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Inxi-Huinzi

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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi

  1. Bah de toute manière, s'ils arrivent pas à poster en 1 mois, ils le feront pas en 30 minutes Bon concours bouclé ! Tant pis pour les retardataires comme précisé au-dessus. Ca sera plus rapidement terminé ! Vous avez jusqu'au trois pour terminer (et/ou) faire les commentaires ! Ca fait un texte par jour ( moins pour ceux qui ont déjà commencé ! ) Et faire le classement ! Si vous trouvez vraiment ca trop peu ( ce qui m'étonnerait ) je laisserai peut etre jusqu'au 10 ) Attention également a bien avoir commenté tout le monde ! Y a des personnes qui ont sauté des textes ( qui a dit le mien ?) @+ -= Inxi =-
  2. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Bien voici la suite ! Alors qu'ils cherchent sous l'eau un quelconque indice alors que Gerheim possède déjà une clé, ils doivent prendre la fuite pendant qu'ils découvrent qu'une dangereuse créature vit encore là. Ils s'enfuient de justesse sauf pour Vetalas qui se retrouve emporté et qu'ils abandonnent sur place. Ils continueront les recherches sans lui jusqu'à un village situé dans la plus haute montagne des environs. Alors qu'ils arrivent au sommet, les voilà emportés dans le vide... Chapitre 69 Gerheim ne bougea pas. Volant dans les airs à plusieurs milliers de mètres du sol, il aurait été stupide de s’attaquer à ce qui les tenait. Il était de toute manière fortement tenu et il était plus prudent de savoir où ils étaient emmenés. A chaque fois qu’il tournait la tête, la créature remontait brusquement vers le haut l’empêchant de voir correctement. Loriol était dans le même état, paralysé par la peur, même s’il bougeait sous la patte qui le tenait par l’épaule. Ces mouvements les faisaient alors voler de façon bancale. Au départ, ils avaient pris la direction de la vallée mais après un brusque virage, ils fonçaient de nouveau vers la paroi rocheuse. La lune était complètement absente ce qui plongeait leur monde dans la totale obscurité. Gerheim voyait de façon diffuse car les étoiles produisaient une lumière bien à elles. La chose qui les tenait frôla la paroi et plongea dans le vide. Le drow s’apprêtait à se téléporter mais encore une fois, ils survolèrent le village et furent lâchés à trois mètres du sol. Gerheim se rétablit plutôt bien grâce à son agilité mais Loriol s’écrasa face contre terre d’où il se releva, furieux, en cherchant des yeux ce qui les avait attaqué. Le drow avait chargé un carreau et l’autre main tenait son épée proche de lui. Un peu fléchi sur ses jambes, il sondait le ciel en espérant voir les étoiles se cacher ce qui lui indiquerait la position de cette chose. Malheureusement, rien ne vint et Loriol comprit en premier. -J’ai également eu l’occasion de vous tuer tous les deux, dit Vetalas perché sur un mur d’une maison en ruine. Nous sommes donc à égalité ! Et encore, je ne compte pas l’abandon sous-marin. -Vetalas, renifla Gerheim, j’aurais dû m’en douter. -Cachez votre joie de me revoir, mes frères ! Dit-il en écartant les bras. Il fut sûrement le seul à le voir car Loriol était plus loin et sa vision nocturne à courte portée. Le drow espérait bien qu’avec le médaillon et son pouvoir de polymorphie, il pourrait améliorer sa vision nocturne. Sans aucune lumière aucune, il voyait comme un humain enfermé dans une pièce sombre avec le soleil traversant un volet percé de petits trous. Il avait déjà là un avantage incroyable mais il s’imagina tout puissant s’il pouvait être aussi adroit qu’en plein jour là où la plupart des créatures étaient aveugles. Gerheim se retourna dans le monde réel où Loriol et le vampire parlait. -Descend ! Ordonnait le lycanthrope. -Détransforme-toi et peut-être j’envisagerai la chose. -Descend où je vais venir te chercher… Le menaça-t-il. -La nuit, tu ne fais pas le poids contre moi, j’aurais juste à m’envoler. -J’attendrai et je te plumerai comme un putain d’oiseau que t’es ! Lui cria dessus Loriol. -Du calme, intervint Gerheim. Nous avons vu que nous avons besoin les uns des autres. -C’est pas toi qui t’es écrasé comme… comme je sais pas quoi ! Lui fit remarquer le loup. -J’avoue, j’ai trouvé ça drôle… En remit une couche le vampire. -Vetalas ! Cela suffit ! Acheva Gerheim. La menace cachée fit taire le vampire satisfait d’avoir eu le dernier mot sur le loup. Ce dernier également se tut, heureux que quelqu’un ait rabattu son caquet à Vetalas. Ce fut dans cet équilibre précaire que le loup redevint humain et que le vampire regagna le sol. Le temps qu’ils se rejoignent tous, Gerheim eut le temps de se décrire les environs proches. Le village n’était que le pâle reflet de ce qu’il avait pu être. Il ne restait que quelques murs debout et aucun édifice complet. La montagne s’étant élevée certaines maisons s’étaient vues découpées en plusieurs parties désormais à différents niveaux dans la roche. Ils auraient donc autant à chercher en hauteur qu’en largeur et longueur. -Que faisons-nous ici ? Demanda Vetalas quand il fut assez près. -Pourquoi t’es pas mort en dessous ? Voulut plutôt savoir le loup-garou. -J’étais un peu trop puissant pour cette chose ! Fit Vetalas en bougeant la main comme s’il ne s’agissait de rien. -Elle ressemblait à quoi ? Demanda curieux Loriol. -Je ne sais pas ! Avoua Vetalas qui était surpris que cela soit sa première question. L’agitation était telle que je n’y voyais pas grand-chose. -Ah… Fit simplement Loriol avant de se retourner vers le village. Gerheim aurait souri si ça n’aurait pas tout gâché. Ils voulaient tous deux savoir ce qu’il s’était passé mais ils savaient que moins ils poseraient de questions, plus Vetalas en dirait rapidement. -Bien, comme vous voulez tant le savoir, je vais vous dire comment l’intelligence a triomphé sur la puissance, mordit Vetalas à l’hameçon. Le silence répondit à cette remarque et Loriol continua de marcher au ralenti. Gerheim resta là, lorgnant sous sa capuche le vampire qui ne lâchait pas son rôle d’orateur improvisé. -Ne pressez pas tant ! Fit-il théâtralement. Loriol tourna la tête vers le drow dans un regard fatigué qui paraissait sincère. -Alors que j’étais ballotté à travers tout le village, j’ai réussi à me contorsionner d’une façon qui rendrait jalouse n’importe quelle ballerine et à affronter la créature. Les forces étaient… -T’as pas la version raccourcie ? L’interrompit le loup, revenu. -Si, sourit le vampire. Je me suis lancé une bulle de protection, percé le plafond et noyé la créature tandis que je m’enfuyais par le trou. Gerheim aurait applaudi si ça n’aurait pas tant fait plaisir au noble. Il se contenta de garder le silence tandis que le lycanthrope ponctuait la fin du récit par une pique. -Juste ça ? C’est lâche ! -Tu sais, pour moi la lâcheté n’est pas « se débarrasser au plus vite d’un danger », répondit le noble en bougeant les doigts pour simuler les guillemets. Loriol soupira de dédain. Gerheim se demandait si à la place de Vetalas, le loup-garou serait resté se battre. -Bien, à la vue de ce qu’il s’est passé il y a quelques heures, je suppose que cela ne gêne personne si je dis clairement que cette fois-ci, on cherche chacun de notre côté et c’est au premier qui trouve ? -Nan, répondit Loriol. De toute, moi je m’en fous de votre babiole. Gerheim, autant que Vetalas, ne dit rien. La simplicité d’esprit du lycanthrope jouait en leur faveur et il désirait s’en servir le plus longtemps possible. Ils se séparèrent tous pour commencer leur recherche. Il n’y avait pas de cadavres ici et faire des excavations leur prendrait plus de temps que précédemment. Gerheim réajusta sa manche tout en regardant autour de lui. Contrairement au sommet même, il n’y avait pas de neige éternelle qui couvrait le village, ça n’aurait que compliqué la tâche. De plus, ils étaient du bon côté de la montagne et le vent était arrêté et ne parvenait pas jusqu’à eux. Avec les vêtements en plus empruntés au vampire, il était à la limite d’avoir chaud. Seules témoins d’un ancien village, des briques, ou ce qui y ressemblait fort, dépassaient du sol sur des hauteurs variables. Gerheim ne voyait pas en leur disposition un schéma indicateur d’un probable bâtiment plus important que les autres. Il semblait certain qu’un objet de cette qualité n’avait pas été laissé dans une maison sommaire d’un quelconque habitant du village… Sauf si on l’avait mis là dans le but de le cacher… Au final, l’éclaireur n’était pas plus avancé et il était prêt à suivre n’importe quelle piste. Cela faisait longtemps que tout avait disparu et le sol rocheux ne pouvait pas cacher un coffre, par exemple, comme l’avait fait le sol humide des fonds sous-marins. Le drow fit plusieurs allers-retours à travers tout le village mais comme Loriol, ou même Vetalas, qui était parti plutôt en hauteur, ils étaient en train de faire chou blanc. Gerheim s’assit dos à un mur, dans le coin de ce qu’il restait d’une maison. Le muret lui cachait à peine la tête et c’était bien la seule partie témoin qu’il y avait eu ici une maison. Le drow ouvrit le livre et le feuilleta en vitesse depuis le début. Il soupira, à priori, rien ne pouvait les aider s’il ne se plongeait pas sérieusement dans la lecture. Gerheim le fit alors, malgré le risque qu’il y avait qu’en restant là, les autres découvrent quelque chose. Il commença sa lecture bien qu’il fût impossible de savoir les débuts sachant que les pages étaient pratiquement soudées les unes aux autres. En majorité, le journal racontait la vie peu intéressante d’une famille qui se passait le journal de génération en génération. Gerheim cherchait les passages sur les activités et découvertes exceptionnelles des journées. Chose qui approchait pour l’instant le nombre de zéro. Il avait là un bon manuel d’astuces pour cultiver mais rien de bien concret. Il trouva quelque chose qui l’intéressa vers la fin du livre, à peine avant que la catastrophe ne survienne. Cela parlait d’une boite résistante que la roche aurait dégagé après des années, elle était bien abîmée et il avait été facile de l’ouvrir. Gerheim put lire ensuite qu’elle contenait ce qui paraissait à des cendres ainsi qu’une clé décrite à l’image de celle qu’il avait déjà. L’homme qui gardait cet objet était un des deux chefs du village d’après ce qu’il comprenait et bien que cet objet fût d’une utilité douteuse, la clé divisa le village dont une partie s’en alla vivre dans une forêt par delà la montagne. D’après le schéma de logement qu’avait suivi les villageois, la forêt en question était forcément celle qu’ils avaient traversée pour venir ici. Gerheim devait donc redescendre au plus vite au campement en toute discrétion puis chercher dans la forêt la deuxième clé. A peine le livre claqué, la neige se mit à tomber. Il le rangea dans le sac en bandoulière et se releva à la façon d’une marmotte pour repérer où étaient les deux autres. Vetalas était totalement invisible mais on pouvait voir Loriol grimper de corniche en corniche là où la montagne avait soulevé le village. Le rideau blanc tomba sans bruit et gêna bientôt la vue de tous. L’occasion était rêvée et Gerheim traversa le village de part en part pour se rendre au bord du gouffre. Les nuages étaient bas et on aurait dit qu’un tapis blanc ne demandait qu’à amortir la chute. Il jeta un regard derrière lui et vit la roche emprunter temporairement cette même couleur blanche. L’hiver était bel et bien sur eux et leur déplacement n’en serait qu’incertain. Enfin de toute manière, pensa l’éclaireur, il n’avait pour l’instant pas besoin de s’encombrer d’eux. Gerheim prit une grande inspiration fraîche, il ne savait pas si ce qu’il avait en tête allait marcher mais il devait essayer. Sa vie en dépendait mais si les deux clés étaient à lui, il aurait l’avantage. Gerheim se jeta alors en avant dans le vide et tomba en direction du sol à une vitesse folle. @+ -= Inxi =-
  3. Ben je pense pas, vaut mieux boucler plus tôt le concours. Tous les commentaires sont bien avancés donc on en relancera un dans pas longtemps !! Comme dans 15j au lieu d'un mois. @+ -= Inxi =-
  4. Il reste moins de deux heures et plus de 50% des gens inscrits ont pas rendu ! Bizarre... Je l'avais pas vu venir ! @+ -= Inxi =-
  5. Il vous reste 31h pour rendre vos copies @+ -= Inxi =- EDIT : Il vous reste maintenant 31h ! JE savais que Celt allait poster ça et vous remarquerez que j'ai bien calculer puisqu'à l'heure de son message, il restait pratiquement 31h
  6. Un peu oui Mais pour enlever ça, il faudrait ne pas faire de commentaires anticipés mais je prefère les garder quitte à ce que certains changent deux trois trucs. @+ -= Inxi =-
  7. Je sais pas mais je pense qu'on est plus ou moins ou courant qui sont les HL et puis au pire, on l'apprendra en lisant ton texte alors te prend pas la tête à monter les images @+ -= Inxi =-
  8. Ben y a un ICI en gros au tout début du post, dans le premier où je donne toutes les informations ! Sinon c'est en section concours @+ -= Inxi =-
  9. Ben c'est à toi de voir ! Ca coute pas grand chose de faire une petite ligne de description physique Mais rien qu'avec le nom du peuple, chacun à son image je pense @+ -= Inxi =-
  10. Je pourrais pas t'empêcher de le faire de toute façon @+ -= Inxi =-
  11. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Nan la ville est au fond de l'eau, comme une sorte de bunker. Ensuite, en cassant la porte, toute l'eau s'est évacuée mais le trou est pas assez gros pour noyer tout le village. Normalement on le comprend par le fait que la pièce ne soit pas tout à fait sous l'eau alors que ca fait des siècles qu'elle se remplit petit à petit LA suite !! Les trois compagnons se retrouvent dans le village alors que Vetalas a déjà bien entamé les fouilles. La tension atteignant son paroxysme, les trois se battent et le combat voit Gerheim comme vainqueur. Chapitre 68 Loriol se releva et s’écarta immédiatement du drow. Les aurait-il vraiment tués ? Le loup ne sut pas vraiment comment répondre, il avait eu l’air sérieux lors de leur quasi mise à mort. Ils avaient encore besoin les uns des autres et maintenant, ils savaient, Vetalas et lui-même, qu’il fallait se méfier du drow. Malheureusement, Loriol haïssait bien plus le noble que l’éclaireur, plus pacifique que réelle menace. Le loup-garou mit alors sa rancune de côté pour l’instant. Ils n’avaient pas encore découvert que lui aussi s’intéressait au médaillon et il fallait garder sa couverture le plus longtemps possible. -Nous restons encore le temps d’être sûrs que ce n’est pas ici et nous partons, décida Gerheim. Vetalas ne répondit pas mais tourna la tête. Ce qui venait de se passer l’avait remis à sa place temporairement parlant. Gerheim prenait donc pour le moment le commandement du groupe et de toute manière, sa décision était ce que n’importe qui aurait choisi. Loriol entra dans une maison afin de s’écarter un peu du groupe. Un squelette était en train de gratter le sol de ses doigts osseux. Loriol le fit partir d’un coup de pied qui lui arracha une jambe. Le loup-garou trouva ça amusant et le démembra petit à petit en le regardant tenter de se rendre à un autre lieu de fouille. Loriol mit fin à son calvaire en lui écrasant la tête. Loriol retourna ensuite dans la maison. Là où avait gratté le squelette était apparu un objet rouge délavé. Le plus délicatement qu’il put, il sortit le livre de là et le secoua un peu brusquement. Loriol grimaça quand des feuilles s’échappèrent. Il les ramassa et essaya de déchiffrer les petites lignes noires et abandonna bien vite l’idée. Il allait devoir aller le rapporter aux deux autres. Il se maudit de son manque d’éducation. Le seul avantage de cette situation fut que cela lui donnerait l’impression d’être honnête aux yeux des deux autres. Du seuil de la maison, il les héla et confia le livre au premier venu, soit Vetalas. -C’est un journal, fit le vampire. Enfin ce qu’il en reste… Il tenta de tourner les premières pages mais elles étaient toutes collées entre elles. L’état semblait meilleur en avançant dans l’ouvrage. Devenues rigides, les feuilles suivantes se craquelèrent dans ses mains. Loriol vit Vetalas hausser les sourcils et soupirer. -Ah voilà ! S’exclama satisfait le vampire en mettant le doigt sur le livre. Il lut à voix basse et le loup-garou gronda en s’attirant un regard en coin mais qui fonctionna car Vetalas continua plus fort pour les deux autres. -Il n’y a rien de bien intéressant, une vie classique. Seule la fin devient intéressante, écoutez ce qui est encore lisible : « Les autres avaient raison… Je l’ai vue de mes propres yeux… Cette chose est… On doit se barricader à l’intérieur le temps qu’ils détruisent… Le barrage est détruit mais est encore avec nous… mourir… attendre ici. » Les amis se turent et regardèrent avec méfiance autour d’eux. Pour un humain, cela n’aurait été qu’obscurité mais chacun d’eux voyait à sa façon. Loriol n’entendait que les bruits naturels de ses compagnons ainsi que les squelettes s’activant. Il ne flaira rien d’autre. -Le barrage a donc été détruit volontairement pour tuer… cette chose si j’ai bien compris ? Résuma le drow. -Oui, fit Vetalas en claquant doucement le livre, et j’espère que depuis le temps, elle est morte et enterrée. -Voici une nouvelle raison de dégager ! Intervint le loup. Par où êtes-vous entrés ? Demanda-t-il. -Par l’entrée, fit Vetalas. -Comme j’ai pu, répondit Gerheim. Loriol était entré par en dessous, il avait gratté le sol pour faire un tunnel. Il était d’abord tombé sur un plafond, - ou un sol, cela dépendait du point de vue - dur comme la pierre et en avançant d’avantage le tunnel, il avait atterri dans une terre meuble au-dessus de lui. Il avait creusé pour remonter et en sortant, il vit à la perfection l’eau rester en place et ne pas envahir où il se trouvait : soit un cimetière. De toute manière, Loriol était convaincu que la terre avait coulé et rebouché le trou après son passage. -On opte donc pour la tienne Vetalas ! Déclara le lycanthrope en claquant des mains. -La chose est encore là, fit avec gravité le vampire. Elle approche. Dépêchons-nous ! Le puit, maintenant ! Les trois amis se mirent à courir alors que rien n’avait changé, tout semblait calme. Ils étaient juste à côté du puit et ne tardèrent donc pas à l’atteindre. Les squelettes déjà se regroupaient autour de l’accès. Vetalas dut ordonner quelque chose car ils se mirent à courir dans une direction. Loriol respira un grand coup et sentit une odeur ancienne. Il l’avait attribué à l’air malsain de l’endroit mais comprit son erreur. Gerheim s’arrêta au bord du puit. -Comment sait-on qu’on ne va pas mourir en bas ? -Je m’en moque, fit le noble, moi je saute ! Il commença à le faire mais Loriol fut le plus rapide et sauta directement au fond. Il se sentit tomber et son corps claquer contre l’eau froide qui l’enveloppa en entier. Sa peau et ses poils ne lui étaient d’aucune utilité. Loriol laissa son côté animal prendre le dessus et bougea les pattes comme un chien en train de nager. Juste après, quelqu’un lui tomba dessus l’enfonçant un peu plus profondément. Cela devait être Gerheim car cet être se mit à nager vers le bas. Un autre poids l’écrasa alors qu’il était en train de remonter. Loriol n’était guère habitué à nager correctement et pour venir jusque là, ça avait déjà été problématique. La chose qui le surprit fut quand un quatrième corps les propulsa bien plus loin dans le conduit. Cette chose obstruait tout le puit et Loriol ne voyait plus grand-chose et sentait à peine les bulles remonter à la surface. Quelque chose l’attrapa par le pied et il se sentit tiré vers le haut. Le loup grogna et agita violemment le pied et on le lâcha. Loriol sortit la tête de l’eau et entendit, aussi bien qu’il vit, Vetalas crier qu’on vienne à son secours. Quelque chose l’avait sorti du puit et bientôt on ne l’entendit plus. Sans grande envie d’être le suivant sur la liste, Loriol plongea et un peu comme Gerheim, il atteignit le sentier remontant vers la sortie tant bien que mal. Le drow avait pointé son arbalète sur la silhouette du loup-garou et la rangea quand il vit que c’était lui. Il se secoua et Gerheim posa la question : -Et Vetalas ? -J’en sais rien, avoua Loriol. Le truc a plongé derrière nous et nous a chopé ! Seul Vetalas s’est fait embarquer… -Ne perdons pas de temps et partons avant qu’elle revienne nous chercher ! Dit Gerheim de nouveau trempé jusqu’à la moelle. Loriol acquiesça. Ce n’était pas une grande perte que la disparition du vampire. La preuve était que son armée de squelettes n’avait pas été d’une grande utilité pour le protéger. Alors pourquoi s’encombrer d’un boulet supplémentaire maintenant que Gerheim allait abaisser sa garde. Ils n’eurent qu’une rapide pensée guère amicale envers son souvenir et partirent au plus vite. Ils suivirent exactement le chemin qu’avait utilisé Vetalas jusqu’à la grotte des chauves-souris qu’ils firent fuir dans un tourbillon d’ailes, de bruits aigues et de petites griffures. Ils soupirèrent ensemble quand ils sortirent de ce calvaire et que leurs pieds foulèrent autre chose que la terre moite d’une grotte. Ils escaladèrent la paroi pour remonter à travers les rochers sans penser une seconde que ce fut un trajet qu’aurait pu faire le vampire. Arrivés au campement qui était à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau, ils s’interrogèrent. -On fait quoi ? On vient quand même de perdre un tiers de l’effectif… Fit remarquer le loup. On sait même pas où aller et je sens l’odeur humaine à quelques jours d’ici ! Ils puent tellement qu’ils en ont infesté toute la région. -Heureux de le savoir… Répondit ironiquement et froidement Gerheim. Loriol le vit ouvrir le livre de nouveau et le feuilleter à la va-vite. Le loup-garou se demandait bien à quoi cela pouvait servir de lire en diagonale, il y aurait mieux fallu prendre le temps de lire chaque mot pour ne pas rater quelque chose d’important. -Voilà ! Fit Gerheim. Nous avons notre prochaine destination. Il tourna le livre pour lui montrer mais Loriol vit seulement le dessin, assez mal fait d’ailleurs, d’un village. Le loup-garou haussa les épaules. Gerheim secoua la tête. -Avant même de bâtir dans le trou, il y avait encore un village plus ancien. Il avait été construit dans une montagne mais celle-ci, ne cessant pas de croître, les avait forcés à s’enfuir plus bas dans la vallée. -Et donc quoi ? Le… Les trésors sont là-haut ? Se rattrapa rapidement Loriol. -Il semblerait que tout fut abandonné alors si le médaillon a une chance d’être quelque part… C’est là-bas. Loriol se tourna en direction du lac. Cette montagne ne semblait pas si dure que ça à trouver. C’était la plus grande de la région et il leva la tête pour en regarder l’immensité. Ils n’en étaient pas bien loin mais la cime était imperceptible car cachée par les bas nuages. Loriol se demandait depuis combien de temps ils avaient abandonné le village et à quelle hauteur ils avaient pu commencer à le construire. -S’il y a un chemin, je crains fort que celui-ci n’ait disparu depuis de longs siècles. Il faudra sûrement escalader… Loriol ne dit rien et donna son accord, cela ne le gênait pas plus que ça. Il leur faudrait sûrement la journée entière pour grimper en haut. Ce n’était pas comme s’ils allaient monter progressivement le long d’un sentier zigzaguant… Ils allaient prendre le sentier direct et y aller en ligne droite. Mais dans un premier temps, ils devraient d’abord contourner le lac ce qui excluait les chevaux du voyage. Gerheim ne compta pas les prendre car il prit seulement des vêtements secs dans les affaires de Vetalas et se mit en route. Loriol resta tel quel. Il sentait un peu le sel mais ça ne le dérangeait pas outre mesure. Il avait séché le temps d’arriver ici et ses défenses naturelles contre le froid étaient de nouveau opérationnelles. Gerheim ouvrit la marche tandis que Loriol suivait en ne perdant rien des alentours. Depuis qu’il avait mal interprété l’odeur sous terre, il se concentrait sur tout et sentait de plus en plus le parfum guerrier des hommes du second de l’inquisiteur : Lieles. Loriol espérait ne plus jamais les rencontrer mais il savait que, tôt ou tard, cela arriverait. Cela faisait pratiquement deux semaines depuis sa transformation et donc dans deux autres semaines, il se remettrait à tuer. Heureusement, il était persuadé d’acquérir le médaillon bien avant ça. Il leur fallut pratiquement une heure de course pour faire le tour du lac. Il ne se passa rien qui brisa la monotonie du voyage. La forêt de sapins faisait le tour de l’eau et pratiquement chaque endroit se ressemblait. Vue de dessus, la cuvette devait être un rond d’eau entouré soit de rochers, à la fois terrestres comme marins, soit de forêts s’étendant sur cinq cents mètres jusqu’à ce que la colline s’élève abruptement avant de remonter bien plus loin sous forme d’une montagne. Loriol avait faim, son ventre criait famine. C’était l’heure de manger mais il trouva plus judicieux de suivre l’elfe qui ne semblait jamais avoir faim. Ils attaquèrent la montagne sans prendre le soin de faire une pause. Gerheim grimpait comme une véritable araignée, capable même de s’aider des prises incertaines. Loriol tenta de le suivre et d’utiliser le même parcours mais après être tombé deux fois dans le vide où il se racla la peau sur la pierre et ne dut son salut qu’à la perforation de la falaise par ses griffes, il prit son propre chemin. Il utilisa cette même extension de ses mains pour se créer ses propres prises et quand cela devenait trop difficile, il se servait de sa force pour se propulser loin plus haut. Ils ne firent qu’une seule pause qu’ils accueillirent tous les deux avec joie. Ils venaient de passer les bas nuages alors que le soleil s’était mis à taper fort. Un oiseau de grande envergure lança un cri prévenant qu’en cas d’échec, ils seraient dévorés. Loriol lui jeta un caillou qui le rata largement. La cime était en vue mais il leur faudrait encore des heures de montée. Il y arriverait beaucoup plus tard en pleine nuit. Gerheim s’était accroupi sur le sol et reprenait des forces tout en restant au chaud dans ses couches de vêtements. Loriol trouva étrange le paradoxe : Il faisait beau, le ciel était bleu et le soleil brillait mais il faisait également atrocement froid à tel point que le lycanthrope commençait à le ressentir. Le vent également ne pardonnait pas car rien ne le stoppait à cette hauteur. Après trente minutes d’arrêt, ils se remirent en route. Ici, ils eurent moins besoin d’escalader car il y avait une sorte de chemin et n’eurent guère qu’à sauter de temps en temps pour continuer d’avancer. Il faisait pratiquement nuit quand ils arrivèrent au point le plus haut de la montagne qui était alors couvert de neige éternelle. Il se passa alors trois choses consécutives. La première fut une grande déception de ne pas trouver de village mais elle fut rapidement remplacée par un soulagement car ils virent qu’ils avaient en fait simplement passé la corniche où les restes du village se trouvaient. Ils avaient dû passer à côté une heure auparavant mais de leur position, ils n’auraient pas pu le voir. Il leur faudrait alors juste redescendre. La seconde chose fut que la cime, d’à peine dix mètres sur cinq, leur livrait un ciel de toute splendeur qu’ils admirèrent plusieurs minutes. Les millions de points lumineux, et les choses qu’ils voyaient, étaient véritablement magiques. La dernière chose qu’il se passa fut de voir Gerheim, autant que lui se sentit, soulevé du sol et précipiter dans le vide. @+ -= Inxi =-
  12. Oui tu as le droit ! Je suis même le premier partisan T'inquiète pas, je laisserai un bon mois pour tout lire et commenter après @+ -= Inxi =-
  13. Oui 20 inclus ! C'est à dire que vous avez plus qu'une semaine ! @+ -= Inxi =-
  14. Hum si tu penses pouvoir terminer ton texte avant le 20 oui... Sinon ça va être chaud lapin ! Tiens moi au courant par MP @+ -= Inxi =-
  15. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Désolé de poster que maintenant mais je sais pas ce qu'ils ont tous à me filer des exposés tout en même temps... Bon voici la suite. Passage un peu plus mouvementé pour nos amis Après avoir trouvé l'endroit où devait se trouver le médaillon, chacun s'y rend à sa manière. Loriol en nageant et Gerheim dans une ébauche de sous-marin. Ce dernier se trouvera dans une salle où il trouvera la clé. Un bruit sourd agrandit une brèche et la pièce se remplit entièrement d'eau, Gerheim se noie. Chapitre 67 Vetalas sifflota en regardant les deux autres partir. Autant qu’ils croient qu’ils se reverraient ici dans une heure. Son adversaire le pensait sûrement inactif tandis que Loriol était probablement en train de se rouler dans la terre ou courir après un lapin. Le vampire avait un peu d’avance et il en profita pour prendre une petite bourse de drogue. Son repas de la veille avait calmé son appétit mais avait accéléré la réapparition des crises. Hors de question de se retrouver paralysé si près du but. Si le drow s’intéressait tant à ce médaillon c’est qu’il devait avoir des caractéristiques que le noble ignorait. C’était une raison de plus pour ne pas perdre de temps. Il s’arrêta néanmoins pour changer ses bottes contre une autre paire de couleur noire, les autres étant assez salies par le temps boueux du jour précédent. Il ne changea par contre pas sa parure plus lavée que détériorée. Il escalada ensuite les rochers comme la veille jusqu’à la petite grotte. Durant la nuit, il n’était pas resté les mains dans les poches. Il était entré en contact avec les animaux nocturnes et les avait envoyés en mission. Les chauves-souris avaient été les plus actives et lui avaient appris qu’une grotte, dans laquelle elles vivaient, contenait un passage s’enfonçant dans la terre. Vetalas se réjouit car cet accès se situait tout près de lui. L’entrée était dans le réseau rocheux qui jouxtait le lac et dans lequel il avait dormi. Il y avait entre deux pans rocheux séparés d’un bon mètre une crevasse où, au fond, se situaient de l’eau s’étant faite un passage et un trou dans la roche. Vetalas, après être descendu avec prudence - il aurait été dommage de mourir si près d’un endroit où il serait redevenu vampire -, se courba un peu pour pénétrer dans l’obscur accès. Ses yeux devinrent inutiles et il se laissa guider par les ondes qu’émettait son corps. Plus il s’enfonçait, plus il sentait ses pouvoirs revenir. Vetalas ramassa un rocher, l’enferma entre ses mains et souffla dessus. Une lumière blanche éclaira un instant ses mains avant de recouvrir sa peau et de disparaître. Un sort de protection était toujours le bienvenu. Le noble suivit le boyau d’un pas assuré. Il déboucha dans une grotte à l’apparence calme. Au-dessus de lui, il savait néanmoins une armée de chauve-souris en train de dormir. Elles se fondaient avec perfection dans le décor et paraissaient telles à des stalactites branlants. Le fameux trou dont il avait été informé se situait en effet là. C’était une crevasse descendant progressivement dans la terre et se terminait par un tunnel à une centaine de mètres de là. Vetalas emprunta le sentier en se demandant depuis quand celui-ci n’avait pas été utilisé. Un bon bout de temps, se dit-il en regardant avec horreur ses vêtements intercepter les toiles d’araignée qui avaient le malheur de se trouver devant lui. De nouveau enfermé dans un tunnel à peine plus grand et plus large que lui, il remarqua rapidement être très proche de l’eau. La terre était bien plus humide et le sol assez mobile. Vetalas se demandait combien de mètres le séparaient du lac. Les hommes avaient dû creuser profond en perspective de cette catastrophe même si celui-ci semblait plus être l’œuvre de très peu de personnes. S’ils étaient tous morts là-dessous, il était très probable qu’aucun d’eux ne sut jamais qu’il y avait un moyen de s’en sortir. Il était curieux de voir comment l’être humain pouvait se montrer parfois égoïste. De toute manière, Vetalas ne les pensait pas vraiment intelligents parce qu’au lieu de construire leurs maisons de façon à ce qu’elles puissent être recouvertes par les flots, ils auraient mieux fait d’aller refaire un village ailleurs… Après une dizaine de minutes de marche rectiligne, le chemin s’abaissa fortement et directement dans l’eau. Le noble soupira, toute cette eau commençait à lui courir sur le système. Il se résigna néanmoins à avancer dedans. Bientôt, il dut plonger pour voir où le boyau allait se terminer. Il pouvait prendre ce risque car depuis quelques minutes son cœur s’était arrêté et respirer devenait alors secondaire. Vetalas n’avait jamais appris à nager et il avança plus en s’aidant des murs qu’avec un réel mouvement coordonné. Il en fit ainsi moins de une minute avant que le tunnel ne se rebique vers le haut. Le noble était maintenant dans ce qui était un puit. Comment diable avait fait la personne qui avait créé ce passage secret ? Vetalas craignit de ne jamais avoir la réponse. Le vampire déploya ses ailes et se servit de ses petites griffes pour se hisser jusqu’en haut. Il était effectivement dans une ville sous l’eau. C’est comme si quelqu’un avait construit une maison sous-marine dont les chambres étaient des habitations et les couloirs des rues. Vetalas respira un grand coup dans l’obscurité complète. Il commença par la maison la plus proche de lui. Il n’y avait pas de porte et les propriétaires étant morts, il put entrer sans être bloqué par l’entrée et sa condition de vampire. Tout était pourri depuis bien longtemps et il ne restait bien que les murs debout. La terre était meuble et l’air humide. Vetalas choisit de regarder les autres pièces. Il ne fut pas déçu car il trouva deux cadavres, celui d’un adulte et celui d’un enfant. Les corps étaient anciens et les os avaient bruni au cours des siècles. Vetalas se pencha, mit une main dans la terre, incanta et toucha l’amas d’os qui s’anima. Pendant que le mort-vivant se réveillait, le vampire alla récupérer des petits os sur le cadavre de l’enfant. C’étaient des composants indispensables à tout nécromancien et il aurait été dommage de s’en séparer. Le squelette animé et totalement sous son contrôle, Vetalas l’envoya enquêter pour trouver tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un médaillon. Conscient qu’en employant seulement un soldat, il y en aurait pour des jours. Le vampire, spécialiste de l’invocation, utilisa le plus vieux sort de son école et il se rappelait, par son géniteur, que ce sort avait changé bien des guerres. Il démoralisait l’ennemi pour des visions de mort et réveillait les décédés. Le village truffé de squelettes, il serait facile de réussir son sort. De plus, la réussite dépendant également de la façon du décès, et que ceux-ci étaient morts dans l’agonie et la douleur, ils se lèveraient et se mettraient à son service. Vetalas sortit un os et tendit sa main paume vers le plafond. Il souffla dessus et un vent s’éleva alors dans le village souterrain. En un instant, des craquements se firent entendre et Vetalas donna ses ordres. Fouiller, creuser, démolir mais trouver le médaillon ou son emplacement. Attrapant quelconques outils se trouvant là, un véritable chantier se mit en place. On fouillait les maisons, on creusait le sol à la recherche d’objets enfouis et on explorait les environs afin de recommencer le processus. Vetalas, quant à lui, supervisait le tout de la place centrale d’où il avait émergé. Il triait tout ce que lui ramenait ses morts-vivants parmi le tas de plus en plus important. Il y avait là des restes d’outils, des fils de fer, des choses inconnues, des ustensiles de cuisine, des bijoux et des blocs de terre taillés. Vetalas garda tous les petits objets de valeur. Cela regroupait des anneaux, des pendentifs et des statuettes. Avoir acheté son stock de drogue avait fait un trou conséquent dans ses coffres. Les vendre lui rapporterait, de façon moindre certes, une coquette somme qu’il saurait utiliser à bon escient. Une fois le médaillon en main, il se rendrait à la capitale et y prendrait le pouvoir. Il aurait enfin une place méritée et il s’en contenterait… enfin dans un premier temps. Vetalas regarda ses troupes s’activer et en ressentit une certaine fierté. Infatigables et rigoureux travailleurs, ils allaient et venaient, frappaient avec force la terre qu’ils dégageaient en blocs, transportaient les décombres aux lieux déjà fouillés mais aussi brisaient ce qui se mettait sur leur chemin. Ils le prévinrent d’ailleurs de la présence de ses compagnons arrivant par ici. Une demi-douzaine de minutes plus tard, ils étaient là, tous deux trempés et visiblement inquiets autant qu’impressionnés de voir ce qu’avait fait le noble en leur absence. Ils ne s’attendaient pas à ce qu’un village de morts-vivants se joigne à lui. -Que vous est-il arrivé ? Demanda le noble curieux. -Je lui ai sauvé la vie ! Annonça le loup-garou réjoui. -Tu as surtout failli me tuer ! Répliqua l’elfe de sa voix cinglante et dure comme la pierre. Il tapait sur une porte pour la faire céder et a agrandi une brèche qui se trouvait là. J’allais me noyer quand la porte a cédé et que l’eau s’est évacuée. -On aurait dit un vieux poisson agoniser, rit Loriol. - Il a dû manger un ver de terre ! Sourit Vetalas en complicité avec le loup. -Content que mon malheur vous amuse… La voix avait été si dure que l’hilarité s’arrêta nette. Il y eut un blanc et le noble reprit. -Content que tu ailles bien toutefois ! Déclara-t-il d’une hypocrisie totale. -Qu’ont donné tes recherches ? Chercha à savoir le lycanthrope. -Pas grand-chose ! Avoua-t-il franchement. Des objets de valeur mais rien qui nous intéresse ! Pas même une clé ! Et de votre côté ? -On vient de l’autre côté du village et que dalle ! Pas âme qui vive, uniquement des morts ! Vetalas commença à s’inquiéter. Depuis le temps que ses squelettes cherchaient, ils auraient dû trouver au moins une piste. -Si tu n’avais pas oublié ta phrase, nous n’en serions pas là ! Lui lança à la figure Gerheim de façon acerbe et colérique. Vetalas eut un plan, il était temps que leur collaboration se termine. -Tu nous menaces ? Sourcilla le vampire. Gerheim comprit rapidement que Vetalas venait de mettre le loup-garou de son côté. Ce dernier était trop têtu et le noble savait maintenant qu’il se croyait en danger et que sa paranoïa exacerbait ce sentiment. Gerheim recula d’un pas. -Non, toi seul… Tenta-t-il de se défendre. -Et peut-être t’attaqueras-tu au loup après ! Renchérit le noble. Celui-ci avait entamé doucement sa transformation. Gerheim rabattit sa capuche et mit une main sur la garde de son épée tandis que l’autre lui fit signe de venir. Le vampire ne se fit pas prier. Le combat qui s’en suivit fut alors très bref et par conséquent très rapide. Vetalas se servit de sa vitesse inhumaine pour être sur Gerheim, qui malgré ses facultés, ne put esquiver le coup. Le drow avait une main toujours sur sa garde mais bloquée par la main griffue de Vetalas tandis que l’autre tentait d’enlever les doigts qui serraient son cou de plus en plus fort. Le lycanthrope vint alors saisir sa chance et rentra de plein fouet dans le dos du vampire envoyant les deux combattants loin de là. Gerheim fut le plus vite debout et posa sa lame sur le cou du vampire prêt à le décapiter. Comme Loriol était toujours en course, Gerheim fut distrait durant une seconde qui lui fut fatale. Le vampire le projeta dans les airs d’un mot de pouvoir et rentra dans Loriol qui le sentit à peine. Le loup-garou était totalement transformé, de la gueule à la queue. Sa fourrure grise bougeait sous ses coups de patte et même s’il était moins puissant qu’en loup blanc, il était tout aussi dangereux. Le drow, sonné, évita de justesse le poing du loup qui aurait transpercé une muraille. D’un mouvement audacieux et tout en souplesse, Gerheim se jeta entre les pattes de Loriol et sauta les dieux seuls surent comment dans les airs. L’homme loup se tourna logiquement en croyant voir son adversaire mais en ignorant que celui-ci se trouvait en fait juste au-dessus de lui. Gerheim atterrit sur le dos de Loriol et posa l’épée argentée sur sa gorge une seconde avant de sauter loin de lui de son propre chef. -J’ai eu l’occasion de vous tuer tous les deux, fit-il. J’espère que vous vous en souviendrez car si j’avais voulu, vous seriez morts. Il se tourna et fit mine de partir mais les semi-perdants n’en restèrent par là et chargèrent de nouveau ensemble. Vetalas sortit ses canines… Cette fois-ci, c’était sa fin. Ils allaient l’attraper sans qu’il se soit retourné quand il disparut et autant lui-même, que Loriol, chuta au sol. Gerheim posa ses deux épées sur le cou des deux vaincus. Vetalas trouva de justesse le moyen de se sauver la vie car la lame était à quelques millimètres de faire couler la première goutte de sang. Loriol n’osa pas bouger tant la lame d’argent lui faisait mal rien qu’au contact. -Attends ! Sans moi, tu ne trouveras pas le médaillon ! Le convainquit le vampire. Mes squelettes m’ont fait le rapport, il n’est pas ici ! Et si on doit recreuser ailleurs, mes services pourraient être utiles. Le drow le fixa de ses yeux verts, différents de ceux de Loriol transformé mais tout aussi profonds. Il enleva l’épée de la gorge et passa tout le poids de son corps sur Loriol. Vetalas respira et n’écouta que d’une oreille Loriol plaider sa cause par le fait que si l’inquisiteur était tout proche, il serait le seul à pouvoir les protéger. Ce qui n’était pas tout à fait faux. Vetalas n’avait guère envie d’affronter le jeune homme qui gagnait en puissance d’année en année et qui avait déjà vaincu un nécromancien alors que lui avait pratiquement échoué. Vetalas se releva alors en soupirant. @+ -= Inxi =-
  16. On va dire après parce que ca influencerait le jugement des autres ! Donc une fois tout fini sans problème ! @+ -= Inxi =-
  17. On va dire que oui tant que ca se generalise pas ^^ @+ -= Inxi =-
  18. Inxi-Huinzi

    Navregen

    J'aurais mis 'un tel ouvrage' ou ' tant d'ouvrages' Bon ben c'est pas mal !!! Alors une chose par contre en particulier. C'est de l'elfique.. ok. Mais c'est eux qui ont perdu ? Si c'est le cas, ils auraient du le remarquer lors de la vue des corps et des armes, etc... Donc voilà, ma seule remarque constructive ( ca faisiat longtemps ! ) @+ -= Inxi =-
  19. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Ah j'aimerai bien ! Peut être quand j'aurai la plume de Shao's Benoit ^^ ! En plus, j'ai aucune idée de comment m'y prendre ! Bon trêve de plaisanterie, voici la suite ! Les trois compagnons arrivent à passer le col sans se faire repérer grâce au déluge qui s'abat sur la région et amplifié par Vetalas. Ils campent de l'autre côté et au matin décident de chercher l'entrée pour le village enterrée. Loriol décide de faire bande à part et plonge directement en direction de la ville. Chapitre 66 Gerheim décida de suivre un petit peu le loup. La bête mettait du cœur à l’ouvrage et tout en restant hors de portée de son flair, Gerheim le vit plonger sous l’eau. Le drow ne savait pas combien de temps pouvait tenir un loup-garou sans respirer mais il imaginait cette durée suffisante pour qu’il atteigne la ville noyée. Gerheim avait lui aussi sa solution pour rejoindre cette cité au plus vite. Ses broches lui permettraient d’y aller en un clin d’œil. La seule condition était qu’il devait être assez proche d’un bâtiment pour arriver dedans. Les risques étaient nombreux et il pourrait être trop court sur la distance, trop long ou bien même apparaître dans une salle déjà enfouie sous l’eau. Gerheim se dégagea du tronc derrière lequel il s’était caché lorsque toutes les bulles eurent disparu de la surface de l’eau. Celle-ci retrouva son calme paisible et l’elfe noir fit demi-tour dans un bruit de succion lorsque ses bottes s’arrachèrent au sol spongieux. Un coup de froid rappela le problème majeur qu’il avait ces jours-ci. Il était littéralement en train de mourir de froid. Si Vetalas n’avait pas allumé un feu la nuit derrière, il aurait sûrement péri gelé. Son village étant relativement proche de la mer, il n’avait jamais vraiment été exposé à des températures aussi froides. Chaque coup de vent réussissait à passer outre sa cape et à se lover le long de sa peau. Il se secouait alors d’un spasme qu’un tremblement de terre n’aurait pas pu lui arracher. De jour comme de nuit, il ne sentait plus le bout de ses pieds et de ses mains ce qui le condamnait en cas de combat à une inefficacité flagrante. Ses lèvres étaient gercées et sa peau noire se teintait légèrement de blanc. Quand il serait sous l’eau, il aurait au moins l’avantage de ne plus être constamment fouetté par le vent. Gerheim se remit à marcher, ça avait le mérite de le réchauffer un peu. L’éclaireur prit la direction de l’autre plage, celle où ils avaient campé la veille. En montant dans les rochers vers la petite grotte, il avait vu un autre accès qui semblait remonter dans la montagne. Arrivé sur place, il bondit tel un chat agile de rocher en rocher en évitant de tomber en contrebas dans les trous d’eau où les vagues avaient taillé les rochers en lames dangereuses. Après une série d’escalade, Gerheim sauta sur un promontoire de terre, avant-garde d’un petit bosquet adossé à une pente plus abrupte qui menait vers une cime qui serait un bon perchoir. D’où il était, il avait aussi une bonne vue sur la vallée ovale que le lac avait recouverte, il ne s’y attarda que peu, le panorama ne lui apprenant pas grand-chose en particulier. Gerheim grimpa une trentaine de minutes jusqu’à être au même niveau que le village du col puis le dépassa pour passer sur l’autre flanc d’où il voyait tout le plateau qu’ils avaient quitté. Le drow se redressa, il était sur un petit éperon et un pas en avant le ferait dégringoler plusieurs centaines de mètres plus bas. Heureusement pour lui, son agilité le protégeait de ce genre de maladresse. Il mit néanmoins une main sur le haut de la falaise qui lui permettrait de passer de l’autre côté. Une fois stabilisé sur son perchoir tel un oiseau de proie, il vit alors ce qu’il déduisit être le jour du troc. Trois grands groupes sortaient de chaque village. D’après la foule qui avançait des trois coins du plateau, chaque personne de tous les villages devait s’être mise en marche. Le drow ne voyait pas bien de là mais il sut deviner une vingtaine de chariots dans chaque escorte. Ceux de la rivière transportaient des jarres d’eau fraîche, les habitants du centre des planches de bois et quant aux mineurs du col, ils amenaient de la roche. Ils échangeraient alors leurs biens dans une méfiance constante et une tension palpable. Gerheim se sentait un peu chez lui ici, ils vivaient de façon très proche de celle de son peuple au final. L’elfe noir remonta derrière lui et suivit la pente en direction du village des mineurs probablement abandonné à l’heure actuelle. Il longea l’arête rocheuse pratiquement verticale en suivant la paroi comme une araignée malgré ses doigts gelés qu’il pensait défaillants à chaque fois qu’il s’accrochait à une prise. Au final, il redescendit prudemment et mit le pied à terre en regardant avec suspicion cette arête verticale s’éloigner au loin. Au moins, pour revenir, il redescendrait par la pente qu’ils avaient prise avec ses amis. Vue de côté la montagne qu’il avait grimpée ressemblait à un triangle qu’on aurait coupé du sommet jusqu’à la base. La partie verticale étant la falaise donnant sur le plateau. Gerheim se glissa dans les rues désertes du village. Il y avait autant de monde de sortie que la veille lors de la grande averse… Soit personne. Le drow s’introduisit dans la première maison qu’il trouva. Il tourna la poignée et poussa le pan de bois tout en mettant une main sûre sur la garde de son épée. La pièce était plongée dans le noir et quelques rayons de soleil perçaient à peine par la fenêtre. Le mobilier était sommaire mais Gerheim ne s’en attendait pas moins de villages dont le développement technologique était freiné par la haine millénaire qu’ils se vouaient tous les uns aux autres. Il y avait là une table ronde et massive en pierre, des chaises gravées dans le même matériau, un tableau tellement abîmé par le climat qu’il était impossible d’y distinguer plus qu’un dégradé de couleurs pâles. Malheureusement, le drow ne trouva pas ce qu’il cherchait. Il n’y avait pas l’équivalent de cuisine et par déduction, il n’y en aurait pas dans toutes les autres maisons non plus. Ils devaient tous manger dans un endroit commun. Gerheim paria alors pour le réseau de grottes qu’il avait aperçu lors de la traversée allée. Il s’y rendit au pas de course. Le plafond n’était pas bien haut et sur les parois, on pouvait encore voir les marques des coups de piques que les mineurs avaient dû donner pour créer ce boyau. Après une trentaine de mètres, il déboucha dans une caverne plus haute que le tunnel précédent. Elle était élevée de quatre mètres et bien plus aménagée que ce qu’il avait pu voir auparavant. Les murs de pierre avaient été lissés et de grandes arches traversaient la pièce. En dessous de celles-ci, de larges tables étaient décorées de couverts et d’assiettes propres qui serviraient lors du retour du village. Gerheim alla de l’autre côté de la pièce où derrière une sorte de muret se trouvaient tous les instruments de cuisine. Le drow ne perdit pas de temps et attrapa un gros chaudron de cuivre. Gerheim le trouva plus lourd qu’il n’y paraissait mais cela suffirait amplement. A peine sorti du village, il renonça à la porter et le traîna, peu aidé par le vent de face. Sur les derniers mètres ardus de la descente, il laissa même le chaudron rouler là où il le voulait. Il se couvrait de terre humide mais là n’était pas le principal. Gerheim marchait donc en zigzag en suivant les marques que l’objet de cuivre laissait en roulant dans la descente. Enfin en bas de celle-ci, il transporta l’objet de manière plus conventionnelle jusqu’au camp où il vérifia que les rênes des chevaux furent encore bien noués. Vetalas n’était pas dans les environs et il se demandait ce qu’il pouvait bien faire. Le noble était d’un naturel paresseux mais sa transformation lui avait donné une soif de pouvoir insatiable. Il faudrait se méfier. Il ne le pensait pas assez naïf pour qu’il croie qu’ils se verraient tous dans moins de trente minutes ici même. Le drow prit ensuite le chemin qu’avait emprunté le loup-garou en tirant toujours son lourd chaudron. Gerheim posa l’engin au pied d’un arbre et dégaina son épée courbée sans le moindre bruit. L’éclaireur coupa les troncs de jeunes sapins mesurant une dizaine de pieds de long et de l’épaisseur d’une poutre. Il tira une épaisse ficelle d’une de ses poches et les noua grossièrement ensemble. Il se dirigea ensuite avec son radeau improvisé vers les premières berges inondées. Il dut alors slalomer dans un premier temps sur une ancienne plaine en majeure partie recouverte par une petite couche d’eau. Ce fut ce qu’il croyait jusqu’à ce qu’il tombe dans un trou et se retrouve avec de l’eau jusqu’au dessus de sa tête. Cette situation aquatique lui rappela alors son enfance et il aurait presque pu voir le corps de son ancien tortionnaire se débattre. Gerheim se rappelait qu’il n’avait pas voulu l’aider et qu’il l’avait laissé pratiquement mourir noyé. Le drow avait l’impression que tout avait vraiment commencé à partir d’ici. Il avait compris qu’il avait beaucoup moins de scrupule qu’un humain et qu’à cause de ça, il n’avait pas vraiment eu sa place parmi ce village. La morsure froide du trou d’eau dans lequel il était tombé le ramena à la réalité. Toujours accroché à son radeau, il put se hisser sans couler au fond. Heureusement que son armure avait cette peau de l’animal marin et ne pesait pratiquement rien et encore moins en milieu aquatique. Quand Gerheim sentit le froid l’envahir de partout, il en lâcha tout son air tant les piqûres de cette eau d’une dizaine de degrés lui donnèrent un véritable coup de fouet. Il se hissa sur le radeau et sauta rapidement sur la terre ferme en frissonnant violement et claquant des dents. Il continua néanmoins sa route malgré l’eau qui continuait de couler sur tout son corps. Arrivé à une demi-douzaine de mètres de la plage, maintenant sous les eaux, il laissa là son radeau et retourna chercher en courant le moins possible le chaudron. Chaque coup de vent collait ses vêtements froids sur lui et il évitait le plus possible de bouger violemment pour éviter également cet effet. L’avantage de cela fut qu’il eut alors moins de mal quand il fallut se jeter à l’eau. Gerheim fit bien attention au deuxième voyage car s’il retombait, il n’aurait aucun moyen de remonter le chaudron du fond du trou. C’était comme un marécage mais en plus propre. Il n’y avait pas de plante, l’eau était claire… C’était une extension du lac et Gerheim n’eut guère de mal à faire de bonnes approximations de la profondeur et donc à ne pas finir au fond de l’un des trous, noyé par le poids prépondérant d’un vieux chaudron. Une fois arrivé près de son radeau, il le mit sur l’eau et courut rapidement chercher l’ustensile de cuisine. Le drow se jeta à califourchon sur le radeau ce qui le mit en avant sur le lac. Il tapota des pieds rapidement mais la température de l’eau l’empêchait de se réchauffer même en s’agitant. Gerheim était maintenant pratiquement au milieu du lac, légèrement excentré du côté de leur campement. Derrière lui, il voyait une légère fumée sûrement provenant du village, il voyait les roches de la base de la montagne et l’endroit approximatif où il avait dormi ainsi que la forêt de pins qui lui avait fourni du bois. Devant lui, il y avait le reste de la cuvette où le lac se reposait et qui était vaguement similaire à ce qui était dans son dos. Il y avait juste une forêt totalement sous les eaux dont on pouvait toucher la cime à fleur de lac. D’après ce qu’il avait compris, il devait juste être au-dessus de l’ancien village. Gerheim défit la corde qui nouait les arbres et serra les jambes afin de garder un peu les troncs cohérents. Une fois la corde rangée, il prit le chaudron et se le mit sur la tête. Il prit une grande inspiration et se jeta verticalement dans l’eau toujours aussi froide qu’auparavant. A l’abri à l’intérieur de son chaudron, Gerheim réussissait encore à respirer bien qu’il ne sut pas encore pour combien de temps. Il coulait de plus en plus profond et il ne réussissait pas à voir ce qu’il pouvait bien y avoir en dessous de lui. Le temps se faisait plus long et l’eau plus obscure et froide. Gerheim continuait de claquer des dents et priait vraiment pour que ce cauchemar de glace s’arrête. Il commença à tousser après cinq minutes de chute. Il prit une grande inspiration et se dégagea du chaudron. Il commençait à remonter vers la surface et Gerheim stabilisa sa course en commençant de petits moulinets du bras. Il y avait un réseau de formes sombres en dessous de lui et le drow espérait vraiment que ça soit ça sinon il utiliserait sa téléportation vers la surface en espérant ne pas mourir suffoqué avant. Il se mit à nager malgré la pression qui lui pressait sa tête au niveau des oreilles. Gerheim avait envie d’y mettre les mains mais il n’aurait alors plus pu nager et il aurait été condamné. Une fois tout son air relâché et les mouvements de plus en plus incertains, le drow décida qu’il était assez près de ce qui était effectivement des maisons. Ses poumons commençaient le brûler lorsqu’il activa sa broche et se sentit aspirer. Gerheim reprit vaguement conscience dans un endroit un peu moins sombre mais toujours aussi aquatique. Malgré la torpeur liée à sa téléportation, il battit énergiquement les bras de façon désordonnée ce qui lui suffit à atteindre une poche d’air. Gerheim prit une énorme inspiration pour fêter sa survie. Le drow battit un temps les jambes tout en reprenant ses esprits. Il était effectivement sous l’eau à en juger par le liquide qui coulait du plafond pour augmenter progressivement le niveau de l’eau de la pièce. Cette dernière n’était pas bien grande, guère plus qu’un bureau. Gerheim voyait plus loin une porte moisie et gonflée par les eaux et qui serait par conséquent impossible à ouvrir. Une mousse phosphorescente avait poussé à d’épars endroits de la pièce et produisait une froide lumière qui faisait étrangement écho à la température de l’eau dans laquelle nageait Gerheim. Il était trop gelé et il n’en pouvait plus. Il plongea malgré le froid qui lui brûlait la peau. Il était effectivement dans un bureau comme la table et les anciennes chaises de pierre le montraient. En effet, il y en avait une seule d’un côté de la table et elle faisait en même temps face à la porte d’entrée. Il ne voyait pas bien plus de la pièce car la mousse brillante ne produisait de clarté que pour les environs immédiats. Gerheim nagea une fois de plus en direction du mobilier principal de la pièce. Il y aurait peut-être quelque chose qui l’aiderait à sortir de ce piège dans lequel il s’était enfermé. La seule chose qu’il vit fut un cadavre en décomposition et bouffie par une trop grande présence d’eau. Il semblait même que quelques insectes aquatiques avaient commencé à manger le corps car on aurait pu arracher la peau par lambeaux entiers. Gerheim vit alors ce petit objet qu’il tenait fermement dans la main. Le drow aurait souri s’il n’avait pas manqué d’avaler de l’eau par litres entiers. C’était une clé… Et il pensa alors que pour que l’homme la tienne encore au moment de mourir, elle devait être importante. Il avait également en tête la partie de l’énigme qui parlait des deux clés. Gerheim la tira d’un coup sec et elle vint naturellement à lui. Le cadavre ne bougea pas ce qui réjouit l’éclaireur qui avait assez de Vetalas pour le moment. Alors qu’il allait remonter prendre de l’air, le drow sentit un son sourd sous l’eau. Le bruit se répéta et fit trembler tout le bureau. Gerheim remonta rapidement à la surface et remarqua alors que toute la pièce tremblait et que des petits bouts de plafonds tombaient accentuant le débit de l’eau et le remplissage de la pièce. Auparavant, il y avait juste de la place entre la surface de l’eau et le toit pour que Gerheim y mette sa tête mais maintenant, il devait pencher la tête pour que son nez avale encore quelques rares particules d’air. Il allait se noyer. @+ -= Inxi =-
  20. C'est un risque que chaque écrivain prend à chaque fois qu'il tente un texte Si pour toi tu mets une bonne explication dans le texte, alors y a pas de problème @+ -= Inxi =-
  21. C'est maintenant une conversation qui se continuera par MP ou dans la section adaptée @+ -= Inxi = -
  22. Ben le seul bonus que je mettrai hors vote\commentaire sera sûrement un pour l'originalité. Oui vous pouvez prendre des initiatives tant qu'au final ça soit pas un HS ( Après, c'est comme lors d'un contrôle de francais, vous demandez pas tout le temps à la prof si c'est bon ou pas. Vous faites et vous verrez ) @+ -= Inxi =-
  23. Oui ça compte !! Me posez pas la question à chaque initiative Tentez et vous verrez si c'est HS ou pas @+ -= Inxi =-
  24. Ouais, je vais ouvrir le sujet maintenant, je vais m'y mettre tout de suite d'ailleurs Ici qu'on vote et qu'on commente : ICI @+ -= Inxi =-
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