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Warhammer Forum

Inxi-Huinzi

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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi

  1. Je me débrouillerai, j'irai dans un mac do vous inquiétez pas @+ -= Inxi =-
  2. Vous avez jusqu'à dimanche, vous pourrez prendre de l'avance sur les commentaires quand assez de textes auront été rendus ! Pour tout le monde, je déménage à Liverpool jeudi donc je risque d'être assez disparu quelques (jours ? semaines ?) @+ -= Inxi =-
  3. Inxi-Huinzi

    [Tactica] Répurgateurs

    J'avais jamais fait gaffe je suis tellement cohérent avec mes pensées que j'ai jamais regardé leur équipement a distance ! A remplacer par : arme a distance alors. Je pense qu'on a fait le tour, non ? @+ -= Inxi =-
  4. Bah nan Fandalg sera pas le premier posté , j'attendrai d'en avoir pas mal pour commencer à les mettre. Mais c'est sûr si à chaque fois vous dites : fini et envoyé, les gens comprendront Pour le style de chacun, ca va vite. Tu regardes un texte de la personne et tu reconnais vite . Sinon on peut juste le faire pour le fun sans mettre de point en plus ! @+ -= Inxi =-
  5. Ah oui petite précisio que j'aurais dû souligner. On corse et diversifie le tout. Vous m'envoyez vos textes une fois finis puis je les posterai. Y aura des points bonus pour ceux trouvant qui a écrit quoi ! Y aura donc pas de noms associés aux textes ! Idem pour les commentaires. Vous me les mailez et moi je les rassemble. @+= -= Inxi =-
  6. Inxi-Huinzi

    [Tactica] Répurgateurs

    Alors : Répurgateurs C'est une bande plutôt axée corps à corps dont le but va être d'avancer avec prudence. La règle spéciale de cette bande (et encore) est que tous leur héros haient les jeteurs de sort. En bref Points forts : Des unités de corps à corps diversifiées. Des chiens excellents et rentables. Des flagellants commençant avec F4 et E4 Points faibles : Pas de tir digne de ce nom. Des héros trop moyens. Les unités Le capitaine répurgateur Chef de bande correct avec CC, CT et I de 4, si vous voulez quelques bons tireurs, c'est sur lui qu'il faut s'appuyer. Pourtant prenez garde car les arcs ne sont pas disponiblles. L'arbalète de poing et les pistolets restant très moyens pour leur prix, optez plutôt pour un équipement cac. Répurgateurs Unités sans atouts, il vaut mieux les équiper d'abalètes pour forcer votre adversaire à prendre soin des unités qu'il expose. Prêtre Guerrier Une unité à prendre soin et à charger en corps à corps dans la mesure du possible au fur et à mesure des parties. Ses sorts sont intéressants dès lors que le combat est engagé. Il faut bien faire attention à ce qu'il ne soit jamais seul et il se trouve être dévastateur pourpeut que vous ayez les sorts adéquats. Les flagellants Sûrement une des meilleurs unités du jeu. E4 et F4, équipés d'armes à deux mains, vous voilà avec des unités blessant sur 2+ et touchant sur 4+ pouvant passer à 3+ avec un bon jet de dés au passage de niveau (cf les miens) Les chiens Unités rapides et féroces, leur F4 et CC4 en fait des unités mortelles au cac. Leur mouvement important (6) leur permet d'aller chercher des unités inaccessibles et de bloquer des rushs trop rapides (on court pas à moins de 8ps !!! ) En meute, ils s'avèrent destructeurs. Les séides A ce moment du jeu où vous avez le choix de les prendre, il vaut mieux les équiper au corps à corps et les mettre devant pour prendre les charges. Attendez de voir leur passage à niveau pour les équiper mais le corps à corps semblera toujours plus pratique (même avec CT3, ça reste trop peu pour leur mettre une arbalète) Une liste type Pourquoi ces choix. Pas trop de chiens parce que je trouve ça trop optimisés dès le début. Le capitaine armé corps à corps capable d'un tir au cas où s'il se fait charger. Les répurgateurs pour couvrir l'avancée et faisant mettre les ennemis à couvert. Une avancée rapide au centre prêtre guerrier, capitaine et flagellants devant pour accuser les tirs et les chiens sur les flancs pour pouvoir agir rapidement sur ce qui traine. Ben faut comprendre que des gens (comme moi d'ailleurs ) on pas trop envie d'avoir 15 figs différentes juste pour que ca corresponde la liste à ce qu'on a sur la table (pas le temps et pas d'argent pour ça !) Good !De toute tu as pas le choix ou j'édite moi même mdr Moi je dénigre les deux (quoi j'en ai mis un dans ma liste type ? ) Mais c'est vrai que F4 devrait pas réduire l'armure... Seulement à F5 sinon les armures sont sans cesse réduites. F4 pas rare et déjà les haches enlèvent le modificateur. Peut être une solution. Après c'est sûr : soit on fait qu'un et tout va bien, soit tout va mal. Ensuite apr un, ca peut aller bien comme mal. Et on se calme sur le ton employé hein Tu prends vraiment la mouche quand on va pas dans ton sens hein !! @+ -= Inxi =-
  7. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Capturés de plein gré, les trois se laissent conduire vers les chefs résistants afin de négocier avec eux la possibilité d"aides réciproques. Merci pour les nouveaux venus et ceux qui suivent encore Chapitre 131 Gerheim faisait tourner le liquide rouge apparenté à du vin dans son verre. Voilà une demi-heure que les trois discutaient avec ceux qui allaient diriger la rébellion. Méfiants, ils avaient suivi les gardes jusque dans les hauteurs de la ville, dans une série de bâtiments de pierre directement appuyée contre la roche. Intérieurement comme extérieurement, c’était une grande maison sans toit comme toutes autres de la ville. Rien ne la différenciait à part les gardes qui essayaient de la protéger discrètement tout autour. Inconscients de ce qu’étaient capables les trois, personne ne les avait fouillés si bien que Gerheim tenait son arbalète de poing prête à tirer à la moindre alerte. Heureusement pour tout le monde, ils ne durent pas en arriver jusque là. La salle où se tenait la réunion était un bureau couvert de livres mais plutôt bien entretenu. L’homme qui était en train d’écrire dans un livre le ferma plutôt rapidement à leur entrée mais cela n’empêcha pas Gerheim de voir la série de chiffres et de noms associés. Même si c’était de loin, il savait que l’homme ici présent faisait les comptes. Le commerce parallèle n’avait que peu de chance d’être découvert et il pouvait prospérer à l’abri des regards. Les espions qu’ils avaient parmi les exploitants devaient vraiment être nombreux. L’homme se leva pour les saluer. -Bienvenue parmi nous, dit-il. Deux autres individus entrèrent derrière eux tandis que les soldats résistants qui les avaient accompagnés s’éclipsèrent. L’un des nouvpire chu en avant et tomba dans la poussière.eaux venus n’était autre que celui qui les avait guidés jusque là. Il salua Vetalas d’un bref signe de tête. Gerheim les regarda contourner le bureau et se mettre de chaque côté du chef des lieux. Seul le contact du vampire ne semblait pas manger régulièrement car les deux autres étaient assez épais et sous leurs barbes, ils se ressemblaient vaguement. Leur apparence physique ne semblait pas les gêner, surtout sous terre où tout était exclusivement masculin. En regardant brièvement le chef parler, il remarqua qu’il avait le nez légèrement cassé. -Nous n’allons pas vous faire perdre votre temps, fit l’homme, vous savez pourquoi vous êtes ici. Vous allez être contactés par les gardes pour une promotion. Nous avons besoin de vous comme espions. Aucun des trois ne broncha pendant un moment. Il y eut un silence qui fut presque gênant puis Vetalas prit le contrôle de la situation. -Je vais être honnête, fit le mort-vivant. Nous n’avons pas le temps pour ces broutilles et vous n’avez pas idée de qui nous sommes et de ce que nous faisons ici. Deux des interlocuteurs furent franchement surpris du ton adopté par le magicien et le troisième fronça les sourcils. L’ambiance dans la pièce changea du tout au tout à ce bouleversement d’équilibre. -Ce qu’il y a à savoir, continua le vampire, c’est que vous allez avoir besoin de nous comme nous allons avoir besoin de vous. -C'est-à-dire ? Chercha à savoir le chef pas du tout heureux du tour que prenaient les choses. -Tout ce qu’on vous demande, c’est d’avoir plus d’ambition qu’à l’heure actuelle. Lors de votre révolution, prenez également l’extérieur, ne vous contentez pas de l’intérieur. Gerheim se mit à la place des humains. Trois types surgissaient de nulle part et leur demandaient de prendre le contrôle de l’intégralité de la mine. Forcément, c’était alléchant mais les résistants savaient quels moyens ils devaient avoir au minimum pour espérer gagner en bas mais également dehors… Ils étaient loin du compte. -Et juste comme ça ? Sur votre demande ? S’étonna leur ancien guide qui avait suivi le même raisonnement. -Écoutez, fit Vetalas sans agacement et qui devait déjà avoir prévu cette réaction, la seule chose que vous avez à faire, c’est de vous tenir prêts. Ce soir, au alentour de minuit, vous pourrez prendre la première grotte, celle où nous avons été amenés. -C’est quelle heure en fait ? Coupa Loriol comme si de rien était. -Dix-neuf heures, répondit celui qui n’avait pas encore parlé sans la moindre hésitation. Gerheim fit le lien rapidement entre tout ce que disait Vetalas et cette inquiétude du loup-garou pour l’heure : ce soir le lycanthrope se transformerait. Vetalas devait compter l’utiliser pour se débarrasser de tous les gardes de l’endroit. Malheureusement, il n’y avait pas assez de temps pour que Loriol tue également les gardes dehors. L’idée était bonne dans le principe mais en théorie, qui savait ce que ferait le loup-garou transformé ? Comme ce dernier ne comprenait pas qu’on allait se servir de lui, l’elfe noir se tut. -Votre idée ? Dit succinctement le chef résistant. -Cela ne vous regarde pas, rétorqua Vetalas qui aurait pu paraître pour le chef suprême de l’endroit sur le moment. Par contre, si j’étais vous, je ferai rapidement passer les messages d’évacuation car il n’y aura pas de pitié. -Pourquoi ? Fit le guide. Il nous faudrait plusieurs jours ! -Vous avez jusqu’à minuit, répéta le mort-vivant, après tout ceux qui sont encore dans les villes seront exterminés. Mineurs, dirigeants, soldats… Tout ce qui traînera. -Mais bon sang ! S’exclama le chef en tapant du poing. Qu’est-ce que vous allez faire ? -Le ménage.. Intervint pour la première fois Gerheim d’une voix cruelle. -On fout quoi ici ? Demanda Loriol aux deux autres. Ils étaient cachés depuis plus d’une heure derrière une série de rochers non loin de la ville administrative des exploitants. Ils avaient en vue la plateforme qui donnait l’accès au tunnel de sortie. -On va faire comme à Lensort, dit Vetalas avec malice, tuer les chefs humains pour prendre le contrôle. -Et je dois y aller seul pour ça ? S’étonna le loup. Gerheim et Vetalas lui avaient fait croire qu’il devait d’abord aller seul en repérage. La vérité était tout autre, ils allaient lâcher le loup-garou sur la ville et le laisser faire son office. -Tu peux y aller maintenant, fit Vetalas pour donner le signal. Gerheim se remit accroupi et regarda le loup traverser en courant la plaine de terre qui les séparait de la ville à demi-fortifiée. A la moitié de la distance, Loriol s’arrêta pétrifié. A côté de lui, Vetalas invoquait sa magie contre Loriol. Gerheim mit tous ses sens en alerte pour essayer de comprendre ce qu’il se passait. Le vampire suivait quelque chose du regard en haut de la falaise. Mais le drow ne voyait rien, sûrement car il ne pratiquait pas la magie. Au sol, un motif en triangle avait été dessiné. Une des branches s’arrêtait sous les pieds de Vetalas. La figure géométrique de plusieurs dizaines de mètres carrés luisait d’un vert lumineux qui allait crescendo. L’éclaireur vit également que des cristaux bleutés avaient été disposés à chaque coin du triangle. Vetalas écarquilla les yeux et il sembla prendre du volume. Craignant ce qui pouvait être en train de se passer, Gerheim attrapa une grosse pierre et frappa plutôt fort sur l’arrière du crâne du vampire. Le vampire chut en avant et tomba dans la poussière. Une sorte de nuage blanc vaporeux sortit du corps du mort-vivant et disparut la seconde suivante. Surpris et déconcentré, il ne put finir le processus. Avant que Vetalas ne puisse s’énerver, Gerheim fut sur lui et lui colla son arbalète chargée entre les deux yeux. -Tu retentes encore une fois ça et je te tue ! Le menaça l’elfe. Vetalas ne répondit pas mais déglutit avec peine. Gerheim se remit debout et regarda Loriol. Toute marque physique de la prison qui avait été tracée avait disparu et le lycanthrope, bien que déboussolé, ne paraissait pas s’être rendu compte de ce qu’il s’était passé. L’instant suivant, Loriol se mit à genou et hurla. Il fallut moins d’une dizaine de secondes pour que loup-garou s’empare de lui. Gerheim trembla de nouveau à la vision de cette créature monstrueuse. Il était vraiment effrayant et irradiait de puissance. L’elfe noir recula d’instinct quand le prédateur tourna ses yeux verts vers lui. Il n’eut pas le temps de plus réfléchir que Loriol se précipita vers eux. Seule la distance les sauva d’une mort atroce et ils réussirent à se glisser sous la roche et s’enfuir dans les petits tunnels avant que la bête ne soit sur eux. Ils entendirent les coups rageurs du loup sur la pierre tandis qu’ils rampaient de toutes leurs forces le plus loin possible. A bout de souffle, ils s’arrêtèrent rapidement. Ce passage avait au moins eu le mérite d’enlever toutes les idées meurtrières de l’esprit de Vetalas qui, s’il le voulait, pouvait tuer Gerheim. Sans équipement et sans arme, le drow ne faisait pas le poids. Si Vetalas n’avait pas été sonné après qu'il l'eut frappé, il n’aurait pas pu le rappeler à l’ordre. Le magicien devait savoir également que si le drow disparaissait, Loriol devinerait que quelque chose s’était passé et il n’avait sûrement pas envie de se mettre le loup à dos. Couché et fixant le plafond du tunnel à un mètre au-dessus d’eux, Gerheim expira un bon coup en essayant d’oublier la main griffue de Loriol qui avait failli lui attraper la jambe. Les Dieux seuls savaient dans quel état il aurait été maintenant s’il avait fait un tour entre les mains du loup-garou. Même à cette distance, ils purent entendre les cris des premières victimes de Loriol. Ils n’étaient pas réellement fiers d’eux car d’innocentes victimes allaient mourir par centaines mais c’était un mal qui allait engendrer un plus grand bien. Enfin il fallait l’espérer. -Tu crois vraiment qu’ils vont nous aider en sacrifiant leurs troupes sur les corps de garde ? Demanda Gerheim en perçant les ténèbres d’une voix neutre. -Ils ne sauront jamais ce qu’il s’est passé, dit Vetalas, ils auront trop peur pour ne pas respecter leur part du marché. Il y eut un blanc. -Je suis sûr qu’ils n’ont pas fait évacuer tout le monde… Dit à voix haute le vampire. L’éclaireur imagina l’expression du vampire qui devait être pleine de dédain. Ils ne pouvaient en vouloir qu’à eux même si c’était le cas. Il les avait prévenus. -Tant pis pour eux ! Dit Gerheim comme si de rien n’était mais qui avait quand même les images de ces innocents morts ce jour-là dans les bateaux. Il ne nous reste plus qu’à attendre… @+ -= Inxi =-
  8. Inxi-Huinzi

    Navregen

    Oué le loulou Par contre j'ai raté un épisode c'est d'où vient-il ? Parce que je m'en étais arrêté ou ca s'excite avec les elfes et finalement il a réapparu ! je sais pas où j'ai raté le détail de son retour ! Alors pour le fond génial comme d'habitude ! Deux passages où on développe la société elfe d'abord, enfin l'actuel et les problèmes qu'ils ont mais aussi la jeunesse orque et l'origine de tout. Je suppose que si tu nous parles de ça c'est que les très magiques ( ) vont faire parler d'eux de nouveau ! @+ -= Inxi =-
  9. Alors le sujet du concours choisi par Lord Palouff le vainqueur du précédent concours .... Sang ! Les règles maintenant : *Tous formats acceptés ( sauf dessin évidement ) Je fixerai une taille de copie à rendre une fois la liste des inscrits ainsi que les dates clés. *La non présence de votes ou de commentaires ne sera pas sanctionné ( mais leur présence bonifiée ) *Date pour rendre le sujet : 13 septembre. *Toutes époques acceptées Liste des inscrits 13 : Inxi-Huinzi Ignit le Fourbe prophète ybraesil Laerthis Lord Paladin Fatman Lami Shas'o Benoît SonOfKhaine The Last Sword Celt Fandalg Celeborn Maintenant les petites données, comme il est marqué dans le titre du post, vous avez deux semaines pratiquement pour rendre votre œuvre. La taille du texte devra être de trois pages words de taille 9 ( on est moins nombreux donc vous pouvez plus ) Cette taille est un maximum, pas un minimum !!! Oukonposte ses textes : http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=134022 Oukonposte ses votes et commentaires : http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=134023 Vous m'envoyez vos votes, vous ne les postez pas ! Tout le monde peut voter, même des non participants déjà. Ensuite vous faites deux classements de trois personnes dans l'ordre de vos préférés. Deux top3. Le premier récompense la qualité de l'écriture, le vocabulaire, l'orthographe, la cohérence totale. Le deuxième récompense l'originalité du texte, son lien avec le sujet, si les idées sont bien exploitées. Le premier a trois points, deuxième deux et troisième un. Si jamais vous faites qu'un classement, je donnerai que 3,2, 1 et non pas 6, 4, 2. Ça évitera de trop grandes différences justifiées seulement par la paresse de la réflexion. Votes, commentaires et textes me seront envoyés de façon anonyme (vous pourrez les envoyer bout par bout, je les posterai immédiatement donc ca sera facilement modifiable !) Avant chaque texte, vous aurez le droit à une petite explication ! Elle sera faite avant les commentaires et pas pendant. Elle n'est pas obligatoire, a vous de voir. Après vos votes, vous pouvez trouver (ce n'apporte pas plus de point, juste du plaisir) qui a écrit quel texte. @+ -= Inxi =-
  10. Le sujet n'y est pas encore. Je le mettrai demain. Le vainqueur me l'a agréablement donné Donc format plus court de concours comme je le mentionnais dans le concours précédent. Vous inquiétez pas, je serai plus expressif demain. Vous pouvez commencer à vous inscrire néanmoins. @+ -= Inxi =-
  11. Bien ben tant pis pour moi alors ! Ils sont vraiment insupportables ces possédés ! Par contre, si charge il y a au final. Est ce que ca se fait sur le chemin direct ou alors il peut le placer autour de l'unité chargée comme il le veut. Parce que les charges normales, même si on a le mouvement pour faire cinq fois le tour, on charge directement. Mais là avec ce sort, je suppose qu'on peut charger d'où on veut. Il m'embrouille ce truc Mais c'est bon, je pense avoir la finalité ! @+ -= Inxi, il aurait pas pu tomber sur un autre =-
  12. Sauf que tu peux pas lancer de sorts après avoir couru sauf si je me trompe ! Et si le mage voit pas l'unité après avoir marché ? @+ -= Inxi =-
  13. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Après avoir appris que Anir ne travaillerait pas pour l'Empereur, les trois décident de tendre un piège au capitaine mercenaire tout en aidant les mineurs résistants qui préparent une révolution. Chapitre 130 Loriol se mordillait le bout du pouce dans l’obscurité. Voilà plusieurs fois qu’ils étaient chahutés de guides à d’autres. Vetalas les avait laissés à l’entrée de la grotte prétextant une affaire à la surface. Gerheim, de nature méfiante, avait dit au loup de se tenir sur ses gardes. Toutes la troupe de prisonniers et leurs deux nouveaux meneurs étaient acculés au croisement de deux petits tunnels à peine assez grands pour qu’un homme de taille moyenne puisse y avancer voûté. En cas d’attaque, cela serait assez facile à tenir. En cas d’autres problèmes, c’était une autre histoire… La seule torche qu’ils avaient s’éteignit bien vite et Loriol continua de faire confiance à son ouïe. Cela lui faisait bizarre d’évoluer dans un monde constamment plongé dans l’obscurité et sans la moindre circulation d’air. Le lycanthrope n’était pas claustrophobe mais il lui en faudrait peu pour qu’il commence à se sentir mal à l’aise. Au lieu de ça, la fatigue reprenant ses droits, il sombra dans le sommeil, l'épaule appuyée contre la paroi et les yeux fixant les ténèbres du boyau. Il s’éveilla en sursaut, immédiatement conscient du danger. Le cœur battant la chamade, le réveil fut instantané. Il ne devait pas s’endormir maintenant, c’était trop dangereux. Les ronflements autour de lui apprirent qu’il n’avait pas été le seul à succomber à ce lancinant appel de la nature qu’on leur avait fait ignorer ces derniers jours. Tous avalaient un repos qu’ils n’étaient pas sûrs de renouveler prochainement. Une lumière apparut soudainement dans le tunnel et Loriol se mit de face, prêt à plonger. Imaginant un piège tendu par Vetalas, il fut assez surpris de voir que c’était un homme frêle visiblement détendu qui venait à leur rencontre. Loriol battit en retraite au milieu de l’espace qu’il occupait afin de le laisser entrer. La lumière du feu qui crépitait en réveilla rapidement plus d’un qui s’inquiétèrent de ce nouveau venu. -Si vous êtes là c’est que je suppose qu’il a choisi son camp… Fit remarquer l’homme. Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez aussi nombreux. Il marqua une pause. -Je vous ne cache pas que ça sera sûrement plus dur de vivre de ce côté de la mine que du leur. Mais le jeu en vaut la chandelle. Vous êtes libres de faire demi-tour. Loriol regarda autour de lui. Leur plan était fragile, il tuerait toute personne risquant de le faire échouer. Personne ne se manifesta un quelconque désistement et le lycanthrope en fut presque déçu. Prenant la tête du groupe, le résistant baissa la tête et se remit à marcher dans le boyau, rapidement suivi par les prisonniers. Loriol n’aimait pas particulièrement crapahuter sous terre et il fut donc d'humeur de plus en plus mauvaise à mesure que la marche s'éternisait. Il n’avait pas la moindre idée de l’endroit où ils allaient mais ce qui était sûr, c’était qu’ils y allaient. La demi-heure qu’ils passèrent là lui parut une éternité. Ils s’engagèrent dans des fissures, sautèrent par-dessus des puits sans fonds et durent même ramper dans l’eau pour continuer leur chemin. Après ce long périple, ils finirent par longer des grottes travaillées par l’homme. D’abord étroites et soutenues par quelques planches pourries, elles devinrent plus larges et renforcées. A partir de là, ils ne tardèrent pas à rencontrer une activité sans cesse croissante. Ils marchaient dans un vaste réseau de grottes tellement hautes et larges qu’elles n’en formaient qu’une. Une petite ville se logeait dans un contrefort et Loriol ne fut pas étonné de voir qu’elle était bâtie tout de pierre. Le guide s’arrêta pour leur faire une présentation. -Ici, vous êtes libres, annonça-t-il. On ne vous demande qu’une chose : travailler huit heures par jour. Le reste du temps, vous pouvez l’occuper comme bon vous semble. Une situation de merde pour une autre, pensa Loriol pour lui. Impossible de savoir s’ils ne travailleraient pas plus. Il n’y avait aucun moyen de mesurer le temps ici bas. Comme preuve de sa bonne foi, l’homme se dirigea vers la ville sans donner de consignes. Gerheim lui fit un signe de tête et ils s’y dirigèrent de même. Loriol se mit à observer la grotte particulièrement bien éclairée. Deux sorties à chaque bout et un énorme stalactite constituaient les seules véritables informations utiles du lieu. Le loup-garou regarda ce dernier pointer sa base effilée droit sur la ville. Sa taille devait être légèrement plus importante que celle de la ville et Loriol se demandait ce qui se passerait si cet énorme morceau de roche venait à se décrocher. Si cela devait se produire, le loup aimerait être loin de là. Loriol décrocha un bâillement. -Que va-t-on faire d’eux ? Demanda-t-il à Gerheim en désignant du pouce les autres soldats qui avaient été arrêtés et les mineurs qui les avaient rejoints. -Ce ne sont que des lâches, dit l’autre méprisant, perdons-les puis trouvons de quoi manger et se reposer. Loriol ne pouvait qu’acquiescer. Voilà trop longtemps qu’ils erraient le ventre vide et les yeux alourdis par les cernes. Le village n’était pas très grand en soi mais avait la particularité de posséder de gros entrepôts à plusieurs étages qui, d’après ce qu’ils comprirent, constituaient des dortoirs géants. Loriol remarqua un bâtiment plus bruyant que les autres et fit un signe de tête que reprit Gerheim. Il n’y avait pas de fenêtre mais trois étages. Il n’y avait pas de porte et les deux purent s’engouffrer à l’intérieur sans difficulté. A peine rentrés, on les héla et leur conseilla d’aller au dernier étage où il y avait plus de place. Effectivement, beaucoup d’ouvriers profitaient de leur temps libre pour se détendre et parler de choses qu’ils ne croyaient plus revoir un jour. Jamais Loriol n’avait entendu dans le bar, où il avait servi comme videur, des hommes parler des panoramas de leur région respective. Le loup-garou savait que s’engager sur les routes étaient plus dangereux que la potence même mais jamais il n’irait demander à une autre personne si l’herbe était plus verte chez lui. Il se demanda depuis quand ces âmes erraient sous la surface et depuis combien de temps ils n’avaient pas senti la caresse du soleil sur leurs visages. Ils n’étaient à peine plus que des taupes… Gerheim leur creusa un chemin jusqu’au troisième étage. Les pièces étaient plutôt fraîches ce qui rendait l’endroit agréable. Loriol se demandait comment cela se pouvait. En arrivant en haut, il le comprit. Il n’y avait pas de toit et cela paraissait logique. Ils n’avaient pas à craindre le mauvais temps. Il n’y avait pas beaucoup de monde et ils s’installèrent facilement à une table. -Comment on va payer ? Demanda Loriol en étendant sous la table pierre ses jambes qu’il étira. Gerheim haussa les épaules. Qu’il ne trouve pas de solution, le lycanthrope s’en moquait. Il était pratiquement invulnérable, lui. Il pourrait sortir sans problème. Il se mit par la suite à se demander ce que pouvait être en train de faire Vetalas qui n’avait toujours pas donné signe de vie… ni de mort d’ailleurs. Son imagination s’arrêta lorsqu’on vint enfin s’enquérir de leurs désirs. Loriol commanda pour trois et Gerheim fut plus raisonnable. Depuis le temps que son vente grondait, Loriol n’allait pas le décevoir. Les deux attablés ne se dirent pas un mot jusqu’à ce qu’on vienne les servir. Ni l’un ni l’autre n’avait envie de se forcer à avoir une conversation qui n’apporterait rien. En voyant son plat sous ses yeux, Loriol ne put se retenir plus longtemps. Bavant à moitié, il dévora la première assiette de lard salé en moins d’une minute. Il était un peu sec mais cela lui avait tellement manqué qu’il ne fit pas la fine bouche. Le gros barbu qui amena les deux assiettes suivantes, celle de soupe et celle de poulet, fronça les sourcils en voyant que la première assiette était déjà vide. Il se pencha légèrement pour regarder sous la table mais vit rapidement que Loriol ne la cachait pas. -Nouveaux ici, hein ? Fit le serveur en posant les plats et sans s’attendre à une réponse. Loriol attaqua rapidement les cuisses de poulet qu’il, cette fois, prit le temps de savourer. Il termina néanmoins de broyer les os avant que Gerheim n’ait fini sa propre assiette. Saisissant la soupe devenue tiède, il la leva à ses lèvres et engloutit le contenu. Loriol expira bruyamment puis s’essuya la bouche du revers de son bras. Il aurait bien mangé encore un peu mais c’était s’exposer à des douleurs d’estomac pour le reste de la journée. De plus, trop manger lui donnait une irrésistible envie de dormir. Par contre, il ne refusa pas la pinte de la bière toute aussi tiède que sa soupe. Alors qu’il venait d’éructer assez fort pour que la moitié des consommateurs le dévisage, Vetalas réapparut la mine confiante. -Je sais, vous voulez des explications ! Les devança-t-il. J’avais besoin d’un repos que je ne pouvais trouver qu’en surface. Loriol respira assez fort pour passer en revue la tenue propre du vampire. Il sentait l’herbe fraîche et les champignons. Il y avait une autre odeur mais elle était trop diffuse pour que Loriol l’identifie. C’était quelque chose qu’il avait transporté mais qu’il n’avait plus. -Comment nous tu nous as trouvés ? Demanda Gerheim sans soupçon mais avec curiosité. -De la même façon que vous que vous êtes arrivés ici ! J’ai attendu qu’on vienne me chercher. Ce qui a été d’ailleurs péniblement long. Loriol s’étonna de ne pas encore voir eu de remarques sur leur repas ou la faim qui devait le tenailler. Comprenant son regard, Vetalas l’interpella. -J’ai trouvé de quoi me satisfaire à la surface… Dit-il d’un ton complice et avec un clin d’œil. Loriol, contrairement à Gerheim ne pouvait faire comme s’il était dégoûté, il savait que le goût de la chair fraîche et du sang étaient des saveurs inoubliables. L’homme loup finit sa bière en silence en se demandant qui serait le premier à lancer le sujet de la suite des évènements. Plus le temps passait, plus Loriol avait l’impression que son médaillon devenait plus que fantasme dans un brouillard lointain. A la surprise générale, ce fut quatre mineurs en armures de cuir qui répondirent à cette question. Ils n’avaient pas l’air franchement amicaux et les trois, prudents, reculèrent légèrement contre le mur pour avoir de l’espace en cas de problèmes. Loriol n’avait pas vu beaucoup de monde armé et encore moins armurés, il attendait avec circonspection ce qu’ils pouvaient bien vouloir. -Il va falloir nous suivre. Le vampire hocha la tête, une première fois vers les gardes puis une seconde vers Gerheim et lui. Ils semblaient que certains résistants comptaient sur eux plus que ce qu’ils avaient prévu. En tout cas, Vetalas semblait avoir un plan et il était sûr que dans la mine, ils étaient du même camp. Après tout, ils avaient encore besoin les uns des autres pour se sortir de là. @+ -= Inxi =-
  14. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Retard Caché, Gerheim apprend qu'un complot se prépare. Les gardes de la mine et les soldats d'Anir semblent de mèche et sont responsables de l'attaque des hommes scarabées. Ils apprennent aussi que les brigands que poursuivent les soldats de Lensort ne sont que des leurres destinés à attirer ailleurs l'armée humaine. Pour terminer, Gerheim déduit que le médaillon en leur possession permettrait d'activer plusieurs artefacts Chapitre 129 -Qu’as-tu vu alors ? Demanda le loup intrigué. L’elfe soupira et leur fit un récit détaillé de ce qu’il avait vu. Il raconta en passant les détails comment il s'était faufilé et avait surpris la conversation. -Une machine ? Les gardes du camp de mèche avec Anir ? S’étonna Vetalas. -Oui, confirma l’elfe en fouillant dans les recoins de sa veste. Je ne sais pas à quoi elle sert car j’ai dû me cacher durant son utilisation mais j’ai trouvé ça. De la pâle lueur de la lune, Vetalas vit l’elfe sortir deux papiers. Gerheim lui tendit et le magicien les regarda. Ils étaient strictement identiques. C’était un ordre de l’empereur à propos de dates de récoltes. Le mort-vivant les donna à Loriol qui ne s’en émut pas davantage. -Qu’est-ce que c’est ? Demanda le vampire en espérant que l’elfe avait trouvé une réponse. -Je ne sais pas à vrai dire, mais si mes soupçons son exacts, cette machine a copié une des feuilles, tenta-t-il en désignant un des morceaux de papier. -Pour faire quoi ? Dit Loriol ne comprenant pas. -Pourquoi Anir copierait-il des ordres de l’homme pour qui il travaille ? Ça n’a aucun sens d’autant plus que quoi qu'ait prévu l’employeur d’Anir, son plan semble toucher à sa fin. Anir aurait-il dans le projet de le trahir ? -Je ne pense pas, avoua le drow, sa fidélité semble à toute épreuve. Je pense plutôt que nous nous fourvoyons depuis le début, Anir ne travaille pas pour l’empereur. -Mais ça serait qui alors ? S’interrogea à juste titre Loriol. -Je ne pense pas que notre ami à la peau sombre ici ait la réponse, coupa Vetalas. Si cette personne n’est pas l’empereur, cela doit être quelqu’un de très puissant. Je suis le plus compétent ici en matière de politique et je n’ai pas ces informations. Seul quelqu’un de la Capitale pourra nous renseigner. -Et on va accueillir Anir ou pas ? Demanda Loriol en changeant de sujet pour reprendre le moment où Gerheim avait parlé de son retour dans une semaine. -Avons-nous seulement le choix ? Demanda à voix haute le vampire. Anir était la seule piste vers la boite et le médaillon. Lui seul savait à qui il avait livré sa marchandise. -De plus, ajouta l’elfe, en le poursuivant, celui-ci se met à croire que nous le voulons lui plutôt que ce qu’il transporte. C’est une menace que nous devons éliminer. -Mais comment ? Dit le loup. Il y a toute une garnison entre nous et notre cible et y a également tous ses propres gardes. Le vampire sentit qu’il était temps de révéler son plan B qu’il avait pour l’instant soigneusement dissimulé. Il leur révéla alors tout. Comment il avait été contacté par la résistance de la mine et comment il avait appris qu’une autre société en ébullition allait exploser sous leur pied. Ni Gerheim ni Loriol ne firent de remarques sur le fait qu’il leur avait caché tout ça, ils étaient trop habitués. Par contre, cela ne les empêcha pas de le larder de leurs yeux froids et remplis de reproches. -Et tu veux les aider ? Demanda Loriol méfiant ne comprenant pas le principe. -Oui, je veux me servir d’eux pour avoir pris le contrôle de l’endroit d’ici sept jours. A ce moment, nous serons maîtres des lieux et nous pourrons accueillir Anir comme il se doit… -Pourquoi ils nous aideraient en retour sans dévoiler ce qu'on veut ? Demanda avec suspicion le loup-garou. -Ce n’est pas la partie problématique ! Coupa l’elfe d’un geste de main vertical. Le problème est de savoir comment des esclaves, même en imaginant que les deux camps s’unissent au lieu de s’entretuer, pourront attaquer successivement plusieurs corps de garde fortifiés. Vetalas avait déjà réfléchi à cette partie du plan et il n’avait pas encore trouvé de solutions. -C’est un problème qu’on devrait pour l’instant à nos futurs nous, dit le vampire en détournant la conversation. Rien ne sert de faire des plans sur l’avenir alors que le plus dur reste encore à faire. Le magicien tourna ses yeux sur la carrière aux bords de laquelle ils discutaient. Les trous paraissaient de bien petits boyaux pour cacher des milliers d’âmes. Tout en haut du chemin qui serpentait, on entendait parfois des éclats de voix et des rires, témoignages de l’amitié qui unissait les deux camps. Gerheim tourna son regard dans la même direction. -Si seulement j’avais mes fioles de poison… Murmura-t-il. Vetalas hocha la tête. La deuxième partie du plan aurait été grandement simplifiée si les soldats avaient tous été tués par empoisonnement. Comme lui, l’assassin avait dû cacher la plus grande partie de son équipement et tout comme lui, le strict nécessaire qu’il avait n’était pas suffisant. -Retournons sous terre avant que les zombis et les disparus n’attirent trop l’attention… L’elfe acquiesça et Vetalas le saisit par les épaules. Gerheim se contracta et Vetalas comprit que quoiqu’il puisse arriver, il n’aurait jamais confiance. C’était d’ailleurs le plus prudent. D’un coup d’ailes qui s’extirpèrent de son dos dans un claquement aigu, ils s’élevèrent d’une paire de mètres puis chutèrent à une vitesse folle. Les capes ne produisaient pas le moindre son et Gerheim étouffa un son lorsqu’ils freinèrent brutalement à quelques pas du sol. En sortant des tunnels, le mort-vivant avait veillé à éteindre toutes les torches des environs et celles-ci n’avaient pas été rallumées. Ils pouvaient donc se déplacer sans crainte d’être vus sinon par la lune pleine au lendemain. Vetalas trouvait d’ailleurs que c’était un excellent moment pour essayer de capturer la forme loup magique de Loriol qu’il devait être le seul à voir. Il n’avait pas eu le temps les dernières fois mais maintenant il pouvait s’y atteler. Gerheim se débattit et Vetalas le laissa tomber sur le sol. Plus animal, Loriol finit de descendre juste après eux en arrachant pierres et jeunes pousses de la pente qu’il dévalait. Vetalas soupira de tant de discrétion. Réunis, ils s’engouffrèrent dans l’obscurité de la grotte. Le chemin était facile à suivre et grâce à l’orientation de Gerheim, qui impressionnait le vampire même s’il ne l’avouerait jamais, ils tombèrent rapidement sur la grotte qu’ils avaient quittée deux heures auparavant. Le voyage se déroula sans anicroches et ils ne croisèrent personne, sauf à l’approche du premier des quatre bastions des gardes prisonniers. Une fois cette petite ville contournée, ils plongèrent dans les premières galeries pour trouver leur chemin jusqu’aux zombis. Vetalas, premier sur les lieux, vit rapidement qu’un combat avait eu lieu. Un des zombis était de nouveau mort pour de bon et sur les deux survivants, l’un avait perdu un bras qui gisait au sol entouré d’une flaque de sang. Les deux morts debout ne paraissaient pas s’émouvoir de la disparition de leur confrère ni, pour l’autre, de la perte de l’un de ses membres. En s’approchant davantage, Vetalas vit que de nombreuses plaies garnissaient le ventre du zombi indemne et qu’un poignard était, par terre, à demi-recouvert par les sables souterrains. Les quatre gardes transportant la nourriture avaient dû rapidement comprendre le danger et riposter contre les créatures. Surpris puis engagés dans un lent corps à corps morbide avec les zombis, ceux-ci n’avaient eu aucune chance. Ils avaient été étranglés tout en lardant les monstres des seules armes inefficaces qu’ils avaient. Tandis que les deux autres jetaient un coup d’œil dans la grotte, Vetalas reproduisit l’invocation ultérieure. Le pentagramme magique n’ayant pas disparu, il gagna même du temps. Cette fois-ci, sa magie fut un véritable succès et tous les corps furent réanimés. Son deuxième père avait fait ça des milliers de fois mais cela ne restait que des souvenirs et Vetalas devait encore s’entraîner. En se relevant, les quatre nouveaux zombis poussèrent un long son sourd, derniers soupirs d’une âme qu’ils n’avaient plus. -En position au bout du couloir ! Ordonna le vampire. Que personne ne passe et ramassez donc les armes qui trainent ici. Les zombis se mirent doucement en marche en récupérant le fouet, les dagues et masses qui décoraient le couloir qui avait servi de champ de bataille. L’elfe revint à ce moment-là et ne dit rien quant à sa nouvelle utilisation de la magie noire. Enfin ce fut ce que Vetalas crut au début. -Tu sais que Lieles peut te pister à chaque fois que tu utilises ta magie, n’est-ce pas ? Dit cyniquement l’elfe. -Oui, grinça le vampire, je n’ai pas besoin de toi pour me rappeler à l’ordre. La distance qui nous sépare, Vetalas insista, est, suffisante pour que je ne sois pas détecté. -Je l’espère, dit Gerheim en retournant avec les prisonniers, je l’espère sincèrement… Répéta-t-il plus bas et de plus loin. Le mort-vivant lui emboita le pas et arriva à la fin du discours de Loriol. Discours était un très grand mot car le lycanthrope avait juste annoncé de façon brutale qu’ils avaient tué les gardes et qu’ils allaient coopérer avec la résistance. Les visages étaient fatigués et les corps affamés mais les prisonniers semblèrent regagner quelque chose qu’ils avaient depuis longtemps perdu : l’espoir. En le voyant, Loriol lui fit signe de s’approcher. -Comment les contactons-nous ? -Nous reprenons la galerie et nous attendons, lui annonça le vampire. Nous n’avons que ça à faire. Pour illustrer ses propos, le vampire partit devant dans le tunnel. Tout le monde se leva plutôt vite, plus vite en tout cas que lorsqu’ils devaient aller travailler. Vetalas envoya Loriol s’agenouiller dans la saleté environnante jusqu’à ce qu’il retrouve l’endroit exact du tunnel. -Quand nous serons cachés, transmit le vampire mentalement à ses zombis, dissimulez-vous dans la grotte et ne sortez qu’en cas de menace. Vetalas ne savait pas combien d’énergie il lui restait mais s’il n’allait pas bientôt dormir dans sa terre sacrée, il n’aurait plus de pouvoirs. Une nouvelle sortie en plein air allait s’imposer. @+ -= Inxi =-
  15. Inxi-Huinzi

    [Répurgateurs]

    Meme pas vrai ! Oublie pas que j'ai en face de moi reikland et naggarythe si bien que je suis le seul à chercher le cac. Par contre à chaque fois que je tente un rush j'ai jamais eu de bons retours dans le sens où les quelques tirs qui passaient faisaient mouches ! L'endu 4 est que pour les flagellants, le reste, c'est rien de plus classique (sauf les chiens en offensifs) donc y a pas de quoi faire un paté ! Pour moi les répurgateurs tirent pas grand chose de bien avec leurs héros ! Je les aime quand même ! Avec quelques bons jets de dés pour le prêtre de sigmar, il peut se révéler très fort au cac. Perso, il a armure et marteau en sorts de sigmar avec E4F4 et A2 ce qui le rend plutôt dangereux ! @+ -= Inxi =-
  16. Inxi-Huinzi

    [Répurgateurs]

    Perso (et ça marche pas trop mal), je joue les arbalètes sur les trois héros répurgateurs et le reste flagellants et chiens ! Le tir avec CT de 3 c'est pas le mieux donc en fait c'est juste pour tirer en avançant (peut être faire des morts par erreur) à combiner avec tir en mouvement bien sûr ! Prendre des arcs pour les toutes premières parties. Le but est bien évidemment d'aller chercher le cac ! Voilà c'était un petit aparté, demain je remets à jour les épinglés et relance un tactica ! @+ -= Inxi =-
  17. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Pourquoi le noble a gagné +1 de CC ? @+ -= Inxi =-
  18. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Merci pour ces coms', vous avez pas idée comment ça aide pour avancer ! Alors j'ai fait des petites corrections de fautes et de chapitre et je vous poste le chapitre tournant de l'histoire. On va attaquer la dernière ligne droite puisque les portes vont commencer à doucement se fermer ! allez, profitez Alors que Vetalas continue de leur cacher qu'il a rencontré les résistants des mines, ce dernier propose à Gerheim et Vetalas de s'enfuir. Ceux-ci acceptent et les trois tentent leur chance. Chapitre 128 Gerheim était accroupi derrière un tonneau poussiéreux à flanc de maison d'un soldat. L'elfe prenait garde de ne pas toucher la structure métallique de sa cachette. Ce n'était pas le moment de contracter le tétanos. Gerheim en avait déjà injecté et le résultat n'avait pas été beau à voir. L'elfe fouilla succinctement sa mémoire, la remontée des mines avait été facile et grâce aux ailes du vampire, ils étaient sortis en toute sécurité. Gerheim ne sut pas comment mais depuis que Vetalas avait bu le sang de feu le prisonnier, il semblait aussi avoir accédé à ses souvenirs. Gerheim devrait y prendre garde car il était hors de question, entre autre, que le noble sache où il cachait la clé. Lorsqu'ils étaient arrivés en bas de la cuvette formée par le cratère, ils se rendirent compte que c'était le crépuscule. Dans un souci de discrétion, ils avaient attendu que la nuit soit noire pour remonter le tourbillon de roches. Vetalas et Gerheim avaient choisi de s'envoler tandis que Loriol avait choisi la voie de l'escalade. Alors qu'ils se regroupaient du côté du trou non gardé, Gerheim vit une grande troupe qui se dirigeait vers la mine. Éclairée par une cinquantaine de torches, l'assemblée formait un ballet d'ombres difformes. Ils n'étaient en tout cas pas assez nombreux pour être l'armée humaine revenant chercher ses soldats mais ils étaient trop organisés pour n'être que des convoyeurs de minerais. Avec les cavaliers à l'extérieur du cercle et les caravanes vides au centre, cela lui rappela l'organisation d'Anir. Ce fut cette remarque qui le poussa à aller enquêter de plus près tandis que les deux autres se contentèrent d'être de lointains spéculateurs. Gerheim fut assez surpris de voir, depuis son abri, les membres qui composaient la troupe qui arrivait et qui se divisait en deux : D'un côté, il y avait des convoyeurs, mercenaires grassement payés pour amener le minerai à la capitale. De l'autre, il y avait des hommes d'Anir. Gerheim en était sûr, il avait reconnu certains de ses compagnons de voyage. Pourtant, nombre d'entre eux lui étaient parfaitement inconnus ce qui signifiait que la suite du voyage avait dû être assez mouvementée. C'étaient les risques qu'Anir avait pris en choisissant de fuir la cité avant l'attaque. Gerheim soupira. Est-ce que tout avait un lien comme il le pensait ou tout n'était que coïncidence ? Pour l'instant, l'elfe allait découvrir ce que pouvait bien faire Anir ici. Il était dommage que le chariot aux objets ne fit pas partie de ce nouveau voyage, il faudrait interroger le chef mercenaire pour savoir où il pouvait être. L'elfe bondit de sa cachette alors qu'Anir, qui n'avait pas changé d'un millimètre, mettait pied à terre. Tout en courant, Gerheim se glissa derrière un nouvel édifice plus proche de l'entrée du camp. Une main sur la pierre froide, il se pencha et vit que tous les soldats avaient leur attention mobilisée par l'arrivée des nouveaux venus. Les nouveaux groupes se scindèrent et les convoyeurs attaquèrent la descente avec leurs chariots tandis que les hommes du capitaine mercenaire commençaient à se détendre dans le camp des soldats. D'ici quelques minutes, il y aurait du monde de tous les côtés. Gerheim escalada le mur du grand bâtiment derrière lequel il se dissimula après que deux hommes eurent failli le surprendre. Plongés dans leur conversation, ils ne le virent pas. Gerheim se glissa dans un trou naturel entre la toiture et le mur et se laissa tomber en contrebas. L'elfe ne s'était pas trompé et il était dans la plus belle bâtisse du campement. Si réunion il y avait, ça serait ici. Gerheim tourna la tête mais ne vit pas où se cacher. Il était dans une pièce moyenne pourvue de canapés arrangés en carré. Le cuir en était usé à tel point qu'ils tiraient vers le blanc. Un escalier descendait directement dans la terre dans le coin gauche et deux pièces s'étiraient à sa gauche et à sa droite. Celle à sa droite était une cuisine désespérément vide et celle de gauche une grande chambre avec un énorme lit blanc en son centre. Gerheim se demanda d'où cette belle literie venait. L'elfe, laissant parler son instinct et surtout sa faim, fouilla la cuisine. Il n'y avait pas de doute, c'était une cuisine de soldats. Tout était rangé dans un ordre précis et un repas avait déjà été servi et avait déjà été jeté dehors. Gerheim ne trouva rien à manger dans l'immédiat mis à part quelques fruits qu'il se garda dans la poche. L'elfe décida d'explorer la maison afin de ne pas être perdu en cas de problème. Il se dirigea vers la cave qu'il descendit rapidement. Alors que ses yeux s'habituaient doucement aux ténèbres, Gerheim entendit un éclat de rire proche. Il s'étonna de cette complicité entre les soldats du camp et les mercenaires d'Anir. Ils se connaissaient visiblement d'avant et ce point était un nouveau mystère à éclaircir. Un grand groupe de personnes venait d'entrer au-dessus de lui et se rapprochait. En vitesse, l'elfe étudia ce qui était une grande cave. Quatre piliers légèrement écartés des coins étaient les seuls aménagements de la cave. Au centre se trouvait une énorme machine de fer que Gerheim ne parvenait pas à identifier. Autour de celle-ci se trouvaient plein de pièces métalliques dans des boites de piètres factures et des enclumes bien entretenues. Quoique cette chose était, elle avait été assemblée récemment. Gerheim la contourna et se cacha derrière la poutre qui était dans le coin opposé de la pièce par rapport à l'escalier. Une lueur d'abord diffuse se fit de plus en plus pénétrante et les pas lourds des soldats firent grincer les escaliers. Gerheim rentra les épaules comme s'il avait le pouvoir de se fondre dans le pilier. Le moindre mouvement, le moindre son trahirait sa présence. Les torches éclairaient assez la pièce pour que Gerheim voie que celle-ci était poussiéreuse et habitée par d'étranges insectes. Ses traces de pas étaient nettement visibles au sol, marques sombres sur le nappage blanc des pavés, autant d'indices qui pouvaient le démasquer mais les humains ne remarquèrent pas dans leur empressement à descendre. Gerheim résista à l'envie de regarder qui se trouvait là et essaya plutôt de les identifier à leur voix. -Alors c'est ça ? Demanda celui qui était à coup sûr Anir. -Oui, répondit une voix autoritaire. Gerheim arrêta de respirer lorsqu'un des hommes de la pièce s'adossa de l'autre côté de la poutre pilier. -On peut essayer ? Redemanda le capitaine mercenaire. -Évidemment, rétorqua le même interlocuteur. Donne-moi le papier. Gerheim ne savait pas ce qu'il se passait mais la machine se mit à s'activer. Gerheim désespérait de trouver le lien qui unissait Anir et le capitaine de la mine. L'elfe n'aspirait qu'à une chose : partir loin de tout ça. Il y avait seulement deux problèmes : Le premier et non le moindre : Lieles et ses fanatiques qui devaient les attendre à la Capitale. Qui savait où son dévouement conduirait cet homme de foi qui avait juré leur perte ? Ce dernier avait comprit que les trois passeraient tôt ou tard par la Capitale et maintenant qu'il y était le premier, il aurait tout le loisir de prendre ses marques. Le deuxième problème, et peut-être le pire après tout, était Lui, celui qu'il avait revu à Lensort. Il avait d'abord vu ses signes puis Gerheim l'avait poursuivi pour le perdre de vue. Mais il était sûr que Eleth, son mentor sur le bateau île de ceux qu'il avait cru sa famille, était de retour. Gerheim s'étonna de la capacité qu'il avait eu à oublier cet événement dans l'agitation qui s'était suivie. Maintenant, cette angoisse allait le harceler de plus en plus souvent et il fallait s'occuper de ce problème avant que l'inverse ne se produise. Gerheim ne comprenait pas ce que Eleth avait pu dire pour s'évader. Avant de prendre la fuite du navire, Gerheim l'avait vu sur une table de torture avec un ticket pour la mort. Son désir de vengeance devait être sa seule raison de vivre ce qu'envisageait largement le drow. Beaucoup de problématiques et peu de moyens et de solutions pour les résoudre. -Impressionnant... Murmura Anir juste assez fort pour que Gerheim perdre le fil de ses pensées et qu'il se reconcentre sur la situation critique dans laquelle il se trouvait. -Cela va-t-il marcher ? Demanda celui qui devait diriger la mine. -Quand revient la garnison de Lensort ? S'enquit Anir. -D'ici trois jours. -Et notre plan se déclenchera dans un mois jour pour jour. -Cela éloignera-t-il assez longtemps ces soldats pour agir ? Tes hommes, je veux dire ceux que tu fais passer pour des brigands, peuvent-ils faire tourner la garnison assez longtemps en rond ? -Oui, répondit Anir avec fermeté, je ne sais pas comment avec dix mille hommes et la logistique que cela représente, ils pensent pouvoir attraper cinquante cavaliers. Perdre leur hiérarchie à vraiment privé la garnison de Lensort de ses meilleurs soldats. -Et à propos de ces hommes qui te traquent ? Gerheim sentit son cœur se serrer. Se pouvait-il que... ? -Déjà que cette chose loup m'a vu avec les scarabées de Lensort.... Le capitaine des soldats de la mine cracha presque ces mots. Gerheim était aussi étonné de savoir qu'Anir avait effectivement un lien avec l'attaque de Lensort que d'apprendre que Loriol avait vu un être humain allié des scarabées et qu'il n'en avait rien dit. Gerheim comprit pourtant que le loup devait avoir tout oublié car cela s'était produit le soir de sa transformation. -Bien, remontons manger, dit un soldat. Il y eut des mouvements et Gerheim ne capta qu'un bout de la conversation qui continua. Ils parlaient d'artefacts et de leur activation avec un autre qui se trouvait dans une boite fermée par deux clés. Gerheim comprit qu'ils parlaient là du médaillon. @+ -= Inxi =-
  19. Inxi-Huinzi

    Regles Mordheim

    Après, ouvre le firewall dépend de tout à chacun. Faites attention avant c'est sûr ! Je mets les deux liens dès que j'ai le temps en épinglé donc la conversation est close ! @+ -= Inxi =-
  20. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    hop, j'ai pu écrire et j'ai deux chapitres d'avance Par contre, comme je l'avais fait papier, je me suis pas rendu compte de la taille et au final, ce passage est plus court que les autres ! Enjoy quand même ! La réticence de Vetalas à suivre les ordres de prisonniers qui exploitent leurs confrères plus faibles lui vaut l'opportunité d'être approché par un résistant. Après lui avoir expliqué qu'une véritable ville et organisation régnait sous terre, l'homme demande à Vetalas de venir l'aider alors que le vampire a une idée pour prendre la fuite. Chapitre 127 Loriol regarda le plafond de la caverne comme s'il arrivait à voir l'extérieur au travers. Évidemment, il n'y arriva pas et il devait se contenter d'imaginer le temps qui lui restait avant la prochaine transformation. Lorsqu'ils avaient été descendus dans les mines, la lune était déjà proche d'être pleine. Cela voulait dire qu'à cette phase, il n'avait déjà plus qu'une semaine avant le prochain changement de forme. Sachant que cela faisait deux ou trois jours qu'ils s'activaient, il ne restait plus beaucoup de temps avant que sa forme de loup ne prenne temporairement le dessus. Pourtant, Loriol se plaisait à croire qu'ainsi loin des rayons lunaires, la transformation n'aurait pas lieu. Le loup-garou tapait pour l'instant la roche à un rythme plutôt faible. Il aurait pu creuser plus fort et plus longtemps mais sans d'importantes quantités de nourriture, il se se serait fatigué trop vite. La pause journalière arriva plutôt vite et le loup-garou laissa tomber sa pioche dans l'eau à côté d'un autre mineur qui n'était autre que Gerheim. Loriol était persuadé que ce n'était pas l'elfe, au départ, qui avait miné à ses côtés. La discrétion de l'elfe était irréelle et le loup-garou n'aurait pas su dire depuis quand l'éclaireur était là. Loriol remarqua alors que, depuis qu'ils étaient sous terre, ils n'avaient pas eu beaucoup d'occasions de parler. Vetalas passa derrière eux à ce moment-ci de ses pensées, vide de vie comme d'expression. Il ne leur jeta pas même un regard, cela en était surprenant. Loriol sentit vite la différence, ce n'était pas Vetalas. Il en fit rapidement part à Gerheim qui ne dit rien. Ce dernier fixa la silhouette pour essayer de se convaincre de la véracité de ses dires. -Tu es sûr ? Lui demanda l'elfe qui n'avait pas vu que quelque chose clochait. -Ouais, répondit Loriol, c'est comme si ce n'était qu'une image... -Où serait-il alors ? S'inquiéta à raison le drow. -Aucune idée, avoua le lycanthrope, ces parois ne renvoient aucune odeur. Les deux arrêtèrent de parler car le garde de faction leur ordonna de revenir. Loriol pataugea une dizaine de mètres et revint au sec avec un soupir de soulagement. Il était trempé jusqu'aux hanches mais avait fini par l'oublier. Maintenant, il se rendait compte qu'il s'était senti pendant tout ce temps lourd et refroidi. Loriol se secoua alors comme seul un animal pouvait le faire. Personne ne s'en rendit compte et les gouttes se perdirent sur le sol ou le mur le plus proche. Ils reprirent ainsi leur voyage jusqu'à la caverne où ils avaient pris l'habitude de dormir. Zigzaguant à travers les galeries, Loriol n'arrivait toujours pas à se repérer. Il avait l'impression, et elle n'en était pas qu'une, qu'ils prenaient un chemin différent à chaque fois. Loriol ne reconnut là où il se trouvait qu'au moment où le dernier tunnel leur fit face au détour d'un croisement de boyaux souterrains. Le loup, comme Gerheim, n'avait pas lâché le pseudo-Vetalas d'une semelle et virent ainsi la supercherie. A environ la moitié de la galerie, l'image se baissa, disparut puis un nouveau Vetalas émergea d'une partie basse du mur, les regarda et continua d'avancer comme si de rien n'était. Gerheim et Loriol lui firent rapidement comprendre que l'heure des comptes était venue. Ils s'installèrent tous les trois les uns près des autres dans ce qui aurait pu passer pour un coin de la caverne. Cet endroit avait néanmoins la particularité d'être loin de toutes les oreilles indiscrètes. Ici, le sol rompait sa relative uniformité terreuse pour un enchevêtrement de larges rochers plats et circulaires. Comme si c'étaient des pièces d'or rocheuses qu'un géant avait perdues de sa bourse. Chacun s'allongea sur une de ces pierres, face contre le sol, de façon à avoir les pieds en direction des gardes. La conversation passerait alors totalement inaperçue. -C'était bien de dormir pendant que nous travaillions ? Attaqua Loriol le premier. -Où étais-tu ? Demanda plus sérieusement le drow. -Nous allons sortir cette nuit et allons aller voir Anir à la Capitale. Loriol ne savait pas si cette déclaration était une réponse à la question du troisième mais il dut admettre qu'ils ne cherchèrent plus à savoir où il avait bien pu aller, accaparés par le plan du vampire. Celui-ci leur expliqua son idée de fuir tout simplement avec la nuit tombée. Loriol n'aimait pas ce plan car il détestait être transporté entre les griffes du vampire. Gerheim trouva un argument pour ne pas le faire plus crédible que sa phobie. -Et s'il ne fait pas nuit ? -Il le fera, affirma-t-il avec une assurance surprenante. Dans le pire des cas, nous pourrons nous cacher et attendre. Il ne semble pas y avoir de mouvement dans le tunnel par lequel nous avons été amenés. Les chariots empruntent une autre voie. -Pour les gardes, que fait-on ? Vetalas eut un petit rire sec qui rappela le claquement d'un fouet. -Ils ne sont que cinq, ils disparaîtront sans le moindre bruit. Déjà les premiers ronflements sourds et profonds s'élevaient et les prisonniers ne remarqueraient une rébellion que dans une dizaine d'heures... Ils avaient le temps d'agir avant que la nourriture leur soit apportée et que les nouveaux gardes réveillent la troupe. Loriol ne dit plus rien et Gerheim non plus. Le vampire prit ça pour un assentiment car il ne leur dit que deux mots. -Cinq minutes. La tête tournée vers le dos de Gerheim, Loriol mit ce temps à partie pour s'étonner de l'allure frêle de l'elfe qui ne portait plus son armure. Il aurait pu passer pour un enfant perdu dans cette grande cape noire volée à Vetalas. Même ainsi, le loup-garou ne ferait jamais l'erreur de le sous-estimer. Il y eut des hoquets semblables à des étranglements et un autre beaucoup plus fort. Comprenant que c'était le signal, Loriol se redressa sur ses deux pattes arrières et fut persuadé de sentir et entendre un sifflement qui passa au travers de la touffe hirsute qui lui servait de cheveux. Le temps que Loriol repère les gardes à la pâle lueur des torches survivantes, ceux-ci avaient disparu à l'exception d'un qui gisait au sol un carreau d'arbalète planté dans la gorge. Le sang s'étendait même déjà en une flaque progressive. Tout aussi soudainement, les corps des soldats disparus retombèrent du haut du tunnel dans un bruit spongieux pour ceux atterrissant dans le sang et plus sourd pour ceux retombant sur le sol. -Heureusement qu'ils n'étaient que cinq... Se moqua Gerheim en rangeant sa petite arbalète sous son bras et prenant l'exacte intonation qu'avait utilisée Vetalas. Vetalas ne releva pas la pique et se contenta d'avancer vers la sortie. Les prisonniers continuèrent de ronfler et Loriol se satisfit de leur efficacité. Il se demanda quand même comment le drow avait réussi à cacher cette arme pendant si longtemps au nez et à la barbe de tous. Loriol s'y en désintéressa rapidement et regarda Vetalas disposer les cinq corps en un cercle dont la signification ne parlait qu'à lui seul. Il traça un trait entre chaque cadavre, excepté entre les corps qui se suivaient. Ce lot formait une sorte d'étoile remarqua le loup en tournant la tête plusieurs fois. L'instant d'après Vetalas se tenait immobile au centre du pentagramme et, les bras croisés, il récitait des choses à voix basse que Loriol n'arrivait pas à comprendre. Après quelques poignées de secondes, un vent balaya le lieu et s'éteignit aussi vite qu'il avait commencé. Loriol espérait juste que son sort n'avait pas juste pour but de faire du vent. Deux des morts disparurent en une poussière blanche mais les trois autres se remirent doucement debout. Loriol recula d'un pas en grondant. Il n'aimait pas la magie et surtout pas celle que pratiquait le vampire. -Ce sera parfait ! Décréta le mort-vivant en reculant pour contempler son œuvre. Loriol dut reconnaître que, ainsi sous terre, la supercherie serait totale. Bien qu'ils ne fussent pas très expressifs, les morts-vivants pourraient jouer le jeu assez facilement. -Personne ne rentre et personne ne sort, ordonna Vetalas au zombi garde qui avait la toute fine armure de cuir. Tuez les prisonniers qui vont amener la nourriture ! La créature d'outre-tombe hocha lentement la tête. Loriol, quant à lui, regarda rapidement le plafond et plissa les yeux. Il y avait des racines de l'épaisseur d'un doigt et Loriol supposa que lors de leur utilisation et de l'étranglement des gardiens, il y avait eu des séquelles au niveau de la mobilité de leur tête. Le loup-garou délaissa les morts du regard, il ne mangerait pas de viande froide tout de suite. Le vampire s'approcha d'un des morts et planta ses dents dans son cou. Il n'y eut ni cri ni tressaillement. L'homme à la barbe hirsute n'avait plus la faculté de ressentir. Loriol se demandait pourquoi le vampire se prenait un casse-croûte maintenant. -Ça fait du bien, sourit Vetalas de plaisir. Maintenant, je sais où est la sortie. En avant ! @+ -= Inxi =-
  21. Inxi-Huinzi

    Navregen

    Bien ! Vraiment ! J'ai eu un peu de mal à la reprise surtout qu'on arrive directement au passage où ils négocient. Il y a plein de monde et hésite pas à rappeler qui sont les personnages plus que par leur nom uniquement. Ca permettra de bien remettre les choses en ordre et de ne pas oublier qui est dans quel camp. Ou il est le loup ? je le reveux ! @+ -= Inxi =-
  22. Inxi-Huinzi

    [bande] Guerriers fantomes

    Nous on a pris des hauts elfes pour les représenter... Après pour ta liste, j'aime vraiment pas quand y a pas assez de héros. Tu le ressens pas au début mais quand tu lances 3 dés d'explo et qu'au max (je caricature à peine !) tu gagnes deux pierres magiques, c'est trop dangereux ! @+ -= Inxi =-
  23. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Oups, désolé pour la suite, je me suis pris des petites vacances B) Désormais emprisonnés plusieurs lieues sous terre, Gerheim, Vetalas et Loriol se plient aux dures lois de l'esclavage. Surveillés par d'anciens mineurs s'étant accaparés l'endroit, les trois voient leur mouvement restreint et ne trouvent pas de moyen de parler entre eux. Chapitre 126 Vetalas reçut un nouveau coup de fouet. Il encaissa sans broncher et se tourna, en le jaugeant, vers celui qui avait osé, il serait le suivant. Tout avait commencé par un prisonnier qui prenait bien trop de plaisir à commander les autres. Le vampire se demandait si toute organisation était obligée de s'agglutiner autour de gens avantagés et d'autres exploités. Il aurait été curieux de savoir comment les mineurs en étaient arrivés à s'être séparés en deux. Ils étaient tous condamnés et ils auraient pu être solidaires même si lui-même ne l'aurait pas été. Vetalas n'était solidaire qu'avec des gens de sa trempe et ceux-ci étaient rares. Tellement rares qu'il ne put pas en citer un seul, enfin pas un qui soit en vie en tout cas. Il finit par en revenir à la raison de son coup de fouet. L'homme lui avait donné un ordre qu'il avait refusé d'écouter. Cela n'avait été que de marcher plus vite et, sa défiance naturelle pour l'autorité l'obligeant, il s'était arrêté. Les conséquences n'avaient pas tardé et le fouet s'était déplié. Apparemment peu habitué à le manier, Vetalas l'avait saisi puis avait tiré un coup sec. Le garde avait chuté et le vampire lui avait asséné un coup de pied tel que l'homme s'en roulait encore sur le sol. Les collègues du geôlier s'étaient évidement dépêchés d'éteindre la rébellion en fouettant Vetalas dont le dos était en sang. Heureusement pour le vampire, il n'avait pas à se soucier de sa santé car les ténèbres du lieu lui assuraient d'être mort-vivant jusqu'à ce qu'ils regagnent la surface. Ce n'était pas la première fois que le noble encaissait des punitions pour son comportement mais sa persévérance lui avait valu le respect des gardes comme des prisonniers même s'il était encore puni. On le laissait en général tranquille et il en faisait de même comme aurait dû s'en souvenir celui qui avait osé s'attaquer à lui de dos. Il allait juste prendre son mal en patience... Il laissa les gardes relever leur camarade gémissant qui avait de la chance que Vetalas n'ait pas tapé plus fort. Le vampire se tourna pour voir ce qu'en pensaient Gerheim et Loriol mais ceux-ci n'étaient pas visibles dans l'immédiat. Le magicien mort-vivant suivit la troupe de prisonniers bien escortée jusqu'à l'endroit où on avait pris l'habitude de les conduire. C'était une petite grotte juste assez grande pour qu'ils y tiennent tous dedans. Ils avaient alors droit de se reposer et de la nourriture, en faible quantité, leur était apportée tandis que les gardes restaient devant la seule issue possible. Vetalas s'adossa à une paroi et même si les arrêtes de la roche lui rentraient dans le dos, il accueillit le fait de ne plus bouger avec le plus grand des plaisirs. Cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas dormi et mêmes les morts avaient besoin de repos. Le problème était que sans sa terre sacrée, sa forme immortelle ne pouvait se régénérer correctement. Cela suffisait pour soigner les coups de fouet mais toute blessure plus grave lui coûterait énormément en repos. Des gamelles poussiéreuses et terreuses leur furent distribuées. Vetalas se demandait fréquemment si ce qu'on leur donnait était vraiment comestible. Il commençait à avoir de sérieux doutes. Il passa sa main discrètement au dessus de l'assiette en marmonnant quelques psaumes ce qui eut pour effet de réchauffer sa nourriture et de la purifier de tout ce qu'un corps humain avait du mal à digérer. La collation avalée, Vetalas ferma les yeux en cherchant un sommeil qui ne viendrait jamais. Les ronflements de Loriol ne rendaient pas non plus la chose facile. Heureusement pour les prisonniers, ils étaient tous fatigués car sinon ils auraient maudit le loup pour les deux cents prochaines générations. Même Vetalas finit par s'y habituer et ne plus entendre ce son sourd qui n'était qu'à peine amplifié par les parois de la caverne. Un chuchotement lui fit écarter les yeux. C'était déjà rare que quelqu'un parle lors du repos mais cela était d'autant plus étrange que la voix semblait venir de la paroi elle-même. Vetalas tourna la tête mais personne ne bougeait. Soit il avait rêvé et son imagination lui jouait des tours soit quelqu'un était si discret que Vetalas ne voyait rien d'autre que des cages thoraciques s'élever régulièrement. Vetalas ferma de nouveau les yeux et laissa les ultrasons le guider. L'éclat de voix fut plus facile à localiser lorsqu'il retentit pour la seconde fois. Comme il l'avait cru précédemment, l'appel qui lui était destiné se trouvait derrière lui, dans le mur. Il semblait qu'une galerie, naturelle ou non, jouxtait leur caverne. Une minuscule fissure paraissait être l'endroit d'où venait la voix. Faisant semblant de se repositionner contre le mur, le vampire se décala jusqu'à en être au plus près. Sans détour, on l'apostropha. -Je sais que tu es comme nous et que tu n'aimes pas recevoir des ordres... -Qui nous ? Glissa Vetalas par la petite fente. -Juste des gens qui désirent un peu d'indépendance... -Ça me semble un peu obscur pour que cela m'intéresse... Répondit le noble. Il y eut comme un bruit de soupir. -Lorsque vous sortirez de cette caverne, au milieu du tunnel, jette-toi au sol et rampe par la galerie. -Bien sûr, répondit Vetalas avec toute sa superbe, ai-je l'air vraiment assez désespéré pour me salir ainsi ? -Je crois simplement que tu ne préfères pas passer le reste de tes jours dans cette mine. Il marquait un point. S'il y avait une opportunité de sortir, Vetalas la saisirait. Il n'y eut pas de conversation pendant les cinq minutes qui suivirent car les gardes regardaient dans sa direction avec suspicion. Le mort-vivant se refit interpeller quand ils tournèrent la tête. -Et quel gage ai-je que cela n'est pas que tromperie ? -Tu le sauras rapidement.. Ce coup-ci, le dialogue s'arrêta là car Vetalas entendit des pas discrets s'éloigner dans la galerie. C'était dommage car le mort-vivant aurait bien aimé le rabaisser sèchement sur le fait qu'il passait son temps à le tutoyer ce que ne tolérait pas le vampire. Il réfléchit quelques instants. D'abord, il n'en parlait pas ni à Loriol ni à Gerheim. Il allait commencer par regarder la proposition et s'il avait besoin d'un coup de main une fois dedans, il irait les chercher. Ensuite, il lui faudrait distraire les gardes assez longtemps pour qu'il puisse s'éclipser. Grâce à sa magie, il pourrait faire une illusion mais elle ne tiendrait pas éternellement. Il décida donc de fermer les yeux même si cela n'allait ni guérir sa forme morte qui manquait de terre sacrée ni sa forme humaine qui manquait de soleil. Vetalas avait bien un plan pour sortir de là mais il y avait autant de probabilité de réussir que d'échouer. En tant que vampire, il ne lui serait pas dur de remonter avec toute la troupe jusqu'à la surface mais le problème était que s'ils faisaient irruption à la surface en pleine journée, Vetalas perdrait tous ces pouvoirs et ils resteraient coincés au fond de la cuvette avec une garnison de soldats entre eux et la sortie. S'ils pouvaient savoir l'heure exacte, Vetalas pourrait sortir en volant. Il allait néanmoins rester en contact avec celui qui lui avait parlé, juste pour se garder un plan de secours. Il dut s'endormir ou être dans un état proche car il se réveilla au moment ou les premiers coups de fouet étaient distribués au hasard. Il se mit sur ses pieds en hâte avant que l'un d'entre eux ne le touche. Même debout, la troupe paraissait encore endormie. Les yeux se fermaient et tous n'avaient qu'une envie c'était de retourner à même le sol pour continuer à récupérer. Malheureusement, tous savaient qu'ils n'auraient pas cette chance et ils se mirent péniblement en route vers la galerie qu'ils agrandissaient où les outils attendaient dans l'exacte position dans laquelle ils les avaient laissés. Vetalas tira une petite ficelle de son vêtement qu'il mélangea à de la terre humide qu'il ramassa rapidement le long d'une paroi. Il façonna rapidement la petite poupée pour qu'elle ressemble plus ou moins à un corps puis colla un de ses cheveux sur le torse de la marionnette de terre. A l'endroit indiqué par l'informateur, Vetalas se baissa et murmura quelques mots sans que personne ne fasse vraiment attention à lui. L'effigie de terre grandit en une seconde et un second Vetalas apparut. Profitant de ce moment où son double s'était relevé, il roula à l'écart sous la corniche. Bloqué contre la paroi, il regarda les bottes passer devant lui et s'éloigner. Le noble vit ensuite qu'il avait mal visé et que le trou se trouvait un peu plus loin. Restant à l'écart du boyau, il rampa sous la corniche jusqu'au point d'accès dans lequel il se faufila. Au contraire de ce qu'il pouvait penser, ce n'était pas un large conduit mais un petit dans lequel il devait évoluer penché et même à quatre pattes parfois. L'obscurité ne contribuait néanmoins pas à le laisser dans le flou et il vit rapidement un conduit perpendiculaire dans lequel deux hommes pouvaient marcher de front sans se gêner. Vetalas n'eut pas longtemps à attendre car un halo de lumière se fit de plus en plus brillant. Il commença à habituer ses yeux sous peine de ne pas pouvoir réagir en cas de mauvaise surprise. L'homme qui arriva était seul. Il ne perdit pas de temps et conseilla à Vetalas de le suivre. Sans poser de questions même si cela lui démangeait les lèvres, il suivit l'homme jusqu'à une grande caverne d'une dizaine de mètres carrés. -Bien, ici on ne pourra pas nous voir. Il planta la torche dans le sol et frotta ses longues mains calleuses l'une contre l'autre. Il n'était pas bien épais comme humain mais cela n'étonna pas Vetalas car il devait être ici depuis plusieurs années. Même son visage était d'une pâleur qui lui rappelait la sienne. Le mort-vivant hésitait à lui demander depuis quand il n'avait pas vu la lumière du jour. Les vêtements étaient néanmoins en bon état et l'individu ne semblait pas être en manque de fatigue. Vetalas ne passa pas alors par quatre chemins : -Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? Il parut ne pas savoir par où commencer et en essayant de s'infiltrer dans sa tête, Vetalas se rendit compte qu'il était en pleine possession de ses moyens et qu'il ne pouvait rien faire. Il attendit que l'autre trouve le bout de son histoire en se demandant si le mordre et boire le sang ne serait pas plus rapide pour apprendre ce qu'il devait savoir. -Je fais partie d'une société de mineurs qui exploitent de façon... détournée ces mines. Vetalas haussa un sourcil. -C'est-à-dire ? -Que nous sommes des anciens mineurs évadés qui exploitons ces mines et qui luttons contre le pseudo-ordre établi pour que nous puissions remonter à la surface un jour. -Voilà qui est déjà plus clair, fit le vampire. Mais il va me falloir d'autres informations. Comment survivez-vous ? Combien êtes-vous ? Qui vous dirige ? L'homme paraissait avoir relativement confiance en lui car il répondit avec franchise. -Comme je l'ai déjà dit, nous exploitons également les mines. Certains résistants travaillent au bureau des études souterraines et ils modifient certaines cartes afin que nous ayons des repaires qui ne soient pas découverts pas de malencontreux coups de pioches. Ensuite, nous sortons quelques fourgons de minerais au noir qui nous sont payés en nourriture, en outils et en vêtements. -Tout passe donc quand même par les gardes ? Demanda le vampire. -Absolument, répondit l'autre. Pour la question suivante, nous sommes environ un millier, soit un dixième de ce que ces mines abritent. Vetalas fut d'abord surpris de ce chiffre mais se rendit compte alors que, à la vue des cavernes et des milliers de galeries qu'il y avait là, cela était tout à fait possible. -Mais évidement, nous sommes plus si nous comptons tous nos frères qui sont exploités et qui pourraient se joindre à nous dès le moment venu. Vetalas se doutait de ce que cela pourrait être mais il feignit de ne pas le savoir. -Comment ça ? -Une lente révolution se prépare, frère mineur, fit l'homme dans la lueur fixe de la torche. -Nous allons reprendre ce qui nous appartient ou mourir en essayant. Vetalas avait vu les fortifications à l'extérieur et la deuxième solution lui paraissait plus réaliste. Même avec cent hommes, les soldats pourraient retenir les mineurs en contrebas. Il faudrait aussi d'abord mener à bien la révolution qui causerait de nombreuses pertes de chaque côté et une fois ce lourd tribut payé, ils pourraient enfin attaquer tous les corps de garde. Cela faisait un long travail... -Pourquoi moi ? Finit par reprendre le vampire. -Parce que les têtes dures comme toi finissent généralement en tant que garde des prisonniers. Dès que les geôliers commencent à avoir du respect, les promotions ne tardent pas. Avoir un nouvel homme infiltré nous serait grandement utile. Nous sommes beaucoup plus nombreux à errer dans les galeries annexes qu'à être dans les bonnes grâces des soldats et des gardes prisonniers. Vetalas ne s'était pas attendu à ce que son obstination lui apporte de tels succès. -Voilà, maintenant que tu es au courant, c'est à toi de choisir ton camp. @+ -= Inxi =-
  24. Inxi-Huinzi

    Besoin d'aide urgent

    C'est pour ça que le mieux est de s'entendre dès le départ avec son adversaire sur ce qui peut effectivement monter ou pas. Après, y aura toujours des chiants pour remettre en cause ce qui ne devrait pas l'être ! @+ -= Inxi =-
  25. Inxi-Huinzi

    Besoin d'aide urgent

    Comme tous points ont été vus, je pense qu'on peut arrêter le flood ici. @+ -= Inxi, comprendra celui qui pourra =- EDIT : message intégré à un précédent ! Quand je dis pas de flood, c'est plus de flood.
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