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DwarfKeeper

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Tout ce qui a été posté par DwarfKeeper

  1. Je l'ai promis, le voilà. Lang-Fu Mankukaï Dans la cité forteresse de Kumano, les paysans chuchotent à demi mots le nom du sage Lang-fu, un simple parmi les simple qui a acquis la grâce de Dame Soleil en donnant sa vie pour sauver une temple des exactions d’horribles monstres venus des tréfonds obscurs. Le jeune Lang-Fu Mankukaï était un bandit de grand chemin, qui rançonnait les marchands qui se rendaient dans la forteresse de Kumano, volant leurs biens les plus précieux sans jamais être inquiété. Tous les Daymios locaux finirent par mettre sa tête à prix, cherchant par tous les moyens à arrêter ce fléau ambulant, mais rien n’y fit. Sa célébrité au sein des paysans survint au jour où, au vu et sus de tous, il défia et humilia un puissant seigneur qui était en train de punir publiquement un paysan un peu trop maladroit. Lang-Fu Mankukaï ridiculisa ce noble, échappa à sa garde et devint par là source de nombreux contes qui tournèrent en dérision les seigneurs de Kumano. Hélas, Mankukaï dû fuir Kumano pour sauver sa vie. Durant des jours et des jours, il erra au travers des montagnes jusqu’à trouver refuge dans un vieux temple abandonné, au plus profond d’une sombre forêt. Là, il séjourna quelques temps pour se reposer, jusqu’à ce que des hommes-rats, créatures horrifiques, assaillent ce temple pour le détruire. Lang-Fu Mankukaï, pour la seconde fois de sa vie, fit quelque chose pour quelqu’un d’autre que lui. Il défendit ce temple, sa nouvelle demeure, jusqu’à avoir occis chacune de ces immondes créatures. Hélas, il fut frappé par un shuriken enduis d’un poison virulent, qui l’eut tué. Mais son heure n’était pas venue, et Dame Soleil pris cet ancien voleur sous son aile, pour le conduire sur le chemin de la rédemption. Aujourd’hui, Lang-Fu Mankukaï écume toujours les chemins qui mènent à la forteresse de Kumano, mais ses cibles ne sont plus les mêmes, et les Daymios ne lui cherchent plus ouvertement querelle… Lang-Fu Mankukaï compte comme un seigneur. Il doit être équipé exactement comme ci-dessous. Coût : 345 pts M : 4 CC : 5 CT : 3 F : 3 E : 3 PV : 3 A : 2 I : 6 Cd : 9 Lang-Fu Mankukaï possède la dague d’émeraude et la bourse du seigneur Lune. Ennemi des impurs : Mankukaï est désormais l’un des champion de Dame Soleil. Sa seule présence est source de terreur pour ses ennemis, qui voient en lui la colère de sa déesse. Mankukaï cause la peur aux armées du chaos (mortels, nains du chaos, hommes bêtes), aux elfes noirs et cause la terreur aux Skavens. De plus, une unité qu’il rejoint devient immunisé à la psychologie. Bandit de grand chemin : Tous se souviennent du passé de Lang-Fu Mankukaï, surtout les victimes de ses exploits. Et ces dernières ont beaucoup de mal à lui pardonner. Mankukaï ne peut rejoindre aucune unité de Samuraï ou contenant un samuraï. Ceux-ci ont une certaine animosité envers lui. Bénédiction de Dame Soleil : Devenir un champion de Dame Soleil oblige à devenir un symbole de pureté, de droiture et de sagesse. Cela est compensé par de nombreux pouvoirs servant à défendre cette cause. Lang-Fu Mankukaï est un shugenja connaissant les six sorts de l’école de magie Nippon. Le sort bénédiction de Dame Soleil est lancé avec un bonus de +2. De plus, la bénédiction de Dame soleil confère à Mankukaï une sauvegarde invulnérable à 5+ une résistance à la magie de (2). La Dague d’émeraude : Cette arme consacrée était un vestige du temple, brisé et abandonné au sol. Mais lorsque Dame soleil sauva son champion, elle insuffla une petite partie de sa puissance dans cette arme, qui retrouva son aspect et sa puissance d’antan. La Dague d’émeraude cause des dégâts enflammés et confère à son porteur une force de 4. De plus, pour chaque figurine tuée au contact, la figurine derrière elle se prend une touche de force du porteur –1, et ainsi de suite comme pour une baliste. La bourse de Seigneur Lune : Cette bourse n’a jamais appartenu à seigneur Lune, mais ce n’est pas ce que disais son ancien propriétaire. Cette bourse est l’une des nombreuses rapines qu’a effectué l’ancien voleur, et lui a souvent permis de se sortir de situation désespérée. Une fois par partie, au cours de n’importe quelle phase de tir ou de corps à corps du joueur, Lang-Fu peut saisir la poudre contenue dans la bourse et la jeter sur son unité. Celle-ci sera dès lors recouverte d’un épais brouillard noir, empêchant ses ennemis de les voir et de les atteindre. Toute attaque prenant pour cible Lang-Fu où son régiment ne pourra toucher que sur des 6, même les armes touchant automatiquement. La poudre se dissipe au début du nouveau tour du joueur.
  2. DwarfKeeper

    Les Exilés

    J'aime les remarques comme cela. Mais à ce rythme, je pense que je vais marquer un interdit au - de 18 ans sur mon récit. DwarfKeeper, la prochaine fois, je parlerai de nymphe fort dénudée...
  3. DwarfKeeper

    Falcrisos et Co

    Bon, je suis à la moitié de la troisème page... ouf... c'est un texte bien marrant dans la mesure où cela me rappele mes premières parties de AD&D... Allez, encore!!!!
  4. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Allez bonne lecture les gens... Prochaine édition : Vendredi prochain, pas avant! * * * Le transfert des derniers sacs de grain venait enfin de s’achever, sous le commandement de Franz. Ce dernier avait bien évidemment explosé de colère lorsque l’arrogant capitaine était venu lui enjoindre de remplacer son subordonné, mis aux arrêts pour avoir agressé un officier de l’armée de l’Empire. Franz n’y croyait pas, son imbécile de second risquait de tout faire rater. Jamais son seigneur n’accepterait cela. Il fallait réagir vite. Rapidement, Franz regarda autours de lui. Le transport de nourriture achevé, la garde s’était presque entièrement relâché. Une demi-douzaine de sentinelles bloquait l’accès des entrepôts. Le capitaine marchand savait qu’il n’avait que quelques minutes pour agir et accomplir sa tâche… quelques minutes amplement suffisantes. Pendant que ses derniers hommes quittaient l’entrepôt, Franz se dirigea vers les échelles afin d’atteindre les étages, où le précieux grain attendait d’être distribué aux masses affamées de la ville. Ou du moins pensa Franz, distribuée à certaines personnes chargées de les revendre aux masses affamées à prix d’or, pour la plus grande gloire de l’Empire ! Franz grimpa rapidement jusqu’au premier étage. L’air était sec et empoussiéré de la poudre de grain qui était suspendue dans l’air. De temps en temps, un miaulement bref parvenait aux oreilles de l’homme, miaulement d’un de ces nombreux chats destinés à assainir l’endroit de la présence de ces nuisibles rongeurs. Si ces pauvres imbéciles savaient, ces rongeurs seraient bien le cadet de leurs soucis. La semi-obscurité de l’endroit ne le gênait pas pour progresser, car il y avait relativement peu de nourriture entreposée ici. La récolte avait été mauvaise cette année, et presque tout le grain avait pourri sur pied. Quant aux réserves entreposées, l’armée s’était empressée de la réquisitionner pour ses troupes au nord. Il ne restait pour l’Empire que quelques grains pour passer l’Hiver qui n’annonçait rude, car déjà les premiers frimas venaient avertir les hommes et les nains de l’arrivée précoce du général Hiver. Et la famine allait frapper. Mais Schtendenburg était une exception, car une forte garnison avait trouvé son siège ici autrefois, et les bourgmestres de la ville s’étaient de tout temps débrouillé pour maintenir leurs privilèges d’approvisionnement. Mais cela n’allait pas durer. Le capitaine marchand choisit un sac en toile parmis ceux qui s’offraient à sa main vengeresse. Sans hésitation, il tira un petit coutelas avec lequel il l’éventra. Un coup sec, rapide, sans hésitation. Un geste qui condamnait des milliers d’âmes. Mais Franz n’en avait cure car sa vie était en jeu. L’homme tira de son cou une petite amulette. Faisant tourner une petite plaque derrière celle-ci, il libéra une minuscule fiole aux couleurs changeantes. Franz fut subjugué par cette débauche de couleurs, et fixa la fiole au plus près. Son regard se vida, tandis que chaque centimètre de son corps était parcouru d’un frisson glacé. Ses doigts se mirent à trembler, pendant que de la sueur coulait le long de sa nuque. La terreur le tenait, la terreur de ce qui allait advenir, de ce qu’il avait choisi d’être pour éviter celle à qui il ne pouvait échapper. A ce moment, Franz hésita. Une petite lueur de remord brilla au plus profond de lui-même, vestige de son âme perdue, sacrifié à son nouveau maître qui se moquait éperdument de son existence si ce n’est que sa pitoyable vie faisait partie de ses plans prévus depuis des millénaires, des plans destinant l’humanité au trépas. Lui, Franz, le vaniteux et fier capitaine marchand, lui, le traître qui avait vendu son âme à celui que l’on nomme « l’architecte du changement », lui, qui avait sans hésiter sacrifié des dizaines de vie pour sa propre existence, lui, faillit revenir en arrière. Mais il était trop tard. Déjà, le mal qui le rongeait se réveillait. Une douleur insupportable ampli son corps, alors que la mort prenait chaque jour une emprise plus importante encore sur son enveloppe charnelle. Au sein de son corps, une monstruosité à deux pinces rongeait son estomac, le condamnant inévitablement au trépas. Et Franz ne voulait pas mourir. Il déboucha la fiole. Immédiatement, une fumée bleutée s’évapora de la minuscule bouteille, venant frapper les sacs de grain les uns après les autres ne laissant aucune trace si ce n’est le souvenir d’un acte odieux gravé à jamais dans la mémoire de l’être corrompu. Mais il était plus que temps. Franz rangea la fiole dans l’amulette, et descendit les marches, avant de prendre la direction de la sortie. Il passa devant les « factotes »de fonction sans même les regarder. Sans même jeter un regard en arrière, sur son humanité perdue à tout jamais… * * * Gueule en biais s’assit, jetant un regard hostile au misérable hère qui occupait sa nouvelle demeure. La cellule était des plus pouilleuse. La paille sur laquelle il devait dormie était pourrie, parcourue d’une infâme vermine qui suçait le sang de son co-détenu. Mais ce dernier ne semblait pas s’en soucier. D’ailleurs il ne semblait se soucier de rien, depuis le temps qu’il devait être enfermé là. Ce sac d’os et de poux puait à des kilomètres à la ronde. Et il devrait s’en contenter jusqu’à ce que Franz le libère. Il avait besoin de lui. Il avait toujours eu besoin de lui, et c’est grâce à lui que son capitaine avait pu découvrir la voie de Son maître qui dans Sa grâce l’avait sauvé d’un destin atroce et lui avait promis un destin grandiose. Mais en attendant, il devrait sortir d’ici. Un brouet infect apparu sous la massive porte de chêne, et fut poussé dans la cellule. Gueule en biais hésita une seconde, ce qui fut suffisant pour que la loque humaine qui occupait sa cellule se jette dessus et se mette à l’avaler, jetant des regards haineux au nouveau venu. Gueule en biais laissa faire, l’appétit coupé. Lorsque le misérable eut terminé, il se mit à se lécher ses doigts crasseux avant de se petolonner dans un coin pour traquer la vermine qui parcourait son corps, en poussant des gloussements de réjouissance. Le second de Franz eut un haut le cœur devant la scène, et se détourna pour regarder par le maigre soupirail. Bientôt la nuit serait là, et Franz vendrait le sauver. Bientôt… * * * Nuit… Noir… Là…. Le château… Trouver pour le maître… Rapporter pour le maître… Ne pas se faire voir… ne pas se faire prendre… Trouver, prendre et revenir… Et la récompense… tel étaient les termes… le contrat… le contrat… le contrat et la récompense… Trouver prendre et ramener… Trouver prendre et ramener… Obéir au maître… là… l’odeur… l’odeur… là… la chose était là… la prendre et la ramener… * * * Gueule en biais sursauta. Là ! Une ombre imposante se détachait dans le ciel, malgré l’absence des deux lunes. La créature était d’une taille imposante, presque de son gabarit. Gueule en biais exultait de joie, il avait eu raison de faire confiance à son capitaine. Ce dernier ne l’avait pas abandonné. La chose arriva à portée et se posa devant le soupirail. Gueule en biais mit quelques secondes à adapter sa vue, mais il reconnut bientôt le monstre qui se tenait devant lui. Une gargouille, l’un de ces monstres que son capitaine pouvait invoquer. « Viens ! Je suis là ! Libère moi ! » La gargouille approcha son visage des barres de fer, et passa un bras musculeux en travers de cet obstacle qui séparait Gueule en biais de la liberté. * * * Franz se coupa l’avant bras, faisant couler quelques gouttes de sang dans la bouche de la gargouille en payement de son œuvre. Celle-ci, satisfaite, se dématérialisa pour réintégrer le royaume de la mort et de la démence. Franz attendit quelques secondes que la plaie se referme, avant de s’asseoir pour jouer avec un morceau de viande. Quelques minutes s’écoulèrent… puis il secoua la tête. « Je suis désolé mon ami, mais tu m’as déçu… Terriblement déçu. Il le fallait. Tu le sais qu’il le fallait ? J’espère que tu ne m’en voudras pas longtemps ? Non, je suis sûr que non. Nous sommes amis, après tout. » Franz serra le cœur de son défunt ami qui explosa dans sa main. Quelques part dans Schtendenburg, un fou rongeait déjà le cadavre de Gueule en biais.
  5. DwarfKeeper

    Education

    Mieux, je l'ai impirmé et vais la faire publier sur le WD. DwarfKeeper, de rien petit elfe!
  6. DwarfKeeper

    Education

    Il manque un texte sur une race particulière! Un texte sur deux enfance qui te tiennent à coeur (enfin je crois qu'il n'y en a que deux). Ces deux textes là nécessiteront OBLIGATOIREMENT que tu t'y penches avec toute l'attention qui te sied si bien, avec toute la force de ta plume et ton le courage de ton coeur... l'enfance de tes enfants. DwarfKeeper, nain encore plus sadique!
  7. DwarfKeeper

    Education

    Pas de problèmes, j'ai un petit Saint Emilion 95 en cave là qui viellit tout doucement... Humm... tu m'en diras des nouvelles! DwarfKeeper, bon t'as lu les exilés au moins?
  8. DwarfKeeper

    Education

    Bah, tout cela, c'est des histoires d'elfe! Au fait, si Gamma n'est pas trop loin de Bordeaux, tu pourras aussi venir vider une chopine ou deux... ou trois... ou quatre... DwarfKeeper, rune majeure d'ivresse (auvegarde invulnérable involontaire à 4+) PS: pour toi Khaela, ca tient toujours. (ex Libournais, va!)
  9. DwarfKeeper

    Education

    Huhu! Et encore, je trouve que le maître a été généreux! Seulement une demi-heure en plus du travail normal! C'est quoi ce poil au menton? Bon, j'ai une rune a forger moi. DwarfKeeper, rune majeure d'ébriété
  10. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Bon voilà la suite. Rassures-toi Nekhtar, j'attendrais autant qu'il faudra pour lire la suite de ton travail. Bonne lecture les jeunes! * * * Gueule en biais prit immédiatement les choses en main. D’un geste sec du menton en direction du convoi immobilisé, il enjoignit à ses hommes de prendre part au transfert des victuailles. Immédiatement, la cinquantaine de gardes et de convoyeurs sur place s’empressèrent de pousser les soldats de la cité pour faire eux-même le travail. Ceux-ci furent tout d’abord heureux de voir cette corvée leur échapper, mais le lieutenant bondis presque aussitôt entre le second de Karl et le convoi. « Vous là ! De quel droit donnez-vous des ordres à MES hommes ? Gueule en biais toisa le roquet. Celui-ci faisait bien deux têtes de moins que lui… et à bien y regarder, une bonne tête de moins que le reste de sa troupe. C’était un de ces nobliaux qui achetaient leurs charges dans les armées de l’Empereur. Sa tenue était impeccable, ses bottes parfaitement cirées, ses cheveux coiffés en bon ordre… et sa tête donnait envie à gueule en biais de lui balancer un bon direct dans la mâchoire. - Je vous ai posé une question semble t’il ! Je vous ordonne d’y répondre ! Gueule en biais écarta l’avorton avant de reprendre son chemin. Mécaniquement ses gars se remirent au travail tandis que les soldats se regardaient maintenant entre eux, ne savant que faire. Ceux-ci étaient pour la plupart de jeunes recrues, de la milice inexpérimentée et la plupart sans caractère. De la chair à canon pensa Gueule en biais. Avec un rictus, il se rappela que lui aussi avait un jour porté une livrée à la couleur rouge et blanche… et quelques temps plus tard, son visage avait changé de forme sous l’impact d’une… il secoua la tête et reprit son chemin, ignorant les imprécations et les injures du lieutenant. - Je vous ORDONNE de vous arrêter, vermine ! IMMEDIATEMENT ! Les gardes du convoi cessèrent immédiatement le travail, figés. Ils tournèrent leurs regards vers le second du capitaine marchand qui avait stoppé net son avance, le visage impassible. Ce dernier se retourna très lentement vers le lieutenant, qui le toisait d’un air de victoire, ne semblant pas avoir encore compris l’erreur qu’il venait de commettre. Gueule en biais rebroussa chemin vers le lieutenant, très lentement, le visage toujours dénué de la moindre émotion. Cependant à chacun des pas du balafré, la confiance qui émanait du gardé semblait s’estomper. Lorsque Gueule en biais ne fut plus qu’à quelques pas de lui, il fit signe à certains de ses hommes de le rejoindre. La plupart d’entre eux hésitèrent, sentant le regard menaçant des gardes et convoyeurs du convoi peser sur eux. Malgré cela, trois soldats, plus courageux (ou inconscients) que les autres se portèrent aux côtés de leur chef. Juste à temps, car Gueule en biais atteignit enfin le lieutenant, dont la morgue s’était envolée. Celui-ci plongea son regard dans celui du gradé… son visage horriblement balafré était en soit un avertissement, mais il restait quand même dénué de toute expression. Quelques secondes s’écoulèrent… la demi-portion de lieutenant fit quelques pas en arrière pour se mettre à l’abris de ses hommes. - Qu’est ce que tu as dit ? Demanda Gueule en biais d’une voix étrangement sourde. - Je… je vous ai ordonné de vous arrêter et de me répondre ! Le lieutenant reprenait enfin un peu d’assurance, à l’abri de ses hommes. - Tu m’as donné un ordre ? C’est bien ça ? La voix du balafré était toujours aussi sourde. Instinctivement, un garde posa la main sur la poignée de on épée. - Oui… C’est bien cela, maraud ! Je vous ordonne de me répondre ? Qui ici est ch… - PERSONNE NE ME DONNE D’ORDRE !!!!! » Gueule en biais explosa d’une rage à peine contenue, faisant voler le trio de soldats qui se tenaient entre lui et sa cible… les pauvres soldats atterrirent dans la boue environnante où ils restèrent allongés, sonnés et désorientés. Le reste des soldats de Schtendenburg présent tenta enfin de venir en aide à leur chef, mais les gardes du convoi se placèrent entre eux et l’altercation, leurs mains sur leurs armes. La jeune soldatesque vit son courage éphémère s’envoler en fumée. Gueule en biais saisit le col du lieutenant d’une main, et de l’autre lui balança une gifle retentissante. La lèvre supérieure du gradé se fendit, et son bel uniforme fut maculé de son sang. Ce dernier tenta de porter sa main à son arme, mais Gueule en biais lui saisit l’avant bras de sa main libre et le lui broya. Le lieutenant hurla sous la douleur, alors que son adversaire le levait à hauteur de son horrible visage. Une fois que ce dernier fut à la bonne hauteur, Gueule en biais plongea son regard brûlant de haine dans celui de sa victime. Tous maintenant regardaient la scène qui se déroulait devant eux. Le malheureux gradé avait les pieds qui étaient décollés du sol, tandis qu’il succombait à moitié sous l’effet de la douleur et du manque d’air. « Personne, tu m’entends avorton, personne ne peut me donner d’ordre… surtout pas un minable soldaillon tel que toi ! Tu n’es rien, tu m’entends ! Tu n’es rien minable ! Gueule en biais projeta le malheureux au sol, avant de foncer sur lui pour lui placer un magistral coup de pied dans le ventre, projetant le lieutenant un peu plus loin, plié en deux de douleur. - Alors vas-y ! Donnes moi encore un ordre espèce d’enflure ! Qu’est ce que tu crois ! Que je vais t’obéir ? Mais essaies donc ! Vas-y ! Donnes moi un ordre ! Le regard de Gueule en biais était empreint de folie ! Des veines écarlates battaient le long se son cou et de ses tempes ! Tous les spectateurs aux alentours étaient terrifiés par la scène. Ce n’était pourtant pas des citadins modèles, et la violence était le quotidien de la plupart d’entre eux, mais cela… - Allez minable hurla le balafré en soulevant de nouveau sa victime ! Vas-y ! Dis-moi encore de monter cette foutue colline ! Vas-y ! Dis-le-nous enfoiré ! Qu’est ce que tu crois ! Qu’on ne t’as pas vu fuir le combat tout à l’heure ! T’as abandonné tes copains aux maraudeurs ! Alors capitaine, donne-le-moi encore ton ordre de merde ! Vas-y ! Et Frédérick ? Et Mark ? Eux aussi ils doivent venir avec moi en éclaireur ? En enfer oui enfoiré ! En enfer ! Mais j’en suis revenu tu m’entends ! J’en suis revenu de ce putain d’enfer! Avec cette tête ! Et je n’y retournerai pas ! Gueule en biais envoya directement son poing dans l’estomac du lieutenant, avant de projeter sa tête contre le nez de sa victime, broya celui-ci dans une gerbe de sang. Puis il l’envoya valser contre un chariot tout proche. Un craquement sinistre et le bras du lieutenant prit un angle bizarre. Gueule en biais s’approcha de sa victime gémissante. L’homme était recroquevillé au sol, tenant son visage meurtri de sa main valide. Son bourreau le toisait de toute sa taille. Quelques secondes s’écoulèrent, et Gueule en biais dégaina son poignard, un rictus malveillant au bord des lèvres. Soudain, une voix autoritaire retentit. « Cessez cela ! Soldats, arrêtez cet homme ! Une vingtaine d’hallebardiers réguliers avait fait irruption dans la place, encerclant les deux combattants et les convoyeurs, impassibles. Un capitaine à cheval à la mine lugubre et aux cheveux grisonnants s’avança l’épée sortie du fourreau. « Vous ! Je vous mets aux arrêts pour avoir agressé un officier de l’armée de l’Empire. Qui est votre supérieur ? » Gueule en biais lâcha son arme. Franz n’allait sûrement pas apprécier.
  11. DwarfKeeper

    Education

    Bien bien, ces les seuls textes que j'ai pu lire depuis un petit moment et j'aime toujours autant. A quand l'enfance des nains? (sisi, ca existe) DwarfKeeper, vais faire dodo moua
  12. DwarfKeeper

    Les Exilés

    La suite : quand j'aurais le temps! J'ai un tounoi dimanche, alors pour le moment je peinturlure ma dernière baliste. Non mais dites donc, c'est qu'ils me feraient travailler 36H sur 24h ces gens là! DwarfKeeper, nain syndicaliste PS, allez la suite bientôt, promis
  13. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Eh ho les gens!!! Je suis pas l'esclave d'Assurear moi, je travaille pas aux coups de fouet moi! (Shlak Schlak!) Pour la répétition, ok je n'avais pas remarqué. Je corrigerai cela dès que j'aurai un moment de libre! Maintenant, sur les deux remarques me faisant remarquer (ouh la répétition! ) que je ne parle plus de mes nains depuis le début de ce chapitre et bien... il faudra encore attendre un petit peu avant de les revoir! Et oui, tout bouge dans mon petit récit (un roman fleuve... ts.... ) mais rassurez vous, il reviendront plus têtus que jamais. DwarfKeeper, promenons-nous dans les bois...
  14. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Bon, parceque c'est vous. Le capitaine Hoffman quitta la bâtisse, toujours entouré de son escorte, écartant sèchement les badauds qui encombraient la rue. Sur la grande place de la ville, des prêtres illuminés clamaient la fin du monde, entourés par une foule hystérique qui hurlait à qui le mieux sa foi en leur seigneur Sigmar. Adepte d’Ulric, Hoffman n’avait que mépris pour ces faibles qui au lieu de prendre les armes pour défendre leurs terres, priaient leur dieu de les épargner eux et pas leurs voisins… pathétique. Le trio d’hommes contourna l’attroupement central et se fraya un chemin au milieu de flagellants déchaînés, la plupart de ces hères provenant des villages récemment rasés par les peaux vertes. A bien y réfléchir, Hoffman ne savait pas qui de ces deux groupes il méprisait le plus. Quittant la place centrale de la cité, le capitaine s’enfonça dans les ruelles autrefois fort animées de la ville mais aujourd’hui désertées par les marchands qui, de toutes façons, n’avaient plus rien à vendre. Les étals vide se succédaient au rythme des pas de l’imposant capitaine, tandis qu’il suivait un chemin qu’il connaissait désormais par cœur. Bientôt, il fut en vue d’une auberge à l’aspect peu accueillante, dans l’enseigne nous disais qu’elle se prénommait « les trois fils du destin »… un nom bien arrogant pour ce ramassis de planches vermoulue. Hoffman savait qu’ici il trouverait l’homme qui lui fallait. Poussant la porte en mauvais état, Hoffman rentra dans la bâtisse à l’air vicié par la fumée et l’odeur de sueur rance. A l’intérieur de l’auberge, seule une poignée de clients, des accoutumés, occupait les lieux. Ceux-ci firent silence à l’entrée des nouveaux arrivants avant de reprendre le fil de leurs discussions en reconnaissant le capitaine. Ce dernier se dirigea sans hésiter vers les tables du fond, ignorant le gros et gras tenancier qui lui-même s’écarta sagement pour retourner à ses douteuses activités. Finalement, Le capitaine Hoffman arriva devant un homme encapuchonné attablé tout au fond de la pièce. Ce dernier jouait avec un petit coutelas, qu’il lançait et rattrapait au vol dans un agaçant manège destiné à déstabiliser ses interlocuteurs. « J’ai besoin de toi, dit Hoffman » L’homme sourit. * * * Le patriarche Marius Flamme-vive de Nuln se laissa tomber à terre, épuisé. Le dernier de ces maudits sorciers venait de rendre l’âme à ses pieds, brûlé vif. Mais il devait continuer, foncer vers Schtendenburg et prévenir la garnison de ce qui se passait. Prenant appui sur son bâton, le vieux magicien se releva en poussant un juron. L’épée du sorcier n’avait manqué de le tuer que de peu, et la morsure de la lame dans ses chaires le faisait souffrir atrocement. Appliquant sa main sur ses blessures, le magicien du collège flamboyant déploya ce qui lui restait d’énergie pour cautériser ses blessures. La douleur fut, une fois de plus, atroce. Pourtant, malgré la fragilité de son enveloppe corporelle, le magicien disposait d’une force morale incroyable, et il réussit à reprendre la route. Pourtant, le magicien avait peur que le temps lui manque. Il pressa le pas… * * * Franz arriva aux abords de son convois. Une trentaine de soldats, des miliciens pour la plupart, s’activaient à décharger la cargaison, sous la vigilance d’un roquet de lieutenant. Ce dernier s’égosillait à hurler ses ordres sur sa troupaille, dont l’incompétence aurait rappelé des hordes de gobelins. Gueule en biais et ses gars regardaient avec délectation ces incapables renverser les sacs de grain les uns après les autres. Franz s’approcha de lui rapidement et lui fit signe de venir un peu à l’écart. « Le bourgmestre a réquisitionné notre marchandise. - Non seulement j’ai des yeux, mais j’en reviens. Cet homme là est un gêneur, il va falloir faire attention. - Vous voulez que je m’en charge ? - Non répondit le capitaine marchand, faisons profil bas pour le moment. Il m’a « ordonné » d’aider au transfert de nourriture vers les greniers de la ville. - Qu’est ce qu’on fait alors ? - Comme prévu, on les aide. Quand tout sera prêt, fais savoir aux autres que le cadeau est en lace et que nous nous tenons prêt. - Très bien. Gueule en biais fit mine de partir, puis se ravisa. Franz le scruta, attendant l’inévitable question. - Euh… mon capitaine, allons nous vraiment y participer ? A tout cela je veux dire. - Oui. Jusqu’à ce que notre dû nous sois payé. - Mais… enfin mon capitaine. - Tu veux faire machine arrière Gueule en biais ? Je ne pense pas que tu le puisses. Ni personne d’ailleurs. Alors va accomplir ta mission. Et vite. - Bien, à vos ordres. » Franz regarda son bras droit s’éloigner. Il faudrait le surveiller. Il était trop près de son but. Bien trop prêt. Machinalement, il se massa le foie. La douleur était revenue.
  15. DwarfKeeper

    Les Exilés

    C'est du Français! Qui leur arcs, qui leurs arbalètes, peut se remplacer par soit leurs arcs, soit leurs arbalètes! C'est peu usité, mais c'est français. Pour activité... bon ok d'accord, personne n'est parfait. (d'ailleurs, tu l'as vu toi même!!!!!) Je vais faire ce que je peux pour poster vite, mais bon, t'as vu le programme du week-end? B) DwarfKeeper, TRES occupé
  16. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Tu es sûr que j'ai fais des fautes? DwarfKeeper, je sais presque écrire
  17. DwarfKeeper

    Le retour des HL

    Ouf... je viens de tout terminer... j'avais du retard à rattraper. Bon et bien je vais faire court. Je ne voyais pas les hommes lézards comme cela, et du coup et bien... je ne trouve rien à redire si ce n'est que j'ai passé un excellent moment de lecture. Vraiment très agréable. Félicitation. DwarfKeeper, ému
  18. Merci pour la réponse Masa, mais je me suis mal exprimé pour les gemmes. Mon problème n'est pas la dilution car cela fait longtemps que j'ai compris cela ( tu aurais vu la tête de mes premières gemmes par contre... ) mais le fait que l'aspect unifié que j'essaye d'atteindre est absoulemnt absent, malgré les dégradés de couleur et les différents lavis appliqués. Pour le blanc, je vais m'empresser d'essayer cela. Quant au noir... ben oui. Question con quoi là dessus. DwarfKeeper, j'ai un maître des runes à faire moi...
  19. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Exact Zara, mais comme tu as dû le remarquer, moi aussi j'aime peu les batailles, mais c'était un passage obligé! Maintenant, ne te gênes pas pour me critiquer, cela n'a pour conséquence que de m'améliorer. (Hi hi... n'en profites pas trop quand même.) Bon en attendant, comme vous avez été sages, voici le début du quatrième chapitre. tout se précise. Chapitre 4 : La tombée de la nuit Le son grandissant des pas du soldat parvint aux oreilles de Franz. Accoudé à la table à laquelle il avait pris place, le capitaine marchand se demanda si cette fois-ci il s’en sortirait. Il avait attendu toute la journée dans cette maudite anti-chambre aussi austère que désagréable, attendu le bon vouloir de ce maudit parvenu de bourgmestre. Il devrait prendre des précautions s’il ne voulait pas voir tout le plan s’écrouler. Les vastes portes s’ouvrirent, laissant passer un imposant soldat à l’armure rutilante et à la mine sombre, accompagné d’une paire de solides hallebardiers, eux aussi engoncés dans d’imposantes armures, si peu coutumières des armées traditionnelles de l’Empire. Le colosse marqua une pose à quelques pas du capitaine marchand. Franz soutint le long regard qui se posa sur lui, mais intérieurement, un frisson glacé parcourut son échine. Ce gaillard là était très dangereux, il le sentait. Quelques secondes s’écoulèrent, les regards des deux hommes s’affrontant, sans que l’un ni l’autre ne daignent céder le premier. Quelques toussotements de l’un des gardes tirèrent les deux hommes de leur affrontement silencieux, et ce fut sans détourner les yeux du capitaine marchand que l’homme en armure lui fit signe de le suivre. « Le bourgmestre vous attend, monsieur Beckendorf. Suivez-moi. » Direct, sans fioriture. Franz sut qu’il ne s’était pas trompé. Une seconde s’écoula avant que le capitaine marchand prenne la suite du soldat, encadré par les deux gardes. Le petit groupe quitta l’antichambre de la demeure pour emprunter un long couloir aux murs aussi vide que le regard d’un mort. Pas une décoration, ni un tableau. A peine quelques rares fleurs étaient disposées dans des vases aussi simples que possible. Franz serra les dents, ce Bourgmestre était soit un être aussi cupide qu’égoïste, soit il s’agissait d’un individu aussi austère que les hommes d’arme qui l’entouraient. Malheureusement pour lui pensa t’il, l’attitude de ses gardes faisait qu’il n’avait aucun doute sur ses interrogations. Le couloir défilait devant les pas des quatre hommes, jusqu’à ceux qu’ils atteignent enfin une porte en chêne massif. De chaque côté de celle-ci, un garde équipé à l’identique de son escorte, se mirent au garde à vous en apercevant l’inquiétant colosse. Une discipline impeccable. Ce n’était pas des vétérans remarqua Franz, mais ces hommes là respiraient le soldat bien entraîné. Si tous étaient ainsi… Le colosse à l’armure rutilante s’approcha de la porte et frappa trois petits coups secs et rapides, avant d’en pousser le battant et de pénétrer dans la pièce sans attendre de réponse. Toujours encadré par son « escorte », Franz s’engouffra dans la porte, à la suite du guerrier. L’air de la pièce était glacé, l’âtre de la cheminée étant éteint et de grandes fenêtres ayant été ouvertes, laissant par là pénétrer un vent nordique. De longs rideaux pourpres claquaient au rythme du vent, tandis que la pluie tombait en trombe au dehors. La pièce aurait dû être inondée, mais celle-ci semblait être stoppée net juste à l’entrée de la bâtisse… magie. Mais Franz n’eut pas plus de temps pour s’interroger du pourquoi de cette étrange chose, car la pièce était en pleine effervescence. Une vingtaine de personnes en armures discutait âprement entre eux, autours d’une table couverte de cartes immenses où quelques petites icônes couvertes d’inscription trônaient. Franz eut le temps de jeter un œil sur la carte centrale, représentant la région autours de Schtendenburg. Il y reconnut le nom de quelques villages : Laansdrag, Geldegdroff, Wisenburg, Dresdrag… autant de nom qui éveillait de récents souvenirs en lui… Chacun des emplacements était surplombé par l’une de ces icônes, et Karl savait exactement ce que cela signifiait. Chacun de ces villages avait été la cible des gobelins, et la progression des icônes montrait clairement que Schtendenburg serait bientôt encerclée. Le capitaine-marchand frissonna, mais il n’avait pas le temps non plus de réfléchir à cela. Son « guide » en armure de plate le mena au travers de ces hommes, sans même jeter un regard à ceux-ci. Eux-mêmes n’avaient cure de son passage, et s’écartaient machinalement avant de reprendre leur place et de continuer leur discussion. Au bout de quelques slaloms, Franz et son guide atteignirent un homme de grande taille, vêtu d’une armure de plate lui aussi, et portant à son côté une imposante épée finement ouvragée. Son visage était très sec, ses cheveux noir broussailleux étaient soigneusement peignés et tandis que ses yeux d’un noir profond scrutaient attentivement une carte colorée. Le bourgmestre. Franz avait la désagréable sensation de l’avoir déjà rencontré quelques parts. L’irritant soldat se posta devant le bourgmestre, et se fendit d’un parfait salut. « Mon seigneur, voici le marchand Franz Beckendorf qui vous avez demandé. - Capitaine-marchand rectifia immédiatement Franz, les dents serrées. - Et bien… capitaine-marchand… bienvenu à Schtendenburg. Capitaine Hoffman, vous pouvez disposer. Le militaire claqua des talons avant de se retourner et de prendre la direction des tables où ses pairs discutaient toujours plus âprement. Passant à côté de Franz, il lui décocha un regard froid que ce dernier lui rendit, un sourire crispé aux lèvres. - Je vous remercie Bourmestre… bourgmestre ? - Wissen von Steppendorf. Maintenant trêve de politesse, je vous ai fait venir pour une seule et unique raison : je réquisitionne les vivres transportés dans votre convois. Cette réquisition ne peut faire l’objet d’aucun appel. - De… de quoi ??!! - Vous avez bien entendu. Mes gardes vont se chargent déjà du débarquement des victuailles. Vous pourrez demander réparation de votre préjudice auprès du grand intendant d’Altdorf. - Mais ce n’est pas possible ! Ces vivres sont attendus à Middenheim, nulle part ailleurs. Vous ne pouvez ainsi les réquisitionner. - Ces vivres sont attendus par l’armée. Or actuellement, je représente les forces armées de la région. Ces vivres sont aussi importants ici qu’ailleurs, et comme je vous l’ai déjà dit, cette décision ne peut faire l’objet d’aucun appel. Veuillez dès à présent rejoindre votre convois et veiller à seconder mes hommes pour que l’opération de débarquement se fasse dans les meilleurs délais possibles. Vous pouvez disposer. - Mais vous n’avez pas le droit ! C’est mon convoi ! - Et c’est ma ville. J’y ai tous les droits nécessaires. Dois-je faire venir les gardes ou sortirez-vous tout seul ? - Bien… Comme vous le voulez, bourgmestre. Franz tourna les talons et sortit en trombe de la pièce, dans le silence le plus total. Tous avaient cessé de parler et observèrent la sortie du capitaine marchand. Celui-ci traversa les vastes couloirs toujours aussi austères les uns après les autres. Il franchit les portes l’ayant mené à l’anti-chambre les unes après les autres, ignorant les gardes et les citadins qui circulaient dans la bâtisse. Lorsqu’il eut enfin atteint la sortie du bâtiment, Franz se fondit immédiatement dans la foule qui entourait le bâtiment, avant de cheminer au travers des rues encombrées de la cité en direction des hangars. Un sourire sadique se dessina sur son visage… * * * Quelques instants après la sortie du capitaine marchand, Wissen von Steppendorf s’approcha de la fenêtre ouverte par laquelle des bourrasques de vent glacé continuaient à pénétrer dans l’édifice. Derrière lui, le capitaine Hoffman s’était rapproché. « Capitaine ? - Monseigneur ? - N’avez vous pas trouvé quelque chose de bizarre chez cet homme ? - Si monseigneur. Il a cédé tros vite à votre ordre. Trop facilement. - Exactement capitaine. Faites le surveiller. Très discrètement. - A vos ordres. » Le nouveau bourgmestre de Schtendenburg continua à scruter le ciel par la fenêtre. Le futur était aussi sombre que le ciel au dessus de sa tête.
  20. Voilà voilà, c'est mon premier post ici, et déjà je sens que cela va être ma fête... J'aurais besoin de quelques conseils pour pouvoir travailler... le blanc et le noir! Tout d'abord, mon travail du blanc (ou de l'os parfois) passait toujours par un début de snakebite, éclairci à l'os blanchi et terminé par le blanc. Or le résultat que j'obtiens est à mon goût largement insuffisant. J'ai tenté des variantes par un début de shadow grey, puis os blanchi et blanc, voire gris fantôme, etc... et toujours je termine avec une figurine où cette maudite sous-couche noire se voit. Or le dircet sous-couche blanc ne me me tente pas non plus, donc quid de ce qu'il faut faire. Ensuite, le noir. Mes éclaircissements de noirs me semblent toujours satisfaisants au début (mélange avec l'inévitable os blanchi) mais me donnent toujours au final d'horribles lignes grises forts moches. Mes autre tentatives en la matière sont toutes aussi affreuses. Enfin dernier soucis, la tête de mes gemmes qui loin de ressembler à celles- du guide de peinture des hauts elfes, ressemblent toujours à des tas de peinture... moche, malgré l'utilisation parcimonieuse d'encre. (soit bleue, soit rouge) Là aussi, y a t'il une solution miracle. DwarfKeeper, c'est grave docteur?
  21. DwarfKeeper

    L'antique bibliothèque

    Je tire mon chapeau à Zara pour cette magnifique idée et viens donc y porter ma contribution. Je me présente donc, DwarfKeeper, nain de son état et membre assez récent du forum, ne l'ayant découvert qu'à la mi-Septembre. Initialement plutôt porté sur la section rapport de bataille (souvenez-vous de ma petite campgane!) je me suis assez vite tourné vers l'écriture en tombant sur cette partie du forum, qui a l'époque, était celui utilisé sur le site de JB et Lulu pour le dépannage. Du coup, j'ai saisi ma meilleure plume (clavier) et je vous ai pondu ceci : "Les Exilés", histoire d'un quatuor de jeunes personnes (un humain et trois frères nains) jetés sur les routes du vieux monde, exilés de leur ville de Nuln et destinés à connaître la douleur et la souffrance. Il s'agit pour le moment de mon unique oeuvre majeure, puisqu'ayant par contre rédigé d'autres textes plus courts. ( Assassins... Le Livre des Rancunes de Khazad Zhuf) Je tiens par contre à vous notifier que d'ici peu (environ un mois et demi si mes calculs sont bons et mon clavier suffisament docile), une suite des Exilés verra le jour en parallèle avec une autre grosse surprise que j'écris depuis un bon mois déjà. A bon entendeur, DwarfKeeper, la plume est plus forte que...
  22. DwarfKeeper

    S.O.S.

    Bon, tant pis pour les sous-rubriques, cela m'avait paru être une bonne idée. Par contre, je continu à défendre les résumés déroullant pour attirer plus de lecteur (et ainsi mathématiquement, plus de critiques sur les textes.) Laissez les choses en l'état et attendre que cela se répare est aussi la politique tant critiquée de notre civilisation, car cela abouttit presque toujours à des situations encore plus difficiles. Alors sensibiliser, oui, c'est bien, mais attirer plus de lecteurs pour avoir plus de critiques c'est mieux. J'avais proposé les sous-rubriques, Zara a démontré intelligemment que je me plantais de manière flagrante. (Ouie! Un mur! ) Il faudra bien que l'on trouve une solution attractive (autre qu'un concours je tiens à préciser, car j'ai aussi eu cette très mauvaise idée! ) car la qualité et la quantité des textes de ce forum mérite d'être lue par un plus grand nombre de lecteur... Reste une autre solution... un partenariat avec d'autres forum de récits... mais là, je ne suis pas qualifié pour en parler. DwarfKeeper, en rédaction d'un quatrième chapitre
  23. Encore une chtite erreur! Pour la malédiction de seigneur Lune, ce sort ne fonctionne que sur les jets pour toucher, pour blesser, et pour sauvegarder! Voiloù voilou! DwarfKeeper
  24. DwarfKeeper

    S.O.S.

    Hop hop, rapidement pour dire que l'idée des sous-sections est à mon sens TRES intéressante, mais... en épinglés!!!! Imaginez, vous arrivez sur la section récit et là, vous n'avez pas de textes directement postés, mais des épinglés : poèmes, textes courts, nouvelles, romans fleuves. (comment ça Feunard on tombe vite en panne d'inspiration!!?? ) De là, l'auteur artiste en herbe devra réfléchir à la section où il devra poster son oeuvre... ce qui le poussera à réfléchir un peu plus (ce qui aura déjà été fait) à la catégorie de texte à laquelle il veut appartenir! Ainsi, si un joyeux drille décide de poster un récit court, il ne se sentira pas obligé de pondre des tonnes de suite si le texte a été ovationné, mais peut-être bien à le reprendre en intégralité et à le continuer sous une autre appélation! Un bon moyen de mieux préparer son travail, non? Conjugué avec le résumé déroullant (zara, pourrais-tu en toucher un mot à notre admi?) cela pourrait donner de bons résultats, non? DwarfKeeper, je lis un texte et au dodo!
  25. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Ca ira merci! J'ai bien pris note de vos remarques, et tenterai d'y remédier pour l'avenir. Ton observation sur la glorification des tueurs, Feunard, est on ne peut plus vrai, mais j'avais besoin de cela pour la trame de l'histoire. Encore merci pour ces critiques, qui non seulement me font plaisir, mais vont aussi m'aider à faire une meilleure suite. DwarfKeeper, always on work
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