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Thalantir

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Tout ce qui a été posté par Thalantir

  1. De rien. Je précise également que le forum Hail Caesar France a fait une traduction française de Black Powder et de Hail Caesar (et bon de Hail Caesar Fantasy aussi mais c'est déjà une création du forum)
  2. Salut, Le jeu utilisé c'est Black Powder, un jeu de bataille de masse qui couvre les guerres de 1700 à 1900. Il fait partie d'une série de trois jeux historiques fait par Rick Priestley pour le compte de Warlord Games et qui, bien que différents fonctionnent sur des mécanismes communs (notamment un système d'ordres qui simule les estafettes ainsi que l'aléa et la confusion des combats). Il y a Black Powder pour 1700-1900 (Guerre en Dentelle, Guerres napoléoniennes etc.), mais aussi Pike & Shotte pour 1500-1700 (Guerre de Trente Ans etc.) et Hail Caesar pour -4000 à 1500 (Antiquité avec Egyptiens, Assyriens, Grecs, Perses, Romains, Guerre de Cent Ans etc.). Il y a aussi un système "fantasy" fanmade (et en français) qui utilise ces règles Les trois jeux sont conçus pour se jouer à n'importe quelle échelle moyennant quelques ajustements mineurs et leur corpus de règles est à la fois très spécifique mais très simple. De même le nombre de figurines par unités n'a pas vraiment d'importance puisque c'est l'unité qui a des PV, donc chaque groupe de joueurs peut adapter ses unités en fonctions de ses envies ou de son porte monnaie. Ici par exemple je joue en 28mm (je viens de Battle donc je suis resté la dessus). Le bouquin recommande des unités d'infanterie de 24 figurines et de cavalerie de 12 figurines. Pour des raisons de thunes et de volonté de monter et peindre rapidement chaque unité on s'est mis d'accord avec mon groupe de joueurs pour faire du 12/6 (on a divisé par deux). Maintenant si on avait voulu, on aurait très bien pu partir sur du 15mm et/ou des unités de 48/24 etc. Bref, c'est adaptable. Plus d'infos dans le lien de ma signature.
  3. C'est parti pour le rapport de la partie jouée au club 3M et qui clôt notre cycle "Guerre de Succession d'Autriche" ! Pour le moment les autrichiens mènent 2 victoires à 1. Cette fois-ci je changeais de camp et me retrouvais à la tête des autrichiens avec Draco yerrev contre Parménion et Dabro. Ce fut le déploiement historique qui fut choisi et les prussiens commencèrent. Contrairement à ce qui fut tenté dans la réalité, nos adversaires optèrent pour une avance raisonnée, comptant sur leur supériorité numérique temporaire (un tiers de l'armée autrichienne était en réserve) et de leur supériorité au feu. Il avancèrent donc leur infanterie devant le Graner Koppe et conservèrent leur cavalerie en retrait. Les tirs ne firent pas vraiment recette. Au centre, ils se retranchèrent dans Burkersdorf et maintinrent leur aile gauche prête à une contre-attaque. Jeetze avance ses troupes Nous ripostions donc immédiatement mettant à mal la ligne prussienne notamment grâce à l'appui de notre batterie du Graner Koppe. Les saxons tentèrent une charge sur Burkersdorf mais ne se déplacèrent pas suffisamment. Comme nous n'étions pas assez nombreux sur le flanc droit, nous avions décidé de temporiser en attendant les renforts qui devaient venir par ici. Tout au plus essayions nous de déloger les dragons prussiens de la forêt mais sans succès. Les Saxons ratent leur charge sur Burkersdorf Comprenant notre plan Parménion tenta une charge de cuirassiers prussiens sur la division Wallis mais le combat se termina en une égalité et les cuirassiers replièrent. Devant le Graner Koppe la fusillade se poursuivait sans gain notable. Dans le même temps les saxons subissaient de lourdes pertes dû au tirs venant de Burkersdorf. La cavalerie autrichienne tenta une charge pour enrayer l'avance des grenadiers prussiens sur la gauche mais elle échoua et les cavaliers se trouvèrent en mauvaise posture. Les saxons furent repoussés de Burkersdorf secoués et les prussiens reprirent l'initiative. Le régiment de grenadiers-gardes fonça vers la ligne autrichienne, traversa le mur de feu et renversa un bataillon autrichiens à la baionnette avant de menacer le flanc d'un second déjà durement éprouvé par le feu prussien. Une brèche venait d'être ouverte dans le centre autrichien. Heureusement la cavalerie prussienne échoua à charger à gauche comme à droite. Les grenadiers gardes font une percée Les renforts arrivèrent donc à point pour les serviteurs des Habsbourg qui formèrent lentement une nasse destinée à enserrer la gauche prussienne. La suite ici
  4. Ramilies 1706 Ce samedi, c'était une grande première : une tentative de grosse bataille à Black Powder. Pour ce faire Yotu et moi avons mis en commun nos ressources pour revisiter la bataille de Ramilies en 1706. Nous étions 4 joueurs pour l'occasion se répartissant en 2 armées d'une douzaine de brigades chacune. Soit environ 3000 pts d'armée selon le livre de règles. C'est la plus grande bataille qu'on ai joué avec pas loin de mille figurines sur la table. Je réquisitionnai donc mon salon pour y implanter 4m de table et c'est parti ! Déploiement Nous nous sommes répartis les armées. Yotu ayant envie de jouer les français, je prenais donc la tête des anglo-alliés avec Jérémie tandis que Benoît rejoignait Yotu. Pour le déploiement nous avons fait différemment. La majorité des joueurs préférant un déploiement personnalisé plutôt qu'historique, j'ai proposé deux cartes plastifiées permettant de gribouiller au feutre effaçable. Nous nous sommes donc isolés dans deux pièces séparées et avons établi notre déploiement et notre plan de bataille. la petite carte plastifiée rudimentaire fournie aux participants Conditions de Victoire La victoire était obtenue de deux manières : - victoire totale selon les règles de Black Powder (dérouter plus de la moitié des brigades ennemies) - victoire mineure : si à la fin des tours impartis il n'y a pas de victoire totale on compte les points de victoire comme suit : • 2 pts par brigade en déroute • 1 pt par commandant tué ou capturé (pas en fuite) • 2 pt pour le général en chef • 4 pts par village situé dans la moitié de table adverse (ceux de sa moitié de table ne rapportent rien, histoire de forcer à bouger) La partie durait 6 tours, avec un septième tour sur 4+. Plan de bataille Anglo-allié Le terrain ne nous arrangeait guère. Un tiers du champ de bataille était cerclé par une rivière et sanctuarisait les villages d'Offus et Autre Eglise. De notre côté nous avions cependant seulement deux villages (donc moins à défendre) et les possibilités de prendre des points nous était plus "simples" (pour autant qu'il soit simple de prendre d'assaut des bâtiments) Nous avons rapidement abandonné l'idée d'attaquer Offus et Autre-Eglise d'autant que nos principales forces par rapport aux français était la puissance de feu et la supériorité en artillerie. Nous avons donc placé là bas une force réduite de 4 brigades principalement pour défendre le village de Foulx et pour contrer les contre attaques sur notre flanc. Jérémie prenait donc le commandement de ce "bouclier" constitué de deux divisions d'infanterie (Holstein et Dedem) et de deux de cavalerie (Hompesh et Cirksenia) Nous avons placé nos meilleures troupes sur la gauche dans l'espoir de prendre Taviers (et de conserver Franquenée) : soit les divisions Orkney et Tilly. Mais le Marteau principal nous l'avons mis au centre : les deux grosses divisions Spaar et Oxenstierna encadrées des brigades britanniques Mac Cartney (à gauche)et Meredith (à droite) et la cavalerie de Wurtemberg en troisième ligne. Pour compléter ce dispositif nous déployions deux batteries de canons en appui du centre et du flanc gauche. Le plan était de frapper fort au centre en direction de Ramilies, de prendre le village et d'étouffer ensuite l'une ou les deux moitiés de l'armée française. Plan de bataille Français Tel qu'il nous a été rapporté par nos adversaires, leur plan consistait à transformer Offus et Autre Eglise en forteresses (ils y ont déployé presque un tiers de leur armée) en utilisant la rivière et en bombardant Foulx pour ensuite le prendre d'assaut. C'est Benoit qui devait se charger de cela. Yotu avec des troupes réduites devait, lui, tenir au centre (3 divisions de cavaleries y étaient massées) et un contingent devait tenir Taviers (voire tenter de prendre Franquenée). C'était donc un plan assez défensif dans l'ensemble puisque la seule offensive prévue était celle sur Foulx. La Bataille Les Alliés commençaient. Je faisais donc avancer rapidement la ligne de bataille centrale vers la cavalerie ennemie. Jérémie restait en place tandis que le reste de l'armée refusa de bouger. les hollandais avancent vers Ramilies Côté français l'avance fut lente également excepté une tentative de charge de la cavalerie française au centre sur mes lignes qui échoua et mis les cavaliers dans une fâcheuse posture juste devant moi. la cavalerie française prend la sauce Dans la foulée j'ouvrai donc le feu avec le renfort d'un canon de 3 livres et je secouait le premier régiment de cavalerie et faisait fuir les hussards de Verseilles. A gauche mes anglais commençaient un duel de tir avec les brigades Grimaldi et D'Antin mais je ne poussais pas outre mesure, ne me sentant pas assez fort pour lancer directement la cavalerie de Tilly sur les lignes françaises. A gauche Jérémie organisait la défense, il plaça ses troupes le long de la rivière avec un appui d'artillerie et fit feu sur les colonnes de Biron et de D'Artagnan et obtint des résultats intéressants. Les français ripostèrent à leur tour causant des dégâts (notamment sur les gardes britanniques !) mais sans résultat notables à l'exception du régiment prussien "Prinz Von Preussen", avancé, qui fut effacé de la carte sous un feu nourri. Yotu fit charger ses dragons du roi sur la ligne de Spaar et parvint à percer détruisant le régiment Heuckelom et faisant dérouter le régiment Nassau en soutien. Le régiment Prinz Von Preussen en légère difficulté Je réagit immédiatement en faisant donner la seconde ligne (la brigade Oxenstierna) et sous les feux concentrés nous déroutions la brigade de cavalerie de Rohan-Chabot tandis qu'à côté le reste des bataillons de Spaar et la brigade Mac Cartney désorganisait les cavalerie d'Egmont et de Guiscard. A gauche les français étaient avancés en force et je fit marcher mes troupes droit sur eux en leur donnant le renfort de deux régiments de dragons sur leurs ailes. Avec l'appui de la batterie nous fîmes suffisamment de dégâts pour forcer Yotu à reculer ses troupes. duel de tirs sur la gauche Près de Foulx les français avaient mis en place 3 pièces d'artillerie et bombardaient le village où les troupes de Holstein étaient retranchées. Des incendies commencèrent à apparaître. Dans le même temps la masse des brigades Biron, Surville, Birkenfeld, D'Artagnan et Lede avançaient vers la rivière derrière laquelle les troupes d'Holstein et Dedem s'étaient positionnées pour les arrêter. les français se massent derrière la rivière la suite et l'Ordre de Bataille complet ici
  5. Introduction Ce vendredi au club 3M nous avons poursuivi notre cycle "Guerre de Succession d'Autriche" avec la troisième bataille, celle de Hoehenfriedberg (dont j'avais déjà fait une bataille-test et dont le CR est dans mon post de parties-test). Nous avions déjà fait une bataille plutôt sympa à Mollwitz pour la première (CR sur le forum) ou les prussiens l'avaient emporté mais seulement aux points, et une seconde à Chotusitz (où je n'ai pas fait de CR car je jouais seul) mais que les autrichiens avaient largement remporté. Nous étions donc à 1 - 1 en termes de victoires dans ce cycle et nous continuons donc avec Hohenfriedberg. J'assumais donc à nouveau le commandement de l'armée Prussienne avec cette fois un commandant pour mon aile droite à savoir Dabro alias le Margrave Karl et nous affrontions Tharaniel et Yotu, le premier dirigeant les autrichiens et le second les saxons. Déploiement A la demande des joueurs nous avons procédé à un déploiement historique. Pour ma part j'étais donc en terrain connu puisque ma partie test s'était faite avec ce déploiement. La position austro-saxonne était plutôt forte puisqu'ils pouvaient s'appuyer sur deux villages et qu'un troisième n'était pas très loin. S'ils arrivaient à se placer entre ces trois point forts, il serait difficile de les déloger. Mais nous avions l'initiative et notre placement de départ était tout à fait adéquat pour ce que nous comptions faire, à savoir suivre le plan de Frédéric II. Ce plan était simple. Temporiser sur la gauche en retenant les autrichiens et frapper vite et fort les saxons pour les détruire. Bataille L'aube se levait donc et nous entamions notre plan. Notre avance fut couronnée de succès et bientôt nos troupes se trouvaient à quelques encablures du village de Pilgrimshain, où s'était retranchés les saxons et nous mettions en place une batterie d'artillerie qui commença à pilonner les cuirassiers saxons qui représentaient la principale menace immédiate pour nous. Le plan se déroula parfaitement puisque écrasés par nos boulets les cavaliers saxons furent rapidement dispersés par les volées des grenadiers de Du Moulin. Par ailleurs, je parvenais à faire passer les dragons de la division Nassau dans le village au nez et à la barbe des autrichiens. Les prussiens sont devant Pilgrimshain En face la réaction fut lente puisque les autrichiens n'arrivèrent quasiment pas à bouger et que les saxons avancèrent sans coordination. La seule exception fut la cavalerie de Hoenhembs qui traversa la rivière à toute vitesse pour se placer sur un flanc gauche prussien par trop dégarni. En effet, trop confiant en la capacité de mon adversaire à rater les jets à commandement 7 de sa brigade, j'avais recentré la division de cavalerie Nassau au centre pour appuyer les offensives sur l'autre moitié de table au besoin. Bref cela s'avérera une des causes de ma déconfiture future sur ce flanc. A Thomaswaldau, Tharaniel mobilisa pas moins de 5 bataillons d'infanterie pour prendre d'assaut ce village dans lequel s'étaient retranché mes dragons, il opta cependant pour des tirs préliminaires qui ne donnèrent rien. La division Daun échoua à bouger, et celle de Wolfenbuttel se mis en ligne mais ses tirs d'artillerie lointains ne firent aucun dégât. La cavalerie saxonne échoua à charger, à l'exception des dragons de Von Renard qui furent sérieusement mis à mal par le tir de contrecharge des fantassins de Fouque et repoussés à l'issu du combat, secoués. Les dragons prussiens qui défendent le village de Thomaswaldau attirent l'attention Durant notre tour nous avançâmes tranquillement notre ligne de bataille pour causer un maximum de dégâts via notre première salve et notre cadence de tir supérieure (feu de peloton). L'effet fut au rendez vous puisque nous déroutions les cuirassiers saxons à Pilgrimshain, et causions des dégâts importants sur les lignes saxonnes ainsi que sur la division autrichienne de cavalerie Berlichingen qui fut pris sous un feu nourri. Nos canons matraquèrent les grenadiers saxons qui s'étaient avancés et ils subirent 2 blessures. Le flanc droit semblait devoir craquer rapidement. Si je parvenais de mon côté à tenir contre les autrichiens, Dabro serait en mesure de détruire l'armée saxonne et de se rabattre ensuite sur les autrichiens. ça chauffe pour les saxons La suite ici : https://www.dropbox.com/s/6my1jnbsqd8b5gx/Bataille de Hohenfriedberg C3M.pdf?dl=0
  6. Oui c'est surtout grâce aux dés. Il faut le reconnaître, car en règle général les phalanges c'est fiable et régulier et souvent indéboulonnable. Les celtes sont très dépendant des dés mais quand ils sont avec eux ça le fait. Après, HC a une zone d'incertitude plus grande que Battle, c'est aussi ce qui fait son charme, on ne peut jamais dire qu'on est sûr de perdre ou sûr de gagner.
  7. Je re tente un rapport de bataille Hail Caesar en espérant qu'il ait un peu plus de succès que ceux de BP. Séleucides contre Galates pour changer. Il fallait que je teste ma nouvelle table. Par contre je précise également avant qu'on me fasse la remarque : mon nouveau téléphone dispose d'un appareil photo qui soit n'est pas terrible soit que je ne maîtrise pas encore, bref certaines photos sont pas top et j'en suis désolé. Le Strategos Phagocytos venait de déployer son armée. Le puissant Basileus Antiochos de la dynastie Séleucide l'avait envoyé avec une petite armée pour punir une tribu de ces encombrants envahisseurs galates. Malré le traité de paix, ces derniers s'étaient octroyé des terres qui ne leur appartenaient pas et avaient rançonné les villages voisins. Phagocytos était confiant dans la puissance de son armée, il commandait le pinacle militaire de la civilisation hellénistique, nul doute que ces barbares seraient écrasés ! Il avait disposé sa phalange selon les préceptes en vigueur : au centre. Un mur de piques qu'il espérait infranchissable même si composés de jeunes soldats. Sur son aile droite il avait fait installer un engin de siège afin de faire goûter aux galates la puissance de la science grecque et plus à droite il avait disposé ses cataphractes appuyés par des archers montés perses. Sur l'aile gauche il avait déployé son Agema cataphractaire ainsi qu'un éléphant et des peltastes. L'aube se levait, il comptait bien en avoir fini pour le déjeuner... Armée Séleucide Aile Droite (Phagocytos, général) Piquiers Piquiers Cataphractes Catapulte Archers montés Aile Gauche (Argyros) Piquiers Piquiers Agema Cataphractes Elephant Tirailleurs peltastes Bitrex avait fait lever ses hommes dès qu'il avait repéré les préparatifs grecs. Ces séleucides ne pouvaient décidément pas les laisser vivre leur vie tranquillement. Ils demandaient juste à pouvoir s'installer où bon leur semblait et en rançonnant leurs voisins en toute amitié. Qu'à cela ne tienne ! S'ils avaient besoin d'une démonstration de l'art martial celte, ils allaient en avoir ! Ses gens étaient nombreux et vaillants. La motivation était grande et la perspective d'un glorieux combat (et de piller le camp grec) était alléchante. Bitrex avait placé ses bandes de guerres au milieu appuyés par ses plus intrépides javeliniers et ce, face aux phalanges ennemies. Il redoutait de s'attaquer à ce mur de piques mais il espérait que les troupes sur ses ailes feraient table rase pour épauler le combat au centre. Sur l'aile droite, il avait disposé ses chars, son char à faux et sa cavalerie noble appuyés par des fantassins cappadociens "alliés" (comprendre enrôlés de force). Sur sa gauche il avait disposé les fanatiques ainsi qu'une autre bande de guerre, appuyés également par deux unités de fantassins cappadociens. Ses deux ailes auraient fort à faire face aux cavaliers bardés de fer et à l'éléphant, mais Taranis saurait les inspirer... Armée Galate Aile Gauche (Bolderix) Fanatiques Bande de guerre Infanterie légère cappadocienne Infanterie légère capadoccienne Centre (Bitrex, général) Bande de guerre Bande de guerre Bande de guerre Garde du Général Tirailleurs javeliniers galates Aile Droite (Logarithmix) Cavalerie noble galate Char à faux Chars galates Infanterie légère cappadocienne Tirailleurs javeliniers galates Tour 1 Argyros fit avancer ses hommes pour contourner le petit bois au centre. Le reste de l'armée séleucide resta sur place sans doute dans le but de laisser l'initiative aux barbares. La catapultes infligèrent une perte à l'une des bandes celtes située à droite. La catapulte et le reste des tirs échouèrent lamentablement. Les Galates s'avancèrent avec détermination, toute leur armée contourna le bois au milieu de leur ligne et leurs chars à droite se positionnèrent à mi-chemin des lignes ennemies. Le reste de la division de Logarithmix refusa de bouger car des bagarres avaient éclatés concernant des histoires de partage de butin. Tour 2 Côté Séleucide Phagocytos parvint à faire avancer ses unités. En revanche, Argyros ne parvint pas à faire déplacer ses unités du flanc gauche. Cette fois, la catapulte et les archers infligèrent 3 blessures à la bande de guerre située à droite des lignes séleucides. Côté galate, ayant mal compris les ordres de leurs commandants les chars opérèrent un brusque tournant vers leur droite. il semblent qu'ils aient interprété les vociférations de leur chef comme une demande d'effectuer un large contournement de l'ennemi par la droite. Ils exposaient de facto leur flanc aux cataphractes ennemis ! Malgré cela, Bitrex parvint à rabattre ses bandes vers le centre de manière à couvrir leurs flancs par les bois et à percuter la phalange de biais si cette dernière tardait à réagir. Sur la gauche galate les fanatiques remontés à bloc abandonnèrent toute prudence et se jetèrent en hurlant sur les cataphractes séleucides qui contre-chargèrent immédiatement. Le combat fut sanglant et occasionna de lourdes pertes de chaque côté mais aucun camp ne prit l'avantage. La suite du rapport au format PDF (en fin du premier messsage) est ici : http://hailcaesarfrance.forumactif.org/t750-hc-querelle-de-frontiere-en-anatolie#6748
  8. On fait un petit bond dans le temps pour aller à la bataille de Dettingen lors de la Guerre de Succession d'Autriche, rejouer pour l'occasion au Club 3M. ORDRE DE BATAILLE Armée Française Général en chef : Maréchal de Noailles Gramont Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française D'Olières Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Berwick Irlandais Irlandais Irlandais La Marche Dragons Français Dragons Français Hussars Français Cherisey Gendarmes Cavalerie de Ligne Française Cavalerie de Ligne Française Cavalerie de Ligne Française Contingent de flanc Chaumont Gardes Française Gardes Française Infanterie de Ligne Française Laly Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Artillerie (1 Standard, 2 régimentaires) Armée Anglo-Alliée Général en chef : Roi Georges II Brunswick Garde Anglaise Garde Hanovrienne Garde Ecossaise Pultney Infanterie de Ligne Anglaise Infanterie de Ligne Anglaise Infanterie de Ligne Anglaise Monroy Infanterie de Ligne Hanovre Infanterie de Ligne Hanovre Infanterie de Ligne Hanovre Prince de Hesse Infanterie de Ligne Autrichienne Infanterie de Ligne Autrichienne Infanterie de Ligne Autrichienne Infanterie légère Croate Diemar Dragons Autrichiens Dragons Autrichiens Cuirassiers autrichiens Ligonnier Dragons Anglais Dragons Anglais Cavalerie de Ligne Anglaise Artillerie (2 Standards, 3 régimentaires) LA BATAILLE Le Roi Georges II s'est laissé piégé par le Maréchal de Noailles. Informé de la tentative d'encerclement dont son armée fait l'objet, le souverain britannique décide de défendre ses arrières en plaçant ses troupes en demi-carré. Les gardes britanniques et hanovriennes sont au centre du dispositif avec la cavalerie autrichienne. A l'arrière, pour faire face au troupes de Chaumont et Laly il a laissé la brigade autrichienne. L'objectif était de repousser les attaques de Laly tout en enfonçant les troupes de Gramont et de Noailles à l'Ouest. Pour réaliser la percée, les anglois disposent les brigades britanniques et hanovriennes de Monroy et Pultney juste derrière la rivière avec la cavalerie anglaise de Ligonnier. En appui sur une colline, l'artillerie britannique en supériorité devait couvrir l'attaque. Côté français le maréchal de Noailles prend un risque important en divisant ses forces. Il a placé deux régiments de dragons sous le commandement du Marquis de La Marche au sud de l'autre côté du Main pour rejoindre les forces avancées de Chaumont et Laly. Ces dernières sont en marche pour prendre Aschaffenbourg et compléter l'encerclement de l'armée ennemie et le timing de leur assaut sera très important. Au final Noailles n'a gardé que les brigades Gramont, D'Olières et Berwick ainsi que la cavalerie de Chérisey pour bloquer l'armée ennemie. La ligne de bataille britannique avance en ordre dispersé. Ligonnier lance une charge directe contre la première ligne française alors que le reste de l'armée n'arrive que péniblement à avancer. Il est aisé pour les français d'accueillir les cavaliers ennemis isolés avec une bonne salve qui les contraints tous à la retraite, à l'exception des cavaliers de la garde britannique qui engagent courageusement une mêlée furieuse mais indécise avec le premier bataillon de la brigade D'Olières. A l'arrière les autrichiens campent sur leurs positions, abrités derrière le Main dans les champs de maïs, dans l'attente des colonnes ennemies au sud. Les tirs de l'artillerie ne donnent pas grand chose. Côté français la mise en place est tout aussi chaotique avec une bourde due à des ordres mal rédigés qui envoient la brigade irlandaise en colonne sur leur droite. Les troupes de La Marche galopent lentement le long du Main pour prendre l'ennemi à revers. Le reste des troupes reste sur place. Les gardes à cheval britanniques poursuivent leur combat contre les français. Quant à Ligonnier il échoue à rallier ses troupes pour une seconde charge. En revanche l'infanterie croate s'infiltre dans le bois non loin de Dettingen à grandes enjambées. Ces tireurs confirmés font un carnage dans le bataillon français situé devant le gué lui infligeant deux pertes. Le Prince de Hesse, lui, n'arrive pas à mettre son infanterie en ordre de bataille face au sud. La suite ici
  9.   c'est plus facile pour ces unités en effet, mais même pour elles, la règle s'applique à partir de 6ps. Les forces d'Antigone à un moment ont bien réussi à coincer les archers montés d'Eumène parce que les unités était assez dispersés sur la map (ça se voit d'ailleurs sur la dernière photo du post, ils ont les hoplites derrières, deux packs de piquiers devant et deux packs de piquiers à droite, ils ne pouvaient que reculer).   Après ok 2m30 c'est beaucoup, je pense que 2m, 2m10 aurait largement suffit, mais j'avais envie de voir des belles manoeuvre^s ^^
  10. Nous avons joué sur 2m30 de large. 2M suffirait pour les 400 pts d'armée qu'on alignait de chaque côté mais à cause de la règle de proximité qui limite les mouvements il vaut mieux prévoir plus large, car si c'est trop serré il est très facile de bloquer les ailes et ça limite les manoeuvres rendant de facto les unités légères inutiles.
  11. Bon, reprise de HC après un gros interlude Mordheim et Black Powder. Et ce vendredi au club j'ai fait jouer la bataille de Paraitacene, un des gros épisode de la Guerre des Diadoques opposant Antigone le Borgne à Eumène de Cardia. La bataille fut palpitante jusqu'au bout et nous avons fait quasiment les 7 tours maximum que nous nous étions fixés. Finalement les dés et les éléphants ont eu raison du vieil Antigone pour une réécriture de l"Histoire. Ordre de Bataille Armée d'Antigone le Borgne Division 1 Général Antigone le Borgne, Stratège d'Asie Agema Cavalerie légère thessalienne Cavalerie légère thessalienne Peltastes Eléphants Archers Division 2 Commandant Peithon Satrape de Médie Cavalerie lourde Mède Cavalerie légère Mède Peltastes Peltastes Mercenaires grecs Division 3 Commandant Démétrios Polyorcète, fils d'Antigone Piquiers Piquiers Piquiers en levée Piquiers en levée Mercenaires grecs Armée d'Eumène de Cardia Division 1 Général Eumène de Cardia Défenseur des Rois Agema Mercenaires grecs Peltastes Eléphants Archers perses Division 2 Commandant Antigenes chef des Argyraspides Argyraspides (piquiers d'élite) Piquiers Piquiers Peltastes Peltastes Division 3 Commandant Eudamos Eléphant Archers bactriens Peltastes Archers montés Archers montés Cavalerie lourde bactrienne Déploiement Eumène : Les forces d'Eumène ont effectué un déploiement assez inédit. La division d'Antigène regroupant la majorité de l'infanterie s'est postée sur la droite en débordant un peu sur le centre. Avec les Argyraspides postés le plus prêt du centre. Les forces sous le commandement direct d'Eumène sont déployés au centre et regroupent une majorité de cavaliers dont son agema ainsi qu'un éléphant et une unité d'hoplites mercenaires. Sur la gauche, Eudamos faisait face à Démétrios avec la plupart des troupes légères comportant des archers montés bactriens, des archers à pieds ainsi qu'une cavalerie lourde bactrienne. Antigone : Antigone pour sa part avait opté pour un déploiement disymétrique par rapport à Eumène. En effet sur sa droite, face à la cavalerie et aux troupes légères d'Eudamos, il avait posté les troupes de Démétrios Polyorcète, son fils, avec la quasi totalité de l'infanterie, soit 4 blocs de phalanges sur deux lignes. Au centre, face à Eumène, il avait placé la division de Peithon composée d'une cavalerie lourde, d'une cavalerie légère, de mercenaires grecs et de deux unités de peltastes. Antigone lui même s'était placé sur la gauche face à Antigenes et son infanterie lourde avec des troupes plus variées, comportant l'éléphant, son agema, sa cavalerie légère thessalienne et ses archers. La bataille Tour 1 L'armée d'Eumène se mit en branle assez lentement. Antigene amèna ses argyraspides sur la droite pour s'aligner devant les forces d'Antigone. La division d'Eudamos notamment se retrouva prise de confusion et resta sur place : les dissensions entre commandants semblaient à nouveau se faire jour. En face, l'Armée d'Antigone avanca de façon beaucoup plus déterminée vers le milieu de la plaine. Les archers et les peltastes s'approchèrent à portée de tir et lancèrent leurs projectiles mais sans succès. Tour 2 Motivant ses troupes d'élite, Antigenes lanca l'assaut le premier sur les forces d'Antigone qui s'étaient fortement avancées. Les argyraspides se mirent en marche avec une discipline de fer et avec rapidité ils engagèrent directement l'Agema d'Antigone qui ne put contre-charger face à ce mur de piques. Le reste des piquiers d'Antigenes se mit en soutien. Eumène ne profita guère de cette ouverture car il échoua à faire bouger ses troupes (sans doute du fait de commandants récalcitrants qui contestaient les ordres de ce parvenu de grec). Sur la gauche de l'armée d'Eumène, le commandant Eudamos, face au mur de piques formé par Demetrios décida de rapatrier sa cavalerie lourde vers le centre, mais celle-ci n'appliqua cet ordre qu'avec lenteur et le redéploiement pris du retard. Les archers montés et leurs homologues à pied firent feu sur les phalanges de Démétrios en approche, parvenant à faire replier l'une d'elle, mais sans véritablement stopper l'avance du fils d'Antigone. Durant les combat, malgré la situation ultra favorable les argyraspides n'arrivèrent qu'à enlever 1 misérable PV aux cavaliers d'Antigone dont la riposte enlèva 2PV, le combat s'enlisait donc et Antigone profita immédiatement de ce retournement pour faire donner sa réserve : il fit charger son éléphant sur le flanc des argyraspides, ainsi que ses peltastes sur le flanc des piquiers qui soutenaient les argyraspides. il déploya également le reste de son infanterie au soutien et ordonna à ses archers de tirer sur les autres phalanges d'Antigenes pour les ralentir, ce qui fonctionna plutôt puisque ces dernières replièrent désorganisées sous le feu. Cependant, malgré le renfort du pachyderme, Argyraspides et Agema d'Antigone continuèrent leur combat acharné sans céder un pouce de terrain. En revanche les peltastes se firent nettement battre par les piquiers d'Antigenes et durent replier. Pendant ce temps, au centre, croyant sentir du flottement dans le contingent d'Eumène, Peithon décida de faire foncer ses mercenaires grecs pour attaquer la gauche du général ennemi. Il devait cependant pour cela passer au travers des archers montés et des peltastes d'Eudamos. Les premiers ouvrirent le feu avant de tourner bride, tandis que les seconds décidèrent de rester pour se battre et contre toute attente tinrent le choc. Toujours au centre, les autres peltastes de Peithon tentèrent de faire paniquer l'éléphant d'Eumène mais sans succès. La suite du rapport en format PDF ici : https://www.dropbox.com/s/ghlem9nnfl2gu28/Bataille%20de%20Paraitacene.pdf?dl=0
  12. La semaine dernière nous avons enfin pu faire la bataille d'Issos avec mes camarades du club. Pour l'occasion il a fallut réduire les tailles des régiments de cavalerie (on les a passé sur un seul rang) afin de pouvoir représenter les colossales effectifs perses. Il a également été nécessaire de proxyser certaines unités (on a donc pris quelques romains et quelques gaulois, pas le choix !) Les listes étant notoirement déséquilibrées en termes de points nous avons atténué quelque peu en donnant des bonus aux macédoniens. Le résultat final est conforme à l'histoire : une victoire macédonienne, mais qui ici ne fut guère décisive. Déploiement : Comme à notre habitude nous avons opté pour un déploiement caché. Nous avons fixé une limite de 6 à 8 tours (en fonction de l'heure) et si à son issue il n'y a pas de vainqueur clair, il y aura utilisation de points de victoire. Perses Le champ de bataille étant, conformément à la réalité historique, très étroit, les perses durent se positionner en deux lignes pour pouvoir déployer leur immense armée. Sur leur flanc droit les bactriens et les phéniciens, au centre les mercenaires grecs et les scythes. Sur la gauche le contingent royal de Darius et la cavalerie. 2 contingents de cavalerie avaient été placés en réserve pour surgir par le bord de table gauche des perses. Macédoniens Les macédoniens choisirent un flanc refusé pour tirer parti au maximum de leur meilleur commandement. Ils se positionnèrent face au centre et au flanc droit perse. Vu du côté macédonien, la gauche était occupée par la division d'Alexandre et la droite par celle de Parménion. Pour contrer la cavalerie venue du bord de table gauche, Parménion avait positionné sa cavalerie thessalienne en protection. Tour 1 Pressé d'en finir Darius ordonne à ses troupes d'avancer sur l'ennemi, mais l'hétérogénéité de son armée fit que ses commandants furent incapables de répercuter ses ordres, la masse confuse de l'armée perse resta sur place. Seuls les mercenaires grecs avancèrent résolument vers la rivière. De leur côté, sentant le flottement dans les rangs de leurs ennemis, Alexandre et Parménion firent avancer leurs hommes dans un ordre rapide et magistral pour traverser la rivière. Tour 2 La cavalerie perse se reprit enfin et se mit lentement en route vers la rivière pour prendre les macédoniens en tenaille. Les premiers tirs des archers perses s'abattirent sur les rangs des hoplites des cités grecques au service d'Alexandre et firent quelques pertes. Les soldats de Parménion traversèrent la rivière pour engager les hoplites mercenaires grecs. Alexandre fit de même face aux javeliniers et aux frondeurs mercenaires mais ces derniers se dérobèrent. L'armée macédonienne réussit cependant à passer la rivière. Malgré la violence du choc les mercenaires grecs ne cèdèrent pas un pouce de terrain et l'avance macédonienne fut bloquée. La suite ici (PDF en fin de premier post) : http://hailcaesarfrance.forumactif.org/t453-hail-caesar#3257
  13. Pour changer des bataille rangées nous avons testé mon scénario "embuscade" au club. Le résultat fut proprement épique ! Lors de cette partie chaque camp passa tour à tour du désarroi le plus noir à la joie la plus pure. Retournement sur retournement. Du coup je me suis lancé dans un petit rapport de bataille, car cela valait le coup ! Tour 1 : Les romains gagnèrent le toss et se déplacèrent en tortue vers la rivière. L'avance fut relativement homogène. Abribus déploya deux cohortes en carré sur ses flancs en prévision de l'arrivée des bretons La précieuse charrette du collecteur d'impôts restait derrière les soldats de Crapula. Les bretons eurent de la chance, ils firent arriver immédiatement leur division et eurent même le droit (grâce à un jet de 6) de poser sur le flanc côté adverse s'ils le désiraient. Schizophrenix avait donc toute latitude pour se positionner et notamment pour mettre la pression sur la division de Crapula. Il choisit cependant de poser toute son infanterie sur un côté à l'arrière de la colonne romaine face à Abribus, et ses unités légères du côté opposé. Malheureusement le commandant breton échoua à son ordre et seuls les fanatiques se déployèrent finalement seuls face au carré. Les catuvellauni de Thermomix se placèrent le long de la rivière Tour 2 : Les romains ne purent avancer que quelques unités en raison de l'échec des ordres d'Abribus et de l'avance plus prudente de Crapula. Les fanatiques durent déclarer la charge sur le carré et réussirent. Ils causèrent 3 blessures mais les romains ne bougèrent pas. Les chars et les javeliniers Catuvellauni ainsi qu'une horde traversèrent le pont pour prendre crapula à revers. Le reste de la division de Schizophrenix fut déployé et se mit à portée de tirs, sans résultat notable. la suite en format pdf ici (en bas de post) : http://hailcaesarfrance.forumactif.org/t418-hc-retour-sur-la-tove#2874
  14. Retour au club ce vendredi avec un gros morceau : la bataille de Magnesie. Deux listes à 500 pts en tâchant le mieux possible de conserver les proportions et les types de troupes présentes Déploiement Nous avons procédé comme d'habitude par un déploiement caché. Les côtés sont vus depuis le bord de table romain par convention. Le déploiement grec était somme toute assez classique. Il consistait sur le flanc gauche à un déploiement de ses meilleures troupes : la division royale avec l'Agema royale, les cataphractes, appuyés par la cavalerie légère capadoccienne contrôlant ainsi les deux rives de la rivière. Plus vers le centre, les argyraspides et les vétérans étaient déployés devant la bande de terre situé entre la rivière et le bosquet , Derrière les deux régiments d'infanterie d'élite se trouvaient le reste des cappadociens à savoir un char à faux et deux régiments d'infanterie légère cappadocienne. Au centre la phalange était alignée en un mur ininterrompu de pique accompagnés des galates et de l'éléphant, le tout encadré sur la gauche par le bosquet et sur la droite par le bois. A droite du bois, une forte cavalerie composées des nobles galates et de cataphractes ainsi que de javeliniers galates des archers montés scythe et de deux chars à faux complétaient le dispositif. Le déploiement romain était très iconoclaste. Contrairement à d'habitude, les deux légions romaines se placèrent sur les flancs. La légion de Scipion africanus à gauche sur la rive gauche de la rivière. et celle de Scipion Asiaticus le général sur le flanc droit. Les alliés grecs de Pergame formaient le centre du dispositif avec les hoplites et la cavalerie lourde en première ligne et les peltastes et archers en seconde ligne. Les alliés grecs étaient encadrés de chaque côté par les Alae lucaniennes et latines. Tour 1 Séleucides La bataille commença par une avance prudente de toute l'armée à l'exception des cappadociens qui n'ont visiblement pas compris les ordres et se retrouvèrent à la traîne. Romains Le flanc gauche romain avança avec prudence également, seuls les Equites se mirent à portée de javelots de l'Agema mais leurs tirs ne donnèrent rien. Le flanc droit avança un peu plus rapidement notamment les socii Equites qui s'avancèrent un peu trop. Au centre en revanche, les alliés de Pergame ne bougèrent pas ce qui eut pour effet de distendre davantage les lignes romaines. Tour 2 Séleucides Profitant de l'avance des cavaliers romains sur la rive ruisseau à droite, le char à faux déclara une charge d'initiative qui l'envoya immédiatement percuter les cavaliers. Dans l'espoir de ne pas perdre le combat, les socii Equites contre-chargèrent ce qui les approcha davantage. Suite à cela, les cavaliers nobles galates libérèrent la place pour le second char à faux qui alla directement rejoindre son collègue contre les cavaliers. Lors du combat qui s'en suivit les chars pulvérisèrent les socii Equites et se dispersèrent pour poursuivre les fuyards en déroute. Le premier sang était pour les Séleucides. A gauche, Les argyraspides, les cavaliers cappadociens et l'Agema tentèrent de traverser la rivière pour engager les légionnaires de Scipion africanus mais échouèrent. A défaut ils lancèrent leur javelots mais sans succès. Les archers montés scythes s'avancèrent vers les lignes de Pergame En revanche la phalange principale ne bougea pas , victime d'ordres contradictoires. Romains Scipion Africanus tenta de mettre ses troupes en ordre de marche pour faire face à la menace du contingent royal mais ses ordres ne furent pas exécutés assez rapidement. Ses vélites se placèrent à portée de tir et infligèrent des pertes légères aux argyraspides. Au centre, les légions alliées ne bougèrent pas attendant sans doute les troupes de Pergame qui avancèrent enfin pour se mettre à leur hauteur. les peltastes infligèrent plusieurs pertes aux scythes avec leurs javelots mais ces derniers ne flanchèrent pas. La suite ici : https://www.dropbox.com/s/ff0uiexkqxqbxzc/Bataille%20de%20Magnesie%20du%20Sipyle.pdf?dl=0
  15. Bon reculons un peu dans le temps à l'époque des conflits entre les cités états grecques et l'empire perse achéménide. La partie fut sacrément serrée et assez riche en jets pourris et en retournements. Le satrape Ramentafrès se délectait dans son palais des délices que lui conférait son rang. Les coffres étaient pleins et l'ordre régnait... Jusqu'à ce qu'un messager dérange sa quiétude pour lui annoncer une rébellion et une invasion. Rien que cela ! Les cités grecques de la côte s'étaient encore soulevées mais cette fois un corps expéditionnaire avait débarqué, envoyé par ces satanées cités grecques libres et notamment Sparte et Athène alliées pour l'occasion. Ramentafres se devait de régler rapidement ce problème, sans quoi le Roi des Rois sera fort déçu, et il n'avait aucune envie de le décevoir. Il ordonna a ses capitaines de rassembler toutes les troupes disponibles. Ordre de bataille Défenseurs des cités ioniennes Contingent lacédémonien : Général Afficionados Hoplites spartiates Hoplites spartiates Cavalerie légère lacédémonienne Hoplites corinthiens Archers corinthiens Peltastes Contingent Ionien et athénien : Commandant Gaspachos Hoplites d'élite athéniens Hoplites ioniens Hoplites miliciens ioniens Peltastes ioniens frondeurs ioniens Armée du Satrape Ramentafrès Contingent royal : Général Ramentafrès Immortels à pied Cavalerie de la garde (immortels) avec arcs Sparabaras char à faux archers tirailleurs Contingent lydien : Commandant Emportepiès Cavalerie lourde lydienne avec arcs sparabaras lanciers miliciens cavalerie légère avec arcs archers tirailleurs Contingent capadoccien : Commandant Petiteniès Cavalerie moyenne capadoccienne archers miliciens cavalerie légère capadoccienne avec arcs chars à faux javeliniers tirailleurs capadocciens Déploiement Grecs Les grecs se déployèrent en ligne avec leurs hoplites au milieu. Les alliés lacédémoniens dirigés par le général Afficionados sur la droite avec les hoplites corinthiens et les archers côté centre et les deux phalanges spartiates flanquées de leurs peltastes à droite avec la cavalerie légère thessalienne. Sur la gauche, les troupes ioniennes et athéniennes dirigées par Gaspachos avec les hoplites d'élites athéniens au centre puis plus à gauche les hoplites ioniens ainsi que des miliciens et des peltastes (ioniens également). Perses L'armée impériale est divisée en trois corps d'armée. Sur l'aile droite se trouvait le Satrape Ramentafres accompagné des troupes octroyées par le Roi des Rois à savoir un régiment d'immortels à pied et un autre à cheval, mais également un régiment de sparabaras ainsi qu'un char à faux. Les troupes situées au centre sous le commandement d'Emportepiès se composait du gros des hatru provinciaux lydiens sous la forme de d'une unité de sparabaras, de lanciers, de la cavalerie lourde lydienne et de la cavalerie légère lydienne. Sur l'aile gauche, les forces capadocciennes composées d'archers, d'un autre char à faux, et de cavalerie moyenne et légère. Plans initiaux Le plan d'Afficionados était simple avancer en ligne compacte et percuter le centre perse pour le détruire tout en employant ses unités légères et ses hoplites miliciens pour tenir les cavaliers perses à distance. Côté perse Ramentafrès souhaitait rester à bonne distance le plus longtemps possible pour profiter de sa supériorité en terme d'archers et tenter de désorganiser l'attaque grecque le temps de briser leurs ailes et de les frapper de flanc avec sa cavalerie. La bataille Tour 1 Le général grec chercha à prendre l'initiative mais ses ordres furent très mal répercutés et les soldats ne quittèrent pas leur position. Devant la fébrilité des lacédémoniens, les autres grecs préferèrent rester sur leur positions. Les perses n'étaient pas mieux lotis puisque la ligne de bataille s'ébroua dans la confusion et les ordres contradictoires. Ramentafres enjoint à ses hommes de rester sur place, mais les troupes centrales reculèrent tandis que le commandant capadoccien lui s'avanca résolument à l'attaque. Les archers montés capadocciens tirèrent une volée de flèches sur les rangs des miliciens ioniens qui perdirent leur sang froid et refluèrent en désordre hors du champ de bataille. La suite ici (fichier pdf avec photos) : https://www.dropbox.com/s/29ajnbuh91bbou2/La%20r%C3%A9volte%20ionienne.pdf?dl=0
  16. Merci !   J'en avais posté d'autres similaires un peu plus bas dans la page de cette section.   oui en effet il existe un risque en cas de repli que les éléphants piétinent tout ceux qui se trouvent sur leur chemin. Mais ce n'est pas arrivé ici.   Merci ^^. C'est également extrêmement efficace pour faire un mur mobile d'unités se soutenant mutuellement. Le risque est toujours de se faire prendre de flanc, mais ici ça s'est bien passé.   C'est un système de bataille de masse très fun, fluide et adaptable facilement aux figurines des joueurs, je suis complètement tombé fan dès mes premières parties. Si ce n'est pas déjà fait je te suggère de faire un tour sur notre forum (lien dans ma signature) si tu es intéressé pour en savoir plus.
  17. Bonjour à tous, L'été touche à sa fin et c'est bientôt la rentrée. Une petite envie de rejouer avec mes grecs et mes romains m'a étreint et je me suis donc organisé une petite partie à 300 pts. Certaines photos ont du être abaissées en qualité pour éviter que le fichier soit trop volumineux. Petit aperçu : 1) Les forces en présence Epire Division I contingent d'Epire: Pyrrhus Ier d'Epire, général Phalange Alpha, piquiers épirotes Phalange Beta, piquiers épirotes Agema, cavalerie lourde épirote Eléphants de guerre Infanterie légère osque Archers Frondeurs de Rhodes Division II contingent de Grand Grèce: Milon, commandant Phalange gamma, piquiers de Tarente Phalange delta, piquiers de Tarente Infanterie légère osque Cavalerie légère tarentaise Frondeurs Rome Legio Laurus : Consul Tetricus, général Hastati Hastati Principes Principes Triarii Vélites Vélites Equites Socii Ala Commandant Ubastus Hastati Hastati Principes Principes Triarii Vélites Vélites Socii equites 2) Déploiement Les romains se sont déployés sur le flanc droit de la table de jeu avec la légion romaine au milieu et les alliés sur l'aile droite avec les cavaleries sur chaque flanc. Les grecs quant à eux se sont positionnés avec l'ensemble de leur phalanges au centre. le flanc droit était protégé par les fantassins osques et les frondeurs de tarente. Le flanc gauche comportait les fantassins légers osques de la division épirote ainsi que les éléphants et l'Agema. [url=http://img173.imagevenue.com/img.php?image=38435_DSC_1180_122_505lo.jpg][/URL] [url=http://img158.imagevenue.com/img.php?image=38550_DSC_1181_122_509lo.jpg][/URL] 3) La bataille Tour 1 Rome Sur le flanc droit, les socii equites et les vélites alliés s'avancèrent au maximum sur le flanc droit. ils obtinrent trois mouvements et les equites se trouvèrent à portée de javelots des frondeurs tarentais. Les triarii alliés reçurent l'ordre de contourner la forêt mais échouèrent. Etant disciplinés ils avancèrent tout de même d'un mouvement mais le reste de la division ne bougea pas. Au centre, la division du général décida d'avancer de façon prudente de deux mouvements. Les equites romains et les vélites de la gauche se positionnèrent à la lisière de la forêt. Lors de la phase de tir, les socii equites échouèrent à causer la moindre blessures aux frondeurs de Tarente. [url=http://img41.imagevenue.com/img.php?image=38621_DSC_1188_122_85lo.jpg][/URL] Tour 1 Epire Pyrrhus ordonna aux éléphants et à la cavalerie légère de charger la cavalerie légère ennemie. Ils obtinrent 3 mouvements grâce au Cd de 9 de Pyrrhus et les equites fuirent mais d'un seul mouvement ce qui les fit rattraper et détruire par leurs homologues de Tarente. Pire encore pour les romains, le roi d'Epire envoya son Agema dans la brèche et elle obtint également trois mouvements ce qui lui permit de la positionner idéalement sur le flanc au côté de l'éléphant. Il fit aussi avancer ses osques mais échoua malgré sa relance à faire bouger ses frondeurs. Sur la droite, Milon fit prudemment avancer sa phalange en rangs serrés. Les frondeurs de Tarente et les osques quant à eux ne parvinrent pas à blesser les socii equites. [url=http://img234.imagevenue.com/img.php?image=38665_DSC_1193_122_575lo.jpg][/URL] La suite dans le rapport sous format PDF avec photos qui est ici : https://www.dropbox.com/s/u74i2x7hcp947c7/Rapport%20de%20Bataille%20Hail%20Caesar%203.pdf?dl=0 Bonne lecture.
  18. Je plussoie le message précédent et vais un peu prêcher pour ma paroisse. Hail Caesar est un jeu historique prévu pour jouer de la bataille de masse avec des règles faciles à retenir et qui peut se jouer à n'importe quelle échelle (du moment que tu as des adversaires pour jouer avec toi à la même échelle).   De plus nous avons traduit en français à la fois le résumé des règles de base et aussi le mod Fantasy pour jouer avec les figs battle. Le lien vers le forum est dans ma signature
  19. Je joue depuis 1997 à Battle et en ce qui me concerne ce sera non aussi.   - D'une part, ce que j'aime dans Warhammer Batailles Fantastiques... Eh bien ce sont les Batailles Fantastiques. Donc vu qu'a priori on va vers Warhammer Escarmouches Fantastiques ce n'est pas du tout ce que je recherche.   - Ensuite j'avais déjà du mal en V7/V8, non pas tant à cause du système de règle général qu'avec ces satanés livres d'armée si peu équilibrés.   - puis le massacre fluffique m'a dégoûté définitivement. Après c'est sûr que ce sont les goûts et les couleurs hein.... Mais moi j'aimais bien battle pour son univers histo fantastique ultra classique avec des nains, des elfes, des humains, des orques etc. Je n'ai donc pas digéré le tabula rasa d'EoT.   - et pour finir m'étant mis à Hail Caesar et appréciant beaucoup ce système je compte bien recycler mon imposant tas de figouzes avec Hail Caesar Fantasy à la traduction duquel j'ai participé.
  20. On continue avec un rapport de bataille plus narratif ayant cette fois pour contexte la conquête de la Bretagne. Le rapport retrace un affrontement fictif où une armée de bretons tend une embuscade à deux légions romaines. SCENARIO : EMBUSCADE Armées Les deux armées sont de force égale. L'un des joueurs devient l'attaquant et le second le défenseur. Le défenseur reçoit un chariot de bagages représentant le trésor Champ de bataille La bataille se jouera dans le sens de la longueur. Aucun changement particulier Déploiement L'attaquant choisi sa largeur de table. Le défenseur positionne ses forces dans la largeur opposée. Il ne peut déployer de troupe à moins de 12ps de longeur de tables ni à moins de 30 ps des unités ennemies. En outre, l'ensemble des unités du défenseur débutera la partie en colonne. L'attaquant désigne un minimum d'une division (et au maximum la moitié du total de divisions de l'armée (arrondi à l'inférieur) qui sera conservée hors de table et attaquera par les flancs. La division du général ne peut être choisie pour attaquer de flanc. Premier tour Tirez au dé pour savoir qui commencera la partie. Durée La partie dure 6 tours. (ou 8 tours si accord des deux adversaires) Règles spéciales Embuscade ! Au début du second tour de jeu, vous pouvez effectuer un jet pour chaque division en embuscade comme si elle avait la règle renfort (de H.C.F.). Si ce n'est que le résultat 4 de la table compte comme un échec (la division reste hors de la table comme pour les résultats 1-3). Une fois le jet réussi les unités sont disponibles et peuvent entrer grâce à un ordre (individuellement ou en groupe) de la même façon que des unités revenant sur la table. Elles doivent donc dépenser un mouvement pour être placées à 6ps de leur point d’entrée. Les unités arrivant en embuscade ne peuvent faire au maximum que deux mouvements lors de leur tour d’arrivée (donc 1 mouvement pour se placer sur la table à 6ps du point d’entrée et un second pour avancer) mais peuvent charger normalement si elles peuvent atteindre l’ennemi. Rien à perdre ! Le défenseur étant cerné, il n'a rien à perdre et sait qu'il doit se frayer un chemin vers son camp. Tant qu'une unité du défenseur n'est pas ébranlée, elle effectue ses tests de panique sur 3D6 en conservant les deux meilleurs. Victoire A l'issue du dernier tour, comptabilisez les points de victoires comme suit : Pour les deux joueurs : 2 pts par division ennemie en déroute 2 pts pour la mort ou la capture du général adverse 1 pt pour la mort ou la capture d'un commandant adverse 1 pt pour le camp ayant détruit la première unité non tirailleur durant la partie Pour l'attaquant: 2 pts supplémentaires par division ennemie en déroute 2 pts pour avoir détruit la charette de bagages contenant le trésors du défenseur Pour le défenseur: 1 pt par unité non tirailleur et non ébranlée parvenant à sortir de la table par la largeur de table du défenseur (une unité parvenant à toucher le bord de table peut automatiquement sortir de table) ORDRE DE BATAILLE BRETONS Division I Rebelles Catuvellaunii Général Thermomix 3 Hordes de guerriers bretons 1 unité de chars légers 2 unités de javeliniers 1 unité d’archers 1 unité de cavalerie légère Division II Rebelles Atrébates Commandant Schizophrenix 1 Hordes de fanatiques 1 Horde de guerriers bretons 1 unité de chars légers 2 unités de javeliniers 1 unité d’archers 1 unité de cavalerie légère [url=http://img267.imagevenue.com/img.php?image=09896_DSC_1072_122_86lo.jpg][/URL] Les bretons ont pris position près du pont ROMAINS VIIIème légion Général : Légat Marcus Crapula Ière Cohorte (vétérans) IIème cohorte IIIème cohorte Cavalerie auxiliaire belge Tirailleurs auxiliaires Artillerie règlementaire (scorpion) XXème légion Commandant : Tribun Quintus Abribus Ière Cohorte (vétérans) IIème cohorte IIIème cohorte (recrues) Cavalerie auxiliaire romaine Tirailleurs auxiliaires Artillerie règlementaire (scorpion) Archers auxiliaires numides Inconsciente du danger, la colonne romaine progresse dans la campagne bretonne LA BATAILLE Revenant du nord ouest après avoir copieusement rançonnés les feoderati bretons, le Légat Crapula et ses deux légions avançaient en colonne dans la forêt de Bretagne, encadrant le chariot contenant le produit des tributs. Il commandait la VIII ème légion en tête de colonne tandis que la XXème dirigée par le jeune tribun Quintus Abribus fermait la marche. Crapula traversait le territoire des Catuvellaunii et il savait que des rebelles sévissaient dans la région. Pour preuve, l’autel dédié à Mars situé sur leur route et qui avait été détruit par ces barbares. Il avait hâte de regagner Londinium et de goûter à nouveau au confort de la civilisation. Dans un premier temps, ils devaient rejoindre un camp situé à une trentaine de kilomètres d’ici. Crapula ne savait pas que son passage était attendu par le chef rebelle Catuvellauni Thermomix. Ce dernier était décidé à bloquer le passage des forces du légat et à massacrer les envahisseurs romains. Il avait soulevé certaines tribus locales et réussi à convaincre le chef atrébate Schizophrenix de l’aider à préparer un guet-apen à l’armée romaine en approche... Tour 1 Bretons Postés de l'autre côté de la rivière depuis des heures, les bretons reçurent de leurs éclaireurs la nouvelle de l'approche de l'armée romaine. Thermomix ordonna alors à ses hommes de se mettre en route. Il dépêcha également un messager à Schizophrénix le chef des alliés atrébates pour qu'il lance l'attaque dès que possible. Les catuvellaunii traversent la rivière Tour 1 Romains Informé par ses propres éclaireurs qu’une importante armée de bretons lui bloquait le passage sur la Tove, Crapula envoya ses tirailleurs et sa cavalerie dans les bois proches à droite afin qu’ils puissent appuyer les cohortes au besoin, puis ordonna à la VIII ème légion d'avancer et de se mettre en ligne de bataille, mais ses ordres confus et la pagaille de l'avant fit que la consigne ne passa pas. A l'arrière, Abribus avait été plus prompte à réagir et ses hommes se portèrent rapidement vers l'avant. Cependant, une fois arrivés sur les arrières de la VIIIème ils ne purent se déployer correctement dans cet espace réduit. Les romains se mettent en ligne de bataille. La suite en format PDF avec photos à l'adresse ci-dessous : https://www.dropbox....a Tove.pdf?dl=0
  21. Bonjour,   Un nouveau petit rapport de bataille pour clore le cycle de la campagne de Pyrrhus que nous avons joué au club ces dernières semaines.   Il concerne donc la dernière bataille : Beneventum (-275 av. J.C.)   Le rapport est au format PDF avec photos et est disponible à l'adresse suivante :   https://www.dropbox.com/s/7t5tw3ysrgavgho/Bataille%20de%20Beneventum.pdf?dl=0
  22. Magnifique ! Y a pas à dire, ça claque ! P&S a vraiment l'air sympa.
  23. Ce rapport de bataille se veut plus pédagogique à destination des gens qui veulent découvrir le jeu et comprendre ses mécaniques. Je vais donc tâcher de détailler davantage la partie jeu pour que chacun puisse avoir une idée sommaire du déroulé d’une partie. Petit topo préalable sur les unités et le système Chaque unité a un coût en points fixé dans un recueil de listes d’armée. Warlords Games en commercialise plusieurs selon les périodes historiques. Le recueil concernant la période -4 000 jusqu’à +300 (environs) utilisé ici comporte une cinquantaine de listes d’armées. Chaque unité dispose d’une ligne de caractéristiques comme à Battle qui indique le nombre de dés à lancer pour le corps à corps, les tirs ou la défense : - Choc et Mêlée sont des caracs de combat au corps à corps - Courte portée représente à la fois les tirs à courte portée (javelot pilum etc. Tout ce qui a une portée de 6ps maxi) et la valeur de soutien au corps à corps - Longue portée représente les tirs de tout ce qui a une portée supérieure à 6ps (arc, fronde, baliste, catapulte etc.) - Moral est la sauvegarde contre les touches au tir comme au càc. C'est un condensé de l'endurance, de l'armure et de la résistance psychologique de l'unité. - Résistance représente le nombre de « point de vie » d'une unité (différente en fonction de sa taille). - Chaque unité dispose souvent en outre d’une ou plusieurs règles spéciales détaillées dans le livre de règles. Pour se déplacer, les unités doivent recevoir des ordres de leur commandant de division (en principe puisqu'on verra plus tard qu'il y a d'autres méthodes de mouvement). Les ordres identiques peuvent être groupés pour ne faire qu'un seul jet. C’est un test fait sous le Cd du commandant et le degré de réussite influence sur le nombre de mouvements auquel l’unité a droit. Cela peut aller de 0 (échec au test) à 3 mouvements (grande réussite de +3 points en dessous du Cd). Tout ordre doit être annoncé de façon claire à l'adversaire avant tout lancer de dé. Tout est mesurable à tout moment. Le mouvement se fait comme à 40K, le système est très libre, si ce n'est que lorsque l'ennemi se trouve dans l'arc frontal à moins de 12 pas, une règle dite « de proximité » restreint les mouvements. En effet dans une démarche historique il n'est pas concevable qu'une phalange ou une légion arrivée à un jet de pierre de l'ennemi s'amuse à tournicoter autour de lui comme cela est possible dans certains jeux. En conséquence dans ce cas de figure l'unité est « lockée » elle ne peut plus qu'avancer vers l'ennemi ou reculer vis à vis de lui. A noter qu'un tirailleurs ou toute unité en formation dispersée ne déclenche pas cette règle à l'ennemi car ils ne représentent pas une menace (les unités en ordre dispersées n'ont pas le droit de déclarer de charge), ces unités ne sont en outre elles-mêmes « lockées » qu'à 6 ps au lieu de 12ps puisqu'elles sont plus mobiles. Pour les anglophones, Rick Priestley himself présente dans ces articles les points de règles les plus importants (notamment le déroulement détaillé d'une phase de combat) : http://www.warlordgames.com/hail-caesar-update-rick-explains-the-combat-system/ http://www.warlordgames.com/hail-caesar-more-from-rick/ http://www.warlordgames.com/hail-caesar-rick-speaks/ Les listes d’armée Les listes d’armée utilisées dans cette bataille sont celles du Royaume de Syracuse et de la République Romaine pour un format de 300 pts chacune. Chaque armée est composée d’une ou de plusieurs divisions. Chaque division se compose au minimum de 4 unités (à l’exception des tirailleurs qui ne comptent pas) et est commandée par un Capitaine de division. Royaume de Syracuse (sauf exceptions toutes les unités sont de taille standard) : Division 1 : Contingent Syracusain I Capitaine : Général Antipatros Unités : Hoplites syracusains Hoplites syracusains Gastraphetes (arbalète géante compte comme une artillerie légère) Infanterie légère Samnite (taille modeste) Archers de Syracuse Division 2 : Division Mercenaire Capitaine : Kaldakès Unités : Hoplites mercenaires Hoplites mercenaires Hoplites mercenaires Bande de guerre gauloise Division 3 : contingent syracusain II Capitaine : Demetrios Unités : Hoplites syracusains Hoplites syracusains Gastraphetes Infanterie légère Samnite (taille modeste) République Romaine (toutes les unités sont de taille modeste) Division 1 : Prima Legio Capitaine : Général Consul Tetricus Unités : Hastatis Principes Hastatis Principes Vélites Equites Division 2 : 2ème Légion Capitaine : Tribun Galio Unités : Hastatis Principes Triarii Infanterie légère vélite Division 3 : 3ème Légion Capitaine : Tribun Vipsanius Unités : Hastatis Principes Triarii Equites (cavalerie légère) Déploiement Par convention les localisations sont indiquées depuis le côté grec. Les grecs se sont déployés sur un large front allant du bois situé sur la gauche jusqu’au bois de droite (côté "Chat" sur la photo :lol: ). La division mercenaire a pris position sur le flanc droit avec les gaulois à l’extrémité. Antipatros et ses hommes se sont placés au centre tandis que Demetrios s’est placé sur le flanc gauche avec ses troupes. Les romains ont adopté une position plus centrale avec la ferme intention de frapper très fort au centre. Le consul Tetricus et ses troupes se sont placés sur la gauche. La division de Vipsanius à droite et celle de Galio au centre. Les deux unités d’equites ont été placées sur la gauche (la cavalerie légère et les tirailleurs peuvent opérer loin de leur capitaine de division sans malus). Tour 1 Grec Mouvement Les commandants grecs s’avancent afin de tirer parti de la largeur de leur front. Antipatros donne un ordre d’avance à toute sa division, il parvient à obtenir un succès important sur son test ce qui résulte en 3 mouvements. De fait, le gatraphetes et même les archers avancent de sorte à être à portée de tir des premières lignes romaines. A droite la division mercenaire parvient à obtenir deux mouvements et se place de part et d’autre du bois pour cadenasser ce flanc. En revanche, Demetrios s’il parvient à faire passer son infanterie légère dans le bois, échoue à faire mouvoir le reste de sa division. Il obtient un échec au test ce qui met fin à son tour. Tir Les archers grecs étant à portée, ils ouvrent le feu. Leurs tirs n’ont cependant aucun effet sur les rangs solidement protégés des romains. Combat Pas de combat Tour 1 Romain Mouvement Avec la discipline qui les caractérise, les romains se mettent en marche. Le général romain parvient à obtenir trois mouvements en donnant un ordre de contournement à sa cavalerie légère qui parvient à se placer sur la gauche des grecs. Il ordonne ensuite au reste de sa division d’avancer et obtient là aussi 3 mouvements. Les deux autres Légions lancent également des ordres de division pour avancer et réussissent parfaitement de sorte que toute l’armée a bougé de concert vers le centre de table. Tir Les vélites échouent dans leurs tirs contre les archers de même que les hastatis dans leur lancer de pilum sur les fantassins Samnites au centre. Tour 2 Grec Mouvement Les fantassins Samnites décident de se jeter sur la cavalerie romaine située non loin du bois, celle-ci décide de fuir mais elle échoue et se retrouve au combat Les archers et le gastraphetes au centre, bien avancés et menacés par la première ligne romaine décident de reculer d’un mouvement. La division de Demetrios toujours à la traîne ne parvient à bouger que d’un mouvement, Antipatros tente de faire avancer ses troupes mais échoue malgré sa relance (les généraux peuvent relancer une fois par tour). A droite, Kaldakès en revanche parvient à motiver ses hommes, il ordonne à un bataillon d’hoplites et aux gaulois de contourner, il obtient un succès majeur permettant à ces derniers de contourner le bois et de menacer directement l’aile romaine. Il tente ensuite de refermer la mâchoire en ordonnant une charge sur la première ligne romaine pour soutenir cette manœuvre, mais n’y parvient pas et le reste de la division avance prudemment d'un seul mouvement. Tir Les archers prennent pour cible les vélites, mais leur volée ne donne rien. Les Samnites s’approchent des hastatis et lancent leur javelot infligeant la perte d’un point de résistance et occasionnant un test de panique. Les fantassins romains ne bronchent cependant pas. Combat La charge des Samnites inflige une blessure aux cavaliers, ces derniers ne parviennent pas à infliger de blessure en retour et ils doivent effectuer un test avec un malus de -1. En l’occurrence, les cavaliers obtiennent « repli désorganisé » qui les contraint à reculer face à l’ennemi de 6pas dans la même orientation et à subir le résultat « désorganisé » qui empêche de bouger et inflige un malus au toucher au combat. Les Samnites ont la possibilité d’effectuer un mouvement de consolidation (un mouvement de 6ps) et décident de coller à l’ennemi pour poursuivre le combat (ils auraient très bien pu se replier en forêt à la place) Tour 2 romain Mouvement Les triarii de la Légion de droite désormais menacés sur leur flanc utilisent un mouvement d’initiative pour se placer face aux hoplites et aux gaulois mais à plus de 6 pas, histoire de temporiser dans l’immédiat et de compter sur un éventuel échec au test de commandement pour gagner davantage de temps. Le reste de la Légion de droite tente une charge sur les grecs mais n’obtient qu’un mouvement ce qui est insuffisant. Au centre, les ordres ont également du mal à passer puisque les charges des hastatis, principes et vélites contre les hoplites échouent. Le général romain subit même un échec au commandement mettant fin au mouvement de sa Légion. Heureusement les légionnaires romains disposent d’une règle spéciale leur permettant d’effectuer un mouvement en cas d’échec d’ordre, ce qu’ils font. Tir Les hastatis continuent de jeter des javelots sur les Samnites et parviennent à leur infliger la perte d’un point de résistance. L’autre unité de cavalerie légère placée devant les hoplites syracusains leur lance des javelots mais sans succès puisque ces derniers sauvegardent la seule touche infligée. Combat Le combat se poursuit entre Samnites et cavaliers romains, les Samnites disposant d’un bonus de +1 au toucher en raison de leur victoire au round précédant, infligent encore une blessure sans en subir en retour, les cavaliers se replient à nouveau désorganisés. La suite ici
  24. Second rapport de bataille à Hail Caesar Fantasy, avec cette fois un peu plus de suspens et ce jusqu'au bout. La bataille de cette fois opposait les orques et gobelins aux elfes noirs : Ordre de Bataille Elfes noirs : Division 1 , Cohorte principale : Maître général Singhrez Vaine Sorcière Uvien Nor Assassin Vedron Kael avec épée de chance Arbalétriers elfes noirs Arbalétriers elfes noirs Lanciers elfes noirs Lanciers elfes noirs Division 2, Cohorte Khainite Patricien Qeldrith Furies Exécuteurs Division 3, troupes de marine Capitaine Kaleth Corsaires Corsaires Balistes à répétition Cavaliers noirs Orques et gobelins Division 1, Bande de Bogrut le Goret Chef de guerre, Bogrut le Goret Chamane gobelin Snikit Orques Orques Trolls Gobelins Division 2, Bande de Lurg Le Chicot Big boss Lurg le Chicot Chamane gobelin Ratnik Gobelins Gobelins Balistes Orques Division 3, Bande de Molch Tir'Boyaux Big Boss Molch Tir'Boyaux Chamane Dinky l'Excité Chars gobelins Lance-rocs Orques noirs La bataille Les premiers tour sont plutôt placés sous le signe de la domination tactique des elfes noirs, mieux commandés et disciplinés, ces derniers avancent vers l'ennemi et ouvrent le feu dès que possible : les cavaliers noirs sur les chars à loups, la baliste sur son homologue orque. Les corsaires du capitaine Kaleth conscients de ne pouvoir affronter les orques noirs en combat rapproché se mettent en formation dispersée et entament une guerilla pour les contraindre à fuir. Malgré les pertes, l'élite des peaux vertes ne bronche pas. Les commandants orques ont le plus grand mal à avancer de façon coordonnée. Tandis qu'à droite Molch est aux prises avec les troupes de marine elfes noires, Lurg le Chicot dont la bande se situe pourtant au centre du dispositif va mettre quatre tours à lancer ses troupes au combat. Ambitionnant sans doute de prendre la place de Bogrut, il ne lui apportera pas le soutien décisif... ni à Molch d'ailleurs. Et si on faisait un scrabble ? Les elfes entament les hostilités à gauche profitant de la confusion dans la ligne de bataille orque. Leur centre temporise, tandis que les deux ailes frappent. Les furies et les exécuteurs dirigés par Qeldrith percutent les orques de la bande de Bogrut,tandis que les sorts de domination d'Uvien Nor empêchaient les troll de déclarer une charge de soutien. Les combats sont furieux. Dans le premier combat, les furies au prise avec des orques motivés par la présence de leur général, ne parviennent pas à infliger suffisamment de pertes. Bogrut fend les rangs des furies avec son char et les massacre, il apporte la victoire à son camp, au prix de son char, qui perd une route et devient inutilisable. Sur leur droite, les exécuteurs reçoivent l'appui de Vedron Kael l'assassin et malgré un léger avantage, les orques ne bougent pas d'un pouce. La charge elfe noire a manqué son objectif et la division khainite est déjà à moitié détruite dès le premier impact. SUITE DU RAPPORT ICI
  25. Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté, m'étant quelque peu éloigné de Battle pour me mettre à Hail Caesar Historique dont le systèmecomble toutes mes attentes, j'avais cependant depuis un moment envie d'essayer cette fameuse version fantasy. Vendredi soir avec un camarade Haut Elfe du club nous avons donc finalement testé Hail Caesar Fantasy avec nos figurines battle et les listes d'armée que j'avais récemment traduit. J'ai pris pour l'occasion la tête de la Horde d'orques de Gros Burza pour saccager le royaume de Tor Yvresse. Nous avons tâché de respecter le schéma Hail Caesar pour le soclage. Malheureusement mon camarade elfe n'avait pas assez de figurines pour le respecter, on a donc fait du 7 figurines de front (au lieu de 8) pour les figurines 20mm et 6 pour les 25mm. Niveau rang : Infanterie lourde et moyenne sur 3 rangs, infanterie légère sur 2. Unités de 3 chars, cavalerie sur 10 (normalement c'est 12, mais là aussi il n'avait pas assez de cavaliers, il débute). J'alignais une armée en trois divisions (2 standards et 1 "spéciale") comportant chacune un big boss (ou un général) et un chamane (histoire de tester la magie). Le but n'était pas de faire quelque chose d'ultra optimisé mais de tester des trucs. J'ai quand même essayé d'avoir du troupion en masse et un peu d'unités rigolotes à côté histoire de rester dans le concept de l'armée. La division de Gros Burza La division spéciale de Ratgut La division d'Ourgat La photo de famille de l'armée L'armée Haut elfe était composée de deux divisions, la première dirigée par un politicien inepte de Cdt 7 (mon adversaire croyait que son archimage pouvait commander donc on a quand même filé un capitaine remplaçant "gratuit" à cd7 à sa division) avec Maîtres des épée, Balistes, gardes maritimes et heaumes d'argent. La seconde (ici en bas sur l'image) dirigée par un militaire de carrière avec 2 régiments d'archers et gardes maritimes, un régiment de lanciers et un char à lions (normalement ils sont en packs de 3-4, mais il n'en possédait qu'un donc on l'a joué tout seul), La partie fut comme je l'espérais fluide et rapide. Hail Caesar est très simple à prendre en main et j'avais assez peur que la version Fantasy n'alourdisse l'ensemble. Il n'en a rien été. Nous avons également utilisé les portées et distances modifiées de Hail Caesar Fantasy. Les deux armées ont donc dû avancer car mine de rien les portées ne sont pas énormes, difficile de faire du font de table. J'avais peur de la puissance de la magie mais finalement elle n'a ni déséquilibré ni ralenti le jeu. Par contre si elle n'a rien fait la plupart du temps, elle s'est révélée décisive en fin de partie pour sceller le combat décisif qui a fait basculer la partie (le sort Waaagh! sur les orques chargeant de flanc les maîtres des épées). J'ai aussi noté que le placement de capitaines était très important du fait de la réduction des portées de Cd. Donc pour résumé la partie, ça commençait mal : les elfes ont fait un goulet d'étranglement entre les deux bois et lancé l'offensive avec leur cavalerie sur la droite qui a immédiatement détruit un régiment de gobelins. Faisant fi du côté droit et mobilisant la division d'Ourgat pour gérer les heaumes d'argent, je m'avancais résolument dans le goulet avec la division de Burza tandis que Ratgut ne parvenait pas à rameuter ses troupes et à leur expliquer leurs instructions. Profitant de ce capharnaüm, les elfes s'avancent et j'encaisse deux violentes charges (les maîtres des épées soutenus par les gardes maritimes sur mes trolls et le char à lion sur mes orques). Les deux unités plient mais ne rompent pas. Elles se replient en bon ordre. Ils vont tenir 4 rounds de cac, ce qui était plutôt inespéré. Il faut dire que j'ai survécu à la charge des maîtres des épées avec le sacrifice de Burza qui a lâché toutes ses attaques pour éviter un résultat de combat trop défavorable aux trolls. Au final il meurt ( c'était prévisible, le système de combat héroïque de l'âge sombre qui est utilisé à Hail Caesar Fantasy tempère pas mal la puissance des persos, car lâcher toute la sauce signifie souvent la mort assurée car le perso va fatalement s'exposer au maximum) mais les trolls ne perdent finalement que de 2 pts et avec un bon jet ils peuvent se replier en bon ordre ( :lol: ). Sur la droite les tirs de balistes et d'arcs gobelins font paniquer les heaumes d'argent (un bon double 6 pour toucher) qui vont sortir de la table désorganisés et vont perdre un tour avant de pouvoir revenir. Trop éloignés de leur général et pas assez près de leurs ennemis, ils ne parviendront jamais à se remettre véritablement en marche. Ma division spéciale a perdu deux tours à cause de jets de commandements ratés mais les gobelins de la division de Burza vont prendre la relève. Profitant du nombre des peaux vertes, ils contournent le bois sur la droite des elfes (tandis qu'un régiment d'orques traverse la forêt) et réussissent à tomber sur leur flanc. Avec l'appui des fanatiques ils défoncent la première unité d'archers et percent sur la suivante mais celle-ci tient bon. Les lanciers elfes situé en première ligne, paniqués mais bénéficiant des ordres d'un excellent commandant (qui leur octroie 3 mouvements !), font immédiatement demi tour et chargent à leur tour les gobelins de flanc. Les gobelins perdent le combat de 5 et je m'apprête à les ranger dans la valise quand un double 6 des familles les fait finalement héroïquement tenir. C'est le moment que choisissent les orques pour réussir également leurs trois ordres et sortir de la forêt afin de prendre les lanciers elfes de flanc, tandis qu'au centre après une nouvelle retraite en bon ordre des trolls, les elfes, imprudemment avancés sont chargés de flanc par un régiment d'orques venu de la droite. Les chamanes gobelins qui avaient fait pas mal de figuration jusque là, décident de se réveiller et passent enfin un sort utile (Waagh sur les orques) et le combat décisif tourne à la boucherie, les trolls et les orques massacrent les fiers maîtres des épées et les gardes maritimes qui les soutenaient, tandis qu'au nord les héroïques gobelins et les orques en renforts détruisent les archers ainsi que les lanciers sonnant la fin de l'armée elfique. Mon adversaire sonne la retraite pour les défenseurs d'Ulthuan. Gros Burza laissé pour mort par les elfes, s'en était en fait tiré grâce à sa graisse qui avait amorti les coups les plus violents et s'était retrouvé coincé sous un troll puant, dont il n'avait pu se dépêtrer qu'à la fin de la bataille. Désormais il se tenait sur un antique belvédère elfique,contemplant sa horde en train de saccager joyeusement le village elfe proche alors que les défenseurs de celui-ci - enfin ceux qui étaient encore en vie - se repliaient en toute hâte vers la capitale. Burza sourit, Tor Yvresse serait bientôt à lui...
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