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Inxi-Huinzi

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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi

  1. Oui et Shao's aussi ! En première page, je modifie la liste des participants. C'est à dire que quand quelqu'un a rendu un texte, je mets son nom en gras. Ca vous permet de voir un peu près où on en est ! @+ -= Inxi =-
  2. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Celui du centre vu qu'il dit à un moment qu'il a pas aimé être chasser comme un voleur Le village de la rivière se montre plus pacifique et plus sensible à leur arrivée. Les trois compagnons se font passer pour des habitants du centre et se dirigent vers le village des montagnes pour passer le col menant à un lac qui aurait recouvert une ancienne vallée habitée. Chapitre 65 Loriol continuait de marcher sous la pluie qui battait autour de lui. Ses cheveux déviaient la majorité de l’eau sur ses habits qui perdaient de plus en plus leur saleté. Le loup-garou n’entendit ni ne sentit le vampire partir et revenir. Le mort-vivant, de nuit, n’émettait aucune odeur et la pluie était une vraie calamité pour tous les sens. -Le lac est bien là ! Réussit à crier l’homme d’outre-tombe. Loriol se retourna et vit que Gerheim en avait fait de même. Le vampire était à peine revenu à sa forme humaine et aucun des deux protagonistes ne parut utile de demander d’où il tirait cette information. Ils devaient donc continuer la route qu’ils avaient prise en direction du col. Entre deux gros sapins, le sentier montant se stabilisait et se séparait en deux tout en redescendant à droite et à gauche. Malgré la pluie, il y avait des signes forts qui montraient que les humains utilisaient la route de droite. Sol dépourvu d’herbes, branches absentes de la route, peu de cailloux… Ce fut autant de signes qui le firent se diriger par là. Loriol trouvait ça assez surprenant car cela semblait être la route qui changeait de flanc de montagne plutôt que celle qui montait au village. Il suivit néanmoins son instinct et repartit à foulées prudentes en direction du col. Ils serpentèrent ainsi quelques temps à travers les bois, les pentes et les sentiers longeant falaises et précipices. Au final, ils se dirigèrent en haut d’une colline et eurent un aperçu de ce qui les attendait. Ils devaient faire demi-tour car cette colline n’était autre qu’un cul-de-sac en forme d’éperon rocheux. Il leur fallait redescendre sur une route sous-jacente et suivre la base de l’éperon rocheux jusqu’à un pont qui enjambait un précipice. De l’autre côté, un village s’était loti sur une large corniche. Ce dernier était bâti contre une falaise d’une trentaine de mètres de haut. Cette masse rocheuse plongeait de l’autre côté dans le vide. Autour du village, un gouffre impressionnant le ceinturait comme si une entité supérieure avait découpé ce trou en suivant la forme de la ville. Loriol n’arrivait pas à bien voir d’autres détails. La nuit était en train de tomber et la pluie battante n’arrangeait rien. Vetalas et Gerheim l’avaient encadré de leurs montures qui semblaient rechigner à voyager par un temps pareil. -Allons-y, fit Loriol. -Non, firent à l’unisson les deux autres. -Il y a deux tours au bout du pont, expliqua Vetalas en regardant en biais Gerheim comprenant que l’éclaireur était quand même assez doué. -Comment on fait alors ? Demanda Loriol. Lui, il avait comme idée de courir, de prendre d’assaut les deux tours de garde et d’éliminer les guetteurs avant qu’ils ne donnent l’alarme. Les deux autres mirent au point un plan un peu plus pacifique que le sien. -Crois-tu que tu puisses un peu accentuer tout ça ? Demanda Gerheim en fixant le pont. Vetalas sourit et leva les yeux au ciel. L’instant d’après, la pluie devint encore plus violente. Loriol pensait déjà avoir atteint le maximum… L’eau tombait désormais en continue. Loriol n’essaya même pas de parler tant le vacarme était puissant. Le bruit de l’eau ricochant sur la pierre et répété par les échos des gorges profondes produisait un son effroyable. Loriol se demanda ce qu’il se passerait si un orage éclatait. Cela devait vraiment être l’enfer de vivre près de ce col. Loriol ne fit pas dans le détail et sauta de la falaise. Il se retourna et s’accrocha aux parois et aux plus gros rochers. En quelques instants, il fut en bas sur la piste. Les deux autres, avec les quatre chevaux, devraient faire tout le tour et redescendre le long de la protubérance rocheuse qui leur avait servi de perchoir. Loriol traversa le pont en courant. Même au bout du pont, il ne distinguait qu’avec difficulté les deux tours de pierre qui se situaient à une dizaine de mètres de là. La pluie formait un rideau gris opaque et le martèlement du pont de bois donnait l’impression qu’une armée de rongeurs le traversait au pas de course. L’eau formait une petite couche fine sur les lattes de bois serrées et tombait ensuite dans le vide en une cascade perpétuelle. Loriol avança à travers le village déserté. Les maisons étaient toutes faites de pierre et allaient d’un à trois niveaux. La pluie ruisselait le long des murs sans parvenir à entrer dans les demeures. Les cheminées étaient surmontées d’un morceau de bois en flèche afin d’éviter que les gouttes ne s’infiltrent dans le conduit et n’éteignent le feu. La fumée qui sortait de celles-ci se perdait ensuite dans les airs se confondant rapidement avec le déluge qui s’abattait sur le village. Loriol s’approcha de la paroi rocheuse sur laquelle prenaient appui des maisons. Il semblait y avoir des torches tout autour du village. Il en avait également vu tout le long du pont mais comme celles-ci, la pluie les avait éteintes depuis longtemps. Le rassemblement de maisons était désormais plongé dans l’obscurité la plus complète. Loriol traversait en courant les rues et se fit rapidement un plan de situation. Il y avait deux parties distinctes, celle de la ville elle-même et dans la roche un réseau de grottes qui s’enfonçait dans cette dernière. Loriol retourna ensuite au pont le plus vite possible. Il passa par les toits, la prudence était de mise. Son flair étant brouillé par cette odeur de terre mouillée, il n’aurait pas pu dire si des gens rodaient dans le village. Cela était peu probable mais Loriol n’était pas prêt à s’en assurer. Il venait de sauter par-dessus un toit de pierre pour amortir sa chute sur un autre plafond rocheux quand il aperçut du mouvement dans l’une des grottes. Trois personnes s’apprêtaient à en sortir. Deux hommes et une femme. Loriol vit que les habitants de la rivière n’avaient pas totalement tort. Les deux hommes ressemblaient à des mineurs et en avaient la carrure. Des corps athlétiques et imposants. La femme était beaucoup plus svelte et des mèches blondes sortaient de sa capuche. Ils portaient tous les trois de grosses capes de fourrure les couvrant de la tête aux pieds. L’un d’eux sortit la tête de la grotte et regarda en direction du ciel. Il se retourna vers ses deux compagnons en maugréant sûrement quelque chose. Les deux autres s’avancèrent et le troisième se mit à trotter avec eux jusqu’à une maison plus excentrée du centre du village. Loriol reprit sa course vers l’entrée du village. Ses pieds foulèrent la roche d’un toit avec prise ce qui évita une chute plus que possible avec ce temps. Loriol arrivait dans le dos d’une des tours. Il sauta dans la rue plus bas et rejoignit ses compagnons qui venaient d’arriver. Ils ne parurent pas surpris mais Loriol vit néanmoins que Vetalas repliait ses ailes qu’il avait déployées en partie et que Gerheim remettait son épée au fourreau. Comme il ne servait à rien de parler, Loriol leur fit signe de le suivre. Vetalas jeta un regard vers les deux tours de chaque côté mais renonça à lever la tête tant les gouttes d’eau dans les yeux le gênaient. Le loup guida ses amis à travers tout le village et arrivèrent rapidement de l’autre côté sans que quiconque ne paraisse les remarquer. De l’autre côté du village, il y avait une longue pente en herbe qui descendait jusqu’à une autre vallée… Enfin ils le supposaient car ils ne voyaient pour l’heure pas grand-chose. Loriol commençait à se lasser de toute cette pluie même si Vetalas paraissait avoir retiré son propre pouvoir sur le temps. Le loup-garou s’engagea dans le dénivelé et les deux cavaliers en firent de même à vitesse réduite. C’était moins dangereux qu’auparavant car l’herbe avait le mérite de colmater le terroir mais les fers des chevaux pouvaient à tout moment déraper et emmener matériel et cavalier au sol. Loriol prit donc encore une fois de l’avance sur les deux autres pour partir en éclaireur. Après avoir dérapé en bas, il freina sa chute en plein dans une flaque qui n’accentua même pas son état. Il se releva rapidement et remarqua la vaste étendue d’eau qui lui faisait face. C’était un lac au beau milieu des montagnes dont leurs flancs mêmes servaient de rivages. Il y avait juste deux plages de part et d’autre de sa position. Elles s’étendaient sur une centaine de mètres puis laissaient place ensuite à un enchaînement de groupes rocheux de toutes les formes. Sans faire de l’escalade, il serait impossible pour eux de continuer dans ces voies-ci avec les chevaux. Loriol se demandait bien pourquoi venir jusqu’à ce cul-de-sac. Loriol avança et s’enfonça dans un trou d’eau jusqu’à la taille. A priori, les intempéries avaient élevé de manière significative le niveau du lac. Loriol poursuivit son mouvement et se trouva avec de l’eau jusqu’au mollet avant d’avancer encore et de se retrouver encore une fois mouillé jusqu’aux hanches. Le loup-garou abandonna sa recherche d’un passage, ça devenait bien trop profond. Il faisait complètement nuit et il voyait à peine d’où il était venu. Autour de lui, l’eau ricochait furieusement créant des petits remous qu’il sentait à peine. Il fit demi-tour et atteignit Vetalas et Gerheim qui suivaient son chemin. La pluie s’étant calmée, ils purent converser bien qu’ils durent forcer un peu la voix. -Il faut nous arrêter ! Lança Loriol assez fort pour être entendu. Le lac est droit devant mais les eaux ont monté, on ne verra rien avant demain. -Arrêtons-nous pour la nuit, un peu de repos et de chaleur ne nous fera pas de mal ! Conseilla Vetalas ce à quoi Gerheim ne pouvait qu’acquiescer sachant que c’était le seul des trois à ressentir le froid qu’il faisait. Loriol était content d’être en sa condition plutôt que dans celle de l’elfe noir. Il en avait presque de la peine... Il en aurait eu si la santé de l’elfe noir l’avait importé. Mais le savoir possible mourant d’une infection le laissait plus joyeux que désespéré. Il prit donc tout son temps afin de trouver un médiocre abri. C’était un mur dans un début de falaise, un peu retrait derrière un sapin, où il y avait à peine de la place pour que les chevaux s’y allongent les uns derrières les autres. Loriol ne toucha à rien et laissa Gerheim s’occuper de la logistique pendant que lui retournait vers l’eau. Une fois sur place, Loriol marcha sur la plage jusqu’aux premiers rochers et sauta sur l’un d’eux à une dizaine de mètres de là. Le loup-garou sonda la surface de l’eau pour y trouver un poisson. Les clapotis attiraient les animaux marins comme promesse d’un festin inexistant. Loriol d’un coup de patte en acheva deux qu’il dévora cru sur l’instant. A la première bouchée, il recracha pratiquement tout. C’était un lac salé… Le loup-garou secoua ce qu’il restait de l’animal pour en chasser les dernières gouttelettes. Il termina son festin improvisé et retourna se coucher. Quand il sauta à nouveau sur le rivage, il put voir Gerheim et Vetalas grimper dans les rochers jusqu’à une grotte de quelques mètres de profondeur. Là, ils s’assirent et Vetalas alluma un feu. Le drow s’adossa à une paroi en croisant les bras et ferma les yeux en profitant de la chaleur. Vetalas resta debout et regarda la forêt. Loriol haussa les épaules et alla jeter un coup d’œil vers les chevaux. Ils étaient épuisés et dormaient déjà sous la corniche. Le loup-garou retourna en direction du lac salé et trouva un arbre adapté à son envie. Il était pourvu d’un petit tronc mais les pluies avaient dégagé une grande partie de ses racines ce qui constituait une tanière assez correcte. Loriol put même s’allonger tout en long et posa sa tête sur ses mains avant que ses paupières ne se ferment. Il s’endormit comme une pierre dans un sommeil sans rêve. Il fut réveillé le lendemain par les pas de quelqu’un tout près de lui. Il n’eut pas le besoin d’ouvrir ses yeux pour regarder car l’odeur de Gerheim fut bien plus parlante. Loriol s’extirpa de l’arbre sous le regard à la fois amusé et déconcerté du drow. -La pluie est terminée, en route. Loriol bâilla à s’en casser la mâchoire puis s’étira en faisant craquer une bonne partie de son dos. Effectivement, le temps n’était pas plus dégagé mais au moins, il ne pleuvait plus. Loriol n’aurait pas pu dire l’heure qu’il se faisait, les nuages modifiaient trop les données pour faire une approximation correcte. Autour de lui, les résineux se déchargeaient lentement des gouttes en les laissant s’échapper une par une sur un sol saturé d’eau. Les flaques stagnaient et le lac qu’on voyait au loin avait retrouvé sa tranquillité. Loriol suivit l’elfe jusqu’aux animaux qui n’avaient pas été rééquipés. A priori, leur base serait ici lors de leurs explorations. -Je vois que tu as pris un bain de boue, ce fut agréable ? Loriol remarqua alors que sa nuit sous l’arbre avait été un peu salissante. Il était couvert de terre de la tête au pied mais cela ne l’importait pas. Au contraire, cela protégeait sa peau contre le froid même si pour l’instant, l’hiver n’était pas assez féroce pour qu’il le sente. Au final, Loriol ne prit pas la mouche de la remarque et se contenta de tourner le dos avec un regard de travers. -Je fais rien avec lui ! Lança l’homme loup. -Je m’en doutais… Fit l’elfe. -Bien ! Puisque la coopération est désormais exclue, partons chacun de notre côté et retrouvons-nous ici dans une heure pour faire un bilan, proposa Vetalas. Loriol n’avait pas compris tous les mots de la phrase mais il avait saisi le sens principal : il allait chercher quelque chose tout seul. Là lui vint la question. -Et on cherche quoi en fait ? Vetalas se tourna vers Gerheim qui ne portait plus sa capuche. -Il y a une ancienne ville à ce qu’on raconte sous le lac et il existerait une entrée cachée. A nous de la découvrir. Loriol hocha la tête, il n’avait jamais été aussi proche du médaillon. Il trouverait l’entrée, s’approprierait le médaillon et partirait sans eux. Il prit alors le chemin de l’autre plage. Enfin de l’autre rive car, comme il put le voir, la plage elle-même était maintenant sous les flots. Il fut forcé de marcher au milieu des sapins, comme s’il suivait un marécage. Il serpenta une dizaine de minutes en ne voyant rien d’autre que de la terre et des arbres. Loriol chercha même un instant sous le tapis épineux mais ne trouva rien. C’était chercher une aiguille dans un entrepôt de foin. Il ramassa deux cailloux plats et s’avança dans l’eau comme la veille jusqu’à la taille. Immédiatement, toute la terre quitta son corps en se dispersant dans l’eau dans un nuage de même couleur. Loriol lança fort son premier caillou qui fit des ricochets avant de couler profondément. Le deuxième suivit le même chemin et le loup-garou compta pour vérifier s’il en avait fait plus. Il prit sa respiration, il n’y avait qu’un moyen pour entrer dans cette ville. Il plongea sous l’eau malgré sa réticence. @+ -= Inxi =-
  3. Par définition oui Mais après si quelqu'un me fait une chute bien amené en disant que l'homme est la pire des catastrophes naturelles, je trouverai ça bien fait et bien amené ! @+ -= Inxi =-
  4. Ah oui j'ai oublié de répondre à ca Je crois qu'il n'existait pas ce bonus Nan mais j'enlève les bonus comme j'ai fait ( peut être un spécial si y en a un vraiment plus original que les autres ) par contre je garde bonus sur les votes\commentaires ( pas de malus pour ceux qui font rien donc mais bonus pour ceux qui font ) @+ -= Inxi =-
  5. Oui, d'accord avec toi Nagash ! Ca recoupe ce que j'ai dit Vous êtes bavards sur ce concours, c'est hallucinant Bon j'espère qu'on a fait le tour des questions ! Oui fatman c'est une catastrophe Et d'ailleurs j'espère que l'eau tombera sur ton ordi comme ça tu diras moins de conneries @+ -= Inxi =- EDIT : Warza : Oui, ca ferait même un texte original avec une bonne chute !! Mais amène le bien si tu le fais !!
  6. Oui mais chaos c'est de la magie, c'est pas vraiment une catastrophe naturelle :/ Donc nan @+ -= Inxi =-
  7. Oui oui ! Mais dans la limite du raisonnable ! @+ -= Inxi =-
  8. Je fais une variante parce que c'est vrai comme on m'a fait remarqué, que 2 pages word avec cette taille c'est court ! Alors ça sera en taille 9 Après c'est pas une question que ça laisse pas de place pour écrire mais c'est pour que ça soit pas trop long à lire ! Bon c'est un test, c'est pour voir si ça marche ou pas. @+ -= Inxi =-
  9. Oui Et content que ça vous plaise @+ -= Inxi =-
  10. Ah effectivement !! Hum comme y a pas mal de participants, on va se limiter à deux pages words de taille 11 ou 12. @+ -= Inxi, au boulot tas de feignants ! =- PS : Comme d'hab, on rend les copies en section concours :::: ICI
  11. Ca c'était une approximation ! J'avais précisé après que ça commencerait le 20 au final Après je me dis que si en trois semaines tu as pas eu le temps de t'inscrire, faut le faire quand meme ! Bon je te rajoute parmi les participants alors !! @+ -= Inxi =-
  12. Question 1 : Ca me va les deux, tant que c'est une catastrophe... Question 2 : Oui Mais là on va oublier !!! : @+ -= Inxi =-
  13. Et voici, le concours est officiellement ouvert ! Pour commencer la liste des 30 participants : Inxi-Huinzi Zoulaf Hexeoclann Waz Briareos powa ! Poupi Crilest Celt hark Nagash94 Fatman Commandeur Atreus temujin raukoras Shas'o Benoît Marsillion le voyageur bembp paco72 Warzaram 0'mor'tyr Ogre vgdc Borkil L'Impuissant SonOfKhaine waargh the rabbit Linuath Celeborn Helena Cunniggan Maintenant les petites données, comme il est marqué dans le titre du post, vous avez un mois pratiquement pour rendre votre œuvre. Jusqu'au dimanche 20 avril. La taille du texte devra être de deux pages words de taille 9 Le thème du sujet est... Catastrophes naturelles ( Bien sûr en 40K, c'est pris en compte tous les phénomènes spatiaux, etc ) Bonne chance à tous ! @+ -= Inxi =-
  14. Je le ferai généralement au nombre d'inscriptions donc c'est à dire... un bon moi à priori ! Dans 2 jours, soit jeudi, je clos tout ça et balance le sujet @+ -= Inxi =-
  15. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Hop me voici Après avoir tenté de rentrer en contact avec le village du centre, les amis sont chassés et doivent fuir vers le village où se situe la rivière. Arrivés sur place, ils seront bien accueillis et Gerheim découvrira une piste pour le médaillon qui serait sous un lac. Chapitre 64 Vetalas avait les bras croisés et tapait doucement du pied en attendant la réponse de l’elfe noir. -Que faites-vous ici ? Ne trouva l’intéressé qu’à dire. -Ta mère t’a jamais dit que c’était mal poli de répondre à une question par une question ? Le regarda méchamment Loriol. -La vérité est que nous avons rencontré le chef du village. C’était un vieillard qui tenait à peine sur ses jambes, bien loin de l’idée que je me faisais de lui. C’était la vérité, Vetalas avait d’abord cru que l’homme qu’on lui présentait était une sorte de momie. Il n’en avait jamais vu personnellement mais son second père lui avait exploré quelques tombes en contenant. Elles étaient maigres, ridées, figées et en décomposition. Vetalas avait trouvé en le chef du village un exemplaire vivant très ressemblant. Le détail était à tel point poussé qu’il lui fallait deux hommes pour l’aider à marcher et qu’il était pratiquement sourd. -Il nous a parlés de la transaction de demain en pensant que nous étions venus négocier. Cela en devenait lassant et j’ai légèrement réduit le monologue outre-tombe… J’ai déjà assez donné de ce côté-là. Nous avons décidé de revenir simplement plus tard. Loriol acquiesça de la tête son histoire après que Gerheim l’eut fixé. Comme si sa crédibilité pouvait être mise à l’épreuve. Vetalas s’avoua juste après que c’était une réaction normale et qu’il en aurait fait de même à leur place. Le drow n’avait néanmoins toujours pas répondu à la question initiale. -Eh bien, cette réponse ? Déclara le noble. Tu nous la donnes ou tu vas la faire par charade ? L’éclaireur se retourna vers son destrier et réajusta la selle. Vetalas crut qu’il avait mal entendu mais au moment où il allait en remettre une couche, l’elfe répondit. -J’ai une piste et je voulais en vérifier sa tangibilité. -Evidemment ! Répondit Vetalas. Nous connaissons tous ici ton altruisme légendaire. -Tu pars pas sans nous, grogna Loriol. Le lycanthrope avait bien résumé. Joignant le geste à la parole, Vetalas retroussa ses manches et se hissa sur son cheval malgré ses riches vêtements, symboles de son statut, le gênant. -Il serait peut-être temps de chevaucher vers la rivière afin de remplir nos outres et faire boire les chevaux, non ? Gerheim trouva l’idée sensée car il dirigea son destrier vers le courant d’eau. La véritable raison qui l’avait poussé à dire ça fut que Vetalas avait envie de se laver et prendre soin de lui. Il se sentait crasseux et ses cheveux emmêlés le gênaient constamment. Il était encore loin de la touffe hirsute et de la barbe de plusieurs semaines de Loriol mais il ne tenait pas à ressembler, comme ce dernier, à un loup même non transformé. Vetalas sourit à sa propre blague. Pendant que les chevaux s’abreuvaient et que Gerheim déchargeait ses affaires pour les mettre sur un autre animal, Vetalas s’assit sur un rocher et défit ses chausses. Ils étaient au pied d’une paroi rocheuse de plusieurs dizaines de mètres de haut dont le courant fluvial provenait de la base. Sur l’autre rive, une maison, maintenant vide, s’attachait au mur rocheux. Vetalas ne pensait pas que, comme ils étaient considérés du centre, ils eurent vraiment la permission d’utiliser la ressource clé de ce village pour le troc : l’eau. Au diable les règles… pensa-t-il avant de tremper son pied dans le liquide. Vetalas l’eut à peine fait qu’il le retira aussi sec. L’eau devait provenir de la fonte des neiges en montagne car elle ne devait pas faire plus de quelques degrés. Il se rappela alors cette menace qui pesait sur eux. Représentée par de hauts nuages gris, l’hiver n’avait jamais semblé si proche. Par chance, le temps froid des jours passés avait battu en retraire après l’apparition d’un court vent chaud du sud. De plus, la demi-cuvette montagneuse dans laquelle ils se trouvaient protégeait bien du vent. Le vampire prit ses propres gourdes et les remplit. Il les coincerait sous des couvertures pour qu’elles prennent quelques degrés puis il s’en servirait pour se nettoyer. Il soupira d’ennui. Vivement qu’il récupère son médaillon, pensait-il en se laissant distraire par le bruit saccadé de l’outre qui se remplissait. Il reviendrait dans sa chère ville et prendrait le pouvoir sans que quiconque ne puisse l’arrêter. Ensuite, il viserait peut-être plus grand… Beaucoup plus grand. La vision de Loriol se penchant pour remplir une gourde lui donna une idée. Il claqua du doigt et fit un mouvement de main comme s’il poussait quelque chose. A une vingtaine de mètres de là, le loup chuta dans l’eau frappé par la poussée magique. Vetalas étouffa son fou rire en grimaçant et tournant la tête ailleurs. Loriol était tombé à un endroit où il avait pied et il se releva en un éclair en montrant les dents. L’eau lui arrivait à la taille mais il ne semblait même pas avoir froid. Evidement, il baissa sa garde soupçonneux quand il vit que les deux seules personnes qui auraient pu faire ça étaient toutes les deux loin de lui. Gerheim jeta un regard vers lui comme s’il se doutait de quelque chose. Vetalas haussa des épaules en se pinçant les lèvres. Il tourna rapidement la tête en continuant de remplir ses outres avant de se mettre à mourir de rire. Loriol s’extirpa de l’eau en marmonnant et quand il s’ébroua, Vetalas eut une nouvelle fois la confirmation de ses origines canines. Vetalas enfila ses bottes et grimpa sur son destrier maintenant que Gerheim avait terminé d’équiper un nouveau cheval. Il se rendit alors compte qu’il ne savait pas où aller. Il se tourna alors vers le drow. -Et désormais ? -De l’autre côté de la montagne, il devrait y avoir un lac. -Un lac ? Reprit étonné Vetalas. Que diable va-t-on faire vers un lac ? -Il n’y a qu’un col à ce que je vois, fit Loriol qui s’était rapproché d’eux, il doit être controlé par le dernier village. Vetalas réfléchit. L’humain du village précédent avait dit que ceux du centre étaient les plus agressifs alors que ceux du haut les plus forts. Ils seraient sûrement bien accueillis, enfin il l’espérait. -Ton morceau de phrase, quel est-il ? Demanda Gerheim en se tournant sur son cheval. -Quand dessous enfin vous serez… -… et avec les deux clés vous pourrez y accéder. Loriol les fixa circonspect. -Je ne suis pas bien intelligent mais je crois qu’il vous en manque un bout ! Le loup avait raison sur les deux parties de sa phrase. L’elfe noir avait oublié un bout de ses phrases et ils devaient y aller en aveugle. Ils avaient juste appris que c’était quelque chose d’enterré et qu’il leur fallait deux clés. -Je ne suis pas celui qui a oublié ! Se défendit Gerheim. -Bien sûr… Le sonda Vetalas. Ce n’est pas moi non plus ! Je suis sûr et certain de ce que je me souviens. -Tu es humain, il n’y aurait rien d’honteux à ce que ta mémoire te fasse défaut… -Attends, attends ! Ecoute ! Fit Vetalas en posant une main sur son oreille comme s’il avait entendu quelque chose. C’est le bruit de la conspiration que j’entends là ? Ma mémoire n’a pas flanché alors que peut-être toi… Ces accusations furent suivies d’un grand silence où le groupe avança au ralenti et où chacun évita de se regarder. -Suivons la piste du lac alors… Proposa le loup pour détendre l’atmosphère. Vetalas suivit le groupe, irrité, sans même un coup d’œil pour l’autre cavalier. Une poignée de minutes plus tard, une pluie dense commença à tomber. Il y aurait fait plus froid, ce seraient des flocons qui auraient été en train de tomber… Pensa Vetalas en se tirant de ses rêves moroses. Il regarda ses vêtements se détremper en se maudissant de ne rien avoir pour se protéger. La seule chose qui le consola fut de savoir que la douche était maintenant inutile. Ses cheveux se firent plus compacts puis la poussière se fut, libérant ainsi sa chevelure. La pluie frappait de plus en plus fort le sol, le transformant en bourbier et empêchant Vetalas d’entendre les propres pas de sa monture. Le bruit était vraiment fort et pareil à celui que pourrait faire des enfants tapant avec des morceaux de bois sur des instruments de cuisine en métaux. De plus, la vision avait également largement diminué. Loriol regardait le ciel avec une expression béate et seul Gerheim ne se trouva pas surpris par la véritable douche qui les réduisait à l’état de sourds et aveugles. Loriol baissa la tête et se remit à marcher le long de la base de la montagne. Vetalas trouva l’initiative raisonnable. Plus loin ils seraient du village du centre, plus de chances ils auraient de rester en vie. Le loup-garou mit du temps à trouver le sentier qui menait au col, par le dernier village. En effet, le chemin était désormais une petite cascade de boue qui charriait cailloux et petites branches. Le sentier montait progressivement, encadré de chaque côté par des hautes herbes. Plus loin, le chemin plongeait dans un bosquet sur une centaine de mètres. Après ça, Vetalas pouvait voir que le sentier suivait le flanc de montagne, le contournait et disparaissait derrière. A priori, pour accéder au col, il fallait se rendre sur l’autre flanc de montagne. Vetalas claqua des dents. Il se rendit compte qu’il était en train de mourir de froid. Il souhaita la nuit rapide afin de pouvoir s’éteindre et ne plus rien ressentir. C’était un magnifique temps pour lui, créature de la nuit et faible esclave du jour. Il s’envolerait et irait lui-même voir si le lac était là. La pluie redoubla d’effort et malgré cela, les deux cavaliers suivirent la forme solitaire qui les guidait. Loriol ne semblait pas se soucier du mauvais temps et avançait sans se laisser démonter. Les chevaux entrèrent dans les hautes herbes, têtes baissées. En effet, les herbes solidifiaient le sol et le maintenaient en place. Il était plus prudent d’éviter le sentier où la coulée de boue sévissait. Ils récupérèrent le chemin plus haut dans la forêt où ils furent plus à l’abri qu’auparavant. Vetalas n’avait pas la moindre idée de l’heure, les nuages gris créaient une obscurité et une ambiance se rapprochant de celles de la nuit. Vetalas baissa la tête et calma sa respiration. Ses pensées lui avaient donné une idée. Il bloqua son souffle et se sentit vider les étriers. D’un coup de langue, il sentit sa mâchoire changer et ses deux canines pousser. Les deux ailes noires claquaient sombrement et furieusement dans le vent. Son visage ne changea, quant à lui, pratiquement pas. Vetalas sourit en plongeant dans la vallée qu’ils venaient de quitter. Quand le soleil était absent, même caché, il retrouvait ses pouvoirs. Cela semblait proportionnel à la clarté journalière. Cela était un grand avantage pour lui qui pouvait contrôler au mauvais temps. Le problème était qu’en temps légèrement couvert, il n’aurait pas assez de pouvoir pour accentuer ces nuages et alourdir le temps en sa faveur. Il comprit donc qu’à l’ombre, dans des grottes ou encore des chambres obscures, il récupérait en puissance. Vetalas ferma les yeux et laissa les ondes qu’émettait son corps le guider. Il y voyait comme en plein jour bien que sans couleur. La pluie gênaient néanmoins beaucoup ses ondes qui le faisaient voir par saccade. Les formes étaient cependant très reconnaissable. Vetalas vit alors les hommes du centre en pleine activité. Certains coupaient des arbres tandis que d’autres replantaient après leur passage. Le vampire vola dans tout le village, très près du sol et à une vitesse effroyable. Vetalas trouva rapidement ce qu’il cherchait, une forme courant d’une bâtisse à une autre. On ne le ridiculisait pas et on ne le faisait pas fuir comme un vulgaire voleur. Cette personne payerait pour les autres. Vetalas l’attrapa par le col et la souleva comme une vulgaire poupée. Maintenant qu’il avait sa drogue, il se moquait bien de sa conscience. Le vampire avait vraiment envie de sang humain mais il était encore sensé pour ne pas laisser de trace derrière lui. Chaque village pensait qu’ils venaient d’un autre et si jamais l’inquisiteur passait par ici, il n’aurait pas de piste alors que s’il laissait une trace de dent… Il aurait été évident que l’homme de foi comprendrait. Vetalas volait toujours au travers des rues chargé de la personne étrangement calme. Tout changea quand cette personne se mit à crier. Vetalas redressa son vol alors qu’ils fonçaient droit sur une maison. Le mort-vivant lâcha sa charge contre la maison. Le corps tourna, défonça le balcon ainsi que la porte-fenêtre juste derrière. Vetalas alla se poser juste à sa suite de façon bien plus contrôlée. La personne était allongée de façon étrange contre une armoire de très belle facture. Une large plaie à la tête lui faisait perdre beaucoup de sang. Le vampire s’assit de ce côté et absorba le liquide carmin. Une fois cet encas achevé, Vetalas se lécha les mains et s’envola par la fenêtre pour se rendre au lac. Il laissa derrière lui un corps vidé de son sang et une chambre se dotant d’une nouvelle ouverture sur l’orage extérieur. @+ -= Inxi =- PS : Dans l'Ascension d'un Héros, à ce moment ci, on était au moment où Neldirage retournait en ville après en avoir été chassé.
  16. Ça sera de l'action mais aucun rapport avec une bataille ou une quelque utilisation d'armes ! @+ -= Inxi =-
  17. Bon, ben c'est pas mal ! Un grand moment de naïveté au départ ! Enfin je sais pas mais ça fait des dialogues bizarres, je me demande vraiment si un dialogue réaliste peut vraiment être si soutenus. M'enfin, la naïveté au départ allait être mon défaut mais en continuant de lire, j'ai remarqué qu'en fait, ca contraste bien avec ce que pense le héros et ca m'est en avant sa misère et sa pensée donc tout est ok ! Un bon passage ! @+ -= Inxi =-
  18. Inxi-Huinzi

    Les Trois destins

    On dit 'ne posèrent pas' Hum.. J'envie de dire +1 MAIS QU'EST CE que tu.. Ah ok, it's all right Bon je trouve que ça avance encore plus que le chapitre d'avant ! Parce qu'on a une idée d'où il peut être. C'est juste ça mais ça me redonne autant espoir qu'à eux ! Enfin au moins, c'est une promesse pour un peu d'action ! Alors je demande une suite dans délais un peu plus court qu'à ceux que tu nous as habitué @+ -= Inxi =-
  19. Hum, également quelques petites fautes tout au long du texte comme : Le fond est mieux. Le combat fait moins abusé contre la vouivre mais s'il n'a pas de tant de mal que ça. Au moyen, il y a les descriptions alors c'est déjà suffisant comme justification. Il a du courage de ramper autant et pour l'instant, on sait toujours pas ce que fait Mr Pegase en attendant. Faudrait qu'il se dépêche là ! Enfin j'imagine que c'est l'objet de ton prochain passage ! @+ -= Inxi =-
  20. Hum, je peux envoyer des MP pour ceux qui me le demandent le moment venu ! Mais sinon, je pense qu'en voyant ce titre remonté souvent dans cette partie du forum, tu y penseras tout seul @+ -= Inxi =-
  21. Les inscriptions seront clauses le 22 mars et je lancerai sûrement le concours le 23 ! J'espère que ça va pour tout le monde ! L'avantage pour moi c'est que je peux commencer dès maintenant @+ -= Inxi =-
  22. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    C'est vrai j'aurais dû être plus explicite ! Dans ma vision de la chose, tout est internalisé dans la ville. Champ (pas dit), moulin (dit), etc. Ce qui donne des villes assez étendues mais je retravaillerai la description pour ça. Ca sera mieux ! Bien donc une suite un peu plus longue qu'à l'accoutumée mais que je trouve sensiblement plus intéressante ! Les trois continuent leur chemin à travers les montagnes quand ils apprennent que les mercenaires ne suivent absolument pas la même direction qu'eux au contraire de l'inquisiteur. Ils décident néanmoins de suivre la piste de la carte qu'ils possèdent ce qui les conduira à trois villages. Chapitre 63 Les trois compagnons avaient décidé de commencer par inspecter le premier village. Ce fut une des seules décisions que personne n’aurait jamais voulu contester tant cela était évident que celui-ci était le premier sur leur route donc le premier à inspecter, ce fut celui non loin de l’orée de la forêt. Ils continuèrent leur chemin après l’arrêt de la vieille mine abandonnée. Les sapins étaient vraiment grands et protégeaient assez bien du vent froid de cet hiver qui était maintenant presque sur eux, trouva Gerheim. L’inconvénient était que le soleil était tout aussi absent que le vent. Gerheim sortit la cape et l’enfila en un tour de main. Vetalas le regarda faire, sourcils en circonflexe, sûrement en se demandant si ce manteau ne faisait pas partie de sa cargaison. Comme le noble ne réagissait pas, Gerheim rabattit sa capuche. Les humains pouvaient apparaître d’un moment à l’autre… Enfin dans l’hypothèse qu’ils aient moins peur de la forêt que leurs propres congénères que le drow avait déjà pu croiser. L’amas de troncs aux frondaisons épineuses était silencieux, oiseaux et petits animaux étant déjà préparés aux froids mordants qui se préparaient. Seuls les pas des chevaux et les reniflements de Loriol faisaient vivre l’endroit déserté. Sans prévenir, la forêt s’effaça et le tapis d’épines brunes laissa place à une herbe molle et courte. A une cinquantaine de mètres de là, les premières maisons se découvraient. Gerheim trouva la similitude avec son propre village trop frappante pour ne pas y penser. Il déglutit et s’imagina une armée de tueurs fondre sur des paysans désarmés. Il s’enleva cette peur de l’esprit et se fit un état des lieux mental. Des maisons de un à deux étages, assez spacieuses bien que pauvres d’apparence. Des chemins propres mais creusés par les intempéries et peut-être quelques lourds animaux ou carrioles. Comme personne ne semblait manifester un quelconque intérêt à leur soudaine apparition, Gerheim suivit Loriol qui s’avançait en reniflant. Il n’y eut pas âme qui vive jusqu’à ce qu’ils fussent pratiquement à hauteur des premières habitations. Gerheim laissait sa main sur son arbalète tandis que l’autre tenait d’une poigne de fer les rênes. Vetalas suivait plus peureusement le groupe, très méfiant de ce qu’ils pouvaient rencontrer. Les maisons étaient toutes faites de bois avec un balcon supérieur remarqua le drow. Cela semblait plus à des chalets qu’à des maisons de pierre comme la ville, qu’ils avaient quittée, en possédait. Gerheim comprit que le style montagnard était ainsi fait. Une tête de femme assoupie apparut en même temps qu’un volet de l’étage s’ouvrit. Les trois firent halte en attendant réaction. Celle-ci ne se fit pas attendre et elle se mit à crier tout en refermant le volet dans un bruit sourd. Interloqués par cette réaction disproportionnée, les voyageurs restèrent sur place alors que le village s’animait. -On ferait mieux de partir, proposa Gerheim en commençant à faire reculer les chevaux. -Allons, s’avança à l’inverse Vetalas, ils ne peuvent pas être bien méchants. A peine avait-il dit ça que les premières silhouettes passèrent le coin d’un bâtiment. Gerheim se trouvait entre deux maisons, celle sur sa gauche était celle de la femme qui avait déclenché l’alarme. Il sortit du passage en direction de la forêt pour voir que plus loin, on tentait également de les contourner. Il leva son arbalète en hauteur pour tirer et le carreau tomba à leurs pieds ce qui les freina net. Ils étaient à une centaine de mètres. Armés des fourches et de haches, ils paraissaient décidés à se battre même sans formation de soldats. Pas une seule épée n’était visible. -Si tu veux rester, ça te regarde ! Cria Gerheim par-dessus son épaule. Mais je ne reste pas pour voir s’ils vont discuter. Voyant que Loriol commençait lui aussi à prendre la poudre d’escampette, Vetalas tourna bride et suivit Gerheim. -Que faisons-nous désormais ? Cria Vetalas pendant qu’ils galopaient. -On tente le village suivant ! Répondit l’éclaireur. Il les espérait vraiment moins agressifs que ceux-ci. Enfin… Cela pouvait être difficilement pire. Les quatre chevaux contournèrent en une dizaine de minutes le village où personne ne tenta de les intercepter. Ils se dirigèrent ensuite vers la base de la montagne nord où la cité suivante s’était établie. A mi-distance, ils décélérèrent et jetèrent pour la première fois un regard en arrière. Rien, Gerheim se permit de souffler car personne n’était visible. Il n’y avait pas de poursuite. Ils se trouvaient à l’heure actuelle sur une piste de terre longeant un champ qui avait été préparé pour l’hiver. C’était en effet un champ de terre dénué de la moindre mauvaise herbe. Gerheim tourna son regard vers le nord. -Il ne me semble plus si judicieux d’entrer en contact avec les aborigènes locaux… Commença Vetalas. Depuis les joueurs de machettes, j’ai comme quelques doutes. Gerheim regarda Loriol. Il semblait du même avis même si jamais il n’approuverait publiquement une décision du noble. Ils n’avaient pas beaucoup de choix. -Continuons mais restons sur nos gardes cette fois-ci, proposa Gerheim. -J’étais sûr que tu allais dire ça, soupira Vetalas en secouant négativement la tête. D’un coup de talon, Gerheim remit ses trois destriers en marche. De loin, l’autre village semblait le même que celui qu’ils venaient de quitter. La seule chose qui paraissait changer était une rivière de bonne taille qui coupait la ville en deux. Une partie du village sur un terrain plutôt plat et l’autre qui chevauchait la montagne. En se rapprochant, Gerheim entendit les premiers éclats de voix. Ils arrivaient une fois de plus à couvert des maisons si bien qu’ils furent rapidement derrière l’une d’elles sans qu’on ne tente de les arrêter. Gerheim descendit de son cheval et tira les deux autres plus près du mur de la bâtisse. En posant sa main dessus, le drow put voir que la cloison était faite d’une sorte d’argile résistante. Le reste de la maison était assez classique, pas d’étage mais s’étendant de chaque côté sur une vingtaine de mètres. De leur côté, il y avait un tas de bois, un tuyau, un arrosoir et un manche cassé d’un ancien outil… enfin il le supposait. Un volet clos achevait le tout. -On fait quoi ? Demanda Loriol en ouvrant et desserrant les poings. -Evite de te transformer déjà, fit l’éclaireur en se penchant au coin de la maison afin de voir s’ils n’allaient pas être surpris. -J’aimerais éviter que nous nous battions, enfin à l’heure actuelle… Dit Vetalas en descendant aussi de son animal. Gerheim se retourna pour répondre mais se figea car un humain était apparu de l’autre côté. Il tenait un tas de bois et fixait les étrangers sans montrer la moindre crainte. Il semblait plus curieux qu’autre chose. Il se passa quelques secondes qui parurent une éternité à Gerheim. Son arbalète, pointée sur l’humain sous sa cape, était prête à le réduire au silence. Vetalas prit alors la situation en main. -Bien le bonjour, brave fermier ! Déclara-t-il. -Bonjour… Répondit l’homme avec une pointe de méfiance et d’un accent que Gerheim n’avait jamais entendu. -Nous nous sommes légèrement égarés, pourrais-tu nous aider ? L’interrogea poliment le vampire. -Vous êtes là pour une transaction ? Demanda réjoui l’humain. Vous êtes du centre, hein ? Vos bêtes sont magnifiques ! Ce sont des chevaux, hein ? Personne ne l’interrompit durant son monologue tant le scénario qu’il inventait serait meilleur que n’importe quelle excuse qu’ils pourraient concevoir. L’homme déposa ses bûches et alla caresser une bête. Gerheim en profita pour ranger son arme de poing et Loriol pour rétracter ses griffes. Gerheim replaça sa capuche de manière à ce qu’on ne le voit presque plus. L’humain devait être d’une demi-douzaine d’années plus vieux qu’eux. Il était assez fin et ne semblait jamais avoir travaillé dehors : Des mains fines sans calle et un corps dénué de cicatrice, un peu comme Vetalas… -C’est exact, confirma le vampire d’une assurance convaincante. -C’est bizarre, je vous voyais… plus agressifs… pour des gens du centre, vous voyez ? -Faut pas se fier aux apparences ! Grommela tout bas Loriol en allant d’un coin de maison à l’autre. -Tiens donc ! Fit malicieusement Vetalas. Et pourquoi ça ? -La situation, tout ça ! Vous savez bien ! Fit l’humain comme s’il s’agissait d’une évidence. -Et quelle est-elle cette situation ? Demanda Gerheim en s’immisçant dans le dialogue. L’humain tourna un regard soupçonneux vers lui comme s’il venait d’apparaître. Vetalas lui jeta un regard plein de sous-entendu avant de faire oublier à l’humain toute suspicion. -Il veut dire par là qu’il est toujours intéressant d’avoir un autre point de vue sur une situation… Vous savez, nous n’avons pas trop de contacts entre nous. Vetalas fit un clin d’œil et lui donna un petit coup de coude complice qui sembla redonner à l’homme un peu de confiance. Au moins, en ça il ne se trompait pas. -Ben, sur ce qu’on sait déjà alors je commence. Nos trois villages : le nord, le centre et le haut. On est tous séparés depuis des siècles par le contrôle des ressources dans la région. Vous savez donc que c’est… Il attendait qu’ils finissent sa phrase mais Gerheim ne savait pas quoi répondre. Vetalas plongea ses yeux dans ceux de l’humain et dit : -La pierre pour le haut, l’eau pour le nord et le bois pour le centre… Et le grand champ séparé en trois pour les récoltes. Gerheim n’avait pas tout compris comment il avait fait mais demanderait des explications plus tard. -Exactement ! Sourit l’homme en tapant dans ses mains. Après, nous ici, ben on a quelques problèmes de mortalités notamment liés aux créatures qui suivent la rivière. D’où notre ouverture d’esprit auprès des nouveaux. D’ailleurs, si je vous convaincs d’aller parler au chef pour que vous restiez, ça me plairait beaucoup ! Des jeunes hommes solides comme vous pourriez avoir de beaux héritiers ! En plus, les chevaux sont si rares… Il baissa la tête un peu honteux. Il reprit vite après. -Ensuite le centre, le plus agressif de tous. On est persuadé que vous êtes liés à quelques disparitions de chez nous. Votre agressivité ressemble beaucoup à de la xénophobie… Sans vouloir vous vexer ! Dit-il en grimaçant croyant s’être attiré leur colère. Gerheim fit signe de la main pour qu’il continue. -Et puis ceux d’en haut. Ce sont les plus résistants d’entre nous. Les plus nombreux aussi. Le travail dans les mines les rend fort. Mais vous le voyez aussi quand ils viennent travailler dans les champs ! Vetalas acquiesça et Gerheim s’étonna qu’un humanoïde arrive à parler tant sans donner l’impression de respirer. -Bien, allons voir le chef alors ! Demanda l’humain enthousiaste comme s’il s’agissait d’une évidence. Vetalas, Gerheim et Loriol tinrent une conversation silencieuse par le biais du regard. Le message était clair, ils y allaient prudemment, ils se tenaient prêts à fuir et l’un d’entre eux retournerait auprès des chevaux par mesure de précaution. Le drow fixa Loriol en doutant qu’il comprit ce qu’avait signifié ce rapide échange. Tant pis, ils feraient avec. Les trois compagnons suivirent l’homme autour de la maison. Ils descendirent un chemin de terre qui menait sur un plus large qui longeait la rivière jusqu’à à un pont menant à l’autre rive. Comme dans le village précédent, les maisons se ressemblaient toutes. Sans étage, étendues et la même matière argileuse. Gerheim prit alors conscience de la puissance du différend qui séparait les trois villages. Le troc devait être si restreint qu’ils n’usaient pas le bois reçu du village du centre pour en faire des maisons d’où l’impossibilité pour eux de construire quelque chose de solide à étages. Tout le village était construit le long de la rivière, il y avait des maisons sur chaque rive, organisées en trois à quatre rangées. Gerheim comprit immédiatement que l’intérêt était stratégique : plus ils étaient autour de l’eau, moins était possible le fait que quelqu’un en dérobe. Bien que l’heure fût encore matinale, le village était pratiquement vide. Gerheim vit néanmoins des enfants curieux les observer des seuils des maisons pour s’enfuir par la suite par les chemins parallèles. Rapidement, des gens arrivèrent de tous côtés mais la troupe de curieux la plus importante les attendait devant une maison juste avant le pont. Tout le village devait être là car il y avait autant de gens autour de la maison que sur le pont que sur l’autre rive en face. -Je retourne auprès des bêtes, glissa le drow à l’oreille du noble. Le vampire acquiesça, il était mieux que les humains ne demandent pas à voir son visage. Gerheim laissa Vetalas et Loriol seuls et s’éclipsa parmi la foule comme s’il était l’un d’eux. Alors qu’il était sorti du compact rassemblement d’humains, on le tira par la manche. C’était le même homme qui les avait conduits jusque-là et dont il ignorait encore le nom. -Vous partez déjà ? S’étonna-il ? -Non, dit immédiatement l’elfe, je vais juste vérifier quelque chose aux chevaux et je reviens. Un plan surtout. -Ah ! Fit l’autre en se grattant le menton. Si vous voulez, ma maison est juste à côté et mon plan sera peut-être plus précis que le vôtre ! -Bien, concéda Gerheim. Après tout, il avait peut-être raison, son plan lui apprendrait sûrement des choses qu’ils ignoraient. Ils marchèrent silencieusement jusqu’à la maison où Gerheim en apprit autant sur le paysage qu’à l’aller. L’humain ouvrit la porte de la maison et entra laissant à l’éclaireur le soin de le suivre. Comme l’elfe ne le voyait plus, il mit une main sur la garde de son épée en entrant dans la maison. Il dut se faire des illusions car l’homme avait déjà déployé une carte sur une des deux tables de la pièce. Il y avait un grand tapis, une demi-douzaine d’armoires de terre, des plantes décoratives ainsi que de grands pots. Gerheim se demandait comment ils pouvaient bien faire lors des fortes pluies. Avant de s’appuyer sur la table pour regarder la carte, Gerheim nota les issues possibles et tout ce qui pouvait lui servir de rempart. Il avait également sa broche pour le sortir d’affaire. En voyant le dessin sous ses yeux, le drow se demanda ce qu’il faisait alors ici. C’était une carte des trois villages et des reliefs les plus proches. Tout ce qu’on pouvait voir à l’œil nu. -Ca ne m’est d’aucune aide, dit en soupirant le drow. L’homme parut vexé qu’on doute de l’utilité de sa carte. -Il n’y a même pas la mine d’indiquée ! Lança Gerheim dans l’espoir de justifier sa motivation décroissante. -Quelle mine ? Répondit l’humain. Ah, je vois ! C’est que personne l’exploite depuis des siècles ! Ca doit d’ailleurs être la seule raison de notre présence ici. Mais depuis que le gisement s’est tari, je me demande bien ce qu’on fait encore là ! Gerheim se mit à penser qu’ils n’avaient sûrement pas d’autre option que de mourir dans ce trou perdu. -La dernière personne à m’en avoir parlé, c’est mon grand-père ! Cela fait… Le drow ouvrit de grands yeux sous sa capuche, sa dernière envie était vraiment de l’entendre monologuer. -Il n’y a rien d’enterré par ici ? En effet, la question de Gerheim était légitime. La dernière phrase du parchemin mentionnait quelque chose qui se trouverait caché, comme sous terre comme le pensait-il. Sans le bout de Vetalas, il ne pouvait pas être bien plus précis. -Comme quoi ? Les corps des gens morts ? -Non, répondit Gerheim exaspéré, plutôt comme des temples ou d’anciennes forteresses. -Il y aurait bien le lac ! Dit l’homme doucement en haussant les épaules. Il se trouve de l’autre côté des montagnes. Avant c’était une vallée où y avait un autre village mais une grande tempête l’a un jour recouvert par les flots. Ils s’y attendaient d’ailleurs parce qu’ils avaient tout construit en pierre et chaque bâtiment était relié les uns aux autres. Le problème c’est qu’ils avaient jamais pensé à comment sortir. Ils ont dû tous mourir là-dessous. Gerheim espérait qu’il ne faudrait pas entrer dans ce labyrinthe aquatique. L’humain ne paraissait pas affecté par ce qu’il disait comme s’il s’agissait d’une blague qu’on se racontait les veillées bien arrosées. -On dit un soir qu’on aurait aperçu un survivant, il y aurait peut-être une entrée secrète ! -Et cette source est fiable ? Demanda le drow intéressé. -Le moins possible ! C’est une légende ! Je suis même pas sûr que ce n’était pas aussi une légende pour mon grand-père d’il y a quinze générations ! Je suis d’ailleurs même pas sûr que cette ville a existé ! Et encore moins le lac ! Le plus loin que je suis allé, c’est dans les champs pour travailler et faire du troc. Gerheim essaya de tirer encore quelques informations à l’humain pendant une quinzaine de minutes mais il semblait avoir fait le tour. Vetalas demanda congé et l’homme le laissa enfin tranquille. Il devait aller s’assurer que ce lac existait bien et s’il avait un moyen de descendre sous les eaux chercher le médaillon. Il était en train de détacher un cheval quand il entendit une voix le héler. -Alors, tu n’allais même pas prévenir les copains du départ ? @+ -= Inxi =-
  23. Bon, on va arrêter l'énumération là hein Ca m'a donné des idées de sujet tiens @+ -= Inxi, qui referme la porte =-
  24. Un indice, personne ne l'a jamais exploité ( ou presque ) dans un récit @+ -= Inxi =-
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