Aller au contenu
Warhammer Forum

Inxi-Huinzi

Membres
  • Compteur de contenus

    2 753
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi

  1. Il vous reste plus qu'à dimanche soir, on s'active ! Nouvelle règle également qui aurait dû être appliquée mais je pensais que tout le monde aurait trouvé ça logique : Il sera interdit de poster un texte qui aura été déjà posté avant sur le forum. La création sera celle qui n'aura subi aucune modification ! C'est parce qu'on m'a posé la question hein que je dis ça ! @+ -= Inxi =-
  2. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    De nouveau piégés par les flammes, les trois doivent cette fois-ci fuir de la ville qui est en feu. Malheureusement pour eux, ils ne réussissent pas à sauver assez d'or pour l'entrée dans la capitale et Loriol trouvera alors une solution qu'ils avaient jusque là mise de côté. Chapitre 117 -Non, lui répondit Gerheim. On ne se souvient pas. -L'entrée de la Capitale, on nous a dit qu'il fallait soit payer pour les étrangers soit, si on était soldats, que c'était gratuit, leur rappela Loriol. Gerheim réfléchit. Il se souvenait de cette possibilité mais ils l'avaient vite écartée. Être sous les ordres de soldats étaient bien plus dangereux que tous les voyages qu'ils avaient entrepris. Rien que pour cette possibilité, il se condamnait à afficher sa couleur de peau. Pour un humain quelconque et inattentif, il paraissait tout juste bronzé mais dès que la personne le fixait, il était plus noir que les cendres qui se répandaient encore autour d'eux. Ensuite, en s'engageant, il serait probable qu'ils ne puissent pas aller à la Capitale. Que se passerait-il si les guerriers partaient pour le sud ? Il fallait sûrement qu'un haut-gradé, voire qu'une grande délégation, se présente aux portes de la Capitale pour qu'on les laisse entrer. Pourtant, plus Gerheim réfléchissait, plus il se rendait compte que c'était la seule solution. -Nous risquons de devoir se débarrasser de quelques-unes de nos affaires, fit remarquer Vetalas. -Et on te rappelle que sur quatre chevaux, trois portent que tes affaires, lui renvoya en pleine face Loriol. Vetalas haussa les épaules. -Si nous nous engageons en tant que cavaliers, je pourrais garder mon cheval et quelques affaires... Tant pis pour le reste, dit le magicien. Gerheim était franchement surpris et le laissa transparaître. Le comportement du vampire était contre-nature. Comment pouvait-il accepter de perdre ses précieux vêtements ? Qu'avait-il fait dans la salle aux trésors pour qu'il sacrifie autant d'argent en textile ? Gerheim le fixa comme s'il allait arriver à lire dans ses pensées. Vetalas comprit son trouble et lui sourit d'un air moqueur. Ils allaient donc s'engager dans l'armée, se récapitula-t-il. Loriol refuserait sûrement de monter un destrier et il serait sûrement séparé d'eux. C'était même évident car quand bien même Loriol voudrait, ça serait le cheval qui refuserait. L'odeur d'un loup était assez troublante. Gerheim espérait d'ailleurs que ça ne poserait pas de problème le moment venu. -Comment fait-on ? S'interrogea le loup-garou. -Pour ? Demanda le vampire. -Se faire recruter ! On va pas seulement se mettre au milieu de l'armée et faire comme si... Ajouta le loup. -Je sais pas, fit Gerheim. On va trouver. Pour le moment, nous devrions plutôt chercher où dormir car si départ il y a, ça ne sera pas dès demain... Les deux cavaliers talonnèrent leurs montures à travers les résineux qui leur servaient d'obstacles. Par crainte que l'incendie ne saute la muraille et commence à brûler la forêt, ils s'écartèrent de deux bons kilomètres. Ils allèrent vers le nord-ouest du camp de réfugiés : Là où il y avait beaucoup de soldats, peu d'hommes de Lieles et surtout de bonnes possibilités pour s'enfuir. Ils s'installèrent autour d'une petite cuvette où plusieurs personnes s'étaient déjà établies. Deux familles et un homme qui boitait avaient installé leurs habitations de fortune autour du point central qui servait de feu. Gerheim descendit de cheval en prenant soin de ne pas se servir de son bras blessé. Il avait encore mal. Il regarda ensuite autour de lui mais visiblement, ils seraient obligés de dormir à la belle étoile. Vetalas grognerait sûrement. L'elfe s'assit sur la terre en soupirant. Il avait faim et aucun moyen de se sustenter. Il espérait qu'entrer dans l'armée leur conférerait au moins l'avantage d'un repas par jour, chose qu'ils n'avaient pas vraiment eu ces temps-ci. Gerheim se mit à penser à la remarque fondée de Loriol. Comment allaient-ils se faire recruter ? Une telle équipe serait sûrement étudiée avec curiosité, surtout avec ses armes et son armure. Gerheim, aidé de façon plutôt volontaire par Loriol, monta le camp rapidement. Ce fut au final un amas de branches qui faisait une cabane enroulée autour d'un arbre. Chacun pourrait ainsi dormir loin des autres. Le temps qu'ils construisent la petite habitation, le soleil se coucha. La petite cuvette était silencieuse et ses habitants, trop anxieux ou trop méfiants, ne se parlèrent pas près du feu. Aucun d'eux ne semblait avoir de quoi manger et chacun se lorgna durant un moment en espérant voir apparaître de quoi calmer l'appétit qui faisait gronder leurs estomacs. Tous allèrent se coucher rapidement en ne prenant pas soin d'alimenter le feu pour la nuit. Gerheim n'était pas déçu, la nourriture allait se faire rare, autant s'y habituer. Il fut le dernier à partir se coucher, Vetalas étant parti dans la nuit sans annoncer sa destination et Loriol étant déjà en train de ronfler derrière l'arbre, là où il ne voyait pas l'éclat des flammes. Le feu ne fut rapidement plus que buches rougeoyantes puis braises mourantes. Non sans un regard où il perça les ténèbres par précaution, il baissa la tête et entra dans son cabane circulaire de bois. L'elfe se mit du côté droit de l'arbre, de ce côté-ci, les branches étaient plus dures et plus épaisses. Il serait à l'abri du vent ainsi que de tout ce qui pourrait avoir envie de lui nuire. De plus, il avait jeté un nombre assez important de brindilles de son côté si bien que toute personne voulant s'approcher les ferait craquer. Ayant le sommeil fragile, il était sûr que ce système d'alarme fonctionnerait. Il s'allongea sur un sol plutôt mou grâce à toutes les épines qui le recouvraient. Faisant bouger son armure qui le gênait, il prit soin de se coucher du côté de son épaule valide. Une fois bien installé, il s'emmitoufla dans sa cape et s'endormit en se fondant dans le paysage. Gerheim se réveilla en ouvrant les yeux en grand : Quelqu'un approchait. L'elfe noir, parfaitement invisible, mit une main discrète sur sa dague et resta à l'affût. Il se détendit rapidement lorsqu'il reconnut la voix bougonne de Vetalas qui se plaignait des tristes conditions dans lesquelles on le forçait à dormir. Gerheim, épuisé par les journées qui s'étaient succédées et par sa blessure à l'épaule, sombra de nouveau dans un sommeil profond. Si l'instinct de Loriol ne le faisait pas se réveiller, c'était qu'ils ne couraient aucun danger. Il n'eut même plus assez d'énergie pour rêver et ce fut avec l'impression fugace qu'il venait juste de réussir à s'endormir que l'aube l'accueillit. Le loup-garou se redressa également dans un bâillement qui aurait décroché la mâchoire à n'importe quel être humain. Gerheim le regarda faire en enviant sans réelle conviction son horloge biologique qui le faisait se lever tous les matins à la même heure en pleine forme. Le drow se frotta les yeux et rampa à quatre pattes jusqu'à la sortie de leur petite cabane. Loriol fit le tour de l'arbre en passant aussi de son côté car de l'autre, Vetalas était en train de dormir. En se redressant, il vit que la cuvette s'était vidé de l'un de ses occupants. L'homme qui boitait avait plié bagages comme tente et était parti les dieux seuls savaient où. Vetalas grogna dans son dos et en se tournant, Gerheim vit qu'une branche, auparavant à ses pieds, recouvrait désormais partiellement son corps. L'elfe hocha négativement la tête en regardant le puéril loup-garou comme une mère réprimant son engeance. Loriol haussa les épaules comme si ce n'était pas lui qui l'avait jeté. Heureusement, le noble poussa la branche négligemment et continua à dormir. Il devait profiter de ce repos pour se régénérer, lui qui avait été sérieusement blessé dans la journée. Le ventre du drow gargouilla, il avait faim mais comme tout le monde, il n'avait rien à manger. Un petit bloc de neige tomba par la suite d'une branche d'un sapin et s'aplatit sur le sol. L'elfe regarda autour de lui en espérant qu'un quelconque élément du décor lui fournisse une inspiration bienvenue. A part d'autres petits campements et des sapins, il n'y avait pas grand chose. Au détour d'un résineux, des soldats apparurent en tirant difficilement à la main un petit chariot. Gerheim s'approcha des chevaux en mettant une main possessive dessus. Hors de question que leurs animaux soient réquisitionnés. Heureusement, les guerriers qui se détachèrent du chariot et qui vinrent vers eux ne le firent pas pour prendre leurs affaires mais bien pour en donner. A la famille, ils donnèrent une paire de couvertures supplémentaires, du pain et des fruits secs de la région. -De quoi avez-vous besoin ? Demanda le soldat dans un rituel rodé à Loriol. -A manger, répondit-il immédiatement, de la viande ! -Pas de viande ici, dit le soldat en haussant les épaules comme si ce n'était pas la prochaine fois qu'il répondait ça. Elle est réservée aux soldats. Il leur tendit les victuailles que Gerheim et Loriol se partagèrent, tant pis pour Vetalas. -Nous souhaiterions nous engager, dit Gerheim, toujours au premier des deux soldats. -Une heure avant le zénith, devant les murailles de la ville, il y aura possibilité de signer. Gerheim acheva la conversation par un silence. Il ne devait pas être non plus le premier à demander et vu le mépris qu'il lut dans les yeux du soldat, ce devait être en général des gens ayant tout perdu qui se rabattaient dans l'armée non par envie mais par obligation. Il leur restait une paire d'heures avant que ledit rassemblement ait lieu et ils avaient donc tout le temps pour ranger les sacs que Gerheim passait son temps à monter et à descendre. Loriol s'éclipsa du camp sans dire un mot. L'elfe ne put dire depuis quand le loup-garou s'était éclipsé mais, quand il s'y intéressa lorsqu'il sortit de ses pensées, il vit que ses empreintes sortaient de la frontière imaginaire du camp des réfugiés. Le drow en déduisit alors que le lycanthrope était parti chasser et l'envia d'avoir la capacité de trouver de la nourriture n'importe où. Même si en hiver celle-ci était très rare. L'elfe jeta un coup d'œil aux chevaux qui était visiblement satisfaits d'avoir rejoint le grand air. Les sacs étaient au milieu d'eux et personne n'y avait touché dans la nuit. Gerheim espérait qu'en cas de tentative de vol, les chevaux se réveilleraient et feraient assez de bruit pour les prévenir. De toute manière, l'elfe restait assez toujours assez près des destriers. Il était désormais temps de réveiller Vetalas car l'heure de rejoindre l'armée avait sonné. Gerheim dut le secouer pour que celui-ci se réveille. Le drow évitait au plus d’entrer en contact avec l’un ou l’autre de ses compagnons mais il s’était mis à espérer que le vampire se réveille tout seul avant midi. Comme Vetalas était inoffensif à ce moment de la journée, le drow le secoua sans ménagement et attendit patiemment qu’il reprenne ses esprits ce qui prit une bonne demi-douzaine de minutes grâce à une ligne de drogue que Vetalas renifla. Gerheim se demandait ce qu’il se passerait s’il arrivait un accident à sa réserve de poudre blanche… L’éclaireur elfe noir avait aussi de la drogue sur lui, celle qu’il avait récupérée sur le bateau avant qu’il ne coule, mais il n’y avait jamais touché car elle paraissait encore plus puissante que celle que respirait le vampire. L’elfe noir expliqua au noble la raison de son réveil et celui-ci rangea temporairement sa mauvaise humeur face aux arguments que Gerheim déploya. Loriol était toujours invisible et l’elfe s’en agaça. Ils étaient obligés de perdre du temps à prendre les chevaux avec eux afin d’être sûr que personne ne les vole. Leur cabane quant-à-elle était à l’abri de tout car il aurait fallu être fou pour l’accaparer. Les deux voyageurs traversèrent le camp dans toute sa longueur et ne furent pas surpris par la répétition des décors qui s’offrirent à eux. Des sapins et entre eux, des hommes et femmes qui s’entassaient dans des conditions similaires. Ils ne perdirent pas de temps car les hommes de Lieles étaient éparpillés de toute part et ce n’était pas le moment pour que l’un d’entre eux les reconnaisse. La muraille surgit de nulle part et l’orée du bois coïncida vraiment avec le long rempart. Les deux la remontèrent ensuite dans la direction de la brèche jusqu’à tomber sur l’endroit qu’ils cherchaient. C’était tout simplement une tente devancée par une table où s’empilaient des feuilles. Un homme visiblement mécontent de la tâche à laquelle on l’avait assignée écrivait sur un parchemin déroulé devant lui tandis qu’une file de personnes faisait la queue de l’autre côté de la table. Des gardes vaquaient autour mais ils ne semblaient pas préoccupés par ce qu’il se passait. Avec leurs chevaux, Gerheim et Vetalas se mirent dans la file d'attente. Le soldat en charge du recrutement était plongé dans la lecture d'un document qu'il lisait à quelqu'un qui ressemblait fort à un fermier. A la fin du sermon, l'homme prit une plume et écrivit sur un autre papier. Le recruteur tendit le bras et l'homme fut accompagné le long de la muraille par un garde et il disparut de leur champ de vision alors qu'une femme se présenta au recruteur qui entama sa nouvelle lecture. Gerheim se rangea dans la file et prit, avec Vetalas, son mal en patience. En cette matinée, il ne faisait pas bien froid et l'attente était supportable. Tant qu'il ne se remettait pas à neiger... Ça éteindrait les flammes mais comme ils n'étaient plus dans la ville, ça n'avait plus d'importance. Un soldat vint les déranger dans leurs réflexions et leur demanda de s'approcher. Gerheim tira sur les rênes et s'attira des regards foudroyants des personnes qui attendaient dans la file et qu'il allait doubler. Le soldat recruteur semblait intéressé par les nouveaux venus. Afin de ne pas susciter de curiosité, Gerheim rabattit sa capuche et laissa entrevoir sa peau paraissant bronzée pour un néophyte. Ses oreilles étaient cachées par ses cheveux et il n'avait pas à craindre une découverte de ses origines drow. -Vous voulez vous engager ? Demanda sans préavis le recruteur à la barbe blanche finement taillée près du visage. -Oui, répondit Vetalas qui avait suivi le mouvement. -Je dois dire que je suis surpris, les chevaux pourraient se compter sur les doigts de la main dans les parages. En quoi des propriétaires de bêtes si rares pourraient être intéressées par l'armée ? -Nous avons tout perdu dans les parages, nous étions dans les bonnes grâces de Brader, un peu comme gardes du corps. Le recruteur sourit. -Votre mission a été un échec alors puisqu'on a retrouvé son corps après le passage des flammes. Figurez-vous que lui et ses adjoints ont été retrouvés enchaînés dans leur propre banque. Gerheim garda un visage figé. Quand ils avaient confié les dirigeants aux voleurs, ils avaient tous su ce qu'ils allaient faire. Ce n'était donc pas une surprise d'entendre cette nouvelle. -Il avait perdu la raison ces derniers temps, trouva comme excuse parfaite le noble, nous n'allions pas le suivre dans sa folie. Il a lui-même choisi son destin et celui de la ville. Le soldat perdit son enthousiasme, il devait regretter de ne pas avoir tué lui-même l'ancien dirigeant de la ville. -Bien, vous vous engagez donc avec la cavalerie ? Reprit rituellement le recruteur. -Oui, firent les deux à l'unisson. -Vous ne pouvez avoir qu'un cheval chacun, les autres seront réquisitionnés, est-ce que vous êtes d'accords ? L'elfe hocha la tête, ils avaient déjà parlé de ça auparavant. -Paraphez ici, dit le soldat en tendant une plume et indiquant un espace blanc où déjà une liste de gribouillages faisait office de signature. Gerheim s'exécuta et posa une question une fois fait. -Nous avons un ami, piéton, qui souhaiterait s'engager, pouvons-nous le faire pour lui ? -Non, dit le soldat, il faut qu'il vienne lui-même. Gerheim hocha de nouveau la tête. Loriol se débrouillerait, quitte à y retourner le lendemain. -Bien, vous n'êtes pas obligé de dormir avec nous, je pense pas que vous vous rétracterez. Soyez attentif à tout appel, dit l'homme après que Vetalas eut signé le document. Les deux amis s'éloignèrent sans dire un mot. Ils n'avaient pas eu le choix, ils allaient devoir obéir à d'autres. @+ -= Inxi =-
  3. Ben remarques en vrac : -Bande imprimée, faut que je test maintenant -J'ai fait mes remarques par messenger mais bon, en gros pour résumé aux autres : Voir si les bandes sont pas trop funs mais jouables aussi sur le long terme sans que le joueur gob en ait ras le bol. -Premier post édité avec les travaux @+ -= Inxi =-
  4. Oh les gars, j'ai fait ça en me levant hein :clap: Oui donc 10 mai @+ -= Inxi, qui a les mains pas coordonnées avec la tête =-
  5. Allez, vous avez deux semaines pour voter et commenter. Je rappele que les votes doivent m'être envoyés avant le 10 avril 2009, je crois que la précision de l'année s'imposait Vous ne postez rien et vous m'envoyez tout ! @+ -= Inxi =- Edit : Je veux dire 10 mai
  6. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Les trois parviennent à entrer dans la banque au nez et à la barbe des soldats qui gardent le lieu en passant par une maison pratiquement collée à la banque. Ils attérissèrent dans un grand hall menant directement sur la chambre aux trésors. Juste avant d'y entrer, Loriol découvre que les dirigeants de la ville, dont Brader, se cachaient là. Malheureusement, les soldats les découvrent et une bataille s'engage dans le hall Chapitre 116 Vetalas n’avait que faire du conseil de l’elfe. Fuir… Alors que tant d’or était à sa portée. Penché sur la pile d’argent, le vampire prenait de grosses poignées d’argent qu’il jetait tel quel dans le couloir magique qu’il avait créé jusqu’à sa maison. La connexion avec ses morts-vivants était parfaite et ceux-ci se mettaient au travail de l’autre côté afin de stocker tout cet or qui arrivait. Vetalas chassa par deux fois l’esprit sensuel de ses trois femmes qui essayaient de faire naître du désir. Il s’en excusa mentalement et ferma ses pensées pour se concentrer. Il aurait tout le temps pour ce genre de choses une fois qu’il aurait le médaillon. Il n’y avait qu’une seule chose qui pouvait faire refuser ce contact charnel à Vetalas : l’argent. Là, il y en avait assez pour un roi. Vetalas se releva en soufflant. Ça le fatiguait mais il n’avait pas de solution immédiate et rapide pour tout déplacer. Mais pourquoi c’était aussi lourd ? Se demanda-t-il en lançant une nouvelle fournée de pièces à travers la brèche magique. Il s’assit en se frottant les yeux. Il était dans une pièce sombre et loin du soleil mais il n’arrivait pas à récupérer ses pouvoirs. Maintenir la brèche devait lui aspirer toute son énergie. Étant noble, il n’avait jamais eu à se rabaisser à effectuer des travaux manuels et l’effort qu’il avait fourni lui avait fatigué les bras et lui avait fait le souffle rapide. Il plaignit rapidement les gueux dont les efforts constants seraient le rythme de travail jusqu’à leur mort. Il abandonna quand l’édifice trembla, subitement ramené à la réalité par quelque chose qui s’était effondré non loin de lui. Il manquerait plus qu’il soit enterré vivant sous les décombres... Il ferma la brèche, il avait envoyé un peu d’or. Il devait au moins avoir récupéré en volume le coffre d’or qu’il avait donné lorsqu’il avait acheté sa drogue. Il commençait d’ailleurs à sentir un manque, il allait être temps de soulager sa faim. Vetalas sortit de la pièce non sans un regard triste vers cette pièce qui lui aurait permis d’acheter un pays entier. Il soupira et longea le couloir jusqu’au hall alors que cela faisait plus de cinq minutes que l’elfe l’avait fait. Il rattrapa quelques voleurs qui étaient partis de la pièce avant lui. Il alors fut surpris par la vision de combats et d’entrechocs qui faisaient résonner le hall. Les assassins se servaient des barricades qu’avaient dressées les soldats pour se défendre et maintenir les attaquants dans le fond de la salle où ils se trouvaient serrés les uns contre les autres. Leur équipement et leur supériorité numérique ne leur servaient à rien même si des corps alliés nageaient dans des flaques de sang par endroit. Dommage qu'il ne puisse pas utiliser sa magie afin de réanimer ces cadavres, ils auraient fait de parfaits sous-fifres, pensa-t-il. Monté, sur un tas de sac de sable de plusieurs mètres de haut, le drow était nettement visible et le mort-vivant se demandait comment il ne s’était pas encore pris un projectile. De la courte lance qu’il maniait d’une main, il maintenait les soldats à distance. Vetalas ne comptait pas vraiment les aider et se dirigea vers la vitre qu’ils avaient utilisée. Gerheim le regarda faire mais continua à se battre. Du côté droit du hall, à travers les autres vitres, Vetalas vit que le manoir de Brader allait bientôt être attaqué par les flammes. En continuant de regarder, le vampire vit l’agitation qui régnait dans la cour. Les soldats évacuaient à la hâte. Comme quoi, malgré les petites mutineries qui avaient éclaté pour aller aider les civils, le feu avait quand même progressé. Le noble changea de direction et retourna du côté gauche de la salle. Il s’approcha de la vitre brisée et sauta discrètement à l’étage du dessous. Tant pis si on lui posait des questions, il n’avait pas le temps de faire semblant d’utiliser la corde. En sautant, le vampire fut légèrement déboussolé par les cendres et la fumée qui obscurcissaient maintenant toute la ville qui était transformée en brasier géant. Ainsi à l’aveugle, il fut déstabilisé et rata son atterrissage dans la villa. Vetalas s’écrasa sur le verre brisé et gémit de douleur. En rampant loin des débris, il vit qu’il en avait de planté dans la cuisse et dans l’épaule. Se tirant des larmes des yeux, il les extirpa répandant son sang sur le sol. D’après lui, ce n’était pas assez profond pour avoir touché une artère. Il allait se vider de son sang et s’affaiblir mais dès le soir venu, il recouvrerait ses forces à condition de boire du sang frais. Vetalas se releva douloureusement en évitant de s’appuyer sur sa jambe blessée et se demanda quelle quantité de sang il avait encore. D’après lui, il ne devait lui rester qu’une gourde datant de son expédition punitive. Il se demanda alors si ça allait être suffisant. Il descendit au rez-de-chaussée en se dirigeant dans la maison aux renâclements que faisaient les destriers. Vetalas tomba dessus au milieu d’un grand salon recouvert de tapis colorés. Les chevaux salissaient tout et il aurait presque crié au scandale de laisser s’abîmer un tel luxe. S’il n’avait pas été blessé, il en aurait presque chargé sur sa monture pour sa propre demeure. Rihu s’approcha de lui lorsqu’il remarqua que les vêtements clairs de Vetalas étaient humides de sang. Le magicien se laissa tomber sur une chaise en expliquant le pourquoi de son état. -Et les autres, ils vont revenir ? S’inquiétèrent les voleurs qui avaient passé quelques jours dans la maison des paysans. -Bientôt, fit Vetalas. Pour l’instant, ils semblent attendre que les soldats battent en retraite à cause de l’incendie. Nous avons une demi-heure pour évacuer cette maison avant que nous soyons cernés par flammes. Certains voleurs commencèrent à rassembler leurs affaires dans l’optique d’un départ précipité. Ils rassemblaient même des objets qui n’étaient pas à eux et qu’ils avaient sûrement trouvés dans la maison pendant que le reste de la troupe était dans la banque. Il fallut attendre cinq minutes avant que les premiers assassins et capitaines commencent à apparaître. Ils paraissaient soulagés d’avoir survécu à l’assaut des soldats sur leur position et à la fois tristes d’avoir perdu des compagnons qui avaient sacrifié leur vie pour leur permettre de pouvoir battre en retraite en toute sécurité. Loriol et Gerheim furent les derniers à arriver, moins d’une demi-douzaine de minutes après que les premiers voleurs furent revenus. Ils avaient la mine sombre, aussi dépités que Vetalas l’était… Ils se demandaient tous comment ils allaient bien pouvoir faire maintenant. Pourtant, avant même de penser à l’étape suivante, ils devaient s’échapper de la ville avant que les soldats n'occupent toute la zone dans leur retraite et avant qu’ils ne brûlent vivants. -Où est Brader et ses acolytes au fait ? Demanda Vetalas dont les saignements avaient été arrêtés par les bandages que lui avait faits Rihu. -En première loge pour contempler la ruine qu’ils ont créée ! Lança Jo du fond de la pièce alors qu’il contemplait un trou dans sa veste. Vetalas ne s’en émut pas. Ils allaient payer pour ce qu’ils avaient fait. C’était une justice honorable. Périr avec l’argent qu’ils voulaient tant protéger. Plus personnellement, le mort-vivant était heureux de leur sort car par leur faute, ils n’avaient jamais réussi à rassembler la somme d’or dont ils avaient besoin pour entrer à la capitale. Ils retournèrent par la suite dans le jardin de la villa en portant de petits masques sur leurs visages. Vetalas monta sur le cheval. Tant pis s'il était pris pour cible, il avait trop mal à la jambe pour marcher convenablement. Gerheim dut penser la même chose avec son bras en écharpe car il en fit de même et attacha les rennes des deux autres chevaux à sa selle. Il fallait maintenant qu'ils arrivent à sortir dans la ville sans affronter les soldats qui devaient être présents dans tout le quartier pour l'évacuer. Vetalas entendait les cris et les bruits de fuite de l'autre côté du mur. Les plus armés et expérimentés des assassins prirent les premières places face à la porte. Ils l'ouvrirent, sortirent, revinrent et firent signe rapidement que la voie était sécurisée. Quand son cheval passa sous l'arche de la propriété, il comprit pourquoi ils n'auraient pas de mal à s'échapper. Ce n'était pas seulement les soldats qui stationnaient dans le quartier et qui prenaient la poudre d'escampette mais aussi toute la population. Là se mélangeaient alors guerriers, paysans aux charrues chargés, animaux de traite, bibliothécaires chargés de manuels, travailleurs manuels transportant de leur outil. -Jo, fais passer le message de se glisser parmi eux. Pas de folie, on sort de cette ville. Le capitaine des assassins acquiesça calmement. Il ne devait pas encore avoir réalisé qu'il fuyait sa propre ville qui était en feu. Vetalas regarda le ciel qui était toujours aussi dégagé. Le vent froid n'était pas suffisant pour arrêter les flammes qui s'étaient déclenchées au moment où ça leur était le plus propice. Gerheim prit la tête de la colonne de chevaux et Loriol ferma la marche vers le nord. Tout le monde partait dans cette direction et il était fort probable qu'une brèche ait été sécurisée à cet endroit-là. Il était d'ailleurs tout à fait possible que la bataille contre les scarabées eut été gagnée si on comptait les soldats de Lieles qui fuyaient également vers le nord. Déserteurs ou éclaireurs de l'armée qui revenaient, dans tous les cas, les trois étaient en avance pour fuir. Ils chevauchèrent en silence jusqu'à la brèche qui n'était qu'à sept cents mètres de là. De l'autre côté au nord de la muraille, la forêt reprenait ses droits en quelques mètres. Certains arbres voyaient leurs cimes tutoyer le haut des remparts. Pas étonnant que les humains ne purent pas empêcher les scarabées de les attaquer et que les combats eurent lieu plutôt dans la ville qu'à l'extérieur. Les hommes s'étaient néanmoins activés et la forêt avait été défrichée pour laisser la place à des regroupement de tentes. Un nouveau camp fortifié s'était créé à l'extérieur de la ville à l'abri des flammes. Il semblait néanmoins que les premières tentes avaient été évacuées. Tous les guerriers n'étaient pas restés dans la ville et une grande partie d'entre eux étaient sortis protéger quand même les migrés. Gerheim s'arrêta après la brèche et les trois amis se regroupèrent seuls. Personne n'était en vue et la majorité des assassins avait dû commencer la recherche de leurs familles. Rihu et Feleru étaient introuvables et Ran était également absent. -Qu'allons-nous faire ? Lança à voix haute Vetalas en clamant ce que tout le monde pensait. -Je ne sais pas... Avoua Gerheim qui paraissait désemparé. -Nous pouvons peut-être essayer de rattraper Anir avant que la neige des cols ne fondent et prendre le médaillon de force ! Dit Loriol en retrouvant visiblement le moral. -Nous avons voyagé avec eux, nous savons comment sont les camps, lui rappela Gerheim. Impossible d'approcher près du chariot au trésor. -Peut-être en recrutant les assassins de nouveau, nous pourrions tendre une embuscade à Anir. Nous les laissons se sacrifier et nous nous emparons du médaillon, proposa Gerheim dans la foulée. Vetalas y pensa un instant mais ne trouva ça guère possible. Il lui expliqua son point de vue : -Le problème est que la majorité d'entre eux ont leurs familles ici et nous ne pourrons pas les emmener avec nous. Peu nous suivront. Nous sommes seulement sûrs que Rihu et Feleru viendront... Les autres resteront sûrement là. -Ils seraient pas assez fous pour tenter de reconstruire la ville après les flammes ? S'étonna Loriol. -Qui sait ? Dit Vetalas avec du dédain. Le vampire regarda la forêt autour de lui en quête d'inspiration. Rien ne lui venait. Il se demandait s'il allait devoir jouer le transporteur et utiliser sa forme de vampire pour transporter hommes et bêtes directement dans la Capitale en passant par dessus. Cela paraissait difficile sachant qu'il fallait encore que les chevaux ne paniquent pas. Peut-être que le commanditaire de Anir ne se trouvait pas à la Capitale et qu'ils auraient encore besoin de leurs chevaux par la suite. Tout était bien compliqué et Vetalas aurait aimé savoir qui ils avaient à affronter et pourquoi celui-ci voulait le médaillon. Le seul avantage qu'ils avaient, et encore, il ne l'avait pas personnellement, c'étaient les clés qu'avaient Gerheim et Loriol et qui verrouillaient le coffre de manière permanente. Vetalas regarda passer une troupe plutôt fatiguée de soldats de l'inquisiteur, il baissa la tête alors que les deux autres se turent. Il était dangereux de rester dans le coin. Une patrouille légère dépassa les hommes de foi. Ce fut alors Loriol qui trouva une nouvelle solution qui déplut immédiatement à Vetalas. -Les soldats ! C'est ça ! S'exclama le lycanthrope. -Quoi ? Demanda Gerheim doucement pour que personne ne capte l'échange. -Vous vous souvenez pas ? S'étonna le loup. @+ -= Inxi =-
  7. A partir du prochain concours, on aura d'écrire quelques lignes d'explication sur son texte ! Normalement, j'accepte aucun changement parce que je peux pas vérifier si les changements que vous faites sont pas après les remarques des personnes. Mais si c'est des choses que tu as vu toi... C'est bon ! Par contre, je lis tous les commentaires donc si je vois des choses qui ont changé dans le texte parce que ça a été dit en commentaire.... Alors la !! Ca va gueuler ! @+ -= Inxi =-
  8. Tiens, encore une observation : mon 0 de Gi est revenu ! Je relirai toutes les modifs que tu as acceptées pour vérifier si elles ont pas sauté ! @+ -= Inxi =-
  9. Je rêve ou le chef gob est retourné à 60 pièces d'or et CT4 ? :-O Y a dû avoir un bug lors de copie/collage @+ -= Inxi =-
  10. Ben... On les entend pas beaucoup ! Perso, mon frère les a joué, je peux te dire qu'il peut s'en plaindre que ce soit tout le temps MP le tu vas voir @+ -= Inxi =-
  11. Ben j'ai bien fait de prévenir tiens ! @+ -= Inxi =-
  12. Il vous reste jusqu'à dimanche soir qu'on soit bien d'accord ! @+ -= Inxi =-
  13. Alors les trucs 'votés' que je vois que c'est en suspens : -Le prix du chef gob' -Sa CT de 4 (?) En cas de combat, pourquoi pas faire gagner 1 d'exp au héros ? Zéro de ? :'( - Pourquoi pas un snot munition ? Qui se lance sur l'adversaire ( dégât ou ralenti l'autre )
  14. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Bien des nouvelles : Le chapitre suivant celui-ci cloturera cette grande partie et donnera naissance à la 'fin'. C'est à dire le sprint final. Je pense en avoir pour... je sais pas, une trentaine de chapitres peut être ! Je vous dirai quand j'y serai ! Après avoir soigneusement scruté les environs, les voleurs trouvent une maison collée à la banque qui leur permettrait d'atteindre le lieu tant convoité. Ils se rendent compte également que les soldats commencent à se mutiner et désobéissent à leurs supérieurs afin d'aller ralentir les flammes qui brûlent la ville. Chapitre 115 Loriol fut le premier des hommes avec Jo à arriver au troisième étage. Il renifla par habitude mais ne sentit aucune odeur menaçante. La maison était complètement vide et propre. Ce n’était pas d’ailleurs la conception que se faisait le loup-garou d’une maison. C’était autre chose que sa chaumière au sol de terre qu’il avait connue. Le sol était marbré et incrusté de pierres plus foncées qui empêchaient de donner une impression sale. En tout cas, tout ce blanc l’agaçait. Loriol gravit les dernières marches et faillit renverser un vase auparavant posé sur une petite table de verre. Le loup l’attrapa puis le reposa. Devant lui s’étendait un long couloir menant sur une série de pièces à priori fermées. Le propriétaire des lieux avait visiblement tenu à ce que personne ne puisse piller sa maison et tout ce qui pouvait se verrouiller devait l’être. Face à ces portes, il avait été construit de grandes baies vitrées. Loriol s’approcha de l’une d’entre elles et observa les environs. En dessous de lui, une ruelle à l’heure actuelle utilisée par une patrouille d’une demi-douzaine de soldats. A sa gauche, une vue sur la place qui devançait la banque. Loriol pouvait voir également qu’une muraille avait été bâtie afin de protéger le lieu et que de nombreux soldats étaient positionnés sur cette place. Le bâtiment qui faisait face aux vitres devait être celui de la banque elle-même. Loriol vit que le premier étage accessible était encore à trois mètres au-dessus d’eux. Un assassin apparut de l’autre côté de la vitre ce qui eut le mérite de le faire tressaillir et reculer. Jo et Gerheim n’avaient pas perdu de temps et avaient envoyé des hommes préparer le terrain. Loriol regarda la patrouille en dessous mais celle-ci n’avait pas aperçu l’homme qui faisait des acrobaties au-dessus d’eux. Heureusement, entre les deux bâtiments, on ne le verrait pas de loin. Loriol le suivit jusqu’à la dernière fenêtre où Vetalas, Jo, une capitaine dont Loriol ne connaissait pas le nom et Vetalas attendaient. Ils reculèrent au moment où le voleur qui était de l’autre côté de la vitre tira une grande couverture sur la baie vitrée. Il l’attacha de façon rudimentaire mais cela la recouvrit néanmoins totalement. Les autres voleurs et assassins attendaient le long du couloir ou massés dans l’escalier. Il y eut un bruit sourd et la vitre tomba en morceau dans une autre couverture qui avait été posée sur le sol. Un moment de silence suivit mais personne ne sembla les remarquer. L’homme repassa au travers de la vitre cassée avec sa couverture afin qu’aucun débris de verre ne tombe dans la petite ruelle. Gerheim l’apostropha alors. -Loriol, on a besoin de toi pour atteindre l’étage de l’autre côté. -C’est bien trop haut, protesta la capitaine, laissez un de mes hommes escalader le bâtiment. -Nous n’avons pas le temps, dit Gerheim en balayant sa remarque. Loriol se demanda si c’était une bonne chose. D’une, il allait montrer à tous qu’il n’était pas humain. Le bond qu’il avait à faire était important et il allait passer à travers une vitre qui ne lui ferait pas le moindre mal. Loriol pensa alors qu’ils auraient cassé au total un prix fou en verre qui était pourtant rare. Il se mit à penser aussi qu’il y avait de fortes chances pour qu’il fasse tomber des débris lors de l’opération. Il en fit part à Gerheim qui lui répondit la chose suivante : -Ne t’inquiète pas. Loriol attrapa une corde et se présenta face à la vitre brisée. Il regarda sa cible et d’une impulsion qu’il fit volontairement complète, il sauta à travers la vitre de la banque un étage au-dessus. Il fit exprès d’atteindre tout juste la fenêtre qui, comme prévu, se brisa bien moins discrètement que la précédente. Heureusement pour leur cachette, les voleurs avaient retiré en-dessous de lui une nouvelle couverture qui évita, comme la première fois, que le verre ne se répande dans la ruelle. Loriol resta allongé sur le sol volontairement quelques instants afin que ses coupures se referment et qu’il vérifie que personne n’arrivait. Aussi bizarre que cela puisse paraître, personne n’entra dans la pièce. En tournant sur lui-même, il vit que c’était un grand hall, à l’image des châteaux forts. C’était une pièce toute en longueur dont les deux murs opposés étaient symétriques. Une rangée de fenêtres les ornaient et formaient une fine arche toutes étirées en hauteur. Cela devait avoir coûté une fortune, se dit Loriol en se redressant tout en restant hors de vue de ses compagnons en contrebas. En s’observant, il vit qu’il avait encore des morceaux de verre plantés dans le corps. Il les enleva sans la moindre grimace et les jeta au loin pour qu’ils se brisent. Loriol n’était pas très malin mais il savait que si quelqu’un voyait tout ce sang et qu’il n’avait pas la moindre égratignure, il se poserait des questions. Une fois qu’il fut sûr qu’il n’y avait plus de preuve, il retourna vers la fenêtre et jeta une corde à Gerheim qui tendait son bras valide en dessous. Loriol approcha ensuite avec l’autre bout vers une colonne de marbre et la noua fermement autour. Pendant que les voleurs s’attaquaient à le rejoindre, il décida de finir d’observer les lieux. La grosse porte à double battant du fond de la salle avait été renforcée. Elle devait sûrement donner sur la cour de la banque ou sur un escalier permettant d’y descendre car ils étaient quand même à quatre étages au-dessus du sol. Au final, Loriol comprit que tous les objets et les sacs qui avaient été mis dans ce hall avait été placé de façon défensive face à cette entrée. Les soldats avaient brillamment préparé le cas où ils perdraient la cour et la petite muraille intérieure mais ce à quoi ils n’avaient pas pensé, c’était qu’elles puissent être prises dans leur dos. Quoi qu’il se passe maintenant, les voleurs pourraient retenir les soldats, même en très large infériorité numérique. Les colonnes légèrement décalées des murs soutenaient un plafond voûté où des mosaïques représentaient des scènes de tous les jours. Loriol ne trouvait pas particulièrement ça beau. Il alla même jusqu’à penser que c’était inutile de garder à jamais copie de ce qu’ils faisaient tous les jours. Brader devait sacrément être dérangé, se dit Loriol. Par curiosité le loup-garou marcha vers les fenêtres qui lui faisaient face. Ce qui correspondait à la villa qu’ils avaient investi de l’autre côté de la banque était un jardin. Heureusement qu’ils n’étaient pas arrivés de ce côté car ils n’auraient pas pu investir la banque comme ils venaient de le faire. Près de la moitié des voleurs avaient déjà grimpé. Il fallait qu’ils fassent vite avant qu’une patrouille ne repasse. En attendant, le lycanthrope partit s’asseoir dans la grande chaise centrale qui devait être l’endroit où le duc siégeait. Loriol se demandait vraiment si le dirigeant d’une ville dont le château était une banque était crédible. Il en doutait sachant que la fortune ne durait pas éternellement. En tout cas, avec ce qu’il avait le loisir de voir, il était sûr de trouver assez d’argent pour entrer à la Capitale. Il était persuadé que la grande majorité des richesses, si ce n’était pas toutes, était concentrée dans ce bâtiment. Tout le monde finit par être là, même Vetalas qui arriva le dernier. Loriol soupçonnait que le vampire n’est pas grimpé de la même façon que les autres. Le loup ne le voyait pas monter à l’aide d’une corde, cela devait être dégradant pour lui. En tout cas, le regard que lui jeta le noble quand il le vit assis dans la chaise du duc fut si gratifiant que le loup afficha un faible rictus triomphant. La journée n’était pas totalement perdue… Une petite réunion eut lieu au centre du hall. -Et maintenant ? Dit Jo assez fort pour créer de l’écho. -L’endroit n’a pas l’air gardé, fit remarquer Gerheim. Une partie d’entre nous va rester ici au cas où les gardes ne viennent. Loriol regardait les fenêtres qui se couvraient progressivement de saleté et surtout de cendres. Son cœur commençait doucement à accélérer et sa respiration se faire plus rapide. Il n’était pas à l’aise. Les flammes étaient trop proches du bâtiment, son instinct l’encourageait à fuir le plus loin possible. -Avec le reste, nous allons aller derrière, dit Gerheim en désignant la porte plutôt quelconque qui était derrière la chaise où Loriol s’était assis. -Comment être sûr que c’est le bon chemin ? Demanda Jo. -Je ne sais pas, fit Gerheim en haussant les épaules, on verra bien. Jo, prends une quinzaine d’hommes et suis-moi, le reste, restez ici. Comme d’habitude, personne n’osa la voix contre celui qui donnait froid dans le dos à chaque fois qu’il parlait. Même Loriol n’était pas habitué à son ton glacial et cruel. Le loup emboita le pas au drow lorsqu'il lui passa devant. La porte n'étant pas fermée, ils n'eurent pas de mal à accéder à la place suivante. L'endroit était totalement désert et ç'en était surprenant. C'était un long couloir dallé qui menait sur une nouvelle double porte battante. Le petit groupe de voleurs, en s'approchant, virent qu'une pièce s'ouvrait à leur droite. Il y avait des vivres encore étalés sur la table ce qui rappela à Loriol qu'il n'avait pas pris un bon repas depuis plusieurs jours maintenant. Il laissa le groupe avancer tandis qu'il entra dans le but de dévorer les plats encore fumants qui avaient été servis. Au milieu de tous ces fumets de viande et de volaille, le loup-garou sentit des humains. Laissant sa faim de côté, il renifla vigoureusement et écouta. Ils étaient apeurés. Autour de la pièce, il y avait de grands rideaux rouges que Loriol avait d'abord cru de la décoration. Maintenant, il savait que des gens s'en servaient comme refuge. Loriol tira un grand coup pour arracher les bouts de tissu qui tombèrent lentement au sol. Une dizaine d'hommes, ayant tous autour de la cinquantaine, restaient debout, impassibles mais fixant Loriol et Vetalas d'un air inquiet. -Je connais cet écusson, marmonna Vetalas dans son dos. Jo ? Ajouta-t-il plus fort. Le capitaine voleur qui venait à peine d'entrer dans la pièce s'approcha. Vetalas n'eut pas besoin de répéter la question pour que le capitaine assassin l'interpela. -Quelle intéressante situation... N'est-ce pas, Brader, si je ne me trompe pas ? Loriol fixa celui qui dirigeait la ville avec un air curieux. Il s'était plutôt attendu à voir un homme rondouillard et plutôt inoffensif. Effectivement, l'homme était bien en chair mais il était encore grand et robuste. Plus proche de ses quarante ans que de ses cinquante. L'homme ne répondit rien et regardait Jo le regard plein de défi. -Qu'en fait-on ? Demanda l'assassin à ses supérieurs. -Nous n'en avons que faire, répondit Vetalas. Mais si j'ai bien compris, il est à l'origine de la chute de cette ville... Jo hocha la tête et Brader se renfrogna. -Faites-en alors ce qu'il vous semble juste ! Répondit Vetalas en attrapant une pomme. Loriol suivit le vampire hors de la pièce tandis qu'une dizaine de voleurs entrait, armes au poing, pour escorter les têtes pensantes de la ville là où elles pourraient être surveillées. Finalement, se dit Loriol, l'ironie de tout ça était que même en réquisitionnant toutes les troupes présentes en ville, Brader n'avait même pas pensé à mettre des gardes près de lui. Loriol secoua la tête et continua à droite dans le couloir, en direction de là où Gerheim avait disparu avec les autres voleurs. Une fois les portes battantes franchies, Loriol s'arrêta net de stupéfaction. Il y avait ici plus d'or que ce que n'importe qui pouvait rêver. C'était une grande pièce sans fenêtre, seulement éclairée par quelques torches qui renvoyaient l'éclat doré des pièces d'or. Il y avait de grands tas réunis régulièrement. Assez d'or pour acheter un royaume. Loriol ne savait pas compter mais il était sûr que trois de ces tas devaient faire l'affaire. Il devait y en avoir une centaine au total. Comment avaient-ils pu rassembler autant d'argent ? S'interrogea le loup-garou. Loriol s'approcha d'un des monticules qui mesurait près de deux mètres et plongea une main victorieuse à l'intérieur. Il ressortit une poignée de pièces qu'il laissa couler bruyamment sur le tas. Gerheim revint vers lui. -On a un problème, fit l'elfe. -Quoi ? Fit le loup en sourcillant. -Jo vient de m'apprendre une des rumeurs qui circulaient sur le lieu... -Quoi ? Répéta le loup. -Pour pas être volé, il n'y a pas de sac ou de quelconque récipient dans toute la banque. Nous avons notre or mais rien pour le transporter dans les cinq cents mètres à la ronde... @+ -= Inxi =-
  15. Baissons le prix !! Ca me parait plus dans l'esprit ! @+ -= Inxi, qui va peut être se faire une bande au final... =-
  16. Moi je bug aussi sur le profil du héros (les autres ça va parfaitement pour moi) Le truc c'est que tu le veux competitif en général (par rapport aux autres bandes) alors qu'il devrait être compétitif pour des gobs ( donc cc3 ct3 ) parce que quand tu regardes le profil des inquisiteurs, tant le chef que les repurgateurs, tu remarqueras qu'ils sont pas compétitifs en général (moins fort que des bretteurs humain alors que ce sont des heros et qu'on pourrait les penser equivalents ) donc au final, mon avis est de baisser les stats ! @+ -= Inxi =-
  17. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    La mission de Jo accomplie, avec l'aide officieuse de Loriol, les trois réussissent à rassembler près d'une centaine de voleurs et d'assassins afin d'attaquer la banque. Ils décident de se diriger vers celle-ci avant que les flammes n'engloutissent la ville. Ils sont bloqués par une muraille qu'avait fait dresser Lieles mais ils finissent par la franchir en toute sécurité alors que la grande bataille fait rage sur la place de la cathédrâle. Chapitre 114 Vetalas respirait lentement et essayait de cacher sa détresse. En pleine journée, il avait dû plonger dans ses réserves afin de lancer le sort qui contrôlait Jo. Son deuxième père n'avait que rarement utilisé ce sortilège mais le vampire était satisfait de voir qu’il fonctionnait à merveille. Personne ne semblait non plus avoir remarqué que le léger contact de sa main sur le dos de Jo avait été le lien pour lancer un sort. Vetalas regardait maintenant les hommes de l'inquisiteur s’enfuir vers la cathédrale. Il n’était pas vraiment envieux de leur sort car ces mortels se jetaient dans la mort pour une question de principes qui le dépassaient. Vetalas soupira et manqua de s’étouffer. L’air était de plus en plus rare et il respirait plus de fumée qu’autre chose. Il fallait s’écarter des flammes dont les hauteurs devaient vertigineuses notamment à cause du vent. Le noble rattacha ses cheveux en une courte queue-de-cheval au niveau de sa nuque et s’enfonça, guidé par Gerheim et suivi par la centaine de voleurs et d'assassins, au nord de la ville. L’épais nuage noir qui masquait par intermittence le soleil permettrait au moins à leur grande troupe de ne pas être repérée. Au fur et à mesure qu’ils avançaient, Vetalas se sentit dans un univers de plus en plus familier. Les routes devenaient pavées et entretenues bien que depuis le début de la guerre, elles parussent abandonnées. Mais même ainsi, elles étaient encore bien plus propres que tout le reste de la ville et en particulier le quartier où vivaient les paysans et où les rues étaient défoncées. Les maisons devenaient plus grandes et bien distinctes les unes des autres. Les flammes auraient plus de mal à brûler cette partie de la ville d’autant plus que les maisons étaient en pierre. Cela leur ferait gagner du temps. En contrepartie, Vetalas vit que les grands jardins, même humidifiés par les récentes neiges, seraient propices à l’alimentation des feux. Au final, ils ne gagneraient peut-être pas plus de temps. Des bruits de bottes en fer sur les pavés l’alerta que quelqu’un approchait. Ce fut Jo qui venait parler à Gerheim. -La banque se situe à une cinquantaine de mètres sur la droite, au croisement, leur indiqua-t-il. -Bien je vais aller voir ce qu’il en est, lui répondit Gerheim. Cachez-vous dans cette maison, leur conseilla l’elfe noir en indiquant la villa juste à sa droite. Les grands murs blancs d’une dizaine de mètres de haut qui entouraient la maison leur fourniraient un abri contre les curieux qui se déplaçaient dans les environs. -Je viens avec toi, lui apprit Vetalas. Tu n’es pas en état de te battre. -Depuis quand tu te soucies de mon état ? S’étonna le drow. -Depuis jamais, rétorqua Vetalas, je ne veux que le succès de cette mission qui est notre dernière chance. Tandis que des assassins commençaient à forcer la porte de la cour de la villa, Gerheim et Vetalas partirent en avant sans prévenir Loriol qui n’était pas dans les environs immédiats. Discrètement, ils longèrent les murs de la maison jusqu’au carrefour. Les autres bâtiments étaient barricadés et tous les volets fermés. Gerheim sonda chaque côté de la rue et les deux se précipitèrent à l'autre bout de l’intersection. Effectivement, la banque était bien gardée et ils espéraient que personne ne les ait vus passer au loin. Comme cela semblait être le cas, les deux continuèrent vers le nord puis bifurquèrent dans une sombre ruelle vers l'est. Comme la rue finissait en impasse. Ils se concertèrent. -Nous devons être en face de la banque, lui apprit le drow. Nous sommes derrière la maison qui fait face à la banque. Nous devrions pouvoir trouver un bon poste d'observation. Vetalas se contenta d'acquiescer. C'était ce qu'il était le plus prudent de faire d'après lui. Ils retournèrent alors dans la rue principale et forcèrent la porte qui menait à la propriété qu'ils avaient essayé de contourner. Gerheim utilisa la discrétion pour ouvrir la porte plutôt que la force de Vetalas. Le bruit d'une porte volant en morceau aurait risqué d'attirer l'attention sur eux. De plus, il suffisait qu'une patrouille passe par là et voie la porte défoncée pour que l'alerte soit donnée. Au bout de la grande rue bordée par les deux maisons qu'avaient investies Gerheim et Vetalas ainsi que le reste des voleurs et Loriol, des soldats se firent entendre et Vetalas claqua la porte en vitesse et enclencha le morceau de bois qui verrouilla l'entrée. Les deux compagnons arrêtèrent de respirer à mesure que l'importante troupe, d'après le bruit qu'elle faisait, passa devant la villa. Vetalas n'osa pas tirer la petite lucarne qui lui aurait permis de voir ce qu'il se passait dans la rue de crainte qu'ils ne soient repérés. Le vampire se mit à regarder la cour dans laquelle ils étaient. Contrairement à sa propre demeure, la maison était entourée d'un fin gravier rouge qui allait jusqu'au jardin arrière. Vetalas préférait quand c'était plus luxuriant et plus sauvage. Une fois le danger éloigné, le vampire fit le tour de la maison et regarda la très grande rangée de sapins qui s'était logée contre le mur du fond de la propriété. Voilà qui serait un parfait perchoir pour regarder par-dessus le mur. D'un accord tacite, les deux montèrent, chacun à sa façon, dans le pinède qui était le plus à gauche, dans le coin de la propriété. Dissimulés derrière une grosse branche épineuse, ils purent faire un bilan de leur situation. La première chose qui le frappa personnellement fut le nombre de gardes et les fortifications qui avaient été bâties. Au départ, la banque avait été construite en retrait dans la rue. Il y avait une place d'une dizaine de mètres de large sur autant de longueur et qui formait une sorte de parvis à la banque. Il y avait deux grands bâtiments qui, avec la banque, formaient les contours de la place. L'un paraissait un bâtiment public qui servait maintenant de quartier général aux soldats et l'autre était plus particulier et stylisé. Deux grosses portes en bois en formaient l'entrée, à la manière des châteaux forts. D'après des écussons que Vetalas ne parvenait pas à reconnaître, il supposa que c'était le symbole de Brader, vu la taille de l'édifice et sa proximité avec la banque. Il y avait aussi un quatrième bâtiment dans le fond et Vetalas, en s'imaginant un plan de la zone, comprit que c'était celui où devait être cachée son armée. Le noble dut tourner la tête alors que le vent portait à nouveau un épais nuage noir dans le quartier. Une fois qu'il fut sûr que c'était terminé, il rouvrit les yeux ainsi que la bouche pour respirer. Des quintes de toux apprirent à Vetalas que les deux observateurs n'étaient pas les seuls à souffrir des cendres et de l'opacité de l'air. Il devait y avoir près de deux cents ou trois cents guerriers qui montaient la garde devant la banque. De plus, la place avait été fermée par une muraille de pierre qui avait été solidement construite au contraire des palissades de bois qu'avait fait dresser l'inquisiteur au travers de toute la ville. Il y avait un corps de garde maintenu par deux tourelles. La banque était inaccessible de ce côté-là et même Vetalas en mauvais tacticien le savait. De plus, même s'il réussissait, il y avait encore la moitié de la garnison de la ville, soit cinq mille hommes, qui stationnait à moins de cinq minutes de là. Le vampire regarda brièvement vers l'est pour voir où l'incendie en était. Comme chaque fois qu'il le regardait, il voyait un énorme nuage noir parfois percé par de brèves percées de flamme. Mais, par rapport à ce qu'il avait l'habitude de voir, cette fois-ci les humains luttaient contre l'incendie. A priori, les moyennes classes n'avaient pas la résignation des pauvres ni la richesse des nobles pour laisser le feu faire son office. Ils se battaient pour leurs biens mais malheureusement pour eux, il était trop tard. Si les dirigeants de la ville n'avaient pas accaparé les soldats et étaient allés aider Lieles, ils auraient pu facilement ensuite éteindre l'incendie. Vetalas regardait ces petites fourmis courir et s'activer. Certains tentaient de creuser une tranchée avec de grosses pelles en bois tandis que d'autres venaient avec des couvertures et des seaux d'eau pour ralentir la catastrophe. Deux gardes sortirent de leur quartier général dans une tenue plutôt décontractée. Ils n'avaient pas d'armure ni d'armes mais semblaient porter plusieurs couches de vêtements. Ils avaient de grandes capes usées dont ils se serviraient sûrement pour prêter main forte aux citoyens. Vetalas vit alors la situation s'envenimer. Un gradé les apostropha du haut de la muraille qui bloquait la place de la banque. Les cris couvraient le vent et le vampire put suivre la conversation assez facilement, surtout grâce à son ouïe qu'il avait de particulièrement développée. -Où allez-vous comme ça ? Dit le chef. -Aider ! S'énerva un soldat qui devait avoir contenu sa frustration depuis quelques temps déjà. -Revenez à votre poste ! Vous serez fouettés, déserteurs ! -On va pas mourir pour eux alors que notre ville part en fumée ! Dit l'autre homme en crachant par terre. Le premier interlocuteur fouilla dans sa poche et lança quelque chose sur son supérieur. -Reprend donc ton insigne ! Je m'en fous d'être jugé pour désertion ! Tu seras qu'un corps calciné à ce moment-là ! La conversation s'arrêta là et les deux soldats partirent en trottinant vers les flammes. Aucune des patrouilles, bien qu'ayant assisté à l'altercation, ne fit quoique ce soit pour les arrêter. Au contraire, il y eut une prise de conscience car certains sortirent du rang et commencèrent à enlever leurs morceaux d'armures qui étaient ferrées afin que la chaleur ne les empêche pas de trop s'approcher. Juste en-dessous d'eux, un chef de patrouille ordonna aux autres guerriers de se saisir des déserteurs. Un coup de poing l'assomma et acheva de motiver les derniers membres de se joindre à la petite révolution. Vetalas vit Gerheim descendre du sapin et il l'imita. -C'est le moment où jamais d'agir... Résuma le drow une fois qu'ils furent bien arrivés sur le tapis hivernal d'épines. Vetalas remarqua d'ailleurs qu'il n'y avait pas de neige et il en déduisit que le propriétaire, de la villa dans laquelle ils étaient, était assez riche pour se permettre de faire évacuer la neige de son jardin jusqu'à la rue. -Même si la grande majorité des soldats de la ville vont aider à ralentir les flammes, nous nous retrouvons toujours avec plus de guerriers entraînés que ce que nous avons nous-même... Se recentra naturellement Vetalas. -Il y a un accès qui n'est pas surveillé, lui avoua l'éclaireur. Vetalas fit une moue surprise. Ils avaient vu exactement les mêmes choses, comment l'elfe noir avait pu voir quelque chose qu'il avait raté ? Comme le noble ne fit pas mine de comprendre, Gerheim lui expliqua. -Derrière le quartier général, il y a un autre bâtiment qui est collé à la banque, c'est la propriété dans laquelle attendent les autres. Les premières fenêtres sont trop hautes pour espérer pouvoir y monter de la ruelle en contrebas mais si on part du dernier étage de la villa... On a une chance de pouvoir atteindre les fenêtres du quatrième étage qui ne sont pas barricadées, compléta sa propre phrase Gerheim. Il y eut un grand craquement sonore qui tira Vetalas et Gerheim de cette pré-discussion qu’ils étaient en train d’avoir. D’après le nouveau nuage noir qui aveuglait entièrement la zone, un bâtiment s’était effondré tout près d’ici. -Nous devons faire vite, s’alarma Gerheim, j’ai bien peur que le temps nous soit encore compté. Vetalas acquiesça tout en mettant un mouchoir sur sa bouche et son nez. Il avait l’impression d’étouffer et d’avaler bien plus de ces petites particules noires que d’air respirable. Le vampire ne voyait rien et suivit Gerheim à travers cette brume de l’enfer. Le seul avantage était que ce brouillard occultait complètement le soleil et que pendant ce bref instant où le vent poussait la fumée sur eux, il récupérait une bonne partie de ses pouvoirs. Le vent ne se tarissant pas, ils purent tranquillement et sans se presser rejoindre l’autre villa où leur petite troupe les attendait. Loriol eut assez de bons sens pour avoir rassemblé tous les capitaines. Rihu et Feleru, dépassés, restaient en retrait silencieusement. Coupant nette leur conversation, Gerheim leur fit un rapport sur ce qui les attendait. Tous opinèrent leur accord sur le plan bien qu’on ne leur eût pas demandé leurs avis. Ils s’écartèrent pour faire passer les consignes. Vetalas cligna rapidement des yeux pour chasser toute la cendre qui lui faisait couler des larmes. Tous les voleurs avaient trouvé murs où se coller ou arbres pour s’abriter pour éviter de mourir étouffé. Ils accueillirent avec joie de rentrer dans la villa pour s’abriter. Rihu et Feleru le rejoignirent en toussant si fort que Vetalas s’était presque attendu à voir leurs poumons expulsés. -Restez ici avec les chevaux, leur conseilla Vetalas sachant qu’ils ne protesteraient pas. Faites-les entrer à notre suite avant qu’ils ne succombent. Vetalas se retourna ensuite vers la maison pour entrer dans les premiers par-dessus la porte défoncée. Avec le boucan que faisait l'agitation momentanée et la fumée qui recouvrait la zone, il était fort peu probable qu'on vienne les déranger. Les hommes furent triés sur le volet. Tous les hommes, ou presque, des trois compagnons furent souhaités en retrait. Ils n'avaient aucun entraînement au combat et ce n'étaient pas les quelques armes qu'ils avaient récupérées qui en faisaient de terribles guerriers. Vetalas était dans un grand hall de marbre et les bottes de cuir de soixante-quinze assassins martelaient déjà le grand escalier en colimaçon qui menait au troisième étage d'où ils auraient un accès non gardé à la banque. @+ -= Inxi =-
  18. On va terminer comme ça, histoire que ceux qui viendront pas voir les 'nouvelles' règles d'ici la date ultime ne soient pas pénalisés. @+ -= Inxi, vous pouvez dire votre avis les autres aussi hein =-
  19. Pour l'instant, il y a trois périodes : -Une où on s'incrit -Une où fait son texte -Une où on vote et commente Mais je vais sûrement supprimer la première, histoire de raccourcir les concours (déjà bien longs) et ensuite éviter les désistements. Ensuite, pour la date fixe où rendre les textes, on peut pas sauf si les gens me les envoient. A partir de là, je pense à quelque chose : Si je postais les textes avec des numéros et seraient anonymes jusqu'à la fin ? Vous m'envoyez vos textes, je les poste ensemble et anonymement, vous me renvoyez vos votes et je publie les résultats en remettant à chaque texte, son auteur. Edit Petimuel : C'est pas ce que je t'avais proposé il y a quelques mois, ça? (Ah non, c'était peut-etre pas à toi que j'en avais parlé... et d'ailleurs mon idée était de faire un second vote où il faudrait essayer de savoir qui avait écrit quoi, ce qui ouvrait la porte aux pastiches de styles et ce qui rendait l'ambiance joyeuse et bon enfant. La personne à qui j'en avais parlé me déconseillait de faire ça en "vrai" concours, mais plutot en concours-détente - c'était pas toi, Celt?) @+ -= Inxi =-
  20. Bien, donc si les gens sont d'accords sur ce principe, on peut admettre une pré-introduction dès le prochain concours ! Mais normalement, le principe est que vous êtes noté sur un texte court, à vous de savoir ce que vous pouvez mettre ou pas. Vous faites des one-shot, pas besoin d'un background de fou ! C'était là dessus que je me basais pour justifier le refus d'avoir des commentaires sur son propre texte A voir donc ! @+ -= Inxi =-
  21. C'était déjà arrivé il y a deux concours de ça ! En gros : On juge un texte, pas un texte et son explication @+ -= Inxi =-
  22. Je rappelle qu'il n'est pas permis d'expliquer son texte avant la fermeture des votes ! @+ -= Inxi =-
  23. Je me suis gourré dans mon idée !! J'avais bien l'idée des pourcentages mais je suis pas parti dans le bon sens. Au lieu d'utiliser le 25% de base, le faire descendre donc. Soit à 10% ( ca fait pas beaucoup !!! ) soit 15% ( pas facile à calculer mais ça serait celui là ) ou 20% ( facile à calculer mais y a presque aucun changement ) Par contre je vois pas à combien est la limite de bande. Je la vois pas ? @+ -= Inxi =-
  24. Je pensais juste à cette règle pour ceux qui postent leur texte juste pour être lu et commenter. Du style, je le mets et je reviendrai dans un mois voir ce que ça a donné !! Je vais réfléchir à une alternative ! En espérant que parmi vous personne ne va faire ça ! Sinon tout ça pour dire que mon grand débriefing a été mis à jour et que vous trouvez soit dessus, soit en section concours les sujets où poster ! @+ -= Inxi =-
×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.