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Inxi-Huinzi

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  1. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Voici la suite de votre serviteur Loriol finit par se réveiller dans la maison sans avoir la moindre idée de ce qu'il s'est passé la veille. Ce n'était que des flashs de lumière et d'odeurs. La dernière qu'il se rappelle étant un homme dans le campement des scarabées. Il oubliera néanmoins ce passage très rapidement, n'ayant pour lui pas de valeur. Désormais barricadés dans la maison, les brigands et leurs trois chefs décident d'attendre que le gros des combats passent tout en allant chercher de quoi manger dans les maisons vides voisines. Malheureusement, il remarque vite que les rues sont infestées d'insectes comme d'hommes de Lieles et qu'il est dangereux de s'y déplacer. Chapitre 110 Un autre jour passa pendant lequel le groupe de brigands était resté enfermé dans la maison. Ayant remarqué que les scarabées ne patrouillaient que peu la nuit, les groupes refirent un passage pour chercher, dans les maisons proches, de la nourriture ou de quelconques affaires pouvant leur être utiles. Après ces recherches, ils eurent de quoi tenir trois jours. De nouveaux venus firent également leur apparition, une famille que découvrit Vetalas. N'étant pas seul car Rihu et deux de ses amis étaient avec lui, il ne put repousser les trois membres qui le prenaient pour le sauveur et qui l'avaient tant remercié que le vampire se demandait comment ils arrivaient encore à parler. Gerheim avait soigneusement étudié les environs lors de leur sortie et il était persuadé que quelqu'un les observait. Malheureusement, il n'en trouva jamais l'origine ce qui l'effraya au même titre que la silhouette de l'autre nuit. A l'est de la ville, les incendies charriaient toujours plus de cendres et de fumées sur eux. Voilà deux jours qu'une partie de la ville brûlait. L'air froid et sec de l'hiver ne parvenait pas à calmer les flammes qui avaient déjà dévoré tout le quart nord-est de la ville. Le temps était beau et il n'allait pas neiger avant quelques jours. L'incendie avait champ libre pour se propager petit à petit. D'ici une semaine, c'était toute la ville qui allait disparaître. La neige au sol parvenait à ralentir la progression mais la guerre empêchait et la milice et les habitants de s'organiser pour éteindre le feu. Seuls, ils auraient rapidement pu isoler les flammes pour ne pas qu'elles ne se propagent. Des tranchées et la neige fondue auraient été les meilleures solutions. Gerheim regarda à travers le volet la colonne noire qui s'élevait dans le ciel. On devait la voir à des centaines de kilomètres à la ronde. Le drow regarda derrière lui dans un coin du salon où la famille se terrait. Ils semblaient terrifiés. Mais pour l'instant, leur enfant, d'à peine quelques mois, ne pleurait plus. Avant qu'il ne s'endorme, Gerheim et Vetalas avaient pratiquement évoqué la possibilité de les jeter dehors. L'enfant s'était endormi quelques secondes après, ce qui repoussa ce problème à plus tard. Les patrouilles devenaient de plus en plus fréquentes et les scarabées commençaient à fouiller sporadiquement les maisons. L'elfe gardait un œil prudent sur la vieille grange qui n'avait pour l'instant pas attiré l'attention. Trop de choses de valeur s'y trouvait pour qu'il la laisse sans défense. Il devrait d'ailleurs aller vérifier l'état des chevaux dès le soir même. Il se posait néanmoins la question de la suite de leur voyage. Gerheim s'expliqua la situation pour vérifier que rien ne lui échappait. Coincés ainsi dans la maison, ils n'avaient pas beaucoup de solutions. Il en avait parlé avec Vetalas rapidement et entre le fait de rester se battre et fuir de la ville, leur choix était fait. Ils avaient immédiatement choisi l'option de partir. Le médaillon s'éloignait chaque jour et ils n'allaient pas sacrifier leurs vies pour une cité qui n'était pas la leur. Leur but était de s'enfermer le plus longtemps possible dans la bâtisse en prétextant qu'il était trop dangereux de sortir. C'était d'ailleurs plus risqué pour eux que pour les brigands. Là où les soldats s'étaient réfugiés, c'est-à-dire au nord-ouest, l'inquisiteur, s'il avait abandonné la position de la cathédrale, serait sûrement parmi les défenseurs. Ils ne pouvaient donc pas aller avec eux et ils essayaient de cacher leurs véritables intentions tant bien que mal. Une fois que la situation se serait calmée dans la zone, ils utiliseraient les voleurs pour atteindre une brèche dans la muraille et fuiraient laissant ceux qui voulaient rester derrière eux. En attendant, ils restaient cachés et se contraignaient à de petites opérations de survie. Un paysan, celui qui était près de la porte d'entrée exactement, attira leur attention. -Qu'y a-t-il ? Demanda l'elfe noir qui n'avait mis qu'une fraction de seconde pour réagir. -Des pillards, dit l'interrogé en pointant une maison de sa dague. Gerheim prit la place de l'homme et observa. Ils avaient déjà fouillé cette maison et les pillards allaient se heurter à une sérieuse déception. -Et donc ? Continua l'elfe déjà rejoint par ses compagnons. -Derrière, fit simplement un des assassins qu'ils avaient recueilli. Gerheim se pencha de nouveau et observa et s'étonna d'avoir raté ce détail. Dans la ruelle où les pillards étaient allés inspecter la maison, maladroitement cachés apparaissaient des scarabées qui avançaient visiblement droit sur les malheureux. -Des scarabées ! Dit à voix haute l'éclaireur pour tous les autres. Depuis quand ils guettent ainsi les pillards ? -Quelque chose ne tourne pas rond, dit Rihu. Pour avoir été là avec Gerheim à la bibliothèque, je voudrais faire remarquer que leur agissement est étrange. -Personne n'est allé dans leur camp, intervint Vetalas en se tournant vers Loriol. Qui sait ce qu'il se trame ? Gerheim ne s'attendait pas à ce que le loup retrouve sa mémoire et qu'il l'avoue de surcroit devant tout le monde. En tout cas, la question était pertinente. Le comportement des animaux étaient complètement contre-nature. Pourquoi piéger un petit groupe de pillards alors que ça divisait les forces de leur armée qui était déjà en large infériorité numérique? Gerheim n'était pas serein, trop de questions restaient sans réponse. Le drow lorgna de nouveau les scarabées qui entraient dans la maison. Il fallait les éliminer, il le comprit immédiatement. Si les animaux commençaient à faire de la guérilla sur les survivants isolés, il n'y avait qu'un pas pour que toutes les maisons soient inspectées ou qu'ils soient découverts lors de leurs missions de ravitaillement. Gerheim l'expliqua donc en un souffle et convainquit la troupe. -Combien étaient-ils ? Redemanda l'éclaireur à son interlocuteur initial. -Trois, rassura l'homme, deux guerriers et une femme. -Dépêchons-nous, s'alarma l'elfe, quatre personnes avec moi. Sans se soucier de voir si on l'écoutait ou pas, il s'élança. Il ne servait à rien d'être trop nombreux. Dans la maison ou dans la ruelle, trop de combattants était synonyme de gêne. La porte, dégagée, assez rapidement car les guerriers commençant à avoir l'habitude, Gerheim sortit en coup de vent au moment où le dernier scarabée embusqué entrait dans la maison. L'elfe noir ne connaissait pas les prouesses martiales des trois pillards mais s'ils ne trouvaient pas un endroit dans la maison où tenir la position de manière à ce que la corpulence des animaux joue en leur défaveur, ils allaient rapidement périr. Gerheim fut tellement absorbé par ses pensées qu'il faillit se rompre le cou sur la plaque de verglas qui s'était formée devant la maison. Heureusement, il glissa astucieusement dans le sens de la marche et put garder son équilibre. Le brigand qui le suivait n'eut pas cette chance et s'affala si fortement sur son épaule qu'il ne put se retenir de crier. L'arme qu'il tenait fit également un bruit du tonnerre. Avant de s'enquérir de l'état de santé de l'individu, Gerheim regarda si ce vacarme n'avait pas attiré sur eux le regard mal attentionné de leurs ennemis. Rien ne bougea et l'homme avait déjà été rejoint avec précaution par ses amis qui avaient diagnostiqué une luxation de l'épaule. -Dépêchez-vous : Les pressa exaspéré Vetalas qui avait contourné la scène. -Attendez ! Firent les autres d'un même concert. On peut pas le laisser comme ça, on va le rentrer ! Décidèrent-ils. -Non, hurla le loup mi grognant mi parlant. Si on attend, on est les prochains sur la liste des insectes. On y va maintenant ! Les autres s'occuperont de lui ! L'instinct de survie dut les ramener à la réalité car cette blessure ne devint plus si importante. L'homme se tenait le bras mais semblait d'accord, au moins depuis que des brigands de l'intérieur venaient de lui dire qu'ils allaient chercher de quoi le transporter. Gerheim approcha le premier en trottinant. Les autres en retrait, il avait champ libre pour quérir des informations. Pas la moindre empreinte ne s'inscrivit sur le sol où la neige gelée était devenue plus dure que le roc. Il n'y avait pas de fenêtre dans cette maison typique des quartiers défavorisés. Seule la maison qui avait été construite au-dessus de celle-ci en était pourvue. Gerheim resta juste à l'entrée de l'endroit, collé contre le mur à gauche de la porte. Il tendit l'oreille et entendit de petits claquements caractéristiques. Aucun signe de vie humaine. L'elfe devait juste regarder s'ils devaient plutôt les attendre dehors ou les attaquer dans le dos. Juste un regard, quelque chose de facile. Tandis qu'il se penchait lentement, il garda une main tendue vers l'arrière pour conseiller à ceux qui le suivaient de ralentir. Il pouvait y arriver seul. A peine avait-il une vue de l'intérieur de la maison qu'il se sentit soulevé du sol et compressé contre le mur en face de la porte. Gerheim ne comprit pas vraiment ce qu'il se passait. Il retomba mollement contre la paroi et s'affala dans la neige le souffle coupé. Autour de lui, il y eut des cris et du mouvement. Les images étaient lentement étudiées par le cerveau du drow qui se remettait du choc. Un des scarabées l'avait attendu et la force de la chose et la hallebarde l'auraient transpercé s'il n'avait pas eu son armure. Il s'était fait avoir comme un débutant. Sa blessure à la cuisse aurait dû lui servir de leçon. Maintenant, il ne sentait plus son bras et il se demandait de quelle étendue étaient les dégâts. En tout cas, il avait l'épaule en feu. Gerheim rampa contre le mur pour se mettre à l'abri du combat qu'il n'avait pas même pas la force de regarder. Au bout de quelques minutes, Gerheim réussit à surmonter la douleur et à s'adosser au mur. Les humains avaient fait un arc de cercle devant la porte de la maison et grâce à leurs lances, ils empêchaient les bêtes de sortir en les repoussant à l'intérieur. Pour sortir, les scarabées devaient se mettre légèrement de trois quarts ce qui les exposait d'un côté ou de l'autre aux lances humaines. Il y avait un cadavre de bête dans la ruelle et un de plus dans la maison. Il en restait trois en vie. Les pillards n'avaient à priori pas tenu longtemps contre les animaux qui les avaient surpris. Loriol prit alors une pierre et la lança sur le scarabée qui se battait près de l'autre côté de la porte en se tournant pour parer les coups. Au moment où la chose se tourna pour porter un nouveau coup, Loriol lui lança la pierre en pleine face. La chose ne fit aucun bruit et tomba sur le dos où elle se balança, morte. Il en restait malheureusement deux autres mais celles-ci ne se montraient pourtant pas. Loriol entra d'un mouvement. Il pouvait se permettre de le faire lui, invulnérable qu'il était... -Ils sont partis, fit-il trente secondes plus tard au reste de la troupe qui n'avait pas eu le courage de le suivre. Gerheim réussit à se mettre debout et poussa de sa main valide la cape pour regarder là où la hallebarde avait frappé. Il n'y avait pas de blessure ouverte mais il aurait surtout un gros hématome le lendemain et il ne pourrait sûrement pas bouger le bras immédiatement. Cela faisait une marque de plus à sa collection. La seule chose qui le soulagea fut de voir que son armure n'avait pas été déformée même si elle gardait sûrement une série de rayures. Un des assassins, sûrement la personne qu'il connaissait d'ailleurs le moins, reprit conscience de la réalité après que l'exaltation du combat fut retombée et lui demanda des nouvelles. Gerheim balaya ses inquiétudes d'un revers de la main et grogna pour rassurer les autres. Personne n'était assez fou pour mettre sa parole en doute, même blessé l'elfe noir était dangereux... Si ce n'était plus. Ils retournèrent rapidement à la maison où on les accueillis avec soulagement. Gerheim n'y retourna pas immédiatement, il devait soigner son coup avant que son état empire. Il devait lui rester quelques herbes qui lui avaient servi pour sa jambe. Ça allait atténuer la douleur et empêcher que son épaule gonfle et que l'afflux sanguin soit bloqué par l'armure. Avant qu'il ne s'écarte de la bâtisse, Vetalas l'apostropha. -Nous devrions trouver une autre maison où se barricader... Juste au cas où, fit-il plein de bon sens. Gerheim acquiesça d'un mouvement vertical de menton. Il avait presque cru que le vampire allait compatir. @+ -= Inxi =-
  2. Chose qu'on a déjà commencé à créer, voir les épinglés. @+ -= Inxi =-
  3. Y avait un post commencé là dessus d'ailleurs il me semble ! Moi je maintiens qu'y a que ça de bien chez eux ! Sinon, toutes leurs unités, c'est des humains mais en moins forts ! Sachant que c'est leur seul avantage, moi je retirai pas ! Idem ! @+ -= Inxi =-
  4. De toute manière, une unité ne peut pas être attractive tout le temps ! Ca sera plutôt un FT de début de campagne voire jusqu'à la moitié ! @+ -= Inxi =-
  5. Molo tout le monde No comment là dessus, explication par MP si besoin est et on continue sur le sujet en relisant bien ses phrases pour être sûrs qu'elles seront pas mal interprétées. @+ -= Inxi =-
  6. Le problème c'est qu'à côté, ils n'ont que des unités de type plus que moyen. Les héros tout ce qu'il y a de plus banal, les séides ont des CC et CT pourris et impossibilité que les flagellants tirent. Ca limite le truc.. @+ -= Inxi =-
  7. Inxi-Huinzi

    Petit point de règle

    On la trouve où cette règle ? @+ -= Inxi =-
  8. Question ! Avec mon adversaire, on joue le : ''on peut charger que quand l'unité est visible" mais mon frère soutient que non sinon l'initiative pour détecter les troupes serviraient à rien et que donc que peut charger une unité visible "d'initiative". C'est quoi la bonne règle ? @+ -= Inxi =-
  9. Moi je pense juste une rectification des saurus parce que je vous jure qu'on a fait un deux contre un et j'ai gagné rien qu'avec eux. Descendre leur attaque à 1 plutôt. Parce qu'ils font la partie à eux tout seul ! @+ -= Inxi =-
  10. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Grâce à la magie de Vetalas, lui et Gerheim peuvent s'échapper du combat sans problème alors que la transformation de Loriol l'a enfoncé dans les combats. Sur le chemin du retour, Ran, l'ancien membre du village du col, leur apprend que l'inquisiteur les surveille, peut-être grace à un objet, en suivant les activités magiques impures de Vetalas. Juste après, une énorme explosion non indentifée ébranle la ville et les deux suspectent Loriol d'en être la cause. Seuls, Gerheim et Vetalas rentrent chez les paysans où ils se barricadent en décidant de patienter. Chapitre 109 Loriol se réveilla sur le sol de la cuisine avec les membres pleins de courbatures. La dernière chose dont il se souvint, ce fut de s'être couché sur la table. Il avait dû tomber durant la matinée. En tout cas, il se sentait encore fatigué, comme s'il venait de passer plusieurs nuits blanches successives. Loriol resta sur son séant quelques minutes le temps qu'il comprenne où il se trouvait et quelles affaires il portait sur le corps. Le loup-garou n'était pas particulièrement pudique mais il n'aimait pas sa transparence actuelle. Il se mit sur ses deux jambes puis remonta à l'étage. Lorsqu'ils avaient nettoyé les chambres pour n'en faire que des chambres à coucher, ils avaient mis de côté de vieilles affaires. Cela ne gênerait personne qu'il en emprunte quelques unes. Il choisit un pantalon marron et un haut vert très foncé utilisé et qui avaient déjà bien subi les caprices du temps. Ça ferait l'affaire. Loriol essaya de se rappeler des passages de la veille mais il se heurta à un mur noir. Impossible de se rappeler quoi que ce soit après son arrivée dans le camp des scarabées. Seulement cet étranger parmi toutes ces bêtes. C'était un détail et il décida de l'oublier sur l'instant. Le loup-garou renifla et sentit l'odeur de fumée qui lui collait au corps. Cela ne lui évoquait rien si ce n'était une intense lueur jaune. Conscient qu'il ne trouverait pas de réponses dans ses propres pensées, il abandonna une fois de plus la recherche de la vérité. Il redescendit les marches pour se rendre dans le salon. Il faisait déjà bien jour et il ne restait plus qu'une poignée de personnes qui dormait. Les autres avaient repris une attente silencieuse près des fenêtres. Loriol sentait que les bêtes étaient dans les parages. Il avait dû rater des choses car sa mémoire s'était arrêtée au moment où les soldats défendaient la ville. Il n'était guère possible que ceux-ci perdent vu leur nombre par rapport aux assaillants. Le loup-garou ouvrit la fenêtre et respira un bon coup en quête de solution. Il ne sentit pas de charniers et au contraire, l'absence d'arômes humains lui confirma le fait que cette partie de la ville était déserte. Il referma la fenêtre après avoir observé la tranquillité temporaire de la rue et de la grange à une cinquantaine de mètres de là. -On fait quoi ? Demanda le lycanthrope sans se soucier d'être discret ou pas. -On reste là pour l'instant, dit Gerheim en repliant le volet par lequel il surveillait un côté de la maison. -Nous avons décidé, malgré quelques réticences, d'attendre ici, ajouta le troisième. Il tourna son regard vers Gerheim. Dormant, Loriol ne savait pas quelle était la position du drow sur le sujet. -L'autre solution, expliqua le vampire, aurait été de suivre l'exemple des pleutres de citoyens et de partir là où la ville était plus facile à protéger. -Surtout là où le Duc est facile à protéger, corrigea Rihu assis au milieu de la pièce. -Quel est le plan ? Demanda alors Loriol. -On se cache ici en espérant que les scarabées ne fouillent pas les maisons. Loriol savait que les deux avaient sûrement imaginé autre chose. Malheureusement, ils ne pouvaient pas en parler tant que les voleurs et les paysans étaient avec eux. Eux se battaient pour leurs familles, le loup sentait leur inquiétude. Aucun n'avait le courage de sortir seul les chercher. Ils espéraient tous que celles-ci soient à l'abri du bon côté de la ville. Ils étaient néanmoins stressés et n'attendraient qu'un prétexte pour partir à leur recherche. Loriol resta ensuite pensif à chercher ce que les deux autres avaient mis au point. Le loup s'avoua rapidement vaincu, leurs esprits étaient trop tordus. Il ne voyait pas comment aller dans une ville qui demandait un droit d'entrer si élevé qu'il n'arriverait jamais en toute une vie à la rassembler. De plus, ils étaient dans une cité qu'ils ne pouvaient quitter sans laisser derrière eux l'ensemble de leurs affaires. Situation des plus désespérées. Feleru coupa sa réflexion en s'adressant aux trois qui s'étaient réunis dans un coin du petit vestibule à gauche de l'entrée et qui jouxtait le salon où les tables de jeux avaient été renversées et bloquaient les portes. -Nous n'avons pas beaucoup de provisions, leur apprit le paysan. A ce rythme-là, nous n'aurons plus rien à manger dès demain midi. Loriol soupira. L'idée de son ventre vide ne lui plaisait que très peu. -Nous devons faire une sortie et aller fouiller les maisons des alentours. Loriol n'était pas vraiment enchanté à cette idée et il aurait aimé attendre que les choses se tassent. Peut-être que les scarabées se seraient installés en ville et qu'ils auraient pu discrètement sortir de la ville. Mais Loriol comprenait aussi qu'ils ne pouvaient prendre le risque de patienter indéfiniment en espérant à la fois que les scarabées avancent sur la ville, qu'Anir ne prenne pas trop d'avance sur eux et qu'ils puissent tenir sans que jamais personne ne vienne fouiller la maison. C'était un peu utopique. -Quand ? Bailla Feleru dont la nuit ne semblait pas avoir porté ses fruits. -Maintenant, dit le drow sans la moindre hésitation. C'est la fin d'après-midi et le soleil est déjà bien bas dans le ciel. C'est le meilleur moment dans la journée pour se faufiler discrètement. Les voleurs le regardèrent incrédules. Personne n'avait l'air d'être au courant. Loriol non plus ne voyait pas pourquoi mais il refusa de demander une explication. -On y va tous ? S'enquit néanmoins le loup. -Non, même si c'est dangereux, trop de monde risquerait d'attirer l'attention, lui dit d'un ton atone le vampire. Gerheim désigna plusieurs personnes dans tout le groupe. Loriol ne comprit pas comment il le fit car le seul point commun qu'il leur trouva était qu'ils semblaient être les plus réveillés. Pendant que les sélectionnés réagençaient leur équipement, l'elfe noir interrogea les paysans. -Connaissez-vous vos voisins ? Où devons-nous aller pour trouver de la nourriture ? -Jiru le savait mieux que nous... Se désola Rihu dans une vague de tristesse. Essayez la rue en face, il n'y avait pas trop d'activité. -En route alors ! Fit le drow en sifflant. Loriol passa le nez par une fenêtre et ne sentit rien dans l'air de menaçant. Il balaya la muraille collée contre la porte d'une poussée ce qui provoqua l'étonnement général. Il sortit malgré tout et sonda le ciel pour ne pas avoir de surprise. Après avoir jeté un œil de chaque côté de la rue et après avoir été ébloui par le soleil couchant, il donna l'ordre aux voleurs de sortir. Ils firent trois groupes de quatre menés par les trois compagnons. Loriol mena le premier groupe et s'enfonça dans la ruelle qui faisait face à la grande demeure des deux paysans vivants. C'était là qu'il avait aperçu quelques jours plus tôt un homme des Dix qui les surveillait. Il s'arrêta devant la première porte en bois et d'un coup de pied, il l'ouvrit. Gerheim et Vetalas s'étaient attaqués à des maisons qui se trouvaient le long du grand boulevard. Les propriétaires de l'endroit avaient visiblement bien soigné leur départ car il ne restait plus rien d'utilisable hors mobilier. Plus de vêtements ni de nourriture. La seule pièce de l'habitation fut rapidement inspectée. -Soulevez cette table, ordonna le loup-garou à l'adresse des trois qu'il gérait. On va s'en servir dans la maison. Les brigands se mirent au travail et Loriol sortit dans la rue surveiller les alentours. Les deux autres ne semblaient pas avoir fini et le vent troublait les odeurs qui venaient jusqu'à lui. Il poussa les trois autres de se presser. La table fut lourde à manœuvrer mais ils finirent par la rentrer dans la bâtisse. Le temps que cela soit fait, des ennemis apparurent. Vetalas n'était pas sorti de la maison mais le groupe de Gerheim portait de gros sacs le long d'un bâtiment. Le drow eut le réflexe de voir Loriol battre en retraite dans la maison et en une seconde les ordres furent donnés. Le petit bataillon de scarabées, une dizaine, était apparu du champ où la grange se tapissait. Loriol aurait voulu aller voir si leurs affaires étaient encore en place mais, accroupi derrière une fenêtre, il ne pouvait pas. Le lycanthrope observa avec minutie la rue mais Gerheim et ses trois compagnons avaient disparu. En reniflant, il les trouva couchés au sol contre un mur, les sacs de provisions les cachant en grande partie. Ils n'échapperaient pourtant pas à une fouille minutieuse. Gerheim ayant une broche lui permettant de disparaître, Loriol relativisa et se détendit. Les scarabées remontèrent vers la cathédrale sans prêter attention à l'endroit. Un soupir général des brigands ponctua la scène. Ils n'avaient même pas eu le temps de refermer la porte. Vetalas sortit la tête et regarda la troupe s'en aller avec méfiance. Gerheim se releva et rassembla le peu de nourriture. De la rue qu'il venait de quitter, deux soldats de l'inquisiteur apparurent. Ils avaient visiblement eux aussi attendu que les scarabées s'en aillent. Le coin de la ruelle leur avait néanmoins caché que deux groupes allaient apparaître. Heureusement pour les brigands, Gerheim fut le plus attentif et alors que les deux se figèrent à cette rencontre inattendue, le drow tira deux carreaux sur les hommes qui tombèrent terrassés. Les voleurs se montrèrent sincèrement surpris et Loriol se rappela que c'était la première fois que l'un des trois abattaient un humain devant leurs yeux. Ils allaient leur devoir une explication mais le loup-garou savait que Gerheim pensait déjà à ce qu'il allait dire. Loriol sortit du porche de la maison dont il se servait comme couvert pour retourner s'asseoir. Autour de lui, les voleurs restants chuchotaient sur ce qu'il venait de se passer. Tout le monde entra dans la maison en silence et ceux qui avaient des sacs les posèrent dans la cuisine. -Pourquoi ? Dit immédiatement Rihu qui était l'une des seules personnes qui pouvait se permettre de parler ainsi. -Vous n'étiez pas là à la fin du combat... Dit Gerheim. Ces hommes ont à priori une dent contre les hommes des Dix. -Comment ça ? Intervint Feleru. Loriol et Vetalas gardèrent un visage impassible comme s'ils savaient de quoi il en retournait alors que ce n'était pas le cas. -Une fois que le combat s'est calmé et que les scarabées commençaient à perdre le terrain gagné, les soldats de la ville et ceux de l'inquisiteur s'en sont pris aux troupes humains restantes qu'ils ne connaissaient pas. Loriol faillit pouffer devant un mensonge aussi effronté. -Et pourquoi ça ne serait pas vous qu'ils chassaient ? Demanda suspicieux Rihu. -Parce que nous sommes tout juste arrivés en ville, rétorqua l'elfe. -Et l'inquisiteur également ! -Et pour les soldats de la ville, quelle explication ? Le coupa le drow. -Je ne sais pas, concéda l'humain de mauvaise grâce. -Et de plus, nous, nous sommes encore là alors que tous les retardataires ne peuvent pas en dire autant ! Acheva Gerheim. Le groupe fut visiblement convaincu par les explications que son compagnon venait de donner. Loriol se demanda combien de temps ils pourraient cacher leurs véritables intentions à leur groupe de subordonnés. @+ -= Inxi =-
  11. Je suis d'accord là dessus : Je suis pour l'accès à toutes les bandes. Raison simple premièrement, on fait pas un tournoi international à priori mais bien warfo, une fois les bandes corrigées et postées sur le warfo, on a juste à tous se mettre d'accord. Ce qui est pas impossible ! @+ -= Inxi =-
  12. Les HL !! Qui pour les avoir joué, ont un gros problème d'équilibrage ! @+ -= Inxi =-
  13. C'est où qu'on le trouve celui là ? Je suis perdu ! @+ -= Inxi =-
  14. Projet ambitieux mais intéressant : Ca vous tente pas qu'on reprenne le livre des règles et qu'on le modifie pour ne faire qu'un ouvrage corrigé ? Ca serait du temps mais on est pas pressé. @+ -= Inxi =-
  15. Y a quelqu'un qui peut me faire une liste complète de tous les documents qu'il faut pour avoir toutes les règles ( histoire que je mette à jour l'épinglé ) @+ -= Inxi =-
  16. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Gerheim se lance dans la bataille mêlant toutes les armées et milices de la ville. Après avoir fait ce qu'il pouvait, il retourne près des voleurs et les organise pour se replier sur la maison des deux paysans. Après leur départ, l'elfe noir protège le vampire qui doit lancer des sorts et qui ne peut pas se protéger. Chapitre 108 Vetalas faisait abstraction de ce qui l'entourait. Tout autour de lui n'était qu'un voile beige tremblant. Sa pensée quant à elle traversait le champ de bataille à la recherche de corps tellement vidés de tout qu'ils étaient pour lui pleins de pouvoirs. Le mort-vivant entrait dans les cadavres comme l'eau envahissait des espaces. Rapidement, les corps se levaient animés d'une deuxième vie qu'ils ne contrôlaient pas. Alors qu'il avait déjà levé plusieurs dizaines de zombis, il sentit son contrôle s'atténuer puis disparaître sur une grande partie d'entre eux. En une fraction de seconde, l'inquisiteur réduisit en cendre ses troupes. La lumière blanche qu'il avait invoquée et qui avait balayé la nuit tel un petit soleil avait dissipé son sort et les morts étaient retournés cette fois-ci définitivement là où la nature voulait qu'ils soient. Vetalas eut un instant de conscience en se demandant ce que son corps physique était en train de faire. Il devait se dépêcher car Gerheim le surveillait sûrement. Faire confiance au drow était vraiment la dernière chose qu'il souhaitait faire. N'ayant plus l'énergie de relever autant de morts qu'il l'avait déjà fait, il se contenta d'une petite troupe qui occuperait assez les scarabées et les humains pour qu'ils puissent battre en retraite chez les paysans. Les morts-vivants ne constituaient de toute manière qu'une faible menace car ils étaient rapidement découpés en morceau et le peu qui s'était mis debout ne pouvait rivaliser avec les combattants. Au pire, ils, squelettes comme zombis, parvenaient à infliger quelques blessures plus ou moins importantes. Dans le meilleur des cas, ils déclencheraient quelques maladies. Vetalas rejoignit son corps l'instant d'après. Il faillit trébucher sur un cadavre et se rattrapa de justesse avant de s'étaler sur les pavés recouverts d'une neige couleur sang. D'après les volutes de fumées qui s'échappaient de la bouche de l'éclaireur et les morts qui jonchaient le sol autour de lui, ce dernier n'était pas resté inactif. Pourtant, même s'il lui avait sauvé la vie, il ne le remercierait pas. Il était hors de question qu'il doive quelque chose à l'elfe. Il tourna donc les talons et remonta la rue pour s'éloigner du combat. -Et Loriol ? Demanda Gerheim qui le rattrapa rapidement. -Je ne pense pas qu'il soit judicieux pour le moment de s'occuper de son cas. Si tu te souviens bien de ce qu'il a été capable de faire la dernière fois, je ne pense pas qu'il soit problématique pour lui de retrouver le chemin de sa niche. Gerheim devait déjà le savoir car il ne dit rien et se contenta de suivre le chemin tout en jetant de temps en temps des regards derrière lui. Leur progression fut rapidement interrompue par une voix les hélant. Ils se détendirent rapidement quand il virent que Ran était l'auteur de ces cris. -Comment as-tu fait pour passer au-travers de tout ce mélimélo ? S'étonna le vampire. -Je suis passé par les maisons pour contourner les problèmes ! Fit-il en rattachant sa natte blonde qui avait été malmenée pendant les combats. D'après le sang qui maculait sa blanche tunique, il n'avait pas été de repos ces derniers temps. -Que peux-tu nous apprendre ? Demanda rapidement le drow qui regardait toujours en direction des combats. -Lieles vous traque, dit-il. Surtout aujourd'hui car il savait que le loup blanc réapparaîtrait. Au début, je le croyais pas vraiment mais depuis le hurlement de tout à l'heure... Je serai content lorsque cette bête sera morte ! Vetalas ne se retourna par vers le drow mais il imaginait aisément ses pensées sur la remarque que venait de faire le barbare du village du col. -Comment sait-il où nous sommes ? Demanda le vampire plutôt intrigué. -Je sais pas trop, avoua-t-il. On nous confit pas ce genre de chose à nous les premières lignes. D'après les rumeurs, ça serait par magie. Il sait quand les pouvoirs sont utilisés et il a une direction approximative. Cela n'arrangeait pas le magicien s'il devait utiliser ses pouvoirs avec parcimonie. -Crois-tu qu'un objet pourrait être derrière tout ça ? Lui demanda le vampire sans guère d'espoir de réponse positive. -Non. Mais je me renseignerai. -Désolé de couper court à cette charmante réunion mais nous devons partir, dit l'éclaireur elfe noir alors que les derniers squelettes retournaient à la poussière et que leur rencontre ne passerait bientôt plus inaperçue. -Trouve-moi la réponse ! Lança une dernière fois le noble en reprenant la marche. Vetalas reprit forme humaine. Heureusement pour lui, il n'y avait pas beaucoup de lumière et le barbare n'avait pas pu voir les subtiles nuances qui le décrivaient plus mort que vivant. Les deux compagnons accélérèrent le pas dans la ville aux rues désertes. Ils n'eurent pas longtemps à attendre avant d'être de nouveau coupés dans leur élan. Cette fois-ci, ce fut une explosion si forte que les deux compagnons se retrouvèrent jetés au sol. Plusieurs instants passèrent avant que tout ne cesse de trembler et que les bâtiments les plus fragiles cessent de s'effondrer. La cité était mortellement calme. -Qu'est-ce que c'était ? Demanda Vetalas plutôt paniqué devant le souffle que tous avaient pu ressentir. Loriol ? Gerheim haussa les épaules d'ignorance. Il ne restait dans le ciel qu'une colonne de fumée opaque et de petits débris qui retombaient de façon éparse sur la cité. Ils ne s'attardèrent pas à la quête de réponses. Ils ne s'attireraient que des problèmes en essayant de savoir d'où provenait cette détonation et ce qui l'avait provoquée. Tout était désormais silencieux et toutes les maisons étaient barricadées et les rues avaient été vidées en vitesse. Il ne restait bien plus que les objets les plus encombrants. Tout était noir, personne ne désirait attirer l'attention sur sa maison en allumant une bougie ou une chandelle. Les deux compagnons rejoignirent alors dans les plus brefs délais la maison des paysans dans une sécurité toute relative. Vetalas et Gerheim montèrent les quelques marches et frappèrent à la porte. Des voix étouffées et des jurons transpercèrent la porte. Les volets bougèrent légèrement et une nouvelle voix annonça que les nouveaux venus étaient leurs amis. Des raclements de mobiliers qu'on pousse leur apprirent que les paysans et les brigands avaient déjà protégé les accès. Devant la lenteur exaspérante que les barricadés mettaient pour dégager le passage, Gerheim décréta qu'il allait s'occuper des chevaux. Il allait enlever les affaires, les cacher puis il ferait en sorte que les bêtes ne fassent pas de bruit. Il fallut bien deux minutes pour que la porte s'ouvre enfin et que Vetalas puisse entrer. Il y avait tout un tas d'objets qu'il dut enjamber afin d'accéder à l'intérieur de la bâtisse. Vetalas prit garde de ne pas salir ses rouge et or habits même si ceux-ci étaient un peu détrempés par la neige. -Et Loriol ? Et Gerheim ? S'étonna Rihu en ne voyant rentrer que l'un des trois. -Ils arrivent... Fit le vampire. -Vous avez été rapides ! S'exclama avec une pointe de soupçon Feleru trop malin au goût du noble. Il ne pouvait pas dire que le fait d'aller chercher Loriol n'était qu'un prétexte et qu'en fait, il voulait seulement avoir de la tranquillité pour se transformer en vampire. -La situation devenait vraiment périlleuse, Loriol devrait revenir rapidement. Gerheim est parti avec les chevaux. -Oh, s'exclama un des anciens membres des Dix, il aurait pas dû ! Je m'en suis bien occupé ! -Sans aucun doute... Répondit de manière sarcastique le vampire en regardant de haut l'individu. Vetalas bailla à s'en décrocher la mâchoire. -Sur ce, je vous laisse à votre palpitante surveillance... Continua le noble avec une multitude de sous-entendus. Cette nuit m'a épuisé. Sans se soucier des regards interloqués des gens ne comprenant pas que le vampire puisse aller se reposer alors qu'un combat venait juste d'avoir lieu et qu'il soit très probable que la guerre éclate cette fois-ci dans toute la ville. Des brèches avaient été ouvertes de chaque côté de la ville et les soldats, même plus nombreux que les scarabées, ne pourraient pas protéger chaque accès efficacement et repousser une attaque en force à un point précis de la ville. Surtout maintenant qu'une était contaminée par une maladie mortelle et qu'une autre qui la jouxtait était en train de transformer la ville en un véritable incendie. Vetalas poussa la porte de la chambre et la verrouilla avec le loquet grossier qu'il tira. Le lit avait l'air confortable mais en tant que vampire, il ne pouvait pas s'endormir sans sa terre sacrée. Il ouvrit donc la fenêtre et s'accroupit sur son rebord. Il la referma pour ne pas éveiller de soupçons et s'envola jusqu'à la grange pour y dormir. Le réveil fut silencieux. Surtout après avoir ingurgité de la drogue par précaution. Le vampire marcha jusqu'à la maison en prenant soin d'éviter d'être repéré. Il faisait toujours aussi froid et Vetalas maudit l'hiver qui le faisait trembler. Cela avait avait beau être une technique de paysans mais le noble avait vraiment bien dormi dans la paille sous laquelle il se cachait. D'un bond inhumain, Vetalas se posa sur le rebord de la fenêtre. Il la poussa sans un bruit et descendit dans la chambre. Neige aux pieds, il dut attendre que celle-ci fonde avant de pouvoir sortir. Après avoir défait un peu le lit, le vampire s'engagea dans l'escalier. Peu était encore debout et ceux près des fenêtres semblaient plus endormis que vigilants. L'un avait la tête appuyée contre le mur et ses yeux s'ouvraient de moins en moins et un autre était assis sur une chaise à l'entrée et paraissait rêvasser. Le bruit des marches qui grinçaient eut le mérite de les tirer de leur état végétatif. A ce niveau de la maison, le vampire vit où la vingtaine d'individus survivants avaient dormi. La plupart avait dû s'endormir tel quel, incapables de lutter contre le sommeil. Peu avaient enlevé les pièces d'équipement qu'ils portaient et la majorité reposait sur le sol ou une chaise. Vetalas se dirigea vers la cuisine dans l'espoir de déjeuner quelque chose. Il n'avait jamais commencé une journée le ventre vide et il avait réellement faim. Pourtant, en entrant dans la cuisine, il eut une vision à lui couper l'appétit. Le loup était complètement nu sur la table et dormait à poings fermés dévoilant sa nudité. Le vampire regarda le sol dégoûté puis s'approcha de la bête. Vetalas saisit la table et et la souleva ce qui provoqua la chute de Loriol qui ne se réveilla même pas. Ainsi sur le ventre, la vue était moins insupportable. Vetalas dut fouiller pendant cinq minutes la cuisine pour trouver quelque chose qui ne soit ni abîmé, ni immangeable en ce moment de la journée. Le morceau de pain beurré avalé, Vetalas retourna dans le salon dortoir pour y chercher le drow. Celui-ci était assis dans un coin et sa capuche rabattue, on ne pouvait pas dire s'il dormait ou pas. Vetalas comprit que ça devait être le but. Le drow ne dormait de toute manière que d'un œil. -Alors ? Demanda l'humain. -Plein de problèmes, répondit l'elfe noir en comprenant que l'autre demandait un rapport sur la nuit passée. A priori, commença-t-il, les soldats ont repoussé les scarabées. Juste après, des réfugiés se sont dirigés vers la cathédrale. Sûrement pour aller au nord de la ville. Après, je ne sais pas trop mais une forte troupe s'est déplacée non loin d'ici. Je pense que les soldats ont été rappelés ailleurs. Depuis, il n'y a plus que des régiments de scarabées qui passent de façon sporadique. Je pense que nous sommes les derniers dans cette partie de la ville. -Rassurant... Commenta le magicien. Et Loriol ? -On ne sait pas trop, avoua l'éclaireur. Il s'est présenté nu et hagard. Il empestait également la fumée. Vetalas se tourna vers la cuisine en se posant un tas de questions même sachant qu'il n'aurait sûrement jamais de réponse. @+ -= Inxi =-
  17. Donc on a continué sans notre habituel 1v1v1 et donc la vieille troupe elfe noir affronte ma nouvelle bande de zoms ! Partie assez rapide que je vais remettre tour par tour avec des photos et des questions de fin de partie, voila ! En remarque : Les décors n'ont pas encore avancé, c'est normal, je peins mes inquisiteurs en ce moment ! Et oui la troupe de lézards dans le bâtiment central est normal ! Les troupes L'elfe : Une ombre, une furie, un dynaste, une sorcière, deux sang froid et un maitre des bêtes, deux spadassins. L'humain ( j'ai pris ceux de la capitale. Tir de loin et commandement ) : Un capitaine, deux champions, deux recrues, quatre archers et un bretteur. La partie : Le positionnement était ainsi, lui installé en haut et moi en bas. Les trois pierres magiques disposées autour du bâtiment central. Tour 1 L'elfe : Tout le monde avance. L'humain : Je bouge en me doutant que ses deux sangs froids vont venir me gêner pour la prise de la pierre magique qui est de mon côté. Je me rapproche quand même en essayant de me mettre à couvert. Je met aussi mes archers deux par deux de façon à quadriller l'entrée et le côté du gros immeuble. J'ai une cible en joue mais je la rate. Tour 2 L'elfe : Il bouge toujours vers l'avant. Il ramasse une pierre magique et met ses troupes en formation. La moitié vers la deuxième pierre qui est de mon côté et la moitié par le grand bâtiment pour éviter les tirs. ( Vous remarquerez la belle vue sur les HL ) On peut voir un archer qui fait le guet des deux côtés avec mon capitaine caché derrière un bout de pont. Il manque les deux champions qui sont juste à côté de la pierre magique, collés contre la paroi de la maison. L'humain : Je bouge encore et je rate... encore ! Tour 3 L'elfe : Ca avance et ses deux bêtes SF charge un de mes champions. Il me le met sur le dos. Le dynaste tir par une fenêtre met ne fait des dégâts que dans son orgueil ! Humain : Ma riposte est terrible, je charge avec mon champion et mon capitaine sur le SF le plus proche. Durant les résolutions, mon champion initialement attaqué fait un KHEBAB je tue le sang froid et les pistolets de duel de mon capitaine achèveront le suivant. Au passage je ramasse la pierre magique près de mes champions et de l'autre côté, je mets mon bretteur pour bloquer la porte du bâtiment où toutes les troupes sont pendant que ma recrue va tenter de se sauver avec la pierre qu'elle a aussi ramassée. Tour 4 L'elfe : Il sort en masse du bâtiment et j'intercepte ce que je peux. Sa sorcière se met également en position. Son archer qui était resté au fond tue la recrue qui avait choppé la pierre magique la libérant. Mon bretteur chargé réussi à mettre le spadassin sur le dos. Humain : Je sais que ça commence à sentir le roussi. Je n'ai pas assez de mouvement pour m'en prendre à la sorcière et je me fais pulvériser sur le côté droit. Je charge avec mon bretteur son spadassin et sur un maginifique second KHEBAB je le tue. Mes tirs ne donnent rien et je réussi de nouveau à mettre le deuxième spadassin sur le dos. MEs tirs ne donnent rien de nouveau. Je cache mon capitaine de sa sorcière et ramasse la pierre magique avec ma deuxième recrue que je tenais prête dans la maison non loin de là. Tour 5 : L'elfe : La sorcière va encore plus loin, son corsaire met à bat un de mes champions et un éclair noir met l'autre sur le ventre. Le dynaste charge la recrue qui a la pierre magique. L'humain : Normal, je choisis la déroute volontaire ! Au résultat : Il gagne la partie mais j'ai deux pierres magiques sur 3. Jet d'exploration donne de l'or et pour lui une charrette renversée qui lui donne le droit de choisir le prochain scénario. Moi, c'est juste un supplément de 2CO. Au niveau des pertes, seul un de ses SF meurt et le spadassin s'en sort indemne. Pour les humains, une recrue perd -1CC ( super ) et le champion n'a rien non plus ! Mes questions Est ce que le perdant d'un corps à corps qui se trouve sur le dos lors de sa phase de jeu peut se désengager du corps à corps où c'est seulement celui qui l'a mis dans cet état qui le peut ? @+ -= Inxi =-
  18. Parfait ! Il reste des choses ? @+ -= Inxi =-
  19. De toute manière, le principal est qu'à chaque début de partie, faudrait savoir ce qui est accepté ou pas ! A prti de là, je vais faire un épinglé rassemblant toutes les règles comme ça on aura un accès rapide. Règle, extension, erratum. Si quelqu'un a un espace de stockage, ça serait le bienvenue ! @+ -= Inxi =-
  20. J'en écrirai bien un mais j'arrive pas du tout avec l'esprit Bretoss ! J'aurais besoin des grandes lignes pour pas d'incohérences ! Niveau texte, je conseille pas l'italique ! C'est assez désagréable pour lire ! Voilou ! @+ -= Inxi =-
  21. Moi aussi dans mon esprit ça serait comme Gardien. Les bandes seraient à l'extérieur de la ville dans des camps retranchés. Les camps sont plutôt libres d'accès et les bandes sont tous en gros mercenaires. Elles vivent ensemble dans les camps pour se protéger des forces contraires mais une fois dans la ville, c'est du chacun pour soit. @+ -= Inxi =-
  22. Positif pour le joueur qui les a joués ou positif pour les deux joueurs ayant joué ? Y aurait nuance Question : Sur la liste d'équipement, pour plus de pratique, ça serait pas possible de réunir la liste des gueux et des écuyers ? A quelques choses près, c'est identique. Rassembler et faire un : armure ( sauf machin ) Ca ferait gagner de la place nan ? @+ -= Inxi =-
  23. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    La bataille commence et Loriol décide de poursuivre un scarabée ressemblant à celui qui l'a mordu jusqu'à l'avant-poste que ceux-ci ont installé près des murailles. Chapitre 107 Gerheim para le coup qu'on lui assena. La force de l'attaque lui engourdit la main et il recula légèrement pour se désengager du corps à corps dans lequel il s'était engagé. En tant qu'éclaireur, il n'était que rarement au milieu de la mêlée et il préférait attaquer l'arrière-garde ou les unités isolées. Une lance qu'il n'avait pas vue venir le manqua d'un cheveu et racla sur les pavés où la neige fondue s'était transformée en boue. Il était sur le flanc gauche de la troupe, entre les soldats et leurs voleurs. Gerheim se débarrassa de son attaquant d'un carreau en pleine tête. Le drow, sans adversaire, recula jusqu'à un édifice pour reprendre sa respiration et analyser la situation. Les scarabées ne recevaient plus de renforts alors que ceux humains continuaient d'arriver. L'elfe noir ne comprenait pas pourquoi ces bêtes se jetaient inconsciemment sur la ville alors que la plus grande armée humaine s'y trouvait. En infériorité numérique, ils auraient mieux fait de l'assiéger. On aurait dit que leur but n'était que de causer le plus de pertes possibles. Le drow chercha Loriol des yeux mais ne le vit pas. Cela faisait quelques temps qu'il avait perdu sa trace. Lorsque les explosions s'étaient produites, elles avaient indifféremment tué hommes comme bêtes. De plus, la moitié des bâtiments touchés étaient maintenant éventrés et prêts à s'effondrer ce qui permit à Gerheim d'escalader un tas de gravas et de rentrer dans un bâtiment légèrement surélevé par rapport au combat. Juste devant lui, il assista impuissant à la mort d'un de ses brigands qui se fit transpercer au niveau de l'épaule par un scarabée. Gerheim n'avait plus assez de munitions pour sauver tout le monde. Les trois quarts des assassins et le tiers de leurs propres hommes étaient morts depuis le début. Vetalas se battait entre Rihu et Feleru. Au moins, les deux seraient à l'abri tant que le vampire y veillait. Ce dernier parlait à voix basse et gesticulait précisément dans les airs, composants à la main. Le drow n'arrivait pas à voir les conséquences des sorts du vampire mais, sachant que le magicien excellait dans la magie d'invocation et de défense, il eut l'impression que les paysans étaient plus adroits, qu'ils se battaient avec plus de rage et en se fatiguant moins. Gerheim regarda le combat dont l'intensité ne faiblissait pas. Le bruit des carapaces amortissant les coups, les boucliers en détournant d'autres, ainsi que les cris aigus des scarabées ou plus graves des humains rendaient la scène chaotique sous la pleine lune. Gerheim arma sa petite arbalète de trois nouveaux carreaux tout en essayant de ne pas penser à ce qu'il avait vu sur le toit ce soir-là. Maintenant, il était sûr de qui c'était s'il recoupait cette silhouette avec les traces qu'il avait remarquées la nuit d'avant. Malheureusement, lorsqu'il avait voulu vérifier, la personne s'était évanouie dans la nature. Sur sa gauche, et juste devant un bâtiment au moins aussi effondré que celui dans lequel il se trouvait, les soldats humains semblaient avoir du mal à contenir la progression animale. Le drow comprit immédiatement ce qu'il se passerait si leur flanc gauche tombait : Les scarabées déborderaient voleurs comme soldats et repousseraient chaque groupe dans les rues où l'avantage numérique des défenseurs ne servirait à rien. Gerheim s'avança alors pour prêter main forte aux soldats. Il tira pratiquement à bout portant trois coups de son arbalète à peine rechargée. Deux sur un énorme scarabée noir à corne qu'il utilisait pour charger les les soldats et un autre sur un animal plus quelconque. En tombant, la bête faillit écraser le défenseur qui lui avait tenu tête. Rangeant d'un souple mouvement son arme à ses côtés, il dégaina ses épées courbées qui lui furent tout de suite nécessaire lorsqu'un coup de hallebarde voulut le découper de haut en bas. Le scarabée bleu, qui aurait pu être de bel aspect s'il n'avait pas été aussi agressif, reçut les épées jointes de Gerheim en plein abdomen après avoir été surpris par la rapidité de l'attaque. L'animal, dont les yeux parurent crier souffrance, se dégagea des lames. Il était visiblement prêt à en découdre. La même passe d'armes se produisit et le scarabée, même en comprenant qu'il devait bouger plus vite avec cet adversaire, ne put empêcher que ses pattes soient tranchées. Laissant le plaisir de l'achever à quelqu'un d'autre, Gerheim coupa les pinces faciales d'un animal qui avait attrapé un soldat. Il fut assez rapide pour lui sauver la vie et qu'il retombe mais pas assez pour lui éviter une grave blessure. Quelqu'un lui lança un merci dans son dos mais le drow ne prit même pas le temps de répondre. Il avait du pain sur la planche et le moindre moment de déconcentration pouvait être fatal. Un gradé reprit confiance en lui car des cris et des menaces s'abattirent sur les soldats qui se battaient. Ils reprirent espoir et se lancèrent à l'assaut avec une force toute retrouvée. Gerheim recula, la relève assurée. Son bras fatiguait et il fit rouler son épaule pour étirer ses muscles contractés. Il rechargea une nouvelle fois son arme de poing. Il pourrait encore tirer deux salves avant d'être obligé de trouver un fournisseur qui pourrait lui vendre du matériel. L'elfe noir surveilla le ciel à la recherche de scarabées volants. Ils étaient les seuls qui pouvaient donner aux scarabées un net avantage. Non pas de gagner mais de faire de très gros dégâts. Assez étrangement, ceux-ci auraient largement eu le temps de faire l'aller-retour mais ils brillaient pour l'instant par leur absence. Gerheim eut sa réponse lorsqu'il entendit un hurlement de loup en colère dans le lointain. De sa position, il vit avec évidence les derniers soldats scarabées entrés faire demi-tour hors de la ville. Le drow comprit où était le loup et en regardant la pleine lune, il comprit également ce qu'il était en train de se passer. Son seul souhait était que les scarabées l'occupent tellement là-bas qu'il ne pense pas à revenir ici. Ou alors, si jamais il revenait ici, l'elfe noir espérait déjà être très loin. Pas question d'affronter Loriol dans cet état. Par contre, Lieles irait peut-être tenter sa chance surtout que maintenant, ses troupes étaient bloquées par les scarabées et ne pouvaient traverser la place pour attaquer les deux compagnons du meurtrier de son mentor. Forte était la probabilité que l'inquisiteur ordonne à ses troupes de faire une percée en direction de l'extérieur. Si l'homme n'était pas stupide, et Gerheim savait qu'il ne l'était pas, il avait envoyé quelqu'un chercher des renforts et sachant que l'homme de foi avait réussi à rassembler plus d'un millier d'hommes, lorsque ceux-ci arriveraient, la fin de la bataille et ses conséquences seraient décidées. Il y eut une sorte de mouvement de foule et les brigands et les assassins, qui n'avaient pas un effectif adapté à la bataille comme les soldats, furent repoussés dans la ruelle qu'ils essayaient de défendre tant bien que mal. Gerheim fit demi-tour et traversa la maison dont il s'était servi comme un perchoir en esquivant les objets sur le sol qui s'étaient renversés suite à l'explosion. Il sortit par une fenêtre et se retrouva au côté des paysans qui reprenaient leur souffle tandis que Vetalas fermait la retraite alors que quelques-uns des hommes de Lieles avaient réussi à traverser l'affrontement mais étaient maintenant retenus par des scarabées qui attaquaient tout ce qui était humain. Gerheim s'approcha du vampire qui était couvert de sueur. -Nous ne pouvons plus tenir, il faut se rendre à l'évidence, nous ne quitterons pas la ville de cette manière. -Pourrais-tu nous faire s'envoler jusqu'à la capitale ? Vetalas réfléchit. -Je ne sais pas à combien de temps nous nous en trouvons de la ville, oui en plusieurs fois si le voyage en une nuit n'est pas possible. -Le problème ce sont nos affaires, pensa le drow en jetant un regard rapide vers les hommes de l'inquisiteur et des scarabées puis vers les chevaux dans la ruelle qu'il faudrait détacher avant de perdre tous leurs effets personnels. Sans chevaux, sans armes, sans vêtements, ils ne passeraient pas deux jours avant qu'ils ne s'attirent de très graves problèmes. Ils devaient donc trouver un autre moyen de quitter la ville avec leurs affaires. Pour le moment, rester ici était s'exposer à des pertes inutiles. Les paysans devaient se mettre en sécurité avec les chevaux pendant qu'ils s'occupaient de retrouver Loriol et qu'ils ralentissaient d'éventuels poursuivants. Feleru était désarmé et se tenait le bras en grimaçant. Il était désormais tant de rentrer pour eux. -Rihu, prends soin de toute la troupe et rentre à la maison. Prenez les chevaux et mettez les dans la grange. Ensuite barricadez la maison. -Qu'est-ce qu'on fait nous ? Demanda les assassins survivants qui répondaient au nombre de cinq. -Ce que vous voulez, répondit froidement Gerheim, sauvez vos vies... Le groupe se jeta des regards et il sembla clair qu'il allait aller avec leurs anciens ennemis. Ils remplaceraient à peine les morts de leur groupe initial mais ça serait toujours ça qui permettrait aux paysans de tenir en attendant qu'ils reviennent. -Qu'allez-vous faire ? Demanda le paysan qui n'était pas blessé. Vous nous laissez ? Gerheim laissa une petite pause que Vetalas ne troubla pas non plus. -Nous reviendrons lorsque nous aurons retrouvé Loriol. -Il ne doit pas avoir grand besoin de nous, lui murmura discrètement Vetalas à l'oreille. -D'accord, à tout à l'heure, dit le paysans largement satisfait des combats en se dirigeant vers les montures. -Que faisons-nous maintenant ? Demanda le vampire en se tournant vers les hommes de Lieles qui s'étaient débarrassés des scarabées. Un tir de pistolet passa en sifflant à côté de leurs oreilles et fit éclater une brique de pierre en mille morceaux. -Ce qu'on fait de mieux, on se bat ! -Couvre-moi, dit le vampire. Gerheim se mit en garde seul à la place de la vingtaine d'individus qui se trouvaient là quelques minutes auparavant. Sept individus s'approchaient de lui et il n'avait même pas son arbalète rechargée pour faire quelques pertes préalables. Vetalas baragouinait derrière lui et le drow ne savait pas quoi faire. D'un côté, Vetalas avait un plan mais de l'autre, il ne pouvait pas se battre contre sept personnes en même temps : deux étant son grand maximum. Il y eut un cri de surprise et le petit groupe s'arrêta tandis qu'un vent froid fit voler sa cape le laissant tête nue. Gerheim ne connaissait rien en magie mais il sentait au plus profond de lui que ce que pratiquait le vampire était loin d'être la plus pure des magies. De nouveaux protagonistes firent alors leur apparition sur le champ de bataille. Entre les hommes de Lieles et lui, surgirent du sol une dizaine de squelettes. De l'autre côté, entre les guerriers de l'inquisiteur et les scarabées, des cadavres se relevèrent. Sans distinction de races, d'âges, ou de camps les guerriers de l'au-delà se lancèrent avec pour seule arme leurs corps sur les cibles désignées par Vetalas. Gerheim recula prudemment. Le vampire pouvait à priori se défendre mais quiconque voudrait briser le sort aurait d'abord affaire à lui. Il profita de ce répit pour recharger son arbalète qui, comme précédemment, ne le resta pas longtemps. Deux hommes apparurent de tas de gravas de chaque côté de la rue. Gerheim tira un coup sur l'homme de sa gauche et le toucha à la cuisse. Sans avoir le temps de tirer un deuxième coup, il dut parer une attaque qui allait percer le magicien. D'une passe d'armes, il pourfendit l'assaillant. Tant que Vetalas ranimait les morts, il n'arrivait pas à se protéger lui-même. L'elfe noir acheva celui qui avait été blessé à la cuisse et qui n'en avait visiblement pas eu assez car il tentait de ramper vers son épée qu'il avait lâchée. Gerheim soupira et regarda la ruelle. Tout semblait normal. Il regarda les squelettes puis jeta un œil par dessus dans l'espoir, et à la fois la crainte, de voir Loriol apparaître. @+ -= Inxi =-
  24. OUi bien sûr Ca passera pas à la douane ça ! Sinon pour la campagne, j'ai créé un début de sujet que quand j'ai le temps je développerai. Dans l'idée de tournoi, ça serait une campagne autour de la conquête de la ville ! @+ -= Inxi =-
  25. Pour et contre l'arc à la fois. Contre parce que du peu que je connais des bretos, ils haissent tout ce qui tire de loin donc à partir de là : soit la posibilité de prendre un seul type d'arc et le rendre cher ou trouver une autre arme qui tire de loin ! @+ -= Inxi =-
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