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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 5
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Bon alors au final, ce que je ferai c'est : 1)Des votes anonymes qui me seront envoyés par MP 2)Les commentaires resteront à leur place. 3)Le classement sera posté pour les trois premiers et j'enverrai le classement entier à ceux voulant voir ou ils se situent. 3)Le classement est posté en entier mais après les trois premiers, je n'indique plus les points. 3)Le classement sera laissé ainsi et posté en entier. A vous de choisir pour le point 3. @+ -= Inxi =- PS : Lord Palouf, je te rappelle que tu dois m'envoyer les sujets pour le concours suivant ! -
Moi aussi j'en suis à 5 héros quelque soit la bande d'ailleurs ! Pour les couronnes, tu peux également voir avec des chevaux moins chers que la moyenne ! Je suis aussi d'accord sur le fait qu'en général, dans une ville détruite, les chevaux auront pas trop la côte donc faut faire attention que le joueur puisse décider de pas en prendre du tout et que ça le penalise pas trop ! C'étit pour ça ma réticence à 600 CO, parce que 600 CO de piétailles seulement, ça en fait beaucoup et je trouve que ça devrait être réservé aux gars de Marienburg qui ont vraiment que ça comme avantage contrairement aux bretos @+ -= Inxi =-
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Devant l'incendie brûlant leur dernier espoir de rentrer dans la capitale avec l'or requis, les trois rentrent chez les paysans où il rassemble une petite troupe dont ils vont se servir pour quitter la ville. Pretextant de venger la mort de Jiru, le grand paysan, ils les équipent et partent en direction d'une brèche déserte de la muraille. Malheureusement, sur place, ils remarquent que les scarabées sont déjà là et les soldats arrivant, une mêlée sans nom se déclenche. Mais juste avant que le chaos soit complet, ils voient non sans crainte que les voleurs et Lieles sont également de la partie. Chapitre 106 Loriol courait au travers d'un rang d'archers. Il avait déjà distancé le reste du groupe depuis le début de sa course. Il avait aussi déjà renversé deux soldats qui avaient essayé de le retenir en argumentant que les civils n'avaient rien à faire ici. A vingt mètres de là, il vit Gerheim sauter sur le balcon où les archers des Dix, remis de la surprise provoquée par la charge de Rihu et Feleru, lardaient leurs brigands. Deux d'entre eux gisaient déjà au sol, une flèche plantée respectivement dans l'estomac et dans le cœur. Loriol se joignit à l'assaut en mettant à terre d'un coup de griffe un assassin. Le sang montait lentement à ses oreilles et il ne se sentait pas encore assez énervé pour se transformer. Ils étaient pour l'instant six contre une quarantaine d'individus. Loriol tourna la tête pour voir à la fois où étaient les renforts et où en était l'avancée de l'inquisiteur et ses troupes. D'abord en progression rapide, ils étaient maintenant retenus par les scarabées et luttaient pour chaque mètre parcouru. Cela leur laissait un peu le temps pour se débarrasser des assassins que les paysans voulaient tuer. De l'autre côté, en suivant le bord de la place, le groupe de Vetalas put avancer avant que l'étau ne se resserre et que le combat gagne la totalité de la place. Un homme transpercé tomba du balcon où Gerheim avançait face à des ennemis impuissants avec pour seules armes des arcs. Un individu fonça l'épée droit sur lui et le loup-garou revint à la réalité en faisant passer la lame entre son bras et son corps. Il saisit ensuite l'homme qu'il envoya rouler-bouler sur le sol. Bien regroupés et coincés entre la maison et les soldats, qui ne cherchaient d'ailleurs pas à entériner le conflit qui avait débuté, les assassins ne prenaient plus le dessus sans leurs archers qui n'avaient eu qu'à tirer et à tuer. Au fur et à mesure du combat que Loriol menait, leur troupe repoussait les assassins plus haut dans la rue. Personne n'était habitué au combat de rue et cétait en général le premier qui frappait qui prenait l'avantage. Gerheim, débarrassé de ses adversaires, se pencha du haut du balcon et tira trois coups de son arbalète. Trois hommes tombèrent et le combat qui allait en « je frappe, je recule » se transforma rapidement en deux lignes se faisant face. Gerheim haussa la voix du haut de sa corniche et ni Rihu, ni Feleru ne haussa le ton contre ce qu'il se mit à dire. -Je veux parler à votre chef pour arrêter ce conflit ! Après la demi-douzaine de morts qu'il y avait eu de chaque côté, les paysans semblaient rassasiés de sang pour la journée. Malheureusement, le combat ne faisait que de commencer et il fallait vite mettre la fatigue de côté pour recommencer à se battre. Personne ne répondit à Gerheim mais quelqu'un désigna le cadavre d'un homme qui avait reçu un de ses carreaux. -Je ne propose pas que nous combattions main dans la main mais au moins que nous tournions nos armes vers un ennemi commun ! Ce sont pour nos demeures et pour nos familles que nous le faisons. Loriol trouvait le dernier message très drôle. Comment pouvait-il croire que ses phrases étaient crédibles ? Pourtant, à sa grande surprise, le loup put voir les assassins parler entre eux. Vetalas, juste à côté d'un Rihu essoufflé, se mit à parler en prévision de ce qu'allait dire l'autre. -Tu n'es pas obligé de sauver leur vie si l'occasion s'en présente, lui glissa le vampire à l'oreille. Loriol jetait de plus en plus régulièrement des regards derrière lui pour surveiller qui l'affrontement anarchique ne se déplace pas vers eux et que des scarabées se mettent à les attaquer. Pour l'instant le conflit était en statu quo. Les animaux géants continuaient d'arriver la brèche et à l'opposé, toujours plus de soldats arrivaient des rues. A l'intersection des deux camps, les combats étaient individuels et mélangés. Les maisons commençaient à être investies et les archers lâchaient salve sur salve des fenêtre ou des toits. -Allez vous battre plus vers là-bas ! Ordonna sans conviction celui qui assumait le rôle du porte-parole du groupe en désignant un endroit qui les ferait combattre côte à côte plutôt que mélangés. Loriol monta sur une charrette vide et penchée pour observer de nouveau les alentours. En pleine nuit, il n'était pas facile de distinguer quoique ce soit malgré la brillante pleine lune. Sur le millier de combattants qui était là, les deux cents hommes de Lieles étaient autant désorganisés que les défenseurs de la ville. En formation éclatée et rompue, les ordres ne ramenaient pas l'organisation et l'inquisiteur, rageur, n'arrivait plus à les faire avancer. En tournant la tête, Loriol vit quelque chose qui l'énerva tant qu'il se transforma en un loup-humain au pelage gris instantanément. Heureusement pour lui, debout sur une charrette collée à une maison, personne ne lui avait prêté attention même si, à l'instant même, il s'en moquait royalement. Un scarabée venait d'apparaître au niveau de la brèche. Cela n'aurait rien eu d'étonnant si cela n'était qu'il ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui qui l'avait mordu. Celui-là était sans blessure mais devait donc appartenir à la même espèce de scarabées. Se moquant de sa troupe, le loup s'élança. Le loup courut entre les jambes des scarabées et des humains en direction de sa proie. On essaya que peu de l'arrêter et même quand on y parvint, les armes n'étaient pas faites, heureusement pour lui, pour le blesser. Par contre, elles le ralentirent. Des lances plantées dans son flanc le clouèrent plusieurs fois au sol mais après quelques secondes de régénération, il put repartir à la recherche de sa cible. Bien décidé à ne plus se laisser faire, il mordit en courant de droite à gauche les pattes qui se présentaient à lui. Plus il avançait vers la brèche, plus les scarabées étaient présents et plus difficile il était pour lui d'esquiver tous les coups. Il sauta sur le dos d'une bête et chercha sa cible des yeux et la trouva en un instant. Le scarabée vert émeraude qui se reflétait bien sous les rayons de la pleine lune décolla pour s'arrêter avec quelques congénères sur une partie de la muraille amochée par l'explosion qui l'avait détruite. Après avoir arraché le cou de sa cible, il retourna au sol et galopa. Il bondit sous les jambes d'un énorme scarabée noir à cornes puis continua sa course. A sa gauche, un énorme pan de muraille gisait du côté intérieur de la ville. Il était étonnant de voir qu'une partie de la muraille avait réussi à retomber de ce côté-ci. Loriol se dépêcha de rejoindre ce pavé de dix mètres d'épaisseur sur trente de longueur pour quinze de large. D'un prodigieux bond, il fut en train de l'escalader, loin des créatures qui n'essayaient même plus de l'arrêter. Perché sur la pierre, les deux pattes avant entre ses pattes arrières il renifla pour localiser sa cible qu'il vit au-dessus de lui. Il grogna et la suivit des yeux tandis qu'en contrebas le fracas du combat disparaissait progressivement. Les humains n'avaient pas le dessus et malgré les renforts, les scarabées continuaient également d'arriver et de gagner du terrain. Vetalas et Gerheim tenaient également difficilement leur position. Loriol regardait l'escadron de scarabées volants survoler l'affrontement. Conscients du danger, des flèches et un arc électrique atteignirent certains d'entre eux qui tombèrent sur leurs congénères. Pour le reste, une bonne dizaine, Loriol les vit lâcher des petits flacons qui explosèrent en touchant leurs cibles. Des parties entières de maisons volèrent en éclat et retombèrent tuant indifféremment hommes comme bêtes. Loriol se plaqua sur son bout de muraille alors que de nouveaux chocs mirent à dur épreuve le courage humain. Plusieurs autres flacons tombèrent dans le gros des renforts et emportèrent aussi bien des guerriers de l'inquisiteur que des soldats de la ville. Avec de la chance, Lieles serait emporté par l'une d'entre elles. Une fois que la poussière fut retombée laissant à nu des bâtiments éventrés ou les combattants tentaient tant bien que mal de se remettre à faire feu. Loriol, toujours accroupi sur son énorme caillou cerné par des scarabées qui semblaient infinis, suivit des yeux sa proie comme un chat suivant un papillon qui va se poser sur une fleur. De sa position, le loup-garou put voir qu'il y avait un petit camp qui avait été dressé à la va-vite à une centaine de mètres de l'extérieur de la ville. Les scarabées volants restants firent demi-tour pour aller se poser là-bas, sûrement dans le but de se ravitailler. Loriol plongea et bondit en esquivant tous ceux qui tentaient de l'empêcher d'assouvir sa vengeance. Plus il se rapprochait de sa cible et moins on faisait attention à lui. Un gros loup qui courait et qui n'attaquait personne ne semblait pas les inquiéter. Dehors, les scarabées étaient plus rares mais étaient déjà entrés et les soldats de la ville, ayant été attaqués par surprise et même plus nombreux, n'arriveraient que trop tard pour éviter des pertes inutiles. La langue pendue, Loriol puisa dans toutes ses forces pour charger le scarabée vert. Il y avait autour de lui cinq autres créatures penchées au-dessus de caisses. A l'autre bout du camp, il y avait un humain entouré de scarabées rayés mais le lycanthrope n'était pas en état de réfléchir et ne pensa donc pas à mémoriser la livrée. Discret et puissant sur ses jambes, Loriol était invisible à travers le camp plongé dans l'obscurité la plus totale. Sa proie était qu'à une vingtaine de mètres, c'était la moins grise de toutes les formes dans son monde noir et blanc. En un bond, il fut sur la carapace de l'animal, qui sous la violence du choc tomba juste à côté des caisses. Les autres scarabées s'écartèrent surpris en volant et en poussant tout un tas de cris aigus qu'il ne put analyser et dont il ne se souciait pas. Loriol se déchaîna à coups de griffes sur la bête et la réduisit en charpie. Les autres ne tentèrent même pas de l'en empêcher, ce n'était qu'un animal sauvage parmi tant d'autres qui attaquait un membre quelconque de leur groupe. Ce ne fut même pas assez pour que le petit état major ne s'intéresse à lui. Cela lui permit de terminer sa besogne et lorsque le corps fut totalement méconnaissable et que lui-même fut à peine rassasié, il remarqua deux gardes du camp qui lui fonçaient dessus. Se dressant sur ses pattes, il hurla un long moment ce qui, cette fois-ci, lui fit s'attirer l'attention de toute la région. Continuant sur ses deux pattes, il attrapa la hampe de la hallebarde qui passa au niveau de sa tête et tira un coup sec pour déséquilibrer la bête qu'il saisit ensuite pour la lancer droit sur l'autre. Le choc fut rude et les deux assaillants restèrent au sol tandis que les bêtes volantes commencèrent à le harceler. L'humain des scarabées en profita pour s'éclipser et ceux rayés se révélèrent en fait être des mages qui commencèrent à incanter. Des bêtes commencèrent à arriver de tout le camp et à l'encercler. Ils avaient rapidement compris que la chose qui était parmi eux était loin d'être un vulgaire animal sauvage. Loriol était dans une telle rage de sang qu'il ne remarqua pas la situation assez désespérée dans laquelle il se trouvait. Lui, il était bien décidé à se défendre et à faire payer tous ceux qui s'en prendraient à lui. Une grosse bulle rayée de vert engloba les magiciens et Loriol fut assez lucide pour tourner son attention vers les bêtes qui arrivaient d'entre les grands pins et les huttes du camp. Des racines sortirent du sol et de la neige et lui attrapèrent les chevilles pour l'immobiliser. Le lycanthrope rompit le sort en les arrachant d'un coup de pied. Les magiciens scarabées reculèrent pour laisser la dizaine de soldats se charger du loup-garou qui était parmi eux. Loriol, comme fou et possédé, n'écouta plus que son instinct. Un animal surgit si rapidement que Loriol se retrouva plaqué au sol. Il avait dû piquer du ciel car le loup était en train d'attendre que l'un de ceux au sol se décide à attaquer. Rapidement la pression sur son corps s'accentua et Loriol soupçonna que d'autres étaient sur lui. Sa jambe le piqua et il imagina également que des lances et des hallebardes le perforaient là où son corps dépassait du tas. Vidé de son énergie, il attendit sous ce paquet de carapaces et de cliquetis que le voile noir qui recouvrait lentement ses yeux l'englobe totalement. Pourtant, ce n'était pas la fin mais que le début. Il sentait la neige et la terre dans sa bouche. Il sentait le goût particulier de la bête qu'il avait tuée. Il entendait les bruits de tout le camp et même du cheval portant l'homme qu'il avait vu. Il avait le pouvoir. @+ -= Inxi =-
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Moi j'aurais tendance a accepté les 600 CO qu'à une fin : Celles de compenser l'achat de chevaux qui serait obligatoire ! Sinon, je trouverais pas vraiment ça à sa place ! Tu dis : Après on pourrait inventer aussi tout en paraissant fluffique : Les Hauts elfes commencent avec 600 CO car puisant dans les richesses de leurs familles, cela leur donne accès. Les Hommes Lézards, ça serait par les trésors qu'ils apportent du vieux monde... Etc @+ -= Inxi =-
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Les flammes gagnant du terrain, les trois décident de revenir chez les paysans malgré la guerre qui a éclaté au sein de la cité. Là, après avoir annoncé la mort de Jiru, les paysans décident de se battre et les trois profitent d'eux en leur faisant rassembler une troupe dont ils vont se servir pour sortir de la ville. Chapitre 105 Vetelas regarda la petite troupe que les trois commandaient. Gerheim leur avait d'abord dit qu'il serait leur chef mais le vampire et le loup nuancèrent d'un même concert. Il était hors de question que Gerheim s'assemble une armée sans qu'ils ne disent rien. Face à eux, le noble reconnut quelques joueurs de leurs parties nocturnes. Leurs visages n'étaient néanmoins plus décontractés mais sérieux et déterminés. Ils savaient ce qui les attendait : se battre et mourir pour que leurs familles puissent vivre. Vetalas admira leur courage qui pour lui n'était que de la folie et de l'insouciance. Le vampire chercha Gerheim des yeux et le trouva en pleine discussion avec Loriol. Il rechignait à s'engager dans le froid et la neige persistante mais il se résigna à le faire. Il allait bientôt faire nuit et ses pouvoirs reviendraient alors en le rendant invincible ou tout du moins, moins vulnérable. Prenant attention à ne pas glisser sur les pavés, Vetalas slaloma entre le groupe que Rihu et Feleru avaient assemblé. La trentaine d'individus parlaient entre eux et se réchauffaient tant bien que mal en se soufflant dans les mains. -Viens voir, dit le noble à l'éclaireur sans que celui-ci ne s'offusque du ton pris. Loriol lui jeta un regard en coin. Il ne s'attendait pas à ce que Vetalas discute également avec lui. -Nous n'allons pas réellement nous battre pour cette ville, n'est-ce pas ? Demanda Vetalas. -Bien sûr que non, avoua Gerheim à voix basse. Nous tentons une sortie et libre à eux de nous suivre ou non. -Leurs stupides sentiments les empêchera de partir ! Se désola Vetalas en secouant la tête. -Alors tant pis pour eux, conclut Gerheim en s'éloignant. Vetalas ne dit rien et se demanda si ce n'était pas justement ce que prévoyait l'elfe noir. Loriol revint avec les quatre chevaux déjà chargés. Le noble eut juste après une petite absence liée à la drogue qu'il avait ingurgitée pour tenir jusqu'à la nuit. Il n'avait pas encore eu la crise liée aux meurtres qu'il avait commis l'autre soir. Il espérait sincèrement qu'il aurait le médaillon avant que cela se produise. Les trois compagnons prirent la tête du groupe en tenant les animaux par la bride. Vetalas détestait marcher mais s'il montait sur une bête, il serait une cible évidente. Les chevaux semblaient toujours aussi rares dans cette ville de pauvres. Loriol quitta rapidement le groupe. Le plan consistait à ce que le loup-garou trouve une sortie à l'opposé des combats tandis que le grand groupe de voleurs et de joueurs allaient s'équiper sur les cadavres des soldats morts. Il avait fallu du temps pour les convaincre mais la perspective de mourir sans rien pour se défendre, même s'ils ne savaient pas ou peu se battre, ne les enchantait guère. Le premier charnier qu'ils rencontrèrent fut sur une place de la ville où étaient entassés des scarabées. D'avis du vampire et de tacticien sans expérience, ces corps étaient trop loin des remparts ce qui signifiait que les combats avaient pratiquement atteint la zone de la cathédrale. Là, ils réussirent à équiper quelques personnes avec des lances et des hallebardes. Ces hommes ne paraissaient pas savoir les manier et le noble se demanda si en fin de compte, il n'y aurait pas fallu qu'ils se battent à mains nues. En poussant plus près du quartier contaminé, ils remarquèrent alors l'étendue de la situation. Il faisait nuit et, par le trou des remparts, on pouvait voir les feux de camps des scarabées qui contrastaient bien avec la neige s'accrochant à la région. La pleine lune et les étoiles illuminant parfaitement les alentours. Près des remparts, les corps des guerriers des deux camps jonchaient le sol. Certains n'eurent pas le cœur assez solide pour ne pas vomir. Vetalas sentit que le combat avait été récent mais que le froid avait eu raison des blessés. Le mort-vivant s'approcha d'un cadavre humain et trempa son doigt dans la plaie au cou qu'avait ce dernier. Vetalas le fit de façon à ce que personne de la troupe ne le remarque. Il porta ensuite son doigt maculé de sang gelé à sa bouche. Les souvenirs jaillirent à lui comme s'il revivait ces évènements passés. La bataille avait fait rage et les humains avaient décidé de battre en retraite par groupe épars. Environ trois cents scarabées avaient pénétré dans la ville et cela aurait été pire si ceux-ci avaient envoyé plus de monde. Maintenant la zone était complètement désertée et la dernière chose que vit le noble ce fut forme noire lui trancher la gorge. Vetalas grimaça et ouvrit de nouveaux les yeux. -Allez, rassemblez toutes les armes ici ! Ordonna le vampire de la même façon qu'il parlait à ses ouvriers quand il faisait encore construire des maisons. Les membres de la bande se mirent sans volonté à l'action, en fermant les yeux devant les corps les plus mutilés ou encore en murmurant des prières pour l'âme des soldats qu'ils dépouillèrent. Loriol revint alors et leur annonça qu'il y avait une sortie dans la muraille au sud-ouest. Non loin de là où ils étaient entrés dans la ville. Ensuite, le loup et Gerheim se mirent en position de manière à ce que personne ne les surprenne. Vetalas préféra attendre que tous soient équipés plutôt que de s'atteler à une tâche indigne de lui. D'après le peu d'objets qui commençait à s'entasser au milieu de place, le combat avait été particulièrement meurtrier. Il n'y avait bien que les épées et les boucliers en état. En tournant autour les cadavres des deux camps, Vetalas vit que les carapaces comme les pièces d'armures étaient brûlées et aussi déchiquetées que si une bombe avait explosé non loin. Cela paraissait impossible sachant que l'explosion avait eu lieu près d'un jour avant. Pourtant, de petites marques brûlées sur le sol au milieu de la neige fondue semblaient l'attester. Vetalas ne parvint à comprendre ce qui avait pu provoquer ça. Quand il abandonna l'idée de trouver une réponse, un tas plutôt imposant d'armes et d'armures avait été rassemblé. Malheureusement, d'après le visage que faisait Gerheim, c'était insuffisant. Il commença à distribuer les armes en fonction des carrures et des métiers de chacun. Ensuite, il donna toutes les armures à ceux qui seraient en charge du corps à corps. Pour la vingtaine qu'ils étaient, il n'y avait que quatre armures de cuir valides, seules rescapées des coups violents des scarabées. Tout le monde avait néanmoins un bouclier, une arme et une partie d'équipement renforçant une quelconque partie du corps. Vetalas trouvait que leur bande faisait plus pitié qu'autre chose mais au moins, ils faisaient de la chair à canons crédible. Gerheim regarda l'ensemble et parut satisfait. Loriol revint juste après pour leur annoncer que du monde, sans préciser leur nature, arrivait. D'un geste de la main, Gerheim ordonna à tout le monde de fuir dans la direction opposée. Qui que cela fût, Gerheim leur fit prendre la direction du Sud de la cité. Même sachant que cela leur faisait prendre un détour, Vetalas était d'accord sur le fait qu'il fallait éviter tout confrontation. Arrivés à la brèche, il vallait mieux être en pleine forme que décimés par des affrontements ponctuels. Qui savait ce qui les attendait ? Ce n'était pas évident d'être discret avec cette petite milice. Le vampire ne se gênait pas pour lâcher de grands soupirs exaspérés quand certains commençaient à parler. Ils avaient peur, il le sentait. Ils devaient pourtant marcher en pleine nuit, sans lumière, sans parler et avec leurs peurs. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait fait le ménage parmi tous ces sous-fifres, Il s'avoua également que si cela avait été le cas, il n'y aurait plus eu personne à commander. Vetalas continua alors de suivre le groupe mené par Gerheim et les destriers tout en ruminant nombre de malédictions contre les incapables qui les entouraient. Ils finirent par arriver jusqu'à la brèche localisée par Loriol. Elle était désormais face à eux. Vetalas avait un mauvais pressentiment. Tout était calme, sans bruit. Presque trop. Cette sensation avait commencé lorsqu'ils avaient pu voir la cathédrale. Vetalas avait mis ça sur le compte de la paranoïa et de sa peur de Liesles qui préparait sûrement en ce moment même quelque chose. Les brigands reculèrent en le poussant ce qui tira Vetalas de ses pensées. Le noble les repoussa fortement et sortit de l'amas. La brèche avait été faite juste devant une place où convergeait quatre routes. La lune leur faisait face et apparaissait là où les remparts étaient tombés même si le vampire ne se souvenait pas d'avoir entendu d'autres explosions. Gerheim, épées dégainées, regardait le toit d'une maison à sa droite. Vetalas franchit la distance qui le séparait du début de la place en quête de réponses. Quelqu'un était perché en haut et il semblait le connaître. Avant même qu'il ne puisse parler, il entendit Loriol s'approcher et il se retourna. Le loup vint, se courba comme douloureux, puis, comme si de rien n'était, il finit de se rapprocher. -Des soldats arrivent derrière nous, je les sens. Vetalas fit rapidement signe aux voleurs de venir dans de grands gestes paniqués. Gerheim ne voulait visiblement pas être chef du groupe à ce moment. Sans avoir le temps de s'interroger sur la faiblesse de Loriol et alors que le vampire se demandait pourquoi les soldats venaient sur eux en se risquant par le quartier des voleurs, leur situation passa de désespérée à catastrophique. Une énorme troupe de scarabées apparut dans la brèche les empêchant de rejoindre la sortie. Au moins cela expliquait pourquoi les soldats convergeaient par ici. Mais ce ne fut pas tout car les voleurs décidèrent d'agir pour faire respecter l'ordre dans leur quartier et une troupe de brigands au moins aussi importante que la leur déboula sur la place. Vetalas, d'un pas pressé, était bien décidé à sortir de ce guêpier et se dirigea vers l'ouest de la place, là où personne ne pourrait les empêcher de partir. Ils n'eurent fait qu'une dizaine de pas qu'ils furent coupés dans leur élan. Un nouveau groupe fit irruption sur la place et ce n'était pas l'un des moindres. L'inquisiteur eut juste le temps de s'étonner de voir autant de monde à cet endroit que les soldats déboulèrent en criant sans même s'arrêter. Les scarabées n'avaient pas le problème de savoir qui était avec qui. Ici, il y avait des alliances tacites et d'autres supposées. Il était était évident que le groupe des paysans allait venger la mort de Jiru maintenant qu'ils tenaient des responsables sous leurs mains. D'un autre côté, les guerriers de la ville pouvaient attaquer quelques voleurs mais leurs capitaines allaient sûrement les faire se concentrer sur la brèche et les bêtes. A partir de là, l'inquisiteur allait chasser les trois car personne n'allait les en empêcher. Il aurait fallu que les scarabées les attaquent pour faire une diversion ou que les paysans oublient leur vengeance. Sur place, il devait y avoir près de sept cents personnes rassemblées sur une sorte de cercle de trente mètres sur quarante. -On se rassemble ! Hurla le loup qui indiqua le seuil d'une maison dont la terrasse arrêterait les projectiles. Le groupe put alors se reformer en partie. Vetalas put voir que leurs deux hôtes paysans couraient accompagnés d'amis vers les hommes des Dix qui pour l'instant lardaient les scarabées et en laissant les soldats tranquilles même s'ils se battraient sûrement à la fin entre eux. Gerheim et la chose du toit avaient bien entendu disparu et Vetalas se surprit à espérer que le drow avait bien attaché les chevaux dans la rue car tous ses effets personnels s'y trouvaient. La mêlée commença et les scarabées se frayèrent un chemin jusqu'au centre de la place marquée par une fontaine déjà détruite. Les deux cents hommes de Lieles se lancèrent en avant rejoignant en partie les combats mais déterminés à aller tout droit sur le noble, le loup et leur équipe qui ne savait pour l'instant pas quoi faire. Vetalas vit alors Gerheim sur un toit, courant sur les tuiles en directions des assassins pour accompagner les paysans. Il sut alors où aller. -Pour Jiru ! Lança le mort-vivant à ses brigands en désignant l'ennemi qui avait tué Jiru. La troupe, menée par un Loriol que l'effervescence de la bataille avait excité,cria sa haine et courut droit sur eux. Vetalas suivit plus prudemment avant de disparaître dans une ruelle. Il se métamorphosa en vampire et s'envola sur un toit. Toute la place était maintenant en train de se battre. @+ -= Inxi =-
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Comment faire une bande de nains efficace par Lanyssa Ryssyll...
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Lanyssa Ryssyll dans Mordheim
Je suis pas fénéant mais là je vais attendre la traduction pour lire en diagonale @+ -= Inxi =- -
Concours récit (SF/Fantastique) - Number 5
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Ben alors plusieurs choses : La première, je vais changer le système des votes qui deviendra anonyme et seul les trois premiers seront affichés ( on va faire un test voir si c'est mieux ) Ensuite, comme Lord palouf gagne, il gagne également le droit de me donner quatre sujets distincts parmi lesquels je choisirai pour le prochain concours. Les prochains lots seront aussi spéciaux de victoire et auront quelque chose d'autre. Le temps que je le mette en place ! Voila :'( @+ -= Inxi =- -
franc-tireur [Scenario MO] Scénario 5 :Scenario 5 : La Justice ou la Bourse
Inxi-Huinzi a répondu à un sujet dans Mordheim
Moi, là, je ne vois pas ! @+ -= Inxi, all right =- -
Concours récit (SF/Fantastique) - Number 5
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Lord Paladin 1 2 1 1 1 1 3 3 2 2 2 2 (1 1)= 23 Celt 3 2 2 2 3 2 1 (2 1)= 18 Shas'o Benoît 2 3 2 3 3 3 = 16 SonOfKhaine 2 3 3 2 1 3 (1) = 15 Waz 3 3 3 3 2 = 14 Lami 2 1 2 3 3 1 = 12 Enmerkar 1 1 1 1 2 (2 1)= 9 Ignit le Fourbe 1 3 2 (2 1) = 9 Lightsbirth 1 1 1 1 (1 1) = 6 Fandalg 3 (2 1) = 6 prophète ybraesil 2 1 (2 1) = 6 0'mor'tyr 3 = 3 Djagerno 2 (1) = 3 Hexeoclann 1 = 1 Classement fait : Forme : Shas'o - Lord Paladin - Light Fond : Shas'o - Hex - prophète ybraesil Ca a pas été facile mais bon, voila pour moi. Pour ceux qui veulent leurs commentaires, dites moi par MP ! Le classement a été donc modifié et les bonus sont effectifs. Beau concours ! Merci à tous. @+ -= Inxi =- -
Ou pour les plus fénéants ou pour que ça soit plus facile et rapide, tu peux mettre page par page ici @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 5
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Donc on conclut là vu que j'espère que tout le monde a compris correctement ! On touche au point sensible qui est notre ego ! Prenez pas toutes mes remarques pour vous !! Et sans vouloir trancher, il est vrai que trop sortir des normes d'un texte, c'est dangereux. A combien de personnes j'ai édité des textes parce que ils étaient tout entier en italique, combien j'ai édité parce que la taille, la police ou je ne sais quoi était pas sous la bonne forme ou même quoté. Bref, c'est tombé sur toi et le rouge mais au moins, ça sert de leçon ! Méditez, pas de commentaire jusqu'à mon vote ! @+ -= Inxi =- -
franc-tireur [Scenario MO] Scénario 5 :Scenario 5 : La Justice ou la Bourse
Inxi-Huinzi a répondu à un sujet dans Mordheim
Moi je trouve ça parfait ! Ca change vraiment des scénarios habituels !! Y a plus qu'à rédiger la partie scénario et ça sera tout bon. @+ -= Inxi =- -
Moi je le pense pas mal. Au niveau de égoutier, je mettrai bien un bonus pour trouver plus facilement une carte de Mordheim. On suppose qu'il connait déjà pas mal @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 5
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Alors le premier jet de résultats avant les bonus et mes propres votes ( avantage d'être le modo, je fais àa quand je veux. J'essaye avant mercredi soir pour cloturer le tout promis ), ça donne : Lord Paladin 1 2 1 1 1 1 3 3 2 2 2 = 19 Celt 3 2 2 2 3 2 1 = 15 Waz 3 3 3 3 2 = 14 SonOfKhaine 2 3 3 2 1 3 = 14 Lami 2 1 2 3 3 1 = 12 Shas'o Benoît 2 3 2 3 = 10 Enmerkar 1 1 1 1 2 = 6 Ignit le Fourbe 1 3 2 = 6 Lightsbirth 1 1 1 = 3 0'mor'tyr 3 = 3 Fandalg 3 = 3 Djagerno 2 = 2 prophète ybraesil 2 = 2 Hexeoclann 0 @+ -= Inxi =- -
Après n'avoir pas pu empêcher la mort de Jiru, les compagnons se rendent dans l'autre partie de la cité pour dérober les trente mille pièces d'or aux voleurs. Malheureusement sur place, ils remarquent que les défenses ont lâché et que les combats ont gagné les rues. Ils voient aussi que le quartier où était le bâtiment est maintenant en feu. Chapitre 104 -On bat en retraite ! Conseilla Gerheim devant les flammes qui gagnaient du terrain. Ils se retournèrent tous les trois exposant leurs dos à la chaleur. Leur élan fut immédiatement coupé lorsqu’une vingtaine de scarabées occupèrent l’intersection. Ils cliquetèrent dans leur direction et Gerheim commença à se préparer mentalement à la bataille. Un cri, humain cette fois-ci, résonna alors dans le quartier. Il fut rapidement suivi par d’autres. Les trois purent alors voir un soldat charger, ce dernier étant rapidement suivi par le reste de sa troupe. Le contact fut rude et la surprise manifeste. C’est alors que le massacre commença. Remis de leur étonnement, les scarabées survivants de la première ligne se mirent de dos et offrirent leurs épaisses carapaces aux coups d’épées et de lances. Les autres créatures passèrent alors leurs hallebardes entre ces bouliers naturels et tuèrent rapidement les humains qui ne parvenaient plus à causer la moindre blessure. -Attaquez-les au niveau des jambes ! Cria Gerheim pour qui c’était l’évidence même. Les humains durent l’entendre car les flèches et pointes de lance qui frappaient d’abord sans relâche les carapaces pour les percer visèrent les pattes. Les créatures tombèrent sur le dos et impuissantes, purent être tuées. Néanmoins les morts continuaient de tomber et Gerheim ne savait pas quand les renforts humains allaient cesser. Loriol semblait quant à lui plus fasciné – ou était-ce de la terreur ? – par les flammes qui crépitaient derrière eux. Ce fut ce détail qui ramena le drow à la réalité. -Nous devrions partir sur le champ ! Loriol après toi ! Dit le drow en indiquant la porte d’une maison sans chercher à savoir l’issue du combat. Le loup ne se fit pas prier et s’engagea dans la maison désignée qui avait été abandonnée peu de temps auparavant paraissait-il. Celle-ci était sens dessus dessous preuve d’un départ hâtif. Sans même un coup d’œil dans les pièces, les trois partirent par la fenêtre de derrière précipitamment et soufflèrent lorsque l’air frais de la rue leur fouetta le visage. La fumée noirâtre ne leur brûlait plus la gorge et cette sensation d’étouffement les quitta, On pouvait néanmoins encore entendre le fracas des armes, les poutres de bâtisses s’effondrer en amenant avec elles la structure qu’elles soutenaient, ainsi que les cris des soldats rivalisant avec les claquements de mâchoires des bêtes hostiles. A peine sortis du guêpier, Loriol qui était le premier du groupe, disparut sous une forme noire. Un scarabée venait de plonger sur le loup-garou et l’avait mordu à l’épaule. La bête à la carapace couleur sable fut rapidement jetée plus loin par le lycanthrope en colère qui saignait abondamment de l’épaule même si la plaie rétrécissait à vue d’œil. Gerheim avait tiré son arme mais, voyant que la créature était seule dans la rue déserte, il remit son arme au fourreau pour observer le combat. Il trouvait fascinant et vraiment ingénieux la manière dont ce peuple se battait. La créature qui mesurait une fois et demie la taille de Loriol pour quatre fois plus de largeur se mit en garde de dos tandis que Loriol laissa libre cours à sa fureur en se transformant en bête grise plus loup qu’humain. Le scarabée donna le premier coup de hallebarde à l’endroit exact de la blessure déjà causée. Loriol recula de douleur et de surprise en grognant. La vivacité d’un tel insecte était stupéfiante. Gerheim avait vu les petites ailes qui étaient littéralement sorties du dos du scarabée et qui l’avait aidé dans sa manœuvre. L’elfe noir était étonné de voir que de telles ailes, au même titre que ses pattes d’ailleurs, malgré leur petite taille parvenaient à soutenir un animal visiblement si gros. Loriol cessa alors toute subtilité et frappa la carapace de toutes ses forces. Celle-ci craqua puis céda dans un bruit sourd. La créature battit des mandibules et poussa un cri si aigu que seul l’homme loup dut l’entendre. Même si Loriol enfonça jusqu’à son coude dans le corps de la bête, elle réussit à se dégager. Elle tenta de s’envoler et à peine eut-elle quitté le sol que loup-garou l’attrapa par la patte pour tenter de la retenir. Malheureusement, il ne réussit qu’à la lui arracher et elle put s’envoler hors de portée. Avec de telles blessures, Gerheim jugea superflu de sortir son arbalète pour l’achever. Loriol suivait son adversaire des yeux comme un chiot surveillant un papillon dans l’espoir que celui-ci se pose. Cette vaine attente réussit néanmoins à le calmer car il redevint humain. -Cette espèce de chose a osé me mordre ! Se plaignit Loriol calmé mais toujours en colère. -Elle ne devait pas être plus sale que toi… Remarqua Vetalas que le combat avait visiblement ennuyé et qui regardait le bras du loup couvert d’un liquide opaque et transparent d’un air de dégout. -Ferme voir ta gueule ! Dit Loriol catégoriquement en haussant le ton. -C’est qu’il deviendrait agressif le pouilleux ! S’exclama Vetalas comme si cela le surprenait. -T’as encore rien vu… Ajouta le loup doucement en s’approchant du vampire. Gerheim arrêta le loup qui avait repris sa transformation. Il aurait massacré le vampire s’il l’avait laissé faire. Le drow ne comprenait pas d’ailleurs pourquoi le noble avait fait ça alors qu’il était sans pouvoir. Soit il avait un plan, soit il détestait vraiment Loriol. Les deux extrêmes étaient tout aussi cohérents l’un que l’autre et Gerheim ne parvint pas à choisir. Ce fut donc main sur la garde de son épée qu’il arrêta son compagnon de voyage. Loriol s’arrêta frustré mais pleinement conscient que Gerheim pouvait lui couper la tête, surtout qu’il leur avait déjà prouvé même à deux contre lui. L’elfe noir se réjouit que l’autre s’en souvienne, ils ne pouvaient pas se permettre un manque de solidarité dans ces heures sombres. Loriol décida de passer sa colère en prenant la tête du groupe en ruminant. Vetalas se mit à sourire mais Gerheim l'effaça d’un regard. Il suivit ensuite le loup en se demandant si ses compagnons n’étaient pas des causes perdues. Le lycanthrope remonta la rue en laissant dans son dos les combats. Sur sa gauche, la fumée dont on pouvait sentir l’odeur, semblait se rapprocher de plus en plus. Comme pour confirmer ses dires, un grand bruit sourd détonna dans cette direction et un champignon de cendres et de poussière se distingua sur le rideau noir de particules brûlées qui s’élevait dans le ciel. A leur droite, de l’autre côté de la rue, les habitants restants ramassaient leurs dernières affaires dans la peur et la précipitation. Même si partir de la ville était lâche et que cela allait rappeler à Gerheim le moment où toute une cage de fer avait sombré dans la mer par sa faute, c'était la meilleure chose à faire. Ce n’était pas rare qu’il y repense et qu’il eût aimé les sauver. Il haïssait tuer sans but. Il chassa rapidement ses pensées qui l’occupèrent près d’une demi-heure ce qui suffit pour qu’ils soient en vue de la maison des paysans qu’ils avaient rejointe en longeant les remparts. En marchant, ils avaient vu nombre de soldats converger vers le nord-est et Gerheim déduisit qu’il serait facile de passer inaperçu. Il restait juste à trouver par où sortir en vie de Lensort. Ils entrèrent tous les trois en coup de vent dans la maison sans surprendre les paysans qui s’étaient massés, curieux, près de la fenêtre pour observer l’extérieur. Seul Feleru s’intéressa complètement à eux puisque lorsqu’ils s’assirent, Rihu garda un œil par la fenêtre. Gerheim ne passa pas par quatre chemins et leur expliqua droit dans les yeux. -Faites vos bagages, il faut quitter la ville. -La guerre ne nous fait pas peur, dit plutôt convaincu Rihu, où est notre frère ? Il était évident que c’était leur principale préoccupation. -Qu’avez-vous découvert ? Renchérit Feleru. Gerheim n’arrivait pas à se résoudre à parler. Il se contenta de baisser la tête. Lui aussi était attristé de la mort du grand paysan. L’air sombre des trois et leur silence furent la plus complète des réponses. Rihu étouffa en sanglot en se tournant entièrement vers la fenêtre tandis que Feleru ouvrit grand la bouche les larmes aux yeux. Gerheim déglutit et garda la tête baissée plus par peur de faire une maladresse par son manque de tact que par souci de réconfort. -Comment ? Finit par dire Rihu qui refusait toujours qu’on voit son visage. Gerheim allait répondre mais ce fut Vetalas qui fut le plus rapide. -Il s’est battu contre l’envahisseur… Mentit-il. -Vous plaisantez ? Demanda Feleru la voix pleine de colère. Il ne savait pas se battre. -Et pourtant… Continua le vampire. Une sorte de lueur de fierté luisit dans le regard de Feleru, le plus intelligent des frères. -Comment ça s’est passé ? Voulut savoir Rihu d’une petite voix. -Nous verrons ça plus tard ! Se désespéra le noble qui avait mené le débat. Nous allons quitter la ville. -Non, fit le loup qui ruina tous les efforts du vampire. Moi, je reste. J’ai un compte à régler avec ces créatures, on me mord pas ! Gerheim l’attrapa alors un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu et le tourna dos aux deux paysans restants. Loriol fit un mouvement d’épaules rageur. -Cesse tes enfantillages ! Lui ordonna le drow. Nous n’avons pas le temps pour ça. -Je reste ! Je m’en fous. Je vous rattraperai, partez sans moi ! -On peut pas, idiot ! Conclut déçu Gerheim en lui tournant le dos pour rapidement échafauder un autre plan. Avez-vous des amis qui savent se battre ? Ajouta-t-il ensuite à l’adresse des deux autres paysans. Rihu, le visage rougi, se tourna vers le drow et fit un oui timide de la tête. Bizarrement, cela ne sembla surprendre personne. -Va les chercher maintenant. Désormais, même avec une armée de brigands sous ses ordres, ils avaient peut-être tout autant de chance de survivre. Il était hors de question de partir sans l’un d’entre eux. Ils n’auraient pas été assez forts pour lutter surtout que maintenant il était impossible de rassembler une telle somme d’argent. Rihu finit de s’habiller et ouvrit la porte où il s’arrêta net. Gerheim regarda rapidement par la fenêtre ce qui avait bien pu l’arrêter ainsi. A une centaine de mètres de là, dans une ruelle du quartier des Dix, un scarabée venait de se poser. Il était vert émeraude et brillait dans cette dégagée journée de guerre. A peine franchit-il la frontière dans un quelconque but indéterminé qu’il recula, frappé par des carreaux, crut voir de loin Gerheim qui n’était pas réellement bien placé puisqu’il voyait l’action de côté. Peu après, des voleurs surgirent des toits et sautèrent sur la créature en la lardant de coup de dague. Tous ne réussirent pas à s'agripper à sa carapace et il aurait été étonnant que ceux-ci ne se fussent pas cassé un quelconque membre dans leur chute. La bête fut rapidement mise en pièce. Même si la tactique employée marchait bien contre un adversaire individuel, les humains mettaient gravement leur vie en péril. Comme quoi, il y avait peut-être moyen d’en faire quelque chose pensa le drow… @+ -= Inxi =-
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Comment faire une bande de nains efficace par Lanyssa Ryssyll...
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Lanyssa Ryssyll dans Mordheim
J'ai reformulé certaines de vos phrases pour qu'elles ne puissent pas être mal interprêtées. Si tu ne vois pas où, c'est que j'ai bien réussi mon job ! Où trouve-t-on les correctifs dont tu parles Lanyssa ? Serait-il possible de prendre en compte les deux règles pour ceux qui sont restés à celles de base. Genre moi Genre avec ces règles, faut faire plutôt ça, avec ces règles-ci, faudrait plutôt faire ça ? Ainsi, on pourrait nommer de nouveau ce topic Tactica J'ai effacé de toute manière. Surtout qu'il n'y a aucun fondement vu qu'il ne savait pas quel ménage j'avais fait et que, de plus, j'ai jamais d'avertos à qui que ce soit. @+ -= Inxi =- -
Les trois décident de partir à la recherche de Jiru après avoir découvert que celui-ci a été enlevé et que la cité allait tomber sous peu. Chapitre 103 Loriol attendait au coin de la maison pour vérifier que personne ne sortait de celle-ci. Pendant ce temps, Gerheim et Vetalas en faisaient le tour. Ils revinrent rapidement en marchant la tête basse. -Personne ne guette, lui apprit Vetalas en tapant ses bottes sur le sol pour en enlever la neige. -Ca doit être une cache, imagina le drow, peu de chances qu’il y ait beaucoup d’hommes. -Les fenêtres ont l’air verrouillées, on va devoir passer par la porte ! Remarqua Loriol. -Crois-tu que tu pourrais sauter par une de ces fenêtres ? Demanda Gerheim malicieusement. -Oui, obligé ! Mais si je fais ça, je peux plus enfoncer la porte ! Ajouta le lycanthrope. Vetalas s’approcha alors de la porte et ils le virent déboucher une fiole qui laissa échapper un liquide. Il patienta une minute dans cette posture assise et Loriol en profita pour regarder si on ne les observait pas. Heureusement, grâce au froid, tout individu se risquant hors de sa demeure serait rapidement repéré. Quand l’air était gelé et sec, les habitants pouvaient sortir chercher des réserves alors que quand le climat était humide, il rendait rapidement les pavés de la ville meurtriers. Autour de lui, les bâtiments paraissaient angoissants et barricadés. De pierres noirâtres décorées de neige, c’était un décor sinistre. La maison dans laquelle s’étaient réfugiés les voleurs était plus propre mais Loriol ne voyait pas pourquoi. Il avait l’impression qu’elle était soignée. De plus, elle était astucieusement placée au bout d’une rue et également entre deux chemins parallèles et perpendiculaires à ladite première rue. En cas de problème, ils pouvaient partir rapidement car il fallait trop de temps pour passer d’une rue à l’autre. Le plus rapide étant d’emprunter le passage d’un demi-pas de large qu’il y avait entre les maisons. Ce n’était guère pratique et sûr. -Il y a sept personnes à l’intérieur, annonça Vetalas en récupérant le liquide dans la bouteille. Deux à l’étage et le reste dans la pièce juste à droite de la porte. -Bien, préparez-vous, fit le drow en prenant soin de rester dans l’angle mort des fenêtres condamnées par des planches. Loriol recula de quelques mètres pour être sûr d’avoir assez d’élan pour passer au travers des planches de bois. Devant lui, Gerheim commença avec précision à déverrouiller la porte. La nuit tombée, il fut difficile de voir le petit mouvement de tête qu’adressa l’éclaireur au vampire. D’autant plus que le loup-garou voyait en noir et blanc. Gerheim poussa délicatement la porte qui se bloqua. D’après le cliquetis, une chaîne intérieure bloquait la porte. Des cris d’alarme et des chaises qui raclent et tombent se firent nettement entendre. Le drow se poussa en arrière et Vetalas courut droit sur la porte qu’il percuta de l’épaule. Sa force de mort-vivant lui permit de la faire sortir de ses gonds pour qu’elle ne pende plus que mollement à la chaîne. Sans attendre le dénouement de leur attaque surprise qui n’en était plus une, Loriol passa également à l’action. D’un bond il se propulsa dans les airs et traversa la fenêtre comme s’il ne s’agissait que d’un tapis de feuille. Transformé et en colère, il était accroupi et prêt à attaquer. Malheureusement, personne n’était là pour subir son courroux. La pièce était vide et poussiéreuse avec seulement quelques marques de pas indiquant que la maison était bien utilisée. Il alla dans le couloir et surprit deux guerriers en train de monter les escaliers. Courant moitié sur ses jambes, moitié à quatre pattes, il n’eut le temps d’en attraper qu’un seul tandis que l’autre se barricada dans la chambre la plus proche. Loriol frappa l’homme dans l’estomac et le projeta contre le mur du bout du couloir. Le soldat était encore conscient mais le choc l’entraîna dans l’escalier qu’il dévala en roulant. Loriol se tourna vers la porte que sans tarder il frappa d’un coup de pied. Celle-ci tint étonnamment bon et il en envoya un beaucoup plus puissant qui réduisit le bois en charpie. Le dernier combattant était déterminé et résolu à mourir et pointait à l’autre bout de la pièce son épée en direction de sa gorge. La lame était pleine de sang ce qui fit tourner la tête de Loriol d’un coup sec à sa droite. Il y avait deux matelas et sur l’un d’entre eux, un corps qui se vidait de son sang était attaché au mur par des chaînes. Il reconnut rapidement Jiru qui mourait à petit feu. Paniqué, le lycanthrope restait immobile en se demandant quoi faire. Le guerrier résolut son problème en le chargeant. Loriol attrapa la lame de l’épée d’une main même si celle-ci continua d’avancer droit sur lui en lui coupant profondément la paume. Elle finit par se bloquer et le loup tira l’épée vers lui déséquilibrant le soldat. Il lui attrapa le cou et d’une pression de tous ses muscles, lui brisa la colonne vertébrale. Loriol s’agenouilla ensuite rapidement auprès du paysan qu’il libéra de ses chaînes en les cassant. L’homme glissa sur le matelas sans force et les yeux presque fermés. Il avait une entaille lui barrant le torse et le sang s’écoulait sans qu’il puisse l’en empêcher. Le loup tenta de refermer la plaie en la resserrant mais c’était trop tard. Il eut beau le menacer d’aller le chercher dans la mort ou des pires cruautés pour qu’il s’accroche à la vie, rien n’y fit et le paysan mourut sous les mains de Loriol qui resta un bon moment ainsi prostré et refoulant sa colère pour ce deuxième crime qui le touchait plus qu’il n’aurait cru. Quand il se releva, il put voir que Gerheim et Vetalas les regardaient sans la moindre expression extérieure. Loriol avait fini par comprendre que c’était ainsi qu’ils manifestaient leur émotion. L’homme animal prit une couverture moisie et enroula le corps à l’intérieur. Une fois sa besogne accomplie, il chargea le paquet sur son épaule et suivit les deux autres qui redescendaient les marches en silence. Un carnage sans nom décorait le rez-de-chaussée et Loriol se réjouit que Jeru fût ainsi vengé. Chaque morceau de corps arraché ou coupé n’était qu’une infime partie de la dette contractée par ses ennemis. L’inquisiteur, les voleurs, les scarabées ou tout être humain qui se mettrait en travers de sa route le comprendrait bientôt. La vie était injuste et il n’avait pas d’effort à faire pour se contrôler. Il avait un pouvoir et c’était de son honneur de l’utiliser. En sortant de la maison, instinctivement, Loriol se tourna vers la lune et hurla toutes les émotions qu’il avait en lui. Vetalas et Gerheim se retournèrent mais ne dirent rien malgré le fait que toute la ville savait désormais où ils étaient. Mais c’était un défi, un défi à Lieles qui devait regarder par sa fenêtre pour envoyer sous peu ses hommes le traquer. La lune était bientôt pleine et le pouvoir grandissait dans ses veines. On ne pourrait plus l’arrêter, il serait invisible. Il tuerait pour leur prouver à tous qui il était et qu’on ne pouvait pas le défier impunément. Le sang, le goût du sang se répandant sur son pelage. Il n’y avait que ça que les humains comprenaient… Loriol acheva sa longue et sourde note lorsqu’une main se posa sur son épaule. Il sortit les crocs sur le seul fou ayant le courage d’entreprendre un tel acte. Malgré tout, cela parvint à le tirer assez de sa transe meurtrière pour qu’il redevienne normal et que les effets de la lune se dissipent. Il respira par grands à-coups rapides jusqu’à que son esprit s’éclaircisse. Loriol était effrayé de lui-même, il devait rapidement contrôler cette force. Après un coup d’œil à la lune qui serait pleine deux jours plus tard, il suivit Gerheim et Vetalas rapidement avant que des visiteurs mal attentionnés n’arrivent. Le retour fut silencieux et personne ne dit un mot. Arrivés non loin de la maison, ils ralentirent. -Qui leur dit ? Demanda Gerheim. -Nous devrions tous dormir dans la grange et ne leur dire que demain… Proposa Vetalas. Je n’ai pas assez confiance en leur réaction pour qu’ils ne fassent pas tout échouer demain. Loriol comprit que c’était sûrement la meilleure chose à faire. -Et le corps, on le met où ? Voulut savoir le drow. -Nous n’avons qu’à l’enterrer dans la grange… -Quand tu dis nous, tu veux dire moi en fait ? Comprit le loup-garou. Sans même attendre et pas d’humeur à lutter, Loriol céda et partir faire sa besogne. Le seul endroit digne qu’il trouva fut en dessous d’une petite fenêtre qui le matin ensoleillait cette partie de la grange. Alors que Gerheim s’aménageait un coin pour éviter les courants d’air et que Vetalas se ressourçait dans sa terre sacrée, Loriol creusa à mains nues un trou assez grand pour que le corps enroulé dans la couverture tienne dedans. Sans la moindre émotion, il lança la forme morte à l’intérieur et remit la terre par gros amas. Sans même enlever la boue qui le maculait, il se coucha sur le sol et s’endormit. Le réveil fut rapide et brutal. Cette familière sensation faisait qu’on aurait aimé continuer à se reposer mais que, inconsciemment, on savait que cette journée était particulière et qu’on se levait en quelques secondes. Loriol se leva et bailla à en réveiller les morts qui étaient plus proches que ce qu’on pouvait croire. Gerheim et Vetalas émergèrent aussi de leurs songes. Vetalas resta assis les yeux dans le vague enroulé dans plusieurs couvertures. L’elfe noir ne perdit pas le nord et fouilla dans les deux sacs qui restaient en permanence près de son cheval. Les animaux semblaient de plus en plus nerveux et impatients. Ils avaient perdu en muscle mais Gerheim ne semblait pas s’en soucier. Loriol lui faisait confiance car pour lui, ce n’était que de la viande. Il ne restait plus que trois heures avant que la garde soit relevée. -Comment s’organise-t-on ? Demanda Loriol. On ne sait même pas à quoi ça ressemble là-bas. -Pas la peine, fit le drow, ça ne change en rien le plan. On y va en avance et ça sera suffisant. Personne n’osa dire que ça reposait encore sur beaucoup de variables et que leur plan était plus que bancal. Pourtant peu de choses auraient pu mal tourner. A l’heure exacte, ils partirent tous les trois bien emmitouflés afin qu’on ne les reconnaisse pas. Pourtant, dès qu’ils sortirent de la grange, Loriol sentit que c’était différent. Il n’aurait su dire quoi, un quelque chose dans l’air. Il eut sa réponse lorsqu’ils virent une grande fumée au nord-est. Le loup-garou chercha sa réponse sur les visages de Gerheim et Vetalas mais ceux-ci restèrent de marbre. -Dépêchons-nous ! S’alarma le drow plus qu’il ne l’aurait voulu. Le groupe accéléra et plus ils s’approchèrent de leur but plus celui-ci coïncidait avec l’endroit d’où semblaient fuir les villageois malgré le froid ainsi qu’avec l’endroit correspondant à l’origine de la fumée. Les gens déguerpissaient visiblement avec ce qu’ils avaient pu attraper, quelques coffres, leurs enfants mais il était évident que ça avait été fait à la hâte. Loriol ne voyait pas ce qui pouvait bien se passer même s’il commençait à imaginer ce que c’était. Les gardes s’avéraient être plus nombreux et personne ne se souciait de ce groupe d’étrangers qui s’activait par là. Des choses plus graves menaçaient. Après avoir traversé une autre paire de rues, le décor se fit plus précis et il était maintenant clair que les combats avaient lieu en ville. Arrivé à cinquante mètres de l’endroit où se trouvait le coffre-fort des voleurs, ils eurent une vision qui les épouvanta. Toute la zone était en feu. La ville était ancienne, vétuste et malgré le froid et la neige le feu se répandait rapidement. Les ruelles étaient trop petites pour empêcher les flammes d’avancer. Les cendres commençaient déjà à retomber et la chaleur se faisait étouffante. Tout fondait dans une large zone à tel point qu’ils durent commencer à reculer. Vetalas, humain et bien trop mortel, toussa et mit un chiffon devant sa bouche pour empêcher la fumée de s’insinuer dans ses poumons. -Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Demanda Loriol. @+ -= Inxi =-
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Un bon petit chapitre ! Je me rappelle plus vraiment qui était dans quel état par contre à la fin du chapitre précédent. Par contre, je comprends pas pourquoi il voulait pas que le gobelin lance le sort et si ou non les deux évènements sont liés ! Bref, vivement la suite ! @+ -= Inxi =-
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Y a du monde mais c'est pas très actif. Dès que le beau temps revient, j'ai un gros projet estival pour augmenter la communauté de Mordheim Au niveau des figs, j'adore celle d'Arsene Lupin et de Maximus On peut les trouver où ? @+ -= Inxi =-
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Moi je trouve pas mal ! Question : Croyez vous que lui rajouter une compétence qui améliore la capacité à créer des objets ferait trop abusée ? Genre maître forgeron. Ca pourrait se limiter au pire à partir de 30 points d'exp. Un peu comme certaines compétences HL @+ -= Inxi =-
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Déserteur de l'Empire by Khorgrim et Gardien des secrets Tous les soldats impériaux ne sont pas des plus honorables, et certains n'hésitent pas à trahir leur comte et à s'enfuir lorsque les choses tournent mal. Pour éviter d'être retrouvés et pendus, ils deviennent mercenaires dans des franches-compagnies, parfois en route pour Mordheim... Parfois même, les moins scrupuleux n'hésitent pas à rejoindre une cabale de sorcier maléfiques, si cela leur permet d'être payés. Recrutement : 30 CO au recrutement, 15 CO de solde Employeur : Mercenaires humains, kislévites, tiléens, nain, hauts elfes, possédés. Valeur : +17 pts, plus un par point d'Expérience ---M---CC--CT--F--E--PV--I--A--Cd ---4----4----3---3--3---1---3--1---8 Equipement : Armure légère, casque, hallebarde, bouclier, dague. Compétences : Un déserteur de l'Empire peut choisir ses compétences dans les tableaux de combat et de force. REGLES SPECIALES Désertion : Un déserteur a abandonné l'armée, crime passible de la peine de mort. Immédiatement après son recrutement, déterminez aléatoirement de quelle contrée est originaire le déserteur (lancez 1D6, Relancez le dé si vous obtenez la province de votre bande) : 1 : Reikland : Le déserteur peut remplacer sa hallebarde et son bouclier par une épée et une rondache et gagne la Règle spéciale « Expert à l’épée » (Voir Bretteurs p71) 2 : Marienburg : Le déserteur doit échanger sa hallebarde et son bouclier contre un pistolet de duel ou une Arquebuse ou une paire de pistolets, et devra choisir dans les compétences de tir au lieu de force. Si l'arme à poudre est détruite lors d'une bataille, la bande ne paye pas la solde du Franc tireur mais doit lui racheter à l'identique (pas de jet de rareté ou de coût supplémentaire). 3 : Middenland : Le déserteur gagne +1 en Force à son profil et peut échanger sa hallebarde et son bouclier contre un marteau à deux mains. 4 : Averland : Le déserteur échange son armure légère contre une armure lourde. 5 : Ostland : Le déserteur peut échanger sa hallebarde contre une lance. Il est accompagné d'un Chien de Guerre (voir profil p. 54 du livre de règles) que vous devez représenter par une figurine. Le chien de guerre doit rester dans un rayon de 6 ps autour du Déserteur. Si le chien est tué, la bande ne paye pas la solde du Franc tireur mais doit lui racheter à l'identique (pas de jet de rareté ou de supplément). 6 : Errant : Choisissez la région d'origine. Vous ne pouvez choisir la région dont est issue votre bande. Rattrapé par son passé : Les figurines (sauf les franc-tireurs) de toute bande de la province d'origine du déserteur le haïssent. Si ce dernier est mis hors de combat au corps à corps par une bande de sa province d'origine, le jet sur le tableau de Blessure du déserteur sera différent : 1 : mort ! 2-3 : capturé : le joueur qui l'a capturé peut soit l'exécuter (+1 pt d'Expérience au chef de bande), soit le vendre contre une prime pour 3D6+5 CO. Dans les deux cas, son équipement sera conservé par la bande qui l'a capturé. 4-6 : indemne.
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Alors que Gerheim enquête sur les scarabées, une forte explosion secoue la ville. Il retourner voir ses compagnons qui lui apprennent que Jiru est manquant. Il décide alors d'enquêter et d'en profiter pour voir d'où venait cette explosion. Il apprend que Jiru est parti avec des individus et que l'explosion est un bout de la muraille désormais éparpillé et que la guerre a éclaté contre une armée de scarabées qui, malgré leur nature d'habitude tribales, luttent ensemble. Le drow déjoue de justesse une infiltration ennemie d'humains et sur le retour, voit des traces lui rappelant de très mauvais souvenirs. Chapitre 102 Vetalas vit rentrer Gerheim et ravala la pique qu’il lui avait réservée. Il s’était absenté toute l’après-midi et il semblait fatigué. Ce fut Loriol qui répondit à la question muette qu’il allait poser. -Tu empestes le sang ! Renifla-t-il. -J’espère que ce n’est pas Jiru... S’alarma Rihu la bouche grande ouverte. -Il aurait peut-être mieux fallu ! Avoua le drow d’un long soupir en s’asseyant et posant le pied de sa jambe meurtrie sur une chaise. -Comment ça ? Demanda quelqu’un. -Des gardes l’ont vu partir accompagné de plusieurs types. Ils avaient l’air amis. -Impossible ! Intervint alors Feleru. Il n’a pas d’amis, enfin pas autant et pas de ceux avec qui il partirait sans nous prévenir. -Qui c’étaient alors ? S’étonna Loriol. -J’ai bien peur que nos charmants voisins aient décidé qu’il était temps de vous punir de votre impertinence ! Expliqua Vetalas l’air de rien. -Notre impertinence ? Répéta Rihu au bord des larmes. Mais c’est vous qui avez fait tout ça ! On vous a suivi ! C’est vous qui devriez être à sa place ! Bizarrement, ce fut Loriol qui calma le jeu et demanda à parler à ses compagnons dans la cuisine. Une fois sur place, ils débriefèrent. -Que s’est-il passé d’autre ? Demanda Vetalas à Gerheim. Tu n’as pas répondu pour le sang. -La cité va bientôt lâcher prise, dit clairement le drow. Les soldats ont du mal à contenir les envahisseurs et ils vont devoir mener un combat de rues. Il y a des gardes tout autour du quartier infecté qui écartent tous les curieux qui pourraient déclencher la panique en ville. -Merde ! Dit Loriol. C’est pas là qu’est l’argent des voleurs ? -Si, lui confirma Vetalas. Mais ça n’importe pas. On passera en force s’il le faut. -Pas besoin d’en arriver là, calma l’elfe noir. Les soldats vont pouvoir tenir un jour de plus. Demain à midi, on devra agir ! -Tu es sûr qu’il n’y a que ça ? Demanda le vampire. -Oui, mentit effrontément Gerheim du tac au tac. Le vampire préféra ne rien dire pour découvrir la vérité plus tard par lui-même. -Que fait-on pour Jiru ? Demanda Loriol. -Rien, dit simplement le drow. C’est pas notre affaire. -On pourrait quand même faire quelque chose, non ? Continua Loriol. Ils pourraient appeler la garde pour nous dénoncer ! Termina-t-il en chuchotant. -Nous nous moquons de cela ! Demain, nous partons chasser Anir alors que la garde soit à nos trousses ou pas, cela n’a pas d’importance. -Qui sait ce qui peut se passer, dit Gerheim, en fin de compte, on pourrait avoir besoin d’eux. -Je suis d’avis pour que nous les tuions, tenta de faire dans la subtilité Vetalas. -Nous pouvons les aider, fit Gerheim après réflexion. Ca nous coûte rien sinon un peu de temps et on désamorce ainsi un conflit avec les paysans. On leur doit bien ça ! -D’accord, d’accord ! Fit le noble. Il s’approcha de la salle à manger et dit : -Je les ai convaincus, on vous aidera. Le vampire se retourna et vit Loriol et Gerheim se regarder médusés. -Il vous faudra être plus rapide la prochaine fois, se vanta-t-il avec un clin d’œil. Par où commençons-nous ? Demanda le noble. -On a qu’à suivre quelqu’un de louche et le faire parler ! Dit Loriol comme si c’était une évidence. -Facile à dire, ils ont l’air tous aussi louches les uns que les autres… -Si seulement Jeff était là… S’apitoya une seconde le loup-garou. -J’ai un plan, fit le drow. Laissons l’un d’entre nous se faire capturer et faisons parler les gardes qui mèneront le convoi. -Comment se faire capturer et qui fera l’appât ? Voulut savoir le loup-garou qui se refusait toute réflexion. -Avec ma jambe, il faut mieux que je ne sois pas celui-ci, commença l’éclaireur. -Je ne suis pas digne d’être un appât ! S’indigna Vetalas alors que les regards se braquaient sur lui. -Je le ferai alors ! Soupira le loup. Je saurais mieux m’y faire que la chauve-souris. -Je ne demande qu’à voir, dit langoureusement le vampire ne mordant pas au piège de l’orgueil. -En route alors ! Suggéra Gerheim qui retourna chercher sa cape sombre qui ne laissait pas voir les taches de sang qu’elle arborait. Nous allons franchir la frontière de leur quartier sans autorisation. Les paysans les regardèrent partir sans le moindre commentaire et Vetalas s’en réjouissait. Ils faisaient ça pour eux et ils avaient plutôt intérêt à faire profil bas plutôt que de se plaindre. La neige n’était toujours pas partie et la nuit n’était pas assez avancée pour qu’il ne sente plus les effets du froid. Le sol était rendu glissant et l’air était humide. Il n’était pas étonnant que la maladie transportée par les couvertures ait eu si peu de mal à se développer. Il tapa du pied dans un bloc de glace rendu dur par le climat et regretta rapidement ce geste qui lui endolorit le pied. Vivement qu’il ait son argent afin qu’il puisse récupérer le médaillon et tout finisse. Ils approchaient de la ligne symbolisant la frontière entre quartiers qui n’était qu’autre qu’une petite tranchée d’un pied de large qui avait été creusée au travers de la route. Vetalas et Gerheim s’envolèrent sur un toit et laissèrent Loriol tout seul au milieu du chemin. Le vampire changea de forme pour devenir à nouveau humain et se stabilisa avec un pied contre une fragile gouttière alors que Gerheim paraissait tenir sur un toit plat plutôt qu’à trente pour cent d’inclinaison. Le loup-garou paraissait perdu et jetait des coups d’œil prudents autour de lui. Les deux compagnons avaient une bonne vue et tout paraissait calme dans les alentours. Les cheminées fumaient et le ciel se couvrait d’étoiles. Loriol avança jusqu’à être à quelques millimètres de la petite crevasse, il releva la tête et cria : -Je vais entrer ! Je me moque de vos autorisations ! Trois personnes sortirent des ombres et Gerheim comme Vetalas se hâtèrent de passer le toit pour surveiller ce qui allait se passer. Vetalas s’allongea contre les tuiles enneigées en essayant de mouiller le moins possible ses vêtements. Ils parlaient assez fort pour que le noble puisse suivre tout l’échange. Les gardes reconnurent un des interdits d’entrée et décidèrent de l’emmener non loin de leur quartier général, dans une sorte de prison. Vetalas réfléchit et il se dit qu’il serait mieux qu’il les suive jusqu’à là-bas car il y avait de fortes chances pour que Jiru y soit aussi. Malheureusement, le lycanthrope ne le comprit pas et il suivit le plan à la lettre tandis que deux gardes reprenaient leur place et que l’un d’entre eux braquait une arbalète droit sur le dos du loup pour l’accompagner. Gerheim et Vetalas se laissèrent glisser le long du toit et atterrirent dans une petite rue sale au centre de laquelle s’était créée une sorte de petite rivière naturelle. Le noble refusait d’imaginer ce qu’il pouvait bien y avoir là-dedans. Ils suivirent la rue en parallèle en essayant de se faire le plus discret possible. Dans la logique des choses, plus ils avançaient, plus Vetalas comprit qu’il s’enfonçait au cœur du quartier. Après deux minutes, lorsque Loriol fut seul avec son garde dans une rue totalement déserte, il dit : -Tu ferais mieux de me laisser partir. -Et pourquoi je ferais ça ? Sourit l’autre en serrant sa prise sur son arbalète. -Parce que je ne suis pas seul et que si tu veux revoir ta famille, tu me laisseras partir ! Vetalas et Gerheim écoutaient incrédules le loup n’en faire qu’à sa tête. Il aurait simplement dû le conduire à l’écart pour l’interroger. -Ma famille ? Dit l’autre en plissant ses yeux. Qu’est-ce qu’elle a à voir là dedans ? -On va dire que mes amis ont pris la précaution de s’assurer qu’ils allaient bien… L’homme ouvrit des grands yeux et partit en courant dans une rue à gauche en laissant son prisonnier là. Loriol lui laissa un peu d’avance puis se mit à le suivre à grand renfort de reniflements. Gerheim et Vetalas sortirent de leur cachette qui consistait en plusieurs tonneaux et l’un comme l’autre courut après les deux premiers. S’ils n’étaient pas remarqués, c’était que le Dieu de la chance était avec eux. Vetalas avait envie de s’envoler et de rattraper l’homme mais il s’abstint n’ayant pas envie de voir si l’inquisiteur avait des hommes non loin. La course-poursuite s’arrêta devant une petite maison typiquement accolée à une autre dans tout ce qu’il y avait de plus banal. Une porte était ouverte et des cris en sortaient. Le voisinage allait être rapidement alarmé et il fallait que cela cesse. Gerheim sortit ses épées et entra prudemment tandis que Vetalas se dit qu’il était mieux qu’il suive en couverture. En entrant, le noble put voir que Loriol avait pisté, visiblement fièrement, le soldat jusqu’à sa propre maison où ce dernier avait pu découvrir que sa famille ne risquait rien. L’homme était au sol assommé et les cris venaient de sa femme qui cachait derrière elle une fillette apeurée. -Tu ne l’as pas tué au moins ? Demanda Vetalas en désignant le guerrier au sol. -Non, fit le loup par-dessus les cris. Silence ! Hurla-t-il en faisant taire la femme. Il saisit un vieux chiffon et lui enfonça dans la bouche. -T’as intérêt à le garder ! Menaça le loup-garou en montrant des dents. -On devrait les attacher, suggéra Gerheim en revenant sur ses pas pour fermer la porte. -Je ne touche à rien, prévint Vetalas. Les Dieux seuls savent quelles maladies transportent cet endroit et ses occupants. Gerheim soupira mais ne commenta pas l’attitude du vampire. Il prit trois chaises et les disposa à quelques mètres les unes des autres. Terrifiées, la petite fille et la femme s’y assirent et se laissèrent ligoter sans broncher. La femme devait avoir une trentaine d’années et était habillée d’une robe bleue usée recouverte d’un tablier jauni. Ses cheveux étaient retenus par un foulard permettant ainsi de voir nettement son visage rendu dur par les temps actuels. La petite fille ressemblait beaucoup à sa mère et ses yeux sombres luisaient de peur. Vetalas se dit qu’elle pourrait faire une belle femme si on pouvait la sortir de sa misérable condition. Vint ensuite le tour du soldat d’être attaché. Loriol le réveilla de quelques mornifles bien placées. -Que… que… ? Se réveilla l’homme douloureusement. Ne touchez pas à ma femme et ma fille ! S’écria-t-il éperdu lorsqu’il comprit ce qu’il se passait. Loriol et Gerheim se placèrent derrière les deux femmes qui n’osaient pas parler. Vetalas restait en retrait vers la porte et se délectait de la scène. -Parle ! Fit Gerheim de sa voix la plus froide. Où est Jiru ? Le grand paysan qui a été enlevé ! -Je ne sais ! Avoua l’homme. J’en sais rien mais je vous en supplie, ne leur faites rien ! -Allons, fit Loriol en passant ses mains dans les cheveux de la fillette, tu n’aimerais pas qui lui arrive quelque chose ! Alors parle ! Sauve leur vie ! -Ils me tueront s’ils découvrent ce que j’ai fait ! Je vous en supplie, par pitié… L’homme commença à pleurer. -Tue la fillette ! Ordonna Gerheim à Loriol qui lui jeta un coup d’œil étonné. -Non ! Hurla l’homme en arrêtant par là le geste. Je ferais tout ce que vous voulez, je le jure ! -Alors parle ! Répéta l’elfe noir qui se lassait. -Je ne peux pas, sanglota-t-il en laissant sa tête tomber contre son torse. Ne leur faites pas de mal, je vous en prie… Vous n’oseriez pas ? Ajouta-t-il de trop en levant son visage humide de larmes. Gerheim fit un signe vers Loriol et baissa le menton. Le loup lâcha la fillette mais lacera de ses griffes le coup de la femme qui se mit à hoqueter tandis que le sang se répandait sur le sol. L’homme hurla en pleurant. Vetalas regardait quant à lui avec fascination le sang chaud couler de la plaie. Il pouvait sentir son odeur… Il luttait intérieurement pour ne pas aller s’abreuver. Lorsque le vampire reprit conscience, l’homme avait arrêté de crier et pleurait doucement sans la moindre force. Loriol l’approcha et lui releva le menton de sa main pleine de sang. Il le força à regarder sa femme alors que Gerheim lui planta la dague dans le cœur pour faire cesser son agonie. -Si tu parles pas, tu es le prochain… -Que deviendra ta fille sans parents à ton avis ? Ajouta avec perspicacité le noble. Le guerrier leva les yeux vers sa fille qui regardait le cadavre de sa mère sans comprendre qu’elle était morte. Il déglutit et avoua : -La maison au bout de la rue… -Si ce n’est pas ça, gronda Loriol, nous reviendrons… Il le gifla le faisant tomber dans l’inconscience une nouvelle fois. @+ -= Inxi =-
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Petit avis personnel, après ça, je pense qu'il sera bon @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 5
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
C'était un beau sujet, dis comme ça, j'imaginais trouver des idées mais en fait, non... Rien m'est venu ! Donc je préfère laisser tomber Et au moins, on peut pas dire que je choisis les sujets que pour moi ! @+ -= Inxi =- -
Concours récit (SF/Fantastique) - Number 5
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Affirmatif ! Je pensais avoir le temps et je l'ai eu et le moment où j'ai voulu m'y mettre, j'ai remarqué que j'avais aucune inspiration. J'avais une idée mais c'était trop bateau en fait donc j'ai laissé tomber ! Mais pour le prochain si le sujet me plait ! @+ -= Inxi =-