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JutRed

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Tout ce qui a été posté par JutRed

  1. Titre : Omnibus Thunder & Steel Contient les romans Gilead Blood, Hammers of Ulric, Riders of the Dead et le Comics Warhammer   Auteur : Dan Abnett   Loin de l’agitation qui secoue le nouveau monde de Warhammer, j’ai décidé de prendre le temps de me replonger dans cet omnibus des œuvres Fantasy de l’auteur numéro uno de la Black Library. Car oui, avant d’envoyer des Fantômes héroïques terrasser les pires immondices de la galaxie avec un bon sens tactique (1), ou de dépoussiérer de la cave au grenier l’histoire du 31ième millénaire, Mr Dan Abnett a pondu quelques romans dans l’univers tout aussi glauque et tout aussi mal éclairé de Warhammer Battle.   Attention à celui qui s’aventure plus loin dans ces lignes, vous vous apprêtez à rentrer en un temps qui sens bon la poussière, le vieux fluff qu’on à laissé trop longtemps au cellier et des références qui ont perdu toute forme de sens il y à des années.   L’auteur :   Faire une présentation même non-exhaustive de l’œuvre de Dan Abnett pour la Black Library prendrais une chronique à elle seule. Pour faire simple c’est le nom qui te fait acheter n’importe quel bouquin GW sans même jeter un œil à la 4ème de couverture.   Dan donc est surtout un auteur de romans BL pour le 41ème millénaire et sa succursale l’Hérésie d’Horus. Son plus grands succès de librairie et pendant un temps critique est la saga des Fantôme de Gaunt, très proche de l’épopée militaire à la Sharpe Rifles (pour les passionnés de Sean Bean), mais ancré dans l’univers visuel de 40K. L’autre Magnum Opus de Mr Abnett est bien évidement le cycle Einsenhorn/Ravenor, sorte de Space Opéra mélangé à un film de Capes & d’épées.     Plus récemment, il a aussi été réquisitionné pour donner corps à la publication fleuve de la BL pour l’Hérésie d’Horus, avec des résultats dont je n’oserais juger, n’ayant lu que Horus Rising , mais dont les échos qui me sont parvenu sont pour le moins mitigés d’un roman à l’autre.   Le style Abnett peut se définir comme très cinématographique, alternant des scènes d’actions en général bien chorégraphiés et des dialogues percutants le tout enrobé dans une intrigue qui se donne le plus souvent la peine d’exister à défaut d’être toujours d’une logique ou d’un respect fluffique infaillible.   Car s’il y a un défaut à pointer du doigt dans les œuvres futuristes de ce cher Dan c’est bien que le récit et toutes ses composantes ne sont là que pour brillamment servir l’action. Les romans de Abnett, en particuliers ceux traitants de l’Inquisition comme Einsenhorn ou Ravenor ont une méchante tendance à introduire du fluff sorti de sous le tapis voir même de nulle part, la plupart du temps pour introduire des scènes d’actions grandiloquentes où très vite la vraisemblance laisse la place à la coolitude et demande au lecteur d’augmenter son niveau de suspension du sens commun vers l’infini et au-delà.   Dernier point important du style Abnett, des personnages souvent très bien brossé, du plus petit  extra au fond à gauche aux titulaires au premier plan. Abnett arrive en particulier à réaliser des personnages humains plus qu’attachant, une performance à noter dans le marasme régulier qu’est le répertoire de personnages de 40K.   (1) Et une sacré dose de PLOT Armor il faut parfois le reconnaître   ------------------------------------------------------------------------------------------------------   On commence en beauté avec :   Gilead’s Blood   Le Pitch (Issus du site BL et transcrite par votre serviteur) :   Gilead Lothain, guerrier exceptionnel et dernier de la ligné de Tor Anrok, chemine en étanchant sa soif de vengeance sur les créatures maléfiques qui hantent les forêts et montagnes du Vieux Monde. Accompagné de son fidèle compagnon Fithvael, le fataliste Gilead combat hommes-bêtes, humains corrompus, guerriers des Dieux Sombres et plus encore dans cette collection d’histoires pleines d’action.   L’histoire :   Gilead Blood est le regroupement de plusieurs œuvres de jeunesse de Dan Abnett avec sa partenaire Nick Vincent prenant place dans l’univers de Warhammer Battle. Publiés il y a fort longtemps, ces aventures se fondent sur un Background très ampoulé, à  la limite de la continuité canonique par endroit et font plus penser à Warhammer RPG premier du nom qu’à notre plus connus univers de bataille fantastique. Au programme : une tour d’elfes autarciques, une corruption chaotique insidieuse et des plans d’existence maléfiques parallèles, des elfes du Chaos, des chiens de guerres de tout horizon et plus encore !   Avant d’aller plus loin, il est important de signaler que cette toute première œuvre de jeunesse est le résultat, en part inconnu, du travail en commun de Abnett, Nick Vincent, et un certain James Wallis. Personnellement je n’ai pas ressentit au cours des nouvelles de ruptures de styles ce qui me laisse à penser que le gros du travail vient de Dan, à la différence de la lointaine suite Gilead Curse (1), qui d’après les retours que l’on trouve ici est très éloigné de la source originale et plus l’œuvre de Vincent.   Le style général des six nouvelles est franchement Grimdark tendance cul de basse fosse. Les paysans sont crasseux, les nobles et les puissants corrompu ou mesquin, si ce n’est les deux à la fois. Le Chaos est à la fois une menace insidieuse qui se cache potentiellement en tout homme, et pourtant dans le même temps quelque chose de si aberrant que ses incarnations dans le monde réel tiennent souvent plus lieu de la foire aux monstres et aux abominations contre-nature.   L’ambiance, plus intimiste y joue aussi un grand rôle. Les combats, même s’ils ont la part belle dans certaines nouvelles, ne sont pas ce qu’il y a de plus intéressant dans la geste de Gilead. Ce qui ressort de plus intéressant dans ces premières œuvres de jeunesse de Abnett, c’est l’aspect intimiste que l’on retrouvera plus tard dans les Fantôme ou Eisenhorn et Ravenor. Les personnages ici ne sont pas de ce marbre inébranlable dont ont érige en parangon des modèles de vertu. Ce sont des figures d’argile, malléables aux grés des sentiments profonds qui les pétrissent. Les événements qui surviennent dans leur vie les changent d’une nouvelle à l’autre et même parfois au cours de celles-ci. On suit une épopée, un voyage qui, sans être initiatique puisqu’à la fin on n’est pas vraiment plus avancé qu’au début, se rapproche à celui de la vie elle-même avec ses hauts et surtout ses bas.   Je ne rentrerais pas dans le détail de chacune des nouvelles, mais sans trop déflorer l’intrigue elles se déroulent dans un ordre chronologiques, suivant les aléas et les malheurs du brave Gilead qui comme tout elfe qui se respecte est la victime d’un destin taquin qui semble bien décidé à faire de son existence une longue succession de mésaventures cruelles dans la pure ligné du héro romantique (2) sombre et aigri. Jugez plutôt ! Gilead non content de perdre son frère jumeau dès les premières pages du roman dans une tentative de le libérer d’une bande de Rapetout assez peu avisés (3), se retrouve tellement traumatisé par la brusque rupture de leur lien gémellaire qu’il s’embarque dans une folle vendetta où il sacrifiera en plus des vingt plus belles années de sa vie presque tout le staff de combat-buttler de sa famille, la santé de son père et tout ça pour quoi ? Retrouver une baraque à moitié en ruine avec personne dedans pour l’accueillir et sans pour autant que cela n’y aie rien fait pour éteindre le feu de sa douloureuse culpabilité jusqu’à sombrer dans l’alcool et l’ennui…   Et Paf ! Vous le sentez le coup Jarnac dans les parties tendres des archétypes elfiques bon teint et propre sur soit ? J’espère que vous apprécierez par ce que ce sera comme cela presque tout du long. Gilead est une sorte d’Elric moorcokien  de WHB, tout y est : le teint pâle, les cheveux blanc javel, la quête sans fin et irréalisable porteuse de toutes les désillusions et de chacun de ses renoncements, etc…   Heureusement pour nous, car sinon la BL aurait dû vendre en même temps que chaque exemplaire de Gilead’s blood un flacon de Prozac, comme tout (anti)hero dépressif qui se respecte, et dans l’intérêt de notre joie de vivre et notre espoir dans l’humanité, Gilead est accompagné de son Alfred de service, le brave Fithvael qui a eu l’insigne honneur de cumuler auprès de son maitre les rôles de nourrisse, babysitteur, maitre d’arme, valet et enfin son meilleur car dernier compagnon (4). S’il n’est pas nécessairement bien plus guilleret que son maitre Fifi a pour lui la sagesse des anciens et permet de canaliser les pires tendances suicidaires de Gilead et éviter que cette compilation se termine abruptement à la quatrième nouvelle en le laissant littéralement mourir sur pieds (5).   Evidement l’autre raison de la présence du vieil elfe est aussi de servir de faire valoir aux prouesses martiales de son patron. Nous dirons, pudiquement, que Fithvael se débrouille pas mal pour un homme à tout faire de 300 ans et quelques, mais que les performances de Gilead sont clairement d’un autre monde. Abnett  est très sec sur le sujet, se contentant de faire de son héro une machine à tuer en série grâce à son aptitude à devenir shadowfast (6), ce qui se traduit par une vitesse digne du Flash permettant ainsi de décrire de façon efficace tout en restant suffisamment vague le trépas de ses ennemis. On retrouve ici clairement la technique de seconde zone de description de combat dite à la Gotrek & Felix consistant à avoir une machine à tueur au premier plan qui fait le gros du travail avec aisance et deux pas derrière un peu décalé sur la droite un type un peu en dessous qui gère les restes pour une action plus digeste. Cela dit je ne critique pas tant que çà, étant donné que c’est une formule littéraire tellement convenue que la vouer aux gémonies ferait disparaitre les deux tiers de la production mondiale de littérature Fantasy et SF bon marché (7).   Je conclurai ma critique en vous parlant un peu plus avant de la dernière nouvelle de cette compilation. D’abord par ce que c’est la plus aboutie stylistiquement et celle qui ressemble le plus aux futurs écrits de Dan Abnett, ensuite par ce que c’est un véritable exercice de style ce qui rend la critique à l’aune d’autres réalisation suivant le même canevas d’autant plus simple. Cette nouvelle pourrait tout simplement s’intituler : Gilead et les 7 mercenaires.   Toujours en quête de retrouver un jour une communauté de leur semblables où ils pourront trouver la paix, Gilou et Fifi (8) rencontrent un personnage de leur lointain passé qui les entraine bon grés mal grés à la rescousse d’un village racketté par d’horribles mercenaires entre deux CDD (9) en compagnie d’une flopé de héros riches en couleurs : un Chevalier bretonnien alcoolique à la dérive, un Lansquenet  Tiléen, la Princesse Xena, le Barbare Norse mono-neuronal, un Duo de pistoliers de l’Ostermark, le Haut elfe sur son poney magique, un Templier d’Ulric taciturne et bien sûr l’éternel jeune premier venu faire ses armes… une ode à l’héroïsme en technicolor. En face la plus belle bande de seconds couteaux patibulaire de ce côté du Reik avec : son chef mégalomane, son second lieutenant sanguinaire, l’ogre gargantuesque de service et plus de rufians génériques que n’en compte un épisode Star War.   Le roman, car cette fois ci il a bien le volume pour en mériter le tire, est une reprise presque plan pour plan des films de Kurosawa et de Sturges, du recrutement dans la cabane aux abords de la ville en passant par le casting des héros, l’entrainement au forceps des villageois, les premiers victoires grâce à l’effet de surprise, les premières défaites quand la cruelle réalité refait surface et le final dantesque sous la pluie où le grand méchant est vaincu sur le fils du rasoir au prix d’un dernier sacrifice, le tout servi avec la maestria chorégraphique d’un Abnett qui laisse entrevoir tout le talent qu’il déploiera plus tard dans ses grands romans à casting chorale comme les Fantômes.   Une très bonne lecture qui justifie de s’être parfois farcis les passages les moins inspirés des aventures de l’elfe le plus ronchon du Vieux Monde, à  la fois pour tout ce que Abnett fait à partir des sources archétypales de ce type de récit, et aussi pour le développement final de ses personnages qui se donne la peine de clore de façon habile et distingué la relation légèrement toxique entre Fithvael et Gilead et qui n’appelait pas vraiment à une suite.   Une petite anecdote pour finir. Comme je l’ai dit au début je n’ai pas remarqué de variation de style flagrante lors de la lecture de Gilead’s Blood qui semble ne pas souffrir des mêmes affres que son lointain descendant Gilead’s Curse, toutefois, après relecture des chroniques de Schattra sur l’objet du délit je pense avoir identifié un passage caractéristique du style de Vincent :   Entre deux assauts vaillamment repoussé par notre groupe de héro, Fithvael essaye de dérider un peu son saturnien patron en l’envoyant se mêlé à la population locale pour faire bonne figure. S’ensuit une scène délirante où Gilead va méticuleusement expliquer dans les moindres détails l’art d’affuter les différents types de lames… à une bande de marmots du cru ! Et non contant de les initiés à cette charmante pratique il va même tous les mettre à l’ouvrage, l’un astiquant un cimeterre, deux autres s’attelant à la hache à deux mains du barbare, etc… c'est clair qu'à l'époque on ne s'embêtait pas avec ces histoires de sécurité ou de travail des enfants... L’aspect irréaliste de la scène a un effet cocasse, renforcé par le sérieux très premier degré et l’absence de cohérence avec le comportement habituel de Gilou que cela confine au nanar ! Effet désiré ou hasard bienheureux ?   En Résumé :   Gilead’s Blood n’est pas une histoire des plus exceptionnelle, se contentant souvent de brosser un tableau au final assez convenu une fois les principaux jalons de Dark Fantasy installés. De même le plaisir de lecture est parfois un peu amoché par des longueurs mal géré et par des combats, qui quoique présent de façon régulière manquent un peu de reliefs, les mêmes schémas ayant tendance à se répéter d’un ennemis sur l’autre exception faite de la dernière nouvelle. Une contribution moyenne au catalogue si on compare à ce qui pouvais ce faire à la belle époque (Brunner, Fleischer, les premiers Gotrek et Félix), mais un bon premier début tout de même qui n'a pas à pâlir de son contenu.    Cependant, s’il y a une raison de vraiment de se coltiner la lecture de Gilead’s Blood c’est bien de pouvoir observer l’évolution et l’aboutissement de l’écriture de Dan Abnett. L’autre bon point de cet ouvrage c’est de se replonger dans un Vieux monde bien ancien et moins binaire que ses plus récentes incarnations. A titre personnel j’ai trouvé cela assez plaisant de me confronter à un imaginaire et une illustration différente et jusqu’alors pour moi inconnue de WHBF, bien plus en nuance de noir et de blanc que la peinture un peu plus épique et bariolée qui me semble a fini par prendre le dessus à partir de la fin de la 6ème édition.   Au final on ne peut pas vraiment faire une critique de Gilead’s Blood seulement à l’aune de sa valeur littéraire. Il vaut mieux pour en apprécier le contenu garder à l’esprit le contexte historique de sa genèse et le considérer aujourd’hui un peu comme un objet d’étude archéologique autant qu’un recueil de nouvelles.   (1) Chroniqués par le volontaire Schattra ici (2) Le genre Littérature du 19ème siècle, pas le vampire à paillettes du 21ème (3) Brigands par ailleurs assez mal avisé ce jour-ci dans leur choix de monter d’un coup dans la chaine alimentaire du grand banditisme en milieu bucolique en passant directement du gros paysan du coin à l’héritier de la famille d’elfes des bois et son équipe complète de ranger-ninja… (4) Le problème quand on a une longévité aussi éternelle qu’un elfe, c’est bien que si on se récupère un job à la con on peu le garder longtemps… (5) Sérieusement la moitié de la nouvelle est consacré à Fithvael remettant Gilead d’un héroïque plantage windows (avec écran bleu et tout). (6) Technique qui comme toute bonne attaque de japanimation est intraduisible sans tomber dans le ridicule… (7) Et je m’en voudrai d’être le fossoyeur d’une industrie si prometteuse (8) Je me permets ces familiarités car franchement taper à répétition ces noms à la typo aussi traitresse fini par me courir sur le râble. (9) Carnages Dûment Dédommagés   -------------------------------------------------------     C'est tout pour le moment, la suite avec Hammers of Ulric, un autre roman feuilletonesque de Abnett avec pour décor et personnage Middenheim elle même !    
  2. Toujours un plaisir de voir encore vivre cette partie du warfo surtout avec des post comme ceux là !   Juste un petit renseignement complémentaire à ta critique de l'immense Dead man party de Reynolds :     Pas exactement la dernière aventure de ce brave Dubnitz puisqu'il a droit à un dernier baroud pour l'honneur au début du dernier tome de The End Times (comme par hasard rédigé par Josh) lors de la chute de Middenheim au côté de nombres de personnages de la BL (dont ce brave Brunner le chasseur de prime)
  3. Mon avis n'engage que moi et peut être jeté dans la première poubelle...       Auto-include avec l'ancien codex, la manticore à pris un méchant coup dans l'aile avec le nouveau.   Les + :   - La F10 pour MI les moto, Thunderwolf et autres spectres nécron - Barrage pour chercher les flancs des chevaliers et contourner les boucliers ou encore passer au dessus des lignes aegis - Pas besoin de ligne de vue   Les - :   - Pas de tir sous 24ps, donc rideau face à une armée de rusheurs - Même prix qu'un Deathstrike, très cher pour un châssis de chimère (je me rappelle qu'elle était moins cher avant, à vérifier) - PA médiocre, donc exit la chasse au Meq, et perte navrante d'efficacité au premier zigzag ou couvert - Avis purement personnel, mais je la trouve très moche cette fig...   Mais c'est surtout quand on la compare à la Wyvern que la Manticore fini de mordre la poussière... cette dernière est bien plus éfficace contre l'infanterie, plus précise, délivre plus de tirs, ignore les couverts ce qui est un vrai plus avec les dex savonette tels Eldars et Dark Angel V7, et surtout 2.5 fois moins cher !   A titre perso je ne sort la mienne que très rarement et les rares fois où je le fais j'ai toujours été déçus (aussi par ce que je suis un poissard pas possible).
  4. Mon avis n'engage que moi et peut être jeté dans la première poubelle   En résumé l'escouade de vétéran peut remplir le même rôle que l'escouade de Commandement QG, les ordres et les conseillés en moins.   L'évidence même c'est d'exploiter la CT4 pour rentabiliser de vraies armes spé : Plasma, Fuseur, Canon Laser, tout ces trucs qui coutent un rein et pour lesquels chaque tir au but compte. La modalité de déploiement est ensuite à la discrétion de chacun :   - Embarqué Chimère pour rajouter de la protection et se la jouer bunker sur chenille tout en gardant de la mobilité   - Sentinelle dans un décors pour réchauffer un objo et gratter du point de coque à L'arme lourde   - Droit dans ses bottes en Taurox avec 3 Armes spé en mode suicide/voleur d'objo   Autre avantage des Véts l'objo sécurisé... c'est évident mais c'est toujours bon d'enfoncer des portes ouvertes.   Toujours dans les évidences le bas prix de l'escouade par rapport à la lourdeur du peloton, idéal pour les amis de la délicatesse qui cherchent à minimiser l'investissement en troupe pour investir dans le dure qui tâche   Et pour finir les doctrines (dont on peut parfois bien se passé), survivances des éditions précédentes :   - Grenadier, a baissé en point par rapport à avant, mais j'ai encore du mal à en voir l'utilité, les couverts seront bien souvent plus intéressant à exploiter et si on veux de la CT4 Svg4+ avec obj sécurisé, les scions en codex tempestus sont bien mieux pour cela   - Sentinelle, la plus évidente d'utilisation, parfaite pour les campeurs et les catachans grâce au +1 de couvert. Ne pas oublier les grenades défensives ! à 15pts pas question d'oublier la moitié du matériel que l'on a payé   - Sapeur.... Toujours très cher même si çà les vaut mathématiquement parlant. Les bombes à fusion valent désormais d'autant plus le coût que les vétérans n'ont plus de grenades kraks de séries. Reste la charge de démo qui se marie bien soit avec les Lance Flamme soit les Fuseurs, très fun sur le papier mais pas très pratique d'utilisation... pour un vrai effet surprise on serait plus tenté par l'escouade d'arme spé qui en trimballe 3
  5.   J'ai pas le Dex devant moi mais si je me souviens bien c'est le même principe que l'armure carapace :   Les vétérans peuvent avoir l'option qui est listé dans l'entrée de l'unité Le Colon doit aller l'acheter en tant qu'équipements spéciaux (même catégorie que la bombe à fusion dans le grand tableau) plus cher
  6.   +1   Pour avoir fait le test il y a deux semaine à 1000pts avec deux psy + prêtres répartis dans deux gros peloton çà vous change la vie ! Avec la divination même les fusils laser ont l'air dangereux et les ordres sont juste impeccables... gros kiff quand la galette de l'artilleur tombe (presque) juste sur la tactique en fond de cours qui campe l'objo.      Y ai souvent pensé mais jamais testé... c'est vraiment le cout en points qui est rédhibitoire pour moi
  7. Mon avis n'engage que moi et peut être jeté dans la première poubelle     Le Tank Com. est parfaitement envisageable dans une optique mobile grâce aux ordres   La combo Punisher + Executioner Plasma avec Pask est par contre un tantinet sale sur le papier et est un gouffre de points.   Peut être pourrais tu alléger la voilure en ne prenant qu'un Tank Com. Double Punisher sans Pask ? Pour le jouer régulièrement tu garde de bonne chance de tirer l'ennemis juré, voir l'attaque de flanc qui se marie bien avec le thème de ta liste, et la saturation reste tout à fait honnête pour gérer les menaces. Rajoute des Multifuseur si tu crains que le perfo de Pask risque de te manquer de trop.       Pourquoi choisir Sentinelle pour une escouade embarqué, qui plus est full LF ? Je ne vois pas honnêtement à quoi va te servir cette unité. A la limite le trait Sapeur avec la charge de démo et les Bombes à fusion la rendrait plus polyvalente   Le 3ième fuseur est il nécessaire si tu n'a plus que deux postes de tirs ? La chimère est-elle nécessaire si c'est uniquement pour déposer 3 fuseurs suicides ? A tu pensé au Taurox moins cher et plus mobile ?     Il n'y aurait pas une petite place pour caser des missiles traqueurs ? C'est cher mais çà te ferai quelque chose à faite au premier tour... ou gratter un flanc une fois arrivé des réserves     La vendetta apporte de la mobilité mais ne transporte rien, c'est un peu dommage   -----------------------------------------------------------   D'autres idées pour rester dans le thème mobilité (rayer les mentions inutiles) :   - Lame de Bulldozer ? On ne se crache plus dans les arbres et le +1 en éperonnage est toujours classe ! - Un petit Hellhound ? Tu a l'air de bien aimé les lance-flammes... - Des Scions en Fep ? J'aime les scions c'est un conseil parfaitement partial et orienté - Cav Impériaux ? Une mine d'or pour les conversions et presque une unité de Corps à corps
  8. Titre : War Storm (Anthologie)   Auteurs : Nick Kyme, Guy Haley et Josh Reynolds   Le Pitch (selon GW en 4ième de couverture et traduit par votre serviteur) :   Au dessus des royaumes mortels, une tempête se déchaine. Sigmar annonce son retour lorsque ses Stormcast Eternals assènent un coup vengeur aux hordes du Chaos. Le Lord-Celestant Vandus Hammerhand s’est emparé des portes d’Azyr – Il fait maintenant route vers la Porte de la Colère au milieu de la péninsule de Brimstone dans le royaume ravagé par les flammes d’Aqshy, où il réglera ses comptes avec le seigneur du Chaos Korghos Kul. Mais d’autres Lord-Celestants bataillent ferme pour briser l’emprise du Chaos ; la grande croisade du Stromhost porte le fer à Ghyrtract Fen, où Gardus des Hallowed Knights lutte pour reprendre la Porte de l’Aube. Pendant ce temps, dans les mystérieuses vallées suspendues de Anvrok, Thostos Bladestorm mène ses hommes contre une imposante forteresse qui cache un trésor sans commune mesure (1).   Le livre :   L’ouvrage regroupe trois nouvelles : Borne by the Storm de Nick Kyme, Storm of Blade de Guy Haley et The Gate of Dawn de Josh Reynolds, chacune d’une centaine de pages environs. C’est le second roman de fluff à sortir en dur après la nouvelle Gate of Azyr de Chris Wraight. C’est pour moi plutôt un signe encourageant, ma hantise était en effet que la Black Library ne fasse que le service minimum pour servir le nouvel univers de fantasy de la maison mère en ne sortant que des œuvres digitales de secondes zones. Mon inquiétude n’est que partiellement levé cela dit puisque là encore nous n’avons pas droit à de véritable romans mais plutôt des nouvelles, un format qui certes est peut-être plus confortable pour les auteurs au vu de la nouveauté du background à exploiter, mais qui peut aussi se révéler très casse-gueule quand il s’agit de développer une histoire, la limitation quand au nombre de pages disponibles pouvant réserver quelques mauvaises surprise quand il s’agit de boucler la fin (2).   Petite note de réconfort personnelle, et totalement hors-sujet, j’assume : je retrouve deux de mes plus récents auteurs chouchou que sont Guy Haley et Josh Reynolds, il ne manque plus que C.L Werner et le trio gagnant de mes auteurs BL Fantasy préféré aurons tous eu l’occasion de se faire la main sur l’univers de  « Age of Sigmar ».   (1) J’ai essayé de vous épargner autant de franglais que possible, mais disons que certains nom propres sont têtus et que je n’ai pas non plus l’âme d’un poète.     Titre : Borne by the Storm   L’auteur: Nick Kyme   Nick a par le passé majoritairement travaillé pour la branche 40K de la Black Library et est surtout connu pour y être le monsieur Salamenders avec une trilogie dédiée aux plus empathiques des Space Marines, ainsi que pour l’Hérésie d’Horus deux romans, Promethean Sun et surtout Vulkan Lives ! Toujours en 40K et en marines il a aussi commis Fall of Damnos pour les Ultramarines. N’ayant lu aucuns de ces ouvrages je ne peux pas réellement juger des qualités du bonhomme, mais force est de constater que j’ai plus souvent entendu du dire du mal de Vulkan et de Damnos que du bien des ses autres livres (1).   Niveau Fantasy je ne lui connais, merci Internet, que quatre romans dont trois sur les nains (Oathbreaker et Honorkeeper ainsi que l’un des tomes de la guerre de la barbe, The Great Betrayal), ajoutez à çà Grimblades un roman sur l’armée du Reikland et le compte y est.   Au final, je ne savais absolument rien de cet auteur, sauf un à priori assez négatif illuminant certains de ses ouvrages les plus polémiques… même si une petite voix dans ma tête me disait que çà risquais de partir en histoire de Space Marines, j’ai décidé de veiller sur mon karma et de lui laisser le bénéfice du doute et me suis plongé dans sa prose avec curiosité.     L’histoire :   [spoiler] Nous somme de retour dans le Royaume du Feu et des flammes, dans la juste suite des faits d’armes de ce brave Vandus Hammerhand que nous avions rencontré dans le précédent ouvrage de Chris Wraight. Les visages des protagonistes de Gate of Azyr nous sont donc déjà connus : Vandus, Le Lord Celestant sur son fidèle dracot, Ionus The Cryptborn, le Relictor au passé trouble et Korghos Kul, champion de Khorne de son état. L’originalité en prend un coup mais soit. Après tout les personnages de Chris tout classique qu’ils étaient n’en était pas désagréable et les retrouver dans une nouvelle suite n’est pas plus dérangeant que çà.   L’Histoire donc : Vandus et Ionus après avoir conduis l’avant-garde des Stormcast à la victoire sont chargé dans la foulé de pousser jusqu’à la porte de la Colère, l’un des portails liant le Royaume mortel au plan de Khorne. Incidemment cette même porte est juste au milieu du territoire de Korghos Kul, qui comme tout bon méchant de série B à réussi à s’échapper de justesse de la cuisante débâcle qui lui a été infligé. L’on va suivre en parallèle la marche de Ionus vers d’abord l’une des tours de Khorne tandis que Vandus va prendre l’initiative (2) d’aller en finir avec sa Némésis qui de son côté se prépare à recevoir comme il se doit son vieil ennemis dans l’espoir d’offrir son crâne à sa divinité tutélaire en échange de quelque démoniaque ascension (3).   Du très classique dans l’esprit. Dans le style Nick est supportable pendant la première cinquantaine de pages. Les scènes de batailles s’enchainent à un rythme haletant qui permettent de mettre en avant tout l’arsenal des Stromcasts comme dans un défilé de haute couture (4). Jusque là rien de spécial, Nick n’innove pas d’un iota par rapport au travail de son prédécesseur.  Et pourtant le drame se profile à l’horizon. Arrivé à la moitié du roman Nick nous a joué toute la gamme de bras cassé et de violence gratuite qu’on peu attendre d’une nouvelle de Space Marine ; non ce n’est pas une erreur de typo c’est juste mon sentiment, mais j’y reviendrais plus loin. Mais que faire alors pour remplir le reste de la nouvelle ? Un bon auteur en profiterai pour faire une pause et approfondir un peu son background ou poser le décor pour une scène finale courte mais percutante, certains iraient même jusqu’à insérer un peu de philosophie de comptoir pour élever le niveau ! Mais Nick a trouvé plus simple.  Allez toujours plus loin dans le bourrin bien sûr !   Voilà le principal reproche que j’ai contre cette nouvelle. Très rapidement on glisse dans l’escalade et l’on perd de vue l’échelle du conflit. Soudainement une série d’escarmouche entre Paladins et barbares tourne à la Bataille des cinq armées. Exemples frappant et choisi : rapidement les vagues d’ennemis se font innombrables au point que les Khorgoraths, la sorte de metabrutus du chaos de la boite de base, assaillent les Stormcasts par douzaines et se font laminer en même quantité en seulement quelques lignes (5). Les pertes subies par le Chaos sont absurdes tellement le combat dégénère, le décor et les phases de descriptions sont littéralement avalée par la baston.   Khorghos Kul se révèle aussi un méchant décevant, passant la majeure partie du roman à massacrer ses propres troupes pour invoquer des sanguinaires. C’est fluff mais tellement mal amené ! D’un coup alors qu’il vient juste de rentré chez lui (6), il se met à étriper une masse de maraudeurs  dans un accès de rage sanguinaire, l’auteur prenant la peine de préciser qu’il se bat à un contre deux cent histoire de faire monter la béchamel ; et quand il a terminé pouf ! un ost de sanguinaire débarque, presque par hasard puisque l’invocation n’a été précédé d’aucun rituel ou de quoi que ce soit qui pourrait supposer que c’était le but recherché. De même Khorghos commende seul. A aucun moment ne le voit-on s’entretenir avec ses lieutenants ou concevoir un plan. Le résultat est à l’avenant.   Enfin Nick essaye de monter quelque chose sur la résurrection des Stormcast qui, à chaque fois qu’ils meurent, sont renvoyé à Sigmardon pour y être reforgés par Sigmar et repartir au combat. Enfin en théorie puisque les Stromcast n’en sont même pas sûr eux même faute que qui que ce soit ne soit encore revenu témoigner (7), et qu’apparemment avec le bon objet magique (8) on peu court-circuiter le processus et définitivement tuer un éternel paladin. On en ressort avec plus de questions que de réponses.   Conclusion :   L’impression que m’a laissé au final cette nouvelle c’était de me farcir encore un roman de Space Marine. Chris Wraight était aussi un peu dans cette veine, mais comme il passait plus de temps à s’attacher à plus de personnages antagonistes et introduisait quelques survivants à peu près humains l’effet était amoindris. Ici entre l’enchainement sans pause de combat sur combat, les atrocités barbares de rigueur et l’apothéose finale en Deus Ex-Machina avec Vandus qui fait presque appel à une frappe orbitale pour s’en sortir, on a vraiment l’impression qu’il suffirait de remplacer marteaux par épée tronçonneuse et Judiciator par Dévastator pour avoir une nouvelle d’Astartes en bonne et due forme. Du coup si la nouvelle de Chris était générique et légèrement fade, la production de Nick est juste un ersatz sans saveur de roman 40k. Je ne sais pas s’il y a vraiment une différence, mais clairement j’ai tiré bien moins de plaisir de cette nouvelle que de la précédente.   (1)  A décharge on parle plus souvent des romans BL comme des trains de banlieue : on mentionne plus ceux qui arrivent en retard. (2) Passant outre les ordres de son divin patron, mais apparemment comme il l’a laissé faire c’est qu’en fait il était d’accord… voir que çà faisait parti du plan ! (3) Une vieille marotte qui lui vient du précédent bouquin. (4) Ce qui sera le cas dans tout les autres livres AoS soit dit en passant et si j’étais un peu plus objectif tout les bouquins BL. (5) Comme si un mini-boss était rétrogradé au rang de mook (6) En ayant passé sa colère sur plusieurs tribus locale en passant (7) Le catholicisme a d’ailleurs un peu le même problème (8) Il suffit d’enchanter sa hache avec le sort capture d’âme, disponible chez tout bon armurier [/spoiler]   Titre : Storm of Blade (1)   L’auteur: Guy Haley   Guy Haley est un ajout assez récent à l’écurie BL qui a réussi à se creuser une petite place ces derniers temps. Comme souvent au vue des dernières publications de la maison, le gros de sa bibliographie se trouve dans le 40ième millénaire avec une bonne couche de Space Marines par-dessus. Je ne lui en tiens pas rigueur, il faut bien vivre et comme dirait Josh Reynolds parfois on écrit du Space Marine pour s’assurer d’avoir quelque chose dans l’assiette. Cela dit Guy est aussi collectionneur de petits bonshommes et plus spécifiquement de Black Templar, chacun ses vices.   En guise de biblio non-exhaustive pour 40k je citerais : Death of Integrity, Baneblade, et Broken Sword tiré du recueil Damoclés qui m’avait énormément plus.   Mais pour notre bon Vieux Monde ? L’honnêteté me force à remarquer qu’étant arrivé sur le tard, Guy n’a pas beaucoup contribuer à étoffer ce regretté univers. Toutefois ses deux romans, Skarsnik, le bio-pic sur le plus célèbre des Chef Gobelin de la Nuit disponible un temps en français, et The Rise of the Horned Rat quatrième tome de la sage The End Times, sont tout les deux de très bonne lecture je puis en témoigner.   On ne va pas se mentir j’attendais de pied ferme que Guy s’attaque à AoS, alors pas besoin d’en dire plus et plongeons maintenant dans le Royaume du Métal (2).     L’histoire :   [spoiler] Notre héros est Thostos Bladestorm, Lord Celestant de son état envoyé dans le Royaume du Métal à la recherche du Chemin d’argent, un pont direct vers Azyr qui permettrait aux host de Sigmar de circuler plus facilement d’un royaume à l'autre et d’asseoir leur dominance logistique. Accessoirement les Stormcast sont aussi en charge de retrouvé les traces des nains, alliés de longue date qui s’étaient installé dans ce Royaume il y à longtemps. Du côté des antagonistes, nous avons Ephryx, seigneur-sorcier de Tzeentch qui comme de bien entendu a un plan ; plan qui se retrouve contrarié par l’arrivé impromptue sur ses terres de ces belliqueux visiteurs. A moins que cette intrusion ne soit une opportunité pour accélérer l’aboutissement de ses machinations ?   L’intrigue est plantée et de la réalisation qui suit je n’ai rien à redire, le récit se déroule harmonieusement jusqu’à sa conclusion disons originale et qui appelle plus à une suite qu’à une fin (3).  Attardons nous donc sur les éléments saillants de l’écriture de Mr Haley.   Premier bon point, les descriptions. Guy nous peint un Royaume du métal assez original, avec ses vallées suspendues, îlots au milieu du vide, sa faune et sa flore mécanique exacte copie d’une nature bucolique, les pistons en plus, et enfin son cycle diurne avec sa vouivre d’argent qui dévore le soleil de bronze. C’est peut-être un détail pour vous (4), mais pour moi après les déserts arides d’imagination du Royaume du Feu j’ai trouvé çà rafraichissant. A noter aussi que Guy se montre aussi imaginatif quand il s’agit de magie : les sorts du sorcier du changement sont drôlement aléatoire et changent des variations multicolores de boules de feu ou des tendances tentaculaires. Au final on ressent bien l’ambiance tzeentchienne dans les scènes où les servants du Dieu du Changement interviennent, une performance d’autant plus louable que difficile au vue de la faible exposition de cette allégeance chaotique dans la littérature fantasy BL.   Ensuite Guy nous offre un bon méchant. Ephryx nous est introduit dans sa vie de tout les jours… pas pendant un rite satanique ou occupé à massacrer un énième rival, non. Il nous est présenté alors qu’il rêve et cette astuce nous le rend plus fragile, à presque prendre en pitié en comparaison des montagnes en armure que sont les Stormcast. Mais derrière cette apparence mole se cache bien sûre un esprit brillant quoi que sournois qui va donner plus de fil à retordre aux élus de Sigmar que d’autres adversaires plus bas du plafond. En comparaison le personnage de Thosthos est plus banal ; comme tout héros Stormcast il se rappelle d’héroïques fragments de son passé jouxtant son ascension et lui et ses hommes sont vraiment impatient de se défoulé sur quelque chose (5).   Cela dit le rythme est ici bien mieux maitrisé que dans l’œuvre de Kyme ; il n’y a que deux batailles tout au long des cents pages d’histoire, une escarmouche et une attaque en force du repaire du magicien, qui sont entrecoupé de passage « à blanc » où  l’on parle chiffon et on regarde le paysage de façon pensive. Même si çà n’apporte pas grand-chose à l’intrigue çà permet tout de même de respirer entre deux coups de marteaux.   Enfin dans Storm of Blade on ne mégote pas avec les guest-star ! Là où Vandus était lâché sans merci ni bonsoir à l’assaut, Thosthos à lui droit à un discours d’encouragement personnel du patron en chair et en os ! Et du côté chaos l’on n’est pas en reste non plus avec une petite discutions entre Kairos et son affidé, passage obligé d’exposition mais rendu très amusant quand chaque tête se bouffe le nez tout en s’accordant pour tailler un costard à Ephryx.   Conclusion :   Difficile de juger totalement Storm of Blade puisqu’il est plus la partie 1 d’une plus grande histoire, mais en comparaison de Gate of Azyr avec qui il partage une trame narrative similaire (6) il lui est bien supérieur. Le roman de Chris Wraight péchait par le manque d’originalité de son univers, les Stromcast étaient d’énième paladins venu triompher du mal dans un monde noyé de ténèbres. Ceux de Guy n’ont bien sûr pas bien plus de relief, quoi que leur instinct vengeur puisse laisser entrapercevoir que l’Age de Sigmar ne sera pas pour tout de suite un âge parfait. Par contre il plante un décor bien plus original et plus digne des aspirations très High Fantasy, si ce terme a un sens,  de l’univers d’AoS. A cela s’ajoute les bonnes idées de Guy Haley qui rompent la monotonie archétypale de ce genre de récit et l’on obtient une lecture très plaisante qui me fait attendre avec curiosité la suite.   (1) Malgré ce que pourrait laisser penser le titre, aucune ressemblance avec l’œuvre de R. R. Martin.   (2) Sans ACDC, Metallica, Rammstein et autres malheureusement   (3) The Eldritch Forteress que nous retrouverons dans un prochain recueil   (4) Soyez honnête… vous vous attendiez à une blague sur France Gall   (5) Ce sont un peu les Angry Marines d’AOS   (6)  Débarquement en force dans un nouveau Royaume + Massacre de figurants  + Rencontre de la Némésis + Grosse bataille épique + dénouement appelant une suite   [/spoiler]     Titre : The Gate of Dawn   L’auteur :   Avant de vous parler de Josh Reynolds je vous laisse entrevoir un peu le personnage via certains de ses échanges sur son Twitter :   Q : Since you finish the warhammer world, did you have plans for going into another world to bring destruction,ruin and hurt fan feelings in your wake? or just taking a break for a while? Josh Reynolds : Eh, I only destroy what I'm paid to destroy.   [Q  (Ironique ou Venimeuse) : Maintenant que tu as démoli le Vieux Monde, prévoit tu d’aller dévaster, semer la ruine et blesser les sentiments des fans d’un autre ? Ou tu t’accorde une petite pause ? JR : Ecoute, je ne détruis que ce que l’on me paye pour détruire. ]   Q : if you could introduced element of any mythology into the warhammer world, what would you choose and to whom? Josh Reynolds : I wouldn't. I would, instead, better explore those elements already in place--the gods of Araby, of Tilea, etc. Why bother crafting new concepts which may or may not work, when there's so much that's simply sitting fallow?   [Q : Si tu pouvais introduire des éléments de n’importe qu’elle mythologie au Vieux Monde, que choisirais tu ? JR : Je ne le ferais pas. Je choisirai au contraire d’explorer tout ces éléments déjà existant, les dieux d’Arabie, de Tilée, etc… Pourquoi s’ennuyer à forger de nouveaux concepts (Ndlr : comme AoS ?) qui pourraient marcher ou ne pas marcher, quand il y à tellement de choses qui n’ont pas été exploité ?]   Du reste il n’y a pas grand-chose d’autre à dire ou alors il me faudrait plus de place pour chanter les louanges du bonhommes qui est, à ma connaissance l’un des rares auteurs BL à communiquer autant sur ses romans et avec ses lecteurs. Je vous invite vraiment à allez voir son blog et son site de Question/Réponse.   Mais pour ceux qui dorment au fond je m’auto-cite :         L’histoire :   [spoiler] Josh nous conte la geste de Gardus, Lord Celestan des Hallowed Knights au moment de la première incursion dans le Royaume de la Vie pour reprendre la Porte de l’Aube qui donne son titre à la nouvelle et c’est alors que s’engage un combat épique entre Stromcast et suppôts du Chaos. Çà ressemble furieusement au pitch de Gate of Azyr, je sais, mais ce n’est pas si mal ! Pour ceux qui auraient lu ma précédente review de ce bouquin (1), je m’étais demandé comment un auteur, à mon sens plus doué que Chris Wraight, aurait traité le sujet et le nom de mon chouchou de Josh m’était naturellement venu à l’esprit. Avec the Gate of Dawn c’est chose faite et je vais enfin pouvoir comparer ce qui est comparable.   Petite remarque avant de commencer, et qui rejoint mes propos précédents concernant Storm of Blade : Difficile de reprocher aux auteurs BL de produire des histoires à la trame aussi similaire quand le fluff actuel des Stormcast Eternals n’est rien de plus qu’une répétition d’un même schéma sur différent théâtre d’opération. Difficile de beaucoups plus avec une bobine de fils aussi peu fournie.   Première belle différence, l’introduction. On ne réussi jamais mieux un roman qu’en écrivant un bon prologue. Celui de Josh nous plonge sur les lieux de la bataille, cinq bonnes minutes avant la tempête. Alors que le seigneur de Nurgle local s’occupe à ériger pieusement quelques dolmens pour sa divinité tutélaire qu’elle n’est pas sa bienheureuse surprise de voir se présenter à lui de tous nouveaux adversaires à offrir en sacrifice à son maitre. Mais bien vite les illusions de grandeur vont s’effacer devant la dure réalité : pour la première fois depuis longtemps ce sont ses élus qui sont les moutons et son ennemi l’implacable prédateur.   En donnant la première description à l’antagoniste et non au protagoniste tout en renversant le rapport de force habituel quand il s’agit d’élus des Dieux Sombres, Josh ne fait pas que astucieusement utiliser l’effet Worf pour mettre en valeur Gardus, il rompt aussi avec la facilité de commencer le récit du point de vue du héros et gagne un bon point de mise en scène. Ce premier succès immédiat des Stormcast permet aussi de donner plus de poids aux difficultés qu’ils vont bien vite rencontrer.   Ensuite, la nouvelle se concentre sur le combat pour s’emparer des portes de l’Aube qui va mettre au prise les Hallowed Knights face à un flot intarissables de démons crasseux et leur chef, le plus qu’exalté Grand Immonde Bolathrax. Cependant à la différence d’un Kyme qui reste la tête plantée profondément dans la mêlée, Josh prend régulièrement au fil de son récit de la hauteur retournant à l’éclatant royaume de Sigmar, où l’on retrouve  un autre protagoniste xxx autre Lord Celestant qui va bien vite être réaffecté à la rescousse de son amis Gardus. C’est aussi l’occasion de récolter quelques miettes de fluff sur l’organisation des Stormcast, leur entrainement et leur mentalité. Par exemple on apprend par exemple que pour se faire la main pendant leurs siècles de préparation, les Stormcast chassaient de l’orque et d’autres monstres locaux dans les forêts (2).   Mais tout n’est pas parfait pour autant dans la prose de Mr Reynolds. Les scènes de baston ne sont pas bien palpitantes après le premier engagement et il faut attendre le dernier tiers du texte pour que quelques éléments, parfois chaotiques, viennent épicer doucement l’éternel guerre d’attrition que se livrent les Hallowed Knights et les minions de Nurgle au pas de la porte. Josh fait passer la pommade avec quelques éléments visuels qui cherchent à rompre la monotonie des coups de marteaux dans la tête : surimpression de Flashback dans la réalité pour Gardus, nuages de mouches invocateur et autres abominations habituelles. Çà marche, mais les ficelles sont grosses.   La fin est un peu plus foutraque que dans Gate of Azyr et il est difficile de savoir vraiment qui a gagné, de même pas mal d’éléments introduit dans le récit ne sont pas exploité jusqu’au bout. Je sais maintenant que cela est du au fait que la suite se trouve dans une seconde nouvelle de Josh qui suit ce premier récit à la culotte, mais dans ce cas pourquoi perdre le lecteur dans une narration hachée quand il aurait suffit de publier les deux histoires en un seul roman (3)?   Conclusion :   En comparant The Gate of Dawn avec Gate of Azyr on trouve bien au premier quelques bons points par rapport au second, mais même cela n’élève pas le niveau bien plus haut. L’intrigue a plus de sens, ou du moins assume mieux son caractère minimaliste et n’essaye pas de se draper de vertus absurdes comme le faisait le héro de Chris Wraight. L’histoire gagne aussi un peu en profondeur avec les passages à Azyrheim plutôt que de rester enterré les pieds dans la boue dans les désolations sans vie des Royaumes Mortels.   Cependant j’en attendais plus de Josh, d’autant qu’avec le thème Nurgle qui lui était proposé l’occasion était de mettre en valeur un style un peu plus Lovecraftien que l’on retrouve dans d’autres de ses productions non-GW(4). A voir si la suite, une fois libéré du corset de la narration imposé par le contexte de ces maudites attaques de portes réussi à gagner un peu de peps ou si le poids du Sigmarite l’empêche comme tant d’autres de décoller.   (1) Un peu d’auto-promo çà ne fait pas de mal : lien (2) Comme quoi Sigmar n’a pas que l’esprit guerrier, il a aussi l’esprit pratique (3) Çà vaut aussi pour le roman de Guy Haley (4) Un petit aperçu, à vos risques et périls est disponibles ici [/spoiler]   -----------------------------------------------------------------------------------------------------------   Conclusion Finale :   Cette nouvelle fournée de nouvelles pour AoS rehausse un peu le niveau par rapport à son prédécesseur Gate of Azyr, tout d’abord en quantité et un tout petit peu en qualité, les nouvelles de Haley et de Reynolds absorbant un peu la piètre réalisation de Kyme surement en raison de leur plus grande profondeur pour ménager une suite.   Cependant on ne dépasse pas le niveau de la production alimentaire de la Black Library, et si l’on n’accroche pas au nouvel univers développé dans ce Nouveau Monde force est de constaté qu’on préférera se tourner à l’avenir vers les productions plus familière du 30ième et 40ième Millénaire que dans ce qui n’est pour le moment que son Ersatz fantasy.   Pour ma part je donnerais encore sa chance à Ghal Maraz sorti juste après et qui contient la suite des nouvelles de Guy et de Josh qui sont les plus abouties du présent ouvrage. Toutefois si elles ne parviennent pas à réveiller mon intérêt pour l’univers de AoS, ce sera pour mois le dernier clous dans le cercueil.   P.S : Pour les anglophones et ceux pour qui l’esprit critique leur a appris à multiplier les sources, j’ai trouvé, via le Twitter de Nick Kyme, la présente critique qui se révèle bien plus bienveillante que la mienne. Pour ceux qui voudrait entendre un autre son de cloche.
  9.   Pour ce qui est d'une trad FR rien ne semble se pointer à l'horizon...   Je te dirais bien d'aller sur le site français de la Black Library mais vu que le logo WHB n'a pas encore été changé en AOS j'ai l'impression que l'on risque d'attendre une petite éternité...
  10. Si tu trouve deux bouquin (anthologies en fait) que j'ai trouvé excellent pour le fluff :   The Gothic War de Gordon Rennie (Contient Excecussion Hour et Shadow Point) sur la marine impériale durant la Guerre Gothique (12ième croisade noire ?)   L'omnibus Kal Jerico (Blood Royal, Cardinal Crimson, et Lasgun Wedding) qui est une sublime plongée foutraque dans Necromunda !
  11. Dans le même genre je m'étais fait la réflexion suivante pour mes prochains Pick-up game en boutique si je tombe sur quelqu'un d'autre qu'un habitué :   1°) L'adversaire met sur la table ce qu'il veut jouer 2°) Je sort une à une les unités de ma mallette jusqu'à ce que soit assez ou ... 3°) que l'adversaire m'informe quand il estime qu'il y en a assez   L'avantage c'est qu'on arrive avec son adversaire à un accord sur l'équilibre (ou pas) de la partie et que si on face on a pas un gentleman on sait aussi directement à qui on a affaire.   Dans tout les cas chacun sait à quelle sauce il est mangé
  12. Titre : The Gates of Azyr   Auteur: Chris Wraight   Le Pitch (selon GW en 4ième de couverture et traduit par votre serviteur) :   La guerre est finie et les royaumes des mortels ont tous ployés devant le Chaos(1)... Khorgos Khul sèmes la désolation dans les plaines enflammées du royaume  d’Aqshy, chassant les quelques mortels restant afin de les massacrer ou de les soumettre au nom de Khorne. Sa Goretide a écrasée toute résistance… Jusqu’à ce qu’arrive la Tempête.  Depuis les cieux se jettent à l’assaut des paladins enchâssés d’armures d’or. Envoyés par Sigmar, les Stormcast Eternal  sont venu pour libérer tout les royaumes  du joug du Chaos.   Le livre :   C’est le roman qui découle de l’histoire racontée dans la boite de démarrage d’Age of Sigmar. C’est plus une nouvelle d’une centaine de page qu’un roman à part entière, mais le plus important ici est que c’est le premier morceau de fluff que publie la Black Library pour la nouvelle licence fantastique de Games Workshop. Pour information, huit  autres nouvelles sont actuellement en cours de publication en format numérique et devraient à terme se retrouver dans une seul et même ouvrage (2), espérons en format matériel pour ceux d’entre nous allergiques aux tablettes.   L’auteur :   Mais qui est Chris Wraight ? L’on serait tenté de dire encore un petit nouveau en attente de faire ses armes, et pourtant le bonhomme travaille pour la maison depuis déjà 2010 et a au final une certaine bibliographie pour 40K (un temps affectés aux chapitres les plus velus de l’Imperium, White Scars et Space Wolves) et l’Hérésie d’Horus. Mais pour ce qui est de WHBF sa production se montre bien plus discrète.   La faute d’abord à l’univers défunt de batailles fantastiques qui ces dernières années avait franchement le drapeau en berne, maintenant artificiellement en vie sa dernière grande saga Gotrek & Felix et publiant bon ans mal ans quelques nouvelles et de trop rares roman ici et là sans réel fils conducteur. Ensuite l’œuvre de Chris était axée presque exclusivement sur l’Empire et qui plus est ses ordres de chevalerie et d’autres thèmes bien austères ; démonstration : Le dysptique Sword of Justice/Sword of Vengance, sur les deux plus célèbres moustachus de l’Empire que sont Ludwig Schwarzhelm et Kurt Helborg. Le biopic Luthor Huss, le jouyeux drille affublé du sens de la rigolade d’une porte de prison Iron Company, une énième nouvelle avec un ingénieur à la retraite too old for this shit. Rajouter à cela l’une des nouvelles d’introduction pour tempête de magie et un invisible Master of Dragons deuxième tome de la dernière saga Time of Legends sortie au forceps avant fermeture définitive de la licence WHBF et le compte y est. Ou presque !   Car en effet tout ce long babillage de romans que je n’ai pas lu ne nous en apprend pas tant que çà au final. Et pourtant il y a bien au moins un livre de Chris Wraight que j’ai déjà lu ! The Fall of Aldorf (3) et là tout s’éclaire ! Qui de mieux que celui qui a narré l’effondrement de l’Empire et de ses héros pour chanter les louanges de ses successeurs spirituels ? Réponse : il y avait certainement moyen de trouver quelqu’un de meilleur… ou de pire.   L’histoire :   Le pitch, à la virgule près. En une centaine de pages pas le temps de broder de trop en dehors du canevas établis. Quelque part dans les plaines désolées d’Aqshy (le royaume du feu) va se jouer la toute première bataille de l’âge de Sigmar, où un détachement de Stormcast Eternal  va faire tout son possible pour ouvrir en grand l’une des portes jusque là resté condamnée vers le domaine d’Azyr, ce qui permettra au reste de la force de reconquête de mettre le pied (4) dans ce nouveau plan. Le hasard faisant bien les choses une bande de fidèles de Khorne se trouve justement dans les environs pour rendre l’opération un peu plus difficile et ce qui aurait pu s’annoncer comme un simple travail de serrurier un jour d’astreinte se transforme en bataille sans merci (5) avec l’avenir d’un monde dans la balance.   En entrant un peu plus dans les détails la nouvelle se déroule en deux temps. Sur une bonne cinquantaine de page, Chris nous dépeint le paysage et ses principaux habitants, en l’occurrence une bande d’hommes et de femmes tous plus mal nourris et en loques les uns que les autres faisant office de proie et de potentiel quatre-heure à une meute de maraudeurs cannibales. Le tableau habituel du fonctionnement d’un écosystème bien réglé (6) ! Rien de bien original donc, le décor et les personnages ne dépareraient pas dans le dernier Mad Max, les méchants mangeurs d’hommes sont autant des monstres à la cruauté gratuite que des victimes d’un système où il faut manger ou être mangé tandis que les fuyards, emmené par une jeune femme au tempérament bien senti, ne font que repousser l’inévitable conclusion, poussé en avant pour respirer quelques bouffées de souffre de plus.   Une fois ce tableau post-apocalyptique dépeint c’est l’heure d’entrer en scène pour les principaux protagonistes. D’abord le seigneur de Khorne et sa bande qui démontrent leur puissance sur les pauvres maraudeurs dans un bel exemple de l’effet Worf(7), puis les Stromcast Eternal qui tombent du ciel (8) et mettent sur la tronche des types en face. La suite défile sur une grosse cinquantaine de pages, le dénouement ne fait pas le moindre doute entre deux moments de bravoure et la morale de l’histoire expédiée en deux trois pages.   Le premier bon point de cette histoire c’est l’absence d’erreur de style grossière. Je sais je me raccroche à ce que je peux, mais il faut bien reconnaitre à Chris qu’il sait écrire une histoire simple et digeste, ce qui n’était pas nécessairement le cas de son précédent roman pour The End Times. Second bon point, l’introduction est correcte et nous laisse respirer avant la grande partie d’échange de mandale. C’est basique, mais çà permet d’explorer un peu la psychologie des personnages qui pour une fois est effleurée et justifie d’appeler çà de la littérature. Mais comme à la différence de Bouddha je ne suis pas un puits de bonté il est tant de dire tout ce qui ne va pas dans cette histoire :   Uno, le fluffiste n’a presque rien à se mettre sous la dent concernant ce nouvel univers. Les Stormcast Eternal sont de valeureux guerriers enlevés corps et âmes aux derniers soubresauts d’un monde à l’agonie et reforgé en parangon de vertu dévoué à Sigmar. Comment ? Pourquoi ? Où exactement et par quels moyens ? Go figure ! De Sigmarheim  (enfin la super ville de Sigmar) et ses habitants tout et rien n’est dit en une page. Pendant combien de temps les royaumes des mortels ont été abandonnés aux sévices des Dieux sombres… Euh longtemps ? Comment ce fait-il qu’il reste encore des humains sains ici et là ? Pas la moindre idée… des enfants continuent à naitre, mais pourquoi et comment (9) ? Joker !   Deuxio, même en introduisant une demi-douzaine de personnages, le récit ne tourne au final qu’autour des deux chefs de chaque camp et de leur duel épique. Du coup les sous-fifres sont la plupart du temps évacué hors champ sans que l’on en sache plus et même notre petit groupe de survivants est complètement délaissé pendant toute la bataille, pas même un regards en arrière pour couper un peu la monotonie du combat central.   Tertio, au final ces deux éléments cumulés aboutissent à un certain sentiment de vacuité. Les gentils débarquent pour cassez du méchant et ouvrir les portes pour d’autres gentils, mais après c’est quoi le plan ? On évoque brièvement des bâtisseurs pour remettre en état un fort ou deux  et affirmer un peu la tête de pont, mais de recolonisation nulle part n’est mention. L’enjeu du combat semble tellement creux que même le grand méchant se permet une pique dans ce sens (10)… quel intérêt d’envahir un monde en ruine où il n’y a plus rien à rebâtir ? Pire ! Pourquoi rouvrir des portes si bien scellées que même le Chaos s’y est cassé les dents ci c’est uniquement pour aller donner des baffes ?   Conclusion :   On peut porter deux jugements quand à l’ouvrage de Chris Wraight, celui du lecteur et celui du hobbyiste :   En tant que lecteur The Gate of Azyr s’inscrit dans la digne lignée des romans BL de milieu de gamme ; une lecture pas trop exigeante qui occupe gentiment le temps de tout à chacun entre deux trajets de RER. Le livre est exempt d’erreur grossière et est conforme au cahier des charges d’une nouvelle de fantasy bas du front. Je le redis ici, ce n’est pas le pire qu’une production de la Black Library ai à offrir et c’est un moindre mal à se farcir pour tomber de temps à autre sur une ou deux pépite qui vaut le détour. J’appelle çà l’accoutumance mais çà pourrait être aussi bien mais papilles littéraires qui s’endommagent au fil du temps.   Mais en tant que hobbyiste The Gate of Azyr est une sévère déception. Quand on quitte un univers aussi riche que l’était WHBF, fruit certes d’années d’accumulation de contenu de toutes formes et de toutes qualités, il faut le reconnaitre, ce premier Teaser de ce que pourrait être AoS laisse un sentiment de creux. Générique est le mot qui me vient à l’esprit quand je me replonge dans les éléments saillants de cette histoire. Hormis les quelques emprunts que sont Sigmar et Khorne au Vieux Monde, l’intrigue aurait pu virtuellement se situer dans n’importe quel univers fantastique.   On en revient à cette idée que ce qui passionne dans les romans de fiction militaire, qu’ils soient fantastiques, réalistes, uchroniques ou futuristes, ce n’est pas la bataille mais les détails. Je rêve de ce que cette histoire aurait pu devenir si un Josh Reynolds ou un CL Werner avait été aux commandes. Un simple demi-chapitre de dix pages décrivant en une longue contre-plongée le domaine de Sigmar à la veille du départ du Stormhost aurait suffit à mon bonheur. Une narration plus caméra au poing le point de vue de quelques chanceux hommes de troupe aurait pu intelligemment faire ressentir le pouls de la bataille plutôt que de nous enfermer dans ses sommets en tête à tête avec les grosses pointures.   Mais ce qui est fait n’est plus à refaire. Il ne me reste plus qu’à espérer que la Black Library sera plus inspiré pour ses prochaines publications concernant AoS et que d’autres auteurs plus inspirés se jettent dans le bains, ce afin de nous libérer un peu du poids des nouvelles de Space Marine.   (1) Tous ? Non ! Un royaume d’irréductible Stormcast Eternal résiste encore et toujours à l’envahisseur. (2) Selon le très sympathique Josh Reynolds, auteur de la première nouvelle inaugurale de ce cycle sobrement intitulé The Black Rift of Klaxus. Plus d’info sur son sympathique blog. J’ai dit que c’était un type sympa ? (3) Un roman seulement à 50% pourris… en même puisque Nurgle était à l’honneur ce n’est pas un i mauvais score. (4) … dans la tronche (5) … de rien (6) Enfin selon la définition un tatillon laxiste de la du département des eaux et forêts de Khorne (7) Prenez un individu ou un groupe d’individu et faites mention de leur dangerosité, puis introduisez un autre individu ou groupe d’individu qui démontrera sa dangerosité sur le groupe précédent. Sinon demandez à Worf (8) Prière d’insérer ici un extrait musical adapté de It’s raining men ! (9) Si çà se trouve les garçons naissent dans des salades et les filles dans des roses ou il existe un service de cigognes... je vois pas d'autres explications crédibles (10) Ce qui n’est jamais bon signe quand les arguments pseudo-logiques du vilain dans son monologue se révèlent plus raisonnable que le discours général du héro.
  13. JutRed

    Schola Progenium

    Cain Last stand le 6ème roman de la série des Ciaphas Cain se déroule en bonne partie dans une schola.   La vision de l'auteur y rajoute en plus du personnel enseignant pour les différentes branches présentes du personnel administratif (dont un sombre comptable) et clérical. Par ailleurs c'est un établissement mixte. Mais comme dirais certains un roman c'est une autre forme de fluff alors garde !   Après comme le dit l'inquisiteur dans son premier post chacun peut en faire ce qu'il veut vu l’immensité de l'univers, d'autan que si c'est pour un scénar de JDR tu peu t'inspirer (avec modération et dans les limites fixé par l'univers) de pas mal d’œuvre de Sci-fi ou autre space opéra, stratégie d'Ender aussi bien que Starship Trooper à mon avis tant que çà reste dans le "jus" du 41ème millénaire
  14.   C'est surtout que la nouvelle surprend dans le bon sens par son angle d'attaque du sujet et des personnages; c'est çà qui m'a plu. Est-ce que çà en fait une pépite littéraire pour autant ? Une étonnante perle tout du moins comparé aux standards BL.     Rien de Lovecraftien (mais le sujet ne s'y prêtait pas à mon avis), mais à la relecture j'ai trouvé une sorte de clin d’œil à un épisode de Star Trek la série originale (volontaire ou fortuit çà je ne saurais dire).
  15. Titre : Damocles, a Apocalyspes Anthology ou Space Marines Battle : Damocles   Auteurs: Phill Kelly, Guy Haley, Ben Counter & Josh Reynolds   Nouvelles respectives : Blood Oath, Broken Sword, Black Leviathan & Hunter’s Snare   Le Pitch (selon GW en 4ième de couverture) : 200 ans après que les premiers combats entre l’Empire Tau et l’Imperium dans le Golfe de Damocles se soient soldés par un statuquo, le monde hautement stratégique d’Agrellan se retrouve attaqué. C’est aux chapitres des White Scars et de la Raven Guard de venir en aide au monde assiégé pour contrer l’offensive de la talentueuse commandant Shadowsun. Kor’sarro Khan, le maitre de la chasse des Whites Scars jure de remportez la victoire de la façon la plus directe possible – en s’emparant de la tête de Shadowsun ! (insérez bande audio épique)   Le Pitch (une fois les récits pris uns à uns) : Autours de la planète Agrellan, tandis que Kor’sarro Khan et Shadowsun jouent au chat et à la souris avec pour enjeux le sort de la planète et l’avenir de la prochaine phase d’extension de l’Empire Tau, Spaces Marines et agents du Bien Suprême se livrent une bataille à couteaux tirés où les coups de poings ont autant de valeur que les coups de bluffs.   En  résumé, sur quatre nouvelles, deux seulement impliquent Kor’sarro Khan et Shadowsun, un seul implique réellement la Raven Guard dans son intrigue, l’un d’entre eux ne se déroule même pas sur Agrellan et n’implique aucun des deux chapitres précédemment cités. Au final seul le premier roman suit à la lettre le pitch initial.   Le Livre : Pur produit de la politique commerciale de Games Workshop, Damocles a été publié en 2014 pour accompagner le livre de campagne Apocalypse du même nom, narrant en principe les événements pour lequel le supplément est censé procurer les règles adéquates pour les reconstituer. Le résultat est un ensemble de quatre nouvelles autours d’un même théâtre d’opération par quatre auteurs maison.   Ce cahier des charges étant définis, c’est donc à la Black Library de réaliser le produit en sacrifiant (1) quatre de ses auteurs au difficile exercice de rédiger quatre histoires sur commande en serrant les doigts très fort pour que le niveau et la cohérence soient au rendez-vous. Au ton que j’emploi dans ces premières lignes je vous laisse imaginer que ce n’est à mon avis pas tâche facile, certaines anthologies comme Architect of Fate (2) bâties sur le même thème et dans lesquelles nous retrouverons d’ailleurs certains noms familiers témoignent du résultat souvent inégal du produit fini.   Autre point intéressant, le recueil a été réédité en 2015 en format souple, mais cette fois ci dans la catégorie Battles of the Space Marines la BL s’étant peut être rendu compte qu’elle serait plus proche de la réalité dans cette collection que dans les autres affrontements apocalyptiques.   Et pour finir, en guise d’anecdote ; la très belle illustration en première page montrant Shadowsun prise en tenaille par Kor’sarro Khan et Shrike le capitaine des ombres est une pur image marketing puisque ces trois personnages ne se rencontrerons à aucuns moments tous ensemble au fils des 400 pages et plus du livre (3).   (1) Sacrifier est le terme adéquat puisque la nouvelle une fois publiée restera à jamais comme une tâche indélébile sur leur amour-propre d’auteur et augmentera souvent d’autant le poids des irrémédiables imprécations que leur vouerons des générations de Fan Boy. (2) Dont le panel d’auteurs sélectionné comprends la même proportion : un petit jeune qui doit faire ses preuves, un vieux de la vieille qui fait ce qui lui plait et deux types qui n’ont pas fait grand-chose récemment et qui viennent faire acte de présence. (3) Même si Fluffiquement cette image peut s’explique comme de la propagande officielle Tau, l’explication donnée une fois sur deux par GW quand ils font une bourde, l’autre étant c’est la faute de Tzeentch.     Blood Oath, par Phill Kelly   L’auteur : Pour les moins jeunes qui liraient ces lignes, Phill Kelly est une sorte de dernier apôtre d’un certain âge d’or de GW en termes de fluff. Pour certains nostalgiques d’une certaine idée de White Dwarf, c’était le vil joueur Skaven que l’on ressortait à chaque fois de la cave pour affronter  les armées du bien. Pour les inconditionnels d’Inquisitor c’était l’homme dernière le plus que radical inquisiteur Lichtenstein, et pour certains joueurs tyranides l’esprit malsain qui a lancé la mode des cafard noirs et jaunes. (1)   Il a aussi écrit beaucoup de livre d’armés et de codex. Plus récemment il est aussi coupable (2) d’avoir rédigé les Codex Space Marines du Chaos, Démons du Chaos et Eldars pour Warhammer 40.000   Aujourd’hui Phill est l’un des derniers des dinosaures, une sorte de gardien du Fluff et peut être aussi une sorte de caution historique pour GW. Toutefois Phill n’est pas très connu pour son œuvre romanesque, aussi fui je assez surpris de voir son nom apparaitre en haut de ce livre. A priori au vu du CV du type j’étais prêt à lui accorder le bénéfice du doute ci ce n’était une certaine bienveillance en payement de ses bons et loyaux service pour les bons souvenirs de mon adolescence… verdict !   L’histoire : [spoiler] Blood Oath suit au plus prés le pitch initial mis en avant dans le livre, tout y est : le lieu, l’action, les personnages, comme si l’auteur s’était adonné à un jeu de bingo en cochant toutes les cases du cahier des charges que lui imposait le fluff précédemment écrit. On ne peut que louer pour une fois l’attention apporté à respecter les bornes de l’historique d’un univers par un auteur de la Black Library, certains d’entre eux prenant semble t-il parfois des libertés assez importantes pour rédiger leur fiction. Toutefois je ne peux m’empêcher d’y voir aussi une sorte de filet de sécurité, Kelly cherchant à s’assurer d’une base la plus solide possible, s’assurant tout au long de son récit de déposer comme le petit poucet des petits cailloux de fluff comme autant de bouée de sauvetage pour construire son récit. Sauf que ces petits cailloux ont parfois tendance à peser une tonne !   Le plus frappant est le casting que Phill convoque pour faire vivre son récit. En plus de ses deux personnages que sont le maitres de la chasse de Chogoris et Shadowsun, se retrouvent mêlés à cette histoire d’autres grosses pointures de l’univers moderne de 40K tels que le colonel Starken, Shrike le capitaine des ombres, le grand maitre de la Ravent Guard et cerise sur le gâteau Aun’Va le suprême éthérée en chair et en os ! Est-ce que ce rassemblement était une exigence de GW et du fluff construit pour l’occasion ? Possible, mais on a vu d’autres auteurs réussir à bien mieux jouer de ces contraintes et à les rationnaliser suffisamment pour donner un peu d’air à son histoire (3).   Le résultat de toutes ces personnalités saupoudrés au long d’une centaine de pages pèse aussi lourd qu’un mauvais pudding. Leur présence, loin d’être indispensable pour certains, et pas toujours essentielle pour d’autres est à la fois dommageable pour ce qu’ils représentent   dans le fluff, les réduisant à un simple cameo, et écrase en plus une bonne partie de la place qui aurait pu être attribué à d’autres personnages secondaires, ces illustres inconnus qui font souvent pour moi le charme des publications de la Black Library et qui sont cette bouffée d’air frais qui permet de se laisser dérivé dans le fluff général de l’univers de 40k en se détachant pour un moment des mastodontes que l’on retrouve dans les autres codex et livres d’armées (4).   Au final les deux seuls personnages vraiment originaux de la nouvelles sont les Sidekicks de chacuns des deux principaux personnages : le Stormseer Sudabeh qui agis comme conseiller du Khan et est en charge de tempérer ses ardeurs, et le Shas’vre Drai, chef d’équipe stealth et sorte d’aide de camp de Shadowsun. Drai m’est le plus sympathique des deux pour son attitude à mi-chemin entre Alfred le majordome et Robin l’éternel second couteau, tandis que Sudabeh pour rester dans la métaphore des comics n’est qu’un Professeur X pour un Khan très Wolfverine.   Le traitement du Khan et par là même de l’esprit tactique White Scar est assez plaisant d’autant que ces réflexions trouvent leur miroir dans le brillant esprit tactique de Shadowsun qui alterne entre Monta and Kayon, le chasseur patient et la frappe mortelle. Le duel aussi bien tactique que physique entre les deux adversaires est suffisamment bien écrit pour qu’on se laisse aller à y prendre plaisir. Autre bon point du récit, la relation hiérarchique entre Shadowsun et Aun’Va. L’une est l’un des esprits tactiques les plus brillants de sa génération, un chef militaire incontesté et un combattant qui a prouvé sa valeur maintes fois sur le champ de bataille. L’autre est un vieux politicien sur une chaise roulante anti-grav et passe la meilleure partie du récit bien à l’abri en orbite. Et pourtant quand elle est confrontée à ce dernier, Shadowsun en mène autant qu’une gamine de six ans devant son instituteur. On sent bien alors le mélange de respect dû au statu de l’éthéré et cet espèce de réflexe pavlovien qu’on les autres castes à l’égard des Auns.   Concernant le personnage de Shadowsun j’ai tout de même comme petit regret que sa féminité soit totalement passée de côté. Dans un univers où 90% du temps les femmes sont absentes et où les 10% restant elle ne servent que de faire valoir à d’autres héro plein de testostérone, l’injustice qui est faite au beau sexe est ici encore plus criante puisqu’on nous montre une Shadowsun tout aussi compétente si ce n’est plus que le plus velu des Space Marine, l’archétype du mâle viril dans toute sa splendeur. Je suspecte que la nature Xenos du personnage participe aussi de cet aspect asexué, ce qui est d’autant plus dommage puis-qu’encore une fois un potentiel de narration reste inexploité pour faciliter la digestion du lecteur et ne pas choquer les esprits les plus jeunes (5).   Dernières piques enfin pour finir ma critique de cette histoire, d’abord la liberté fluffique que se permet Phill avec les drones de Shadowsun qu’il affuble d’une intelligence artificielle suffisamment développé pour leur donner ce qui pourrait se rapprocher d’une personnalité propre, chose que je n’ai encore pas vu dans les ouvrages concernant la technologie Tau, ensuite la tendance assez rigolote au final de bruiter les effets sonores durant les scènes de batailles. Ainsi on voit régulièrement apparaitre en italique des puipuipui chaque fois que des guerriers de feu tirent, un magnifique Voshvoshvohs battant la cadence des tirs d’éclateur ionique des Riptides et un menaçant Voum entre chaque explosion de véhicule, un peu comme un petiot en maternelle jouant aux petits soldats(6).   Conclusion : Blood Oath n’est pas une mauvaise nouvelle. Malgré ses nombreuses imperfections, le récit se concentre sur l’essentiel et délivre au final une œuvre de fiction militaire tout à fait correcte, exempte de trop d’incohérence et d’effets narratifs improbables pour permettre une lecture plaisante tout au long de sa centaine de pages.  Cela fait-il une nouvelle inoubliable, certainement pas. Si l’amateur de fluff pourra en tirer quelques informations intéressantes sur chacun des participants, celui qui cherche le frisson d’une nouvelle de science-fiction de qualité trouvera cela reste un peu court et pas follement original. Ce qui pour une publication de la Black Library n’est pas si mal après tout.   (1) L’auteur nie toute responsabilité de cécité partielle ou permanente des pauvres âmes qui en auraient trouvé des images. (2) Coupable étant le seul terme adéquat quand on parle du Helldrake, du Grimoire des noms innombrables et du bouclier du serpent Eldar (3) Je pense à Josh Reynolds qui est parvenu à rendre le premier et le dernier tome de The End Time fluffiquement digeste. (4) En relisant cette phrase je me suis rappelé d’une autre source de bouffée d’air en littérature, la virgule. Condoléances aux familles de ceux qui ont essayé de me lire d’une seule traite. (5) Alors qu’une partie de l’univers visuel en Centre Hobby alterne entre les pires délires érotico-gothiques d’un film de la Hammer et 50 nuances de rouge sang. (6) Ou un joueur lambda de 40k qui fait vroum avec un rhino et zoing avec une vendetta. [/spoiler]   Broken sword, par Guy Haley   L’auteur : Guy Haley est un auteur que je connais et apprécie pour ses deux romans dans l’univers de Warhammer Battle, Skarsnisk son biopic sur le plus terrible des gobelins et Rise of the Horned Rat, sa novélisation du quatrième tome de The End Times. Mon appréciation toute personnelle de son style dans ces deux romans est au final celle d’une certaine légèreté qui tranche avec la lourdeur des enjeux du Vieux Monde en particulier en adoptant le point de vue de personnage assez originaux, en général plus spectateur qu’acteur du récit ce qui permet un changement d’angle assez bienvenu dans la collection de romans bien souvent « enfile ton casque et fonce tout droit »  dont nous afflige souvent la BL dès qu’il s’agit de traiter du Marteau plutôt que du Bolter.   Cependant j’ai toujours une petite appréhension à son égard quand il s’agit de ses écrits dans l’univers de 40K, sa nouvelle The Rite of Holos faisant office de prélude au roman The Death of Integrity représentant tout ce que je déteste dans les récits de Space Marine : Bourrin, avec un mystère/terrible secret qui fait pschitt à la fin et des adversaires avec autant de consistance qu’un tigre en papier.   C’était donc avec encore une fois un à-priori positif, par ce que je suis bon public, et une arrière pensée de déception que j’ai attaqué les premier pages de Broken Sword… et dès ces dernières Guy Haley m’a envoyé valser sur le derrière et je me suis levé avec 36 chandelles devant les yeux et une fringale dévorante de lire le reste !     L’histoire : [spoiler] Il n’y a pas à y aller par quatre chemins… c’est la meilleure nouvelle du recueil ! Voilà maintenant que j’ai abandonné tout sens critique et la moindre once d’impartialité on peut continuer.   L’histoire donc. En parallèle de l’invasion Tau d’Agrellan, plus précisément à un moment où les Tau ont l’avantage et s’apprêtent à prendre la principale et dernière cité Ruche de la planète. L’on suit le parcours de deux personnages dont la mission respective les place en tant qu’antagoniste l’un de l’autre.   L’un est un ancien officier de la garde impérial qui a retourné sa veste afin dans un premier temps de sauver sa peau, et à rejoint  le camp du Bien Suprême. Il agit désormais comme le chef d’une petite escouade de Gue’vesa, les auxiliaires humains travaillant de leur plein grés pour les Tau, agissant comme en tant que garde du corps d’un émissaire de la Caste de l’Eau du nom de Skill Talker.   L’autre est un sergent Space Marine de la Raven Guard qui a été chargé, lui et son escouade d’assaut, de capturer un membre du corps diplomatique de la Caste de l’Eau et plus précisément Skill Talker.   Le premier intérêt de ce récit croisé se trouve dans les modes de narration des événements qui se complémente parfaitement. Le premier mode est le rapport, façon face caméra ou genre confessionnal de téléréalité que fait l’auxiliaire des événements. Il y expose dans l’ordre chronologique et de son point de vue ce qu’il s’est passé et aborde aussi sa relation avec celui qu’il a la charge de protégé, une relation trouble puisqu’il remplis auprès de son nouveau maître autant une fonction d’ordre purement militaire, mais sert aussi d’élément de propagande de l’intégration des humains dans la Tau’va. Mais au-delà de la relation purement fonctionnelle de garde du corps et de tête de gondole, se noue aussi  entre l’humain et le Xenos une relation de maître/élève à mesure que le premier se fait progressivement une place dans l’empire qui l’a accueilli. Le brio de Haley dans toute cette partie est d’à la fois faire admettre que l’Empire Tau est un bien meilleur maître que l’Imperium tout en gardant dans l’esprit de son personnage que c’est peu être trop beau pour être vrai et que le marché qu’il a noué avec les Xenos comporte surement des non-dits ou une sorte d’arnaque.   Le second mode de narration est celui employé par le sergent marine qui grâce à un procédé fluffique se retrouve à en quelque sorte revivre par une sorte d’hypnose sa mission de kidnapping. Ici nulle place à la réflexion des hautes sphères, nous sommes dans le brutal et le concret, narration à la première personne, au présent simple entrecoupé de flash lorsque l’Astartes sort ou s’abandonne à la transe hypnotique.   A noté entre les deux grosses phases d’action qui ponctuent l’opération de kidnapping on notera quelques scénette pas inintéressante, en particulier une rencontre « diplomatique » entre Skill Talker et un gros ponte impérial, l’occasion d’une brève joute oratoire entre le Xenos et l’Impérial sur le thème de la Liberté sous un régime et si les humains ont vraiment le choix quand on leur propose de rejoindre le Bien Suprême. Franchement je pourrais continuer encore longtemps à  chanter les louanges de cette histoire, mais je préfère m’arrêter là plutôt que de mettre totalement à nu toute l’histoire qui mérite vraiment le coup d’œil. [/spoiler]   Black Leviathan, par Ben Counter   L’auteur : Est-il encore nécessaire de présenter Ben Counter ? Pour décrire son style en quelques lignes disons que c’est un concentré des histoires de Space Marines de Graham McNeill… avec 50% de talent en moins. Sa bibliographie est une ode aux surhommes en armure énergétique où l’on surf sur des vagues de testostérone et de bourrinitude assumé. Attention cependant certaines de ses œuvres ne sont pas dénuées d’intérêt, Galaxie en Flammes le troisième tome de l’Herésie d’Horus m’a laissé un assez bon souvenir, mais pour chaque récit potable il y en a au moins deux autres qui rasent les pâquerettes. Ce que je reprocherais le plus au bonhomme c’est de régulièrement faire des pastiches de Mc Neill assez peu inspiré… j’en veux pour preuve sa nouvelle Endeavour of Will dont le plot n’est rien d’autre qu’une copie conforme d’une autre nouvelle de McNeill mais avec un développement honteusement en faveur d’un des chapitres (1) favoris de l’auteur.   Est-il nécessaire de préciser que j’ai amorcé la lecture de cette nouvelle avec un certain sentiment d’appréhension et l’impression de subir une fois de plus la patte infâme du style « Black Library » ?   L’histoire : [spoiler] Sur Port Memmor planète paumée dans la banlieue stellaire d’Agrellan, le capitaine Devynius des Ultramarines doit prendre possession d’un Astro-port d’importance vitale pour la suite de la campagne contre les Tau. Le problème ? D’après ses renseignements le gouvernement local et par extension une bonne partie de la population est miné par des groupes xenophiles soutenus en sous mains par une petite délégation de Tau ; du coup il marche sur des œufs et doit à tout pris éviter l’esclandre en débarquant en drop pod avec ses gros souliers de céramite. L’autre problème ? Devynius doit mener cette discrète opération en  tandem avec une escouade de Jade Dragons, un chapitre très secret avec lequel il n’a aucune expérience tactique. Le vrai problème ? Devynius et ses boys scouts sont tellement cons qu’ils vont tomber dans tous les pièges qui vont leur être tendu et vraiment passer pour des branles.   Non seulement le style de Ben Counter devient très vite lassant au fil des pages, mais en plus la construction de son récit est téléphoné au possible. Enfin, et c’est certainement le pire, les Space Marines de Ben se révèlent être tellement mono neuronaux dans leur actes que s’en est à pleurer, le récit n’étant au final qu’une longue succession d’erreurs et de bourdes flagrantes des Ultramarines qui permet au plan inutilement compliqué des Tau de réussir (2)… Aussi et pour la postérité vais-je listé ci-dessous et dans l’espoir de le faire inscrire quelque part dans l’Index Astartes les erreurs à ne pas commettre quand on est un chez militaire à moitié compétent : Ne pas tomber dans la première tactique de désinformation venue. Quand votre seule source d’information sur votre mission est celle d’un prisonnier ennemis, que les dites informations on été obtenues sous la torture, et qu’en plus le prisonnier en question est connu pour être un membre des services de propagande et d’espionnage ennemis, la moindre des choses c’est de vérifier les dites informations avec une autre source avant de plonger tête baissé dans le feu de l’action (3). Quand les seuls moyens à votre disposition sont des armoires à glace de 2m50 en armure énergétiques qui limitent grandement votre capacité d’infiltration, il est peut être judicieux d’explorer les autres méthodes possibles où les capacités inhérentes de vos hommes seront mieux exploité. Aussi débarquer au milieu du parlement d’un monde allié en faisant explosé une canalisation d’égout en criant « ne craignez rien on est là que pour les méchants » n’est pas une façon adapté de tuer dans l’œuf toute velléités de rébellion (4). Dans la même veine, il est vivement déconseillé de partir en mission avec des types dont on ne sait rien d’autre qu’une tendance paranoïaque à tout estampillé secret défense et qui se baladent bardés de tatouages tribaux et de trophées peu ragoutants. Double faute quand l’objectif initial est de passez inaperçu. Est-il normal qu’un bibliothécaire d’une bibliothèque paumée en sache plus sur vos propres alliés qu’un capitaine Space Marine avec les moyens d’une barge de bataille ? Est-il normal qu’un envoyé de la caste de l’Eau ait plus de sens stratégique qu’un capitaine Ultramarine ? Mince il a tellement bien potassé Sun Tsu qu’il dicte même le plan de bataille au Sha’so qui est en charge de son contingent de guerrier de feu ! Est-il raisonnable d’envoyer un capitaine pour mener un groupe de 10 Tactiques (5)? A moins qu’il n’y avait à bord de la barge de bataille que 10 marines tactiques et un capitaine ce qui ressemble terriblement à une mauvaise rationalisation des moyens du chapitre. Comment est-il possible qu’un chapitre entier ait pu développer ce qui s’apparente à  un réflexe pavlovien absurde à la vue des oripeaux d’un gros crustacé de l’espace (6) sans que l’Inquisition ou qui que ce soit d’autre ne s’en soit rendu compte ou n’en sen soit inquiété un minimum ? En général quand l’autre moitié de votre force de frappe rompt le contact radio dès l’arrivé sur place, le réflexe de base serait de s’en inquiété un peu et non de se dire que ce sont des grands garçons et qu’ils sauront se débrouillé tout seul puis de continuer comme si de rien n’était. Non quand on prend un tir de fuseur dans l’épaule on ne continue pas à se battre comme si de rien n’était  (7). Quand on a commis un nombre incalculable de conneries sur la foi d’une tradition stupide qui vient de faire basculer toute une planète dans le camp ennemi et que le seul témoin de vos actes est devant vous en attendant de prendre le prochain Tunderhawk pour fait son rapport, ce n’est plus le temps de sa la jouer fair play et de régler çà avec vos poings quand on a une dizaine de bolter avec soit. Quelles sont les probabilités de construire sa capitale sous d’anciennes catacombes indigènes, elles mêmes sous une faille tectonique potentiellement instable permettant à une équipe de sapeur d’y placer une bon pour rejouer le film San Andreas ? Pourquoi avoir besoin de l’appui total des locaux suite aux incidents provoqués par les Spaces Marines  pour trouver le chemin jusqu’à la faille quand on peu envoyer des drones mapper la zone, et planter les explosifs au lieu d’envoyer ses ingénieurs avec des guides locaux, puis les tuer pour s’assurer de leur silence, alors qu’ils sont déjà de votre côté ? Un Capitaine de compagnie Ultramarine rentre tout seul d’une mission où il avait emporté une escouade entière et  ses d’alliés avec pour seule explication que Foupoudave… si çà ne tenait qu’à moi on le balancerait dans le vide par la première écoutille, mais apparemment çà n’a pas trop fait scandale durant le débrief (8). Voilà je crois avoir fait le tour des quelques griefs personnel que j’ai ajouté à mon livre des rancunes envers les auteurs de la BL et de Monsieur Counter en particulier… conclusion, une nouvelle à fuir comme la peste !   (1) Les Imperials Fists en l’occurrence, et Lysander en particulier… l’autre chapitre chouchou de Ben étant les Chevaliers Gris… si j’étais mesquin j’y verrais comme un schéma familier. (2)Plan impliquant la capture volontaire mais pas trop d’un autre ambassadeur Tau, l’organisation d’un show Télévangéliste avec le concours de la prêtrise de Mars, des indigènes concilient et toujours prêt au sacrifice ultime, une entreprise de lavage de cerveau, une campagne de kidnapping, un master en géologie sismique, un arsenal capable de renverser un petits pays d’Amérique centrale et l’incompétence habituelle de l’ensemble des organismes de sécurité de la planète. Un plan approuvé par l’Alpha Legion. (3) Ou comme en section rumeurs & nouveautés prend çà avec beaucoup de sel et un ver de liqueur pour tout faire passer. (4) Et je ne parle pas de l’odeur ni de la note de pressing (5) Alors que chez les Jade Dragons un simple sergent çà suffit ! (6) Probablement une indigestion de langoustines avariés si vous voulez mon avis… (7) Ben aggrave son cas en précisant bien que le tir traverse la céramite, les muscles et les os… mais apparemment l’anatomie des Space Marines se rit même des principes élémentaires de la biologie… (8) Durant le vol retour : Pilote : On repart vraiment léger capitaine Capitaine Devynius : Mouais tous nos frères de batailles se sont faits pulvérisés ou abattu en traitre sans espoir de récupérer leurs glandes progénoïdes. P. : et les autres types cheloux qui n’en décrochait pas une ? Cpt : bof, ils ont massacré le personnel de l’astroport et la techno-prêtresse du coin tout en déclenchant une révolte à grande échelle de la planète contre l’Imperium… du coup y auront qu’à rentrer à pieds ! P : Ouais de toute façon ce n’est pas comme si 10 Space Marines allaient manquer à quelqu’un… [Silence] P : Comme un Lundi quoi. Cpt : Comme un Lundi. [/spoiler]   Hunter’s Snare, par Josh Reynolds   L’auteur : Josh Reynolds est un auteur au service de la Black Library depuis peu de temps, mais je dois dire que je suis plutôt fan de ce qu’il fait en général. Personnellement je ne connais de ses œuvres que par le spectre de WHFB, il est en effet l’auteur d’une série de nouvelle prenant pour thème Marienburg et pour infortuné personnage le truculent chevalier de Mannan Erkhart Dubnitz, mais aussi des premiers et derniers tomes de The End Times, réalisant le tour de force de rendre une veille liche sympathique et Valten badass jusqu’au dernier moment.   Mais de son travail sur 40K ? Après recherche je n’en ai trouvé que de maigre traces ici et là, cependant ce n’est pas la première fois qu’il s’attaquait aux White Scars puisqu’il a aussi écrit le texte pour l’Audio Drame Master of the Hunt avec Doomrider en Guest Star démoniaque. J’ai donc commencé la lecture avec un assez bon apriori, ayant franchement confiance dans le talent du bonhomme.   P.S : Il tient aussi un blog très sympa où parfois il compose une playlist pour ses personnages préférés de ses romans.     L’histoire : [spoiler] Retour sur Agrellan pendant la mi-temps entre l’arrivée des White Scars sur la planète et l’ultime offensive victorieuse de Shadow Sun. Koko en bon fils des plaines farouches s’est lancé dans la traque de sa Némésis, ce qui l’a amené lui et sa bande dans un massif montagneux où se trouve une base Tau qui serait la dernière tanière de la sorcière Xenos. Et pourtant comme le dirait l’amiral Ackbar… c’est un piège ! Le reste de l’histoire va traiter de comment  Kor’sarro Khan va se sortir de se guêpier et comment le chasseur devenu chassé va s’en tirer (ou non ?).   A la différence du travail de Kelly dans la première nouvelle où l’on alternait les points de vue des deux protagonistes/antagonistes, ici Josh reste tout du long du côté des space marines, mais évite la monotonie en sautant d’un personnage à l’autre, chacun efficacement situé dès les premières pages de l’histoire. En plus de Kor’sarro Khan, nous avons un archiviste, un vétéran aux cheveux gris sous le casque et enfin un petit nouveaux, champion de compagnie des Dark Hunter en voyage scolaire auprès de son chapitre primogénitor (1). C’est par cette palette de personnages qui servent d’ancres dans le récit que l’on appréhende la situation. La part belle est bien sur donnée à l’action avec poursuite entre les Tau et les Space Marines qui tentent de se sortir de ce guêpier, mais l’auteur laisse toutefois quelques temps mort pour permettre à son lecteur d’apprécier l’aspect « stratégique » du piège monté par Shadowsun, aspect rendu à peu près crédible par Josh qui sans rentrer dans des considérations militaire hors normes ou en en refaisant l’analyse d’Austerlitz arrive à rendre, par quelque éléments empruntés aux hommes des steppes cette petite escarmouche vraisemblable et moins mono-neuronale que la plupart des affrontements donnant aux fils de l’Empereur l’occasion de se mettre en valeur.   Pour les amoureux du fluff quelques éléments sur les White Scars, leur langue maternelle et leur avis tout personnel envers les Dreadnoughts. Pour les passionnés des bikers du futur la nouvelle rend bien je trouve l’esprit sauvage mais aussi acéré des fils du Khan, aussi sauvage que les Space Wolf mais parfois autant stratèges que les Ultramarines, une dualité intéressante qui fait que l’on s’attache assez facilement aux personnages du récit, plus je trouve que d’habitude pour des Spaces Marines lambda car c’est cette rugosité qui les rends moins parfait, moins parangon de vertu taillé dans le marbre et donc un peu plus humains.   Il n’y a donc pas grand-chose d’autre à dire sur cette nouvelle. C’est un travail honnête et de bonne facture, bien géré même si le dénouement est dans son ensemble sans surprise. Pas la meilleure nouvelle du livre mais loin d’être la pire.   (1) Une tradition il faut bien l’admettre étrange au premier abord et dont je ne me souviens pas avoir vu la trace nulle ailleurs. M’enfin quitte à violer autant lui donner de beaux enfants et pour une fois qu’un auteur BL prend au mot l’apocryphe de Dumas je ne vais pas me plaindre. [/spoiler]
  16.   Vrai n'importe personnage peut être le Seigneur de guerre mais :   Page 122 du petit livre de règles :         Donc pour bénéficier du trait Ennemis juré de Pask il faut qu'il soit issus d'un détachement Interarmes non ?   ___________________________________________________________________   Mon avis n'engage que moi et peut partir en direction de la première poubelle   Pour la liste c'est vrai que Pask à 1000pts c'est un sacré paris, d'autant que ta liste ne contient pas vraiment de babysitteur pour rester près de Pask et intercepter les charges (les rangers peut être ?)   La Garde peut apporter plein de bonne choses aux Siktarii à 1000pts sans passer par les chars de Com.   - Psyker assermenté - Peloton pour camper un objo - Hellhound & Co pour gagner en vitesse - Wyvern et autre machines à galette
  17.   Dans l'ordre :   - Pour les armes de l’ailier Punisher je préfère homogénéisé ses armes avec celles du Commandeur, je trouve que çà simplifie les choses    - J'ai testé deux fois les Bullgryn en Rempart Detachement (de The Red Waaagh) et c'était marrant d'avoir pour une fois une unité qui ne se dissout pas au corps à corps. Dans l'idée ils doivent protéger le Peloton des Cac si le Chevalier est trop loin parti en maraude   - J'ai rogné un binôme Bullgryn / Peloton pour ramener les deux escouades de Vet en Chimère avec un peu de Fuseur et Plasma de la liste 1 et un Hellhound en prime pour chasser les trucs qui se balladent en milieu de terrain   - Contre les Blindages Lourd je reste assez confiant quand même... L'arme D du Knight, les Deux CL potentiellement Tueur de Char, les fuseur, etc... et puis les blindages lourd c'est quoi ? Un Land Raider ? Il va foncer tout droit pour lacher les termites et sera à portée des fuseur et du Knight.... Leman ? Le plus dangereux pour la liste c'est le double Punisher qui sera à 24ps et donc à deux foulé du Knight... Idem pour les marcheurs qui devront d'abord passé à travers les Bullgryn et le Knight qui jouera les chiens de garde... c'est pas parfait mais bon on peu pas pallier à tout non plus       La vendetta c'est pas une mauvaise idée mais le seul soucis pour moi c'est que çà rentre pas dans la mallette... çà tient à peu de chose parfois
  18. Bonjour,   Tout est dans le titre, je cherche à mettre en valeur ma collection pour mes parties du samedi aprem en y mettant ce qui me botte en ce moment, mes Gardes Impériaux mon amour de toujours, et mes nouveaux bébés les chevaliers Impériaux   Les parties tournent souvent à 1500pts contre des adversaires variés mais souvent connu (des potes en 30K, des Eldars qui commencent à pulluler, du marine) en restant dans du raisonnablement dur (c'est à dire que l'on sort des unités qui sur le papier qui marchent mais ce n'est pas non plus la foire aux combos)   Ci dessous se trouvent deux listes que j'aimerais tester et qui contiennent les figurines qui me plaisent bien en ce moment, la première est orienté compagnie blindée assez mobile tandis que l'autre est plus une gun line statique où le Chevalier est plus une menace pour les pack de close qui s'approchent   Je les présente ici dans l'espoir de recueillir vos avis, impression, réactions, etc...   Les principaux points que j'aimerais étudié sont les suivants, mais libre à vous d'aborder d'autres problématiques :   - Est-ce que même dans ces listes là 1 Chevalier c'est déjà selon vous un de trop ? - Tactiquement est-ce que l'on peut prendre plaisir à jouer avec et contre ces ? - Est-ce que ces listes représentent un obstacle insurmontables pour certaines armées ? - A quel niveau de dureté se situent elles (les deux listes sont à 4PM) ?     Liste 1 :   [spoiler] Détachement Inter-armes   QG   Tank Commander 2 Leman Russ Punisher avec Multifuseur latéraux   Troupe   Escouade de Vétéran 3 Fuseur   Transport assigné : Chimère avec Lance-flamme lourd de coque   Escouade de Vétéran 2 Lance Plasma   Transport assigné : Chimère avec Lance-flamme lourd de coque   Attaque Rapide   Devil Dog avec Multifuseur de coque Lame de Bulldozer   Devil Dog avec Multifuseur de coque Lame de Bulldozer   Soutien   Manticore avec Lance Flamme lourd de coque   Détachement allié Chevaliers Impériaux   Knight Errant   Total : 1500pts [/spoiler]   Liste 2 :   [spoiler] Détachement Inter-armes   QG   Escouade de Commandement de Compagnie Radio Canon Laser   Prêtre   (rejoint chacun un pack de Bullgryn)   Commissaire   (rejoint le pack de trouffion)   Troupe   Peloton d'infanterie   Escouade de Commandement Radio Autocanon   Escouade combiné (30 gardes) Radio 3 Lance Grenade 3 Autocanon     Escouade de Vétéran 3 Fuseur   Transport assigné : Chimère avec Lance-flamme lourd de coque   Escouade de Vétéran 2 Lance Plasma   Transport assigné : Chimère avec Lance-flamme lourd de coque   Elite   5 Bullgryn   Attaque Rapide   Hellhound avec Lance Flamme Lourd   Détachement Allié Chevaliers Impériaux   Total : 1500pts [/spoiler]   Merci d'être passé
  19. Je lit sa trilogie du Mechanicus en ce moment et j'y retrouve tout ce que j'avais adoré dans Déluge d'acier, les titans, les GI bourrus et roublards, etc... Ce McNeil me manquera.   Par contre celui de Dead Sky Black Sun avec ses Space Marines plus balais dans le cul que nature et sa locomotive Warp je lui souhaite bon vent et de ne pas retrouvé la sortie !   C'est quand même le problème des auteurs BL que de perdre en régularité avec le temps, leur meilleurs écrits se perdant dans la masse de trucs infâmes qu'ils finissent par sortir pour assurer la cadence de publication de la maison et remplir les quota d'histoires cousues de fils blancs...
  20. Juste avant de retourner dans ma caverne je me permet quand même de contre-argumenter parce que je ne reste pas convaincu par avantages des grenades et de la griffe sur les épées   @ Dromar   - avec 2 épées transonic aussi     Avec F6 tu blesse déjà tout ce qui est E4 ou moins sur 2+, une attaque avec fléau de la chair n'a donc d'influence comparativement qu'à partir d'E5 ou plus et en fait surtout pour les quelques E très supérieur comme les Fantômes que tu gère normalement déjà au graviton ou qui de toute façon t’auront déjà retourné au close avant que tu ne puisse taper comme le Chevalier F avec son I5     Les rust sont déjà des tueurs de chars ! Avec la dataspike sur le sergent (que tu paye ici dans ta liste) c'est déjà 4 ou 5 attaques de disruptions qui partent à rang d'initiative non modifié... de quoi retourner la plupart des véhicules direct. Sur les véhicules de transport la saturation de F6 fait déjà l'affaire sur les BL10 ou 11 à l'arrière comme sur un Leman Punisher.   La comparaison est encore moins flatteuse face aux marcheurs puisque là les rust avec grenades taperons à I1 comme des idiots avec seulement 1 attaques par tête, laissant toute latitude à un dread ou pire un knight de leur exploser la tête à grand coup de F10 ou D avant   Tandis que la dataspike du sergent lancera une disruption à I10 puis le reste à I4, pendant les attaques du marcheur, tandis que les autres devraient amener suffisamment de touches F6 pour saturer un BL12 de dread et ce toujours avant de se faire écraser par la F10 du gantelet... contre le Knight ils ne servirons à rien je l'admet, mais c'est une situation où leur chances de survie sont très mince quelque soit l'équipement, le seul moyen de tomber vraiment le Knight étant de lui gratter du PC à l'électofusil/canon en prévision de la charge du sergent des Stalkers   Ne reste que les gros block type Land Raider et Monolite, mais entre les breacher et les ranger avec electro-fusil et canon est-ce que c'est vraiment un problème ?     Un tir qui va tuer au mieux 2 malheureux GI ou Ork, 1 ridicule PC sur un véhicule ? des cibles que tu retourne déjà  3 fois au close (et si tu peut lancer une grenade c'est que tu est largement à porté de charge), probablement rien sur la plupart des créature monstrueuse qui vont te rire au nez avec leur Svg3+ minimum... non désolé je n'appelle pas çà une arme de tir excellente, un gadget sympa peut être     La seule chose à regretter ce sont les grenades pour aller chercher les campeurs dans les ruines... mais comme je crois que ce ne sont pas les cibles prioritaires des Ruststalkers qui sont là pour flinguer du Meq ou du Terminiator dans la pampa avec leur super-perforant il y a pas grand chose à regretter   @ Judge TrapKill   Justement l'infanterie lourde (du MeQ donc mais aussi du TeQ) avec E4 devrais se gérer mieux avec une F6 Perfo en charge et une F5PA2 ensuite qu'avec seulement F5 en charge et un seul fléau de la chair... c'est vraiment ce côté je blesse sur 2+ avec une attaque alors que je peut le faire avec toutes qui me dérange perso   Après chacun voit midi à sa porte et je n'essaye de convaincre personne... j'exprime juste mon avis perso
  21. Mon avis n'engage que moi et peut être jeté dans la plus proche poubelle....   Pour participer à la discussion je me suis amusé à calculé le nombre de points que tu économise avec les options gratuites (je sais j'ai des loisirs très sains) :   De tête (je n'ai pas le dernier codex sous les yeux donc un petit doute sur les reliques) j'arrive à 645pts de cadeaux fiscaux, toutefois si j'y déduis le prix des unités vraiment molles que tu doit prendre avec cette formation (rustalker+infiltrator+dragoon) on n'arrive plus qu'à seulement 60pts de gagné par rapport à un schéma classique   Plus stratégiquement j'ai l'impression que cette formation à le grand avantage de te permettre de te passer des électro-prêtre comme taxe "charge mechanicum"...   Sinon je pense que tes choix s'expliquent d'eux mêmes et sont logique même si perso j'aurais passé les deux onagres en matrice (en supprimant au passage l'un des marcheurs)... j'aurais aussi gardé les armes de bases sur les sergents Skiit plutôt que les electro pistol.... la carabine à radium étant très sympa je trouve   Dernier point, je suppose que tu jouera les rust avec grenades comme tant de gens ? Perso je leur préférerais en théorie les épées bien plus classes d'une part et leur permettant de se démarquer comme unité à part anti-élite dans la pampa (pour finir un rogaton de Termite après une Fep), la F6 en charge change vraiment les choses et honnêtement les unités que tu pourrais chargé dans un décors ce sont des gardiens ou des lavettes de Tau ou encore des trucs comme des gardes... le genre de truc que tu aura blasté au tir depuis 107 ans.
  22. Tu peut commence avec çà, mais çà manque un peu d'armes spéciales sur les scions (Fuseur et Plasma ont ma préférence)
  23.   Pour le Fuseur ce sont les bras 28 (droit) et 27 (gauche)   Pour avoir monté 6 de ces maudites boites, l'astuce c'est que les bras adéquats sont souvent (mais pas toujours) pas loin de l'arme choisie   Bon courage !
  24. Mon avis n'engage que moi et peut être jeté dans la première poubelle.   Le seul intérêt que je trouve aux électro-prêtre c'est d'être une unité relativement pas cher (vis-à-vis des autres unités de l'armée) pour permettre d'atteindre le seuil maximal des effets des cantiques.   Mon raisonement :   Au doigt mouillé une armée full AdMech à 1500pts peut partir sur une base de   - 2 Unités de chenillettes lourdes +/- 300pts - 2 Unités de chenillettes légères +/-330pts - 2 Unités de robots +/- 500 pts - 1 Magos correctement équipé +/-150pts   On arrive aux alentours de 6 unités (7 si on compte le perso mais je ne pense pas) pour +/-1250pts   Résultat pour atteindre le seuil de 8 unités il faut réussir à en caser 2 de plus pour 125pts chacune et les seuls candidats sont les électro prêtres   Personnellement ma préférence va vers les Corpuscarii pour leur arme de tir, quand aux Fulgurites je n'ai aucune confiance dans une unité de 5 glandus E/I3 pour faire quoi que ce soit au corps à corps... suffit de regarder les sanguinaires pour savoir que c'est une mauvaise idée.
  25. Mon avis n'engage que moi et peut partir en direction de la plus proche poubelle...   A 1850pts tu peut te permettre ces 170pts de folie ! Sur un malentendu le type en face va tellement se demander ce que fait ce truc là qu'il fera une erreur ou alors le confondra avec une manticore... quoi on peut rêver ?   La question BL ou LFL dépend... par principe on se dit que le LFL aura plus d'impact les rares fois où il tirera que les 5 tours de bolter lourd.... autre intérêt du LFL sera quand après avoir tiré le missile tu utilise le chassi pour aller chercher le briseur de ligne à fond la gomme et une fois de l'autre côté tu sera assez proche des teneurs d'objo pour que le LFL se rende utile
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