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En lisant l'histoire des Taus, ma première réaction fut: ces types vont remettre de l'ordre dans l'univers, ils sont "LA" société parfaite... Mais certains trucs me chifonnent, comme les éthérés(ils viennent d'où??), Farsight... Et puis cette protection du Warp et cette évolution hyper-rapide... Pas très catholique tout ça... Donc si vous pouvez m'apportez des preuves de leur bonté naturelle(ou au moins de leur appartenance aux force "du bien"), ou de leur apparternance aux forces du chaos... (encore un dieu qui fait joujou...) Bref, c'est pas simple... Je crois que c'est ça le plus grand attrait des Tau (peut-être...)
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Si tu arrivais à me dire quels scène (à part la rencontre avec Malékith, ce qui la suit et la précède...) Bon, je vais pas me plaindre... Et puis, c'est vrai qu'il faut le relire ce texte! Mais en fait, le truc, c'est que j'écris toujours un peu en vrac ce que je pense, et que donc je ne sais plus où donner de la tête lors de la relecture... Donc j'éspérais que l'on me critiquerait en me disant ce qu'il faut revoir, me permettant de mettre à jour mes faiblesses dans l'écriture suivie (écriture suivie= écrire ce que l'on pense sur le moment sans trop faire attention...) Pour la petite remarque, je continue ce texte, parce que j'en ai toujours pas d'autres à commencer (j'attends sur le RC).
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Allez, voilà une suite... À quoi ils devaient la vie, Mildi aurait bien voulu le savoir… Ficelés, mis en cage, assommés, ils avaient été transportés dans une sorte de petit camp en pleine clairière. Tout les esclaves fêtaient leur capture et beaucoup étaient déjà saouls, mais leur chef, lui, n’avait pas réapparu depuis l’enlèvement… En clair, ils étaient perdus au milieu de nul part, entourés par des ivrognes qui ne les avaient mystérieusement pas encore égorgés… La fête battait son plein lorsque enfin le vieux se décida à aller voire ses victimes. Il s’approcha lentement, savourant chaque pas, appréciant chaque seconde, laissant le temps aux captifs de suer… Il finit tout de même par arriver à la cage. Après une minute de contemplation satisfaite, il prit la parole : - Elfes stupides… Vous croyiez peut-être pouvoir voyager sur ces terres en toute impunité de vos crimes ? - Ben… oui… répondis Mildidjou… - Silence ! Vous allez mourir et je vous promets que le passage de vie à trépas sera abominable ! Demain, vous ne serez plus que deux dépouilles mangées par les charognards… Vous allez payer pour les autres ! - Mais je suis fils de dynaste ! Le chef eut un sourire sadique… Un fils de noble ! Décidément, la journée s’annonçait parfaite ! Se retournant, il partit festoyer avec ses camarades. Dans la cage, un enfant pleurait… Mihra, qui jusqu’ici s’était tue, le secoua par les épaules ! - Eh ! C’est pas le moment de flancher ! On est pas encore morts ! Regarde : j’attrape un morceau de roche, tu fais de même et on fracture les barreaux pour s’enfuir sous le nez de ces idiots, ok ? - Ben, si tu veux… Ils se mirent à l’œuvre, mais après deux heures d’activités inutiles, ils s’arrêtèrent, épuisés… - On va mourir, hein ? demanda naïvement Mildi… - Non ! pourquoi mourrait-on ! Tu crois qu’on va mourir ? On va pas mourir, on peut pas mourir, je suis trop jeune pour mourir ! ! ! - Je veux mon papaaaaa ! ! ! Maintenant, dans la cage, deux êtres pleuraient… Soudain, Mildidjou eut une idée. Il appela le garde : - Monsieur, monsieur ! Ohé ! J’ai une offre à vous faire ! Vous m’entendez ? Dites… - Quoi ? questionna le garde un peu éméché. - J’ai un marché à proposer à votre chef ! C’est important ! - Marchander avec un elfe ! Et puis quoi enc… Quoique… C’est le chef qui verra ! Sur ce, il tourna les talons. Dix minutes ne s’étaient pas écoulées qu’ils revenait, accompagné du vieillard. - On m’a dit que vous aviez une proposition à me faire ! Je vous écoutes… - Ben, voilà… Comme vous le savez, je suis fils de dynaste et donc vaut très cher… Pourquoi ne pas rançonner ? Vous pourriez tirer un bon prix de ma personne… De l’or, des esclaves, des armes… Mihra le tira par le bras : - C’est ça ton idée ? - Ben oui… T’as une autre solution ? - Même si ça marchait pour toi, je deviendrais quoi moi ? - Mais tu fais ce que tu veux, ma petite… La furie bouillonna à la dernière phrase… Alors comme ça, il voulait l’abandonner ! Et bien, ce mioche de trois ans verrait à qui il avait à faire… Pendant ce temps, le chef avait pris sa décision : - Bon, une fois n’est pas coutume… Si tu me permets de libérer mes frères, alors je peux toujours attendre un autre jour pour te faire bouillir… Allez vous autres, sortez le de là ! - Non, s’écria Mihra, ne m’enlever pas mon fils ! - Quoi ? - Quoi ? - Comment, dit le garde, en écho car il n’avait pas suivi la discussion…
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Tu postes à 2h du mat'!! Ben on peut dire que l'inspiration vient vraiment quand on s'y attend le moins... Pour la critique:(structurée) les +: - le récit est toujours tout aussi prenant - les personnages toujours aussi attachants - l'histoire évolue magnifiquement - bref, le scénar est génial... les -: - relis ce texte, tu as laissé plein de fautes et de tournures étranges qui ralentissent un peu le lecteur... - faut relire le texte... - À vrai dire, c'est tout... (t'as été trop pressé et t'as laissé passé deux ou trois trucs....) - en fait, y a rien de bien important... Donc: Ben c'est parfait! L'intrigue avance, plein de nouveaux personnages viennent nous dire bonjour et même malgré quelques erreurs facilement évitables avec une relecture, ça reste bien écrit...
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Et voilà, aussitôt dit, aussitôt fait... La suite:(toujours pas relue...) La première confrontation passée, Mildidjou s’était cru dans une relative sécurité, croyant, à tort, que Mihra ne l’avait pas reconnu. Celle-ci, au contraire, avait préféré jouer la carte de l’indiférence , seule chose intelligente qu’elle fit de sa vie… Les deux s’étaient mis en route… Mais ni l’un ni l’autre ne savaient où aller. Après deux jours de vagabondage, ils se décidèrent simultanément à parler… Ce soir là, ils campèrent dans une clairière : - Mihra, commença Mildi qui, entre temps avait appris le nom de son cauchemar, il faut que je t’avoues quelque chose… Je ne sais pas où nous allons… - Et c’est tout ce que tu as à me dire ? - Ben, heu… ben… ouais… je crois… - Je t’ai reconnu tu sais… Tu es le petit que j’ai enlevé il y a plusieurs jours… - Ah bon ? - Ne fais pas cette tête, petit, je ne vais pas te manger… - Vous l’avez déjà fait, répondis Mildi amer… - Écoutes, mon petit bonhomme ! On est dans le même bain ! Je dois escorter un personnage très important jusqu’à un endroit qui m’est inconnu et je tombes sur toi… Peut-être que tu es ce personnage important, mais dans ce cas, tu as pris du galon depuis notre dernière rencontre… Non, tu ne peux l’être… - Inutile de mentir, c’est vrai… Je n’ai rien à voir dans cette histoire de cinglé et je ne sais même pas où nous devons nous rendre ! ! ! - Bon, il faut trouver un moyen de s’en sortir… Voyons : Moi, je veux éviter de tomber en disgrâce et de devoir me cacher… Toi, tu veux te tirer de leur histoire avant qu’ils ne découvrent ta véritable identité… et ils la découvriront, tu peux en être sûr… - C’est bien résumé, mais que peut-on y faire ! Je n’ai que trois ans et tu es une furie… On va pas loin avec ça… Si au moins père était là… - Mais oui ! Dis mon petit, qui est ton père ? Un fermier doit pouvoir nous cacher dans sa grange le temps qu’on élabore un plan et… Mildidjou craqua : - Mon père est un dynaste, le plus grand qui ait jamais vécu ! Il commande une des plus grosse armée de Nagharond et a été plusieurs fois champion des Hauts-elfes, honnis soit leur nom… - Mais alors, il n’y a qu’à se mettre sous sa protection ! Lui saura quoi faire… - Seulement, je suis compromis ! Le roi connaît mon visage et même mon père ne peut s’opposer au roi, même s’il serait capable de s’y essayer… - Qu’importe, il aura certainement une idée ! Il faut le rejoindre ! Mais quelle ville dirige-t-il ? Là, Mildi se sentit un peu bête… C’est vrai, il ne savait même pas le nom de sa ville natale… - Celle où tu m’as capturé ! - Bien, alors en route ! Nous devrions y être avant deux jours… Soudain, un lourd filet tomba littéralement des arbres, les enserrant… Tout autour d’eux, des esclaves se déployaient… Leur chef s’avança… Il avait l’air plus sage que les autres et plus retenu aussi… Toutefois, la même lueur de haine brillait dans ses yeux… Mildidjou comprit qu’il avait été suivi, chassé, attrapé et que maintenant, il allait être mangé…
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Exemple d'auto-satisfaction ... Pour ceux qui auraient lu mes commentaires sur comment écrire un récit, alors voici un esemple de pourquoi j'adore cette méthode... ça peut vous paraître bizarre, mais ce texte me plait ! Il m'a fait marrer! !! Je ne sais pas si les autres auteurs peuvent s'amuser en relisant leurs textes , mais moi, en tout cas, oui... et grâce à cette technique ... Bon, c'est pas tout ça, faut que je m'attèle à faire la suite ...
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Petit passage pour qu'on puisse reprendre son souffle, faire une pause, reprendre une tisane, etc... En clair, petite transition.... Attention, on reprends...: Pour comprendre comment Mihra pouvait bien être devenue la garde du corps personnelle du futur maître espion de sa majesté, et ce malgré son incapacité à remplir une mission, il faut que vous appreniez ce qui lui était arrivé depuis la capture de Mildidjou… À ce moment là, elle avait tout pour être heureuse et l’était. Revenue à « la base », elle présenta sa capture à sa chef Théone. Cette dernière l’examina longuement, puis, préférant croire à la bonne fois d’une furie effrayée, accepta l’offrande. Mihra était réhabilitée. Tout aurait donc continué normalement pour celle-ci, si sa chef ne s’était pas mise en tête qu’il y avait tout de même un problème ! Elle se le répétait inlassablement, périodiquement, en boucle et ce jusqu’à l’obnubilation la plus totale ! Elle décida d’aller en parler avec Inothek, un grand ami qui séjournait là en ce moment… - Inothek, il faut que je te parles ! - Cela va bien, car je dois moi même te demander un grand service ! Il faut que tu me donnes ton meilleur élément pour une mission de la plus haute importance ! - C’est une de mes furie, elle a quelque chose qui la différencie des autres et je penses qu’il pourrait être utile de m’en débarasser… continua Théone, sans prêter attantion à ce que lui disait Inothek ; elle était complétement plongée dans ses songes, pensant à haute voix… - Et bien si c’est ton meilleur élément, je la prends… répondis l’autre. - Il faut qu’elle parte… ça ne peut durer… non, ça ne va pas… - Je t’assure que tout va bien se passer ! Confies la moi ! - Et si… non, je ne peux pas… trop important… - Écoutes-moi, hurla Inothek en secouant la maîtresse furie, je veux cette furie et je la veux de suite ! Ne discutes même pas ! C’est trop important pour que l’on perde du temps ! - Tu veux emporter Mihra avec toi… murmura Théone, revenant à elle et étonnée de la proposition de son ami… - Oui, et plus de discution ! Elle devra se trouver à la forteresse de Stimide au coucher du soleil ! Théone ne répliqua rien, heureuse de se décharger de ce doute qui l’obsédait… Et puis Inothek n’était pas né de la dernière pluie, il savait ce qu’il faisait, alors s’il voulait Mihra, il l’aurait ! Elle descendis voir celle-ci pour lui donner immédiatement son ordre de marche. Ainsi va le destin… Et ainsi Mildidjou allait devoir, par un cruel sort, surmonter u n obstacle très gênant… Pourtant, quand les regards des deux protagonistes se croisèrent, il n’y eut que de la servilité dans celui de Mihra… et de la peur dans celui de Mildi…
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D'accord, là voilà... tant pis pour les corrections de la deuxième parite... - À propos, tu fais mieux que t'essayer à la critique, tu t'y illustre, gardes bien ça en tête mon petit... ( Inothek à son élève...) Mildijou avait toutes les raisons d’être terrorisé… Il le fut encore plus lorsque une lueur de rage passa dans les yeux de Malékith ! - Est-ce là tout ce dont ton maître espion est capable ? Te moquerais-tu de ton roi ! Inothek, tremblant, suant et maudissant son pseudo-élève pour le service qu’il venait de lui rendre tenta de répondre. - Mon seigneur, il s’agit d’un malentendus, je vous assure que… - … Que quoi ? Je t’ai demandé un assassin hors paire, un espion de l’ombre, la crème des meilleurs et tu m’amènes un apprenti qui, en tentant de nous surprendre, a fait plus de bruit que mon dragon en plein champs de bataille ! - Il n’a pas tenté de vous surprendre mon seigneur, il a juste emprunté un autre chemin que prévu… il est capable de grandes choses ! je vous assure que… - … Qu’il fera l’affaire ? Tu as intérêt ! Sait-il au moins quel sera sa mission ? - Bien sûr ! - Mission ? se demanda Mildidjou à haute voix… Malékith eut un regard mauvais pour Inotek… Mais ce dernier avait déjà prouvé ses compétences et il savait qu’il n’essaierait pas de le tromper si grossièrement ! Peut-être sous-estimait il la ruse de ce petit elfe qu’on lui présentait… « En tout cas, s’il joue la comédie, alors c’est qu’il a un don… Il paraît si pitoyable ! » se dit le roi sorcier… - Très bien, j’ai pris ma décision ! Tu as ma confiance Inothek et je te charge donc de mener à bien le plan. N’échoues pas surtout, car ma vengeance serait terrible ! - Que votre volonté s’accomplisse… prononça le suant Inothek avant de se retirer, heureux du prompte rétablissement de la situation. Il peut paraître étrange que Malékith ait décidé d’accorder sa confiance dans de pareille circonstances, mais si vous aviez put, avec moi, assister à l’élaborement de son plan, vous auriez compris que sa complexité ne souffrait aucun retard et que ce maître espion en était une pièce cruciale… Donc, qu’il soit prêt ou pas, il ne fallait pas perdre de temps, car cela aurait compromis le bon fonctionnement du piège. S’il s’était seulement douté de la suite, il aurait assurément fait empaler Mildidjou sur le champ, mais heureusement pour ce dernier, il n’en avait pas la moindre idée. Ceci dit, n’anticipons pas… Mildidjou crevait de peur, et le terme est faible ! Sa rencontre avec le roi s’était encore passablement bien passée, si l’on excepte le fait qu’il ait eut huit fois l’impression de mourir, fusillé par ce regard d’acier, mais il se savait hautement compromis, ou tout du moins se croyait hautement compromis. Dans la vérité, il ressemblait tant à Schlariau que jamais Inothek n’eut put s’apercevoir du subterfuge. Au passage, celui-ci aborda Mildi dès leur sortie du fort : - Écoutes ma voix, car elle est pleine de sagesse. Je sais t’avoir bien formé et donc suis sûr que tu es capable de mener ta mission à bien… Mais tu joues un jeu dangereux ! Si j’ai compris ta stratégie, tu veux te faire passer pour le dernier des crétins et ainsi déjouer l’habileté des espions de la cour… Mais ça a son revers ! Le roi a failli nous faire écharper sur place ! Sois plus prudent à l’avenir ! Je te laisse maintenant. Une furie va désormais t’accompagner. Tu as toute autorité sur elle, mais n’essaie pas de la toucher comme tu l’as déjà fait avec l’autre… Maintenant, écoutes bien, Schlariau : Il est d’une importance capitale que tu réussisse ta mission, alors n’oublie pas, sois au port dans deux semaines ! Pas de retard surtout ! Nous comptons sur toi. Après ce long discours, Inothek abandonna son élève, non sans une certaine tristesse… Il ne devait plus jamais le revoir… Et tant mieux pour lui d’ailleurs ! Se dirigeant vers la furie qu’on lui avait assignée, Mildidjou eut presque l’impression de se trouver déjà sur l’échaffau ! C’était celle qui l’avait enlevée, celle qui l’avait projeté dans cette histoire de fou, c’était Mihra…
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D'accord... Pauvre Zara... Mais pourqoi sont-ils si méchants avec toi!! Comme tu dois être malheureux, fourbus, éreinté! Et même pas de récompense pour un travail si bien fait! Décidément, la vie est mal faite! Tu devrais aller à l'académie plutôt que de lire des textes écrits par des anonymes... Mon dieu que tu dois être malheureux! Plus sérieusement, la suite ne vaut pas le départ, et je pense devoir la refaire entièrement! J'attends juste les remarques pour savoir comment ça se passe chez les elfes noirs, les quelques petits prob, etc... Pour la mobilité du nouveau né, j'ai changé un peu le texte (ou du moins je vais m'y atteler...) Mon pauvre Zara! Tu ne devrais pas t'exténuer pareillement pour cette bande d'ingrats!
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Ben, voilà la suite... Au passage, je l'ai pas relue, donc merci de le faire pour moi... (m'indiquer ce qu'il faut changer, là où il faut étoffer... ) Pour le reste, ne faites pas attention au noms, je les ai inventé sur le moment, donc... Le temps passa, paisiblement. Mildidjou grandissait dans le faste et la luxure. Arrivé à ses trois ans, il pouvait se féliciter de n’avoir fait que peu de bêtises… Au pire avait-il bouté le feu à un fort lors d’une visite avec son père. Mais les dégâts avaient été mineurs selon celui-ci… À peine deux tours écroulées et deux chars inutilisables ! Tout le reste du temps, le petit Mildidjou se contenta de jouer avec son épée de bois, de se noyer dans la baie, de se faire repêcher, de tomber dans la fosse des sang-froids … Bref, rien de bien méchants. Mais c’est lorsqu’il eut trois ans qu’arriva le grand problème. Pour pouvoir en parler convenablement, il me faut vous conter l'histoire de Mihra, une furie elfe noir peu débrouillarde, mauvaise combattante et qui n’avait dut son état qu’à la chance. La brebis galeuse du groupe quoi… Cette nuit-là, on lui avait enjoint de trouver des nouveaux né pour le culte de Khaine et elle ne savait vraiment plus quoi faire. Auparavant, elle s’était contentée de rentrer bredouille, sachant que rien ne lui serait reproché… Elle avait déjà tenté de s’introduire par effraction chez les gens et de voler un petit, mais elle s’était fait attraper la main dans le sac et ne devait sa survie qu’à la maladresse de géniteur qui avait tout de même réussi à la blesser à la joue. Il ne lui était arrivé qu'une seule fois de revenir avec une victime, car elle avait rencontré sur son chemin un petit garçon d’esclave qui voulait lui vendre du bois… Perfide, elle avait sauté sur l’occasion ! Mais le petit était mort en chemin, abattu par la maladie qui le terrassait depuis des mois, pour le plus grand malheur de Mihra ! En effet, elle s’était vantée partout d’avoir trouvé un bel enfant, fort et vif, se faisant remarquer par tout le monde. Et quand celui-ci décéda, les railleries et les questions commencèrent à fuser… Une petite enquête détermina l’inactivité de Mihra qui se voyait ainsi condamnée à trouver un véritable objet du culte, ou à mourir torturée par ses sœurs. De toute façon, pensa-t-elle, cela revient au même… Où vais-je trouver un nouveau né ? Au même moment, Mildidjou sortait de chez lui pour devenir un héros. Voilà trois ans qu’on lui racontait les histoires de son père et le petit Mildidjou voulu emboîter le pas de son aïeul. Agrippant son épée en bois, attrapant un bout de pain, il sortit par la grande porte, titubant d’un pas encore maladroit… Il marcha pendant des heures, faisant de nombreuses haltes qui ne suffirent pas à atténuer le sentiment de fatigue qui l’envahissait. Il pensa à son père qui devait à nouveau s’inquiéter… Mais il ne pouvait s’arrêter ! Il était le futur héros de sa famille et ne devait en aucun cas laisser la gloire lui échapper plus longtemps ! Soudain, il trébucha et tomba dans un petit escalier qui menait sur une ruelle adjacente. S’il ne ressentit aucune douleur et s’il n’eut pas la moindre fracture, son malheur n’en fut pas moins grand, car au même instant passait Mihra. Comme il fallait s’y attendre, celle-ci voulut à nouveau sauter sur cette occasion en or que lui fournissait la providence ! Mais soudain, elle hésita… Pas question de ramener à nouveau un enfant qui n’est pas nouveau né ! Puis, elle se laissa convaincre intérieurement que le petit garçon était très petit et pouvait donc passer pour un nouveau né… Elle n’avait qu’à ne pas dire qu’elle l’avait trouvé dans la rue, c’est tout… Aussitôt dit, aussitôt fait, elle embarqua le futur maître espion de sa majesté le roi sorcier… Elle assoma Mildidjou, puis le glissa dans son sac. Joyeuse, elle se dirigea vers le temple en louant Khaine de lui avoir accordé une seconde chance. À son réveil, Mildidjou eut la mauvaise surprise de se sentir projeté dans un grand chaudron, avec une vingtaine de camarades. Il savait déjà comment nager et crut bon de mettre en pratique ses connaissances ! Mais il sombra après six secondes de tentative malheureuse. Par un curieux hasard, il ne perdit pas connaissance et, agitant les bras dans tout les sens, se mit à remonter doucement vers la surface… À ses côtés, d’autres enfants se débattaient, inconsciemment… Il les utilisa pour prendre appui et se hisser jusqu’à l’air libre. Ce jour là, il n’y eut qu’un seul réscapé… Tout de suite, on l’envoya dans un camp d’entraînement, mais il réussit à sauter du chariot lors d'une pause... Pour se faire immédiatement rappeler à l’ordre par un drôle de type à la face calcinée. Ce n’était autre qu'Inothek, le tuteur du futur maître espion demandé par le roi ! Si Mildidjou avait sut ce qui l’attendait, il aurait certainement fui, mais pour le moment il ne voulait que rester en vie. Donc il obéit aux injonctions de l’étrange personne, montant dans le chariot. Inothek prit la parole : - Dis donc, pourquoi essaie-tu de t’échapper ! Tu sais pourtant que rien ne m’échappe, Schlariau ! Et puis c’est connu le coup de la pause déjéction pour se faire la malle ! Mais pas avec moi ! Je croyais que tu avais compris l’importance de notre mission ! Je croyais que tu t’étais rallié à moi et que tu avais décidé de servir la cause de notre noble empire ! Me faire faux bond lorsque l’on va visiter le roi ! Quelle idée ! À la seule idée du roi sorcier, Mildidjou craqua. Tout son désespoir fusa. Il était perdu en pleine campagne désertique, loin de son père, loin de tout secours en train de se diriger chez la personne la plus cruelle du royaume ! Inothek avait aussi envie de geindre, mais lui, c’était parce que le futur plus puissant espion de tout les elfes pleurait à chaudes larmes comme un gamin uniquement parce qu’il venait de le réprimander gentillement ! Le seul pourtant qui pouvait vraiment pleurer était Schlariau, qui avait à peine eut le temps d’apercevoir Mildidjou monter dans SON chariot, avec SON maître, pour prendre SA place avant que le convoi ne s'ébranle, l'abandonnant… Ce jour là, il se promit de retrouver cet être qui lui volait sa vie et de le tuer. Ce projet allait prendre une tournure dramatique, mais n’anticipons pas… Mildidjou avait dormit toute la nuit, faute de pouvoir pleurer. Inothek l'avait laissé aux soins d'un garde qui le menait maintenant au travers des couloirs d’une vaste forteresse, grise et terne. Les paroles de la veille lui revenaient ! Le roi sorcier ! Il devait à tout prix éviter de le rencontrer s’il tenait à la vie ! De toute évidence, il ne pourrais pas passer pour ce qu'il n'était pas! Profitant de l’inatention du garde, il se faufila dans un petit corridor, monta deux escaliers, traversa une cour puis ouvrit précipitament une porte pour éviter deux patrouilles. Son regard se posa sur la salle. Elle était remplie de nobles, de soldats et de mages. Au milieu de ceux-ci se tenait un grand et majestueux elfe, au regard ténébreux qui, de même que celui de tout les autres, était posé sur lui. Il venait de tomber sur sa plus grande crainte…
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Personellement,je te conseillerai qqch comme ça pour la transition: Pendant qu'il fermait les yeux pour détourner son regard de tant d'atrocités, Haration plongea dans ses souvenirs... La première image qui lui parvint fut la sienne, alors qu'il voguait avec d'autres Hauts-elfes vers une mission qui lui était encore inconnue... Tous étaient plus jeunes que lui et il se désolait de... J'arrête là, parce que ça n'est pas mon texte, mais comme tu le vois, on peux faire qqch... Bon, remarque, ça va quand même de le faire brutal... Après tout, y a que moi que ça choque... Dommage pour Akénarion... Je le voyais bien dans un bon gros rôle à sa mesure!!! À propos, sois pas trop pressé de faire se jouer l'intrigue... t'es fort pour les paysages et les explications (je retrouve plus le mot exact), donc prends ton temps! Ce texte me semble merveilleux et a un avenir très prometteur! Donc surtout ne gâches pas une si belle occasion en enlevant tout le côté description! (j'ai retrouvé le mot). Alors bon courage pour la suite ( que tu as l'obligation d'écrire, ça va de soi...)
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Ben, l'ennui c'est que je ne connais pas vraiment les elfes noirs... Donc j'ai un léger petit problème... La vraisemblance du texte va en prendre un coup, mais j'ai pas le choix! Je vais aller chez Background voir si ils ont qqch sur les elfes noirs... Je vois par là le fait que ce récit n'aura qu'un but purement distractif, et que donc il faut le lire sans chercher de second sens... Vu que jusque ici j'ai pas essayé, alors je préviens! Ouais, c'est vrai... Mais j'ai hâte de passer à des événements plus sérieux... Parce que là, c'est juste pour annoncer la couleur... ça a pas vraiment de gravité... Tandis que ce qui va suivre... Marre, je suis vraiment diffamé!!!! (réaction inutile et sans fondement!)
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Le texte qui va suivre ne parlera pas de dieux, de démons ou de puissances infernales (quoique...) mais uniquement de Mididjou (désolé pour le nom)... si le sous-titre vous étonne, sachez qu'il fait référence à une remarque de Elfriond sur le post d'Aerion (une histoire à moi). Donc, je vous laisse lire ce que je pense pouvoir nommer récit! Mildidjou avait froid. À vrai dire, il avait tout le temps eut froid… Mais commençons par le commencement : À sa naissance, le futur chef de la 3ème armée expéditionnaire elfe noir ne payait pas de mine, mais vu la condition de ses parents, il fut fêté et admiré par toute la cour… En effet, son père était l’un des plus grand et plus puissant dynaste que Nagharond ait porté, et certainement l’un des plus riche ! Son ambition n’ayant pas de fin, il avait décidé d’augmenter sa gloire par des raids chez les hauts-elfes, ces cousins traîtres ! Son prestige assuré après plusieurs campagnes victorieuses, il avait décidé de s’installer chez lui pour élever une famille. Ce dernier combat fut le seul qu’il ne gagna jamais, mais n’anticipons pas… Il y eut donc une immense fête pour l’arrivée au monde de Mildidjou. Celle-ci se termina en orgie complète et l’on commença à tuer les esclaves, comme ça, pour le plaisir du sang. Le nouveau-né pendant ce temps rampait par terre, bêtement, sans but. Le lendemain, quand les différents convives se réveillèrent, ils y eut des cris, des lamentations ! Mildidjou venait de disparaître, il était bel et bien introuvable. Tout de suite la thèse d’un enlèvement par les furies se fit entendre, amenant la mère déjà effondrée dans le déséspoir le plus total. Les ennuis commençaient… Toutes les mesures nécessaires furent prises et l’on vit sous peu des gardes parcourir la ville, inspectant les maisons, interrogeant tout les passants. Le père fit jouer ses relations et partit visiter les temples de Khaine, accompagné par un dignitaire suant et conscient du drame futur qui se produirait si le père découvrait son enfant au fond d’un chaudron de sang… Pendant ce même temps, des patrouilles furent envoyées aux quatre coins du pays, avec ordre de tout fouiller. L’une d’elle permit l’alerte contre une colonne de soldats du chaos qui s’infiltraient, une autre rentra victorieuse en portant un enfant qui fut reconnu comme n’étant pas le petit Mildidjou… Le soir même, le père s’abandonna à la colère, pestant contre ces gardes incapables, contre ces adeptes de Khaine et contre le roi sorcier lui-même ! Soudain, il aperçut les tas d’esclaves mort, derniers vestiges de la funeste soirée. Abattu, il fit immédiatement ordonner que l’on fasse disparaître de ses yeux la preuve de son incapacité à veiller sur son fils. Se reprenant, il envoya convoquer tout ses généraux afin de lancer une expédition punitive, seul moyen de ne pas penser à la terrible perte qui l’affligeait. Lors de la réunion, qui se déroula dans le grand salon, là où étaient encore les charniers, l’un des généraux commença à montrer des signes d’impatience. Sans que rien ne l’y permit, il prit la parole, coupant le puissant dynaste dans une de ses phrases. - Excusez mon impudence, mais… - Tu es fou ! Comment oses-tu m’interrompre ! Je te ferai tuer pour cet affront ! Que dis-je, empaler, écartelé !… - Mais n’est-ce point là vôtre fils ? Cette dernière phrase fit se retourner le grand seigneur. Son regard se posa tout naturellement sur la petite chose en train de dormir entre deux cadavres… Pour savoir par quel moyen Mildidjou avait bien put se retrouver coincé sous un amas de cadavre, il aurait fallu pouvoir le suivre lors de sa chute du berceau. Ainsi l’on aurait put le voir rouler jusqu'au pied de son géniteur ivre qui l'enterra presque immédiatement sous une pile de cadavres. Et l’on aurait put le voir s’endormir tranquillement, comme une masse, bercé par l’odeur de la chair et du sang , pendant que son père remuait ciel et terre pour le retrouver. C’est ainsi que se termina la première aventure de Mildidjou, aventure qui annonçait en petit le triste destin de cet elfe. C’est aussi ainsi que son père prit la décision de le nommer Mildidjou et de veiller sur lui comme sur la prunelle de ses propres yeux, comme sur sa propre vie…
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Bon, ça va bien... Je venais de rédiger une réponse, mais y a eut un léger problème (j'ai pas appuyé sur la bonne touche) et ça c'est effacé... Dommage, j'avais développé... Pas le courage de recommencer, donc je résume: - La coupure présent-passé est trop brutal à mon goût, mais ça n'implique que moi... - La présentation d'Akénarion est très bien réussie (faut que je m'inspire...) Et vu que tout le texte ne sert qu'à ça, il est donc très bien réussi... (s'il a une autre utilité, je te conseille de vite me la dire, parce qu'elle m'a échappé...) - Tu ne replaces que trop rapidement le contexte du passé, et l'on se trouve propulsé sur le pont d'un bâteau sans savoir pourquoi... Mais ça rejoint un peu le point un... (si tu veux que je m'explique, ben faudra le demander...) Donc, j'aime ce texte, et je crois qu'Akénarion va devenir un personnage très important du récit (non, ton pseudo n'y est pour rien...quoique...)
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Après une longue absence, me revoilà! Donc, c'est avec une certaine impatience que j'attendait la suite de cette histoire, et là, je dois dire que j'ai pas été déçu! Belle transition, la trame continue de s'épaissir et le ton monte entre les nains et Franz... Tout pour me plaire quoi`!! Donc, continue à écrire, je veux connaître la suite!
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tu vois quand je te disais qu'il est dur de s'attaquer à la guerre de la barbe.. Ah, Feunard, toujours à râler... (mais il fait plus de remarques sur l'orthographe...) Peut-être que mon adulation pour ce texte vient du fait que je suis elfe? Faudrait avoir plusieurs avis extérieur pour le savoir... Quoiqu'il en soit, moi je dis et répète qu'il est très très bien ce texte!!!
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Louanges, sans hésitations! J'ai vraiment dévoré ce texte! L'utilisation des synonimes et l'incroyable mélancolie qui ressort de la fureur du texte m'ébahit! Franchement, t'es doué! Bon, histoire de rester terre à terre, je vais tenter de trouver des défauts... Alors... euh... ben... Allez, dois bien y en avoir un ? Relecture... Ah, j'ai trouvé! la répétition de: de l'autre côté! Je le savais!!! J'ai réussi! Bon, remarque, au niveau gravité, on est à 0 sur l'échelle d'Alseimer, alors... Faut vraiment que t'envoies la suite... ( au passage je suis étonné d'être le seul à réagir, mais bon, ils ont pas encore eut le temps...) re-encore bravo !
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Tu t'attaque à la guerre de la barbe!! Vachement courageux dis donc... Reste que si tu continue ton texte avec le même style et en écrivant toujours aussi bien, alors je crois que tu peux relever le défis! Pour ce qui est des critiques constructives, y en a pas! Si tu réussi encore à t'améliorer, ce sera en écrivant encore et toujours, parce que je crois que t'as pigé le truc... Si c'est ton premier texte, alors je pense que tu as de beaux jours devant toi! La description des deux armées, bien que brève, est éfficace! Je m'imaginais déjà les deux troupes l'une en face de l'autre, les armures luisant au soleil, prêtes à faire couler le sang dans une plaine verte comme l'espoir... C'est beau, et en plus, tu ne donne le beau rôle à personne! Tous sur un pied d'égalité! Vraiment bien... Je crois que tu devrais te mettre au long récit! ( Quoique ici, l'on ne voit que le style!) Pour le scénar, c'est réussi aussi! Cette introduction permet une foule de scénarios différents et l'idée d'un elfe et d'un nain alliés (comme dans le seigneur des anneaux...) en pleine guerre de la barbe, c'est extra! Si tu réussi à nous donner un scénar intéressant et complet, alors c'est que tu es prêt à jouer dans la cour des grands... (Gotrek, Feurnard, Patatovich,Aeldarion,Zara,...) Encore bravo! ! Vraiment, je pense que t'es doué! L'intro est super!
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Rencontre du troisième type-Histoire achevée
Imperator a répondu à un(e) sujet de Zarathoustra dans Récits
Ah, je vois d'où ils viennent les deux snot... ok... Ben franchement, tu comble tout mes voeux!! Entre interaction de l'auteur et deux persos marrants et naïfs, on s'accroche et surtout: ON VEUT LA SUITE -
[Archives] Salon de Lecture.
Imperator a répondu à un(e) sujet de Zarathoustra dans Black Library et autres éditeurs
C'est marrant, parce que j'entend beaucoup parler de grands auteurs, mais pas de Jules Verne? Pourtant, je n'ai encore que peu lu ( pas vraiment eut le temps pour ça jusqu'ici!) mais tous les Jules Verne sont fantastique!! Entre des histoires prenantes( tribulation d'un chinois en chine), des reflections sur l'industrialisation( les 100 millions de la Bégume), une vision futuriste( je sais plus le nom !!!)... Jules Verne est à mon sens un auteur de référence, et peut-être que vous ne le citez pas justement parce qu'il semble normal de dire qu'il était génial!!!(pas pensé à ça moi...) -
Là, je dis comme Popeye! Il est extra ce texte, alors tu va pas nous couper la lecture comme ça!!!! Au boulot! Dis au moins ce que va faire Zamiel à Franz. Ah, en tant que haut-elfe, je savais les nains imparfait ( cupide, rancunier, incapable de parlementer...) mais là tu les enfonce!!! C'est vraiment génial, ça, c'est des "vrais nains"!!!