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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi
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Petite réponse aux remarques fondées qu'on m'a faites et explication !!! Pourtant, l'objectif finalement pour le moment, c'est la découverte du médaillon et avec les deux clés en leur possession, ils n'en ont jamais été aussi proches ! On baigne dans la trame là De toute manière, c'est mieux qu'il les rattrape pas, s'il le faisait, y aurait des morts et j'ai pas prévu mon histoire comme ça ( dommage, ça vous aurait fait une surprise ) Et même dans le cas où il en chopperait un, je le finirai par se faire s'enfuir et à part un contact, il se remettrait à se courir après ! Pour l'instant, on a pas encore approché le deuxième élément modificateur, on a eu l'introduction, le premier élément modificateur, le développement mais comme je l'ai dit, il y a quelque chose de plus gros. J'ai donné quelques pistes et ça continuera un peu ! L'inquisiteur deviendra vraiment sur le devant de la scène que quand on aura découvert le plus gros morceau et que j'aurais commencé à le développer B) Soit dans une vingtaine de chapitres je pense ! J'espère que ça vous fera pas trop long ! états d'âme ! Tout simplement Sinon, pas de cartes, je sais pas non plus à quoi ça ressemble ce labyrinthe de tunnel ! Ca rend que plus crédible la sensation de perdu là dessous Bien le texte !!! Les trois compagnons quittent le village du col et se rendent en volant jusqu'à la ruine. Une fois dedans, Vetalas remarque Loriol blessé et devine l'inquisiteur et son armée tous proches. Chacun part en exploration à l'intérieur et fait ses découvertes. Loriol trouve la clé, Vetalas les villageois faisant un étrange rituel... Chapitre 75 Gerheim avait tiré avec son arbalète droit dans le tunnel. La chose qui approchait avait plongé dans l’eau car il y avait eu un grand bruit d’éclaboussure. L’éclaireur dégaina son épée et n’eut pas le temps de bouger qu’il entendit de grands cris. -Qu’est-ce que tu fais, imbécile ? Cria le vampire en faisant résonner le tunnel. -Je t’ai sauvé la vie, enfoiré ! Reprit le loup-garou sur le même ton. Gerheim rangea son arme au fourreau et s’avança vers eux en soupirant. -De qui ? Continua le mort-vivant toujours aussi fort. -De moi ! Répondit le drow en déclarant sa position provoquant la surprise des deux belligérants qui n’avaient plus fait attention. Loriol t’a sauvé d’un de mes tirs. -Pourquoi tu m’as tiré dessus ? S’étonna dans l’obscurité le noble. -Je ne savais pas que c’était toi ! Répondit l’elfe noir. -J’espère que même si tu l’avais su, tu lui aurais quand même tiré dessus ! Dit joyeux le lycanthrope qui l’avait pourtant sauvé. -Trêve d’imbécillité, dit Vetalas pour recentrer la conversation, on a tout un village derrière nous ainsi qu’une armée de fanatiques qui nous attend sûrement à la sortie. Gerheim ne demanda pas d’explication sur la présence du village dans les souterrains. Depuis qu’il en avait abattu un, il avait imaginé les autres proches. -Ma sortie est toute proche, fit l’éclaireur, suivez-moi ! Ils avancèrent le plus rapidement qu’ils purent dans le boyau. Tout se ressemblait et ils peinaient à avancer dans l’eau qui leur montait jusqu’aux hanches. Vetalas tomba même dans un trou d’eau d’où il sortit bien vite. Ils étaient à cinq minutes de l’entrée pour la ruine même et pourtant, même pour Gerheim, il aurait dit bien plus. Heureusement, il savait toujours se repérer et aucun des deux autres ne semblaient en douter. Le drow remit la main sur le trou par lequel il était entré. Au départ, cette entrée n’existait pas et, remarquant lorsqu’il était dans la salle qu’il y avait quelque chose derrière le mur, il avait démonté les briques avec son arme et creusé le fin mur de terre. -Et maintenant ? Demanda Loriol quand ils furent tous au sec. -On sort d’ici, répondit simplement Gerheim en ajustant sa capuche. -Quoi ? Fut surpris Vetalas. Je croyais qu’il y avait quelque chose ici ! -C’est ce que je croyais aussi… Fit Gerheim pensant que quelqu’un cachait bien son jeu. L’éclaireur regarda Loriol mais avec sa simple chemise brune accordée à son pantalon, il ne semblait rien cacher. Ce qui laissait deux choix : Soit Vetalas avait trouvé quelque chose et il jouait la comédie, soit le village de la rivière l’avait découverte avant eux et l’avait entreposée ailleurs. Les deux solutions étaient toutes aussi possibles l’une comme l’autre. Aucun d’eux n’avait le médaillon en tout cas sinon, il serait déjà parti, pensa le drow. Dans tous les cas, il fallait mettre les voiles d’ici et il leur en fit part. Ils coururent à travers la première pièce circulaire. C’était de là qu’il avait tué le villageois faisant trop de bruit. On pouvait aussi voir l’escalier par lequel avait disparu Loriol. Gerheim se dirigea vers l’entrée de gauche, la voie parallèle à celle qu’il avait prise à l’aller, celle qu’avait longé Loriol lui-même. Sans se retourner une seule fois, le drow continua sa course et passa à côté du corps ensanglanté sans une pensée de remord mais en récupérant néanmoins son projectile figé là. Une fois fait, il se mit à courir une nouvelle fois en entendant cette fois-ci la course lourde du loup-garou. A la fin de cette suite de salles, Gerheim entra à gauche dans le petit tunnel qui le menait à l’entrée. Il allait arriver dans cette pièce quand Loriol lui arracha pratiquement l’épaule pour l’arrêter. -Qu’est ce qu’il te prend ? Demanda le drow en se massant l’épaule d’une main. -Regarde… Répondit-il en tenant la main vers l’escalier pouvant les mener à la sortie juste en face. Gerheim profita du peu de lumière ambiante pour se coller contre le mur du tunnel et regarder ce que le loup avait bien pu sentir avant lui. A peine avait-il pensé ça qu’un premier soldat apparu l’épée en main. Il fut très vite suivi par un autre. Ils sécurisèrent le lieu du regard et l’inquisiteur vint aussi, épée et pistolet en main. Gerheim s’écarta lentement du cadre de la porte et parla aux deux autres. -On peut plus sortir par-là… L’inquisiteur est ici et va encercler la ruine. -Il y a une autre sortie de l’autre côté, annonça Vetalas, mais pour y avoir accès, nous devons faire demi-tour. Je crains néanmoins que les soldats de l’inquisiteur y seront avant nous car c’est la salle immédiatement à leur droite… -Avec un peu de chance, fit Gerheim, ils commenceront à fouiller les deux autres entrées, celle que j’ai prise et celle de maintenant. Dépêchons-nous avant qu’il n’aille dans ta salle, Vetalas, fit-il. -Attends ! Demanda Loriol. Qu’est-ce qu’on fait pour les villageois ? -Tu ne vas pas nous dire que tu as peur ? Le chercha Vetalas en souriant. Cette bande de moins que rien n’ont ni les habiletés ni les moyens de nous tuer… -Effectivement, fit Gerheim en reniflant, le seul qui ait à craindre, c’est moi. Le drow se remit en route en y réfléchissant. La situation devenait sous haute tension. D’un côté on avait un inquisiteur prêt à tout pour récupérer au moins Loriol et également partant pour tester de nouvelles tortures, chose terrifiant Gerheim. Il y avait aussi un village plus fou que dangereux désirant les sacrifier. Et pour terminer, l’éclaireur devait prendre garde à ses deux compagnons qui, maintenant qu’il ne semblait plus y avoir de piste, ne verrait plus l’utilité à cette fragile association et décideraient d’y mettre fin de la plus radicale des manières. Gerheim longeait donc la dalle, où avait été Loriol, le plus rapidement possible. D’où le loup-garou avait disparu il y avait un moment de cela, surgirent les villageois. Impuissants à cette distance, comme au corps à corps bien qu’ils ne surent pas, ils tournèrent tous talon d’un seul bloc. Loriol leur fit un signe provocateur de la main comme pour les saluer ce à quoi ils répondirent par des cris ressemblant fort à des insultes. Les habitants du village de la rivière grimpèrent l’escalier menant dans le plafond en continuant leurs mugissement de motivation et disparurent de leur champ de vision. Gerheim s’arrêta près du trou qu’il avait creusé et par lequel ils étaient sortis. -Faut pas qu’on aille par là, déclara le loup faisant retourner les deux autres. -Pourquoi ça ? Fit Gerheim. -Parce que là où sont allés les villageois, ça va redescendre droit dans ces galeries ! -Peu importe ! Coupa le noble en levant une main. Nous taillerons notre passage dans les corps. J’ai l’estomac qui commence à me tirailler d’ailleurs… Finit-il malicieusement en se caressant le ventre. -Oublie pas que l’inquisiteur va finir par nous mettre la main dessus et qu’il serait bon de ne pas perdre notre temps avec eux… Remarqua Gerheim à voix haute. -Que proposes-tu alors ? Fit le vampire en haussant les épaules. Gerheim tourna la tête à gauche le long du mur. Il y avait une autre porte. La seule chose qu’on pouvait voir était que derrière, le tunnel s’affaissait de plus en plus dans la terre. C’était pour ça que le drow avait préféré creusé directement dans le mur, il avait pensé que ça lui ferait gagner du temps… Et il ne s’était pas trompé. De plus, il était persuadé que c’était par-là que se situait la chose et il n’avait aucune envie de tomber dessus. Malheureusement, si cette créature était effectivement là, cela voulait aussi dire qu’il y avait sûrement une sortie. Il y avait déjà celle menant maintenant au village sous les flots que le monstre avait dû utiliser pour échapper à la noyade et avec un peu de chance, il y en aurait une autre. -Là-bas… Fit Gerheim en tendant lentement le doigt vers la porte sans même la regarder. Vetalas comprit immédiatement ce que cela signifiait. -Tu sais qu’on va droit à la mort si on va là-bas ? Demanda calmement le magicien. -C’est notre dernière chance, répliqua Gerheim, qu’il y ait quelque chose ou non, nous y allons et nous verrons bien. -Elle peut pas être si méchante ! Se dit Loriol pour se donner du courage. -Je te rappelle que nous avons fini à égalité lors de notre dernier combat ! Lui rappela le mort-vivant. -C’est bien ce que je dis, termina le loup, elle doit vraiment être faible ! Sans laisser le temps au vampire de répondre à sa pique, le lycanthrope partit le premier en direction de ladite porte. Gerheim lui emboîta le pas rapidement. Vetalas suivit naturellement le groupe, guère enchanté à l’idée de tenter sa chance tout seul et de se perdre dans le labyrinthe à moitié recouvert par les flots. Autant leur démarche était assurée dans la pièce de pierre autant dans le tunnel de terre, les pas se firent plus prudents et plus lents. Ils descendirent en fixant devant eux le moindre mouvement, la moindre variation d’air. -C’est là, annonça Vetalas. -Je confirme, renchérit Loriol. Gerheim dégaina son épée d’une main et son arbalète de l’autre. Il déglutit et serra plus fort la garde de son arme. Il commençait à devenir nerveux. Le drow avait l’habitude de ce sentiment et il savait le gérer. Sur l’arche, on ne lui avait pas appris à ne pas avoir peur mais bien à composer avec elle. Avoir peur, c’était être prudent. Etre prudent, c’était survivre. C’était ainsi qu’il agissait et qu’il avait vécu au détriment de certaines de ses connaissances, anciennes comme futures. Gerheim passa devant d’un hochement de tête. Les deux autres n’avançaient presque plus et avaient un regard vide, autant perdus que lui dans leurs pensées. En bas de cette descente de terre, l’elfe noir vit une énième salle. Elle était plus ancienne et bien plus dégradée. Pour commencer, il y avait une légère couche d’eau sur le sol. A peine plus qu’une petite flaque. Le drow se pencha tout en observant les alentours des yeux. Il trempa un doigt dans l’eau et le porta à ses lèvres. Ca avait un goût salé et amer. Gerheim ne s’était pas trompé, le passage entre le village sous les eaux et cette ruine se situait ici. L’éclaireur avança un peu plus dans la salle. Elle était vaste mais bas de plafond. Des sortes de lianes recouvraient les murs et glissaient au travers de la salle comme des serpents inertes. Quelques têtards fuirent devant les pas que fit Gerheim pour explorer les environs. Elle mesurait une centaine de mètres de large sur moitié moins de long. Loriol et Vetalas le suivirent enfin dans de petits clapotis aquatiques intrigués. Gerheim avait un mauvais pressentiment et s’arrêta. Le loup huma l’air de façon très canine en penchant sa tête vers l’arrière et reniflant. Même Vetalas semblait être encore plus sur le qui-vive. C’était là, tous le sentaient. Gerheim vit une petite forme sombre dans un coin de la pièce sans qu’il puisse en distinguer les détails. Loriol, quant à lui, fit une remarque dans son dos. -C’est ça qui t’a vaincu ? Demanda-t-il. -Très drôle… Fit Vetalas trop sur les nerfs pour se lancer dans une bataille orale. Gerheim se retourna une fraction de seconde pour regarder de quoi ils pouvaient bien parler. Le loup-garou regardait un petit crapaud sur le sol. Le lycanthrope allait décrocher un coup de pied à l’amphibien. Gerheim tourna la tête mais la chose noire avait disparu. Une seconde après, Loriol vola à travers la salle et le frôla avant de s’écraser contre le mur. Le drow leva l’épée pour se défendre juste avant que l’attaque suivante ne se dirige vers lui. @+ -= Inxi =-
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Hop la petite faute pour le quota Bon c'est parti pour le commentaire: J'aime bien ce chapitre rien que pr le 2eme paragraphe et le rappel de la quête. A force d'aventure et de rencontre, on oublie pratiquement qu'elle existe et c'est quand même le fil conducteur de l'histoire !! Deuxième point : La bête, je l'avais oubliée ! Bien de se rappeler qu'elle est à ses trousses et qu'il est mal barré. Voyons voir a quel moment celle ci décidera d'attaquer ! Peut etre pendant la chasse ! @+ -= Inxi =-
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Voichi la suite !!! J'ai tenu en compte d'une remarque sur une chose qu'effectivement, j'avais oublié ! Les trois compagnons sont repérés par l'inquisiteur et ses hommes et entrent à la va-vite dans la ruine. Chacun part dans une direction opposée et Vetalas tombe sur une étrange cérémonie présidée par le chef du village de la rivière tandis que les deux autres continuent respectivement leur route. Chapitre 74 Loriol emprunta quant à lui un chemin en face de lui, celui de gauche plus précisément. Il sentait effectivement l’eau salée et une odeur plus diffuse là où était parti Vetalas. C’était sûrement celui d’entre eux qui allait rencontrer la créature le premier et ce coup-ci, il n’y aurait rien ni personne pour l’aider. Il payerait pour les crimes qu’il avait commis. Le loup-garou choisit ce passage-ci car il craignait qu’en prenant l’autre, il ne se dirige vers la bête. Après trois mètres, le couloir faisait un coude à gauche et émergeait dans une nouvelle salle semblable à celle qu’il venait de quitter. Loriol sentit l’elfe noir arriver, ils allaient devoir avancer ensemble car les deux passages initialement distincts se recoupaient dans cette salle-ci. C’était un lieu coupé en deux dans la longueur par une semicloison qui ne montait pas jusqu’au plafond. Loriol vit qu’à sa gauche, il y avait un mur et à droite la pièce s’étendait jusqu’à une arche menant à un autre lieu souterrain. Le lycanthrope vit ensuite que la cloison était en fait une énorme dalle servant de pont entre deux entrées en hauteur. Ce passage semblant se diriger parallèlement à la voie qu’il suivait actuellement, d’un puissant bord, il se propulsa dessus. De l’autre côté de cette dalle géante, la pièce était la réplique de celle qu’il avait quittée. Gerheim sortit du passage correspondant au sien un gros cristal brillant en main. Le drow le jeta sur le côté et la pierre roula quelques instants avant de s’immobiliser, intacte. Gerheim leva les yeux vers lui puis continua son chemin comme s’il ne l’avait pas remarqué. Loriol prit également le soin de suivre sa route qui le gardait à hauteur du drow. Ils entrèrent tous les deux dans une nouvelle salle, plus petite que la précédente mais également symétrique par rapport à la dalle pont sur laquelle il se situait. Dans celle-ci, on pouvait voir une série de ce qui semblait être des sarcophages. Certains étaient sculptés de visages tandis que d’autres étaient décorés d’animaux. Gerheim s’approcha de l’un d’eux, tenta de l’ouvrir mais échoua tant le couvercle supérieur était lourd. Le lycanthrope vit ensuite l’éclaireur s’approcher d’une tombe fissurée et y jeter un coup d’œil prudent. Son inspection dura quelques secondes avant qu’il ne reparte vers la sortie suivante. Loriol sentit deux odeurs humaines inconnues et s’empressa de prévenir l’elfe noir. -Attention ! Des personnes arrivent ! Le temps que l’homme loup se mette à couvert derrière une rare colonne faisant le lien entre son pont et le plafond, le drow avait complètement disparu. Un groupe d’une dizaine d’hommes entra dans la pièce par la porte qu’allait emprunter Gerheim. Loriol s’accroupit et observa en contrebas. Ils étaient bruyants et le lycanthrope n’eut pas à se forcer pour entendre ce qu’ils disaient. -On s’ennuie à patrouiller ! Fit l’un d’eux. -Que veux-tu faire ? Répondit un autre. Je vous redis moi que c’est mieux que de rester là-bas à prier. -Je suis d’accord ! Dit un troisième. Quand y a pas de sacrifice, ça vaut pas la peine. -On aurait dû garder les étrangers avec nous, ça aurait fait du spectacle. Loriol était à deux doigts de sauter pour leur en donner du spectacle. Il se retint et les regarda s’éloigner en discutant sans même faire attention s’il y avait quelque chose de suspect. Gerheim réapparut alors. Il s’était adossé à un sarcophage et avait replié sa cape par-dessus lui se rendant parfaitement invisible. Loriol aurait bien aimé savoir se cacher ainsi bien qu’il se dît également qu’il préférait régler ses problèmes d’une autre manière qu’en s’en dissimulant. Gerheim lança un coup d’œil vers lui sûrement pour vérifier qu’il avait entendu toute la conversation. Loriol approuva de la tête et continua à avancer. La nouvelle porte dans le mur laissait voir un tout autre spectacle que le loup ne saisit qu’à moitié. Son pont de pierre se transformait après quelques mètres en escalier repassant au-dessus du niveau du sol. La pièce dans laquelle était Gerheim était cachée par cet accès et Loriol ne put donc voir seulement que celle-ci se prolongeait de deux couloirs de chaque côté, comme précédemment, puis la dalle s’effaçait, puisque se transformant en escalier, pour laisser place à l’intersection des deux anciens chemins en une pièce circulaire contenant, ou pas, quelque chose que ne voyait pas le loup-garou. Profitant d’un endroit que l’elfe noir ne pourrait jamais rejoindre, Loriol tenta sa chance par son escalier. A peine entra-t-il dans l’autre salle qu’on le saisit par les deux bras. Deux jeunes hommes d’à peine vingt ans le maintenaient immobilisé… enfin si on pouvait dire ça. Ils étaient satisfaits et celui de droite se mit à parler. -Je t’avais dit qu’on aurait un sacrifice aujourd’hui ! -Tu payeras pour t’être introduit ici, étranger et… Il ne continua pas sa phrase car Loriol avait dégagé son bras et l’avait attrapé par la gorge provoquant des gargouillis de douleur. L’humain tenta de défaire les mains puissantes enserrant son cou tout en gardant des yeux exorbités vers celui qui le soulevait sans la moindre difficulté. Il finit par mourir et retomber inerte au sol après que ses vertèbres eurent craquées. L’autre humain, d’abord paniqué et immobile à ce qu’il voyait, eut le bon sens de courir dans les escaliers menant au pont pour s’enfuir. Loriol l’entendit crier : -Ne me tuez pas, par pitié, je ne dirai rien ! Il s’élança néanmoins d’un bond en bas de l’escalier en se demandant quoi faire. S’il voulait vraiment changer, il devait le laisser vivre. Il serait tellement terrifié qu’il se cacherait en pleurant et attendrait que ça passe. Néanmoins, s’il parlait, il allait ameuter des renforts et cela pouvait être dangereux. Loriol trottinait doucement à sa suite quand l’homme parut fauché par quelque chose de la droite vers la gauche et tomba dans le vide. Le loup tourna la tête et vit Gerheim debout sur un sarcophage à bonne distance de là, une arbalète à la main. Loriol lui fit un signe de la tête et l’elfe noir reprit son chemin. Le drow avait pris la décision à sa place mais c’était sûrement la meilleure qu’il aurait pu prendre. Le loup remonta dans la pièce où on l’avait surpris. S’il se souvenait bien, il était descendu puis avait tourné à droite avant d’aller tout droit… D’après ses calculs, il devait se trouver non loin du village de la rivière et il aurait même dit à l’heure actuelle dans la montagne derrière les dernières maisons. Il faisait sombre et deux torches pendaient au mur de chaque côté de l’entrée. L’air était froid et même s’il n’en avait pas vraiment besoin, Loriol prit une torche qui crépita lorsqu’il la sortit de son emplacement. D’après ce qu’il voyait, c’était l’entrée d’une caverne car une longue fissure dans la roche formait une sorte de passage à travers la montagne. Tout était humide autour de lui et une mousse, agissant comme du lierre, avait tout recouvert et s’étendait dans toutes les directions. Loriol la piétina et s’engagea dans l’étroit accès, torche en avant. Celle-ci l’éblouissant plus qu’autre chose et il la changea de main afin qu’elle ne gêne pas son avancée. De plus, voir cette source de chaleur lui rappelait de très mauvais souvenirs. La fente s’agrandit d’un coup sur un escalier naturel. Ne perdant pas de temps à escalader pierre par pierre, Loriol sauta chaque fois le plus haut qu’il put. En l’espace de quatre bonds, il eut rejoint la corniche et, accroupi les deux mains entre ses pieds, il huma la salle. Celle-ci étant vide, il se releva et s’approcha, avant même de regarder autour de lui, d’une petite fenêtre dans la pierre. En contrebas, Loriol pouvait voir une sorte de cérémonie menée par le chef du village de la rivière. Il les regarda un instant dans leurs positions bizarres avant de s’étonner de l’imbécillité humaine. Torche en main, le lycanthrope éclaira la petite mansarde. Il y avait deux accès, le trou par lequel il était grimpé et un tunnel descendant dans la roche. Se trouvant dans la montagne, tout était de pierre, du sol au plafond. Quelque chose de brillant attira son attention entre les deux sorties. Loriol tourna la torche et vit une sorte de prison. Les barreaux étaient de fer et enfermaient un petit coffre et un squelette. La cellule n’était pas grande et ne permettait en aucun cas à un être humain de rester debout… Loriol se désintéressa du spectacle, s’avança et tira d’un coup sec sur les bâtons résistants. Sans la moindre difficulté, il arracha les barreaux rouillés. Les laissant tomber au sol, il se pencha pour attraper le petit coffre. Le squelette ne semblait pas bien utile et à part ses os, il n’avait rien à cacher. Mettant la boite au sol, Loriol leva le pied et la fracassa d’une pression. Celle-ci se brisa et s’éparpilla aux quatre coins de la pièce. Le lycanthrope se recula et sourit à pleine dent. Il se baissa et ramassa une clé qui paraissait neuve. Voici que la première clé était à lui. Un avantage de plus en ma faveur, pensa-t-il. Des cris le tirèrent de sa victoire spontanée. Loriol se précipita à la fenêtre et vit que le chef du village de la rivière montrait l’endroit exact où il se trouvait. L’homme loup jura en regardant la torche qui avait dû se voir par la lucarne. Il devait protéger sa clé avant tout. Avec sa main droite, il s’ouvrit le bras gauche de long en large et y mit la clé en grognant. Il ferma les yeux malgré le sang qui coulait et attendit une trentaine de secondes que sa plaie se referme. Une fois que ce fut fait, il prit la fuite par l’autre passage. Loriol courait pratiquement à l’aveuglette et il ne fut pas rare qu’il rentre dans un mur ou qu’il chute à cause d’une lourde pierre barrant le passage. Malgré cela, il cavalait toujours autant et rentra de plein fouet dans Vetalas qui marchait à pas prudent. Le vampire, protégé par un quelconque sort, ne bougea pas d’un millimètre tandis que le loup glissa dans la pente sur quelques mètres avant de s’immobiliser la tête dans une paroi. Du sang coulait de sa narine, il en sentait un peu la douleur, mais l’avantage d’être maudit était qu’il se régénérait tout le temps même si cela le fatiguait. -Joli vol plané, fit remarquer cyniquement le vampire. Que se passe-t-il ? Demanda-t-il plus sérieusement. -Les villageois savent qu’on est là ! S’alarma Loriol. -De quel côté partaient-ils ? -On s’en fout ! Barrons-nous d’ici ! -Partaient-ils dans la cascade ? Clama Vetalas d’une voix forte. -Quoi ? Sourcilla Loriol. Non ! -Bien, alors suis-moi ! Loriol n’avait pas compris ce que cherchait à savoir Vetalas mais il semblait savoir où était la sortie. Le vampire s’élança et le loup-garou ne perdit pas une seconde et le suivit. Le tunnel rocheux déboucha dans une caverne à peine plus grande pourvue de deux sorties. Le mort-vivant prit sans hésiter celle de droite et Loriol commença à courir dans des flaques qui furent bientôt un tapis d’eau lui arrivant jusqu’aux chevilles. Après cinq minutes de plus à suivre le magicien dans les boyaux tortueux, Loriol pataugeait jusqu’aux hanches. Une nouvelle intersection se présenta à eux. -Où va-t-on ? Finit par demander Loriol. -Par où je suis entré ! -Décide-toi ! Gauche ou droite ? Le pressa Loriol. Le cœur du vampire se serait accéléré s’il avait battu, cela n’empêcha pas le lycanthrope de sentir l’hésitation du vampire. Il s’était perdu. Au moins, ils s’éloignaient quand même d’éventuels poursuivants. -Fais ton choix, nous n’avions rien trouvé et on doit se casser d’ici ! Mentit Loriol de façon convaincante. -A gauche ! Fit le vampire en acquiesçant. Ils se remirent en route brassant le moins d’eau qu’ils pouvaient afin de ne pas être ralentis. Les murs s’éclaboussèrent à leur passage et les vagues s’estompaient petit à petit. Il faisait complètement noir et l’air était saturé d’humidité et d’une autre présence. Quelque chose siffla et Loriol plongea sur Vetalas pour le mettre à couvert. @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - III ème du nom
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Bon j'ai complètement oublié de rajouter les points bonus donc les voila : ( 1 point si il y a le vote, 1 point s'il y a un petit commentaire pour tous, 2 points ( non cumultaif ) s'il y a un gros commentaire pour chaque. Shas'o Benoît 3 6 2 2 6 6 2 3 2 3 3 = 38 + 1 = 39 Celt 2 3 6 3 3 6 = 23 +2 +1 = 26 Hexeoclann 3 2 1 4 4 2 3 2 = 21 +1 +1 = 23 Petimuel 2 2 3 4 2 2 3 2 = 20 +2 +1 = 23 0'mor'tyr 4 1 2 3 1 2 1 4 = 18 +1 + 2 = 21 Inxi-Huinzi 6 2 3 1 = 12 +1 +1 = 14 Celeborn 3 2 1 3 1 = 10 +1 + 1 = 12 Briareos powa ! 4 1 = 5 +1 = 6 bembp 1 1 2 = 4 +1 + 1= 6 raukoras 1 1 1 = 3 +1 + 1 = 5 SonOfKhaine 1 2 = 3 + 1 = 4 Crilest 2 = 2 Borkil L'Impuissant 2 = 2 vgdc 1 = 1 +1 = 2 Zoulaf = Voila, je voulais savoir également pour Petimuel, quand est ce que finit ton concours que je lance les inscriptions pour un nouveau ! @+ -= Inxi =- -
Voila une petite faute qu'il m'est venu envie de relever ! J'aurais donc remarque à faire. La première c'est que les langages changent trop d'un moment à l'autre. Un coup ils parlent mal et l'autre d'après c'est le langage soutenu. Faut te fixer parce que tu pas passer sans cesse de l'un à l'autre. Soit ils parlent tout le temps soutenu, soit ils sont un langage beaucoup plus 'vulgaire' dans le sens de tous les jours. La deuxième est l'intervention des bretonniens. J'aurais aimé une explication. Elfe et humain sont alliés non ? Et pourquoi délivrer une créature visiblement en train de mourir au soleil ? Je pense pas que la présence de la marque du corbeau soit suffisante ! Suite !! @+ -= Inxi =-
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Souiteeeee Après avoir reçu du village du col une requête surprenante visant à se reproduire avec leurs femmes, les trois compagnons se dispersent chacun à leur tâche respective. Lorsque la nuit tombe, ceux-ci se rassemblent et se préparent à se rendre vers une ruine où se trouve l'une des clés. Chapitre 73 -Descendons de l’éperon, cela sera plus discret, fit Vetalas en tendant la main vers le rocher plat se situant plus bas. Loriol sauta directement cinq mètres plus bas, imité rapidement par le noble et rejoint une paire de secondes plus tard par le drow. Il était en haut de la falaise et devant eux se présentait une pente menant directement au vide et à la vallée beaucoup plus bas accueillant l’infortuné qui glisserait. Le soleil était en train de disparaître et Vetalas avait récupéré assez de force pour se transformer. Le nécromancien n’aimait pas vraiment son rôle de transporteur mais il avait besoin de ses compagnons pour occuper la créature pendant qu’il s’emparait de ce qu’il y avait à prendre. De toute manière, c’était toujours mieux que rester dans le village à s’épuiser. Toutes ces femmes l’avaient presque dégoûté du sexe. Il n’y avait rien de passionné, aucun contact. Elles voulaient juste être fécondées et repartaient une fois chose faite. Vetalas s’était enfui par la fenêtre entre deux et lorsqu’il avait senti sa partie humaine mourir. Le ciel se fit plus orange et Vetalas cligna des yeux rapidement. Au battement de cils suivant, il était vampire. Sa langue passa rapidement sur ses dents par réflexe et ses ailes se déployèrent. Sans les ménager, Vetalas attrapa les deux autres aventuriers et plongea. Le vent lui caressa le visage et c’en fut presque agréable depuis que la neige s’était arrêtée de tomber. Le monde en dessous d’eux était blanc et sans relief, il en était presque dur de se repérer. Gerheim bougea sous sa poigne et Vetalas continua de planer tout en regardant ce qu’il se passait. Le drow lui indiquait un point au sol et par curiosité, Vetalas vira et piqua par là-bas. Ils s’approchaient du village du centre et Vetalas vit rapidement ce qui avait attiré son attention. Des marques rouge carmin sur la neige aveuglante. A priori, le convoi avait dû tailler dans la chair pour faire comprendre leur intention. Il y avait une dizaine de traces écarlates indiquant où les villageois arrogants s’étaient fait tuer et où leurs compagnons les avaient tirés à la fin du combat. Vetalas reprit rapidement de l’altitude. Il ne servait à rien de se faire repérer maintenant. Il serra plus fort les bras et fit demi-tour, en direction du village du col. Il tourna par la suite à droite vers le bout du plateau et plongea vers l’autre vallée en se rappelant que les trois villages vivaient déjà à un bon kilomètre d’altitude. Vetalas longea la falaise. C’était la chose la plus sensée à faire : Contourner la forêt de ce côté-ci car de l’autre guettaient les villageois de l’eau et leur momie, tandis que passer par-dessus était proscrit car campait-là l’armée de l’inquisiteur. Toute la région était sous la neige remarqua le vampire avant de se poser au niveau de l’affluent de la rivière. Celle-ci se jetait dans le vide en une série de cascades que Loriol regardait avec émerveillement. Le loup paraissait plus à l’aise sur terre que dans les airs, il retrouvait progressivement des couleurs et bougeait plus que lorsqu’il le tenait dans les cieux. Vetalas avait pensé sur le coup que le cœur du loup avait lâché. Malheureusement, il en fallait plus que ça pour tuer un lycanthrope. Les premières maisons étaient à deux cents mètres de là. Personne ne pouvant se rendre discrètement jusque là, ils n’avaient pas jugé important de construire près de l’affluent pour le contrôler. En se retournant, Vetalas vit que la forêt était bien plus éloignée que prévu. Il l’avait imaginée beaucoup plus proche mais il semblait que ceux du centre l’avaient rasée au fur et à mesure jusqu’à ce qu’elle soit assez loin pour qu’ils soient les seuls à l’exploiter. Les bruits de Loriol et Gerheim en train de boire malgré la température gelée de l’eau le tirèrent de ses penées.. Au moins, Vetalas eut le plaisir de voir que la ruine était bien visible à l’endroit approximatif où elle aurait dû être. C’était une grande dalle blanche de trois mètres de hauteur sur une vingtaine de long, peu abîmée par le temps et dont un côté s’étendait grâce à deux colonnes reliées par une arche. Les trois continuèrent à pied jusqu’à la ruine tout en jetant des regards inquiets devant comme derrière eux. Ils trottinèrent rapidement autant par excitation d’être si proches d’une pièce du puzzle que pour éviter d’être repérés. La nuit était pratiquement sur eux, les maisons n’étaient plus que des silhouettes noires à l’horizon. Ils firent le tour de la dalle sans en trouver l’entrée. Ils se hissèrent, ou s’envolèrent pour l’un d’eux, dessus et virent une sorte d’escalier en colimaçon. Le noble s’en approcha le premier et tourna autour du trou. L’escalier virait peu et, un mètre à peine en dessous de lui, une porte de pierre barrait le passage. On pouvait y voir de fines rayures comme si on avait essayé de la défoncer à coup de pioche. A priori, quelqu’un avait fermé derrière lui et certains curieux, les villageois du centre sûrement car cette ruine se trouvait sur leur territoire, avaient essayé de l’ouvrir de force. Cette déduction lui fit revoir l’instrument utilisé pour cette tentative de perforation de la pioche à la hache. Vetalas fit signe à Loriol d’approcher. Le loup-garou comprit ce qu’il avait à faire car il prit le seul mètre d’élan que lui permettait l’escalier et, d’un coup d’épaule, défonça la porte. La pierre morcelée tomba bruyamment dans ce qui devait être un nouvel escalier. Ce fut à ce moment là que Vetalas remarqua la flèche que le loup avait plantée à l’arrière du bras. -Cela fait combien de temps que tu te promènes ça en façon porc-épic ? Loriol tourna la tête une première fois vers le projectile puis tout ensemble ils regardèrent autour d’eux, et surtout vers la forêt, pour voir s’il y avait un éventuel éclaireur qui les aurait repéré. Il ne semblait pas que ce fut perchés ainsi qu’ils furent vus mais plutôt avant quand ils volaient. Il n’y avait pas une seconde à perdre et le loup-garou le comprit. Il arracha sans protestation la flèche et se dirigea vers la porte. La poussière stagnait encore, pâle rideau immatériel, quand Loriol la traversa sans l’ombre d’une hésitation. Vetalas sauta à sa suite, hors de question qu’un sac à puces fasse une découverte capitale avant lui, pensa-t-il sur le coup. En passant la poussière, Vetalas retourna sous sa forme vampirique tout en gardant ses ailes bien repliées dans son dos. Le noble mort-vivant s’attendait à apparaître dans une sorte de petit caveau mais il se sut fourvoyé quand il entra dans une grande salle voûtée dotées d’accès vers d’autres pièces. C’était une salle ancienne de pierres sombres recouverte de poussière. Quatre piédestaux formaient les coins d’un carré au milieu de la pièce. Trois d’entre eux étaient surmontés d’un cristal bleu pâle et le dernier étant cassé, sa pierre se trouvait au pied de l’escalier. Les quatre accès semblaient déboucher sur des pièces identiques. Vetalas descendit les quelques marches en doublant Loriol qui s’était arrêté et qui regardait nerveusement autour de lui en reniflant par à-coups. Le noble savait ce qu’étaient ces cristaux, c’étaient des pierres de pouvoir. Une petite réserve d’énergie : cela permettait de lancer un sort en cas de grosse fatigue ou de manque de temps pour se concentrer. Une énergie verte blafarde auréola discrètement la main du vampire. Ces pierres avaient aussi la particularité de faire ressortir, par nuages de différentes couleurs, le type de magie qu’utilisait le magicien la possédant. Vetalas jeta un cristal à Gerheim qui d’un réflexe fulgurant s’en saisit. Il ne se passa rien ce qui surprit le nécromancien. Il se retourna pour ne pas laisser transparaître ce qu’il pensait. Alors la téléportation que détenait l’elfe noir n’était pas due à des pouvoirs mais bien à un objet qu’il possédait… Vetalas aurait bien aimé s’en emparer, c’était un objet de grande valeur. Le noble retourna à leur quête, chaque chose en son temps : d’abord le médaillon, ensuite le reste. Vetalas mit deux cristaux dans ses poches, ils ne lui étaient pas utiles mais on ne savait jamais ce qu’il pouvait bien arriver. -Loriol, tu sens quelque chose ? Fit le vampire en se retournant vers le loup-garou toujours en position dans l’escalier. Le loup fit un signe positif de la tête tout en continuant à humer autour de lui. -Je sais pas d’où vient l’odeur mais je sais que la chose est là. Ca pue l’eau salée aussi ! Il est vrai que l’homme du village du col avait dit que la ruine devait être à l’heure actuelle sous l’eau. Pour l’instant, elle était bien dégagée et il n’y avait pas la moindre goutte. Peut-être plus loin dans l’obscur lieu… Vetalas remarqua alors en levant la tête qu’il ne faisait pas si sombre que ça. Au plafond, une sorte de cristal luminescent projetait un léger faisceau de lumière assez fort pour éclairer d’une manière assez pâle la ruine et lui donner un aspect brumeux. -Pour être original, déclara Gerheim en dépassant lui aussi Loriol dans l’escalier, je propose qu’on se sépare. On a beaucoup de choses à faire sans compter l’inquisiteur qui peut arriver d’une minute à l’autre. Comme d’habitude, l’union ne faisait pas la force et chacun partit de son côté. L’éclaireur à gauche, Vetalas à droite ce qui laissa deux possibilités à Loriol. Soit le palier en face de l’escalier à gauche, ou celui de droite. Le noble ne s’arrêta pas pour regarder. Pour peu que toutes les pièces débouchent sur la même, ça serait à celui qui y arriverait en premier. Sans compter que la bête pouvait surgir de n’importe où. Ayant tiré la leçon de son dernier affrontement, le vampire lança un sortilège renforçant sa peau et la faisant luire. La lueur lui permettait ainsi d’avancer comme en plein jour car les mouvements incessants que produisait un combat brouillaient son radar. Vetalas traversa une nouvelle pièce vaguement similaire avant de voir, dans la suivante, un pan de mur écroulé dont sortait un tunnel. Où pouvait bien mener cet accès clandestin ? Le vampire savait que c’était une perte de temps mais il savait également que cette découverte-ci pouvait être capitale. Il avait toute une pente de terre y formant un plateau croissant jusqu’à l’entrée. Vetalas l’escalada en faisant attention car son pied dérapait souvent dans ces roches instables et cette terre meuble. Le tunnel était étroit et permettait à peine à un homme d’être debout sans y être oppressé. Il était rectiligne et le vampire ne mit que peu de temps à tomber sur une échelle débouchant sur une trappe. Sans hésiter, le noble se hissa à l’aide des barreaux et poussa légèrement la planche de bois qui s’ouvrit dans un grincement. Il fit alors deux découvertes. La première fut qu’il était de toute évidence dans une maison, autant les meubles que par le reste : cela ne laissait aucun doute. De plus, s’il pouvait entrer dans cet édifice, c’était parce qu’on l’y avait invité. A partir de là, seules deux bâtisses répondaient à ce critère et elles se trouvaient toutes les deux dans le village de la rivière. La maison de la momie chef humaine et celle de l’homme qui les avait accueillis. La deuxième solution n’était guère probable car Vetalas avait vu toute la maison et rien ne paraissait à cela. Il était donc forcement chez le chef du village de la rivière. D’ici, il tira une nouvelle conclusion sur le chemin qu’il empruntait : il se rapprochait de la rivière. Il comprit rapidement qu’il était donc celui qui avait le plus de chance de rencontrer de nouveau le monstre. Vetalas laissa retomber la trappe par précaution et sans un bruit. Autant ne pas attirer l’attention sur sa présence ici. Tout en retournant dans la pièce de la ruine qu’il avait précédemment quittée, le nécromancien s’interrogea sur l’utilité que pouvaient avoir les villageois d’avoir un tel accès vers ce souterrain. Cela pouvait servir de base arrière mais il ne semblait pas qu’un quelconque évènement puisse un jour les pousser dans un tel retranchement. Surtout que Vetalas ne voyait ni vivre ni quoi que ce soit qui aurait pu les aider à tenir le coup. Le vampire continua sa route qui le mena à un chemin creusé dans un mur. Cette fois-ci, il était beaucoup plus ancien et ne semblait guère d’une œuvre humaine. Ce passage fit un S et déboucha sur une corniche d’où Vetalas eut une vue panoramique sur une grotte époustouflante. Epoustouflante d’abord par son organisation. Dans le fond, il y avait une sorte de cascade qui dégringolait le long de rochers encastrés les uns sur les autres avant de se rassembler dans un grand bassin. Devant ce bassin, il y avait un autel de pierre et juste après un grand espace en arc de cercle. La corniche sur laquelle se trouvait Vetalas longeait cette courbe mais le noble s’y refusa à cause de la deuxième cause de cette singularité caverneuse : tout le village de la rivière était rassemblé là et l’espèce de reste humain qu’était leur chef présidait une cérémonie alors que le reste des personnes étaient têtes baissées à quatre pattes sur le sol. Vetalas ne savait pas qui était leur dieu titulaire mais il n’était sûrement que peu pacifique d’après le sang séché qui décorait l’autel. Le magicien se remercia de ne pas être resté dîner parmi eux. Le vampire regarda un instant la cérémonie avant de trouver ce qui clochait. Il ne pensait pas être arrivé au bout de son parcours et il ne se trompa pas. L’eau devait bien s’évacuer quelque part et, généralement, plus la pièce était inaccessible, plus ce qu’elle protégeait était important… ou dangereux. Vetalas déploya ses ailes et s’éleva silencieusement dans la caverne en longeant le plafond. Personne ne le remarqua vu la posture dans laquelle les éventuels témoins se trouvaient. Le vampire piqua vers la cascade qui était plongée dans l’obscurité contrairement aux torches que les humains avaient allumées pour repousser l’ombre de leur lieu de culte. Vetalas allait plonger tel un oiseau de proie mais la seconde d’hésitation liée au fait qu’il allait faire du bruit et alerter les religieux lui permit de voir une petite entrée entre deux roches mal agencées. Le sol était pavé, put-il voir en s’approchant, et souriant, le vampire s’enfonça dans la nouvelle grotte tant dans l’eau jusqu’aux hanches. Il jura tout en avançant et guettant une once de magie lui indiquant que la chose serait proche. @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - III ème du nom
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Alors les résultats, par les votes !!! Je mettrai à jour avec les points liés aux bons commentaires et pour les votes. Shas'o Benoît 3 6 2 2 6 6 2 3 2 3 3 = 38 Celt 2 3 6 3 3 6 = 23 Hexeoclann 3 2 1 4 4 2 3 2 = 21 Petimuel 2 2 3 4 2 2 3 2 = 20 0'mor'tyr 4 1 2 3 1 2 1 4 = 18 Inxi-Huinzi 6 2 3 1 = 11 Celeborn 3 2 1 3 1 = 7 Briareos powa ! 4 1 = 5 bembp 1 1 2 = 4 raukoras 1 1 1 = 3 SonOfKhaine 1 2 = 3 Crilest 2 = 2 Borkil L'Impuissant 2 = 2 vgdc 1 = 1 Zoulaf = 0 Bon donc surclassement de Shao's au final et des différences plus importantes qu'au concours d'avant d'où au prochain concours, je forcerai une différence entre FOND et FORME parce qu'elle existe malgré ce qu'on en dit. ( Avis confirmé par Petimuel ) Parce que là, les points partent trop vite en direction des mêmes personnes. Allez y pour les commentaires ! @+ -= Inxi =- PS : Il manque les points bonus mais le classement restera grosso modo le même je pense -
Voichi la petite chouite ! Les trois se dirigent vers la vallée pour explorer la dernière nuit malgré la présence de l'armée de l'inquisiteur sur les lieux. Ils traversent le village du col et sont plutôt bien accueillis sur place. Chapitre 72 Gerheim écouta Vetalas poser par politesse quelques questions sur leur village. Le drow regarda ensuite le loup revenir et s’asseoir devant le feu. Il pencha de plus en plus jusqu’à se retrouver couché. L’instant d’après on pouvait entendre un léger ronflement. Il n’y avait aucun doute sur ses origines canines… -Il ne voudrait pas plutôt se reposer dans un lit ? Demanda Ran en se penchant un peu pour observer Loiriol caché sur sa droite par une table. -Non, fit longuement Vetalas avec un signe de la main. Nous avons l’habitude de dormir à la dure, ne vous inquiétez pas… -Bizarre, fit Fran en toute franchise. Gerheim vit, après cette phrase, une dizaine d’individus entrer dans la caverne salle à manger. Il y avait six femmes, deux enfants et deux hommes. Au moins la moitié devait être de la famille de Fran et Ran. Ils avaient la même mâchoire caractéristique. Un des hommes alla parler à la mère de Ran, l’embrassa et posa une main paternelle sur le ventre distendu. Gerheim reporta son attention sur les deux cousins. Ran devait être plus âgé d’une demi-douzaine d’années et avait un visage plus fin. Fran, lui, avait une tresse qui se séparait en deux dans son dos. A l’heure actuelle, c’était Ran qui était en train de lire le livre. L’éclaireur elfe noir l’avait bien donné dans un but précis. L’ayant lu de bout en bout, enfin là où cela avait été possible, il y avait des pistes sur leur rancune initiale… Ou plutôt son absence. Il semblait en effet qu’ils s’étaient tous installés dans la vallée peu après que les premiers habitants commencèrent à partir de la montagne après l’histoire de la clé. Le premier village créé fut celui désormais noyé dont une grande partie des locataires allèrent s’installer près de la rivière et y implanter le village actuel. La seconde partie des villageois de la montagne alla habiter au niveau du col. Ils firent tous par la suite des plantations communes et le troisième village se créa à son niveau. Ils avaient tous vécu en harmonie et s’aidant mutuellement jusqu’à ce que la rivalité augmente et qu’ils se haïssent d’un prétexte que tous prétendirent maintenant avoir oublié. Gerheim regarda progressivement la salle se remplir alors que Ran lisait, que son cousin mangeait et que Vetalas parlait d’une façon qui semblait innocente, pour le reste des personnes, à la jeune fille qui s’était jointe à la conversation. Il dut se passer une bonne heure pendant laquelle la salle se fit de plus en plus bruyante. Tout le village devait être là et partageait dans la bonne humeur le repas. Sans surprise, les enfants s’agitaient en tous sens, les groupes d’hommes parlaient d’une voix forte et élevée, groupes dans lesquels des femmes allaient et venaient en partageant des histoires avec eux. Gerheim fut saisi d’une petite touche de nostalgie qu’il réprima bien vite. Il aurait aussi son bonheur authentique mais plus tard, il devait récupérer le médaillon avant. Etre trop humain lui avait presque coûté la vie lorsque les deux bateaux avaient coulé. Trois enfants tournaient autour de Loriol, intrigués de la position comme du lieu insolite où il dormait. Le plus âgé devait avoir sept ans et ceux qui étaient sûrement ses frères quelques années de moins. Ils portaient tous les trois une sorte de pantalon en laine et une petite chemise brune ou noire. Ils se mirent à rire en sautant par-dessus le loup et Gerheim eut envie de sourire devant cette scène innocente. Le drow vit Loriol se réveiller d’un coup et attraper le plus jeune des trois qui sautait alors par-dessus lui. Gerheim se redressa fugacement alors que là-bas les environs proches de l’évènement s’étaient figés. Pourvu que le loup-garou ne fasse rien d’insensé, pensa l’elfe noir. Loriol regarda le petit humain qu’il tenait au-dessus de lui. Ce qui aurait pu être son casse-croûte n’avait visiblement pas peur et s’amusait presque de la situation. Loriol s’assit et libéra le jeune humain ce qui provoqua un soupir inaudible de l’assemblée. Le loup-garou s’étira en baillant et se transforma une demi-seconde. Gerheim sembla le seul à le remarquer comme il le vit en regardant autour de lui. Le lycanthrope devait faire attention car sinon il serait vite démasqué. La transformation avait fait comme une vague le parcourant du bas vers le haut. Cela ne s’était vu que sur son visage et ses mains devenues griffues l’histoire d’un battement de cils. Gerheim soupira. Il était entouré d’incompétents, entre Loriol qui ne prêtait pas attention à ce qu’il faisait et Vetalas qui draguait tout ce qu’il voyait, l’hostilité du village n’allait se faire que croissante. Le loup-garou se leva et les rejoignit. -Alors cette sieste ? Fit avec un grand sourire Vetalas. Loriol s’assit, haussa les épaules et mit sa tête entre ses bras. Il n’était pas vraiment du réveil, Gerheim l’avait remarqué. L’autre se remit à ronfler légèrement. -Nous avons quelque chose d’assez gênant à vous demander… Fit embarrassé Fran son assiette terminée. Ran arrêta sa lecture car le thème était préoccupant, assez pour le couper dans son élan révélateur. Gerheim sourcilla sous sa capuche que chacun des habitants essayait de percer du regard dans leur curiosité. Même Loriol était désormais bien réveillé. Il continua : -Nous voulons que vous fassiez des enfants à nos femmes… Fit-il d’un souffle en regardant le sol. Gerheim se crispa, Loriol ne comprit pas et Vetalas sourit mais se tut. Chacun réfléchit et la fille quitta la table nerveuse. -Cela ne vous fait rien de demander ça à des étrangers ? L’interrogea Vetalas en tombant en arrière dans sa chaise une coupe à la main. -Bien sûr que si ! S’énerva un peu Fran en le regardant dans les yeux. Il soupira et Vetalas garda une expression neutre. Il profitait de la situation, c’était flagrant pour l’éclaireur. On lui servait un vrai trésor de chair humaine et il comptait bien commencer par la saveur morale avant d’attaquer la physique. Le géant blond aux cheveux courts reprit la parole. -Ce n’est que sexuel, ajouta-t-il, vous faites ça rapidement et on sera débarrassé… -Pourquoi ? Fit dans un mono-mot froid comme la glace le drow ce qui fait naître un peu de peur dans les yeux des cousins. -Nous sommes désespérés… Vous ne l’avez pas remarqué mais il n’y a que trois familles vivant dans ce col. Gerheim sourcilla en comprenant que ce fait était la conclusion de pensées qu’il avait commencées à relier. -Sans sang neuf, dans deux générations, nous serons obligés de nous reproduire entre même famille. Vetalas hocha la tête en appétit plus qu’en compassion. -Puis-je parler à mes compagnons ? Demanda l’éclaireur à Ran et tournant ensuite sa capuche vers Vetalas. L’homme en question déglutit et bougea la tête positivement. Gerheim attrapa le noble par la manche et le leva malgré ses murmures de protestation et ses tapes sur la main qui l’étreignait en prétextant que cela froissait ses vêtements. L’éclaireur elfe noir fit ensuite signe à Loriol de les suivre. Le loup obtempéra et ils se réunirent auprès de la cheminée, lieu où personne n’était. -Je ne fais pas partie de leur plan ! Annonça directement Gerheim. -Moi non plus ! Ajouta Loriol. -Quoi ? S’étonna le noble. Vous êtes fous ou il y a quelque chose que j’ai raté ? Regardez cet étalage de viande ! Continua-t-il regardant la paire de fesses la plus proche. -Ca ne me concerne pas, rétorqua le loup-garou en se dirigeant vers la sortie. -Comment ça ? Tu es mature sexuellement et majeur, non ? Tenta de le retenir par l’épaule Vetalas. Le loup chassa la main de son épaule en grognant et continua sa route. Vetalas se tut sans savoir qu’il n’avait jamais été aussi proche de la vérité. -Moi je le ferai ! Reprit le vampire avec assurance. -Tu prendrais le risque que l’un de nous engendre un monstre ? Demanda Gerheim, surpris. -Vois-toi comme tu veux ! Cracha Vetalas. Moi, j’ai un don. Tu n’as qu’à aller t’occuper avec Loriol si ça t’attire tant ! Ou avec un mineur… Dit-il malicieusement. -Cesse ! Fit dans un murmure énervé Gerheim qui fit taire le vampire. Le mort-vivant avait fait remonter de mauvais souvenirs et immédiatement son imagination prit le dessus et vit, comme s’il y avait été, sa famille et celle qu’il avait aimée tirées, traînées et mourir lentement. Tout ça par sa faute… Heureusement pour sa conscience, il avait eu sa vengeance même si cela n’avait que peu diminué ses regrets. Gerheim fixa Vetalas qui commençait à se demander ce qu’il passait. -Débrouille-toi ! Fit Gerheim en levant la main. Mais garde-nous loin de tes histoires. Sur cette phrase, il laissa seul Vetalas et prit la direction de la sortie comme l’avait fait Loriol. Le drow entendit le vampire revenir vers Ran et Fran, curieux de savoir ce qu’il s’était dit et quelle pouvait bien être la réponse. Gerheim suivit le boyau de la caverne et se surprit de la clarté que la neige produisait dans la région. Il cligna des yeux et baissa la tête. Il ne remarqua pas immédiatement Loriol à sa gauche. -Il a accepté pour nous ! Fit le loup en se penchant pour former une boule de neige. -Qu’il se débrouille ! Il aura triple ration… Déclara l’elfe noir en fixant droit devant lui. Le loup-garou regarda passer les mains dans le dos un groupe d’enfants qui se couraient les uns derrière les autres dans la neige. Une fois passé, il tira sa boule de neige droit sur le groupe. L’amas circulaire vola en ligne droite et s’écrasa sur l’arrière du crâne d’un des enfants. Loriol s’était retenu mais cela n’empêcha pas la victime de faire une chute sur plusieurs mètres. Les autres enfants se mirent à rire et celui alors transformé en bonhomme de neige, à pleurer. Le lycanthrope sourit et se tourna vers le village pour y marcher un peu. Gerheim le regard partir en faisant la moue et s’étonnant de l’infantilité que démontrait chaque jour Loriol. Gerheim passa les deux heures suivantes à ressasser nouvelles pensées comme plus anciennes, assis là sur l’éperon rocheux qui donnait la vue sur la vallée. Il n’y avait que peu de mouvement, voire aucun, en contrebas. L’armée de l’inquisiteur était, au même titre qu’eux, bloquée ici à cause de la neige. L’homme de foi pensait sûrement être maudit mais il n’imaginait pas que c’était plutôt une bénédiction et que les trois allaient directement se jeter dans ses bras. La faveur des Dieux était encore dans le camp adverse et Gerheim aurait aimé pour une fois que tout soit facile. Prendre le médaillon et s’en aller… C’était aussi simple que ça pour lui. Evidement, dans le pire des cas, pensa-t-il, il pouvait rajouter éliminer Loriol et Vetalas. Le soleil se couchait peu à peu et il fit nuit quand il reprit conscience. Ce manque de prudence de sa part l’exaspéra et il maudit son côté humain rêveur. En scrutant les maisons, l’éclaireur ne vit rien. Il espérait que Vetalas ne s’était pas fait la malle sans eux. Cela l’aurait étonné car Gerheim pensait sûrement se servir de ses deux compagnons comme appâts. Les trois savaient qu’il y avait une grande chance que la créature ne soit pas morte et il aurait besoin d’eux pour l’affronter ou au moins l’occuper pendant qu’il s’emparait de ce qu’il y avait à prendre : soit la deuxième clé. Quelqu’un se posa derrière lui dans un souffle. -Partons, fit Vetalas, la voix un peu paniquée. Gerheim se mit debout en rigolant doucement. -Que se passe-t-il ? Ce n’est pas aussi bien que ça au final ? -Elles vont me tuer… Fit Vetalas les mains sur les genoux. Je me suis sauvé par la fenêtre, je n’en peux plus. Heureusement que je suis de retour chez les morts parce que j’aurais craint une paralysie de tous mes membres inférieurs… Fit-il en insistant sur le tous. -Partons avant qu’on ne remarque notre disparition alors… Fit Gerheim en voyant par-dessus l’épaule de Vetalas Loriol revenir. @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - III ème du nom
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Oui on arrête de se prendre le chou parce qu'on s'énerve pour rien et on comprend mal les messages. De plus, on évite toute remarque insultante, j'ai déjà édité, je le referai bien pour un nettoyage ! Donc maintenant plus un mot sur ce faux débat qui tourne en rond. Y en a qui ont pas voté, tant pis... Les commentaires sont incomplets : tant pis aussi ! Mon but était d'avoir un max de commentaires, pas que tout le monde le fasse et je suis très content de ce qui est sorti ! J'effacerai tout message allant vers ce sujet là ! Sans aucun remord !!! Revenons à l'ambiance chaleureuse du début de concours : Je pense oui ! Je vais les simplifier ( surtout sur les 'nombres de nouveaux participants au concours ) ca sert a rien parce que je prends pas en compte ceux qui le refont pas donc bref... Hum, je vais rajouter sûrement une ligne par personne sur les points gagnés sur chaque concours et faire une moyenne ! Sauf si ca dérange ! @+ -= Inxi =- -
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Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
On se prend le chou pour pas grand chose là donc on se calme ou je tire dans le tas ! Pour la politique au niveau des points, je l'ai décidé après la discussion sur l'autre sujet du concours récit et elle restera ainsi décidé. Pas de pénalité a ceux qui ont pas fait mais bonus à ceux qui ont fait et point. @+ -= Inxi =- -
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Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Tu te dépêches de lire pour rendre avant dimanche vu que j'ai fait une extension justement pour ceux qui auraient pu avoir des problèmes !! @+ -= Inxi =- -
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Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Je pense de toute manière que la phrase de Shao était humoristique ( quasi sûr ) et même ironique ( beaucoup moins sûr ) vis à vis de ma politique de point supplémentaire @+ -= Inxi =- -
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Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Bon grosso modo, il manque la moitié des classements donc je laisse une semaine de plus pour finir tout ça ! Jusqu'à dimanche prochain !!! Donc en priorité les votes et secondairement, terminer les commentaires ! @+ -= Inxi =- -
Oui j'ai compris ce que tu voulais dire Kroxi pour les noms ! C'est vrai que dès fois je fais plus attention sur les répétitions !! Pour ce qui est du 'il va tout de suite au camp le retrouver', on suppose cela logique dans le fait que s'il veut partir, c'est une case obligatoire car toutes les affaire sont là-bas !! Bon voici la suite ! Elle un peu moue du... Moue tout court mais j'ai essayé de donner de la consistance à ce monde et surtout de faire de bons dialogues ! Et finalement je me suis bien débrouillé objectivement ! Après être monté en haut de la montagne et avoir fait chou blanc, Vetalas voit le drow utiliser un mystérieux pouvoir de téléportation. Le vampire se rend directement au camp pour le retrouver et voit ses explications coupées par le son d'un cor. En allant observer, il se rend compte que l'inquisiteur est sur leur trace et qu'après les explications de Gerheim, ils se trouvent également sur le possible endroit où se situerait une clé. Les trois compagnons décident quand même de tenter leur chance et doivent passer de jour par le village du col où une foule les attend. Chapitre 71 Loriol regarda la foule qui lui faisait face. La dernière fois qu’il avait vu autant de monde, on l’avait enfermé dans un épouvantail géant et on avait voulu le brûler vif. Le loup-garou n’était pourtant pas sur ses gardes. Il ne sentait ni la peur ni la colère. Les villageois du col étaient tout simplement surpris. Personne ne semblait vouloir prendre l’initiative du dialogue jusqu’à ce que Vetalas finisse de monter la pente et qu’il se mette en retrait derrière Gerheim et lui-même. Deux hommes sortirent du groupe en ne faisant guère attention à la neige qu’ils déplaçaient de leurs jambes. Ils étaient tous les deux vêtus à la mode du village : grand manteau en fourrure pourvu d’une capuche. Ils avançaient tête haute et le visage fermé. Loriol passait de l’un à l’autre. Ils devaient être frères car la ressemblance était frappante. Loriol ne savait pas s’ils étaient armés et resta donc sur ses gardes en espérant que les deux autres en faisaient autant. Les deux hommes étaient grands et épais, Loriol les évaluait à la même hauteur que les chevaux, soit d’une bonne dizaine de centimètres de plus que lui. Les deux mineurs lui parlèrent directement, le croyant sûrement porte-parole du groupe. Loriol s’en étonna et se demanda si c’était lié à ses cheveux longs hirsutes et sa barbe fournie le rendant plus crédible crédible. Il était loin de se raser tous les jours comme Vetalas, ou simplement être imberbe comme Gerheim. Même les poils avaient peur de pousser sur le drow, pensa Loriol en étant à deux doigts de rire à sa propre blague. Il se promit de s’occuper de lui plus tard et se concentra sur le dialogue. Aucun de ses deux compagnons ne contesta ce droit à la parole, s’il y avait des problèmes, ça serait à Loriol d’assumer. -Bienvenue à vous, étrangers ! Fit l’un des deux en levant un poing vers le ciel. -Euh, hésita le loup-garou, salut ! -Quelles sont vos intentions ? Demanda le même. -On veut juste traverser le col, nous allons plus bas dans la vallée. Celui qui n’avait pas encore parlé se pencha à l’oreille du porte-parole et lui murmura quelque chose. L’autre hocha la tête rapidement ce qui fit tomber quelques flocons qui venaient de se poser. Loriol avait essayé d’écouter la conversation mais ils parlaient dans une langue qui lui était inconnue. -Restez donc avec nous pour manger. Le chemin de la vallée est rendu dangereux par la neige. Il faudra plusieurs heures avant que le sentier ne soit visible et nous venons d’apprendre qu’une armée est stationnée plus bas. Il serait peut-être plus avisé pour vous d’attendre de voir ce qu’ils veulent. Loriol se tourna vers Vetalas et Gerheim qui n’exprimèrent rien et qui se contentèrent seulement de fixer la foule. -Bien, fit Loriol, un bon repas passerait bien ! L’homme claqua des mains ce qui sembla mettre fin à l’entrevue car la foule se dispersa. Vetalas et Gerheim rejoignirent leur compagnon et le noble dit : -Restons prudents, cette hospitalité me parait suspecte. Ils ne nous connaissent pas et nous ouvrent les portes de leur village. Gerheim acquiesça et Loriol n’ajouta rien car il était du même avis. Ils suivirent les deux hommes qui devaient être frères et qui fermaient la marche jusqu’au centre du village. Ils furent conviés à y laisser leurs montures et à les suivre dans la montagne, par le réseau de grottes. Loriol ouvrait le premier la marche et fut surpris de voir une architecture si basique mais à la fois si bien agencée. Ni lui-même, ni Vetalas, ni encore les imposants guerriers du col n’imaginèrent que l’un des membres du groupe était déjà venu ici. Le loup-garou regarda donc avec fascination les arches de pierre sculptées à la perfection et les tables éparpillées de-ci de-là recouvertes de couverts et maintenant aussi de nourriture. Des jeunes femmes, comme des hommes, passaient chargés d’une table à l’autre déposant ici et là ce qu’il manquait. Vetalas siffla entre ses dents et en se retournant, le loup put le voir fixant une jeune serveuse tout près de lui. Loriol était encore jeune et n’avait pas réellement d’expérience en matière féminine mais il constata néanmoins qu’elles étaient toutes assez jolies. Comme la majorité d’entre eux, elles étaient blondes et plutôt bien sculptées. Le loup-garou en trouva quelques-unes peu attirantes de visage mais leurs corps compensaient largement ce problème. -Allez-y, asseyez-vous, je vous en prie ! Dit une femme d’une quarantaine d’années visiblement enceinte. On va vous servir de quoi manger ! Loriol trouva qu’elle avait un accent cassé vraiment bizarre. -On vous aurait bien servi de la soupe mais on nous a volé la marmite ! Dit-elle ensuite le dos tourné. -Dis pas n’importe quoi Mam’ ! Dit la fille de celle-ci qui mettait des cruches de pierre sur la table. Qui viendrait voler une marmite ? Et pour quoi faire surtout ! On l’a perdu, voilà tout… -Nan, je maintiens qu’on nous l’a volé ! Rétorqua la mère en essuyant ses mains sur son tablier. Loriol se demanda qui pouvait être assez stupide pour voler une marmite… Avec ses deux compagnons, ils prirent place sur le banc. Le loup-garou s’accouda et regarda la mère de la fille revenir, un peu gênée. -Votre ami n’hôte pas sa capuche ? Demanda-t-elle au groupe en se frottant les mains nerveusement. -C’est une tradition de là où il vient, prit tout le monde de court Vetalas. Il ne dévoile jamais son visage ! -Ah ! L’entendit se réjouir Loriol, content que le noble ait trouvée une excuse si crédible. Bien alors en tant qu’invités, nous la respecterons ! Gerheim hocha la tête de remerciement mais toujours sans parler. L’homme qui avait dialogué au nom de la foule s’assit en face d’eux et but une gorgée d’eau avant de poser une question. -Profitons que nous parlions de vous pour en apprendre un peu plus. Que faites-vous donc par ici ? -Nous sommes archéologues ! Fit Vetalas en se mettant à l’aise et posant ses deux bras sur la table. La femme enceinte fit un bruit de surprise mêlé à une teinte de plaisir ce à quoi la question de l’homme fit écho : -Ah ? Vraiment ? Et que peut-il y avoir de tant intéressant dans notre région ? -Nous venons de grimper dans le village dans la montagne, fit Loriol pour essayer de donner du poids à leur histoire. -Vous y avez trouvé des choses particulières ? Demanda le mineur qui venait d’enlever son manteau. C’était un homme bien bâti d’une trentaine d’années. Il avait un visage peu marqué par les difficultés mais aussi dur que la pierre qu’ils extrayaient. Ses cheveux étaient courts et blonds et seule une tresse dépassait de l’arrière de son crâne. -Non, seulement des pistes vers une ruine qui se situe en forêt. -Maman, dit le jeune homme en se retournant, c’est pas Fran qui nous avait raconté une histoire sur cette ruine-là. -Je sais pas, fit-elle en se rapprochant de la table. Je vais chercher ton cousin, on va voir. Alors c’était donc son cousin, pensa le lycanthrope. Le loup-garou prit un fruit sur la table en attendant que le fameux Fran arrive. Il le dévora rapidement en se rendant compte que rien ne valait le goût de la viande crue. Quelques villageois entrèrent dans la salle et se regroupèrent autour d’une table. Ils leur jetèrent un regard en plein de curiosité mais sans aucune animosité. Loriol sourcilla mais arrêta de les dévisager au contraire de Vetalas qui ne lâchait pas des yeux tout ce qui avait des formes rebondies. Il en devenait vulgaire mais bizarrement, Loriol put voir que cela amusait les jeunes filles et certaines lui rendaient même son regard. On leur servit un plateau de viande avec des pâtes et l’homme loup l’attaqua à peine que Fran arriva. -Oui ? Fit-il en s’asseyant à côté de son cousin ce qui rendait la ressemblance encore plus frappante. -On nous a dit que tu saurais des choses sur une ruine dans la forêt en bas sur le plateau. -Effectivement, dit celui-ci en se balançant sur sa chaise. Mon grand-père maternel m’a raconté des choses sur ce lieu. Il est juste à côté du village qui contrôle la rivière. Pratiquement avant la falaise et le long de l’eau. Mais cette ruine est plus souterraine qu’autre chose. Toute la partie terrestre s’est effondrée depuis longtemps, déjà à l’époque de mon grand-père c’était le cas. On dit aussi que la partie du bas serait sous l’eau car la série de caves qui formaient les souterrains de toute la région allaient directement jusqu’à l’autre côté du col et l’eau du lac a tout envahi. -Belle histoire, fit Loriol en se demandant si la créature avait pu survivre. -Et y a-t-il des problèmes en perspective ? Demanda Vetalas. -C’est-à-dire ? Demanda le locuteur initial. -Des créatures ou autre… Précisa le noble. -Je ne sais pas ! Fit honnêtement l’autre en faisant retomber la chaise correctement. Je ne sais même pas si c’est vrai ce qu’on raconte alors même si je disais qu’il n’y a rien… Ca aurait pu changer depuis le temps. Loriol ne parlait plus et attaquait son cinquième morceau de viande alors que les autres n’avaient toujours pas fini leur premier. Tout le monde le regardait surpris et effrayé de la capacité qu’il avait à tout dévorer. Une fois ce choc visuel surmonté, on le laissait relativement en paix. Trois hommes cuisinaient au fond de la pièce, derrière une sorte de bar en pierre. Les mouvements s’étaient peu à peu arrêtés et la pièce aux couleurs chaudes se remplit également d’un léger parfum de nourriture et d’arômes qui lui donna de nouveau de l’appétit. Fran eut un petit sourire amusé et se remit à parler : -Et pourquoi vouliez-vous savoir ça ? -Nous sommes archéologues ! Répéta Loriol entre deux bouchées. -Ah, bien, bien… Continua celui-ci en hochant la tête. Nous sommes quand même étonnés de voir des étrangers ici, d’où venez-vous ? -D’une ville à côté non loin d’ici. Quelques jours à vol d’oiseau… Répondit avec sincérité Vetalas. -Vous avez réussi à venir ici sans danger ? Demanda une jeune fille d’une quinzaine d’années en s’asseyant à côté des deux grands cousins sans que cela ne dérange personne. Loriol commençait à être mal à l’aise avec toutes leurs questions. Cela semblait de la curiosité mais on aurait vraiment dit qu’ils cherchaient à savoir quelque chose en particulier. -Malheureusement non, mentit Vetalas en feignant la tristesse ce qui lui valut un regard plein d’émotion de la jeune fille, nous sommes les trois derniers survivants… Il y eut un silence gênant pendant lequel Loriol préféra fixer son assiette plutôt que faire quoi que ce soit. -Et vos trouvailles, vous avez vu des trésors ? Demanda la jeune fille en sauvant l’ambiance de la conversation. Gerheim posa lourdement le journal sur la table et le poussa en direction des deux mineurs. Le contact du livre sur le bloc de pierre avait fait un bruit sourd qui avait fait sursauter tout le monde sans exception. -C’est quoi ? Fit le cousin de Fran en ouvrant du bout des doigts une partie du journal. -Allez-y, lisez, vous allez voir ! Fit Vetalas qui n’était d’ailleurs pas capable de répondre précisément. Loriol pensa que si Gerheim avait fait ça, c’était parce qu’il avait ses raisons. Le loup-garou n’avait enfin plus faim et il poussa son assiette puis essuya discrètement ses mains sur un coin de nappe. -Qu’est-ce que c’est, Ran ? Demanda Fran à son cousin qui avait des difficultés à lire car il le faisait à priori au ralenti. -On dirait un journal de nos ancêtres qui vivaient dans la montagne. L’autre n’ajouta rien et mordit une fois de plus dans sa viande. Loriol se leva et sortit par le chemin par lequel il était entré. L’air se fit plus froid et le loup-garou resserra le col de sa petite chemise même si cela ne servait à rien. En levant les yeux, il vit un ciel toujours aussi lourd et gris de nuages. Le col ne se dégagerait pas à cette vitesse-là. Le lycanthrope passa le centre du village et leurs chevaux et grimpa sur l’éperon rocheux du col qui donnait une vue sur la vallée. Dans un tel espace, Loriol sentait les effluves de l’armée de l’inquisiteur, elle empestait toute la région. Ils étaient toujours dans la forêt et le loup ne voyait rien de spécial ce qui provoqua son ennui et sa descente de l’éperon. La neige s’était arrêtée ce qui était déjà une bonne chose. Il allait falloir attendre le soir pour aller vers cette ruine, Vetalas avait déjà démontré qu’il pouvait les transporter, pensa l’homme loup. Le jeune homme retourna alors dans la caverne bien décidé à dormir un peu près du feu. @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - III ème du nom
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Je note rien du tout moi !! C'est à vous de le faire ! Un top 3 pour le fond et un top 3 pour la forme sachant que des noms peuvent se retrouver dans l'un comme dans l'autre ( si vous jugez que le fond et la forme vont ensemble, vous faites qu'un seul top 3 et ca vaudra deux fois plus de points ) Ensuite... Voulez vous une semaine de plus ? Je vois que les commentaires ont avancé que de très peu et pratiquement aucun classement n'est là :/ Donc vous voyez mais avec trois classements, c'est pas très équitable ! A vous de voir ! Ceux qui n'ont pas participé au concours peuvent évidement commenter/voter @+ -= Inxi =- -
Il fait chaud ou c'est moi ? Bon ça sent le griller autant dans leur situation que la future avec l'emeute qui se prépare ! Par contre, je comprends pas trop pourquoi ils tentent pas une sortie. S'ils sont vraiment plus nombreux les villageois, faudrait peut-être le préciser de façon plus claire parce que moi je l'ai vraiment pas mémorisé ! Bon le loup fait moins méchant mais par contre, on voit bien sa loyauté maintenant ! Bon c'est en gros les seules remarques qui me viennent. Suite !!! @+ -= Inxi =-
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C'est surtout ça le problème ! C'est pour ça que je me force moi à poster une fois par semaine sinon, c'est foutu, comme le warfo est variable et que les gens vont et viennent ben personne ne reste au final :/ Moi je suivrai toujours, c'est juste une question de temps pour moi dans la semaine sachant que mes partiels se rapprochent bientôt Bon pour le fond, passage transition entre la découverte du souterrain où est peut être leur ami et surement la chose qu'ils vont découvrir la dessous ! La chance est pour une fois de leur côté contrairement à leurs premiers pas dans l'histoire !! Voyons où ce plan ci va foirer alors :wub: @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - III ème du nom
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Il vous reste une grosse semaine pour achever vos commentaires ( et au minimum poster les votes !!!! oubliez pas !! ) Vérifiez aussi avoir lu tous les textes ! @+ -= Inxi =- -
Une petite faute ici qui prouve bien que c'est pas passé sous word ça Bon pour le fond, il se passe rien de bien important sinon un après, une prolongation. En gros, on va voir la relation avec le vampire et l'autre poursuivant. Je pense que le vampire va quand même partir à la recherche de l'enfant. La flèche, il s'en fout maintenant, tout ce qu'il veut s'est se venger ! Allez suite ! @+ -= Inxi =-
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Bien,en guise de réponse effectivement c'est pas mal. Donc il perd encore une fois et je trouve également pas équitable le coup de l'hyppo effectivement ! Bon ensuite, si je pige bien, des qu'il sera blessé, il va mourir ? Et en plus, il lui donne un certain nombre de mois donc c'est à dire qu'on sait quand il va mourir !! Alors on va voir s'il se venge ou pas au final ! Et puis je vois pas ou il voulait s'enfuir le vampire sachant que dehors, il faisait jour ! @+ -= Inxi =-
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Voici la suite à l'heure pour une fois !! Alors qu'ils croyaient mort Vetalas, celui-ci les rattrape et les rejoint. Ils vont alors fouiller le village mais il ne semble plus rester grand-chose. Gerheim va alors lire le journal et apprendre que la deuxième clé se trouve sûrement dans une ruine se trouvant dans la forêt qu'ils ont traversée à l'aller. Le drow décide alors de se jeter de la falaise. Chapitre 70 Vetalas surveillait du coin de l’œil Gerheim. Il était évident qu’ici, à part des sols indestructibles et de la neige, il n’y avait pas grand-chose. Le drow feuilletait le livre trouvé dans la ville sous-marine et le noble regrettait de ne pas l’avoir gardé pour lui. Depuis cette visite dans les profondeurs du lac salé, le vampire était persuadé que la chose aux oreilles pointues lui cachait quelque chose. Vetalas regarda la neige tomber avec appréhension. Cette eau cristallisée chutant du ciel était le seul fléau qui lui faisait craindre une perte de pouvoir car en effet, quand tout en était recouvert, cela en devenait aveuglant à l’identique qu’en plein jour. Gerheim se releva et regarda autour de lui mais Vetalas, bien dissimulé derrière un coin de mur, ne se fit pas repérer. Le drow traversa le village de part en part et le vampire opta pour une approche plus aérienne. Le vampire ferma les yeux et se transforma d’une pensée. Il passa la langue sur ses deux canines aiguisées et déploya ses ailes dans la tempête de neige. En pleine nuit, les flocons ne se voyait pas beaucoup mais avaient la faculté également, comme la pluie, de brouiller totalement son radar interne. Il dut donc user d’une faculté plus humaine, comme ses yeux, pour se diriger. Malheureusement et à la fois heureusement, il ne faisait pas jour malgré un éclaircissement progressif des lieux. En tout cas, il y voyait assez pour voir Gerheim plonger dans le vide. Vetalas fut réellement surpris de la décision de l’éclaireur. Rien que pour le voir s’écraser en contrebas, le vampire vola rapidement à sa suite. Le drow tombait rapidement mais il ne semblait pas paniquer et tentait même de contrôler sa chute. Il avait les bras le long du corps et en position diagonale ce qui le faisait se diriger en direction du lac. Vetalas sentit alors quelque chose de lourd le heurter douloureusement dans le dos. Les ailes coincées, le noble attrapa la chose et la fit passer devant lui. C’était Loriol qui s’accrochait désespérément à lui. Vetalas le lança devant lui ce qui le fit chuter à travers un gros nuage pendant que le vampire redéployait ses ailes. Malgré ça, le loup-garou avait écarté les bras ce qui l’avait ralenti et Vetalas ne put l’éviter dans sa poursuite de l’elfe noir. Loriol s’accrocha à ses jambes et sembla décidé à ne plus le lâcher. Le vampire soupira car connaissant la force du loup, il n’arriverait pas à l’en détacher. La chute se faisait plus rapide et la neige leur fouettait le visage. Ils étaient au milieu d’un nuage où ils ne voyaient rien et sentaient uniquement le froid, la neige et le vent qui étaient également la seule preuve qu’ils n’étaient pas en suspension dans le brouillard. Sifflant furieusement à leur oreille, Vetalas se demandait quand ils sortiraient de là. La réponse ne se fit pas attendre et ils en émergèrent juste après. La silhouette de Gerheim était juste devant eux à une dizaine de mètres mais dans la furie des éléments, il ne les avait pas remarqués. Vetalas ne voyait pas le sol, ou l’eau, qui n’était qu’autre qu’un tapis noir en dessous de lui. Il remarqua alors que les étoiles partiellement voilées étaient la seule source de repère dans cette obscurité pratiquement totale. C’était assez déboussolant. Loriol attendait serré contre ses jambes que tout cela se termine. Vetalas aurait bien aimé que le loup s’écrase aussi… La surface de l’eau était maintenant bien visible, Vetalas déploya ses ailes ce qui les ralentit d’un coup sec mais malgré cela, le choc ne délogea pas Loriol et lui donna l’impression qu’on essayait de lui arracher les jambes. Le choc allait avoir lieu dans quelques instants… Gerheim approcha à une vitesse folle de l’eau et disparut d’un coup. Vetalas sourcilla et regretta que Loriol n’ait pas regardé pour lui donner confirmation de ce qu’il s’était passé. Le noble descendit à fleur d’eau avec son boulet et vit que rien ne l’avait troublé. Il eut alors la révélation que, d’une manière où d’une autre, le drow était capable de disparaître. Une version de la téléportation que son deuxième père avait longtemps cherché en vain. Mais il ne comprit pas alors pourquoi ne pas l’avoir utilisé du village plutôt que sauter? Il ne pensait pas le drow tant adepte des sensations fortes. D’un battement d’aile, Vetalas s’éleva contre la chute de neige et partit en volant rapidement vers le campement. Loriol sauta dans un sapin sans attendre d’être arrivé et le noble se sentit largement plus léger. Il se posa alors que Gerheim détachait un animal. -Encore une fois, tu tentes de partir sans nous ! Le menaça du doigt le vampire. Gerheim soupira en s’affaissant des épaules. Le loup arriva alors tranquillement en marchant. -Dommage, continua Vetalas, avoir risqué sa vie pour si peu de résultat… Le drow resta immobile et le visage serein. Les flocons s’effaçaient au contact de sa peau ébène. Il renifla comme seule réponse et mit sa capuche. Vetalas était content d’avoir déjoué une fois de plus les plans solitaires de l’elfe noir. Juste après, le vampire compta sur le fait d’interroger le loup-garou sur la faculté que celui-ci avait eu de l’avoir confondu avec un transporteur aérien quand il fut coupé par le son sourd d’un cor qui ricocha quelques instants dans la roche. Sans hésiter, Vetalas se transforma de nouveau et s’envola laissant là les deux autres. Il allait profiter de la nuit pour aller voir ce qu’il se tramait. Il lui restait une bonne heure bien qu’il sentît déjà ses pouvoirs se réduire. La neige tenait car Vetalas fut réellement troublé de voir comment cette sorte de pluie glacée avait bouleversé le paysage. A l’identique de l’impression de noir qu’il avait eu à la sortie du nuage à plusieurs kilomètres du sol, il avait désormais la sensation du blanc total et uniforme. Un manteau de pureté et d’innocence recouvrant arbres, roches, champs et habitations. Bien que la chute de neige ne se tarisse pas et qu’il faisait encore noir, Vetalas put se diriger facilement. Il vola jusqu’à la première cime de montagne qui bordait la cuvette du lac, là même où Gerheim s’était tenu, et piqua vers le village mais dévia son vol au-dessus de la forêt de pins. Vetalas se posa dans un résineux et observa avec gravité. L’armée de l’inquisiteur était là. Il ne leur avait fallu que quelques jours pour retrouver leur trace. Il était peu probable qu’ils sachent que lui et ses compagnons de route étaient passés par ici mais déjà deux villages sur trois étaient entrés en contact avec eux. De plus, l’un de ceux-ci s’était vu attribuer un meurtre même si seul lui et feu la victime ne l’avaient jamais su. Les soldats religieux s’activaient rapidement, guère heureux de monter un camp à la va-vite. Ils tirèrent des toiles entre les arbres et s’abritèrent avec les chevaux sous ces ersatz de tentes. Quelques groupes patrouillaient autour du camp, inébranlables croyants murmurant prières et infortunés soldats qui devaient sillonner les alentours à la recherche de potentiels adversaires. Vetalas, prédateur à l’affût, se décrocha de sa branche en faisant tomber quelques flocons. De quelques mouvements d’ailes, il s’éleva hors de portée de leur recherche. L’aube se levait de plus en plus et il devait se dépêcher. Sur le chemin du retour, il vit une délégation à cheval approcher d’un des villages. Vetalas ne voyait pas beaucoup à travers le rideau blanc mais il aurait au moins dit que se trouvait là une centaine d’hommes. Vetalas se demanda quelle fraction de l’armée cela pouvait représenter. Un dixième ? Un vingtième ? Moins encore ? En une dizaine de minutes, il passa la cime de la montagne et fut de nouveau au milieu du camp. Le vampire se réjouit de son pouvoir et imagina le gain de temps que cela aurait été s’il avait pu se transformer en continu. En un jour, il aurait pu faire l’aller-retour entre la ville et ce lac-ci. A peine posé dans le campement, une avalanche miniature faillit l’engloutir. Il put voir Loriol au pied d’un sapin faire mine de regarder le sol. Vetalas leva le menton en signe de défi de recommencer. Qu’est-ce que le lycanthrope pouvait être puéril parfois, pensa le noble. Gerheim s’avança vers lui en marchant dans une neige lui arrivant pratiquement à la cheville. Le drow semblait ne guère aimer les amas neigeux car il se hâta pour le rejoindre sur le sol vierge. -Nous devons partir, dit l’éclaireur sans passer par quatre chemins. Le prochain site se situe dans la forêt de pins. -Heu… S’étonna le vampire. Je ne crois pas non. Ce n’est pas vraiment une bonne idée ! -Pourquoi ? Demanda le loup en lui coupant la parole. -Si tu me laissais parler, tu le saurais… Dit avec moquerie le vampire. Ton ami l’inquisiteur est là… Continua le vampire avec une grimace. Le silence se fit. Aucun d’entre eux n’avait réellement envie de se retrouver entre leurs mains. Les tortures, ou bien même la fin rapide du nécromancien, étaient autant de raisons pour lesquelles ils préféraient continuer de courir. Malgré cela, leur désir de pouvoir et de renouveau était tel qu’ils savaient qu’ils iraient tous explorer cette ruine. Vetalas devait se débarrasser de ses maux de tête. Quand il était remonté du combat contre la chose, il avait perdu la faveur de l’obscurité se rapprochant de la surface. A partir de là, ses pouvoirs s’étaient affaiblis mais sa bulle de protection avait tenu jusqu’au bout grâce au peu de pouvoir qui lui restait en plein jour. Par contre, il avait perdu sa bourse de drogue et n’avait rien pu faire quand la crise l’avait frappé. Il ne se souvenait de rien mis à part de la douleur. Il se serait noyé s’il n’avait pas été aussi proche du rivage. Il s’était réveillé une demi-heure plus tard sur une butte de terre précédemment submergée mais dégagée après que le niveau de l’eau eut baissé après l’inondation. La nuit n’étant pas tombée, il était retourné au camp dormir, épuisé et affaibli, dans son sac dans lequel se trouvait la terre sacrée. Enfermé dans cet abri transformé en sac à un à patates, ressemblance d’ailleurs accentuée lorsqu’il dormait dedans, il se reposa jusqu’à la nuit tombée. Il émergea alors comme un papillon de son cocon, revigoré mais encore un peu sonné. Ce fut ensuite qu’il localisa par magie les deux autres et les rejoignit. Gerheim monta sur son cheval et le renâclement de l’animal tira Vetalas de ses pensées. Le vampire grimpa sur le cheval brun, le même qu’il avait eu au début du voyage, et se rendit compte qu’il n’avait guère fait attention à ces animaux contrairement à Gerheim qui en prenait grand soin. L’éclaireur montait toujours la même monture brune qui se caractérisait par des marques noires sur les pattes et la tête. Vetalas et ses affaires jonglaient entre le destrier à robe brune unie, sur lequel il était, et un autre très semblable mais de couleur noire. Vetalas se sentait de plus en plus à l’aise avec son animal et le mit en route d’un coup de talon à la suite du convoi. La neige tombait de moins en moins et une épaisse couche s’était formée leur arrivant jusqu’aux tibias. Heureusement pour eux, sauf Loriol qui continuait à marcher sans se soucier de la neige qui entravait chacun de ses pas, juchés sur leurs chevaux, ils ne s’en souciaient pas. Vetalas regarda l’aube se lever lentement et rendre la journée plus éblouissante que jamais. Ses pouvoirs allaient être réduits au strict minimum. Comme pour appuyer cette supposition, il prit conscience du froid et se mit à grelotter. Il haïssait vraiment être humain… Il se souleva légèrement grâce aux étriers et enleva la couverture qui lui servait de coussin pour s’en envelopper. D’une conversation tacite, ils reprirent la pente montant au village du col. Après les petits torrents qui les avaient gênés à l’aller, ce fut au tour de la neige glissante, et partant par paquets, de les ralentir. Vetalas fermait la marche par prudence liée à deux problèmes. Le premier fut qu’il était humain et qu’il n’allait pas risquer sa vie en éclaireur : Il préférait que cette tâche soit assumée par Loriol qui le faisait d’ailleurs très bien. Le second aspect était qu’ils allaient devoir passer de jour par le village du col et Vetalas n’avait pas la moindre idée de la façon avec laquelle ils allaient être accueillis. Les deux tours de garde au bout du pont montraient bien qu’ils étaient méfiants. Le rideau neigeux devenant de moins en moins épais, ils furent rapidement localisés. Trois chevaux pour autant d’hommes ne passaient pas vraiment inaperçus dans le désert blanc qu’ils montaient. Le temps qu’ils arrivent en haut, une troupe s’était massée en haut, entre l’entrée du village et le haut de cette partie du col. S’il se passait quelque chose, la seule personne qui leur serait utile serait Loriol… Vetalas secoua discrètement la tête à cette pensée alors que plus loin, ses deux compagnons avaient fait halte face à la foule. @+ -= Inxi =-
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Une petite faute que j'ai vu ! Par contre, j'ai une question, ça sera long ou pas comme texte ? Enfin je me demande si ce combat sera celui de la fin où on en est encore loin ! Bon donc il se retrouve par chance tous les deux et s'affrontent alors voyons comment cela terminera !! @+ -= Inxi =-
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Concours récit (SF/Fantastique) - III ème du nom
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Un jour en plus quoi ? Ben oui, on peut faire ça @+ -= Inxi =- -
Concours récit (SF/Fantastique) - III ème du nom
Inxi-Huinzi a répondu à un(e) sujet de Inxi-Huinzi dans Récits
Oui et oui une différenciation fond/forme SI vous le souhaitez ! Si vous voulez pas, ca fera juste double de points à l'auteur qui sera dans votre classsement ! @+ -= Inxi =- -
Hum tu donnes pas vraiment des réponses mais tu corriges es pseudos incohérences que j'avais bien pu remarquer ! Donc, je sais pas si c'était déjà prévu mais bien rattrapé ! Pour le fond, hum, ça avance pas vraiment dans le sens où on est dans la même situation qu'avant sauf qu'il y a des disparus. Je ferai une mention spéciale aux descriptions qui m'ont étonné de réalistes, j'ai bien ressenti l'angoisse ! Bien joué donc et je demande la suite ! @+ -= Inxi =-