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Inxi-Huinzi

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  1. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Merci à tous et voici la suite !!! On va réaccélerer avant un évènement que je veux.. surprenant. Alors que Vetalas se prend des coups de fouet pour avoir désobéi, les deux autres continuent leur vie comme si de rien n'était. Loriol apprend alors que l'armée ne prendra pas la route de la capitale mais va poursuivre les mêmes brigands que Vetalas a refusé de traquer. Chapitre 122 Gerheim écouta avec attention le rapport de Loriol. Vetalas était parti dormir afin de régénérer des coups de fouet qu’il avait reçus dans la journée. Le loup lui avait retransmis tel quel ce que le soldat lui avait dit. Il était donc sûr que l’armée continuerait sa course à l’ouest plutôt qu’au nord. L’elfe ne prit pas la peine de trop réfléchir, une fois que les civils iraient en direction de la ville, ils ôteraient leurs vêtements de soldat et se glisseraient parmi eux. Gerheim et les deux autres devaient profiter de ce moment car ça serait l’unique fois que la ville ouvrirait ses portes à des gens, hors soldats, qu’elle ne ferait pas payer… En espérant que ce soit le cas. La conversation se fit silencieuse pendant un moment. Gerheim bâilla ce qui le sortit de sa torpeur. Il n’avait pas beaucoup dormi ces derniers temps. Il avait tenu à distance certaines créatures de la forêt et ça n’avait pas été de tout repos. Pour l’instant, les affrontements n’étaient pas directs et c’était tant mieux pour lui. Il ne portait plus que rarement l’écharpe à son bras blessé. Le bleu avait viré à des couleurs exotiques et il n’avait presque plus mal. Il restait quand même prudent, ce n’était pas le moment de faire empirer sa blessure. Vetalas se leva peu après, d'abord à peine réveillé puis intrigué de savoir ce que les deux autres mijotaient. Sans perdre de temps et peu envieux de subir les remarques du vampire, Loriol refit un compte-rendu en trois phrases et le magicien écouta sans rien dire. Gerheim ne le lâcha pas du regard tout du long que Loriol parla et bien que Vetalas soit éveillé, il paraissait totalement perdu. Quelle quantité de drogue avalait-il chaque jour ? Le vampire se mit à faire des réflexions sur sa hiérarchie qu'il accusa de les envoyer sur la piste des brigands uniquement parce qu'il avait eu la flemme d'y envoyer ses hommes. Gerheim ne l'écouta pas mais songea plutôt à comment lui faire arrêter la drogue. La meilleure solution qui lui venait spontanément à l'esprit était la méthode la plus drastique : Faire disparaître son stock. Le problème était que l'elfe ne savait pas quelles en seraient les conséquences. En vampire, l'elfe savait que l'autre récupérerait le contrôle. Mais quid de sa forme humaine ? Il pouvait très bien devenir fou et faire, voire dire, des choses qui les mettraient dans l'embarras. Gerheim avait déjà vu des drogués en manque dans les bas-fonds des pires cités mais tous avaient réagi différemment. Purquoi donc le magicien en était venu à une telle dépendance. Il pesa et sous pesa la décision. Il choisit en un éclair. Il fallait lui enlever sa poudre avant que quelqu'un d'autre ne le fasse. Gerheim devait passer à l'action tant que Vetalas se réadaptait à sa nouvelle journée en mortel. Il allait devoir trouver à manger car ce n'était pas Loriol qui allait l'aider. Le mort-vivant, toujours autant perdu, s'en alla d'ailleurs. Loriol le regarda partir en hochant négativement la tête, lui aussi partageait les sentiments négatifs sur Vetalas et la drogue qu'il ingurgitait. Le drow se tourna et foula la cinquantaine de mètres qui le séparait de la tente où s'était endormi le mort-vivant. C'était bien le seul avantage de la centaine de soldats qui était réquisitionnée tous les jours pour monter et démonter le camp et ses enceintes. Si Loriol ne s'était pas encore énervé, c'était que ça ne devait pas être trop dur... Gerheim ouvrit la tente de laine couleur bleue. C'était complètement vide et même le sac de terre avait été rangé. Cela l'étonnait de penser que Vetalas commençait à s'occuper de lui-même. L'éclaireur tira une dague et planta le sol de façon régulière dans l'espoir de trouver quelque chose d'enterré. Il fit chou blanc et décida de palper les pans de la tente dans la même optique. Le résultat fut le même. Le drow sortit de la tente avant que les soupçons ne s'abattent sur lui. Un vent froid balaya momentanément le camp et, tête nue, les cheveux noirs du drow lui cacha la vue. La destination suivante était la clairière entourée d'une haie où les chevaux étaient soigneusement gardés. Celui de Vetalas, juste à côté du sien, était déjà prêt. Le vampire se demanda à qui Vetalas avait bien pu donner des ordres. Gerheim entra dans l'enclos sans que le garde, qui mourait visiblement d'ennui, ne tente de l'en empêcher. Il slaloma entre les chevaux et leurs excréments jusqu'à leurs bêtes qui tentaient de paître les rares touffes d'herbe que l'hiver avaient épargné. Une fois sur place, le drow eut autant de réussite que lorsqu'il fouilla la tente. Pas la moindre présence de la poudre blanche. Il en arriva alors à la conclusion que le vampire était tellement accroc qu'il devait garder la bourse en permanence avec lui. C'était une fâcheuse situation mais rien qui lui serait insurmontable. Il lui fallut dix minutes pour remettre la main sur le magicien. Celui-ci se trouvait sur un tonneau, tenant dans ses mains une coupole de bois visiblement remplie de nourriture. La tête posée contre un porte-étendard planté dans le sol. Le nouveau gradé de l'armée humaine n'était toujours pas reposé. A priori, les coups de fouet l'avaient plus fatigué que n'importe quoi auparavant. Gerheim se glissa derrière lui et profita de sa faiblesse diurne pour percer sa sacoche d'une petite entaille. L'elfe noir entendit un soupir et s'écarta rapidement avant que le noble ait la bonne idée de se retourner. Le trou n'était pas très gros et en quelques minutes, comme pouvait le faire un sablier, tout s'écoulerait et se dissiperait dans les vents. Tout en prenant soin à ce que l'on ne le remarque pas, Gerheim alla jusqu'à la forge. Même si ses épées n'en avaient pas tellement besoin, il aurait un alibi. Le coin était désert quand il arriva si bien qu'il se mit tout seul au travail. L'elfe posa sa cape à un poteau et attrapa les outils pour travailler sa lame. Finalement, après une vingtaine de minutes de labeur, il se rendit compte que ses épées en avaient besoin. Comme l'une des deux était de facture humaine, le froid et l'usure des combats en ville étaient venus à bout de son fil et il avait perdu de son tranchant. Après avoir rétréci un peu l'arrête afin que les minuscules encoches disparaissent, il la mit au fourreau et dégaina sa lame courbée d'elfe noir. Elle était encore en parfaite état, comme si elle avait été juste sortie de la forge. Vetalas arriva alors, visiblement alarmé. Gerheim figea son visage en un masque neutre et leva des sourcils soi-disant étonnés. -Qu'est-ce qu'il y a ? -Qu'est ce qu'il y a ? Reprit le mort-vivant. Qu'est ce qu'il y a ! S'écria-t-il plus fort. Je n'ai plus de drogue ! Comme il se faisait plus menaçant, Gerheim recula lentement. -Quelqu'un l'a troué ! -Tu as dû le percer en te frottant contre quelque chose... S'alarma le drow en reculant entre les étals de la forge que Vetalas commençait à contourner. Comme Gerheim n'allait pas bafouer son honneur en continuant de reculer et que Vetalas bafouillait des choses incompréhensibles, au moment où le noble fut sur lui, il lui attrapa le bras, passa derrière lui, frappa derrière le genou et l'immobilisa au sol. -Lâche-moi idiot ! Cria le vampire en se débattant. Le mort-vivant déployait une force considérable et si le soleil n'avait pas été là pour l'affaiblir, il se serait débarrassé du drow en un clin d'œil. -Mes vêtements ! Tu me salis ! Cria-t-il sans cesser d'essayer de se libérer. Il cria encore une bonne minute en se tortillant et essoufflé, s'immobilisa par terre. Ayant le dessus, le drow lui fit la morale : -Aujourd'hui, tu as de la chance, nous nous reposons toute la journée. Je vais te menotter et te bâillonner jusqu'au soir, le fait que tu es perdu ta drogue est une bonne chose. Garde ton esprit sur notre quête. -Lâche-moi, je... Il n'acheva pas sa phrase que l'elfe l'assomma d'un coup sur le crâne. Le vampire n'était plus en pleine possession de ses moyens et Gerheim espérait qu'il ne lui en tiendrait pas rigueur. Il devrait retrouver ses esprits lorsque la nuit tomberait et la dépendance s'en irait alors. Le drow se demanda encore pourquoi le vampire en avait tant besoin... Qu'est-ce que ça pouvait lui apporter ? Le drow y songea tout en le hissant sur son épaule. Heureusement que leur tente n'était pas loin sinon il aurait eu à répondre de l'état dans lequel était le vampire. Il le déposa discrètement dans leur tente à une centaine de mètres de là et lui noua les bras, les jambes et l'empêcha de parler. Gerheim ouvrit un pan de la tente afin de laisser rentrer la lumière du jour. Peut-être qu'on le verrait mais au moins, il ne pourrait utiliser ses pouvoirs à son réveil. Surtout si cela alertait Lieles. L'elfe partit rapidement prévenir Loriol qu'il trouva en train de faire la vaisselle. Plongeant les ustensiles dans une eau déjà bien sale et les frottant avec une sorte de pierre pleine de trous. Gerheim lui fit signe de venir car ce dernier n'était pas très loin de ses compères et il ne voulait pas que des oreilles indiscrètes captent ce qui allait se dire. Gerheim lui expliqua ce qu'il s'était passé et ce qu'il avait fait, même s'il omit de parler qu'il était responsable de la disparition de la drogue. -C'est bien la première décision intelligente que tu prends depuis le début du voyage, lui dit Loriol mi-charriant mi-ironique. T'inquiète pas que je vais pas le libérer de si tôt. -J'en doute pas, répliqua l'elfe. C'était bien la dernière personne qu'il s'imaginait secourir Vetalas. -En tout cas, essaye de passer régulièrement que personne le délivre. Dans l'état où il est, il serait capable de faire n'importe quoi. Gerheim arrêta la conversation et laissa le loup-garou à sa corvée. Quant à lui, il partit laisser trainer son oreille de part et d'autres du campement. Malheureusement, les cavaliers étaient plutôt isolés de l'armée et Gerheim ne pouvait pas partir trop loin sans pouvoir laisser Vetalas seul. De plus, comme c'était la première journée de repos depuis les semaines qu'ils avaient quitté la ville, le camp était plutôt mort et tout le monde utilisait cette journée pour se reposer. Au final, l'éclaireur conclut qu'il n'avait rien à faire et qu'il s'ennuyait. Heureusement que d'ici la fin de la semaine, ils seraient à la capitale, pensa-t-il. Gerheim repassa en fin d'après-midi et entra dans la tente. C'était surprenant que le vampire ne soit toujours pas réveillé. Il n'avait pas tapé si fort que ça.... Vetalas était depuis plusieurs heures évanoui. Mais, lorsque l'elfe entra dans la tente, le vampire s'agita. Cela ne semblait pas très naturel si bien que Gerheim lui enleva son bâillon. -De la drogue, vite de la drogue... Dit du bout des lèvres Vetalas dont les tremblements s'accéléraient. L'elfe noir resta impassible et tenta de calmer cette crise qu'il pensait feinte. -Je n'en ai pas ! Il faut que tu apprennes à t'en passer. -Tu ne comprends pas... Réussit à dire Vetalas avant de tomber à la renverse et de convulser. Gerheim surprit, recula par précaution. Les tremblements durèrent deux minutes et le vampire se contracta comme si un éclair lui passait à travers le corps. Il retomba ensuite inerte, un mince filet de sang lui coulant le long des lèvres. Interdit et choqué, l'elfe regarda le corps sans rien faire. Puis, il réagit et chercha le pouls du mort-vivant. Il soupira quand il sentit un, très faible mais il y était. Gerheim n'avait pas envie que le vampire ne meurt comme ça, c'était la première fois qu'il ne voulait pas le tuer et qu'il avait failli réussir... Comme quoi... L'elfe se remit debout en réfléchissant. Est-ce que c'est la drogue qui provoquait ces crises ou est-ce qu'il prenait de la drogue au contraire pour les éviter ? Une fois le soleil couché, Vetalas devrait régénérer et il sera temps d'en discuter avec lui. Dans tous les cas, il n'allait pas en parler à Loriol. Qui savait si cette faiblesse ne pourrait pas lui être utile plus tard ? Il fallait bien sûr tout savoir sur son déclenchement mais ce pouvait être une arme redoutable pour contrôler son principal rival. Dans la crainte qu'il ne se passe quelque chose de plus grave, Gerheim se reposa dans la tente jusqu'à ce que la nuit les enlace. Il déposa ses armes et se servit de sa cape pour s'allonger sur le sol plutôt sec que humide. La cape le protégeait bien du froid même si les basses températures du sol filtraient quand même en partie. Le vampire finit par grogner au moment où le soleil ne faisait plus qu'un demi-cercle au dessus de l'horizon. Gerheim lui coupa rapidement ses liens et attendit assis, comme si de rien n'était. Vetalas se mit sur son séant et soupira en fusillant du regard le drow. -Quoi ? Fit ce dernier. @+ -= Inxi =-
  2. En passant, Val il faudrait héberger sur ton site les règles en français de base ainsi que celles d'empire en flamme que je mette l'épinglé à jour @+ -= Inxi =-
  3. Inxi-Huinzi

    Les Couloirs de Khaine

    Maintenant j'en suis sûr, écrire sous l'emprise de stupéfiants n'est pas la meilleure chose au monde Bon, je me demande quand même ce que ca fait à la suite de ton texte sachant que la fin me rappele quand même un concours... Bon les poèmes passent bien au niveau du son mais au niveau de la signification, c'est quand même pas mal flou @+ -= Inxi =-
  4. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Voici la suite ô acharné lecteur Depuis plusieurs jours que le grand convoi avance, Vetalas reçoit une promotion après que les soldats se furent souvenus de lui et de Gerheim lors de la bataille de la place près de la muraille. A peine promu, le vampire se demande comment se débarasser de cette "récompense". Chapitre 121 Loriol s'approcha le plus possible du feu et s'assit à même le sol, luttant contre l'envie de se rouler en boule et de dormir. Il n'était pourtant que dix heures du matin mais ayant été de garde cette nuit-là, il n'avait pas encore dormi. Tout ça pour surveiller de la nourriture... Personne n'allait essayer de leur voler, les rations étaient encore suffisantes pour que les gens ne tentent pas de les dérober. Loriol contempla donc le jaune des flammes tout en perdant progressivement toute sensation du monde extérieur. Il ne put dire combien de temps il resta dans ce faible moment de stase. Une paire de jambe le sortit de cet état. Gemi, le gradé qui l'avait accueilli le premier jour, lui tendait une main pour l'aider à se relever. Loriol la saisit et se laissa hisser à la verticale. -Enfin sortis de là ! Dit son supérieur en baillant. Loriol haussa les sourcils d'un air d'approuver. Il avait encore du mal à paraître insouciant. Comment faire confiance à quelqu'un alors que ses propres parents avaient encouragé une foule à le brûler vif ? Mais en effet, même Loriol qui était une créature des bois, était content d'être sorti de la forêt. D'après les dires et les rumeurs, ils n'étaient plus très loin de la capitale. Les cols avaient fondu et Vetalas leur avait annoncé quelques nuits auparavant qu'Anir avait repris la route. Malheureusement, ils ne purent en savoir plus que Lieles débarqua quelques minutes après que le vampire eut utilisé sa magie. Cela confirma l'hypothèse que l'inquisiteur avait de quoi les localiser et qu'une nouvelle fois, il avait failli les avoir. Heureusement, leur réunion s'étant passée loin du camp des soldats, ce dernier n'avait pas pu faire le rapprochement même si désormais Lieles avait la certitude que les trois n'étaient pas partis chacun de leur côté. Loriol essayait de voir au moins Gerheim une fois par jour, il aurait été dangereux de laisser le mort-vivant seul et que celui-ci monte la tête à l'elfe noir. Heureusement, le drow était trop posé et tout aussi machiavélique pour se laisser embarquer dans les machinations du magicien. Le reste du temps, Loriol essayait de se faire absent pour éviter les corvées et se promenait loin de la troupe pour chasser. Cela lui avait plutôt bien réussi mais maintenant qu'ils regagnaient les plates-bandes, il ne pourrait se promener dans les collines sans que personne ne dise rien. Le loup-garou se mettait à penser de plus en plus souvent à s'échapper définitivement pour aller dans la ville directement. Soit, les autres avaient besoin d'or et de leurs affaires mais le lycanthrope n'avait pas besoin de toutes ces bricoles. Il pourrait aller chercher le médaillon, revenir comme si de rien n'était puis forcer Gerheim à lui donner la clé. Ce plan lui paraissait simple mais le début du voyage lui avait montré que rien n'était ainsi. En ce moment, l'imprévu était ce groupe de brigands qui les précédait. Ils étaient assez nombreux ce qui laissait craindre que ces hommes soient ceux responsables des vols qu'il y eut en ville peu de temps avant l'évacuation. Les voleurs, différents de ceux avec qui les trois s'étaient associés, ne les avaient pas repérés, chose étrange alors que les réfugiés étaient tout, sauf discrets. Tout cela pour que les cavaliers éclaireurs soient envoyés en reconnaissance. Mais, à ce qu'il paraissait, Vetalas avait refusé qu'ils aillent se battre prétextant que cela pouvait se révéler dangereux. S'en était suivi un affrontement verbal devant l'état-major qui vit la victoire de Vetalas sur son interlocuteur qui, si les mots avaient pu tuer, aurait fini aux quatre coins de la planète. Loriol avait assisté à la scène et aux mouvements de têtes négatifs de Gerheim qui ne pouvait empêcher ce qui se jouait sous ses yeux impuissants. Pour regagner son honneur bafoué et que les rires cessent dans le cercle qui s'était formé. L'homme, au crépuscule, avait déclaré que Vetalas subisse des coups de fouet pour son affront. Loriol, trop heureux de saisir une perche, avait crié de le faire au matin que tout le monde le voie. Le loup-garou ne savait pas si le vampire l'avait entendu mais cela avait été accepté et Vetalas avait été mis dans une tente à part. Depuis, l'enfant loup n'avait plus de nouvelle mais Gerheim avait dû trouver les mots pour le calmer car aucune évasion n'avait été déclarée. En tout cas, des rumeurs couraient sur le vampire qu'on prenait déjà en modèle. Peut-être que cela faisait aussi parti d'un plan.. Comment savoir ? En tout cas, l'elfe noir avait dû le calmer avec des promesses de vengeance toutes plus horribles les unes que les autres. Ce devait d'ailleurs être l'heure et à travers le camp de fortune monté à la va-vite la veille, Loriol alla au croisement voir les dix coups de fouet qu'allait recevoir Vetalas. Loriol eut beaucoup de mal à se frayer un chemin car ses pensées l'avaient plus immobilisé qu'il l'aurait voulu. Le cercle extérieur de la foule était formé par des humains curieux qui mit sa patience à rude épreuve. Déjà, leur appétit morbide pour la souffrance lui rappelait sa propre histoire et, dans un deuxième temps, personne ne daigna le laisser passer. Ils étaient pourtant dans un camp militaire, les réfugiés dormant autour, il avait donc la priorité. Quand il entendit les premiers coups de fouet, il commença à bouger les passants sans ménagement. Il ne regretta rien car certains furent si fortement poussés qu'aucun ne vint se plaindre à lui. Le temps qu'il arrive à un endroit d'où il avait une bonne vue, c'était déjà terminé. Vetalas tendait, torse nu, un morceau rond de bois qu'il avait dû tenir dans sa bouche. Loriol ne parvint pas à sourire. Il était responsable de ces coups de fouet mais il n'avait rien vu. C'était comme s'il avait rien fait. Le magicien se mit à boiter et s'éloigna dans une tente à côté de là. Le loup-garou vit les dix marques lui zébrant le dos et il n'empêcha pas cette fois-ci le rictus victorieux de s'afficher. Malheureusement, le vampire n'en aurait pas longtemps les séquelles, il régénérerait rapidement dès sa renaissance nocturne en vampire. La foule se dispersa en ne commentant que de quelques mots ce qui venait de se passer. Ce qui les marqua le plus fut que Vetalas n'avait pas crié et Loriol se rendit compte que le mort-vivant n'avait pas bronché une seule fois. Se pouvait-il que la veille, il se fut lancé un sort d'illusion ? Il en était maître et c'était tout à fait possible... Tout en décrochant une plaque de boue collée sous ses chaussures, l'homme loup se dirigea dans le coin où ses compagnons d'arme et lui étaient logés. Un petit nombre d'entre eux jouait aux dés et Loriol s'assit, dos contre la muraille, près d'eux pour discuter. Loin des deux autres aventuriers désormais cavaliers et discret dans les rapports qu'il avait avec eux, il s'était montré d'un franc-parler tel qu'on l'intégra bientôt comme s'il avait toujours été là. De plus, ses prouesses physiques qu'il ne cachait plus tant cela épatait les autres soldats, lui avaient valu le respect de toute sa bande. -Allez, six, six, six ! Répéta le joueur qui avait les dés pour se donner chance. Les cubes roulèrent mais s'arrêtèrent sur le deux provoquant diverses et différentes réactions des joueurs aux alentours. -Tu veux jouer Loriol ? Demanda un soldat. -Non, dit ce dernier en déclinant l'offre. Loriol tenta de le faire le plus poliment possible mais cela ne marcha qu'à moitié. Il n'aimait pas trop jouer sa solde même s'il n'en avait pas besoin. Depuis la débâcle de Vetalas, Loriol se méfiait des jeux de hasard. Afin d'éviter de se mettre à dos les autres soldats, il entama une conversation qui fut accueillie avec soulagement tant la pression ne faisait qu'augmenter. -Vous avez vu les coups de fouet tout à l'heure ? Demanda le lycanthrope. -Non, répondit l'un d'entre eux qui ne quitta pas le sol où allaient rouler les dés. Il ne méritait pas ça. Si seulement d'autres avaient le courage, on saurait où on irait. -Il manquait plus que ça, un vrai héros... Grogna à voix basse Loriol. On se fait vraiment chier ici, ajouta-t-il cette fois-ci à voix haute. -Je te le fais pas dire ! Reprit quelqu'un. Vivement qu'on arrive. -Si on arrive... Murmura un autre juste assez fort pour que Loriol le capte. -Comment ça ? Lui demande le loup. L'interlocuteur de l'autre côté du cercle de joueur leva des yeux surpris qu'on l'ait entendu. Il dut penser l'avoir dit plus haut qu'il ne l'aurait voulu et dut s'expliquer, -J'ai entendu quelques conversations au moment des coups de fouet tout à l'heure. Les gradés parlaient de poursuite des brigands par l'armée. Les civils seraient déposés à la capitale et tous les soldats suivraient la trace des brigands pour voir où elles conduisent. Les dés avaient arrêté de rouler mais reprirent quand tous eurent analysé ce que cela signifiait. La conversation continua également et heureusement car Loriol n'aurait rien déduit. -C'est stupide de lancer plus de dix mille hommes aux trousses d'une centaine... Fit remarquer quelqu'un. -Quand je vous disais que l'autre avait raison de pas lancer ses hommes aux trousses des bandits ! Il aurait pas dû être fouetté. L'homme qui venait de parler souffla dans ses mains et lança les dés qui en étaient en son creux. -On est pas prêt de rentrer en ville alors ? Fit le plus jeune d'entre eux même s'il devait avoir le double de l'âge réel de Loriol. -Et non, fit un vétéran en souriant. Et ça me fait bien plaisir ! Tout ceux qui se sont engagés croyant qu'ils auraient nourriture et protection se sont fait piéger et j'espère qu'ils le regretteront. Loriol regarda les visages qui se voulaient tous neutres. Tous ou presque étaient nouveaux... Combien s'étaient engagés en pensant de cette façon ? Pour sauver leur honneur, aucun ne le dirait. -On ira quand en ville ? Demanda le loup-garou sans détour quitte à passer lui-même pour ce genre de personnes. -Si tout se passe bien ? Répondit l'autre en suivant la nouvelle courbe des dés. Peut-être trois ou quatre semaines... Comment savoir si cette durée allait être suffisante pour qu'ils retrouvent Anir ? A vitesse loup, il pourrait parcourir des milliers de kilomètres durant tout ce temps mais un humain devait aller moins vite. La capitale était-elle seulement le lieu ultime d'Anir ou ce n'était qu'une étape de plus ? Il devait aller en parler à Gerheim et Vetalas. En tout cas, il n'avait pas besoin d'eux pour comprendre que leur carrière dans l'armée était fortement compromise. Loriol ne décida néanmoins pas de leur annoncer tout de suite. Il allait encore peser cette nouvelle pour voir ce qu'il pourrait en tirer. -En tout cas, reprit le vétéran plus sage que ce qu'il n'y paraissait, vous attendez à rien à la capitale... Vous ne pouvez pas imaginer comment c'est. C'est... démesuré... Je suis sûr que la grande majorité des personnes de l'empire vivent là. On dit qu'il faut une journée de cheval pour traverser la ville de part en part. Loriol ne dit rien ni ne commenta, il ne voyait pas ce que cela pouvait représenter. Si c'était comme ce qu'il avait déjà vu, beaucoup de cet espace devait être occupé par des champs, même intra-muros. L'autre termina son récit le temps que le loup-garou finisse de se faire une représentation mentale. -Bien, tout ça pour dire que je sais pas pourquoi on y va tous ! Je sais pas ce que tout le monde croit ? On aura pas de toit pour vivre, il y aura rien pour travailler, ça sera des reclus de la société. C'est dix mille pauvres qui vont venir garnir la ville. -De toute manière, le coupa quelqu'un de plus optimiste, on avait pas le choix et c'est pas notre problème ! Nous on est soldat, on a pas à se poser la question. A priori, personne n'avait de la famille dans le groupe et la conversation s'arrêta en même temps que le nouveau jet de dés qui souleva un infime brouillard de poussière. @+ -= Inxi =-
  5. Inxi-Huinzi

    [Bande] Répurgateur

    Effectivement, la force des chiens comblent les héros pitoyables des répurgateurs... Et à long terme... on voit où ca coince ! Mais bon, dans leur modif qu'on a prévu (après je ne sais quelle bande) il faudrait upper un peu les héros et augmenter le prix des chiens ! @+ -= Inxi =-
  6. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Engagés dans l'armée en tant que cavaliers, Gerheim et Vetalas laissent la ville calcinée derrière eux entre les mains d'un groupe de téméraires qui tenteront la reconstruction. Le début du voyage les plonge dans une monotonie ennuyeuse bien que l'elfe finisse par avoir des nouvelles de Ran, Rihu et Feleru ainsi que de Loriol qui avait disparu. Chapitre 120 Vetalas descendit de son cheval et s'étira ce qui fit craquer son dos en de multiples endroits. Il expira bruyamment puis chercha des yeux une tente libre près du lieu où il avait descellé. Comme visiblement les grouillots du camp, dont faisait partie Loriol, ne se manifestaient pas pour décharger son cheval, il s'en occupa lui-même. Il mit sous un de ses bras le dernier sac de vêtements qu'on ne lui avait pas réquisitionné, sac dans lequel il avait dissimulé sa bourse de drogue, puis cala son sac de terre sacrée sous son autre membre. Il laissa son destrier en place, il saurait le reconnaître et quelqu'un finirait bien par venir s'occuper des bêtes rassemblées dans un enclos de fortune. Vetalas dépoussiéra son costume, comme il se plaisait à l'appeler, que lui avait donné l'armée. Si ce n'était pas son charme et sa classe naturelle, il aurait ressemblé à n'importe quel soldat. Vetalas frotta une petite tache sur son écusson et abandonna quand il remarqua qu'elle y était profondément incrustée. Il ramassa ses sacs et trouva une tente à priori libre parmi la quinzaine. C'étaient des tentes rondes, organisées par régiments, et dans lesquelles pouvaient dormir trois à quatre personnes. Vetalas étala ses affaires de long en large afin de donner l'impression que le lieu était déjà occupé par quatre soldats. Il ne savait pas si ça allait marcher mais dans le pire des cas, il ne partagerait le sol qu'avec une seule personne maximum. Le vampire sortit de la tente et se laissa baigner quelques instants dans les dernières lueurs du soleil. Cela faisait quatre jours qu'ils étaient partis de la ville et la forêt semblait infinie. Quand parfois ils traversaient de petites clairières, ils parvenaient à voir la colonne de fumée qui s'élevait encore dans la ville. Ce devait être la fin des flammes car depuis lors, Vetalas n'avait jamais réussi à l'apercevoir de nouveau. Au moins, ils pouvait respirer sans avaler autant d'air que de cendre. Le noble avait dû se laver deux fois avec une pierre pour que l'odeur le quitte. Il y alla si fort qu'il avait cru s'écorcher plusieurs fois. Le magicien ne savait pas pourquoi tout le monde parlait de cette fameuse hiérarchie au sein de l'armée. Pour l'instant, il faisait ce qu'il voulait et personne n'était venu lui imposer sa loi. Il supposait que cela venait du fait que beaucoup de gradés avaient dû mourir dans la ville et que pour l'instant, la hiérarchie des réfugiés était encore approximative. Le seul accroc qu'il y avait eu, ce fut lorsque Gerheim avait dû enfiler ses vêtements et que toutes les personnes présentes avaient vu la somptueuse armure qu'il portait. Même Vetalas avait été impressionné par la coque métallique qu'il voyait pour la première fois en son intégralité. C'était une armure qui recouvrait tout son bras droit, le torse et qui était stylisée sur l'épaule gauche. Le mort-vivant ne s'y connaissait pas dans l'art du corps à corps si bien qu'il ne put savoir pourquoi un seul bras sur les deux était protégé. La protection de Gerheim semblait être faite d'écailles d'un bleu-vert qui rappelait celui de l'océan. Vetalas était curieux de savoir ce que ça pourrait être, cela aurait pu faire un bon ingrédient de sort, qui pouvait savoir ? Au final, le chef présent qui avait ordonné que l'armure lui soit ôtée changea d'avis lorsque le drow, à la vitesse de l'éclair, lui glissa la pointe de son épée courbée au niveau de sa gorge. L'homme fit mine de renoncer lui-même à son idée bien qu'il n'eût pas d'autre choix. Depuis, comme on savait que Vetalas le connaissait, on les laissait relativement en paix et il en demandait pas plus. D'un autre côté, ils s'étaient déjà marginalisés par rapport aux soldats et le vampire craignait qu'ainsi, ils n'apportent que trop la suspicion sur eux. On penserait directement à eux lorsque Lieles demanderait à ses hommes d'enquêter dans le camp géant. Pour l'instant, Gerheim était aux abonnés absents et il était impossible d'en discuter avec lui. Le ventre de Vetalas gargouilla le ramenant à des préoccupations plus matérielles. A la nuit tombante, les hommes se rassemblaient poussés par leur instinct leur conseillant de se méfier du noir. En journée, les groupes étaient plus épars alors que maintenant, chacun d'entre eux veillait sur les plus affaiblis. Depuis le départ, des rumeurs voulaient que plus d'une centaine de personnes avait déjà disparu. Le mort-vivant savait que ces rumeurs étaient loin de n'être que fadaises. Heureusement pour sa conscience, il n'était pas responsable de la moindre de ces disparitions. Pour l'instant, il se contentait de boire le sang du peu d'animaux qui n'avaient pas fui l'hiver de la région. Bien que les jours soient plus courts, Vetalas était impatient que le printemps arrive. Il passait ses journées dans le froid et même si, en haut de son cheval, il gardait les pieds au sec, il frissonnait en permanence. Ne voulant pas s'asseoir par terre, le vampire s'arrêta au niveau d'un arbre qui avait été couché par le vent. Il était peut-être à une demi-douzaine de mètres du feu mais au moins, il ne se salirait pas. Le temps que le soleil ait complètement disparu et que les premières étoiles apparaissent, les environs du camp se remplirent et les cavaliers de l'armée s'assirent à même le sol. Gerheim fit de nouveau son apparition et s'assit parmi eux mais du côté du noble. Au moment où ils furent complets, Vetalas était de nouveau mort depuis une bonne demi-heure. Le froid extérieur était devenu un froid à l'intérieur même de son corps. -Ah, enfin ! Firent au moins dix personnes de concert lorsque le cuisinier, accompagné de deux personnes ayant les couverts, fit son apparition. Il ne fallut qu'une seconde au vampire pour sentir l'aura du loup-garou qui était un des deux aides de camp. Ils commencèrent à faire passer les assiettes tandis que le gros cuisinier, comme si c'était une condition pour faire ce métier, se mit à servir les cavaliers. Loriol s'attarda près de ses deux compagnons. -On va venir vous chercher, les prévint Loriol. -Parce que ? Demanda Vetalas. Pourquoi ne le serais-tu pas non plus ? -Je ne sais pas, fit le loup, c'est justement pour ça que je pense pas que c'est parce qu'on nous a reconnu. Ils n'eurent pas le temps d'en dire plus qu'une troupe lourdement amurée se fit entendre. Gerheim avait déjà disparu et Vetalas ne put copier son exemple car le chef du régiment l'avait repéré et s'avançait vers lui. Vetalas eut juste le temps de se demander comment des humains pouvaient gagner des guerriers alors que le métal qu'ils portaient faisait autant de bruit. -Vous là, fit le chef en désignant le noble. Vetalas regarda quand même derrière lui, juste au cas où. Loriol se tenait en retrait et distribuait au hasard les assiettes en gardant les yeux sur la scène. Le vampire se leva de son banc forestier et bomba le torse, fier en affrontant la menace qui se profilait. La nuit étant tombée, il était invulnérable et ne craignait rien. Il pouvait leur laisser le premier coup. -C'est lui ? Demanda le commandant en se tournant vers l'un de ses hommes. Vetalas utilisa ses ultrasons pour reconnaître les formes de l'homme et son visage. L'homme lui rappelait quelqu'un mais sans qu'il remette un nom ou une situation dessus. Il se mit à douter, tous les gueux se ressemblaient, ça aurait pu être n'importe qui, même quelqu'un qui ne connaissait pas... -Oui, je le reconnais, dit l'homme, c'est l'un des hommes qui nous a sauvé sur la place ! Dit le guerrier qui avait été interrogé. Vetalas se souvint de l'homme, enfin il le crut. Durant la bataille sur la place près de la brèche, Gerheim avait sauvé la vie d'un gradé. Il l'avait vu de loin mais n'avait pas pu s'attarder. A priori, l'homme s'en était souvenu et avait dû reconnaître Gerheim sur son cheval. De là, ils en avaient déduit la participation de Vetalas. -Vous avez de la chance, cria le commandant pour se faire entendre de tous, vous êtes promu sergent, on a besoin d'un état-major pour l'unité de cavaliers. On vous a conseillé pour cette tâche par vos prouesses ! -Obligé ? Demanda Vetalas à ceux qui, s'il y avait eu de la lumière, auraient compris que c'était pour lui comme une peine de prison. Ce n'est pas que je ne veux pas mais d'autres seraient mieux placés... -Regardez, dit l'homme en se tournant créant un reflet des flammes orangés sur son casque de fer, il est humble ! Il fera parfaitement l'affaire. Sans lui laisser le temps de répondre, il lui lança également en partant un : -Quand ton ami reviendra, dit lui de venir recevoir sa promotion. Vetalas le regarda s'en aller incrédule. Non pas qu'il était heureux de la promotion mais bien parce que l'autre l'avait tutoyé et qu'il avait sous-entendu que Gerheim était son ami. Le vampire fit un pas en avant pour lui faire payer son audace et le ridiculiser devant ses hommes mais la voix de l'elfe l'arrêta temporairement, assez en tout cas pour qu'il renonce à son projet. -Il peut toujours courir pour que j'y aille... Dit avec dédain l'elfe. Il faut qu'on se débrouille pour que tu perdes ton grade, ajouta l'elfe dans la continuité. -Plus facile à dire qu'à faire, commenta le vampire en s'asseyant de nouveau sur l'arbre tandis que les cavaliers du camp se mettaient à discuter de cette promotion surprise et de ce qui pouvait se passer dans l'avenir. Loriol les rejoignit alors. -Félicitation, fit Loriol en souriant. J'envierais presque ta place. -Tais-toi donc, le corrigea le noble, c'est uniquement parce que tu jouais les loups solitaires que tu n'es pas concerné. Il haussa les épaules d'un air de dire que si c'était à refaire, il n'hésiterait pas. -Il faut se faire discret, reprit l'elfe, si tu restes à cette position dans l'armée, personne ne nous remarquera... -Que crois-tu ? Répliqua le vampire. Penses-tu qu'avoir cette promotion me fait plaisir ? Je vous préviens qu'à la première occasion, mes chers supérieurs vont avoir une surprise qui va me valoir un peu de prison ! -Reste calme, le tempéra Gerheim, laisse l'énervement à notre compagnon. Loriol haussa un sourcil sous cette citation. -Faisons profil bas jusqu'à ce que nous ayons accompagné les civils jusqu'à la capitale, après, tu pourras bien faire ce que tu veux tant que ça nous empêche pas de rentrer en ville. Vetalas soupira tout en s'avachissant un peu plus sur son arbre. Il allait rester calme jusqu'à ce qu'au bon moment, il puisse exploser. -Vois le bon côté, le rassura Loriol. Tu vas donner des ordres à toute ta compagnie. Le mort-vivant n'y avait pas pensé, c'était vrai que cela pouvait être agréable. Il aurait presque eu envie de monter quelques échelons pour donner des ordres à tout le monde... Heureusement que sa raison était encore plus forte que son ambition. Il allait quand même rester sage même si cela le tentait. @+ -= Inxi =-
  7. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Ou augmenter le prix d'un forestier Ou changer une carac du forestier N.B : Il faudra bien penser à le faire aussi pour les EN où c'est encore plus abérrant ! @+ -= Inxi =-
  8. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    NAn il me semble que c'était ça ! Parce contre ce que je vois c'est la différence entre les carac du forestier et du noble pour leur différence de prix ! @+ -= Inxi =-
  9. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Deuxième partie faite hier soir, pas grand chose à dire, les nouveaux profils semblent adéquats ! @+ -= Inxi, vive les 14 =-
  10. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Après s'être engagé dans l'armée, Loriol découvre qu'il va plus être aide de camp que soldat. Les deux autres étant dans la cavalerie, ils sont séparés. Chapitre 119 Gerheim, du haut de son cheval, regardait autour de lui. Cela faisait plus d'une journée qu'ils étaient sans nouvelle du loup-garou. Le drow était pratiquement sûr que cela avait à voir avec le fait qu'ils soient devenus soldats. Quand il en avait discuté avec Vetalas, celui-ci ne s'était que très peu intéressé au problème et lui avait dit que ça devait sûrement être ça. Gerheim se dit aussi que le loup avait très bien pu avoir été reconnu par des hommes de Lieles qu'ils n'en sauraient pas plus. Maintenant qu'ils étaient soldats, ils ne pouvaient plus enquêter. Cantonnés avec les autres cavaliers de l'armée, il était fait un appel toutes les heures afin que personne ne déserte. Leurs mouvements étaient donc limités aux abords du camp. Loriol était assez banal et personne ne put dire s'il l'avait vu ou pas. L'endroit où patientaient les cavaliers était une clairière qui, comme toutes les autres qu'ils avaient croisées pour l'instant, avait été déblayée récemment. Les souches autour de lui n'étant pas éparses, le travail avait dû être assez important. Gerheim avait vu comme la forêt qui assiégeait la ville pouvait être dense par endroit : Un véritable mur végétal. L'autre point qui avait surpris Gerheim fut le peu de cavaliers qui contenait l'armée humaine. Sur les dizaines de milliers de guerriers, il n'y avait qu'une cinquantaine de destriers. Pas étonnant qu'on les ait dévisagés, eux qui avaient quatre bêtes pour trois personnes. La garnison était vraiment faite pour défendre et non pas pour attaquer. Quelle armée digne de ce nom n'avait pas une puissante cavalerie ? En observant plus les chevaux qui l'entouraient, il remarqua que la moitié de la cavalerie était formée de chevaux n'ayant pas pu, en ville, développer leurs muscles ou de chevaux de trait n'étant pas adaptés pour la guerre. Ce n'était pas avec ça qu'ils changeraient le cours d'une bataille, se désola Gerheim. -Foutue forêt ! Grogna un cavalier à côté de lui ramenant le penseur elfe noir à la réalité. L'elfe ne put qu'acquiescer en silence. Ce n'était pas l'endroit où il se sentait le plus à l'aise. Ces odeurs de sapin commençaient à l'indisposer. Gerheim se réinstalla sur sa selle et suivit la colonne de cavaliers à travers les hautes herbes et parfois de la neige qui s'était décrochée des branches les plus fragiles des résineux. Leur régiment devait passer par la muraille pour donner des consignes puis rejoindre au nord le reste de l'armée. De là, ils encadreraient les civils pour les accompagner jusqu'à la capitale. Tout ne se passait pas si mal que ça au final... Lorsque le capitaine ordonna la halte, ils se trouvaient devant une brèche qui laissait voir la ville complètement calcinée. Miraculeusement, il restait quand même une maison intacte, véritable morceau de vie au milieu des cendres. Ce devait être pratiquement un symbole d'espoir car Gerheim, même s'il n'entendait pas la conversation lointaine qui tenait le capitaine de la troupe avec un groupe de civils et de soldats, comprit qu'une partie de la population et de la garde allait rester là pour tout reconstruire. Cette déduction fut rapidement confirmée par les chuchotements des guerriers autour de lui. Une fois le message transmis, les cavaliers prirent un nouveau chemin pour s'en aller vers le nord. La forêt fut étrangement vide pendant cinq minutes. La veille, lorsqu'ils étaient passés par là en revenant du poste de recrutement, ils avaient croisé nombre de personnes s'étant regroupés par camp mais là, tout le monde était parti. Il ne restait à peine que les traces de terre enfoncée. Après de longues minutes à chevaucher sur un chemin créé ces derniers jours à force de passage répété, ils débouchèrent sur un véritable sentier où les cavaliers pouvaient chevaucher de cinq de front sans se toucher. Gerheim comprit que c'était l'axe nord de la ville qui devait aller jusqu'à la capitale. La chasse au médaillon pouvait enfin reprendre après cet arrêt de quelques semaines. Ils remontèrent la colonne urbaine qui marchait à travers la forêt. Ce fut Vetalas qui, précédemment en tête de la file, revint vers lui pour lui faire signe de se mettre à couvert. Gerheim obéit sans prendre le temps de réfléchir. Si le vampire prenait soin de l'avertir, c'était parce qu'il y avait quelque chose de grave qui pouvait mettre les trois en péril. Le drow se glissa plus au centre des cavaliers et attrapa discrètement un casque en fer qui pendait sur les flancs d'un cheval en mouvement. Le propriétaire ne remarqua jamais sa disparition. Gerheim se le mit sur la tête et baissa sa capuche. Il vit rapidement pourquoi la discrétion était de mise. Les hommes de Lieles formaient l'arrière-garde des réfugiés. L'elfe noir tenta de recenser les fidèles qu'avaient sous ses ordres l'inquisiteur. Ils remontèrent au trot l'arrière de l'armée durant une demi-douzaine de minutes et d'après ce qu'il vit, il y avait peut être trois mille soldats et autant de civils maintenant dans sa véritable ville mobile. Où s'arrêterait le jeune homme charismatique ? Vivement qu'il puisse utiliser le médaillon pour disparaître, songea le drow en se laissant bercer par le balancement de son destrier. Devant lui, une dizaine de cavaliers plus loin, Vetalas avait calé son allure sur celle d'un homme de Lieles et discutait avec lui. Le drow eut un mouvement réflexe vers son arbalète. Il n'était pas dans la meilleure position pour abattre l'individu mais il ferait le maximum afin que personne ne les reconnaisse. Pourtant la conversation s'attarda et, pensant que le noble gagnait du temps, Gerheim se mit sur un bord de la colonne avec la cible juste devant lui. Il se détendit quand il reconnut Ran. La conversation entre l'ancien habitant du col et Vetalas s'acheva et le drow l'intercepta juste après. Il fallut un bout de temps à l'espion pour reconnaître Gerheim. Le drow était même sûr que Ran le reconnut plus par déduction que physiquement. -Alors ? Demanda l'elfe en restant bien droit sur son cheval pour ne pas attirer les curieux. Ran regarda autour de lui et soupira, réticent à devoir tout réexpliquer une nouvelle fois. De toutes les manières, il n'avait pas le choix car l'elfe ne ferait pas confiance à Vetalas pour lui demander ce qu'il s'était dit. -Je suis devenu lieutenant, commença Ran. Ce fut le seul foutu avantage de cette bataille, grimaça-t-il. L'elfe commença à avoir peur que l'habitant du col s'attache à ses compagnons et il le rappela à l'ordre sèchement. -N'oublie pas pourquoi tu es là et ce que Lieles a fait. Ran renifla devant la réprimande. -Je le sais que trop bien. -Quels sont les plans de l'inquisiteur ? -J'en sais pas beaucoup, avoua le géant blond, je sais juste qu'il vous cherche parmi les réfugiés. Il sait que l'incendie n'a pas pu vous avoir. Je cherche aussi ce dont il se sert pour vous trouver mais j'ai pas d'idée ni encore moins d'accès. Malheureusement, maintenant que nous sommes pratiquement deux fois plus, je ne suis qu'une goutte d'eau et les promotions se feront plus rares. -Fais ce que tu peux, dit Gerheim. Voilà une fiole de poison, ajouta-t-il en lui lançant un petit tube de verre. Si un jour l'occasion s'en présente, n'hésite pas. Le géant mit rapidement la fiole à l'abri dans sa ceinture et hocha la tête plusieurs fois de suite. Gerheim talonna son cheval et s'écarta rapidement. D'après le rythme soutenu de la cavalerie dont il faisait partie, ils allaient prendre la tête de la colonne. Gerheim enleva le casque qui l'étouffait et l'accrocha négligemment. Il était facile d'avancer pour les soldats car la voie centrale de la route avait été dégagée. Marchant de chaque côté, les réfugiés ne gênaient pas leur progression. Ceux-ci se faisaient même silencieux à leur passage... Pour le moment, les arbres étant serrés et les branches collées, on avait l'impression d'être dans une petite pièce qui renvoyait l'écho des voix inquiètes des fuyards. Combien de temps allait durer le voyage ? Où allaient-ils dormir le soir même? Auraient-ils assez de nourriture pour tous ? Plus ils remontaient l'armée de villageois, plus ils eurent l'impression d'entendre toujours le même lancinant refrain. Quelqu'un cria son nom et Gerheim se crispa. Il déserra les dents quand il vit que Rihu courait vers lui depuis l'orée du bois. L'elfe talonna sa monture vers lui en obligeant un homme qui poussait une brouette à l'esquiver au dernier moment. -Tu veux me faire tuer ou quoi ? Cracha l'elfe à la figure du paysan qu'il mit mal à l'aise sur le coup. -Désolé, s'excusa l'autre en baissant la tête, j'avais peur de te rater... -Quoi ? Demanda l'elfe avant que le paysan ne se mette à pleurer. -Rien de spécial, dit Rihu en rougissant et en écrasant une touffe d'herbe sous ses chausses. C'était juste pour dire qu'on était sorti de la ville et que tout allait bien... Gerheim leva la tête. -Où sont les voleurs ? -Ça et là, le renseigna Rihu, la grande majorité est restée reconstruire la ville. Ceux qu'ils sont ici le sont avec leur famille. Gerheim s'était imaginé se resservir des voleurs pour faire quelques missions au travers le camp. Il devait tirer un trait sur ses informations ou trouver une autre méthode. Quoiqu'il en soit, il mit cette pensée de côté pour l'instant. Dix minutes plus tard, alors qu'ils n'avaient toujours pas fini de suivre les citadins qui semblaient infinis, ce fut la voix caractéristique de Loriol qui attira simultanément Vetalas et Gerheim hors de la file de cavaliers. -Oh ! Hurla-t-il. Il était entouré de soldats à peine sortis de l'enfance. Gerheim remarqua également qu'ils étaient tous, Loriol compris, vêtus de la même façon. Un bas bleu foncé et un haut plus clair marqué d'un blason d'un carré simple. L'elfe ne put s'empêcher de faire le lien avec les symboles qu'il avait vu longtemps auparavant sur des caisses qui avaient traversé son village. -Quoi de neuf ? Fit le loup tout naturellement. Gerheim fronça les sourcils. Il s'était plutôt attendu à retrouver un loup énervé d'avoir été mis de côté mais il semblait être content. Il cachait quelque chose... La bonne nouvelle était que Loriol n'avait pas été enlevé par les hommes de Lieles et était à l'abri. -Rien, fit le drow. On a croisé Rihu et Ran, ils vont bien. Le loup hocha la tête. Il s'était particulièrement attaché aux paysans survivants. -On ne sait pas trop ce qu'on nous réserve, continua le drow. On va à priori prendre la tête de la caravane, voyons où cela nous mènera. Comme la procession équestre prenait de la distance, Gerheim fit signe à Vetalas de se remettre en marche. -Essaye de venir nous voir régulièrement, lança le vampire au loup. Toi seul peut nous retrouver dans cette foule. Il mit son cheval à un trot rapide et l'elfe le suivit. Il n'avait pas tord en disant qu'il était seul à pouvoir leur remettre la main dessus. Son flair les mènerait de façon infaillible jusqu'à eux. Gerheim tira sur les rennes avant d'atteindre les animaux de queue. Depuis quelques minutes déjà, de plus en plus le paysage ne se composait que de soldats. Cela changeait l'elfe qui apprécia la discipline et le calme des conversations. C'était ce qu'il y avait de plus reposant depuis le début du voyage. Il eut presque envie de se détendre mais malheureusement, il se souvint rapidement d'où il se trouvait. A l'extérieur des villes, tout n'était que danger. Il savait ce qui rodait dans les bois, bêtes, voleurs ou ersatz d'hommes se nourrissant de chair. Les problèmes de la ville allaient lui sembler lointains... @+ -= Inxi =-
  11. Je voulais dire qu'un concours sur 2 sera de l'écriture. L'autre... Réponse courant de la semaine prochaine @+ -= Inxi =-
  12. Inxi-Huinzi

    Navregen

    YYeeaaah ! Elle claque la fin ! Et pas seulement parce qu'il y en a un qui se prend un éclair Bon alors une bonne partie background qui a le mérite de presenter les elfes. Ca me donne dans l'idée qu'ils vont devenir à leur manière personnages principaux de l'histoire ! Bon je t'"encourage à la suite parce que des orcs en ville, ça donne plein plein d'idées !!! Suite ! @+ -= Inxi =-
  13. F = Forme f = fond Lord paladin. 3F 2f 1F 3F 2F 2F 3F 2f 2f 3F 3F 1f 3F 2f 27 +1 +2 35 celt 2F 2F 1F 1f 1F 2F 3F 2f 1f 3F 18 +1 +2 21 SOK 3f 3f 1F 3f 3f 1F 3f 17 +1 18 Fatman 3f 3f 2f 1F 2F 3F 1f 15 +1 +1 17 Linuath 3F 3f 1f 1F 3f 2F 13 +1 14 fandalg 1F 3F 2F 1f 2F 1F 10 +1 +2 13 Inxi 2F 1f 2f 2f 1f 8 +1 +1 10 Lami 3F 3f 1F 7 Prophète 1F 2f 3 +1 +2 6 Shas'o 1f 2f 2f 5 Djajerno 1f 2f 3 +1 4 CodoulePou 1 1 +1 +1 3 Artharian 1F 1f 2 Voilà les résultats avec les bonus ! Mes commentaires sur mon texte : J'avais pas d'inspiration, enfin très peu. Donc j'ai décidé de faire le plus sur la forme, faire un truc bien écrit parce que c'est mon point faible en général. Donc voilà, un truc classique qui m'a, au final, donné une idée de texte. Donc ensuite sur les concours, les prochaines règles : Votes, commentaires et texte me seront envoyés de façon anonyme (vous pourrez les envoyer bout par bout, je les posterai immédiatement donc ca sera facilement modifiable !) Avant chaque texte, vous aurez le droit à une petite explication ! Elle sera faite avant les commentaires et pas pendant. Elle n'est pas obligatoire, a vous de voir. Le texte posté doit être neuf dans le sens où il ne peut pas déjà existé sur le forum. Les concours seront plus courts : Inscriptions pendant 3 jours et ce, jusqu'à la limite pour rendre les textes (il faut pas trop déséquilibré entre les premiers inscrits et les derniers (même si on pourra que limiter)) Les textes seront faits pendant 2 semaines et les votes et commentaires également. Ensuite suivra 4 jours pour trouver qui est l'auteur de quels textes. Soit un concours de 5 semaines ! Voila tout ce que je voulais dire !! Le prochain concours sera plus du tout comme ça, je vais en faire 1 sur 2 de l'écriture (il faut que tu me MP les sujets Palouf) et donc je vous laisse découvrir le prochain courant la semaine prochaine ! @+ -= Inxi =-
  14. Je laisse jusqu'à mercredi soir pour finir les commentaires vu qu'il y avait eu ce problème de forum. Après je dis tout ce que j'ai à dire @+ -= Inxi =-
  15. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    La suite ! Forcement en retard après le plantage ! Les trois décident de s'engager dans l'armée et, au matin, malgré l'absence de Loriol, Gerheim et Vetalas signent pour entrer dans la cavalerie. Loriol partant chasser, ils n'ont pu le prévenir. Chapitre 118 Loriol revint au campement mais il avait déjà été déserté. Les chevaux n'étaient plus là et les affaires avaient été remballées. Loriol mit une main sur son ventre qui gargouillait. En allant chasser, il n'avait attrapé que deux lapins déjà trop maigres pour la saison. Ça ne l'avait pas vraiment rassasié mais c'était mieux que rien. Malheureusement, il avait maintenant plus faim qu'auparavant. Il respira un grand coup pour se changer les idées et localiser Gerheim et Vetalas. Ils n'étaient pas bien loin de lui et semblaient s'approcher. Cela enlevait la possibilité, comme il s'était mis à le penser, que ceux-ci soient partis sans lui. Au moins, avec la clé dans son corps, il s'était assuré que les deux autres ne partent pas sans lui. Loriol se dirigea droit sur eux pour aller prendre les dernières nouvelles. Ils chevauchaient en silence l'un à côté de l'autre. Ils étaient rapides et faisaient profil bas. Le loup réussit presque à les surprendre tant, juchés sur leurs chevaux, ils ne faisaient attention à rien. -D'où vous venez? Leur demanda le lycanthrope. -De la tente du recrutement, nous sommes officiellement soldats, lui répondit Vetalas avec un enthousiasme ironique. -Vous auriez pu m'attendre ! Se plaignit Loriol alors qu'il avait été le premier à avoir eu l'idée. -Tu n'étais pas là ! Lui rappela le noble. La personne chargée du recrutement doit encore être là-bas, ajouta le vampire. -Je vais y aller alors, dit le loup qui ne voulait pas laisser les autres prendre de l'avance. -Droit devant près de la muraille, l'aiguilla Gerheim. Loriol n'eut pas de mal à trouver l'endroit en question. La file d'attente et le soldat qui écrivait ne laissaient aucun doute sur ce qu'il se passait là. Le loup-garou se mit à attendre, il devait y avoir une vingtaine de personnes devant lui. Un soldat remontait parfois la colonne mais il ne s'intéressa jamais à lui. Heureusement, la colonne avançait assez vite et il réussit à ne pas perdre patience. Loriol s'occupa en regardant les deux hommes d'une trentaine d'années qui se réjouissaient de rejoindre l'armée, fantasme qu'ils nourrissaient depuis plusieurs années. Leur désir serait vite bercé de désillusion pensa Loriol cyniquement. Ils se rendraient bien vite compte que combattre n'était pas donné à tout le monde... Il suivit leur conversation d'une oreille distraite en regardant autour de lui si quelque chose ne pourrait pas l'occuper. Il cherchait évidemment aussi une source de nourriture... Ce fut finalement très vite à son tour et il signa rapidement la feuille. -Avez-vous des affaires ? Demanda le soldat recruteur à la fin de l'échange. -Non, fit le loup sans réfléchir. -Bien, alors suivez cet homme, il va vous montrer où vous allez dormir cette nuit en attendant votre affectation demain. Loriol allait protester mais Vetalas et Gerheim, sachant ce qu'il était parti faire, n'auraient pas de mal à le retrouver. Il suivit alors l'homme qui était pratiquement aussi barbu que lui. Le casque sous le bras, il se dirigea sûrement le long de la muraille en sifflotant et saluant ses amis qu'il rencontrait au passage. Après une marche d'une bonne dizaine de minutes où il ne s'échangea pas un mot, le soldat entra en ville par une brèche et désigna une bâtisse qui avait survécu aux flammes. -Va là-dedans, ordonna le soldat. On s'occupera de toi. Sans autre consigne, le guerrier s'éloigna laissant seuls le loup et ses ordres. Loriol s'avança décidé à faire un peu de repérage. Le feu avait déjà tout calciné de ce côté-ci de la muraille. Ce devait être proche des premiers foyers. Maintenant la fumée, poussée au sud par le vent, indiquait que le feu achevait de brûler toute la partie ouest de la ville. Loriol se dirigea vers la porte d'entrée de cette maison qui se dressait étrangement au centre d'une dizaine d'autres complètement effondrée et noircie. L'homme loup ouvrit la porte sans frapper et fut accueilli par un homme bedonnant, dont l'armure ne parvenait pas à couvrir tout son corps, sans que le lycanthrope ne comprenne ce qu'il était en train de se passer. -T'es le dernier mon gars ! Dit l'autre avec une grande claque dans le dos qui eut le mérite de l'énerver plus que de le déstabiliser. Loriol regarda les personnes dans la salle qui avaient le mérite d'en faire autant avec lui. L'endroit ressemblait à une vieille auberge convertie en caserne. Dans la salle principale, une vingtaine de soldats, par groupe de trois à quatre, discutaient autour d'une table désespérément vide. -Bienvenue à toi ! Continua l'homme. On est tous nouveaux ici, même moi ! On attend qu'ils viennent nous chercher demain. Le gros guerrier continua de parler en postillonnant mais Loriol n'écoutait plus ce qu'il disait. Une fois sa longue présentation des hommes qui étaient là faite, le soldat lui proposa de lui montrer l'endroit où il allait dormir. Ils traversèrent la salle et émergèrent dans une nouvelle pièce toute aussi grande qui servait visiblement de dortoir. Cette dernière était organisée de façon parallèle avec des hamacs qui avaient été tirés là. Il y en avait sur deux étages et une demi-douzaine de rangées. Le soldat lui dit ensuite que le reste dormait sur des paillasses dans les chambres à l'étage et que leur sort n'était pas plus enviable que ceux qui passeraient la nuit ici. Loriol le suivit en zigzaguant au travers de la pièce jusqu'au coin où se trouvait sa place. C'était un hamac jauni et Loriol était sûr qu'il avait déjà eu plusieurs propriétaires. C'était celui du bas et le loup avait peur qu'en se mettant dedans, il touche le sol. Enfin... Il avait connu et résisté à pire. Sans affaire à laisser dessus, Loriol suivit le gros bonhomme qui retourna dans la salle principale. Il s'installa, en invitant Loriol à faire de même, à une table déjà occupée par quatre individus paraissant assez froids au premier abord. Le silence mit quelques secondes à se dissiper, le temps que les soldats de la pièce remarquent que ce n'était qu'un fantassin de plus et que la vie pouvait continuer de suivre son cours. La petite table où était installé Loriol reprit rapidement son animation et les quatre se remirent à parler comme si personne ne les avait rejoints. Ils discutaient des meilleures bières qu'ils avaient goûtées. Le lycanthrope décrocha rapidement, il n'avait jamais été très friand d'alcool et les noms de lieux que prononçaient les recrues lui étaient parfaitement inconnus. Il resta très froid et tenta maladroitement de discuter avec les soldats. S'il voulait reprendre une vie normale un jour, il devait apprendre à se refaire des amis et à se comporter comme toute personne normale. Loriol soupira, il n'était pas comme ça. Il était honnête et agressif, deux défauts qui ne passaient pas inaperçus. Plus la lune voyageait dans le ciel, plus les soldats déliaient leurs langues sous l'effet de la fatigue. La porte d'entrée avait été verrouillée, la ville à l'abandon, qui sait ce qui pouvait maintenant rôder dans les rues ? Depuis ce moment, la pièce principale s'était transformée en petit cocon où même Loriol se sentait relativement en sécurité. Il savait que son instinct lui soufflait que c'était l'effet de meute. Le loup apprit que des problèmes de rations allaient bientôt se poser. Ils étaient au beau milieu de l'hiver et les vivres qui avaient été rapidement évacués rétrécissaient à vue d'œil. Il en aurait pour un mois, avec de la chance plus si l'hiver était dur et que tout le monde ne survivait pas... Il apprit également que le lendemain, la journée serait aux préparatifs car le matin suivant, ils allaient tous rejoindre la capitale. Loriol avait essayé de dissimuler son sourire. On leur facilitait les choses. Son premier plan avait été de fuir en cours pour se présenter à la porte en tant que soldat afin qu'ils le laissent passer. Mais si tout le monde se rendait aussi là-bas, il ne pourrait pas y avoir de déconvenue. La soirée s'acheva plutôt rapidement et quelqu'un dans la salle conseilla d'aller se coucher et de prendre des forces car on ne savait pas quand serait la prochaine nuit de sommeil. Loriol se dirigea parmi les premiers jusqu'à sa couchette et s'allongea dedans en soupirant. Comme il le craignait, il touchait pratiquement le sol une fois dedans. Comme ce n'était qu'un infime frôlement, il ne s'en préoccupa pas. Il déplia la couverture en laine d'un animal quelconque et se la mit telle quelle sur le corps. Elle le grattait si bien qu'il finit par la jeter dans la nuit. Avec la chance qu'il avait, c'était une des couvertures qui avait été infectées... Ce fut sur ces pensées rassurantes qu'il s'endormit et ce fut un coup toqué à la porte de la pièce d’à côté qui le réveilla le lendemain matin. Il s’étira et fut l’un des premiers debout et celui qui ouvrit et déverrouilla la porte. La matinée avait déjà bien commencé et les soldats ayant veillé tard, personne ne s’était réveillé aux aurores. Un deuxième martèlement retentit et Loriol s'imagina bien l’homme cogner contre la porte pour qu’on lui ouvre. Il ne s’en pressa pas plus et ouvrit d’un air nonchalant. -Il était temps ! Grommela l’homme qui n’était qu’autre que celui qui avait recueilli sa signature la veille. Il entra et Loriol recula avant d’être touché. Le soldat attendit une seconde au milieu de la pièce et prit une grande inspiration. -Debout là-dedans ! Hurla-t-il. Dans vingt minutes devant la brèche ! L’homme repartit comme si rien ne s’était passé. Loriol resta près de la porte, aussi bien parce qu’il était déjà prêt mais également parce qu’il ne savait pas quoi faire d'autre. Comme les soldats nouvellement recruté n’avaient pas plus d’équipement que lui, guère plus qu’un baluchon par personne, ils furent tous dans les temps à l’endroit évoqué. Loriol restait au milieu de la troupe et rejoignit la centaine d’autres nouvelles recrues qui attendait là. Sans même un mot de présentation, ils se mirent en route à travers la forêt une fois que les deux groupes eurent fusionné. La plupart des nouveaux venus semblaient avoir été tirés du lit et réveillés il y a peu. Certains se massaient le dos et Loriol comprit que certains d’entre eux n’avaient pas passé la nuit dans une maison. Le lycanthrope se demanda alors s’il avait été possible qu’on leur donne cette maison parce qu’il y avait une sorte de vice caché ? La veille, il avait pensé aux choses rôdant dans la nuit. Il n’en avait pas peur car il était la pire d’entre elles mais les autres humains avaient peut-être alloué la bâtisse par crainte de sa situation géographique. Peut-être même qu’ils craignaient un retour des flammes… Loriol chassa rapidement cette idée car s’il y avait pensé le soir même, il n’aurait pas accepté de dormir dedans. Les soldats se dirigèrent plein nord suivant un chemin déblayé à la hâte. Ils croisèrent bon nombre de réfugiés et pire, Loriol vit le camp des hommes de Lieles qui semblait avoir doublé de taille. Devant sa consternation et stupéfaction devant cette vision, quelqu’un lui dit : -Pathétique, hein ? Depuis que l’inquisiteur les a sauvés, nombre de citoyens le rejoignent. -Je me demande bien pourquoi ils font ça… Commenta Loriol sans lâcher les hommes et femmes qui s’affairaient. Lieles était bien assez puissant, le loup-garou n’aimait pas trop que son armée augmente encore, elle était bien assez forte comme ça. Le loup se demanda s’il n’aurait pas été bon qu’ils l’affrontent une fois pour toute au départ et qu’ils le tuent alors qu’il était pratiquement seul… Il se demanda pourquoi lors de sa transformation, si les dires des autres étaient vrais et qu’il avait bien tué feu l’inquisiteur, il n’avait pas achevé l’autre au passage. Il tenta d'imaginer les conséquences d'un tel acte jusqu'à ce qu'ils arrivent dans une petite clairière artificielle. Là, au lieu d'apprendre à se battre comme tout le monde s'y attendait, ils furent formés en tant qu'aides de camp. Ils apprirent à monter et à démonter des tentes en des temps records, à les placer de façon organisée. A faire des fortifications, tant muraille, que pont-levis ou que douve. Ils apprirent par la suite à organiser le ravitaillement et à distribuer les rations. Loriol était véritablement énervé. Dès que les deux autres allaient apprendre ce qu'il faisait, ils ne se gêneraient pas pour se moquer. Il imaginait déjà les remarques de Vetalas. Rien qu'à y penser, son imagination fut tant à l'œuvre qu'il faillit mordre l'homme devant lui. La seule chose qui le réconforta fut qu'il avait directement accès à la nourriture. @+ -= Inxi =-
  16. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Moi ça me va, ok pour l'enchanteresse alors ? Retest dans deux semaines si tu les reprends ^^ @+ -= Inxi =-
  17. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Les champions archers ont 'que' 4 de CC ? Je ne me rappele plus et j'ai la paresse d'aller regarder tant que la liste est pas achevée Enchanteresse CC3 ca me parait bien aussi (sorcière) Pour la dryade, je suis pour augmenter ses caractéristiques ! Par contre laisser la restriction à une pour l'instant pour voir. @+ -= Inxi =-
  18. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Et bien les inverser par rapport aux elfes noirs : quand CT 4 EN la mettre CT 5 ES et quand CC 5 EN la mettre à 4 pour les ES @+ -= Inxi =-
  19. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Je pense qu'en fait, il faut qu'on se serve des profils elfe noir pour la CC maximum. @+ -= Inxi =-
  20. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Ben l'astuce c'est que ça a beau être des elfes, ils sont sylvains ^^ On peut très bien imaginé que pour la majorité d'entre eux, ils ont délaissé le corps d'où leur excessives bonne stats en CT ! Parce que tu leur mets des armes de cac, rien ne les empêche de devenir une bande de cac bien meilleure que n'importe quelle autre ! Et je trouve pas ça normal @+ -= Inxi, un bretteur c'est 35 en fait =-
  21. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Nan mais c'est trop les CC, ils sont aussi forts de loin comme de près, c'est pas bien normal ! Je suis d'avis de réduire un peu leur coût et de retirer 1 de CC à tout le monde sauf le danseur de guerre ! @+ -= Inxi =-
  22. Inxi-Huinzi

    Bande d'Elfes sylvains

    Bien première partie faite hier ocntre vallenor et ses elfes, deux remarques : La danse du danseur de guerre ne devrait se faire qu'un tour sur deux comme les pistolets. Quite à faire une compétence après pour qu'il puisse la faire tous les tours. Les CC trop élévées de tous. Je les baisserai de 1 pour chaque unité. C'est des elfes ok, mais version archer ! ( Sauf la CC du danseur ) Au pire donner le choix au départ de choisir une CC élevée OU une CT élevée ! @+ -= Inxi =-
  23. Je ne posterai pas les votes mais avec les stats générales, suivront les données de chaque texte ( combien de points forme et combien de points fond ! En attendant, parlez de vos textes, du concours pour les remarques et allez finir les commentaires ! Le tien arrive Fatman ! @+ -= Inxi =-
  24. Et qu'ils ne décident pas d'annuler leur texte au milieu du concours Bien, voici le classement, dominé et serré ! Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal pour le fond... Je vos laisse à vos commentaires sur vos propres textes et le concours. Je donne mes impressions plus tard pour mon texte et le concours. Je parlerai des nouvelles règles pour les prochains concours ainsi que deux nouveaux types de concours à l'étude. (le classement pourra varier avec les points bonus) Vous avez également une semaine pour finir les commentaires (si ca peut motiver, relisez ma parenthèse d'à côté) Lord paladin. 3 2 1 3 2 2 3 2 2 3 3 1 3 2 32 celt 2 2 1 1 1 2 3 2 1 3 18 SOK 3 3 1 3 3 1 3 17 Fatman 3 3 2 1 2 3 2 1 15 Linuath 3 3 1 1 3 2 13 fandalg 1 3 2 1 2 1 10 Inxi 2 1 2 2 1 8 Lami 3 3 1 7 Shas'o 1 2 2 5 Prophète 1 2 3 Djajerno 1 2 3 Artharian 1 1 2 CodoulePou 1 1 @+ -= Inxi =-
  25. Je laisse ouvert encore une semaine pour les commentaires pour ceux qui veulent finir. C'est à dire que les résultats définitifs ne seront que la semaine prochaine (par rapport aux bonus et malus) mais les résultas 'avant prise en compte' seront demain @+ -= Inxi =-
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