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Silverthorns

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Tout ce qui a été posté par Silverthorns

  1. Yeah, c'est du tout bon! C'est sobre à souhait, avec la petite touche de vert pour rehausser le tout, et l'étendard prouve encore une fois ton bon goût! Les socles, très réalistes ainsi; manquent peut être un peu de volume: un caillou par ci, une autre par là (comment ça, on a qu'un seul Caillou en stock? Mais non, pas Caillou, caillou, bandes de moules!), peut être même un peu de végétation type morte/brûlée, que sais-je encore... J'aime particulièrement les douilles qui sautent de l'autocanon, c'est une réussite. Et félicitations d'ailleurs, car d'après cette phrase: tu es anglophone, ce que je n'avais pas remarqué avant malgré les micro-fautes qui parsèment tes messages. Bonne continuation, l'escargot (c'est de l'humour, heing, qu'on ne vienne pas me flinguer pour ça! )
  2. Nan, le violet est top. Et justement, moi j'ai comme une impression de transparence dans les éclaircissements. Je ne sais pas si c'est valable, mais pour accentuer ce côté fin voilage d'un tissu délicat, et si cette idée te plaît, tu peux essayer d'éclaircir le violet à l'elf flesh (jamais essayé, attention; fait peut être des essais préalables). Ensuite, pour la délimitation visage/tonsure, essayes peut être d'ombrer ta peau en marron et non avec des couleurs 'rouges'. Sinon les deux teintes sont trop proches. Bon courage en tout cas!
  3. Silverthorns

    Le secret de Tor Yldrin.

    Yo! It's been a long time, isn't it? Bon alors, je n'ai pas tout lu, malheureusement le temps me manque. J'ai cependant attaqué le 2ème chapitre. Comme d'habitude, c'est du bon boulot, propre et bien mené, clair et prenant. Les points forts qui m'ont tout de suite séduits sont l'habile - même si classique - différenciation des deux frères, la statue et sa pièce isolée, et l'ambiance générale de l'île. Mais, parce que je ne veux pas faillir à mon rôle de titilleur, j'ai plusieurs remarques: - "ils l'avaient trouvé encore du temps où, enfants insouciants, ils passaient leurs journées à jouer dans les forêts ensoleillées de Chrace": le encore est mal placé, il me semble; si j'ai bien compris, il est sensé se référer à l'époque où ils jouaient ensemble. Une autre possibilité soit qu'il se rattache à leur jeunesse insouciante. Dans les deux cas, il est mal placé. Je verrais cela écrit de cette manière: 'ils l'avaient trouvé du temps où, enfants insouciants, ils passaient encore leurs journées ensemble à jouer dans les forêts ensoleillées de Chrace' (modifications en rouge) - "de cette époque irrémédiablement révolue, de ces instants imprégnés par la magie de l'enfance, de ces heures partagées avec celle qu'il aimait de tout son être": là, grosse erreur: ton verbe est 'se rappeler', qui s'emploie sans 'de' (au contraire de 'se souvenir'). donc 'en se rappelant cette époque irrémédiablement révolue [...]' (NB: il est possible que je fasse erreur, et que le verbe 'se rappeler' accepte un 'de' dans certains cas. Cependant, c'est beaucoup plus fluide et léger, et même juste, de ne pas le mettre dans ton texte.) - "si pas plus, besoin que lui. ": 'si ce n'était pas plus', voyons! On a un goût d'inachevé à lire cette phrase. - "Il se replongea dans des souvenirs d'il y a cinquante ans": 'd'il y avait'; ton texte est au passé. - "Un rat de bibliothèque à la tête bourrée de futilités" : tels furent ses termes pour qualifier la passion du jeune Serendil pour l'art et la poésie": là, j'ai énormément de mal pour accepter ta vision de la société elfique. Je ne veux pas rentrer dans un long débat dans lequel mon manichéisme ne manquerait pas de prendre le pas sur la raison, mais... Concrètement, il faut quand même rappeler que le peuple elfique d'Ulthuan a toujours été un peuple d'être particulièrement sensibles à la beauté sous toutes ses formes, que ce soit dans l'architecture, la littérature, le combat, tous les aspects de leur vie, en somme. Donc premièrement, un enfant particulièrement attiré par la poésie ne devrait pas être si mal vu par son père (rappelons le, les elfes n'aiment pas la guerre, et même si ils y excellent, leurs troupes sont majoritairement constituées de levées citoyennes, non pas de guerriers de métier). Et bien que ce soit utile à la narration, le raisonnement manque un peu de force. Parce que les elfes restent quand même des hippis assez farouches (pas autant que les ermites d'Averlorn, d'accord). De même, les deux 'alcooliques' de l'île sont peu crédibles: la soulerie elfique se doit d'être plus raffinée, plus exotique aussi (là, elle ressemble trop à la honteuse réalité de notre monde). Et puis quand même, pour le contexte militaro-isolé de l'île, je trouve gros d'avoir de tels stocks d'alcool (même si il aide à passer le temps). Enfin, le frère, là, je le trouve à la limite proche de ses cousins elfes noirs. La société elfique est motivée par de fortes luttes de pouvoir, par l'art subtil de la diplomatique etc... , mais lui a l'air pervers et retors à un degré supérieur... Peut être que la suite m'en apprendra plus En tout cas, bon courage pour la suite (si tu es toujours vivant, bien sûr... ), et au plaisir de te lire.
  4. Silverthorns

    Conte de Coeur

    A LIRE A LIRE POUR UNE COMPRÉHENSION TOTALE: NB: Les mots en gras ne soulignent aucunement l'importance ou la prédominance de certains mots. J'ai fait cela en espérant que le texte soit plus clair pour vous. Conte de Cœur: Il était une fois, perdu au milieu d'une mer d'infini, un îlot de solitude qui abritait une seule petite communauté. Il n'y avait nul horizon, aussi loin que puisse se projeter la vue, et ce pour une raison très simple: l'îlot était plongé dans une nuit éternelle, car le Soleil et la Lune n'étaient ici qu'un mythe que les gens oubliaient de plus en plus facilement. Le village était pauvre, désolé même, la vie morne, triste et difficile. Il ne poussait presque rien sur ce malheureux morceau de terre, et les rares plantes qui apparaissaient étaient étranges, de formes comme de couleurs, immangeables ou presque; les gens ne vivaient que de la pêche de petits poissons côtiers, ce qui était bien insuffisant pour que la population ne croisse, et même plus simplement pour qu'elle soit forte et équilibrée. Les habitants passaient la plupart de leur temps prostrés, incapables de toute façon de faire mieux, et le village survivait en cahotant dans un silence de mort, uniquement troublé par le bruit des vagues et, une fois par semaine, par le conseil du village. Ce conseil se réunissait en une faible tentative de libération de cette nuit oppressante, usant les dernières ressources du village en des tentatives impossibles, dans la fabrication de machineries improbables, et les séances se finissaient toujours par un accablement plus grand encore: depuis sa fondation il y avait un siècle au moins, toutes les tentatives avaient échouées. La population y assistait toujours avec un faible espoir, mais tous savaient que leurs prières ne seraient jamais entendues. Alors ils reprenaient leur vie, condamnés à la solitude et à la crainte, au désespoir et à la langueur. Langueur, car d'où venaient leurs ancêtres? Il devait bien y avoir une raison quelconque à l'installation d'un peuple sur cet îlot précisément; mais personne ne savait rien de leur origine, et nombreux étaient ceux qui s'imaginaient un passé glorieux et lumineux, aussi lumineux qu'ils pouvaient s'imaginer la lumière. Leur déclin était inévitable, en attestaient les quelques cahutes vides en périphérie du village. Et pourtant, alors que les serres glaciales de l'immobilisme se refermaient lentement mais inexorablement, les prières, qui jusque là restaient silencieuses, se mirent à retentir, d'abord en faibles échos lointains, puis en murmures distincts, enfin en une mélopée chantée par des âmes en peine. Ce chant s'éleva, perça la couche de nuit, atteignit une dimension inconnue de ce village au bord de l'extinction, et, après s'être gorgée de ce monde là, retomba à la manière d'une comète silencieuse là d'où elle était venue. Cette comète prit la forme de jumeaux, qui s'échouèrent avec leur panier sur une grève de sable noir. Leurs vagissements retentirent si forts, leurs corps semblaient si fermes, que tout le village accourut pour les admirer. Devant une telle incongruité, le conseil décida que ces jumeaux feraient l'objet d'attentions spéciales, en vue de ne pas gâcher leur potentiel. Qui se révéla très vite aux yeux incrédules de leurs protecteurs: ils étaient vigoureux, enthousiastes et drôles, affectueux, en tout tellement éloigné du type maladif de l'île qu'ils ne pouvaient être qu'un miracle. Cependant, les années passèrent, et bien que leur joie et leur vigueur soient un grand réconfort pour les habitants, l'espoir et l'excitation retombaient, laissant l'amertume de la déception se glisser ces hommes qui se sentaient floués. Mais cette perte d'intérêt grandissante, qui était plus un sentiment de résignation en réalité, toucha profondément les jumeaux. Ils étaient encore jeunes et souriant quelques heures plus tôt; l'aube d'une nouvelle journée de nuit les trouva graves et résolus. Il assistèrent à toutes les réunions du conseil, se portèrent volontaires pour toutes les missions, mais rien n'y fit: il semblait bien que ce n'était qu'un échec de plus. Le temps passa encore, et ils devinrent de jeunes hommes; ils auraient été tout aussi faibles et moroses que leurs congénères si cette incroyable énergie ne parcourait leur corps. Alors ils l'employèrent à rassembler tout ce qu'ils purent de matériaux, de biens de toutes sortes, dans leur demeure, et s'y enfermèrent. Longtemps. Très longtemps. A tel point que tout le village crut qu'ils étaient partis, ou bien qu'ils étaient morts; et le vent de morne résignation qui soufflait avec rigueur dans le village abattu prévenait toute vérification. Et pourtant... Il suffisait de s'approcher et de tendre l'oreille pour deviner l'incroyable réalité qui se répétait inlassablement à l'intérieur des fragiles murs de l'habitation, au déploiement d'une ingéniosité folle, d'une rigueur silencieuse et d'une volonté de fer qui était le quotidien des jumeaux. Durant une saison de nuit entière, ils travaillèrent. Les plantes furent toutes soumises à un examen approfondi, chaque poisson fut disséqué, la terre fut retournée maintes et maintes fois, le tout fut mélangé, sans qu'une seule heure ne soit gâchée à dormir ou à manger. Et alors que le reflux de l'océan, véritable forteresse d'eau ténébreuse, laissait comprendre que la saison de nuit s'achevait, leur porte s'ouvrit... Ce fut comme une explosion de couleurs, le Big Bang originel revisité, une déferlante de sensations inimaginables et salvatrices, ce fut... La Lumière. Ils la tenaient dans leurs mains jointes, cette forme indéfinissable tant elle était dansante et pâle, rayonnante de bonheur et de vie, une mélodie lumineuse qui se répandait maintenant, amplifiée par l'immensité de vide qui s'offrait à elle, et elle résonnait dans la tête de tout les habitants du village, entêtante. Éblouis un instant, leurs sens se réveillèrent, ou plutôt s'éveillèrent de leur longue léthargie, s'épanouirent en un instant, et enfin ils furent complets. Les jumeaux marchaient en silence, couverts d'une aura dorée, suivis par une foule silencieuse encore, et sur leurs pas fleurissaient un monde, coloré, vivant, fort et odorant. Arrivés sur la place du village, devant le conseil réuni spontanément, ils s'arrêtèrent, indécis. Le plus vieil homme du village, décharné et d'un blanc d'ivoire, s'approcha à pas tremblotant. Il tendit sa vénérable main en direction de cette fumée, de ce feu, de cette vapeur - car qu'était-ce réellement? - mais s'arrêta à quelque distance, les larmes aux yeux. Et la joie explosa, les gens dansèrent, avec une vigueur qu'ils ne se connaissaient pas. La simple vue de la nébuleuse de lumière les changeait, les renforçait. Les jumeaux encore graves furent acclamés à grands cris, invités de tous côtés à se joindre aux festivités, car déjà des arbres fruitiers apparaissaient ça et là, poussant à toute vitesse comme pour rattraper le retard accumulé. Avec mille précautions, les jumeaux déposèrent leur trouvaille dans un petit globe taillé dans une matière d'une grande pureté, étincelant de transparence; dès qu'il fut refermé, la lumière bondit, enfla et projeta ses rayons encore plus loin. Elle semblait translucide, voilà qu'elle avait l'air solide, et les miracles se multipliaient en même temps que se multipliaient ses chatoiements. Alors que les instruments de musique primitifs entonnaient l'air le plus joyeux qui eut jamais résonné sur l'îlot, les jumeaux s'éloignèrent, couvant de leurs regards le torrent d'or qui se déversait depuis cette source lumineuse. Au moment même où ils disparaissaient au coin d'une maison et qu'ils rejoignaient la fête, une ombre solitaire s'approcha du globe, les mains tremblantes - était ce de honte, de colère, de passion ou d'envie? - … Les jours se succédèrent à toute vitesse. On avait dès le début renoncer à recenser tous les changements: l'îlot avait gagné en taille, c'était certain, les terres nouvellement émergées déjà couvertes d'une riche végétation, des insectes sautillaient d'herbe en herbe, les fruits étaient mûrs et lourds, juteux; une forêt s'étendait déjà sur une étendue raisonnable, et des animaux en tout genre y établissaient déjà leur domicile. Au milieu de tout cela, le village se métamorphosa: les habitations autrefois branlantes et tordues se dressèrent, droites dans leur nouveau costume de bois et de pierre, peintes de couleurs vives; les rues résonnaient des bruits d'une fête incessante depuis que les jumeaux avaient apportés la lumière en ces terres. Des banderoles flottaient au vent tels les étendards d'une armée conquérante, et partout on se réjouissait des fleurs, de la vie qui prenait forme, des futures naissances... L'îlot était un Royaume de bonheur, et les jumeaux en étaient les Rois. Ils illuminaient ce lieux autant que leur incroyable invention, disait on. Cependant, ils affirmèrent que leur tâche n'était pas fini, et se retirèrent une fois de plus, pendant une semaine cette fois ci. Lorsqu'ils sortirent, ils transportaient un autre globe, de la même matière cristalline mais de dimensions toutes autres: il faisait la taille d'un homme, au moins. Les habitants médusés écoutèrent leur projet: ils comptaient transférer la lumière dans ce globe ci, pour qu'elle soit plus belle encore, plus rayonnante et chaleureuse, et ils l'emmèneraient tout en haut du Mont. Car l'îlot avait toujours possédé cette étrange particularité d'avoir, en dépit de sa faible surface de l'époque, un pic fait de roches acérées et grises, un pic escarpé et dangereux, tout en corniches et en failles. Ainsi l'entreprise semblait désespérée et irréalisable. Mais l'assurance des jumeaux dissipa les derniers doutes. Par un ingénieux système de lanières de cuir, les deux frères attachèrent le globe géant à leur deux dos, répartissant son poids – qui était bien insignifiant en comparaison de sa taille – et permettant une montée plus aisée. Ils conservèrent la lumière dans le petit globe le temps de l'ascension. Et ils se mirent en route, seuls mais confiants, animés d'une volonté inébranlable. Les collines qui étaient récemment apparues furent une étape agréable du voyage, tranquillisant les deux frères plus encore. Mais lorsque se dressa l'inquiétante silhouette aux contours déchiquetés, leur cœur se serrèrent, et ils se rappelèrent les dernières paroles de l'homme le plus vieux – et par conséquent le plus sage – du village: « Prenez garde, mes enfants; le Mont n'est pas seulement sinistre d'aspect. C'est là bas qu'ont disparus tout ceux pour qui le poids de notre sort était trop lourd. C'est à son pied aussi que la folie de certains fut révélée... Vos cœurs, vos âmes et vos esprit doivent rester clairs. Aussi purs que cette lumière que vous nous avez apporté. Sinon... Je crains le pire... » Ils échangèrent un regard. Ils ne renonceraient pas, car on comptait sur eux. Plein de ce sentiment de fierté, ils s'élancèrent, et l'escalade fut mémorable: sautant pour atteindre des prises éloignées, les deux frères luttèrent des heures durant. Ils se sauvèrent la vie à maintes reprises, déjouant les fourbes précipices et les méchants éboulis qui les menaçaient. Et ils le firent sans cogner une seule fois le précieux globe, plus fragile et délicat que le soupir d'amour d'une jeune fille. Arrivés au sommet, environnés de nuages, les jumeaux contemplèrent ce monde dans lequel ils avaient grandis. Un étrange sentiment s'insinua dans leur pensée commune, sorte d'impression de s'être trompé, une faiblesse de volonté, insidieuse, comme de... L'indifférence? Mais le vieux sage avait parlé et sa voix résonnait en eux. En quelques minutes, ils installèrent le globe de façon à ce que nul vent, nulle tempête ne puisse le déloger. Enfin, ils transférèrent cérémonieusement la lumière d'un contenant à l'autre. Et ce fut une véritable révélation, les flots autrefois menaçants éclairés maintenant sur des kilomètres, la nuit chassée à jamais de l'horizon, le Mont illuminé par un flot doré qui le changea en sculpture ingénieuse. Ce fut le sourire aux lèvres que les deux frères regagnèrent le village en liesse, leur fierté décuplée, la joie au cœur. L'âme en paix ? Nul ne pourrait le dire. Aucun mot ne pourrait même ébaucher l'année qui suivit: d'un monde de nuit naissait la lumière perpétuelle, abreuvant une population vieillissante à la manière d'une fontaine de jouvence, et le bonheur – ce devait en être- se lisait partout, dans la courbe des vagues comme dans les ondulations du vent, dans les yeux des hommes et dans le rire des femmes, dans le cœur même de l'île. Et tous s'en abreuvaient à outrance, se noyant dans cette existence enfin agréable, se gorgeant de cette vie bienfaisante. Il est pourtant une chose qu'il faut ici décrire. Les jumeaux étaient les héros d'une population au bord du gouffre, la passerelle branlante qui la reliait au monde des vivants, ils étaient son sang, l'épaule d'Atlas qui la soutenait avec force et ostentation. Malgré cela, aucun habitant n'avait pu effacer de sa mémoire le souvenir des crises passagères de l'un des deux jumeaux; il devenait alors taciturne, distant et grossier, moqueur, insensible... Mais on peinait à y croire, tant il ressemblait à son frère le reste du temps. Encore que... Depuis que la Lumière avait gagné sa place définitive, cette attitude s'était accentuée. Et depuis ce jour là, au sommet du Mont, à l'instant où un souffle perfide avait effleurer leur sens, il n'avait pas pu oublier. Son frère l'avait fait, et il continuait à déambuler, tout sourire, dans cette atmosphère de fête luxuriante. Mais lui... Non, il était devenu plus sombre, moins visible, et moins populaire. Et cela le rendait fou. Après tout, il était celui qui avait réellement inventé la lumière. C'était vrai, l'invention de son frère n'aurait été d'aucune utilité si lui n'avait pas trouvé cette matière unique, qui avait sauvé cette risible flammèche... Un sentiment d'injustice croissant montait en lui. La veille du jour où devait avoir lieu l'anniversaire de leur succès, il demanda à son frère de l'accompagner, pour se rendre sur le Mont en un voyage symbolique. Réjouit de voir son frère prendre une telle initiative après cette longue période qu'il avait passé seul, il accepta, et ensemble, ils partirent en secret. L'escalade fut d'une facilité déconcertante, éclairé qu'était le Mont par la Lumière. Ou était-ce qu'il attendait son heure? Arrivés au sommet, les jumeaux restèrent un temps immobile. D'aussi près, le chatoiement infini de l'orbe géante était réellement magnifique, et même eux deux furent émus. Non. Il avait déjà trop changé et, comme en un éclair de lucidité, l'île émit un lointain grondement. La contemplation des deux frères se mua peu à peu en réflexion. Des pensées voletaient légèrement chez l'un, agréables, alors que chez l'autre roulaient de lourds nuages. Ce dernier fit le tour et vint se placer à côté de son frère, dont les yeux demeurèrent fixés sur la danse incandescente de la lumière. Ce fut à ce moment qu'il frappa. Un morceau de roche dans la main, il commit l'acte fratricide, et le corps sans vie de son frère tomba, environné du halo lumineux qui le couvrait désormais comme un linceul. Glissant en d'horribles cahots le long d'une paroi de pierre, toute sa gloire passée effacée en un instant, sa bonté, sa joie et sa vigueur envolées, le mort termina sa course dans la gueule béante d'une des failles qu'ils avaient vaincu ensemble un an plus tôt. Tremblant, le jumeau restant regarda autour de lui. La lumière lui appartenait, désormais. Il rit, d'un rire fou. Et il commit l'impensable. Il s'empara de ce don qu'ils avaient fait à la population du village, de cet élan spontané qui les avait poussé à aimer, à vouloir le bien d'autres personnes qu'eux mêmes; il s'empara de la vie de l'îlot de la manière la plus atroce qui soit. Il s'en saisit, et la lumière regagna son globe premier, qui fut aussitôt enfoui au fond d'une sacoche malodorante. Ce fut un cataclysme sans précédent. La nuit s'abattit comme un charognard affamé sur l'espace désormais libre de toute lumière, reprit ses droits et en ajouta d'autres. L'océan de ténèbres réapparu, engloutissant voracement toutes ces terres que la lumière lui avait arrachée et plus encore. Les animaux moururent, transpercés par des lances d'ombres, et les habitants fuirent dans leurs cabanes devant l'atroce spectacle de leurs semblables engloutis, dévorés par la nuit ou avalés par la terre agitée de soubresauts. Le dernier des deux frères réapparut alors, le visage plein d'un mauvais rictus, et tous lui demandèrent son aide, lui demandèrent où étaient son frère et la lumière, pourquoi, enfin, pourquoi ils étaient de nouveau condamnés. Voyant tout ces gens implorants, rescapés d'une population décimée en plein essor, il sut qu'il avait finalement ce qu'il voulait. Son frère avait trahi, détruit leur ouvrage et condamné ce peuple, leur dit il; il pouvait les sauver mais ils devaient lui obéir, ils devaient l'aimer, l'aduler, sans quoi ils ne reverraient plus la Lumière.. Exerçant son emprise manipulatrice, trompeuse, il devint un tyran, exigeant des concessions toujours plus lourdes pour exhiber son globe lumineux. La population, trop attachée à cet homme, ne pouvait et ne voulait rien faire. Étourdie de lumière durant une année entière, elle était prête à se saigner pour continuer à la voir, à la sentir... Et puis, du jour au lendemain, il disparu. Il disparu comme s'évanouit la vapeur dans l'air, sans laisser de traces, sans laisser le globe, non plus. Et le désespoir tenailla le village plus durement que jamais. Les pleurs ne tarissaient jamais, et le Mont, le sinistre Mont, retrouva avec une énergie renouvelée sa fonction d'ossuaire. Au milieu de ces âmes en peine qui se traînaient comme des poupées mal articulées, au milieu de cette future cité des morts, marchait un homme. Seul il avait conservé un peu de courage et de force. Il était triste, bien sûr, mais déterminé. Car lui, depuis la naissance de cet îlot, de ce village, avait toujours été là. Toujours présent, comme tant d'autres, et toujours discret. Combien de fois avait-il tenté de résoudre ce problème, tenter de les sauver? Combien d'essais, quelle patience et quelle volonté il avait déployé! Quel amour, aussi, dans toutes ces heures, ces journées, passées à chercher, à contempler et à soupirer... Il est vrai qu'il s'était senti très mal lorsque deux nouveaux venus avaient réussis là où lui avait échoué. Jalousie, tristesse, colère. Un éventail réduit mais tellement puissant, qui avait fini par laisser place à une détermination plus grande encore.. Maintenant que l'îlot était livré à lui même, il se sentait la responsabilité de le sauver. De chasser à son tour les ténèbres loin de ce qu'il chérissait. Il en était le seul capable; après tout, il avait bien touché cette matière, la lumière, lors du tout premier jour de fête. Il ne savait alors pas ce qu'il ferait une fois le globe atteint. Finalement, il n'avait fait que l'effleurer, une seconde, la plus longue de sa vie. Il avait eu entre les mains cette formidable entité, l'avait étudié d'après ses souvenirs. Il avait compris qu'elle était imparfaite: un premier jet, en quelque sorte. Il rentra chez lui. S'assit devant son bureau, inspira profondément, et se mit au travail. Deux jours plus tard, il rassemblait tous les vivants sur la place du village. Et il leur parla, comme personne n'avait jamais parlé où que ce soit. Il ne les réconforta pas, du moins pas longtemps, et son sermon fut dur. Il reprocha à cette population d'avoir été aveuglée par cette nouvelle sensation, si forte et plaisante, et d'avoir voulu en abuser. D'en avoir abuser, même. Mais ses yeux exprimaient tant de tendresse... Et cette dureté était la bienvenue: lorsque tout s'effondre, la moindre parcelle de fermeté se transforme en point d'ancrage. Alors la population s'y ancra. Les femmes séchaient leurs larmes, les hommes se redressaient. Il avait réussi. Et ils étaient prêt à vivre, vraiment. Alors, lentement, le monde entier fixé sur ses gestes à peine perceptibles dans cette nouvelle nuit, il ramena ses mains à sa ceinture; là, une bourse de cuir était soigneusement ficelée et pendait mollement. Avec délicatesse il s'en saisit, et le cordon d'argent qui maintenait le contenu à l'abri tomba à la manière d'une plume, en un gracieux ballet aérien. Avec une douceur insoupçonnable renaquit le miracle, une résurrection, une réincarnation de l'entité salvatrice. Cette lumière là était tellement plus belle dans sa modestie, épurée de toute prétention, et brillait avec tant de sincérité qu'elle fut un baume immédiat pour les habitants et pour l'île brisée. Son rayonnement était faible, encore timide, mais ses flots d'argent adamantin reflétaient plus de passion et de promesse que ne l'avait jamais fait la lumière dorée. Et, miracle, celle ci brillait d'un éclat véritable sans l'aide d'aucun globe. Des larmes cristallines jaillirent en un jet fabuleux des profondeurs de Mont, arrachant à ses flancs les pierres traîtresses et les roches perverses, polissant ses pentes, comblant ses failles, le transformant en une merveille d'élégance. Et ces larmes formèrent un torrent, incarnation d'une joie et d'une sérénité incommensurables, le reflet limpide des sentiments de ce village malmené. Cet homme que nul n'avait jamais remarqué était devenu un héros, un sauveur. Sa lumière fut religieusement offerte au village entier, qui l'accepta en tremblant, et il en fut le vigilant gardien, ne cessant de la regarder croître, toujours plus pure, plus bénéfique, à mesure qu'il la couvait de ses soins; et les habitants savaient que rien ne l'occulterait jamais. Une ère de félicité s'annonçait, et quelque part, dans notre monde, une jeune fille pleurait de bonheur, son cœur enfin illuminé par le scintillement des larmes qui coulaient sur son visage...
  5. Tu vois, c'est quand même dingue de se dire que oui, on était là lorsque tu l'as annoncé, et que dans 10 ans, on saura d'où proviennent ces têtes... Tellement de choses qu'on imagine pas en fait... En tout cas félicitations!
  6. Un arlequin alchimiste, hein ? Bon travail général, veille à soigner tes transitions (cf lame de l'archonte), et à approfondir tes métaux (plus de contrastes). J'aime beaucoup le contraste, justement, apporté par la couleur terne, c'est une bonne idée. Bon courage pour la suite.
  7. Une bonne chose. Sinon je t'aurais offert une paire de lunettes Non, ce que je voulais dire par me jeter, c'est chez toi. C'est un peu comme de rentrer dans une cathédrale, on ose pas vraiment poser ses pieds sur le dallage de crainte de le souiller, et élever la voix en ce lieu vénérable n'effleure même pas l'esprit. Jusqu'à ce qu'on ne puisse plus retenir une exclamation de bonheur. Une remarque en passant: Et pourquoi tu n'as pas carrément pris celui ci? Bon, ok, j'exagère, m'enfin les personnages de manga sont quand même bien mal proportionnés souvent (comment ça, j'ai pas lu ce que vous aviez écrit à propos des terminators?). Je sais que tu le sais, mais je trouve juste bizarre qu'avec un talent comme le tien tu pioches là dedans. Et Schwarzy, d'abord qu'il est mieux dans Last Action Hero.
  8. Un peu taille de guêpe, ce brave homme, non? Oui, tout comme toi il y a quelques jours, je décide de franchir le pas et de me lancer (prouesse technique fort appréciable d'ailleurs... Essayez donc de vous lancez vous mêmes, vous verrez!). Bref, il serait inutile - et fastidieux - que j'énumère tout ce que j'aime dans ton sujet, parce qu'il me semble que de la première page à la dernière, c'est du tout bon. Tu as un goût certain, qui se reflète dans l'esthétisme de tes figurines, tant pour le choix des couleurs (là, je pense à ce bleu glacial qui recouvre tes marines) que pour les postures ou l'agencement de tes dioramas. Et quel bonheur, cela se couple à un talent indéniable! Alors je ne te souhaite qu'un chose: que cela continue, que tu 'améliores encore et toujours, parce que j'ai l'impression que cela te plaît. Et ça, c'est la meilleur chose qui puisse arriver à un hobbyiste. Nous ne mentionnerons pas les motivations secrètes qui me poussent à vouloir contempler plus de tes peintures. Et quant au Marine, je dois avouer que tes débuts en sculpture gâtent en effet un peu l'ensemble (une pensée pour cette pauvre rangée d'abdominaux disparus ), mais la peinture est tellement... Elle est si... Pour le dire franchement, elle rattrape largement cette broutille. Et la pose est tellement convaincante... Wahou.
  9. Je ne sais pas si cela vient de l'angle de la photo/de l'éclairage, mais j'ai beaucoup plus de mal à voir de l'or sur ton Dante maintenant que lors de la dernière mise à jour. M'enfin, il faut le dire quand même, les balbutiements du début de sujet me paraissent bien lointains, et ton niveau est vraiment correct désormais. Tu peux faire de belles choses, et à ce que je vois, tu ne t'en prives pas! Continue donc sur cette voie.
  10. Wahou, c'est qu'il est motivé le bonhomme! Je pense que la piste est libre, l'ami. Alors fonce. Et puis si jamais tu as des poèmes personnels (j'entends écrit de ta main), je suis curieux de les découvrir
  11. Je ne pensais pas que le résultat serait si convaincant... Bravo! Juste une chose, par contre: les torses d'archers apportent un vilain déséquilibre aux figurines, avec un haut en tissu (en plus tout rouge) et un bas en armure (et en plus tout bleu). Moi, cela me choque un peu. Ah, et je dois te dire que le drapé sur la robe du porte étendard est sublime!
  12. Silverthorns

    [Divers]

    Hum, je ne répéterai pas ce qui a été dit ici des milliers de fois. Ou alors si: c'est du lourd. Mais en réalité je poste pour clarifier une chose qui me laisse perplexe: est-ce normal que la première unité de cochons et l'énorme unité d'orques aient leurs bannières raccourcies? Le client, j'imagine, mais c'est bizarre...
  13. C'est méchant ce que tu fais là... Il faudrait que je réécrive le même commentaire pour ne serait ce qu'ébaucher l'impression que me laisse ton dreadnought. Je me contenterais de dire que je l'aime, et que la petite conversion de l'arme est la bienvenue.
  14. Héhé... J'ai bien aimé le côté pince-sans-rire du commentaire. Mais je manque à tout les codes de civilité existants: cela fait plaisir de te voir ici! (oui, je ne suis pas le mieux placé pour dire cela, mais que voulez vous, quand on se sent bien quelque part... ) Nouvelle facette du profil Absalom, et même agréable à découvrir. Bref. Concernant le sujet de la chronique (tiens, répondons à tes interrogations: oui, il est prévu de s'inscrire normalement, comme une réservation; mais bon, vu qu'il n'y a pas foule... Euh, même, puisqu'il dur d'avoir du monde à un rythme soutenu, bah c'est pas grave. En même temps, c'est pas toujours facile à tenir comme contrainte . Secondement, l'autre principe de la chronique du samedi, c'est qu'effectivement elle arrive le samedi . Mais je ne pense pas qu'on puisse t'en tenir rigueur), c'est sympathique, ça change. Par contre, je ne sais pas si c'est sensé être chanté par lui, mais je n'ai trouvé qu'une version par un groupe (Les têtes raides me semble). A ce propos, même si Desnos me dit quelque chose, et même si je peux chercher par moi même, j'aurais bien aimé une petite biographie, juste pour avoir quelques informations (qui, quand, principalement). Voilà, c'est tout. Merci bien, et au plaisir de te rencontrer ici de nouveau.
  15. Autant pour moi, mes souvenirs sont brumeux et certaines photos les montrent plus proches de ton vert général. M'enfin, même si je comprend la démarche, rassures toi, l'effet aurais été bon aussi; juste moins nuancé. Et pour le rouge en question, il ne me choque pas du tout, c'est pourquoi j'ai d'abord vu cette différence de teinte. Ah, une chose aussi, parce que quand même il faut le dire: great job.
  16. Moi je me demande une chose, tout de même: pourquoi tout le monde s'attarde t-il sur le rouge des haches, et pourquoi personne n'a alors remarqué que le fond des boucliers n'était pas du même vert que le reste des figurines? Parce que je trouve que c'est cela qui jure, plus que le rouge (éventail d'expressions)
  17. Silverthorns

    EMPEREUR

    Yeah, les ombrages sont déjà très bien posés! Tu tiens le bon bout, si je puis me permettre. A voir pour la suite, mais ce début est plus qu'alléchant.
  18. Silverthorns

    O mon ciel

    Waouh... Je tombe sur ton texte dans la première minute de . Et l'effet en est décuplé.Je ne sais pas quoi dire... Ton texte est beau, mais bouleversant, et touche quelque chose qui m'est cher. Je ne sais pas pourquoi, ni pour quoi, tu l'as écrit, si c'est sincère ou non, mais j'aimerais dire une chose: il y a toujours de l'espoir. L'espoir d'un fou, peut être. Bwarf, Gandalf dit cela bien mieux que moi.
  19. ... .... ..... C'est dément! Je ne sais pas à quoi ressemble ladite illustration, mais le résultat est éblouissant. La pose est superbe, en supplément. Juste les pieds que je trouve ridiculement petits; le reste est d'enfer.
  20. Héhé, moi elle me fait penser à une machine gungan dans son principe de globes... Jolie réalisation, en tout cas. http://farm5.static.flickr.com/4026/459007..._260cda6361.jpg
  21. Je n'ai pas vraiment vu de sujet de ce type ici, m'enfin bon... Voilà, je vous présente une artiste originale qui m'a laissé pantois. Le principe est simple: elle dessine avec du sable sur une table lumineuse, éclairée par en dessous. Elle est ukrainienne, apparemment. Je n'en dis pas plus: http://www.youtube.com/watch?v=Z7LwEirNY90
  22. Silverthorns

    Mes nécrons

    Tu veux que je te dise? Débrouille toi pour colorer tes tubes qui sont actuellement en vert fluo d'un joli bleu assez lumineux, et ton armée passera du "Eh! C'est vraiment pas mal" au "Wahou, t'as une armée qui en jette".
  23. Yo! Je salue bien bas l'initiative, de même que la réalisation, soignée comme tu sais le faire: peinture au poil, maîtrise appréciable, mise en scène agréable (et je parle aussi des fonds que tu mets en place, avec un petit symbole, une écriture personnalisée pour chaque chapitre; vraiment, c'est là le signe d'un grand professionnalisme en plus d'un bon goût évident, et d'un perfectionnisme rare). Si je me souviens bien de ton premier message, tu proposes de prendre en compte certaines idées de schéma qui te seront suggérées; je garde cela en tête, sait on jamais. Maintenant, j'ai une autre idée qui me vient en tête, espérons qu'elle ne paraisse pas trop folle: puisque tu t'engages sur la voie de l'originalité et de la diversité, pourquoi ne pas en faire une armée? Je m'explique. Mettons que quelques riches, puissants et influents (et donc magouillateurs) dignitaires de l'Impérium aient réussis, par un miracle impossible à décrire (oui, je prends des précautions, puisque ce qui suit me semble fortement improbable), a obtenir un traitement génétique de Space Marines, et qu'ils s'assemblent en une troupe lorsque leur planète est menacée (oui, tant qu'à faire ils sont de la même téci-cheru !) Bon, en fait on s'en fout du fluff, j'imagine que tu seras bien mieux calé que moi la dessus. Ce que je voulais dire, c'est que si tu as un peu de temps et de ressources, tu pourrais te monter un petit groupe "bretonnien's like": chaque SM aurait son héraldique, une armure unique, toussa toussa, pour un rendu unique (original, du moins) et coloré. Bref, c'est une idée; et puis tant qu'à passer près de 10 heures sur un mec, autant qu'il soit jouable, non? En tout cas, bravo, les trois sont très sympathiques, même si j'ai du mal avec la position du fils de Thor (de mémoire).
  24. Tiens une question: comment comptes tu traiter les griffes éclairs du gus là? Puisqu'elles ne sont pas en tin bitz, justement. Bon, et ne nous fait pas trop languir, avec ton histoire de buste: un bon artiste est un artiste qui possède la faculté de prendre des décisions rapides. Comme un général, voui. Alors hop hop hop, tu planifies ta campagne et au boulot! (un peu de fermeté ne fait pas de mal, hein!)
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