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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi
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[bande] Reiklanders, je ne sais que choisir
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Onixyon dans Mordheim
Pourquoi cette limitation ? J'ai relu au cas où mais la limitation tireur est bien 0 - 7 ! @+ -= Inxi =- -
Franchement faut être courageux là ! C'est vrai que seulement du tir, tu vas avoir du mal ! Dans le meilleur des cas, tu pourras lui tirer dessus juste le tour avant qu'il charge (il a juste besoin de mettre un type en premier pour attirer les flèches) et lors du corps à corps (parce qu'il y aura) tu seras très très mal. Tu pourrais révaluer l'intérêt de l'arc long à tout le monde surtout que de mémoire, y en a qui ont de bonnes CC ! @+ -= Inxi =-
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Effectivement, je viens de vérifier ! :/ N'empêche que je préfère les deux armes pour les 3A F4 ! @+ -= Inxi =-
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Ah ! Deux corresctions. La première est que le bouclier avec la lance ne donne une sauvegarde que contre les tirs. Ensuite, c'est que tu ne peux mettre à terre avec une attaque, puis achever avec la deuxième. Tu prends le résultat le plus élevé ! Donc si c'est juste pour un tour où j'attaquie en premier, je préfére des bonus permanents @+ -= Inxi =-
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Quelques questions sur Mordheim en général !
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Hiksos dans Mordheim
Empire en flamme, c'est Mordheim en forêt, le pdf de bae, c'est mordheim en ville Donc oui et non, l'un complète l'autre. Non ! La preuve, nous on le joue pas pour l'instant ! @+ -= Inxi =- -
Après avoir été arrêtés, Gerheim et Loriol se laissent docilement conduire jusqu'aux mines où Vetalas fait tout un numéro et se retrouve enfermé avec eux. Ils sont ensuite conduits dans la carrière où sont les mines et remarquent qu'il flotte une étrange odeur d'inquiétude. Chapitre 125 Gerheim se faufila au travers de la petite troupe qui s’était arrêtée sans raison apparente. L’elfe voyait qu’ils étaient à la limite d’une caverne lumineuse mais ne savait pas pourquoi une telle pause. Avant qu’il n’atteigne le devant de la troupe, deux coups de fouet et autant de gémissement remirent les prisonniers en route. Ils étaient sur une sorte de terrasse et une ville souterraine s’étendait dans les pénombres de la grotte. Sans leur laisser le temps d’admirer la vue, on les fit se mettre sur une plateforme de bois tenue par une corde usée. Les gardes, prudents, utilisèrent un autre plateau plus petit et plus entretenu. Un soldat qui resta en haut se chargea de mettre en branle les plateformes. Gerheim regarda la vtite pellicule noirille. C’était une communauté d’une centaine de bâtiments de toutes tailles entourée d’une palissade de bois. Les routes étaient bordées de torches qui produisaient la seule lumière de l’endroit. De là où le drow était, il ne voyait ni le haut de la caverne, ni son fond. Heureusement pour lui, il avait l’habitude de l’obscurité car sinon la descente lui aurait paru interminable. Il n’y avait même plus le bruit de la poulie comme indicateur de distance. On ne pouvait se servir que des torches de la cité pour préjuger la hauteur à laquelle ils se trouvaient. Pourtant, la ville n’occupait que le centre de la caverne et entre la muraille et la paroi s’étendait un vide de plusieurs kilomètres. Gerheim supposait que la hauteur de la caverne devait être de cinq cents mètres et qu’ils avaient parcouru avec la plateforme pas loin de cette distance. Le plancher s’arrêta brutalement et plusieurs churent à terre de surprise. Les gardes de la mine étant plus habitués, ils furent sur eux en un instant ne leur laissant aucune chance de s’enfuir. Aussitôt que ceux qui étaient encore debout furent aussi descendus, un soldat se mit sur le plateau et ce dernier remonta en direction de la seule issue possible. Gerheim et les autres incarcérés furent ensuite escortés à travers l’air pesant de la grotte au-delà la zone vierge de tout, mise à part de flore souterraine. Gerheim ramassa même discrètement un bolet vert qui avait la particularité de plutôt bien nettoyer les plaies. L’elfe trouvait bien ennuyant de trotter à travers les ténèbres de moins en moins profondes et observa les parois de la caverne. Celles du nord étaient un amas de couches de plus en plus petites qui s’étaient progressivement empilées sous les effets naturels du mouvement des sols. Au sud et à l’est, il y avait deux gros tunnels. De ce dont se souvenait l’elfe, cela devait correspondre aux quatre autres cavernes évoquées par le chef de la mine. Ils arrivèrent aux portes et le chef annonça : -Des nouveaux ! Changement des escortes pour l’extraction de la partie Sud ! Hurla-t-il. Les portes s’ouvrirent et Gerheim put voir qu’il n’y avait pas vraiment de serrure. Cela devait être une des protections des militaires afin que les prisonniers ne puissent pas s’enfermer même si cela aurait condamné toute la mine à mourir de faim. Cette caverne-ci devait être le siège des privilégiés car il n’y avait pas de chariot, pas de bruit, rien que des hommes armés. Le chef des prisonniers les laissa sur place et une nouvelle troupe vint les escorter. Ils paraissaient déjà plus sales, plus dans l’esprit que se faisait Gerheim du lieu. Couverts d’une petite pellicule noire et trempés jusqu’aux genoux, ils avaient l’air hargneux. Ils se firent silencieux jusqu’à ce que le groupe quitte la ville et s’engage dans le tunnel sud. -Dépêchez-vous ! Cria sans crier gare un des hommes du groupe en frappant un homme plutôt âgé d’un coup de bâton au niveau des mollets. L’homme, affaibli par manque de sommeil et de nourriture n’eut d’autre choix que de rouler dans la poussière. -Lève-toi ! Hurla un autre garde en lui assénant un nouveau coup sur le dos qui ne contribua qu’à l’affaiblir davantage. Deux de ses amis le soulevèrent avant qu’un nouvel heurt ne se produise et l’éloignèrent en le cachant dans la foule de prisonniers. Ils marchèrent pendant une vingtaine de minutes au travers d’une nouvelle grande caverne où des chariots remplis de pierres noires attendaient d’être transportés en surface. La caverne fut plutôt vide de vie pendant les cinq minutes qu’il leur fallut pour aller d’un bout à l’autre de la grotte. Seuls des mineurs apparurent succinctement. Un groupe pour amener un nouveau chariot et un autre pour en prendre des nouveaux et les emmener vers le point d’extraction. Les boyaux se firent ensuite de plus en plus étroits et les activités humaines de plus en plus rares. Ils finirent même par avoir les pieds dans l’eau. Le temps qu’ils arrivent à destination, ils en avaient jusqu’aux cuisses. -Arrêtez-vous là et prenez les outils ! Cria le chef de la troupe. Gerheim vit alors les pioches qui étaient alignées le long du mur. Prenant la sienne, il remarqua qu’elle n’était pas de toute récente facture. L’éclaireur elfe ne put dire si elle avait appartenu à quelqu’un d’autre ou c’était parce qu’ainsi, elle ne pouvait pas servir d’arme. -Les quarante derniers mineurs sont morts au bout de ce tunnel en perçant une nappe phréatique. Vous allez donc devoir contourner l’éboulement. Gerheim ne s’émut pas à cette annonce. Il savait que ces accidents n’étaient pas rares et qu’avec le gaz, c’était la première cause de mortalité dans les mines. Heureusement, ils devaient continuer de creuser et non pas aller chercher les cadavres qui devaient flotter dans l’eau. -Au travail ! Élargissez cette galerie ! Sur ces simples ordres, il partit en laissant six hommes armés sur place pour surveiller. Sans conviction, les prisonniers se mirent à frapper sans force contre le mur. Sans sommeil, sans nourriture et sans envie, les coups étaient mous et les inspirations difficiles à chaque fois que la pioche s’élevait. Gerheim mit du cœur à l’ouvrage même si l’eau froide dans laquelle il trempait gelait progressivement tous ses membres. Il savait qu’en s’activant, il aurait peut-être assez de chaleur pour lutter contre la température mordante même si la douleur de son épaule le lançait de façon croissante. Seul un soldat faisait les allers-retours dans le tunnel où les déserteurs s’activaient. Les autres attendaient avec leurs arcs au sec à la sortie. Gerheim regarda de l’autre côté la partie qui était bloquée par les éboulis. Il fallait prendre une décision. Ils se trouvaient dans un énorme dédale de couloirs et de galeries et il ne serait pas dur de se cacher le temps que l’armée humaine passe les chercher au retour. Le problème était de savoir si l’ost humain allait effectivement le faire ou s’ils allaient croupir ici ce qui serait problématique. De plus, il leur fallait se nourrir et bien que l’eau ne semble pas manquer, la nourriture était inexistante. Cela signifiait qu’ils devaient travailler au même titre que les autres prisonniers. Cela ne devait pas déranger Loriol et Vetalas qui n’étaient pas humains et dont les forces étaient inépuisables contrairement à lui qui se fatiguerait vite. Et, s’il s’attirait la colère des gardes des mines, c’en était fini pour lui. Gerheim avança dans l’eau qui l’entrava et cala son pied sur un caillou. Le sol était boueux et les prises difficiles, autant ne pas glisser à chaque coup. L’elfe frappa la roche et décrocha quelques fragments rocheux qui se perdirent dans l’eau dans une onde éphémère. Bientôt, les coups de pioche ne furent qu’une mélodie lancinante à peine rompue par les coups de fouet que distribuait au hasard le garde qui n’avait pas la chance d’être au sec. Un corps s’effondra et se mit à flotter dans l’eau de la mine. Comme si c’était un signal, tout le monde s’arrêta. Voilà trois jours - ou peut-être même plus, qui savait ? – qu’ils piochaient et agrandissaient la caverne. Leur groupe avait reçu des renforts d’autres mineurs plus anciens de la mine. Ils étaient tout aussi démunis et désemparés qu’eux. Ils avaient néanmoins l’avantage d’être là depuis des années et paraissaient donc résignés à l’effort. C’était l’un d’entre eux qui s’était effondré dans l’eau. Personne ne bougea et le corps continua de flotter, une quarantaine de regards braqués sur lui. Gerheim avait compris comme tout le monde que le mineur avait dû mourir avant même qu’il ne tombe. Il n’était plus tout jeune et la fatigue, combinée aux coups de fouet qu’il avait été le plus à subir, avaient eu raison de sa vie. Le garde brassa l’eau pour rejoindre le corps. Gerheim avait pensé qu’en élargissant le tunnel, l’eau aurait été plus diffuse et moins haute car les parois étaient en train de s’écarter mais force était de constater que le niveau était le même ce qui laissait présager que les éboulis ne retenaient pas toute l’eau. L’elfe noir espérait simplement que tout ne s’effondre pas et qu’ils ne finissent pas comme feu les mineurs précédents. L’homme rangea son fouet à sa ceinture et tira la tête hors de l’eau par les cheveux. Il mit deux doigts au niveau du cou pendant quelques instants puis relaissa tomber la tête inerte. -Pause ! Décréta le soldat. L’elfe comprenait ce que ça voulait dire maintenant. Les mineurs n’avaient pas le droit de dormir plusieurs heures d’affilée. Pour cela, les gardes les faisaient se reposer à chaque fois que les piocheurs commençaient à fatiguer et tomber et que les coups de fouet n’y changeaient plus rien. Après ça, les mineurs se jetaient sur le sol au bout de la galerie et dormait à même le sol rocheux et froid. Après quelques heures à peine suffisantes à se revigorer, les soldats les réveillaient à grands renforts de coups de pied. Ainsi, Gerheim comprenait qu’ils n’auraient jamais assez de force pour se révolter. Cela semblait pourtant facile de tout renverser car les prisonniers qui dirigeaient l’intérieur de la mine étaient moins nombreux et moins forts physiquement que les hommes qui s’activaient sous leurs menaces. En parlant discrètement avec un homme dont la barbe cachait les signes distinctifs de son visage, le drow apprit que les soldats s’étaient rapidement désintéressés de l’intérieur de la mine et avaient mis des hommes de confiance à leur place. La seule chose qu’ils voulaient était qu’une cargaison régulière de roches sorte chaque jour des galeries. Tout le surplus était, d’après l’informateur, revendu sur le marché noir. Ainsi les soldats s’enrichissaient tandis que les prisonniers mineurs amélioraient leur condition avec des vêtements, de la nourriture, tout autre accessoire de la vie courante et même parfois à une cargaison de femmes. Avant de se taire, l’homme lui apprit que cela faisait plus de cinq qu’il était là alors qu’il ne devait à la base n’y rester qu’un mois. Gerheim comprenait rapidement pourquoi ce dernier ne pouvait pas aller se plaindre aux soldats, les prisonniers l’en empêcheraient et même s’il y parvenait, il ne serait pas sûr d’y survivre. L’elfe noir comprit qu’ils s’étaient fourrés dans un sacré guêpier et qu’il y avait de fortes chances pour que l’armée ne revienne pas les chercher. @+ -= Inxi =-
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Et ben ! Il était temps d'une suite !! Je commence tout de suite par le point négatif : dans la discussion, le fait que certains ponctuent de remarques, même si c'est pas toujours les mêmes, donne l'impression qu'il y a un perroquet. Ca m'a donné l'impression deux fois ! Pour ce qui est du bien, c'est qu'on a une bonne explication d'où en sont les elfes et de la relation avec le dragon. On apprend le deal et un peu de leur histoire sans que ça soit long donc bravo ! Suite ! @+ -= Inxi =-
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[Bande] Pillards hommes-bêtes
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Sokhef, le Prophète de la nuit dans Mordheim
Il me semble que dans la V5 de battle ça se jouait comme ça. Je 6-6 à 7+ pour pas que ça aille au dela ! Ca limite le tir @+ -= Inxi =- -
[Bande] Pillards hommes-bêtes
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Sokhef, le Prophète de la nuit dans Mordheim
moi je le joue en 6 puis 6 ! Après 8+ on dit que c'est pas possible (ça limitera dans vos parties) @+ -= Inxi =- -
Pour ceux qui auraient pas l'info et qui passeraient ici : http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=129821 @+ -= Inxi =-
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Le vampire annonce à ses compagnons que la Capitale a déjà été dépassé. Ceux-ci décident de partir sur le champ avant que l'armée ne les encercle afin que personne ne déserte. Malheureusement, il tombe dans le piège de Lieles qui a encerclé l'armée de la même façon. Bien décidés à ne pas tomber aux mains de leur tortionnaire, ils font demi-tour pour se faire arrêter comme déserteurs. Chapitre 124 Loriol sifflait de la plus négligente des façons. Adossé contre la paroi du chariot-prison, il attendait d'arriver à destination. Après avoir décidé de se rendre, les trois avaient enterré leurs affaires chacun d'un côté du bois pour que les autres ne viennent pas fouiner. De toute façon, cela n’en valait pas la peine car les seules choses que les uns comme les autres guettaient étaient les clés. Loriol était conscient que le drow, qui avait la deuxième, devait l'avoir cachée dans un endroit aussi inaccessible que le sien. Après ce petit épisode de cache-cache, ils avaient décidé de se rendre chacun de leur côté afin que les trois n'attirent pas l'attention sur leur nombre clé. De plus, peu de gens avaient vu les liens qui les unissaient et c'était mieux ainsi. Il s'était rendu aux soldats qui commençaient à faire des patrouilles en cercle à intervalles réguliers. Ils avaient été surpris de voir que quelqu'un, alors qu’il avait réussi à fuir, faisait demi-tour. Mais cela ne les empêcha pas de le mettre dans le chariot-prison. De ce qu'il avait su par la suite, Vetalas et Gerheim étaient revenus ensemble et le vampire avait fait semblant d'avoir poursuivi et capturé l'elfe. Le vampire était toujours libre de ses mouvements tandis que Gerheim patientait dans le chariot qui les précédait. Depuis, le mort-vivant prenait un malin plaisir à passer à côté d'eux et à les regarder en souriant. Le loup ne lui en tenait pas rigueur, ils avaient un voyage assez confortable et ils n'avaient rien à faire. Cela ne l'empêchait malheureusement pas de souhaiter arriver aux mines le plus rapidement possible. En effet, ils n'avaient pas été les seuls à déserter dans la journée de l'annonce. Une trentaine de personnes avait été interpellée et conduite avec les premiers prisonniers. Une demi-douzaine s'était montrée particulièrement violente et pour eux le jugement avait été sans appel, ils avaient été exécutés. Pour tous les autres, Vetalas avait réussi à se faire entendre et ils avaient été jetés aux mines. Le châtiment était plus dur que ce que les généraux avaient prévu mais cela arrangeait bien les trois. Tant pis pour les hommes qui devraient apprendre la discipline pendant quelques semaines en cassant du caillou. Loriol sortit de sa torpeur d'un balancement provoqué par les reliefs de la route. Les autres prisonniers fixaient le sol du chariot d'un air plutôt désespéré et le lycanthrope soupira. La compagnie de ses compagnons soldats allait lui manquer, ce n'était pas ceux-là qui semblaient bavards. Loriol se tourna et tenta de voir à travers les barreaux ce que faisait le drow. Il ne le vit pas et se relaissa tomber à sa place en fermant les yeux. Il avait besoin d'un peu de repos. Bien qu'ils accélérèrent l'allure, l'armée humaine ne réussit pas à atteindre les mines avant le coucher du soleil. Impatiente de se débarrasser de leur colis, la hiérarchie ordonna à un groupe de leurs fidèles soldats d'accompagner les chariots jusqu'à la mine qui n'étaient qu'à dix kilomètres de là. Loriol vit Vetalas demander d'accompagner les déserteurs mais il se vit opposer un refus catégorique. La conversation faillit s'envenimer mais le vampire partit au milieu de la phrase du plus haut gradé de l'armée en grognant tout bas. Le loup-garou savait très bien que le mort-vivant les suivrait de toute manière et qu'il ferait tout pour être enfermé avec les autres prisonniers. Loriol tourna son regard vers la lune qui était trop brillante dans le ciel pour qu'il l'ignore. D'ici quelques jours, le monde aurait le droit à une nouvelle de ses transformations. Pour ce monde et pour sa volonté de changer, ils avaient intérêt à être loin de là quand cela se produirait. A l'image des précédents jours, la suite du voyage fut aussi silencieuse car les cochers restaient muets aux hommes qui essayaient d'engager la conversation avec eux. Les cavaliers restaient à l'écart et semblaient plus préoccupés de l'extérieur du convoi que de l'intérieur. Loriol se dit qu'il aurait été facile pour lui d'arracher quelques barreaux et de se sauver. Les humains avaient trop peur de ce qu'il y avait hors de leurs cités pour se risquer à sa poursuite. Il resta néanmoins sage et attendit bien qu'il haïssait ça. Il sentit alors l'odeur caractéristique de Vetalas qui les suivait à moins d'un kilomètre de là. Si ce n'avait pas été la nuit, le mort-vivant se serait exposé à d'énormes risques à voyager seul. Le capitaine du groupe, un moustachu à l'air patibulaire qui transpirait l'orgueil par tous les pores de sa peau, cria dans la nuit à leur arrivée au poste des gardes des mines. Comme ils longeaient la carrière, Loriol eut un aperçu du trou où ils allaient passer quelques temps. C'était un complexe minier qui s'enroulait vers le bas dans un conduit d'un demi-kilomètre de diamètre. Telle une tornade, il fallait descendre progressivement en tournant tout autour du trou. En haut de la route, un campement de plusieurs dizaines de bâtisses devait faire office de ville pour les gardiens. On voyait régulièrement en descendant des corps de garde qui empêchaient des personnes venant du bas de remonter sans que ceux du haut ne l'autorisent. A cinq cent mètres plus bas, des torches encadraient une vingtaine d'accès dans la terre qui devaient conduire à toute une série de grottes et de boyaux. Loriol saurait de toute manière bien assez tôt où il allait passer les prochains jours. Les gardes du camp se relâchèrent vite quand ils remarquèrent que c'étaient des humains qui approchaient même si les tenues et les blasons ne leur paraissaient pas familiers. Le capitaine partit donner les ordres et annoncer l'arrivée de prisonniers déserteurs. Le capitaine de la mine, méfiant, demanda quand même à écouter leur histoire. Grincheux et arrogant, l'autre gardé dut s'exécuter pendant une demi-douzaine de minutes. Sans poser de questions ni commenter leur histoire, le chef de la mine lui permit de déverser son contenu humain ici. Il l'invita ensuite à venir boire un verre au chaud et Loriol n'entendit plus la conversation. Ils s'absentèrent une demi-heure durant et le capitaine de l'armée de Lensort sortit soulagé. Loriol sentit sur lui l'alcool et la nourriture chaude qui mit son appétit en éveil. Voilà deux jours qu'on leur servait les restes et ce n'était pas grand-chose. L'homme se remit sur son cheval et ordonna aux cochers de se mettre en route pour guider les chariots au fond de la carrière. Vetalas sortit à ce moment là de l'ombre et tout le monde se figea. Quand il reconnut le sergent des cavaliers, le capitaine humain se mit dans une colère noire qui ne fit pas trembler Vetalas. -Retourne avec l'armée ! Vociféra celui qui avait la position hiérarchique la plus élevée devant son homologue amusé de la mine. -Non, répliqua Vetalas les yeux plein de défi. Le cavalier se rapprocha du capitaine à tel point qu'ils devaient pouvoir se sentir leurs haleines respectives. -Tu cherches quoi là ? Grinça le capitaine humain. A te faire enfermer comme les autres ? -Exactement ! Sourit Vetalas. Le capitaine humain dut prendre ça pour de l'humour car sa colère redoubla. -Tu vas faire ce que je dis, oui ? Hurla de plus belle l'humain. Si je veux pas que tu y ailles, tu y vas pas, d'acc... L'homme n'eut pas le temps de finir sa phrase que Vetalas le saisit par le col et lui envoya un coup de tête qui fit vider les étriers à l'humain. -Et maintenant ? Puis-je y aller ? Lança hautain Vetalas à l'humain qui gémissait dans la poussière. L'autre ne répondit forcément pas, plus intéressé à retenir le sang qui s'écoulait de son nez qu’à punir celui qui lui avait fait ça. Par contre, les autres soldats réagirent et tandis qu'ils dégainaient leurs armes, Vetalas mit un pied à terre et se dirigea tranquillement vers un chariot. Les cavaliers le suivirent prudemment, près à l'embrocher au moindre signe suspect. La porte de la cage de Loriol ayant été ouverte pour Vetalas, les guerriers humains reculèrent devant son avancée ne comprenant pas pourquoi le vampire était aussi coopératif. Une fois assis à côté des autres prisonniers, un garde se précipita et ferma la porte. Le capitaine qui avait été remis debout par ses amis s'approcha furieux du chariot-prison du loup-garou et de Vetalas. -Crois-moi que tu vas y passer un bon moment là-dedans, tu as ma parole ! Vetalas ne dit rien et se contenta de le regarder avec un grand sourire qui laissa l'autre sans voix. Le capitaine humain finit par remonter sur sa monture et attendre plus loin que les chariots reviennent. Quand le véhicule de Loriol passa devant le capitaine de la mine, il put voir que celui-ci fixait Vetalas comme pour intégrer les traits de quelqu'un qu'il savait déjà fauteur de troubles. Derrière eux, avec quatre gardes, un homme regardait aussi avec curiosité les nouveaux venus. Il ne ressemblait pas à un surveillant avec son torse nu et ses muscles puissants. C'était plutôt un mineur comme le laissait supposer son pantalon à trous et son absence de cheveux qui préjugeait une coupe afin que les poux ne s'y développent pas. Loriol enregistra le visage de l'homme et le regarda disparaître derrière une maison lorsque les chariots continuèrent leur percée et se mirent à grincer quand ils commencèrent leur longue descente au fond du trou… Tout le monde se cramponna aux barreaux tant la pente était abrupte. S’ils lâchaient, ils se seraient retrouvés empilés les uns sur les autres contre Loriol. Ce dernier regarda la route et se demanda comment elle n’avait pas réussi à s’ébouler. Il n’y avait qu’un petit mètre entre le vide et le véhicule. Le loup-garou regarda le premier corps de garde s’ouvrir lentement et laisser passer le convoi. Après un nouveau cahot, ils s’enfoncèrent toujours plus profondément en tournant autour du trou. Il fallut une bonne demi-heure pour y arriver sain et sauf. Loriol leva les yeux et se rendit compte comme le sommet lui paraissait loin et que les étoiles paraissaient diffuses vues d’ici. Un premier coup de fouet le fit se retourner à la va-vite. Un groupe d’hommes habillés tout de cuir marron venait d’émerger de la mine. Ils encerclèrent le groupe de prisonniers et le chef, un homme chauve qui portait une boucle d’oreille, clama : -Bienvenue parmi nous, je suis Eric, le prisonnier en chef responsable de la mine. Certains d’entre vous ont déjà fait de la prison mais je vous jure que c’était le paradis par rapport à ce que vous allez vivre. Loriol écouta sans vraiment avoir l’air apeuré. Autour de lui, certaines gorges se nouaient et la sueur commençait à perler. Un coup de fouet passa de nouveau à quelques centimètres de sa tête mais le loup-garou ne broncha pas à la grande déception du chef des prisonniers. -Conduisez-les là-dedans ! Encouragea ce dernier ses hommes en désignant une grotte. Ce fut qu’une pure formalité car la troupe d’incarcérés s’y rendit seule. Personne n’avait réussi à dormir et ils auraient fait n’importe quoi pour avoir un petit moment de tranquillité. Loriol en tête de colonne suivit les gardes à travers la grotte. Bien qu’il n’y eût que peu de lumière, les surveillants ne paraissaient pas avoir de difficulté à se déplacer dans le noir. Sûrement entraînés par des dizaines d’années passées sous la terre, ils évitaient facilement les obstacles qui faisaient trébucher les hommes maladroits qui suivaient. Le chef de la troupe parla sans force, les échos du tunnel se chargeant d’amplifier sa voix : -Vous allez commencer votre travail sur le champ, fit-il, ne croyez pas dormir, ici, la journée n’existe pas, ce n’est que du travail permanent. Loriol n’était pas sûr de comprendre ce que ça voulait dire mais il s’en rendit bien vite compte quand il émergea dans une des cinq cavernes principales. @+ -= Inxi =-
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[Officiel] Mordheim Rules Reviews
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Lanyssa Ryssyll dans Mordheim
Laissez moi le temps de recuperer Internet. J'ai fait un document pour les règles justement. Je vous post ça rapidement ! @+ -= Inxi =- -
Salut ! J'ai eu un peu de mal au départ parce que passer d'un texte à l'autre, ça m'a donné l'impression que j'avais raté un paragraphe. On dirait que des mois se sont écoulés. Ils passent d'un statut normal à dans la galère ! Bon, sinon, tu prends beaucoup de temps pour commenter ce qu'il s'est passé mais tu as pas beaucoup le choix. Le seul évènement important est que tu as fait une morale qui va peut être redonner confiance à Navregen ! allez encore ! @+ -= Inxi =-
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[Officiel] Mordheim Rules Reviews
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Lanyssa Ryssyll dans Mordheim
J'ai une question... Il y a beaucoup de choses qui font déjà partie des règles de base non ? J'ai relu le livre hier et j'ai l'impression qu'il y a des trucs déjà écrit ! Info ou intox ? @+ -= Inxi =- -
Voilà, j'ai refait des mises à jour avec ce qu'a dit Gardien, beaucoup de choses se recroisaient ! Pour l'étude des armes, je la laisse volontairement de côté en attendant un tactica sur la manière de jouer en général. Ensuite, j'ai rajouté trois listes, à vous de les commenter ! On arrive à la fin ! @+ -= Inxi =-
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La suite à l'heure car je suis pas là du week-end ! Après avoir avoué que les soldats allaient continuer à la poursuite des brigands, les trois décident de fuir au moment où ils passeraient devant la Capitale. En attendant, le drow décide de détruire le stock de drogue de Vetalas afin qu'il en termine avec son addiction. Une fois fait, Vetalas, furieux, accuse directement le drow de l'avoir fait mais finit par être immobilisé par Gerheim jusqu'à ce que la nuit tombe et qu'il guérisse pour un temps. Malheureusement, le vampire rattrapé par ses crises d'angoisses convulse et frôle la mort. Chapitre 123 Vetalas ne fit semblant de lui pardonner qu’une semaine après. Une longue discussion s’en était suivie durant laquelle une série de menaces s’était échangée. Gerheim lui avait expliqué ce qu'il s'était passé mais Vetalas n’avait guère apprécié d’avoir été assommé. C’était un noble, pas un vulgaire ivrogne qu’on sortait d’une auberge. L’intervention de l’elfe avait au moins eu le mérite de lui faire affronter la crise qui le poursuivait depuis près d’un mois. Depuis exactement le moment où il avait semé la terreur dans le quartier des voleurs de Lensort. Tout était revenu d’un coup, tous ceux qu’il avait tués et lui seul savait combien il y en avait. Les souffrances l’avaient fait trembler et lorsque les cris et les agonies avaient atteint sa tête… Il ne s’en souvenait plus, il avait perdu connaissance instantanément. D’après les dires de Gerheim, il avait failli y passer. Vetalas devait faire attention car sa vie en dépendait maintenant. Il ne savait toujours pas si sa mort de mortel mettrait fin à l’existence de celle de l’au-delà. Il ne savait pas non plus si en faisant des bonnes actions, ses douleurs seraient atténuées. Il fut tellement absorbé par ses pensées que Gerheim en profita pour s’éclipser si bien que Vetalas garda pour l’instant de côté la façon dont il avait été traité. D’ici deux jours, d’après les rumeurs qui passaient à travers le camp, ils atteindraient la capitale. Vetalas était impatient de quitter la compagnie de soldats, ils n’appartenaient pas à son monde. De plus, une semaine plus tard aurait lieu la nouvelle transformation du loup-garou et si cette fois-ci ils n’étaient pas trop occupés, Vetalas tenterait de capturer le loup blanc qui investissait Loriol ces nuits-là. Le pouvoir qu’il en tirerait serait énorme, peut-être assez pour ouvrir la boite du médaillon… Dans tous les cas, il serait capable seul de vaincre Loriol et Gerheim si jamais ils s’alliaient comme Vetalas commençait à le soupçonner. Les deux paraissaient avoir été de mèche au moment de la perte de sa drogue et le noble était pratiquement sûr qu’ils en étaient responsables. Comme il n’avait pas de preuve, il leur laissait croire qu’il avait accepté la thèse du trou par déchirure. Vetalas se retourna et tenta d’apercevoir les exilés. C’était mission impossible sachant que les cavaliers étaient le fer de lance des réfugiés et que toute l’armée humaine était entre eux et les villageois. Depuis quelques jours le vampire avait trouvé de quoi s’occuper en matière féminine. Il ne remercierait jamais assez son charme de vampire qui, lorsque ses techniques ne marchaient pas, finissait le travail. Mais le problème était que depuis deux jours, aucune de ses conquêtes n’était revenue prendre de ses nouvelles. Non pas que cela le dérangeait, il avait de quoi faire parmi dix mille réfugiés mais son égo était froissé de se savoir traité comme une vulgaire pièce de viande. Il n’y avait que lui qui pouvait considérer les femmes ainsi. Il se remit correctement sur sa selle et gesticula afin que la douleur qui lui engourdissait les fesses se dissipe. Voilà deux nuits que le vampire suivait à la trace les brigands par magie et qu’il voyait que ceux-ci gagnaient du terrain chaque jour. Vetalas le gardait pour lui mais s’insurgeait mentalement contre ses supérieurs qui croyaient qu’à vingt mille, ils leur mettraient la main dessus. Il avait presque envie de partir à leur poursuite et de leur régler leur compte pour que ça soit fait. Heureusement, il avait d’autres projets qui comprenaient leur fuite au moment où ils passeraient près de la capitale. N’y étant jamais allé, ni son deuxième père vampire d’ailleurs, il ne réussissait pas à la localiser magiquement. Vetalas s’était également transformé en grosse chauve-souris mais même en volant une heure en pleine nuit droit devant eux, il n’avait pas vu la lumière caractéristique de la ville. Il avait peine à croire en être qu’à deux jours de marche. Il y eut un grand bruit et Vetalas reconnut les clochettes caractéristiques d’un rassemblement. C’était un signal que lançaient les généraux du centre de l’armée pour rassembler tous les gradés. Vetalas fit un signe de tête pour confirmer que tout irait bien à Gerheim qui voulait savoir s’il devait venir. D’un coup de talon le noble mit sa monture au trot et remonta la colonne de soldats. La troupe n’était pas extrêmement joyeuse et les visages étaient plutôt froids quand ils ne parlaient pas. Cela allait de paire avec la température ambiante. Même si la neige avait fondu dans cette région, il n’en restait pas moins en hiver et qu’il ne devait pas être très loin du zéro. La direction de l’armée, comme se plaisait à l’appeler Vetalas, n’était pas très différente du reste des soldats. C’était normal lorsqu’on se rappelait que la grande majorité de la réelle hiérarchie était morte soit dans les combats, soit dans les incendies. C’était des gens aussi expérimentés que lui qui avait pris des rôles importants au sein de l’armée. Vetalas les méprisait et ils le lui rendaient tous en réciproque. Il n’y allait que pour avoir des informations et éviter de se faire remarquer. Dès que les chefs avaient dit ce qu’ils auraient à dire, Vetalas repartirait sans écouter les diverses précisions que demanderaient certains sergents. Hautain, le mort-vivant ne descendit pas de son cheval et resta en périphérie du cercle temporaire qui s’était créé en dehors de la route. La forêt étant pratiquement rare désormais, ils avaient de la place pour voyager. Vetalas vit qu'un autre groupe voyageait parallèlement au leur et il en déduisit que Lieles et ses hommes ne lâchaient toujours pas le morceau. L’avantage avec les milliers d’hommes qu’il avait sous ses ordres était que ceux-ci n’étaient ni équipés, ni entraînés ni même en état physique de suivre le rythme qui allait leur être imposé. L’inquisiteur allait devoir séparer ses troupes en deux. Il fallait en laisser une partie avec les civils parce qu’elle ne pourrait pas continuer la poursuite en campagne et qu’il fallait des soldats pour surveiller au cas où les trois se cachent parmi les réfugiés. Il devait aussi laisser l’autre partie avec les soldats dans l’hypothèse où les trois avaient été recrutés par l’armée ce qui était le cas. Le plus haut dignitaire de l’armée, l’unique général survivant, leur adressa la parole. C’est un homme d’âge mûr à la barbe et moustache grise bien taillée. Il était en équipement de bataille mais retira son casque à plume pour leur adresse la parole. -Tous ici présents, commença-t-il en regardant chacun de ses hiérarchiques, devez faire passer un message. Vous devrez ensuite surveiller chacun de vos hommes avec vigilance. Vetalas était vraiment curieux d’en savoir la raison. -Voilà deux jours que nous avons dépassé la capitale et que nous avons laissé les civils derrière nous. Étant humain, le cœur du vampire se serra. Comment avait-il pu être aussi bête ? Voilà la raison pour laquelle il ne trouvait pas la Capitale, c’était parce qu’ils étaient déjà passés devant. L’autre gradé continua : -Nous savons que beaucoup de nos nouvelles recrues l’ont été parce qu’ils pensaient gagner un voyage tous frais payés jusqu’à la Capitale. Mais un contrat est un contrat ! Cria-t-il presque. J’ai donc envoyé tous mes vétérans encercler les nouveaux. Attendez quelques heures avant de faire passer la nouvelle que tout le monde soit en place, conseilla le général. Surveillez que personne ne tente de déserter à cette annonce. Ce sera tout, vous pouvez disposer ! Leur permit-il. Sans perdre de temps mais sans paraître pressé, le vampire s’éclipsa. Il ne s’intéressa plus cette fois-ci aux soldats mais essayait de trouver en particulier Loriol. Il alla jusqu’à Gerheim sans en trouver la moindre trace. Tant pis pour lui, il les rejoindrait plus tard. Le temps qu’il mette pied à terre, le loup les avait rejoints. Comme Vetalas était visiblement surpris, il s’expliqua. -En allant vers Gerheim, tu as laissé derrière toi une odeur de peur presque… agréable ! Sourit Loriol en montrant les crocs. Vetalas balaya la remarque de la main, son message était plus important. -Nous avons raté la Capitale. Ils ne nous le disent que maintenant pour que personne ne déserte à son approche. -Merde ! Grogna Loriol en martelant la paume de sa main. Tu aurais pas pu le voir ? L’accusa-t-il. -Et toi le sentir ? Contre-attaqua Vetalas. Une si grosse communauté humaine doit émettre quelques odeurs, non ? -Calmez-vous, les apaisa Gerheim. Nous devons partir immédiatement si c’est encore possible, dit l’elfe en regardant Vetalas pour avoir une confirmation. -Oui, oui, affirma le noble, ils mettent seulement en place le cordon. -Alors nous devons y aller maintenant, dit Gerheim d’une vois assurée. Le loup-garou parut hésiter et cette faiblesse permis au vampire de lire une seconde dans ses pensées. Il rechignait à laisser les compagnons qu’il s’était faits durant le voyage. Cela ne dut durer qu’une fraction de seconde car il dit : -Je suis prêt, nous pouvons y aller. -Toutes mes affaires sont ici, dit Vetalas en tapant de la main le sac qui reposait sur son cheval. Gerheim ne devant jamais quitter ses possessions, tous semblaient prêts. -Nous ne pouvons partir ni vers le nord-ouest, ni vers l’est. D’un côté, nous serions entre les brigands et l’armée et de l’autre nous foncerions droit sur les milliers de fanatiques de Lieles, résuma Vetalas. -Freinons alors, fit le drow. Aux enfers la subtilité, nous ne reviendrons pas et ils ne nous poursuivront pas non plus alors dirigeons nous à l’arrière de l’armée et fuyons ! -Je comprends ça, fit Loriol dont le plan aurait pu naître de son esprit. Les trois ralentirent en simulant une conversation. Il fallait que l’armée les dépasse ce qui pouvait être relativement long. Heureusement qu’ils n’étaient plus dans la forêt car comme on ne pouvait marcher qu’à trois de front par certains endroits, il y aurait fallu plusieurs heures pour réussir leur plan. Il leur fallut moins d’une demi-heure pour rejoindre l’arrière de l’armée. Ils firent alors trois groupes de un afin que leur véritable intention ne soit pas révélée. Les Dieux de la chance furent avec eux car les doyens étaient plus occupés à parler de la méthodologie de l’encerclement à venir que de se soucier des gens qui circulaient parmi eux. Fermant la marche, même après les wagons de logistique, ils tournèrent les talons et partirent au galop… Sauf Loriol qui se contenta de courir à leur côté. Vetalas fit un grand geste de la main en se retournant pour saluer leur départ. Il ne savait pas si on les regardait mais il en avait envie. Il aurait presque lancé des insultes pour se venger des coups de fouet qu’on lui avait asséné et dont il ne pourrait jamais punir l’auteur. Tant pis, il était assez content de retrouver sa liberté. Ils ralentirent alors l’allure car le convoi n’était déjà plus qu’un petit point dans le lointain de la plaine où ils s’échappaient. Une petite forêt n’était pas loin et ils s’y arrêtèrent temporairement pour faire le point. Tous regardaient vers l’armée pour voir si des poursuites avaient été engagées. -Et maintenant ? Demanda Loriol à peine essoufflé. -Nous devons faire marche arrière pendant deux jours, leur apprit le vampire, nous avons été informé que c’était à ce moment que nous avons dépassé la Capitale. Par conséquent, ils ne devaient pas en être très loin. Ils se reposèrent un bon quart d’heure à l’ombre des arbres tandis que Loriol faisait passer de la viande séchée qu’il avait volée dans un sac avant de s’échapper. Ils avaient largement de quoi faire jusqu’à la ville humaine. Vetalas le regardait engloutir cru plusieurs tranches successives dans un dégoût manifeste. Ce n’était vraiment qu’une bête. Loriol se mit à humer l’air à grand renfort de petits reniflements successifs. -Que se passe-t-il ? Demanda Gerheim. -Problème… Annonça-t-il en tendant le doigt dans une direction. Gerheim se leva et Vetalas le vit grimper en quelques secondes dans les hauteurs d’un arbre. Il regarda d’abord là où Loriol indiquait puis tourna tout autour de lui. Il sauta en bas de l’arbre visiblement nerveux. -L’inquisition est là, tout autour de nous. -Mais c’est impossible ! S’insurgea le vampire. -Toi mieux que quiconque devrait savoir que rien n’est impossible avec Lieles. Il a seulement tendu un piège dans lequel nous nous sommes précipités ! Lui rétorqua le drow. -Personne n’a pensé à vérifier qui étaient ces gens qui marchaient en haut de la colline ? S’étonna Vetalas en mentionnant le groupe qui marchait parallèlement à l’armée. Le silence fut la plus éloquente des réponses. En croyant que Lieles était au loin, ils avaient été cernés une deuxième fois. -Je ne vois qu’une explication, dit Gerheim. Le général a mis au courant Lieles de ses projets anti-fuite et comme l'inquisiteur doit le tanner depuis plusieurs jours sur notre éventuelle présence, ils font une pierre deux coups car son plan pour éviter les déserteurs de s’enfuir nous pousse nous à le faire. -Et Lieles a obtenu la permission de faire un deuxième barrage pour nous cueillir juste après notre fuite, compléta Vetalas. Le général a accepté car cela devait arrêter les fuyards qui auraient réussi à s’échapper malgré les ordres, surtout si des gradés au courant tentaient de le faire... -Comme nous ! Acheva Loriol. Ils se tinrent silencieux un instant. -On fait quoi ? Demanda le loup-garou qui avait le monopole de ce genre de phrase. -On se fait arrêter… Dit Gerheim. -Il y aurait peut-être un meilleur plan, fit Vetalas. -Et quoi ? Lui demanda Gerheim dont la voix perdait toute patience à mesure que l’armée de l’inquisiteur resserrait le cordon. -Je ne sais pas, mais ça serait toujours mieux que de finir aux fers. -Il faut que nous cachions nos affaires sous peine de jamais les revoir, dit l’elfe qui avait balayé toutes autres propositions d’ailleurs inexistantes. -Il y a des mines à une journée d’ici, leur avoua Vetalas qui l’avait vu lors de ses pérégrinations nocturnes. Les deux autres le regardèrent, les yeux gorgés d’incompréhension. Le vampire soupira. -Notre plan peut marcher, continua-t-il en accaparant la paternité de l’idée, il y a plusieurs possibilités : La première, la meilleure, est qu’ils nous gardent prisonniers avec eux le temps de la chasse à l’homme pour que nous soyons jugés à la Capitale. Une autre est qu’ils nous jugent et nous exécutent pour avoir déserté, peu réjouissant. La dernière est qu’il nous juge et qu’ils nous vendent en esclave aux mines dont je vous ai parlées. -Peu de ses solutions nous seront profitables et toutes sont crédibles, commenta Gerheim. Malheureusement, nous n’avons pas le choix et nous devons nous rendre avant que Lieles ne nous rattrape. Dans deux de ces situations, nous aurons de grandes chances de nous échapper. Vetalas hocha la tête pour acquiescer, ils n’avaient encore une fois pas le choix. @+ -= Inxi, reprend du plaisir à écrire =-
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De rien, douter c'est grandir Hallebarde si tu crois qu'il aura l'occasion de toucher (en contre charge) Lance si tu veux le mettre devant et qu'il prenne les charges ! @+ -= Inxi =-
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Pour tout ce qui est franc tireur, je vais faire une ligne à part ! On va faire deux listes SYMPA de chaque type de mercenaires et ça sera bon ( je vais me faire la deuxième reikland ) Quand t'as pas de force et d'endurance.. C'est vraiment de la chance ! Cf le combat de ma recrue contre ton champion elfe. J'ai gagné mais même toi tu as été surpris ! Ou bouclier ? Tout a fait d'accord EDIT : Deuxième bande Reikland postée @+ -= Inxi =-
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La liste reikland, je l'aime bien mais tu devrais enlever un bretteur et mettre un archer ! Effectiveme,t si tu joues plutôt fluff, ça fait plus cohérent ! Par contre dans le jeu, tu risques d'avoir plus de mal après pendant la partie ! C'est pas évident ! Dans les tactica c'est vrai qu'on va beaucoup se pencher sur des listes pas optimisées mais clé en main en gros ! Pour les guerriers fantomes, je connais pas trop donc je m'abstiens de tout avis ! @+ -= Inxi =-
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Ah oui !!! Effectivement ! C'est vrai qu'en écrivant ça, je pensais au Reikland que je joue en ce moment, je m'en vais le changer ! Moi je trouve quand même ! Même si c'est sur que c'est pas les écarts qu'il y a entre force et endurance Et pour 15 d'or, ça vaut aussi cher qu'un chien répurgateur alors j'hésite pas à le jeter devant en attendant des 12 au passage à niveau ! Rho ca va ! B) Ce coup-ci, c'est un lapsus de peinture, à défaut de les jouer je les peins... Le mage serait pas aussi efficace ? Moi je regrette de manquer de magie dès fois ! C'est vrai mais s'il se fait engager au close... ça devient chaud pour lui ! @+ -= Inxi =-
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Oh oh oh, molo Reaven. On est là pour te conseiller et c'est pas parce que ça marche bien pour l'instant que tu as raison. On est là pour te conseiller, on t'accuse en rien mais oublie pas que tu es pas le seul joueur et que d'autres ont énormément d'expérience ! Je sais pas si c'est fait exprès mais ca fait agressif tes réponses, essaye de nuancer (Envoi moi un MP si tu veux en parler, je pourrais supprimer ce paragraphe) Oui mais le problème c'est que tu peux pas le prévoir donc l'acheter dès le début c'est gâcher. Regarde dans ce post là ce qu'il se dit : http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=129108 et la première bande reikland proposée que je trouve plus compétitive (un héros de plus donc un dé de plus pour l'exploration pour un archer en bretteur) Bon en tout cas, relax. @+ -= Inxi =-
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Moi dans mon idée c'est que quand tu joues Reikland, tu as ta disposition 7 archers au max à CT4 (ce qui au complet fait la moitié de l'effectif ) donc utiliser le général fait un peu cher sachant que tu as plus grand monde au cac. Vous voyez comment ça vous ? Pourquoi un de chaque ? Moi je fais pareil dès fois mais y a pas véritablement de raison, si ? Sauf de la polyvalence Ils ont 2 de CC de moins que les champions quand même ! Ils doivent toucher sur du 4 quelque que soit l'unité en face et l'adversaire touchera toujours sur du 3, c'est pas négligeable Mais c'est ce qu'on entend par chair à canon ! Effectivement, on dirait que je les snobe un peu mais je pense qu'à long terme, faut mieux miser sur les héros hommes de main. Sauf en cas de bonne évolution du héros ! Je m'explique, pour une équivalence, il faudrait deux niveaux +1 de CC mais en attendant, le bretteur par exemple gagne deux niveaux et il peut gagner d'autres atouts qui le rendent plus fort à niveau égal que la recrue. D'où mon idée de remplacement @+ -= Inxi, ça débat bien, ça reste fun donc continuons ainsi =-
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Hop, modif faite. Trois épées rajoutés : deux bretteurs, une capitaine (pour l'enlevement d'une hallebarde pour le bretteur) @+ -= Inxi, d'autres avis ? =-
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Oui, pour l'instant, je fais que bande officiele, après on décidera sur quoi on se penchera ! D'ici là, on a le temps de voir venir J'ai pris en note les corrections (j'avais quelques oublis) et je débats sur : Ca vaut peau de lapin A 15 Co, même blessé (pas mort mort) il est plus intéressant d'en racheter ! Je préfère les enlever au fur et à mesure pour mettre un archer ou un bretteur héros ! J'ai rajouté une bande type reikland ! @+ -= Inxi =-
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Hop, on va relancer ça, on va se concentrer sur un donc n'en relancez pas d'autres avant que nous ayons fini celui là ( je pourrai garder la mise en forme comme ça ) Les mercenaires Les humains sont d'après moi la bande la plus intéressante à jouer pour toute personne cherchant la diversification. En effet, ils sont ni très forts quelque part, ni très mauvais. Ayant le plus large choix d’armes, il est facile de trouver des combinaisons pour s'adapter aux parties. Le capitaine mercenaire Le capitane humain représente à lui tout seul ce qu'est un héros humain. De force et d'endurance moyenne (3), il tire son atout de sa CC et CT de 4. De là, même si cela est cher, il est intéressant de l'équiper au corps à corps pour se faire de l'expérience facile. Avec les bretteurs et les champions, il ne sera jamais tout seul pour faire face à l'ennemi. Le mieux est qu'il soit armé de deux épées (parade) et de deux pistolets (force 4 et +1 pour toucher au cac) qui permettent de porter au premier tour de cac 2 attaques de F4 puis ensuite de se battre classiquement avec deux épées. (Ca c'est dans le cas où vous jouer Reikland ou Middenheim) Il vaudra mieux l'équiper de loin si vous jouez Marrienburg car dans ce cas-ci il sera le meilleur archer de votre bande. Dans un rôle défensif, vous pouvez l’équiper de Pistolets ou d’un arc dans un premier temps et avec la compétence "Expert en arme" pour plus tard et faire dans le plus efficace. Les champions De même typologie que le capitaine, ils perdent cependant la CT de 4 pour une de 3. Ils deviennent donc naturel qu'en début de partie qu'ils soient équipés pour du corps à corps. Deux options sont alors envisageables : la lance dans le cas où les ennemis disposent d'unité rapides pour être le premier au corps à corps ou les deux armes qui peuvent être plus intéressantes dans le sens ou les deux attaquent seront à tous les tours même si elles seront portées en dernière. Pour plus de punch plus tard, prennez la capacité « Homme Fort » Vous pouvez aussi faire comme le Capitaine, et les équiper en pistolero au départ pour se servir de la Capacité de combat bizn que cela ne soit pas leur vocation de début de partie. Les guerriers De mon avis à utiliser en dernier recours, pour 10 d'or supplémentaire prenez un bretteur et vous gagnez 1 de CC et la compétence "Expert à l'épée". Sinon : L’homme de base, le bon rapport qualité/prix . Equipez le simplement d’armes bon marché pour en faire un écran, d’arme défensive (lance, épée, Bouclier/rondache) pour supporter les charges ou d’armes plus importantes (hallebarde, pistolet, arme lourde, morgenstern) pour chasser ou engager du gros. Les tireurs Archers les plus basiques possibles, CT de 3, ils peuvent utiliser n'importe quel arme de tir. Vous pouvez en aligner jusqu'à sept ce qui peut vite les rendre redoutables après quelques niveaux en plus. N’oubliez pas de leur fournir des armes d’appoints (hache, masse) juste au cas où… Les bretteurs Amélioration des guerriers pour 10 d'or, ils gagnent un de CC et deviennent redoutables armés d'une arme qui augmente la force ou de la combinaison de deux armes. Prenez en un ou deux dès le départ, cela ne sera jamais négligeable quelque soit la spécialité prise. De plus s'ils prennent une épée, ils peuvent relancer leur dés ratés au premier tour de charge (jet pour toucher). D'ou l'avantage de les jouer avec deux épées. Les recrues De la vraie chair à canon, utilisez tel quel, équipés avec des lances pour subir les attaques et contre attaquer l'ennemi. Attendez que vos hommes de main gagnent des niveaux et remplacez les. Les francs tireurs Reikland : Un gladiateur (ou un tueur de troll) peut être assez efficace pour protéger les archers. Marienburg : Avec l'argent en plus, vous pouvez facilement vous payer un ogre qui donnera du punch à vos combats. Optez, si vous manquez de sous, pour un éclaireur elfe ou un gladiateur si vous optez, respectivement, pour le cac ou le tir. Middenheim : un éclaireur elfe pourra être efficace pour palier l'orientation cac de la bande Reikland Le reikland a l'avantage d'avoir une CT de 4 pour les archers. Pour les jouer, prenez des arcs pour la mobilité et les troupes de corps doivent avoir plutôt deux armes pour chercher le corps à corps. Si vous jouez avec les arbalètes (CT4 et F4), jouez plutôt l'attente et préférez les lances pour subir plutôt que chercher. Dans les deux cas, laissez le capitaine mercenaire pistolet de duel et épée(ou une arme que vous jugerez plus opportune) L'autre avantage est d'avoir un Cd s'étendant deux fois plus loin. Cela permet d'étendre les combats mais laissez plutôt vos troupes très proches les unes des autres, ça sera moins dangereux pour de frêles humains. Marienburg Marienburg à également deux avantages. Le premier est de pouvoir avoir un bonus sur la rareté des objets. Peu efficace en début de partie (sauf sur l'acquisition comme porte bonheur et patte de lapin) cela devient intéressant dès que les équipements commencent à affluer. Le deuxième avantage et non le moindre est de commencer avec 600 Co ce qui permet soit : d'équiper comme une troupe de 500 et de gagner jusqu'à deux unités supplémentaires équipées de la même manière OU d'équiper plus fortement les unités déjà en place. Pensez aux armures et boucliers et aux arbalètes avec Marienburg. Les champions et recrues Marienburger n’ont pas accès aux compétences de force mais ont en revanche accès à celles de tir, pensez y à long terme. Il est impératif de conserver tout vos héros en vie pour profiter de leur bonus en fin de partie. De plus mis à part le capitaine, les autres héros ne sont pas taillés pour le corps à corps massif et sur le long terme. Optez donc pour le tir à courte, moyenne ou longue portée dès que vous en aurez occasion si vous avez peur de les perdre. Middenheim A l'inverse du Reikland, les unités de middenheim vont être orientées cac. Avec une force de 4 pour le capitaine et les champions, vous pouvez faire de très gros dégâts rapidement. Laissez le capitaine avec l'armement décrit auparavant et mettez une hallebarde au champion qui vont avoir une force de 5 avec une CC de 4. Prenez quelques archers armés d'arbalète mais concentrez vous sur le cac. Optez donc pour un maximum de guerriers. Les héros sont des brutes au corps à corps, même les recrues Middenheimer ont même le droit aux compétences de force. Les héros : il est idéal d’envoyer vos Champions et votre Capitaine équipé pour le corps à corps. Vous pouvez jouer la fougue y envoyant aussi vos recrues. La spécialité des Middenheimer, c’est les marteaux-masse et les armes lourdes, mais vous pouvez être moins sectaire. Le combat en armes en double et même des armes lourdes est donc à préferer, selon vos choix tactiques. Allez y, commentez, modifiez, lancez le débat que nous essayons de nous mettre d'accord ! (Je mettrai un rajout ce soir qui seront des listes types pour les trois bandes) @+ -= Inxi =-