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Warhammer Forum

Inxi-Huinzi

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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi

  1. Allez pour les quatre derniers retardataires, on se dépêche ! Pour les votes et commentaires, vous avez jusqu'au 25 janvier inclus ! @+ -= Inxi =-
  2. Au niveau de la restriction par race, à partir du moment où c'est un déserteur, je pense qu'il peut être accessible à toutes les races. Dans un désir de se venger, il pourrait décider de travailler avec les skavens. Par contre, il y aurait des jets à faire à chaque partie. Toujours avec les skavens, il faudrait faire un jet pour savoir s'ils le considèrent inutile. Réussite il continue à les servir, échec, il meurt. Ce taux peut être calculer sur un test de commandement + le nombre de blessures faites durant la bataille ! Juste une idée ! @+ -= Inxi =-
  3. Inxi-Huinzi

    Les Couloirs de Khaine

    Pas mal ! J'aime bien les geek ! Surtout qu'on voit que Cri² est dedans Là, ca va mieux ! Mention particulière à mon texte chouchou qui est celui de l'épreuve mise en scène. J'adore vraiment cette idée ! Bravo ! @+ -= Inxi, va réviser pour répondre audit sujet =-
  4. Petimuel 3 3 2 1 1 1 1 3 = 15 +2 +1 = 18 Lightsbirth 2 2 3 2 3 = 12 = +2 +1 = 15 Celt 2 1 1 1 3 3 = 11 +1 +1 = 13 Lami 1 2 3 2 1 1 = 10 +1 +1 = 12 Celeborn 1 2 2 2 = 7 +1 +1 = 9 Enmerkar 3 3 2 = 8 +0 = 8 Shas'o Benoît 2 2 1 2 1 = 8 +0 = 8 Fatman 1 3 2 = 6 SOK 2 3 = 5 Hexeoclann = 3 +1 = 4 Simous = 3 +1 = 4 Limtor = 3 + 0 = 3 djagerno = 1 +0 = 1 Voici le classement avant les bonus liés aux commentaires et votes. Big bravo à Waz pour ses commentaires ! Au niveau des statistiques : CONCOURS NUMERO 4 Nombre de participants 21 (-12) Nombre de textes rendus 12 (-2) Nombre de votes 9 (-5) dont 2 (+0) non participant Pourcentage participants/textes rendus 57,14% (+15%) Pourcentage participants réels/votes effectués 58,33% (-27%) CONCOURS TOTAL Nombre de participants totaux 102 Moyenne de participants par concours 20,5 Nombres de textes rendus 58 Moyenne de textes par concours 14,5 Nombre de votes 60 Moyenne de votes par concours 7,5 Moyenne de participants/textes rendus 70,73% Moyenne de participants réels/votes effectués 51,72% @+ -= Inxi =-
  5. Bah c'est le joueur qui avait décidé que les couleurs devaient être jaunes et marrons Je vais laisser les photos comme ça pour la raison suivante : -Officielle : Ca prend moins de place sur le fofo -Officieuse : J'ai la flemme je ferai pour les prochaines Pour les autres figurines déjà postée, je trouve la peau de l'ogre assez foncée ! Par contre les nains, je les kiffe @+ -= Inxi =-
  6. Inxi-Huinzi

    Les francs tireurs

    Bourreau by Khorgrim et Gardien des secrets En temps de paix, les bourreaux sont de (presque) paisibles fonctionnaires, coupant consciencieusement la tête des criminels, avec l'amour de leur métier et la joie du travail bien fait. Cependant, la période étant des plus sombres pour l'empire, des hordes de monstres rôdant près de chaque village, et, après la destruction de Mordheim, le comté de l'Ostermark étant des plus désorganisés et ne s'occupant plus de la rémunération de ses employés, ils deviennent des recrues très tentantes pour les bandes d'aventuriers mercenaires, qui aiment avoir quelqu'un de plus fort qu'eux pour les protéger, ou des Répurgateurs, qui acceptent toute aide pour chasser les hérétiques. Recrutement : 30 CO au recrutement, plus 20 CO de solde Employeur : Toutes les bandes humaines (sauf les Amazones) peuvent engager un franc-tireur bourreau, mais selon des modalités différentes. Les bandes dites bonnes ou neutres (mercenaires humains (y compris tiléens), pirates, Répurgateurs, Soeurs de Sigmar, kislevites) peuvent l'engager normalement. Les bandes dites mauvaises (Possédés, Kermesse du Chaos, Nordiques) doivent payer 40 CO au recrutement et 25 CO de solde pour l'engager, au lieu du prix habituel. Valeur : Un Bourreau augmente la valeur de la bande de +22 pts, plus 1 point pour chaque point d'Expérience qu'il possède. --M--CC--CT--F--E--PV--I--A--Cd ---4----3---3---4---4---1---3---2---7 Equipement : Hache à deux mains, armure légère. REGLES SPECIALES Homme fort : Le bourreau possède dès le début de sa carrière la compétence de Force Homme fort, décrite dans le livre de règles. Compétences : Un bourreau peut choisir parmi les compétences de combat ou de force lorsqu'il gagne une nouvelle compétence. Il peut également choisir parmi les compétences qui lui sont propres. COMPETENCES DU BOURREAU Exécuteur : Le bourreau veut à tout prix se débarasser de ses ennemis, à tel point qu'il peut entrer dans une sorte de folie meurtrière. Un bourreau engagé par une bande bonne ou neutre (voir plus haut), il est sujet à la haine de ses ennemis. Si la bande qui l'a engagé est mauvaise, il est sujet à la frénésie. Coupeur de Tête : Le Bourreau est un spécialiste des mises à mort. Ses jets pour blesser provoquent des coups critiques sur 5-6 au lieu des 6 habituels. Le Monstre, c'est Moi : Lorsqu'il endosse son costume et se pare de son masque, le bourreau ne craint plus rien ni personne. Il est Immunisé à la psychologie et réussit tous les tests de Commandement qu'il est amené à effectuer. Marchand nain by Khorgrim et Gardien des secrets Les nains sont opiniâtres et bons artisans, aussi réussissent-ils souvent dans le commerce, notamment dans l'Empire, où de nombreuses familles naines, exilées ou pas, ont fait fortune dans le commerce des spécialités naines telles que les armes et armures, qui sont parmi les plus recherchées de tout le Vieux Monde. Recrutement : 35 CO au recrutement, 15 CO de solde Employeur : Les bandes de chasseurs de trésor nains, kislévites, mercenaires humains (y compris tiléens) et Répurgateurs peuvent engager un marchand nain. Valeur : Un marchand nain augmente la valeur de la bande de 12 pts, plus 1 par point d'Expérience qu'il possède. --M--CC--CT--F--E--PV--I--A--Cd ---3----3---2---3---4---1---2---1---8 Equipement : Dague, pistolet et porte-bonheur. Si vous utilisez les règles de cavalerie d'Empire en flammes, le marchand nain peut monter une mule. Il bénéficie d'une sauvegarde d'armure de 6+ lorsqu'il est monté. Il n'a aucune sauvegarde lorsqu'il est à pied. REGLES SPECIALES Nain : Comme tous les nains, le marchand nain possède les règles spéciales Tête dure, Difficile à tuer, Armure et Haine des Orques et Gobelins. COMPETENCES DU MARCHAND NAIN Baratin : voir la compétence du livre de règles. Marchandage : Le marchand sait où vendre ses biens au meilleur prix. À chaque fois que la bande vend un objet, elle gagne 2D6 CO que le prix habituel (dans la limite du prix de l'objet à l'état neuf). Fabrication naine : La bande comprenant un franc-tireur marchand nain dans sa bande obtient un bonus de +2 en Rareté pour les objets en Gromril (armes et armures), les haches naines (les bonus ne se cumulent pas si elle est en Gromril !), la poudre noire supérieure, les armes à poudre noire, et la Bière de Bugman, grâce à ses contacts avec les forteresses naines et les compatriotes exilés qui les produisent. Compétences : Un marchand nain peut choisir dans le tableau d'érudition, dans les compétences spéciales accessibles aux nains (voir bande de Chasseurs de trésors nains), ou dans les compétences qui lui sont propres lorsqu'il gagne une nouvelle compétence. Notez qu'un nain ne s'adonnera jamais à l'étude de la magie, aussi il ne peut choisir la compétence Sorcellerie. Tailleur de pierre : Le marchand sait raffiner la pierre magique en la taillant afin d'augmenter sa valeur. À chaque fois que la bande vend de la pierre magique, le marchand nain peut la tailler. Lancez alors 1D6 : 1-2 : perte de 2D6 CO 3-5 : gain de 2D6 CO 6 : gain de 3D6 CO Investissement : Le marchand nain a monté une affaire au pays, et a besoin de fonds pour l'agrandir. En contrepartie, tout généreux donateur recevra évidemment un dividende. C'est peut-être le moment pour vous de devenir actionnaire... Après chaque partie, après les achats, vous pouvez décider de placer de 1 à 5 CO dans l'affaire. Vous ne pourrez alors pas bénéficier du bonus dû à la règle Fabrication naine (les contacts du marchand étant occupés à faire parvenir l'argent à qui de droit), ni utiliser la compétence Tailleur de pierre. À la fin de la partie suivante, au moment de la vente de la pierre magique, lancez 1D6 : 1-3 : rien ne se passe 4-6 : votre donation a été bien placée ! Vous recevez 1D6 CO multipliés par la somme que vous aviez investi la dernière fois. Garde du corps nain : Le marchand a engagé un garde du corps nain pour le protéger lors des combats à venir. Ce dernier ne fait que protéger le marchand et ne peut remplir les objectifs de la bande, ni explorer, fouiller, ou faire quoi que ce soit d'autre que de protéger son employeur. Le garde doit donc toujours rester dans un rayon de 1 ps autour du marchand. Il ne gagne aucune expérience et ne reçoit aucun salaire (on part du principe qu'il s'agit du don d'un client reconnaissant). Une fois que le marchand nain a acquis cette compétence, il reçoit automatiquement un Garde du corps nain. Lorsque ce dernier meurt, ou que vous le renvoyez (ce que vous pouvez faire après n'importe quelle partie), vous pouvez en racheter un pour 40 CO (vous pouvez l'équiper différemment du précédent). L'équipement d'un Garde du corps nain ne peut être réutilisé par une autre figurine ou revendu lorsqu'il meurt (on considère que vous le renvoyez à celui qui vous l'a fourni). --M--CC--CT--F--E--PV--I--A--Cd ---3----4---2---3---4---1---2---1---9 Equipement : Hache ou marteau (au choix), armure lourde, bouclier et casque. Il peut également remplacer sa hache / marteau et son bouclier par une arme à deux mains. REGLES SPECIALES Nain : Le Garde du corps est un nain et suit les règles spéciales des nains Tête dure, Difficile à tuer, Armure et Haine des Orques et Gobelins. Interception : Le garde du corps interceptera tout coup ou projectile venant frapper le marchand. Toutes les attaques sont donc dirigées contre lui, et si le marchand est chargé, le garde s'interpose pour le protéger. Il ne chargera pas à moins que son maître ne charge aussi. S'il est engagé au combat, il ne peut intercepter les attaques portées contre le marchand.
  7. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Alors, pour toi Gemini la suite Tandis que les compagnons apprennent que Jeff est mort à cause d'une mystérieuse maladie déclenchée en ville par des couvertures intoxiquées, les trois décident de se renseigner sur cette future guerre. Gerheim part à la bibliothèque et les deux autres apprennent que Lieles va faire un discours et décident d'aller l'écouter. A la fin de celui-ci, ils rencontreront Ran qui a décidé de leur servir d'informateur pour se venger de l'inquisiteur. Chapitre 101 Gerheim clapa son livre lorsqu’il entendit la détonation. La bibliothèque n’était pas très grande et résonnait encore du choc. L’éclaireur connaissait beaucoup de bruits et celui-ci n’était pas vraiment naturel. -Il est temps d’y aller ! Dit le drow. Leur recherche n’avait pas vraiment été concluante. Quand Rihu avait dit que la bibliothèque était petite, il n’avait pas exagéré. Elle faisait neuf mètres sur trois et contenait plus de livres de notaires que de livres indicatifs sur les légendes contemporaines. Il avait dû demander au gardien des lieux, qui n’était d’ailleurs qu’un citoyen comme les autres à qui on avait confié la tâche de nettoyer de temps en temps, s’il y avait des livres qui n’étaient pas rangés dans les étagères. Celui-ci avait répondu qu’il y avait bien d’autres qu’il gardait chez lui afin de les lire comme histoire à ses enfants. Evidemment, c’étaient ceux-là que cherchait l’elfe noir. En sortant de la petite bibliothèque, qui était située non loin de la cathédrale, sur une petite place décorée d’herbe et d’arbres, Gerheim put voir la fumée qui s’élevait du nord-est. Ils se dépêchèrent alors à travers les rues gelées et enneigées de Lensort. Quand il revint à la maison, il ne fut pas surpris d’y trouver Vetalas et Loriol dans l’exacte position de son départ. Pourtant, les chausses mouillées des deux compagnons de voyage lui indiquaient clairement qu’ils étaient sortis. -Où êtes-vous allés ? Demanda l’elfe en retirant ses couches pour les mettre à sécher ne laissant apparaître que ses pendentifs de téléportation, son armure et ses armes. -En ville. Lieles se produisait en spectacle, répondit l’insolent des trois. -Où est Jiru ? Demanda Gerheim lorsqu’il remarqua qu’il manquait un des paysans. -Parti voir ce qu’était le bruit, dit l’un de ses frères. Comme la réponse le satisfit, il passa au sujet suivant : -J’ai appris quelque chose d’intéressant, fit le drow, les scarabées agissent sous l’influence de quelqu’un. Je n’ai trouvé qu’un seul livre traitant d’eux et il est clairement dit qu’aucune espèce ne peut cohabiter de cette façon. Il y a quelque chose derrière ces bêtes qui les dirige et les organise. -Et alors ? En quoi ça change nos vies ? Dit Loriol avec son habituelle franchise. -En réalité… Rien, avoua l’éclaireur. C’est juste curieux. -Curieux, répéta Vetalas en pesant le mot, croyez-vous qu’il serait stupide, compte tenu du fait que ayant pu observer Anir et que celui-ci est bloqué par la neige dans les montagnes, que cette attaque soit orchestrée par le commanditaire du chef des mercenaires ? -Si ce que tu dis est vrai, reprit Gerheim, ça peut expliquer le fait qu’il soit pas resté en ville avec sa troupe en attendant que l’hiver passe. Mais je ne vois pas pourquoi attaquer cette ville. Il n’y a aucune raison. Il a pu être au courant de l’attaque ou être prévenu récemment. Les conclusions sont trop hâtives et nous n’avons pas assez d’indices. -Tu as sûrement raison ! Concéda le mort-vivant d’un geste de la main pour balayer son idée. Ce n’est peut-être que mon imagination… Un silence se fit et Loriol en profita pour parler. -On a vu Ran aujourd’hui ! -Ran ? S’étonna le drow. -Qui c’est ? Demanda le petit paysan Feleru en s’immisçant dans la conversation. -Une… vieille connaissance si on peut dire, expliqua le vampire qui regardait Loriol de travers pour lui reprocher d’avoir gaspillé une information que n’avait pas Gerheim. -Que fait-il ici ? Comment est-il rentré ? -Malheureusement, il n’y a pas de sortie sûre de la ville si c’est ce à quoi tu penses, le calma Vetalas. Il a voyagé parmi les hommes de Lieles. Il est resté avec eux, il veut s’en débarrasser, tout comme nous. Gerheim réfléchit. Ran était assez fort et rancunier, d’après ce qu’il avait vu, pour rester parmi ses ennemis et attendre le bon moment pour frapper. Il aurait peut-être même assez de ressources pour être un pion à utiliser au meilleur moment. Il était pratiquement midi d’après le soleil et les deux paysans se mirent à converser sur ce qu’ils allaient bien pouvoir manger. Heureusement, la faible quantité d’or qu’ils avaient réussi à gagner les avait mis à l’abri du besoin mais pour les trois autres, ils étaient vraiment très loin du compte de trente mille pièces. Il espérait vraiment que le vol des Dix serait suffisant pour amasser une telle somme. Pour l’instant le climat était avec eux et bloquait Anir dans son avancée mais cela ne durerait pas et il faudrait être rapidement prêt. Le repas se passa calmement tandis que chacun ressassait ses pensées sur l’épée de Damoclès qui était suspendue au-dessus d’eux. A la fin du repas, Feleru et Rihu commencèrent réellement à s’inquiéter pour leur frère qui ne revenait toujours pas. Loriol émit la possible hypothèse qu’en allant voir aux remparts ce qu’il se passait, il se soit, soit fait tuer, soit fait contaminer par la maladie. Chacune des deux hypothèses était crédible et alors que les deux frères commençaient à paniquer et que Gerheim voulait par lui-même voir ce qu’il se passait, il décida de les rassurer et d’aller voir pour eux. Le drow partit seul alors que les paysans faisaient la vaisselle dans une grosse marmite et que ni Loriol ni Vetalas ne lui proposèrent son aide. Gerheim fut une nouvelle fois étonné lorsque le froid lui fouetta le corps et le fit trembler de tout son corps. Il était de constitution fragile et n’était pas fait pour de telles températures. Pas avec une cape qu’il avait volée et à peine plus épaisse qu’une couverture. Ses mains s’engourdirent rapidement et il décida de les mettre sous son armure, là où le froid ne parvenait presque pas à passer. La roue boueuse aspergea immédiatement ses bottes et il décida d’accélérer le pas pour se réchauffer. Il remonta l’artère menant à la cathédrale puis bifurqua à droite à la moitié du chemin. Il continua ensuite tout droit et arriva à la tour est de la ville. A sa gauche, des barrières avaient été placées devant toutes les rues et des soldats qui avaient placé des foulards autour de leurs nez et de leurs bouches. Gerheim n’allait pas se précipiter dans cette direction. Même si son accoutrement mystérieux mettait toujours mal à l’aise ses interlocuteurs, le drow alla interroger les soldats. -Citoyen, que puis-je pour vous ? Prit l’initiative un soldat qui ne se différenciait des autres seulement par sa coupe de cheveux. -Je cherche un de mes amis, un grand brun, vêtu simplement. -C’est vague… Répondit le soldat. Quand vous dîtes grand, vous voulez dire vraiment grand ? Jiru mesurait plus d’un mètre quatre vingt dix et Gerheim pensa que ça devait correspondre à la demande du guerrier. -Oui. -Hey, Brik, y a pas un gars que tu t’es moqué tout à l’heure parce qu’il était grand ? L’intéressé était également derrière la barricade et mangeait une ration de pain assis sur un tonneau tout en surveillant la zone contaminée. -Moué, fit celui-ci après réflexion, il m’a demandé des informations sur tout à l’heure… -Et c’étaient quoi d’ailleurs ces informations ? Demanda Gerheim au plus éloigné. -Comme j’ai dit tout à l’heure à votre ami, cela vous concerne en rien. Il fixa Gerheim et celui-ci préféra ne pas attirer l’attention et capitula temporairement. -Et où est-il parti maintenant ? Continua le drow. -Je sais pas, il est parti avec des amis avec lui. Il avait l’air surpris mais s’est pas débattu donc il devait les connaître. -Bien, conclut Gerheim en s’éloignant d’un mouvement de tête. Il avait une de ses deux réponses et le paysan semblait en sécurité. Maintenant, il voulait savoir ce qu’il se passait. Pour cela, il longea les remparts jusqu’à arriver de l’autre côté de la tour est. Il regarda autour de lui et attendit que la vieille dame qui secouait son tapis à la fenêtre soit chassée par un courant d’air pour forcer la porte de la tour et s’engager à l’intérieur. A peine entré, une odeur de sang lui fouetta les narines. Gerheim dégaina ses deux épées et attaqua l’escalier en colimaçon où les traces de sang commencèrent à maculer les parois. Un premier cadavre face contre marches apparut. Gerheim le souleva d’une main pour regarder la cause de la mort tout en surveillant que personne ne l’attaquait par au-dessus. L’homme n’était plus reconnaissable car gravement brûlé sur tout le corps. Il devait être une victime de l’explosion qu’il avait entendue. Gerheim continua prudemment sa montée et arriva dans le haut de la tour et son accès sur les remparts. Un autre tas de corps ensanglanté gisait là dans le même état que le précédent. Le drow entra sur des remparts curieusement vides à l’exception de deux soldats qui traînaient un nouveau corps. Une volée de projectiles les toucha et les deux soldats tombèrent du rempart en contrebas. Tête baissée, Gerheim s’avança et vit les deux corps brisés dans le quartier contaminé et donc abandonné. De l’autre côté des créneaux, la guerre faisait rage. Des morceaux de muraille jonchaient le champ de bataille là où elle avait explosé. Les formations manoeuvraient en essayant de faire fi de ces obstacles. Les scarabées avançaient en courant en ordre plus dispersé, leurs carapaces aux couleurs variées reflétant l’éclat d’un soleil qui n’osait pas se montrer. Un grappin se fixa contre la partie vide de la muraille ce qui le tira de son observation. Il y avait une trentaine de mètres jusqu’à la prochaine tour de garde et personne n’allait stopper les envahisseurs qui profitaient de la bataille pour s’introduire en ville. Gerheim recula prudemment pour se mettre entre le grappin et la tour. Le drow eut à peine le temps de s’interroger sur comment de tels animaux pouvaient escalader une muraille avec une telle carrure que quelque chose apparut. Contrairement à ce à quoi il s’attendait, ce fut un homme qui lui fit face. Il était vêtu aux armoiries de Lensort même si son teint semblait plus pâle que ceux de la région. Gerheim se relâcha, il était étonnant qu’ils se replient ainsi mais il ne dit rien et chercha une explication crédible sur sa présence sur les remparts alors que c’était d’accès restreint. Le premier soldat lui cria dessus alors que deux de ses camarades avaient pris pieds sur la place. L’elfe leva son épée et para le premier coup rudement porté. Le chemin de ronde était à peine assez grand pour que deux personnes y tiennent de front ce qui donnait un avantage à Gerheim qui ne devait faire face qu’à un seul adversaire. Il lui fallut trop de temps à son goût pour se débarrasser du soldat. Ce dernier était maintenant écroulé, l’abdomen laissant échapper son précieux fluide vital. Le corps entravait également la marche des suivants qui ne pouvaient attaquer tant que l’obstacle restait au milieu de la chaussée. Le temps qu’ils comprennent que jeter le corps dans le vide était la meilleure solution, Gerheim analysa la situation et les différentes possibilités qui s’offraient à lui. Il avait son arbalète, ses deux épées, quelques couteaux, ses médaillons de téléportation ainsi qu’une bourse d’or, une de drogue et une dernière de poudre noire. Un plan naquit rapidement dans son esprit. D’un souple mouvement, il transféra un peu de poudre dans un petit sac le temps que ses nouveaux adversaires approchent. Il lança rapidement la petite bombe sur une torche et attrapa rapidement son cimeterre pour parer le premier coup et reculer encore d’une paire de mètres. Il était proche de la tour et pourrait rapidement s’enfuir. Il devait ralentir les envahisseurs car il était clair que ces hommes n’étaient que déguisés et qu’ils allaient s’infiltrer en ville. Gerheim devait tout faire pour les en empêcher sinon ils n’auraient jamais le temps de rassembler tout leur argent. La petite bombe fit beaucoup de fumée et encore plus de bruit mais le seul effet valable sur les ennemis fut la petite peur que cela leur fit. Gerheim avait un avantage sur ceux qui l’affrontaient : En effet, pour grimper, ceux-ci n’avaient pu prendre qu’une épée et une courte dague. Avec ses deux armes, il avait plus d’allonge qu’eux et une fois parées leurs épées principales, il pouvait taillader le corps des malheureux qui hésitaient maintenant à s’attaquer à lui. Gerheim en était content car sa manœuvre consistait juste à les ralentir jusqu’à ce que les soldats de la ville viennent de l’autre tour jusqu’ici. Un lancier lui posa un autre problème lorsque cette fois-ci, ce fut lui qui lui qui eut la plus courte allonge. Gerheim n’avait pas le bras assez long mais parvenait plutôt facilement à dévier la pointe. Il réussit néanmoins à bloquer la hampe en diagonale sur le sol et à la briser de son autre épée. L’homme désarmé battit en retraite pour laisser un autre de ses compagnons venir se battre. Le drow était à une demi-douzaine de mètres de la porte et serait bientôt obligé de disparaître. Les tours étant construites de telles façon à ce que les droitiers défendant soient plus avantagés grâce à la forme de l’escalier. En effet les droitiers assiégeant par le bas avaient leur bras maniant l’épée ne se trouvant pas dans le bon sens d’attaque. Une idée vint alors à Gerheim qui rangea une arme au fourreau pour dégainer son arbalète. Il tira un coup dans la poitrine d’un homme qui entraîna les autres dans sa chute. Le drow remercia sa chance que les assiégeants n’aient pas d’armes de tir. Il aurait été tué dès le départ dans le cas contraire. Gerheim profita du répit pour sauter sur les créneaux et faire feu sur la corde du grappin à deux reprises. Sa petite arbalète était capable de tirer trois coups et était donc maintenant inutile. Heureusement, un carreau atteignit sa cible car des cris de pauvres bougres tombant dans le vide se firent ouïr. Rapidement, des cris d’alerte retentirent dans la colonne qui se retourna d’un bloc. Gerheim resta dans l’encadrement de l’accès de la tour où il avait été repoussé. Il avait tué trois hommes et au moins dix fois plus avait réussi à prendre pied sur la muraille. Cela faisait longtemps que le drow ne s’était pas battu et, comme le froid qui l’engourdissait l’handicapait également, il espérait la fin du combat proche. Il pourrait tenir encore quelques minutes mais guère plus, il était bon combattant mais pas invulnérable. Gerheim décida alors de faire la chose la plus sensée qu’il pouvait faire. Il prit la fuite dans l’escalier. Quelle que soit la démonstration qu’il aurait pu faire de ses talents, les guerriers choisiraient de tenter de son côté plutôt que d’affronter la garde qui arriverait à l’infini de l’autre côté. Gerheim dévala les escaliers sans s’arrêter et claqua la porte derrière lui qui se reverrouilla. Il fit quelques pas dans sa course et s’arrêta pour regarder derrière lui. Si jamais les guerriers infiltrés parvenaient à passer cette porte, ils seraient impossibles à retrouver. Gerheim maudit la conscience que ses parents humains lui avaient inculquée en l’élevant et fit demi-tour pour faire rouler un tonneau qui traînait là pour le caler devant la porte. Il soufflait à peine de l’effort que la poignée tourna une première fois. Le temps qu’il aille chercher un autre tonneau, les premiers coups d’épaule s’abattaient sur la porte. Heureusement, comme pour les remparts, il n’y avait de la place que pour un seul protagoniste. Il leur faudrait donc un temps infini pour y arriver. Son manège attira l’attention du soldat Brik à qui il avait parlé quelques temps auparavant. -Eloignez-vous de cette porte et mettez les mains en l’air bien en évidence ! Gerheim serra les dents et se tourna en obéissant. -Ecartez-vous de cette porte ! Ordonna l’homme en braquant une arbalète sur lui. A cette distance, le soldat ne pouvait pas le manquer alors l’elfe noir obéit. -Que se passe-t-il ? Pourquoi cette porte est-elle barricadée ? Pourquoi des corps de soldats sont tombés des remparts ? Gerheim comprit que le guerrier avait sûrement vu les corps s’écraser en contrebas et qu’il était parti se renseigner. Les renforts allaient bientôt suivre. Brik fit mine de bouger un tonneau mais le poids de celui-ci se révéla trop important pour qu’il le décale d’une seule main. Gerheim aurait facilement pu s’évader en se téléportant mais il devait s’assurer avant que l’homme ne touche pas à la porte. Sa blessure commençait de nouveau à le tirailler et il devait rentrer se reposer de ce combat. -Ecoutez, derrière cette porte, il y a des tueurs déguisés en soldat qui ont escaladé les remparts et qui n’attendent qu’une seule chose c’est de s’infiltrer en ville pour agir dans l’ombre, lui expliqua l’éclaireur en tentant la carte du franc-jeu. Brik fronça les sourcils en réfléchissant à la question. Malheureusement, Gerheim ne devait pas lui revenir car il se fit fi du conseil et tenta de bouger un tonneau pour dégager la porte. Il se déconcentra et le drow en profita pour lancer un couteau de sa ceinture droit sur l’homme. Il aurait dû le toucher à la gorge mais le guerrier eut un mouvement qui le sauva et se retrouva avec la main clouée à la porte. Il hurla mais Gerheim ne put se résigner à le tuer même s’il était probable qu’on finisse par lui amputer le bras s’il parvenait à survivre. Il n’y avait pas de question à se poser, il avait dû agir pour la sécurité de tous. Le soldat était le seul responsable de son inconscience car Gerheim l’avait tranquille sachant qu’il l’avait prévenu. Il soupira… S’il avait eu l’apparence humaine, il l’aurait écouté… Il devait trouver le médaillon au plus vite. Le soldat tout en geignant retira la dague et partit au plus vite vers ses amis en tentant de contenir l’hémorragie. Maintenant, on allait se lancer à sa poursuite ce qui laisserait assez de temps aux soldats des remparts pour tuer tous les défenseurs entre eux et le bas de la tour. Gerheim se dépêcha de prendre sa dague et l’essuya en vitesse sur les bords des tonneaux. Il avait fait ce qu’il devait faire pour le bien de tous. Il avait peut-être été cruel mais c’était la seule chose à faire, même si cela coûtait encore la vie d’un innocent. Le drow ne perdit pas de temps et s’enfonça dans les rues de la cité. Se fondant dans les ombres, il ne fut pas arrêté jusqu’à ce que quelque chose le fasse frissonner et lui rappelle d’atroces souvenirs. Au détour d’une ruelle plus sordide que les autres, une tâche écarlate sur la neige attira son attention. Du sang n’était pas exceptionnel mais quelque chose dans la position du corps lui sembla étrangement familière. Gerheim s’approcha discrètement tout en gardant une main sur son épée et tourna un cadavre atrocement mutilé. L’elfe noir soupira alors qu’il vacillait légèrement. Un nouveau joueur venait d’entrer dans la danse. @+ -= Inxi =-
  8. Inxi-Huinzi

    Les Couloirs de Khaine

    Bien, je crois que le spectateur on l'a déjà fait non ? Le vainqueur et le perdant sont très courts mais bien rendus. On dirait que les deux savaient d'avance ce que serait le résultat. Ca manque d'optimiste tout ça ! Et le ménestrel... Ben la poésie, je sais jamais quoi en dire donc je dis juste que ça rend bien ! @+ -= Inxi =-
  9. Vous avez jusqu'à la semaine prochaine pour rendre les textes suite au plantage du forum ! @+ -= Inxi =-
  10. Inxi-Huinzi

    Guilde des Voleurs

    Oh l'autre !!! Bon sinon... j'aime bien ! Remarque : Les compétences sont bonnes et les spéciales aussi mais... J'arrive pas beaucoup à voir une spécificité. Dans le sens où à part de nouvelles compétences, même un mix, c'est assez classique ! C'est pas mauvais mais comme pour Moulder, on pourrait penser à des trucs plus rares plutôt qu'à prendre des trucs existants de droite à gauche Du style, capacité en fin de partie, de voler de l'or à l'autre joueur... Bon sinon, c'est bien fait ! J'ai pas vraiment d'autres remarques pour le moment ! @+ -= Inxi =-
  11. Inxi-Huinzi

    Les Couloirs de Khaine

    Les nouveaux textes sont pas mal ! Par contre, comme je le pensais, ça aurait été dur de faire un quelque chose direct au texte. T'es obligé de passé par des liens très exigus et en fait, pas si lié que ça car si on enlevait ce lien, ça ne changerait rien au texte. Je pense que tu devrais les lier, même si c'est dur, de manière plus régulière. Par exemple, sur le point de vue du temps, tu aurais pu faire du vent qui décoiffe les combattants, le soleil qui éclaire des regards... Voila @+ -= Inxi =-
  12. Mais les compétences, là, elles peuvent se cumuler non ? Effectivement, si elles s'annulent mutuellement dans le sens où prendre une exclue une autre, ça peut déjà limiter la chose. @+ -= Inxi =-
  13. Je suis d'accord pour le bourreau, il me parait mieux comme ça. Pour le nain, je le trouve beaucoup trop 'puissant' pour le prix qu'il vaut. Il peut rapporter des tonnes de CO pour si peu ? J'y crois pas trop !! @+ -= Inxi =-
  14. Moi je lui accorderai les compétences de force plus quelques unes spéciales ! Je lis tout bien quand j'ai le temps maintenant que je suis revenu et je commente plus en détails ! Pour la suite... Faudrait commencer à pas trop vouloir le faire bourrin. C'est qu'un homme habituer à manier la hache quelque part. Un bucheron. Parce que parti comme c'est, la prochaine étape ça sera 'ignore les sauvegardes d'armure ' Donc pour relativiser le personnage, je dirais qu'il frappe toujours en dernier. Niveau fluff, ça se justifie que pour donner son coup, il prend toujours de l'élan ! Pour le coup du scénario ! J'aime bien ! Faudrait faire plusieurs déserteurs ( prisonniers ? ) contre le bourreau ! @+ -= Inxi =-
  15. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Voilà voilà Et oui, dès fois ils attendent le danger pour rien Voici une suite que je trouve pas trop mal pour une fois ! J'ai réussi à prendre deux chapitres d'avance pendant ma semaine d'absence et je vous préviens que les deux chapitres suivants seront dans la continuité ! Lors de sa garde, Vetalas décide, malgré les effets qui suivront, de se venger des assassins et d'entreprendre une chasse à travers la ville. Après avoir tué une demi-douzaine d'hommes, il retourne à son poste comme si de rien n'était. Lors de cette chasse, il découvre l'endroit où les voleurs cachent leur or et planifie rapidement une action. En volant au-dessus de la ville, le vampire voit également l'armée assiégeante : des scarabées géants. Après avoir raconté tout ça à ses compagnons, ou presque, ils apprennent tous par Jiru, le grand paysan, qu'on a découvert le corps sans vie de Jeff qui avait disparu depuis plusieurs jours. Chapitre 100 Loriol écouta la nouvelle sans broncher. Il avait les yeux rivés sur la lune nettement visible bien que pâle en ce début de matinée. Dans moins d’une semaine, elle serait pleine et il se transformerait de nouveau. Les Dieux seuls savaient où et qui il allait encore tuer. Avec de la chance, ça serait les fanatiques de l’inquisiteur sinon, ça ne serait que des innocents. Le loup serra le poing de frustration. -Comment c’est arrivé ? Demanda-t-il. -Y avait un camp de r’fugiés près des remparts. Les exil’s de l’autre vill’. A ce qui p’raît, on leur a distribué des couvertures contam’nées par des maladies… -Que faisait-il là-bas ? Se révolta Loriol qui s’était pris d’affection pour le garçon. Il frappa un coup sec sur la lourde porte de bois qui parut se fendre sous l’impact. Sa colère légèrement apaisée, il soupira. -Pourquoi ? -C’était quelqu’un de malin, il cherchait des informations… Répondit Feleru. -D’où sortent ces couvertures ? Demanda pertinemment le drow. -Personne ne savait vraime’t sur place, dit le paysan de haute taille à la prononciation imparfaite, on dit qu’on les aurait trouvées là… -Incompétents sont ceux qui ont pris ces couvertures sans savoir ce qu’elles faisaient là... Remarqua Vetalas d’une moue des lèvres. -Personne ne se demande si le siège et cet épisode d’épidémie ne sont pas un seul et même acte ? S’étonna Gerheim. -Allons, tempéra le vampire, ce ne sont que des scarabées. Les crois-tu si intelligents que cela ? Comme régulièrement, le débat exclut rapidement les paysans et Loriol qui se contentèrent de leur rôle passif. -Je sais pas... Avoua le drow. Mais je suis bien décidé à voir ce qu’il en retourne. -Pourquoi ? Lança bruyamment le magicien en suivant le drow des yeux qui rejoignait la sortie avec Rihu pour guide. Ce n’est pas notre combat ! -Ca le sera bientôt ! Rétorqua Gerheim juste avant que la porte ne claque. Loriol assista à la fin de la conférence aussi ignorant que s’il n’avait rien entendu. -Que voulait-il dire par là ? Demanda le loup-garou. -Sûrement que cette épidémie qui se propage en ville nous atteindra bientôt et les principaux touchés seront les gardes… -Combien y en a-t-il d’ailleurs des gardes ? S’interrogea Vetalas tandis que Jiru posait ses affaires après sa sortie. -Plus de quatre mille, répondit Feleru. C’est une des villes les plus défendues à proximité de la Capitale. -Etrange… Songea Vetalas. Vraiment curieux que ces créatures s’en prennent à vous alors, non ? -L’hiver, siège ou pas, on vit sans le monde extérieur alors vous voyez… Loriol ne voyait pas en quoi cette remarque répondait à Vetalas. D’ailleurs, en regardant celui-ci, on pouvait le voir dévisageant l’autre comme pour voir si cette réponse était sérieuse ou pas. Le vampire se contenta d’un bref haussement de sourcils et arrêta de se balancer sur les pieds de sa chaise de déception. Les questions s’arrêtèrent là et Loriol tenta tant bien que mal de faire le raisonnement qu’avait fait Vetalas pour trouver ce qui clochait. Malheureusement, il savait qu’il n’avait pas les talents pour raisonner de ses deux adversaires et s’il continua de chercher, ce fut uniquement pour éviter de penser à la mort de son jeune copain. -A propos d’hier ? Relança Loriol de sa voix sourde aux deux paysans qui réfléchissaient à on ne sait quoi en fixant le sol de la maison. Comment a eu lieu le massacre ? Le loup-garou avait passé sa ronde à surveiller la maison mais il se souvenait de tout. Il n’avait aucune absence et il n’était guère possible que ce soit de sa faute. Mais Loriol avait peur d’une hypothétique arrivée précoce de la transformation ou même d’une durée plus longue de changement. -La garde m’a empêch’ de passer, fit le grand paysan mais c’était soigné de loin. Y avait pas de sang sur la neige. Comme s’ils avaient été chassés… Loriol regarda Vetalas qui refusait d’affronter son regard. Ce ne pouvait pas être lui, pensa le loup. Il ne risquerait pas d’aggraver son état. En tout cas, cela voulait dire qu’il y avait peut-être un autre tueur en ville. -En tout cas, celui qu’a fait ça nous a rendu un grand service ! Se félicita le loup. Ca va nous faire gagner du temps contre les voleurs. Tiens, en fait, tu comptes faire quoi pour leur argent ? Vetalas sembla être ramené à la réalité. Loriol sentit la drogue autant sur ses vêtements que dans son souffle. Il le dégoûtait. Une fois cette histoire réglée, il le tuerait. Il le savait. Ils ne se faisaient confiance que lorsque leur but était commun mais dès que les ambitions devenaient plus personnelles, c’était du chacun pour soi. Loriol en avait assez de se faire marcher sur les pieds. Il voulait recommencer sa vie à zéro mais si on essayait de l’en empêcher, il tuerait de façon certaine et déterminée. Loriol n’était pas rancunier mais il n’oubliait rien et donc si il tombait sur le responsable de la mort de Jeff, il payerait sa dette sans la moindre ombre d’un doute. Il était un meurtrier en fin de compte, il le savait et si l’auteur du massacre n’avait pas remis les assassins à leur place, qui sait si ce n’est pas lui-même qui aurait eu la force d’agir de la même façon ? Loriol chassa ses idées sombres d’un bref grognement qui lui attira un regard hautain de Vetalas. Ce dernier se décida à répondre. -Nous nous cachons, nous attendons qu’ils ouvrent la porte et nous fonçons dans le tas. -C’est simple, j’aime ça ! Approuva Loriol. -Le contraire m’aurait étonné… Dit d’un ton plein de sous-entendus le vampire. -Sans vouloir être impoli, fit Feleru en s’approchant plus près des deux compagnons, vous allez sûrement être tués, non ? Je veux dire ils seront armés et prêts à en découvre les gars que vous allez attaquer ! -J’espère bien ! Fit le lycanthrope en souriant. -Que fait-on jusqu’à demain ? Demanda Feleru. -Vous ? Rien, fit menaçant Vetalas. Vous ne participerez pas. Ce n’est pas négociable. Les paysans se turent ce qui soulagea Loriol qui n’avait pas envie de soutenir le vampire. A part les gêner, ils ne pouvaient pas faire grand-chose. L’inactivité n’étant pas ce qu’il préférait, il se demanda que faire et rapidement, l’idée d’enquêter sur la mort de Jeff et de le venger, lui vint à l’esprit. Il demanda des pistes au deux autres paysans. -Il y a un rassemblant à la cathédr’le aujourd’hui. D’ici trente minutes, leur dit Feleru. -Pourquoi ne pas l’avoir dit avant ? Demanda intéressé le vampire. -Je pens’is pas que ça vous intéresserait ! Ce n’est que l’inquisiteur qui va parler. Loriol jeta un coup d’œil à Vetalas et ils se comprirent rapidement. -En avant ! Décida Loriol en partant sans même passer une veste par-dessus sa chemise à manches courtes. Vetalas ne le rejoignit que quelques instants plus tard avec une belle cape bleu marine. Il tremblait déjà car pour un vivant, la température était vraiment très basse. Il leur fallut quelques temps pour traverser les rues enneigées. Ils durent même faire des détours car à certains endroits, la neige avait été entassée en de gros amas bloquant le passage. La place centrale était bondée et l’inquisiteur et ses lieutenants étaient sur le parvis. Vetalas et Loriol eurent du mal à se frayer un chemin à travers les curieux rassemblés là. Ils se figèrent à mi-distance. L’homme de foi déblatérait un tas d’inepties que le lycanthrope arrêta rapidement d’écouter. En tout cas, il semblait qu’en temps de guerre, les hommes soient plus enclins à chercher des réponses là où ils pouvaient. En regardant autour de lui, il put voir qu’hommes comme femmes regardaient et écoutaient l’inquisiteur avec passion. Loriol savait que Lieles avec un don pour convaincre les gens mais il n’avait jamais imaginé à quel point. Pas étonnant que tant de fidèles le suivent à travers sa chasse aux sorcières. Loriol regardait la tension gagner la foule à la mention de la poursuite qu’il effectuait pour retrouver trois dangereux tueurs. Un soupir de frustration se fit entendre lorsqu’il avoua le meurtre de feu son formateur et les citoyens crièrent leur joie lorsqu’il leur annonça que des adeptes de la sorcellerie avait été découverts dans cette ville. Vetalas lui glissa à l’oreille que c’était tout bonnement impossible car il avait sondé les lieux et il n’avait détecté aucune fluctuation magique. Loriol vit alors que juste avant les marches menant à l’immense cathédrale, un énorme bûcher avait été construit. Trois jeunes filles y furent attachées en criant. Le loup-garou regarda sans émotion ce qui avait faillit lui arriver. La foule regardait avec une fascination morbide ce qui allait se passer dans le silence lui plus complet si on mettait de côté les cris des trois jeunes filles. -Quel gâchis… Fit Vetalas en secouant négativement la tête. -Partons, fit Loriol qui n’avait pas envie de revivre le pire de ses cauchemars. Il ne vaut pas mieux que nous. Loriol se tourna et poussa les gens qui ne semblaient même pas se soucier de lui tant leurs yeux restaient braqués sur la scène. Arrivés à l’orée de la place, le vent charriait déjà les premières odeurs de brûlé. Vetalas était juste devant lui et Loriol le suivait en remuant de sombres pensées. Les humains étaient tous les mêmes. A quoi bon vouloir changer si partout où il allait, il serait capable de tuer pour punir les Hommes de leur bêtise. Une main se posa sur son épaule et les noms de « Vetalas » et « Loriol » raisonnèrent à ses oreilles. Sans se poser de question et parce que sa vie en dépendait, Loriol attrapa le membre et tira si fort qu’il envoya la personne droit sur Vetalas qui n’évita l’homme que de justesse avant qu’il s’écrase dans la ruelle à l’abris des regards. L’homme roula en grognant sur le sol enneigé et se releva en se frottant et en jurant. -Ran ? S’étonna franchement Vetalas qui le reconnut le premier. -Merci pour l’accueil, fit le géant blond en frottant la neige qui avait tâché sa cape. Et sacrée force… Ajouta-t-il à l’attention de Loriol qui ne savait pas trop quoi dire. -Que fais-tu ici ? Loriol recule, regarde sa veste… Dit Vetalas en se mettant à l’œuvre d’un geste de la tête. Loriol regarda et en effet, il fut étrangement surpris d’y voir le symbole de l’inquisiteur. -Je peux expliquer, fit l’habitant du village du col d’un geste apaisant de la main, je ne suis pas vraiment parmi eux. Loriol était prêt à agir et mettre à mort l’individu. Il était un des rares à connaître leurs visages. Un tel témoin était trop gênant pour rester en vie. -Après votre départ, nous avons présenté aux autres villages le livre que vous avez trouvé. Il y était clairement écrit que la rancune entre les trois villages n’avait aucun fondement. On pensait que la guerre entre nous tous allait être arrêtée mais les choses ont empiré. Ceux du centre, belliqueux, avaient été recrutés par l’inquisiteur et pour se venger de nous avoir fréquentés, ils ont laissé l’affrontement avoir lieu. Ca a été un massacre. Il fit une pause sentimentale et ravala des larmes. -J’avais déjà perdu ce qui m’était le plus cher et tout ce que j’ai cherché pendant cette bataille, c’est à venger mon cousin. Malheureusement, ce couard se cache derrière ses troupes alors quand ils ont proposé aux survivants de se joindre à eux, j’ai accepté en attendant mon heure. -Et ? Demanda le lycanthrope. -Nos objectifs sont communs, dit le grand blond, nous serions tous avantagés par la mort de l’inquisiteur. -Je te le fais pas dire ! Intervint Loriol en frappant son poing dans sa main. -Quel est ton plan ? Chercha à savoir le noble. -Je me rapproche de notre cible par la confiance et je le tue. C’est aussi simple que ça. -Et si tu échoues ? -Maintenant que je sais que vous êtes là, vous pourriez me protéger. -On y gagne quoi ? Demanda Loriol. -Des informations. Je ne suis pas haut placé mais je pourrais vous transmettre les agissements de Lieles. -Bien, alors reste parmi eux. Nous te contacterons. Le géant blond fit un signe de tête plutôt satisfait et se fondit de nouveau dans la foule. -Tu crois qu’on peut lui faire confiance ? Voulut savoir Loriol. -Je pense, répondit Vetalas, à moins d’un lavage de cerveau, personne dans sa situation ne pourrait réellement rester avec le bourreau d’un être cher. Un grondement sourd fit trembler la ville et ni Loriol, ni Vetalas ne comprit ce qu’il se passa. Ils regardèrent en direction du nord-est et furent aussi sûr l’un que l’autre de ce que cela signifiait. La guerre allait débuter. @+ -= Inxi =-
  16. Je te laisse trouver le bug Pour le fond ben voila qu'on avance enfin réellement ! On recentre sur la pierre et son objectif et je peux te dire que ça fait du bien ! Vivement la suite ! @+ -= Inxi =-
  17. Pour l'instant je dis rien mais j'ai un avis ! J'attends juste de voir comment va finir le débat ! Mais comme le dit gardien faut faire attention de bien penser a tout et a la cohérence c Surtout pour les compétences ! @+ -= Inxi =-
  18. On debatera des créatures ici même puis on mettra une fois bon dans l'autre post. Donc vous pouvez copier coller ici la première ! En avant ! @+ -= Inxi =-
  19. Voilà on postera ici au fur à mesure des unités retenues. En attendant que les unités soient terminées, on discutera dans le post où les unités ont été marquées pour pas poluer ce sujet ! @+ -= Inxi =-
  20. Inxi-Huinzi

    Nouvelle Bande

    Ben maintenant tu sais ce que les gens en pensent de ta proposition Par contre, c'est vrai qu'il faudrait se poser la question de faire : un seul ogre qu'on peut améliorer ou deux ogres sans amélioration ? Je pencherais plutôt vers le premier. @+ -= Inxi =-
  21. Ben faudrait tester ! Après, j'envie de remettre l'idée de base dans un autre post. Ou déplacer ton dernier post sur un scénario 5. J'ai bien envie de développer cette ruée vers la sortie quand même avec des forces adverses qui augmentent @+ -= Inxi =-
  22. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Allez, un chapitre qui devrait réjouir Fandalg C'est l'heure de Vetalas. Ce chapitre a un but particulier, Vetalas le pense à un moment et il serait bon que vous ne l'oubliez pas non plus Alors que Gerheim guérit lentement et réfléchit à un moyen d'agir contre les voleurs, ils apprennent que la ville est en état de siège et décident également de monter la garde pour parer une attaque des assassins. La veillée se déroule sans accroc et Vetalas se réveille pour prendre son tour. Chapitre 99 Vetalas se réveilla au signal de sa chouette. Sans réfléchir, il fut d’un bond debout et d’un autre sur une poutre maintenant le toit. Il s’éclaircit les yeux en se les frottant et aurait arrêté de respirer s’il n’était pas déjà mort. Vetalas se tenait prêt à fondre sur sa, ou ses, proie en se demandant si c’étaient les voleurs ou les hommes de l’inquisiteur. Heureusement ce fut un grand paysan timide qui entra avec précaution. Vetalas se laissa tomber au sol faisant sursauter Jiru. Il soupira une main sur le cœur et dit : -J’ai failli mourir de peur… -Je me serais moins senti seul ! Répliqua Vetalas en mentionnant sa condition et son sentiment de solitude en ce moment même. Jiru sourit faiblement en croyant sûrement qu’il avait également peur. Vetalas respira un grand coup. Il avait besoin de drogue et il lui en faudrait encore plus lorsqu’il ferait ce qu’il avait à faire pour régler les trois problèmes majeurs dans sa vie : Les voleurs comme l’inquisiteur, sa soif de sang et le fait qu’il n’avait plus de vêtements de luxe. Pour au moins deux d’entre eux, il comptait agir dès ce soir. Il fallait rappeler à tous qui étaient les méchants. Pourquoi vivre dans la peur alors qu’ils étaient les seuls à avoir le pouvoir et assez de courage pour se mettre à l’œuvre. Au diable sa conscience, il assumerait. De toute façon, il avait soif. Vraiment très soif. -Quel a été le rapport ? Demanda Vetalas qui se réjouissait de ne plus ressentir le froid. -Il ne s’est rien passé. La nuit a été calme. -Bien, alors au travail… Souffla le vampire en s’étirant. -On commence par quoi ? -Surveille la maison, je vais patrouiller dans le quartier. -On devrait pas plutôt rester ensemble ? Proposa Jiru qui dansait d’un pied à l’autre. Il avait peur, cela se voyait. -As-tu de quoi te défendre ? Le sollicita Vetalas. -J’ai un bâton. -Ca suffira, ne t’inquiète pas ! Tenta de le rassurer le vampire en essayant d’être convainquant. En cas d’attaque, il serait sûrement mort avant de comprendre ce qui lui arriverait et c’était mieux ainsi. -En avant, fit Vetalas. Je viendrai te voir de temps en temps pour m’assurer que tout se passe bien. Le grand paysan ne semblait pas rassuré mais il hocha la tête. Les deux veilleurs sortirent de la grange et l’un partit vers la maison pour surveiller les entrées tandis que l’autre s’orienta vers la ville. Le magicien prit la direction d’une sombre ruelle et dut se plaquer contre un mur lorsque des voix particulièrement bruyantes et nerveuses se firent entendre. Une première torche éclaira les lieux et un soldat regarda dans sa direction. Il paraissait fatigué et ne le vit pas. D’autres soldats passèrent après lui et ne réussissent pas non plus à le voir. Une fois que les bruits de bottes ferraillées s’éloignèrent, Vetalas se transforma en la bête qu’il affectionnait le plus. Les ailes poussèrent et craquèrent en se dépliant. De longues canines acérées s’ajoutèrent à ses dents et pour terminer, son visage s’agrandit et prit une allure effroyable. Il s’envola haut au-dessus de la ville pour planer un instant en toute liberté. Il capta les vents et les poussa au travers de la ville tels des murmures lancinant sous forme de courants d’air parcourant les plus grandes artères comme les simples ruelles. Rares n’étaient pas les gens à avoir cru entendre un soufflement sinistre et de la poussière se transformer en silhouette sous l’effet du vent. Le désespoir venait de s’abattre sur la ville. Avant de replonger, Vetalas regarda vers l’est et vit alors la réalité du siège que subissait la ville. La muraille était éclairée en tout endroit et une masse noire allait et venait. Simples messagers ou soldats changeant de position, le mouvement n’avait pas de cesse. De l’autre côté, à quelques kilomètres de là, on apercevait ce qui aurait pu être une grosse bourgade proche. Malheureusement, c’était une armée qui s’apprêtait à marcher sur eux. Le contraste était saisissant entre la calme région enneigée et cette masse grouillante de choses aux portes de la ville. Il décida d’aller voir. Vetalas plana et réajusta les deux gourdes vides qu’il avait à la ceinture. Arrivés près du campement, il se posa dans un arbre proche en espérant qu’un éclaireur ne l’avait pas repéré. Vetalas haussa un sourcil quand il commença à analyser ce qu’il se passait. Les paysans ne s’étaient pas trompés et une véritable armée de scarabées se déplaçait là. Il y en avait de toutes les formes et toutes les couleurs. Il y en avait des grands épais munis de cornes de petits allongés marron et rayés de noir mais aussi des plus petits et plus épais d’un vert émeraude comme des plus affreux ressemblant à de grosses larves blanches qui se roulaient dans ce qui semblait être une fosse septique. Dans les souvenirs de son géniteur, il n’avait pas rencontré de telles créatures plus de deux fois dans toute sa longue vie. Alors toute une armée de différentes espèces… C’était quelque chose d’exceptionnel mais Vetalas ne voyait pas la cause qui avait pu les faire s’unir. A sa droite, une femelle se laissa tomber sur le sol en produisant une série de bruits secs semblables au bruit de quelqu’un toquant sur une porte pour entrer. Plusieurs mâles lâchèrent les hallebardes qu’ils tenaient et rampèrent pour s’affronter à grands coups de charge. Un rassemblement se produisit et des cliquetis, se rapprochant même de sifflements, s’élevèrent. Ces sons étaient pratiquement impossibles à entendre mais Vetalas était morphologiquement capable de les capter à défaut de les comprendre. Les antennes vibraient et changeaient constamment de sens tandis que les mandibules et les mâchoires claquaient frénétiquement devant le combat. Le vampire s’envola de nouveau, il ne servait à rien de traîner par ici. La lune était couverte par un nuage et il devait profiter de l’obscurité pour voler sans se faire repérer. Il plana un instant au-dessus de la ville, passa au-dessus de la cathédrale où on sembla l’observer puis plongea dans le quartier des Dix. Là, un groupe se déplaçait assez furtivement. Vetalas se posa sur un toit et observa les six personnes qui s’éloignaient de lui. Ceux-ci feraient parfaitement l’affaire, pensa le vampire. Il plongea dans la ruelle, attrapa le dernier de la colonne en lui posant une main sur la bouche et alla se poser sur un toit voisin. Se délectant de la peur qui se lisait dans les yeux de l’homme, il plongea ses canines dans le cou de l’humain pour s’y délecter de son sang. Pendant qu’il s’enivrait de cette sensation de vie qui coulait en lui, une voix dans la ruelle s’éleva : -Oh les gars ! Où il est Patrick ? Seul le silence lui répondit et une autre voix lui rétorqua : -Putain je savais que c’était une mauvaise idée de se proposer. -Y a une grosse récompense pour leur mort ! Répliqua le premier. Donc on se la ferme et on avance sur nos gardes. Vetalas rit si froidement et si fort que le sang de tous ceux qui l’entendirent se glaça. -Putain c’était quoi ça ? Grogna un nouvel homme. -C’était rien ! Reprit toujours le premier. C’était le vent. -Nan, c’était pas le vent ! Paniqua un autre. Y a quelque chose ! J’étais avec ceux qui devaient les tuer la première fois ! Et déjà une bête nous a attaqué. Je veux me barrer ! -Si tu te casses, je te jure que je te pends par les couilles ! La menace sembla faire effet car personne d’autre n’osa se plaindre. Vetalas avança de toit en toit en surveillant l’avancée du groupe qui ne l’avait pas repéré. Il sauta dans une ruelle que le groupe allait dépasser et s’accrocha sur le mur la tête en bas en patientant. Un homme avec une torche éclaira la ruelle mais ne vit rien jusqu’à ce que Vetalas le saisisse par la tête et la fit craquer d’un mouvement de poignet. La torche tomba et alors que tout le monde regardait, Vetalas fit disparaître le corps à nouveau sur le toit. -Tout le monde en position ! Hurla le chef de la troupe pour ne pas que ses hommes ne perdent courage. Vetalas admira rapidement la bravoure de cet homme qui ne perdait pas pied alors que n’importe qui se serait blotti dans un coin en pleurant pour que cela cesse. D’un coup de griffe, le magicien ouvrit le cou du dernier mort et remplit ses gourdes du précieux liquide. Une fois ce rituel accompli, il regarda discrètement dans la ruelle pour voir les quatre derniers dos à dos attendant que la chose se déclare. Vetalas sortit une demi-douzaine d’os de poulet de sa veste et les lança dans la rue. Le bruit en fit sursauter un. -Va voir ce que c’est Chris. -Des os ! Ce sont que des os ! Répondit-il lorsqu’il les eut trouvés. Un coup de vent sinistre balaya la zone en faisant gémir les murs du passage. -Que se passe-t-il encore ? Cria le chef. -Les os ont disparu dans le sol ! Sorcellerie ! Clama le guerrier en courant pour revenir près de ses amis. Les squelettes sortirent de terre en un battement de cœur, comme propulsés à la surface par un canon. Ils craquèrent, crièrent de leurs cordes vocales inexistantes et chargèrent griffes en avant. -Tenez vos positions et battez-vous ! Vetalas passa dans leur dos et attendit que tous soient concentrés sur la scène de bataille qui allait s’engager. Un voleur, celui que le mort-vivant reconnut comme étant Chris, semblait stupéfait et marchait à reculons inconsciemment en regardant les tas d’os charger. Le vampire attrapa sa cible et s’envola haut dans le ciel. L’humain avait perdu connaissance tant il eut peur. Vetalas en trouva son plaisir gâché. -Où est Chris ? S’affola pour la première fois le chef en assénant un nouveau coup d’épée. Les squelettes étaient réduits en morceaux facilement mais les parties du corps, mêmes coupées, continuaient le combat. Un homme se retrouva même avec une main dans la bouche qui l’étouffa alors qu’elle lui fut lancée à la base par une des créatures de l’au-delà. Il ne restait plus que deux hommes dont le chef et deux squelettes en un seul morceau. Les bouts de Chris retombèrent alors faisant paniquer le dernier homme qui se blottit dans un coin en laissant son supérieur achever le dernier tas d’os debout. Le chef de la bande se sentit soudain soulever du sol à peine son combat terminé. Peu envieux du destin de ses compagnons, il poignarda Vetalas à la cuisse qui surpris, le lâcha. L’homme atterrit lourdement sur un toit mais se rétablit tout aussi rapidement. Il suivait la créature des yeux qui volait nettement dans le clair de lune. Lorsque que la créature immortelle plongea, l’homme toucha Vetalas en plein abdomen avec son épée et le transperça de part en part. Le vampire s’écrasa sur la toiture et glissa sur quelques mètres pour stopper sa course contre une des balustrades. L’humain victorieux s’approcha de sa cible à silhouette humaine et tâta son pouls. Il était mort. Il tira son épée de la carcasse et la rangea au fourreau. Il s’approcha du haut de la ruelle et cria à son camarade : -C’est bon, c’est mort ! Y a rien à craindre. Vetalas, juste dans son dos, regarda avec un grand sourire la terreur qui se lisait dans les yeux du subordonné qui voyait son supérieur en danger mais qui n’avait pas la force de le prévenir. L’autre sembla le sentir et mit une main sur la garde de son épée puis fut bloqué par la force de Vetalas. Le vampire plongea ses canines dans la gorge de l’individu qui gargouilla et se secoua de spasmes. Il le laissa retomber dans la ruelle dans un bruit mat. -Dommage que je n’ai pas le temps, déclara le magicien, tu aurais fait un parfait capitaine zombie… Toi ! Cria Vetalas d’une voix si forte qu’il envoya directement dans l’esprit de la dernière créature qui s’apitoyait sur son sort. Va dire aux Dix que leurs jours sont comptés. Ce ne sont pas protégés dans l’impasse des égouts qu’ils trouveront leur salut. Je sais qui ils sont… Vetalas s’envola. Son travail était terminé. Tout en regagnant la demeure des paysans, il se demanda s’il avait fait le bon choix. La prochaine crise le laisserait forcément dans le coma. Mais le jeu en valait pour lui la chandelle. En buvant le sang du chef de gang, le vampire avait bu également ses souvenirs et aurait pu facilement tuer les Dix. Au lieu de perdre un temps précieux, une telle annonce les ferait paniquer et tous les guerriers seraient réquisitionnés en vue de contrer la menace. Ils gagnaient alors assez de temps pour amasser leur argent. Vetalas était le plus cruel des trois. Enfin, se corrigea-t-il, ils étaient tous cruels mais seul lui n’avait pas assez de conscience pour respecter la vie des hommes. Il était le seul à pouvoir agir et il avait fait le bon choix, il en était persuadé. Sa race ayant un différend datant depuis l’aube des temps avec celle humaine, sa conviction n’en fut que renforcée. Il se posa devant la grange et se transforma en humain. A la lueur de la seule torche de l’endroit, il vit que ses vêtements étaient encore couverts de sang. Il enleva les gourdes qu’il rangea soigneusement et rassembla la masse d’habits en un petit tas. Il enfila une nouvelle tenue rouge et or et mit le feu au paquet de vêtements. C’était mieux que personne n’apprenne ce qu’il s’était passé. Jiru se racla la gorge pour faire remarquer sa présence. Vetalas était tellement perdu dans ses pensées qu’il ne l’avait pas entendu. -Où étiez-vous ? Demanda timidement l’homme. Vous deviez voir si tout allait bien. Notre garde prend fin. Déjà, s’étonna intérieurement le vampire, tant de temps avait passé. -Je surveillais les environs mais je crois que nous n’avons pas grand-chose à craindre ce soir. Allez, va réveiller les suivants. L’homme ne chercha pas à parler avec celui qui lui inspirait le plus de peur et s’enfuit en faisant crisser la neige sous ses pas. Vetalas s’enfouit dans sa terre sacrée et se dissimula sous de la paille. Les animaux des ténèbres veillant sur ses arrières, il s’endormit en profitant des bienfaits de la régénération. Au lever, Vetalas se précipita sur le sachet de drogue afin d’ingurgiter une ligne. Après la veille, il allait augmenter ses doses pour ne pas prendre de risque. Il serait plus longtemps dans le cirage mais au moins, il évitait les crises. Il n’avait jamais eu aussi mal que la dernière fois alors maintenant que les cris des mourants allaient s’amplifier, il n’était pas pressé d’essayer. Après ses divagations et ses hallucinations liées à la substance respirée, il se mit à songer que les scarabées pourraient faire d’excellents sujets de recherches ainsi que de précieux éléments de sortilèges. Vetalas se jura de ne pas oublier d’en récupérer avant de partir. Pour l’instant, il s’évertuait, sans préciser sa source, d’apprendre à tous, moins Jeff et Jiru qui brillaient par leur absence, les résultats de sa nuitée. -J’ai appris ce matin que la garde est sur les nerfs, intervint Feleru à la fin du récit du noble. On dit qu’il y a eu un massacre à deux pas d’ici. Personne n’a rien entendu ? Vetalas hocha négativement la tête. Heureusement que l’autre paysan n’était pas là car il aurait fait immédiatement le lien. -Je sais aussi comment amasser notre or, sourit le vampire en découvrant de nouveaux souvenirs qui venaient à lui. Je sais où les Dix cachent leur or. -Sur leur territoire, non ? Tenta Loriol. -Non, le corrigea le noble, au contraire. Les petits malins l’ont caché ailleurs afin qu’on ne suspecte rien. Il est non loin des remparts et de l’accès à la ville en dehors des remparts. -Enfin ce qu’il en reste… Grimaça Rihu qu’on n’entendait pas beaucoup. -Il faut penser à un plan d’action, commença à réfléchir le drow. -Pas la peine, fit le vampire, dans deux jours, la nouvelle relève arrive avec de nouveaux hommes et des provisions. C’est une véritable forteresse munie d’un seul accès. Elle ne s’ouvre qu’au Dix et au changement de gardes… -Comment tu sais tout ça toi ? Dit directement Loriol. -J’ai… mes moyens… Répondit le magicien en évitant à moitié les regards suspicieux. -Bien, analysons ça plus tard alors, dit l’éclaireur elfe noir en changeant de sujet, tu as parlé de scarabée près à nous fondre dessus. Si nous devons les affronter, il serait bon d’en apprendre plus sur eux, non ? -On peut aller faire un tour à la bibliothèque, proposa Rihu. Elle est pas grande mais des choses pourraient vous être utile. -En avant dans ce cas, fit le drow en resserrant sa cape. -Je prends un manteau et j’arrive, dit le paysan en se levant de table. Entre temps, Jiru revint avec l’air grave. Tous se figèrent et les sillons rouges sur les joues de l’homme étaient signe qu’il avait pleuré. Sans passer par quatre chemins, il déclara d’une voix meurtrie : -Jeff est mort, on a retrouvé son corps ce matin. @+ -= Inxi =-
  23. Pour les votes et commentaires, commencer dès maintenant. Enfin les commentaires parce que les votes... Je rappelle que : Tout le monde peut voter, même des non participants déjà. Ensuite vous faites deux classements de trois personnes dans l'ordre de vos préférés. Deux top3. Le premier récompense la qualité de l'écriture, le vocabulaire, l'orthographe, la cohérence totale. Le deuxième récompense l'originalité du texte, son lien avec le sujet, si les idées sont bien exploitées. Le premier a trois points, deuxième deux et troisième un. Si jamais vous faites qu'un classement, je donnerai que 3,2, 1 et non pas 6, 4, 2. Ca évitera de trop grandes différences justifiées seulement par la paresse de la réflexion. @+ -= Inxi =-
  24. Inxi-Huinzi

    Nouvelle Bande

    AAAAAAaaaaaaaaahhhh, autant pour moi !!! Tu sais où je suis largué ? Ben là : Parce que depuis le début, je te parle du premier post et tu me dis oui oui c'est lui ! Et en fait nan... C'est un post plus loin ! Autant pour moi. @+ -= Inxi =-
  25. Bien alors les principes de la campagne comment je la verrais : La ville divisé en quartier. Chacun commence un quartier et il faut gagner des scénarios pour gagner un quartier suivant. Le scénario est choisi par un jet de dés ( 6 à 8 scénarios différents par quartier ). Ensuite il faut penser à le quartier de base avec des règles spéciales. Une générateur d'or en fonction du nombre de quartier que l'on a. Des objectifs particuliers et bonus qui donnent plus d'or. Ce genre de chose ! @+ -= Inxi =-
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