

Silverthorns
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L'ambiance qui se dégage du travail accompli est tout simplement ahurissante. Vraiment. J'avoue que le titre du sujet me faisait peur: on a souvent envie de représenter ce genre de choses, les toutes puissances et les personnages clés, mais souvent, c'est laborieux. Mais là... Le garde en train de mourir, qui tend la main vers l'Empereur Dieu, dans une supplique muette qu'il n'entendra de toutes façons pas, son esprit entièrement focalisé sur la lutte contre les puissances chaotiques qui l'assaillent, ce côté tombeau mécanique, secret qu'aucun mortel ne doit voir (preuve en est le squelette), le mystère et le mysticisme, l'immobilité d'un passé glorieux qui lutte pour perdurer... Je vais te dire une chose, mon gars: tu n'as pas intérêt à foirer la peinture, parce que je serai obliger de t'en vouloir alors. Et j'espère que tu arriveras à conserver cet aspect "vieille cave sacrée" (enfin, il faudrait développer encore plus pour décrire tout ce qui passe dans ton diorama) tout en faisant quelque chose de lisible (tellement de détails...)
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[SMarines-CGris-ETau-GImp] Opération Droit Dedans !
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de salgin dans Armées Multiples
Non, c'est mieux ainsi. Ne fait pas plus clair. Tout simplement parce que le contraste est meilleur avec ton rose et certaines autres couleurs. Et que c'est encore plus... Comment dire? Ce côté terne, dans un sens, sombre et sobre, c'est tout simplement... Beau et lyrique. Et personnellement j'attends avec impatience le jour où tu nous présenteras une figurine (voire même un petit véhicule) qui est entourée par (ou qui soulève, si c'est un véhicule) une colonne de feuilles mortes, comme lorsqu'une bourrasque d'un vent humide leur donne l'impulsion et qu'elles s'élèvent pour une danse folle et fascinante. Mais j'imagine que ce n'est pas facile à réaliser... -
Bon j'ai pas le temps de faire détaillé là maintenant, mais déjà: De ma vie, père et mère ont voulu t'expier, = 11 Le chatoiement de tes mèches ondulantes au vent, =14 Passion brûlante dont on me dit fou à lier, =13 Il n'est aucune drogue qui puisse m'y soustraire, =13 La loi écartée, ma peine est écourté. =11 Je craque une allumette, l'amour part en fumée. =13 Ensuite, il y a quelques formules trop cousues de fils blancs peut être, quelques expressions maladroites ( je pense par exemple à "Tu m'as manqué mais j'ai du faire avec et sans"), une fausse rime: foyer/fuyais. Un vers me laisse vraiment étonné, c'est: "Hier comme aujourd'hui, tu portes mes souliers," Ce que j'aime bien, là comme ça, avec deux lectures, c'est: incandescent mis en parallèle avec chatoiement. Et ce vers là: "Hormis quelques vérités, surtout leurs contraires." Je le trouve vraiment évocateur, et bien trouvé (sauf peut être le hormis, mais il y a des chances que ce soit parce que j'ai lu l'autre juste avant et qu'il y était aussi). Voilà, je développerai plus tard.
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[40K-ETau] Groupe d'Escorte d'un Ethéré
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de KaruN dans Armée Unique
J'ai un ami qui a réalisé une conversion sublime d'une crisis, d'un dynamisme fou. Et pour simuler le blindage à l'iridium, il a rajouté les épaulettes des steals sur les jambes (je ne sais plus exactement où, tibias ou genoux). Alors ce ne sont pas les mêmes figurines que vous convertissez, mais si ça peut t'aider... -
[40K-ETau] Groupe d'Escorte d'un Ethéré
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de KaruN dans Armée Unique
Ouh que c'est bien fait! Je n'ai qu'une impression en voyant ta figurine même pas finie: une imposante silhouette qui se détache dans le brouillard des combats, très sombre parce qu'en contre jour, avec ses seules optiques qui rougeoient (ou plutôt qui jaunoient, dans ton cas), diffusant une sinistre lumière. Et là, le bruit ambiant s'éteint, et les faibles grincements de la lourde exo armure sont comme le chant entêtant de quelque démon attirant sa proie à lui. Figé, on voit lentement la silhouette se tourner vers sa cible, impressionnante de force et de puissance, comme une montagne qui se serait mise à marcher. Et elle pointe ses armes, après s'être stabilisée. La suite se perd dans le flash aveuglant qui accompagne le tir. Et donc voilà, en résumé, mon impression: ça fait puissant. -
Oups, j'ai un peu traîné pour le chapitre suivant. Contrairement au précédent, il est un peu plus long. Et peut être que certains apprécieront le démarrage de l'action à proprement parler (j'suis un diesel, s'tout). CHAPITRE 4: Un orphelinat. Gris, comme le ciel au dehors, d’un gris lourd, chargé de pollution et d'immobilité. Cet orphelinat était situé en périphérie de la Ville. Comme toute périphérie, les bâtiments étaient aveugles d’un côté, celui où, après un léger décalage, apparaissait un grand mur. Celui ci était immense, plus haut encore que les bâtiments qui le bordaient, et d’un noir mat qui lui conférait un aspect inquiétant. Il semblait extrêmement large, et tout ce qu’on pouvait en voir était lisse. Ce mur s’étendait bien plus loin que la vue ne permettait de le distinguer. C’est dans cet orphelinat que Thana avait été transféré après la mort de sa mère adoptive, et ce mur fut la chose qui l‘intrigua le plus. Il avait désormais quinze ans. Ses cheveux laissés libres atteignaient ses épaules, développées par le sport intensif auquel il se livrait. Il avait grandit, sans pour autant se distinguer par sa taille, et si sa figure avait changé, ses yeux étaient méconnaissables: le bleu en était devenu glacial, et une sorte d’intelligence farouche s’y était installée. Son caractère était désormais établi: montrant une hostilité prononcée, il se tenait à l’écart des autres pensionnaires. Ceux ci avaient bien cherché à en faire une tête de turc, mais la fureur que Thana avait employé à démolir le meneur d’un groupe les avait dissuadée de continuer. Bien que peu apprécié, plutôt détesté en fait, Thana jouissait d’un respect qui lui permettait de rester au calme. Ses heures libres, il les occupait donc à faire du sport: course, combat, athlétisme et même gymnastique, toutes les activités proposées par l’orphelinat y passait. Mais venait une heure où il délaissait le travail du corps pour le plaisir de lire. Une vieille bibliothèque accueillait régulièrement Thana. Celui ci, s’étant rapidement rendu compte que les livres mis sur un piédestal par tous ne valaient pas la peine d’être lu, décida de chercher plus loin. La bibliothécaire lui proposa un jour de se rendre dans les archives; celles ci étaient peu connues, car elles dataient d‘une époque que le bibliothécaire qualifia de révolue, et avaient été cachées. C’était ici que Thana passait son temps. D’une incroyable richesse et diversité, ces archives lui firent découvrir « les grands classiques », comme les avait appelés le vieux bibliothécaire moustachu: des philosophes grecs aux Lumières, des écrivains naturalistes au théâtre de l’absurde, tous les genres, policiers, thrillers, fantastiques, tous furent lu par le jeune garçon en manque d’idéal. De toute cette lecture se dégagea bientôt une obsession: qu’est ce que tout ceci voulait dire? Y avait il autre chose que le Ville? Tout avait il bel et bien disparu? Et son imagination débordante lui mit à l’esprit une envie dérangeante: celle de savoir ce qu’il y avait derrière le grand mur, qui ne comportait apparemment aucune ouverture. Cependant, cette envie fut repoussée. Le mois d'Octobre s'était installé. Thana, pour une fois, ne se trouvait ni à la salle de sport, ni à la bibliothèque. On avait annoncé l’arrivée d’un nouveau pensionnaire, et tout le monde était consigné dans l‘orphelinat pour l‘accueillir. Mais Thana n’en avait que peu d’intérêt. Il restait encore seul, dans un coin, en train de lire. Il distingua quelques bruits annonciateurs lorsqu’il fit une pause dans sa lecture. Il s’y replongea peu après. * Les personnages venaient de connaître un grand succès. Cependant, l’homme dit à la femme: « Mais pourquoi es tu triste? » * Thana fut violemment tiré de sa lecture. « Dis, pourquoi es tu triste? ». En face de lui se tenait une jeune fille, avec de longues boucles rousses et de grands yeux verts. Un pli apparut sur son front lorsque Thana, tout surpris, ne répondit pas. « Ne lui parle pas, il va te mordre! » Celui qui venait de crier, c’était un de ceux qui haïssaient Thana. Mais un regard appuyé le fit taire. Alors Thana reporta son attention sur la jeune fille. Dix ans, tout au plus. « Tu ne m’a pas répondu », lui dit-elle. « Euh…Et bien… C’est que je… ». Thana ne savait où se mettre, la question le surprenant et le bouleversant. « Alors jeune fille, à peine arrivée, on se disperse déjà? Venez, je vais vous conduire à votre chambre. » ‘Sauvé par le gong’, aurait pu penser Thana si il avait connu l’expression. Mais le sentiment y était. Cependant, l’incident fut vite oublié: les cours reprirent, et Thana dut retrouver l’ennuyeuse professeur de mathématiques, qui débita des formules qu’il connaissait déjà, ayant parcouru en une nuit tous ses manuels. Car si Thana n’aimait pas ce qu’on lui enseignait, il pensait que mieux valait tout écouter et enregistrer. Ne sachant que faire de sa vie, plus il en saurait, mieux cela vaudrait, pensait-il. Ainsi se déroulait sa vie. Cependant, le petit événement que représentait l’arrivée d’une jeune fille au pensionnat dans un si vaste monde bouleversa une vie. En effet, après cette première approche plutôt direct, la jeune fille revint avec précaution à l’assaut de la forteresse de solitude qu’avait érigé Thana. Et ce fût à l’heure du repas du lendemain qu’elle tenta sa chance. « Je peux m’asseoir? » fut sa question. Thana, finissant son livre, leva de nouveau vers elle un regard étonné. « Je…C’est que… » « Merci! » répondit elle avec un sourire en prenant place à ses côtés. Thana était complètement déboussolé: même à son arrivée ici, alors qu’il n’avait pas encore de réputation, personne ne s’était montré aussi accueillant. « Tu n’es pas très bavard », fit elle après quelques minutes de silence. « Tu sais, je crois bien que l’orphelinat entier ne t’aime pas. Tout le monde m’a mis en garde contre toi. Pourtant, tu n’as pas l’air méchant. » Voyant qu’il ne répondait pas, elle ajouta: « Ni autiste. » « Autistpfff! » s’écria Thana en s’étouffant avec la gorgée d’eau fade qu’il avait pris. La jeune fille éclata de rire, un son pur et mélodieux, qui rappela de vagues souvenirs à Thana. Finalement, il regarda la jeune fille. « -Comment t’appelles tu? - Lilia. Mais en fait, ce n’est pas mon vrai nom. Mes parents m’ont abandonné lorsque j’étais toute petite, et je ne l’ai jamais connu. C’est le nom que j’ai choisi. » Thana, surpris qu’elle parla de cet événement sur un ton aussi détaché, réfléchit quelques instants. « Quel âge cela te fait il? » demanda t-il finalement. « Tout juste treize ans. » La réponse le laissa perplexe. Il s’attendait à moins. Mais maintenant qu’il y réfléchissait, cela semblait logique, au vu de sa façon de parler. Et du regard qu’elle posait sur les choses. Quelques minutes s’écoulèrent en silence. Puis, ayant finit, Lilia se leva. « -Par contre, une des choses que l’on dit sur toi au moins est vraie. -Et qu’est ce que c’est? » demanda assez froidement le garçon. « Que tu es mignon. » Thana ne pouvait le voir, mais le sourire de Lilia lui montait jusqu’aux oreilles. En revanche, un certain nombre de personnes le virent rougirent… Le lendemain, Thana se rendit à la bibliothèque, ses cours finis depuis peu et ses devoirs déjà achevés. Il trouva le vieil homme qui s’occupait de l’endroit derrière le comptoir, dans un grand hall brillamment éclairé. Il se dégageait de cet endroit une étrange impression de calme. Le vieil homme l’interpella dès qu’il le vit: « Tiens donc, notre jeune visiteur… Vous venez encore fouiller à la recherche de quelque chose à lire? » Thana sourit: cet homme était vraiment gentil. « - Oui, j’ai fini celui que je vous avais emprunté… - Ah, mais je t’avais dit de ne pas les faire sortir d’ici! » Thana avait laissé échapper l’information sans s’en rendre compte, et les sourcils broussailleux se fronçaient maintenant avec sévérité. « Enfin… Tu es bien l’un des seuls à venir ici alors… Allez va, mais ne fais pas trop de bruit, au cas où quelqu’un viendrait. » Thana le remercia rapidement, puis prit le chemin de la cave où il trouvait de quoi passer son temps et rêver. Il poussa la lourde porte qui menait à un couloir sombre et peu utilisé, et celle ci, comme à son habitude, grinça. Puis il s’engouffra dans un escalier dérobé, et descendit les marches rapidement. Lorsqu’il éclaira la pièce en entrant, un sourire se dessina sur ses lèvres: les étagères de bois supportaient des masses confuses de vieux papiers, de journaux, et un peu plus loin apparaissaient les rayonnages remplis de livres, de gros tomes encore poussiéreux, de tout un monde. Il se dirigea vers ces derniers, et prit au hasard un volume. Il s’assit dans un coin, qui était devenu son coin, et commença la lecture. Les minutes défilèrent, et cela faisait bientôt plus d’une heure qu’il lisait lorsque, au détour d’une page, il découvrit un paquet de papiers jaunis. Intrigué, il retira doucement la ficelle qui nouait les pages, et les déplia soigneusement. Il découvrit une écriture passée et manuscrite qui courait sur toute la surface des trois feuilles qui composaient le paquet. Jetant un rapide coup d’œil à l’escalier et constatant qu’il était seul, il commença la lecture: « J’ai aujourd’hui 90 ans. C’est un âge assez commun désormais, mais j’estime ma vie assez longue pour la quitter sans regret. Je me sens pourtant l’obligation de vous parler, de vous raconter, qui que vous soyez. Je ne sais pas quelle année il sera, ni ce qui se sera passé d’ici que vous trouviez ces mots; mais je crois que rien n’aura changé. J’avais 10 ans lorsque est survenu le grand bouleversement. La vie jusque là avait été paisible: la population avait augmenté, et le monde connaissait encore quelques troubles mineurs, mais dans l’ensemble, tout allait bien. Et puis, cette année 2033 apporta le malheur. Le monde fut comme pris de folie: tremblements de terre, typhons, raz de marée; maladies nouvelles et incurables; prolifération des sauterelles qui ravageaient tout… On eut dit que la fin du monde était venu. En quelques mois, les villes étaient en grandes parties ravagées, les continents éventrés, et les populations à la fois affolées et affamées. » Des pas retentirent soudainement au bas de l’escalier. Thana, sans trop savoir pourquoi, cacha les papiers dans le livre, et releva la tête. «- Dis donc, jeune homme, on oubli l’heure? - Et bien je… Oui, un peu. Est ce que je peux l’emmener? » Le bibliothécaire regarda un instant le livre que Thana lui montrait, puis secoua la tête: « - Je préférerais qu’il reste ici. Désolé mon petit, mais les règles sont déjà transgressées en étant ici, au milieu de tout cela, alors… - Je peux comprendre, ne vous inquiétez pas. » En reposant le livre, Thana n’eut pas le cœur d’emporter la lettre, et se promit de venir peu de temps après pour lire la suite. Lilia et Thana étaient devenus très proche. Les cours les séparaient bien évidemment, mais ils passaient le plus clair de leur temps libre ensemble. Il était même fréquent que Lilia regarde Thana faire du sport, assise dans un coin, sans rien dire, les yeux fixés sur lui, et qu’elle l’accompagne de temps à autre à la bibliothèque. Il en était même ravi, mais ne pouvait pas lire la longue lettre en sa présence, et ce sans pouvoir se l’expliquer. Et jusqu’à maintenant, elle l’avait toujours accompagné depuis sa trouvaille. Ainsi, lorsqu’il se trouva enfin seul, il ressortit les feuilles et reprit sa lecture avec empressement. «En quelques mois, les villes étaient en grandes parties ravagées, les continents éventrés, et les populations à la fois affolées et affamées. Au milieu de ce chaos, les gouvernements ne pouvaient pas grand chose, et bientôt la peur prit le dessus: des guerres civiles éclatèrent et déchirèrent les états, ajoutant à la folie de ce monde. Moi, trop jeune, je subissais et attendait, voyant mon père revenir avec quelques aliments, parfois rien, souvent blessé…Ce fut une année horrible, et la nature continuait de se déchaîner. Et puis, en 2034 apparurent cinq hommes. On ne savait ni d’où ils venaient, ni qui ils étaient, mais ils furent les seuls à tenir un discours rassurant. Les promesses de nos dirigeants ne suffisaient plus, nous voulions du concret; ils en proposèrent. Leur volonté était de rassembler tous les Hommes -donc tous les êtres humains de cette Terre…- au même endroit, dans un même pays, car ainsi nous saurions où apporter de l’aide, nous serions plus à l’abri - en réduisant la surface sur laquelle nous vivions ils voulaient réduire les chances d’être touchés par les catastrophes naturelles, et nous pourrions tous nous épauler. Les gens se rallièrent immédiatement à ces cinq hommes, qui, il faut le dire, étaient charismatiques. Mais un problème subsistait: où allions nous nous rassembler? Personne n’était d’accord: les chinois restaient en Chine, les américains prônaient leur pays comme le plus adapté… Mais ceux qui seraient surnommés plus tard Les Sauveurs ne se démontèrent pas: ils lancèrent un appel universel à les rejoindre, pour le salut de l’humanité. Immédiatement, des migrations s’organisèrent. Ils avaient décidé que l’Europe serait le point de départ, alors elle le fut. Devant de tels mouvements de population, les gouvernements n’hésitèrent pas longtemps, et c’est comme cela que nous nous retrouvâmes, nous tous les survivants, rassemblés en un même endroit. » Thana fit une pause. Cette lettre racontait en fait ce qui s’était passé… Avide de connaître la suite, Thana se concentra à nouveau sur la lettre, dans la lumière tremblotante de la cave. « Les débuts furent extrêmement durs: bien que diminuée, la population mondiale concentrée en un même endroit restait immense. De la France à la Roumanie, les réfugiés s’entassaient. Partout les gens priaient, et attendaient que les Sauveurs agissent. Ce qui fut fait… Jamais on ne connut un tel déploiement d’énergie: les cinq décidèrent que les états n’avaient plus autorité, et ils créèrent leur propre gouvernement, le Gouvernement Planétaire, qui serait celui de tous les rescapés. Et une fois au pouvoir, ils décidèrent que tous devaient travailler pour la reconstruction, sans penser au bénéfice; alors, pour la première fois depuis longtemps, l’humanité éprouvée travailla main dans la main, et les immeubles poussèrent, et d’immenses fermes couvertes furent construites. Bientôt le monde calma ses assauts, et les hommes trouvèrent un remède contre les maladies apparus il y avait deux ans… Je me souviens y avoir participé activement. Tous, nous l’avons tous fait. En dix ans, tous étaient logés. En vingt, la nourriture était abondante, les gens soignés. En trente, le Mur construit et, en quarante, l’Extérieur oublié. Car bien qu’ayant fait leur travail, et à la perfection, les dirigeants, les Sauveurs, ceux là prirent goût au pouvoir. Et bien que la sécurité soit primordiale, elle devint étouffante. Les gens ne s’en rendaient pas compte; il faut dire aussi que peu de ceux qui avaient connu le monde avant le grand bouleversement vivaient encore. Le Mur est la pire des choses qui soient arrivées: il nous coupe de la nature. Vous ne verrez plus un brin d’herbe maintenant; seul le béton pousse par ici. La nourriture devient fade, et les gens s’enveloppent dans une routine toujours plus triste. Dans leur volonté de créer un monde parfait, ils ont commencé à créer une prison: tout est contrôlé, les naissances, le travail; partout des caméras… Rien ne leur échappe. Ce régime qui était autrefois un grand baume pour le monde se change en aliénation des gens. Alors, qui que vous soyez, vous qui lisez ceci, tentez de changer les choses. La vie aujourd’hui pourrait se résumer ainsi: la vie est la Ville. La Ville est la vie. L’humain n’existe que lorsque que le risque existe. Je ne sais pas comment la succession s’est organisé au pouvoir, mais une chose est restée la même: ils éliminent ceux qui, comme moi, se rappellent. Je vais donc finir cette lettre, la cacher dans un livre, clore le passage qui y mène, et espérer. V. Talan » La lettre s’achevait ainsi, sur cette signature vieille de plusieurs décennies. Thana était troublé. Ce que ce Talan décrivait avait il existé? Il savait qu’il ne verrait plus jamais les choses sous le même angle, et l’envie de découvrir ce qui se cachait derrière le Mur- il y pensait comme cela maintenant qu’il avait lu cela- le taraudait. Lorsqu’il sortit, le bibliothécaire lui demanda si il allait bien, et Thana se rendit compte qu’il était pâle comme jamais. En débouchant sur la rue, le vent le surprit, et la lumière grise qui régnait en automne lui fit mal aux yeux. Puis il promena son regard autour de lui: les immeubles l’encadraient, silencieux, alors que les trains magnétiques passaient à une vitesse effrénée partout autour. Pour la première fois, il trouva cela moche. Mais lorsqu’il rentra à l’orphelinat, une personne l’attendait, et sa lecture lui sortit momentanément de la tête. Lilia était la seule amie qu’il ait, et il commençait à prendre goût à sa simple présence et à regretter son absence. Ce fut en Novembre que leur amitié se renforça. Seule dans la rue, Lilia rentrait d’une courte sortie lorsqu’elle fut abordé par un groupe de cinq personnes. Elle reconnut immédiatement une des bandes qui cherchait à faire tomber Thana. « Eh, mais on dirait bien la copine de l’autre abruti! Alors, comme ça on se promène sans son chien? C’est pas très gentil de le laisser chez toi! » Elle essaya de passer sans prêter attention aux provocations, mais ils la saisirent et commencèrent à la tirer vers une des nombreuses ruelles qui jouxtaient l’orphelinat. Alors qu’elle se débattait, son manteau lui fut arraché. « Oh, mais c’est qu’elle est jolie en plus! ». Les ricanements de ses amis inquiétèrent la jeune fille plus encore que leur violence. Alors qu’ils commençaient à l’acculer dans un coin, elle pensa seulement à Thana, et pria pour qu’il arrive. Celui ci était en train de finir son jogging journalier, lorsqu’il passa devant une ruelle obstruée par un garçon de son âge. Il le reconnut aussitôt, et l’autre de même. L’air surpris se changea en inquiétude sur le visage de Rodolphe, un grand échalas maigrichon qui jouait pour le coup le rôle de sentinelle. Le poing de Thana s’écrasa sur sa joue gauche avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit. Puis son genou remonta et percuta son estomac, lui coupant le souffle. Pour finir, les deux poings rassemblés de Thana frappèrent le cou du garçon, qui tomba, inconscient. Il haïssait suffisamment Rodolphe pour frapper sans réfléchir si il en avait l’occasion. « Que faisait il ici, lui qui ne s‘éloigne jamais de l‘orphelinat? Ni de ses amis d‘ailleurs… Bah, sûrement une coïncidence. » Il allait reprendre sa course lorsque un instinct lui dicta de s’arrêter. Des bruits étouffés provenaient de la ruelle. Il s’engouffra à l’intérieur, et après un léger virage, découvrit la scène: quatre gaillards entouraient une fille, qui se débattait mais ne criait pas. Thana fonça, souple et silencieux. Les mouvement lui vinrent, fluides et efficaces, résultat du travail fournit lors de ses nombreux cours d’arts martiaux. Il attrapa un des garçons par le col et l’envoya rouler au loin, alors qu’il frappait déjà du plat de la main dans les côtes d’un autre, qui poussa un cri bref. Les deux autres, se rendant compte que la situation avait évolué, voulurent attaquer. Thana se glissa au milieu de leurs coups maladroits, et se retrouva dans leur dos, entre eux et la jeune fille. Il l’entendit remuer, rassemblant ses affaires. « Surtout, ne bougez pas, ne courez pas, sinon je ne pourrais pas forcément vous aider. », lança t-il d’une voix basse et rauque. Les autres s’étaient rassemblés et, découvrant qui les attaquait, furent pris de fureur. Mais Thana devança leur assaut. Un coup de pied fouetté percuta le menton de Romain, le meneur, qui tomba au sol. Alors qu’il touchait terre, Thana se baissa, passant sous le poing de son nouvel adversaire, et il remonta en un fulgurant uppercut qui toucha sous l’aisselle; il enchaîna par un coup du tranchant de la main dans le cou. L’autre s’effondra comme une poupée de chiffon. Un coup de pied atteignit Michael, le plus costaud de la bande, dans l’abdomen; un second dans l’estomac. Thana virevolta et se retrouva devant le dernier debout: son poing frappa dans le ventre, son coude brisa une arcade sourcilière. Enfin, il exécuta une balayette qui renversa son adversaire. Légèrement essoufflé après cette effort, Thana posa les mains sur les genoux pour récupérer. C’est alors qu’il entendit une voix l’appeler: « Thana?… » En levant les yeux, il vit enfin qui était la jeune fille: Lilia, tremblante, les larmes aux yeux, était debout, et le regardait. Il se redressa, constatant que le coup qu’il avait reçu dans le dos et crut pouvoir ignorer était finalement douloureux. Il se passa deux petites secondes avant que Thana n’esquisse un pas vers elle. Il n’eut pas le temps d’aller plus loin, car elle se jeta dans ses bras, laissant enfin couler les larmes qui formaient des perles parfaites sur le grain fin de sa joue. « Ça a été juste ». L’après midi touchait à sa fin, et malgré le froid du mois de Novembre, des rayons de soleil venaient réchauffer la petite pièce qui servait de chambre à Thana. Assis sur le lit, les deux adolescents étaient juste rentrés. Après la rixe qui datait de trente minutes à peine, ils n’avaient pas voulu se séparer. Enfin, Lilia n’avait pas voulu rester seule. C’était Thana qui avait prit la parole. La jeune fille, pour une fois, n’arborait plus cet air de tranquille malice qui était habituellement la sienne. Elle semblait songeuse. « Sais tu pourquoi ils s’en sont pris à toi? » Silence. « Simplement parce que j’ai vu ce que personne n’a vu. » La réponse n’était pas celle que Thana attendait, même si il pensait comprendre ce qu’elle voulait dire. «- Tu sais… Juste avant que tu n’arrives, je ne voyais pas du tout comment m’en sortir. Je me suis juste dit que j’aimerais que tu sois là. Et tu es venu. - Je ne voudrais pas te décevoir, mais c’est un simple coup du hasard… - Je ne suis pas sur… Je t’ai appelé, tu es venu. Je crois en toi », dit elle en se retournant, et son regard n’avait rien de celui de quelqu’un qui plaisante. « Tu peux faire de grandes choses, ou du moins apporter du bon autour de toi » Thana partit d’un rire amer: «- Tu dois te tromper; je suis juste un pauvre gars qui a perdu ses parents très jeune. - Comme nous tous ici, ne l’oublie pas. » Le ton et la teneur de la réponse lui fit lever les yeux, qui plongèrent dans un océan d’émeraude, seulement délimité par un blanc pur et de grands cils. C’est alors que la porte s’ouvrit. « Thana, vous êtes attendu chez le directeur. Rodolphe, Michael, cela doit vous rappeler quelque chose, non? » Son regard, qui s’était détourné un instant, se reporta sur Lilia. Mais elle regardait, par la fenêtre, le soleil agonisant dans un ciel déchiré. Il sortit.
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[40K-ETau] Groupe d'Escorte d'un Ethéré
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de KaruN dans Armée Unique
"C'est un papa noël, sans sa hotte et ses boules..." (si je ne m'abuse) La tête me fait penser à un insecte. Avec des mandibules. Pour le rail gun, plutôt que de le raboter, ne pourrais tu pas l'avancer? Cela éviterait de perdre un morceau (ce qui nuirait à l'équilibre de l'arme), au prix peut être d'un aspect bancal (ce qui nuirait à l'équilibre de la figurine entière). Et je préfère cette configuration: il est plus facile de faire des missiles téléguidés que de viser avec des canons sur l'épaule (si si, même assisté par de la technologie). -
[40K- Divers] Un peu de Space Marine
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de [-ReX-] dans Armée Unique
Photos un peu sombres. Je ne suis pas fan des optiques bleues: tu aurais pu faire un rappel de la teinte des tissus en les faisant rouges (classique mais efficace). Les cheveux me semblent bien uniformes. Les armes auraient besoin d'un éclaircissement tout simple et pas trop brutal. Mais je comprends que ce soit de la peinture d'armée, donc... (et puis c'est pas comme si tu avais une légion de zombies à peindre aussi...) Bref. Vive le concis. -
[Warforge- Divers -Girls]- Sculpt: Nikita Warforge+ Skädi 54mm
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de Graphigaut dans Armées Multiples
Qu'il n'a aucun goût. Oh, bien sûr, il est magnifique, ce chevalier noir (même si la cape me laisse perplexe); mais Léonidas est époustouflant. Vraiment. Et la pose de la figurine est bien plus convaincante. Et oui, je pense à finir mon machin, mais il faut que l'inspiration vienne. -
Personnellement je ne vois que ta magnifique théière blanche sur la photo...
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[SMarines-CGris-ETau-GImp] Opération Droit Dedans !
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de salgin dans Armées Multiples
Tes Space Wolves me donnent envie de marcher dans des tas de feuilles mortes -et pourtant si pleines de couleurs flamboyantes justes avant de tomber- par un temps pluvieux, de partir pour une marche sans but alors que l'orage approche et que le vent souffle, alors même que la grisaille du ciel s'insinue dans mes pensées. J'ai envie, lorsque je vois tes figurines, de me laisser aller à la mélancolie, de passer une journée dans mon lit, à écouter les souris qui se baladent impunément sous mon toit. Tout dans ton armée va à l'encontre de la notion même d'armée, je trouve: tes véhicules semblent s'être arrêtés pour l'éternité, leur machines ronronnantes enfin apaisées, leurs carcasses laissées à l'abandon par des hommes trop las pour continuer, comme des vestiges d'une ère passée qui persiste malgré tout. Et tes loups tonnerres apparaissent à mes yeux comme le reliquat d'anciennes passions, agissant par devoir ou automatisme, sans réelle conviction, patrouillant les forêts désertées, en quête de quoi, eux-mêmes l'ignorent. C'est la même impression que ce passage du Seigneur des Anneaux, où Elrond prédit à Arwen son futur avec Aragorn. ( , 2min40 et 3min30).Bref, ton armée possède un immobilisme incroyablement évocateur. Et pour une fois, il est plus que le bienvenu. C'est juste beau. -
Hum, j'ai avancé dans la lecture, et ça ne me plaît pas... Quoi? Les Space Marines et l'Inquisition peuvent ils être si aveugles? Comment? La manipulation est si facile? Rah, j'enrage, parce que ton récit n'est que trop réaliste, et que malheureusement les "méchants" ont encore la tâche facile. (Oui, je suis très manichéen) Enfin bref, c'est bon, il y a d'autres erreurs (du même types que j'ai signalé précédemment) qui parsèment ton texte, mais c'est de plus en plus ténu. Bravo, donc. Et à mort Soline!
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[Warforge- Divers -Girls]- Sculpt: Nikita Warforge+ Skädi 54mm
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de Graphigaut dans Armées Multiples
Hum. Vraiment, c'est personnel. Mais j'ai l'impression que la figure ricanante de la cape de l'assassin, bah... Enfin... On dirait qu'il se met le doigt dans le nez quoi. Et même si je connais ton goût -et ton talent, avouons le- pour les free hands, je trouve qu'il gâche l'ensemble: alors que la figurine est mystérieuse, imprégnée d'une certaine prestance et dans laquelle tu as insufflée un peu de dramatique, je trouve qu'il y a une erreur de registre dans ce visage grimaçant et très "grand-guignolesque" pour reprendre tes termes - il me semble. Mais la pièce en elle même est belle, on l'aura compris: cette trainée de sang comme seul indice, les rires insouciants de convives d'une grande fête organisée par le Duco, qui sera retrouvé mort dans une dizaine de minutes, l'assassin qui enlève son masque après avoir pris la poudre d'escampette pour révéler son visage déformé... Je passerais sur ton diorama, qui me laisse une drôle d'impression: le bonhomme est vraiment rikiki (ahah), et j'ai du mal à le voir précisément. L'interprétation est laissé libre mais sa pose n'est vraiment pas évocatrice, à l'exception peut être de son visage qui exprime un intérêt profond pour ce qu'il regarde. Ton incube... Rien à dire, j'adore la pose et l'aspect de la figurine, et je pense qu'elles valent bien mieux que les nouveaux sortis. Mais ce n'est que mon avis. La peinture... Est belle. Tout simplement. Ton nouveau diorama, ta nouvelle scénette, je ne sais pas, manque peut être de lisibilité. Mais j'ai du mal à juger puisque qu'il n'y a qu'une photo. Cependant, attention à ne pas vouloir trop en mettre (comme Absalom qui voulait rajouter une moto jet, plutôt un reaver je crois, dans son magnifique diorama montrant une jeune fille au milieu d'un environnement exprimant toute la décadence, la grandeur passée et la mélancolie d'un peuple. Mince, me serais je trompé de sujet?); même si l'ambiance est bonne (il fait nuit, les chauves souris sont de sortie, tout le reste aussi). Tes conditions de travail sont, je trouve, acceptables: ils sont deux, d'accord, mais ils ne pèsent pas 8 kg, au moins. Pour la preview (qu'on fait plus que previewer, comme on dit, puisque la figurine est présente dans ta vitrine), je trouve que cela augure du bon. Du très bon. Faudrait en parler au Sieur Rocher et ses Spears of Ilyos (?), parce qu'il pourrait faire de cette figurine un bon capichef! Voilà! Oh, en voilà un autre, un de ceux Qui hantent ces terres désolées, Ceux qui tout droit viennent des cieux, Pour enfin notre soif inextinguible apaiser! Ici l'ami Graphigaut, tel un Maître Morbäck ou bien Un Sieur KaruN, propose ses créations et ses folies; Et alors même qu'hurlent au dehors les chiens, Nous pénétrons avec avidité dans cet infini; Car oui, nulle limite ne lui est imposée, Nul endroit, nul chemin il ne peut explorer, Ses mains expertes s'activant avec frénésie, Et jamais en son cœur ne fut la jalousie. Mais la chanson ne sera pas ce soir finie, Parce que l'acte de manger doit être accompli... -
[Divers] Wurzag chamane orc sauvage
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de kurgan dans Armée Unique
Non, en effet, celui là ne sert pas à voler. M'enfin quand on voit les sauts qu'ils font avec leurs armures énergétiques dans les vidéos de Dawn Of War et Cie (et attention, qu'on ne vienne pas me dire 'Oui mais c'est un jeu, pas forcément fidèle'), j'estime que la pose est correcte et crédible. En parlant de jeux, il me fait penser au commandant de Dawn of War II, justement. -
L'acier n'a pas la même teinte que la chair, il est oxydé et terne, mais pas beige. Pour le câble... N'était ce pas toi qui te plaignait qu'il n'y avait que deux couleurs? Bah comme ça il y en a trois On peut être en arrêt, et donc statique, et avoir les cheveux agités par le vent. Alors une cape, c'est tout pareil. Suffit que le vent soit un poil plus fort. Et puisque je n'ai pas l'impression qu'une telle pièce existe, je te félicite pour ta conversion ex nihilo. Chapeau!
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[Divers] Wurzag chamane orc sauvage
Silverthorns a répondu à un(e) sujet de kurgan dans Armée Unique
Mouais, pour le coup, désolé mais je ne suis pas convaincu convaincu (et pas de blague moisie, attention ). Ce que je comprend parfaitement, c'est qu'il te faut garder une lisibilité et une luminosité relative pour exposer ta pièce. Mais c'est pas assez... Sombre? Je veux dire, nos repères sont faussés, puisque les rues sont éclairées, qu'une voiture passe de temps en temps, les phares allumés, bref, nous ne connaissons plus vraiment ce qu'est le vrai noir, celui dans lequel tous repères disparaissent, qui nous laisse désorienté malgré les quelques reflets arrachés aux ombres par la lune... Tout ça pour dire que par exemple, le gong est beaucoup trop clair: j'aurais plus vu un objet voilé par la nuit, avec un unique point de lumière, d'autant plus qu'il est sensé être sous un toit. C'est peut être l'éclairage qui fait ça, aussi, les précédentes photos me semblaient montrer un décor plus sombre et sobre. A noter que c'est vraiment l'idée que je pousse à son maximum; la réalisation est impeccable si on prend tous les critères en compte. Je me base plutôt sur le thème que sur la pièce pour émettre ce genre de remarques, donc ce n'est pas forcément à prendre en compte. -
Je commence par la fin, parce que c'est plus amusant: Bwarf, merci mais j'ai bien conscience de tout cela, et si je poste ici, c'est bien dans ce but. D'ailleurs, vous pourriez être secs comme des vieilles racines noueuses que cela ne me dérangerait pas outre mesure; bien sûr je serais secoué un peu plus et un peu plus souvent; mais puisque j'estime qu'il est bénéfique de s'entendre dire les choses durement parfois (plutôt que de rester dans du mou mi-hypocrite, mi-compatissant, ce qui n'est pas le cas dans cette section, mais que j'ai remarquer ailleurs; c'est d'ailleurs ce qui m'a valu de me faire taper sur les doigts par les modérateurs. Bref.) Donc non, vraiment, si vous pensez meilleur de faire une critique plus sévère, allez y; j'en serai même heureux. En fait, tout est sur le même plan: c'est le rêve qui contient de grands tableaux, des formes changeantes; c'est pourquoi le tangible ploie face à l'évanescent: c'est sensé être onirique, le genre de rêve qui laisse une drôle d'impression... C'est pas encore ça apparemment... Le "à mon retour" est là pour figurer le réveil, mais sous cette forme pour: éviter la répétition avec la fin/ figurer que le rêve était prenant et un profond. Mais ce n'est pas ça non plus. Du coup, je dis moins, peut être, que ce dont tu avais l'impression. Mais il reste que tu ne perçois rien, et donc j'ai échoué malgré tout. Voilà, tu pointes du doigt ce que je disais plus haut: faudrait que je les travaille plus longuement avant de les poster. Parce que ça c'est visible quand même. Bon. En tout cas merci de prendre le temps de commenter.
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C'est marrant, parce que globalement ton commentaire me fait le même effet. J'admets volontiers que j'ai tourner et retourner certaines phrases pour les faire coïncider avec ce que je voulais comme rimes et syllabes. Bon. Le rythme, c'est une autre histoire: en fait je n'arrive pas encore à me pencher dessus tout en faisant le plus abouti possible au niveau rimes/syllabes/images. Ce n'est pas très clair, mais en gros je ne m'y intéresse pas. Mais le plus gros problème, en fait, c'est que je poste des choses sur lesquelles je n'ai pas assez réfléchi: je l'écris, et à ce moment là mon cerveau travail; ensuite je le poste, et déjà là je trouve des imperfections qui me susurrent d'attendre et d'y penser plus avant. Bon, c'est définitif, je suis stupide de ne pas les écouter. Mais je vais remédier à cela!
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Bon, voilà, un autre essai, plus abouti j'espère. Il est parti de deux phrases qui surgirent comme cela, sans réelle destination au départ, et que je griffonnais dans un cahier: "Les allées et venues D'un monde à ta bouche suspendu". Bien sûr, le thème imposé par cette formule n'est pas le plus porteur; pardon, plutôt: ce n'est pas le plus innovant. Mais que voulez vous, il m'en faut peu pour me dérégler. Bref, j'ai développé le concept, chercher et aboutit à cela: A mon retour dans la tête ce rêve étrange, S'y bousculaient de grands tableaux phosphorescents, Là bas à chaque regard quelque chose change, Où le tangible ploie face à l'évanescent. Avec effroi je m'y suis plongé, attiré Par la dense brume d'images incongrues, Avec délice j'y ai pénétré, charmé, Lorsqu'au dedans c'est ton reflet que j'y ai vu. Et tu m'y encourageais, douce tentatrice... Oh joie! Me perdre dans les allées et venues D'un monde nouveau à ta bouche suspendu, Et ce jusqu'à ce que mon corps ne se raidisse... Car oui, ce qui éclairait ma route là bas, Dans cette contrée de tous dieux abandonnée, C'est ce sentiment qui m'enserre de ses bras, Cette passion que ton image a ravivée. Et pourtant cette nuit affreux je me suis vu, Indigne d'amour, sans une once de vertu, Tous ces sacrements qu'autrefois je te rendais Pareils aux joyaux sans valeurs je les vendais. Oh peur! Non, ce n'est pas moi, je ne peux y croire; Je me réveille, heureux hasard, et dans le noir S'éteint ma faute: c'est qu'y danse la lumière De ton sourire éclatant, souvenir d'hier. Wala'. PS: une question: est il conseillé de créer un post unique pour y rassembler ses poèmes, et ainsi éviter de créer trop de nouveaux sujets, ou bien un par poème est il raisonnable? J'avoue ne pas savoir, et puisque je compte bien continuer un peu...
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Oui, vous avez sûrement raison. J'avoue que ce n'est pas non plus la période où je sais le mieux ce que c'est que "moi", les questionnements s'amoncellent, toussa toussa, bref, je trouve ma façon d'avancer cahotante et incertaine pour le moins. Mais ce n'est pas le sujet. Donc oui, c'est impersonnel; je comptais écrire un peu plus, ces temps ci, surtout pour m'entraîner au rythme (j'ai d'ailleurs un projet à ce niveau là, mais d'ici que je le réalise...), et ensuite peut être trouverais-je un fond assez solide pour mériter d'être amener devant vous. Parce qu'en fait c'est très descriptif mais pas narratif, ce que je fais (enfin, j'ai l'impression).
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Nouveau chapitre (et donc ce sera mis à jour tous les mercredis). C'est court, normal c'est une transition. CHAPITRE 3: Le temps avait passé. Le mois d'Octobre prenait place, et un vent chargé d’humidité balayait les rues où les piétons se pressaient. On sentait de l’orage dans l’air, même si la notion d'orage était à ce jour devenue inconnue: il ne pleuvait tout simplement plus. Depuis l’attentat, et la mort du père de Thana, la mère avait oscillé entre travail et dépressions nerveuses. Plusieurs fois arrêtée pour cure, elle était en ce moment en vacances, après une courte reprise. Elle avait en permanence les traits tirés, souvent les yeux rouges, et des cernes attestaient de son manque de sommeil. On pouvait voir une photo de son défunt mari, près de son lit. Elle en gardait pour l’instant le souvenir intact. Thana, lui, suivait toujours l’école. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait, ou du moins pas clairement; il savait juste qu’il ne verrait plus son père, et que sa mère pleurait. Cela s’en ressenti dans sa manière d’être; il restait parfois dans un mutisme quasi complet, les yeux dans le vague. Bien qu’il n’y ait que peu d’attente à un niveau scolaire si bas, son maître s’interrogeait sur cette baisse d’attention chez ce jeune garçon qui l’avait pourtant étonné dès le départ. Ce fut aussi à cette époque que Thana s’écarta des autres enfants. Lorsqu’ils l’appelaient pour venir jouer avec eux, Thana restait prostré dans son coin, la bouche à demi ouverte. Très vite ils se moquèrent de lui. Mais cela ne semblait pas le toucher. Cependant, Thana était toujours un enfant; et lorsque son anniversaire approcha, en même temps que Noël, il fut tout aussi excité qu’un autre. Son sourire se fit moins rare, il retrouva ces gestes et paroles que son maître trouvait précoces pour son âge; parallèlement, sa mère se mit elle aussi à aller mieux; bien qu’elle fut encore fragile, elle reprenait désormais les cours avec plus de régularité. Ses vacances de Noël furent presque les plus belles; le fils et la mère décorèrent le sapin ensemble, riant de leur maladresse à accrocher l’étoile au sommet; le lendemain matin fut acclamé à grand cris par Thana, qui déchira les emballages précipitamment. La suite de la journée vit pour la première fois depuis le triste jour des amis invités à manger. Et puis l’anniversaire de Thana arriva quelques jours après seulement, et l’enfant trouva encore de la joie à manger du gâteau, à faire presque ce qu’il voulait. Il avait quatre ans, quand même. « Joyeux anniversaire ! » Le cri sortit d’une dizaine de petites bouches à la fois. Thana fêtait son anniversaire, ses amis étaient naturellement invités. La mère, attentionnée comme ne savent l’être que les mères, passaient au milieu de ses petits corps qui couraient, piaillaient, jouaient, en distribuant des bonbons si chimiques qu’ils n’auraient pu être digérés quarante ans en arrière. Un anniversaire est toujours joyeux, avec cadeaux, rires, gâteau et musique parfois. Celui de Thana l’était… Il courait dans l’appartement, suivi par une ribambelle de gamins en folie. « Maman! On va ouvrir mes cadeaux! « Si tu veux, mon chéri. » Alors, tout ce petit monde se dirigea vers le salon, riant de plus belle. Un beau soleil pour le mois de Décembre éclairait la pièce, malgré la couche de pollution. Thana commença à déchirer les papiers, enfant qu’il était. Il s’émerveillait chaque fois qu’apparaissait le jouet caché par l’emballage, et remerciait les enfants autour de lui. * Si douloureux… Ce point de pression omniprésent dans la poitrine… Toujours là, toujours… Une sueur froide coulait sur le visage blanc de la femme. A pas chancelant; elle se dirigeait vers sa chambre… Bientôt, elle dût s’appuyer aux meubles qu’elle rencontrait. Les objets se renversaient sous sa main tremblante, le téléphone roula au sol après avoir été bousculé… Mais elle avançait. La douleur devenait lancinante, insupportable par sa force. La femme tomba à genoux, et avança à quatre pattes, laissant des taches humides sur le sol… * Alors que l’anniversaire bâtait son plein, Thana, un grand sourire aux lèvres, se retourna: « Maman, regarde ! » Un pli inquiet barra son front. * Plus de bruit… Ses oreilles n’entendaient plus rien que les battements de son cœur. Elle arriva à l’entrée de sa chambre. Plusieurs sillons se croisaient au milieu de la sueur de son visage: sang et larmes. Un cri resta coincé dans sa gorge. Pulsation. * « Maman? » Thana avançait dans le couloir; les bruits lui parvenaient comme assourdis par l’obscurité qui régnait ici. * La femme posa la main sur un petit meuble, où trônait une photo encadré. Pulsation. * « Maman? » En avançant, Thana vit sur le sol des traces humides, courant le long du couloir. * La photo était dans sa main… Enfin… « Mamaaannn ! » Pulsation. Un flot de sang sortit de sa bouche tâcha le meuble et tomba sur ses mains. Après quelques rauques halètements, la femme tomba de côté, la photo sur le cœur. Une petite main vint se loger sur les siennes. La tête retomba, inanimée; plus aucun souffle ne sortirai de ses lèvres qui distribuaient tant de baiser, qui rassuraient lorsque venait l’heure de se coucher; les deux dernières larmes que pleureront ses yeux si doux coulaient le long des joues où s’étirait autrefois ce si beau sourire… Thana venait de perdre celle qu’il croyait être sa mère. « - Jack , va voir pourquoi il y a autant de bruit dans le couloir! -Oui, oui, j’y vais! » Devant interrompre son émission, le dénommé Jack sortit sa tête dans le couloir. Un étrange spectacle l’accueilli: un enfant qui pleurait, qui hurlait, entouré de plusieurs autres enfants affolés; une porte ouverte, laissant entrevoir un petit vestibule bien rangé. « Oh ben ça alors! » Jack sortit complètement et s’approcha du petit groupe: « Et bien, qu’est ce qu’il y a? » Le petit garçon leva un regard plein de tristesse sur ce visage barré d’une épaisse moustache grise. Et puis l’enfant lui saisit la main, le tira, sans un mot, à travers l’appartement désormais silencieux. Et l’emmena directement vers une chambre, à travers un couloir maculé de sang.
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M'est avis que c'est aussi un moyen de se protéger contre la fourberie d'Internet et les maraudeurs qui le sillonnent à la recherche d'innocentes personnes bonnes à pigeonner. Enfin, c'est une possibilité hein.
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Je l'ai peut être pas assez montré, mais c'était plus des questionnement dus à un manque de connaissances que des critiques et affirmations. Sauf pour l'histoire de l'Inquisiteur. Vraiment, je ne sais pas, je ne me les représente pas comme ça. Si les marines sont des sur-hommes de par leur conditionnement physique, les Inquisiteurs sont des sur-hommes psychique. Suffit de regarder les chapelains et l'attention qu'on porte à ce qu'ils ne présentent aucune déficience mentale. Alors pour un Inquisiteur qui, comme tu dis, connaît tant de secrets que ça... Une chose en passant, qui m'avait frappé lors de la lecture: "- Tu n’oublies pas quelque chose ? Dans le couloir, appuyé sur une cane en attendant que ses nouvelles prothèses soient opérationnelles à 100%, le visage déformé par un rictus qui ne partirait jamais, Griffith tendit la main. Poussant un soupir, Milone lui rendit le pistolet-bolter. - Aujourd’hui on a fait ça à ta façon, mais ça ne veut pas dire que tu dois me piquer mon flingue. » fit l’inquisiteur. - Ok. - ‘Oui maître’, s’il te plaît. - Oui maître. - Et nettoie moi ce sang sur ton uniforme. Ça fait tâche… - Bien. - Et arrête d’être aussi sérieux aussi. - …" Tout ce passage, là, je me suis cru dans Bad Boys. Sans blague, pour un Inquisiteur qu'est pas drôle habituellement, et qui vient de se prendre un coup de laser dans la tête, je le trouve très cool et décontracté. Mais c'est peut être aussi marquer dans le fluff que les Inquisiteurs, après avoir reçu un coup sur la tête, deviennent des bôgosseuh de films d'action...
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Héhé, oui, Silverthorns. On m'en a fait beaucoup (Silverstones aussi, tiens...) Bref, c'est dommage, je ne me sens actuellement pas pour ce concours... Il offre pourtant un challenge intéressant et innovant. Alors bravo à (aux?) l'organisateur(s), et bonne chance à tous.
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Yo! Bon, alors je n'ai actuellement lu que les deux premiers chapitres. Et c'est plutôt bien, mon gars. Si je devais faire dans le général d'abord, je dirais que c'est fluide, plutôt bien maîtriser. L'intrigue se dévoile peu à peu mais, à mon sens, s'éparpille parfois beaucoup. Cette histoire de course au pouvoir chez les Alanti, par exemple, me laisse insatisfait: les rouages ne sont pas assez expliqués ni clarifiés, les buts de chacun à peine évoqués, bref, lorsqu'il meurt pour trafique d'arme je n'ai pas compris la raison de ce même trafique. Mais c'est peut être moi. Certaines petites fautes d'orthographe ou de frappe, mais ce n'est pas important, car une simple relecture les corrigera. Là où cela est un peu plus bancal, c'est au niveau du style: certaines formules sont maladroites ou mal employées (même si c'est rare), et surtout, il y a un problème de registre. Enfin, je crois. Je m'explique: je ne suis pas très au fait du fluff de Warhammer 40k, mais globalement l'Inquisition reste un archétype plus accessible que d'autres factions. Et je vois mal cette Institution ressembler à des super-flics. Il faudrait plutôt donner dans le côté fanatique, comme tu as commencé à le faire. Encore une fois, je le répète, je n'ai lu que deux chapitres. Bon, je vais essayer de reprendre en plus détaillé maintenant: PROLOGUE: "de lourdes bottes" Bon, je sais bien que l'Inquisiteur n'est pas seul, mais c'est le personnage clé, et décrire le bruit des bottes de ses soldats me semble réducteur pour lui. Aucune mention de son armure énergétique et des llourdes plaques d'adamantium qui la compose? Donc il n'est pas encore sorti du véhicule? Hum, c'est minime, mais quand même. "Il n’y a pas de douteS possibleS" "il ne pouvait s’empêcher de sentir la peur et la répulsion que lui inspiraient le Chaos" Les Inquisiteurs n'ont pas peur. Milone, pourquoi pas; Griffith, non. "Les puissances démoniaques ressemblaient d’année en année de plus en plus comme une marée inexorable" Là, y'a un truc en trop: c'est soit "de plus en plus à une marée inexorable" (et encore, inexorable n'attend rien ensuite je crois. On l'emploie pour 'Une inexorable avancée', par exemple, et plutôt avant qu'après. Bref), soit "la ressemblance avec une inexorable marée s'accentuait d'année en année". Pas les deux, et pas dans cet ordre là. "C’est pas beau à voir, monsieur." On lui donne du Seigneur et ensuite du "Monsieur"? Et il lui éclate pas la tronche à ce sergent mal poli? Ça m'étonne. (remarque il le fait, mais pas pour les mêmes raisons) "dés" Ouais, ça c'est une erreur chronique dans ton texte: écrit comme ça, ce sont les dés pour jouer aux Warhammer. Sinon, c'est 'dès', comme dans 'dès qu'il arriva...' "soulevant son cœur comme à chaque fois." On aura compris que cette fragilité mentale, psychique, des Inquisiteurs me laisse plein de doutes. "le carnage qui se trouvait à quelques mètres" "le carnage qui se trouvait à une pièce de là" sonne mieux, je trouve. CHAPITRE 1: "faisait une mine sombre" On a l'impression qu'il joue la comédie, là; essaye plutôt le style indirecte: "la figure du blablabla était sombre". "vêtu d’une cape sombre" Répétition, mon cher, qui se voit. "Le commandant saisit un dossier et l’ouvrit sur le bureau, laissant s’étaler une demi-douzaine de photos d’un cadavre de sexe féminin." Bon, pour le coup cet extrait va cristalliser bon nombre de mes interrogations: est il possible qu'au 41ème millénaire, les photos soient encore d'usage? Parce que des archives papiers, déjà, me semble étrange; mais alors des photos... Vraiment, il faudrait revoir à la hausse le niveau technologique, non? Est ce que tu vois, dans Star Wars, le moment où Obi Wan cherche la planète Kamyno (pas sûr de l'orthographe) dans la bibliothèque Jedi? Voilà ce qui selon moi ressemble le plus aux types de documents existant à warhammer 40k. Et lorsque tu décris le bureau de Sirius Alanti, c'est pareil: m'étonnerait qu'un homme de son importance s'encombre de papiers et de 'crayons' (sans vouloir être vexant, cette mention des crayons m'évoque plus un petit enfant ordonné qui vient de finir son coloriage ) D'ailleurs, c'est étrange ça: les vaisseaux, les armures énergétiques, les lasers, les globes lumineux et compagnie, pour continuer à bosser sur des feuilles? Bref, là à mon avis ça coince, alors que le reste de l'univers de 40k est bien retranscrit (les mondes ruches, les serviteurs plus tellement humains, toussa toussa quoi). "Nous n’avons aucune raison de penser qu’elle n’était pas la seule" Donc ils pensent qu'il y en a d'autres? Cela contredit cette phrase, deux lignes au dessus: "Tout laisse à penser qu’elle était un cas isolé" (d'ailleurs, il me semble que l'expression c'est 'tout laisse à croire'; je ne me rappelle plus si c'est valable aussi pour 'penser'). "Si commandant, vous en avez une. Et vous l’auriez certainement trouvé tout seul si vous vous en étiez donné la peine." Donc en fait il y a une raison qui nous ferait penser qu'elle est seule, et c'est pas bien? A cause de l'erreur du dessus, tu embrouilles tout ce passage! Vilain! "Seul un fusil laser de haute puissance pouvait causer de tels dégâts" 'peut'. Tu as commencer le discours de Milone au présent, et cet imparfait est pour le moins imparfait! "ils étaient impatients de s’en débarrasser." Là, je ne suis plus: comment la maison Alanti peut elle désirer la mort d'une femme qui court pieds nus? Parce que c'était un psyker? Mais les autorités ne sont pas sensées savoir qu'ils en utilisent, non? "Ce sont ses employeurs qui nous l’ont livrée." Et cette phrase ne m'aide pas beaucoup: une vulgaire employée que l'on trouve normal de dézinguer? "Milone accusait l’inquisiteur d’avoir voulu traiter lui-même l’incident pour des motifs personnels" Encore une fois, je vois mal un Inquisiteur être soumis à la nostalgie. Mais bon. "C’était Milone qui avait déterré l’anomalie du rapport de l’Arbites" Déterré me paraît inapproprié. Détecter, plutôt? "Comme tous les acteurs de l’Imperium, il utilisait lui aussi la puissance du Warp. Y avait-il là une réflexion utile pour son investigation ?" Suivit de: "En débouchant dans le hall principal des Alanti, Griffith compris que oui. Le luxe opulent d’une des maisons nobles principales d’un monde tel qu’Orar était impressionnant, même pour un inquisiteur âgé de plus d’un siècle" Le rapport entre le Warp et la richesse? J'ai du mal à suivre le raisonnement. "Le hall était suffisamment large pour accueillir plusieurs titans" J'ai du mal à me représenter la taille d'un Titan, m'enfin... Si j'en crois les proportions d'un simple canon fournaise dans Dawn Of War Dark Crusade, le hall est aussi grand que Paris, quoi (oui, moi aussi j'aime exagérer!). "certaines colorées, d’autres odorantes" Ça, j'aime bien. Ensuite, le passage avec Fisk me laisse insatisfait: soit tu es trop subtil pour moi, soit ce n'est pas très clair, mais globalement et à mon sens il se prend un bolt pour rien. "Je ne vous aurai pas envoyé Fisk si ce n’était le cas" Là, c'est le début de la fin (ahah, je suis génial!), je ne comprend plus grand chose: je veux vous aider alors je vous offre un mongol pour passer vos nerfs? Ou alors je vous montre que je suis prêt à sacrifier beaucoup? Bon, je n'ai plus de temps (et oui, les bus n'attendent pas), mais j'aime la fin, et le AVE IMPERATOR. Ça, c'est l'Inquisition! Rassures toi, ton texte se lit très bien, et c'est agréable comme ambiance. Je finirais plus tard, peut être.