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Silverthorns

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Tout ce qui a été posté par Silverthorns

  1. Effectivement, j'ai toujours trouvé le début un peu long. Pour l'imparfait que tu cites, c'est étrange: je l'aurais carbonisé sur place si je l'avais vu.EDIT: Hum, en fait c'est du plus que parfait, mais c'est moche quand même. Je corrigerais ça ce soir. Ca, c'est pas fait exprès, et j'avoue que les relectures que j'ai effectué n'ont jamais vraiment été concentrée sur ces premiers passages fastidieux (tant à écrire qu'à lire). Faut dire aussi que pour poser l'ambiance telle que je la vois, c'est difficile de faire dans la légèreté; j'espère que tu t'en seras rendu compte . Bah en fait l'action vient assez vite, sous forme d'abord de petites touches éparses (telles que la mort de son père et de sa mère, la vraie, par exemple... Hum, j'ai dis petites touches?). Bon. Faut attendre (je crois) le chapitre 5 pour que sa décolle vraiment. Quant à l'action, au sens bourrin cette fois, comment dire... Vous verrez bien... En tout cas merci, j'avais fait un gros break (depuis fin août à vrai dire), et poster ici regonfle ma motivation!
  2. C'est marrant, parce qu'autant pour les 2 premières strophes je vois bien le rapport avec le vent et la pluie, autant le reste... Bon, mais outre cette petite dérive qui s'opère peu à peu, que dire? On sent une très forte fuite en avant, pour cacher, ou oublier, cela je ne le sais, le passé: tes vieux amis sont mis à la porte, et cela pour préserver la quiétude de la belle (et la bête! Muarf muarf muarf! Bon, reprenons notre sérieux.) "Tant que le froid soleil était déjà bien haut" Ça, c'est beau. "Au nez de cet ami venu des années mortes" "Ah fi, ma vieille amie, cesse tes simagrées" Bon, ça c'est juste le corollaire de ce que je disais. D'ailleurs, c'est drôle, j'ai l'impression qu'on pourrait mettre ce texte (du moins le début) en opposition avec "Ceux de la Ville". Je m'explique. Autant dans ce dernier poème tu méprisais, à raison selon moi, ceux qui, étroits d'esprit, vivent tristement. Bon. Ici, on dirait un travail sur toi même pour, justement, ne plus ressentir ni voir tout ce que tu décrivais dans "Ceux de la Ville". Parce que tu as un certain âge, pour la demoiselle endormie, en fait je ne veux pas le savoir, mais c'est l'impression que cela donne: tu te contrains. Alors heureusement, on a ces vers: "Alors abandonnant tout, travaux sérieux et femme, Je courus au dehors, pour y brûler mon âme Au soleil délirant des contes murmurés" Bon, là on voit que tu n'es pas encore vaincu, et c'est bien. "Entourée de sommeil et de sa nudité Comme un songe d’enfant pour un temps alité." Au risque de paraître indélicat, l'image ici me dérange un peu: même si elle est l'incarnation de la pureté, si elle n'est enveloppée que de sa nudité, j'ai du mal à y voir le songe d'un enfant. Bon. C'est pas choquant non plus. "Et puis deux alcyons passèrent dans le ciel," Et là, je me suis dit: ah mais alors c'est pas du flan son histoire d'ornithologie? "Eux pourtant permanents, et d’un flegme grognon Qu’on les croirait toujours en un profond sommeil - Et l’on est bien surpris, à l’heure du réveil –" J'accroche moyen. Trois vers pour les montagnes qui tiennent une place bien minime dans la narration, si je puis dire, c'est trop (EDIT: après relecture, c'est pas si minime comme place. Mais c'est trop quand même, et c'est assez mal raccroché avec ce qui suit). Enfin, selon moi, s'entend. D'autant plus que "permanents" n'est pas le plus adapté. On comprend l'idée, mais il manque ce qui fait l'habituel beauté de tes images. "Elle s’en est venue. Elle ma première" J'ai du mal à saisir l'utilité du point... "Mon cœur fou entendit, le chant de leur appel." Idem avec la virgule. Soit je n'ai pas saisi le rythme du poème, soit c'est juste à ce moment là, mais ça bloque par rapport au reste. Voilà ma modeste contribution à la critique. Désolé de ne pas avoir plus d'outils pour analyser cela en profondeur. Pour finir, je dirais simplement que c'est beau. A séparer en 2 poèmes, peut être, ou à regrouper sous le titre ... Euh... "Mes amours passés"? Nan, c'est nul. Re-édit: "Elle s’était perdue comme un enfant troublé" Là je me demande pourquoi ne pas avoir mis: "une enfant troublée". Ça ne change en rien les syllabes, conserve une cohérence de sens plus grande peut être (même si je vois parfaitement pourquoi employer ce masculin généralisant), et puis au niveau des rimes féminines et masculines... Bon, là ça pèche. Mais quand même!
  3. J'avoue que je ne comptais pas non plus rendre limpide une vie, de 18 ans seulement, certes, mais une vie tout de même. Non, c'était plutôt ce sentiment de lassitude, de fatigue tant corporelle que mentale, bref, ce vague à l'âme que j'essayais de retranscrire. Mais j'ai peut être échoué à transmettre ce quelque chose. En fait -j'y suis- il ne faut pas lire ce poème en se demandant ce qui m'arrive, mais plutôt y chercher une ressemblance, un point d'ancrage (pour continuer encore un peu le thème) qui correspondrait à un sentiment expérimenté. Hum. Ouep, c'est pas l'originalité folle, c'est sûr. Mais flûte à la fin! Je ne sais vraiment pas compter ou quoi? Rah, comment je me suis débrouiller moi? Bon, merci du signalement, c'est dingue comme malgré l'attention porté à cela je me fais avoir à chaque fois. A ce propos, je ne sais pas quoi répondre: aucune idée du pourquoi ni du comment, c'est comme ça que c'est arrivé et j'avoue avoir peut être trop voulu coller à la forme première que j'avais donné. Si vraiment je devais y voir quelque chose, c'est peut être l'expression du poids de ces erreurs évoquées, et la troisième occurrence de la rime en -ante finit de marteler l'idée. Mais ce n'est peut être pas une réponse acceptable. Merci.
  4. Quelques rapides mots: au départ, c'était un truc sortit sans forme réelle, un soir, à la lueur de ma lampe de chevet. J'ai décidé de le retravailler un minimum quand même, parce que le pain ne lève pas si le boulanger ne fait rien. A gauche, la version "brute"; à droite, retravaillée. Je ne sais pas pourquoi j'ai mis les deux, en fait, mais tant pis. Vague à l'âme: Vague à l'âme qui fend l'écume de mon être, Me laisse pantois puis morose, insatisfait, Le calme plat d'une vie que j'agitais, Mes vains efforts, insignifiants, je dois reconnaître. Eh quoi! Cette immensité où se bousculent Mes peurs, mes angoisses, mes doutes, Serait ce la vie qui en moi virule? Comment visiter tous les chemins, toutes les routes Que j'aurais pu, peut et pourrai Emprunter et explorer, si j'avais fait Les bons choix où plus attention? Mes erreurs n'étaient pas de mon intention, Mais voilà qu'elles pèsent, écrasantes, Fatigants fardeaux qui démentent Ma joie et ma gaieté si apparentes... Regrets noyés, possibilités coulées, Il ne me reste que des sentiments refoulés Qui, à marée basse, lorsque les pleurs, Sans substance, imaginaires, ont fait leur heure, Laissent une traînée de remords, de nostalgie, Sur le banc de sable maculé de ma vie... Vague à l'âme qui fend l'écume de mon être, Me laisse pantois puis morose, insatisfait, Le calme plat d'une âme que j'agitais, C'est le seul horizon visible à ma fenêtre. Eh quoi! Cette immensité grise où se bousculent Mes peurs, angoisses et doutes, l'indéfini, Serait ce la vie qui continue, sans ridule? Comment voguer sur ces eaux d'aspect infini, Alors que mille directions s'offrent à moi Et qu'une seulement fera de moi un Roi? Je ne peux pour toutes toujours faire attention; Et mes erreurs n'étaient pas de mon intention, Mais voilà qu'elles pèsent, nombreuses, écrasantes, Deviennent de fatigants fardeaux qui démentent Toutes les joies et ma gaieté si apparentes... Mes regrets noyés, possibilités coulées, Il ne me reste que des plaintes refoulées Qui, à marée basse, alors même que les pleurs, Rivière de sentiments purs, ont fait leur heure, Laissent une traînée de remords, de nostalgie, Sur le banc de sable maculé de ma vie...
  5. Non, c'est juste parfaitement dans le style voulu. Regarde les colonnes des portails et autres constructions du Japon médiéval, et même plus récentes, tu verras que la sobriété est de mise. Et ça se comprend. Tes tuiles sont justes magnifiques, j'ai l'impression de voir la Lune se refléter dessus. D'ailleurs, j'aurais une suggestion: pourrais tu, si tu as le temps, prendre ton dio en photo avec un fond noir, et une source d'éclairage adéquate, qui correspondrait à la direction des éclaircissements réalisés? Je me dis que cela rendrait vraiment bien, même si il y aurait certaines parties de ton travail qui en seraient cachées.
  6. C'est beau. C'est beau, et puis c'est grand. Vois tu, Monsieur Paladin, il y a une chose que je ne m'explique pas: c'est l'aura de mystère que je n'arrive pas à percer autour de toi. Je ne suis peut être pas le seul, ou bien je ne suis pas là depuis assez longtemps, mais en fait, c'est globalement fascinant. A commencer par ton pseudonyme, et ton avatar; ces deux seules choses me donnent envie de te connaître. Parce que, fou que je suis, j'ai décidé de croire en certaines choses, et que les maigres indices que tu sèmes me laissent entendre que je pourrais en retrouver certaines chez toi. Ensuite, tes poèmes: ils sont pleins de cette grandeur qui aujourd'hui fait défaut à tant de gens, de cet force de l'esprit qui manque de nos jours. Et en même temps, chacune de tes interventions est pleine de mélancolie, du moins en ai-je l'impression. Voilà pour cet incroyable élan de sympathie que je ressens même si je ne te connais pas. Et ce poème, mais c'est une ode à la fantaisie! Pas la vulgaire fantaisie qui se contente de s'accrocher des piercings partout, de s'habiller avec des vieilles fripes trouvées dans le placard de grand mère, non; c'est la fantaisie discrète, mais néanmoins sincère, celle qui vous permet de vivre, tout simplement. Et tu as su lui donner une telle vie... "Ils ne virent pas tapis dans les bois Le vent, le grand vent qui passe en chantant, Sifflant les rumeurs des monts et des champs, Des fées et des fleurs, de toi et de moi." Cette strophe est peut être celle que je préfère: cette légère reprise de vent est tout simplement plus que bienvenue, et la coupe du dernier vers (à l'hémistiche si je ne m'abuse) lui donne un caractère chantant parfaitement en accord avec les "fées et les fleurs". Je poste ici, mais tes autres poèmes -enfin, ceux que j'ai eu l'occasion de lire- sont un vrai plaisir aussi. Le Temple est pour moi un véritable monument. Ce lieu ou s'égarent les âmes perdues, qui en ressortent grandies; cette simplicité dans laquelle se réfugier pour se recentrer... Même si ce n'est apparemment pas ton meilleur, c'est un que j'ai plaisir à relire. Et cette phrase de Petitmuel: "avec les mêmes métaphores de lumière qui viennent caractériser le destin des individus, leurs choix, leur marche vers eux-mêmes" ne fait que renforcer la conviction que j'ai évoqué au dessus. Peut être t'en seras tu rendu compte, d'ailleurs, en lisant le mail que tu m'avais demandé. Bon, désolé à tous, j'aurais pu le faire en MP, j'aurais dû, peut être; mais c'est sortit comme ça. Cela ne veut nullement dire que je n'apprécie pas le reste de la section (c'est juste que je commence tout juste à oser commenter alors...).
  7. Silverthorns

    Premier jet

    Ah. Je n'avais pas envisagé les choses de la sorte, j'avoue. Mais le problème que tu soulèves n'est pas bénin: globalement, il y souvent une pause à la fin du premier octosyllabe (marquée par la ponctuation ou le semblant de rythme). Bon. Il n'est pas toujours lié au deuxième octosyllabe en plus ("Plus tortueux qu'un labyrinthe; Ainsi continue la complainte"). La question que je me pose donc est: devrais-je rattacher ce troisième vers aux deux premier, en faisant de lui un décasyllabe, et dans ce cas nous aurions pour seule chute un dernier vers + la reprise; ou bien devrais je le retravailler pour qu'il s'intègre mieux aux deux premier tout en liant le dernier? Il faut dire que là je sèche un peu. J'ai l'impression que "La nuit arrive... Mais là, une esquisse Apparaît en pleine lumière," correspond à peu près à cette idée, m'enfin, c'est un des passages que je trouve les plus maladroits.
  8. Merci . Pour le titre, j'avoue être hésitant: comme dit précédemment, la scène est très évocatrice, et n'en a pas forcément besoin. Mais si vraiment tu devais en mettre un, il faudrait quelque chose de plus percutant, et en même temps de tout aussi réaliste. Hum. Huuuum.... Là comme ça, rien ne vient. Je chercherais, promis (enfin, si tu tiens à mettre un titre malgré l'absence de socle en bois).
  9. Hum... Je ne comprend pas les gens qui s'extasient devant un tel travail. Moi, il me donne seulement envie de pleurer. C'est tellement criant de réalisme, vraiment très profond, avec tous les détails présents (sang sur le barbelé, caisse à moitié enfouie, etc)... L'atmosphère est terrible, au sens premier du terme: les bombes suspendent un temps leur concerto d'enfer, les cris s'estompent sous la pluie et dans le brouillard, un claquement, comme un coup de tonnerre, seul bruit audible, et un homme qui tombe, lentement. La boue s'insinue dans ses vêtements, le froid de la terre et de l'eau se mêle à celui de la mort. La seule chose qu'il voit, c'est son supérieur, devant lui, inconscient et de sa mort, et du danger, qui fait signe de le suivre; lui lève la main, son râle est étouffé par son casque. durant un inappréciable moment, l'effort crispe son corps entier, son sang bouillonne pour la dernière fois, et sa main retombe, légère, sur le sol détrempé. Et à ce moment là, la réalité reprend ses droits, les hommes courent, meurent et tirent, et la terre se soulève, et les mondes grondent, mais là, un instant, au milieu de la tourmente, il y eut un instant de calme tragique... Je t'avoue que je suis vraiment déçu par la perte de la première figurine, l'ambiance en aurait alors été magistrale au lieu de simplement géniale.
  10. :clap: Informations: la fonction "spoiler" n'étant pas aussi efficace que je le pensais, le post est très long. C'est de toute façon de gros découpages que je vous propose, alors ce sera un par semaine. Pour les commentaires, c'est soit ici (mais ça risque d'être anarchique à la fin), soit ici, même si on me l'avait reproché. Enfin, de préférence, utiliser tous le même moyen (ce sera au premier de décider, soit en postant ici, soit en postant là bas mais en prévenant ici). Oyé oyé! Je resurgis de l'ombre, pour le meilleur je l'espère! Après des débuts quelques peu maladroits ici (entre autres mon incapacité à réprimer mon infernal caractère de chiottes), j'ai décidé de soumettre de nouveau à vos critiques, remarques et suggestions une partie au moins de l'avancée actuelle de mon travail (parce que y'en a beaucoup, et qu'il faut se méfier d'Internet ) Je reposte les Prologue et premier chapitre, parce ce qu'il se peut qu'il y ait eu quelques changements entre temps, et rajoute à cela le deuxième chapitre. C'est un peu longuet à démarrer, certes, mais voilà, il faut bien poser les bases (d'autant plus que pour un projet de roman c'est pas forcément mauvais). Ici, grosse correction au niveau des temps il me semble, j'avais écrit ça n'importe comment. CHAPITRE 2: Un rire cristallin résonna dans l’air de l’appartement. Nous étions au début du week-end. Le père et la mère lisaient tranquillement dans le salon, tandis que l‘enfant jouait paisiblement. Le mois de Mai, ensoleillé, commençait à s’installer doucement, chassant les dernières fraîcheurs qui persistaient après un hiver particulièrement froid. En fait, l’hiver lui même n’avait pas été si froid, mais ce furent les derniers mois, à savoir Janvier et Février, qui étonnèrent. Le froid s’était même étendu en Mars et en Avril. Le climat lourd et pesant de la ville avait été pendant un moment remplacé par un vent furieux, sec et glacial, qui balayait les rues et ricochait sur les épais murs de béton et d’acier. L’enfant avait désormais un an et bientôt cinq mois. Assez grand pour son jeune âge, le nouveau couple lui portait toute l‘affection dont il était capable. Il avait un regard incroyablement profond pour son âge, d’un joli bleu. Son duvet de naissance était très vite devenu des cheveux châtains. Son petit visage était pour l’instant fendu d’un grand sourire alors qu’il utilisait un des derniers jouet sortit à but éducatif. Mais le plus souvent, principalement lorsque le couple l’emmenait dans la ville, son visage était grave. Contrairement à beaucoup d’enfants, son premier voyage en tramway ne lui avait pas suscité des pleurs, ni des regards étonnés vers tout ce qui l’entourait. Il faut dire que ses parents lui parlaient énormément, de toutes les choses qui font une vie. Ils étaient persuadés qu’il comprenait. Toujours est il que Thana, bien qu’un peu dérouté au début, passa les dix minutes que dura le voyage à observer attentivement les visages, mais surtout le décor qui défilait à travers les grandes fenêtres par lesquelles se déversait la lumière du jour. On voyait que la vitesse le perturbait, car il cherchait à voir où disparaissaient toutes ces images. Sa curiosité apparut aussi lorsque son père l’emmena pour la première fois faire les courses. Le système de magasin était d’une simplicité limpide: les gens passaient dans des rayons équipés de petits écran, chacun relatif à un produit différent, et le présentant, avec tous les détails précisés en dessous de l’image ou du court film qui passait en boucle. Le client qui désirait un article, plutôt que de le charger dans son panier, et de créer ainsi des embouteillages, appuyait simplement sur un bouton présent à côté de l’écran, et tapait son numéro de compte. Lorsqu’il avait fini, il se dirigeait vers la caisse. Là, il tapait sur une autre machine son numéro de compte. La liste de sa commande s’affichait. Il validait et attendait. Les articles descendaient des étages supérieurs au moyen d’un tapis roulant. Le client n’avait plus qu’à récupérer le tout, le prélèvement effectué, et à partir. Mais là où un autre enfant aurait attendu en silence, Thana s’agita dans les bras de son père. Il essayait de regarder d’où venait ce tapis. Il posa même le doigt dessus, se rendit compte qu’il avançait, le retira, l’examina soigneusement. Convaincu qu’il n’avait rien, il recommença. Et rigola. Ses parents étaient ravis de voir qu’il était déjà si intéressé par la vie. Alors, ils décidèrent de voir jusqu’où sa compréhension des choses allait. Bien que travaillant tous deux, le mari en tant que cadre de bureau, la femme comme professeur dans une école de psychologie, ils trouvaient toujours le temps de jouer avec leur fils, inventant des petits test pour évaluer ce qu’il retenait et comprenait. Il les avait pour l’instant tous réussi. Bientôt, il fallut l’inscrire dans sa première école. Car plutôt qu’à trois ans, ce fut à deux qu’il fut considéré comme apte à commencer son apprentissage de la vie. Il prononçait déjà distinctement un vingtaine de mots, trébuchait sur une trentaine d’autre, et en marmonnait encore plus. Ses premières années furent douces, le temps allant se réchauffant. Le monde tournait, les trains filaient à toutes vitesse. Le calme pouvait être ce qui caractérisait le mieux la Ville. La paix régnait partout dans le monde habité, car la Surveillance Interne, l’institution chargée de faire appliquer la loi, faisait en sorte que rien ne perturbe l’ordre établi. D’ailleurs, peu de gens essayaient de le secouer. Car la Ville était rentrée dans les mœurs. Le caractère des gens s’était peu à peu aplanit, ils pensaient de plus en plus de la même façon. Leur vie était rythmée par le travail qui ne manquait jamais, par les sifflements des métros, par le son des télévisions. L‘omniprésence de la Ville avait chassé de leur mémoire ce que s‘allonger dans l‘herbe et regarder le ciel voulait dire. Leur ciel était couvert, les rayons du soleil en étaient plus pâles; l’herbe, il n’y en avait plus. Pas un seul parc, ni un seul jardin. C’eut pris trop de place. Les profondeurs même de la Terre étaient exploitées par la Ville: comme une cité fourmi en expansion, les hommes avaient creusés de longues lignes de métro, permettant un déplacement plus rapide encore. Mais tous étaient en paix, vivaient bien et tranquillement, une douce routine installée et jamais troublée. Pourtant, malgré le calme qui s’était emparé d’une population satisfaite par la vie, il fut une date qui perturba la Ville. En effet, dans le courant du mois de février de l‘année 2184, le premier grand attentat depuis une bonne cinquantaine d’années avait eu lieu. Thana avait alors trois ans. 11H30, dans un des innombrables bureau de l’une des innombrables tours de béton de la ville. 'Ah, bientôt la pause déjeuner !', pensa l’homme, remettant en ordre un dossier informatique. La matinée s’était écoulée sans incident, le travail étant devenue une tâche que l’on effectuait sans mal. L’écran lui avait causé un mal de crâne à plusieurs reprises ce matin. Cependant, l’homme ne s’inquiétait pas, cela lui étant déjà arrivé. Huston passa devant l’alcôve désigné comme étant son lieu de travail. Il était blond-châtain, légèrement plus vieux que son compagnon, et ses yeux avaient l’habitude d’être rieur. Lorsqu’il lança son bonjour, il vit l’homme assit se frotter la tête. « Ca ne va pas? » demanda t-il, inquiet pour celui qu’il considérait comme un ami. L’autre lui répondit que si, que ce n’était qu’un mal de tête passager. « Ah, mais tu sais, d’après certaines personnes, lorsqu’un mal de crâne vous prends soudainement, et sans raison apparente, c’est un mauvais présage. » Huston était friand de littérature fantaisiste qu’écrivait à la chaîne de petits auteurs et où les personnages avaient des dons de prescience. Mais l’autre homme ne l’écouta pas. Huston lui confirma qu’il se retrouverait pour manger, et partit. A 11h55, on commençait à ranger les affaires qui traînaient, bien que le principal outils de travail fut l’ordinateur. C’est à ce moment là que tous sentirent le bâtiment trembler. Puis le son parvint à travers les vitres épaisses jusqu’aux oreilles des personnes interloquées. Un craquement d’enfer se fit entendre. Le bâtiment tremblait encore, le courant se coupa. Et puis, les gens perdirent l’équilibre. L’immeuble tombait peu à peu, s’effondrant sur lui même; les gens hurlaient, couraient, se cachaient… L’homme qui devait rejoindre Huston était lui aussi paniqué. Mais dans son esprit, il ne voyait qu’une seule chose. Ce fut cette image qui le poussa à écarter violemment les gens sur son passage, à se précipiter vers la sortie, à bousculer et piétiner ceux qui étaient trop lents. Mais il ne put aller bien loin; le géant, touché à ses fondations, s’écroulait. Le haut du bâtiment rejoindrait bientôt le bas, broyant le reste au passage. Alors, l’homme poussa un dernier cri, de toute la force de ses poumons, qui couvrit à ses oreilles les horribles craquement du bâtiment qui tombait en ruines. 12H30, un appartement calme et simple. « Thana, à table ! » cria la mère depuis la cuisine. « J’arrive! ». L’enfant, affamé, passa la porte en courant. Il s’assit promptement sur la chaise, et attendit patiemment que sa mère le serve. Puis il commença à manger. Nous étions un beau jour de février; la mère n’avait pas cours aujourd’hui, tout comme le petit. Le père s’était levé très tôt pour partir travailler. La mère alluma la téléplasma incorporée dans le mur. C’était bientôt l’heure des informations. L’enfant regardait distraitement l’écran, préférant se concentrer pour réussir à couper sa viande. A trois ans, ce n’était pas forcément facile. « Bonjour, aujourd’hui, les nouvelles sont graves. Nous avons appris que ce matin même.. » « Thana, ne mange pas avec les doigts ! » « … un attentat terroriste avait eu lieu dans le centre de la zone Gr40°N, touchant un des immeubles de Hints and Co. » La mère arrêta sa fourchette à mi chemin entre sa bouche et son assiette. « Les coupables ont très vite été arrêté par la Surveillance car ils étaient depuis peu suspectés; malheureusement, l’immeuble visé a été entièrement détruit. » Des images d’un tas de ruines apparurent à l’écran, certaines bouchant les voies de communications. « De plus, on ne compte pour l’instant aucun survivant; l’explosion était très bien orchestrée. » Thana, conscient du soudain silence de sa mère, la regarda. Des larmes perlaient au coin de ses yeux, roulaient comme des gouttes de pluie sur ses joues devenues blanches. « Plus d’information au prochain bulletin. Du côté économique, rassurez vous, le prix de… » « Maman? ». La voix étranglée de l’enfant traduisait son malaise profond; il ressentait une grande douleur qui assaillait sa mère, mais ne savait pas d’où elle venait. « Maman? » La mère le prit dans ses bras, le serra le plus fort possible, murmurant « Oh, mon chéri », pleurant des larmes qui auraient pu être de sang tellement la douleur était grande. Lorsque enfin elle put contenir le flot d’amertume et de peine, elle regarda son fils. Ce n’était pas le sien d’ailleurs. Mais dans son cœur, il l’avait toujours été. Inspirant profondément, elle lui dit: « Mon chéri, papa est parti ».
  11. Silverthorns

    Premier jet

    Je me permet de répondre plutôt que d'éditer, puisque cela nuirait à la lisibilité du sujet. J'ai donc essayé de retravailler le poème, en fluidifiant le rythme autant que faire se peut. Pour cela, j'ai adopter une drôle de forme, avec des strophes en 10/10/8/8 + la reprise; les deux premiers vers étant souvent des mises en place de la strophe, je me suis dit qu'un peu plus long serait bon. Je n'ai pas retouché les alternances de rimes, trop long et compliqué pour mon niveau. Le vide intérieur, le froid de l'attente, Parcourent mes os et tue ma rigueur; L'ennemi mène avec vigueur Sa troupe à l'assaut de la pente De ma vie. Les coups redoublent, je perds mes repères, La nuit arrive... Mais là, une esquisse Apparaît en pleine lumière, Et la plus belle que je visse De ma vie. Oh! Tel les volcans qui soufflent et implosent, Le gris, la violence, la haine et l'envie, La catharsis me les expie Et laisse s'étaler la prose De ma vie. Me voilà gauche, d'une folle audace, Toujours paresseux, soudain efficace, Plus tortueux qu'un labyrinthe; Ainsi continue la complainte De ma vie. Alors la sombre mêlée je reprends, Quelque part je sais qu'elle m'y attend; Cette entité si volatile, C'est le côté peu versatile De ma vie. Alors que la foule des plébéiens Traînent les valeurs, les choses sacrées, Dans la boue, comme une catin, Je n'ai jamais été aimé De ma vie. Cette fois pourtant, j'espère, je crois, Car ma longue nuit elle seule auréole, Pour que moi, simple et pauvre fol, Retrouve à mes pieds la vraie voie De ma vie... D'ailleurs, c'est hors sujet, mais depuis vendredi, j'y vois beaucoup plus clair, et ce poème est démenti...
  12. Mais non, il a juste son rayon Gamma tous tissus!
  13. J'avais oublié les SdB... Pas de chevaliers gris par contre? (Ou alors j'ai la mémoire d'un zombie décérébré à qui on a fait subir une lobotomie) EDIT: mais en fait c'est pas 3 mais 5, 6, non 7, aaahhh mais combien de QG?
  14. Oui. D'accord. Si on veut. Le changement de registre est violent, d'abord parce que t'avais poussé loin tes loups tonnerres, mais aussi parce que ton LR est juste ce qu'il faut de sainteté: chargé de symbole et de foi, bastion de la Lumière de Sa Majesté l'Empereur, il est, au milieu des terres dévastées qu'il parcourt, un vecteur d'espoir et de purification; éclairant les ténèbres qu'il traverse, inébranlable, il apporte Justice et Rédemption, Châtiment et Délivrance. On l'aura compris, c'est très bon pour le côté fluff, comme on dit; pour la peinture... Bah pour le coup ce seront vraiment des chevaliers gris quoi. A moins que ce ne fut par commodité que tu utilisa cette teinte tristounette à peine rehaussée de rouge et d'or?
  15. Voui, effectivement c'est mieux. Et puis t'inquiètes pas, on met 4 jours au début, puis 2, puis 5 heures; ensuite, on applique de nouvelles techniques, et là on y repasse des jours. Un mois après, on peint en 2 heures ce qui nous prenait une après midi. Bref, la pratique, la pratique, la pratique, y'a que ça de vrai. Mais sinon, une chose me choque, tu as déjà 3 choix de QG (avec celui là ou sans celui là, je ne sais plus), mais des troupes, guère... Attention de pas te laisser emballer par la peinture de pièces uniques! (enfin, c'est pas une mauvaise chose, mais dans le cadre d'une armée, c'est pas pratique).
  16. Voilà, je vous présente le prologue d'un projet; il n'y a pour l'instant pas de suite, inutile d'en réclamer (j'ai autre chose sur les bras pour l'instant). Nul rapport avec le monde de Warhammer, vous le comprendrez vite j'espère. Sinon c'est que j'aurais loupé quelque chose. Maestro! La Geste D’une Nuit Longtemps j’ai parcouru les étendues sans fin de ce monde. Longtemps j’ai foulé de mes pieds ses plaines verdoyantes et exploré ses montagnes arides. Longtemps j’ai fendu l’écume de ses mers aux sombres flots. Cette terre n’a plus de secret pour moi: je m’en suis imprégné et désormais je peux la sentir, lorsque le Soleil brille haut dans le ciel ou que la Lune étend ses bras blancs. J’ai voyagé sans repos pour que l’Ordre se maintienne. Avec plaisir ou déception j’ai examiné les actions humaines; et mon rôle ne s'achèvera jamais. Je suis l’éternel gardien, toujours en errance; je n’aurais de cesse que lorsque le monde sera enfin en paix avec lui même. Trop jeunes encore, après des centaines d’années, sont les blessures de ce monde; trop profondes malgré les soins que j’y ai apporté… Tout est calme au milieu de cette douce nuit. La quiétude m’envahit, et malgré toutes ces années, je ne regrette rien: ni la solitude, ni le perpétuel combat. Alors je continuerai, pour la confiance que l’on m’a autrefois accordé, pour le plaisir de voir le bonheur se peindre sur les visages, enfin, pour que la Lumière jamais ne s’éteigne. Auteur inconnu. PROLOGUE: La nuit est sombre, le vent souffle et mugit comme mille démons; à cela vient s’ajouter une pluie battante qui obscurcit encore les cieux, seulement éclairés par le flash des éclairs incessants. Dans la nuit se dresse une trentaine de constructions, tremblantes sous les assauts furieux des éléments déchaînés. Les faibles lueurs provenant des quelques lumières allumées semblent aspirées par cette noirceur sans fond, qui se meut dans un silence seulement troublé par le bruit d’enfer de la pluie ricochant sur les toits et les fenêtres. Les rues sont vides, mais le temps n’en est pas la seule raison. Alors que le jour était encore jeune, un ménestrel était arrivé, juché sur un cheval fourbu. Il abandonnait à peine son long manteau toujours recouvert de la poussière du voyage qu’il entrait dans la salle de l’auberge et assurait qu’une place au coin du feu et un repas chaud suffiraient pour sa représentation. Il était jeune et d’un bon port, et ses yeux pétillaient de malice. Peu de temps après, la boue envahissait déjà les rues, et tous s’étaient précipités dans la grande salle pour attendre cet événement peu banal. Lorsque la nuit tomba, le temps était si mauvais que plus personne ne circulait. Le ménestrel fait son apparition, propre et vêtu de beaux atours de laines artistement ouvragés. Cependant, il fait encore attendre son auditoire, en prenant le temps de boire une chope au comptoir. La porte de l’auberge grince, et le silence se fait rapidement, alors qu’une silhouette apparaît sur le seuil, révélée un bref moment par la lumière faiblissante d’un éclair. Sombre et encapuchonnée, voilà la première vision que les habitants, n‘accueillant que rarement des visiteurs, ont. L’homme entre. Tout de noir vêtu, sa cape ne s’arrête qu’à quelques centimètres du sol; plutôt grand, il semble massif sous son plastron de cuir. Seul le ménestrel remarque qu’aucune goutte de pluie ne vient troubler l’ensemble parfait de ses vêtements, ni qu’aucune tâche de boue ne macule ses bottes brodées de fils d’argent. Son visage apparaît enfin lorsqu’il relève sa capuche, et c’est celui d’un homme souriant qui est révélé, la figure encadrée par de longs cheveux tirés en arrières. Il commande à boire et va s’asseoir à une table. L’atmosphère est de nouveau calme. Le ménestrel, un temps troublé par cette apparition, semble ne plus s’en préoccuper, et monte sur l’estrade. Silence. L’inconnu, assis à la table la plus proche de la scène, pose sur lui un regard pénétrant, ce qui le met mal à l’aise. Mais il retrouve très vite son aplomb. Sa voix s’élève, véritable œuvre et résultat d’un travail acharné, haute et clair, mélodieuse: « Me voici devant vous, sans le moindre sous; me voici devant vous, porteur de richesses bien plus grandes. Vous avez déjà entendu, je le sais, tous les contes, toutes les histoires. Du moins le croyez vous. J’ai cherché, j’ai trouvé; la clé était l’assiduité. Au milieu d’obscurs parchemins, à travers de sombres chemins, l’histoire d’un destin. Me voici maintenant, porteur d’une légende de moi seul connue; me voici maintenant, unique dépositaire, sur le point de la partager. » Le crépitement du feu fait écho aux roulements de la foudre; le silence des respirations aux tintements de la pluie. «Oh! Les hommes meurent, et leurs corps disparaissent; et souvent leur souvenir s'étiole peu à peu dans les mémoires des vivants, jusqu'à disparaître. Mais parfois, lorsque la nuit est profonde, le vent murmure des noms anciens et terribles, et alors la légende renaît lorsque son temps est venu... Laissez moi vous parler d’une époque depuis longtemps révolue, d’une époque que le monde a oublié malgré les cicatrices qu’elle lui a laissé. Laissez moi vous parler de temps sombres, où le seul espoir provenait du courage des hommes et de l’inflexibilité de leur foi. Laissez moi vous parler de Luther. » La nuit promet d’être longue… Les temps de narration sont corrects, même si cela peut choquer au départ. Pas d'inquiétude: j'en prévois plusieurs (une sorte de mise en abîme, quoi). A vous, messieurs (et mesdames, bien entendu); vos commentaires seront les bienvenus malgré le délai pour une éventuelle suite. EDIT: oui alors je n'ai pas compris, la réponse s'est intégrée à mon message sans me donner mon avis. Donc Sieur Inxi, je réponds ce qui suis: Arf, malheureusement suite il n'y aura avant longtemps. J'ai actuellement un autre projet trop engagé pour le laisser de côté et travailler sur celui là (il est d'ailleurs visible dans la section "Récits Science fiction", pour ceux que cela intéresserait... ) Mais merci bien en tout cas.
  17. Silverthorns

    Premier jet

    Hum, c'est toujours inquiétant de voir un message si long comme premier commentaire... Pour ton guide, ce n'est pas de la flatterie: j'étais toujours plus ou moins resté impénétrable aux règles diverses et nombreuses (ce qui, pour formuler un commentaire sur un poème, n'est pas chose bienvenue...). J'ai donc été soulagé face à la clarté de tes explications. Mais j'arrête, on croirait que je cherche à rentrer dans les faveurs de quelqu'un. Hum, comme quoi, j'aurais dû relire ou simplement jeter des coups d'œil à ton travail. Mea culpa. Et donc là réside le problème: je croyais avoir des octosyllabes, je me retrouve avec des vers boiteux. C'est dur. Idem pour les rimes qui se révèlent ne pas être les bonnes. Les deux S, et bien je les avais mis, et puis je me suis dis que non, mais en écrivant les vers ici ils sont revenus d'instinct, et je me suis dit: ah! quelle mauvaise habitude tu as! Toujours écouter son instinct, non mais oh! Être honnête en de tel moment, c'est dur. Je n'ai jamais eu la moindre pensée, du moins consciente, de tout cela. Alors j'apprécie que tu y vois tout cela, mais même si le gris est très évocateur chez moi, je ne le voyais pas lier au volcan (plutôt au froid du début, à cette morne existence qui se répète, au découragement, que sais-je encore?) Maintenant, quelques petites choses qui sont sans réelles importances, mais qui peut être peuvent changer certaines de tes remarques: En fait c'est "peu versatile", c'est à dire que malgré son inaccessibilité, l'image que je poursuis reste la même. Édit Petimuel : Oui, en effet, c'est bien ainsi que je l'entendais. J'ai fait un lapsus calami. Mea culpa. Bah il n'y en avait pas qu'un, et j'avais précisé que ce n'était pas vraiment de la poésie, plutôt une expression du bouillonnement qui m'habite parfois, avec quelques minuscules notions de rimes. (Hum hum, attention, entraînons nous à l'art de la flatterie!) Mais c'est qu'à l'époque, je ne connaissais certes pas cette section, ni le formidable savoir qui s'y trouvait résumé en un simple et néanmoins complet résumé! Bref, à ce propos, j'en ai d'autres en réserve, des petits machins intitulés cycles. Alors si jamais... Je retravaillerai celui ci après un ou deux avis supplémentaires. (PS: Réponse obtenue, merci) En tout cas merci des précisions.
  18. Alors un conseil: ton orange est trop orange sur un rouge trop rouge. Essaye de fondre le tout en diluant ton rouge de base en un lavis que tu appliqueras sur la cape. Et puis renforce un peu les ombres dans les plis du tissus (ton rouge+noir, en quantité raisonnable). Bah oui, ça marche dans les deux sens les contrastes.
  19. Hum oui, j'ai utilisé le mauvais mot, je m'en suis rendu compte plus tard. C'était ça l'idée: il fait très oriental, ce qui est surprenant. Et non ce n'était pas de la discrimination physique, mais une simple interrogation quant à la ressemblance qui est inattendue chez un orc.
  20. Malgré le bide énorme de ce sujet là, et en dépit de la parole de BloodyFool d'y passer (c'est sans rancune d'aucune sorte que je le dis, entendons nous bien), je persiste dans cette section où, je dois l'avouer, j'aime à évoluer. Ce que je vous propose ici est la mise en application du guide de Petitmuel qui, sans blague, devrait se trouver dans les manuels scolaires de lycée (et ce même si il est inspiré d'un cours de Khâgne). C'est... comment dire? Ce sont des sentiments que je ressens -en partie- mais seul le fond correspond réellement à ma pensée. La forme... Et bien, la forme a été sacrifié au profit de la forme, celle où il faut respecter les règles. Pour l'instant, je ne sais pas allier les deux. Mais ça viendra. J'espère. (Même pas trouvé de titre, rendez vous compte) Vide intérieur, froid de l'attente, Parcourt mes os et ma rigueur; L'ennemi mène avec vigueur Ses troupes à l'assaut de la pente De ma vie. Les coups redoublent, ma force je perd, La nuit arrive... Mais une esquisse Apparaît en pleine lumière, Et la plus belle que je visse De ma vie. Oh! Tel un volcan qui implose, Le gris, la violence et l'envie, La catharsis tous les détruit Et laisse s'étaler la prose De ma vie. Me voilà gauche, puis plein d'audace, Et paresseux, mais efficace, Plus tortueux qu'un labyrinthe; Ainsi continue la complainte De ma vie. Alors le dessus je reprend, Quelque part, je sais, elle m'attend, Cette entité si volatile; C'est le côté peu versatile De ma vie. Et alors même que certains Traînent valeurs, choses sacrées, Dans la boue, comme une catin, Je n'ai jamais été aimé De ma vie. Cette fois pourtant, oh! j'y crois, Car ma nuit elle seule auréole, Pour que moi, simple et pauvre fol, Retrouve à mes pieds la vraie voie De ma vie... NB: La strophe uniquement en rimes féminines est là volontairement, même si je ne peux expliquer ce choix. C'est la présence féminine du poème qui se renforce, peut être. Même chose pour celle uniquement en rime masculine; cette fois, c'est parce que je méprise le comportement de bien des hommes (de femmes aussi, mais ce n'est pas le propos ici, on l'aura compris). Une petite question en passant, qui pourrait bien discréditer mon essai ci dessus: un mot se terminant par exemple par -ie en fin de vers compte comme une rime masculine ou féminine? J'avoue ne pas avoir eu l'impression de le lire dans le guide, et j'avoue être parti du principe que c'en était une masculine.
  21. C'est pour un premier aperçu bien plus convaincant que les précédents. Félicitations. Pas grand chose de plus à dire, sinon que tu devrais rehausser un peu le niveau de tes autres personnages pour qu'ils ne soient pas si éloignés de celui là. Et désolé d'avoir interrompu votre dialogue
  22. Moi j'ai juste une question en passant: pourquoi ton buste d'orc ressemble à un musulman? La barbiche, l'épaulière et la lèvreen particulier. Je ne m'explique pas ce choix de la part des sculpteurs puisqu'ils n'ont rien à voir avec cette culture ( ce serait un peu plus le cas des ogres, puisqu'il baroude beaucoup et du fait de leur situation géographique). Y a t-il une explication? Ah oui, et, même si non choquante, la couleur de la peau est inattendue pour un orc.
  23. Silverthorns

    [Jeu] Le défi

    Parfaire son geste, maîtriser son corps entier; Se fendre, tirer un sifflement de sa lame, Exercer son art, tout comme le charpentier; Seule différence: on prélève ici des âmes. Lorsque résonne l'appel, en moi s'éveille la bête, Et alors que maître d'armes j'étais, je deviens Cette entité devant qui tous baissent la tête: Le secret de la Mort à jamais je détiens. Et au milieu du carnage, du sang et des cris, Rien d'autre ne compte que de tuer, rage Qui vous ôte votre raison; une fois finie Vous laisse triste et honteux: la fin du mirage... *Décasyllabes *3 strophes **Épigramme (au choix, changer si vous le voulez)
  24. Silverthorns

    [Jeu] Le défi

    Tombent sous la voûte les feuilles mordorées Il en est ainsi depuis toujours, tout il peut, Devant lui les montagnes meurent, et les cours d'eau S'assèchent; du monde c'est l'impitoyable bourreau; Rien ne ralentit sa longue course de feu. Et dans la nuit si profonde d'obscurité, Quand les forêt brulent, elles autrefois si grandioses, Pour que des flammes renaissent la parfaite osmose, Tombent sous la voûte les feuilles mordorées. *Rimes croisées *sujet: une rencontre **Acrostiche EDIT: je viens juste de me rappeler la contrainte des rimes embrassées! Flûte! J'ai donc modifié, trop vite peut être (surtout la fin du 1er vers).
  25. EDIT: suite à l'affreuse claque que m'as mis Flambyx, on oublie tout, sauf les phacochères et ce qui suivait... (Gaffe, certains ont l'oeil de taupe!)
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