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Attention, j'ai pas dit créateur, j'ai parlé de force créatric. Parce que s'il n'y en a pas, alors comment tout se serait créer? Ensuite j'ai posé la question de créateur ou pas. Vois-tu, je pensais que, si jamais il y avait eut créateur, on en aurait entendu parler... Mais vu que non, j'en déduis provisoirement que tout s'est créer sous l'effet d'une force naturelle et qui a donné des règles (comme la règles de pesanteur de tout corps ou ta règle des âmes éparpillées) pour tout géré. Et il me semble absolument obligatoire qu'il y ait eut cette force, car si les dieux sont créer à partir d'âmes, il a bien fallu créer d'abord les âmes... Maintenant, si tu me sors que ce sont les dieux qui font les âmes, alors faut que j'arrête parce qu'on finirait dans l'histoire de l'oeuf et de la poule (ce qui n'est pas encore le cas). Donc tu penses que ça pourrait marcher, que c'est, en tout cas en théorie, possible? Chouette! Si je domprends bien, on arrive là à l'extrêmité du scénario, la partie inexpliquable pour laquelle on invente... Mais donc, les âmes c'est du Warp (ou une partie de le Warp, si tu préfére...)? Donc si je te suis, tout était là au départ et il n'y a pas vraiment d'âmes qui se crée totalement, mais seulement des morceaux de Warp qui deviennent des âmes. Dès lors, j'en conclus que les dieux n'ont rien à voir là-dedans. Bon, je conclus beaucoup de chose peut-être pas toutes vraies, mais je suis tes exemples. Enfin voilà, si j'ai tout compris, les dieux ne maîtrisent pas l'élément essentiel de la personnalité, sont soumis à des règles naturelles qu'ils ne peuvent enfreindre (comme l'on enfreint pas la gravité) et le moindre péouse perdu peut, s'il réussit à trouver un moyen de canaliser l'énérgie des âmes des morts (ou si des millions de types se mettent à croire en lui jusqu'au fanatisme et crèvent) devenir un dieu. Imperator: "ça me va bien comme ça, c'est plutôt marrant!"
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Si je puis me permettre... Merci, ça fait su bien d'entendre ça! Bon, comme je l'ai dit, ce sera tout pour ce soir, mais, avec un peu de cahnce, je reprends demain. Faut dire que ça doit être dur de tout lire au fur et à mesure. Allez, je sais ce que je vais faire! J'vais me relire. J'ai écris ça tellement vite que j'ai dut laisser un tas de non sens ou de mauvaises transition. Bon, ben si je dois faire de grands travaux, j'vous avertis. Imperator, empereur content de voir que son texte plaît en dehors du néant.
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Dites, c'est très intéressant tout cela... Mais... Si c'est l'humain qui crée les dieux (enfin, si ce sont les âmes etc...), j'en déduis qu'il y a encore une force supérieur aux dieux et à laquelle ils doivent plier. En effet, sans que cette force, que je suppose inconnue, sois intelligente, elle a tout de même créer le Warp et a instauré les règles. Maintenant, ma question... Cette force est-elle inteligente ou ne l'est-elle pas. Évidemment, il devient difficile d'argumenter pour ou contre, mais dire son avis devrait suffire. Voyez-vous, je suis étonné du concept selon lequel les dieux sont créer et je m'étais posé cette question. Mais elle entraîne un cercle vicieux d'autres questions auquels il me semble tout aussi impossible de répondre. Encore une question. Dans l'hypothèse improbable qu'un être doué d'une âme réussisse à capter et emmagasiner ces fragments d'âmes des morts, il pourrait acquérir la puissance des dieux (ça me paraît un peu gros, pourtant votre scénar/idée le permet indirectement.). Encore pire, qui crée les âmes. Sont-elles là depuis le début, mais dès lors comment expliquer une possible expension de l'univers et donc une augmentation du nombre d'âmes (je pourrais vous expliquer tout cela en détail, mais je crois que vous comprenez très bien)? Serait-ce cette force supérieure? Et puis, si l'on admet la force supérieure, est-elle malléable, peut-on l'utiliser, la remanier afin d'obtenir plus de pouvoir? Imperator, empereur que toutes ces questions amusent à cause des possiblités immenses qu'elles renferment. (p.s.: elles m'amusent mais elles ont tout de même sérieuses!)
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je sais pas... Soit t'as aimé, soit t'es un as de la lecture... Merci! C’est donc habillé de la manière qui lui était habituelle et complètement dénué de toute capacité de danse que Frederick alla à la grande masure qui servait de salle des fêtes. Construite peu après l’arrivée des premiers colons, cette grande bâtisse n’avait eut de cesse de s’agrandir à tel point qu’au moment dont je vous parle, un régiment de cavalerie aurait put manœuvrer sans être en quoi que ce soit gêné, si ce n’est par les nombreux poteaux sensés soutenir l’ensemble. Les murs avaient dut, à l’origine, être fait de bois, mais avaient été refait en pierre lors du dernier aménagement. Le plafond se situait à plus de trois mètres du plancher et de nombreuses lampes alimentées par des sources de gaz souterrains éclairaient le tout. Des miroirs avaient été placés judicieusement afin de réverbérer la lumière et d’amplifier encore la capacité de l’endroit à remplacer le soleil. Friedrick la connaissait pour y être allé lorsque personne n’y était ou pour s’y être faufilé parfois, mais c’était bien la première fois qu’il allait y rester. Il hésita un moment. Devait-il entrer par la porte principale, grande ouverte qui semblait ingurgiter le flot de fêtards ou allait-il éviter la chose en tentant de trouver un passage par l’arrière. Cette pensée lui parut un moment étrange, et ce à juste titre, mais il y céda et décida de contourner la masure. Tout absorbé par sa probable futur rencontre avec Emelia, il ne fit pas attention ni à la boue ni aux herbes folles et, en peu de temps, ses pantalons perdirent le peu de dignité qu’il leur restait. Arrivé vers le mur de derrière, il chercha l’entrée si convoitée. Il croyait se souvenir d’une petite fenêtre surélevée. Sa mémoire ne le trompant pas, il l’aperçut soudain. Il lui fallait maintenant l’atteindre, ce qui n’était pas une mince affaire. Il voulut abandonner, mais l’espoir d’au moins apercevoir sa nouvelle amie lui mit du baume au cœur et il se mit à escalader. Ce travail s’avéra plutôt facile et il voyait s’approcher son entrée de secours avec une aisance qui lui faisait perdre toute prudence. C’est ainsi que, arrivé à peu près à mi-hauteur, il chuta. Cette chute eut deux conséquences. La première fut d’envoyer le jeune homme droit dans une énorme flaque visqueuse, probablement de ce fameux mélange de terre et d’eau. La seconde fut que, à cause d’un choc avec un bout de rocher malencontreusement situé là, Fred s’évanouit. La dernière chose qu’il entendit fut un grand silence, puis un tonnerre d’applaudissements. Il n’en doutait pas, Emelia venait d’arriver. Il sombra dans l’inconscient. Je vous laisse aisément imaginer sa colère à son réveil. Certes, d’un côté, il était rassuré car il n’avait pas eut à montrer ses manques. Mais de l’autre, il avait trahi sa parole ! Il avait dit qu’il viendrait et il n’était pas venu ! Elle lui en voudrait ! Peut-être l’avait-elle attendu, peut-être avait-elle patienté toute la soirée. Il imaginait son visage perdu dans de sombres pensées de désespoirs. Si elle l’aimait, elle avait dut être particulièrement triste de ne pas l’avoir vu. Elle, elle ! Mais elle, elle ne l’aimait certainement pas. Alors pourquoi craindre quoi que ce soit ? Son absence n’avait certainement même pas été remarquée et tout allait rentrer dans l’ordre. Il lui fallait toutefois en être sûr. Une seule personne pouvait le renseigner, Willy. Il se mit alors en quête de ce dernier et finit par le trouver devant chez lui alors qu’il disait au-revoir à la petite Catherine. Avant qu’il n’eut put dire mot, Will l’empoigna et le tira jusque derrière un pan de mur. Il commença : « Dit, tu as dormi dans la boue ou quoi ? Tu t’es battu ? » Cette pensée fit sourire Fred. S’il s’était battu et s’était, à cause de cela, retrouvé dans cet état, il savait pouvoir compter sur son ami pour obtenir une sanglante revanche. Le cas avait déjà eut lieu, mais nous en reparlerons plus tard. « Aucune importance… Dis-moi, tu es allé à la fête hier ? » « Bien sûr… T’imagines que j’allais pas rater ça ! Y avait une série de copines que je n’avais pas revues depuis un bout de temps, presque trois jours et je me suis fait un plaisir de renouer quelques liens. Sinon, on a eut droit à une tournée de bière ! On s’en est mit, t’imagine pas ! Et en plus… » Il regarda soudain le visage exaspéré de Friedrick. « Ah, oui, je vois… Tu voudrais que je te parle d’elle, n’est-ce pas ? » « Pas ici, allons dans ma chambre. » Mût par une force commune, ils se mirent en route pour l’endroit choisit. J’aime autant vous dire que, ce jour là, les commères eurent matière à travailler lorsqu’elles virent passer le solitaire dans un état aussi lamentable. Mais pire encore, alors que les deux compères arrivaient au but, ils croisèrent la route du groupe de fanatique d’Emelia et Emelia elle-même. Elle semblait un peu plus froide que d’habitude, comme contrariée. Lors du passage au même niveau, quelques railleries fusèrent. Pour Fred, ce n’était rien. Il n’osait pas regarder, mais il devinait le masque de dédain qui lui était réservé, il sentait peser sur lui le poids de l’amertume. Sans y faire attention, il redoubla de vitesse. Une fois à l’abri de ses murs, il s’assit, puis, prenant sa tête entre ses mains, il pleura un peu, simplement pour sortir un peu de la peine qu’il avait en lui. Willy, assit en face, ne sut que dire. Dans ces cas-là, le mieux, c’est de garder le silence. Au bout d’un moment, quand le visage boueux parsemé de traits clairs qu’avaient provoqués les larmes eut repris une apparence de marbre, il posa la question. « Allez, avoue-moi tout. Que s’est-il passé ? » Pendant que Friedrick avoue tout son malheur à son ami, je vous propose de s’écarter, afin de laisser un minimum de vie privée à cet être brisé. Allons plutôt du côté de Damien. Que faisait-il ? Pourquoi ais-je décidé de vous emmener voir ses actes ? Tout simplement parce que je crois que cela peut vous intéresser, presque autant que tout ce que je pourrais vous dire d’ailleurs. Commençons donc par le commencement. Un jour, Damien apprit que sa dulcinée allait suivre des cours chez un autre professeur. Cela lui allait très bien. Seulement, il apprit par la même occasion que ce professeur avait un élève. Pas n’importe quel élève… Le solitaire, Friedrick. Comme il arrive souvent dans ces cas-là, la jalousie décida de pointer le bout de son nez. En vérité, qu’avait-il à craindre ? Emelia lui avait promis mère et monde, elle l’avait déjà embrassé et lui avait avoué son amour. En face, il y avait un jeune fou, un peu idéaliste qui préférait sans doute les oiseaux à une relation et que l’on avait jamais vu, de mémoire d’homme, au bras d’une fille. De toute manière, cet être à qui toutes les pratiques du monde sont inconnues ne pouvait rivaliser. Toutes ces raisons, Damien ne voulait les entendre. Entendons-nous, il était amoureux. En tout cas, autant que l’on peut l’être. Si le feu qui le dévorait les premiers jours s’était peu à peu apaisés par une certaine habitude, il n’en restait pas moins aimant et l’idée de voir sa belle seule avec un autre pendant certaine journée le remplissait d’une terreur incontrôlable. Dès ce moment là, il décida d’éliminer cet adversaire. Il conçut pour cela une stratégie des plus vicieuses. Quel fut-elle ? Ais-je à vous le dire ? Le sais-je même ? Me croyiez-vous omniscient ou même devin ? Certes, je connais la fin de l’histoire, mais vous ne pourriez pas tout comprendre si je vous exposais maintenant le projet funeste de Damien. De toute façon, vous seriez trompé, vous vous mettriez à croire ce qu’il ne faut pas croire, à penser ce qu’il ne faut justement pas penser. Si je vous révélais ce plan, vous déduiriez une fin qui n’est pas la bonne et vous vous désintéresseriez de ce récit, croyant tenir une vérité qui vous dégoûterait de juste droit, mais une vérité fausse. Pour toutes ces raisons, je ne peux pas vous dévoiler la chose. Damien avait donc conçu sa stratégie et, rassuré quant à la protection de son bien le plus précieux, il s’était préparé à la fête. La suite fut des plus banales. Il dansa, il rigola beaucoup, entraînant Emelia dans des valses compliquées et dont il s’étonnait toujours qu’elle suive avec une dextérité peu commune. La soirée se passa bien et il oublia tous ses doutes et ses craintes lorsqu’il s’aperçut que le jeune Fred n’était pas dans la salle. Dès qu’il se sépara de sa douce moitié, il réunit tout de même certains de ses copains, gens plus dévoués à Emelia qu’à lui, mais qui voyait en ses paroles celles de l’objet de leur culte. Il commença donc son plan par leur dire de se méfier du solitaire, car ce dernier semblait trop proche de leur déesse. Il leur communiqua sa peur, ses craintes. En peu de temps, il eut devant lui une bande de fanatiques prêts à écharper le jeune impudent. Il leur demanda de se contenter de le surveiller, pour le moment. Encore une fois, je vous le dis, je ne peux vous avouer le plan dans son ensemble. Si je me permets d’ajouter cela, c’est pour que vous ne pensiez pas que j’aie fait tout un cinéma uniquement pour vous cacher une réaction aussi basique. Le plan était bien plus audacieux, bien mieux imaginé. Il devait lentement, mais sûrement éliminer sa cible sans que celle-ci puisse réagir. Cette cible était Friedrick et l’étau commençait déjà à se resserrer. Voilà... Normalement, je m'arrête là pour aujourd'hui. J'aurais même tendance à attendre un peu que d'autre puisse prendre le train avant la fin. (pis, je fatigue). Allez, j'suis sûr que quelque chose vous a titillé. Si c'est le cas, hésitez pas! Dites-moi tout, même si vous trouvez votre remarque négative! Comme on dit, j'en ai besoin. Imperator, empereur qui sait qu'il n'a pas put tout réussir comme cela.
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Ah vrai dire, LA Gamma est soit loin de Paname, soit très et immensément loin de Paname, ça dépend de quel point de la gamma tu parles. Si tu te rapporte au centre, je dirais qu'avec un ou deux univers parallèles, tu peux y arriver. Je suis l'empereur, craint par les hommes et par les dieux, grand destructeur de mondes et annihilateur de vie. Je suis l'empereur, chancelier de la haine, grand gardien des portes de l'enfer et archiduc de la terreur. Je suis l'empereur et damné... Si tu veux juger de la chose (mes exploits) va voire Yves (j'ai bien réussi), la ville des damnés (je me suis loupé à la fin), Aerion (ce type là me tue! Rien à faire, je ne peux pas le toucher, il échappe à mon pouvoir!). Imperator, empereur avant tout... (bon, maudit avant tout...)
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ouf, tu me rassure... Pour ce qui est du tournant, ce n'est que le premier... Et puis, ce qui m'embête, c'est que je n'ai toujours pas choisi la fin et je ne sais donc pas comment jouer avec cette fête... Bon, un peu d'Evanescence et c'est repartit... Ben... Ouais, mais si on me compare au mystère de Daerdhin ou aux exilés, je fais vraiment petit... Pis la cadence va baisser dans peu de temp (si je pars faire la fête, si un évênement vient bouleverser mes plans, si on me fauche mon CD d'evanescence (cette musique a été faite pour attirer les muses!!!) Imperator, empereur qui, ayant perdu un défi, veut relever celui-là!
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Oh le... Oh mais le... Mais je vais le... Oh put***! Ainsi dois-je bien m'avouer vaincu! Oui, t'as réussi! Oui, t'as trouvé une faiblesse des haut-elfes! Mais non de l'autre, c'est vraiment pire que sadique! Jamais vu autant de... de...! C'est même innomable! Si je mets la main sur ce fils d'en***, je le déchire, je l'étripe et je prendrais sa peau comme tapis pour mes latrines! Alors là, si je m'attendais! Bon, essayons d'être objectifs... Tu as parfaitement utilisé l'arrogance des elfes, talons d'achille de cette race millénaire. Ton histoire paraît tout à fait réaliste, et en plus tu met tout cela sous le signe de l'amour. Je me permets donc, au passage, de dire à Mr Petch: Tu vois, il y a deux façons de détruire... C'est du pure sadis... génie! Encore bravo! Imperator, qui a perdu son défi (et qui ne peut même pas nier...)
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Allez, j'vais pas m'arrêter maintenant, il me reste encore beaucoup de travail! Cette dernière était en train de discuter avec une amie. Frederick aimait bien sa mère, et celle-ci le lui rendait. Elle lui avait appris la gentillesse, l’idéal des hommes libres et égaux, la nature et les joies de la vie. Cette éducation avait dut se faire sans l’aide du père, mort depuis bien longtemps dans un accident. Si vous alliez demander à Friedrick des détails sur cette mort, il n’aurait rien put vous dire de plus que moi. Ce sujet n’avait jamais été entamé et il semblait même avoir été banni du foyer. De toute façon, Fred n’avait pas connu son père et ne le regrettait pas. Sa mère étant d’une nature douce, il avait rapidement put prendre une grande indépendance et avait maintenant une totale liberté. Voulait-il dormir à l’extérieur qu’il le faisait, sans se poser de questions. Il lui était arrivé de passer trois semaines sans donner de nouvelles. Il savait que sa mère ne s’inquiétait pas, confiante en son fils et en la sûreté de l’endroit. Elle l’imaginait vivant ses histoires d’amours, comme tous les adolescents de son âge et voyait en lui le futur doyen du clan. Comme toute mère, elle refusait d’admettre que son fils fut imparfait. Pour compenser les longues absences de celui-ci, elle s’était formée un cercle d’amies qui lui racontaient les histoires du village. C’était le seul moyen pour se renseigner, car la mère avait ce même trait de caractère qu’elle devait avoir légué à son fils et qui consistait à rester distant de la foule. Ainsi, quand Friedrick arriva dans ce qui servait de salon, vaste pièce parfumée et vastement ensoleillée, Mme Idelfried, sa mère, était avec une de ces amies dont je viens de vous parler, en l’occurrence Mme Erdgraber. Quand la première aperçut le jeune homme, elle l’apostropha : « Friedi ! Tu connais la nouvelle ? » « Non… » répondit celui-ci, un peu las d’avoir à se connecter au monde extérieur à chaque fois qu’il entrait en ce lieu. « Mais je parie que je vais bientôt la connaître… ». Il s’en fichait. Dans son esprit, seul existait encore la voix de sa chère amie, de cette merveilleuse jeune fille qu’il avait quitté un peu plus tôt. « Il paraît qu’un homme est arrivé au village, un étranger ! Il a été amené dans la hutte des Kipellsbrieg. » « En fait, il a été mis là-bas pour qu’il puisse se reposer. Le pauvre homme était gelé. » poursuivit la Erdgraber. Friedrick la regarda avec un grand sourire, un de ces sourires dont seul l’auteur sait qu’il est faux. Un de ces sourires pour lesquels il s’était entraîné toute une vie. « Et à quoi ressemble notre homme ? » Il s’en fichait éperdument, mais il savait que la politesse voulait qu’il s’y intéressât. Il s’y intéressait donc. Il s’étonnait de la fréquence à laquelle revenait le mot homme. Bof, cette vieille pie d’Erdgraber aura été toute bouleversée par du sang nouveau, se dit-il. Vous l’aurez peut-être remarqué, Fred ne portait pas vraiment dans son cœur les amies de sa mère. C’était en fait dût au fait qu’il les avait surprises en train de le critiquer… Sans qu’il soit incapable de supporter la critique, il ne pouvait supporter qu’elle se fasse dans son dos. De plus, dans le cas présent, il s’agissait d’une critique sans fondement, de railleries basées sur des rumeurs. Il n’en avait pas fallu plus pour développer un sentiment de sourde rancune. « Il est grand et beau, son visage est un peu sombre, mais il a subi tant d’épreuves, le pauvre…Imaginez donc ! Il lui a fallu traverser les montagnes, trouver le col… Peut-être a t’il eut à combattre des loups. Mon mari me disait justement que… » « Le mari ? » s’écria Fred. « Bien sûr, mon mari ne peut s’en empêcher… À ce moment là, Frederick comprit qu’il lui fallait fuir au plus vite s’il ne voulait pas paraître trop étrange. N’arrivant pas à se concentrer, il avait mélangé le monologue de la Erdgraber avec ses pensées et en avait déduit qu’Emelia était mariée. Heureusement, son erreur semblait avoir passée inaperçue, mais il ne fallait prendre aucun risque. « De toute manière, un étranger ici, ça ne peut être que des problèmes en plus… » dit-il soudain, profitant d’une pause de la vieille. Aussitôt, il monta l’escalier qui menait à sa chambre, en fait une sorte de grenier qui occupait tout l’étage. Cette phrase qu’il avait utilisée pour finir la conversation, du moins celle qu’il avait lui avec l’amie de sa mère, car les deux continuaient sans lui, cette phrase donc est un moyen des plus efficaces pour résoudre les problèmes. Si, dans le cas présent, Fred ne le pensait pas, il faut savoir que, chez les villageois, l’idée était largement répandue. En effet, pour ces braves gens enfermés dans un endroit des plus paisibles et paradisiaques, tout ce qui est à l’extérieur ne peut être que dangereux et mauvais. En fait, il est à craindre que, sans l’intervention des sages, la population n’exécute tout arrivant qui viendrait troubler la quiétude de ce lieu. Est-ce que cette conduite est acceptable ? À première vue, non. Pourtant, au vu de certaines expériences, l’on ne saurait leur en vouloir d’avoir peur. Je sais d’expérience que nos voisins ne nous veulent pas tous que du bien et qu’à trop peu se méfier, l’on prend des risques inconsidérés. De là à justifier une conduite bien barbare, il n’y a qu’un pas que ni moi, ni Friedrick n’oserions franchir. Ce dernier était donc arrivé dans son grenier aménagé et prit comme première précaution de s’assurer de la réussite de sa sortie. Il tendit l’orteil en direction du rez-de-chaussé. « Oui, une immense barbe je vous dis. On la lui coupe en ce moment… Oui oui, vous connaissez les jeunes filles. Il suffit d’un peu de nouveauté pour qu’elles arrivent à des faire des choses indécentes… Oh, ne m’en parlez pas, j’en ai déjà repérez deux qui lui tournaient autour… » Tout allait bien. La discussion continuait comme s’il n’avait jamais été là. Il s’en retourna donc à ses affaires. Pour commencer, il lui fallait considérer un fait, si Emelia l’avait invité à une fête, il lui faudrait être présentable, or, il n’avait jamais tenté pareil exercice… Il fallait se coiffer, s’habiller. Il faudrait, une fois là-bas, danser. Il n’avait jamais dansé. Dans sa tête, il imaginait déjà la catastrophe, le moment où il tomberait lamentablement sur le sol, pathétiquement. Emelia comprendrait qu’il ne valait rien, qu’il n’avait aucun talent et elle le laisserait tomber. De toute manière, il fallait déjà penser à l’habillement. Encore une fois, le même problème se posa. Que mettre ? Sa mère avait rempli sa garde-robe de nombreux vêtements cousus avec la soie des vers que l’on trouve non loin de la chute d’eau. Mais ces habits étaient si nombreux, de styles si différents ! Friedrick se maudit intérieurement de n’avoir jamais suivi ce courant jusqu’ici répandu et que l’on nomme la mode. En effet, il s’était toujours défié de ce qu’il considérait comme une entrave aux libertés individuelles et s’en était totalement passé. Il était d’ailleurs traité d’original par beaucoup pour ce penchant à ne pas suivre le groupe. Peu lui importait, à l’époque. Mais là, il devait trouver ce qui plaisait en ce moment, ce qui allait le rendre plus beau. Il pensa un moment aller demander l’avis de sa mère, puis, se ravisa. En effet, comment lui dire qu’il voulait paraître bien mis dans une soirée sans lui avouer son secret… À vrai dire comment aller dans une soirée en étant bien mis sans que tous ne se doutent de quelque chose ? Il allait être la risée des autres, la honte s’abattrait sur lui. Évidemment, si Emelia le soutenait, il n’y ferait pas attention, mais pourquoi le soutiendrait-elle ? La prudence est une qualité autant qu’un défaut et, dans le cas présent, elle fit tant hésiter le brave garçon qu’il se résolut à oublier ses projets d’habillements, de danse et autres. Il allait paraître pour ce qu’il était. C’était risqué, suicidaire même, mais au moins, ce serait honorable. Quand l’on est solitaire, c’est bien la seule chose qui compte, l’honneur. Chez Frederick, c’était sa seconde obsession. Il avait développé un amour-propre, une fierté qu’il avait cultivée en secret. Il connaissait ce penchant et tous les défauts qu’il pouvait lui apporter et s’en méfiait donc. Ne croyez dès lors pas qu’il se sentait supérieur en quoi que ce soit par rapport aux autres, bien au contraire, mais simplement qu’il voulait se sentir digne de quelque chose, ou de quelqu’un. Cette pensée le faisait rire. La seule personne dont il aurait voulu être digne était une déesse. Tout effort dans ce sens était bien désespéré. Toutefois, il ne se décourageait pas et suivait sa morale autant qu’il le pouvait, pensant qu’à défaut d’être bien physiquement, il pourrait tenter d’atteindre un niveau satisfaisant moralement. C'est toujours bien ou est-ce que je faiblis?
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Non, t'as rien oublié! Un clou à tête carrée! Fallait y penser! Ces nains sont vraiment des perfectionistes! Allez, je veux mes hauts-elfes Imperator, empereur qui considère que le défi n'a toujours pas été relevé (attention, va falloir t'appliquer!)
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D'abord: Désolé, mais en ce moment, je fais la guerre aux répétitions... Ensuite... Ben heureusement que la garde est intervenue, parce que je t'avoue que je commençais à m'échauffer au récit de ces pleutres de soldats qui restaient cachés dans leur coin plutôt que de venir en aide au supérieur, aussi bête et inutile qu'il soit! Tout ça pour dire que t'a vraiment joué avec mes nerfs d'une manière que je ne ressens pas souvent et dont je me permets de te féliciter! Allez, j'veux la réaction de Franz! (je te l'avoue, ton récit me pousse à vouloir la mort de ce type là...) Imperator, empereur qui déteste que l'on s'en prenne à la hiérarchie (vu que j'en fait partie).
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Je crois que Word n'aime pas copier/coller les ... Mais bon, je ferais plus attention! Merci encore! J'irais même plus loin, c'est de la vengeance!!! (rire sadique...). Non, c'est en effet un beau jouet qui offre des possibilités extrêmes et qui me pose à chaque fois le problème, est-ce qu'elle l'aime ou pas... Je vais t'avouer qu'avoir la vie de ce pauvre type au bout de mon clavier me fait de plus en plus rire... Essaie, tu verras, c'est désopilant! Tu veux dire... À tout lirs ou bien à comprendre le texte? Parce que si c'est comprendre le texte, faut me montrer ou ça bug... Peut-être, mais ça ne changerait pas vraiment des autres jouets... (mais là, je pense arriver au bout, même si ça s'annonce long. En plus, faut que je m'attaque à enrichir l'ntrigue...) Tu ne pourrais pas détruire le suspens, car même moi ne je ne pourrais pas te donner la fin. Je l'ai dit, dans ma tête, elle change chaque heures... Le bonheur de Fredercik ne tient vraiment qu'à un fil bien mince qui rsique à tout moment de se rompre.. Imperator, empereur qui, n'ayant pas de jouets dans le néant (c'est un peu vide pour ça), vient en chercher dans votre monde!
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Désolé, j'avais pas vu... Encore sorry... (j'ai effacé) Pas bête, mais j'ai oublié de préciser que la personne qui dit ça est justement un fanatique sataniste (l'équivalent dans le monde de warhammer). D'où justement une certaine tension. Mais ça, c'est un autre sujet... Les pauvres... Euh... J'suis pas vraiment calé dans la recherche d'information... Désolé, mais t'arriverais à me sortir la phrase ou l'emplacement exact de l'info (oui, je suis nul en jeu de piste...) Imperator, qui n'a plus besoin de dieux!
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Bon, faut pas en faire trop non plus... Au départ, je voulais juste savoir comment traduire la phrase de notre monde: Quel tête tu fais... On dirait que tu as vu le diable! dans le monde de warhammer. Et si je posais la question, c'est parce que la phrase: Quel tête tu fais...On dirait que tu as vu Slanesch! Me faisait plus rire qu'autre chose... Sinon, vous êtes sûr pour le coup des dieux plus ou moins puissants selon le nombre de croyants? Parce que, dans ma vision à moi, il y a les vrais dieux et les faux dieux... Les vrais sont rééls et règnent bel et bien, les faux sont des inventions humaines! Parce que sinon, ça donne trop de pouvoir aux humains! Et puis, les dieux skavens doivent être plutôt violents vu le nombre d'adeptes... Bon, je passerais sur la version athée, alors j'aimerais juste savoir... Vous avez des documents qui prouvent vos dires pour le monde de warhammer (parce que dans le notre, là, vous pourrez me sortir ce que vous voulez, je n'écouterais pas, étant anti-clérical et anti-religieux au possible (en tout cas, je le voudrais))? Imperator,empereur à l'égal des dieux et qui a accédé à ce rang par la force!
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Bon, j'vais partir dans ce sens là... La nuit fut bien agitée pour le pauvre Frederick qui, un moment remplit d’une joie sans borne, un autre mélancolique et réaliste, ne pouvait trouver le sommeil. Il en aurait fallut bien plus pour que, le lendemain, il fut absent des cours. En fait, il fut tant en avance qu’il trouva porte close et dut se résoudre à attendre. À vrai dire, son enthousiasme lui avait ôté le sens des réalités… La nuit n’était pas encore finie. Il s’assit donc sur le perron et patienta sagement, imaginant ce qu’il allait dire, rêvant d’une occasion de parler avec l’objet de ses rêves, avec cette personne si attachante. Il passa de longues heures ainsi, puis commença à entendre des rires et des dialogues qui se rapprochaient. Méfiant de nature, Frederick alla se cacher derrière un pan de mur et attendit. Il vit arriver au bout de quelques minutes un attroupement de joyeux lurons entourant Emelia et son amie, l’ensemble venant sans nul doute souhaiter à la belle une bonne journée. Cette vision terrifia Fred qui, détestant la foule, voyait là un obstacle de plus à une liaison avec celle de son cœur. Après beaucoup de bavardages et de petites blagues, elle se sépara du groupe et entra dans l’édifice. Le reste s’en alla. Dès que le dernier s’en fut aller hors de sa vue, Friedrick entra à son tour, déterminé à faire ce que l’on appelle communément : Le premier pas ! Seulement, quand il vit Emelia assise sur sa chaise, le regard fixé sur le retardataire, il perdit tout courage. Il présenta une ou deux rapides excuses à Vechnos, l’appelant Emelia tellement obsédé qu’il était par la belle personne. Heureusement, le vieil homme n’y fit pas attention car il était plongé dans la lecture du livre très célèbre Pensée de Francis, livre écrit par un paysan… Le cour commença un peu plus tard. Ce jour là fut dédié au grand Sigmar. Fred, bien qu’envieux de paraître intelligent ne put comprendre un mot de ce qui était dit. Soudain, sa voisine lui demanda s’il pouvait lui expliquer en quoi Sigmar était un dieu, étant à la base un humain ainsi que le lien avec la comète. Fred resta interdit. Il ne savait plus que faire ! D’un côté il pouvait répondre, mais dans ce cas, il allait paraître inculte et idiot. Sinon, il pouvait rester muet et faire comme s’il n’avait pas entendu… Mais il risquait de passer pour une andouille. De toute façon, ce devait déjà être le cas, car, à force d’hésiter, il restait figé, comme si mille années l’avaient statufié. Elle répéta sa question. Il devenait urgent de trouver une parade. Il choisit de répondre. Difficilement, douloureusement, il se retourna et, prenant son courage à deux mains à défaut de fuir à toute jambe, il se mit à dire ce qu’il savait sur Sigmar et sa comète. Il se surprit soudain à expliquer des choses qu’il n’avait pas comprises, à élucider des mystères qu’il se posait à chaque cours ! Son esprit rebondissait aisément, inventant lorsque sa mémoire faisait défaut. Il se sentait transporté et ne voulait plus s’arrêter. Une main se posa sur son épaule, c’était le professeur. « Vous voulez peut-être que je vous laisse ma place ? » « … » Frederick n’eut pas le temps de répondre. Emelia l’avait précédé. « Monsieur, il m’expliquait certains points que je n’avais pas compris. » « Soit, mais la prochaine fois, venez me le demander directement. » Incapable de comprendre ce qui lui arrivait, subjugué par une force surpuissante qui le collait au dossier de sa chaise, Fred se mit à rêver. Elle lui avait parlé, il lui avait parlé ! En plus, elle avait pris sa défense ! Il se sentait libre, libre de tout problème, de tout tracas. Il n’y avait plus de barrière entre lui et elle, il n’avait qu’à lui parler, elle répondrait. Mais ce ne pouvait être qu’une illusion. Elle avait juste eut besoin de renseignements et ça s’arrêtait là. Cette version était bien plus probable. Comment aurait-elle levé les yeux sur lui alors qu’il était le plus moyen des moyens ? Il sentit la rage l’envahir. À quoi bon être là, à côté d’elle si c’était pour souffrir indéfiniment, inutilement ! Il se mit à s’imaginer dehors, loin de tout. Il en fut encore plus nerveux. tre dehors, c’était ne plus la voir… Et ça, il ne le voulait pas. Il préféra se plonger dans ses pensées plutôt que de tenter de reprendre le contact. De toute façon, elle allait bientôt rejoindre ses amis et amies et elle ne penserait plus au petit Frederick. Ce fut presque triste qu’il partit du cour, le soir venu. Il fut convenu de reprendre deux jours plus tard. Cela était dut à une fête surprise comme il s’en faisait parfois, quand un événement quelconque venait donner un prétexte pour festoyer. Là, il s’avérait qu’un étranger était arrivé au village, fait si rare qu’il ne s’est produit que deux fois depuis l’installation de la communauté. La première fut l’arrivée d’une jeune femme enceinte qui mourut trois jours après, emportant son bébé dans la mort et la seconde fut celle d’Emelia, vu que tous croyaient qu’elle descendait du ciel. De toute façon, cette fête ne signifiait qu’une chose dans l’esprit de Fred : Tous allaient rire et chanter pendant que lui irait se plaindre dans sa cachette. Belle perspective en somme. Il allait se mettre en route pour sa maison lorsqu’une voix l’arrêta. À nouveau, il se crut emmené dans un rêve et resta immobile, comme pour échapper au regard. C’était Emelia : « Friedrick, tu viendras à la fête ? » « Quoi ? » « Est-ce que tu viendras à la fête ? » « Euh…Oui, bien sûr ! » C’était faux. Il n’avait jamais eut l’intention d’aller rire et chanter, mais quand une personne aussi estimée vous le demande, il est impossible de refuser. Il voulut ajouter quelque chose, mais elle s’en était déjà allée, rattrapée par son groupe d’amis. Encore abasourdi par sa journée, Frederick marcha jusqu’à sa maison comme un fantôme, croisant Willy dans les bras de Delphine mais sans le reconnaître. Il était dans un autre monde, un monde où il avait avoué à Emelia son amour et où ils s’aimaient comme l’on ne peut s’aimer, où il était heureux et où elle était heureuse. Il vivait au paradis. C’est alors qu’il arriva devant sa maison. Pour la première fois depuis longtemps, très longtemps, elle lui parut belle et joyeuse. Les murs de bois lui apparurent resplendissant et le toit de mauvaises tuiles plus solides que les murailles des châteaux. C’est dans cet état de joie qu’il arriva devant sa mère. Voilà... ça semble plutôt bien partit! (je crois qu'il ne faut pas faire attention au scénar et attendre). Voyons plutôt si tout cela peut passer pour possible...
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Ben t'as raison de me faire remarquer mes fautes! Si tu en vois, il est parfaitement normal que tu me le fasses remarquer, je t'en suis d'ailleurs très reconnaissant! Ben là, je vais pousser ce doute au paroxisme (du moins, je vais essayer...) et jouer un peu avec. Et puis, c'est un sentiment que l'on m'a longuement décris et que je pense donc connaître... (ben oui, je me suis renseigné avant de commencer!) Et moi donc! Sache qu'un jour, je lui prévois une fin heureuse et que le lendemain ( ou même l'heure suivante), je le vois terminer dans un drame que scheakespire n'aurait pas désapprouvé (dans le sens, termine mal... Après ça, il va de soit que je ne me compare pas à ce grand auteur anglais (qu'il essaie de manier le français et l'on verra...) Imperator, empereur qui pense qu'il faut faire remarquer les fautes d'ortho (ou de grammaire).
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C'est vrai... Mais je pense étoffer un peu à côté... (honte à moi, non, je rigole. Après tout, quand on parle d'amour, on parle d'amour, pas de bataille...) T'inquiéte pas, je considère cela comme une remarque des plus pertinentes et constructives! En effet, si tu t'en fiche (et je pense que beaucoup se rallieront à ta bannière) c'est que j'écris passablement bien et que, le scénar n'étant pas encore développé, la forme est meilleure que le fond. Mais, je t'assure, le scénar peut encore t'étonner! 1: non, je te rassure, ce n'est pas du vécu (je suis peut-être paumé dans ma montagne suisse, mais je ne suis pas isolé à ce point là!) 2: c'est le but! Après tout, je dis ce que je sais, ce que je ne sais pas, ce que j'ai vu et autres... Le narrateur de l'histoire a, de toute évidence, suivi l'histoire. Maintenant, quant à savoir qui il est... Des sentiments simples? Possible... Je ne m'en rends pas compte... Mais puisque t'as apprécié, faut croire que ça va bien! Sinon, ça passe bien ce coup là (Emelia qui se retrouve, comme par hasard, dans le même lieu que Fred). Franchement, je me demande si je ne devrais pas augmenter un peu mon texte par une sorte de mini argumentation pour mieux faire passer la chose... Non? Imperator, empereur qui a essayé et, semble-t'il, réussit!
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répétition... une fin comme je les aime!!! Quel fierté dans la déchéance! Alors là, j'aime bien! Le sadisme qui se mêle à la bêtise, que dire de plus, c'est drôle et presque triste (oui, j'ai même un coeur!) à la fois! Mais toujours pas de HE... Du sadisme chez des Hauts-elfes, j'attends toujours de voir comment tu vas t'en sortir. Imperator, qui trouve que tu est d'un sadisme (et oui, c'est vraiement le mot qui convient) tout à fait réjouissant!
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Allez, on suit! Beaucoup ont cherché à savoir où se trouvait celui-ci, mais aucun n’a jamais réussi à même pouvoir prouver son existence. C’est tout à fait compréhensible lorsque l’on pense à sa situation. Pour y accéder, il fallait suivre les tranchées, connaître ce labyrinthe afin de découvrir, sur l’une des parois une fissure. Si l’on entrait dedans, l’on se retrouvait coincé après cinq mètres dans une sorte de petite salle ronde et plutôt exiguë. Si vous pensez que c’est là la fameuse cachette, détrompez-vous tout de suite. De toute manière, il eut fait mauvais de s’y retrouver lors des pluies, vu que par le principe bien connu des vases communicants la salle soit inondée à cette période. Hors, je puis vous affirmer que Friedrick était dans son abri plus en sécurité que dans toutes les demeures du village. En fait, il suffisait d’escalader la paroi qui, lisse à l’œil, se trouvait être si rugueuse que le frottement avec sa surface permettait de s’y soutenir. Au bout d’un moment, vous pourriez, avec beaucoup d’attention, découvrir une seconde faille dans la faille qui vous permettrait d’aller dans une sorte de couloir on ne peut plus artificiel, puis, de là, vous retrouver dans une large rotonde aménagée. Ce chemin, que vous pourriez parcourir, Friedrick l’a fait. Il fut d’ailleurs forcé de le faire. En fait, il se trouva, comme bien d’autre, bêtement pris au piège par la montée des eaux et ne dut sa survie qu’à cet ensemble de passages. Une fois dans la rotonde, il avait attendu la fin de la tempête en inspectant les lieux. Rien que de très normal en somme. Deux lits, deux lances de très bel ouvrage, diverses étagères et une table. L’ensemble était éclairé par une sorte de pierre soutenue au plafond et qui diffusait son étrange lueur verte dans toute la pièce. Cette pierre attirait le regard et semblait maléfique, mais elle était emprisonnée dans une cage de cristal et il s’avéra impossible d’aller la toucher pour en deviner l’origine. Peu importait d’ailleurs. Dans ce coin de souterrain, Friedrick était sûr de pouvoir être en paix. tre en paix pour crier, pour pleurer sans qu’on ne le sente tel qu’il était, faible. Il avait, comme il se doit dans un endroit isolé, crut par plusieurs fois se sentir observé. Il avait entendu des bruits et avait cru reconnaître une voix. Une voix ou un chant d’oiseau, il n’aurait su le dire. De toute manière, ce ne pouvait être que son imagination. C’est donc par ce passage qu’il vint ce jour de février. Une fois dans la salle, il recommença à s’interroger. À haute voix, comme un fou, comme un être délirant, il proclamait toutes les raisons qui l’empêcheraient à jamais d’être avec la belle Emelia. Une par une il les citait, comme si elles pouvaient l’éloigner d’un péril et une par une, il les réfutait, dans sa tête, sans le vouloir. À bout de voix, il s’arrêta. La journée devait être bien avancée, Will devait être à son rendez-vous et il aurait dut être chez son grand-père pour apprendre. En effet, Friedrick avait été choisi par son aïeul comme futur détenteur de la mémoire collective. Cet honneur ne lui fut agréable que parce qu’il lui évitait de se retrouver dans les champs avec tout les autres, mais il se serait bien passé de ces heures à écouter ce vieux débris lui parler pendant qu’il devait sourire. Plusieurs fois il s’était imaginé tuant cet être saoulant et à chaque fois il s’était retenu. À force, il était devenu plutôt bien cultivé. Il avait appris pourquoi son peuple s’était retiré dans la montagne, comment ils avaient trouvé le col et l’avaient passé, comment Derek découvrit le danger des Dreeks et la façon dont la population fut répartie avec la formation des clans. Tout ceci nous étant totalement indifférent, je ne m’y attarderais pas. Tout aussi inintéressant pour nous fut l’histoire connue des humains. Friedrick eut à étudier le vieux monde connu par les ancêtres des paysans et il l’apprit donc avec tout ce qu’un paysan peut savoir. Il pensait donc qu’un empereur invincible guidait ses frères de la plaine et que l’armée humaine l’était tout autant que son empereur. D’inutilités en inutilité, il avait entassé dans sa mémoire suffisamment d’idioties pour ne plus écouter le vieux radoter. C’est donc avec une certaine appréhension qu’il sortit de son trou pour aller au cours. S’il avait su la surprise que l’on lui réservait, il y fort à parier qu’il n’eut jamais aussi vite courut. Mais il ne savait rien et traîna donc du pied tout le long du trajet. De toute façon, vu l’âge de son professeur, ce ne serait pas quelques minutes de plus qui l’ennuieraient. Il arriva bientôt devant le grand bâtiment construit par son clan pour l’enseignement. Avoir construit un truc aussi grand pour deux personnes dépassait l’entendement de Fred, mais nous nous savons que la prévoyance des villageois avait fait faire une grande taille pour les archives et que, effectivement, le temps passant, l’ensemble se remplissait, gentiment, tranquillement. Il fallait maintenant entrer. Poussant la porte, il se boucha les narines pour ne pas étouffer sous l’odeur de renfermé que l’endroit dégageait. Il parcourut un couloir puis déboucha sur une porte. Refixant son sourire, il entra. Son professeur était là, l’air satisfait et la barbe étincelante, Il riait de la tête de son élève et il est vrai qu’il y avait de quoi rire. Frederick s’était arrêté en plein mouvement. Sa tête était restée en arrière, réagissant plus vite à l’ordre du cerveau de suspendre toute activité sous le coup de la stupeur, laissant les jambes s’en aller sans elle ce qui pliait le jeune homme d’une manière bien ridicule. Plus ridicule encore était son expression. Sa bouche s’était ouverte, ses yeux s’étaient écarquillés, ses sourcils s’étaient cassés en deux. La scène ne dura pas plus d’une ou deux secondes. Comment, en effet, rester dans un état aussi abruti quand l’on veut sauvegarder le peu d’honneur qui nous reste ? À ce moment là, Friedrick comprit qu’il ne pouvait plus se permettre la moindre erreur. La cause de tout ce désordre, de cette scène pathétique et de toute cette gêne, c’était, vous l’aurez bien compris, la présence d’Emelia. Si vous êtes aussi étonnés que le fut Friedrick, je vais me faire un plaisir de vous expliquer sa présence en ce lieu ce jour là. Premièrement, c’est à ce moment là que commence véritablement l’histoire, car, même si je pouvais vous dire bien des choses, bien des aventures sur Friedrick, je me suis permis de vous apostropher afin de vous raconter, de vous narrer le récit de Frederick et d’Emelia, d’Emelia et de Frederick. Ainsi ais-je penser qu’il valait mieux commencer au moment où tout commença, et non trois mois plus tôt ou plus tard. Ce point là expliqué, il me reste à vous faire comprendre la présence d’une semi-étrangère dans cette salle. C’est plutôt simple. Les parents d’Emelia avaient décidé, à la naissance de leur fille, qu’il fallait qu’elle aille étudier, car un don des dieux se doit d’être instruit. Leur parole eut autant d’impact qu’un ordre. Il fallut attendre quelques années, puis, Emelia ayant enfin l’âge pour commencer, on l’emmena voir le vieillard chargé de son éducation. Celui-ci fut sélectionné pour deux raisons. En premier, il avait passé sa vie seul et l’on l’avait longtemps soupçonné de plus s’intéresser aux mâles qu’aux femelles. Deuxièmement, il était très bien instruit et allait donc pouvoir offrir plus de science que n’importe quel autre. Ce qui ne fut pas prit en compte à ce moment là était l’âge du bonhomme. En fait, l’on comprit le problème lorsque, un jour de début février, il rendit l’âme. On voulut d’abord nommer un autre sage, mais des conflits surgirent comme par enchantement. Il devint presque impossible de discuter et l’on vit même un vieillard rouer un autre à coup de canne. Devant le désastre, il fut décidé qu’Emelia choisirait. Elle ne mit pas long à se décider. Par caprice dit-on, elle se dirigea vers le bâtiment où, quelques heures plus tard, se présenta Fred. Dès lors, il fut décider qu’elle étudierait là, même si c’était contraire au principe de clan. L’opposition fut balayée en peu de temps et l’on ne se posa même pas la question du sort de l’étudiant de l’endroit. Pour Vechnos, le professeur, ça ne faisait aucun doute, il aurait dès lors deux élèves. Fait étrange qui mit, par après, souvent Friedrick mal à l’aise, Vechnos se plaisait à montrer à son élève qu’il comprenait ses pensées, qu’il avait lut dans ses yeux l’histoire de son cœur. Était-ce vrai ou bien n’était-ce dut qu’à l’imagination du jeune homme poussée aux pires déductions par la peur angoisse de voir son secret révélé ? À nouveau, je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais… Jamais le vieux n’avait vu le jeune déployer tant d’énergie ! Fred participait au cours, faisait des remarques, raillait un peu son prof lorsque ce dernier se trompait et apprenait plus en deux jours qu’en deux ans. De plus, je sais que le vieillard ne se douta jamais de la cause de tous ces efforts. Il ne put deviner à quel point Friedrick voulait se faire remarquer, pour pouvoir apparaître aux yeux de son rêve. Lorsqu’il eut terminé la première journée, il ne mit pas longtemps à retrouver son ami et à l’emmener, de force, jusqu’au repère, l’extrayant des bras de la futur ex-petite amie qu’il venait d’embrasser. Une fois dans la caverne, il lui expliqua tout, son arrivée, sa surprise, ses tentatives de se faire remarquer, ce qui, au passage, fit bien rire son ami car ce dernier savait l’extrême politesse et timidité de son copain. En fait, rire n’est pas le bon terme. Il croula sous le poids de la joie que lui procurait la vision de cet être réservé qui se met à contredire son professeur, qui se met presque à faire le pitre pour un regard. Quand il lui fit remarquer à quel point sa conduite avait dut paraître pitoyable, Friedrick répondit : « Et toi, franchement, quand tu aurais retrouvé l’espoir, comment aurais-tu réagis ? » « Moi, répondis l’autre, je ne suis pas piégé dans une histoire sans possibilités de sortie. Mais puisqu’elle est là, tu pourrais te sortir de cette maladie ! Voilà ce que je te propose. Tu vas vers elle et tu lui avoue ton amour. Si ça rate, ben tu seras guéri, si ça marche, tu seras heureux. Vas-y, tu verras ! » « Mais si ça rate, où sera l’espoir ? » À ce moment là, un grand silence de mort s’imposa dans la pièce. L’idée de perdre l’espoir, ce petit bout d’espoir qu’il avait conservé malgré toute son agonie, malgré toute son argumentation rendait Frederick affreusement pâle. Devait-il aller parler à cette fille, à cette divinité qui, certainement, l’enverrait gentiment aller voir ailleurs ou attendrait-il ? Et puis, attendre quoi ? Il n’y avait aucune issue, aucune possibilité ! Il était enfermé dans un jeu où la victoire n’existe pas. Un jeu des plus cruels où la défaite est connue et que l’on veut tout de même continuer le plus longtemps possible, pour l’espoir… Dans l’esprit de Willy, la belle Emelia se mettait de plus en plus à ressembler à une boite de pandorre… Allez, dites-le moi... ça parait assez naturel ou bien on sent une faiblesse dans mon scénario?
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Il y a plusieurs manières de détruire et de désoler, l'empereur n'utilise que la plus honorable, les autres dieux la plus sadique. Par laquelle veut-tu mourir? Je dois avouer que tu me rassure, il y a donc du sentiment dans mon texte... Mais lequel? Lesquels? Ressens-t'on de la joie, de la haine, est-ce plein de désespoir? Imperator, empereur qui apprends comment tuer sans armes!
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Allez, on continue. « Will, tu m’as encore battu… » « Ouais, mais ton tour viendra. » Cette première parole, ce premier réflexe venait du jeu qu’ils s’étaient inventé et qui consistait à rester éveillé le plus longtemps possible après avoir vidé une bouteille de whisky. À ce jeu, Friedrick, beaucoup moins résistant, perdait toujours. Peu leur importait vu que le seul but du jeu était de pouvoir passer une soirée ensemble, vu qu’il fournissait un prétexte. « Bon, ben va falloir se lever. » reprit Fred. « Pourquoi ? On est tranquille ici, le soleil nous réchauffe et je crois que l’on a pas fini la bouteille. » « Un jour faudra que l’on m’explique ! » « Pourquoi je tiens l’alcool et pas toi ? Ben, je te l’ai déjà dit, c’est en fait grâce à mon grand-père qui avait une tendance folle à la bouteille. Depuis lui, ma mère s’est vue retransmettre ce don et l’a transmis à mon père qui me l’a donné… » « Non, faudra que l’on m’explique l’autre sujet… » « Mon pauvre vieux, si tu continue ainsi, tu ne peux que t’enfoncer encore plus… » « … » « Tu en as encore rêvé ? » demanda Willy. « De la plus merveilleuse façon qui soit. À la fête, dans un mois. Mais bon, tu connais la suite… » Willy la connaissait. Cent fois, mille fois depuis des années il entendait son meilleur ami geindre à tout bout de champs, se plaindre sans arrêt, comme un être qui n’a jamais put manger depuis sa naissance et que la fin tiraille. Il avait entendu la même complainte de répéter inlassablement, malgré tous les efforts déployés pour la faire taire. De cette complainte ressortait toujours le même nom, nom si connu dans le village, reprit en cœur par tous, le nom d’Emelia. Que dire de plus sinon que Willy assistait depuis 3 ans à la décrépitude de son ami, sorte de déchéance dont le meilleur signe est l’absence totale de sentiment. Les deux amis étaient réalistes, rationnels. Ils savaient pertinemment que tout le village suivait de près la lumière et que, en plus, la lumière avait déjà son soleil. Frederick savait se plaindre en vain, il reconnaissait l’inutilité de ses cris et tentait encore et toujours de se détacher de ce sentiment qu’il avait fini par se convaincre comme étant uniquement charnel. L’argument valait bien. En effet, pourquoi aimerait-il sinon pour ce corps magnifique ? Il essayait de ne pas penser aux yeux qui, une fois, l’avaient fixé. Ces yeux au fond desquels il avait trouvé le repos de l’âme. Était-il véritablement amoureux, chers lecteurs ? Je ne saurais le dire. Mais une chose est sûr, il y était attaché comme à une drogue et je peux certifier sur ma vie qu’il aurait tenu toutes ses promesses que beaucoup rompent. Maintenant, quant à parler d’amour… Seul les dieux et les elfes, dit-on, on le secret de l’amour. N’étant ni l’un ni l’autre, je ne peux me prononcer. Et puis, franchement, pourquoi cette question ? Eut-il été amoureux, ne l’eut-il pas été, qu’est-ce que cela eut changé au drame ? Tout le village était alors contre lui et il ne pouvait espérer lutter. Qu’il eut été ou pas amoureux n’aurait pas changé les sentiments d’Emelia à son égard et seul ceux-ci sont importants. Mais quels étaient les sentiments d’Emelia à l’égard dudit Frederick. Je n’en sais pas grand chose. Elle le connaissait, comme tout le village le connaissait, là est ma seule certitude. Elle le savait très solitaire, souvent triste et lointain quand il est seul et le plus joyeux possible en public. Elle l’avait aperçu deux à trois fois, lors de fêtes. En effet, il s’avérait que Friedrick vivait dans un autre clan que celui d’Emelia et ne l’apercevait que lors des fêtes. Mais, me direz-vous, pourquoi ne pas la chercher dans le village, pourquoi ne pas courir partout et la retrouver ? Tout simplement parce qu’il jugeait cela inutile. Il s’amusait beaucoup à voir les autres courir après, lui tourner autour pour l’égayer. Tout cela lui paraissait futile. Pourquoi suivre la masse ? Au pire eut-il gagné par ses efforts le droit de l’apercevoir. Il ne le savait pas, mais il était le seul du village qui eut compris que l’apercevoir ne faisait qu’augmenter la douleur. Enfin, toujours est-il qu’Emelia ne devait vraisemblablement même pas avoir connaissance de cet être torturé inconsciemment et qui devait se mêler pour elle à la foule de prétendants. De toute façon, pourquoi aurait-elle posé les yeux sur lui ? Ce n’avait eut lieu qu’une fois, lors de la moisson. Je vais vous expliquer l’histoire. C’était il y a trois ans par rapport à notre récit, l’on avait commencé la fête et personne ne faisait attention à Friedrick qui, venu un moment pour apercevoir un moment ceux dont il avait l’habitude de s’éloigner, avait soudain décidé de s’en retourner à son repère secret. Il fallut peu de temps pour que les rues fussent pleines de gens et que l’on se mette à danser. L’habitude depuis la naissance d’Emelia veut qu’elle soit la première s’élancer. C’est à ce moment que Frederick eut le malheur de tourner la tête. Quand il vit cet ange auréolé de toute sa magnificence, il ne put s’en détacher, comme transporté dans un autre monde. Seulement, il ne vit pas ce qu’il faisait et, un moment plus tard, il se retrouva debout, un peu ébranlé après un choc. Il lui fallut une bonne minute pour se rendre compte qu’il avait, dans sa distraction, réussit à se jeter contre un des piliers qui retenaient les gradins de la fanfare. Le tout s’était écroulé, ne faisant ni victime ni véritables dégâts, mais projetant un silence des plus gênant sur le petit enfant de quatorze ans qu’il était à l’époque. Les rires finirent par fuser et l’on proclama Friedrick roi des étourdis, façon des villageois de vous dire de ne plus recommencer et de faire attention. Personne ne fit attention au fait que le regard du fauteur de trouble n’avait pas quitté les yeux de la danseuse qui l’avait ainsi mit mal à l’aise. C’est tout naturellement que, attirée par le grand fracas, Emelia avait regardé ce qui s’y passait et avait remarqué Frederick. Les deux regards se croisèrent, puis ce fut tout. La fête reprit son cour et Friedrick réussit à s’éclipser discrètement. C’est depuis cette rencontre qu’il prit conscience de ce qui vivait depuis quatorze années tout proche de chez lui. Je me permets au passage de dire qu’il avait jusqu’ici réfuté les jeux de son âge où il faut se trouver une petite amie pour les garçons et un petit ami pour les filles. Il considérait cela comme une aberration et une insulte à ce que pouvait être l’amour, conscient là aussi de l’inutilité du geste. Après tout, pourquoi décider que tel ou tel sera votre camarade si c’est pour l’abandonner une semaine plus tard ? Seulement, après la fête, il n’avait plus qu’une envie, c’est que cette fille là lui accorde le droit de la tenir par la main, niaisement, bêtement. Ainsi ne se connaissaient-ils presque pas et ce, dans les deux sens. Si, en effet, Emelia avait à peine entrevu Frederick, Frederick avait à peine entrevu Emelia et aucun des deux n’avait voulu se renseigner sur l’autre, l’une par dédain et l’autre par peur de voir son secret se révéler. Il n’en avait parlé qu’à Willy qui, ayant passé son temps de bras en bras, n’en savait pas plus que lui. Willy, d’ailleurs, avait eut la chance d’être épargné par le courant dévastateur d’Emelia. En fait, il l’avait vue, mais, grâce à une force morale des plus incroyable, avait surmonté l’obstacle et l’ignorait. En fait, je me permets de croire qu’il essayait de la haïr le plus possible. Il avait réussi et pouvait donc se permettre de ne plus y penser. Il avait voulu faire essayer son truc à son copain, mais celui-ci, même en se prêtant au jeu avec toute sa détermination, ne put réussir plus que d’aimer encore et toujours cet être de bonheur et de joies. C’est donc en sachant tout cela que l’on peut suivre les deux amis dans leur discours de ce matin de début février. « Écoute, recommença Will, on va aller dans notre cachette et là, on confesse. Ensuite, ben je vais devoir aller chez la petite Martine, je lui ai promis d’être chez elle dès que le soleil aurait atteint le sommet du ciel. » « Vas-y déjà, je trouverais bien notre repère seul et je réussirais bien à me fracasser la tête sans que tu n’aies à m’y aider… Tu sais très bien que je veux t’empêcher de te livrer à cette corvée que je peux bien faire tout seul. » « Soit… » Willy savait que, en laissant partir Fred seul, il ne le trahissait pas. Il savait que, qu’il soit là ou pas, son ami ne pouvait faire qu’une chose, crier le nom qui l’obnubilait puis pleurer un moment pour enfin, complètement reposé, il puisse refaire surface et paraître joyeux au troupeau. Le terme de troupeau peut sembler un peu fort, mais Frederick ne voyait plus rien d’autre dans la foule des villageois. Il les dédaignait et les haïssait car ils s’interposaient entre lui et son désir. Mais il fallait paraître souriant, joyeux. Alors il souriait et paraissait joyeux. Il se dégoûtait parfois à force d’hypocrisie. C’est en sachant tout cela qu’il se mit en route pour son repère. J'aime bien les vacances de carnaval parce que l'on peut écrire de gros morceaux sans s'en faire pour le temps... Par contre, le forum est un peu vide. Bon après ça, je mets la description du repère. (oui oui, l'action arrive... Tas de requins!)
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ben moi oui! Voici donc la transition qui va me permettre de commencer le récit en lui-même.(si jamais quelqu'un trouve dommage que j'encombre mon post à force de réponse et de discussions avec les lecteurs, quîl se rassure, si j'arrive au bout, je recopie l'histoire sur un autre post (en fait, on verra à ce moment, faut déjà que je termine...) Cette liaison avait deux explications très opposées. L’une disait qu ‘Emelia avait décidé de faire taire les ragots en donnant une version officielle et ce en se mettant avec Damien, mais elle est très contestable du fait que la jalousie pourrait être la seule cause l’ayant fait affirmer. L’autre consistait à la simple vision de l’amour qui avait frappé. Seulement, il était impossible pour beaucoup d’imaginer cela sérieusement et ils ne pouvaient croire qu’elle s’amourachait d’un garçon aussi ordinaire, bien qu’il fut le plus beau du village. Ces derniers pensaient donc que ce n’était qu’un jeu d’adolescent. En fait, ils ne pouvaient pas comprendre et admettre qu’Emelia était avant tout une humaine, une femme et qu’elle pouvait aimer. L’ayant élevée au rang de déesse, ils ne pouvaient le croire. Qu’importait… Il paraît que l’année qui s’écoula fut heureuse, Emelia et Damien ne se quittant quasiment jamais. On les voyait rire ensemble, s’amuser. Il la faisait sourire et elle souriait. Ces jeux avaient calmé les esprits et tous avaient fini par se faire à l’idée du futur mariage. Certains, par dépit, commençaient à critiquer le couple, se forçant à dire que la fille perdait sa beauté au fur et à mesure que l’autre la touchait, alors qu’intérieurement, ils admettaient qu’elle ne fut jamais aussi rayonnante. En fait, rien de sérieux n’eut lieu et ce tout simplement, parce que la situation avait permis d’éviter la bataille et que personne ne voulait plus se battre. Ce couple était, en quelque sorte, devenu le garant de la paix. Voyant qu’elles ne pouvaient s’attaquer à la carapace divine d’Emelia, les critiques fusèrent soudain sur Damien. On commença par le rabaisser, il fut écarté par ses amis, rejeté partout. On tentait de le ridiculiser, mais en vain. Premièrement, il ne fit même pas attention à la perte de ses amis, simplement par le fait qu’il était tout entier en pensée pour Emelia et ensuite parce qu’il se savait supérieur. Il savait que tous rêvaient de pouvoir passer une seconde avec cette fille et il savait que tous enrageaient. Il s’amusait beaucoup à voir les regards furibonds se retourner sur lui, puis se coucher lorsque les yeux impérieux de son amie le leur imposaient. Seulement, la haine était trop forte et l’on finit par en arriver à des actes extrêmes. C’était pendant le mois juin. Il faisait chaud, il faisait nuit, il y avait une belle lune et Emelia resplendissait au milieu des étoiles bien pâles. Ils s’étaient promis cet amour éternel que l’on se promet toujours, ils s’étaient amusés à imaginer l’avenir, à tenter de créer dans leurs têtes leur futur demeure et à préparer le nom de leur enfant. Rien que de très habituel, mais qui fait toujours tant de bien. Puis vint l’heure de la séparation. L’une devait rentrer, l’autre devait la laisser aller. Elle s’enfuit donc vers sa maison et lui se retourna, pensif. Puis, après avoir repassé toute la journée dans sa tête, il se mit en route pour aller se coucher, délirant un peu au milieu de son bonheur. Sans qu’il ne s’y attendit, douze êtres de noirs lui sautèrent dessus, l’immobilisèrent à terre et le rouèrent de coups. Ils l’auraient certainement tué si un passant n’avait pas soudain crié. Effrayer sans raison, car il y avait bien des chances pour que le passant approuve l’acte, les agresseurs s’enfuirent, laissant le jeune homme dans la boue, le visage en sang. Le lendemain fut tout à fait normal et quand Emelia lui demanda ce qui le rendait si pensif, il inventa une histoire d’étoile alignée et de mauvais sort possible. Pourquoi lui avouer ce qu’elle savait déjà, pourquoi l’inquiéter… Il ne put que se promettre de rester désormais sur ses gardes. Pendant ce temps, Frederick et Willy avaient bien grandi et si l’un avait réussi à se construire une sorte de repère secret caché loin des yeux de tous, le second alignait conquête sur conquête, s’amusant à passer s d’une fille à l’autre. Peut-être lui avait-il arrivé d’être sincère lorsqu’il disait qu’il aimait une amante, mais s’il l’était, ça n’empêchait pas une séparation prochaine qui annonçait la suivante. Il est étonnant de voir à quel point il lui était facile de passer de l’une à l’autre, mais sa nature l’y aidait et sa réputation voulait qu’il arrivât à combler toutes celles qu’il aimait. Ces tribulations amoureuses le fit s’écarter passablement de son ami, sans toutefois qu’il en soit moins fidèle. Cette amitié était faites pour durer et la mort n’aurait put la détruire. Seulement, le premier n’aimait pas la foule et préférait méditer que festoyer à tel point que l’on ne le voyait presque jamais. Le second, au contraire, avait besoin de cette foule pour survivre et n’aurait put s’en passer. Ainsi évoluaient-ils dans deux mondes différents. Oh, je suis bête… J’ai oublié de vous présentez Damien. Certes, je vous ai dit qu’il était bien beau et plutôt bien placé dans cette hiérarchie des clans à l’intérieur des clans et qu’il serait bien trop long et difficile d’expliquer maintenant. Toutefois, il me faut vous donner son aspect, plus de détails. Pour commencer, il faut bien avouer qu’il n’était pas méchant. Ayant compris que seul la force permet de dominer dans un monde de guerre et de chaos, il s’était promis de tout faire pour s’imposer et avait réussi. Sa psychologie : Par la force ou par la ruse, il me faut obtenir ce que je veux. Somme toute, rien de plus que les autres. Ces traits de caractères sont en effet bien courant chez les jeunes êtres à l’orée de la vie, jeunes et entreprenants. En fait, sa particularité venait du fait que la nature l’avait plutôt favorisé et qu’il avait bénéficié d’un meilleur visage. Tout était là et il l’avait compris. Lorsqu’Emelia vint lui faire un signe, il n’hésita pas plus d’une seconde. Premièrement parce qu’il en était réellement amoureux comme un jeune homme peut être amoureux et deuxièmement parce qu’il accédait inconsciemment à un échelon supérieur de la hiérarchie qu’il voulait dominer. Mais passons plutôt au récit lui-même, car si je me mets à vous présentez chacun des êtres qui a donné son coup de pied dans la grande roue de la destinée, ils sont nombreux, vous pouvez me croire et vous vous en apercevrez, nous n’en aurons pas fini avant votre mort. Nous sommes donc au début de février, à la fonte des neiges, période normale uniquement marquée par la reprise des travaux agricoles. Ce mot de travaux est peut-être exagéré car les seuls travaux étaient l’entretien du matériel, vu que la région au sol bien fertile s’exploitait quasiment par magie ! Mais revenons au récit et arrêtons de nous égarer. Nous sommes donc en début de février et les quatre principaux êtres que je vous ai présentés ont dix-sept ans. L’année s’annonce belle, Emelia regarde se lever le soleil depuis le balcon de sa maison, Friedrick observe l’astre jaune d’un œil encore endormi par l’alcool et Willy le singe d’une manière si naturelle qu’il est à croire qu’il n’a pas été épargné par la boisson perverse. Damien s’est levé depuis longtemps et s’en va voir sa belle. Le soleil est maintenant haut levé et Frederick se décide enfin à parler à son ami. La vie reprend son cour. Voilà, on verra demain pour la suite... Allez, je suis gentil, je vous donne un conseil.... Evanescence pour l'inspiration, c'est pas une possiblité, c'est une clé, c'est une ouverture sur l'infini! Imperator, empereur qui trouve qu'Evanescence, ça doit être très nul pour les autres mais que lui, il adore!
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Ah bon... 1: ça va arriver 2: je vous questionne parce que je m'avance en terrain inconnu et que j'aime bien me sentir soutenu et que donc je considère qu'il me faut rester en contact. En plus, ça me permet de vous demandet des conseils et autres... Et puis, j'aime bien faire savoir que j'entends les réponses... Et toi, corrige et continue ton texte, faut y aller! Imperator, empereur très inspiré par ce sujet qu'il considère comme trop difficile pour lui, mais aussi comme un défi qu'il se doit de relever pour être en paix avec lui-même (etc...). P.S.: Sans arrêts parler des dieux ne gêne-t'il pas le récit, n'est-ce pas trop, comment dire... Trop quoi! Enfin, est-ce que je peux me le permettre?
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Un dragon à 2000 points... Ben il s'est passablement bien rentabilisé. Sinon, ben belle bataille et dénouement assez inatendu je dois le dire (je pensais à une victoire HE écrasante...)
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je ne comprends pas... En fait, tu dis que je peux me permettre de mettre un truc foiré? Ben... Euh... Je sais que je suis l'empereur, mais tout de même, vous êtes hors de mon royaume et j'ai assez de soummis (dans le néant, il suffit de les trouver et ils sont légions) sans que vous n'ayiez à les rejoindre!!! Donc j'espère que ce n'est pas ce que tu as voulu dire... Imperator, empereur qui ne comprends pas...
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allez, une suite... (faut pas faire attention aux exagérations, elles n'en sotn pas) En fait, Emelia fut extraordinaire, et ce, depuis sa naissance. Celle-ci s’avéra difficile, comme si les dieux avaient voulu empêcher cet être de les quitter pour une vie terrestre. Lorsqu’elle se décida enfin à sortir, l’on comprit les dieux… Jamais il n’y eut, de mémoire d’homme, de plus beau bébé. Tout le village se rua pour voir ce petit enfant déjà gracieux. Une fête de tout les diables fut faites en l’honneur d’une naissance si magnifique et une croyance veut que la récolte de cette année là fut la plus grande jamais enregistrée ! En grandissant, le petit bébé devint une merveilleuse jeune fille. Bien éduquée, joyeuse, drôle et spectaculairement belle, elle faisait rêver tout les mâles du village, que ce soit les enfants ou les adultes. Protégée par une candeur et une grâce digne des plus grandes reines, elle put vivre à sa guise toute son enfance, créant et détruisant des intrigues de jeunesse, s’amusant de voir que tous étaient prêts à s’agenouiller devant elle. Inconsciente de tout son potentiel, elle n’était pas moins rationnelle et comprenait que ses charmes n’avait en tout cas pas d’égal en ce lieu de Saspherd. Elle ne pouvait pas savoir que même la puissante Morathi, réputée partout pour sa beauté n’était, si on la comparait à elle, qu’un peu d’eau croupie, sale et malodorante face à un océan de fraîcheur au bleu cristallin. Lors de ses 16 ans, il y eut une rumeur qui voulait qu’elle ai perdu son innocence. Il fallut toute la sagesse des vieillards et des femmes du village pour empêcher qu’un bain de sang ne se fit. Il n’est pas possible de refaire vivre à quelqu’un ce moment de haine intense que chacun vouait à l’autre, sans raison, simplement par jalousie. Il est impossible d’espérer vous faire comprendre à quel point le fanatisme était poussé et à quel point il eut suffit d’un geste, d’une parole, d’un sifflement de trop pour que Saspherd disparaisse à jamais dans le néant et rejoigne les autres tragédies dues à la folie des hommes. Impossible enfin de vous faire comprendre la peur qui se lisait sur le visage de la pauvre Emelia, victime d’une naissance miraculeuse qui la propulsait soudain au rang de divinité pour laquelle il fallait se sacrifier… Victime d’une méprise, victime que tous voyaient comme l’objet déclencheur de cette haine. Elle se sentait coupable de tout cela. Finalement, il vaut peut-être mieux que je vous explique la chose en détail. Emelia étant née au début du mois de novembre, elle eut ses 16 ans à ce moment et l’affaire éclata une vingtaine de jours plus tard. Il avait suffi d’une parole pour enflammer les critiques, pour exacerber les rancoeurs et faire naître ce sentiment de délaissement dans le cœur de tous. L’on ne sait qui prononça cette parole, mais toujours est-il qu’elle le fut et que les résultats ne se firent pas attendre. En peu de temps, La maison d’Emelia, véritable palace de bois, se retrouva encerclée par une foule scindée en plusieurs petits groupes qui s’injuriaient, se lançaient des défis et, par moment, commençaient à se battre pour finalement recommencer à s’injurier après avoir été rappelés à l’ordre par les anciens. La pauvre fille ne sut quoi faire et quand elle apprit le sujet de la discorde, elle eut beau nier, rien n’y fit, personne ne l’écoutait. Ainsi est fait l’homme qui préfère ignorer la voix de la raison lorsqu’il a trouvé un prétexte pour se battre. Les nuages s’étaient agglutinés au dessus du village, comme si les dieux en colères avaient voulu se joindre à la foule pour crier leur mécontentement, pour foudroyer du regard tout les êtres présents. La pluie vint en même temps que la nuit. Les torches allumées, l’on pouvait croire la maison assiégée par un ancien monstre maléfique et il n’est pas à douter que le plus puissant dragon eut réfléchit à deux fois, s’il leur est permit de réfléchir, avant de se lancer à l’assaut de la forteresse ainsi gardée. Il fallut bien trois heures pour commencer les négociations, et deux de plus pour se rendre compte que la maison était vidée de son précieux objet, comme un écrin sans son diamant. Des cris se firent entendre, certains voulurent se taper dessus, de dépit, mais, à nouveau, la sagesse absolument phénoménale des villageois permit d’organiser des recherches. Gênées par les rivalités, ces dernières ne servirent à rien. Rincés, trempés, tous s’observaient sans savoir quoi faire, terrorisés à l’idée d’avoir perdu un bien aussi précieux, regardant à quel point ils avaient été bêtes de se battre. Une voix cria ce que tous pensaient : « Les dieux l’ont reprise, nous sommes maudits ! ». Dans un mouvement de croyance générale, tous s’agenouillèrent et prièrent ces dieux jaloux de leur rendre l’objet de leurs désirs, cet objet tant désiré et si idiotement perdu. La vérité était bien loin de ce que eux imaginaient. Emelia, se voyant la cause de tant de colère avait pris peur et avait réussi à profiter de la nuit pour sortir de la maison par une fenêtre de derrière, puis à se couler dans la foule qui ne faisait même pas attention à elle, obnubilée qu’elle était par son idée de vengeance. Ayant réussi à fuir, elle se mit à courir, sans but, sans chercher de chemin, revenant par moment sur ses pas pour s’enfoncer plus avant par après. Délirant, enfoui dans une sourde folie, elle ne sentait pas la pluie, ne réfléchissait plus et ne se rendit donc pas compte qu’elle se mettait à s’enfoncer dans l’inextricable labyrinthe de tranchées mortelles. S’arrêtant soudain, elle remarqua le niveau tout à fait excessif de l’eau et reprit alors ses esprits. Elle ne pouvait faire qu’une chose, crier. Et elle cria, je peux vous le jurer ! Elle sentait la mort l’emporter en même temps que le courant, elle se sentait couler, refaire surface et recouler. Elle sentait venir le Dreek, elle le sentait s’approchant de plus en plus à une vitesse folle, elle le sentait qui voulait l’engloutir. Et quand elle pensa au vide qui la verrait disparaître, elle aperçut le trou où tourbillonnaient les eaux déchaînées, où écumaient la colère des courants. Rapidement, elle fut projetée vers cette sombre faille et faillit défaillir pour éviter la sensation désagréable de chute qui devait précéder le choc dur et mortel avec la falaise quand elle se sentit soulevée. Quelque chose avait attrapé son bras et l’avais tirée sur le rebord de la tranchée, lui évitant de tomber dans l’oubli. Elle leva les yeux, mais tout ce qu’elle put apercevoir fut une silhouette noire qui se fondit rapidement avec le reste. Ses yeux se refermèrent et elle s’endormit. Le lendemain, elle fut retrouvée dans une sorte d’igloo, dormant paisiblement d’un sommeil d’or. Sans hésitation, les villageois décidèrent d’attribuer ce miracle aux dieux, toujours eux. Emelia ne pouvant fournir d’explication rationnelle et préférant se taire sur la possibilité qu’un homme ait put la sauver, elle décida de faire croire à son évanouissement. Pour parfaire les croyances, elle fit émettre une idée qui consistait à faire croire que le fantôme du légendaire Derek avait du la sauver. Cette version que même elle admettait dans son fort intérieure comme possible réunit rapidement tout les avis et fut acceptée à l’unanimité. Depuis, une statue symbolique figure l’évènement et trône sur la place centrale. Ainsi se termina la chose. Quelque jours plus tard, Emelia sortait avec un garçon nommé Damien et réputé pour être le plus beau du coin. Ce choix passa donc assez aisément, car l’on trouva normal que les deux aillent ensemble et que Damien faisait partie d’un clan passablement fort et nombreux où il était respecté et craint. Et maintenant, encore une description... (ça va être long...). ça va toujours? Imperator, toujours à l'écoute des critiques! (Franchement, j'ai beaucoup hésité avant d'oser marquer ça...)