Rhydysann

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up et MAJ

Vu qu'il est toujours intéressant d'avoir deux avis contradictoires je me permets de poster un petit retour sur ce sujet au lieu d'en rouvrir un. (Et en profite pour remercier l'auteur) Contrairement à @Mephiston33 j'ai trouvé ce roman assez mauvais. Je n’irai pas jusqu’à dire sans intérêt mais oui je m’attendais à beaucoup mieux. Même si je pense que ce ressenti a notamment été appuyé par le fait que j’ai tout de suite enchaîné la trilogie Night Lord avec ce roman. Et même s’il est difficile de comparer une trilogie avec un unique roman, oui il y a un gouffre de qualité entre les deux. Mais assez divagué, attaquons. Scénario et mise en scène = 2.5/5 Avant même de commencer à narrer le scénario il faut le dire, oui ce livre n’est que scène Bolt Porn sur Bolt Porn. Le lecteur va suivre une avant-garde d’Exorcists nommée Hexorciseurs( ) qui poursuit un démon s’étant échappé d’une de leurs prisons vivantes. (Je reviendrai sur le sujet en partie fluff). Ce démon décide de revenir sur une planète de l’Imperium qu’il avait déjà envahie il y a de cela des milliers d’années afin de se venger, ancien monde sanctuaire en guerre lors de l’histoire contre des forces chaotiques. Mais les spaces marines loyalistes ne sont pas les seuls à chercher le méchant de l’histoire mais des words bearers traquent eux aussi le desengendré afin de s’acquérir son pouvoir. Une course contre la montre basique voit alors le jour entre les trois camps qui ont pour objectifs : • WE : obtenir du pouvoir • SM : Empêcher le démon de reprendre du pouvoir • Démon : redevenir un favori de Khorne. Voilà c’est vraiment tout ce qu’il y a à dire sur le sujet. Sinon nous enchaînons scènes de combat peu inspirées sur scène de combat peu inspirée. J’ai trouvé notamment dommage que cette course à la montre et des enjeux qui en découleraient ne soient pas bien mis en avant. Je ne sais pas si cela est dû au fait que les personnages sont insipides ou que je n’en ai rien à faire de planète X random en guerre sans culture mais je n’ai pas ressenti cette tension que j’aurais dû ressentir. Je sais aussi que le chapitre des Exorcist est un chapitre assez spécial, qu’ils n’aient pas vraiment d’émotions et n’aient d’ailleurs plus d’âme mais les personnages principaux étaient d’une platitude. Je ne sais pas si c’est un parti pris de l’auteur, mais dans ce cas-là pourquoi ne pas avoir ajouté des personnages humains à côté afin de faire ressortir ce qu’ils sont vraiment. Cela aurait appuyé cette idée de déshumanité. Je trouve encore plus dommageable lorsque l’on a vu le personnage Exorcist dans la série deathwatch de Steve Parker et sa mise en scène et que l’on fait la comparaison avec ce bouquin. Les words bearers ne sont pas mieux et honnêtement ne servent presque pas à grand-chose. Rapidement oubliable si ce n’est la dernière scène du personnage principal WE et encore. La fin vous la connaissez, pan pan boum boum les gentils gagnent. Malgré cela, toutes les scènes hors action, il y en a très peu mais il y en a, sont rafraîchissantes ; Avec tout cet ésotérisme du chapitre qui en fait vraiment un chapitre à part. - Style et écriture = 2.5/5 Rien à déclarer de ce côté, ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas non plus exceptionnel. Les combats sont peu inspirés donc il est difficile de donner un avis dessus mais tout comme les personnages sont très insipides donc difficile d’émettre aussi un avis. Par contre j’avais adoré son premier roman sur les Carcharodons, et je n’ai pas trouvé que celui-ci s'approchait qualitativement parlant. - Intérêt fluffique = 3/5 Il y a tout de même du fluff dans ce livre, ce qui est déjà ça. Pas au point d’en faire une référence pour ce chapitre mais il y en a tout de même. Avec l’explication sommaire des rituels et de l’acceptation des désengendrés dans chaque hôte. Du pourquoi du comment chaque démon laisse tout de même une trace dans chaque hôte malgré le fait que chaque Exorcist n’ai plus d’âme. Que ce soit spirituel, avec par exemple un des SM s’étant fait posséder par un démon de khorne et qui ne peut pas toujours réfréner ses envies de meurtres ou l’archiviste qui peut déceler les mensonges de chacun suite à sa possession par un démon de Slaanesh. Ou bien physique et avec sa floppé de mutations mineures qui s’accompagnent, écaille, corne, etc… Il y a aussi sommairement l’explication de comment se comportent chaque exorsists, vu qu’ils ont plus d’âme et de sentiments. Mais aussi comment l’adversité se comporte face à eux (démon et SMC) Leur organisation, avec chaque space marine qui appartient à une ou plusieurs confréries qui fonctionnent comme des sectes avec leurs rituels propres, etc… Et bien évidemment ce qu’il se passe lorsque les Scouts, très nombreux, n'arrivent pas à passer le dernier rite d’initiation, la possession. Ces derniers deviennent des prisons pour démon, mais vu que ce n’est pas très bien décrit, cela me paraît plus WTF que crédible, dommage. - Appréciation personnelle = 2/5 Je ne vais pas mentir, ce livre fut assez long à terminer, je n’ai pas du tout réussi à me plonger dedans, pourtant j’en attendais beaucoup. C’est littéralement le genre de livres space marine fade et peu intéressant que je n’apprécie pas. Remplie de scènes de combat sans saveur et sans intérêt. Je n’aimais déjà pas ça lorsque j’avais douze ans alors ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. L’horrible couverture d'Action Man rend d’ailleurs honneur au roman. Si vous appréciez une montagne de combats, ce livre est pour vous. Sinon, passez votre chemin, il y a bien mieux dans le corpus SM, encore plus récemment. Noté passable. J'en attendais mieux du sujet mais aussi de l'auteur, ce fut une réelle déception. - Note globale = Total des points 10/20

Ancient Blood de Robert Earl J'ai terminé et écrit cette critique il y a quatre mois mais j'ai totalement oublié de la poster. La voici. Attention je vais être obligé de spoiler une info du livre lors de cette critique car sans celle-ci il est difficile de faire un retour sur le bouquin, même si honnêtement ce spoil n’est pas difficile à comprendre lors de la lecture du récit. Certifié avec spoil (mais très léger) Bonne lecture. - Scénario et mise en scène = 2.5/5 Lors de la période des trois empereurs, un décret est émis par le compte de l’Averland à l’encontre des Striganys. Celui-ci est d’ailleurs un profond raciste de ce peuple pour une raison qui ne sera jamais dite. Ce décret est soutenu par le compte du Stirland qui cherche au milieu de cet environnement politique trouble un allié. Quitte à fricoter avec l’Averland et son compte totalement lunatique et opposé à ces valeurs. Les Striganys sont dans un premier temps sommés de quitter leurs terres mais sont secrètement traqués et chassés par les hommes du compte Averlandais. A noter que jamais leurs noms ne sont cités durant le récit. C’est suite à cet élément déclencheur que le lecteur va pouvoir suivre plusieurs personnages Strigans. Avant toute chose ce livre n’est pas un livre de vampire ! Il y en a bien un mais très peu aperçu, ce livre est un livre sur ce peuple calqué sur la culture gitane transposé dans notre vieux monde adoré. Le bouquin est donc juste le suivi de ce peuple, de leur vie au sein de l’empire, de leur persécution ainsi que bien évidemment de leur combat final pour leur survie. Honnêtement l’histoire n’est pas très passionnante. Ce n’est pas mauvais mais les rebondissements sont vus à des kilomètres et tout, presque tout, suit un long fil rouge sang scénaristique. Les mises en scènes sont d’ailleurs, tout comme la plume, légère, très légère et ne font pas vraiment roman Warhammer Battle classique. Le livre pêche aussi sur son scénario qui laisse parfois certains blancs, il se peut que ce soit moi qui ai loupé une info ou mal compris une phrase, anglais oblige. Mais je n’en suis pas certain pour ce livre. J’ai l’impression que l’auteur laisse beaucoup de libre interprétation, mais là où un Fehervari le fait admirablement bien, ici, comme dit plus haut, j’en suis à me demander si je n’ai pas loupé une information scénaristique. La mise en scène elle aussi peut parfois pêcher, avec ces personnages tout de même un peu trop inconscients et, surtout un, n’ayant jamais de conséquence désastreuse à ces actions un peu folles. D’ailleurs, aucun gentil nommé, bien sûr, n’est réellement menacé. Les personnages qui sont, soit dit en passant, pas réellement intéressants. A l’inverse, il y a de bonnes idées avec cette troupe de mercenaires très hétéroclite qui pourchasse nos héros contenant des archers halfling, des Tiléens (le coup de cœur du roman), des ogres, une cavalerie kisleviste, deux géants et j’en passe. Dirigée par un professionnel compétent, sans cœur mais non sadique. C’est un scénario très original mais très difficile à noter tant il dénote du reste du corpus de la Black Library au sein du vieux monde que ce soit en termes de protagoniste, histoire et plume. Je terminerai cette partie en indiquant que la grosse bataille finale propre à beaucoup de romans black library, surtout de l’époque (moi homme, moi aime bataille mal écrite) est elle aussi, comme ce livre original. Vu qu’il n’y a aucune scène avec des protagonistes participant aux combats mais quasiment qu’avec des points de vue extérieurs. - Style et écriture = 3/5 Une plume comme son scénario d’une légèreté typique un peu des vieux récits de la BL typé majoritairement aventure. (Gotrek et félix, murder in marienburg, fell cargo, etc…) Moi qui aime, pour le vieux monde, plus ce genre de style un peu moins lourd et pompeux que certains auteurs peuvent se donner, il faut dire qu’ici c’est un peu trop. La légèreté, d’accord, mais pas à n’importe quel prix. L’humour aussi, mais je ne lis pas forcément du Warhammer pour lire des blagues tous les deux chapitres. Nous avons quand même deux personnages amis qui font la cour à une autre qui leur est inconnue qui est en train de jouer de la lyre, et qui se mettent à danser sans aucune raison si ce n’est impressionner leur dulciné (pour laquelle ils sont tombés tous deux amoureux au premier regard, mince c’est fort bête!) À un moment donné, au milieu d’une « rue ». J’aime bien les histoires d’amour dans les récits (oui oui entre deux scènes de meurtre et de guerre aussi) mais là cette histoire j’ai eu l’impression de lire un mauvais roman d’ado. (Un jour mon prince viendra, surprise nous sommes deux !). Et pourtant juste derrière l’auteur nous remet des scènes plus lourdes et un peu plus matures. Tel un méli mélo de bonnes et mauvaises choses où deux styles littéraires se mélangent. - Intérêt fluffique = 5/5 Gros point fort du roman, je ne suis pas un expert en fluff comme certains mais je pense pouvoir me targuer de bien connaître l’univers du vieux monde tout de même. Et je ne connaissais pas du tout les Striganyens ! Ce peuple descendant d’Ushoran et du Mourkain qui est depuis lors devenu un peuple itinérant traversant le monde à bord de caravane. S’arrêtant dans chaque ville et village pour faire du commerce mais aussi voler et truander un peu ces pauvres citoyens superstitieux, incrédules. Mais pas seulement ! Il s’occupe aussi des hameaux et villages condamnés par les maladies (peste, etc..) de purifier ces villages bien sûr en récupérant ce qui peut être récupéré. A côté de ça nous apprenons aussi que si certains au sein de l’Empire apprécient ce peuple une autre partie lui est totalement hostile en les traitant de voleur (à tort ou à raison), mais aussi de colporteur de maladie. De vrais gitans stéréotypés incorporés au sein du monde qui fut avec ces caravanes, chamans, gang, etc… D’ailleurs chaque caravane est nommée domus, chaque clan est dirigé par un domnu et un chaman lié à Ushoran, un petru dont le rôle est de garder les traditions ancestrales. Parfois lors de moments de crise les domus élisent un Kazarkhan afin de les guider. Ushoran est lui-même beaucoup cité et de nombreuses légendes sur son retour circulent depuis des milliers d’années à son sujet. Certaines informations non spoilables sont trouvables juste en dessous. - Appréciation personnelle = 2.5/5 Pas un mauvais livre mais vraiment pas un livre recommandable. Je ne suis pas sûr que le lectorat actuel apprécierait ce roman, en fait je ne suis pas sûr que le lectorat tout court apprécierait ce roman. C’est vraiment un mélange de bonnes et de mauvaises choses qui peuvent surgir à tout moment au sein du récit. Moi-même j’ai du mal à me faire une idée de la qualité du bouquin. Mais si côté fluff j’en ressors satisfait, du reste et bien je reste sur ma faim. Je suis très curieux de lire un autre livre du même auteur dont je voulais lire un récit depuis longtemps afin de me faire une seconde idée. Mais j’ai tout de même l’impression qu’à tout moment ma prochaine lecture peut être catastrophique. Noté moyen. Je ne vous conseille pas la lecture, passez votre chemin, il y a bien mieux au sein du vieux monde. Mais aussi bien pire ! - Note globale = Total des points 13/20 En recherche de livre pour la croisade WHB pour le moment.

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Je ne suis l'HH que de loin mais je constate surtout que Jude Reid a l'air d'être la nouvelle Danie Ware. Ces romans ne font pas l'unanimité non plus.

Pareil, je ne poste que très rarement mais je lis tous vos retours, même AOS pour dire! Et comme mes prédécesseurs, un grand bravo pour ce boulot titanesque et impressionnant, tant par la quantité que la qualité de tes critiques (vos avec @Schattra). @gilianIl te manque une bonne partie du meilleur, WHB.

Mea culpa, après vérification, elle a bien écrit un autre livre qui va sortir mais ce n'est pas celui sur le mechanicium (qui est Dominion Genesis de Jonathan D Beer) mais bien Morvenn Vahl, comme l'a cité @Schattra. Ce qui me hype moins. Pas toujours, pour ne pas dire pas souvent, mais parfois certaines nouveautés sont vraiment excellentes comme Assassinorum, de Robert RATH'S, sortie cette année en VF dont tu as dû lire les nouvelles. 2024 n'est pas forcément un grand cru en termes de romans Warhammer mais pour le moment je n'ai pas lu de vrai mauvais bouquins, à l'inverse de 2023. Espérons que cela continue ainsi. Mon prochain retour sera un vieux grimoire.^^

336 pages • Août 2024 • ISBN 9781804078075 • Illustration de ??? Nouveau roman sur les sœurs de bataille, nouveau fiasco? Eh bien pas totalement! Certifié sans spoil. Bonne lecture. - Scénario et mise en scène = 3/5 Scénario de base assez simple, alors que plusieurs ordres de sœur de bataille se rassemblent sur la planète Oraison VII afin de venir en aide à Cadia, une attaque surprise de la Black Legion intervient. Afin de protéger la planète mais de ne pas oublier l’appel à l’aide de Cadia, un contingent de sœurs est laissé en arrière pour purifier le monde sanctuaire. Le lecteur suivra alors principalement deux sœurs, l’une Aveline, la sœur supérieure en charge de la mission. Une femme emplie de colère, à la recherche de la gloire avant tout et frustrée d’être laissé pour compte à l’arrière. L'autre, une jeune novice ayant péché et ne pouvant alors passer les vœux, punis, doit rester en arrière en tant que seule novice. A noter notamment qu’elle est également atteinte d’hémophilie. Alors le bouquin étant très petit, 250 pages, il faut que l’histoire avance vite, très vite. Cela amène à de nombreuses scènes de combat peu inspirées et ralentissant alors grandement la lecture. L’on parle notamment d’un conflit planétaire mais durant tout le bouquin j’ai surtout eu l’impression que la planète n’était pas plus grande que Paris tant le scénario se déroule sur une dizaine de jour mais surtout le voyage entre chaque théâtre d’opération et les forces mises en présence (une dizaine de space marine tout au plus) sont ridicules. Le récit pêche aussi sur la puissance des sœurs de bataille versus des spaces marines. Mais cela n’est pas propre uniquement à ce livre. Avec des sœurs abattant presque facilement les surhommes en pur un contre un sans grande difficulté. Ou réussissant non plus sans grande difficulté à vaincre des dreadnoughts. Faut vraiment que la BL et les auteurs arrêtent avec ce rapport de force. Ou sinon les spaces marines n’auraient aucun intérêt et il suffirait alors de former des milliers de sœurs. Les motivations de l’antagoniste sont elles aussi ridicules. A la fin du livre il y a un petit retournement au niveau du scénario appréciable qui rehausse un peu le tout : C’est d’autant plus dommage qu’il y a quelques bonnes idées. J’ai trouvé, à titre personnel, le fait de faire de son héroïne une grosse connasse intraitable et imbuvable sans aller dans le psychopathe intéressant. Cela change des sœurs de bataille habituelles en tant qu'héroïne. La novice aussi avec son hémophilie intéressante (même si personne n’a détecté cela avant qu’elle se mette dans les ordres militants est un peu bizarre). Le sujet est d’autant bien traité lorsque l’auteur est chirurgien. J’ai aussi apprécié la mise en avant de la sœur hospitalière, dont j’ai trouvé l’utilisation et la dualité intéressante avec la jeune novice. Je suspecte l’auteur d’avoir créé le personnage en s’inspirant d’elle-même. Une médecin blonde aux yeux bleus, comme Jude REID. La fin, il est vrai, fait un peu « ta gueule c’est magique » Tout n’est pas à jeter mais pas fameux. - Style et écriture = 3/5 Difficile de juger le style d’un auteur sur un livre de deux cents pages pas fameux. Je vais donc être moins dur qu’à l’accoutumée. Ce que je peux en dire, c’est que pour toutes les scènes hors combat c’est assez agréable à lire. La mise en place des personnages est faite correctement avec quelques bonnes idées. Le caractère de chacun ainsi que leurs relations sont compréhensibles et l’on ne se mélange pas dans tous ces noms. Chacun a au moins sa place dans le récit et n’est pas là pour faire tâche. L’auteur sait où elle va dans son scénario et cela se ressent, je n’ai d’ailleurs pas eu l’impression d’une fin rush, elle met du rythme et l'on ne s'endors pas forcément à la lecture. Au niveau descriptif, c’est plutôt pas mal aussi. Par contre la mise en place des scènes de combat sont très brouillonnes et pas toujours compréhensible je trouve. Peu largement s’améliorer. La plume est notamment assez théâtrale, parfois pour le meilleur, mais, et plus souvent malheureusement, cela donne des scènes assez pauvres voire malaisantes. Surtout au début du livre. Mais pour un premier roman, je n’ai pas trop à me plaindre. - Intérêt fluffique = 3/5 L’unique défaut fluffique est le rapport de force entre sœur et spaces marines. Outre cela, le fluff est respecté et il n’y a pas grand-chose à ajouter sur ce point. - Appréciation personnelle = 3/5 Un livre assez quelconque. J’ai lu bien pire mais bien mieux aussi. Le format de deux cents pages n’aidant pas, il m'est difficile de juger convenablement ce roman. Je n’ai pas forcément passé un mauvais moment mais le livre se lit vite, comment savoir si avec deux cents pages de plus le scénario aurait été mieux ou pire. Pour moi, ce roman va dans la tripote des bouquins sur les sœurs de bataille, allant de sans intérêt à moyen. (sauf "Marque de foi" de Rachel HARRISON, lisez le!) Je lirai avec attention, si traduction en VF, son prochain roman sur le mechanicium afin de me faire une réelle idée du potentiel de l’auteur mais là, et je pense que cela se ressent dans mon retour, il n’y a pas grand-chose à dire. Je trouve néanmoins dommage de ne pas avoir eu un roman sur une hospitalière, avec des scènes d’opérations, lorsque l’on connaît la profession de l’écrivaine. Je terminerai tout de même sur l’impression que l’écrivaine est plus faite pour écrire sur du 40K plus civil/enquête/petit conflit que de gros conflits planétaires. Noté moyen. Passez votre chemin, le livre n’a pas grand intérêt. Surtout pour 15 euros. - Note globale = Total des points 12/20 Je m’attendais à bien pire, mais le pire a été évité. Et oui, j'ai été généreux sur la note.

Un peu comme @Capitaine Felix une traduction en VF serait la bienvenue. Ce que je note surtout, c'est la qualité moyenne plus haute des recueils habituels 40K avec ces WHC. J'espère qu'ils ne vont pas du jour au lendemain oublier le potentiel de ce style de littérature. Lisez Lignées Sanglantes vraiment une pépite de la BL (et c'est rare récemment). Comme d'habitude, merci des retours et bon courage pour ton nouveau projet!

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==> KNIGHT OF THE BLAZING SUN de Josh Reynolds Bonjour, comme d’habitude étant incapable de respecter un ordre de lecture, particulièrement lorsque je lis des romans en VO je me suis penché sur mon premier roman du très fameux Reynolds, auquel je n’ai eu que des bons échos. Voyons donc si ce que les rumeurs disent sont vrais en livrant ce petit retour. Certifiées sans spoil. Bonne lecture. Myrma Prêtresse de Svunum - Scénario et mise en scène = 4/5 Nous suivons Goetz un très jeune chevalier de l’ordre du soleil flamboyant envoyé par le maître de l’ordre envoyer enquêter sur la disparition de la komturies de Marienburg ainsi que de Svunum une île au large de la cité libre. Trois petits problèmes, premièrement son prédécesseur s'est fait assassiner au sein même de la cité portuaire. Secundo comme dit plus haut cela fait un certain temps que les deux komturies ne répondent pas. Troisièmement il est demandé au jeune chevalier au cas où les membres de l’ordre sur place soient encore en vie de quitter l’île de Svunum, vendu à Marienburg par l’ordre. Vous l’aurez compris tout va tourner autour de cette île et des membres de l’ordre qui y habite. Et je vous arrête tout de suite, l'auteur indique dès le début que les chevaliers sur l’île sont corrompus, par quoi, par contre à vous de le découvrir ce qui en soit est impossible, là est tour de force. L’intérêt du récit étant tout autre part, son héros. Un chevalier rentrait dans les ordres par obligation le premier enfant étant toujours envoyé, son frère ayant disparu il se doit d’endosser ce rôle. Lui n’est ni croyant, ni ne voulait être guerrier (le pauvre voulait construire des ponts). L’histoire appuie sur ce fait, sur sa recherche de foie et de sa divinité. Mais aussi de son passage à l’âge adulte dans ce monde ainsi que de sa prise de maturité et de conscience d’être un chevalier de sa déesse. Là ou Reynolds fait aussi fort c’est qu’il imbrique pas mal de partie du vieux monde, Marienburg tout d’abord mais aussi les Nordiques ici non présentés comme de simples sauvages mais bien comme une nation avec sa propre culture et ces propres dieux comme Olric le Sigmar Nordique (grosse inspiration vikings dans les descriptions de Reynolds). Nous avons même le droit à une visite d’une des dites citées du nord. Hormis cela il n’y a pas grand-chose d’autre à dire, le scénario est bon ni trop long ni trop court. Les personnages sont bien écrits et pour une fois le livre ne finit pas sur une bataille rangée sans intérêt. Nous pourrons tout de même reprocher certaines facilités scénaristique sans intérêt tel qu’un personnage laissé en vie trois à quatre fois après avoir été défait pour des raisons peu crédibles ou encore l’utilisation des sauvetages de dernière minutes un peu trop nombreux mais rien de bien grave. - Style et écriture = 4/5 Comme d’habitude anglais oblige, il se peut que je sois passé à côté de certaines spécificités de sa plume mais j’ai apprécié. Beaucoup de références au vieux monde. Les combats notamment sont je trouvé bien décrit et ne font pas passer les armures pour ce qu’elles ne sont pas. Il y a parfois un petit effet film américain avec notamment la relation conflictuelle entre Dalla une guerrière au bouclier et notre héros, Mais aussi dans la mise en scène très héroïque à certains moments. J'ai apprécié aussi toutes les touches d’humour et de moquerie apportées par l’écrivain, justement dosé pour ne pas trop en faire mais tout même faire mouche. Hâte de voir ce que l’écrivain peut donner en lisant un livre dans la langue de Molière. - Intérêt fluffique = 4/5 « Nous allons là où on a besoin de nous, nous faisons ce qui doit être fait » Devise de l'ordre des Chevaliers du Soleil Flamboyant BEAUCOUP de fluff. Tout d’abord et bien évidemment sur l’ordre de chevalier du soleil flamboyant, que ce soit sur son histoire mais aussi sur sa façon d’agir, ses agissements politiques notamment avec l’empire mais aussi sur sa déesse par forcément très connue pour un néophyte. Il se permet même de : Mais aussi un peu sur Marienburg mais et surtout comme dit plus haut sur les nordiques, qui font ici loin de faire office de bête punching ball aux hommes du sud. L’auteur va jusqu’à chercher les références de vieux nordique tel q’Olric. Tout en ajoutant bien sur son propre fluff : Bref que du bon pour tout fan de Warhammer ! - Appréciation personnelle = 4/5 Pas loin d'être un excellent roman vraiment pas loin. Reynolds a réussi à créer sa propre histoire et son propre fluff, à l’instaurer dans le fluff du vieux monde et sans dénaturer ce dernier. En soit tout ce que j’apprécie et que font la plupart des bons auteurs de la BL. Malheureusement malgré toutes les qualités indéniables du bouquin il manque ce petit quelque chose encore pour en faire un must have de l’univers du vieux monde. Trois fois rien mais tout de même. En tant que première lecture j’ai été assez impressionné par la connaissance de l’univers de l’écrivain mais aussi par la qualité de sa plume. Bref que du bon sur un ordre de chevalerie pas forcément des plus connues et une superbe histoire du monde qui fut. Si vous voulez passer un agréable moment avec une super aventure au sein du monde qui fut en lisant un one shot ce roman est pour vous ! C’est donc malgré cette haute note que je noterai le roman Bon. - Note globale = Total des points 16/20 Bon maintenant il faut que je lise « Ancient Blood » de Robert Earl mais je suis incapable de dépasser les cent pages…

Eldar noir ainsi que Brooks une très bonne nouvelle. D'habitude je fais l'impasse sur les romans avec personnage nommé mais pas ici, en attendant une traduction française rapidement. Même la cover de l'édition normale est plutôt réussie.

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Même pas une courte nouvelle AOS en Français c'est d'une tristesse cet abandon.

C'est donc la fin de l'épopée WHB? Tes retours sur le vieux monde vont me manquer... À moins que The Old World relance la machine. Je ne savais même pas que "les gardiens de la forêt" avait une suite! L'unique roman portant sur les elfes sylvains acceptables. Encore un projet avorté? @MilesMerci pour le supplément d'information. Le problème de ces livres JDR/FLUFF c'est qu'effectivement ils font envie mais qu'il est impossible de les trouver à un prix décent malheureusement.