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Je m'en souviens, de ce passage, et pour cause: c'est la référence de séquence inutile à Feurnard . Remarque, il aurait très bien pu en prendre sur un de mes textes, c'est une erreur très fréquente. Du reste, dans celui-ci, il y a effectivement une raison d'être à cette bataille, mais tu l'éludes complètement, et c'est là qu'est le problème, parce que du coup on a l'impression de pagayer dans le vide, patauger dans la semoule quoi . (nager dans le vide). Une poésie n'est pas la prose. Le participe passé me semble relever de règles grammaticales relativement strictes, et c'est à cause de la méconnaissance de ces dernières qu'on fait des erreurs... Perso, je suis sûr à 90% que le passage cité est faux (ou en tout cas ne convient pas). J'ai trop joué à Dongeon Keeper . Mais dans de nombreux films aussi on voit cet sorte de pantin qui tourne. Dans des films de gladiateurs, et même dans le dessin-animé de Merlin (une version simplifiée). L'ennui, c'est qu'Inxi décrit ici l'exacte réplique d'un de ces "pantins" (sauf que là, c'est plutôt une sorte d'élément de parcours d'obstacles, m'enfin...). En deux mots, je le soupçonne de connaître l'engin et d'avoir cherché à nous le montrer avec moults descriptions. Ceci dit, je n'ai pas la prétention, quand je propose une solution alternative, d'écrire un truc parfais (quand j'suis pas dans mon trip, j'suis assez médiocre écrivain, cf concours (toute manière j'suis médiocre écrivain )) mais quelque chose qui puisse exprimer mon idée. Et surtout, j'ai nuancé par la suite, avec le "à la différence que..." . Franchement, si on prend un peu le temps, on peut écrire des pages et des pages, car ce texte est réellement rempli de petits éléments, bons et mauvais, intéressants à développer. C'est indispensable, mais c'est plat dans la mesure où on sent que ce n'est pas vraiment sa vie, mais un parcours qui le prépare à la suite. Saisis bien la nuance . La vie, c'est un truc hasardeux, joyeux, triste, avec des rebondissements et des trucs parfois incroyables, puis une certaine routine, etc... Là, on a un schéma relativement clair d'apprentissage. Entraînement à l'épée, entraînement à l'esquive, armure, musculature et résistances aux conditions climatiques, casque, épée... C'est trop visible, ça nous sort de l'immersion. Remarque, sur la fin c'est beaucoup plus subtil, la manière dont il récupère le casque et l'épée, mais pour l'armure, entre autre à cause du manque de développement de l'aspect psychologique, c'est trop clair. De même ce que j'ai mis en évidence pour le travail dans les vignes, etc... Remarque, c'est plat, mais pas plus que tant. Le départ surtout, qui démarre mal, puis viennent plein d'éléments qui apportent la vie dans le récit. Je crois avoir relevé les gros points qui, selon mon avis, rendent le texte plat. En ce qui me concerne, de rien... ça fait longtemps que je te devais ça, et de toute manière je lis rarement un texte sans commenter, et comme j'avais envie de lire celui-ci . Au passage, le titre ne m'est pas très accrocheur. L'ascension d'un héros, ça me fait penser à "la vie d'Archaon", "grandeur et déclin de tel héros", "Vie de tel et tel"... M'enfin, là c'est effectivement un avis perso, parce que j'aime beaucoup plus les titres style "À l'ombre du corbeau", "Pour quelques dollars de plus", "Voire Venise... et mourir". Impe, ceci dit, question titre, j'ai rien à dire . ps: je pense pas que je trouverais le temps de lire la suite avant un moment, mais je dois dire que j'ai hâte, car j'ai l'impression qu'il va lui en arriver des choses à Nilderage, un apprentissage de la vie qui peut être intéressant, même si ce n'est pas tellement la lecture que je me conseille en cette période (adolescence et déprime...). ps 2: Nilderage, je vois rage, mais l'autre c'est pourquoi? Nid de rage? Nil (le fleuve) de rage? Né de rage? Le mystère pour moi... ps 3: toujours dur quand on arrive au milieu, et qu'on a pas lu les autres commentaires... ps 4: histoire d'avoir un ps 4...
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Bon, j'ai jamais lu que la première page , au moment où il "reçoit" l'épée de son père et s'apprête à le remplacer à la guerre. Comme j'ai légérement trop de choses à faire pour continuer ce soir, j'aimerais quand même faire un rapide commentaire de cette première partie (plus ciblé, ce qui n'est peut-être pas un mal). Mon premier sentiment est le suivant: C'est bien écrit, mais c'est plat. Le terme plat me vient sur l'instant, juste maintenant, car à la base je voulais dire "amené, stéréotypé, que sais-je?"... Mais plat convient assez pour retranscrire ma sensation. Allons dans les détails (car ça résume tout de même mal mon avis sur l'oeuvre). Une première faute remarquée (la seule que je retiendrais): Un prof à moi (va savoir lequel...) a dit un jour: "attention aux participes présent!", et je plussoie son avis. Lis à haute voix: "et les yeux foncés montrant zune grande soif d'aventure pouvaient assez bien résumer le personnage." Il me semble qu'il y a là un problème. À la base, le participe présent serait plutôt à utiliser pour: "Tournant la tête, il aperçut..." "L'ensemble luisant au soleil pour la plus grande joie des enfants..." Mais ainsi au milieu de la description, vraiment, je n'accroche pas... Bref, passons au princiapl (puisqu'en dehors de ce détail l'écriture m'a semblée maîtrisée, et pas que semblée...), c'est à dire le style et le fond... Côté scénario d'abord... Une intro intéressante, un rien "déjà-vu" mais plutôt bien tourné. Je pars à la place de mon père me fait penser à Mulan, l'entraînement me parait présager d'un prétexte pour une grande qualité guerrière, tout comme il est évident que ces travaux dans les vignes le seront pour expliquer une forte constitution. Des deux, je regrette surtout l'entraînement, et peut-être aurais-je aimé plus de subtilité dans le travail des champs... Tu vas trop vite sur ce dernier, et trop directement sur le premier. L'entraînement: En deux mots, il réinvente l'entraînement tel qu'on le voit dans certains films ou jeux (et tel qu'il fut peut-être dans la réalité, c'est parfaitement possible, j'sais pas moi ). Bon, plusieurs étapes: Ah l'innocence de la jeunesse. Parfait. Grâce à son talent et à sa dextérité, non? Stop, ça commence . L'ennui, c'est que le lecteur, lui, il le connait bien ce système ingénieux. Alors vu qu'on est sensé se mettre dans la peau du jeune garçon (ce à quoi tu réussis souvent), autant aller jusqu'au bout. J'aurais usé de l'astuce suivante: "Il inventa même un système ingénieux [...] sur lui-même et herissé de perches. Chaque coup donné mettait en rotation les perches et il fallait parer. Il n'en avait pas conscience, mais c'était là l'exact réplique d'un pantin d'entraînement conventionnel que les solats nomment "j'sais pas comment", à la différence qu'à la place des perches il n'avait que des branches de sapins et que ces dernières sortaient souvent des orifices sensés les garder emprisonnées...etc..." Un truc dans le genre. On évite la longue description d'un truc qu'on connait déjà. Si la découverte est toale pour l'enfant, il faut bien être conscient qu'il n'en va pas de même pour nous. C'est ce décalage qu'il faudrait essayer de nuancer au maximum. J'ai peut-être tort, mais en tout cas c'est comme ça que je l'ai vécu (durant la lecture). Dans mes pensées c'étaient "oui, bon, il s'est recréé une cible, va pour les détails...". Le reste de l'entraînement...À force de trop insister, et surtout de le faire aussi positive, j'ai eu l'impression qu'il surpassait les soldats de métier. C'est d'avance un préjugé, mais ça laisse une sensation de bourrinisme. Côté vendanges et autres... Répétition de "donc" assez ennuyeuse. Je fais souvent la même erreur . Sinon, j'ai mis en rouge ce qui peut tromper. En disant cela, tu le mets en évidence (ça répète un peu ce qui a déjà été donné) et du coup ça amplifie sournoisement le propos. À la première lecture, j'ai pensé "bé voilà, il a beaucoup travaillé alors il est fort". J'ai aussi repensé à ce film où le gosse commence esclave et à force de pousser sa roue il finit gros barbare (avec Schwarzi...). Bref, je nuancerais la chose ou j'enléverais carrément la phrase... Là, c'est bien trop direct. J'ai envie d'ajouter "et le soleil brille et on est heureux". Prend le temps de développer ce problème s'il te semble important (mais ça se ferait au détriment du reste) ou reste-en à "ils rattrapèrent le retard et plus personne vint l'ennuyer". La perfection est chose ennuyeuse, et soit on la jalouse soit on n'y croit pas... Reste le reste. Là beaucoup moins à dire, parce que peu de critiques et des éloges . Je développes deux ou trois paragraphes d'éloges ou je résume? Par facilité, je vais résumer... Dans l'ensemble, on se prend à aimer Nilderage (au drôle de nom). C'est un enfant rêveur, il a une personnalité bien à lui, complexe, plutôt bien rendue. Bref, un plaisir de le suivre dans ses réussites et ses déceptions. Beaucoup de détails croustillants rendent l'aventure vivante, des transitions réussies, bref, beaucoup de bons . Un dernier détail... L'attaque du village. Je me rappelle avoir souvent ressorti l'exemple de ce texte où quelqu'un part d'une ville pour se rendre à une autre, il se fait attaquer sur le chemin par trente gobelins et les tue, puis continue son chemin. La moral est: pourquoi? Inutile de dire quelque chose qui n'ai pas une raison d'être. Ici l'attaque, visiblement, apporte deux éléments: - une armure pour Nilderage (j'ai eu du mal, mais j'ai accepté qu'il la fauche) - une vision de la mort et de la réalité. S'il n'y avait eu que l'armure, je t'aurais houspillé "C'est quoi c'boulot crénon d'nom? ", mais y a le second élément. Malheureusement, et c'est pour ça que j'en parle, il est quasiment à l'état embryonnaire. Le seul commentaire que j'ai lu de ton texte est: "Chez les filles de joie, qu'est-ce qu'il ressent après sa première fois ==> à développer". Même chose pour cette attaque et la vision de la mort. Faut développer ses sentiments, pas hésiter à philosopher un peu sans non plus nous bassiner. À la limite, vu qu'il est jeune, peut-être une vision un peu étrange de la scène, où, pour ne pas sombrer dans la folie et la terreur, il se met à confondre mort et endormis, etc... Bref, il voit la réalité mais la déforme pour pas avoir à l'accepter, même si au fond il a compris, etc... Je crois avoir tout dit. J'imagine avoir contredit une ou deux critique, peut-être confirmé une autre... je ne sais pas , mais c'est mon avis. Impe, pressé...
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Résultats du concours poly-art
Imperator a répondu à un(e) sujet de Gromuel l'barge dans Dessins et Poésie
Tant mieux, parce que j'suis en train de magouiller un truc dans l'dos d'tout le monde, et j'aurais besoin des écrivains pour sauver l'honneur de la section . Impe, c'est marrant, dans les concours et dans les tournois, j'arrive toujours dernier, mais j'arrête pas de me marrer . -
Elle n'a jamais eu d'enfant de quiconque. C'est le cadeau d'Isha, né d'une union d'esprit et non de corps. Mais si c'est là la seule chose qui t'échappe, j'ai de la chance. La dernière phrase devrait paraître bien plus énigmatique. Ma foi, c'est ce que l'on nomme une fin ouverte . Je crois avoir expliqué le phénomène . Un truc simple, que je vous conseille. Il faut juste faire très attention de ne pas le rendre trop visible, et chez moi il est déjà bien sensible (au point que je me sois dit que vous alliez m'en vouloir de continuellement faire naître puis mourir l'espoir). C'est que ça peut vite devenir lassant. Le dernier voyage des elfes. Je me suis amusé à la pensée de cette armée à moitié-morte, pâle, terne. Une armée fantôme sans chef, sans but, sans rien. Une manière de retranscrire la mélancolie des hauts-elfes. Je n'ai pas eu le temps de développer le fait qu'ils soient hors de la forêt... Faudrait que je retravaille ce texte, mais je n'en ai que peu envie, car il est pour moi porteur d'un grand poids. peut-être dans des jours meilleurs. Impe. ps: ah oui, le "c'est demain que tu pars" fais référence au long passage du texte où Aerion part en guerre, une guerre dont il mettra long à revenir avec les conséquences que l'on sait... À peu de choses près, c'est à cet instant que tout le malheur a réellement commencé.
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Là c'est moi qui suis coupable, mais j'ai pas lu le Silmarillon. Ceci dit, j'ai relu le SdA y a peu, alors ça doit être le même style. On est deux. J'ai dû me faire violence pour lire la dame blanche (de Petch, 187 pages en 11 sur Word), et tout autant pour écrire ces maigres passages. Il faut un temps pour tout... À développer . Impe, par contre j'ai presque (je dis bien presque) réussi à concilier narration au présene et au passé pour que l'un et l'autre se rejoignent à la fin. À noter que tute cette fin, depuis un moment, suit le même schéma, hyper visible et classique. Situation de départ mauvaise, apparition d'un espoir, fin de l'espoir, conclusion heureuse, suite. Exemple: - Aerion emprisonné, nuit continue, etc... - les elfes viennent au secours d'Aerion - les elfes se font massacrer - finalement la bataille se retourne (sensé être court mais intense, j'ai aussi voulu éviter le carnage sans fin de gros bourrin). autre exemple: - les elfes sont en train de se faire massacrer - on va libérer Aerion - impossible de le libérer - il se libère tout seul (si vous voulez une explication à ce passage, demandez à votre coeur). Je crois que même la chute de Claire dans le vide suit ce schéma. Et ça me parait efficace, mais quant à savoir si ce l'est vraiment. Tiens, on a aussi: - Claire a envie de mourir de honte - elle voit les oiseaux et part en quête - elle tombe contre le mur et désespère - elle trouve Aerion. Classique. Impe, un épilogue? Je suis crevé, et j'suis plus dans l'esprit... *** Épilogue: "Papa?" "Oui, Claire?" "Qu'est-ce qui s'est passé ensuite?" "Je l'ai vue chuter, et Erdraug s'est élancé pour la rattraper, mais il était déjà trop tard. Alors les treants ont été appelés, les arbres vivants, et Isha leur a commandé de mettre à bas la forteresse. Ils ont détruit un grande partie des murailles, créé de larges brèches dans le donjon, mais nous n'avons pas achevé la destruction, car nos coeurs étaient devenus plus calmes et plus aucune haine ne nous animait. Les humains maudirent le lieu pour nous, et la cité fut abandonnée. Plus personne n'y habite ni n'y habitera avant longtemps, et cela me convient car j'aime savoir que mon aimée repose là en paix sans plus jamais personne pour l'angoisser. La légende veut qu'au clair de lune, quiconque aurait osé s'aventurer sur ces terres pourrait apercevoir le dragon d'or, et qu'il revient pour veiller sur une reine elfe défunte en ces lieux..." "..." "Tu es fatiguée Claire, il te faut dormir à présent, et tout oublier. Demain sera une dure journée." "C'est demain que tu pars..." "Non, Claire, je ne partirais plus jamais. Nous resterons ensemble pour voir la fin de ce monde et le début du prochain. "Papa?" "Oui Claire?" "Je t'aime..." "Moi aussi je t'aime." Je fis cesser toute lumière et m'apprêtais à m'en aller... Je murmurais encore: "Oui Claire, je t'aime, je t'ai toujours aimé. La mère dans la fille et la fille dans la mère, plus jamais nous ne nous quitterons. Ici prend fin notre périple..." Dans un petit nid, au plus profond de la forêt, s'endormirent deux oiseaux, l'un jaune et l'autre blanc au ventre taché de sang. Ils ne devaient jamais plus se réveiller. *** J'ai pas l'impression que ce soit ce que j'attendais... J'ai l'impression de m'être emmêlé les pinceaux, de m'être trompé, mais qui sait? Une dernière chose... je l'ai déjà dit et le redit encore, j'aimerais donné ce texte à Alena et Erdraug, si tant est qu'ils veuillent bien l'accepter en l'état. Impe.
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Pourtant je suis très sérieux . Ce n'est pas au passé simple? Je remontais, tu remonta, il remonta, nous remontâmes... Je rendis... oups . Au départ, cette réponse devait être la suite, mais il me manque quelque chose. Ce n'est pas pour rien si j'ai pu continuer. Ma muse, un instant, s'est manifestée, et j'attends encore un signe d'elle, qui sait? En tout cas, pour le moment, je n'y arriverais pas... Impe, c'est étrange, mais l'inspiration ne vient que lorsque dominent fatigue et désespoir, fatalité et horizon osbscurci à défaut d'être totalement voilé. Peut-être est-il vrai, au fond, que c'est de l'adversité que l'on tire notre force... *** Fin: Au milieu des râles des mourrants, au milieu du chaos de la bataille, il parvint à se faire entendre, et les humains cessèrent l'assaut à ce son. Dans le coeur des elfes, la flamme se raviva, non pas de l'espoir, mais la chaleur d'être à nouveau guidé, et sous les yeux remplis de joie il fit face aux chevaliers amassés là tandis que le peuple de la forêt se ralliait derrière lui. Mais avant que quiconque puisse bouger, il y eut un éclair dans le ciel, et le sol s'effondra sous Aerion qui s'engouffra alors dans le trou pour en ressurgir, dans un hurlement, sur le dos d'Erdraug le puissant, revenu à la vie par la volonté d'Isha pour accomplir enfin la destinée. Alors, devant cette vision et les soudains cris de guerre des elfes qui semblaient s'être mués en terribles machines de guerre sous l'effet d'un flot de rage, les hommes prirent peur comme jamais homme n'eut peur, terrifiés car ils sentaient que ce n'étaient plus des êtres vivants qu'ils combattaient, mais les enfants d'un immortel. Il y eut un flottement puis chacun chercha à sauver sa vie tandis que l'armée reconstituée dans leur dos chargeait. La mort changea de camp, fauchant allégrement sans jamais toucher le moindre fils de la forêt. De la terre stérile se mit à surgir herbe et épis, arbres et mille plante vertes animée de magie qui s'en prirent à leur tour aux humains tandis que des bois nouvellement nés sortaient sangliers et loups affamés, et mille créatures en furie. Pourtant, il y eut un cor dans le lointain, Aerion qui rappelait ses légions, et comprenant que ce serait là leur seule chance, tous, chevaliers ou gueux, profitèrent du répit pour partir et ne jamais revenir. Alors la fureur d'Isha se tourna vers l'insolente forteresse. C'est à cet instant que je vis Aerion dans toute sa splendeur, pour la dernière fois... J'avais parcouru les froids couloirs, pressant le pas autant que possible. Il ne me fallut pas long pour trouver ce que je cherchais: la salle des coffres et le diadème. Depuis tout ce temps, il était resté là, et Gilles venait souvent le contempler car il ne possédait rien d'aussi beau ni d'aussi précieux. J'entendais d'où j'étais le reflu des hommes, leurs doutes et le renouveau elfique. Je m'approchais d'un coffret d'or lourdement cadenassé et, sans m'y arrêter, me saisit d'une lourde malle avec laquelle je défis tout obstacle. Reposant alors mon fardeau, épuisée, je me mis à concentrer toutes mes forces pour ouvrir le coffret qu'une mince chaînette tenait encore clôt. Je crus en mourir tant je me faisais mal à forcer ainsi le passage, lorsque je sentis quelque chose céder, deux choses, mon corps et le coffre. Sortant de son contenant, le diadème chuta à terre. Le diadème de la reine, le "Ferinjen", dont j'avais ignoré jusqu'à ce jour l'exacte signification. Le Ferinjen, le coeur d'Isha, et lorsque je m'en saisit, il se mit à rayonner, comme appelant, ou implorant, et je pus entendre dans le ciel le bruit d'un éclair qui traversait le vide et je sus que la réponse allait venir. Je voulus m'en aller, mais alors que je me dirigeais lentement vers la sortie, Gilles et plusieurs de ses gens firent irruption dans la pièce. À leur air affolé, je compris qu'ils avaient l'intention de prendre autant de richesse que possible avant de fuir, mais voyant dans ma main son plus précieux bien, Gilles s'arrêta, et j'en profitais pour m'enfuir. Pas loin. Je réussis à atteindre le sommet du donjon, mais pour m'y retrouver prise au piège, et déjà j'entendais les pas des mes poursuivants. Gilles, le premier, parvint jusqu'à moi. Je n'eus pas le temps de parler, réfléchir ou tenter de le raisonner. À peine avait-il surgi et s'était-il élancé que j'avais jeté le diadème loin vers l'extérieur. À cette vision, Gilles n'en redoubla que plus de violence et se saisissant de moi me mena vers le rebordsde la tour et, me suspendant au-dessus du vide, me permit de voir la victoire de mon aimé, et de nous observer l'un l'autre encore une fois avant de chuter. Aerion implore, je lui souris, ses yeux parlent de vengeance, je lui exprime la paix de l'âme, il me dit qu'il m'aime et je lui rend tout dans un baiser qu'aucune distance n'arrête. Voyant que je n'ai plus peur de rien, Gilles relâches son étreinte et je chute. Les étages de la tour défilent, mais le sol ne semble pas se rapprocher, ou peut-être que si, mais je ne le vois plus. Je repense au visage d'Aerion, au jour où il me découvrit dans son chargement, à toutes les épreuves traversées, de mon enfance à ma vieillesse sans que jamais mon amour pour lui ne faiblisse. Et je sais qu'il est là, non loin. Il me voit chuter sans doute, mais qu'il n'en conçoive aucune tristesse. Je l'ai aimé comme un père, je l'ai aimé comme mon ami, et aujourd'hui je l'aime comme une mère pourrait aimer son fils, car lui restera tandis que je vais m'en aller. Avec bonheur je pense au cadeau qu'il m'a fait, et je ferme les yeux pour ne plus voir que ça. Je ne sentis jamais le sol, ni ne devais jamais le toucher. En fermant les yeux, je vidais ce qui restait de mon âme et partait dans l'au-delà pour y attendre mon aimé... *** Je suis pas sûr que ça soit bon, à vrai dire je ne le crois pas, c'est beaucoup trop court, mais bon... Je sais même plus ce qui m'y a poussé. Qu'importe. Il ne manque que l'épilogue. Impe, fin.
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Je m'approchais des barreaux sans qu'il ne fît un mouvement et l'appelait sans plus de réponses. J'appuyais mes mains contre les barres de fer, tirant, poussant, dans l'espoir de les traverser et, à ma grande surprise, ils cédèrent sans grande résistance. Je n'y prêtais bientôt plus d'attention, agenouillée auprès de l'elfe, auprès de mon ami de toujours, et je pleurais. À aucun moment il ne devait réagir, ni parler, ni même bouger. Recroquevillé, il paraissait coupé du monde extérieur, et ses yeux demeuraient d'une fixité inquiétante. Je devais rester longtemps à ses côtés, pressée contre lui avec l'intention peut-être de mourir à cet endroit. Il devait en être autrement. Je me levais et quittait l'endroit, machinalement, sans plus penser. J'eus un dernier regard vers Aerion, à l'idée que je devais l'abandonner là, mais au fond de moi ma ligne de conduite était écrite et je devais la suivre. Je remontais, rendais les clés et fit comprendre au geôlier qu'il se devait de tenir sa langue et me laisser libre passage autant qu'il me plairait. Quelques pièces d'or appuyèrent mes paroles, et je remontais à ma chambre. Le dernier voyage: Elle n'a pas changé, ce sont toujours les mêmes murs, la même fenêtre, la même porte et le même lit. Je ne reconnais rien. Les images me reviennent, le visage d'Aerion qui ne me quitte plus. Était-ce du désespoir dans ses yeux, de la haine, de l'amour ou tout à la fois? Je rêve de retrouver ces yeux, y plonger pour n'en jamais ressortir, et lorsque je me réveille la lune a pris possession du ciel. Je dois partir, je n'ai que trop attendu. La fin est proche, que ne l'ais-je plus tôt affrontée? Qu'importe... Je fais mander l'un de mes amants et l'oblige à me fournir monture et escorte. Il tremble, le malheureux. Cette escapade, de toute évidence, ne lui plait pas, mais il ne pose pas de questions. Sa faiblesse nous emmène loin du château, loin de mon coeur, loin vers la grande forêt du sud et l'inconnu. Trois montures seront mortes sous nous, et mon compagnon a piètre allure, mais nous sommes parvenus sous les bois de la Loren. Je n'ai pas revu le soleil depuis mon départ, uniquement nuit et orage. Les bois sont silencieux, en dehors des gémissements de mon camarade. J'ai un instant peur de m'être trompée, ou plus encore, d'être arrivée trop tard. Nulle trace des elfes, nulle vie. La forêt toute entière parait morte. "Tu as tardé." Mon amant tombe de cheval, mais je n'ai plus la force d'en rire. Je regarde Deleth, lui aussi a changé, mais pas sa manière d'apparaître. Assis sur un rocher comme s'il n'en était jamais parti, il nous observe un instant, puis reprend: "Quelles nouvelles du nord?" Je n'ai pas besoin de penser. Machinalement, je lui explique tout, le voyage au château, l'arrivée des oiseaux, la découverte d'Aerion, son visage, ses yeux, sa fixité, sa douleur... Il m'écoute et, lorsqu'enfin je m'arrête, nos regards se croisent. Ses yeux n'ont pas le même reflet que ceux d'Aerion. Je frissonne, je me sens fouillée de part en part, vidée, nue sans aucune chance de me dérober, puis la sensation passe, et c'est de nouveau le vieux Deleth que j'ai en face de moi. Sans répondre, il se retourne et commence lentement à s'en aller. Reprenant le dessus, je lui demande de m'informer sur ce qui va se passer à présent. Me faisant face à nouveau, il déclare: "C'est le dernier voyage, nous allons venir." Il veut partir, mais avant de disparaître derrière un vieux tronc, le voilà qui ajoute: "Claire, nous ne pouvons pas le sauver." Et son image se voile. Nous restons seuls, moi et mon compagnon. Sans me soucier des questions de ce dernier, je tourne bride et nous repartons au galop vers le château. Je refuse de le montrer, et plus encore de me l'avouer, mais la dernière réplique de Deleth m'a bouleversée. Comment expliquer qu'avant même de l'entendre je le savais, et comment exprimer ma honte, car à en y pensant je n'ai aucune tristesse, mais au contraire un grand sentiment de soulagement. Que suis-je donc devenue? La fin du voyage: "Des elfes, les elfes arrivent!" Le guetteur crie à n'en plus finir, et sa peur résonne dans la forteresse. Il a tort, car leur arrivée n'est plus une surprise depuis longtemps. Voilà deux semaines que Gilles a eu vent d'une armée sortie de la grande forêt du sud. En les voyant s'extraire des arbres, les paysans avaient parlé de spectres, et tous s'accordaient à dire qu'aucune parole n'était échangée, qu'aucun cri ni aucun bruit ne s'échappait de la horde guerrière. À ces nouvelles, tous les alliés avaient été appelés en renforts, et bon nombre avaient répondu à l'appel. Si pas moins de six mille elfes se pressaient aux portes du fort, il y avait trois mille chevaliers venus de divers horizons et pas moins de treize fois plus d'hommes d'armes. Des lointaines terres de l'empire Gilles avait fait apporter de grands canons et de gros mortiers. Chaque mur avait été renforcé, les champs et fermes avaient été incendiés pour que l'armée d'elfe ne puisse trouver aucune nourriture et ne rencontre que vide et désolation sur son chemin et jusque sous les remparts. Gilles espérait les affaiblir, mais ils n'en avaient pas besoin. Nulle autre créature que des elfes, des armures à l'éclat terni, des visages décomposés, une allure lente mais inexorable. Les récits des éclaireurs étaient saisissant quant aux troupes levées contre les humains. Il y avait des chevaux en assez grand nombre, mais aucune grande lance, ni lourde protection. Aucune machine de guerre ni aucune échelle. Craignant quelque mauvais tour s'il laissait à d'éventuels mage le moindre répit, Gilles avait prévu une grande sortie pour écraser cet embryon d'armée et réduire une bonne fois pour toute la menace à néant. Qu'ais-je fais alors? Tout au plus suis-je descendue deux fois voir Aerion, m'assurer qu'il ne souffrait pas trop, lui apporter une nourriture à laquelle il ne touchait pas, et une couverture pour ne pas qu'il ait froid. En tant que reine de la Loren, on avait cru que c'était pour moi que les elfes s'étaient levés, "on" mais pas Gilles qui devait pertinemment connaître la vraie raison. C'est d'ailleurs lui qui s'opposa à ce que l'on me fît le moindre mal. Dans un de ses regards, je crus même voir une trace d'affection, le regret, tout au plus, d'un souvenir révolu. Définitivement je sus qu'il ne m'aimait pas et était incapable d'aimer. Je ne m'en souciais pas, et m'en serais-je souciée je l'eus bien vite oublié. Mais voici qu'à présent les elfes sont parvenus à leur but. Ils s'étendent devant la forteresse, ils paraissent faibles, fragiles. À les voir on croirait avoir affaire à quelque illusion qu'un souffle de vent suffirait à disperser. Alors le courage revient dans le coeur des hommes, et à l'idée d'une victoire facile les cors résonnent, et les cris des soldats y répondent dans une grande allégresse. En face, les elfes entonnent un chant, lent et langoureux. Une longue complainte, aussi faible et terne qu'eux, à peine audible. Et tandis qu'ils chantent, on les voit s'aligner, des archers, des lanciers, des cavaliers. Il est probable qu'aucun d'eux n'a jamais combattu à découvert, et sur la plaine stérile ils ont l'air dénudé. Les cors résonnent une dernière fois, plus puissants que jamais, et le pont-levis s'abbat dans le tonnerre des sabots et des cris des chevaliers. C'est un torrent de haine et de violence qui s'abbat sur les fragiles êtres dont beaucoup sont balayés à l'impact. S'attendant à rencontrer une faibles résistance, les humains sont perplexes de ne se voir opposer aucun véritable force ni aucun danger. Ils abattent elfe après elfe et ces derniers ripostent tant bien que mal, mais lentement et sans vigueur. La bataille qui s'annonçait déjà difficile pour eux tourne rapidement en un immense massacre. Je l'observe encore un instant de la fenêtre de ma chambre, puis, voyant le dernier espoir balayé, je me laisse tomber sur mon lit et ferme les yeux pour ne plus avoir de la bataille que les bruits à présent lointains, si lointains. Un piaillement joyeux me sort de mes pensées. Dehors, rien n'a changé, le temps ne s'est pas écoulé. Au contraire, la furie des hommes a redoublé, sans doute après avoir rencontré un noyau des plus fiers guerriers elfes. Mais ouvrant les yeux, je ne vois qu'un oiseau, un magnifique petit oiseau jaune qui voltige au-dessus de mon lit, bien vite rejoint par son compagnon au ventre rouge de sang, et ensemble ils chantent la joie et le bonheur, comme si rien de triste n'était à déplorer. Alors je souris, tends les mains pour les voir s'y poser. Je les embrasse, chacun son tour, puis leur murmure: "Merci." Mais déjà je suis dans le couloir, puis l'escalier, et d'escalier en escalier, me voici dans les geôles. "Nous ne pouvons pas le sauver." Les paroles de Deleth me sont plus claires que jamais. Ils ne peuvent le sauver, puisque c'est à moi de le faire, la fin de mon voyage, ma dernière épreuve. Je parviens facilement jusqu'à lui. Tous les hommes sont allé se rassasier du spectacle, de la mort et du sang. Retrouvant tout mon esprit, je me jette sur Aerion et le secoue. "Lève-toi, il est temps!" Je crie, pourquoi? Il ne bouge toujours pas, que dois-je faire? Nous sommes arrivés au bout du périple, et à présent que le destin s'accomplit je vois mes efforts réduits à peau de chagrin. Je pousse, je tire, je frappe, rien n'y fait. J'essaie de lui parler, je lui rappelle nos instants heureux, je lui parle de ceux qui, dehors, meurent pour qu'il soit libre, mais rien n'y fait. Je le caresse, l'embrasse, le serre contre moi, mais rien n'y fait. Alors je me laisse tomber contre la cage, à ses côtés, et je pleurs comme jamais je n'ai pleuré, et avec les larmes c'est tout mon être qui s'écoule. Je sens mes pensées s'en aller, mes peurs, mes doutes, mes chagrins et mes joies. Chaque goutte est une partie de moi qui s'échappe et que je ne veux pas rattraper: ça fait du bien de pleurer. Un doigt effleure ma joue et vient sécher l'un de mes yeux. "Je t'aime, Claire, et je te suis à jamais reconnaissant de tout ce que tu as fais pour moi." Il m'embrasse, puis se lève. Je veux le retenir, je lui dis: "Je ne veux pas que tu partes, je voudrais rester avec toi, même si pour ça je dois mourir. Au moins nous mourrions ensemble..." Mais il rit: "Tu sais déjà que tu vas mourir. Mais nous nous reverrons très bientôt. J'ai à faire à présent, il est des êtres à sauver, et puis..." Il me fait un clin d'oeil: "Je crois que j'ai aquis au travers de toi le goût de la vengeance, et il est temps que l'humanité paie pour ce qu'elle t'a fait subir." Il éclate de rire à nouveau, et je ris avec lui. Pourtant, tristement, je lui réponds: "Mon temps est révolu, je suis vieille aujourd'hui, mais j'ai beaucoup vécu. Sois libre à présent, je retourne au néant. J'aurais toujours une pensée pour toi, et tu me rejoindra lorsque le temps sera venu pour toi de le faire. Mais en cet instant, vas faire ton devoir, et promets-moi seulement que je serais pas seule au moment de mourir, et que tu veillera sur elle." Le voilà surpris. "Alors tu sais déjà?" Il fait une petit moue et sourit: "Je voulais t'en faire la surprise..." Je l'embrasse. "C'est un merveilleux cadeau, le plus beau qui m'ait jamais été fais. Vas, j'ai moi aussi une dernière tâche à accomplir..." Il le sait, il verse une larme, rit puis s'en va dans le sombre couloir et y disparait. J'attends un instant puis m'y engage à mon tour, mais je sais qu'il doit déjà être parvenu à l'extérieur... *** Voilà, une rapide suite. J'écris tout ça depuis le boulot, et j'ai pas envie de m'encombrer de mails pour reprendre chez moi. Bref, c'est pas relu ni travaillé. D'ailleurs c'est sans doute assez mauvais, je ne peux pas m'en rendre compte, j'écris tout ça sous une sorte d'impulsion. Quant à savoir s'il est venu le temps de le finir enfin... À voir. Impe, si les mots n'ont plus de sens, et le sentiments foulés au pied, autant rire si l'on ne peut autrement que pleurer...
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[Global] Recueil aventure Mp3
Imperator a répondu à un(e) sujet de le petit pacifiste dans Autour du Warfo
Chouette, le 21 . Va juste falloir attendre que j'ai le temps ou que quelqu'un se sente pris d'une soudaine inspiration . (ceci dit j'y pense de temps en temps, et si je dois écrire moi le texte, vais peut-être revoir un peu les bases ). Impe, enfin le 21! -
Résultats du concours poly-art
Imperator a répondu à un(e) sujet de Gromuel l'barge dans Dessins et Poésie
Tu vas rire, j'y avais pensé. Je m'étais dit: "non, ça doit pas être ça ". Faut dire que même en tant que suisse, la trahison ne m'apparait pas magnifiquement. Ceci dit ça a l'avantage de rendre un sens précis au texte. Impe, ça s'explique, c'est même beaucoup plus clair du coup . -
Résultats du concours poly-art
Imperator a répondu à un(e) sujet de Gromuel l'barge dans Dessins et Poésie
Le prend pas mal. Je pense être le seul à penser certains trucs, mais je ne suis pas la référence . En regardant ton dessin, je me suis "c'est joli", mais j'ai dû omettre les détails. De toute manière, mon truc à moi, ce sont les textes, et même ça j'ai préféré juger subjectivement, quitte à faire de grosses erreurs . Impe. -
Résultats du concours poly-art
Imperator a répondu à un(e) sujet de Gromuel l'barge dans Dessins et Poésie
Très bien, alors mon avis (perso): Textes: j'ai jugé ici en me basant sur le thème du concours et la manière dont était transmis le sentiment de trahison, sauf pour Tédéoume: 1er: Tédéoume. Facile peut-être pour les poètes, mais l'effort me semble présent, pis de toute manière ça n'engage que moi . Bref, comme toute cette histoire n'est pas évidente à déméler, et que j'adore le coup de la double trahison, je garde . 2ème: Xédéos. Sentiment de trahison plus long monologue sur le sujet. Tu dissertes un moment sur la trahison, tu endors notre méfiance et tu portes un coup final qui en plus est totalement dans le monde de warhammer... Autant dire que j'ai pas hésité longtemps. 3ème: Oulà. Pour les deux premiers, ce fut facile. Mais là nombreux sont les textes qui se valent les uns les autres. Sur beaucoup je retrouve de grosses solutions de facilités qui gâchent un peu le style (tout est relatif). Je dirais Roujio . Dessin: Là, c'est surtout la manière dont le sentiment de trahison est rendu. 1er: Fourberass 2ème: Tirli (disqualifié? C'est déjà assez dur de juger ainsi) 3ème: Kirby Sinon donnez la seconde place à Kirby et la troisième à...Harald . Je n'ai que peu retenu le côté esthétique du dessin. Symbiose des deux: Dur à dire... 1er: Guillaume de Rochebrune - Fourberass 2ème: Monthy - Kgoule 3ème: Geoff Et maintenant, groupe après groupe: Geoff: L'histoire est sympatique, mais la trahison est peu violente. Je la sens lâche, sans éclat, terne (pléonasme). Trop de coïncidences, trop d'inconnus, le tout me semble trop superficiel. C'est le sentiment qui a dominé ma lecture. Côté dessin, s'il représente bien ce que tu as voulu mettre en scène, la mise en place des éléments me parrait aléatoire (pas d'autre terme sous la main), mais je m'y connais peu en dessin. Disons simplement qu'il ne fut pas à mon goût, mais c'est une critique totalement subjective que j'ai émise à ce niveau. Monthy3 - Kgoule: Le dessin est superbe, mais le sentiment de trahison ne s'y reflète pas. Côté histoire, le sentiment de trahison y est très ténu. Les renforts arrivent, au pire les canons se taisent au mauvais moment, mais pas de réelle trahison, du moins à mon goût. Malgré ça un texte joliment tourné et très agréable à lire . Guillaume - fourberass: Le dessin est tout bon, sentiment de trahison, cohérence avec le récit, tout bon... Côté récit, mon gros problème a été de ne rien y comprendre. Que s'est-il réellement passé, où sont les indices? J'ai visiblement manqué le principal malgré une certaine attention. J'ai essayé de relire sans rien trouver de plus. Pour moi le vieux est pris de folie subitement, fuit tandis que les autres viennent piller son coffre, mais pourquoi? C'est encore un mystère à mes yeux... (pas encore lu si tu as répondu à cette question, sans doute est-ce le cas). Skuik et Gromuel: Côté récit, c'est pas mal (sur ma feuille j'ai noté "joli" ), mais à nouveau un peu terne. Faut dire que ce fameux sentiment d'amitié n'est pas réellement sensible dans le texte et on ne s'étonne pas de le voir rompu. Y a trahison, mais elle ne m'a pas touché. Côté dessin c'est en rapport avec le texte, c'est très bien dessiné, mais il n'en ressort aucun sentiment, et en tout cas pas celui de trahison. Iliaron - Harald: J'ai beaucoup hésité sur ce texte-ci. J'aime beaucoup l'histoire de ce frère rejeté qui revient "se venger" et tue. La trahison y est très présente, l'action menée avec brio, je l'aurais volontier récompensé, mais le moment "clé" de l'action m'a paru souffrir de faiblesse. La transition se fait mal et l'intensité s'échappe sans qu'on ne puisse la retenir. Le temps de comprendre ce qui est réellement et tout est accompli. Ce passage retravaillé, c'est un scénar' superbe. Côté dessin, j'ai trouvé le tout trop rajeunissant à mon goût, mais c'est subjectif Ils ont des visages de dessin-animé, ils me font rire . (mais c'est bien dessiné, juste le style du dessin). Tédéoume - snorri: Encore maintenant j'hésite... Mais à la fin de la lecture j'ai écris "vainqueur" sur ma feuille et j'y reste. Côté texte c'est évidemment les premières lettre et derniers mots des vers qui ont joué plus qu'une étude du poème lui-même (qui me semble moins bon d'ailleurs). La chanson populaire est sympatique aussi, mais c'est du plagiat donc je n'en ai pas trop tenu compte. Autant dire que j'ai jugé sur un coup de coeur. Côté dessin, il crie. Soit, faut avouer qu'avec ce poème t'était pas aidé . Mais vu la difficulté que j'ai eu à juger les dessins, j'ai écarté les cris qui me semblent trop caricaturals à ce niveau. Au plus s'il y avait eu des nuances, des subtilités... Xédéos - Kirby: Côté dessin, un cri, avec plus de nuances, mais à peine (même si le graphisme est meilleur). Côté récit, je reprends ce que j'ai dis: Long monologue sur la trahison, puis grand final. Tu as parfaitement exploité le monde de warhammer à ce niveau. Myrdin - Mork le grand: J'avais aussi voulu le mettre troisième. Mais à nouveau, le moment clé du récit est un peu "amené" et ça manque de subtilité. le temps d'appréhender la trahison et elle nous a échappé. Dommage, car l'idée était bonne. Ah oui, on s'y attend peut-être un peu trop aussi...Encore qu'avec ces histoires de désertions et autres, on finit par oublier la rivalité fraternelle. Cassis - Mercantil: Je dois faire vite... Bon, dans l'ensemble il me manque le sentiment de trahison. Certes le texte en parle, mais on ne se sent pas concerné par la chose. Le dessin reflète bien le texte, mais à nouveau peu de sentiment de trahison. Roujiio - 4 von Hellclaw: Encore une fois, une très bonne idée, un très beau style, un texte bien mené, mais un moment clé qui tourne court et fait perdre l'intensité de la trahison. Dommage, car le reste est superbe. Côté dessin, bon rapport, mais subjectivement j'aime moins. (pourquoi? je ne saurais dire, parce qu'au fond c'est quand même pas mal ). Inxi - Tirli: Disqualifié... Dommage, car le texte est vraiment bon. Manque un rien de subtilité tout de même. Pas assez pensé, mais déjà bon. Côté dessin, pour moi c'est un cri, mais avec moults nuances, puisqu'il ne reste du cri que les larmes, les remords et l'extrême lourdeur de la mort. Une interprétation de la trahison (qui n'en était peut-être pas une à la base) que j'aime bien. J'aurais préféré du plus noir tout de même. Commentaires: Dans l'ensemble, y a du bon et du très bon. Pourtant je reste un peu sur ma faim. Départager le tout fut difficile et bien vite je n'ai plus fait confiance qu'à mon seul instinct, subjectif par nature. Que dire, sinon que je regrette à présent de ne pas m'être plus appliqué. À ce niveau, je présente mes excuse à Otaji. Pour le reste, ce concours m'a donné une idée qui pourrait être pas mal, si elle s'avérait réalisable. Voilà, un court commentaire, parce que mes pensées et mon coeur sont ailleurs, et mon avis sur la question . Ce qui m'ennuie réellement, c'est que si on me le demandait, je ne pourrais pas affirmer que Tédéoume mérite la première place, ou Xédéos la seconde. De fait, je n'ai pas réellement réussi à départagé , et j'avoue que ça me consterne. Par contre, je n'ai rien vu qui soit fonciérement mauvais, et ça, c'est plutôt bien . Impe, une heure et demi pour tout lire, juger et rédiger. -
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Imperator a répondu à un(e) sujet de Gromuel l'barge dans Dessins et Poésie
C'est même le moment "clé" de l'histoire...à quelques nuances près . À remarquer qu'au départ, j'ai failli repousser le dessin parce qu'il ne correspondait pas à la vision que j'avais moi-même de l'événements, jusqu'à ce que je me rende compte qu'au fond c'était exactement ça, exprimé différement. Ce fut cette sensibilité différente, cette interprétation du texte qui m'a plu. Ah oui, rapidement, j'explique pour ceux qui n'ont pas compris : Dans les faits: "Le jeune chevalier est parti dans les montagnes tuer une créature pour conquérir sa douce et tendre, il est aidé en cela par le frère de ladite douce et tendre, la créature est une humaine qui s'avère aimer le chevalier, c'est une humaine qui porte une marque de naissance au pied, une marque de naissance que la douce et tendre du chevalier possède aussi, puisque cette dernière est la soeur cadette du monstre, en fait l'enfant bâtard du baron abandonnée dans la montagne. À noter que la véritable trahison est double: - pour l'amour de sa dame, le chevalier trahit l'affection que lui voue la "créature" en la tuant malgré ses larmes. - de retour, le chevalier est trahi dans son amour par sa "douce". Lorsqu'il lui rend l'incarnation de son amour, la feuille d'olivier (arbre de paix), elle la jette. J'avais voulu mettre en scène un amour faux qui en détruit un vrai. Dans l'histoire, le traître et l'être trahi ne font qu'un, car c'est le chevalier qui se trahit lui-même." Impe, ceci dit, j'me suis plutôt bien loupé , je le reconnais aisément. ps: vais essayer de profiter de cette semaine au boulot pour lire et juger . -
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Imperator a répondu à un(e) sujet de Gromuel l'barge dans Dessins et Poésie
Si, moi . Ceci dit, je suis d'accord avec la remarque de Guillaume. Mais l'ennui c'est que j'ai vraiment pas trouvé de temps, le texte était prêt depuis longtemps, mais je ne l'ai jamais vraiment relu, ni complété ou corrigé. Du reste, je l'ai envoyé un rien à la dernière minute (le 29 à 0h20 si mes souvenirs sont bons) . Bon, reste à tout lire... Impe, la nouvelle année s'annonce rude . ps: ceci dit j'aime vraiment le dessin d'Otajii, pour certains détails... -
[11 Décembre 2005] Association 'Warfo' créée !
Imperator a répondu à un(e) sujet de Volkmar dans /!\ Annonces Importantes /!\
Tiens, Gromu', ça te rappelle pas un de nos projets? En tout cas, y a qu'à bien se tenir, parce qu'en section récit, le talent ne demande qu'à s'exprimer . Impe. -
J'y crois pas . Impe, j'ai beau te connaître, tu me surpassera toujours . ps: ils recherchent justement une BA pour la saga...
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[Général] Minimiser l'aléa dans vos partie
Imperator a répondu à un(e) sujet de gob(é) dans Stratégie ancien règlement
J'aime bien ta logique Ra-Deg . Au fond c'est plutôt vrai. Ceci dit, jouant haut-elfe, j'ai dû légèrement nuance la chose. De fait, je pars toujours du principe que les dés seront contre moi, sauf pour mes tests de psychologie, et encore. En gros, je ne compte pas sur la force de frappe, sauf dans le cas de deux chars réunis contre de la piétaille faible, je pars du principe que l'adversaire me fera au moins un mort et moi aucun (ce qui est souvent vrai d'ailleurs). Ce qui est ennuyeux, c'est lorsque mon adversaire me sort un sac à point qui compte sur la chance pour gagner, style 6 attaques de force 7 pour le pire. Là, soit j'ai de la chance, soit j'en ai pas. Si j'ai de la chance, je le tue avec des balistes, il rate toutes ses attaques ou se fait tuer par un lancier... Si j'ai pas de chance (ou plutôt si tout se déroule normalement), il me fait 5 morts, la moitié de mon armée fuit. Au passage, j'ajoute que les parchemins de dissipation sont pour moi un outil essentiel. Éviter que l'adversaire, par un coup de chance, ne me tue toute mon armée, est en soi une bonne chose (vécu contre une comète de cassandora, passant malheureusement en irrésistible sur une armée d'infanterie elfique, avant le recueil 2004...). Dans les faits, les stats c'est pas mal, mais si on me dit que 5 heaumes d'argent vont faire un mort chez l'adversaire, désolé mais j'éclate de rire, puisque dans ma conception c'est une aberration => les heaumes d'argent sont là pour fuir, tenir grâce à la sauvegarde ou prendre les flancs. D'ailleurs, dans les faits, je n'arrive plus à me souvenir d'une perte chez l'adversaire occasionnée par des heaumes d'argent ou des lanciers, et même des archers. Les balistes et chars sont les éléments non fiables de mon armée, le reste gagne à force de résolution. Impe, mais autant dire que je suis loin de gagner toutes mes parties, . -
Je crois au contraire que nous sommes fascinés par le genre humain, et ce à un point que l'on ignore. Par exemple, si vous demandez à un enfant de faire un dessin à partir de quelques lignes, il y a de très fortes chances pour qu'il fasse un visage. Les elfes ne sont que des humains idéalisés en perfection. Nous personnalisons tout ce que nous voyons... Et puis surtout, ce qui intéresse quelqu'un, ben c'est lui, avant tout lui, un être humain (si possible beau, fort et très puissant, étrangement...). Bref, des humains à la sauce warhammerienne, ça ne devrait pas poser de problèmes, plus encore si y a une fille dans le lot. D'ailleurs plus on sera classique à ce niveau, plus y aura de chances pour que les gens suivent. *** À propos, maintenant qu'on a bien drillé les idées, y a pas quelqu'un qui se lancerait pour faire des modèles? Impe, un dessin vaut mieux qu'un long discours
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50 façons d'embêter votre adversaire
Imperator a répondu à un(e) sujet de Xev74 dans SdA/Hobbit - Général
Faudrait le faire à deux, pour pas être le seul à se marrer . Faut vraiment être un chieur . Ils n'aiment pas les bricolages? Je devrais essayer ... Impe, y a vraiment des trucs excellents, et de bonnes idées. ps: cool, j'ai justement un mini-tournoi ce week-end, c'est l'occasion ou jamais d'essayer B) . ps 2: ça parle surtout de warhammer, à aucun moment du SdA ... ps 3: je joue pas à faire la traduction, d'autres sont bien meilleurs que moi pour ça (en plus y en a certaines que j'ai tout simplement pas compris, la flemme de chercher le traducteur). -
Moi j'suis pour . Impe.
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Rapports de batailles, listes, optimisation...
Imperator a répondu à un(e) sujet de Gimdrik Gromrilson dans Rapports de Batailles
+1 avec Gablag... Des remarques pertinentes auxquelles je suis déjà confronté. Impe, mais dans l'ensemble c'est du détail. (on peut se contenter de renvoyer les listes les plus mauvaises aux tactica les concernant). -
[22 Octobre 2005] Modification du forum WFB-Armées
Imperator a répondu à un(e) sujet de JB dans /!\ Annonces Importantes /!\
Et encore, c'est un petit passage. C'est vrai que passer en revue tout ce qui ne "va pas" dans sa liste n'est pas directement de l'optimisation, là, c'est litigieux donc tacitement accepté. On essaie ... C'est étrange, moi je vois bien la différence entre: Comment faire pour jouer ces 16 archers par définition aberrant? et Par quoi remplacer ces 16 archers par définition aberrant. Mon seul et unique problème, c'est quand le post commence par: "Voici ma liste, qu'est-ce que vous me conseilleriez de changer?" Je peux bien dire "rien", mais... ça décourage d'emblée . Impe, pis bon, je réponds qu'aux listes HE, parce que mine de rien, ce sont les seules que je connais vraiment (un peu)... -
Mon 1er rapport de bataille
Imperator a répondu à un(e) sujet de Eternité dans Rapports de Batailles
Très beau rapport, et très belle bataille . Vu la liste RdT, plutôt balaise, tu t'en es vraiment bien sorti . Vivement le prochain (tu voudrais pas te faire une armée d'elfes pour l'occasion ). Chacun fait comme il veut, mais en narrant on perd tout l'aspect tactique du rapport de bataille. Alors contentes-toi de "j'aime pas ta liste je la trouve trop faible". À quoi bon lui donner une autre liste ? Impe, remarque j'ai pas pu m'empêcher de refiler une liste surbourrine en haut-elfe . -
[22 Octobre 2005] Modification du forum WFB-Armées
Imperator a répondu à un(e) sujet de JB dans /!\ Annonces Importantes /!\
D'accord, regarde ici: [HE - 1000] On a maintenant les deux extrêmes. Perso je regrette presque que tous les conseils d'optimisation aient été effacés dans le post que je te cite, mais à tout prendre c'est bien mieux ainsi. Après, je ne sais pas si on peut vraiment se plaindre que tout ne soit pas systématiquement effacé. Je dirais au contraire que c'est plutôt une manière d'avancer en douceur, bien préférable à une doctrine de fer. À ma connaissance, c'est toi qui a été optimiser une liste dans un rapport de bataille, parce que tu ne l'aimais pas...Ce n'est pas uniquement à la modération de toute faire, faudra bien que les membres prennent un peu l'habitude eux aussi . Si tu veux, je peux te fournir d'autres exemples de "différences". Impe, plus le temps passe et plus je trouve cette réforme bonne pour le renouveau stratégique. -
... C'est si beau...Depuis le temps que j'en rêvais. Impe, je vous laisse peaufiner le truc et j'épingle .
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Je crois que vous sous-estimez Fourberass . Impe.