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Inxi-Huinzi

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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi

  1. ca veut pas dire grand chose Très maladroit de mettre des trucs entre parenthèses, on a l'impression que tu dis tellement de choses que tu arrives même pas à tout caser. Faisant une phrase entre virgule ou autre chose mais pas entre parenthèse Pour le fond, les deux personnages avancent un petit peu. Enfin surtout un vu que l'autre il a plus envie de faire la fête. Je pense néanmoins que le patricien aura la flèche en premier. Sinon, le vampire aurait trop d'avantage. En tout cas, j'espère que le combat avec la vouivre sera pas aussi facile que contre les ogres @+ -= Inxi =-
  2. Non, je répondais déjà à la personne me disant ça : Toutes les époques, du cromagnon au supra futuriste ! Je vais le préciser dans le titre @+ -= Inxi =-
  3. Absolument pas ! Toutes époques confondues ! Bonne remarque je vais immédiatement... Le préciser dans le règlement ! Si vous avez des questions, hésitez pas ! @+ -= Inxi =-
  4. Merci Bribri pour le lien, j'avais vraiment la flemme de le mettre là On voit qu'y en a qui ont utilisé la fonction recherche Allez pardonner pour cette fois ! Si tu crois que je participais pas avant c'est pourquoi ? Je suis nul sur les nouvelles mais j'ai une très bonne imagination ! La preuve mes 'best sellers' c'est de longues sagas ! Les inscriptions se termineront aux alentours du 20 mars, ça aidera certains ! Le concours commençera donc fin mars ! @+ -= Inxi =-
  5. Bien, comme la section divers va se doter de son propre concours perso, je vais replacer inscription et discussion en récit ! Si vous avez des questions sur le(s) futur(s) concours projets divers, je vous invite à faire part de votre requête directement à Snorri vu que c'est lui qui dirigera tout. Bon, donc le thème sera original et j'espère que vous l'aimerez. Il ne sera dévoilé qu'une fois les inscriptions clauses... Soit, je ne sais pas encore quand Pour ceux qui veulent s'inscrire, j'aimerais : *Que vous ne vous inscriviez que si vous êtes un temps soit peu sûr de le faire ( Raison : Y en a qui s'inscrive mais qui viennent plus sur le forum à cause de manque de temps quand le concours va démarrer, y en a qui s'inscrive mais qui attendent le thème pour voir s'ils font ou pas... ) *Au minimum, j'attends au moins l'effort d'avoir le vote du participant sur les autres textes. Vous avez le temps de lire au fur et à mesure donc ce n'est pas une questions de temps. ( Pour les plus courageux, la présence de commentaire sur la majeure partie des textes sera bonifiée et plus en fonction de sa qualité ) Bien les règles : *Tout format accepté ( sauf dessin évidement ) et toutes époques acceptées. Je fixerai une taille de copie à rendre une fois la liste des inscrits ainsi que les dates clés. *La non présence de votes ou de commentaires ne sera pas sanctionné ( mais leur présence bonifiée ) Bien, donc à vous les inscriptions ! Moi je m'inscris d'ailleurs ( ouais c'est la nouveauté J'aime bien mon thème !!! ) Je retire ma candidature si y a trop de monde Et voici, le concours est officiellement ouvert ! Pour commencer la liste des 33 participants (Les gens en gras sont ceux qui ont déjà rendu leur copie) : Inxi-Huinzi Zoulaf Hexeoclann Waz Briareos powa ! Poupi Crilest Celt hark Nagash94 Fatman Commandeur Atreus temujin raukoras Shas'o Benoît Marsillion le voyageur bembp paco72 Warzaram 0'mor'tyr Ogre vgdc Borkil L'Impuissant SonOfKhaine waargh the rabbit Linuath Celeborn Helena Cunniggan supr@ hunter simous Petimuel Maintenant les petites données, comme il est marqué dans le titre du post, vous avez un mois pratiquement pour rendre votre œuvre. Jusqu'au dimanche 20 avril. La taille du texte devra être de deux pages words de taille 9 Le thème du sujet est... Catastrophes naturelles ( Bien sûr en 40K, c'est pris en compte tous les phénomènes spatiaux, etc ) Pour commenter et voter, c'est là : ICI Bonne chance à tous ! @+ -= Inxi =-
  6. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Bon je prends l'habitude de répondre aux commentaires d'habitude mais comme je vais sûrement faire un gros truc de réponse, il vaut mieux que mon commentaire soit avant et distinct de mon texte. Non ce n'est pas la fin... Et puis, qui vous dit qu'ils sont effectivement sur la bonne piste ? Je suis plus d'accord là ! A part les premières lignes du texte qui sont la fin du chapitre d'avant ( pour se rappeler plus précisement où on s'en était arrêté ) et bien depuis quelques chapitres, je reprends plus ce qu'il s'était passé dans les chapitres d'avant. Et quand je l'ai fait, certaines fois, j'avais une raison précise. Ex : la fois où Loriol sort de sous la cathédrale et a de la chance car les soldats ont été neutralisé, si j'avais pas fait l'explication avec Gerheim ensuite, ca aurait été trop gros, trop abusé. Mais il est vrai que j'aurais pu en faire seulement un rapide paragraphe. Oui effectivement, je le dis dans l'introduction il me semble. Par contre là, où je suis pas d'accord c'est que pour moi y a pas de différence entre vivre en ville ou à la campagne. Pour moi toutes les villes sont à la campagne, après, c'est juste une question de taille entre chaque ville. Le problème est là justement. Déjà, je trouve que trop d'informations ne sert à rien car de toute façon, personne ne retiendra tout ( qui se rappelle le nom de la ville où les trois se rencontrent ? Personne je pense ) mais à chaque fois que je peux developper pour du long terme ( organisation de la ville en quartiers, descriptions des trois villages des héros, bientot les trois villages dans lesquels ils vont arriver ) ben je le fais volontier. Mais présenter plein de choses juste pour tout savoir, je pense ça superflu parce que ça n'a pas de lien avec l'histoire. Je préfère décrire ce qui est attaché à mon histoire et à sa compréhension. Ici le seul truc général du monde à savoir est qu'ils vivent sur eux même, sans pratiquement de commerce extérieur. En autarcie ( je sais même plus si ça veut dire ça ce mot ) Je veux bien mais c'est une histoire qui se situe entre Neldirage et ma prochaine saga ( bien que moins courte que Neldi et celle-ci ). Une epoque de renaissance, un peu age de cromagnon, une vague organisation mais chaque cité a ses propres règles vu que même la capitale est pour eux à classer en tant que légende. Alors je sais pas, je veux bien essayer d'en rajouter mais ils sont tellement fermer sur eux-même que rien ne se passe pratiquement. Pas de grand mouvement politique, de grandes guerres... C'est du chacun pour soi. Oui, je vois ce que tu veux dire, je vais en rajouter un coup avec les trois villages, c'était prévu de découvrir des nouveautés de vie ( forcement négative, c'est l'époque ) avec les trois villages dans lesquels ils vont arriver Bon seul truc positif du lot c'est que vous avez compris les liens entre persos. Vetalas et Loriol pouvant pas se saquer et Gerheim ayant le rôle de médiateur. Bon faut du changement, plus de bien sur Vetalas, plus de mal sur Loriol et plus d'importante pour Gerheim. C'est justement à cause de cette naiveté de Loriol qu'ils le pensent incapable de le vouloir. Ca aussi c'est fait "exprès" C'est pour montrer qu'entre chaque ville, il n'y a seulement que du danger omniprésent et vraiment rien d'autre. Noté Et rien n'est mieux que ce genre de critique car il n'y a qu'avec des critiques comme celle ci que mon récit n'avance vraiment en qualité ! J'ai même lu deux fois pour rien rater @+ -= Inxi, j'espère que ça en éclaire certains =-
  7. Inxi-Huinzi

    Les Trois destins

    Il manque de la ponctuation. Bon sinon, effectivement, ça avance ! Un enlèvement ou pas ? Moi au début je pensais à bien pire, style qu'il avait été tué ! A croire que je suis pessimiste ! J'aimerais bien néanmoins savoir ce qu'il s'est passé ! Bon c'est pas si rapide que ça, je te le confirme ! Y a assez de description et tout. Bon alors vivement la lumière sur ce qu'il s'est passé ! Allez gooo @+ -= Inxi =-
  8. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Après leur folle échappée, les trois voyageurs continuent leur route à travers les montagnes et se rendent compte à chaque moment à quel point celles-ci sont dangereuses. La nuit tombée, Vetalas utilise ses pouvoirs de vampire pour s'envoler et remarquera alors qu'ils faisaient fausse route ce à quoi ils décidèrent de couper d'un chemin à l'autre. Chapitre 62 Loriol grogna de stupeur et se transforma quand une forme sombre se posa devant lui. Il n’y eut qu’un petit soulèvement de fumée blanche qui prouva que le vampire venait bien d’atterrir. Loriol aurait frappé rien que pour le plaisir s’il ne l’avait pas reconnu quand il se redressa. Même le visage plissé par sa propre mutation, celui qui l’aimait le moins était facilement reconnaissable. Le loup-garou croisa les bras en attendant une explication tandis que Gerheim positionna ses chevaux autour de lui. -Nous faisons fausse route, dit le noble en grimaçant comme pour s’aider à redevenir normal. Vetalas se tapota le visage comme pour vérifier que tout était redevenu parfait ce qui ne fit qu’irriter Loriol. -Comment tu le sais ? Demanda ce dernier en coupant l’herbe sous le pied de Gerheim. -Je l’ai vu. Il me semble qu’au nord je sus distinguer quelques lumières équivalentes à celle d’une ville. Gerheim ne protesta pas et sembla être d’accord sur l’indication de Vetalas. -Et si tu nous conduisais dans un piège ? Le chercha Loriol incrédule et qui se refusait de croire le noble en qui il n’avait aucune confiance. -Je ne pense pas qu’aucun de nous n’ait réellement envie de jouer à ce petit jeu, fit avec un sourire Vetalas pour répondre. Alors soit tu nous suis, soit tu restes ici ce qui dans les deux cas, ne me posera aucun problème. -Quand tout sera fini, rétorqua Loriol, j’espère ne plus te revoir. -Tout le plaisir sera mien ! Acheva Vetalas pour avoir le dernier mot. -Si vous avez terminé vos enfantillages, coupa court Gerheim, on a encore une longue route devant nous et ces montagnes sont encore moins sûres que ce que nous avons déjà passé. Vetalas remonta sur son cheval sans rien dire ce qui relança le voyage. -Loriol, nous devons quitter le chemin et rejoindre le village d’ici, lança Gerheim d’où il était. Ce dernier ne préféra pas répondre mais s’enfonça néanmoins sur sa gauche, vers le nord. Ils durent grimper une petite pente pour redescendre de l’autre côté à travers un champ de mauvaises herbes et de petits arbres en pleine croissance malgré le sol froid et sec de cette région. Loriol avançait à petite foulée tout en respirant de longues fois. Ils n’étaient pas seuls, en cela Gerheim avait raison. Les odeurs étaient diffuses mais le loup-garou reconnaissait celle des chevaux bien que celle-ci soit légèrement… différente. Loriol ne voyait pas très bien dans le noir, mieux qu’un humain, mais à partir d’une trentaine de mètres, tout n’était que formes variant de couleur sur un dégradé de gris. Il se fiait donc plus à son odorat et ses oreilles qu’à sa propre vue. A cet instant, Loriol se concentrait d’ailleurs plus sur ces plantes qui s’accrochaient à son pantalon que sur une potentielle attaque. Et une fois qu’il se désintéressa de ce problème-ci, il avança un moment la tête levée en pensant à cette lune source de malédiction et bientôt source de bénédiction. Quand il reprit connaissance sur le trajet qu’ils effectuaient, Loriol ne sentit plus ces effluves inconnus qu’il avait sentis sur le chemin au moment où ils avaient coupé. Les Dieux seuls savaient ce qui les aurait attendus s’ils avaient continué sur la route. Loriol oublia pratiquement cette possible mésaventure en entendant son ventre crier famine. -Continuez droit ! Se donna l’initiative Loriol. Son estomac le tiraillait tellement que le reste en devenait secondaire. Ce n’était pas ces mesures de prudence, bien que fondées, qui le feraient rester ici. De plus, il avait senti l’odeur d’une proie toute proche. C’était un gros lièvre dont l'émanation lui avait immédiatement mis l’eau à la bouche. Loriol le pista discrètement sur une corniche et le captura dans le coin de celle-ci. En levant sa gueule dans laquelle était en train de mourir l’animal, Loriol vit une chose surprenante. Il se trouvait sur une protubérance rocheuse lui donnant une vue imprenable sur la région. A une distance raisonnable de là, il vit deux camps très proches. Un important et un encore plus étendu. Il ne fallait pas être un génie pour deviner que le premier était celui des mercenaires et l’autre celui de l’inquisiteur. Loriol commençait à craindre son adversaire pour qui il était devenu sa Némésis. Il semblait que sa foi et son désir de vengeance l’eut poussé à prendre la suite de feu son supérieur et se lancer à la poursuite du loup-garou et de ses compagnons. Il avait également réussi à se faire accompagner par une armée qui valait largement celle d’un grand seigneur. Il faudrait prendre garde à ne pas croiser leur chemin. La lune dans son dos, Loriol retrouva Vetalas et Gerheim qui chevauchaient au ralenti sans lui. Il leur apprit les deux nouvelles. -On voit que tu sais garder des secrets, ricana Vetalas. Ta franchise te perdra, tu le sais j’espère ? Loriol le regarda en levant un sourcil, à quoi cela pouvait-il lui servir de garder des secrets ? Surtout lui qui devait passer comme étranger à la quête du médaillon, il fallait mieux que ceux qui allaient le trouver pour lui aient toutes les informations nécessaires entre leurs mains. Surtout qu’également en cas d’affrontement avec les mercenaires ou l’inquisiteur, ils seraient de son côté lors de la bataille qui s’en suivrait. -Et à part que l’inquisiteur a recruté la moitié de la planète pour nous poursuivre, quelle est l’autre nouvelle ? Demanda Vetalas d’un ton que Gerheim désapprouva en tiquant. -Ils partent dans l’autre direction… -Qui ? Demanda le drow en rapprochant son cheval. -Les mercenaires… Ils sont en route pour le sud. -Comment ça ? S’étonna sincèrement Gerheim. -Les mercenaires vont s’enfoncer dans les montagnes alors que l’inquisiteur semble sur nos traces. -Grande nouvelle, s’exclama Vetalas en levant bras et yeux vers le ciel. -Du calme, intervint l’éclaireur. Cela signifie seulement deux choses : soit ils ne cherchaient pas le médaillon, soit nous sommes sur une fausse piste. Loriol ne dit rien pendant qu’ils réfléchissaient. D’une, il n’avait rien à dire et d’autre part, les cerveaux de la bande prendraient sûrement une meilleure décision que lui. Lui, la seule bonne décision qu’il pouvait prendre était d’attendre, se taire et les tuer quand l’artefact serait entre ses mains. Vetalas reprit la parole. -Nous n’avons guère le choix. Nous ne pouvons pas faire demi-tour pour devancer les mercenaires. Nous irions droit dans les bras de l’illuminé à robe. -Qui ? L’interrompit Loriol. -Ton meilleur ami ! Reprit Vetalas ironiquement en grimaçant. Avant que Loriol ne digère l’information, Gerheim reprit la conversation. -Tu penses donc qu’ils sont soit sur une mauvaise piste, soit ils ne cherchent pas le médaillon ? -Exactement ! Confirma en souriant Vetalas. Reprenons la route, nous avons une piste et nous devons réussir avant que l’inquisiteur ne nous retrouve. Loriol se retint de dire que cela semblait plus facile à dire qu’à faire car c’était évident. -Nous continuons vers les villages alors ? Dit-il à la place. Les deux seuls cavaliers du groupe acquiescèrent à l’unisson. Loriol ramassa son lièvre et le mâchouilla en se remettant à trotter. Il commençait à se lasser de tant d’ennui et il se dit qu’un peu d’action ne nuirait pas. Il espérait que le village qu’avait vu le vampire, s’il ne s’était pas trompé, leur fournirait de quoi s’amuser un peu. Loriol serait même prêt à créer lui-même cette agitation. Qu’était-ce un village de plus ou de moins ? Il avait tellement faim de vraie viande. Il gronda pour chasser ces dangereuses pensées. Il ne fallait pas retomber dans ces travers qu’il tentait de surmonter. Avant d’arriver au plateau, qui se découvrit en même temps que le soleil, l’homme loup chassa d’un puissant hurlement deux gros fauves qui s’étaient mis à tourner autour d’eux. Pour accéder audit plateau, ils durent le contourner pendant une trentaine de minutes afin de trouver un accès pour les chevaux. Le problème de ce plateau fut qu’il était comme un plat sur lequel était posé un cube. Il était dur, venant du plat, de monter sur le cube. Heureusement, les caprices du temps avaient fait tomber un accès et les éboulis leur permirent de grimper. C’était un large plateau dont les montagnes au loin formaient un haut arc de cercle. Ces hauts sommets se trouvaient à l’exact opposé du plateau qui donnait la vue sur une vallée et quelques collines. Ils étaient à mi-hauteur sur la première façade rocheuse et ils avaient bien grimpé cette journée-ci. Dans le creux des montagnes, trois villages brillaient faiblement. Seuls quelques édifices étaient éclairés dans chacun d’entre eux. Loriol vit alors l’erreur qu’avait commise Vetalas en croyant la présence d’une seule cité. Volant dans le ciel, il n’avait pas pu voir les habitations de l’autre côté du flanc de montagne. Devant eux, la haute vallée s’affaissait et elle s’étendait à leur droite sur une forêt qui s’étalait pratiquement jusqu’aux montagnes. Le premier des villages étaient à la frontière de cette forêt, le second était au nord, légèrement à cheval sur le relief et le troisième était à l’opposé largement plus haut dans la falaise. Plusieurs kilomètres séparaient chaque ville et Loriol s’en demandait la cause. Il se rassura en se disant qu’en cas de problème dans un, ils pourraient toujours aller discrètement dans les autres. Loriol avança à rythme réduit ce à quoi les autres ne protestèrent pas. Ils entrèrent ensuite dans une forêt étrangement calme pourvue d’arbres, épineux pour la plupart, qu’ils n’avaient jamais vus auparavant. Comme il ne savait guère quoi faire, le loup garou fit une halte au milieu de sapins, non loin d’une sorte d’ancienne mine abandonnée. Les compagnons allèrent jeter un coup d’œil curieux au trou surmonté de planches craquantes avant de retourner à leur campement improvisé afin de discuter de la suite. Loriol s’assit sur une motte de terre tandis que Vetalas et Gerheim sur des cailloux plus ou moins confortables. -Je vous emmène où ensuite ? Demanda Loriol alors que Gerheim suivait un oiseau des yeux et Vetalas était complètement perdu dans ses pensées. -Il faudrait qu’on lise, je suppose… Fit l’éclaireur. Ou du moins qu’on se rappelle. -Quand dans ce creux vous serez… -… enseveli vous le trouverez. Comme à chaque fois, un grand silence se fit. -Je suppose que pour qu’on trouve ce truc, il faut aller aux villages ? Leur demanda Loriol. -On ? S’étonna Vetalas. -Evidement, répliqua Loriol un peu vite, je veux ma part. Il se rattrapa de façon assez convaincante. -Je veux dire, votre babiole ne sera sûrement pas le seul trésor sur place. Partagez-vous ce truc pendant que moi je prendrai les richesses. Gerheim et Vetalas se regardèrent satisfaits de la proposition et sûrement soulagés de n’avoir qu’un adversaire à surveiller. Loriol, quant à lui, avait son excuse pour les accompagner jusqu’à l’objet et le dérober une fois sur place. Ils mangèrent tous un instant, même Loriol se nourrit également de nourriture chaude ce qui lui rappela d’étranges souvenirs. Une fois cette source de réconfort avalée, ils montèrent en selle pour certains ou se remit à courir pour l’autre. La fin du voyage semblait plus proche que jamais. @+ -= Inxi =-
  9. Bon je commence tout de suite par ce qui ne m'a pas plus : un peu cliché le truc sur l'âme. La grande phrase 'bidon' qu'on a déjà lu à toutes les sauces. En réalité, personne ne parle comme ça alors je pense que mettre quelque chose de plus classique ne pourrait pas nuire ! Ensuite, le résumé n'en est pas vraiment un. Ca pourrait être au début du texte en guise de présentation. Il le faudrait plus complet si tu veux attirer des lecteurs Sinon je trouve ça toujours de mieux en mieux. Plus appliqué, moins de fautes, plus de descriptions. C'est largement mieux qu'au tout début ! Alors suite @+ -= Inxi =- PS : Ah oui, essaye de faire des espaces entre tes dialogues et le reste du texte, ca fera moins paté !
  10. Pour la déesse, ma copine dit que la culotte devrait plus être sur les hanches parce que là, ça ne tient rien @+ -= Inxi, juste en passant =-
  11. Toujours plein de petites fautes bêtes de ce style là. Bon je recommence avec un vieux commentaire : Faudrait que tu fasses plus long ! Parce que c'est bien gentil un petit bout de journal mais il se passe rien du tout là, ce n'est qu'un flashback ! Bon on suit au moins ce que tu nous as pas décrit avec un petit sourire aux lèvres devant tous ces exploits de vampire @+ -= Inxi =-
  12. évidement, on sait tous que ça s'écrit comme ça et même à l'oral ça se dit Ah, ces relectures ! Bon pas trop de fautes après donc c'est moins catastrophique que ce que je m'attendais ! Un passage intéressant où la rencontre des bandits ( beaucoup de bruits pour rien je pense ) n'amène sûrement que la rencontre avec la goule. En fait je crois que ton défaut c'est de tout voir en grand, des combats tout le temps, des inquisiteurs, des brigands.. Mais des fois, acquérir l'information le plus facilement possible reste la meilleure solution ! Suite ! @+ -= Inxi =-
  13. Inxi-Huinzi

    Les Trois destins

    Bon bah rien à dire du tout sauf que j'ai l'habitude, sur cette taille de message, de renvoyer le texte en MP à l'auteur en disant de revenir quand ça sera plus long ! Bon là tu as de la chance que ça soit toi et que c'est de qualité ! Mais la prochaine fois, je veux au moins cinq fois plus long hein ! Allez suite alors ! @+ -= Inxi =- Bon ben ça va un peu mieux en plus grand ! J'ai combiné nos messages. Bon donc ce qu'on va apprendre là c'est que la crise se rapproche mais aussi qu'ils vont allés au theatre et je pense que c'est à ce moment là qu'on en apprendra plus ! Allez chouite ! @+ -= Inxi =-
  14. Inxi-Huinzi

    Le Viebbal

    On dirait mes fautes ça C'est du présent ta phrase là Ben c'est pas mal ! Dommage pour les castors ! Moi je t'en veux personnellement sauf si l'humain se fait tuer mais je suis presque sûr que ca se terminera par une déroute du dragon ! Alors souite ! ( En fait, tu as une idée de la taille totale de ton texte ? ) @+ -= Inxi =-
  15. Heu vu les fautes qu'il y a là, y aurait moyen que tu travailles sous word ? Y en a plein d'autres après donc faudrait relire en particulier ce passage FAllait que je la note celle du dessus parce qu'elle m'a fait saigner des yeux Bon pour le fond, je trouve bizarre qu'il soit si mal accueilli, c'est pas réellement sa faute non plus si l'autre est venu à sa recherche. Je veux dire que ca devait arriver et de plus, c'était qu'un homme, pas non plus une armée ! Bon, je t'encourage à faire u ne suite maintenant que la quête est à nouveau lancée ! On va voir comment il va retrouver son ennemi je suppose ! @+ -= Inxi =-
  16. Inxi-Huinzi

    Navregen

    J'aurais juste mis au pluriel ici ! Alors dans la suite, il bouge et ils annoncent la suite. Surtout avec cette histoire de bête à déloger mais aussi la fille qui attend les renforts de ses congénères. Moi j'ai l'impression qu'ils vont s'attacher l'un à l'autre, tu vas nous la faire à la shrek sauf qu'elle se transforme pas en orc la nuit Allez suite ! @+ -= Inxi =-
  17. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Voici la suite héhé ! Après avoir écouté Vetalas, Gerheim va chercher Loriol pour s'enfuir sur l'insistance du noble. Ils iront même jusqu'à l'embrasement du chariot rempli de drogue pour gagner du temps contre les mercenaires. Désormais, ils font route seuls vers les montagnes. Chapitre 61 -Vous le dîtes si je vous ennuie, n’est-ce pas ? S’insurgea Vetalas en regardant le drow s’en aller ce que le loup imita rapidement en sens inverse. Aucun ne répondit ce que le vampire trouva bien ingrat alors qu’il venait de leur sauver la mise. Lorsque le cavalier avait déboulé, il était tellement paniqué et pressé que ses pensées s’étaient d’elles-mêmes présentées à lui. Ce fut donc avec stupeur que Vetalas écouta le rapport que l’éclaireur se répétait inlassablement dans sa tête. D’autres soldats humains à la marque d’une bougie les suivaient à quelques heures à peine de là. Il ne fallut pas longtemps pour que le mort-vivant se rappelle que ce symbole était lié à la foi. De là, il en avait vite déduit que les seuls fous qui pouvaient s’être lancés à leur poursuite étaient le nouvel inquisiteur et ses hommes. Le vampire pensait que le prêtre et ses suivants subiraient les dangers de la route et que le voyage leur serait fatal. Malgré cela, la foi aveugle et la haine de Lieles envers Loriol allaient sûrement lui permettre de survivre jusqu’à ce qu’il applique sa justice. A partir de là, ils devaient rapidement mettre le plus de distance entre eux. Vetalas était persuadé que les mercenaires se rangeraient du côté des gagnants et de ceux qu’ils trouvaient le moins pire, soit certainement l’inquisiteur. Sa position inconfortable sur sa selle le tira de ses pensées. Cela faisait plusieurs années que le noble n’avait pas monté à cheval. La dernière fois fut lors du mariage du maire de la ville avec, aujourd’hui, sa défunte épouse emportée par une maladie. Vetalas avait paradé à cheval dans la colonne d’invités pour montrer son statut au sein de la ville. Il trouvait ce moyen de voyager inconfortable et barbare. Il avait déjà mal au postérieur alors qu’il chevauchait depuis seulement une heure. Même en bougeant, il n’enlevait pas cette sensation de gêne liée à sa position et l’impression de froisser ses vêtements. De plus, le temps variable de ces jours ne changeait en rien sa désespérante situation. Hors de son carrosse qu’il avait mis des heures à préparer afin de ne pas subir le froid, il était désormais sans guère plus que deux petites couches pour protéger son corps. Il se demanda alors comment pouvait bien faire Gerheim qui n’avait qu’une chemise de toile, de mauvaise qualité d’ailleurs, et son armure. Vetalas en vint une nouvelle fois à espérer la nuit pour que son cœur cesse à nouveau de battre et qu’il ne sente plus cette froide atmosphère. Il réajusta sa cape de fourrure qui couvrait également en partie sa monture. Une ombre lui couvrit les yeux et en levant la tête, il vit les nuages rattraper et cacher le soleil. Adieu chaleur et bienvenue dans la peine, pensa Vetalas en rentrant un peu plus sa tête dans ses couches. La seule chose qui lui remonta le moral fut qu’on distinguait de plus en plus les montagnes et qu’il ferait nuit dans quelques heures à peine. Comme quoi, les courts jours d’hiver avaient du bon. Ils chevauchèrent tous séparément pendant une heure environ avant que Gerheim ne revienne chevaucher à côté de lui. -Que fait-on ensuite ? Demanda le drow. Vetalas réfléchit et proposa d’étudier la prochaine phrase. -Dans le seul passage à trois branches… -… il sera préférable de prendre la voie marquée. Les deux cavaliers étudièrent les possibilités silencieusement. Le soleil avait disparu depuis quelques temps derrière une cime de montagne mais il faisait encore assez jour pour voyager. Vetalas se perdit dans son étude des alentours. Depuis une demi-heure, ils étaient réellement entrés dans la partie montagneuse de la région. Cela avait commencé par une pente abrupte qui bifurquait dans un bosquet peu élevé mais dense. Les deux compagnons de fortune suivaient une piste étroite créée par la pluie. Vetalas passa son temps à baisser la tête pour éviter ronces et fines branches. Ils débouchèrent sur une piste plus large décorée à gauche par une sorte de carrière qui lassait la roche à nue. A droite, Vetalas vit un beau panorama de la région sur lequel il ne s’attarda pas. Ils avancèrent tous les deux sur un chemin qui continuait tout droit d’une part et l’autre voie remontait en épingle à cheveux sûrement sur le haut de la carrière qu’ils venaient de passer. Gerheim guida son destrier auquel étaient attachés les deux chevaux sans cavalier vers la piste qui montait sans que Vetalas ne comprenne pourquoi. Le vampire espérait vraiment que Loriol était parti dans cette direction. Le loup revint à ce moment-là, des feuilles mortes collées un peu partout. -A une demi-heure d’ici, il y a une route qui monte dans les montagnes, elle se sépare en trois au bout d’un moment. L’elfe et le noble se jetèrent un coup d’œil entendu. Ils étaient sur la bonne piste ce qui ralentit un peu l’ennui qui frappait le vampire depuis peu. -Y a aussi autre chose, dit le loup en enlevant une paire de feuilles qui pendaient. Y a une nappe de brouillard qui descend droit sur nous, la nuit va bientôt tomber alors il serait peut-être temps de dormir un peu. -Bien sûr le génie ! Ironisa Vetalas. Et nos poursuivants ? Je suis d’avis de continuer ! Gerheim réfléchit un moment et Loriol en remit une couche. -Je les sens plutôt lointains, ils n’ont pratiquement pas bougé. Nous pouvons nous arrêter et en plus, ils avanceront pas plus en aveugle. -Loriol a raison, acquiesça Gerheim. Les chevaux doivent se reposer un peu et nous allons faire tourner les charges. Vetalas pesta mais mit pied à terre tandis que l’homme loup se mit en fœtus sur le sol pour se reposer. Effectivement, une dizaine de minutes plus tard alors que Vetalas dégageait son stock de nourriture sèche d’un de ses sacs, un épais brouillard blanc les enveloppa. -Il ne semble pas naturel, déclara Gerheim d’un endroit où le noble ne le voyait plus. -Et pourtant si, annonça l’humain de nouveau mort-vivant, l’inquisiteur est fort mais pas pour lancer un tel sort de sa position. Cela rassura Vetalas qui pensait réellement que rester ici était une mauvaise idée mais il était évident que personne ne les trouverait dans une telle purée de pois. Ils se reposèrent le temps que la lune décroissante soit à son zénith. A ce moment-là, le brouillard n’était pas disparu mais semblait moins opaque malgré l’humidité nocturne qui l’avait renforcé. Les cavaliers se mirent en route tous trois dans un silence complet. Ils restaient prudents les uns vers les autres en position défensive. Ca serait le pire moment pour se faire attaquer… Loriol était devant et ouvrait la route d’un pas méfiant, il était suivi par Vetalas en pleine confiance maintenant qu’il avait ses pouvoirs et derrière lui était Gerheim pensif. Heureusement, il ne se passa rien et Loriol réussit à les conduire hors de la nappe blanche sur le chemin en question. Finalement, le gros chien était utile, s’avoua Vetalas même s’il préférerait mourir plutôt que de l’avouer à tous. Ils laissèrent derrière eux l’opacité humide d’où même les oiseaux paraissaient avoir fui. Désormais, les criquets et autres insectes nocturnes se faisaient ouïr et ils entrèrent dans les montagnes proprement dites par un défilé. Ils sursautèrent aux sons de pierres qui roulaient et à la vue de silhouettes qui se découpaient toujours loin autour d’eux. Ils arrivèrent à l’embranchement et Vetalas regarda Gerheim sauter au sol pour aller regarder de plus près chacun d’eux. -Alors ? Demanda Vetalas qui se lassait de regarder le drow faire des allers-retours entre les trois. -Honnêtement, je ne sais pas ! Fit l’elfe en ne lâchant pas les trois issues des yeux. -A quoi tu sers alors ! S’irrita Vetalas en avançant son cheval. Laisse-moi donc regarder ! -Si ce Seigneur veut bien s’en charger, dit Gerheim d’une voix calme qui transpirait la colère tout en s’inclinant ironiquement. Vetalas le regarda de haut et s’avança dans chacun des passages. Il était vrai qu’ils se ressemblaient tous et qu’aucun n’avait de marques claires et nettes. Il fit demi-tour à l’intersection où Gerheim assis sur un rocher se parait d’un sourire narquois. -Alors, grand enquêteur, se railla-t-il, par où allons-nous ? Vetalas renifla et ne prit pas la peine de répondre. Il avait soif et il allait en profiter pour prendre une nouvelle dose de drogue. Pendant ce temps, l’éclaireur s’était remis debout pour chercher quel pouvait être le bon passage. Cela prit cinq bonnes minutes pour que Vetalas fasse tout ce qu’il avait à faire et un temps indéterminé pour qu’il reprenne conscience après ce bien-être qui disparut au réveil comme neige au soleil. A peine avait-il ouvert les yeux que Gerheim lui cria pratiquement dans les oreilles qu’ils pouvaient enfin y aller. Pourtant le personnage se trouvait à plus de dix mètres de lui et la distance s’accroissait car avec Loriol, ils remontaient le chemin du milieu. Vetalas se releva durement des roches dans lesquelles il s’était écroulé et maudit sa précipitation en voyant l’état de sa cape et sentant la forme de ses cheveux. Il se refusa de partir avant que tout soit en ordre ce qui lui prit cinq minutes sans même la considération que les autres allaient peut-être le distancer voire le semer. Vetalas se mit donc finalement en selle pour avoir la satisfaction de voir que les deux autres l’attendaient à quelques virages de là. Il n’était d’ailleurs pas très rassurant de voir ces deux cavaliers à peine visibles dans le firmament. -Vetalas ? Fit la voix de Gerheim dans son dos. -Quoi ? Fit-il surpris en se retournant vers ses deux compagnons qui venaient d’apparaître sur la voie de laquelle lui-même venait. Il fit immédiatement volte-face mais les deux formes qu’il avait distinguées à la lueur stellaire avaient disparu. Il déglutit doucement. Comment cela se faisait-il qu’il n’avait pas détecté que ce n’étaient pas ses compagnons ? Les montagnes étaient vraiment dangereuses et Vetalas se demanda comment ils avaient confondu ces arbres avec autre chose. Enfin ce fut ce qu’il essaya d’admettre pour oublier le fait qu’ils n’étaient peut-être pas seuls. Le vampire comprit qu’il fallait mieux se concentrer sur ses sens au lieu de risquer une nouvelle fois sa non vie inutilement. En fin de compte, Vetalas fut pratiquement persuadé d’avoir eu une hallucination ce qui lui valut des railleries de Loriol sur l’inquiétude manifeste qui se lisait dans la prudence du vampire. Après une heure de chevauchée, Vetalas s’envola d’un battement d’ailes vers le ciel. Il l’avait fait silencieusement et dans l’obscurité, il s’était enfui avec discrétion. Cela lui faisait du bien d’être en totale liberté même s’il ne le faisait uniquement pour observer les alentours. Il profita néanmoins de cette sensation de puissance avant de se mettre au travail. Il vit alors qu’ils s’étaient trompés de chemin car de petites lumières, semblables à des petits points jaunâtres dans le lointain, brillaient au nord. Ils auraient donc dû prendre le chemin de gauche et Vetalas atterrit pour l’annoncer aux deux autres qui étaient en train de se perdre. @+ -= Inxi =-
  18. Hop, comme les deux autres textes commentés avant, une des ( peu ) nombreuses fautes que j'ai pu voir avant. Faire gaffe à la concordance des temps. Pour le fond, je trouve ça interessant dans le sens ou ca va surement ammené une nouvelle intrigue mais par contre, je regrette ce combat contre le pretre guerrier qui sert vraiment a rien. Il est vraiment que là pour apporter des parchemins donc limite, faudrait voir si tu pourrais pas trouver un moyen original pour qu'il adquiere ces textes parce que là, ca fait dérisoir et selon moi, il aurait mérité largement plus de descriptions ! Allez suite ! @+ -= Inxi =-
  19. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Voici la suite plus que dans l'étang ( ) Chacun des personnages tente à sa façon de se rallier le plus d'hommes possible. Loriol décide alors de passer à l'étape suivante et dénonce les deux autres aux soldats afin de provoquer leur exécution le lendemain. Il ira se coucher impatient avant d'être réveillé par un étrange cauchemar sur l'inquisiteur Chapitre 60 Gerheim était au centre d’un cercle composé d’une dizaine de soldats. Il faisait face à un autre adversaire qu’il affrontait déjà depuis plusieurs minutes. Le drow avait plus d’expérience que l’humain dans ce type d’affrontement mais la technique humaine de défense, simple et malgré cela déroutante, avait le mérite de le tenir pour le moment en échec. Gerheim avait déjà tout planifié depuis le début : avancer et le prendre en étaux. Les spectateurs étaient interdits et refusaient d’entrer dans le combat qui se jouait sous leurs yeux. C’était quelque chose de nouveau que Gerheim avait amené jusqu’à eux, la curiosité avait pris le dessus. -Gerheim ! Cria Vetalas, cesse ton jeu stupide et dépêche-toi de venir. Le drow jura tout bas et se gratta la joue par-dessus sa cagoule. -On finit pas la partie ? Demanda le mercenaire qui semblait sûr de lui. D’une voix qui tira tout le monde de sa torpeur, il répondit. -Non, mon soldat prend ton chevalier et le tour d’après, le bouffon bloque ton empereur et je gagne. Le guerrier regarda un instant le jeu et soupira que, quel que soit le mouvement qu’il fasse sur le plateau ces deux prochains tours, il était condamné à perdre. Gerheim rangea les pièces en un clin d’œil et alla voir ce que pouvait bien vouloir lui dire Vetalas de si important. Le mort-vivant l’avait appelé du carrosse se trouvant au sommet d’une petite butte surplombant le campement qu’avait dressé les mercenaires. Loriol était en train de parler dans un coin quelconque du bivouac. Tout était semblable depuis la veille, rien depuis les silhouettes. Anir semblait se douter que le soudain arrêt des attaques correspondait étrangement avec l’arrivée des trois individus parmi eux. Gerheim était néanmoins tranquille, le chef de la bande n’avait pas de preuve pour le démontrer. A partir de là, il ne leur poserait pas de soucis. Gerheim vit Vetalas plus irrité qu’autre chose ce qui allait provoquer son départ. Il n’était pas son esclave et ses tâches ingrates, comme il supposait que cela était, il pouvait se les garder. Pourtant, alors que le vampire aurait dû crier sur l’éclaireur qui lui tournait le dos pour s’en aller, il n’en fit rien. Ce fut la seule raison qui aurait pu arrêter Gerheim dans son mouvement et elle le fit. En se retournant, il put voir Vetals tourné par-delà le relief. Rapidement, Gerheim en vit la cause et un cavalier déboula au galop du sommet. Il émergea à la vitesse de l’éclair lançant mottes de terre et cailloux dans son sillage. L’instant d’après, alors que le drow regardait le dos du mercenaire qui formait l’arrière-garde disparaître dans le campement, Vetalas réitéra son appel. Gerheim se demandait ce qui l’agitait tant mais les grands gestes de Vetalas le convainquirent d’aller trouver la réponse vers lui plutôt que directement vers les mercenaires. Cela ne semblait pas être une bonne nouvelle et si Vetalas pouvait un jour paraître paniqué, il ressemblerait vaguement à ce qu’il était à l’heure actuelle. -Quoi ? Demanda directement l’elfe noir. -On doit avancer nos plans, si tant est que nous n’en ayons jamais eu un… Les hommes de l’inquisiteur sont à nos trousses. C’est ce que l’éclaireur va annoncer à Anir. -Comment tu le sais ? Chercha à savoir l’elfe noir en imaginant un piège. -Fais-moi confiance ! S’exaspéra le noble en battant ses flancs de ses bras. L’elfe noir rit sous cape. -Non mais sérieusement… -Je suis prêt à aller chercher moi-même Loriol pour qu’on parte d’ici ! -Donc c’est la vérité… Dit d’une voix calme Gerheim en se retournant vers le campement. Détache les deux chevaux du carrosse et commence à charger tes affaires ! -Et s’il te plait, ça t’arracherait la gorge ? Demanda le noble en levant un sourcil et croisant les bras. -Tu sais quoi ? Lui rétorqua Gerheim. Fais ce que tu veux ! Mais quand je reviens avec le loup-garou, nous partons ! Le drow ne se retourna pas pour voir si Vetalas s’exécutait ou pas. Il était sérieux quand il disait qu’il partirait dès que Loriol serait là. Il réfléchit en descendant la pente à petites foulées. Les hommes de feu l’inquisiteur menés par le petit illuminé se satisferait de la capture de l’homme loup mais ce dernier était le seul à pouvoir leur fournir protection jusqu’au médaillon. Il était hors de question de le laisser derrière. Ils allaient être forcés de fuir ensemble, comme lors de leur première association. Gerheim repéra facilement Loriol mais le tirer à part fut une autre paire de manche car il se montra plus têtu qu’un enfant de cinq hivers. -Nous devons partir, Loriol, immédiatement ! Lui annonça un peu brusquement Gerheim en le tirant par la manche. -Non ! Je pars pas ! Je suis bien ici ! Vous voulez m’éloignez de mes nouveaux alliés ! Se défendit le loup en reculant. -Tu crois qu’ils resteront tes amis quand les troupes de l’inquisiteur arriveront ici pour te mettre en charpie ? Loriol ne répondit pas. -Tu sais qu’il est là, n’est-ce pas ? -Je m’en suis douté à mon réveil, avoua-t-il. -Pour l’instant, le cavalier est juste venu annoncer l’arrivée d’une troupe qui, parait-il, serait celle du nouvel inquisiteur. Profitons qu’ils arrivent pour nous enfuir. Le loup resta interdit encore un moment mais parut comprendre que la situation tournait en leur défaveur. -Partons maintenant, dit-il en hochant la tête. Les deux protagonistes allèrent retrouver le troisième en haut de la butte. Gerheim fut étonné que le noble ait réussi à charger tant de choses en si peu de temps et sur deux animaux. -Je suis prêt ! Fit celui-ci visiblement satisfait. -Tu as chargé tout le carrosse sur deux bêtes ? S’étonna Loriol. -Non, bien sûr que non. Seulement l’indispensable. -Je ne sais pas si l’on peut qualifier d’indispensables tous les vêtements qu’il y a sur cet animal, s’impatienta Gerheim en soulevant une toile qui couvrait des bagages. -Il est de toute façon trop tard pour tout débarquer ! -Nous avons besoin d’un animal de libre pour ne pas trop fatiguer les autres, tenta d’expliquer Gerheim au noble aussi têtu que le loup. -Et bien comme bête libre, nous avons Loriol, ce n’est pas un problème ! Heureusement pour lui, le lycanthrope le comprit de travers. -Oui, je n’ai pas besoin de cheval. Il refuserait de me porter, je vais courir, ça sera mieux, répondit-il au noble sans se douter qu’il venait de se faire rabaisser. -Bien partons maintenant, nous n’avons pas plus de vingt minutes avant que nos nouveaux compagnons de route n’arrivent. Mais avant, j’ai un petit cadeau pour nos amis soldats… Continua malicieusement le noble heureux à la perspective de ce qu’il allait faire. Ce fut à ce moment que Gerheim remarqua comment le carrosse luisait sur sa partie avant comme s’il avait été enduit d’un liquide particulier. Le noble marcha vers le carrosse et lança quelque chose sur le véhicule qui fit une petite étincelle. Vetalas sembla contrarié mais la diligence s’enflamma. -Aidez-moi à la pousser vers le campement ! Les exhorta Vetalas. C’est rempli de drogue ! Ca va les mettre au tapis pour un bout de temps ! Et avec de la chance, cela fauchera Anir au passage ! Gerheim n’y croyait pas trop et c’était une triste manière de remercier les mercenaires qui s’étaient montrés assez hospitaliers une fois qu’on les connaissait un petit peu. Mais il devait avouer que cela leur laisserait plus de temps car les hommes de l’inquisiteur ne sauraient pas par où s’étaient enfuis les compagnons. Gerheim commença à pousser le carrosse qui s’emballa dans la descente. Le chariot enflammé attira rapidement les regards et tous purent s’écarter avant que l’engin ne les percute. Le carrosse toucha une pierre et finit sa course sur le flanc, sur le côté du gauche du campement. Un cercle se fit bientôt autour tandis que des mercenaires lorgnèrent le point d’origine du véhicule d’où les compagnons avaient déjà déguerpi depuis deux bonnes minutes. Les trois protagonistes chevauchaient aussi rapidement que les chevaux leur permettaient. Sauf Loriol évidemment qui ne semblait même pas se fatiguer à courir aussi vite. Après dix minutes de chevauchée hasardeuse, ils s’arrêtèrent dans le creux formé par deux collines. -Heureusement qu’on était du bon côté des montagnes, déclara Loriol entre deux respirations rapides. -Comment saurons-nous que nous ne sommes pas suivi ? Se demanda Vetalas tout haut. -Si dans une heure nous sommes encore en vie, lui répondit Gerheim en regardant derrière lui, c’est que l’idée de la maison de la drogue a fonctionné. -Un peu de respect envers mon plan ! Dit Vetalas en se retournant le doigt levé. Si vous saviez combien ça m’avait coûté… Heureusement qu’il m’en reste un peu, dit-il d’une façon suave en tapotant un baluchon pendu au cheval. -Que faisons-nous maintenant ? Demanda Loriol visiblement déçu de la situation. -Je pense que tout le monde sera d’accord pour que nous fassions route jusqu’au montagne en évitant de nous éloigner du chemin principal. Nous ne savons point ce qu’il se cache dans le plus profond des terres, annonça Vetalas de nouveau sérieux. Loriol haussa les sourcils d’accord involontairement tout en regardant le sol. Gerheim acquiesça tout en retirant sa cagoule et prenant une grande bouffée d’air. Il attendait de pouvoir l’enlever depuis quelques temps déjà. Il avait même sous ses fesses, en guise de coussins, une cape qu’il avait dérobée à Vetalas. Il n’aurait plus besoin de cacher directement son visage comme il l’avait fait auparavant. La journée était ensoleillée et calme, Gerheim n’avait donc pas besoin de s’habiller plus chaudement qu’il ne l’était déjà. -Pas d’objection non plus à ce que Loriol ouvre la marche et que je la ferme pour brouiller nos pistes ? Demanda à voix haute l’éclaireur elfe noir de façon rhétorique en commençant déjà à manœuvrer son cheval. Personne ne répondit et il prit ça comme un oui. Petite confession, je voulais faire ce passage quand c'était à Vetalas mais finalement, c'était trop long donc j'ai avancé d'un chapitre ! @+ -= Inxi =-
  20. Je crois que faut revoir le 'tout' Bon le fond, comme tu le dis toi même, l'action est un peu au ralenti dans cette partie du texte mais y a quand meme du changement avec le fait qu'ils finissent par se faire plus ou moins accepter et se font même de nouveaux amis ! Je dirai que ça me parait facile et qu'atre chose doit etre en jeu alors j'attends de voir @+ -= Inxi =-
  21. Inxi-Huinzi

    Le Viebbal

    Ca c'est pour les petites fautes ! Le truc qui me gène dans le passage : Ca va un peu vite, on a l'impression qu'il dort dans un arbre devant la grotte ! Sinon c'est bien mais si long a venir ! Allez la suite @+ -= Inxi =-
  22. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Oué je sais Kroxi que c'est lourd de revenir dans le temps et que ca avance pas ! Moi je le vis ! C'est pour dire ! En fait, je faisais ça quand les passages sont importants. Là par exemple avec le nouveau sur Loriol, j'avais déjà prévu de reprendre à la fin du passage et pas en cours du dernier ! Bon je vous laisse voir ça et ca m'encourage de voir qu'en fait y a encore du monde ! Voici la suite ! Le groupe avance lentement vers les montagnes et les trois protagonistes tentent chacun à sa façon de s'attirer les faveurs du plus de soldats possible. Chapitre 59 Loriol sursauta quand Anir cria le départ. Lui et les anciens avaient passé la nuit à discuter de tout et de rien. Le chef des mercenaires lui avait dit qu’il était important et qu’il voulait que Loriol ait un grand rôle parmi eux. Le loup était fier, c’était la première fois qu’on lui montrait autant de considération depuis son poste de videur. Le lycanthrope avait d’abord écouté avec attention les rapports, les doutes et les histoires diverses des vétérans mais il s’était vite ennuyé et perdu dans ses pensées. Les plus anciens respectèrent son silence, ou s’en réjouirent, et le laissèrent en paix. Il se leva en regardant autour de lui. Ses genoux craquèrent d’une position trop longtemps figée. Il s’étira rapidement en regardant les guerriers s’activer à des tâches précises. Loriol n’avait absolument aucune idée de ce qu’il pouvait bien faire. Avant qu’on ne le recrute pour aider, il décida d’aller revoir ses deux compagnons afin de voir comment ils s’en sortaient sans lui. Loriol se sentait mieux loin de Vetalas. Autant l’elfe le laissait indifférent, autant le noble l’irritait au plus haut point. Celui-ci avait néanmoins changé depuis leur rencontre. Depuis qu’ils étaient partis, le vampire semblait se sentir plus à l’aise, la drogue devait sûrement y être pour quelque chose. Comme s’il avait deux comportements. Un en privé et un pour la bonne société. Cela se ressentait notamment dans son vocabulaire que le loup comprenait mieux. Loriol n’était pas assez idiot pour croire que ce fut lui qui s’était amélioré. Il posa la question au noble tout en scellant un cheval. -Plait-il ? Répondit le vampire en le toisant. Si cela ne te sied guère, je me sens dans l’obligation de pratiquer avec toi ainsi. Loriol soupira. Il n’était pas encore de mauvaise humeur et il en profita pour oublier temporairement l’agacement que lui provoquait Vetalas à chaque fois qu’il parlait. -Que fais-tu ? Demanda simplement l’elfe en surgissant de nulle part ce qui le fit sursauter. -Ces chevaux m’appartiennent, j’en récupère un. -Cela serait irréfléchi, lui expliqua le drow, tu ne sais pas t’en occuper, il mourrait d’infections. -Tu t’en occuperas à chaque fois, proposa Loriol en haussant les épaules. -Bien sûr… Répondit l’éclaireur de mépris. Loriol mit un peu plus de temps pour comprendre que ce fut de l’ironie et il décida en bon sens de laisser le cheval ici. Il aurait aimé plus que tout lui prouver qu’il aurait pu s’en occuper et même si le destrier venait à mourir… Cela n’importait peu ! Qui étaient-ils pour lui donner des ordres ? Il faisait ce qu’il voulait après tout. Tout en bougonnant, il s’assit à l’arrière du chariot en remarquant rapidement la disparition de cette odeur de putréfaction qui caractérisait le cocher. Il se lamenta de n’avoir pu s’en servir de déjeuner. Cela lui aurait éviter de chasser même si la viande en question laissait à désirer. Loriol se balança lorsque le carrosse démarra. Il ne se passa rien durant pratiquement le voyage, seules des silhouettes à l’horizon deux heures après leur repas de la mi-journée changèrent son quotidien. Gerheim en décompta un peu moins d’une centaine. Les mercenaires étaient à peine plus nombreux. Au loin, les deux groupes se surveillaient et il semblait que celui des lointains individus ne voulut pas tenter leur chance avec les soldats, quoi que furent leurs intentions premières. Loriol se demanda ce qui se serait passé s’ils avaient seulement vu le carrosse. Rien de bon il imaginait… Quand le soir ils s’arrêtèrent, ils furent enfin en vue des premières cimes montagneuses. D’ici et dans la pénombre naissante, le lycanthrope ne voyait que de petits pics dépasser. Ils en verraient sûrement plus le lendemain. Devenu le petit rituel de soirée, les trois compagnons s’étaient intégrés naturellement au groupe de guerriers. Anir ne les avait pas empêchés de le faire et il aurait déjà fallu qu’il en eût la volonté… Chacun marquait des points à sa façon et Loriol se sentait chaque fois plus à l’aise avec les vétérans. Le loup pensait qu’il fallait mieux avoir dans sa poche les plus forts plutôt que les autres. -Pourquoi ne pas camper dans les montagnes ? Demanda Loriol au milieu d’une conversation. Nous serions bien plus en sécurité là-bas qu’ici ! Son seul but était en fait d’y parvenir au plus vite pour s’emparer enfin du médaillon et que tout s’achève enfin. -Non, fit le bras droit d’Anir. Nous l’avons fait à l’aller. Nous avons campé sur une corniche. On s’est fait attaquer du chemin d’où l’on venait, de celui devant nous, des airs et par des sentiers cachés au-dessous. Ca a été un vrai massacre. Anir grogna. -On a fini par les repousser mais la moitié de nos hommes étaient morts ou gravement blessés. Depuis, on en prend toutes nos précautions. Les montagnes sont dangereuses… Bien plus que les autres régions du coin. Même les alentours de la ville de l’empereur ne sont pas sûrs. -Quelle est cette ville ? Demanda le loup avec naïveté. Les soldats rirent en se regardant mais s’arrêtèrent devant le regard étonné de Loriol. On finit par lui expliquer. -Etonnant qu’il y ait des villages qui ne connaissent pas son existence ! Dit le soldat. Enfin je suppose que comme les nouveaux la connaissaient pas non plus et que nous ne connaissions pas l’existence de votre cité… Ca m’étonne guère. Au final les vétérans finirent par parler de chez eux en racontant leur histoire personnelle. Bizarrement, cela resta des détails superficiels comme s’ils avaient eu consigne de ne pas parler de certaines choses. Même Loriol, qui avait pourtant du mal avec les sous-entendus, devinait que quelque chose devait être gardé sous silence. Comme le chef suprême. Anir travaillait pour quelqu’un, il en était persuadé. Quand la conversation s’acheva sur les anecdotes, Loriol retourna se coucher. Roulé pratiquement en boule sous le carrosse, il bâilla et s’endormit. Il plongea alors dans un cauchemar où il se vit sous la forme d’un chiot qui fuyait à travers la ville. Il couinait et courait sur des pavés glissants avec une grande ombre à ses trousses. Il voulait se cacher mes les rues vides et désertes ne lui fournissaient aucun abri. Il se retrouva dans une impasse avec le second de l’inquisiteur qui lui bloqua la sortie. Impassible, il s’avança vers le petit animal et leva un pied gigantesque au-dessus de lui. Loriol se réveilla en sursaut et se cogna la tête sur le plancher du carrosse en jurant. Il se la frotta d’une main tout en repensant à son cauchemar. Il avait encore l’impression de sentir l’odeur de l’homme de foi dans les airs. Il décida de faire un tour du campement pour se rafraîchir les esprits. Il s’arrêta non loin de deux sentinelles qui faisaient face aux montagnes. Il essaya d’imaginer comment cela pouvait être derrière, lui qui n’avait jamais vu ce type de reliefs auparavant. Il espérait pouvoir trouver le médaillon facilement. Il serait normalement aisé d’échapper aux mercenaires qui ne semblaient pas équipé pour lui faire le moindre mal. Maintenant, il devait se débarrasser de ses deux compagnons. Le lycanthrope soupira libérant une petite brume qu’il regarda s’échapper au-dessus de lui. Il vit ainsi un ciel dégagé et des milliers d’étoiles scintiller. Il essaya de les compter plusieurs fois mais la tâche se révéla difficile vu qu’il ne savait compter que jusqu’à trois. Loriol fit ensuite des paquets de trois regroupés en paquets de trois mais abandonna bien vite en se perdant dans ses comptes. Il s’était écoulé pratiquement une heure et il n’avait toujours pas trouvé de solution pour le problème de l’elfe et du vampire même s’il n’y avait pas vraiment réfléchi. L’homme loup alla vers les deux gardes de nuit. -Tu viens pour la relève ? Fit l’un d’eux qui désirait partir dormir un peu. -J’en ai l’air ? Rétorqua le loup-garou d’un ton acerbe en pensant après coup que cela ne servirait pas vraiment ses desseins. Loriol baragouina un semblant d’excuse pour son humeur et attaqua dans le vif du sujet. -Les gars, faut faire gaffe aux deux autres du convoi là-bas ! -Pourquoi ? Fit celui qui n’avait pas encore parlé. J’étais là quand il nous a expliqué ce qui s’était passé. Il paraissait quelqu’un de bien ! Loriol grogna de façon peu humaine en maudissant la prévoyance de ses concurrents. Il se reprit en voyant une paire de sourcils levée. -Je les connais pas trop, je suis plus ici parce qu’on m’a forcé… Mais je sais que s’ils ont fui la ville, c’est pour des affaires assez sinistres. Et comme vos vies dépendent peut-être d’eux, je voulais vous prévenir. -Oué, on en causera peut-être un mot au chef, hein Pit ? -Oui, fait l’autre… Enfin à deux contre cent, on aurait intérêt à se faire du souci. Loriol en attrapa un par la gorge et le souleva de terre comme un fétu de paille. Il le reposa alors que l’autre était prêt à tirer son arme. -Vous me croyez maintenant ? Je suis sérieux… Je… et ils… ne suis pas n’importe qui… L’autre se tint la gorge tout en la massant. L’autre acquiesça de la tête. Loriol n’était pas sûr que montrer ce dont il était capable fût la bonne solution. Personne n’aurait imaginé que sous ses vêtements, qui se transformeraient sous peu en haillons crasseux, se cachait une masse de muscle capable de soulever avec tant de facilité un homme tout équipé. Il attirait autant d’attention sur lui que sur les autres. La seule différence est qu’il faisait partie d’eux et il espérait cela suffisant afin qu’on ne le prenne pas pour dangereux. Loriol s’assit au pied de ces grandes torches que plantaient les mercenaires afin de faire le cercle de postes de garde. Les deux autres se concentrèrent sur une quelconque menace de danger voyant que la conversation allait en rester là. Le jour finit par s’élever inlassablement et Loriol regagna le carrosse comme si de rien n’était. Tranquillement, il s’assit le plus confortablement sur la marche arrière du véhicule. Peut-être que Anir le laisserait garder le véhicule une fois que toute l’affaire serait réglée. Normalement, il évalua au soir même un possible mouvement des mercenaires vers ses deux compagnons de route. Enfin au moins la possible altercation où leur petit jeu serait démasqué. Loriol serait même un témoin si Vetalas et Gerheim arrivaient à manipuler la foule une fois de plus. Le loup sourit en même temps que l’éclaireur fouetta les destriers. Le jeu se mettait en place. @+ -= Inxi =-
  23. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Oups, encore moi qui suis à la bourre ! J'espère que vous vous ennuyez pas trop ! J'ai plus que deux lecteurs, j'espère que je vous aurai jusqu'à la fin del'histoire au moins Après s'être tous les deux débarassés de leur information pour ainsi forcer leur coopération, Vetalas et Gerheim assistent à une nouvelle disparition au sein des mercenaires. Ils regarderont la scène en observateur même si Gerheim se proposera afin de les aider pour l'enquête. Chapitre 58 Vetalas regarda le soleil décroître lentement par la fenêtre de son carrosse. Il allait enfin pouvoir se sentir en sécurité pour cette partie de la journée. Il tira le rideau pour plonger la petite pièce roulante dans l’ombre. Sa respiration commençait à se saccader et il sentait nauséeux. Une crise allait se produire. Il sortit rapidement un petit sac qu’il avait auparavant rempli du coffre qu’il s’était fait livrer et qui était désormais sous un des sièges. Vetalas respira profondément et dégagea d’entre deux coussins une petite plaque de métal. Sous les tremblements devenant chaque fois plus naturels, la petite poudre se répandit en petits flocons sur la plaque noire. D’un doigt habile, Vetalas poussa la poudre jusqu’à en faire un unique trait. Il se baissa sur le remède alors que sa tête commençait à le faire souffrir de plus en plus. D’un unique mouvement rectiligne, il aspira de sa narine tout ce qu’il avait au préalable répandu. Vetalas pencha la tête en arrière avec un soupir d’extase. La petite plaque lui échappa des mains et sonna discrètement sur le sol. Pendant un instant, il se laissa aller à cette sensation de bien-être qui envahit tout son corps et qui lui tira un sourire. Il ferma les yeux pour laisser son esprit vagabonder par les douces images que produisait la drogue. Vetalas voyait surtout des images de ce qui lui manquait le plus. Les plaisirs corporels. Les images étaient sensuelles et chaleureuses et Vetalas se laissa simplement emporter dans ce délice imaginaire. Il s’extasia de cet autre monde imaginaire bien que son corps le pensa réel, comme il remarquerait plus tard. Le retour à la réalité fut donc frustrant et lié par un évident changement de tenue. A peine avait-il fait ça qu’il descendit du carrosse, sa petite caisse de nourriture avec lui. Il n’oublia pas non plus une de ces petites poches de sang frais qui le restait de moins en moins. Il déposa le tout par terre et ouvrit la main en jetant un morceau de charbon sur le sol. Immédiatement un feu surnaturel s’alluma. Il n’aurait même pas besoin de l’alimenter, il le faisait assez bien tout seul. Loriol passa devant lui sans même un regard et Vetalas finit par demander des explications au drow qui lui apprit son retournement de veste. -Bon débarras… Grogna le noble. Il sortit d’une poche magique qui l’avait créée sur son vêtement les papiers des informations. Il devait s’en débarrasser. De jour, il était trop vulnérable à une attaque. Il les avait apprises par cœur et détacha cette partie de la carte qu’il rangea dans sa poche. L’autre, il la laissa planer jusqu’aux flammes qui la consumèrent. Vetalas retourna dans le carrosse chercher un plus gros manteau quand en se retournant, il vit l’elfe répéter le même processus que lui auparavant. Ce fourbe à la peau noire avait également attendu qu’il le regarde avant de s’exécuter. Ils se fixèrent un instant et reprirent leurs activités. Lui comme un bon domestique à s’occuper des chevaux et Vetalas à son repas auquel se joint rapidement l’éclaireur. Après la monotonie d’une collation qui semblait devenue routinière, le mort-vivant retourna dans son carrosse. Depuis quelques temps, il essayait par magie de trouver l’endroit où se terrait le médaillon de façon plus précise. Novice en claire vision, ses sorts n’aboutirent presque jamais. Quand ils furent un succès, ils furent si troubles et si concis que personne n’aurait pu en tirer quoique se soit. Vetalas se contenta juste alors de relancer quelques sorts sur son véhicule, notamment celui qui permettait de se chauffer naturellement. Après qu’il eut fait ça, il fut dérangé par des cris. Il tira le volet et pencha la tête par le carrosse. -Que se passe-t-il ? Interrogea-t-il le drow qui devait être plus informé. Il lui répondit que les autres étaient attaqués et manifesta sa volonté d’aller aider. Vetalas refusa et réussit à le ramener à la raison. Pas besoin qu’il risque sa vie avant qu’il n’ait livré les informations. Le noble chercha donc, dans la même attente que le reste des soldats, ce qui pouvait bien provoquer ce remue-ménage. Tout finit par se calmer sans intervention aucune et un groupe de cavaliers fut dépêcher dans leur direction. Vetalas apprit qu’un soldat avait disparu et le vampire regarda s’éloigner le drow avec cheval qui avait comme objectif des les aider à résoudre cette disparition. Vetalas avait désormais besoin de reprendre le contrôle. Les deux autres aventuriers étant loin et il était temps pour le noble de se refaire une petite armée. Malheureusement, sa condition actuelle ne lui permettait pas de lever sa propre armée de mort-vivants. Il avait assez de guerriers autour de lui pour se faire une garde personnelle d’une efficacité redoutable. Mais sa perte de pouvoir diurne lui assurait à peine le maintien de son cocher décédé. Il se promit d’ailleurs de l’envoyer faire une promenade dont il ne reviendrait jamais le lendemain. Il avait besoin de tous ses pouvoirs en cas de coup bas durant la journée. Il allait simplement prendre contrôle des mercenaires en détrônant Anir. Cela ne semblait pas bien difficile. Les mercenaires demandaient sécurité et argent… Vetalas leur en fournirait. Peut-être même qu’après cela, une promesse d’immortalité suffirait à certains pour changer de camp. Il faudrait être prudent car Anir semblait avoir une influence et une expérience dépassant largement les siennes. Peut-être que son sang en apprendrait plus à Vetalas. Ce qu’ils comptaient faire du médaillon et pour qui ils travaillaient par exemple. Le vampire se mit en route pour gagner la confiance des soldats de son éloquence naturelle comme surnaturelle. Vetalas se racla la gorge, nettoya une marque de terre en bas de ses chausses et fit un tour d’horizon des guerriers. Il serait facile de choisir maintenant qu’ils étaient tous pratiquement en groupe. Les anciens ensembles et les nouveaux de même. Anir semblait faire un rapport tandis que les nouvelles recrues regardaient mollement un feu pendant que d’autres lorgnaient du coin de l’œil l’enquête sur la disparition de l’un des leurs. Vetalas vint s’asseoir sans que personne n’y trouve à y redire. Les regards étaient distants et les soupirs équivoques. Le feu crépitait et paraissait d’un bien piètre réconfort face au danger qui les encerclait. Vetalas s’assit en essayant de ne point se salir et posa son menton dans ses mains, ses coupes reposant sur ses genoux. Il fixa lui-même le feu. Il devait attendre qu’on l’oublie pour qu’une conversation démarre naturellement pour qu’il s’y joigne discrètement petit à petit. Il ne sut combien de temps se passa avant qu’un soldat ne parle le tirant de ses propres pensées. Ce dernier rajouta une bûche au feu qui semblait prendre un nouveau plaisir à dévorer ce bois sec. Vetalas profitait de son temporaire statut de mort pour profiter de la basse température ambiante qu’il ne ressentait pas. -Pays de merde, maudit sois-tu ! Dit le guerrier en regardant le bois se consumer. Certains firent de petits signes de tête, les autres gardèrent le silence. Celui qui avait parlé resta debout devant le feu, le visage rougi par la lueur des flammes. -Tu le connaissais ? Demanda par politesse un homme à côté de Vetalas qui baissa la tête. -Un peu, fit l’autre en grommelant, on s’est fait recruter par les mêmes promesses de richesses. -Comme quoi, un homme reste un homme ! Intervint le noble en tapant dans un petit caillou. L’homme tourna la tête et posa la question suivante : -Qui es-tu au juste ? -Je suis le Seigneur Vetalas. A qui ai-je l’honneur ? -Les miens m’appellent Mathia. Il fixa à nouveau le brasier. -Que faites-vous ici ? -Un peu comme vous, dirai-je, déclara Vetalas. A la recherche de richesses et d’immortalité. Même si notre quête semble plus réelle que la vôtre ! -Ca on sait pas ! Dit un mercenaire dans le noir. On le verra bien qu’à la fin ! -Soit ! Concéda de la main Vetalas d’un geste de la main en se mettant debout. Mais bon, sachez que quand nos routes se sépareront, vous pourrez choisir entre rester et tenter votre chance avec nous. -Ca serait pas de la débauche ce que tu fais ? Demanda Mathia. Vetalas sourit dans l’obscurité. -Appelez ça comme vous voulez, moi, je vous ai juste exposé mon point de vue. Le vampire tendit son esprit vers celui des mercenaires les plus exposés et se réjouit de voir que quelques-uns commençaient à douter. Comme quoi, l’honneur d’un mercenaire était dicté par le plus offrant. Ils ne fuiraient pas un champ de bataille mais on devait toujours prendre garde à ce que personne ne fasse une offre plus conséquente à leur commandant. Heureusement pour Vetalas, la compagnie étant récente, il pouvait directement soudoyer les hommes par les mêmes fausses promesses que leur supérieur. Le vampire retourna à son carrosse en laissant les soldats tenter de se reposer tout en pensant aux récentes propositions qu’on venait de leur faire. Vetalas soupira en regardant le mort-vivant amovible. D’une pensée, le noble l’envoya courir dans les plaines. Avec un peu de chance, il écarterait quelques prédateurs de par ici… A condition qu’ils aiment la viande froide. De plus, Vetalas pourrait regarder par ses yeux l’allure de la plate région. Il n’y avait pas un seul arbre en vue. Il fallut à peine dix minutes avant que son cocher ne disparaisse de son esprit. Cela aura été rapide, se dit-il mi-figue mi-raisin. L’elfe noir était couché contre un cheval lui-même reposant contre les quatre autres. Vetalas haussa un sourcil : il était sûr que la main, sur la garde de l’épée, s’était posée là d’elle-même pendant son sommeil. Comme quoi, il restait sur ses gardes même en train de dormir. Le noble le regarda un moment mais ne parvint pas à fouiller ses pensées. Cela aurait été trop facile de récupérer les informations ainsi… Vetalas n’avait pas vraiment sommeil. Il faut dire que son cycle de repos comme son lit étaient assez spéciaux. Sous une des banquettes, après avoir enlevé toutes les caisses et autres, on pouvait voir une couche de terre sacrée où il pouvait se reposer. Afin qu’on ne le découvre pas, il dormait en journée et maintenant, il ne savait guère quoi faire. Chacun des trois marquait des points à sa façon auprès des mercenaires. Lui en achetant la loyauté, Gerheim par le respect et Loriol en les rejoignant. Cela ne pourrait finir ainsi. Loriol ne représentait pas un danger immédiat mais l’elfe était à surveiller. Ni l’un, ni l’autre n’aurait pu se vanter d’avoir un avantage et le résultat de la bataille pour le médaillon ne pouvait pas évidemment bien se finir pour les deux protagonistes. Vetalas soupira. Pour la première fois, il perdit sa confiance en lui et fit appel à tout son sang-froid. Ils étaient statu quo. Il allait lui falloir le plan le plus diabolique qui soit. Pour l’instant, il ne pouvait rien faire mais le voyage allait être long et périlleux et qui sait ce qui se présenterait à eux… Sur ces pensées plus réjouissantes, Vetalas retourna à l’abri à l’intérieur de son carrosse. Dans deux jours au maximum, ils seraient en vue des montagnes. Là, il faudrait trouver quelque chose pour ralentir les mercenaires et prendre le large pour gagner du temps afin de trouver l’objet avant les guerriers… Il ne manquerait plus qu’ils mettent la main dessus avant eux. C’était une situation inacceptable se dit le noble en s’allongeant sur la banquette de son carrosse. Il mit les mains derrière la tête en réfléchissant. D’après son ancien document, la cité en question avait été enfouie. Vetalas ne savait pas vraiment où ni par quoi. Il savait juste que plusieurs cités étaient perchées dans les montagnes et ils en apprendraient sûrement plus une fois sur place. Il ne savait pas pourquoi, mais le vampire avait l’intuition que leur voyage était loin d’être fini. Comme si le destin avait décidé que la possession du médaillon ne serait pas le dernier pallier pour celui qui désirait le garder. Vetalas réfléchit à tout ce qu’il devrait faire pour éviter ces imprévus. Cela l’occupa jusqu’à ce que Anir crie le départ. @+ -= Inxi =-
  24. Inxi-Huinzi

    Navregen

    Tite faute Pour le fond donc ca bouge un peu plus non pas en mouvement physique mais bien psychologique. On apprend plusieurs trucs, que la fille va surement finir par se plaire et vouloir rester là ! Donc ca fera un sujet de dispute de plus avec ses subordonnés ! Pour la suite, je vois pas ce qu'ils peuvent aller faire. Il va surement rien de se passer de miraculeux mais il finira par discuter avec la fille ! Donc a voir la suite ! @+ -= Inxi =-
  25. Et ben il es gloque ce passage ! Mais au moins, ca fait un résumé bienvenue ! On reprend tout depuis le début et même s'il a pas rappelé les causes de sa quête ni ce que c'était d'ailleurs, ca m'a remis quelques noms et quelques souvenirs en tête. En tout cas, il a une bonne mémoire ! T'en profites même pour parler de ton monde sans m'ennuyer, chose qui est assez rare quand les gens developpent leur monde par des explications molles ( làje sais pas, c'est interessant ! Bravo! ) Bon tout pour dire une suite parce que en fin de compte, ben.. il se passe rien là ! @+ -= Inxi =-
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