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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi
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Ben même chose qu'avant. Mais en pire donc Pour moi ça devient lourd, pour la même raison qu'avant. C'est pas vivant du tout et ça devient dur à digérer parce qu'on se prend pas dans l'action qui reste que vague et lointaine. Pour la forme y a rien, c'est vraiment bon ! Rien à dire de ce côté là ! @+ -= Inxi =-
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Les règles de la section et de Mordheim, les liens internets
Inxi-Huinzi a posté un sujet dans Mordheim
LES REGLES : https://is.gd/mordfr_regles Le site VallenorMordheim, source de mon lien ci-dessus, il y a en plus les extensions les bandes officiels et non officiels Pour les gens sachant jouer à warhammer battle, apprenez à jouer en 10 minutes avec ce document créé par nos soins http://vallenor.free.fr/Doc/JouerMordheimEn10Minutes.pdf Le Town Cryer Annual 2002 http://vallenor.free.fr/Doc/Town%20Cryer%20Annual%202002.pdf Voilà, je vous invite à mettre ici tous les liens internets qui peuvent avoir un lien avec Mordheim. Des sites sur la peinture, des sites consacrés à Mordheim, des sites sur les décors, sur l'achat de matériaux, etc... Je mettrai mon post à jour avec vos sites. Je commence par les sites : Les liens internets [site divers, listes supp., livres de règles] vallenor [site avec du décor et des figurines] tom's blog [Gros site de Mordheim en anglais avec des bandes, des règles, des scenarios]the mordheimer [site avec règles persos, forum divers] MegaBB [Le site Spawncryer, campagne, liste, blog mordheim] SpawnCryer [Mordheim Blog en anglais] Tom's Boring Mordheim Blog [Forum sur Mordheim en anglais] Tom's Boring Mordheim Forum [En anglais : Les TC, Listes de bandes, règles optionnelles, feuilles de refs, batiments en pdf] Tabletopgeeks [En anglais : Compilation d'une bonne partie des règles existantes] MORDHEIM UNOFFCIAL RULEBOOK [site sur une ville en décor]ironhands [border Town Burning] http://cianty.ashtonsanders.com/btb/home.html [Figurines] http://www.avatars-of-war.com/ [Décors] http://www.tabletop-world.com/ [Décors et mobiliers] http://www.thomarillion.de/index.php?seite...60cbdf7ceaaf02b [Mobiliers et accessoires] http://freeboardgamesnow.com/fantasyscenery.aspx [Décors] http://www.pardulon-models.com/ [Décors] http://www.oldcrowmodels.co.uk/aiproducts.htm [Décors - Moules] http://stores.ebay.fr/Dungeon-Castings [Figurines et décors] http://www.ludikbazar.com/ [Décors - Moules] http://www.hirstarts.com/ [Décors orientaux - accessoires] http://www.ct-scenery.com/ [Figurines alternatives] http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=131088 [De la ruines en 25mm] http://www.monolithdesigns.co.uk [De la ruines en 25mm] http://www.moondragons.com [De la ruines en 25mm] http://www.resinaplanet.com/catalogo.php?v...&category=9 [Du batiment historique] http://www.hovelsltd.co.uk [En balsa] http://www.miniaturescenery.com/SeriesPage.asp?Code=SH Site sorti en 2021, régulièrement mis à jour, proposant du contenu français : La Grande Librairie de Mordheim [Accessoires, ruines, Historique] http://totalsystemscenic.com/ @+ -= Inxi =- -
Suite ! Ca avance, ca avance Vetalas enquête en ville et voit les soldats de l'inquisiteur faire leur arrivée. Au matin, ils remarqueront tous que les mercenaires ont quitté la ville et ils tentent d'en faire autant mais la ville a été mystérieusement placée en quarantaine. Chapitre 86 Loriol se frotta les yeux. Sa propre conclusion ne lui plaisait pas. A chaque pas que faisait le mercenaire, c’était ses espoirs de se contrôler qui disparaissaient. Même s’il avait envie de désobéir, il savait qu’il ne pourrait récupérer l’artefact seul. Lui, il était le seul autonome de la bande. Il n’avait pas besoin de monture et pouvait chasser sa nourriture même si elle était rare pendant l’hiver. Il pourrait donc partir tout seul à la suite des mercenaires mais il n’était pas de taille à affronter une armée. Il fallait alors se dépêcher de trouver un moyen pour quitter la ville discrètement. -On devrait trouver les chemins de contrebandiers, proposa Gerheim. Ils ne se laisseront sûrement pas enfermer comme ça. -Nous devrions nous tourner vers nos chers amis paysans, ils ont l’air de bien s’y connaître… -Donc on cherche les passages secrets pour partir de la ville et on les utilise ? Demanda Loriol pour être sûr d’avoir bien compris. -Exactement, reprit Vetalas. Avec de la chance, nous serons dehors après le zénith. -Où peuvent-ils être ces paysans ? S’interrogea à voix haute Gerheim. Loriol connaissait leur odeur et il ne lui fallut qu’un battement de cœur pour les localiser. -Par là ! Montra le loup en désignant l’est. -Bien, allons les attendre à leur demeure dans ce cas. Les trois arrivèrent pratiquement simultanément avec les paysans. Ceux-ci étaient montés sur un chariot vide. Rihu, qui devenait de plus en plus bavard au fur et à mesure qu’ils se connaissaient tous, sauta sur le sol et s’avança vers eux. -Vous comptez partir ? Demanda-t-il visiblement surpris. -Nous serions déjà dehors à la poursuite des mercenaires si la ville n’avait pas été placée en quarantaine… Fit remarquer Vetalas. -Ne nous en parlez pas ! Fit le paysan. Allons à l’intérieur en attendant que mes frères reviennent. -Je vais mettre les chevaux à l’étable, déclara Gerheim en attrapant toutes les brides. Le loup le regarda s’éloigner avec les quatre bêtes. Vetalas, Rihu et Loriol entrèrent dans la maison et allèrent s’asseoir dans le salon silencieusement. Gerheim revint après cinq minutes, vite imité par Feleru et Jeru. -Que se passe-t-il en ville ? Demanda le drow, la tête dégagée. -D’après les gardes, une attaque se préparerait. Contre qui ? Questionna Loriol. Le grand Feleru prit la parole. -On sait pas vra’ment ! Y a des créatures intelligent’s qui auraient une tanière non loin d’ici. -Avec certains soldats, seuls certains villageois vivant derrière la muraille est auraient aperçu quelque chose. Mais c’est que des racontars ! -De mémoire d’hommes ici, jamais une menac’ n’avait autant été pris’ au sérieux ! -Il faut que nous sortions pour retrouver le mercenaire, vous avez une idée ? Demanda Vetalas. -Pourquoi sortir ? Demanda Rihu. Ils vont à la capitale ! -Et alors ? Dit Loriol en haussant les épaules. -On ne peut y entrer comme ça ! S’insurgea Jeru. Vous ne savez donc pas ? -Que quoi ? Les interrogea froidement Gerheim en plantant ses yeux verts dans les leurs. Ils déglutirent et semblèrent hésitant à lui répondre. Jeru se lança pour se rattraper de lui avoir parlé comme ça. -La capitale n’est pas bien loin, à deux semaines à pied d’ici. Le voyage est dangereux, comme partout mais certains l’ont tenté et en sont même revenus. Tout ce qu’on sait, c’est que les armes sont interdites dans l’enceinte de la ville et que pour un étranger, le seul moyen d’entrer en ville c’est de payer une énorme somme d’argent. -Enorme comment ? S’inquiéta Vetalas. -Vraiment énorme… Plus de dix mille pièces d’or par personne. Vetalas hoqueta car il était le seul à savoir ce que représenterait cette somme. Il leur expliqua que quand il avait acheté sa drogue, il avait utilisé la moitié de ses fonds ce qui représentait quinze mille pièces d’or. Peu d’hommes dans son ancienne cité pouvaient se vanter d’avoir un patrimoine aussi conséquent. -On aura jamais autant d’or ! S’indigna Loriol. -Et il n’existe pas de chemin auxiliaire ? Voulut savoir Gerheim. -Je pense que les personnes les contrôlant en demand’ tout autant ! Dit Feleru. -Et pour sortir d’ici ? Ajouta Gerheim. -Vous pourriez par la ville qu’on causait tout à l’heure, intervint Rihu, le problème est qu’en ce moment tous les soldats sont massés là-bas et que vous pourrez pas passer en un seul morceau. Faudrait une distraction sous condition que vous ayez l’or pour la ville ! -Beaucoup de conditions… Pensa Vetalas à voix haute. Les paysans gardèrent le silence pour montrer leur accord. -On peut vous aider à passer sur la ville est, annonça timidement Jeru. On a fait des livraisons de nourriture là-bas pour la garnison. Ca peut être un prétexte… -Pourquoi nous aider autant ? Dit franchement Loriol. -Parc’ qu’on s’rait morts si vous n’aviez pas sauvé le chariot l’autre jour… Expliqua de nouveau Feleru. -Il faudrait être soldats sinon pour rentrer dans la capitale, se rappela Rihu soudainement. Rejoignez l’armée et si votre compagnie doit se rendre là-bas, vous rentreriez gratuitement ! Loriol n’était guère enchanté à l’idée qu’on lui donne des ordres toute la journée. Il préférait essayer de trouver l’importante somme d’argent. -Nous devrions nous mettre en route au plus tôt, proposa Loriol. Vetalas acquiesça et Gerheim ne dit rien, signe de son assentiment. -Vous avez une idée sur la façon de vous y prendre ? Demanda Jeru. -Si c’est le cas, hés’tez pas à nous le dir’… Plaisanta Feleru. Loriol ne put s’empêcher de renifler, chose chez lui qui se rapprochait le plus du rire à cet instant. -On y manquera pas ! Le loup quitta la maison, les deux autres sur les talons. Gerheim prit la parole pour cette réunion improvisée. -Quelqu’un a une idée sur la façon de s’y prendre ? -Pour rassembler une petite quantité d’argent, oui, déclara Vetalas. Jamais assez, même si je voulais partir seul. Loriol lui montra ses dents acérées en signe d’avertissement. Si jamais il repartait dans leur dos, il n’hésiterait pas à le digérer pour tester ses capacités de régénération. -C’est quoi ton plan ? Demanda avec audace Gerheim. Vetalas soupira et fit durer le suspense, comme s’il rechignait à le dire. Il finit par s’exécuter, pensant sûrement qu’il ne craignait rien. -Ils ont parlé des jeux d’argent tout à l’heure, récapitula le mort-vivant, je pense avoir plus d’adresse qu’eux aux cartes. Lors des tournois prisés de là où on était avant, j’ai pratiquement multiplié par cent mes sommes initiales. -Multiplier ? Demanda Loriol avec étonnement. -Augmenter fortement… Dit dans un soupir non feint le drow avant que Vetalas ne se moque du loup. -Bien, après cette brève leçon de mathématiques, lançons-nous à la recherche des endroits où nous pourrons jouer, ça serait un bon début. -Tu es conscient que ça veut dire aller parmi le quartier le plus dangereux du monde ? Voulut savoir Loriol. L’autre hocha la tête. Loriol avait bien compris que ce quartier de la ville était indépendant à sa façon et qu’un groupe d’hommes, ou même une seule personne, dirigeaient le tout. Il n’y avait donc qu’une seule loi, celle du plus fort. Le loup-garou n’était pas de taille à lutter. Dans une ville qu’il ne connaissait pas, seulement accompagné de trois pauvres paysans et deux compagnons qui n’hésiterait pas à lui faire un coup bas dans le dos, il n’était pas de taille à se chercher des ennuis. Il savait pertinemment qu’en entrant dans cette zone, il s’attirait des problèmes à cause de son caractère. Loriol se résigna : c’était aux autres de faire des efforts, il ne se changerait pas, il était facile à vivre pourtant. -Par où commencer ? Demanda Vetalas en se touchant le menton du doigt pour penser. -Moi je peux vous aider ! Déclara un enfant tout sourire en sortant d’une ruelle. Sans hésiter, Loriol se jeta sur lui en un battement de cils, le souleva de terre et le plaqua contre le mur de la maison lui cassant pratiquement la tête. L’enfant tout assommé, Loriol tenta une conversation pacifique. -Qu’est-ce que tu as entendu ? Lui hurla-t-il dessus. Si l’enfant n’était pas mort sur le coup, le lycanthrope tenta de l’achever par la peur. Celui-ci allait se mettre à pleurer quand Vetalas lui ordonna pratiquement de le lâcher. -Il vient d’arriver, il ne sait rien ! Le petit homme se releva et se jeta dans les jambes de Vetalas, Loriol l’avait vraiment effrayé mais ce dernier n’était pas sûr que le vampire fût vraiment une meilleure source d’amitié. A cet instant, le noble grimaça et repoussa la chose comme si c’était un lépreux. -Du calme, petit ! Tenta de l’amadouer le mort-vivant. Dis-moi donc ce que tu pourrais pour nous. Le visage traumatisé de l’enfant se tourna rapidement vers Loriol puis se fendit d’un sourire en regardant Vetalas. Il devait avoir une dizaine d’années remarqua le loup avant qu’il ne commence à parler. Il était plus vieux que lui… -Les affaires commencent alors ! Dit le jeune d’un air de défi. @+ -= Inxi =-
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Non l'allemand je suis complètement HS !! Très fort en anglais et bilingue espagnol mais ça va pas du tout m'aider pour traduire de l'allemand. Pour les qualités modélistes, je dois être out aussi Enfin je fais des trucs corrects mais je serai plus fort sur les travaux à échelle humaine Pour ton lien henri533, il me le passe en 'not found' nans206, je vais regarder sur le dwarf forge mais effectivement je pense que ça sera plus cher. Pour de belles pièces, je pense que je regarderai mais pour les décors basiques, je vais essayer par moi même. Je vais aller jeter un coup d'oeil sur le sujet du fofo. Si vous avez d'autres idées, hésitez pas ! @+ -= Inxi =-
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Bon, après concertation avec un modo, je me lance à l'assaut. Je vous explique le défi/Problème. Je viens de me lancer dans le Mordheim et pour ceux qui ne le savent pas, c'est bourré de décors. J'ai donc besoin de savoir où je peux acheter le décor de toute une ville. J'ai besoin de pas cher et en bonne quantité. J'ai donc besoin de trucs genre : petite brique, fenêtre, balcon, colonne, faux bois... Enfin vous voyez le genre... J'aimerais tester plusieurs style mais d'aspect, j'aurais besoin d'approcher de ça : http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=103487 J'ai besoin de tous les avis. C'est à dire que je vais essayer la peinture, tout construire moi même, remplacer des trucs par d'autres etc... Pour commencer, je veux juste savoir des endroits où je peux acheter des pièces comme si je voulais faire une maquette de maisons comme le ferait un architecte ( mais à moindre coût évidemment. ) Je m'embrouille là ! Exemple.. Pour une maison, j'aurais besoin de petite pierre rectangulaire pour des briques ( que j'ai deja vu passer entre mes mains ) d'un matériel pour les murs et planchers de la maison détruite. De quoi faire les fenêtres, les tuiles... etc !! Merci pour vos réponses @+ -= Inxi =-
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De nouveaux modérateurs
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de latribuneludique dans Général & Associatif
Me'ci pat'on !!!! Ben avec grand plaisir que je suis parmi vous !!! Pour ceux de Mordheim ( ou pas ) Je vous invite à aller voir ça : http://forum.warhammer-forum.com/index.php...p;#entry1251682 @+ -= Inxi =- -
POUR COMMENTER LES PHOTOS : http://forum.warhammer-forum.com/index.php...=0#entry1326555 Bonjour à tous !!! Comme vous avez pu le remarquer ( ou pas ), je suis le nouveau modérateur de la section. A part ceux qui vont en récits, vous avez pas pu le voir !!! Enfin c'est tout récent en tout cas !! Bon commençons par le début, déjà mon histoire avec Mordheim. En fait, j'ai arrêté de jouer à warhammer, ça fait pratiquement trois ans ( depuis la fac ) par manque de temps et de personnes avec qui jouer. Mais récemment, j'ai l'envie qui est revenue mais malheureusement, j'ai toujours les mêmes contraintes. Je me suis rappelé à la fin du livre de règle qu'il parlait d'un warhammer escarmouche. J'ai trouvé des trucs sur héros quest sur le fofo mais rien à voir avec ce que je cherchais. J'ai pas regardé mordheim car je ne savais pas Alors j'ai décidé d'aller à mon GWS ( ou j'ai rencontré des vendeurs sympas dont un modo du warfo ) et ils m'ont expliqué que escarmouche était tiré de mordheim. A partir de là, j'ai tout téléchargé sur le site de GWS et tout lu ! Ce qui fait que théoriquement, je connais le jeu En pratique, j'ai pas encore testé J'attends que mon frère et mon père lisent les règles qu'on tente une partie. Tout ça pour dire que je risque de rester là à long terme et que ça sera vous en qui j'aurais confiance au début le temps que je me forme !! Tout ça pour dire que j'aimerais bien savoir qui rôde dans cette section, qui la fait vivre, qui s'y connait bien, etc... Même les autres, je les invite à se manifester. DOnc en fait, j'ai plusieurs projets. 1) Nettoyer les épinglés. 2) Refaire vivre la section 3) Organiser des manifs. Alors dans l'ordre. 1) Nettoyer les épinglés On va se servir de ce post pour une présentation commune pour nous tous. Le post en épinglé étant un peu dépassé. On va en refaire un. La moitié des trucs qui y sont sont aussi inutiles donc on va recentrer un peu la présentation : Age Lieu de résidence Limite physique au déplacement ( jusqu'où vous pouvez vous rendre pour jouer une partie ) Bandes jouées Expérience dans le jeu Possibilité d'acceuil de parties ( oui\non ) Stock de décor ( quoi en gros, et en quelle quantité ) Bon ou mauvais joueur ? ( Bah quoi, c'est bien de savoir des fois ) Idées pour améliorer la section ou remarques en vrac... Jusqu'où pourriez-vous aller pour participer à un grand évènement Mordheim organisé par nous-même ou par quelqu'un d'autre ? Les bandes jouées en 4 catégories : _ Campagne à Thème (CaT) : une vingtaine de parties ou plus. _ Campagne Rapide (CR) : une dizaine de parties. _ Engagement Rapide (ER): environ cinq parties. _ pour le Fun et/ou pour Tester (F&T) : une ou deux parties pour voir 2) Refaire vivre la section Je pense que ça passera par la phase 3. Si on se rencontre, on joue entre nous. A long terme, des gens vont nous rejoindre, d'abord de notre entourage et puis vite par d'autres... Si vous avez des remarques... Sinon... GO ! A vous de jouer ! Je commence donc par moi : [*]Age : 35 ans [*]Lieu de résidence : Toulouse (31) [*]Limite physique au déplacement pour partie régulière ( jusqu'où vous pouvez vous rendre pour jouer une partie ) : 30 km autour ( tant que c'est facilement accessible ) [*]Bandes jouées : Hommes lézards, Reiklanders, Répurgateurs [*]Expérience dans le jeu : Depuis été 08' [*]Possibilité d'acceuil de parties ( oui\non ) : Oui [*]Stock de décor ( quoi en gros, et en quelle quantité ) : Plus rien [*]Bon ou mauvais joueur ? ( Bah quoi, c'est bien de savoir des fois ) : Mauvais joueur avec les gens de mauvaises foi [*]Idées pour améliorer la section ou remarques en vrac... : RAS pour l'instant [*]Jusqu'où pourriez-vous aller pour participer à un grand évènement Mordheim organisé par nous-même ou par quelqu'un d'autre ? : Toute la France + les pays voisins Français si ça vaut le coup [*]CaT : Rien pour l'instant CR : Répurgateurs ER : Hommes Lézards, Reiklander, Répurgateurs F&T : Hommes Lézards, Reiklander, Répurgateurs, Nains @+ -= Inxi =-
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Bien ! Ca résume tout !!! Original, bien écrit, pas encore de dialogue mais ça ne serait tarder. Que du positif. Le ton est léger et le personnage attachant et d'un caractère assez particulier. Ca lui sera surement d'un mauvais tour mais je préfère pas m'avancer avant d'avoir lu le dialogue suivant ! Suite !! @+ -= Inxi =-
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Bon je suis fan encore mais... C'est mou ! La forme est vraiment bien mais ca en fait souffrir le fond !! Comment réglé ce problème ? Rend ton texte vivant !! Fais des dialogues ! Là, tu utilises un style d'écriture fait pour les intros et les résumés ! On a pas l'impression d'y être. Fais gaffe @+ -= Inxi =-
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Voichi la souite ! L'elfe noir tue un homme s'affairant avec Anir et se rend compte que celui-ci était un assassin quand le lendemain, Gerheim rencontre Anir et que celui-ci lui confie la mission. Pendant ce temps, les autres dorment tranquillement dans la grange. Chapitre 85 Vetalas se réveilla deux heures avant l’aube en bâillant et s’étirant. La drogue lui avait fait passer une bonne nuit. Il avait assez récupéré et son corps mortel comme immortel s’était remis de la fatigue. Il s’assit sur sa botte de paille en frottant les brins qui étaient encore accrochés à lui puis regarda les alentours. Loriol, chien qu’il était, dormait toujours à poings fermés sur le sol. Par contre, Gerheim était aux abonnés absents. Le vampire ne s’inquiéta pas pour son rival qui ne pouvait faire qu’espionner quelque part. Le seul capable de les remettre sur la piste n’était autre que lui-même. Et c’était bien ce à quoi il comptait s’atteler. Le magicien quitta la grange avec un sachet de poudre et une petite bourse d’or. Il partit vers le centre de la ville, il n’était guère enthousiasmé par le fait de passer par le quartier des voleurs et des assassins. Il se contenta juste de le longer jusqu’à la cathédrale. Il sentit tout le long du trajet des gens l’épier. Ces hommes, bien qu’habiles, ne savaient pas que le vampire les avait localisés depuis longtemps et que son radar le préviendrait de toute tentative de l’attaquer. On le laissa tranquille et il atteignit la grande place indemne. Vetalas se rendit alors compte qu’Anir avait dû installer son quartier général dans la zone car elle fourmillait de ses hommes. Certains étaient assis sur le palier de l’église et regardaient les autres circuler ivres, accompagnés, ou tout simplement à la recherche d’un endroit où dormir. Ce devait être les capitaines des mercenaires s’assurant que les seules pertes qu’auraient à déplorer les soldats soient leur virginité ou leur gueule de bois. Le tiers semblait être dans une auberge de quatre étages pas très large mais se rattrapant en longueur. Celle-ci se trouvait au coin de la grande place, sur le côté ouest de la ville. Quant au reste, Vetalas n’avait pas la moindre idée d’où il pouvait être. Un groupe de trois soldats complètement éméchés, même s’ils braillaient le contraire, décida d’aller se resservir quelques pintes dans l’établissement. Le vampire les suivit, il tirerait peut-être quelques informations dans la bâtisse. Juste avant de passer la porte du « fou bleu », il vit un homme apparemment en train de cuver. Totalement inconscient, Vetalas attrapa sa paire de bottes qui était trop belle pour appartenir à un homme de ce gabarit. Les siennes avaient été totalement achevées par le voyage et étaient presque trouées. Le magicien fit un échange sommaire en regrettant de ne pas pouvoir prendre sa cape qui était aussi de bon ouvrage. Malheureusement, des tâches inconnues l’en décoraient et le mort-vivant ne voulut même pas savoir d’où cela pouvait provenir. Vetalas entra enfin dans le bâtiment. Il rebroussa narine lorsque l’air de l’auberge lui fouetta le visage. Jamais le noble ne pourrait rester plus d’une heure dans un endroit pareil. Le mélange de sueur, de régurgitation et d’autres encore que Vetalas ne parvenait pas à identifier, lui donnait des haut-le-cœur. Les soldats riaient, des putains sur les genoux tandis qu’ils buvaient en renversant la plupart du contenu à côté de leur bouche. Il ne serait pas dur de fouiller dans leur esprit à la recherche d’informations. Vetalas esquiva tout ce qu’il put en slalomant au travers des tables en grimaçant quand un sale le touchait. Un pestiféré l’aurait touché qu’il n’aurait pas réagi autrement. Le vampire se cacha dans un coin et respira par la bouche. Le magicien plaqua ensuite un soldat contre un mur et le regarda dans les yeux pour s’introduire en lui. Vetalas, comme il s’y attendait, pénétra facilement dans ses pensées mais au lieu d’y voir une sorte de fil clair des derniers évènements et de ses songes les plus intimes, il y avait une sorte de méli-mélo qui tournait lentement. Le mort-vivant, légèrement déboussolé, sortit rapidement du crâne de sa victime. L’alcool avait complètement anesthésié la capacité de réflexion du soldat qui ne pensait à rien... ou tout du moins, rien de cohérent. Maudite boisson du pauvre, s’insurgea mentalement le vampire en lâchant le guerrier. Ils auraient bu des vins de qualité, leur esprit aurait été indemne… Vetalas profita de la confusion générale pour s’écarter de l’homme qu’il avait sondé. Dans la taverne, il y avait une telle ambiance que personne n’avait remarqué l’échange. L’homme bavait sur le sol et aurait un bon mal de tête le lendemain… Exactement comme une gueule de bois. Vetalas s’assit sur une chaise qu’il tira à part juste avant les escaliers si bien que toutes les personnes montantes devaient faire un écart pour ne pas lui rentrer dedans. Il y avait forcément quelque chose à laquelle il n’avait pas pensée… Quelque chose qui allait l’aiguiller dans la direction du médaillon. Vetalas se pencha en avant en prenant appui sur ses genoux, il regarda chacune des personnes en essayant de voir qui était la plus ivre et en même temps assez lucide pour pouvoir répondre correctement aux questions qu’il allait poser. De toute manière, le noble refusait d’aller parler à quelqu’un dont l’haleine tuerait un animal mort et qui ne maîtrisait pas non plus ses intestins. Avant que Vetalas ne trouve sa cible, une surprise fit son apparition au sein de l’établissement. Sa première envie fut de fuir mais il se calma, ces hommes ne pouvant pas le reconnaître. D’humeur beaucoup moins festive que les guerriers, les fanatiques de l’inquisiteur venaient d’entrer dans la salle en jetant des coups d’œil de droite à gauche. Il aurait été stupide de croire qu’ils n’étaient là que par hasard, le jeune inquisiteur devait être arrivé en ville et avoir établi sa place forte dans la cathédrale. La tension monta d’un cran car les deux groupes de soldats s’étaient accrochés quand l’inquisiteur s’était opposé au chef des mercenaires, Anir. A priori, ils avaient, les uns comme les autres, reconnu les armoiries. Vetalas ne craignait pas grand-chose, les premiers étaient trop ivres pour se rappeler de lui, quant aux nouveaux venus, ils ne savaient pas à quoi il ressemblait. Le vampire s’éclipsa de la zone en prenant soin d’éviter les hommes de Lieles. La situation risquait de dégénérer à tout instant car déjà, les mercenaires prenaient à partie ceux qui cherchaient à se faire une place au comptoir. Vetalas sortit dans la rue et prit une grande bouffée d’air. Il était resté en apnée pendant tout ce temps. Il bénit sa nature de mort-vivant. Le ciel s’éclairait, il n’avait plus beaucoup de temps avant de perdre ses pouvoirs. Ayant appris plus qu’il ne devait, il décida de retourner à la ferme des trois paysans. Le temps qu’il arrive à la grange, il avait perdu tous ses pouvoirs et était redevenu humain. Telle était la malédiction exécutée par l’aube. Il se sentit à nouveau habité par son âme et sa conscience. Loriol venait de se lever et était sur son séant, les yeux dans le vide en train d’émerger de la plus longue nuit qu’il avait eue depuis longtemps. Gerheim, juste à côté, tourna à peine la tête à son retour et continua de tirer toutes les affaires dans un creux qu’il avait fait dans la paille pour les y dissimuler. Vetalas le regarda faire sans rien dire, la plus grande majorité de ce qu’il rangeait lui appartenait et il n’aurait donc pas à s’en occuper. Le mort-vivant était étonné que l’elfe noir, assassin et menteur, ne lui ait volé qu’une cape depuis le début. Il disposait encore d’une bonne quantité d’or mais l’alarme magique qu’il avait mise sur ses sacs lui confirmait que le suspect n’y avait même pas touché. Tant mieux, pensa le noble, la peur que j’inspire doit suffire à le garder loin de mes possessions… Une fois tout rangé, Loriol fut assez réveillé pour se plaindre qu’il avait faim. Vetalas faillit lui rétorquer de se manger la langue pour leur faire du silence mais le vampire se retint ne préférant pas vérifier l’humeur du loup au réveil. -Allons à l’intérieur de la maison, le grand Feleru vient de nous proposer de venir se sustenter peu avant que tu reviennes, finit Gerheim à l’intention du noble. -Je ne dirai pas non, accepta Vetalas en prenant les devants et partant vers la bâtisse. Son ventre s’était mis à gargouiller. L’autre nuit, il avait trouvé un gros bovin à tuer et avait pu boire du sang frais, chose qui lui avait atrocement manqué ces derniers temps. Le fluide vital qu’il avait réussi à conserver était du même froid que la saison et était trop peu savoureux. Il n’aurait pas pu attendre plus longtemps avant de regoûter du sang chaud. Evidemment, cela ne valait pas celui humain mais c’était un bon début. Qui savait si parmi ces milliers d’âmes, une d’elles ne le dépannerait pas… En tout cas, il était obligé de s’avouer que chaque crise de conscience était plus violente que la précédente et que le plaisir de tuer et se nourrir n’équivalait pas à cette douleur. Ils entrèrent dans la maison et rejoignirent le salon où un déjeuner simple leur fut offert. La pièce semblait vide mais les paysans avaient dû faire un effort de nettoyage car on remarquait moins les traces de poussière et du mobilier avait dû être amené des autres pièces afin de combler les vides flagrants. Chandelles et petits bureaux étaient donc apparus. Les trois compagnons s’assirent en face de leur hôte. Vetalas attrapa immédiatement le pain le mieux cuit et tira à lui un fromage et son couteau. Il était la personne de plus haut rang dans cette pièce et comme la coutume l’indiquait, il devait se servir le premier. Les paysans le regardèrent faire avec une lueur d’amusement. Vetalas pensa alors qu’ils devaient être si rustres qu’ils devaient ignorer tous les principes de la bonne société. -Que voulez-vous faire aujourd’hui ? Demanda Rihu, le moins bavard. -Ché pas… Fit Loriol en recrachant une bonne partie de ce qu’il mangeait. Il nettoya d’un revers de manche les projections sur la table. Vetalas le regarda, visiblement dégoûté et un sourcil relevé. Il avait un don pour couper l’appétit des gens, se dit le vampire. -Nous allons chercher une auberge peu onéreuse pour commencer, leur dit le magicien. -Vous pouvez rester ici, répondit Jeru de la part de tout le groupe. Vetalas lui aurait bien dit d’enlever sa coiffe qu’il gardait en permanence sur sa tête, c’était un tel manque de politesse… -Vous nous avez sorti d’une bonn’ galèr’ hier ! Sans vous, on s’rait sûr’ment ruiné à l’heure qui l’est ! Vetalas hocha comme s’il comprenait leur détresse. Ils étaient devenus pire que des esclaves car eux, au moins, on ne les envoyait pas hors des enceintes de la ville chercher des matières premières. -En parlant de ça, on doit y aller ! Fit Jeru en se levant de sa chaise. Si vous voulez rester ici quelque temps, ça serait avec plaisir ! Ajouta-t-il avant de sortir de la pièce. Feleru et Rihu semblaient plus réticents à laisser le reste de nourriture. Ils avaient fait des achats exceptionnels pour proposer un bon déjeuner à leurs héros du jour et ils n’allaient même pas pouvoir en profiter jusqu’au bout. Vetalas les regarda s’éloigner en souriant et en se servant un verre d’un jus d’orange peu exceptionnel mais agréable pour se rincer la bouche après une nuit dans une grange. Jamais de sa vie le vampire n’aurait cru dormir dans de pareilles conditions. Si quelqu’un lui avait dit ça un mois auparavant, il l’aurait traité de fou… Il avait l’impression que toute la crasse s’était incrustée dans son corps et qu’elle ne s’en délogerait jamais. Une fois sorti de là, il irait prendre un bon bain chaud… Les avantages de la civilisation lui avaient manqué. Une porte claqua annonçant la fin des pensées dans lesquelles il s’était perdu autant que le fait que les paysans venaient de sortir. -Qu’est-ce qu’on fout alors ? Dit toujours aussi proprement le lycanthrope. Vetalas recula sa chaise en la faisant racler sur le sol. Il mit les pieds sur la table et les mains derrière la nuque tout en se balançant. -Pour ma part, annonça le noble, je vais aller prendre un bain et aller acheter de nouveaux vêtements. -Pourquoi faire ? Demanda l’éclaireur. Nous n’allons sûrement pas rester ici et ils vont être vite abîmés. En plus, t’as encore de la réserve. Vetalas hocha négativement la tête. Il n’avait que quelques sacs de vêtements de côté. Cela ne suffisait pas. Le drow soupira et s’adressa au loup. -Tu ne sens pas Anir, par hasard ? Je voudrais savoir où se trouve son quartier général Le loup-garou inspira fortement et une expression de surprise passa sur son visage et Vetalas se rassit correctement, conscient que pour surprendre la bête, il en fallait beaucoup. -Ils ne sont plus là ! Fit-il d’un ton monotone. -Quoi ? Cria presque Vetalas. -Ils ne sont plus là ! Répéta le loup sur le même ton. Ils sont partis ! Je les sens encore mais ça fait deux bonnes heures qu’ils ont quitté la ville. Gerheim fut le plus prompt à réagir. -A la grange ! Plus tôt nous serons partis, moins de distance nous aurons à couvrir. Vetalas s’activa au même titre que les autres même si lui ne courut pas jusqu’à la grange. Il allait simplement laisser les deux autres s’occuper de ça. Loriol trouva néanmoins matière à grogner. -Ca va ? Pas trop fatiguant ? Lança-t-il -Oui, j’ai enfin l’impression d’être à ma place, répondit l’autre. Et puis… je ne voudrais pas gêner dans les préparatifs. Cela parut satisfaire les deux autres qui continuèrent de s’affairer de droite à gauche. Seller les chevaux, vérifier si une blessure n’avait pas été omise et mettre les affaires de Vetalas de façon répartie sur le dos des animaux. Il leur fallut une demi-heure pour tout mettre en place. Gerheim prit par la bride, en plus de son destrier, les deux autres bêtes et ils filèrent à travers la ville. Loriol courait derrière eux sans jamais se fatiguer ce qui donnait au groupe une allure assez cocasse. Ils bousculèrent nombre de personnes et d’étaux mais ils étaient si concentrés que cela ne les dérangea pas. Ils ralentirent l’allure juste avant d’arriver aux portes. Les chevaux renâclèrent, désireux de pouvoir se défouler une nouvelle fois, chose qu’ils n’allaient pas pouvoir refaire au moins jusqu’au printemps. Un groupe de soldats vint à leur rencontre, curieux de voir une troupe si hétéroclite venir aussi près de l’entrée nord-ouest. -Halte ! Qui va là ? Demanda le gradé du groupe. -Nous ! Répondit Loriol sans bien comprendre. -Je vois… des petits malins ! S’exclama avec un rictus mauvais le lieutenant. Répondez encore une fois de travers et je vous jure que je vous envoie dans un trou que vous allez oublier à quoi ressemble le soleil ! Loriol se tourna vers Gerheim, dans l’incompréhension totale. -Bien, reprit le chef des vingt hommes croyant qu’il avait acquis leur respect. Maintenant, répondez ! Qui êtes-vous et où allez-vous ? -Répondre à la première question ne vous aiderait guère, répondit le porte-parole habituel du groupe. Pour l’autre question, nous voulons juste sortir. -Des hommes qui sont assez fous pour sortir, des mercenaires qui se baladent avec un sauf-conduit venant du bureau de l’empereur lui-même, une armée de fanatiques religieux qui arrivent en même temps en ville… C’est plus de mouvement en ville que lors du siècle écoulé ! Analysa avec beaucoup de perspicacité le militaire. -Nous devons sortir pour rejoindre notre commandant mercenaire, ajouta rapidement le mort-vivant pour l’instant humain. -Les mercenaires sont partis avant l’aube, s’exclama le lieutenant méfiant. -Nous avons eu quelques raisons… féminines… de nous attarder ! Expliqua Vetalas tout sourire. Cette remarque tira quelques rires des soldats qui semblaient maintenant détendus. Ce ne plut pas au chef qui, hargneux, leur intima de se taire d’un regard. Vetalas ne préféra rien ajouter de plus, pour diriger ses hommes d’une telle main de fer, il ne devait pas être mauvais commandant. Ce dernier était de taille moyenne et ses cheveux bruns étaient coiffés en une queue de cheval. Il portait une armure de maille qui lui protégeait le torse et un bras tandis que l’autre était à nu laissant apercevoir un corps rôdé au maniement de l’épée pendant à sa ceinture. Ce dernier leur cria alors dessus : -Bande de racailles, vous êtes maintenant déserteurs ! Les portes sont fermées par loi martiale ! Alors dégagez de là ! Vetalas imprima ce visage dans son crâne et lui jeta un dernier regard haineux avant de faire demi-tour. Il s’engagea dans une ruelle et se concerta avec les deux autres. -Que faisons-nous ? Demanda le vampire troublé. -On doit impérativement sortir, fit le drow. Si, comme vient de le dire le lieutenant, une guerre se prépare, nous ferions mieux de bouger avant qu’elle nous tombe dessus. -Partons maintenant, proposa le loup. Passons par la muraille plutôt que par les portes. -Impossible ! S’insurgea le noble. Je ne peux pas sortir en plein jour, je risquerais de mourir ! -Ce n’est qu’un détail, fit le drow irrité, tu peux très bien nous rejoindre une fois la nuit tombée. Le problème est qu’une fois dehors, nous sommes piétons. Sans monture, sans vivre et sans ressource en plein hiver… -Et donc ? Fit Vetalas apeuré de la possible réponse. -Et donc nous devons laisser partir Anir… Conclut le loup de façon correcte. @+ -= Inxi =-
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Une petite faute ici mais sinon, un style vraiment excellent : Bravo ! C'est vraiment digne des plus grands. J'aimerai savoir aligner des mots dans un tout cohérent Pour le fond, c'est que le début donc vague. Juste assez pour piquer la curiosité !! Allez suite!! @+ -= Inxi =-
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Juste cette petite faute sinon rien de bien grave. Je suis revenu dedans même si je trouve tes absences trop dérangeantes ! Donc je vais supprimer ton texte sauf si tu postes plus souvent Alors ? En tout cas, on vient d'avancer un grand coup dans l'histoire et on apprend donc que la quête final sera cette chasse au ver. Si ca finit par changer ou pas.. Je le saurai qu'en lisant la suite !! @+ -= Inxi =-
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Au contraire, plus j'ai de temps, plus j'écris mal parce que je me sens obligé de faire de belles descriptions comme j'ai le temps de les faire. La vérité est que j'ai jamais été bon sur la forme mais c'est largement compensé par le fond donc maintenant, je vais me contenter de mon fond Les trois accompagnent les paysans dans la ville et s'installent dans une grange derrière leur ferme. Ils parlent vaguement avant que les compagnons partent à l'exploration de la ville en faisant deux groupes. Loriol et Vetalas espionnent Anir en train de parler avec un individu ressemblant à Gerheim. Chapitre 84 Gerheim se leva du banc d’où il avait espionné la scène. Les deux hommes à côté de lui ne s’étaient même pas intéressés à sa présence. L’elfe noir se décrispa. Vetalas avait manqué de discrétion à tel point que l’éclaireur avait cru qu’Anir et l’homme les avaient repérés sur leur toit. L’homme avec qui parlait Anir lui ressemblant étrangement, au moins dans sa façon de se vêtir. Gerheim se mit à penser à ce qu’il avait entendu. Il avait suivi l’échange tout du long, d’abord dans le bar et ensuite dans la rue. Il avait raté une bonne partie de la courte conversation mais avait réussi à comprendre qu’ils se reverraient ici le lendemain. Gerheim s’éclipsa dans une ruelle, escalada la façade puis d’un saut agile, se rattrapa à la corniche du toit où les deux avaient cru l’espionner et mit fin à leur complot. -Mais… Fit le loup-garou d’un air surpris. -Ce que notre ami à puces veut dire par là, expliqua un Vetalas moqueur, c’est que nous croyions que tu étais l’homme avec qui parlait Anir. -La preuve que non, fit froidement l’elfe. -Qui c’était ? Demanda Loriol. -Pas la moindre idée, répondit Gerheim honnête. Je n’ai rien réussi à capter de leur échange ! Vetalas le regarda, méfiant, mais finit par accepter ce qu’il venait de dire. Le drow se concentra pour ne pas laisser de brèche dans son esprit. -Retournons prendre des forces, proposa Loriol. Demain, on doit savoir si cette ville c’est qu’une étape ou alors quelqu’un nous a chouré le médaillon. Gerheim espérait bien que non. La ville était aussi importante que celle qu’il avait quittée deux semaines auparavant et même si les personnes pouvant se permettre de payer les mercenaires étaient peu nombreuses, il leur faudrait un temps infini pour remonter la piste. Gerheim bailla. Le lycanthrope avait raison, dormir un peu ne leur ferait pas de mal. L’éclaireur fut le premier à sauter du toit pour rejoindre le suivant. Il ne souhaitait pas particulièrement attirer l’attention en marchant dans les ruelles. Seul, il aurait su paraître comme tout le monde mais avec Loriol et Vetalas, c’était une autre paire de manches. Il pensa à sa journée du lendemain. Il retournerait dans le bar souterrain et essaierait d’en apprendre plus sur le contact d’Anir. Peut-être apprendrait-il qui se cachait derrière cette histoire. Tout ce qu’ils savaient, c’était que cette personne était quelqu’un de riche pouvant se payer les services d’un commandant hors pair et des hommes voulant volontairement sortir des villes. Il voulait récupérer des artefacts puissants dans un but encore mystérieux. Gerheim se demanda si Anir était vraiment au courant de ce qu’il y avait dans la boite car d’après ce qu’avait dit Vetalas, il avait parlé d’un autre objet. Se pouvait-il que le chef des mercenaires croie que les trois compagnons eurent trouvé l’objet qu’eux-mêmes cherchaient alors que ce n’était pas le cas ? Quand Gerheim sortit de son analyse et de ses pensées, il se trouvait devant la maison des paysans. Jeru, assis devant la porte, qui même dans cette posture paraissait grand, se retourna vers la porte pour crier : -Le troisième est revenu, fais réchauffer la soupe !! Une voix lui répondit et il sourit aux trois. -Il faudra quand même qu’vous vous présentiez un jour qu’on puisse vous appeler par vos noms ! Ajouta-t-il. Les trois amis se regardèrent, haussèrent les épaules et se présentèrent. Une fois chose faite, Vetalas s’éclipsa dans la grange avec Loriol. Gerheim préféra manger en laissant les deux autres ensemble. Peut-être se taperaient-ils dessus jusqu’à la mort. L’elfe noir soupira, il était las de leur comportement et souhaitait ardemment que ça cesse. Il doutait de plus en plus de leur association et à l’avenir, il ne ferait peut-être pas d’effort pour maintenir la cohésion du groupe. Gerheim savait qu’il ne faisait pas le poids, ni face à Anir et ses mercenaires ni face à l’inquisiteur. Mais il avait déjà survécu à pire et il saurait rester en vie, pensa-t-il en se remémorant lorsqu’il avait fait arrêter son mentor avant qu’il soit torturé. Le problème était que seul, aucun d’entre eux ne parviendrait à récupérer le médaillon. Ils seraient tous coincés avec leurs problèmes propres. Il ne voulait en aucun cas rester ainsi… Il voulait recommencer sa vie sans que sa couleur de peau ne l’influe. Une fois à table, Gerheim baissa sa capuche. C’était une chose qu’il ne faisait que rarement. Les paysans hoquetèrent discrètement et se jetèrent des coups d’œil intrigués. Sa peau était couleur de la nuit mais pour quelqu’un qui ne savait pas regarder, elle paraissait mate. Jeru et Rihu s’éclipsèrent dans la cuisine tandis que Feleru ne cessait de le dévisager. -Vous êtes un habitant du sud, n’est-ce pas ? On raconte que ceux-ci ont une peau étrangement foncée. Gerheim avait entendu parler de ces hommes qui vivaient là où les chaleurs les plus torrides pouvaient tuer la moindre personne non avertie. C’est vrai que l’elfe aurait pu leur ressembler mais, d’après l’esclave qu’il avait vu sur l’arche, il s’en distinguait quand même sur certains points. D’abord, le drow était plus frêle qu’un humain. Il avait aussi deux oreilles pointues, même si les paysans de pouvaient pas le voir. Toute la peau de son corps était noire aussi, même la paume de la main et au niveau de la plante des pieds. Pour terminer, ses cheveux étaient lisses et long, ce qu’avaient rarement les gens de là-bas. -Oui, confirma Gerheim. Ce sont mes origines. L’elfe acquiesça. Autant qu’ils croient ce qu’ils veulent. Ca le protégerait pendant un temps. Il se demanda comment le paysan en savait autant sur l’extérieur alors que la majorité des habitants des villes ne savaient même pas qu’il existait d’autres cités. Gerheim garderait un œil sur ce petit paysan, il s’appelait Feleru s’il ne se trompait pas entre eux. Celui-ci devait avoir dans les vingt-sept ans. Il avait un visage assez banal et avait un petit grain de beauté sous la narine droite. Il portait des vêtements simples et unis dans des tons noirs. Il avait les cheveux très courts et ses yeux scrutaient toujours de droite à gauche. Gerheim reconnut là quelqu’un de curieux et joueur, pas de doute quant au fait qu’il était autant responsable que les deux autres pour leur problème d’argent. L’elfe termina son repas en silence durant lequel il imagina les trois avec l’envie de poser des questions sans jamais en trouver le courage. Une fois son repas chaud avalé, il en convenait agréable avec ce froid saisonnier, il retourna à la grange pour y dormir. Sur place, il trouva un Loriol allongé à même le sol, qui ronflait la bouche grande ouverte. Vetalas était absent et l’assassin supposa qu’il était parti se nourrir. Le drow prit une couverture dans une de leurs sacoches et s’installa dans une botte de foin où le sommeil le gagna immédiatement. Gerheim se réveilla naturellement dans la nuit. Il n’avait pas l’impression d’avoir dormi mais c’était le sommeil le plus réparateur qu’il avait eu depuis des semaines. Le drow se leva et traversa la grange en remarquant que Vetalas aussi se reposait dans son sac rempli de terre. L’elfe noir se demanda ce qu’il se passerait si celui-ci venait à disparaître… Il se détourna et sortit. L’air n’était pas trop froid et la lune haute et bien visible dans le ciel. Il faudrait encore deux bonnes semaines avant que celle-ci ne soit complète. Gerheim attacha sa cape sous son cou, se camoufla sous celle-ci et se fendit dans les ombres vers le bar. Une fois sur place, il descendit la paire de marches et se trouva devant une porte de fer close. Il y tapa deux coups qui résonnèrent un bref instant. Un volet se tira et une paire d’yeux l’observa avant que la personne ne dise : -Toutes vos armes à gauche dans le trou ! Gerheim vit alors qu’il y avait une sorte de plateforme sur laquelle on allait réceptionner son équipement. Il y mit tout sauf sa petite dague dans son fourreau qui lui servait de broche dans les cheveux. Celle-ci était enduite de poison et il ne s’en servait que rarement. Une fois qu’il eut déposé son arsenal, une main s’en empara sans qu’il ne sache qui était derrière. Un petit bout de papier lui fut remis avec le nombre treize écrit dessus. La porte s’ouvrit et Gerheim se trouva face à trois molosses dépassant les deux mètres de hauteur comme de circonférence. Ils avaient la même allure, chauves, musclés et hargneux. L’un lui fit signe d’avancer et l’éclaireur s’exécuta, conscient que son destin ne lui appartenait plus et que si ceux-ci décidaient de lui tomber dessus, il ne pourrait rien faire. Le portier se baissa et commença à le palper. Gerheim se tut même s’il avait envie de lui ordonner d’arrêter et qu’il n’avait pas le droit de le traiter ainsi. L’homme finit par lui baisser la capuche et observer si rien ne se cachait dedans. Personne ne manifesta sa surprise à la vue de son visage. Ils finirent par lui faire signe de passer. Gerheim suivit une rampe qui serpentait jusqu’à une porte en bois. Il l’ouvrit et fut assailli par le bruit des lieux. Sa première réflexion fut que la porte isolait mieux qu’elle le laissait supposer. Sa deuxième pensée porta sur l’indifférence des gardes quant à son physique. La salle était en fait une vaste pièce laquelle était habitée par des jeux d’argent et de hasard. Tout autour, des tables avaient été disposées pour boire ou attendre son tour. Une sorte d’orchestre jouait une musique d’origine inconnue au fond de la pièce, de l’autre côté de la porte d’entrée. Serveurs comme musiciens étaient tous noirs de peau. Les gardes avaient dû donc croire qu’il était un marchand d’esclaves ou encore un garde du corps d’un de ceux-ci. Le paysan, Feleru, avait dû passer par cet endroit ce qui expliquait qu’il en sut autant. La population était aussi diverse que variée mais tous avaient un point commun : un gros portefeuille. Un barman torse nu regardait la salle à la recherche d’un client à satisfaire. C’était un homme d’une cinquantaine d’années et d’après ses cicatrices et ses muscles, un ancien soldat. Avec l’âge, il avait pris du ventre mais était toujours dans la possibilité de mater un jeune impétueux à mains nues. Gerheim s’approcha du bar et déroba une petite bourse à une ceinture. Dans la continuité, il commanda une bière et s’accouda au comptoir en scrutant la salle. Il lui fallut quelques minutes pour trouver l’individu qu’il cherchait. Il était debout en train de converser avec deux autres personnes. Celles-ci avaient plusieurs papiers dans les mains et se les échangeaient après de multiples tractations. A partir de là, rien n’aurait paru suspect mais pour Gerheim, le détail était flagrant. L’homme, habillé d’un vêtement blanc large, en haut comme en bas, n’arrêtait pas de jeter des coups d’œil vers l’entrée du bar. Il ne faisait guère attention à ce que lui disaient les autres marchands. De plus, la difformité sous son haut ne masquait pas à Gerheim la présence d’une armure en cuir. Soit, ce n’était pas flagrant car caché par les plis du vêtement mais lors de ses mouvements, c’en devenait évident. L’elfe noir but sa bière d’un trait et la reposa en marmonnant une sorte de compliment au tavernier. Le drow passa la main dans ses cheveux comme s’il se recoiffait et passa sa lame dans sa main. Il serpenta ensuite entre les tables, regardant les jeux, riant avec les autres quand la situation l’exigeait ou conversant quand les joueurs s’interrogeaient sur la suite de la partie. Gerheim croyait ces questions rhétoriques mais, lorsqu’un joueur pensa à voix haute, que le drow lui répondit sur ce qu’il ferait à sa place et que celui-ci le fit, il vit celui-ci s’exécuter et remporter une grosse mise. Gerheim ne s’attarda pas afin de ne pas devenir le centre des attentions suite à ses conseils trop avisés et attendit, laissant sa cible finir de parler dans son dos. Quand Gerheim entendit que celui-ci achevait ses négociations, il se faufila entre les deux hommes en se retournant et rentra dans l’individu. Sa lame le piqua dans le gras des hanches et il ne le sentit pas à cause de la collision des deux corps. Le soi-disant marchand grogna contre les hommes ivres et s’en alla en ruminant vers le comptoir. Gerheim le regarda s’éloigner en souriant. C’était un poison extrêmement virulent et rapide. D’abord, l’homme ressentait de fortes chaleurs. Gerheim vit le mourant qui ne tenait plus en place et secouait ses vêtements pour se faire de l’air. Ensuite, il allait commencer à tousser. L’autre s’exécuta. Pour terminer, il allait avoir du mal à respirer et voir son corps gonfler par le manque d’air. Personne n’allait pouvoir le reconnaître suite aux modifications cutanées que le poison provoquait. Gerheim ne vit pas la dernière partie de la mutation. L’homme s’était mis à courir vers la sortie, pensant sûrement que la réaction qu’il avait était due aux airs malsains du lieu. L’elfe noir se mit donc à attendre tandis qu’on trouverait rapidement un corps sans vie d’un homme inconnu. Anir arriva une demi-heure plus tard. Il paraissait moins sur la défensive qu’à ses habitudes. Cela devait être lié au fait que personne n’était sensé être armé et que tous devaient plus ou moins travailler à ses côtés. Gerheim s’avança à sa rencontre et Anir parut encore une fois soulagé. Ils firent une brève poignée de mains et l’elfe noir lui laissa entamer la conversation ne sachant quoi dire. L’assassin était déjà rassuré car il avait craint un instant que les vêtements blancs de l’autre homme ne soient un code de couleur. Gerheim se demanda si le tuer tout de suite n’aurait pas été une bonne idée mais il se ravisa car se faisant, il craignait de ne jamais retrouver le médaillon. L’échange verbal fut rapide. -Bien, voici ce que vous avez à savoir sur la suite de votre mission. Une fois que la première partie de ce que nous avons décidé est faite, tuez-le. D’autres informations seront accessibles depuis notre quartier général. Comme les autres fois, vous serez payé une fois la mission accomplie. Gerheim n’osa pas demander qui était la cible. Son comportement aurait paru trop suspect et sa supercherie aurait été démasquée. Il se contenta de poser une question banale. -Où est-ce que je vous retrouve pour la paye ? Anir haussa les épaules. -On vous retrouvera, ne changez donc pas vos habitudes, maître assassin. -Pour quand cela doit être fait ? Ajouta audacieusement l’elfe. -Avant le solstice d’été, cela nous laisse encore un peu de temps, répondit le mercenaire. Bien, je n’ai pas beaucoup de temps et je dois vous laisser. Je me contenterai de vous souhaiter une bonne chance… maintenant, vous avez toutes les cartes en main. Sur ce, Anir le salua d’un mouvement vertical de tête et tourna les talons pour sortir du bar. @+ -= Inxi =-
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Après avoir sorti Vetalas des griffes d'Anir, les compagnons poursuivent les soldats jusqu'à une ville où ils espèrent récupérer leur dû. Chapitre 83 -Ouvrez les portes ! Hurla un archer en débandant son arc derrière une meurtrière. Les trois compagnons et les paysans avaient rejoint la ville juste avant le coucher du soleil. Entourée de sapins, les voyageurs auraient eu tendance à tomber nez à nez avec elle au détour d’un arbre. Le problème était que les voyageurs n’existaient pratiquement pas. Ils avaient tiré la charrette pendant près d’une heure et demie même si Loriol l’avait délogée en quelques minutes sous les yeux ébahis des paysans. Vetalas l’avait regardé de haut mais il n’en avait cure. Loriol passerait seulement pour quelqu’un de très musclé. Aucune crainte que ceux-là aillent raconter son exploit, ils étaient trop contents de ne pas devoir abandonner leur véhicule ici. Le plus grand paysan s’engagea le premier, il s’appelait Jeru. Le plus petit et aussi celui qui parlait beaucoup se nommait Feleru. Loriol ignorait le prénom du troisième car il n’avait pas beaucoup parlé. Les trois amis étaient sensiblement du même âge et étaient en quête d’argent rapide après quelques dettes qu’ils avaient contractées dans une maison de jeux de la ville. Loriol avait vu le visage de Vetalas quand un des paysans avait mentionné l’établissement. A priori, pour le noble, ce genre d’endroit était plus qu’un passe-temps… Ils entrèrent dans la ville une fois que le paysan se fut porté garant d’eux. Même avec ça, le chef des soldats assigné à la porte semblait réticent. Loriol suivit le tout grâce à son ouïe développé. Les soldats d’Anir étaient pratiquement passés de force ce qui n’avait pas plu au guerrier. Anir avait montré un de ses laissez-passer et était rentré avec ses hommes en bousculant tout sur son passage. Le sergent essayait de se venger sur un groupe plus facile et apparemment sans défense. Vetalas s’approcha et planta alors ses yeux dans ceux du guerrier. -Laisse-nous donc rentrer, lui susurra-t-il… Loriol vit que les soldats s’étaient crispés et, les mains dans le dos, il sortit ses griffes. Pourtant, à la surprise générale, le soldat balbutia en paraissant perdu puis hurla sur ses hommes afin qu’ils se bougent et ouvrent la porte en grand pour que les trois paysans et leur escorte puissent passer. Loriol arrêta sa transformation et sourit amèrement en pensant que le vampire ne cesserait jamais de le surprendre. Les chevaux se mirent en route traînant bruyamment le chariot et le raclant parmi tous les cailloux du coin. Loriol marchait à côté des paysans silencieux. Ils guidaient Vetalas, Gerheim, leurs quatre montures et la charrue brisée dont l’état empirait à chaque mètre. Ils longèrent la muraille à droite et la suivirent dans une zone assez malsaine de la ville. Bordels, tavernes en mauvais états, hôtels miteux, belles bâtisses financées avec des fonds provenant d’une quelconque activité illégale entourées de crapules, entrepôts désaffectés, bidonville… Le tout formant sûrement le quartier pauvre. C’était encore loin de ce que Loriol avait pu voir de son équivalent dans la ville où ils s’étaient tous les trois rencontrés. Il se rappelait encore l’odeur fétide des cadavres pourrissants dans les allées et celui des maladies flottant dans les airs. Ici, il y avait encore un aspect humain dans cette pauvreté, la misère avait encore son honneur. Ils passèrent devant une bâtisse nommée d’après l’enseigne extérieur « Au coq écorché ». Loriol se demanda bien d’où provenait ce nom et s’il y avait un quelconque sous-entendu. Les fenêtres étaient cachées par des rideaux rouges et le loup-garou fronça les sourcils en espérant capter quelque chose du bâtiment. Rien n’en échappait et le lycanthrope s’en détourna. Le troisième paysan, celui qui n’avait pas encore parlé, vit son expression à la vue du lieu et entama la conversation : -T’inquiète pas, on vit pas ici ! Dit-il d’une voix rauque qui mangeait les e. Personne qu’a toute sa tête, il vient par-là. Loriol le croyait sur parole. Il semblait plus prudent de dormir hors des murailles que dans la zone. On aurait dit un repère géant pour voleurs et coupe-jarrets. Après une bonne demi-heure de marche à rester dans l’ombre protectrice de la muraille, la ville s’élevait lentement et les bâtiments allèrent en s’améliorant légèrement. Loriol vit deux bannières plantées dans le sol à ce qui semblait être la frontière du territoire. Quelqu’un avait volontairement enlevé les pavés de la zone formant une sorte de passage libre de terre marquant le coche. Ils avancèrent encore tout droit une demi-douzaine de minutes et bifurquèrent à gauche en direction du centre de la cité. Enfin, Loriol le supposait. Le premier bâtiment à leur droite fut le bon. C’était une longue maison sur deux niveaux. Elle formait un U derrière lequel un champ s’étendait sur vingt mètres. Le loup put voir que les autres maisons du coin avaient cette organisation-là également. Gerheim déclara se charger des destriers pendant que les paysans invitaient les trois compagnons à venir se reposer chez eux. Loriol laissa les chevaux aux soins de l’éclaireur pendant qu’il accueillit avec joie la promesse d’un repas, d’un repos et de boisson. Ils entrèrent dans le hall et Loriol fut surpris par l’obscurité des pièces. C’était une grande maison et malgré leur origine modeste, il trouvait tout cela trop pauvre. Il y avait un grand support au plafond mais dorénavant, rien n’y pendait. Loriol ne fit pas de commentaire et suivit prudemment leurs hôtes. La salle suivante lui laissa autant d’impressions. Aussi vide que les autres : quatre chaises, une table, une vieille armoire croulante. Des marques plus sombres de différentes tailles jonchaient le sol dans tout le salon, car c’était bien ça, ainsi que sur certains murs. Feleru, le petit rusé, s’assit à la table et sans perdre de temps, Loriol le rejoignit. Celui qui ne s’était pas présenté s’assit également tandis que Jeru partit dans une autre pièce dont la porte se trouvait au milieu du salon. Vetalas tira sa chaise, la regarda, passa un doigt sur le dossier pour en vérifier la propreté puis s’assit en soupirant, indifférent aux regards qu’on lui jetait. Personne ne parla jusqu’à que des verres et une bouteille à la couleur jaune suspecte fussent déposés sur la table. Jeru retourna en cuisine. -On vous doit une fière chandelle, fit Feleru. Sans vous, on s’rait sûrement mort à l’heure qui l’est… Ce chariot, on dirait pas, mais l’est d’une grand’ valeur. -Pour payer les créanciers, n’est-ce pas ? Demanda Vetalas malicieusement. Feleru baissa la tête en rougissant et ce fut le troisième qui reprit. -Cela se voit à toutes les traces : tous ces tableaux enlevés, tous ces meubles vendus… Cela devait être une belle maison, ajouta le noble en guise d’explication. -Elle l’était ! Confirma le troisième en relevant la tête. Elle le redeviendra ! -J’aimerais avoir ton optimisme, Rihu. J’te rappelle quand même que c’est à cause de toi et tes cartes qu’on est dans c’te situation ! Lança Jeru dont la tête touchait pratiquement le montant supérieur de la porte. Loriol sentit un fumet s’élever. Il faisait cuire quelque chose. -Je suis pas tout seul, rétorqua l’intéressé. J’ai peut-être perdu le plus mais vous en avez dépensé pas mal aussi. Mais bientôt, on va s’refaire ! Clama-t-il de sa voix grave en avalant toujours autant les e. Le loup-garou ne comprenait pas comment on pouvait être assez stupide pour perdre tout son agent dans les jeux. Surtout quand on en gagnait à peine pour vivre. La maison et son mobilier devaient être ancestraux et ils avaient sacrifié leur patrimoine dans des paris de toute sorte. Loriol était dépassé par un tel comportement. Le pire était qu’ils ne comptaient même pas s’arrêter. Ils pensaient pouvoir limiter les dégâts alors qu’ils étaient si désespérés qu’ils avaient accepté de sortir en forêt pour gagner quelques sous… Le lycanthrope lui aurait bien mangé un bras pour lui faire comprendre… Malheureusement, ses associés n’allaient pas forcément être d’accord. Loriol se décida à patienter. La conversation se poursuivit une heure durant. Loriol ne parla pas beaucoup et Vetalas devint le centre d’intérêt. Il paraissait vraiment intéressé par ce que disaient les paysans, répondant, ponctuant de questions, mais le lycanthrope savait que ce n’était qu’une façade. Le seul désir de Vetalas était de partir… ou de boire leur sang… Un des deux en tout cas pensa Loriol. Il replongea son nez dans sa soupe et avec une cuillère en bois, il fit tourner un morceau de viande. Ce repas aurait pu être meilleur mais après des semaines à manger froid, même si la viande crue faisait partie de ses plats préférés, c’était un festin. L’hiver ne passait que rarement sa fourrure mais Loriol ne pouvait nier qu’il n’avait pas eu chaud depuis longtemps. Les trois paysans leur faisaient face. Loriol se rappela alors que Gerheim était absent depuis presque une heure et demie et qu’il n’était toujours pas revenu de l’écurie. Quand le loup-garou tourna la tête vers Vetalas, il vit que celui-ci le regardait et avait sûrement remarqué la même chose. -Si vous voulez bien nous excuser, nous allons rejoindre notre compagnon… Les trois paysans se regardèrent de concert et parurent gênés d’avoir oubliés qu’ils étaient trois. Ils acceptèrent immédiatement et Jeru les guida jusqu’à une porte qui menait sur le jardin dans lequel se trouvait la grange transformée en écurie. Des l’extérieur, Loriol sentit que Gerheim n’était plus là. Les chevaux avaient été brossés et avaient été débarrassés des affaires maintenant regroupées sur le sol. Du foin, de bonne qualité, lui sembla-t-il car il était bien jaune, avait été déposé auprès de chacun d’eux. -Il n’est pas là ! Fit logiquement Vetalas. -Sans blague… Répondit le loup. Le noble haussa le sourcil mais ne répondit pas. Dans ses yeux, on pouvait y voir du dédain. Loriol observa autour de lui. La grange était plus longue que haute et se composait de trois parties. La première et la seconde, à droite, étaient formées par une mezzanine supérieure où étaient stockés les outils pour les champs et la seconde juste en dessous qui avait dû servir d’entrepôt pour les céréales et autres produits maraîchers. A l’heure actuelle, il ne restait une bonne quantité de foin. -On ferait mieux de trouver ce que fait l’assassin dans notre dos, proposa Vetalas. Loriol était d’accord. Il n’allait pas attendre sagement que Gerheim avance sans eux et apprenne des choses qui leur seraient utiles dans la récupération du médaillon. Loriol sortit et respira un grand coup. L’odeur la plus forte était celle des champs mais en une minute, le loup tria tous les effluves et repéra celle de l’elfe. Le parfum était ténu mais le jeune homme pourrait la suivre jusqu’à ce qu’elle se fasse plus forte. -Je l’ai ! Lança l’animal humain. -Alors ne perdons pas de temps ! Répondit exaspéré le vampire en levant les yeux au ciel. Le loup le prit au mot et s’élança à la vitesse de l’éclair. Le noble, toujours humain, fut rapidement distancé. Quittant cette zone de culture, d’un preste bond, le loup se percha sur un bâtiment. Il tourna son regard à l’est et regarda le soleil se coucher. Il n’y avait plus qu’un minuscule arc de cercle qui allait disparaître dans les quelques secondes. Vetalas allait récupérer ses pouvoirs. A peine le pensa-t-il qu’il entendit sa voix dans son dos. -Raté… Fit celui-ci avec un léger accent d’amusement. Loriol haussa les épaules en regardant le corps de chauve-souris reprendre forme humaine. -La prochaine fois, tu auras pas le temps de voir que je suis parti ! Fit le loup en guise de défi. -Vivement la prochaine fois alors, rétorqua le vampire sans le lâcher des yeux. Discrètement, les deux se mirent à voyager d’un toit à un autre. Du dessus, la ville était pratiquement identique. Monter sur des caisses, sauter sur des toits plus haut, courir sur des poutres, changer de rue, tel était leur quotidien durant une dizaine de minutes. Personne ne cria et Loriol supposa que leur présence était passée inaperçue. Ils s’étaient enfoncés au cœur de la cité, qui était marquée par une énorme église. La plus grosse qu’il ait jamais vue. Même s’il n’en avait pas connues énormément. Ils durent donc faire un arc de cercle pour la contourner et retrouver la piste de Gerheim de l’autre côté. La cité était en pleine effervescence sur cette place centrale et ils durent être prudents. Des archers habitaient quelques maisons mais ceux-ci ne les virent jamais passer. Le loup et le vampire durent néanmoins revenir sur leur pas pour contourner l’église car ils ne pouvaient passer par-dessus les rues fréquentées. Loriol se demanda ce qu’il se passait lorsqu’un incendie éclatait en ville. Il ne devait pas avoir plus de trois mètres entre les façades. Du moins hors quartier riche. Les maisons étaient de pierre aux fondations et de bois les murs, remarqua Loriol en escaladant une corniche plus élevée avant de sauter par-dessus une nouvelle rue sur un rebord plus élevé en face. En tournant la tête une nouvelle fois vers l’église, le lycanthrope pensa à l’inquisiteur. Ce dernier était plein de ressources et Loriol aurait aimé pouvoir penser qu’ils l’avaient semé mais celui-ci était sûrement déjà sur leur trace. Il était aussi dangereux par la haine qu’il leur vouait comme le charisme qu’il possédait. Ce jeune homme était sûrement le plus jeune inquisiteur de tous les temps ainsi que le plus puissant. Il arrivait à convaincre n’importe qui de le suivre, en les aveuglant d’une foi aveugle. Loriol en avait eu la preuve quand il avait rallié le village du centre à lui. En tout cas, pensa-t-il, il espérait être loin d’ici quand l’inquisiteur parviendrait à cette ville car vu la taille de la cathédrale, il devait y avoir un bon nombre de fidèles. Ils retrouvèrent Gerheim dans une petite rue. -Baissons-nous ! Ordonna Loriol en se tapissant sur le toit et ne faisant que dépasser sa tête. La rue était à l’image de la ville, en rangement pour la nuit. Dans celle-ci, on pouvait voir un accès souterrain pour un bar de nuit, des cages contenant des animaux qu’on rangeait sur un chariot, une patrouille de gardes, deux personnes en train de discuter de la pluie et du beau temps ainsi qu’une ombre… Loriol se retourna quand il comprit : -Assis-toi, crétin ! Dit-il à Vetalas. On voit que toi dans la rue ! Vetalas renifla et partit en arrière. Loriol fixa de nouveau la rue pour trouver d’où venait l’odeur de Gerheim. Un raclement sonore le tira de ses pensées. En se retournant, il vit Vetalas tirer un rondin de bois près du bord du toit et s’asseoir dessus. Il replia les pans de sa cape autour de lui, malgré sa crasse actuelle, et fixa Loriol en souriant. Celui-ci l’aurait massacré sur le champ s’il avait pu… Pour la troisième fois, le lycanthrope sentit la zone. Anir apparut alors du bar souterrain en compagnie d’un homme encapuchonné. Par réflexe, Loriol se mit à gronder légèrement tout en observant. Anir serra la main de cet homme bien camouflé sous sa cape et partit en passant devant quatre citadins en train de parler sur un banc tandis que son interlocuteur retournait dans les sous-sols de la ville. @+ -= Inxi =- PS : J'ai corrigé les derniers chapitres !! C'était long
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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 4
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Petimuel 3 3 2 1 1 1 1 3 = 15 Lightsbirth 2 2 3 2 3 = 12 Celt 2 1 1 1 3 3 = 11 Lami 1 2 3 2 1 1 = 10 Enmerkar 3 3 2 = 8 Shas'o Benoît 2 2 1 2 1 = 8 Celeborn 1 2 2 2 = 7 Fatman 1 3 2 = 6 SOK 2 3 = 5 Hexeoclann = 3 Simous = 3 Limtor = 3 djagerno = 1 Voici le classement avant les bonus liés aux commentaires et votes. @+ -= Inxi =- -
Re une petite suite ! Je devrais être en mesure de poster plus rapidement !!! Par contre, j'ai pas encore corrigé les trois derniers chapitres niveau fautes Faut que je le fasse mais comme je suis pas chez moi, je ne peux pas :/ Promis je le fais dès lundi !! Après une poursuite des hommes d'Anir, les deux compagnons finissent par délivrer Vetalas à qui le médaillon a été dérobé. Chapitre 82 -Après ma capture, ils m’ont traîné jusqu’au camp où ils m’ont mis dans cette cage, expliqua le noble. Je ne sais pas ce que c’est comme métal mais le peu de pouvoir auquel j’ai accès en journée s’est complètement évaporé. Je ne me suis jamais aussi senti humain depuis longtemps ! S’exclama-t-il. Le problème est que c’était ce pouvoir qui maintenait la boite du médaillon cachée et que lorsqu’elle est tombée, ils l’ont remarqué… J’ai rien pu faire, autant pour m’enfuir que pour récupérer l’artéfact. Vetalas devait vraiment paraître abattu pour qu’aucun des deux autres ne lui fassent remarquer sa fuite avec l’objet et leur abandon dans les grottes. Seule la voix de Gerheim le tira de sa léthargie. -Qu’est ce que tu as appris ? Demanda-t-il. -Pas grand-chose, avoua Vetalas. Ils ne se sont montrés guère loquaces pendant ma captivité. Je pense qu’Anir a fait passer les consignes de ne pas parler. Ils auraient vite vu leurs têtes au bout d’une pique dans le cas contraire... Loriol acquiesça à la remarque. Le loup semblait calmé et écoutait l’histoire avec attention. L’ennemi de l’ennemi est en partie son ami, pensa Vetalas en comprenant que par leurs attitudes, il reformait leur trio temporaire. Le vampire reprit la parole de sa voix la plus captivante. -Anir a seulement dit de mettre la boite avec « les autres objets » et que finalement, « la pierre qui leur manquait était la dernière de la liste» -Ca signifie quoi ? Demanda Loriol. -Que la liste que tu as trouvée sur le corps du soldat en ville est en partie en train de s’alléger, éluda le drow. -Il se passe quelque chose, compléta Vetalas. Ses hommes sont prêts à mourir tellement ils sont grassement payés. Je ne sais pas qui est derrière tout ça mais c’est une personne puissante et riche. Ses objets sont un puzzle et je crois qu’en intervenant pour récupérer le médaillon, nous allons déplacer quelques pièces ce qui risque de ne pas plaire à tout le monde. -Je crois qu’on a assez perturbé les forces en présence. Je pense pas que continuer aggrave notre situation ! S’exclama Loriol après un raisonnement simplifié. Poursuivons-les, attendons qu’ils se séparent et récupérons l’objet ! -C’est un plan sensé, fit Vetalas ne dénigrant pas pour la première fois le loup, mais soyons rationnel, il est fort probable que leur prochain arrêt nous permettant d’intervenir sera l’endroit où ils vont livrer les artéfacts. A partir de là, on ne pourra plus rien tenter car nous serons sûrement dans leur centre de commandement. -Nous n’avons guère le choix, intervint l’éclaireur jusque-là silencieux, suivons-les prudemment et saisissons notre chance quand elle se présentera. Ils hochèrent la tête à l’unisson et s’assirent tous pour s’occuper avant l’heure du départ. Certains décidèrent de manger, de boire ou encore de se reposer. Vetalas avait récupéré ses montures par chance car, dans l’affolement général, celles-ci étaient parvenues à s’enfuir. Ici, ils étaient en relative sécurité. Les hommes d’Anir n’étaient pas assez fous pour se risquer loin de leur campement en pleine nuit. Evidemment, la propre sécurité des trois était aussi compromise par les mêmes créatures qui pouvaient s’en prendre aux mercenaires. Pourtant personne ne fit de garde, considérant que les plus terribles des prédateurs des environs étaient eux-mêmes même si, sans le savoir, ce n’était pas le cas. Vetalas, une fois repu d’un sang guère frais qu’il se promit de changer rapidement, échafauda un plan pour venir à bout d’Anir et de ses hommes. Il était dans une rage folle contre lui-même d’avoir eu le médaillon entre ses mains et, par son manque de prudence, de l’avoir perdu. Il aurait mieux fait d’attendre la nuit et il se serait envolé sans rien qui ne puisse l’arrêter dans son retour. Tout en ruminant, il se mit sur le flanc. Allongé sur une couverture de plus en plus abîmée, il ne parvenait pas à trouver un sommeil qu’il ne cherchait même pas. Il était plutôt impatient qu’ils repartent afin que la traque silencieuse commence et qu’il puisse récupérer son dû. Il se concentra alors sur les bruits des alentours en espérant entendre le bruit d’un petit mammifère dont il pourrait se repaître. Il s’endormit avant d’en entendre le moindre. Le réveil fut froid et rugueux. Vetalas, redevenu humain, le sentait depuis que l’aube s’était levée. Il n’avait pas fait aussi froid depuis plusieurs mois, constata-t-il en se levant enveloppé de sa couverture. Ses oreilles, tout comme ses orteils étaient devenus pratiquement insensibles. L’hiver était bel et bien descendu des pics pour les envelopper. Gerheim ouvrit les yeux à la seconde où Vetalas se leva et Loriol se réveilla aux premiers bruits qu’ils firent en se levant. Le noble fixa le loup-garou qui les rassura en disant que les mercenaires venaient à peine de lever le camp. Les compagnons de fortune saisirent leurs montures respectives et longèrent la colline qu’ils occupaient auparavant avant de redescendre dans la courte vallée qui menait à la plaine près de la route où avaient campé les soldats. Vetalas regardait les quelques restes de la zone sans la moindre émotion, sauf du mépris quand il fixa l’endroit où il avait été enfermé. -Vetalas ! Héla Gerheim de l’arrière de la petite colonne qu’ils formaient. Le mort-vivant se retourna et le vit penché sur quelques traces qui semblaient passionnantes. Vetalas trouvait ça inutile et que c’était une perte de temps mais il garda son avis pour lui en attendant ce qu’avait à lui dire le drow. -Ton chariot était-il en bon état ? S’enquit alors l’assassin. -Comment voudrais-tu que je le sache ? S’exaspéra le noble en remettant sa monture au trot devant l’inutilité de la conversation. -Une roue est voilée d’après les marques, lança l’elfe dans son dos, avec le poids de la cage, elle ne va pas tarder à casser. Nous devrions peut-être agir à ce moment-là… La conversation étant redevenue subitement intéressante, ils firent une petite pause pour tenir conseil. -Le problème est que je n’ai pas la moindre idée de qui peut détenir les artéfacts, dit Vetalas. -Je me rappelle pas avoir vu un truc qui pourrait les contenir quand on était parmi eux, intervint le loup. -Il n’avait pas encore mis main basse sur les objets, conclut le noble, ils ont dû le faire qu’après. -Ca peut donc être aussi bien réparti sur leurs hommes que dans un de leurs chariots ? Demanda Gerheim. Vetalas supposait que oui. En effet, il ne serait pas étonnant qu’Anir les transporte lui-même ou encore qu’il les ait confiés à la poignée d’hommes qui le suivait depuis le début. Cela pouvait également être dissimulé parmi d’autres objets quelconques. Il ne pourrait donc pas agir avant de savoir où se trouvaient les artéfacts et donc surtout la boite du médaillon. Vetalas avait quelques sorts qui pourraient servir à la localisation des perturbations magiques générés par ces objets. Il lancerait alors ses associés sur une autre piste pendant qu’il prendrait de nouveau le médaillon avant de fuir. Il faudrait donc agir de nuit, autant pour lancer le sort que pour s’enfuir cette fois-ci correctement. Si Gerheim avait raison, Vetalas espérait que la charrette aurait au moins la politesse de casser peu avant la nuit car dans la journée, ils seraient capables de la réparer et ils ne pourraient pas agir. Les trois compagnons suivirent la petite armée à distance respectable. Gerheim partit plusieurs fois en éclaireur de telle façon qu’ils sachent toujours ce que faisaient les mercenaires. L’arrière-garde restait à priori en vue du gros de la troupe, leur apprit l’assassin, les environs étaient trop dangereux pour qu’ils osent s’aventurer plus loin. Les bosquets se succédaient et Vetalas remarquait, même si son sens de l’orientation ne valait pas celui des deux guides complémentaires du groupe, qu’ils n’étaient pas du tout en direction de sa ville mais en direction du nord-ouest. Il l’avait remarqué par rapport à leur mouvement par rapport aux montagnes ce qui lui fut confirmé quand il en parla à l’elfe qui parut surpris que le noble le comprenne. Suivant les troupes au flair de Loriol, ils avancèrent silencieusement tout au long de la journée. Ils ne s’arrêtèrent pas pour manger et profitèrent des dernières rations qu’ils avaient mises de côté au village du col. Il pensa à leur accueil et regretta de n’avoir pas pu partir comme il l’aurait souhaité. On lui avait confié une tâche qu’il aurait bien aimé terminer… Des « clak » répétés l’arrachèrent de ses pensées. Loriol était harcelé par des bêtes et essayaient de les écraser sur son propre corps. -Saloperies de bestioles… Fit-il grincheux. -Ca doit être l’odeur ! Répliqua Vetalas juste assez fort pour que le loup l’entende. Ce dernier se retourna et lui jeta un regard assassin qui fit douter le magicien de ses intentions même s’il ne le montra pas en façade. Seul Gerheim aurait pu voir le léger mouvement de ses paupières… Le vampire se remit à songer. Le drow était le plus dangereux, il faudrait le surveiller. Ils sortirent du bosquet dans lequel ils s’étaient engagés une demi-heure avant et débouchèrent sur une plaine légèrement vallonnée. Leur traque n’en serait que plus facile. Même après la traversée du bois, le chariot avait tenu bon. Vetalas commença à douter de la connaissance qu’avait l’elfe en matière de logistique. Pourtant après tous les nids-de-poule qu’ils avaient croisés, l’essieu aurait dû lâcher. Il se passa deux jours pendant lesquels les mercenaires avancèrent à toute vitesse et où les trois compagnons suivirent sans mal. Le chariot finit par casser mais ils le surent que quelques heures après. -Vous êtes sûrs ? Demanda Vetalas aux hommes à qui il s’était présenté comme porte-parole des trois. Loriol les avait prévenus que des humains attendaient loin devant la route. Gerheim était parti en éclaireur et avait rapporté des nouvelles rassurantes : ce n’étaient que des paysans. Ils étaient non-loin d’une ville se trouvant pratiquement au beau milieu de la forêt et ces trois-là venaient d’aller chercher du bois quand Anir et ses hommes leur étaient tombés dessus. Maintenant, les bougres s’étaient vu voler leur chariot en échange de celui des mercenaires qui avait bien fini par casser. Désormais, le véhicule était dans le fossé et complètement inutilisable. -Ca vous dérangerait de nous aider ? Demanda dans la nécessité le plus grand des trois hommes de façon un peu brusque. -Désolé, on est pressé ! Lança Loriol qui s’était rapproché avec Gerheim pour continuer leur route. -Vous en voulez aux hommes qui nous ont pris le chariot, n’est-ce pas ? Demanda un homme petit et chétif recouvert d’un large chapeau de paille. Vetalas le soupçonnait d’être plus malin qu’il ne le montrait car il avait du mal à s’insinuer dans son esprit. -Ils vont s’arrêter en ville pour la nuit, reprit le plus grand. Leur sauf-conduit leur permettra d’entrer en ville mais vous, vous allez rester dehors. -Vous monnayez donc nos services contre l’assurance de nous laisser rentrer en ville ? Demanda Gerheim d’une voix glaciale à l’image du vent qui soufflait. -On vous logerait même gratuitement, même si ce serait dans la grange et nous fournirions un repas. Vetalas se tourna vers ses amis dans une conversation muette. Ils leur suffiraient de remettre la charrette sur ses roues et de la tirer avec les bêtes jusqu’à la ville. Seuls tous les trois, les paysans n’y arriveraient jamais avant que la nuit tombe et il était trop dangereux de passer la nuit hors de l’enceinte. Quant à eux, ils gagnaient un laissez-passer, un endroit à l’abri du vent ainsi que de la nourriture. Vetalas se retourna vers les paysans. -D’accord, nous acceptons. @+ -= Inxi =-
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Voila voila la suite ! Après être sortis des cavernes, Gerheim et Loriol partent du village où une de leur rencontre du village a été tué par l'inquisiteur. Ils suivent les traces de la caravane d'Anir dans laquelle Vetalas est retenu prisonnier. Chapitre 81 Gerheim, une main tenant les rênes et l’autre posée sur sa cuisse, gardait son assiette comme s’il était à l’arrêt. Pourtant, il suivait au galop Loriol qui courait aussi vite que lui. Des fois sur deux jambes, des fois à quatre pattes, le loup-garou pistait avec efficacité. L’elfe noir suivait aussi facilement la piste des yeux qui n’avait été, au début, que peu difficile à suivre. En descendant dans la vallée, la neige avait disparu et le sol s’asséchait à cause des températures plus élevées des plaines. Il faudrait encore une semaine ou deux avant que la neige ne tienne dans cette région, pensa le drow. Il se concentra de nouveau sur les traces et essaya de trouver des pistes. D’après les marques, les cavaliers étaient à peu près aussi nombreux que lorsque les trois étaient parmi eux. Des traces plus profondes et plus visibles lui apprirent que des chariots fermaient la marche. De souvenir, dans le campement mercenaire, il avait vu une charrette recouverte d’un drap blanc. D’après la taille anormalement haute, il était probable que celle-ci fût une sorte de prison sur roue. Avec de la chance, Vetalas n’avait pas été exécuté et se trouvait à l’intérieur. Le chemin de terre qu’ils suivirent se fondit dans une clairière. A l’unanimité, ils s’arrêtèrent pour une pause. Gerheim mit pied à terre et attrapa un bout de pain mou datant de la veille, du village du col. Il le mâcha tout en regardant droit devant lui. La région était plate, si on considérait que les petites collines n’étaient pas vraiment du relief. Il voyait l’horizon tout et tout était calme. Pourtant, il se doutait qu’autour de lui rôdaient des choses sans nom. Cachées dans les hautes herbes ou se déplaçant seulement la nuit, elles attendaient avant d’attaquer. Gerheim profita de cet instant de détente en toute simplicité. Il finit par entendre Loriol renifler et l’observa un instant. Las de cette contemplation, il entama la conversation. -Que sens-tu ? Voulut savoir l’éclaireur. -Ils sont là. Je les sens beaucoup car le vent est avec nous. Gerheim sourcilla en baissant son capuchon. Il n’y avait qu’une légère brise qui parvenait à peine à faire bouger ses cheveux noirs qui s’arrêtaient au niveau de sa nuque. Sans le concerter, Loriol se mit en route dans la direction qui lui semblait la bonne. La colère et le désir de récupérer le médaillon lui donnaient des ailes. Ils avaient plusieurs heures de retard et il leur en faudrait au moins autant pour les rattraper. Heureusement pour les deux traqueurs, les chariots de ravitaillements qu’ils transportaient les ralentissaient assez pour que lui et Loriol aient le temps de les rejoindre dans les plus brefs délais. Ils mirent pratiquement le reste de la journée avant d’être assez près d’eux pour intervenir mais assez loin pour ne pas éveiller les soupçons. Les mouvements de l’arrière-garde et des éclaireurs étaient faciles à éviter. Ils longèrent donc la caravane étrangement silencieuse vers laquelle Gerheim finit par partir en éclaireur et localiser un Vetalas irrité, emprisonné mais loin d’être vaincu. Il attendait plutôt quelque chose tout en fixant quelqu’un à l’avant de la caravane. Gerheim supposa qu’il attendait la nuit pour se transformer en vampire. De sa dague, le drow capta quelques rayons de soleil et lui éblouit les yeux. Le vampire comprit le message et se redressa pour voir ce que c’était. Gerheim jura et se jeta au sol car les gardiens se tournèrent aussi pour voir ce qui pouvait l’intriguer. Un homme partit vérifier si tout était calme mais l’elfe noir avait pris la fuite depuis longtemps. Revenu, le drow annonça à Loriol les dernières nouvelles. -Vetalas est emprisonné sur un chariot-prison. Il est conscient et je crois qu’il sait que nous sommes là. -On peut pas le libérer de force ? Demanda le loup-garou adepte des techniques directes. -Trop risqué, fit Gerheim. Anir sait que nous étions trois et nous attend forcément. Je parie qu’un piège est déjà imaginé, prêt à se refermer sur nous. -On va pas rester à attendre ? Fit le loup irrité. Ca me soûle ! -On a rien de mieux à faire sauf si tu as une meilleure idée… Gerheim savait que c’était une question rhétorique et comme les mercenaires faisaient une pause, il s’assit au sol pour attendre. Cet arrêt fut un répit bienvenu. L’elfe noir savait monter à cheval mais il n’avait pas l’habitude des longs trajets. Déjà à l’aller, il avait souffert de fortes douleurs au postérieur et aux cuisses et maintenant, même un peu plus habitué, il gardait toujours de bonnes courbatures. Assis au sol, Gerheim se concentra suivant des techniques qu’on lui avait inculquées. Son dos se relâcha rapidement même si les douleurs restaient présentes. Lors de sa détente, le drow entendit le lycanthrope ruminer puis s’écarter vers l’est, sûrement pour aller se défouler en chassant. La nuit tomba bien vite et Loriol réapparut apparemment satisfait. Gerheim ne chercha même pas à savoir ce qu’il avait bien pu faire pour en arriver à cette humeur. Il y avait du sang séché en petite quantité sur ses vêtements ce qui ne le surprit guère. Ce dernier se retourna vers la caravane et plissa les yeux en essayant de voir si Vetalas arrivait. Le soleil n’avait pas tout à fait disparu mais le vampire devait s’y atteler. -Ils sont en train de repartir… Annonça Loriol. Gerheim hocha la tête et partit vers son destrier qu’il avait attaché à un piquet au milieu des hautes herbes pour qu’il puisse brouter. L’elfe caressa l’encolure et d’un preste bond, se mit en selle. Loriol suivait la route en parallèle, il devait en être à un bon kilomètre, loin des yeux des mercenaires. Le temps avançait et Vetalas n’apparaissait toujours pas ce qui commença à inquiéter l’éclaireur. Il faisait désormais bien nuit et le mort-vivant devait avoir le maximum de ses pouvoirs. Rien de pouvait donc théoriquement l’empêcher de sortir. -Ils ne vont pas tarder à s’arrêter pour camper pour la nuit s’ils n’ont pas changé leurs habitudes de voyage, déclara Gerheim. Il doit y avoir un problème. -T’as quoi en tête ? Demanda le loup. -J’y vais seul et j’essaye d’en savoir plus. -Je me fais chier, je viens aussi… Proposa le loup de telle façon à ce que cela ressemble plus à un ordre. -Fais-moi une diversion, lui dit Gerheim. Ca avait effectivement un double avantage. Le premier était qu’il pourrait alors s’approcher sans trop de problème et de plus, maintenant qu’ils avaient retrouvé la caravane, Gerheim n’avait plus besoin du loup pour le guider. S’il venait à mourir pendant l’opération, cela serait tout bénéfique pour lui. Ils se firent muets et partirent d’abord ensemble puis ils se séparèrent. Gerheim localisa Vetalas adossé aux barreaux de sa prison regardant les étoiles. Il semblait amorphe et bien moins confiant que quelques heures auparavant, lorsqu’il l’avait vu. Gerheim devait être à une cinquantaine de mètres. Entre deux postes de guets, les hommes parlaient à voix basse autour d’un petit feu de camp qui ne parvenait pas à les réchauffer dans cette froide nuit d’hiver. La neige avait bien fondu, absorbée maintenant par le sol boueux. L’elfe noir allait y laisser des marques mais il espérait que personne ne les verrait avant qu’ils n’aient accompli leur plan. Gerheim sondait le camp, ne laissant dépasser que ses yeux des hautes herbes. Il était invisible, même si quelqu’un le regardait à un mètre de là. Un hurlement lui glaça le sang. Même sachant que c’était Loriol, Gerheim ne put s’empêcher de ressentir cette peur ancestrale. Il n’était qu’une proie dans son inconscient. L’éclaireur se mit en route en espérant que cette bête était effectivement Loriol. Les hommes du camp, aussi réveillés qu’habillés, firent un vague carré défensif. Le corps sans vie de leur compagnon leur tomba pratiquement dessus complètement éviscéré A priori, Loriol s’était permis un petit casse-croûte. Alors qu’ils étaient complètement déboussolés, l’elfe noir franchit la distance qui le séparait du chariot-prison. Vetalas continuait de regarder les étoiles d’un air absent. Quand celui-ci remarqua Gerheim, il faillit s’étrangler en une longue liste d’éloges mais se ravisa bien vite en reprenant son air hautain et méprisant. Gerheim allait engager la conversation quand il remarqua qu’Anir ordonnait ses hommes à monter la garde auprès du prisonnier. Le chef des mercenaires se doutait qu’il y avait anguille sous roche. Ils n’avaient plus le temps de s’enfuir tous les deux. En accélérant le mouvement, il sortit une petite clé à crocheter et l’inséra dans la fente où elle fit moult bruit. Arrivé à ses fins, Gerheim dit à Vetalas qui ne cessait de le presser tout en regardant la dizaine d’hommes arriver vers lui : -Ecoute-moi, fit l’éclaireur de sa voix la plus glaciale. Pour sortir, tu n’auras qu’à pousser la porte, choisis le bon moment. Le drow ne pouvait plus fuir car un des hommes lançait des cris dans sa direction pour appeler du renfort. Il était repéré. Ne pouvant partir de manière plus conventionnelle, Gerheim disparut à l’aide de sa broche. L’elfe noir soupira en regardant le camp en pleine effervescence. Un véritable coup de pied dans une fourmilière. Entre la chose qui les avait attaqués et lui-même qui était venu par un autre côté, les guerriers ne savaient plus où donner de la tête. Les torches allaient et venaient et les premières équipes sécurisèrent tout le camp. Il était moins risqué pour eux d’avoir le contrôle de leur propre campement que d’être encerclés et aveugles au milieu de celui-ci. Gerheim tourna les talons dans une nuit extraordinairement sombre et rejoignit le campement de fortune qui consistait en un endroit sec formé par un tapis d’épines de pins et d’un piquet retenant les chevaux qui dormaient. Le drow les vérifia tout en les délestant un peu de leurs bagages puis s’adossa contre un arbre pour se reposer. Son sixième sens le réveilla aussi sûrement qu’une alarme. Arme en main, il attendit de voir ce qu’il pouvait bien se passer. Loriol sortit d’un fourré tout en mâchant quelque chose qui croustillait. Il haussa les épaules lorsqu’il vit Gerheim ainsi sur ses gardes puis s’allongea sur le sol dans l’espoir de se reposer. Gerheim l’imita rapidement mais ne trouva pas, cette fois-ci, le sommeil. Il fallut pratiquement deux bonnes heures à Vetalas pour les rejoindre. L’éclaireur ne l’entendit pas mais s’en douta lorsqu’il sentit un vent différent de la petite brise hivernale à laquelle il s’était habitué cette semaine-ci. Loriol se leva et gronda, prêt à le mettre en charpie. -Attends, fit l’assassin en levant la main en signe d’arrêt à l’adresse de son compagnon. S’il est là, c’est qu’il n’a plus le médaillon. Vetalas ne dit rien ce qui confirma sa déduction. En effet, s’il l’avait eu en sa possession, jamais le noble ne serait revenu ici. Gerheim avait joué un jeu dangereux car si le magicien l’avait gardé, il se serait enfui et la traque aurait recommencé. C’était un pari risqué mais le drow s’était douté qu’Anir avait des moyens qu’ils avaient tous les trois sous-estimés. -Oui, on me l’a volé… Concéda après son propre silence le vampire pas le moins du monde gêné. @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 4
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Encore une semaine, dites merci à PEtimuel !!! :'( Ca va me permettre de voter aussi ! ( Je rappelle que les non participants peuvent voter et commenter !! ) @+ -= Inxi =- -
Beaucoup de retard mais ça devrait s'arranger maintenant que je travaille ! Déjà merci à tous à ceux qui ont patienté et dommage pour les autres ! Et surtout bravo à ceux qui ont rattrapé leur retard ! Ca me fait plaisir ! Franchement ! Je corrige tous les problèmes dès demain. Vetalas s'enfuit de la mine avec le médaillon en s'échappant par une cache de contrebandiers. Il perd du temps à cause de l'une de ses crises de conscience. Il regagne le village du col où d'un faux prétexte il s'éclipse et reprend le chemin de sa ville. Malheureusement pour lui, il tombera en plein jour sur les hommes d'Anir qui le captureront. Chapitre 80 Loriol grogna. -Ca sent le renfermé… Il venait de répondre à la question de l’elfe noir tout aussi perdu que lui dans ces tunnels qui serpentaient dans la montagne. Loriol se demanda quand il pourrait manger alors que l’elfe noir semblait plus passionné par une quelconque route pour les sortir de là. De toute manière, il était vrai que s’ils ne trouvaient pas d’issue, Loriol le mangerait. Le loup-garou inspira un bon coup. De la mousse, l’humidité et des champignons étaient les seules odeurs qu’il arrivait à capter à des kilomètres. Ils débouchèrent à une intersection, le drow se pencha. Loriol le regarda faire en soupirant, pour lui, ces techniques étaient plus de la décoration. -Par là ! Annonça le drow en allant à droite. -Pourquoi ? Fit le loup-garou. Je vais à gauche moi. L’autre le regarda de ses yeux verts dans l’obscurité. Impossible de savoir ce qu’il pouvait penser tant son rythme cardiaque régulier s’accordait avec sa posture immobile. Loriol connaissait cette expression pour être celle de la colère. Loriol tourna les talons, sourire aux lèvres, heureux qu’on fasse ce qu’il veuille même s’il pour cela, ils n’allait pas dans la bonne direction. Le loup garou était de dos mais il entendit l’autre lui emboîter le pas. Lui être de dos dans ces conditions aurait signé son arrêt de mort mais leur interdépendance temporaire garantissait sa sécurité à Loriol. De toute manière, il espérait l’entendre agir si jamais il osait vider son fourreau dans son dos. Ils crapahutèrent longtemps à travers la montagne, parfois devant se baisser pour avancer, d’autre fois devant escalader pour accéder à des tunnels supérieurs. Tout cela dans le noir le plus complet et un silence inquiétant. Devenu un artiste dans l’infiltration, Loriol avait quelques fois l’impression que le drow n’était plus là. Dans ces moments, seul son flair lui faisait parvenir l’information que l’elfe noir était toujours derrière lui. Cette absence auditive le surprenait chaque fois alors qu’il avait pourtant la faculté d’entendre tous les sons dans un rayon de cinq cents mètres. Seul Vetalas devait pouvoir entendre encore plus loin. Par contre, personne ne rivalisait avec son flair. Digne héritier de sa race, il sentait n’importe quoi à des kilomètres à la ronde. Même si, dans un endroit renfermé comme celui là où l’air ne circulait pas, son pouvoir était limité. Après une autre heure de marche, ils entendirent des bruits de civilisation. Ce n’était autre que celui du métal contre la pierre. Ils s’en approchèrent prudemment puis l’elfe noir lui passa devant d’un pas assuré. -J’aimerais aussi que ça soit les villageois du col, grogna Loriol, mais restons cachés… Qui sait si c’est pas un autre groupe de fanatiques… L’elfe, en noir et blanc par la vue de Loriol, hocha et fit apparaître dans sa main une dague, le lycanthrope en était sûr, par magie. Légèrement penché, l’elfe noir disparut dans les ombres et, totalement invisible, l’enfant loup le suivit à l’odeur. Même à un mètre de lui, Loriol ne le distinguait pas. Ils s’immobilisèrent, soupirèrent en même temps et s’avancèrent à la lumière d’une torche qui pendait mollement à une poutre. Ce fut le canari posté à côté d’eux qui alerta les mineurs les plus proches en piaffant. Il avait senti que Loriol n’était pas vraiment humain et plutôt un prédateur. -Halte, qui va là ! Lança apeuré le mineur le plus proche aux deux ombres qui s’avançaient vers lui. Il tenait sa pioche de ses deux mains tel un bouclier et semblait bien seul alors que les autres mineurs battaient en retrait plutôt que de le soutenir. Les deux compagnons se mirent dans la lumière et le mineur de devant soupira et rassura ses coéquipiers en lançant par-dessus son épaule : -Ce sont les deux autres nouveaux ! Tout va bien ! -D’ac’, Lan ! Répondit un mineur dans la galerie. On les laissa tranquilles ce qui surprit Loriol qui avait préparé son mauvais caractère pour décourager les curieux quand ils auraient commencé à s’interroger sur leur présence ici. Il pensa alors que l’excuse qu’avait donnée Vetalas, celle sur leur faux métier d’archéologue, combinée au fait qu’ils n’étaient pas curieux de nature, était suffisante pour leur assurer la paix. Ils remontèrent alors tranquillement jusqu’à la surface où personne ne prêta attention à eux. S’ils étaient là, c’est qu’ils avaient leurs raisons et tant qu’ils ne dérangeaient pas, on ne leur posait pas de problème non plus. A la surface, un autre spectacle les attendait. Un grand cercle s’était formé au centre du village et d’après l’ambiance calme, ce ne devait pas être une bonne nouvelle. Loriol sentit l’odeur du sang et en fit part à l’elfe noir. Ils furent interceptés avant de savoir ce qu’il se passait. Le lycanthrope avait senti l’effluve de cette femme sur Vetalas et supposait qu’elle était un des réceptacles à enfant. Il ne voyait pas comment la définir d’une autre façon. -Je dois vous prévenir, Fran est mort et Ran vous le reproche en quelque sorte. -Pardon ? S’étonna Gerheim en haussant le sourcil. La femme soupira comme si elle s’était attendue à tout expliquer bien qu’elle n’en fut pas réjouie. Elle s’exécuta après avoir regardé le sol brièvement. -Fran a été tué en disant la vérité… -Par l’inquisiteur, c’est cet homme-là qui est venu. La femme ouvrit grand la bouche de stupeur. -Nous le laissons dans son deuil, continua gravement l’éclaireur sans s’arrêter. Transmettez-lui nos condoléances et remerciez-le pour son hospitalité, acheva le drow. -Comment savais-tu ? Demanda Loriol quand ils se furent éloignés de la femme qui retourna vers le groupe. -C’était évident, je l’ai déduit de sa phrase. Loriol ne préféra pas chercher à comprendre. Elle avait dit quelques mots que le drow en avait saisi toute la portée. Tout cela le dépassait. Ce qu’il comprenait, c’est que l’inquisiteur, ou tout du moins ses hommes, étaient venus ici sûrement à la recherche de ceux qui avaient aidé les fugitifs. Honnête, Fran avait dû répondre que le village les avait hébergés et qu’ils n’avaient pas la moindre idée d’où ils avaient pu aller. De là, l’échange avait dû dégénérer. Loriol n’était pas triste pour Fran mais il ressentait quand même un petit quelque chose pour ce meneur qui ne les avait pas jugés et qui les avait respectés. -Les affaires sont encore là ! Cria l’elfe noir dans l’écurie improvisée en le tirant de sa réflexion. Loriol, perdu dans ses pensées, ne l’avait pas vu entrer dans le bâtiment. Il le rejoignit et constata que le vampire avait déguerpi. Il analysa les traces et déclara à l’elfe noir en même temps que celui-ci : -Il n’est pas parti depuis longtemps… Ils hochèrent la tête et le loup-garou renifla autour de lui pour suivre la piste. Il s’élança, immédiatement suivi d’un coup de talon du drow qui mit son cheval à sa suite après avoir attrapé l’autre paire de rênes. Vetalas était parti avec deux montures et en avait donc laissé autant. Loriol comprit que les traces s’éloignaient à l’ouest. Là d’où ils étaient venus. La neige fondait de plus en plus et ils le rattraperaient vite grâce à un terrain plus favorable d’autant plus que c’était un piètre pisteur. Ils traversèrent le village de part en part tout en remarquant que l’assemblée funèbre était toujours là. Sans lâcher la mince effluve qui s’évaporait lentement, Loriol se demandait ce qu’ils pouvaient bien attendre pour déplacer le corps. Allongé dans une fine couche de neige rendue écarlate par le sang qui coulait de la plaie qui lui avait été faite, il devait attendre que quelqu’un mette fin à l’accablement général et mette son corps à l’abri de façon plus décente. Enfin Loriol aurait préféré manger le corps mais tous n’avaient pas son sens du pratique. Ils franchirent le pont à toute vitesse. -Les odeurs se mélangent, j’aurais presque peur pour lui si j’avais pas autant envie qu’il crève. -Qu’as-tu flairé ? L’interrogea l’homme à la peau noire du haut de son destrier. -Des traces qui accélèrent dans ce sens, lui montra-t-il en pointant la zone de la capture et qui reviennent ensuite par-là ! Cette fois-ci, il montra l’est. -Il y a aussi des traces d’une grosse troupe revenant du sud et suivant également l’est. -Tout porte à croire que les hommes d’Anir ont mis la main sur Vetalas, s’accabla Gerheim que l’idée de se battre n’emballa que peu. Loriol ne confirma pas l’évidence. Ce bâtard, comme il se le répétait mentalement, méritait bien son sort. De plus, le lycanthrope préférait peut-être plus Anir que Vetalas. Ils étaient tous les deux aussi avides de le tuer mais à deux maux, autant choisir le moindre. Pourtant, qui sait combien de temps allait supporter sa condition Vetalas. Il était aussi ingénieux et il était tout aussi dangereux qu’il se procure le soutien des mercenaires. De souvenir, le loup se rappela que de telles bandes n’avaient que l’or pour chef … Vetalas en avait mais dans quelle mesure ? Loriol l’ignorait mais il estimait la fortune sûrement moindre que quelqu’un qui avait réussi à envoyer des hommes à l’autre bout du monde. Finalement, Vetalas n’était peut-être pas le pire des maux… Le lycanthrope laissa cette pensée de côté pour se remettre à parler avec le drow. -On fait quoi ? On le sauve ou on le laisse ? -Si on veut le médaillon, j’ai bien peur qu’il ne faille le libérer… Dit à contrecoeur l’assassin. -Alors en route ! Déclara le loup en se mettant à courir dans la bonne direction. @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 4
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Je clos surement la semaine pro parce qu'il n'y que quelques votes. Dès demain tu peux répondre aux critiques @+ -= Inxi, de retour de vacances =- -
T'inquiète pas, dans le cas où ta réponse est vraiment constructive, je laisse couler Bon pour le texte, je dois dire que c'est une manière très spéciale de raconter le texte ! Ca fait, je sais pas..; un effet désordonné et pourtant on suit un schéma précis. C'est surtout la manière de raconter en fait, le dialogue avec cette impression où il se perd en détail et dans ce qu'il dit !! Bref, voyons cette histoire alors !! @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 4
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Non ce sujet reste jusqu'à la fin du concours si tu suivais un peu :D @+ -= Inxi =- -
Concours récit (SF/Fantastique) - Number 4
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
De rien @+ -= Inxi =- -
JE voulais accélérer le rythme, tu parles... J'ai pas posté depuis deux semaines :/ Foutu déménagement et flemme ! Bon là voilà ! Faut que je m'occupe des fautes qu'il reste sur le chapitre d'avant aussi. Arrivés dans la salle du médaillon, Gerheim et Loriol utilisent leur clé dévoilant leurs jeux. Malheureusement, ils se retrouvent emprisonnés et sans possibilité d'en sortir. Vetalas s'empare de la boite et abandonne ses compagnons, refusant de les aider même si cela veut dire qu'il n'aura pas les clés pour ouvrir la boite. Il ne sait néanmoins pas que ceux-ci ont provoqué un éboulement et qu'ils sont désormais libres. Chapitre 79 Le vampire, d’humeur mi-figue mi-raisin, s’avançait prudemment dans les tunnels des mines. Il soupira en arrivant à un croisement. Il regarda la boite noire qu’il tenait dans ses mains. Il la fixa un moment comme s’il pouvait l’ouvrir par la pensée et retrouva la réalité en secouant la tête. Maintenant qu’il avait l’amulette en sa possession, il aurait été dommage de la perdre. Il s’approcha d’une poutre, gratta un peu une partie pourrie et ramassa le bois qu’il jeta dans les airs en murmurant des mots magiques. L’air clignota et un point bleu ciel apparut dans l’obscurité régnante. Le point s’élargit en un cercle crépitant d’énergie matérialisée par de petits arcs de couleur identique reliant deux points chaque fois différent du cercle et disparaissant dans la seconde qui suivait. Vetalas mit la boite à l’intérieur, protégée dans cette autre dimension, personne ne mettrait jamais la main dessus sans lui. Pas sans un puissant sorcier en tout cas. Il déboucha dans une grande grotte. Le vampire fut assailli par une odeur de mort qui stagnait autour de lui. A sa gauche, il y avait une dizaine de tombes. Des pioches y avaient été plantées marquant chaque emplacement. Au milieu de la salle, adossés contre une stalagmite géante, des squelettes attendaient leur futur réveil. Des glaives traînaient ça et là dans la salle. Une bataille s’était déroulée ici. La version du vampire était que les mineurs avaient débouché dans cette grotte et étaient tombés nez à nez avec ses occupants. Pour se cacher ici, les autres combattants devaient être des voleurs se livrant à leur activité malhonnête au grand désarroi des villages de l’époque. Vetalas allait bien trouver une sortie et il s’en réjouit. Il prit de la terre des tombes dans ses mains et ferma les yeux en inspirant un grand coup. Il frotta ses mains ensemble pour laisser choir la matière au compte-gouttes. Il abjura de plus en plus rapidement jusqu’à ce qu’une main squelettique sorte du sol. Les brigands mort-vivants se relevèrent également. Même morts, Vetalas déployait une partie de son énergie pour contrôler ses tas d’os qui n’avaient envie que de se jeter les uns sur les autres. Néanmoins, le vampire les envoya dans les tunnels à la rencontre des hommes de l’inquisiteur. A ce moment, une secousse fit trembler les murs de sa salle durant une vingtaine de secondes. Que pouvait-il bien se passer ? Sachant qu’il n’aurait jamais sa réponse en restant ici, il réimplanta l’ordre à ses soldats désarmés d’aller à la rencontre de l’ennemi tandis que lui partait dans un nouveau tunnel. Le boyau s’éleva rapidement jusqu’à une cheminée de terre accompagnée vers le haut d’une échelle. Sans hésiter, le vampire saisit le premier barreau malgré la pourriture l’ayant rongé et se hissa jusqu’à la trappe qu’il poussa pour s’en extraire. L’air froid de l’hiver lui fouetta le visage, lui rappelant qu’il faisait jour et qu’il était donc sans pouvoir et vulnérable aux températures de la saison. Encore à couvert du vent, il sortit dans ce qui semblait être l’intérieur d’un énorme tronc mort. Une petite fissure lui apprit qu’il se trouvait non loin des champs et que cette région-ci était sans de dangers. Vetalas applaudit mentalement l’architecte de ce passage secret que personne ne découvrirait jamais. L’inconnu l’ayant construit était un véritable génie. Vetalas se mit de profil pour sortir de l’arbre et serra ses bras autour de son corps quand il commença à marcher dans la neige. Le soleil avait fait quelques percées rendant la neige molle et moins épaisse. Les cols devaient être praticables ce qui jouait en sa faveur car il n’aurait ainsi pas à attendre la nuit pour pouvoir voler jusqu’au village. Il devait marcher sans s’arrêter. Une douleur familière monta en lui et il cria brièvement lorsqu’il la sentit monter dans sa tête. Il s’évanouit accompagné des cris de tous ceux qu’il avait tués. Vetalas se releva en sueur malgré le temps gelé. Il s’était effondré dans la neige tel quel et son corps était devenu si chaud que tout avait fondu autour de lui. Le noble maudit respira rapidement tout en restant assis. Il n’avait même pas eu le temps de sortir sa drogue tant la crise avait été rapide. Vetalas était perdu, comme après chaque cas de conscience. Assis, il se contentait de regarder le paysage avant, enfin, de se lever et de se mettre à marcher doucement. Ils lui auraient donné les clés, il aurait été vampire et il aurait pu se débarrasser de son âme qui était restée après sa transformation ratée, pensa-t-il. Le vampire traversa tous les champs la tête baissée, réfléchissant à quelques préoccupations du moment qui étaient pour une fois autre que sa piètre condition vestimentaire. Il commença alors à prendre les petits chemins de terre longeant la montagne pour rejoindre celui qui contournait le tout et qui se dirigeait au village du col. Vetalas se rendit compte qu’il tremblait et qu’il avait vraiment froid quand il revint à lui. Jetant un œil par-dessus son épaule pour regarder le soleil, il réalisa qu’entre sa crise et l’état comateux dans lequel il avait été, il s’était passé au moins deux heures. Le vampire humain se sentit alors étrangement vulnérable et seul. Il vit alors quelle avait été leur force de s’unir ainsi même dans la méfiance. Vetalas était heureux de s’être débarrassé de ses concurrents directs pour toujours alors que les deux avaient essayé de le duper. Mais sans eux et humain, à la moindre attaque il se ferait tuer. Lors de sa crise, il avait perdu le contact avec ses squelettes avant qu’ils ne rencontrent les hommes de l’inquisiteur. Privés de magie, ses morts-vivants avaient dû mourir au moment où il avait sombré dans l’inconscience. Il avait donc une longueur d’avance sur d’éventuels poursuivants. Vetalas perdit encore plusieurs heures à retourner jusqu’au village du col. Heureusement pour lui, les journées étaient encore chaudes et la neige avait pu fondre rapidement. Dans quelques semaines, une fois la neige tombée, ils seraient complètement isolés et donneraient au plateau la solitude à laquelle il aspirait. Jamais Vetalas n’avait été autant nerveux. A chaque crissement sur la neige, à chaque branche morte tombant d’un arbre, il se figeait espérant que rien n’allait se jeter sur lui pour le dévorer. Il eut alors la preuve qu’une fois le médaillon autour de son cou, il choisirait sa condition de vampire plutôt que d’humain. Il pourrait alors aller où il voulait car son corps émettait une aura naturelle de peur qui faisait fuir tout prédateur faisant confiance à son instinct. Fran fut le premier à l’accueillir au village. Le voyant frissonner, il siffla quelqu’un pour qu’on lui amène une couverture. -Que faites-vous là dans une pareille tenue ? S’inquiéta-t-il. Le village s’inquiétait de votre disparition. Vetalas se rappela alors qu’ils s’étaient enfuis au milieu de la nuit, lui ayant été assigné à une reproduction forcée pour renouveler le sang de ce village. -Nous sommes allés tôt ce matin regarder si la route était praticable, répondit Vetalas les bras autour de son corps pour se réchauffer. -Vous devez donc repartir si vite pour prendre de tels risques ? Vetalas hocha positivement de la tête tout en continuant de marcher au travers du village. La couverture arriva et on la lui jeta sur les épaules sans qu’il proteste. Les regards étaient toujours aussi curieux dans sa direction mais beaucoup moins nombreux que lors de leur arrivée. -Où sont donc vos amis ? Vetalas eut envie de rire à l’appellation que donnait le géant blond à leur association. -Ils sont restés en arrière, je suis revenu avant, ayant plus froid. -Je comprends, fit l’autre en donnant deux tapes pleines de vie dans le dos du vampire qui serra les dents au coup brusque. -Quand mes amis arriveront, déclara le mort-vivant en regardant Fran dans les yeux, dites-leur que je suis parti vers le nord. Vetalas lui avait menti sans sourciller, ils n’arriveraient jamais car ils étaient coincés dans une ancienne ruine. Le vampire s’éloigna du montagnard qui avait hoché la tête, signe qu’il allait vaquer à ses occupations. Il délivrerait le message quand ils étaient censés arriver... soit jamais, bien qu’il ne le susse pas. Les chevaux étaient toujours au centre du village, dans une petite écurie que des hommes avaient dressée à la hâte. Ses affaires étaient déjà chargées, précaution qu’avait due prendre Gerheim en cas de départ rapide. Vetalas se hissa d’un trait sur la selle de son animal et d’un coup de talon, il le mit en route en attachant les rênes d’un autre destrier à celui-ci. La chaleur temporaire de l’abri des chevaux s’envola immédiatement à la sortie de la bâtisse. Vetalas resserra sur lui la couverture qu’on lui avait passée tout en frissonnant. Il reprit la route des villages du plateau tout en adressant quelques signes de tête sérieux à ceux qu’il croisait. C’était des adieux autant que des excuses pour les femmes dont il n’avait pas pu s’occuper même si ce ne fut pas l’envie qui lui en manqua. Le cheval adopta une allure plus rapide et il traversa le pont encadré des deux mêmes tours. Vetalas regardait avec suspicion les traces d’un danger potentiel apparu après son passage. La bouche couverte par le haut de la couverture, il essayait de faire la différence entre les trous dans la neige faits par un animal et ceux fait par le soleil. Il n’y eut guère de succès à cette tâche mais cela eut au moins pour mérite de lui occuper l’esprit, assez pour qu’il ne pense pas à la fragilité de sa situation : seul et sans pouvoir perdu dans une région qu’il ne connaissait pas. Vetalas se fiait au peu de sens de l’orientation qu’il avait. Il allait se diriger dans la direction de l’aller, trouver une route et la remonter jusqu’à la ville d’où il ouvrirait la boite et s’emparerait du médaillon. Vetalas quitta la vallée et retrouva la route plus par chance que par talent, même s’il pensait le contraire. Plus il s’éloignait, plus il reprenait confiance en un futur succès. Les plaines étaient plus dégagées et les dangers de la montagne s’effaceraient bientôt au profit de ceux, différents mais tout aussi risqués, des plaines. Néanmoins, s’il parvenait à survivre encore quelques heures, il serait de nouveau vampire et il s’envolerait directement pour la ville. Le cheval dérapa sur une flaque gelée ce qui le sortit de ses pensées en l’effrayant quelque peu. Il serait bête de mourir d’une chute de cheval. Il se souvint aussi que la grande étendue blanche dessinant le décor était synonyme de froid persistant et cette pensée lui provoqua un spasme lui remontant le long de l’échine. La couverture était à peine suffisante pour le réchauffer. Il aurait presque envié ses compagnons coincés au chaud sous terre près de l’inquisiteur… presque. Il sourit de plaisir. Il était le grand gagnant de l’histoire. Le destrier commença à descendre le long de la pente le menant dans la vallée. Il arriva au croisement où ils s’étaient trompés à l’aller. Vetalas sentit son cœur s’arrêter et il aurait pu mourir tant ce sur quoi il tomba le surprit. Une dizaine de cavaliers, tout aussi surpris que lui, le fixaient d’un air étonné qui se transforma en colère. C’étaient les hommes d’Anir. Son sang ne fit qu’un tour avant que l’humain ne lance sa monture au galop dans l’autre sens, le long du chemin. Les guerriers éclaireurs le reconnurent car ils se lancèrent à sa poursuite. Vetalas se pencha sur son cheval mais les guerriers plus entraînés, possédant des montures taillées pour la course, gagnèrent du terrain à vue d’œil. Le nez dans l’encolure de la bête, Vetalas se maudit de sa malchance tout en respirant l’odeur forte du cheval qu’il sentait le nez collé sur la peau de l’animal. Le vampire ne pouvait même pas lancer un sort utile dans cette position. Ses pouvoirs étaient insuffisants et les cahots de l’animal courant sur la neige n’arrangeaient rien à sa situation. Un premier homme arriva à sa hauteur et tenta de l’attraper par la veste. Refusant de se laisser faire, aussi bien pour qu’il n’abîme pas sa veste en si bon état que pour sauver sa vie, Vetalas concentra son peu d’énergie dans sa main pour le frapper au coude. L’homme cria et retira vivement son bras tout en s’écartant du fuyard. Le vampire aurait eu plus de force à ce moment-là, il aurait pu lui casser le bras. Là, il devait seulement l’avoir engourdi mais ça le mettait temporairement hors d’état de nuire. Vetalas ne se concentrait même plus sur la route, l’honneur en revenait à la bête qu’il chevauchait. Il se concentrait sur le groupe de cavaliers qui le talonnait et dont deux membres se faisaient désormais plus audacieux. Ils se séparèrent de chaque côté de lui en tendant une sorte de filet des plus solides. Vetalas donna un coup de rênes pour gêner l’homme de gauche mais il fit de même évitant l’impact. Au mouvement suivant, il sentit les cordes l’entraver mais également sa chute sur un sol étrangement dur. @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - Number 4
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Moi j'ai pas le temps non plus de rendre :/ Mon déménagement a été plus long que prévu ce qui fait que je préfère terminer mon chapitre de ma saga plutot que rendre un texte tout pourri :skull: Ca laisse le temps de bien voter, effectivement @+ -= Inxi =-