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Inxi-Huinzi

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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi

  1. Vous me faites un choix alors sur lesquels on épingle ? Vu qu'à priori, y en a qui se ressemble. Ou alors on en débat un par un pour faire un best of. Comme vous le sentez. @+ -= Inxi =-
  2. Ben vois avec Thomas pour la confirmation finale vu que moi, c'est juste pour le principe ! Niveau fonds, tu veux changer quoi ? Si c'est vraiment différent, on peut garder les deux si tu veux. @+ -= Inxi =-
  3. Moi j'aime bien ( déso, je voulais en parler avant ) Y a pas grand chose à critiquer sinon que c'est une mort subite avec juste prise en compte des effets de l'alcool ou pas ! Pour pimenter, rajouter quelque chose à piller dans le bâtiment ? Est ce que c'est des objets ou de la pierre magique ? C'est la fête donc une victoire donc forcement de nouvelles possessions Sinon, faudrait décider comment tomber sur ces scénarios en fait ! @+ -= Inxi =-
  4. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    La suite, la suite ! On continue toujours dans la... ben.. continuité ! Alors qu'ils vont chercher les cartes à jouer, les compagnons se rendent compte qu'un piège les attend et qu'il sera mené par l'inquisiteur. Ils parviennent à fuir mais se retrouvent piégés dans une impasse et bloqués par leur ennemi. Un combat s'engage et Gerheim est blessé à la cuisse tandis que Loriol se retrouve lardé de blessures. Alors qu'un corps s'écrase dans une pile de caisses, une bouche d'égout apparait et ils plongent alors dans une eau sale et croupie. Chapitre 95 Loriol cracha l’eau qu’il avait dans la bouche. Il ouvrait la marche dans les égouts. Le rythme avait ralenti et désormais, ils marchaient lentement. Autour de lui, l’eau devint rougeâtre et il vit que le sang partait progressivement de sa peau. Le combat au-dessus avait calmé sa soif de bataille et il avait eu son compte pour l’année. Il saignait d’ailleurs de multiples endroits vit-il en s’auscultant. Les épées d’argent avaient menacé de lui ôter la vie et après que le premier coup lui eut arraché un hurlement, il s’était promis de ne plus se faire toucher. Ca avait pratiquement marché. Seules des éraflures maculaient le reste de son corps. Il ne cicatriserait malheureusement pas tout de suite, l’argent faisait en sorte que son organisme ne se régénère qu’à vitesse humaine. Il était quand même immunisé aux poisons flottant dans cette eau. -Tu vas tenir jusqu’à la maison ? S’enquit Loriol en tournant sa tête fatiguée vers le drow. Ce dernier lui fit un signe positif puis un mouvement de menton pour leur dire de continuer. Quand Vetalas lui avait fait remarquer le nombre d’infections que l’on pouvait attraper là-dedans, l’elfe noir avait rétorqué en disant qu’il avait de l’anti-poison dans ses affaires et que tout irait bien lorsqu’ils seraient en sécurité. Il était pourtant très pâle et il se tenait constamment l’arrière de la cuisse, celle qui avait été profondément entaillée par le projectile. C’était sûrement pour maintenir la plaie en place pensa Loriol. Un cliquetis d’eau qui goutte devant lui le rappela à l’ordre. Ils erraient depuis un bon moment dans ces tunnels et qui pouvait dire depuis combien de temps ils étaient là-dessous ? On perdait vite la notion du temps et, gêné par Vetalas qui contestait tous ses choix, ils se déplaçaient aléatoirement dans ce labyrinthe. Les bruits de poursuite s’étaient rapidement éteints et il n’était pas étonnant que les hommes de l’inquisiteur n’aillent pas plus loin. Ils n’avaient pas l’équipement ni le courage nécessaires pour aller sous terre. Loriol était sûr d’avoir tué deux hommes et blessé plus ou moins gravement quatre fois plus. Il était content de sa boucherie, l’inquisiteur réfléchirait deux fois avant de s’en reprendre à eux. Il lui avait néanmoins roussi quelques poils d’un rayon qui faillit le transpercer. Il grogna en avançant péniblement dans l’eau marécageuse. Cette dernière semblait plus opaque à cet endroit-là du conduit. Elle leur arrivait juste au-dessus des hanches. L’odeur était poignante mais elle ne le dérangeait pas à la différence de Vetalas qui avançait en apnée. Loriol se fit prendre au piège par un nouveau rai de lumière. Ce n’était malheureusement pas la sortie mais un trou creusé dans un des rares trottoirs de la ville. Impossible de sortir par là, c’était trop exigu .Ce n’était pas la première fois que les compagnons avaient une telle désillusion, c’était au moins la cinquième qu’ils croisaient. A croire qu’il n’existait pas de sortie autre que celle qu’ils avaient utilisée à l’aller… Un rat passa en nageant à côté d’eux en poussant de petits couinements. Gerheim jura à voix basse en espérant avoir tort sur la présence de maladies sur l’animal. Il fit néanmoins un écart boiteux dans l’eau ce qui faillit le faire tomber. L’espoir renaquit lorsque Loriol finit par trouver des barreaux métalliques rejoignant la surface. Vetalas, ayant retrouvé ses pouvoirs dans l’obscurité totale du lieu, se lança un sort de protection et se lança à l’escalade de l’échelle. Gerheim s’approcha ensuite, il était faible. Même Loriol le remarqua à sa démarche vacillante. Le loup-garou ne lui proposa pas son aide, ils avaient besoin les uns des autres mais il n’allait pas jouer la nourrice. S’il succombait en chemin, c’était que le destin le voulait ainsi. Pourtant, quand le drow perdit connaissance, Loriol le rattrapa en jurant tout qu’il avait en mémoire. -Tant qu’on est pas entré à la capitale, t’as intérêt de rester en vie ! Grommela le lycanthrope en remettant l’elfe sur son dos comme un vulgaire sac. Quand Loriol émergea du trou, Vetalas lui lança un regard ponctué d’un sourire. Le loup montra des dents et le vampire se tut pour se mettre en avant. -Il aura quand même bien tenu avec sa blessure, je ne lui aurais pas donné autant de temps ! Dit Vetalas par-dessus son épaule en regardant de gauche à droite où ils pouvaient bien se trouver. Loriol mit alors Gerheim dans ses bras et vérifia par la même occasion que les cartes n’avaient pas trop souffert. Ils se hâtèrent ensuite vers la maison à vingt minutes de là en essayant de ne pas trop attirer l’attention ce qui ne fonctionna guère. Une fois arrivés, le loup tapa du pied dans la porte qui était légèrement entrouverte. Elle claqua contre le mur de derrière et une tête de paysan sortit dans le couloir pour voir ce qu’il se passait. Loriol ne prit pas la peine de se retourner ni même d’identifier lequel des trois le regardait et alla jusqu’à la grange. L’inconfort du trajet et les cahots du champ labouré réveillèrent Gerheim qui gémit en serrant sa cuisse comme si le mal la rongeait. Faiblement mais avec de plus en plus de résolution, le drow voulut qu’on le dépose au sol. Une fois dans la grange et approximativement au-dessus d’une botte de foin, Loriol se fit un plaisir de s’exécuter. L’éclaireur s’affaissa dans un grognement qui réussit à filtrer malgré ses dents serrées. Il était désormais bien réveillé. L’elfe demanda son sac et Loriol alla le chercher docilement, trop à son propre goût. Le morceau de toile tintait de bruit de verres qui s’entrechoquaient. Afin d’éviter de servir de larbin, le loup-garou partit vers la maison avant que Gerheim ne lui redemande autre chose… Comme l’aider à se recoudre par exemple. Il préférait encore répondre aux questions futiles de Feleru. Comme pour affirmer sa pensée, à peine eut-il passé la porte de la cuisine qu’une voix s’éleva : -Tout va bien ? -Oui, oui ! Grommela Loriol. Juste besoin d’un peu de repos. Il était agaçant de devoir répondre sans cesse aux questions. Le lycanthrope n’osait même pas dire la vérité de peur que les paysans décident de vendre des informations à des gens mal intentionnés. -Vous êtes sûrs, hein ? Demanda une nouvelle fois Feleru quand Loriol arriva dans le salon, meurtri, plein de sang et avec les vêtements en lambeaux. -Oui, oui, rien de bien méchant ! Répondit Vetalas à sa place. Cela vous dérangerait-il si nous utilisions le bain en haut ? Rihu, qui était debout à côté de la table avec une paire de chaises qu’il s’apprêtait à mettre dessous, fit un geste approximatif pour leur en donner la permission. -Commence à monter, lui proposa le mort-vivant, je vais à la grange chercher des vêtements et voir si l’elfe est enfin mort. Loriol ne sut dire s’il plaisantait ou s’il était réellement sérieux. Il n’eut pas le temps de s’interroger plus longtemps que le magicien partit par l’entrée principale, sûrement dans l’optique d’éviter de repasser près des paysans. L’homme loup continua de monter les marches qui craquèrent sous la pression. La bâtisse devait vraiment être ancienne se rendit-il compte avant d’arriver à l’étage. Une fois sur place, il ne s’étonna guère du chantier. Des meubles et des tapisseries avaient été tirés des chambres jusqu’au couloir où un bric-à-brac s’empilait. Les chambres pour les invités se créaient doucement... L’étage était plus large que long et quatre pièces qui se faisaient face occupaient cette partie de la maison. La première à gauche était la salle des bains tandis que les trois autres, des chambres plus conventionnelles. Le loup entra dans la spacieuse salle des bains. Il y avait deux baignoires non fixées au sol pour en vider l’eau, une grosse commode, un autre meuble enfoncé dans le mur et un grand miroir. Loriol enleva ses vêtements et remarqua alors l’étendue de ses blessures. Elles n’étaient peut-être pas aussi profondes que celle de Gerheim mais elles étaient plus nombreuses et plus douloureuses. Loriol maudit les utilisateurs des armes argentées. Il regarda le paquet de linge sale en se disant qu’il n’avait jamais autant changé de vêtement dans sa vie dans un si court laps de temps. Après leur escapade dans les égouts, tout était bon à jeter. Le lycanthrope se demandait encore comment personne ne les avait arrêtés. Salis d’un marron vert, saignant et dont une des personnes du groupe en portait une autre, ils avaient forcement été repérés. Loriol se glissa dans une eau froide et légèrement trouble. Quelqu’un était déjà passé avant lui mais cela ne le dérangeait pas. Si à l’heure qu’il était il se lavait, c’était plus dans l’espoir de nettoyer ses blessures pour qu’elles cicatrisent plus vite que pour enlever la couleur guère initiale de son corps ou son odeur. Décidé à ne pas passer plus de temps que nécessaire dans le bain, il en sortit quelques minutes après pour s’observer dans la glace. La première chose qui le frappa fut son visage, il avait l’impression de voir un inconnu. Loriol n’avait pas eu beaucoup l’occasion dans sa vie de voir à quoi il ressemblait et la dernière fois, il était enfant. Le changement avait été radical. Il était aussi plus maigre qu’auparavant, il ne mangeait plus aussi bien et le manque de chair humaine avait influencé sa forme physique. En serrant le ventre, on voyait toutes ses côtes. Ce qui le choqua pour terminer, c’étaient toutes les marques rouges allant de la moins impressionnante de deux centimètres à la plus étendue sur pratiquement soixante centimètres. Loriol se rappela de celle-ci qui lardait son dos car il s’était pris un coup d’une sorte de fouet à trois lanières terminé par des griffes d’argent. Vetalas entra dans la salle de bain dans le but de prendre également son bain. La nudité de Loriol ne sembla pas le troubler et il lui jeta une pile de vêtements que le loup saisit au vol. Même mouillé, il s’habilla rapidement plus pudique que son compagnon. -Alors ? Demanda Loriol. -Il dort. Il a recousu sa blessure ce qui n’est pas un mince exploit sachant où elle se trouvait et qu’elle s’est agrandie pendant le voyage. -Tu n’aurais pas pu le soigner ? Dit ironiquement Loriol. -J’allais pas gâcher mon énergie pour ça, fit Vetalas en se dénudant puis en regardant l’eau de l’autre bain d’une manière indécise. Sa propre odeur finit par le convaincre que c’était mieux que rien et il se glissa dans la baignoire. Loriol, quant à lui, sortit de la pièce puis redescendit en secouant sa nouvelle chemise pour qu’elle sèche plus vite. Il parla ensuite avec les trois paysans sur l’organisation de la journée et tout ce qu’ils devaient prévoir pour leur première organisation de parties nocturnes. Il restait encore beaucoup de rangement et d’achat de collation pour pas que les invités meurent de soif ou de faim. Le temps de faire tous ces travaux, une grande partie de la journée s’évapora. Gerheim dormant pour retrouver ses forces et Vetalas passant un temps infini à se préparer, Loriol n’était bien que tout seul pour porter les meubles. Quand Vetalas daigna réapparaître, le premier joueur était déjà arrivé. Loriol écoutait sa conversation avec Rihu. A priori, ils avaient déjà joué ensemble. Ils avaient décidé que, officiellement, Vetalas ferait le patron et Loriol le videur. Ayant déjà fait ce métier, ce n’était pas un problème. Un deuxième client se présenta et Loriol le laissa entrer. Il connaissait le chemin car il alla immédiatement saluer le paysan et l’autre interlocuteur. Feleru et Jiru étaient à la cuisine en train de s’occuper de la nourriture. La conversation tournait autour des soldats en ville de plus en plus sur les nerfs et sur l’organisation de la soirée et les jeux qu’il y aurait. Tous avaient décidé de mettre le plus de jeux possible à des bas prix de participation afin que les joueurs restent le plus longtemps. Ensuite, une fois que quelques chambres seraient prêtes, ils comptaient augmenter les mises de départ sinon, ils n’atteindraient jamais la somme requise. Loriol doutait d’arriver un jour à une telle quantité. C’était tout simplement plus d’argent qu’il ne devait y avoir dans la ville. La partie commença lorsque tous les joueurs prévus furent arrivés. Il devait y avoir une vingtaine de personnes et d’après Rihu, il manquait quelques individus. Les tables les plus remplies furent celles du poker et de la course à la gloire. Mais les jeux de dés ainsi que de la roulette eurent leurs petits succès qui firent quelques nouveaux passionnés. Avec le temps, Loriol était sûr que ces jeux, inédits dans Lensort, allaient être une bonne source de revenus. Il n’y eut pas d’incident durant cette longue nuit. Tous les joueurs se connaissaient et étaient des amis communs de Rihu. La confiance et la bonne humeur régnaient. Surtout que peu d’argent circulait. Vetalas lui avait confié qu’il avait un peu peur de ne pas pouvoir faire de monnaie mais il sembla optimiste car ce fut tout ce qui lui passa entre les mains. L’aube fut accueillie avec des soupirs de soulagement par les joueurs comme pour les trois frères. La dernière heure passa lentement et la bonne humeur et l’enthousiasme avaient fait place à la fatigue et à une humeur plus réservée. Les joueurs avaient lutté pour ne pas s’endormir même si certains avaient fini par le faire sur des chaises. Loriol les réveilla un par un et les guida avec un tact surprenant vers la sortie où Rihu disait au revoir. Le rez-de-chaussée était dans un état déplorable et avait besoin maintenant d’un bon ménage qui les occuperait sûrement tout le début d’après-midi une fois qu’ils auraient dormi. Vetalas les rejoignit sur le palier de la porte après s’être battu avec un chiffon qui s’était collé sous ses chausses à cause de l’alcool renversé sur le sol. -On a fait un bénéfice de vingt pièces d’or, dit le vampire mi-figue, mi raisin. J’espère que le bouche à oreille va marcher parce que ses joueurs-ci ne reviendront pas avant la semaine prochaine. Loriol priait pour que oui. Si Anir prenait encore plus d’avance, ils allaient perdre le médaillon à jamais. Ils avaient aussi besoin de Gerheim pour les tricheurs. Il était le seul capable de détecter quelqu’un qui aurait voulu les léser. Pour cette soirée, cela aurait été superflu car tous étaient des hommes de confiance mais bientôt, des étrangers se présenteraient à leur porte. -C’est quoi ce drapeau rouge au milieu de la route ? Demanda Loriol qui était persuadé que ce fanion n’y était pas quelques instants auparavant. -Oh non… Se contenta de répondre Rihu. @+ -= Inxi =-
  5. Ou pas Je trouve plein de solutions moi avec ce que tu me dis. Justement s'il ne s'entend pas avec les Dieux du Chaos, peut être que ceux-ci vont décider d'envoyer quelques troupes pour le surveiller ou histoire de voir ce qu'il faut là-bas. Enfin je pense qu'on peut trouver une justification tout à fait plausible vu que toutes les races sont représentées ! Enfin je suis pour moi parce qu'avec mon frère, on trouvait dommage que les seuls représentants chaos qu'on est soit la kermesse et c'est quand même super restrictif. Après, on peut même voir pour des nouvelles magies ! @+ -= Inxi =-
  6. Inxi-Huinzi

    Les Couloirs de Khaine

    Je comprends rien Enfin je sais pas, autant la forme y est autant la forme est beaucoup plus ambiguë. Je m'explique. On ne sait rien du perso, on ne sait rien de ce qui lui arrive, on sait juste ses pensées. Et avec juste ça, on a du mal à s'imprégner de sa souffrance et de ses problèmes ! Mais c'est le style du texte me diront certains alors why not @+ -= Inxi =- Edit : C'est à dire ? Mp moi pour m'expliquer.
  7. Inxi-Huinzi

    Navregen

    Toujours bien ! J'ai cru au départ que tu allais nous faire qu'un historique ( cf le départ ) mais y a quand même assez d'action. On a une petite avancée et des problèmes qui me rappellent un autre moment ton histoire qui semble similaire. Et une tentative d'assassinat qui montre qui en a une qui a le syndrome de Stockholm ! @+ -= Inxi =-
  8. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    On a passé les niveaux mais les compétences ont pas été choisies. Je te dirai quand on l'aura fait. Pour la question une : J'ai un personnage A. Il est caché derrière un mur. B ne peut pas le voir. B est un archer. Un personage C intervient dans l'histoire. C'est un guerrier. A est aussi caché de C par le mur. A la phase de mouvement, C bouge de telle manière à être sur le flan de A mais à une distance supérieur à sa valeur d'initiative. Est ce que A est tjs caché ? Est ce que A est caché de B mais pas de C ? Est ce qu'il est plus du tout caché et B peut lui tirer dessus ? @+ -= Inxi =-
  9. C'est quoi le matériau ? Du chocolat on dirait @+ -= Inxi =-
  10. Inxi-Huinzi

    [Bande] Moine de Cathay

    Pas mal cette bande ! Je vais les regrouper dans un post aussi je pense. Quoique.. On va en faire le tactica et on mettra directement en tactica Bon la tradution est pas trop mal par contre, il faudrait qu'on voit la mise en forme pour rendre le tout plus présentable et qu'on délimite bien les parties ! Tiens petit truc que j'ai vu en passant : Academic : ca doit être érudition ! @+ -= Inxi =-
  11. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    Questions : 1) Est ce qu'un perso A, à couvert d'un perso B et déclaré caché, peut se faire tirer dessus par B dans le cas où un perso C, allié de B, serait dans sa ligne de vue de façon nette ( pas à couvert donc par rapport à C mais par rapport à B. De plus, le C est à plus de son initiative de A ) ? J'en ai d'autres mais je viens de perdre le papier où je les avais notées donc je les mets plus tard ! Rho ca va ! C'est pas ma priorité, ma priorité là, c'est l'assemblage de figs, ensuite leur peinture et pour terminer les décors. Et ensuite leur peinture... @+ -= Inxi =- Edit : Le reste : 2) On peut cacher des animaux ? 3) Imaginons un combat au cac d'un saurus qui charge une unité. Il attaque mon saurus, ensuite l'autre riposte et enfin la morsure. Est ce que si je met sonné sur ma première attaque, je rajoute ma morsure et prends le plus grand jet de dégat ou ma morsure tue si je réussi le jet pour blesser ?
  12. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    Bien le jet de dés étant retombé sur ce scénario et vu que j'avais dit à mon frère que si ça retombait sur ce scénario, ça me dérangeait pas d'être défenseur. D'autant plus que la valeur de bande la plus forte ben... c'était moi. Pour commencer les bandes qu'on va pouvoir suivre étape par étape. Les bandes Les humains : Un capitaine : Epée, arbalète, armure lourde et bouclier Un champion : Epée, arbalète, bouclier Un champion : 2 haches et armure légère 1 bretteur : Epée 1 guerrier : Epée bouclier 3 tireur : arc long Les EN Un dynaste : arbalète à répétition Sorcière : Eclair noir et lance Spadassin : Epée Spadassin : Epée Maître des bêtes : Lance 1 ombre : Arbalète à répétition 2 corsaires : Hallebardes 2 Bêtes à sang froid Les H-L Prêtre skink : Rondache, arc court, esquive, rétablissement, un sort Totem saurus : Epée, bouclier, immunisé à la peur Skink à gde crête : Poison fuligineux, javelot, cause la peur Skink à gde crête : Poison fuligineux, javelot 4 saurus : Epée 4 skink : Arc court 1 saurus : Epée 1 skink arc court Les tours 1er tour HL : Mouvement. Je me regroupe dans la maison. L'elfe est derrière à gauche et on voit l'humain à ma droite. Pendant que eux essaye de m'attaque où le gros de mes forces se trouves. Je vais tenter de fuir à travers le bâtiment. EN : Mouvement Humain : Mouvement 2eme tour HL : Mouvement où je me rapatrie à travers le bâtiment. EN : Mouvement Humain : Mouvement et quelques tirs qui échouent 3eme tour HL : Mouvement de charge, tir qui ne donne rien et je tue un sang froid. EN : Charge, la magie ne donne rien ainsi que la mort de l'autre sang froid Humain : Mouvement pour revenir, mort d'un skink et du général skink. Voici l'état à la fin du tour. Avec l'humain qui revient au fondet un des champions contre moi. tandis que l'elfe revient par le bas et je me retrouve en tête à tête avec des guerriers. 4eme tour HL : Mort d'un guerrier EN et d'un champion Humain EN : Mort d'un saurus et de deux skinks Humain : Bouge et les tirs ne donnent rien 5eme tour HL : Tue le champion humain responsable de la mort de mon général EN: mort d'un saurus par le dynaste Humain : Déplacement 6eme tour HL : Encerclement et mort d'un autre guerrier EN EN : Dynaste tue un skink Humain : Ne fais que tirer et rate 7eme tour HL : Rien de spé. Je tente de m'approchre de l'elfe noir ca ril lui reste le plus de héros. Tant pour l'humain qui prendra une pierre. http://img373.imageshack.us/my.php?image=1003045sw8.jpg EN : Non plus Humain : Le capitaine ramasse 3 pierres magique 8eme tour HL : Mes tirs ratent. Je décide de pas forcer le destin déjà défavorable. Je reste pas loin des pierres restantes pour éviter que l'EN les ramasse. http://img360.imageshack.us/my.php?image=1003046eb7.jpg EN : Tira rate ainsi que le sort. Mais il tente d'avancer chercher les pierres restantes. Humain : Recul avec la pierre http://img440.imageshack.us/my.php?image=1003050re3.jpg 9eme tour HL : Mouvement EN : Tir + sort mais rate Humain : Continue de reculer et tirs ratent 10eme tour HL : Rien même is je tente une ultime sortie pour tuer le maître des bêtes et le capitaine humain avec deux skinks qui vont vite . EN : Les elfes ne font rien non plus même si son spadassin qui charge se retrouve sur le ventre. Il tente une sortie avec la sorcière sur lecapitaine humain mais le sort ne marche toujours pas. http://img219.imageshack.us/my.php?image=1003051qd9.jpg Point de vue de l'autre côté : http://img184.imageshack.us/my.php?image=1003052ne7.jpg Humain : Continue de reculer et tue le skink qui s'était avancé pour le tuer. Résultat Humain : Un champion, celui qui tir, est dans l'arène ( 65 ) mais perd L'autre champion a une blessure au bras ne pouvant le jouer à la partie d'après Le bretteur tué survit E-N Un spadassin dans l'arène mais perd également 2 bêtes à sang froids mortes et un guerrier sur deux meure H-L Le totem saurus blessure au bras, ne peut jouer la prochaine partie Le général cause la peur Un skink perd un de mouvement Perte d'un seul saurus, tout le reste survit @+ -= Inxi =- PS : Je mets le reste dess photos après !
  13. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Voici la suite ! Le début et moins bien sur la forme. Ensuite j'ai été lancé dans l'écriture donc ça va mieux ! Donc vous vouliez de l'action.. Alors en voici ! Les trois compagnons découvrent le cadavre de Pierre avec qui ils avaient joué aux cartes, en partie responsable de sa mort, personne n'assume les conséquences. Les trois décident ensuite de monter leur salle de jeux dans la maisons des paysans et ils partent alors commander des cartes à un scribe mais ils doivent revenir que le lendemain. Chapitre 94 -C’est tant mieux, dit Jiru alors qu’ils dînaient tous. Vetalas venait de leur annoncer qu’ils ne joueraient pas ce soir car le matériel était en commande. Il aurait été inutile de faire venir du monde s’ils n’avaient rien pour les faire jouer. Ils auraient fait le voyage pour rien et ils n’auraient pas été dans les meilleures dispositions : s’en aller pour ensuite revenir un autre jour. Gerheim savait qu’on ne se bousculerait pas à leur porte et qu’il fallait donc éviter à tout prix de faire fuir les quelques intéressés. De ce qu’il avait compris, les joueurs étaient en général les gens qui, comme eux, avaient été interdits de quartier où étaient les salles de jeux. -Personne ne peut se déplacer la nuit tombée, ça force nos amis à venir avant que celle-ci ne tombe, développa Feleru. D’autres se sont désistés car peu dans l’envie d’attendre ici que le soleil se lève. -Organisons les parties de jour en attendant d’adapter la maison pour les héberger. Ainsi, ils pourront profiter du confort avant de repartir frais et dispos le lendemain ! Proposa Vetalas en choisissant bien ses mots car c’était une profonde modification de leur habitation qu’il suggérait. -C’est une idée à creuser, le soutint Gerheim, mais je crains que le temps ne joue contre nous. Ce fut le seul moment intéressant avant que le reste du repas se passe dans une banalité complète où les paysans parlèrent de leur emploi du temps et où Vetalas fit semblant de s’y intéresser. Gerheim écouta d’une oreille distraite mais les véritables points qui l’intéressèrent furent ceux sur l’organisation de la ville. Ils expliquèrent de nouveau qui contrôlait quoi avec une partie plus poussée sur Brader qu’ils ne se gênèrent pas d’insulter. De là, le drow en déduisit qu’il devait être à l’origine de leur problème financier. Pour terminer le repas, ils débattirent du quartier des voleurs, contrôlé par les dix. Ils donnèrent un point de vue plus neutre que ce que leur informateur enfant, Jeff, leur avait donné. Ce dernier semblait d’ailleurs enthousiaste et plutôt désireux d’entrer dans l’organisation. Là, les paysans étaient sans appel : Ce quartier devait revenir sous la domination du duc et leur réseau se démanteler. Ils étaient d’autant plus objectifs qu’ils habitaient à moins de trois minutes de la frontière de ce quartier. -Faudrait commencer à ranger si on veut commencer dès demain, nan ? Proposa Loriol. Gerheim vit Vetalas regarder Loriol comme s’il était étonné que l’idée soit vraiment de lui. Les paysans, n’ayant pas de tâches particulières à faire le lendemain – la guerre gelant progressivement toute l’économie –, acceptèrent. Cela alla assez vite au final car Vetalas et Loriol pouvaient porter des charges inhumaines assez facilement. Gerheim occupait Feleru, Jiru et Rihu avec des tâches basiques comme rassembler toutes les chaises de la maison et commencer à nettoyer les chambres pour pouvoir plus tard accueillir des visiteurs. Deux heures plus tard, alors que le rez-de-chaussée avait été complètement vidé, mis à part la cuisine, ils partirent se coucher. Gerheim s’enveloppa dans sa cape et se mit sur sa botte de foin. Les chevaux semblaient s’ennuyer ferme et renâclaient à chaque fois que quelqu’un passait. Toujours inquiets à l’odeur d’un loup si près, les destriers firent claquer leurs sabots sur le sol en essayant de s’écarter le plus possible de Loriol en tendant leurs longes au maximum. Bercé par ce calme avant la tempête, Gerheim essaya de glaner quelques heures de sommeil avant de ne plus pouvoir. Il finit par oublier la discrète peur des chevaux et s’endormir en disparaissant entièrement dans la meule. On aurait pu croire qu’il avait complètement été absorbé. L’aube fut rapidement sur eux et cette fois-ci, le coq ne chanta pas ce qui surprit Gerheim qui se demandait ce qui avait pu arriver à la pauvre bête. Vetalas était déjà réveillé et assis sur son postérieur, il semblait avoir la tête ailleurs. Après la découverte du cadavre de Pierre, Gerheim s’était senti en partie responsable de l’état du pauvre bougre. A priori, Vetalas surmontait son épreuve d’une toute autre manière… La drogue finirait par le tuer. Heureusement pour lui, de jour comme de nuit, il était mort. Cette constatation lui fit comprendre un paradoxe auquel il ne trouva pas de réponse : Pourquoi avoir besoin de soulager sa conscience alors qu’il était mort-vivant de jour comme de nuit ? Gerheim garda cette constatation pour lui et se promit de trouver une réponse plus tard. -Allons chercher la commande, proposa Gerheim en ayant l’impression de parler au vent. En effet, Vetalas avait les yeux dans le vide et Loriol, peu réveillé, devait à peine comprendre ce qu’il se passait. Pourtant, il renifla un bon coup et toussa. Il se tourna sur lui-même en direction de Vetalas qu’il regarda en grondant. Gerheim n’était pas le seul à réprouver l’usage de cette poudre blanche. Le vampire se leva néanmoins et suivit les deux autres dehors en reprenant le chemin de la veille. Il réussit à ne pas attirer l’attention malgré son allure de zombie et ses yeux hagards. Gerheim ne supportait guère d’être le centre d’intérêt des passants et avec un Vetalas dans cet état, certains d’entre eux leur jetaient des coups d’œil intrigués. Les rondes de soldats semblaient plus pressantes et ils durent plusieurs fois faire des détours pour éviter des guerriers de l’inquisiteur. Ils arrivèrent finalement en un seul morceau à la boutique au grand soulagement de Gerheim qui put voir que Vetalas avait repris ses esprits. Ce fut même ce dernier qui entra dans la boutique sans frapper son arrivée. -Ah vous revoilà ! Fit le scribe dans l’exacte position dans laquelle ils l’avaient laissé hier. -Dès le lendemain ! Répéta Loriol. Donc on y est ! -Je vais chercher vos cartes ! Dit l’homme en se levant. L’homme disparut dans un claquement de porte. Cette dernière se trouvait juste derrière son bureau. Gerheim regarda rapidement la pièce et abandonna rapidement sa quête d’indices devant la multitude de parchemins et de livres disposés sur les six meubles de l’endroit. Il y en avait également sur le sol qui n’était pas vierge de taches. Le cœur de Gerheim se serra et sa respiration se fit plus difficile. Un mauvais pressentiment montait en son sein. Il ne put déceler d’où cela vint malgré ses coups d’œil de droite à gauche. Il sortit même la tête de la maison pour vérifier… Vetalas le regarda à son retour en levant un sourcil. Gerheim ne dit rien et se contenta de s’appuyer son index contre sa tempe. Le vampire hocha la tête positivement juste avant que le scribe ne revienne avec les cartes. Loriol lui prit le paquet des mains de façon assez brutale et le scribe sursauta et remit en place ses lunettes pour masquer son trouble. -Qui est venu vous voir ? Fit sans détour Gerheim dans toute sa froideur. -Pe… Personne ! Bafouilla l’accusé. Vetalas lui attrapa alors la tête et plongea ses yeux dans le sien. Il faisait jour mais le vampire avait rassemblé assez de pouvoir pour lancer ce sortilège. Le scribe gémit et ses genoux semblèrent se dérober sous lui. Il voulait arrêter de regarder le mort-vivant mais son corps ne lui appartenait plus. Il tentait de fermer ses paupières comme le montrait l’oscillation de ses yeux mais plus rien ne lui obéissait. Il commença à geindre puis ce cri se fit croissant. Vetalas le laissa tomber au sol et dit précipitamment : -Nous devons partir. L’inquisiteur sera bientôt là. Loriol fit un mouvement vers la porte mais le mort-vivant le retint. -Pas par-là, ils sont là. Vetalas se mit à courir et sans hésiter, le drow le suivit avec Loriol qui ferma la marche. Ils passèrent la porte qu’avait pris le scribe et atterrirent dans une sorte d’entrepôt miniature. Vetalas coinça la porte avec une planche et Gerheim comme Loriol poussèrent des étagères pour la bloquer. Les parchemins vierges se mirent à rouler sur le sol et les pots d’encre multicolores à se mélanger dans des flaques aux formes complexes. Des bruits d’armures leur parvinrent de l’entrée du magasin couvrant brièvement les cris d’agonie du copiste. Les trois se remirent à courir tandis que Gerheim se demandait ce que Vetalas avait bien pu injecter dans l’esprit du jeune scribe. A la fin de l’entrepôt mesurant à peine dix mètres de long, il y avait une nouvelle porte que Loriol enfonça d’un coup d’épaule. Le morceau de bois pourri par l’humidité craqua et s’ouvrit dans un trou sans guère propulser d’échardes aux alentours. Les compagnons prirent la tangente et atterrirent dans une petite cour encerclée d’un côté par deux hauts bâtiments et de l’autre par deux murs tout aussi imposants. -Par où ? S’enquit Loriol à peine essoufflé. Vetalas réfléchit en soufflant d’un coup sec. -Dans l’esprit du scribe, nous étions encerclés donc… par-dessus les murs. Loriol… Lance-moi ! Le loup sourit sans la moindre protestation. Il attrapa le vampire par la tunique et le jeta en haut du mur. Il rata la cime d’une cinquantaine de centimètres si bien que Vetalas dut se racler la tête contre la pierre pour pouvoir tendre les bras et attraper la partie supérieure du mur. Il se hissa et s’assit à cheval en haut en attendant qu’on puisse le faire descendre. Gerheim, même si le mur était assez lisse, réussit à l’escalader en allant moins vite que les bonds que faisait Loriol pour se déplacer d’un mur à l’autre. Toujours du même élan, le loup-garou attrapa Vetalas qui manifesta ce traitement par un petit « oh » de surprise et les deux retombèrent de l’autre côté. Gerheim arriva juste après, tellement concentré qu’il n’entendit pas les soldats six mètres en contrebas. Une vive douleur lui brûla l’arrière de la cuisse au moment où il passa le haut du mur. Ses mains perdirent leur fermeté et il chuta. Une poigne ferme le saisit avant qu’il ne s’écrase sur les pavés. Gerheim ne sentait que cette douleur derrière sa cuisse. Allongé sur le sol, Vetalas se pencha sans toucher au vêtement plein de sang. -Loriol, dit l’autre, tire le pantalon pour voir ce qu’il a. Le loup se pencha et arracha le pantalon autour du trou. Le mort-vivant regarda de nouveau et fit son diagnostic. -La blessure n’est pas grave. Le carreau n’a fait que l’effleurer. Gerheim se remit debout en s’appuyant sur sa jambe valide tout en mettant sa main de libre sur la plaie ensanglantée. Déjà le flot de sang se tarissait. Il pouvait marcher mais il était persuadé que cela ouvrirait sa blessure et l’empêcherait de cicatriser. Avec son doigt, il passa le long de la balafre et remarqua qu’elle devait faire un demi-centimètre de large sur cinq ou six de long. Dans le peu d’affaires qu’il avait, il avait une aiguille et se ferait ses sutures en revenant à la grange. En boitant, il fit un signe aux deux autres d’y aller et que tout allait bien. L’autre versant du mur les avait conduits dans une petite rue perpendiculaire à un axe plus important. Ils devaient rapidement bouger avant qu’ils ne soient encerclés ce qui serait sûrement le cas. Alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre la grande route permettant un retour plus rapide à la maison des paysans, un groupe de guerriers bloqua le passage. -Tiens, tiens, tiens… Fit l’inquisiteur un sourire ravi sur le visage. Enfin je vous tiens à ma merci. Gerheim ne dit rien mais jeta de rapides regards autour de lui pour constater qu’ils étaient pris au piège. Au fond de la rue, une pile de cagettes était les seuls objets dont ils pouvaient se servir pour se défendre. Gerheim fit un pas en arrière et d’une main attrapa son épée et de l’autre une petite dague. Vetalas, tout aussi mortel que lui, suivit son exemple et laissa Loriol le premier au contact en cas de charge. -Quelle désagréable surprise ! Répondit Vetalas ne perdant aucunement sa prestance. Si Gerheim devait se battre, il perdrait rapidement son sang. Il devait bouger sa jambe le moins possible. -Assez de bavardage ! Lança l’inquisiteur du bout de la rue. Soldats, attrapez-les ! Je me moque s’ils sont blessés, tant qu’ils peuvent parler ! Maintenant, la fuite était exclue car ils se sauraient lardés de carreaux en tentant de s’enfuir en escaladant. Ils devaient vite bouger avant que le reste des troupes n’arrivent. Les premiers guerriers s’avancèrent. Ils devaient être une trentaine. Loriol se transforma intégralement et poussa un hurlement qui en fit reculer la moitié. A priori, ce qu’on leur avait raconté au coin du feu sur les monstres qu’ils poursuivaient était encore en dessous de la vérité. L’autre partie se jeta en avant en criant des bénédictions pour que leur dieu leur accorde la victoire. Loriol se plaqua contre un mur à cinq mètres devant eux et fit de grands gestes pour que personne ne s’approche à portée d’épées dont la majorité avait été trempée dans une fine couche d’argent. Quand le premier soldat fut sur lui, Gerheim oublia tout pour se concentrer sur ce qu’il savait le mieux faire : tuer. Il lança sa dague qui atteignit un homme en pleine course. Il fit un bruit mat de réception et s’écroula au sol faisant tomber un camarade dans sa chute tandis qu’il sentait son poumon se remplir progressivement de sang. Vetalas invoqua un énorme bouclier d’os qui semblait aussi solide que léger. Le vampire, peu doué dans le combat au corps à corps ne s’en servait que pour se défendre. Il devait sûrement regretter que ce ne fût pas la nuit. Là, il aurait eu la chance de se défendre correctement. La première passe d’arme fut rapide et l’homme de foi mourut dans un gargouillement. Le combat se stabilisa et chacun eut des adversaires à qui se mesurer. Malgré cela, Gerheim dut faire un large coup de taille pour faire sauter ses adversaires en arrière et ceci afin qu’il puisse se dégager un passage jusqu’à Vetalas en grandes difficultés et qui allait se faire poignarder. En titubant, il transperça l’assaillant et se retourna pour faire face à ses précédents belligérants. Le vampire attrapa une arme au sol et la mania approximativement ce qui suffit pour que personne ne s’approche. Au loin, le drow vit Loriol faire un bond pour sortir du cercle que l’inquisiteur avait mené contre lui. Il atterrit dans le dos de victimes toute fraîches qui se firent tailler les arrières sans remarquer la soudaine présence de l’animal. Les poils gris luisant de sang, le loup se jeta à la gorge d’un soldat dont le coup d’épée enleva une touffe de poils. Gerheim donna un coup horizontal pour faire reculer son adversaire. Le lycanthrope était bardé de blessures non cicatrisées confirmant l’hypothèse d’armes adaptées. L’inquisiteur entra en action comme le prouva un rayon qui passa à quelques centimètres de Gerheim lui arrachant un bout de pantalon déjà déchiré. Un trou fumant dans le mur au loin était l’autre preuve que le rayon jaune n’était pas passé loin. Un corps s’écrasa dans un grand bruit dans la pile de cagettes dont s’étaient progressivement rapprochés Vetalas et Gerheim. Un carreau se planta entre ses pieds et le drow se lança dans un corps à corps pour éviter d’être repris pour cible. L’homme, à quelques centimètres et ayant vu son handicap, lui décocha un coup de pied dans sa jambe douloureuse. Gerheim tomba à la renverse et eut juste le temps de lever son épée pour que l’autre s’empale dessus. L’elfe roula au sol et se redressa tout en prenant un coup sur l’épaule qui engourdit sa main de libre. Un peu plus à droite et il aurait été assommé. -Gerheim ! Cria Vetalas par-dessus la mêlée qui tournait clairement en leur défaveur. Le drow se permit un petit regard car le suivant adversaire hésitait à s’engager. Ils voulaient visiblement passer entre Vetalas et Gerheim pour les attaquer aussi de dos mais le faible espace ne leur permettait pas. Il y avait une plaque d’égout qui était auparavant cachée par les cagettes et qui avait été révélée par l’atterrissage d’un soldat lancé par Loriol. -Ouvre-la ! Ordonna l’éclaireur tout en prenant la place de Vetalas. Acculés dans un coin, il n’y avait nulle trace de Loriol. Vetalas n’arrivait pas à soulever la plaque de métal qui semblait bien trop lourde pour lui. Ayant gaspillé son énergie dans le bouclier pour se défendre, il ne pouvait rien faire. Loriol intervint alors d’un nouveau bond qui mit au sol les premiers rangs de combattants de l’inquisiteur. Bavant, suant et couvert de terre comme de sang –ennemi comme le sien – il prit la place de Gerheim qui partit en boitant aider Vetalas. A deux et en s’aidant de l’épée du drow, ils parvinrent à la bouger tout en lançant des regards inquiets à Loriol qui prenait blessure sur blessure mais qui parvenait à faire de terribles ravages dans les rangs des assaillants même si ses griffes parvenaient de moins en moins à percer les armures. Gerheim plongea la tête la première et tomba dans une eau si infecte qu’il eut un haut- le-cœur et vomit tout ce qu’il avait mangé. Les Dieux seuls savaient ce qu’il pouvait bien y avoir là-dedans. Au-dessus de lui, les combats faisaient encore rage et Vetalas ne suivait pas. Il y eut une sorte de dispute et Vetalas suivit le même chemin la tête la première. Même au risque de sa vie, il n’aurait pas été étonnant que le noble refuse d’aller dans les égouts. Il y eut un nouveau hurlement et Loriol referma la plaque derrière lui. Ils perdraient quelques précieuses secondes à la rouvrir. -Fuyons ! Souffla Loriol à bout de souffle. @+ -= Inxi =-
  14. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    J'avoue qu'on a particulièrement réussi ! D'habitude, j'ai de la chance en partie mais pas lors de la progression et le frère vice versa Là, j'ai eu la chance dans les deux ! Nan nan, on est d'accord ! Je compte limiter le nombre de pierre magique à 3 ! Moi qui est raison Le scénario conseille une table 1.20 x 1.60 (ou 80) mais c'est le déploiement qui est mal fait à mon avis. On devrait pas pouvoir se déployer à moins de 18 ps de l'adversaire ( contre 6 dans le scénario ) et le défenseur devrait être le dernier à mettre ses troupes sur le terrain ( même si cest une embuscade et ça ne parait pas logique. @+ -= Inxi =-
  15. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    Il exagère, y avait une telle différence entre nos deux bandes. De toute manière, j'étais moi en infériorité de valeur. Pour le résultat après bataille Humains : Un bretteur meure ainsi que deux guerriers normaux. Pas de passage de niveau. HL : Perte d'un saurus. le skink a grande crête gagne la peur et par son passage de niveau. Le guerrier totem saurus devient insensible à la peur et gagne +1 de Cd par son niveau. Mon général gagne un sort et 3 compétence Norsca : Jarl gagne un point d'exp supplémentaire ( double 6 ) et gagne un niveau : +1 Cd Le harmarmar ( ou je sais pas quoi ), n'a rien, une blessure légère dont il se remet vite et sur son niveau, il gagne une compétence Un berseker perd un d'initiative tandis que l'autre gagne la haine de tous les Hommes Lézards Le kzlbitr gagne une compétence. @+ -= Inxi =-
  16. Inxi-Huinzi

    La Machine infernale

    Fais attention à ce que tu dis En plus y a des fautes Bon alors cette suite n'apprend... rien du tout ! Sinon qu'ils sont bien tous tarés là dessous J'ai aucune idée de ce que signifie le résultat de la partie de cartes donc je vais me contenter d'attendre la suite pour avoir ma réponse ! @+ -= Inxi =-
  17. Ben dès qu'il est prêt, dedans @+ -= Inxi =-
  18. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    Okey.. Quand ils disaient survivant à la bataille, je pensais pas hors de combat aussi ! Pour la déroute, on pouvait pas dans ce scénario. C'est le 6 de chaos dans les rues. Ils se joue en dix tours sans test de déroute ! Pour les pierres magiques, je pense que le maximum doit etre de trois vu que pour savoir combien de pierre magique porte un héros, on jete un D3. @+ -= Inxi =-
  19. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    Il s'exprime mal Blasé, il n'a pas encore fait le jet pour savoir qui survie, pour l'instant ses troupes sont en hors de combat vu qu'il veut faire les jets de dés plus tard ! Je note que quand les héros tuent mais je vais essayer de m'en souvenir ! Parce que là, mon capitaine portait 7 pierre magique, + le point de survie + le point victoire, il gagne 9 points d'exp dans la partie ! Heu si j'ai bien compris, une unité gagne le point de survie si une d'entre elles est encore debout à la fin de la partie. Et les héros ne gagne pas le point survie s'ils sont hors de combat. C'est pas ca ? Ca serait logique pourtant. Oui ! Y a vite eu des hors de combat chez lui. C'est le seul qui a pas fait l'après bataille et donc dès que c'est fait, je dis ce que ça donne comme résultat. @+ -= Inxi =-
  20. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    Alors comme d'hab, les tours et leur description avec les photos qui vont avec, et pour terminer, les questions ! Moins que d'habitude ! Allons-y. Donc comme on le redira après, la bataille s'est essentiellement concentrée dans une seule partie de la table assez dénuée de décor vu que des combats ont eu lieu dès le premier tour. Y a du non peint en fig et des figs d'autres peuples pr combler les effectifs, faut pas s'inquiéter Les bandes : HL, Norsca et Marienburgers Alors placés ainsi : Donc premier tour, alors que j'aurais fui, il me charge de suite dans le but de m'annihiler pour ensuite se faire les humains. Il charge avec ses chiens mes saurus et se trouve, pour l'un d'entre eux, sur le dos. Mon chef saurus chargera et tuera celui sur le dos ainsi qu'un autre en duel. Pendant cinq tours, l'humain va faire que se rapprocher sans pouvoir faire quoique ce soit comme vous pourrez toujours le voir en arrière plan. ( visible sur la deuxième photos ) http://img89.imageshack.us/my.php?image=1003024qm9.jpg Deuxième tour, Mon guerrier totem saurus meure. Je pensais qu'il allait quand même plus résisté. Troisième tour, le chef du chaos se fait encercler puis tuer par un skink ( la médaille du combat celui-là ) Je tue rapidement un autre héros et un guerrier normal avec mes saurus. Là, on a la position des troupes après l'encerclement : Quatrième tour, la stagnation. Cinquième tour, la mort d'un autre guerrier du chaos et un bersek tue un saurus. Un de ses frères vengera sa mémoire en tuant le bersek. Sixième tour, que du mouvement, à ce moment, blasé ( et ça se comprend, mon frère jette l'éponge ) et on décide de laisser les unités qui lui reste en vie jusqu'au dixième tour. On a cette position-ci : Septième tour, Je me replace et perd un saurus fusiller par les archers humains. Juste avant que je me replace on est première photo : Et après, je serais dans cette position (beaucoup de troupes blessés donc je m'écarte pas trop pour que mon capitaine ait le temps de se barrer avec toute la pierre magique ) : http://img89.imageshack.us/my.php?image=1003029cf9.jpg Huitième tour : S'engage l'affrontement viril entre nos troupes : http://img384.imageshack.us/my.php?image=1003030af2.jpg Son champion équipé de deux haches, s'attaque à mon skink meurtri. http://img389.imageshack.us/my.php?image=1003031pi3.jpg un de mes héros skink meure et je tue l'unique bretteur au cac. On reste 3 tours à se taper dessus. http://img394.imageshack.us/my.php?image=1003032lg1.jpg Neuvième tour, tour dans le vent sans mort mais des skinks massacrés par les arbalètes et arcs longs. Je cache mon skink pour le dernier tour. Dixième tour, il continue de bouger ses héros pour bloquer mes héros mais je contenterai d'attendre derrière un mur. http://img504.imageshack.us/my.php?image=1003034te3.jpg Je mets un guerrier sur le ventre avec un saurus que j'achève au tour d'après ainsi qu'une autre mise à mort de l'autre guerrier. Je tente une sortie aussi avec mes héros cachés pour tuer les héros humains vu que la partie se termine sur mon action de jeu mais je ferai rien. Dernière image : http://img148.imageshack.us/my.php?image=1003036cl2.jpg Les questions : 1) Y a t il une limite au nombre de pierres magiques que peut porter un héros ? 2) Le déploiement est chacun une unité par unité ou toute la bande d'un coup ? 3) Il me semble avoir lu qu'on pouvait rompre le combat quand l'adversaire est sol, je voulais confirmation. @+ -= Inxi =-
  21. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    Pas tout à fait vrai. Quand il a abandonné, nous avons laisser ses figurines restantes sans les toucher. Pour qu'il reste quelque chose à la fin de la partie. Donc à la fin des 10 tours, il restait 4 figs dont un héros qui avait un fragment de pierre magique. Dans le cas où il aurait pris de la pierre magique, je serai allé en chercher plus en lui tapant aussi dessus. @+ -= Inxi, je ma lance dans la rédaction du RdB et je transfère les messages là-bas. =-
  22. Inxi-Huinzi

    [RDB] Embuscade

    Je vais faire un rapport de bataille pour que tout le monde voie comment ça à évoluer mais effectivement, ce scénario : Embuscade ( le numéro 6 de chaos dans les rues ) parait vraiment dur pour le défenseur. @+ -= Inxi =-
  23. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Bien, on va recommencer à reprendre du rythme, c'est moi qui vous le dit ! Profitez en pour prendre du plein de calme Les trois décident de chercher un local où installer leur salle de jeu avec laquelle ils comptent gagner assez d'argent pour entrer à la capitale. Loriol et Gerheim partent ensemble en ville où ils se soigneront avant de continuer leur quête. Ils seront contrôlés par des hommes de l'inquisiteur qui ne les reconnaîtront pas et leur surveillance se resserrant, ils préfèrent rentrer en ayant rien trouvé qui puisse faire l'affaire. Chapitre 93 Vetalas fixait la table principale du salon. Elle n’avait rien de spécial : large, épaisse, en bois et sans aucune gravure. Cela faisait une demi-heure qu’il attendait là ses associés en se demandant bien ce qu’ils pouvaient comploter dans son dos. Il savait pourtant qu’il ne devait jamais les laisser ensemble. Vetalas passait en revue méthodiquement tout ce qu’il pouvait faire et toutes les défenses qu’il pouvait leur opposer. Le constat fut rapide : s’ils attaquaient en journée, ils le tueraient car il manquerait d’énergie pour survivre. Le vampire se calma en expirant lentement, il ne pouvait rien lui arriver : c’aurait été une erreur pour eux. Gerheim était trop rusé pour ça, à la différence de Loriol. Son odeur de jasmin lui changea les idées et il se remémora sa journée. Il avait acheté de nouvelles affaires en les troquant contre ses plus vieilles. Mêmes sales, chaque étoffe valait une fortune et il n’aurait eu aucun mal à s’acheter le triple de quantité même si la qualité était moindre. Il préférait mourir que de porter des affaires sales. Avec son bagage qu’il avait dû tenir tel un esclave, il était allé dans le seul centre thermal de la ville qu’il croyait au départ toilettes publiques. Il s’y était relaxé et avait pris soin de son corps. L’établissement de Lensort ne pouvait pas se comparer au pire établissement qu’il avait fait dans sa ville natale mais ç’eut néanmoins le mérite de le nettoyer. Il commanda également des filles de joie car il se sentait de plus en plus oppressé par ce manque aussi pesant que celui du sang humain qu’il allait ensuite remplacer par celui animal. Il savoura le moment avec une petite ligne de drogue qui se rendit plus efficace avec la chaleur ambiante. Le temps qu’il ressorte, la journée s’était déjà bien enfuie. Après les bains de vapeur, Vetalas accepta le froid saisonnier avec plus de tolérance. Le vent le fit quand même frissonner. Les vêtements de couleurs rouge et or n’étaient pas vraiment épais. Vetalas s’était assuré que sa nouvelle coupe de cheveux tenait toujours en place, ces derniers étant mi-longs et décoiffés en multiples épis, et était retourné au chaud dans la maison des paysans tout en regardant rapidement si un endroit pouvait servir de local. Il fit chou blanc et s’était mis maintenant à attendre de savoir où étaient partis Gerheim et Loriol. Ceux-ci revinrent peu de temps après. Un inconnu commença par lui adresser la parole. -Loriol ? S’étonna le vampire. Il y avait donc un homme sous tous ces poils ? Loriol le fixa de son regard haineux habituel ce qui tira un sourire satisfait des lèvres de Vetalas qui se plaisait dans ce rôle. Gerheim tira une chaise en ne faisant aucune réflexion sur sa remarque. Il restait impassible et Vetalas l’ignora. Loriol resta debout, adossé à l’encadrement de la porte entre la cuisine et le salon. -Alors ? Fit Vetalas d’une voix inquisitrice. Où étiez-vous ? Rajouta-t-il d’une voix supérieure complétée d’un mouvement de menton dans leur direction. -Ici et là, répondit Gerheim le visage découvert comme si cela n’avait pas d’importance. -Vous n’avez rien fait, est-ce exact ? S’enquit le magicien. -On a rien trouvé ! S’énerva Loriol dont la patience venait d’être facilement vaincue. De ce que je sens sur toi, tu n’as pas été actif ! Quand as-tu cherché entre tes prostituées et la drogue ? -Silence, stupide animal ! S’écria Vetalas qui perdait aussi patience. Si tu continues ainsi, il nous faudra dix mille pièces d’or de moins pour entrer dans la capitale ! J’ai bien plus cherché que vous deux réunis. Et je n’ai à me justifier devant personne ! Acheva-t-il. Gerheim était sur le point de parler mais une voix dans l’escalier brisa leur débat houleux. Feleru, le petit paysan au chapeau, était là. Il avait un bâton à la main et descendait les escaliers dans une expression de colère simulée qui ne masquait pas sa peur. Il parut soulagé en voyant que les cris étaient ceux de ses invités. -Ah, c’est vous ! Lança-t-il de sa marche. J’ai cru qu’on venait nous piller ! -Vous pillez ? S’étonna Vetalas de trois-quarts sur sa chaise. -Oui, expliqua le paysan, en ce moment, ce n’est pas rare. La ville commence doucement à paniquer malgré le couvre-feu. -Cela ne va pas arranger nos affaires, dit Gerheim à l’attention de Vetalas. -Vous avez trouvé votre local ? Demanda curieux l’humain de la bande. -Non, répondit Vetalas dont l’humeur était retombée. -Prenez notre maison, proposa Feleru en haussant les épaules comme si c’était évident. Gerheim fronça les sourcils ce qui le rendit assez inquiétant. -Vraiment ? Voulut comme confirmation le mort-vivant. -Oui, mes frères n’en verront aucune objection. Vetalas regarda autour de lui pour calculer le potentiel du lieu. La pièce était assez grande pour accueillir huit à neuf joueurs. Les pièces, globalement vides, qui rejoignaient la principale pourraient accueillir les jeux annexes. La roulette et la route à la gloire, où on devait battre le croupier en ajoutant la somme de ses cartes sans que celle-ci ne dépasse vingt-et-un, étaient les jeux auxquels pensait Vetalas. -Bien alors, s’enthousiasma Vetalas, allons acheter le matériel, nous devons commencer dès ce soir ! -Tu es optimiste, commença à répondre Gerheim en se levant à sa suite pour discuter des détails du plan. Feleru se racla bruyamment la gorge pour attirer leur attention. Vetalas se pinça les lèvres, ça avait été trop facile. -Un pour cent ! Proposa Vetalas comprenant très rapidement où il voulait en venir. -Dix, dit le paysan se campant sur ses positions. -Nous avons besoin de tout notre or pour entrer dans la capitale ! Rappela Loriol. -Et nous avons besoin d’or également pour éviter de finir pauvres et perdre la maison de nos ancêtres. Un silence se fit mais Vetalas savait qu’en feignant la réflexion, Feleru ne refuserait pas sa prochaine offre. -Cinq pour cent jusqu’à ce que nous ayons notre somme et ensuite, vous gardez la boutique. Une lueur cupide brilla dans les yeux du paysan qui s’approcha de Vetalas et lui serra la main pour sceller l’accord. Le vampire resta de marbre pour ne pas montrer ses sentiments et surtout celui de victoire. Si guerre il y avait, et cela ne faisait plus aucun doute, la maison risquait d’être détruite. Même si elle survivait, les trois n’auraient plus besoin de ce commerce. Vetalas n’avait donc cure de l’avenir de leur salle de jeu. Au contraire, par ce marché, il s’assurait que les trois paysans veillent à son développement et mettent autant d’énergie qu’eux pour ce que celui-ci prospère et que les trois autres partent. -Je vais me mettre tout de suite à chercher du monde pour ce soir… Même s’il reste plus beaucoup de temps… Fit-il en regardant le soleil qui baissait irrémédiablement et en attrapant son chapeau resté sur le sol. L’homme paraissait excité à l’idée de cette richesse à portée de main et il sembla se retenir de ne pas courir. -Qui sait où on va trouver le matériel ? Questionna Loriol. C’est pas les voleurs du quartier d’à côté qui vont nous dépanner. Vetalas semblait avoir vu l’écriteau d’un scribe dans une des rues qu’il avait traversées. Il en fit part à ses compagnons et ils décidèrent d’aller chercher leurs cartes. La nuit tombait et le soleil avait presque disparu. Vetalas regagnait plus rapidement ses pouvoirs mais pour les humains, cela les forçait à rentrer chez eux plus tôt. Preuve en était que le couvre-feu qui commençait à la nuit tombée : la circulation était restreinte et leur commerce en souffrirait. Il allait falloir trouver une solution. Vetalas était en train d’y réfléchir quand ils arrivèrent à ladite boutique. Celle-ci était bâtie sur un étage, encastrée entre deux bâtiments qui la dominait. Vetalas toqua une fois et entra. L’intérieur était tellement désordonné que le vampire ne faillit pas voir la forme, penchée sur un livre, qui levait les yeux vers lui. Le scribe portait ses lunettes au bout du nez et paraissait plutôt un jeune courtisan qu’un homme passant sa journée à tracer de petits symboles sur des feuilles. -Que puis-je faire pour vous, messieurs, qui vous déplacez une dizaine de minutes avant le couvre-feu ? Vetalas remarqua une note de sarcasme dans la voix de ce dernier. Il posa ses lunettes avant que le magicien prenne les devants et réponde. -Nous voudrions des cartes à jouer, dit simplement le mort-vivant. L’homme fit une moue déçue. Il sembla presque s’attendre à quelque chose de rocambolesque. Il était perspicace et devait avoir une imagination débordante ce qui aurait pu leur jouer des tours si effectivement, la demande avait été plus originale. Il se rassit avec un petit soupir. -Repassez demain dès les premières lueurs de l’aube, dit-il avec une geste de la main en direction de la sortie. -Il nous les faudrait dès ce soir, parla pour la première fois Gerheim qui provoqua des frissons au scribe. -Impossible, il me faut plusieurs heures pour les faire et d’ici là, toute la garde patrouillera en ville, développa l’intéressé. Vetalas renifla mais lui concéda ce point. Il faudrait prendre leur mal en patience. Il tourna les talons et sortit avant que son étonnante tolérance ne disparaisse. Heureusement que temporairement mort, il avait d’autres préoccupations en tête. Il sortit et les deux autres le rejoignirent à sa suite. -Que fait-on ? Demanda Gerheim. -Il a raison, intervint Loriol, si d’ici trente minutes nous ne sommes pas rentrés à la maison, on va vite être pris pour cible. -Partons alors, dit Vetalas d’un hochement de tête. Il ne sera pas tard pour penser à un plan d’action une fois revenus. Les trois firent demi-tour en passant ce coup-ci par la place principale de la ville. Les routes étaient plus sûres de ce côté-là. Les rues se vidaient rapidement et un attroupement particulier attira leur attention. En quelques pas prudents, ils se rapprochèrent de ce groupe de curieux et arrivèrent en même temps que deux gardes qui ordonnèrent à la foule de se disperser. Ceux-ci obéirent, guère motivés à l’idée de se faire arrêter et d’être oubliés dans un cachot jusqu’à la fin de leur vie. Les compagnons eurent alors un aperçu de ce qui les avait attirés jusque là. C’était Pierre. Ou du moins son cadavre. Il n’était guère reconnaissable mais les habits qu’il portait étaient ceux de la veille et quelques traits marquants de son visage l’identifiaient parfaitement. -Tu crois que c’est le maître du quartier qui a fait ça ? Demanda tout bas Loriol de manière à ce que les soldats qui regardaient le corps n’entendent pas. -Non, fit l’assassin, pour deux raisons. La première est que si c’était lui, il aurait été pendu. Deuxièmement, il n’y a pas de marque de coups, je pense qu’il a mis fin à ses jours en sautant de là-haut. Vetalas regarda et imagina le choc après la chute de dix mètres. Il avait plongé d’une balustrade et s’était écrasé sur le pavé. Le vampire ne pouvait que mépriser cet acte de lâche qui n’était que la solution de facilité. Il n’avait pas eu la force de se battre. Les deux autres parurent se souvenir que Vetalas n’avait pas voulu lui donner un peu d’argent et une lueur de reproche s’alluma dans leurs yeux. -Vous n’en avez pas fait plus que moi ! Leur rappela Vetalas solennellement comme pour répondre à leur question muette. Ils ne dirent rien, conscients que le vampire n’avait pas tout à fait tort. Ils se tournèrent d’un même mouvement dans le sens de la marche et éludèrent les remords en oubliant rapidement ce qu’ils avaient vu. Vetalas pensa alors qu’il n’allait pas prendre de risque et qu’il prendrait une bonne dose de drogue le jour venu dans l’espoir de ne pas avoir de crise. @+ -= Inxi =-
  24. Inxi-Huinzi

    [MO] Hommes Lézards

    La liste me parait risquée surtout si les héros se retrouvent loin du kroxigor ( ce qui est vite arrivé ) Il n'y a que deux unités de cac. Contre une bande orc, tu te retrouves vite encerclé et mit en pièce ( pour peu que le kroxi a pas beaucoup de chance.. ) Liste que je propose ( qu'on peut débattre !! ) 1 pretre mage skink avec arc court 1 skink à grande crête avec un javelot et un poison fuligineux 1 guerrier totem saurus avec une épée 4 saurus avec des épes 4 skinks avec des arcs courts @+ -= Inxi =-
  25. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    J'avoue, j'en avais une similaire que je garde pour plus tard mais celle-ci m'a inspiré pour ce moment là ! Vous voyez que je prends en compte vos commentaires Les trois partent du quartier dont ils sont chassés et tombent sur Pierre qu'ils envoient paître car celui-ci leur demandait une aide financière. Ayant besoin de leur argent, ils refusent et le laissent partir. Dans un même temps, ils imaginent comment se faire de l'or rapidement et s'accordent sur l'entreprise de créer une salle de jeux. Chapitre 92 Le chant cinglant d’un coq réveilla les compagnons à peine l’aube levée. Loriol s’étira en baillant dans une position très canine. L’animal ne s’arrêtait de plus de crier au monde le jour nouveau. Le loup-garou, et par colère et par faim, se promit d’en faire un casse-croûte dès que l’occasion s’en présenterait. Loriol se mit sur son séant pour voir Gerheim à la porte de la grange regarder l’extérieur et Vetalas remettre frénétiquement de l’ordre dans sa tenue devant un large disque de métal qui renvoyait une image déformée mais suffisamment fidèle de lui-même. Il pesta contre la barbe naissante qu’il avait et contre laquelle il ne pouvait rien faire. Loriol se mit debout et sans concertation, sortit pour prendre l’air. Il faisait vraiment frais et ses pieds mouillés par la rosée n’arrangeaient pas les choses. Semant les brins de paille auparavant collés à son corps, Loriol entra sans préavis dans la demeure. Comme le remarqua et le sentit le loup-garou, l’édifice était vide. Loriol traversa une cuisine rangée pour entrer dans le salon où quelques éléments de petit déjeuner avaient été laissés. Du pain, du lard, du fromage, une cruche d’eau fraîche ainsi que quelques pommes. Le lycanthrope attrapa le pain et le lard et les mangea sans plus de cérémonie. Gerheim entra le premier suivi quelques temps après par Vetalas. Personne ne parla ce qui convint très bien au loup qui préférait se concentrer sur sa nourriture. L’elfe noir et le vampire prirent chacun une pomme. Vetalas la nettoya avec l’eau de la cruche avant de la peler tandis que Gerheim l’attaqua directement. Quelqu’un entra dans la demeure par la porte principale en parlant à voix basse. La personne qui parlait le faisait à priori pour elle-même car Loriol ne captait rien malgré son ouïe développée. Feleru entra dans la cuisine et écarquilla rapidement les yeux, surpris de les voir là. -Déjà debout ? Fit le plus petit des trois paysans. Il posa son chapeau au bout de la table et s’assit en se grattant la tête, peu couverte de cheveux. -Il va sûrement neiger aujourd’hui, fit-il dans un bâillement. Va falloir qu’on trouve un autre travail que sortir hors de la ville. -Vous avez toujours accès à l’extérieur ? Réagit le drow curieux. -Oui, on est en ce moment payé pour aller chercher les corps des soldats, morts ou blessés, de l’autre côté où ont lieu les affrontements. -Alors va fraiment afoir la guerre ? Voulut savoir Loriol en postillonnant le pain qu’il avait dans la bouche. -Beaucoup de monde s’y est résigné en tout cas ! -Avec un peu de chance, les hommes de notre copain l’inquisiteur vont prêter main forte à la ville, tu ne crois pas ? Fit Vetalas pour Gerheim. Sans lui laisser le temps de répondre, Feleru reprit la parole. -En parlant de ça, vous êtes recherchés. Je sais pas ce que vous avez fait mais les soldats de cet homme-là interrogent tout le monde en ville avec vos descriptions. -Merde ! Jura Loriol qui délaissa temporairement son repas. Il veut pas nous lâcher le cul celui-là un peu ! -L’avantage que vous avez, ajouta l’endetté, c’est que la majorité des soldats qui sont avec lui sont de nouvelles recrues et que dès qu’ils m’ont interrogé, j’ai essayé de pousser leur description qu’ils avaient de vous, ils ne savaient rien. -Donc on peut en déduire que c’est une description qu’ils ont apprise par cœur et qu’ils ne nous reconnaîtrons pas, conclut Gerheim en hochant la tête. -On va éviter de traîner ensemble, dit le loup en se léchant les lèvres. -Je vais aller en ville, proposa Vetalas. J’ai des courses à faire et je vais voir où nous pourrions nous installer pour notre établissement. Si une guerre va éclater sous peu, nous devons avoir rapidement de l’argent. Motivé, Vetalas fronça des sourcils avec un mouvement de tête vers l’avant pour se donner l’impulsion nécessaire. Il partit par la porte de derrière. Une fois éloigné, Gerheim regarda Loriol pour lui dire : -Il va sûrement s’occuper de lui avant de s’occuper de nous, on devrait aller chercher aussi de notre côté. Quels sont les endroits où il faudrait mieux qu’on s’installe ? Demanda l’éclaireur. Feleru se laissa aller contre le dossier de la chaise et songeant, il fixa le plafond avant de les regarder chacun leur tour. -Il n’y a que deux endroits dans lesquels il vaut mieux s’installer, le premier étant là où toute personne peut jouer mais vous en avez été exclus hier nous a raconté Rihu… L’autre endroit est le centre de la ville, autour de la cathédrale. Le problème est que cette fois-ci, vous vous retrouveriez très près de l’inquisiteur. -Et le quartier de Lensort dans lequel est la banque ? S’enquit le loup. Il doit avoir de l’argent là-bas, nan ? -Bof, répondit d’un bref mouvement d’épaule Feleru, c’est sûrement le cas mais les habitants de ces quartiers ne sortent que rarement de chez eux. Ils n’iraient pas perdre leur argent dans des jeux de cartes et encore moins dans une nouvelle salle qui se serait installée près de chez eux. -Bien… Fit Gerheim. Allons seller les chevaux et nous finirons bien par trouver. -Ne voyagez pas avec vos montures, donna comme ultime conseil le paysan, les bêtes sont rares et vous manqueriez de discrétion. Loriol vit Gerheim faire un signe de tête en remerciement du conseil avant de prendre la même route que Vetalas. Loriol attrapa un bout de fromage, sourit à Feleru d’un air de dire « moi, je fais ce que je veux » puis partit dans le froid glacial de la matinée. Il ne faisait guère plus chaud que tout à l’heure à la différence que la lumière de ce début de journée lui montrait les lourds nuages noirs et gris dans le ciel. Le vent soufflait aussi avec force bien qu’irrégulièrement. Les feuilles suivaient impuissantes le courant d’air avant de se coincer contre des murs ou tout autre obstacle naturel. Loriol rejoignit la grange qui les protégeait de façon partielle des infiltrations d’air comme du froid. Gerheim passait deux couteaux à sa ceinture et leva la tête quand le loup le regarda. Il renoua le sac avant de le reposer près du reste des affaires. Il vérifia l’état des chevaux qui se laissèrent docilement examiner puis leur remit un peu de fourrage. -Allons-y. Loriol suivit le drow hors de la bâtisse sur la route longeant le quartier des voleurs dont ils s’étaient fait chasser la veille. Ils avancèrent tout droit jusqu’à la cathédrale en prenant bien soin de ne pas se montrer. Ils furent néanmoins interceptés par deux soldats de Lieles alors qu’ils tentaient de les éviter par une petite rue. Ce fut là qu’ils se firent aborder. -Hey ! Les apostropha un homme de corpulence manifeste. Vous, là ! On cherche trois dangereux criminels qui seraient arrivés en ville récemment. L’un ressemble à un noble, l’autre est vêtu tout de noir tandis que l’autre est fortement poilu et barbu. Le soldat qui venait de parler les lorgna bizarrement. Heureusement pour Loriol, il avait coupé la barbe fournie deux jours auparavant. Avec une dague, il avait coupé sa peau au plus près enlevant une bonne partie des poils cachant son visage. Depuis, elle avait un peu repoussé mais il y avait à peine de quoi noircir ses joues. Par contre, ses cheveux bouclés lui donnaient un air assez hirsute. -Toi, là ! Dit le guerrier en désignant Gerheim qui correspondait à la description tout compte fait. Baisse ta capuche ! Gerheim s’exécuta et Loriol se concentra sur les humains. Leurs cœurs s’étaient accélérés alors que l’elfe noir baissait sa coiffe. L’excitation d’avoir trouvé les bonnes personnes s’arrêta vite lorsqu’ils virent le visage de Gerheim. Pour quelqu’un qui ne faisait pas attention ou qui ne savait pas, l’elfe était juste bien bronzé. Mais pour les autres et notamment Loriol, il était plus noir que la nuit. Gerheim avait le nez droit, le menton relevé et des cheveux noirs qu’on aurait dit tout juste coiffés, tenus au front par une ficelle et qui lui encadraient le visage. Il était beau à sa façon mais ses deux yeux verts clairs, dans les mêmes teintes que ceux du loup, luisaient d’une cruauté provoquant une peur plus forte que l’impression de beauté. -C’est un esclave du sud ! Fit le soldat de l’inquisiteur qui n’avait pas encore parlé à l’oreille de son compagnon. Comme celui que Lieles a pendu hier pour hérésie. Que le Tout Puissant le protège. Loriol ne fit aucun commentaire, ces fanatiques le révulsaient plus qu’autre chose. Il pensa néanmoins que Gerheim et lui allaient se battre : La petite rue était déserte et ils seraient rapidement venus à bout des soldats. Croyant que l’elfe avait un plan, il ne broncha pas. -Il est quand même bien équipé pour un esclave… Fit remarquer le premier soldat en fixant Gerheim qui le força à baisser les yeux quand leurs regards se croisèrent. Loriol tourna rapidement la tête vers l’éclaireur. La tête à nue, on voyait rapidement qu’il y avait quelque chose de large sous la cape du drow. Son cou et sa tête étaient trop fins pour que ce ne soit dû qu’à un corps musclé. Il était évident qu’il portait au moins une armure. -C’est mon garde du corps, déclara spontanément Loriol incapable de dire d’où il avait tiré son idée. L’autre ne cacha pas son expression de surprise. Il parut sur le point de rire mais Loriol le fit taire avant en gardant une expression menaçante. -Nous avons été attaqués d’où mon état, sans son intervention, je serais mort. Vous comprenez donc que j’ai pas de temps à perdre avec vous. Loriol jouait le bluff. Il était impossible de savoir si c’était la vérité ou non. Les deux soldats le comprirent lorsqu’ils se jetèrent un regard. -Pardonnez-nous nos offenses, tempéra le deuxième, si vous n’avez pas vu les personnes que nous cherchons, nous vous laissons évidemment passer. Le gros guerrier les regarda mal-à-l’aise et ils sortirent de la rue visiblement pressés. Loriol sourit à pleines dents. Ces guerriers-ci n’avaient de toute manière aucune autorité en ville et ne pouvaient donc mettre personne en prison. -Bien joué, admit Gerheim en remettant sa capuche. Loriol bomba le torse de fierté. -Mais ces deux-là ne seront que les premiers à nous arrêter. Nous devons changer notre approche, ajouta le drow en sortant la main qu’il avait laissée sur la garde de son épée sous sa cape. -C’est-à-dire ? Demanda Loriol. -Comme Vetalas, tu devrais changer de vêtements et te raser. Quant à moi, je vais jouer le rôle du garde du corps du sud, c’est une bonne idée. Loriol n’était guère réjoui à l’idée de se laver. Non pas qu’il n’aime pas ça mais il se trouvait bien ainsi et la crasse ne le dérangeait pas. Ca grattait de temps en temps mais rien d’insurmontable. Le lycanthrope leva les bras pour s’observer et convint que ses affaires blanches étaient désormais trouées et salies par les conditions de voyage. Loriol dormait à même le sol et s’était déplacé en forêt en n’ayant cure des branches qui tentaient de l’arrêter, tout comme les buissons épineux. L’auberge la plus proche était dans une rue perpendiculaire. La rue, non pavée et dont une eau stagnante marquait le milieu de la chaussée, partait de la cathédrale en direction du nord-est de la ville, là où les premiers combats diurnes avaient eu lieu. Gerheim entra et Loriol suivit. L’établissement était totalement vide. La grande pièce était meublée de tables, de chaises et d’un tapis qui décorait le tour de la cheminée. Ce dernier était intégralement rouge avec des bordures dorées. Il n’y avait pas de comptoir mais une porte menant à une pièce d’où s’échappaient des bruits de vaisselles. Loriol claqua la porte derrière lui et la tête d’un enfant apparut dans le cadre de la porte. Une seconde après, un homme d’âge mûr les accueillit. Ce dernier avait une moustache rousse sur des cheveux bruns très courts. -Que puis-je faire pour vous ? Demanda rituellement le tavernier en les fixant tour à tour. -Deux bains, des vêtements propres, un rasoir, des ciseaux et deux plateaux repas ! Enuméra le drow. -C’est dans mes cordes ! Fit le propriétaire qui allait se retourner pour donner ses ordres quand Gerheim lui saisit la main. -Et le reste, c’est pour le silence sur notre présence. Le tavernier regarda la pièce d’argent que le drow avait habilement glissée dans sa main. -Allez tout droit dans la première chambre à droite, je viendrai vous chercher quand tout sera fait. Loriol avança jusqu’à la direction indiquée et prit quartier. Le tavernier commença à crier ses ordres pour que ses employés s’activent et sa voix grave filtra même au travers d’une porte et d’une salle. Loriol et Gerheim se déplacèrent dans la petite chambre pour s’occuper en attendant que leur hôte revienne. La pièce était pratiquement vide et seul un lit bas de gamme la composait. Gerheim se mit à la fenêtre et Loriol s’allongea sur le lit, les mains croisées derrière la tête. Il fallut cinq minutes pour que le tavernier à la moustache vienne les chercher. Il conduisit Loriol dans une première pièce et Gerheim le laissa là tandis qu’il allait lui-même dans une autre. Le loup regarda l’endroit où il était et constata en avançant légèrement que cette pièce était pratiquement aussi vide que la précédente. Il y avait une énorme baignoire au milieu d’une chambre tout en bois. Une partie de la pièce était surélevée par une estrade et donnait accès à une série de fils où divers vêtements pendaient. Il y avait une petit brasero clignotant dans la cheminée maintenant la pièce à bonne température et une fenêtre qui venait juste d’être entrouverte. Seul, Loriol fit tomber sa chemise usée, son pantalon troué et ses sous-vêtements avant de mettre un pied hésitant dans le bac. Il le retira vite, l’eau était bouillante. Le lycanthrope perdit tout envie de se nettoyer. Quelqu’un tapa alors à la porte le faisant fuir sous l’eau avant qu’on le voie complètement nu. Il resta un instant sous l’eau avec l’envie de crier tandis que son corps s’habituait brutalement à la température puis sortit la tête lentement à la surface pour voir qui l’avait dérangé. Gereim le regardait, un sourire narquois aux lèvres. -J’ai les ciseaux et le rasoir, fit ce dernier. Qu’est-ce que j’en fais ? -Tu rêves si tu crois que tu vas t’occuper de moi, fit le loup d’un geste de la main qui propulsa de l’eau hors du bac. Gerheim posa les outils au sol et les fit glisser jusqu’au pied de la baignoire. Il se retira avant d’être remplacé par le tavernier qui lui montra des vêtements qu’il avait achetés pour lui. Loriol eut beau lui préciser que ce n’était pas la peine, le tavernier renchérit que les deux s’étaient montrés trop généreux et qu’il voulait faire un geste. Il prit donc les affaires en lambeaux de Loriol et laissa un pantalon bleu foncé et une chemise beige. Avant de replonger sous l’eau pour s’amuser à rester le plus longtemps possible, il se dit qu’au moins ces affaires-là se saliraient moins vite que les précédentes. Il fallut deux heures à l’homme loup pour finir sa toilette. Gerheim était allé vite et avait dû passer quinze fois pour lui demander de sortir du bac. Loriol n’avait pas voulu, maintenant qu’il était dedans, il voulait y rester. Quand il était seul, le loup s’était imaginé provoquant des catastrophes naturelles en poussant l’eau de sa main ou encore naviguant sur des eaux, étrangement sales, avec des bateaux. Ensuite, il se coupa grossièrement les cheveux avec un morceau de métal. Il fit de même pour le rasoir, il le passa jusqu'à ce que sa main ne sente qu’une peau lisse. Loriol avait commencé soigneusement puis s’était rappelé qu’il pouvait se couper, il guérirait. Après ça, il s’était pratiquement éviscéré le visage avec le rasoir pour qu’une peau nette repousse immédiatement derrière. Ce fut après ça qu’il sortit car l’eau était devenue rouge sang. Loriol enfila ses vêtements et lorsque Gerheim cria pour la vingtième fois quand il allait sortir, il put répondre que c’était terminé. Le drow entra avec le tavernier qui regarda d’abord la baignoire puis le lycanthrope. -Je me suis coupé… Fit dans une moue Loriol comme si cela expliquait la quantité de sang présente. Gerheim aussi paraissait stupéfait de voir Loriol presque présentable. De toute façon, pensa le loup, cet état ne durerait pas. Il comptait rapidement se salir même s’il était vrai que de ne pas devoir se gratter tout le temps était agréable. Ce petit moment de soin lui avait fait complètement oublier les problèmes du moment. Il pensa bien vite à ce qu’ils devaient faire et dit à Gerheim qu’ils pouvaient partir. Celui-ci lâcha un « enfin » satisfait puis congédia le tavernier qui leur souhaita une bonne journée. Ils passèrent la fin d’après-midi à chercher un local mais les seuls qu’on leur proposa étaient vides et nécessitaient des travaux. Comme ils devaient rapidement lancer leur activité, ils refusèrent les offres poliment puis, le temps passant, avec de moins en moins de tact. Loriol s’était impatienté depuis le deuxième refus où on leur avait montré un local en si mauvais état que le vendeur avait arraché la porte de ses gonds rien qu’en l’ouvrant. Au prochain escroc, Loriol pouvait tuer. Gerheim parut le comprendre car il proposa de rentrer voir ce qu’avait fait Vetalas ce à quoi le loup donna son accord. Je sais, c'est un chapitre un peu mou ! @+ -= Inxi =-
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