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Je vais y participer, après, un havre de paix, c'est selon le regard de qui l'observe, nous sommes bien d'accord ? C'est un décor pour exposer mes fig's que j'ai débuter en février et j'avais vu le thème du mois, il sera fini juste à temps, je dois ajouter 2-3 finitions.
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+++ CHAPITRE II +++ L’EMPEREUR Je regarde Toma, interloqué. Sans même m’en rendre compte, j’abaisse mon fusil-laser. Sa réponse me laisse pantois. — Toma… qu’est-ce que tu entends par l’Empereur ? Je vois bien à son regard que ma question le choque, comme si j’avais blasphémé. — L’Empereur, Juda. Il n’y en a qu’un, tu le sais bien. — Oui… bien sûr. L’Empereur est sur Terra, Il veille sur nous tous. Mais… comment dire... Comment dire sans écraser une Foi naissante ? Toma n’avait jamais été du genre très pieux. Pas plus que moi. Et là, il me balance ça, comme une évidence. Comment lui expliquer que j’ai du mal à croire que le Maître de l’Humanité fasse un détour pour sauver son cul ? — Franchement, Toma… j’vois mal l’Empereur bouger Ses Saintes Fesses juste pour toi. C’est quand la dernière fois que t’as dormi ? Ou bu ? Un mélange de colère et de frustration passe sur son visage fatigué. Avant qu’il n’ouvre la bouche, je baisse mon arme. J’esquisse un geste de la main. — Allez, viens. Pose-toi. T’as faim ? J’ai une infâme barre agroénergétique. Sans attendre sa réponse, je lui tends la barre. Il l’attrape et l’ouvre à la hâte, avant de s’asseoir lourdement. Il la dévore comme un rat de soute affamé, sans me prêter plus d’attention. Je l’observe. Disparu depuis six semaines. On le pensait mort. Aucune trace, aucun corps retrouvé, ni lui, ni sa section. Juste des morceaux d’équipement, quelques lambeaux d’uniforme, et une rumeur : une patrouille aurait trouvé un tas de cadavres ennemis, mais aucun des nôtres. L’État-Major avait vite classé l’affaire. “Les corps ont dû être emportés par des hérétiques”, qu’ils ont dit. Pas plus d’enquête. Pas plus de questions. Foutaises. Le visage de Toma, déjà maigre au naturel, est devenu un masque émacié. Les traits tirés, les yeux cernés. Ses rares cheveux sont en bataille. Son uniforme… à peine reconnaissable. Juste le plastron qui tient encore, couvert de sang séché. Il finit sa barre, puis me regarde. Et dans ce regard… il y a quelque chose. Pas seulement de la fatigue. Pas seulement le traumatisme. Une ferveur. Une intensité. Une chaleur presque… dérangeante. Pas le genre de regard que j’ai envie de croiser dans le noir. — Merci, Juda. Par le Trône… je suis heureux de t’avoir trouvé. J’en pouvais plus. C’est Lui qui t’a mis sur ma route. Il m’a guidé dans ce labyrinthe. — Quoi ? Qui t’a guidé ? — Bah… Lui. L’Empereur. Qu’il nous protège. Il tire sur la manche de son uniforme et me montre son poignet. Un bracelet grossier, en corde tressée. Fiché dessus, un petit caillou, pas plus gros qu’un gravier, taillé à la va-vite. — J’ai trouvé cette pierre quelques jours avant la mission. Juste après notre cérémonie. Elle m’a attiré l’œil. Regarde bien. Il défait le bracelet et me le tend. Je prends l’objet, le pose dans ma paume. La pierre tournée vers le haut. — Il y a une Aquila gravée dessus. Quand j’ai ramassé la pierre, j’avais toujours ma coupure rituelle à la main. Le sang a rempli les creux. C’est comme ça que je l’ai vue. Je plisse les yeux. J’essaie de distinguer quelque chose. Effectivement, il y a une gravure. Remplie de sang séché. Mais de là à dire que c’est une Aquila… on dirait plus un gribouillis qu’autre chose. Ça pourrait être n’importe quoi. Je lui rends son gris-gris sans un mot. S’il en tire de la force, tant mieux. Mais à deux, avec une réserve d’eau qui fond comme neige au soleil, va falloir qu’on reste lucides. Et la lucidité de Toma… me semble pas au top. Il remet son bracelet d’un geste nerveux, les yeux fixés sur la pierre. — Tu sais, Juda… je te raconte pas des conneries. Il lève les yeux vers moi, cherche une accroche. — C’est l’Empereur qui m’a sauvé. Je vois bien ce que tu penses, que je déraille. Il marque une pause. Sa voix tremble à peine. — Je penserais pareil à ta place. Et même moi… parfois, je me demande si j’ai pas halluciné tout ça. Si j’ai pas perdu la boule. Il serre les poings. — Mais je suis vivant. Et je devrais pas l’être. Il tourne lentement la tête vers moi, le regard chargé de souvenirs. — Pendant la mission de reco, l’auspex s’est mis à déconner. Et tu sais comment les vox peuvent devenir foireux, surtout à certains niveaux. Je me suis paumé. Comme un foutu bleubite. J’ai emmené ma section au mauvais endroit. Il respire lentement, son ton devient plus grave. On a déclenché un piège dans un couloir. Par mégarde. Une alarme. C’est Sven qui ouvrait la marche, il a pas vu le fil. Une putain de pique est tombée du plafond. Elle l’a empalé net. Traversé comme un sac d’os. Il ferme les yeux une seconde. — J’étais juste derrière. Je l’ai vu gigoter sur cette tige, les pieds ballants à quelques centimètres du sol. J’étais tétanisé. Sa voix devient plus sèche. — C’est Rek’ qui m’a réveillé. Il a hurlé que le gyrophare s’était déclenché. On avait foutu en branle tout un nid. Le temps que je donne l’ordre de recul, c’était déjà trop tard. Ils ont attaqué Nève, en queue de file. Elle a à peine eu le temps d’alerter les autres. Trois de ces tarés lui sont tombés dessus. L’ont plaquée. Égorgée sur place. Il serre la mâchoire. — On était coincés dans ce putain de couloir. Pas la place de manœuvrer, pas de couverture. On se gênait pour tirer. Eux ? Ils en avaient rien à foutre. Ils marchaient sur leurs propres morts, tiraient à travers leurs gars. Des fous furieux. Il marque un temps. Je pouvais pas avancer. Impossible de décrocher Sven du pic. On a vite balancé les fusils-laser, trop longs, trop encombrants. On a sorti les baïonnettes. Il baisse la voix, presque pour lui-même. — J’étais dos à dos avec Rek’. On se couvrait. J’ai planté, encore et encore. J’ai pas compté combien j’en ai tué. Mon bras me brûlait, mais j’ai continué. C’était pas du courage, c’était juste l’instinct. La rage de pas crever là. Je sentais à peine les entailles sur mes bras. Et puis… Il lève la main vers sa cuisse. — Un coup m’a taillé dans la jambe. J’ai perdu l’appui. J’ai glissé. J’ai vu Rek’ tomber à côté. Ils l’ont submergé. Je te jure, Juda… ils le mangeaient vivant. Comme des bêtes. Un silence lourd s’installe. Puis : — Et c’est là que c’est arrivé. Là, à cet instant. Quand j’étais au sol. Quand j’allais mourir, dévoré comme un chien par ces hérétiques… que c’est arrivé. Son regard s’égare, fixe un point que je ne peux pas voir. — Il… IL est venu à moi. Sa voix n’est plus qu’un souffle. — J’ai senti quelque chose… Une force. Comme une marée qui m’a traversé, brûlante et implacable. Une fureur que je n’avais jamais connue. Plus rien n’avait d’importance. Plus la douleur. Plus la peur. Rien. Il pose une main sur sa poitrine, lentement. — Un voile écarlate s’est posé devant mes yeux. Comme une flamme qui aurait envahi tout mon champ de vision. Et puis… c’est devenu flou. J’ai vu mes bras bouger, mes mains frapper. Mais c’était pas moi. J’étais là, mais comme spectateur. Prisonnier dans mon propre corps. Il ferme les yeux, revoit la scène. — Je pourrais pas te dire ce que j’ai fait. Les gestes. Les cris. Tout allait trop vite. Mais je les ai massacrés. Tous. Sa voix se durcit. — Le feu dans mes yeux. Le sang sur mes mains. Tout était rouge. Il reste silencieux un instant. Puis : — Et soudain… j’étais debout. Essoufflé. Mais vivant. Dans ce couloir devenu silencieux. Il n’y avait plus rien. Juste moi, seul. Les autres… morts. Ou fuis. Il tourne la tête vers moi, et sa voix prend une intensité étrange, presque fanatique : — Et là, dans cette brume flamboyante qui flottait encore devant mes yeux… il y avait une silhouette. Il laisse un silence planer. — Je sais pas si c’était une vision. Un rêve. Ou plus. Une armure… une silhouette éclatante dans un halo flamboyant, illuminant tout. Une lumière rouge comme le sang. Rouge comme le feu. Elle me regardait. Pas avec des yeux… non. Mais je sentais son regard. Il touche sa tempe, doucement. — Et j’ai entendu sa voix. Pas avec mes oreilles. Mais dans ma tête. Claire. Lourde. Comme un écho. Il me fixe. Sa voix m’a dit : — Je t’ai vu dans les ténèbres, et tu as tenu. Porte ma lumière, et nul abîme ne t’engloutira. Il se tait. Le silence qui suit est lourd, presque pesant. Je le regarde sans trop savoir quoi penser de ce récit. Il a l’air sincère, vraiment. Il croit à son histoire, à fond. Peut-être que c’est simplement un sursaut d’adrénaline, un accès de rage pour survivre, une de ces réactions primaires face à la mort… Je l’ai jamais vu toucher aux Stimms, mais ça veut pas dire qu’il n’en prend pas. Ou alors… c’est juste un foutu psychopathe. Peut-être qu’il a vrillé, comme tous les autres tarés de cette planète. Et si je le ramène avec moi ? Qu’est-ce qui me dit qu’il va pas péter un câble et me coller une balle dans le dos ? Ou pire : contaminer les autres avec ses délires ? Il continue de me fixer, attendant une réaction, mais bordel, Toma… qu’est-ce que tu veux que je fasse de ton délire mystique ? En même temps… il erre seul dans ce labyrinthe depuis combien de temps ? Coincé dans ce trou, avec les cris de ses camarades morts qui lui tournent dans la tête ? J’ai vu des gars devenir apathiques après un choc, d’autres devenir incontrôlables. Ils appellent ça du stress post-traumatique. Et franchement, ça collerait. Rien d’étonnant. Je me sens pas mieux, d’ailleurs. Moi aussi, je suis tendu comme un arc. Chaque bruit me fait sursauter. J’ai la main qui tremble encore autour de mon fusil. Alors qui suis-je pour juger ? - Allez Toma, maintenant on est deux. L’un pour l’autre. On va sortir de ce foutu labyrinthe et retrouver les autres. J’imagine déjà leurs tronches quand ils vont nous revoir. Je parie qu’ils ont déjà vidé nos cantines et descendu une bouteille d’Amasec à notre mémoire. C’est ce qu’on a fait pour lui, après tout. Je suis sûr qu’ils font pareil pour moi en ce moment. Toma se détend un peu. Il sourit : le premier depuis qu’on s’est retrouvés. — T’as raison, Juda. Sortons d’ici. Et on se fera payer les verres d’Amasec qu’ils ont sifflés à notre santé. — Bien dit. T’as une idée de la direction ? Je désigne l’embranchement devant nous. Toma fixe les trois conduits, le visage concentré. — Non. Aucune idée. Et pour être honnête, je ne sais même plus comment je suis arrivé là. C’est le brouillard dans ma tête. Je le regarde. Ouais… je vais pas pouvoir trop compter sur son sens de l’orientation. Il est encore à côté de ses pompes. Je reporte mon attention sur les trois options devant nous. Tout droit. En bas. À gauche. Le conduit à gauche me donne une bonne impression, il m’attire. Une intuition. Pas vraiment rationnelle, mais... mieux que rien. Le tunnel descendant, par contre, il ne me plaît pas. Trop de lumière, trop de bruit, et un souffle d’air régulier. Ça sent le puits de ventilation. Le genre à finir en steak tartare dans un ventilo géant. Quoique… s’il y a un gros ventilo, y’a peut-être un accès technique. Et donc, une sortie. Mais non. Ce conduit à gauche… il m’appelle, presque. — On prend celui de gauche. Je sursaute presque en entendant ma propre voix. Comme si j’avais parlé sans y penser. Je passe en premier. Il me faut faire un sacré grand écart pour atteindre l’ouverture du conduit gauche, mais je parviens à m’y cramponner. Quelques contorsions plus tard, je me hisse jusqu’à l’entrée. Je me retourne pour aider Toma. Il est loin d’être aussi en forme que moi… et surtout, il est plus petit. Je le vois hésiter. Je tends le bras. Il agrippe du bout des doigts et se lance. Il manque de glisser dans le vide, mais son élan suffit à le faire atterrir tant bien que mal sur moi. On ne dit rien. On se redresse. Et on avance, en silence. Ce conduit n’a rien de différent de ceux que j’ai déjà parcourus. Si ce n’est que le courant d’air y est un peu plus présent. Ça fait du bien. Ça atténue, un peu, cette sensation de soif constante. Toma me suit sans un mot. On évite tous deux de faire du bruit. Ici, tout résonne. Le moindre son peut porter loin. On n’entend plus que nos pas lents, traînants, usés. Les lumiglobes, espacés de manière irrégulière, jettent une lumière pâle et vacillante sur les parois. La pénombre reste omniprésente. La hauteur du conduit ne me permet toujours pas de marcher debout. Toujours à moitié courbé. Toma est un peu moins voûté que moi, mais lui aussi doit se plier. Je le surveille à la dérobée, cherchant un signe de changement dans son expression ou son attitude. Rien. Il reste impassible. Le conduit amorce une légère courbe vers la droite. Une lumière plus vive, blanche, commence à filtrer. Un espoir ? Une sortie ? Ou juste un cul-de-sac baigné dans la lumière crue d’une machinerie ? Je n’ose pas encore y croire. — T’as vu, Juda ? La lumière ! C’est la sortie ! Toma, lui, a besoin d’y croire. Il y croit. Et je veux y croire aussi. Le virage devient franc, presque à angle droit. C’est de là que vient la clarté. J’avance prudemment. Je suis aussitôt ébloui, contraint de cligner des yeux. Il me faut quelques instants pour m’acclimater à cette lumière soudaine. Je reste immobile, attendant que ma vision revienne. Peu à peu, je distingue les contours. Le conduit débouche sur une grille. Derrière, un sol d’acier bien éclairé. Une pièce technique, baignée de lumière. Partout autour, d’autres conduits. Des marquages sur les murs. Ça sent enfin la sortie. Une vraie. Juste cette grille à dégager. Je m’allonge et balance un violent coup de pied dans la grille. Elle cède dans un vacarme métallique, dégringole et vient s’écraser au sol dans un fracas assourdissant. Je me glisse immédiatement hors du conduit et me mets en position, aux aguets. Toma me rejoint sans tarder. Rien ne bouge. Personne n’a l’air d’avoir entendu. Tant mieux… Ou pas. L’absence de présence n’est pas forcément une bonne nouvelle non plus. — Toma, pendant que je couvre la pièce, regarde les marquages. On peut savoir où on a atterri ? Toma s’approche d’un des murs et scrute les inscriptions. Il passe la main sur les marquages, presque machinalement, comme s’il cherchait à faire resurgir un souvenir noyé dans la brume. — Section… VM-14. Salle de ventilation secondaire… marmonne-t-il. On est dans un secteur technique d’extraction d’air. Probablement à la périphérie d’un niveau de bloc-hab ou d’un manufactorum. Je m’avance, plus par réflexe que par intérêt. Les mots glissent sur mon esprit embrumé comme la pluie sur une armure de carapace. Mais la lumière, l’espace, l’air un peu moins vicié… Tout ça me donne l’impression d’avoir enfin mis un pied dehors. — Y’a un accès là-bas, dit Toma en désignant une porte de service, scellée par un simple verrou mécanique. On peut tenter notre chance. J’acquiesce d’un signe de tête. Il s’en occupe pendant que je reste en alerte, les sens tendus. Le mécanisme grince, émet un cliquetis métallique qui résonne dans toute la pièce. Je retiens ma respiration. Silence. Puis des bruits de pas. Je tends le bras et plaque Toma contre le mur. Il me regarde, inquiet, mais reste figé. On attend. Le bruit se rapproche. Régulier. Méthodique. Des bottes. Pas de cris, pas de cliquetis de chaînes ou de pas précipités. Ça sent la discipline… Impériale. Du moins, je l’espère. Une silhouette passe dans l'encadrement de la porte. Elle avance dans la lumière, arme levée. Uniforme poussiéreux, casque cabossé, épaulière marquée du 8ᵉ Dagaz. Un second soldat le suit, puis un troisième. Une patrouille. — Hé ! je lance à mi-voix, assez fort pour être entendu. Hé, ici ! Les fusils se braquent aussitôt. — Identification ! crie le premier. À genoux, mains en l’air ! Je lève lentement les bras. — Sergent Juda Drell, 3ᵉ escouade, 8ᵉ de Dagaz. J’ai avec moi le sergent Toma Lazic. On est vivants. Le soldat reste figé une seconde. Les autres échangent un regard. Finalement, le premier baisse légèrement son arme. — Bordel… Drell ? C’est pas possible… Le lieutenant vous a déclarés mort. On a vidé votre cantine, même. Et on a bu une bouteille d’Amasec à votre mémoire. Je hoche la tête, lentement. Mon regard glisse vers Toma. Il baisse les yeux. — Ouais. On est vivants. Ramenez-nous. On doit rejoindre le régiment. Le chef de patrouille fait signe à ses hommes. — On vous escorte. Mais on passe d’abord par le point de vérification. Ordres du Commissaire. Rien ne sort de la Ruche sans passer par ses hommes et lui. Je me crispe. Évidemment. Mielke. Je repense à Massias. Je me mets en mouvement, le pas plus ferme, Toma dans mon sillage. Les soldats nous encadrent. L’un d’eux, à voix basse, souffle dans ma direction : — Vous tombez bien… C’est la merde, dehors. Le commandement perd pied. On parle d’une offensive massive. Le Général Kane est sur les nerfs, et Mielke a la gâchette facile. Ça commence à être tendu entre les deux, plus que usuellement. Vous voyez le tableau. Je serre les dents. Toma reste silencieux. Nous avons quitté notre bourbier de labyrinthe… mais peut-être juste pour plonger dans un merdier plus grand encore.
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[40k-Imperium] Les Régiments de Dagaz
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Armée Unique
Merci, je prends plaisir à faire mes petits montages aussi et à créer l'histoire. Ton armée à du panache et une belle histoire pour la présenter. Pour le trait de personnalité, je me suis basé sur une nouvelle portant sur Ciphias Cain. Je ne sais plus le titre, mais il finit écraser sur une planète de glace avec son régiment de Valhalla avec son vaisseau de transport et il y a un passage décrivant les pilotes de sentinelle plus ou moins de cette façon. Je suis navré pour les fautes de français, usuellement je me relis plusieurs fois, là, j'ai posté un peu brut. Le multilaser se joue toujours, il existe en V10 et le lance-missile n'est pas une conversion mais bien du kit de base des anciennes sentinelles (et je lui trouve de la gueule). Merci !!! Effectivement les anciennes sentinelles ont un look que j'adores ! J'ai vraiment de la peine avec les nouvelles, elles sont sympa mais il y a un côté trop "lisse" pour représenté je trouve l'Imperium. Ils manquent une "personnalité" aux nouvelles fig' de "sentinel" comme ils nomment. J'espère que tu arriveras à trouver des anciennes sentinelles d'ocas' ce serait une belle adition à ton 122nd de Vogen. ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ 5. Véhicule de l'avant blindé : 5.1. Véhicule d'assaut blindé VEHICULE D'ASSAUT BLINDE (VAB) CHIMERA Inscription gravée sur les trappes de maintenance du 3ᵉ Escadron blindé de Dagaz Le VAB-tm, surnommé "Chimera" par les troupes, est une adaptation indigène du célèbre transport de troupes impérial. Né de la fusion entre les doctrines impériales et l’ingénierie rude et pragmatique de Dagaz, ce véhicule semi-chenillé se distingue par son efficacité dans les environnements les plus inhospitaliers du sous-secteur : ruines urbaines effondrées, crassiers industriels, sols volcaniques fracturés et jungles de métal. Développé par le Consortium Métallurgique d'Algiz, sur les ruines des industries pré-Impérium, le VAB-tm repose sur un châssis semi-chenillé unique. Son train avant à roues pneumatiques renforcées lui permet une grande maniabilité dans les zones étroites ou instables, tandis que les chenilles arrière garantissent traction et stabilité sur terrain meuble ou glissant. Le blindage est légèrement modifié par rapport au modèle impérial standard, intégrant des alliages composites spécifiques à Dagaz, renforcés contre les fragments industriels et les résidus acides fréquents dans les zones de conflit locales. L’intérieur du compartiment de troupes est doté de systèmes de filtration de l’air à triple membranes, un héritage direct des conditions toxiques des niveaux inférieurs d’Ansuz ou de Kelmorr. L’armement du VAB-tm reste conforme à l’esprit impérial, mais sa configuration traduit la doctrine directe des régiments de Dagaz : un bolter lourd en tourelle, et un lance-flammes lourd en coque pour les engagements rapprochés et la dissuasion en espace confiné. Le véhicule est également équipé d’un lance-fumigènes standard ou de contre-mesures thermiques rudimentaires sur les variantes de commandement. Bien que moins modulable que les Chimera produits par les forges de Mars, le VAB-tm se distingue par sa fiabilité et sa simplicité d’entretien. Bien que le blindage ait été une préoccupation à la conception du VAB-tm, il reste jugé insuffisant par les équipages qui ont l'habitude de le renforcer sur le terrain avec des restes de patins de chenilles, ou du blindage récupéré sur d'autres véhicules. L'intérieur étant bien encombré, surtout avec sa cargaison de troupier, les équipages prennent vite l'habitude d'utiliser la carrosserie extérieure comme lieu de stockage. Nous apercevons sur ses Pics, une unité d'assaut au complet du 6ème Régiment de Dagaz, composé de 1x VCA Centaure n° 510- véhicule de commandement avancé - commandant 1x VAB Chimera n° 511 - véhicule d'assaut blindé - sous-officier 1x VAB Chimera n° 512 - véhicule d'assaut blindé - troupes 1x VAB Chimera n° 513 - véhicule d'assaut blindé - troupes 1x VAB Chimera n° 514 - véhicule d'assaut blindé - troupes Le marquage jaune sur la trappe arrière ici, indique qu'il s'agit du VAB de tête, donc du sous-officier Les trois fines lignes jaunes est donc le marquage réservé aux véhicules de ligne. Les échappements sont situé à l'avant et souvent fort visible par la fumée bien noire que dégage les Chimera, surtout en phase d'accélération. Une plaisanterie court qu'il est plus dangereux d'être derrière à respirer les fumées d'un Chimera que devant le bolter du véhicule. Sur ce véhicule, le 514, nous pouvons observer en premier lieu sur le glacis avant droite, l'as de pique qui est le symbole de cette unité, mais également l'ajout d'un fil barbelé sur ce glacis. Ceci résulte de la peur de certain chef d'équipage de voir leur véhicule abordé par l'ennemi et venir ouvrir la trappe de tourelle ou y placer des charges sur le toit du véhicule, qui reste une des parties les plus faiblement blindées. On peut noter aussi que la tourelle du 514 aborde quelques dommages de tir laser. +++ EN SAVOIR PLUS ? : L'artillerie auto-tractée -
[40k - Astra Militarum] Le 5e Panzer Korps de Mortressa
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Tiamat dans Armée Unique
Je découvre maintenant le sujet. C'est une armée cohérente et qui claque. Retrouver la Légion d'Acier est un plaisir. La force inquisitorial est aussi très belle avec son schéma qui contraste. Je suis fan et le niveau de peinture est tellement top. -
Préambule : Ceci est un récit que j'ai écrit dans mon univers des Régiments de Dagaz et plus particulièrement sur le 8ème Régiment. Ce récit est là pour creuser plus en avant ce régiment particulier dans mon fluff. Il reprend aussi librement des inspirations d'un texte apparu dans des White Dwarf en 2023 qui a servit en réalité de base pour créé mon 8ème, donc qu'on retrouve ici. J'éditerais ce premier post au fur et à mesure, pour ajouter des "Chapitres" afin que cela donne une lecture fluide qu'on prenne en cours de route ou suive le sujet. Evidemment, c'est un délire un peu narcissique que de rédiger un texte et le publier, mais cela me motive aussi à poursuivre le plaisir de l'écriture. ___________________________________________________________________________________________________________ +++ CHAPITRE I +++ PERDU... Perdu… Oui, totalement perdu. Je ne vois pas d’autre conclusion à ma situation actuelle. Cela fait deux cycles que j’erre dans ces conduits sans fin. Des conduits d’aération de la cité-ruche de Gehenna Magna. Je m’y suis engouffré sans réfléchir, juste pour échapper à mes poursuivants. Peu glorieux, déjà… Mais en plus, j’ai couru sans logique, bifurquant au hasard. Résultat : bravo, tu les as semés, ils ne te suivent plus. Par contre, tu vas crever tout seul comme un abruti dans ces foutus conduits. Et à force d’être plié en deux, faute de hauteur suffisante dans ce dédale de métal, j’ai mal au dos, à la nuque, comme un vieillard pluri-centenaire. Ajoutez à ça que je ne me suis autorisé que très peu de repos, de peur de sombrer dans un sommeil trop profond, et que je n’ai pas bu plus d’eau qu’un Tallarn en cure… je dois avoir une sale gueule. Genre vieux Grox au bout de la chaîne d’abattage. Devant moi : un peu de lumière. Une sortie ? Non… un croisement, encore. De quoi me paumer un peu plus dans ce labyrinthe. Trois directions. Soit je continue tout droit en franchissant un puits qui descend. De ce puits émane la lumière, mais elle m’éblouit trop pour que je voie ce qui m’attend au fond. Aucune envie de finir coincé dans les pales d’un ventilateur industriel. Sinon, il y a le conduit de gauche. Ça changerait un peu de ce fichu “tout droit”. J’hésite. Je scrute chaque passage. Aucune inscription. Les techniciens du coin n’ont visiblement jamais imaginé qu’un pauvre type sans aupex ni balise finirait là-dedans. C’est sûr, il n’y a qu’un con comme moi pour s’y perdre. Vingt ans d’Astra Militarum. Vingt ans de campagnes. Vingt ans à risquer de me prendre un obus dans la gueule, à collectionner les cicatrices d’éclats, de grenades, de bolts, de baïonnettes, de pelles, de coups de verre… Tout ça pour finir déshydraté, seul et oublié, momifié dans les tripes d’une cité-ruche. Allez. Autant m’arrêter un moment, poser mon cul, réfléchir aux options. Quitte à crever ici, autant le faire d’une manière à peu près intelligente. Je pose mon fusil-laser. Il ne me reste que la cellule énergétique déjà engagée dedans. À vue de nez, j’ai encore de quoi tirer une trentaine de coups, guère plus. Plus une seule grenade, tout y est passé sur mes poursuivants, il y a deux jours. Bon… si je me montre prudent, ça devrait suffire. Allez, continuons l’état des lieux. Une gourde presque vide. En me rationnant sévèrement, j’en ai peut-être encore pour deux jours. Avec un peu de chance, je tomberai sur de la condensation quelque part pour compléter. Côté bouffe, trois packs agroénergétiques. Au moins, je vais mourir le ventre plein… plein de produits chimiques, certes, mais bon. Disons que mes préoccupations diététiques ne sont plus ma priorité. Je vide mes poches. Un Medikit individuel : de quoi me soigner si je m’entaille le gros orteil ou si j’ai un mal de crâne. Trois pastilles pour purifier une eau que je n’ai pas. Et… un miroir. Putain. J’ai une sale tronche. Je me reconnais à peine. Quelques rides de plus. Des cheveux plus gris aussi, il me semble. Mais ce sont surtout mes yeux rouges et ce teint cireux qui ne me disent rien de bon. J’ai l’impression d’avoir pris dix ans en deux jours. Ma tignasse châtain, qui virait déjà au poivre et sel, est devenue franchement sombre… merci la crasse des conduits. Mon regard fixe mon iris vert, et voilà que je dérive dans mes souvenirs. Il y a vingt-cinq ans. Ma Famille m’avait fait engager dans les levées des Régiments de Dagaz. Contrairement à mes frères et soeurs - j’étais le dernier de quatre - et probablement parce que j’avais moins d’affinité avec l’étiquette, les dîners pompeux et les salamalecs, mes géniteurs avaient insisté pour que je sois affecté au 8ème Régiment de Dagaz. Mes frères et sœurs, eux, étaient tous dans le prestigieux 1er. Les "Prétoriens", comme ils aiment à se faire appeler. À l’époque, j’avais dix-huit ans, et honnêtement, j’avais la tête ailleurs. L’armée ? Les casernes d’Opalan ? J’en avais rien à foutre. J’étais surtout occupé à faire le con avec mes potes. Mes parents m’avaient pourtant prévenu : continue comme ça, et on t’enrôle plus tôt que prévu. Ils n’ont pas menti. Mais me retrouver dans le 8ème… Sérieusement. Ce foutu régiment n’avait déjà pas une bonne réputation à l’époque. Et moi, je me suis retrouvé dedans comme on tombe dans une fosse sceptique : sans prévenir, et sans aucune envie d’y rester. Déjà, le nom… les “Gardiens Sanglants”. Rien que ça, ça ne m’inspirait rien de bon. Un nom à la con, trop chargé, trop dramatique. Tu sais tout de suite que ça sent la boue, le sang et les ordres suicidaires. Pas les fanfares ni les médailles en velours. Et puis, dans mon cercle de fréquentations - les rejetons dorés des Familles Citoyennes - on entendait des choses. Pas officielles, bien sûr, mais suffisantes pour se faire une idée. Le 8ème, c’était là qu’on envoyait les “indésirables”. Ceux qui foutaient la honte, les têtes brûlées, les rebelles, les abrutis ou tout simplement les gêneurs. Un régiment à la discipline de fer, connu pour ses engagements intenses, en première ligne ou dans les pires bourbiers du secteur. Idéal, donc, pour “soulager” une Famille d’un souci tout en servant l’Imperium avec zèle. Un tir doublement gagnant : honneur préservé, et héritiers gênants expédiés loin, au service du Trône. On te balance dans le 8ème comme on jette une pierre dans un marécage. Et si elle ne remonte jamais, c’est que tout s’est bien passé. Vingt-cinq ans ont passé depuis. Finalement, après quelques bons coups de savate dans la gueule administrés par les instructeurs : façon douce de te faire entrer l’Imperium dans le crâne; j’ai fini par m’adapter. Et même plus que ça : une fois déployé, je me suis senti comme un poisson dans l’eau. J’y ai trouvé ma place. Quelques camarades du même monde, issus du même milieu que moi. Mais surtout, des frères d’armes qui partageaient ma vision épicurienne de la vie : profiter tant qu’on peut, rire un peu avant la prochaine rafale. Des mecs bien. Certains sont encore là… d’autres, non. Mon premier engagement me semble tellement loin. Et pourtant, quand je baisse les yeux vers mes manches, je suis toujours surpris d’y voir mes chevrons de sergent. Qui aurait parié là-dessus, hein ? Même pas deux boutons rouillés. Pas moi en tout cas et certainement pas ma Famille. Qu’est-ce que c’était, ça ? J’suis sûr d’avoir entendu un bruit. Peut-être juste le grincement d’une conduite, l’écho lointain des combats… ou alors un de mes poursuivants ? S’il y a bien une chose que ce déploiement m’a appris, c’est qu’ici, rien n’est sûr. Et que c’est la merde partout. Voilà six mois que le 8ème est déployé sur Moloch-Bâl. Une foutue planète à cités-ruches. On nous avait vendu une mission de maintien de l’ordre. Le gouverneur local, une sacrée enflure celui-là, affirmait avoir "stabilisé la situation" et demandait juste un petit coup de main pour reprendre quelques cités en révolte. Mon cul, ouais. Ce que notre état-major a découvert en arrivant, c’était tout sauf une situation sous contrôle. À part quelques bastions impériaux, tout le reste de la planète était plongé dans l’anarchie la plus totale. Une vraie foire à la baston. Des luttes de partout, des factions inconnues, des cultes tarés, des milices locales… même une chatte n’aurait pas reconnu ses petits dans ce merdier. Y avait qu’un seul point commun à tous ces enfoirés : flinguer tout ce qui portait une Aquila ou représentait un tant soit peu une autorité. Ça fait trois mois qu’on tente de reprendre Gehenna Magna. Une putain de cité-ruche, un labyrinthe monumental, en trois dimensions, à vous rendre fou. Impossible de tracer une vraie ligne de front dans ce foutoir. Un jour, un quartier est à nous. On croit l’avoir sécurisé, et paf : une bande d’enragés déboule par l’arrière, surgis d’on ne sait quelle coursive, de quel conduit ou d’un foutu égout. Pendant ce temps, nous, on est déjà en train de se déployer vers ce qu’on pensait être le prochain objectif. Résultat : on échange les positions comme des crétins, et faut tout recommencer depuis le début. Au moins, y’a un truc de simple dans ce merdier : tout ce qui ne porte pas une Aquila, tu le butes. Homme, femme, vieux, gosse… tous aussi tarés les uns que les autres. On dirait qu’ils ont tous un seul but : nous arracher la tête, même à coups de dents s’il le faut. Je ne pourrais jamais oublier ce gosse, pas plus haut que trois pommes, qui a essayé d’égorger Massias à coups de ses pauvres chicots. On a fini par le descendre, lui et toute la bande qui l’accompagnait, mais notre bon Commissaire Mielke n’a pas voulu prendre de risque. Il a sorti son bolter et a collé une bastos dans la tête de Massias. Froid. Net. Massias… Pas le premier à crever sur cette foutue planète. J’en ai vu tomber, des frères d’armes, des vrais. Des vieux briscards qui avaient traversé les pires zones de guerre à mes côtés. Massias. Ernst. Bilal. Caïus. Stepan. Pav’... Je les revois encore. Leur rire autour d’un ragoût de ration cramée. Leurs gueules sales, leurs sarcasmes, leurs coups de coude dans les tranchées. Et maintenant, plus rien. Juste leurs noms qui résonnent dans ma caboche. Jamais j’avais perdu autant de camarades en si peu de temps. Et surtout pas des vétérans. Autant j’étais presque résigné à voir les nouvelles têtes tomber; Des gosses, la plupart, à peine sortis de leurs terres de conscription; Mais là… Là, ce n’est plus une guerre. C’est un foutu abattoir. On dirait qu’on nous balance au front comme de la chair à canon. Sans vision d’ensemble, sans coordination. Chaque jour, un nouveau plan foireux pondu par un commandement qui ne sait même plus où est le nord. J’ai l’impression qu’on avance les yeux bandés, comme des aveugles guidés par d’autres aveugles. Et pendant ce temps, mes frères tombent un à un. Et voilà. Je perds toute ma section dans une bête patrouille d’arrière-garde. Que des bleus avec moi. Tous tombés comme des mouches, en une fraction de seconde. Rien vu venir. Sans cette foutue conduite et cette espèce de sixième sens qui m’a sauvé la peau plus d’une fois… j’y serais passé avec eux. Combien de fois j’ai frôlé la mort ? Je ne les compte plus. Mais à chaque fois, un détail, une intuition, une petite voix dans ma caboche me faisait bouger d’un millimètre. Juste ce qu’il fallait. Suffisamment pour échapper au destin. Heureusement qu’elle m’a chuchoté de grimper dans ce conduit. Par contre, elle aurait pu me filer une carte du labyrinthe, tant qu’à faire… Là, si je pouvais à nouveau l’entendre, cette saloperie de voix intérieure… juste une fois. Juste pour savoir quel foutu couloir me sortira vivant de ce merdier. Et ces cinq gars… On est tombé sur un groupe ennemi. Des civils, à première vue. Avant. Ils se sont jetés sur nous comme des pochtrons sur une bouteille d’Amasec. Enragés. La surprise, le nombre… en dix secondes, c’était plié. Heureusement qu’ils ont cette sale manie de collectionner les têtes. Sans ça, j’aurais eu toute la bande à mes trousses. Et je ne serais plus en train de parler à moi-même dans un conduit crasseux, mais à pourrir sur un tas de cadavres. Voilà un petit moment que je m’étais reposé quelques minutes, le dos collé à la paroi tiède du conduit. L’air y vibrait doucement, comme si quelque chose tournait non loin. C’était presque apaisant, si on faisait abstraction de l’odeur de rance, de sueur et de moisissure qui suintait de chaque rivet. Je commençais à dodeliner de la tête quand à nouveau un bruit se fit entendre. Un cliquetis métallique, trop régulier, me fit relever la tête. Un bruit de pas ? Je me fige. Mon cœur s’arrête une demi-seconde. Puis il repart comme un tambour de guerre. Silence. Et puis, à nouveau : clic-clac... clic-clac... des pas hésitants sur le métal. Un bipède ? Humain ? Impossible à dire. Trop d’échos. Trop de doutes. Je me recroqueville dans une anfractuosité du conduit, je tente de contrôler ma respiration. Mon fusil pointé vers l’ombre. À cette distance, si ce n’est pas un ami, je tirerai sans sommation. Mais si c’était un survivant ? Un gars du 8ème ? Et s’il est blessé ? Et si c’était un de ceux qui m’ont traqué il y a deux jours, revenu finir le boulot ? L’idée germe, pourrissante. Je me rends compte que je serre la poignée du fusil jusqu’à m’en blanchir les jointures. Puis je vois une silhouette. Et là, je dois choisir. Si j’attends, je perds l’initiative. Si je tire… et que c’est un frère d’arme, j’aurai du sang innocent sur les mains. Mais s’il me repère avant moi… Alors je bouge. Lentement. Un pas. Puis un autre. Mon épaule glisse contre la cloison, mon fusil toujours levé. Je laisse ma voix porter, rauque, sèche, craquelée par l’humidité et la peur. -Halte ! Identifie-toi ! Nom et régiment ! Silence. La silhouette s’arrête. Hésite. Puis, dans un souffle râpeux : - C’est moi… Toma… Sergent Toma Lazić… 8ème de Dagaz… une hésitation se ressent - C’est toi, Juda ? Mon cœur rate un battement. Toma. Bordel… Toma. Porté disparu depuis six semaines dans le secteur Epsilon. On l’avait tous cru mort avec sa section. Je me souviens même de la bouteille qu’on avait vidée pour lui, ce soir-là. Mais là, devant moi, il tient à peine debout. Je m’approche prudemment. Il lève les mains lentement. Pas d’arme visible. Son uniforme est en charpie, il pue la sueur et le sang. Ses yeux… y’a quelque chose dedans. Pas juste la fatigue. Quelque chose d’autre. De fiévreux. De brûlant. — Ils m’ont encerclé. Je croyais que c’était la fin… Mais Il m’a sauvé, Juda. Il est venu. — Qui ça, “il” ? — L’Empereur.
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[30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Récits
Merci beaucoup. J'ai tenté de me donner de la matière pour créer correctement mon petit Univers. Et je m'y perds parfois plus dans le côté narratif que dans mes figurines. Et j'ai débuté un récit sur le 8ème pour approfondir d'un point de vue plus humain, l'ensemble :- 21 réponses
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[40k Culte Genestealers] Planification(s)
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Hammerstein dans Armée Unique
J'aime beaucoup leur histoire et du coup la tenue totalement appropriée, qui les distingue tout aussi bien des autres néophytes. Et c'est un mariage de couleur plaisant qui raconte tout de suite son histoire. -
[30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Récits
+++ 9ème Régiment de Dagaz : "Veilleurs d'Ansuz" +++ Devise : "Tace custodes, percussores mortiferi" (Veilleurs silencieux, frappeurs mortels) Insigne : Un bouclier de pourpre. Meublé d’un phare de même, illuminant de senestre à dextre d'or, chargé en chef d’un trait de lumière d'or orné d'un 9 de sable. Certain pourrait voir une allégorie de l'Astrominican, mais en réalité il s'agit de la représentation d'un antique bâtiment présent sur Terra, qu'on peut également retrouver sur certains monde à la technologie plus reculée. Un phare, une tour haute avec une lumière tournante pour guider et prévenir des dangers sur la mer. Ici, la mer serait la galaxie. Le 9ème se voulant le guide et protecteur. Commandement Commandant nominal : Général (d'infanterie) Helena D'Arvax Histoire et origine Le 9ème est le dernier régiment créé pour la dîme Impérial. Il a été fondé sur demande du Departemento Munitorum avec l'ambition d'avoir un régiment axé sur la surveillance et les opérations défensives, qui était un besoin sur le moment pour répondre à la situation sur la Frange Orientale du Secteur Travis. Les Familles Citoyennes du Monde-Ruche d'Ansuz ont tenu à fournir la majorité des troupes. Une certaine jalousie et déception était présente dans ces Familles voyant celle officiant sur la Ceinture, sur Purisaz, Dagaz, avoir des Régiments privilégié, elles souhaitaient ardemment avoir le même honneur. Ces recrues se sont rapidement distinguées par leur facilité et adaptation naturelle à maintenir la sécurité dans des environnements urbains complexes et densément peuplés, où la discrétion et la vigilance sont essentielle. Finalement entre l'appel au renfort du Secteur Travis, l'ordre de levée du Departemento Munitorum et la formation du 9ème, quand celui-ci atteignit enfin sa zone de déploiement avec d'autres régiments de l'Astra Militarum, le 9ème, comme les autres, trouvèrent des situations diverses mais toute négative pour l'Imperium. Le 9ème fut en charge du Monde-Agricole Skalde. Le Régiment trouva plus que ruine et pillards. Une long stationnement et casernement attendit ainsi le 9ème qui resta à traqué et expurgé la planète de tout les hérétiques. Son expertise en matière de reconnaissance et d'embuscade joua un rôle crucial dans le retour de Skalde dans le giron de l'Imperium. Doctrine et engagement Par essence, les Veilleurs d’Ansuz n’abordent jamais une bataille de manière frontale si d’autres options se présentent. Influencés par la culture urbaine dense et stratifiée de leur monde natal, les soldats du 9ᵉ développent naturellement une pensée tactique fondée sur la patience, l’anticipation et le contrôle des flux de l’ennemi. L’environnement de la Ruche d’Ansuz, tout en couloirs étroits, en niveaux superposés et en clair-obscur permanent, a forgé une doctrine militaire où la vigilance, la furtivité et la précision priment sur l’héroïsme ostentatoire. Leur approche repose ainsi sur une stratégie d’usure et de harcèlement : installations fortifiées temporaires et discrètes, points d’observation camouflés, itinéraires de patrouille aléatoires et embuscades chronométrées. Le 9ᵉ ne cherche pas l’affrontement, il le provoque à son avantage, et s’évanouit ensuite comme une rumeur. Ils font preuve d’une rare discipline dans la tenue du silence radio, et d’une coordination millimétrée dans les replis et les redéploiements. Cette mentalité du 9ème et de son Etat-Major rende compliqué la coopération et la compréhension avec certains autre régiments de l'Astra Militarum, plus habitué à des approches directes, comme ceux de Krieg ou de Mordian. Même des frictions peuvent apparaître avec leur co-régiment de Dagaz, comme le 4ème et le 8ème. Toutefois, leur collaboration avec des éléments du 72ᵉ de Tallarn fut saluée pour son efficacité, notamment dans l’exécution d’opérations de harcèlement nocturnes. Les soldats du 9ᵉ se transmettent oralement et par l'exemple des savoir-faire précieux, comme l’art de partir en mission léger, parfois sans plus qu’un fusil, une grenade, un couteau et une cape de camouflage. Ils répètent inlassablement les manœuvres de contournement silencieux, les neutralisations rapides et les techniques de dissimulation. Leur équipement est souvent personnalisé, usé, voire dépareillé, mais toujours entretenu avec une rigueur maniaque. Cependant, cette spécialisation présente aussi des vulnérabilités. Le 9ᵉ peine à tenir face à un assaut massif prolongé : il est rare qu’il puisse opposer une ligne de feu stable, et sa logistique est pensée pour le mouvement, non pour l’encerclement. Sa tendance à la dispersion en petites cellules rend la coordination complexe lors de changements de plan brusques. De plus, les Veilleurs d’Ansuz ont une certaine aversion pour les manœuvres de parade militaire ou les attaques en rang serré. Cela a parfois conduit à des tensions hiérarchiques avec d'autres régiments plus "orthodoxes", comme ceux issus de Krieg ou Mordian, qui voient cette discrétion comme un manque de courage, plutôt que comme la prudence du chasseur. Enfin, la culture très fermée du régiment, presque clanique, et l'origine majoritairement issue des Familles Citoyennes d'Ansuz, a tendance à ralentir l'intégration d'éléments extérieurs ou de conscrits d'autres mondes, jugés peu fiables. Traditions et coutumes Sans que cela porte une nuisance ou une non-conformité aux structures de l'Astra Militarum, au sein du 9ème Régiment, les pelotons sont renommés "Cellule". Chaque Cellule prend un nom de code propre à l'imaginaire d'Ansuz, comme les "les Longues-Pattes", "les Crochteurs", "Les Arpenteurs", etc. Ces noms sont à la fois un repère affectif et une manière cryptique de désigner les groupes en situation d’interférence radio. Egalement les Veilleurs, comme ils se nomment, utilisent des codes gestuels, des surnoms variables selon la mission, ou des marques symboliques sur leurs épaulières. Ce n’est pas seulement un moyen de limiter les fuites d’information, c’est une manière de se fondre dans le décor, de n’exister qu’en tant que regard invisible. Un soldat d’Ansuz n’est pas une voix, il est une ombre. Et une ombre n’a pas besoin de nom. Il est de coutume dans le 9ème, qu'à la fin de chaque mission, le soldat trace une ligne fine au dos de son plastron avec sa baïonnette. Chaque ligne représente une mission de surveillance ou d'embuscade, non une bataille gagnée. Les anciens peuvent en porter des centaines, souvent visibles sous la forme d’une grille gravée. Lorsqu’un soldat est jugé prêt à devenir chef de cellule (peloton pour l'Astra Militarum), on l’invite à limer volontairement les marques trop visibles, signe qu’il n’a plus besoin de prouver son expérience car elle est maintenant incarnée dans ceux qu’il forme. La tradition unique du 9ème est leur rituel de la "Veille Silencieuse", où les soldats passent une nuit entière (temps de référence d'Ansuz*) en observation silencieuse avant une grande opération, aiguisant leurs sens et communiant avec l'Empereur. *Note de l'auteur : Une nuit sur Ansuz équivaut à 5 heures de Terra. +++ EN SAVOIR PLUS ? Vous savez déjà tout sur les Régiments de Dagaz- 21 réponses
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[40k-Imperium] Les Régiments de Dagaz
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Armée Unique
Merci beaucoup. C'est avec plaisir que les représentants passeront sur Belgav, avec tout le matériel nécessaire et y faire une démonstration in vivo. Histoire que le nombre de bras revienne à un nombre plus orthodoxe. Merci pour ce commentaire cela fait plaisir. Effectivement, c'est un loisir qui me passionne. Merci, quand je vois tout ce que tu fais, cela à de la valeur. Merci beaucoup. Ma base d'inspiration pour mon infanterie était Starship Troopers, alors quand il a fallu passé au véhicule, j'ai longuement hésité avant de rester par cohérence sur les nuances de gris. Après une petite pause dans la publication, car bien occupé, on reprend le fil 4. Véhicule de reconnaissance : 4.2. Marcheurs de reconnaissance STC 92/K - Sentinel Blindés Ces antiques bipèdes de reconnaissance, hérités d’un âge oublié, sont une constante dans l’organisation tactique des régiments, et ce, malgré leur obsolescence apparente face aux modèles plus récents en circulation dans d’autres régiments impériaux Aucun enregistrement officiel ne mentionne la présence de la nouvelle variante de Sentinelle – introduite progressivement à partir du milieu du M41 – dans les hangars ou arsenaux dagaziens. À la place, c’est le châssis STC 92/K, à la silhouette brute et massive, qui continue de fouler les terrains rocailleux d'Opalan ou les ruines calcinées des mondes de guerre. Leurs jambes épaisses, presque maladroites, sont dotées d’articulations renforcées, souvent soudées de manière artisanale, capables de résister aux pentes les plus ingrates comme aux chocs de proximité. Bien qu’initialement conçues pour la reconnaissance rapide, les Sentinelles dagaziennes sont déployées de façon bien plus agressive. Le commandement les utilise pour des missions de harcèlement, de pression sur les flancs ennemis, ou comme piquets mobiles pour tenir des lignes étendues. Leurs armements standard, aussi varié que puissant, permet d’infliger de lourds dégâts à l’infanterie comme aux véhicules légers. En escadron, elles peuvent même menacer des blindés plus imposants, en se concentrant sur les points faibles. Ce qui frappe le plus dans l’usage que font les Dagaziens de ces unités, c’est la manière quasi-rituelle dont les pilotes les considèrent. La sélection pour accéder au poste de pilote de Sentinelle est particulière, elle est souvent réservée à ceux sortant des rangs, les personnalités non-conforme, ayant peu d'entrain pour la vie en groupe et la discipline militaire. Si certains les considèrent comme les héritiers spirituels de cavaliers antiques, lançant leur monture d’acier dans la mêlée, ils sont en réalité loin du compte. Ils s'agit essentiellement de personnalité bravache, égoïste, agissant le plus souvent en autonomie et suivant vaguement les ordres initiaux. Ce comportent, à défaut d'être accepter et toléré au vue des missions très dangereuse dévolue à ces unités. Être pilote de sentinelle blindée, c'est assurément une vie pleine d'adrénaline, qui ce doit d'être vécue de manière intense, car courte. Les Sentinelles blindées de Dagaz ne sont ni rapides, ni discrètes. Elles n’ont rien des appareils élégants qu’on croise parfois dans les cohortes scions ou les formations d'élite d'autres mondes. Mais elles sont tenaces. Et s'élancent avant le gros des troupes et viennent chercher les points faibles de l'ennemi ou attirer ce dernier dans un piège. « J'étais envoyé en reconnaissance avancée, afin de tenir un emplacement crucial pour la suite de notre avancée. Alors que j'étais qu'à quelque pas, voilà, un coup sonore venu de nulle part. Ma bonne vieille Sentinnelle m’a planté au milieu de rien, le moteur toussait comme un vieux prêtre ivre, les gyrocompas hurlaient... Mais j’ai tenu la rue. Ils sont passés entre deux bâtiments, comme des rats. Quand l’ennemi ne croit pas en ta présence, c’est là que tu peux faire mal. La Sentinelle ? Elle m’a ramené. Je lui dois la vie, à défaut de mes jambes. Mais Elle, elle a toujours les siennes et elles seront les miennes. – Sergent Canto Rhym, 9e de Dagaz, survivant de Karga-Secundus +++ EN SAVOIR PLUS ? : 7ème Régiment de Dagaz "Les Lames de Purisaz" : 8ème Régiment de Dagaz "Les Gardiens Sanglants" : -
[40k-Xenos] Les tribus déchaînées de l’Asgarth
Swissknife a répondu à un(e) sujet de gekko dans Armée Unique
Il faut une forteresse roulante pour récoler en temps et en heure tout le butin. Quelque chose de résistant pour éviter la jalousie des autres Klans. Une Kanonnière ? Voir un chariot Kraz'os ?- 547 réponses
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[40k-Xenos] Les tribus déchaînées de l’Asgarth
Swissknife a répondu à un(e) sujet de gekko dans Armée Unique
A part, que le niveau de peinture des planches est juste fabuleux... aucune idée de ce que cela peut-être... Un Dred eud'la mort ?- 547 réponses
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[40k Culte Genestealers] Planification(s)
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Hammerstein dans Armée Unique
J'adore ces Goliaths. Le choix du orange est évidemment judicieux vu le contexte, mais n'as-tu pas trop galéré à avoir un bon rendu, pas une teinte évidente. Et cela doit être une déformation de garde impériale, mais faut des marquages sur un véhicule (En plus d'apprendre sur le culte genestealer, je vais approfondir ma culture en cocktail ) -
[30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Récits
+++ 8ème Régiment de Dagaz : "Gardiens sanglants" +++ Statut : Régiment en reformation Devise : "Per sanguinem nostrum, pax" (Par notre sang, la Paix) Insigne : Un bouclier de gueule. Meublé d’une mappemonde d’or, chargée en chef d’un disque d’argent incrustée d’un 8 de sable. L’ensemble chargé de senestre à dextre de sabre Chachka d’or. Le 8 en plus de se trouver nominalement marqué en noir, se retrouve également dans la mappemonde dorée surmontée du disque blanc. Cela montre aussi le 8ème symboliquement au dessus d’un monde anonyme et veillant sur lui. Les Chachka (type de sabre antique de Terra) symbolise évidement le côté guerrier et d’infanterie du 8ème. Commandement Commandant en intérim sur Opalan : Colonel Marcus Severin Commandant nominal : Drusus Kane (disparu en opération) Histoire et origine Créé en réponse aux besoins, à l’époque de sa création, du Departemento Monitorum, de régiment conçu pour opérer dans des environnements de type zones urbaines densément peuplées et les théâtres de guerre en milieu confiné. Dès sa formation, il a été façonné par l’urgence de conflit impliquant la reconquête de mondes-ruches tombés sous la rébellion ou la menace xéno, imposant une doctrine centrée sur la prise de points stratégiques et l’assaut frontal à courte portée. Contrairement aux 3ème, 5ème, 6ème et 7ème Régiments, dont les levées sont généralement issues d’une seule planète, le 8ème recrute à l’échelle de tout le système de Dagaz. Cette diversité, couplée à une formation intensive, en a fait un régiment à l’identité bien marquée, où le combat au corps-à-corps est bien plus valorisé et enseigné que dans les autres unités de Dagaz. Son histoire est marquée par des campagnes longues et harassantes, où chaque centimètre de coursive ou de BlocHab conquis a nécessité un mélange de tactique fine, de soutien mutuel et d'audace, bien loin des conquêtes fulgurantes et glorieuses d’autres régiments plus prestigieux. Dans les grandes Familles Citoyennes, intégrer le 1er ou le 4ème Régiment est un signe de prestige, ouvrant la voie à une carrière militaire distinguée. Rejoindre le 8ème, en revanche, est perçu comme un sacrifice : un choix réservé aux esprits indomptables, aux têtes brûlées ou aux indésirables de la haute société, ceux que leurs familles ne savent pas où affecter mais qui possèdent néanmoins des qualités guerrières. Doctrine et engagement Le 8ème Régiment, de par sa tradition et son mode de formation, est entièrement tourné vers le combat en milieu clos. Bien qu’il puisse remplir toute mission assignée à un régiment de l’Astra Militarum, sa spécialisation en guerre urbaine et en combat rapproché en fait un atout redoutable dans ce type de théâtre d’opération. La cohésion entre soldats est primordiale, plus encore que dans d’autres régiments. L’instruction martiale met un point d’honneur à inculquer une discipline stricte et une solidarité inébranlable, car la survie dépend avant tout de la confiance entre frères d’armes. Si les initiatives sur le terrain sont tolérées, voire encouragées, elles doivent mener à la victoire sous peine de sanctions sévères. Le 8ème est ainsi réputé pour sa témérité, parfois perçue comme une brutalité excessive par d’autres régiments de Dagaz, notamment le 1er et le 4ème, habitués à des engagements plus méthodiques. Même le 6ème Régiment connu pour son insubordination chronique, se retrouve parfois dépassé par l’agressivité implacable des Gardiens Sanglants. L'usage intensif de grenades et de la baïonnette sont en effet partie intégrante de la culture doctrinale du 8ème. Il ne faut surtout pas laisser à l'adversaire le tempo de la bataille. Ainsi après l'effet de surprise, rien ne doit arrêter la progression des sections du 8ème. Elles s'infiltrent brutalement partout, toujours précédée de grenades, suivi de charges brutales. Les sections dépassent les grosses menaces que les lance-flamme viendront éradiquer. L'utilisation des lance-flamme sur homme ou sur Hellhound est une partie également importante des règles d'engagement du 8ème. Il est d'ailleurs le seul régiment de Dagaz à avoir reçu dans sa dotation des Hellhounds. Un usage intensif est fait de ses véhicules. Il est aussi inscrit dans la doctrine du 8ème, de laisser brûler les adversaires et de ne pas les achever, ceci dans le but de préserver les munitions et de continuer à imprimer un tempo rapide à la bataille. Ce choix doctrinale est parfois mal perçu par les autres régiments de l'Astra Militarum. Traditions et fraternité Le 8ème Régiment doit sa réputation à une solidarité inébranlable, une nécessité dans un corps où chaque mission est un saut dans l’inconnu. Cette fraternité est entretenue par un ensemble de rituels et traditions, le plus emblématique étant la Cérémonie du Sang. Avant chaque engagement majeur, les soldats prélèvent quelques gouttes de leur sang, les mélangeant dans un grand récipient orné du chiffre "8" et de leur devise. Ce mélange est ensuite appliqué en marques rituelles sur le visage des combattants, un serment silencieux qu’ils combattront jusqu’à la dernière goutte de leur essence vitale pour assurer la victoire. Cette pratique, mal comprise par certains commandants impériaux, est parfois considérée comme un vestige d’une culture tribale – ce qui est pourtant étranger au système de Dagaz. En réalité, il s’agit d’un ciment psychologique puissant, fortifiant le moral et l’esprit de corps avant les combats les plus meurtriers. Si le 8ème Régiment est surnommé "Les Gardiens Sanglants", est-ce à cause de cette tradition, ou bien cette tradition est-elle née de son surnom ? Les archives sont floues sur la question. Situation actuelle La campagne sur Moloch-Bâl a marqué la fin tragique du 8ème Régiment. Pris dans des combats d'une intensité inégalée, il a cessé toute communication et son absence prolongée à conduit le Departemento Munitorum, à le déclarer disparu ou annihilé. La guerre d’attrition dans les entrailles de la ruche a broyé hommes et matériel, et aucun survivant n’a pu être retrouvé. Mais l’Imperium ne tolère pas le vide. Une nouvelle levée a été ordonnée pour le système de Dagaz, le régiment de réserve, le 10ème, a été rebaptisé "8ème Régiment", perpétuant l’héritage des Gardiens Sanglants. Pour assurer une transition doctrinale et maintenir les traditions, l’État-Major bis du 8ème a été affecté à cette nouvelle formation. L’entraînement bat son plein, et bientôt, Dagaz fournira un nouveau régiment à l’Astra Militarum, prêt à honorer la devise du 8ème : "Par notre sang, la Paix." +++ RAPPORT : 8Ème Régiment de Dagaz (8ème reformation) : Recherche de la confirmation de sa destruction +++ +++ OUVERTURE DU DOSSIER RESTREINTE : Veuillez-vous identifier +++ +++ Votre accès est enregistré et transmis à l’autorité compétente +++ +++ ATTENTION DONNEES CLASSIFIEES : Toute diffusion est strictement réglementée, toute infraction est passible de la peine maximale +++ +++ Ouverture première pièce d’enquête : RAPPORT INQUISITORIAL Z180325 – Incident de Carnothis Secundus +++ EN SAVOIR PLUS ? -> 9ème Régiment de Dagaz "Veilleurs d'Ansuz"- 21 réponses
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Cela m'a donné un objectif peinture pour ce mois, je me suis lancé dans l'aventure, par plaisir. Choisir parmi une pléthore de trouffion m'a finalement fait partir sur une fig' de ma pile de la honte.
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Ces mercenaires sont de toute beautés ! Et chacun avec sa personnalité qu'on retrouve dans les détails et peinture. Je ne connaissais pas ces modèles, effectivement ils sont superbe. Ta peinture leur rend toute majesté qui peut être due.
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[30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Récits
+++ 7ème Régiment de Dagaz : "Les Lames de Purisaz" +++ Devise : "Actua ut gladius, velox ut fulgur" (Tranchant comme l'épée, rapide comme l'éclair) Insigne : Un bouclier d'azur. Meublé d'une épée d'd'or chargée d'un 7 sable, entourée de deux éclair d'or de part et d'autre. L'épée tranche pour diviser les forces ennemies (les éclairs), tout comme les éclairs représentent la célérité du 7ème. Commandant actuel : Général (d'Infanterie) Icarus Falx Origine et formation Le 7ème Régiment de Dagaz, surnommé "Les Lames de Purisaz", fut levé en réponse à un besoin de l'Astra Miliatrum : former des unités capables d'exécuter des opérations de guerre asymétrique sur des théâtres de conflit variés. Sa première fondation était principalement issue des rangs des citoyens de Purisaz, un monde agricole du système Dagaz. La rigueur et la résilience de ses Citoyens habitué à vivre sur le terrain, dans un vaste monde plus naturel qu'urbain, façonnèrent le régiment en une force mobile, disciplinée et redoutable. Dès ses premières campagnes, les Lames de Purisaz démontrèrent une expertise particulière dans les attaques éclair et le harcèlement tactique. Lors de l’insurrection de Dolphe Primus, ils jouèrent un rôle décisif en ciblant et détruisant les centres de commandement rebelles, privant les insurgés de coordination et précipitant leur défaite. Doctrine de combat Le 7ème Régiment de Dagaz, mieux connu sous le nom de Lames de Purisaz, se distingue par son approche tactique fondée sur la mobilité et la techno-guérilla. Plutôt que d’engager l’ennemi dans un affrontement frontal prolongé, ses forces privilégient la rapidité d’action et la désorganisation des lignes adverses. Leurs méthodes reposent sur une stratégie de frappes chirurgicales, visant à détruire les infrastructures vitales et à semer le chaos au sein des forces ennemies avant qu’elles ne puissent réagir. Leur maîtrise du terrain leur permet d’infiltrer discrètement les positions adverses, d’y mener des actions de sabotage et d’en ressortir avant que l’ennemi ne puisse organiser une contre-offensive. Là où d’autres régiments comptent sur la force brute, les Lames de Purisaz usent d’une guerre de mouvement constante, harcelant sans relâche les troupes ennemies, les forçant à s’épuiser dans une tentative vaine de les rattraper. Les assauts du 7ème sont souvent précédés d’opérations de désinformation et d’attaques nocturnes soigneusement planifiées, semant la panique et la confusion dans les rangs adverses. Une fois leur cible affaiblie, ils surgissent avec une violence fulgurante, frappant les points névralgiques et privant l’ennemi de toute possibilité de riposte coordonnée. Cette approche leur confère une certaine réputation au sein de l’Astra Militarum, mais elle a aussi ses limites. Les Lames de Purisaz ne sont pas faits pour les guerres d’usure ou les assauts prolongés contre des positions fortifiées. Leur efficacité dépend d’un commandement précis et d’une exécution sans faille, faute de quoi l’ennemi pourrait exploiter leur mobilité comme une faiblesse. Cependant, lorsqu’ils sont employés correctement, ils deviennent un couteau glissé sous la gorge de l'adversaire, frappant avant même que celui-ci ne réalise qu’il est déjà vaincu. Traditions régimentaires La "Danse des Lames" Les soldats du 7ème pratiquent un rituel martial hérité des traditions de Purisaz : une chorégraphie de combat exécutée avec des baïonnettes, issue d’une ancienne célébration des moissons. Ce qui fut jadis une fête agricole s'est transformé en un exercice de concentration et de préparation au combat, alliant précision et fluidité. Conclusions Le 7ème est un atypisme pour les Régiments de Dagaz. Cela résulte du besoin à un moment donné de la vie de l'Imperium, d'avoir dans ses forces, des régiments capable d'infliger une guerre asymétrique, en attendant que la force brute des régiments conventionnelles soient pleinement mobilisé, ou d'avoir un régiment connaissant la doctrine opérationnelle de cette guerre si spéciale, afin d'aider efficacement le commandement local quand celui-ci subit une guerre asymétrique. Sa première fondation, puisée dans le dernier vivier de de Familles Citoyennes encore non-mobilisé par la dîme. Les Familles Citoyennes de Purisaz nécessaire au fonctionnement du monde agricole avait été quelque peu ménagée. Le nombre de recrue de la première fondation resta en dessous des autres régiments de Dagaz. Cependant, au vue de sa mission, cela ne fut pas juger préoccupant. Ce regroupement de Citoyens se connaissant bien les uns, les autres, tous solidaires par habitude, engendra une mentalité et une culture très forte et particulière à ce régiment. Très probablement une des causes de la réussite de cette levée. Si de nos jours, au fil des reformations, le 7ème compte une mixité de Citoyens provenant de toute les planètes du système, l'identité du régiment reste très forte et l'attachement aux cultures de Purisaz, un socle important dans la cohésion du régiment. Cohésion vitale dans le type de guerre que le 7ème doit mener. +++ EN SAVOIR PLUS ? -> 8ème Régiment de Dagaz "Gardiens sanglants" +++ Erreur de donnée +++ +++ Accréditation niveau Pourpre exigée +++ *** *** +++ Accréditation autorisée +++ +++ Attention votre accès a été enregistré et transmis à l'autorité compétente +++ +++ MISE EN GARDE : La lecture de ces données est sous votre responsabilité +++ +++ Ceci peut induire une mise en arrêt, une purge, une enquête +++ +++ Voulez-vous continuer ? +++- 21 réponses
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[40k-Imperium] Les Régiments de Dagaz
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Armée Unique
Dagaz remercie le gouvernement de Belgav pour sa proposition généreuse, mais va préférer la décliner, afin d'éviter de surcharger de travail la main d'oeuvre qualifiée, qui semble déjà occupée avec d'autres machines Il n'y a pas assez de verdure sur Dagaz, tes Orks n'y seraient pas à l'aise 4. Véhicule de reconnaissance : 4.2. Véhicule de commandement VCA "Centaure" - L'Oeil de Dagaz (Count as Chimera) Histoire et développement Le VCA "Centaure" a été conçu par le Mechanicum de Dagaz comme un véhicule de commandement avancé, capable de suivre les unités blindées et mécanisées tout en assurant un rôle de coordination sur le champ de bataille. Sa conception repose sur un châssis de Taurox, robuste et performant, auquel ont été intégrés un compartiment arrière plus spacieux issu du transport de troupes Chimera. Le châssis du Taurox à cependant reçu une légère modification en adoptant un train roulant pneumatique à l'avant pour une meilleure maniabilité. Cette combinaison permet à l’équipage de bénéficier d’un espace de travail optimisé pour la gestion du champ de bataille tout en maintenant une capacité de transport limitée pour une escouade de commandement ou des officiers de liaison. La tourelle partiellement issue du Chimera confère au Centauro une puissance de feu suffisante pour assurer sa propre protection, bien que son rôle ne soit pas celui d’un char de combat de première ligne. L’armement est conçu pour dissuader et repousser les assauts d’infanterie ennemie plutôt que pour engager des cibles lourdes. L’intégration d’un cogitateur tactique et d’une liaison Vox longue portée permet au commandement de recevoir et de traiter des informations en temps réel, facilitant la coordination des unités en engagement direct. Grâce à sa balise de transmission holographique, le Centauro peut projeter des schémas stratégiques et donner des ordres précis même dans des conditions de brouillage intense. Le "Centaure" tire son nom d'une très vieux mythe de Terra d'une espèce à moitié humain et moitié cheval. Ce qui correspond au rôle du VCA Centaure, à savoir transporter la tête pensante sur le terrain. Évaluation tactique (extrait d’un rapport du Magos Tacticae Vyrn de l’Adeptus Mechanicus) "Le VCA Centaure représente un compromis intéressant entre mobilité et commandement sur le terrain. Son système de roulement hybride lui permet une adaptabilité aux terrains difficiles, et son blindage léger assure une résistance acceptable aux tirs légers et aux embuscades. Toutefois, son armement secondaire est minimal, ce qui le rend vulnérable sans escorte. Il excelle néanmoins dans sa mission principale : fournir un relais stratégique avancé au sein des formations mécanisées." Conclusion Bien que moins connu en dehors de Dagaz, certains officiers de l’Astra Militarum ont salué l’initiative du Centauro comme une alternative viable aux traditionnels postes de commandement statiques, notamment dans les guerres mobiles. Le VCA Centaure s’est imposé comme un véhicule indispensable aux forces de Dagaz, offrant une plateforme de commandement efficace et mobile sur le champ de bataille. Bien qu’il ne soit pas conçu pour les engagements de première ligne, sa robustesse et ses capacités de communication avancées en font un atout stratégique majeur pour les officiers dirigeant les combats. L'armement est constitué de deux bolters lourd, 1 à l'avant en tourelle et l'autre à l'arrière pour protéger la sortie des troupes embarquées. On retrouve bien le dessin du châssis du Taurox et même sa cabine avant Avec la légère modification du train avant. Le marquage arrière de ce véhicule, le désigne comme appartenant au 4ème Régiment de Dagaz. En avant de la porte avant gauche, nous trouvons le damier noir-blanc entouré de rouge, indiquant un véhicule de commandement. L'emblème du régiment se retrouve quant à lui du coté droite. Ici, le 4ème. +++ EN SAVOIR PLUS ? : 5ème Régiment de Dagaz "Les Aigles de Dagaz" : 6ème Régiment de Dagaz "Les Guerriers de Mannaz" : -
[30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Récits
J'espère que cela sera le cas, je vais être encore plus vigilant quand à l'écriture des régiments 7 à 9. J'aimerais éviter que l'Inquisition viennent à s'imaginer des choses... bon dans mon lore, elle est déjà présente sur Tiwaz à cause d'événement classifié concernant le 8ème. Merci beaucoup pour ton appréciation et j'adore le rapport, quel prose. J'ai pris du plaisir à le lire (même si je me suis frappé le front 1-2 fois face à mes boulettes ). Bon maintenant que c'est "écrit", je ne vais pas corriger ces incohérences, mais plutôt y répondre Rapport Inquisitorial N°19755 Date : Classifiée De : Enquêteur Indépendant Zubrowka À : Acolyte Inquisitorial Smirnov Objet : Analyse approfondie des irrégularités relevées sur le système Dagaz Acolyte, Conformément à votre requête, j’ai procédé à une enquête approfondie sur les éléments soulevés dans votre rapport concernant d’éventuelles irrégularités sur le système Dagaz. Sous couvert d’une mission pour le Departemento Monitorum, j’ai pu accéder aux banques de données locales et mener mes investigations sans éveiller de soupçons. Vous trouverez ci-dessous une synthèse de mes conclusions. 1. Présence et influence des Adeptus Arbites sur Dagaz Il apparaît que l’anomalie soulevée résulte d’une erreur de transcription ou d’interprétation. Les Adeptus Arbites présents sur Dagaz sont, comme il se doit, exclusivement issus de la Schola Progenium et ne sont en aucun cas originaires du système. Leur indépendance vis-à-vis des autorités locales est totale, conformément aux protocoles impériaux. Cependant, l’existence d’une force de police locale nommée "Vigilum Arbitex" est confirmée. La similitude phonétique avec les Adeptus Arbites a pu entraîner une confusion lors de la rédaction des documents examinés. Il est probable que cette dénomination ait été intentionnellement choisie par le gouvernement de Dagaz en raison de son prestige et de son autorité implicite, bien que je n’aie trouvé aucune preuve formelle de cette intention. Aucune interférence entre les Vigilum Arbitex et l’Adeptus Arbites n’a été relevée. Toutefois, je recommande une vigilance accrue afin d’éviter toute usurpation d’autorité par cette force locale. 2. Commandement et contrôle des régiments de la Garde Impériale originaires de Dagaz Les documents consultés présentent un certain flou terminologique pouvant laisser entendre un contrôle du gouvernement de Dagaz sur ses forces destinées à l'Astra Militarum. Toutefois, mes observations sur place permettent d’établir les faits suivants : Le Gouverneur Planétaire détient officiellement la charge de la défense du secteur et de la levée de la dîme. Il est impérativement désigné en dehors du sous-secteur et ne peut donc être issu de Dagaz. Le Maréchal Stellaire, un grade propre au système, exerce de facto l’essentiel des prérogatives militaires, par tradition locale et fragmentation volontaire des pouvoirs. Cette séparation des responsabilités semble inscrite dans la culture politique du système et ne fait l’objet d’aucune contestation. La levée et la formation des régiments sont assurées par l’État-Major de Dagaz, qui veille à répondre aux quotas de la dîme impériale. Tant qu’un régiment est stationné sur Opalan, il est sous commandement local. Une fois déployé hors du système, il est intégralement placé sous l’autorité de l’Astra Militarum, sans possibilité d’ingérence du gouvernement de Dagaz. En pratique, ces régiments pourraient être assimilés à une force de défense planétaire (bien que Dagaz en maintienne une distincte sous forme de milice). Un dixième régiment, également appelé "Réserve", demeure toujours sur Dagaz pour assurer la continuité opérationnelle et permettre la régénération des unités levées. À l’heure actuelle, il s’agit du 8ème Régiment, en cours de reconstitution. Lors de ces reconstitutions, l’État-Major de Dagaz définit l'organisation interne et l’équipement des régiments selon ses propres standards. Les grades locaux sont utilisés uniquement dans le système, avant d’être convertis aux équivalents de l’Astra Militarum lors du transfert sous commandement impérial. Il n’existe donc pas de contrôle illégal ou hérétique sur ces forces, mais une gestion locale des effectifs en amont de leur déploiement impérial. 3. Origine de la tradition mécanique du 2ème Régiment "Poing de Fer" Une erreur de compilation semble être à l’origine de l’incohérence relevée. Il est établi que la Fédération ayant précédé l’intégration impériale de Dagaz n’a combattu que les Arachnides, et que ces xénos ne déployaient pas de véhicules mécanisés. Cependant, il est possible que l’expression "cambouis" désignait à l’origine toute substance interne extraite d’un ennemi vaincu, avant d’évoluer sous l’influence du Mechanicum pour se référer plus spécifiquement aux fluides mécaniques des adversaires mécanisés. Cette évolution sémantique expliquerait la divergence entre les sources. 4. Équipement du 4ème Régiment "Les Inébranlables" Les documents consultés semblent refléter une spécialisation tactique du 4ème Régiment et non son organisation standard. La mention de trois chars Leman Russ pour une escouade de dix hommes décrit une formation de combat spécifique plutôt qu’une dotation généralisée. Il semblerait que cette configuration résulte d’un entraînement approfondi au sein du régiment, visant à exploiter au mieux le soutien blindé dans des contextes spécifiques. Il ne s’agit donc pas d’une dissimulation de forces, mais d’une doctrine tactique particulière propre au 4ème Régiment. Conclusion et recommandations Les irrégularités relevées dans votre rapport semblent majoritairement dues à des erreurs de transcription, des imprécisions terminologiques et des interprétations erronées. À ce stade, je n’ai identifié aucun élément suggérant une hérésie ou une violation flagrante de la Lex Imperialis. Cependant, certains points mériteraient une surveillance continue : La force de police Vigilum Arbitex, dont la proximité nominale avec l’Adeptus Arbites pourrait entraîner des confusions ou des abus. Le rôle du Maréchal Stellaire, dont l’influence sur les forces militaires locales reste un point de vigilance malgré l’absence de preuves d’usurpation d’autorité. L’organisation du 4ème Régiment, afin de confirmer que ses tactiques particulières n’entraînent pas de déviances doctrinales. Je recommande qu’un suivi administratif soit réalisé pour s’assurer de la conformité des pratiques locales avec les standards impériaux, mais aucune intervention inquisitoriale directe ne semble justifiée à ce jour. Votre dévoué serviteur, Enquêteur indépendant Zubrowka- 21 réponses
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[30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Récits
+++ 6ème Régiment de Dagaz : "Les Guerriers de Mannaz" +++ Devise : "Tutores siderum, proector solius" (Gardiens des étoiles, protector solius) Insigne : Un bouclier de sinople. Meublé d'un losange, partitionné en 4, d'or en chef, chargé 6 d'argent et de 3 en sinople. La couleur reprend évidemment la belle couleur de la géante gazeuse occupant et stabilisant le système de Dagaz. L'idée du losange est de représenté le côté mobile et adaptatif du 6ème pouvant changer de direction d'attaque à tout moment. Commandant actuel : Général (d'Infanterie) Drusuz Varon Origine et formation Le 6ème Régiment "Guerriers de Mannaz" trouve son origine dans les habitants des Familles Citoyennes exploitant la ceinture d'astéroïdes en orbite de la géante gazeuse Mannaz. Ces Familles vivant plutôt de l'exploitation des mineurs et ouvriers spatiaux, sont issus de Familles Citoyennes secondaires et n'ont pas bonne presse auprès des autres. Ainsi, ils ont développé une culture de l'honneur différente des autres Familles Citoyennes, où la survie repose sur une certaine brutalité et l'adaptation plutôt que sur un strict respect de la discipline militaire. Lorsque la dîme Impériale fut instaurée pour renforcer les effectifs de Dagaz, nombre de ces Citoyens furent enrôlés dans ce qui allait devenir le 6ème Régiment. Contrairement à d'autres unités plus rigoureusement formées, les "Guerriers de Mannaz" se sont illustrés par une approche plus "flexible" du combat, misant sur l'improvisation et l'initiative individuelle plutôt que sur l'exécution parfaite des ordres. Doctrine et engagement Le 6ème Régiment est conçu comme une force rapide et versatile, capable d'intervenir sur des terrains variés et de réagir efficacement à des situations imprévisibles. Sa composition hétérogène et ses origines sulfureuse dirons-nous en font une unité particulièrement adaptée aux missions où l'autonomie et la prise de décision rapide sont primordiales et où peu importe la manière dont est emporté la victoire. Toutefois, cette mentalité a aussi ses revers. Moins enclins à suivre aveuglément la hiérarchie, les "Guerriers de Mannaz" ont parfois la réputation d'être indisciplinés, frôlant l'insubordination lorsque les ordres ne leur semblent pas pertinents. Cette attitude a plusieurs fois mis le régiment en difficulté face à des officiers plus traditionalistes. Expériences de combat Le 6ème a été engagé sur de nombreux théâtres d'opérations, où son style de combat atypique a souvent fait la différence. Lors de la bataille de la Citadelle Bekater, leur capacité à improviser et à contourner les lignes ennemies leur permit de briser un siège qui semblait perdu d'avance. Cependant, la gestion chaotique des effectifs et des ravitaillements faillit mener à une catastrophe, sauvant la victoire de justesse. Leur présence est souvent un pari risqué : capables du meilleur comme du pire, ils excellent dans les missions de frappe rapide et d'infiltration, mais peuvent se heurter aux exigences plus rigides des campagnes prolongées. Leur attitude peu conventionnelle leur vaut à la fois la méfiance des officiers supérieurs et un rejet des autres unités combattantes face à une certaine brutalité. Tradition et culture du régiment Plus portés sur leur confort que sur l'apparat, les "Guerriers de Mannaz" n'ont que peu de respect pour les formalités militaires. Leur approche informelle leur vaut parfois des remontrances de la part des autres régiments, mais leur esprit de corps est indéniable. On raconte que l'une de leurs traditions consiste à baptiser chaque nouveau arrivant avec un verre de l'alcool frelaté qu'ils distillent eux-mêmes, et que l'absence d'une telle cérémonie est considérée comme un mauvais présage. Leur jargon, emprunté aux expressions des mineurs spatiaux, est parfois difficile à comprendre pour les non-initiés, et leurs habitudes de rester entre-eux en mission ne font qu'alimenter une certaine méfiance. Conclusion Les "Guerriers de Mannaz" ne sont ni les plus disciplinés, ni les plus conventionnels des régiments de Dagaz. Cependant, leur capacité à s'adapter aux situations les plus extrêmes et à trouver des solutions là où d'autres se heurteraient à des blocages en fait une unité aussi indispensable qu'imprévisible. Leur devise "Gardiens des étoiles, protecteurs du sol" reflète leur double héritage : issus des confins de l'espace, mais prêts à se battre sur n'importe quel champ de bataille. +++ EN SAVOIR PLUS ? -> 7ème Régiment de Dagaz "Lames de Purisaz"- 21 réponses
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[40k Culte Genestealers] Planification(s)
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Hammerstein dans Armée Unique
Le mariage du orange et du noir (enfin avec les différences de teinte entre la photo et les écrans... peut-être gris foncé ?) ca claque toujours autant. Et ca sent bien l'ouvrier de maintenance dans sa tenue de travail. Armé de bric et de broc, j'aime la pioche du chef. Je ne connaissais pas du tout le Culte, je dois avouer que ton armée donne envie de s'y intéresser de plus près. -
[40k-Xenos] Les tribus déchaînées de l’Asgarth
Swissknife a répondu à un(e) sujet de gekko dans Armée Unique
C'est magnifique tout ça et quelle nature. Ta bande réunie offre un joli spectacle et dégage une atmosphère top ! Et chaque figurine dégage sa personnalité. Après, ca reste qu'il y a quelques champignons dont l'Imperium doit s'occuper dans ces jardins.- 547 réponses
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[40k-Imperium] Les Régiments de Dagaz
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Armée Unique
Merci, l'ensemble avec ces proportions rend la tourelle assez "grosse" effectivement. Merci beaucoup pour l'appréciation. Quand je vois tes réalisations, tu n'as pas être jaloux de l'écran du pc. C'est une base de Sk.Kfz 251/17 2cm Flak38 (mais je ne me souviens plus du fabricant) au 1/35ème. L'échelle la plus proche de nos fig'. Couplé à la tourelle d'un Hydra. J'ai récupéré le châssis de Chimère pour un autre véhicule, qui arrivera plus tard dans la présentation. Effectivement, la tourelle fait un peu lourde, surtout, je pense que le châssis en réalité serait déformé dès la 1ère salve des canons, mais on est dans le "fantastique", tout est permis 4. Véhicule de reconnaissance : 4.1. Véhicule longue distance Vh.Rc.Bl "Taurox-6r" – La chenille impériale devenu un papillon Dagazien (en toute modestie) Conception et origine : Face au besoin croissant d'un véhicule de reconnaissance avancé capable d'opérer sans support orbital, l'État-Major des Régiments de Dagaz a cherché à remplacer ses anciens véhicules issus de la Fédération. Ces derniers, devenus obsolètes technologiquement et en proie à des pannes récurrentes, ne pouvaient plus assurer leur rôle efficacement. Le Taurox s'est rapidement imposé comme une base idéale : son blindage, sa conception modulable et sa robustesse en faisaient un choix naturel. Toutefois, son train de roulement chenillé, bien que performant en tout-terrain, limitait son autonomie et sa vitesse de pointe, deux aspects cruciaux pour les missions de reconnaissance et d'observation avancée. Les forges du Mechanicum sur Dagaz ont donc entrepris un remaniement en profondeur du châssis, aboutissant à la création du Vh.Rc.Bl "Taurox-6r", une version à six roues motrices, optimisée pour la rapidité et l'endurance en opération prolongée. Caractéristiques techniques Train de roulement : passage d'un système chenillé à un châssis 6x6, offrant une meilleure autonomie, une vitesse accrue et une maintenance simplifiée. Blindage et protection : surélévation du bas de caisse pour faciliter le franchissement, conception en "V" pour atténuer les effets des explosions de mines. Systèmes de visée et d'observation : Tourelle équipée de deux autocanons impériaux de 20mm. Caméras infrarouge et thermique pour les opérations nocturnes et en conditions difficiles. Pod sur le toît (à droite de la tourelle) contenant un détecteur de mouvement et un télémètre automatique. Désignateur laser pour le guidage de l'artillerie et des frappes aériennes. Systèmes de communication : Antenne HF à longue portée pour la coordination des forces. Poste radio et écoute, permettant à un troisième membre d'équipage de servir d'opérateur. Autres aménagements : Ajout de rétroviseurs externes, solution pragmatique pour les manœuvres rapides en cas de désengagement d'urgence. Support latéral pour une roue de secours. Possibilité de stockage de jerrycans et de caisses de munitions sur le toit, renforçant son autonomie en mission prolongée. Doctrine et emploi Le Taurox-6r est principalement affecté aux unités de reconnaissance avancée et d'observation pour l'artillerie. Son blindage plus léger que les transports de troupes conventionnels est compensé par une vitesse supérieure et un armement dissuasif. Son rôle tactique dépendant de son affectation. Il peut-être utilisé par les unités de reconnaissance pour cartographier le terrain et identifier les menaces en l'absence de support orbital. Tout comme ses unités peuvent l'utiliser pour intercepter les communications ennemies ou brouiller les fréquences. Toujours dans les unités de reconnaissances, il peut-être utilisé pour amener rapidement une unité de Troupes de Choc sur un objectif, afin d'en assurer sa capture et le Taurox restera alors en couverture. Son autre usage, est au sein des unités d'artillerie, où grâce à ses systèmes avancé de désignation laser et de transmission des coordonnées automatisées, il participe activement aux frappes précises et meurtrières des Basilisk. Conclusion Le Vh.Rc.Bl "Taurox-6r" incarne la philosophie pragmatique des régiments de Dagaz : un compromis entre vitesse, puissance de feu et capacités de reconnaissance. Son adoption dans les unités de reconnaissance et d'artillerie a déjà prouvé son efficacité, et son succès sur le terrain continue de justifier son développement et sa production en série. Là où le Taurox standard est conçu pour la frontale brutalité de l'assaut, le Taurox-6r préfère l'anticipation et la précision de la frappe ciblée. Une approche typiquement dagazienne de la guerre. Mais le "Taurox-6r" n'est pas la seule adaptation du Taurox dans les Régiments de Dagaz, il en a été aussi réalisé une version dite de "Commandement avancé". Le passage à un système de 6 roues motrices et le besoin d'être résistant aux souffles des mines ennemies à amener à un engin particulièrement haut perché, nécessitant une bonne forme physique des membres d'équipage pour monter à bord. Le système de maintiens de la roue secours est hydraulique, permettant de libérer cette dernière sans intervention de l'équipage. Cette vue de face permet d'observer l'ajout des 2 rétroviseurs mais surtout du pod électronique d'artillerie à droite (dans le sens du véhicule) de la tourelle. Sur la droite, on voit le départ de la longue antenne HF nécessaire à toute bonne opération de reconnaissance. La page arrière du véhicule a été repensée pour s'accommoder de toute charge utile nécessaire aux missions longues distances. L'intérieur d'un Taurox-6r reste tout aussi spartiate que son équivalent impérial. On notera l'artilleur qui a son siège en position haute (occupation de la tourelle), délaissant ainsi ses moniteurs d'observation et de guerre électronique, visible tout à gauche de l'avant du véhicule. Le poste à droite de la porte, et celui pouvant être occupé par un 3ème homme d'équipage, servant à la guerre électronique avancée. Le Taurox-6r est totalement hermétique et viable en cas de guerre bactériologique. On aperçoit le système de filtration sous la console de guerre électronique avancée. 6 occupants supplémentaires peuvent être facilement transporté dans le Taurox-6r, dans un confort plutôt agréable comparé à une Chimère. +++ EN SAVOIR PLUS ? : -> 4.2 Véhicule de commandement avancé -
[40k Culte Genestealers] Planification(s)
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Hammerstein dans Armée Unique
joli, joli. Ils en mettent du temps à réagir les p'tits Nécrons. -
[40k-Imperium] Les Régiments de Dagaz
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Armée Unique
3. Défense aérienne : 3.1. Armement anti-aérien mobile Vc.Sb 251 a/sDCA "Hydra" – Le mariage réussi du neuf et de l'ancien Conception et développement Le Vc.Sb 251 a/sDCA "Hydra" est né de la nécessité d’adapter rapidement l’industrie de Dagaz aux standards impériaux tout en exploitant les ressources déjà disponibles. Lors de l’intégration à l’Imperium, les chaînes de production de la Fédération tournaient encore à plein régime, produisant en masse le Vc.Sb 251, un transport semi-blindé semi-chenillé robuste et éprouvé. Plutôt que d’abandonner cette production en faveur des modèles impériaux classiques, l’état-major et le Mechanicus local prirent la décision pragmatique d’adapter ces châssis pour divers rôles militaires. Le mariage du châssis du Vc.Sb 251 avec la tourelle antiaérienne de l’Hydra impérial fut la combinaison la plus efficace et la plus pérenne. La modularité du châssis permettait une intégration rapide du système d’arme, tout en conservant une excellente mobilité pour le soutien aux forces terrestres. Aujourd’hui encore, cette variante reste en production, confirmant sa fiabilité et son efficacité sur le terrain. Doctrine et rôle sur le champ de bataille Le Vc.Sb 251 a/sDCA "Hydra" est conçu pour offrir une couverture antiaérienne efficace aux colonnes mécanisées et aux positions stratégiques des Régiments de Dagaz. Sa batterie quadritube de 35 mm à tir rapide lui permet d’engager aussi bien des appareils ennemis que des cibles légères au sol. Défense mobile : Grâce à son châssis semi-chenillé, il accompagne les convois blindés et d’infanterie en terrain accidenté, offrant une protection immédiate contre les frappes aériennes ennemies. Soutien feu-sol : Bien que conçu pour l’antiaérien, sa cadence de tir et la puissance de ses obus explosifs en font un excellent appui contre les concentrations d’infanterie, les véhicules légers et même certains blindés légers. Déploiement rapide : Moins encombrant et plus facile à produire qu’un char Hydra traditionnel, il peut être déployé en grand nombre sur les fronts où la menace aérienne est élevée. (Nota hors fluff : ca c'est bien sur le papier, en réalité j'en ai qu'un seul et il y en aura qu'un seul, s'était un plaisir unique car ca prend du temps et surtout c'est pas économique pour un sous cette conversion). L’état-major de Dagaz a rapidement intégré le Vc.Sb 251 a/sDCA "Hydra" dans sa doctrine tactique, en l’utilisant à la fois pour sécuriser les têtes de pont lors des assauts et pour protéger les bases avancées. Les avantages et les contraintes du modèle "Dagaz" de l' "Hydra" L’un des principaux atouts du Vc.Sb 251 a/sDCA "Hydra" réside dans sa mobilité. Grâce à son châssis semi-chenillé, il est capable d’évoluer sur des terrains difficiles, suivant sans peine les formations blindées ou mécanisées, là où des véhicules antiaériens plus lourds peineraient à progresser. Sa production, plus rapide et économique que celle de l’Hydra impérial classique, en fait une solution avantageuse pour équiper massivement les régiments dagaziens. Son armement, bien que principalement conçu pour l’antiaérien, s’avère redoutable contre l’infanterie et les véhicules légers, offrant ainsi une polyvalence appréciée sur le champ de bataille. Toutefois, cette conception pragmatique ne va pas sans compromis. Son blindage reste léger, limitant sa résistance aux tirs directs et le rendant vulnérable aux armes antichars ou aux frappes d’artillerie. De plus, son châssis semi-chenillé, bien qu’efficace en tout-terrain, offre une stabilité moindre par rapport aux plateformes chenillées complètes, ce qui peut affecter sa précision lors de tirs prolongés. Enfin, bien que fiable, son équipement de détection reste en deçà des modèles impériaux plus récents, nécessitant souvent un soutien en ciblage provenant d’autres unités pour maximiser son efficacité. Malgré ces limites, le Vc.Sb 251 a/sDCA "Hydra" s’est imposé comme une pièce maîtresse de la défense antiaérienne dagazienne, prouvant qu’une approche pragmatique et éprouvée peut se révéler tout aussi efficace que les modèles standardisés de l’Imperium. Héritage et impact Avec le temps, le Vc.Sb 251 a/sDCA "Hydra" est devenu un élément emblématique de l’arsenal dagazien, reflétant l’approche pragmatique de la guerre propre aux Régiments de Dagaz. Son maintien en production témoigne de son efficacité et de son rapport coût/efficacité imbattable, confirmant qu’un bon design peut parfois surpasser l’innovation pure. Si l’Imperium est souvent réticent à s’écarter de ses modèles standards, il n’a pas cherché à interdire cette variante, preuve de sa valeur tactique indéniable. Le marquage sur ce véhicule indique qu'il appartient à la 4ème Batterie de "Défense Contre Aéronef" (DCA), et que c'est la 4ème pièce de la 2ème Unité de feu. Le symbole de l'aile représente l'insigne de la 4ème Batterie de DCA. La couleur indique ensuite l'unité de feu. Noir : 1ère / Rouge : 2ème / Jaune : 3ème / Blanc : Unité de remplacement (ou 4ème). Fidèle aux couleurs grises, héritage de la Fédération, et habituée à opérer plutôt en terrain urbain, cela n'empêche pas les régiments de Dagaz d'appliquer un camouflage, toujours dans les tonalités grises. Le principe reste de casser les formes du véhicule, afin de le rendre moins vite détectable et aider à un camouflage plus élaboré si nécessaire. +++ EN SAVOIR PLUS ? : -> 4. Véhicule de reconnaissance -
[30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments
Swissknife a répondu à un(e) sujet de Swissknife dans Récits
Je voulais que les bandeaux séparent les "chapitres", sans toutefois surcharger la page, pas évident à doser. Effectivement, la taille ne les rends pas toute bien lisible. Merci pour l'appréciation sur le dialogue. C'est un passage important pour comprendre la "philosophie" que vont prendre les régiments de Dagaz dans l'avenir. Je l'ai écrit, réécrit, de multiple fois, avant de m'arrêter sur cette version. +++ 5ème Régiment de Dagaz : "Les Aigles de Dagaz" +++ Devise : "In caelo, virtus nostra" (Dans le ciel, notre force) Insigne : Un bouclier d'azur. Meublé d'un aigle d'or, chargé d'un 5 d'argent. Si l'animal en soit est totalement étranger aux habitants du système de Dagaz, il représente à la fois, l'Imperium et un prédateur volant. Commandant actuel : Général (des Airs) Valerus Kael Historique Le 5ème régiment, surnommé les Aigles de Dagaz, naquit d’une ambition militaire audacieuse : exploiter la puissance aérienne non plus comme un simple soutien, mais comme un élément central du champ de bataille. Jusque-là, l’aviation dagazienne se contentait de frappes pré-planifiées et d’escortes limitées. L’état-major, conscient des limites de cette approche, envisagea une refonte totale de son emploi tactique, visant à faire des appareils non plus de simples vecteurs de destruction, mais les pivots d’une guerre de mobilité et de projection rapide. L’idée était simple en théorie, mais sa mise en œuvre nécessita des changements radicaux. Il ne s’agissait plus seulement d’envoyer des avions et des bombardiers pour frapper des positions ennemies, mais de créer une unité combinée capable de contrôler le ciel et d’influer directement sur le déroulement des batailles terrestres. Cela impliquait la création d’une chaîne logistique dédiée, la formation de pilotes spécialisés dans l’assaut tactique à basse altitude et la conception de nouvelles procédures pour l’appui des troupes au sol. Les premiers membres du 5ème furent sélectionnés parmi les pilotes et équipages vétérans des régiments déjà existants, ainsi que parmi les fantassins ayant montré une aptitude à opérer en milieu hostile avec un minimum de soutien au sol. Cette nouvelle force devait être capable de réagir en quelques instants, de frapper avec précision et de disparaître avant que l’ennemi ne puisse riposter. La Valkyrie devint la monture de choix et représente l'ossature de toute unité du 5ème. Baptême du feu et adoption de la doctrine Le premier véritable test du 5ème eut lieu lors de la Campagne de Cenvone, un conflit marqué par des combats en terrain difficile, où la logistique traditionnelle peinait à suivre le rythme des affrontements. Ce fut là que la doctrine du 5ème prit tout son sens : frappes-éclair contre les lignes ennemies, insertion rapide de renforts là où le front menaçait de s’effondrer, évacuation express des blessés et des unités isolées. La Valkyrie fit ses preuves au sein des forces de Dagaz. L’impact tactique fut immédiat. En l’espace de quelques semaines, l’ennemi se retrouva incapable de verrouiller le front, chaque tentative d’encerclement étant brisée par l’intervention soudaine et brutale des Aigles de Dagaz. L’état-major prit rapidement conscience que cette nouvelle approche de la guerre aérienne était non seulement viable, mais essentielle. La devise "Dans le ciel, notre force" devint plus qu’un simple slogan : elle symbolisait l’évolution d’une guerre où la suprématie aérienne ne se limitait plus à dominer le ciel, mais à influencer chaque mouvement des forces terrestres. Un succès mitigé, mais un potentiel indéniable Bien que redoutablement efficace, le 5ème Régiment n’est pas exempt de défis. Sa dépendance à une logistique rigoureuse, la nécessité d’une coordination parfaite avec le commandement terrestre et les risques inhérents aux interventions en basse altitude en font une force aussi vulnérable que puissante. Les autres régiments dagaziens, bien que reconnaissant leur utilité, savent que la guerre ne se gagne pas uniquement depuis les airs. Toutefois, l’évolution continue des doctrines militaires dagaziennes tend à confirmer que le 5ème Régiment ne fait qu’effleurer son plein potentiel. Les stratégies développées au fil des campagnes sont désormais analysées et adaptées pour maximiser leur efficacité, et il est évident que la guerre future ne se concevra plus sans la présence des Aigles de Dagaz planant au-dessus du champ de bataille. Tradition Avant chaque mission de combat, pilotes et troupes aéroportées partagent un rituel singulier : uriner ensemble sur le patin d’atterrissage gauche de leur appareil. Ce geste, d’apparence triviale, est pris très au sérieux et perçu comme un porte-bonheur garantissant protection et succès au combat. +++ EN SAVOIR PLUS ? -> 6ème Régiment de Dagaz "Guerriers de Mannaz" Valkyrie du 5ème :- 21 réponses
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- garde impérial
- astra militarum
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