deux pour l’exemple. Sans aucun signe d’hésitation. Les autres soldats malades s’étaient donc relevés pour prendre leurs positions, mais le burgmeister se doutait qu’à la première occasion ils s’enfuiraient. Ou bien le tueraient. Qu’importait, il leurs survivrait pensa le noble amèrement. Son pistolet à fûts multiples dans une main, sa longue rapière finement décorée dans l’autre, Wissen allait inlassablement d’un bout à l’autre de la barricade. Erigée à l’entrée de la place centrale de la cité, cet amas de chariots, meubles et autres débris ne représentait qu’une maigre protection face aux hordes gobelines qui se déversaient toujours plus nombreuses dans la cité condamnée. Cà et là, quelques rares pieux avaient été plantés pour tenter de gêner l’avancée des peau-vertes. Mais il n’y en avait pas assez. Vraiment pas assez. Au centre de la place s’était trouvée jadis une magnifique fontaine, symbole de la richesse de la cité. Les soldats du bourgmestre aveint renversé l’objet d’art et brisé un côté du socle de la fontaine pour en laisser écouler l’eau. Puis ils y avaient érigé un semblant de protection, une parodie de muraille de pierre et de bois, quand ils seraient finalement submergés. Les étals marchands avaient été renversés, les portes des bâtisses alentours défoncées. Tout ce qui avait pu servir à la défense avait été amené sur la place. Insignifiante résistance. Les fenêtres des bâtiments donnant sur le centre de la place étaient pourvues de soldats équipés de poudre et de munitions, mais pas de mousquets. Les coins de rues servant d’axe de tir étaient équipés de mitraille et de boulets. Mais pas de canons. Les soldats étaient équipés de leurs épées, lances et hallebardes. Mais point de courage. Puis les tambours se mirent à résonner. « Ils arrivent. » Wissen pria. * * * La douleur… la douleur.. la douleur… Il avançait péniblement, emplis par cette immense douleur. * * * Les traits de flèches cliquetèrent autours de lui, mais Kelethorn n’en avait cure. Son marteau continua son ballet mortel, enlevant à chacun de ses coups la vie d’une de ces pitoyables créatures. Quelques flèches furent encore tirées par désespoir, et les gobelins prirent enfin la fuite. Le tueur regarda les quelques cadavres qui traînaient au sol, le crâne brisée, la vie éteinte. Le nain cracha sur les peau-vertes mortes. Ce n’était que justice. Mais il faudrait un millier de leurs morts pour racheter ne serait-ce qu’une goutte du sang de son défunt frère. Reprenant sa route, le jeune exilé remarqua que la plupart des bandes de pillards qu’il avait aperçus jusqu’alors avaient disparue. Les peau-vertes semblaient affluer maintenant vers le centre de la ville, tandis que les rares civils qui n’avaient pas encore quitté la cité perdue s’empressaient de rassembler leurs maigres bien avant de fuir. Désepéremment. Kelethorn avait croisé auparavant quelques groupes de soldats. La plupart d’entre eux étaient blessés et semblaient avoir livrés de rudes combats, et aucun ne s’était arrêté pour lui parler ou lui enjoindre de fuir. Le nain ne se serait de toutes façons pas arrêté. A plusieurs reprises, le tueur avait croisé des soldats esseulés, errants dans les rues de la cité ou assis au coin d’une rue. Leur regard vides, perdu dans l’immensité de leur folie. Quelques-uns uns s’étaient mêmes donnés la mort. Lâcheté pensa le nain. Pure lâcheté. Kelethorn n’avait pas perdu de temps non plus pour eux, et avait poursuivi son chemin. Pourtant, il s’arrêta lorsqu’il découvrit le cadavre d’un soldat complètement déformé. Ce n’était pas un mutant, non, mais un artilleur. Ses doigts avaient fusionné entre eux pour former une sorte de pointe solidifiée. Et couverte d’un sang qui n’appartenait apparemment pas à la créature. Le visage de la chose était déformé par la peur et la douleur. Ses yeux exorbités étaient couverts d’un liquide blanchâtre écœurant. Ce liquide coulait aussi de ses multiples blessures et de ce qui fut jadis une bouche… Le nain en conclut qu’il devait s’agir de son sang. Ou de quelque chose assimilé. La chose faillit éventrer Kelethorn au moment même où ce dernier se releva. La surprise fit reculer le tueur, ce qui permit à l’atrocité de se remettre sur pieds. Le tueur faillit périr des mains du monstre, mais ce dernier, déjà blessé, succomba aux coups rapides et meurtriers du nain. Cette rencontre avait encore plus galvanisé Kelethorn, qui avait accéléré sa course jusqu’à rencontrer les gobelins. Morts à présent. Mais ces adversaires n’avaient pas la valeur suffisante pour venir à bout de lui. Soudain, l’exilé entendu un rugissement poussé par un millier de voix. Un rugissement de haine, de défi. Un rugissement venu du tréfonds d’un millier d’âme. Un rugissement de fous. Kelethorn sentit le vent tourner. * * * Les griffes le manquèrent de quelques centimètres, et Wissen put décharger son arme à bout portant sur le mutant. Les quatre fûts crachèrent simultanément la mort, arrachant le crâne du monstre. Le burgmeister n’eut pas le temps de reprendre son souffle qu’une autre atrocité vivante se jeta tous crocs dehors sur lui. Wissen esquiva par pure chance l’attaque, et se plaça derrière l’un de ses hommes qui enfonça sa hallebarde dans le torse du monstre. La mêlée était atroce. La barricade tenait encore, mais la plupart des simples soldats étaient morts, avaient fui… ou s’étaient retournés contre les leurs. Ils n’étaient plus qu’une poignée. Et sa garde personnelle. Un gobelin tenta de franchir la barricade et Wissen lui ficha sa rapière dans l’épaule. Le peau verte tomba à la renverse en cirant, mais déjà trois autres de ses camarades se pressaient à sa place. Le burgmeister était consumé par sa propre fureur. Ses hommes tombaient les uns après les autres alors qu’ils auraient du repousser la vermine verte sans difficultés ! Où était donc la toute puissance de son armée ? Ses hommes n’étaient que des incapables. Profitant d’un instant de répit, le bourgmestre rechargea son arme. Cette merveille de technologie était très difficile à utiliser correctement. Il fallait vraiment bien choisir sa cible, et ne pas la rater. Une volée de flèches s’abattit sur les défenseurs. Un garde s’effondra devant lui, une longue hampe noire dépassa de sa gorge. Wissen regarda l’homme tombe. Indifférent. Il fut par contre surpris lorsqu’il vit son pistolet au sol à côté du cadavre. Que faisait donc son arme au sol alors qu’il la rechargeait ? Puis Wissen remarque que de son bras droit et de son torse jaillissaient deux hampes de même couleur. Le rouge de son sang tâchait déjà le bleu de ses vêtements. Le maître de la ville regarda avec étonnement les tâches sanglantes s’agrandir. Il ne ressentait aucune douleur, même s’il savait qu’il devrait. De sa main valide, Wissen récupéra son arme. A moitié chargée seulement. Il devrait faire attention. Relevant la tête, il vit le sergent de ses gardes le considérer avec effroi. Secouant la tête, le burgmeister lui ordonna de retourner au combat. Il sentit sur les commissures de ses lèvres un liquide chaud couler. Il avait du se mordre, pensa t’il. Soudain, une clameur phénoménale retentit derrière. Lui une clameur puissante, de haine pure. Une clameur de mort. Les flagellants le dépassèrent…
  17. DwarfKeeper

    Esclave

    MMMhhh... Moi qui ne savait pas à quoi correspondait la vie dans une arche noire, j'ai ma réponse maintenant : la vie n'y est tout simplement pas très longue! Superbes descriptions Khaela, l'ambiance y est et tout et tout! C'est que du bonheur! En revanche c'est qui le gars qu'on voit là-bas au fond à gauche.... Mais... mais Ce ne serait pas Franz? Dwarf
  18. DwarfKeeper

    Les Exilés

    J'ai procédé à certaines modifications sur la dernière partie du texte. rien de transcendant, juste de quoi rendre la trame plus intelligible. La partie 7.8 des exilés est en cours de rédaction. un peu de patience donc. Edit : et hop, voilà la suite! Bonne lecture jeunes gens. Des flots continus de gobelins pénétraient par les brèches de la cité. Parfois, un troll aiguillonné par quelques peau-vertes plus téméraire que ses semblables pénétrait dans l’enceinte de la cité, son cerveau atrophié tendant tant bien que mal de comprendre ce qui se passait. Les gobelins tentaient ensuite de pousser la créature plus avant dans la cité, et certains d’entre eux firent les frais de la stupidité de leurs monstres, au grand plaisir de leurs semblables. Kelethorn cracha de dégoût. Il se trouvait trop loin pour intervenir, et même alors sa mort n’aurait servi à rien. Il aurait pu emmener avec lui quelques créatures vertes, mais sa fierté lui commandait d’attendre l’occasion d’affronter un ennemi digne de lui. Un véritable adversaire. Le tueur nain glissait d’une ruelle à l’autre, d’une cache à la suivante. Les gobelins ne prenaient pas la peine de piller les misérables masures qui jouxtaient les murailles, préférant pénétrer le cœur de la cité, là où se trouvaient les demeures riches et opulentes des bourgeois et des nobles. Et des esclaves. L’exilé savait parfaitement cela. Il savait aussi que c’est là que se défendraient la majeure partie de la garnison. Pas par choix stratégique, non. Mais pour protéger les demeures des maîtres de la ville. Comme les humains le faisaient depuis toujours. Kelethorn décida de suivre l’axe de progression des peau-vertes, pour tenter quelques coups de poing, avant de rejoindre le cœur du combat, là où la garnison où ce qu’il en restait allait livrer son dernier combat. A cette pensée, le nain sourit. Les flammes de l’incendie avaient désormais gagné un bon tiers de la cité. Malgré la pluie et la neige de ces dernières semaines, les poutres et les toits des demeures avaient beaucoup souffert de la canicule des étés derniers, et elles ne demandaient qu’une étincelle pour s’embraser. Les gobelins exultaient certes devant ce spectacle, mais ils ne se doutaient absolument pas que cela se retournerait immanquablement contre eux. Une armée prise dans un incendie, même si c’est elle qui l’a allumé, est une armée perdue. Tout n’était qu’une question de temps. Le temps. Kelethorn espérait que le sien venait à son terme. Les souffrances qu’enduraient son cœur et son âme s’attisaient désormais à chaque seconde. La proximité de ces êtres impies qui l’avaient privé de la moitié de lui même le rendait à moitié fou. Comme si cela n’était pas suffisant, le marteau qu’il tenait dans sa main, celui de son frère Denethorn, semblait l’enjoindre à se jeter tout entier dans le creuset de la guerre, dans le fourneau de la mort. La stabilité mentale du tueur, depuis longtemps fort contrariée, en venait à s’effondrer totalement alors que sa soif de vengeance n’avait de cesse de s’enfler, d’enfler jusqu’à ce que son crâne explose, que sa raison s’envole. Le nain savait au plus profond de lui-même qu’il pourrait bientôt accomplir son serment. Ce qui lui était dû lui serait donné. Ses promesses seraient honorées. Mais il devrait encore attendre un peu. Juste un petit peu. Et tout serait consumé. * * * Les ruelles de la cité défilaient inlassablement sous les pas du tueur. Kelethorn s’était un peu éloigné de la horde verte et de l’incendie rugissant, vers une portion plus calme de la cité. Un bref instant, l’exilé de Nuln songea avec fureur qu’il risquait de se perdre, mais le glas du tocsin guidait ses pas vers le cœur de la cité mourante. Au fur et à mesure de son avancée, les civils, morts ou vivants, s’étaient fait plus rares. Beaucoup s’étaient retranchés au fond de leurs demeures dans des caches hâtivement aménagées, où ils espéraient pouvoir résister aux griffes de la mort. D’autres moins fous avaient sûrement tenté de quitter la cité par n’importe quel moyen. La plupart d’entre eux mouraient avant d’avoir vu le jour se lever, victime des loups et des trolls. Enfin certains, toujours consumés par la cupidité humaine, continuaient à piller les échoppes et les bâtisses de leurs voisins. Les nains sont réputés comme étant des êtres préférant mourir plutôt que d’abandonner leur or. Les humains sont eux des êtres préférant tuer pour s’approprier l’or d’autrui. Kelethorn tourna au coin d’un bâtiment dont la pancarte marquait qu’il s’agissait d’une taverne. Le nain pensa amèrement qu’il n’aurait sans doute jamais l’opportunité de s’y arrêter pour y déguster quelques bières. Curieuse pensées songea t’il. Depuis des mois il ne rêvait que de mort et de paix éternelle, et aujourd’hui alors que son but était à portée de main, ses pensées se tournaient vers la bière. Non, pas la bière. Vers le repos, le sentiment de paix. La vie. Cette vie à laquelle il avait renoncé. Cette vie qu’il avait abandonné. Cette vie qui abandonnait la cité de Schtendenburg. Le jeune tueur ressassât son amertume en son for intérieur, comprenant enfin toute l’étendue de ce à quoi il avait renoncé. Tout ce qu’il avait abandonné. Beaucoup des siens qui désiraient cette vie, même si elle n’était constituée que de douleur et de souffrance, tombaient chaque jour dans ce qui fut jadis un immense et puissant empire. Et pourtant certains membres de sa race pourtant exsangue, cherchaient à son image à rejoindre le Hall de Grimnir en périssant au combat. N’était-ce pas incompréhensible en soi ? Comment vouloir perdre ce que l’on a de plus sacré ? Bien sûr, les nains ne cherchaient pas à perdre leur vie inutilement comme le faisaient certains humains poussés par la folie ou le désespoir. Non, les nains ne s’ôtaient pas eux-mêmes la vie. Mais chercher à la perdre au combat revenait strictement à la même chose. Gaspillage inutile et preuve de la folie de son propre peuple, déjà au bord du gouffre de l’oubli et de l’extinction. Peuple qui, s’il réclamait la vie et la gloire, concourrait à sa propre destruction. Kelethorn chassa ces pensées de son esprit. Il avait fait un choix. Bon ou mauvais, il avait renoncé à vivre suite à la mort de son jumeau. Ce qui était fait ne pouvait être défait. Le nain se demanda pourtant s’il manquerait à Zamiel… * * * Hoffman s’appuya lourdement contre le chambranle d’une porte. Son épée brisée gisait au sol, inutile. Une large plaie béante laissait s’échapper une partie de ses intestins, là où autrefois s’était tenue une solide armure. Le vétéran savait que son époque touchait à sa fin. Jamais il n’aurait quarante printemps. Mais peut-être valait-il mieux qu’il en soit ainsi. Devant ses yeux fatigués, ses derniers hommes formaient un dernier carré désespéré. Les créatures mutantes apparaissaient de plus en plus nombreuses dans les ruelles de la cité. Toutes portaient encore la livrée de la cité. Certains portaient les insignes des artilleurs, l’élite de leurs troupes. D’autres n’étaient que de modestes lanciers. Etaient paraissait pourtant être le mot juste. Ce qui fut la fine fleur de l’empire n’était désormais plus que… que… Qu’importait donc cela. Plus rien n’avait d’importance. Le colossal capitaine glissa lentement au sol. Ses mains gantées de fer tentaient de retenir la fuite de ses entrailles, plus par réflexe que par nécessité vitale. Il savait que cela ne servait plus à rien. Chaque seconde qui s’écoulait désormais n’était plus qu’un interminable moment de désespoir. Devant le mourant, les restes de l’élite de la garde de Schtendenburg tombaient l’un après l’autre sous l’assaut implacable de ceux qui furent leurs frères d’arme. Le sang et la douleur. Voilà à quoi se résumait la vie du capitaine Hoffman. Le sang et la douleur. Voilà comment se finissait la vie du capitaine Hoffman. Avec la prescience des mourants, le colosse agonisant comprit enfin comment et pourquoi. Il comprit enfin pourquoi le convoi. Il comprit enfin pourquoi le blé. Il comprit enfin pourquoi sa mort. Un dernier sursaut. Hoffman voulut essayer de ramasser son épée brisée, pour la lever une dernière fois. Pour mourir l’arme à la main. Peine perdue, la vie quittait déjà son corps brisé. Lentement, son souffle se mit à ralentir, tandis que sa tête vint reposer doucement contre sa poitrine. Son cœur battit encore quelques instants, grappillant jusqu’à la dernière parcelle de vie du soldat. Puis tout cessa. La dernière pensée d’Hoffman fut pour ses cousins du Talabheim.
  19. DwarfKeeper

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    J'ai jamais dis non plus que Zamiel était mort... Dwarf
  20. DwarfKeeper

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    Rapidement en passant. Pour les répétitions, je vais voir ce que je peux faire. En revanche : Euh... Kelethorn n'est pas (encore... peut-être pas en fait...) mort! Est-ce que quelqu'un d'autre a pris ce passage dans ce sens?
  21. DwarfKeeper

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    En effet, je ne suis pas rentré dans la psychologie des personnages annexe dans cette partie pour une simple et bonne raison : j'ai écrit ce pssage en m'inspirant de faits réels, spécifiquement d'images diffusés lors des pillages lors des massacres de la Somalie, mais aussi de ce qui est arrivé à Beyrouth, etc... Des images où on voit de scivils s'entredéchirer pour une poignée d'argent. Il semble en effet que je sois allé trop vite dans ce passage, et surtout que j'ai choisi le mauvais sujet de narration en décrivant la scène à partir du point de vue de Kelethorn. Je vais sûrement reprendre le passage, mais pas avant Samedi prochain. (Là je suis out, et je vais me prendre la semaine pour bien mettre tout ça à plat pour vendredi soir.) Merci de vos commentaires, c'est eux qui me font progresser.
  22. DwarfKeeper

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    * * * « Quelle ironie ! » Le bourgmestre Wissen Von Steppendorf contempla le désastre. La cité qu’il avait pendant des années administrées pour en faire le point de départ de son ascension au sommet, n’était plus qu’une ruine en sursis en proie à la panique. « Quelle ironie… » L’appel désespéré du tocsin dans la nuit glaciale, repris par toutes les cloches de la cité, ne sauverait pas celle-ci du désastre. Désormais, des foules de citoyens paniqués s’enfuyaient désespérément, transportant les maigres bien qu’ils pensaient pouvoir sauver avec eux. Ca et là des magasins étaient déjà la proie des pillards, alors que les habitants de l’empire répandaient le sang des leurs pour une cassette d’argent ou quelques morceaux d’étoffe. « Quelle ironie… » Le burgmeister, exilé d’Altdorf, contempla son œuvre s’enfoncer dans le chaos. Ses propres généraux succombaient à la panique, criant à travers la lourde porte pour qu’il vienne les guider et les sauver du destin de flammes qui les attendaient. Ces misérables limaces étaient incapables de se défendre elles-mêmes. Livrées à leur propre jugement, elles avaient tôt fait de s’enfoncer dans un abîme d’incompétence et de lâcheté. Sans lui, ils n’étaient rien. Rien du tout. Wissen soupira. Il se rendait désormais compte de l’erreur qu’il avait commise en éliminant ses opposants de la hiérarchie militaire, au lieu de les corrompre. Maintenant, les seuls gradés vraiment compétents de l’armée pourrissaient, anonymes, au fond d’une fosse quelque part dans les anciennes catacombes sous la cité. Seul restait Hoffman, mais il s’agissait d’un imbécile trop honnête et trop droit. Il affronterait sûrement l’adversaire de face avec toutes ses ressources. Et il se ferait tuer. Cet imbécile n’avait jamais su se montrer suffisamment retors dans les situations qui le nécessitaient… Le burgmeister fut pris de vertige. Il s’appuya lourdement sur son imposant bureau, renversant quelques bouteilles d’alcool de mûre. Vides. Wissen était encore saoul. Il le savait, et n’en avait cure. Il n’avait jamais été aussi efficace, aussi vicieux que sous l’emprise de l’alcool. Et il allait leur montrer à tous qu’il était le maître. Le maître absolu et incontesté. Le maître de l’Empire. Passant sa langue sur ses lèvres desséchées par l’alcool, le noble ouvrit l’un des tiroirs de son bureau. Il fouilla longuement parmi les nombreux documents soigneusement rangés de son bureau, avant d’en sortir péniblement une petite clé de fer. De nombreux documents confidentiels étaient répandus de par le sol, mais Wissen s’en moquait éperdument. A l’aide de la clé, il ouvrit une cassette qui se trouvait accrochée sous son bureau. Le petit déclic fut couvert par les tambourinements désespérés de son « fier » état-major à sa porte, et le bourgmestre dut s’y reprendre à plusieurs reprises avant de constater qu’il avait ouvert la cassette. Lentement, il souleva le couvercle du petit coffret, laissant les lueurs de l’âtre éclairer une paire de pistolets de merveilleuse facture. Les crosses des armes semblaient être faites d’ivoire, tandis que de fines gravures d’argent dessinées des motifs fantasques et exotiques jusque sur les canons. Les canons. Il ne s’agissait pas de simples pistolets, sinon de quelques-unes unes de ces inventions les plus souvent loufoques des ingénieurs d’altdorf. Plusieurs tubes collés les uns aux autres semblaient rappeler l’aspect insolite d’un de leur canon, acheté à prix d’or à cette même guilde. A dire vrai, ces merveilles de la technologie humaine avaient appartenu au prédécesseur de Wissen. Ce dernier se les était approprié en toute justice. Le droit du vainqueur. Le bourgmestre saisit un coffret plus petit encore contenant, il le savait, quelques munitions. Suffisamment pour accomplir sa tâche. Wissen von Steppendorf laissa choir la cassette désormais vide à terre avant de tituber jusqu’à la porte. Derrière celle-ci, les cris paniqués de son état-major lui laissait entendre que nul ne dirigeait la défense de la cité. Depuis combien de temps était-elle livrée à elle-même dans le fourneau de la guerre ? Une minute ? Une heure ? Un siècle ? Le frère de Karl étouffa un rire qui montait le long de sa gorge, avant d’inspirer un longuement pour se ressaisir. Il ouvrit la porte. * * * La panique avait gagné la cité comme un fleuve en pleine crue. Kelethorn avançait désormais avec difficulté, devant jouer du marteau et des épaules pour se frayer un passage au sein de la foule. Il avait déjà du abattre un petit groupe de pillards qui s’étaient attaqués à lui, croyant qu’il transportait des montagnes d’or dans ses poches, comme les nains ont la réputation de le faire. Leurs cadavres brisés décoraient désormais les ruelles de la cité, sûrement déjà la proie de quelques chiens errants ou d’autres pillards en quête de biens à voler. La canonnade s’était presque entièrement tue, et seule les détonations plus légères des arquebuses parvenaient encore aux oreilles du nain en dépit des cris hystériques de la foule. Le tueur nain enjamba avec indifférence le corps d’une femme, tombée puis piétinée par ses pairs. Elle tenait encore son enfançon dans ses bras, qui pleurait de toutes ses forces. En vain. Nul ne prêtait attention à un nouveau-né destiné au trépas, tous cherchant à sauver leurs pitoyables biens à défaut de leurs existences. Un homme transportant un lourd coffre le bouscula en sortant d’une demeure dont quelques flammes léchaient déjà le toit. Kelethorn repoussa l’homme dans la bâtisse d’un solide coup d’épaule, faisant lourdement chuter celui-ci. Le coffre ne put résister à la chute, et bientôt furent exposés à l’air libre les trésors d’argenterie qu’il contenait, embrasant instantanément la convoitise d’une partie de la foule alentour qui se jeta sur cette occasion inespérée. Le nain vit avec stupéfaction une mégère poignarder une jeune fille dans le dos alors que celle-ci ne tenait entre ses doigts que quelques malheureuses pièces d’argent. Elle sembla s’acharner longtemps sur le corps sans vie, avant d’arracher son butin des mains raidies de la défunte. Avant que le nain ne puisse intervenir, d’autres individus se jetèrent sur la mégère pour lui soutirer le fruit de son crime. La scène fut soudain baignée par une lueur incandescente, alors que le toit de chaume de la bâtisse s’enflammait définitivement. Le sang rouge se mêla au blanc de la neige et aux reflets de l’argent, alors que la voracité des hommes pour l’or se transforma en une frénésie de meurtre, chacun cherchant à prendre de force ce que l’autre n’avait pas plus le droit de détenir. Kelethorn détourna son regard des hommes. Son cœur s’en était depuis longtemps détourné… * * * Karl plongea son regard dans son cœur. Il n’y vit qu’abysses sans fond et désolation. Il en était satisfait. Le premier cadeau de son nouveau maître l’emplissait d’aise, et d’ici peu il recevrait son second don. Il ne le décevrait pas. Ce qui fut l’ingénieur joyeux et indiscipliné de Nuln regarda la demeure de son frère en proie à une intense agitation. Des groupes de messagers entraient et sortaient par les larges portes sans aucun répit, amenant et emmenant de funestes nouvelles. Ou ce qui le serait d’ici peu. Une vague de plaisir le parcouru à l’idée de voir son frère réduit à l’état de pantin décérébré, obéissant à chacune de ses volontés. Mais non, cela serait encore une fin trop douce pour lui. Il trouverait mieux. Bien mieux. Karl s’enfonça un peu plus dans le couvert des ténèbres de la ruelle, d’où il observait la cité s’effondrer. Tout avait été prévu depuis des millénaires, mais il ne devait pas relâcher son attention. Ou son châtiment serait en proportion du déplaisir de son seigneur. Et cela, il ne le voulait pas. D’ici peu, tout serait joué. Il lui suffisait juste d’attendre. Et de jouer son rôle. L’ingénieur baissa son regard vers son nouvel appendice. Là où autrefois ne se trouvait plus qu’un moignon cautérisé, une longue pince à la couleur indéfinissable emplissait le champs de vision de l’humain déchu. Tranchante comme le diamant. Mortelle comme son dieu. Il avait fait bon usage de son premier cadeau. Il ferait très bon usage de son prochain don. * * * Zamiel tituba. La douleur n’était plus, mais son esprit envahi par des visions fantasques ne parvenait plus à lui envoyer d’informations rationnelles. Tout n’était plus que tourbillons d’images multicolores et visions de folie et de désolation. Il ne savait plus où il allait. Il ne savait plus qui il était… . Il n’était plus… * * * Hoffman rugit et abattit son épée, tranchant le crâne d’un grobi en deux. Ses hommes autours de lui ahanaient tels des bûcherons à l’ouvrage. Les flammes qui consumaient les demeures transformaient la ruelle en un enfer de fumée, de feu et de sang. Des groupes de pillards gobelins se tenaient entre le vaillant capitaine et la muraille, proche mais pourtant si lointaine. Déjà la moitié de ses hommes avaient du abandonner la lutte, trop sévèrement touchés pour continuer le combat. Plusieurs jonchaient le sol, leur vie s’échappant de leurs multiples blessures, et Hoffman ne doutait pas que beaucoup encore ne verraient guère le soleil se lever. Le colosse dévia une attaque maladroite et enfonça sa lame dans le cou d’un gobelin proche, avant d’encourager ses hommes à avancer. La résistance sur les murs semblait s’effondrer à une vitesse alarmante. Le capitaine savait que ses soldats, même surpris, se seraient mieux battus que cela contre des gobelins. Surtout face à des gobelins. Le vétéran commença à suspecter une ruse supplémentaire de l’ennemi lorsque le calme se fit autours de lui. Les gobelins avaient rompu le combat, s’égayant à travers les ruelles tortueuses de la cité sans chercher à piller les demeures proches. Le vétéran essuya son épée sur la robe crasseuse d’une des abominations vertes qui gisait à ses pieds, puis porta le regard sur la ruelle principale. Seul le ronflement régulier de l’incendie parvenait à ses oreilles, et pourtant le guerrier sentait que quelque chose de malfaisant était à l’œuvre. Le colosse se figea sur place, les yeux fixés sur les formes qui s’avançaient. La sueur perlait sur son front, mais la chaleur des incendies n’y étaient guère pour quelque chose. Les ombres des ruelles environnantes s’écartèrent tels les rideaux d’un morbide théâtre, laissant apparaître les grotesques acteurs de la mort. Des ombres déformées au-delà de l’imaginable s’avançait vers le petit groupe d’impériaux. Des ombres, titubantes, bavantes, mais néanmoins porteuses de peur et de malheur. Des ombres aux visages grimaçants de haine et de douleur. Des monstres portant encore la livrée des soldats de leur seigneur. Hoffman pria.
  23. Merci Uruk, je venais faire la correction! Pour le gob, tu as cité le point que je venais marquer. Il est fait mention de la très grande similitude, et rien d'autre. Pour ma part, elles portent indifféremment la barbe ou pas. tout est question d'imaginaiton. (Des femmes naines peuvent être barbues, d'autres imberbes, d'autres rasées...)
  24. Bon, il était temps que je m'en mêle. Tout d'abord, au niveau de la pouplation féminine naine, il n'est clairement indiqué nnulle part que les naines portent la barbe, et l'inverse non plus. Ces idées viennent du travail préparatoire de Tolkien où il est dit que les naines, très peu nombreuses, ont une grande ressemblance avec les nains. ni plus, ni moins. Deuxième point : l'assassinat de Thingol provint autant de la cupidité des nains que de l'arrogance de Thingol. Ce dernier voulut faire sertir le silmaril récupéré par Beren et Tinuviel dans le Naugladur (nom non certifié, mais j'ai passé mon silmarilion à une copine...) qui avait été par deux fois maudit. (Voir la saga de Turin turambar, fléau de glaurung et la vhute de Nargothrond.) La malédiction du Naugladur ET l'attrait irrésistible que produisait le Silmaril (lui-même objet d'une malédiction) fut fatal aux nains qui voulurent s'en emparer en paiement de leur travail d'orfèvrerie sur la pièce. (Et pour reprendre les termes exacts, le Naugladur ne revenant de nul droit à Thingol mais uniquement au maître défunt de Nargothrond) Thingol insulta gravement les nains qui le tuèrent sur palce avant de s'enfuir vers leurs demeures des montagnes bleues, où seuls quelques-uns d'entre eux arrivèrent. L'anneau de Mélian qui protégeait le royaume de Thingol disparut à la mort de celui-ci, laissant libre accés aux armées naines réclamant vengeance qui pillèrent ainsi les milles cavernes, demeures de Melian et Thingol. La suite, lisez le silmarillion. quoiqu'il en soit, tout ces évènements furent issus d'une seule et même cause : le serment de Feänor et de ses fils. Sans cela, et la malédiction de Mandos qui s'en suivit, jamais il n'y aurait eu une telle méfiance entre elfes et nains. Dwarf, qui passait par là.
  25. DwarfKeeper

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    Pour les remarques sur les fautes, je corrigerais dès que je n'aurais plus la flemme. (Qui a dit l'an prochain? ) Pour le passage sur l'artillerie je l'ai relu et il n'y a pas de problèmes, mais je vais essayer d'être plus explicite ici : le dépôt qui a sauté était un dépôt secondaire proche des murs, servant à ravitailler rapidement les pièces sur les dits murs (et les arquebusiers entre autre) en attendant que le dépôt principal (généralement situé au centre du quartier militaire de la cité) puisse prendre la relève. Ce qui s'est passé (pas tout j'en garde sous le coude au cas où...) : le dépot mineur, collé contre le mur ce qui représente une faute GRAVE en terme de startégie (faute très souvent commise par la france tout au long de son histoire...) a explosé, éventrant une partie des murailles et coupant le ravitaillement proche, celui qui était à même de poser des difficultés aux assaillants. Du coup les maigres troupes impériales présentes sur les murs doivent tourner sur leurs réserves personnelles et celles disponibles sur place en attendant l'épuisement de celles-ci. C'est ce qui se passe. De toutes façons, hein, les canons de l'Empire même avec de la poudre ça ne vaut pas les canons nains. Voilà. Pour la description des tueurs, je n'ai même pas réfléchi. Je suis allé directetement à ce que je pensais qu'ils ressentaient. Je pense avoir touché juste. Dwarf, merci de vos réponses les gens! Edit : bon j'ai corrigé... pfuu j'ai une flemme...
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