-
Compteur de contenus
2 753 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Calendrier
Forums
Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi
-
accord dépêche-toi attendait Commence a y en avoir moins mais il y en a toujours ! après courut ; près très Sinon, que dire un bon passage ! Ou il applique quand même des méthodes très contreversées ! Ca me fait penser à The shield ! La, ton commandeur est bon mais il doit quand meme faire des choses qui ne sont pas très dignes d'un héros Mais tout n'est pas blanc ou noir Pour la musique, je suis pas trop fan. Au milieu du texte ca fait pas top. Mais là, avant ou après avec des indications mais pas pendant @+ -= Inxi =-
-
Bon trois petites fautes et puis s'en vont Bon sinon pas trop mal bien qu'un peu court mais bon, j'assume j'ai demandé Par contre, des fois, reprime ton instinct de posteur et prends le temps de faire des suites plus longues Je sais, c'est dur à cause de la pression populaire Allez suite ! Et une execution où va peut etre avoir un échappé ! Quoique qu'il peut têt mourir :'( @+ -= Inxi =-
-
Je crois qu'avec Wilheim, vous êtes les plus vieux textes de la section ! Mais c'est sûr qu'en postant une fois tous les six mois, bah ça aide pas !! leur bel et bien L'un est accordé et pas l'autre B) Première remarque : Je suis content que tu ais gardé le caractère du personnage ! J'adore vraiment ton récit pour ça, l'attitude de ton elfe par rapport aux autres ! Si tu finis le texte sur cette voie, je l'imprime et je le fais lire à mes connaissances !!! Bon sinon, je me souvenais plus de cet ami ^^ Par contre, je sens qu'il va mourir ! C'est sa dernière attache à ses 'compagnons' et ca pourrait être dans tes plans ! Vivement la suite qu eje vois ça @+ -= Inxi =-
-
ce Qu'est-ce InfinitifS Bon bah pas trop mal. On sent l'expérience du personnage et qu'il a vécu tout ça en direct. J'accentuerai plus sur l'horreur et son opinion. Ses anecdotes à lui plutôt que des choses générales ( sang, boue ) D'ailleurs tu l'as très bien fait avec les rats !! ( un truc du style quoi ) Bon ben... suite ! @+ -= Inxi !
-
Je vais essayer de reprendre ça plutôt dans la mentalité de Loriol : Vous verrez dans ce chapitre A la fois perdu et encore naif ( il a beau avoir grandi vite et etre devenu mature, il en reste pas moins un enfant à la base ! ) Chapitre 11 -Encore des caisses vides dans celui-ci, capitaine ! Cria un soldat qui devait se trouver juste à côté du chariot que le sien précédait. Loriol commençait à paniquer. Son instinct lui intimait l’ordre de fuir. De sortir avant qu’il ne soit découvert dans la caisse et que sa marge de manœuvre soit réduite. Mais il ne parvenait pas à bouger, sa concentration étant obnubilée par les bruits de pas de plus en plus proches. Loriol entendit le soldat tirer la toile du chariot ce qu’il lui fut confirmé par l’arrivée de petits rayons de soleil dans sa future bière artificielle. Il pouvait pratiquement sentir l’ombre de l’homme sur sa caisse. Un garde, visiblement saoul, se rapprocha de l’arrière du chariot. La caisse s’ouvrit et Loriol sentit la lumière l’éclairer. Pourtant aucun cri d’alarme ne retentit. Alors que son instinct le transformait lentement, il ouvrit les yeux car des cris de dégoût le surprirent. -Ciel ! Ce rustre m’a régurgité son repas dessus ! S’étonna le garde qui n’avait pas eu le temps de voir que Loriol était dans la caisse. La planche était soulevée mais il regardait dans l’autre sens. Le cœur de Loriol arrêta de battre l’espace d’un instant. -Qu’est-ce que t’as dit ? Articula difficilement le fautif. L’autre lâcha la planche pour saisir son arme. Au grand soulagement de Loriol qui stoppa la transformation aussitôt. Il y eut un début de combat au corps à corps qui fut à priori interrompu par le chef mercenaire. La fouille cessa immédiatement et devant cet échec de simulacre de coopération, le chef du poste de garde les laissa passer avant que des évènements plus graves ne surgissent. Le convoi se remit en branle où tout le monde se jeta de noirs regards. Enfin c’était ce qu’imagina Loriol. Ce dernier comprit rapidement qu’une grande ville était vraiment autre chose que ce qu’il avait connue. Ce fut grâce au bruit qu’il fit cette déduction. Il y en avait beaucoup ainsi qu’un grand nombre d’odeurs dont il ne connaissait pas la moitié. Les chariots s’immobilisèrent dans de grands tremblements. Les voix s’en écartèrent peu à peu. Il sortit pour découvrir une sorte de grand entrepôt. La lumière n’était présente que par petits groupes de bougies. Tous les chariots n’avaient pas été rangés là. Il devait bien en avoir la moitié. Loriol se rendit vite compte que c’était ceux qui ne contenaient rien. L’entrepôt devait mesurer cent pieds de long sur cinquante de large pour autant de hauteur… Soit le plus grand bâtiment qu’il n’ait jamais vu. Il y avait un réseau compliqué de poutres encadré par des fenêtres poussiéreuses toutes aussi nombreuses. Au centre de l’entrepôt une grosse flaque était alimentée par un trou au plafond. Il en déduisit ainsi qu’il devait être abandonné. Sans plus attendre, il utilisa la porte que les soldats avaient sûrement utilisée. Il n’y avait plus de traces des personnes qui l’avaient escorté sans le savoir. Une très forte odeur de sel lui agressa néanmoins les narines. Il choisit de ne pas suivre cette odeur de poissons pour aller en sens inverse. Il ne découvrit donc pas immédiatement la mer qu’il délaissa pour le centre de la ville. S’en suivit alors un méli-mélo de chemins, de bruits, d’odeurs, de gens et de cris que Loriol eut rapidement un mal de tête atroce à tel point que sa transformation aurait pu avoir lieu d’un moment à l’autre. Ca ne faisait alors que dix minutes qu’il arpentait la ville. Il s’éclipsa dans une ruelle sombre et fit le point. Il lui fallait absolument des vêtements car son vieux pagne, ne couvrant que ses parties intimes, ne lui garantissait pas une discrétion à toute épreuve. Cela lui avait été confirmé par les regards intrigués qu’on pouvait bien lui jeter. Il lui fallait aussi absolument à manger. Le manque de viande lui était de plus en plus insupportable et il craignait que ses pulsions ne prennent contrôle de sa raison. Il lui faudrait aussi savoir comment se diriger dans cette ville et un moyen de survivre. Après cela, il pourrait enfin chercher à avoir des réponses. Il se calma lentement et rétracta ses griffes. La nuit allait bientôt tomber. Il lui fallait un endroit où dormir. Il sortit de la petite ruelle. Il jeta un coup d’œil rapide vers la droite et la gauche et remarqua un attroupement bizarre. Enfin il lui semblait… Des hommes recouverts de plaques de métal parlaient avec des gens qui montraient sa direction. En utilisant son don, Loriol n’entendit que cette simple phrase : -Bien Madame la Duchesse… Les hommes de fer semblaient rapidement enjamber la vingtaine de mètres qui les séparait. Son instinct de loup prit le dessus et il prit la fuite tel un moins que rien. Ses poursuivants accélèrent de même. D’un bond agile, il sauta sur le toit à six mètres au-dessus de lui. Les hommes débouchèrent dans une allée vide et ils se demandèrent alors s’ils avaient bien vu l’opportun nu, qui avait troublé le quartier riche, prendre cette route. Ils se séparèrent et Loriol redescendit sans avoir vu l’individu qui l’avait observé depuis l’autre côté de la rue qui donnait sur le passage où Loriol avait réalisé son exploit. L’homme rentra dans les ombres et Loriol à l’entrepôt. Une fois sur place, il grimpa rapidement sur les poutres pour s’y installer. Le confort n’était pas encore au point mais il ne pouvait dormir dans les chariots sous peine de risquer d’être surpris en cas de retour des marchands. Désormais, il ne pouvait plus se permettre d’aller en ville avant de passer physiquement inaperçu. Dans son village, il y aurait suffi d’aller voir la couturière, qui, soit dit en passant, avait un goût amer, afin d’avoir un nouveau vêtement. Ici, il se demandait même si ces femmes existaient. Il s’endormit en fin de cette douce après-midi dans une position qui aurait provoqué, pour un humain normal, un mal de dos extraordinaire. Quand il se réveilla, alors que la nuit venait juste de tomber, il remarqua que, lui, il ne l’était pas. Il se décida donc à utiliser ce perchoir tant qu’il ne trouverait pas mieux. Il descendit à l’aide des parois de l’entrepôt et gagna le centre de la cité, beaucoup plus calme que dans l’après-midi mais toujours aussi agitée. Il erra une bonne heure, une heure à se cacher et à se dissimuler, avant de trouver ce qu’il cherchait. Une maison encastrée dans un édifice plus grand sur la façade de laquelle pendait un petit écriteau sur lequel était dessiné une grossière robe. Il s’en approcha simplement et frappa trois coups puissants qui firent frémir la porte sur ses gonds. Il dut attendre une bonne minute avant qu’un volet ne s’ouvre au-dessus de lui. -Qui vais-je faire jeter aux oubliettes pour m’avoir tiré du lit ? Tenta de crier un homme à la voix rauque. -C’est moi, Loriol ! Répondit naturellement l’autre. Je voudrais des vêtements ! -Je vois ça ! Continua de brailler l’autre ! Mais c’est pas une heure pour quémander ! Reviens demain avec ton sou ! Il claqua le volet. Loriol hésita entre enfoncer la porte pour faire subir ensuite le même traitement à l’homme ou essayer de s’intégrer correctement. Il opta pour la deuxième solution. Il se posa alors une question : qu’est-ce que c’était un sou ? Il fit demi-tour et se dirigea vers la maison qui ressemblait beaucoup à l’organisation du souper dans son village : plein de tables, des gens qui mangeaient, parlaient et buvaient. La différence était que c’était dans une salle et que la majorité des gens présents étaient des hommes et pas des moindres… L’ambiance avait l’air d’être à la fête et dans son village, les bagarres n’étaient pas rares. Loriol hésitait donc à entrer et par sa tenue, et par le fait que si cela dégénérait, il risquait de se transformer sans le vouloir et mettre à bas sa discrétion. Quelque chose l’écarta vivement de la porte d’entrée. Deux guerriers, au moins aussi grands que lui, le toisèrent de haut. Loriol géra la montée d’adrénaline et cacha ses dents qui avaient poussé. -Mes chefs, tenta Loriol par une formule maladroite et ironique. Auriez-vous un sou pour moi ? Les deux autres se regardèrent et rirent. -Evidement ! Mais tu peux attendre sous l’orme, vilain ! Ils rirent de nouveau et entrèrent dans l’auberge. Loriol resta sur le bas de la porte. Une caractéristique qui lui avait été octroyée par la morsure de loup avait été une prudence hors du commun. Tant que la situation n’était pas clairement à son avantage, il évitait de bouger. Et c’est ce qu’il fit en laissant les barbares partir ainsi. En tout cas, il avait une réponse : tout le monde semblait avoir des sous avec lui. Il partit vers l’endroit où il pensa trouver des cibles faibles : soit le quartier où il avait été chassé le matin même. Par précaution, il passa par les toits où il ne lui sembla pas être seul. D’autres silhouettes semblaient arpentées ce chemin détourné. Une patrouille d’hommes armés et recouverts de plaques de fer passa bruyamment en dessous de lui. Il les regarda disparaître sous la lumière vacillante de leurs torches. La nuit était des plus noires et la lune n’était qu’un fin croissant. Quelqu’un approchait pensant être plus furtif que le vent. Loriol vit clairement que c’était un enfant même si sa vision nocturne ne l’aidait qu’à distinguer les contours. Il avait peur, cela se sentait et Loriol s’en réjouissait. Ses bras étaient plaqués contre son torse et semblaient protéger quelque chose. L’homme au sang de loup sauta pour tomber juste devant le fuyard. Celui-ci hoqueta et tomba sur son séant laissant échapper un baluchon de cuir. Loriol fit mine de s’en saisir mais le garçon se jeta dessus bravant sa peur. -Donne-moi ça, ordonna Loriol. -Plutôt trépasser ! C’est ma déserte nocturne ! Laisser moi continuer mon trac, je vous l’ordonne ! Tenta-t-il de dire en sortant une petite dague. Loriol laissa sa rage l’envahir et ce que vit le garçon lui provoqua une terreur indéfinissable. Notre parricide vit une tache sombre colorier le pantalon du garçon et il lâcha la bourse au sol. D’humeur clémente, Loriol ne prit que le sac, lui laissant sa vie, et partit. Le jeune voleur regarda partir l’homme loup. Il avait perdu son butin du jour mais il avait gagné une bonne frayeur ainsi qu’une information qui confirmait les rumeurs qui circulaient et lui permettrait peut-être de racheter son retour les mains vides. Il prit alors une route similaire à celle de Loriol laissant l’autre repartir avec ses couronnes d’or. @+ -= Inxi =-
-
Répétition ai connaissait êtes... Il les connait tous mais demande le nom ? très fidèle Bon sinon pour le fond tout est ok ! L'armée prend de plus en plus d'ampleur et on voit nettement qui va faire quoi et quand ! Enfin d'ici chez le vampire, il reste encore un bon bout de chemin à faire et je pense que d'ici là, l'armée ne sera pas aussi imposante @+ -= Inxi =-
-
Y a un espace mal placé et ca doit être " arrêtez-vous " goûterais leurs casques J'allais te le dire ! Sinon tu aurais bien plus de mondeeeee Effectivement ! Tu m'ôtes une fois de plus les mots de la bouche Nan mais c'est pas trop vrai quand même ! C'est pas parce qu'il n'y a pas d'actions qu'il ne se passe rien ! Il finit sa sieste, rencontre les gardes de la ville et direction la bilbio avant que le soleil se lève ! Moi, ca m'aurait pris trois paragraphes mdr... Comme quoi me reste du chemin Suite @+ -= Inxi =-
-
Je réponds ceci : J'étends plus largement le concept en lui faisant craindre tout argent qui soit Pour le personnage, vous avez trouvé le bon et donner une idée pour l'autre. Vous verrez lequel deviendra important et sera un des quatre ( vu que Kroxi a encore trouvé ) et quel sera... autre chose pour les héros ( que trois, je rappelle ! ) Par contre, ce titre fait aussi appele à une notion dont je parle dont l'intro et que j'ai beaucoup développé dans ma grande biblio Ca fait double jeu de mot Voilà pour quelques réponses qui vous aidront peut être Prochain chapitre samedi j'espère ! @+ -= Inxi =-
-
Ah... Si tu savais La réponse est dans le chapitre, combiné à une petite brume qui se passa ( souvenez vous en ! Sisi à un moment ) Pas tout à fait Ma description ressemble ? Attends la suite ! Et souvenez vous de ce que disent les légendes Un indice ( enfin deux ) dans ce chapitre ! Si, parce que quand on devine, ca me force à changer ce que j'avais prévu. J'aime surprendre mes lecteurs ! Alors dites comme ça, je modifie Oh oui, oh oui Tiens Gemini, si tu veux réviser : TEST Y en a des super durs et super faciles Dès que j'en parlerai... peu de temps après, va y avoir un 'changement de récit' Un nouveau perso va faire s'en entrer et je vais devoir délaissé Loriol un petit peu Ah ui, j'annonce aussi la venue d'un futur perso dans ce chapitre. A vous de trouver quoi mais c'est super facile ! Et oui... Les dialogues, je tente le vrai discours moyen ageux ! Si vous avez du mal avec certains mots, je vous dirai à quoi ca correspond parce que je risque de les réutiliser ! Allez suite ! Chapitre 10 Il rejoignit rapidement sa maison et d’un bond, arriva sur le petit balcon du premier étage. Le bois craqua lorsque Loriol retomba dessus. Un de ses pieds passa même au travers. Il le retira en grognant. Autour des autres maisons, il apercevait de petites silhouettes noires, tapies, qui attendaient l’heure du repas. Le volet du haut n’était pas fermé, jamais les parents n’en auraient vu l’utilité. Personne n’aurait pensé se voler les uns les autres, ils étaient tous trop pauvres à leur manière… Les problèmes concernaient plutôt les bêtes mais pas de personnes ayant escaladé une façade pour voler des objets. Loriol s’introduisit donc sans mal dans la bâtisse et, bien que son corps fît grincer les lattes d’une maison faite de bois, il entra dans la chambre de ses premiers géniteurs sans que ceux-ci ne s’en rendent compte. Il n’arriva pas à trancher alors s’il valait mieux les réveiller ou les tuer dans leur sommeil. Alors qu’il avait décidé de mettre fin à leurs jours ainsi, sa mère ouvrit les yeux. Rien n’excita jamais plus Loriol que le visage de sa mère quand elle vit un monstre penché au-dessus de leur lit. Le drap bleu, drapé de motifs blancs et usé par les âges, n’était qu’une mince protection qu’elle rabattit sur son corps nu. Elle ne parvint pas à émettre le moindre son jusqu’à ce qu’un cri puissant réveilla le père de Loriol. -Loriol ? Demanda celui-ci en reconnaissant le visage déformé de son fils. Tu devrais être mort ! Tu n’aurais pas dû t’échapper, monstre ! Tout en bavant, l’homme transformé lui répondit d’une voix rauque. -Il aurait fallu mieux m’attacher… Tout s’accéléra alors. La conversation n’avait été qu’une diversion pour que l’homme retrouve ses esprits et attrape sa hache qu’il cherchait à tâtons depuis le début. Il s’en saisit et se jeta sur Loriol qui envoya l’homme à l’autre bout de la pièce. La mère en profita pour partir en rampant. Le mi-homme mi-bête voulut la suivre mais le père s’était remis debout et lui asséna un coup de hache que Loriol n’évita qu’en y laissant une blessure au bras gauche. D’un coup de griffe de l’autre bras, il entailla son père au visage et en lui sautant dessus, les deux êtres traversèrent un parquet fragile. Une fois à l’étage du dessous, Loriol roula et se releva. Mais le père ne put en faire autant, une poutre cassée gisant au travers de son corps. Le tueur s’examina rapidement, victime que de blessures légères… Ou en tout cas, il ne ressentait pas les plus grosses. Un cri déchira la nuit, quelqu’un appelait à l’aide. D’un bond puissant, Loriol repassa par le trou et suivit le chemin même de sa mère. Celle-ci s’époumonait sur le même balcon qu’avait utilisé Loriol pour entrer. Déjà les premiers cris résonnaient à l’intérieur des maisons des villageois. Cela arrangeait notre tueur qui n’aurait donc pas à trouver de stratagème pour faire entrer ses amis. D’une charge puissante, la mère et le fils traversèrent le balcon pour chuter en contrebas. Beaucoup d’os craquèrent et pas seulement ceux de Loriol. Mais à la différence des siens, ceux de la mère ne se remettraient pas en place. Il attrapa le cadavre par les pieds et le relança dans la maison. Ce met de choix serait pour lui seul. Une agitation certaine commençait à naître en ville. Les premiers villageois étaient sortis en arme mais avaient laissé entrer les loups dans les maisons. D’autres, qui virent ce qui arrivait à leurs amis, gardèrent porte close. Loriol se déplaça alors de maison en maison pour les enfoncer une à une. Les loups purent alors goûter à de la chair fraîche. Dans l’une des maisons qu’il allait enfoncer, un objet insolite le percuta au niveau de l’arcade. Alors que les autres ne lui avaient pas fait de mal, celui-ci lui arracha un cri de douleur et une chaleur intense se propagea dans son crâne. La plaie ne semblait même pas vouloir cicatriser. En regardant de plus près l’arme qui lui avait causé tant de souffrance, il remarqua que c’était un simple chandelier d’argent. Il hurla à la lune et fonça tête baissée dans la maison pour procéder lui-même au massacre. Au final plusieurs animaux revinrent bredouilles, ils étaient encore immaculés de sang. Cela ne signifiait qu’une chose… Des hommes, ou des femmes, s’étaient échappés. Loriol envoya ces mêmes loups sur leur piste, il ne fallait pas de témoin. En attendant, il allait pouvoir aller dîner. Ses loups ne revinrent qu’une petite heure plus tard. Lui, il était assis sur les restes encore chauds d’un enfant dont la saveur n’avait d’égal que l’expression d’horreur qui se lisait sur son visage. Loriol avait repris forme humaine. On aurait pu voir nettement que la mort avait dû être longue et douloureuse, provoquée par un loup affamé mangeant des intestins d’un corps en parfait état. Ces animaux, repus, lui annoncèrent qu’ils avaient traqué les survivants jusqu’à la rivière où plusieurs enfants avaient été jetés dans son lit pour les sauver d’une mort certaine. Loriol les caressa et les congédia. Ces enfants étaient sûrement morts à l’heure qu’il l’était. D’un geste souple, Loriol lança la torche qu’il tenait en direction de la dernière maison intacte. L’enfant désormais homme s’étonna qu’il n’y ait jamais eu d’incendie avant… Les maisons étaient grandes et faites que de bois. Il reprit ses esprits. Il était l’heure de partir. Loriol attrapa une réserve de viande froide qu’il mit telle quelle sur son dos puis s’en alla au nord. Au fil et au jour du temps, celui qui avait provoqué la destruction d’un village commençait à perdre confiance en son jugement. Il n’y avait aucune trace de civilisation. Il avait pourtant erré depuis presque un mois. Non pas que la nourriture manque et que le temps soit invivable, au contraire, l’hiver s’annonçait doux, mais il commençait à avoir peur d’être le dernier de son espèce. Pendant ce mois, le pire qui lui arriva fut de se réveiller avec le corps en sang et nombre de cadavres à côté de lui. Il avait eu beau admettre avoir un grand appétit, même transformé, il était incapable d’avaler autant d’animaux que ces restes le supposaient. Il ne trouvait même pas de raison qui aurait fait que cela soit sa faute. Rien la veille n’aurait pu laisser le présager. Encore un mystère dont il aimerait une réponse. La forêt était omniprésente se lassa Loriol, des fleuves et des rivières pour hacher le tout. Il erra de longues heures, par tout temps comme par toute heure. La seule chose positive qu’il tira de cette errance fut qu’il apprit à maîtriser correctement ses nouveaux dons. Il voyait mieux, sentait mieux et distinguait plus de choses la nuit. Mais il se sentait seul malgré la présence de loups prêts à venir le protéger à son appel. Après une semaine où il ne trouva nulle autre forme de vie que celle de la forêt, il abandonna et établit une tanière à la hauteur où une rivière faisait un coude. En effet, un amas de terre plus élevé que les autres se voyait muni d’un trou béant en son centre. Sa vie devint alors routine pendant une autre semaine morne et monotone. La chasse et la découverte de la région furent ses seules activités. Il n’y avait rien de guère intéressant, il n’y avait surtout pas de trace d’autres hommes et donc pas d’espoir de revoir un jour les siens. Enfin façon de parler, se corrigea-t-il mentalement. Il se réveilla de nouveau un matin couvert de sang et entouré de carcasses… Il avait vraiment envie de réponse et était prêt à tout désormais… Ce fut à son huitième lever qu’il sentit une odeur qu’il avait presque oubliée. Celle des hommes. Il fut à la fois réjoui de voir du monde mais à la fois un désir de tuer pour ce qu’on lui avait fait s’empara de son corps. Il garda son calme et, à peine vêtu d’un vieux vêtement qui lui cachait les jambes jusqu’au bas-ventre, suivit ces hommes dont l’odeur était très forte. Ils devaient voyager depuis longtemps… Après les avoir longtemps sentis et que Loriol ne pensait plus perdre leur trace, il suivit les échos de voix. D’un bond puissant, il se propulsa sur une basse branche. L’arbre, en ce début d’automne, était encore luxuriant et Loriol ne craignait pas d’être vu dans ce feuillage épais. C’était une caravane, nota-t-il. Il y avait environ dix chariots pour dix fois plus de gardes. Loriol ne savait pas si c’était excessif… Les bêtes de la forêt semblaient l’éviter et il n’avait pas vu de trace de brigands mais dans son village, on les avait dits très nombreux. Ils passèrent sur une route à demi défoncée qui serpentait juste en dessous de notre, désormais, homme. Loriol était en train de s’imaginer les suivre quand la colonne s’immobilisa sur ordre du dernier de la file. Immédiatement, les soldats formèrent un anneau de protection autour des autres chariots. Quand celui qui semblait être le chef de la bande leur ordonna de se mettre au repos, ils rangèrent leurs armes et commencèrent à s’enfoncer dans les fourrés. Un essieu avait cassé et bien qu’ils en aient de rechange, il leur fallait du bois pour en fabriquer un autre pour la suite du trajet. Ce ne devait pas être leur premier incident car aucun d’entre eux ne grogna. Profitant de la diversion, Loriol se laissa tomber de la branche entre deux attelages. Vérifiant rapidement que personne ne l’avait vu, il ouvrit une caisse dans l’un d’eux qui s’avéra être vide et se cacha dedans. La suite du trajet se passa alors dans un noir des plus complets. Parfois la nuit, Loriol se levait pour chercher un peu de nourriture mais rien ne put contenter sa faim de viande fraîche. Les campements qu’ils établissaient étaient presque plus surveillés la nuit que le jour. Au fur et à mesure du temps, Loriol comprenait la façon d’agir et avait appris à reconnaître les différents soldats et marchands qui jouxtaient son chariot. Le marchand, ainsi que le reste de l’escorte, était originaire de la ville vers laquelle ils se rendaient. C’était une ville assez étendue d’après ce que Loriol avait entendu… Il n’analysa pas encore les conséquences de cette révélation. Le convoi transportait des tissus d’une grande valeur, enfin ce que supposait le clandestin d’après le nombre de soldats. Les caisses vides étaient celles de la nourriture. Les stocks étaient à priori vite partis au grand dam du chef du convoi mais le chef des mercenaires était d’un avis tout autre. Les soldats paraissaient bien entraînés et aussi bien équipés ce qui ne motivait pas Loriol à se faire prendre. Ils portaient tous une lance constamment qui leur servait de canne pour avancer. Une épée ainsi qu’un arc complétaient le tout. Une armure légère les recouvrait ce qui se comprenait si le trajet avait été long. Le signe commun à tous était un casque ouvert sur le visage avec pour seule protection une petite arête sur le nez. Une plume noire ponctuait le tout sur le haut du crâne. Le chef était plus équipé et semblait plus violent que le reste. Il passait dès fois près du chariot pour s’enquérir de nouvelles auprès des gardes. Il ne parlait pas beaucoup mais cela en disait long sur le personnage. Les marchands étaient les plus bavards, toujours en train de raconter les derniers ragots. Mais d’après les réactions des soldats, le voyage avait dû être très long et ils avaient déjà fait le tour cinq fois des rumeurs. Alors qu’il était dans sa caisse depuis maintenant deux semaines, enfin c’était ce qu’il pensait, une rumeur remonta la colonne : la ville était en vue. Des bruits de bouteille suivirent le chemin que venait d’emprunter la nouvelle. Loriol sentait l’alcool, d’ici une dizaine de minutes, peu seraient encore sobres à l’entrée de la ville. Ils mirent d’ailleurs vingt minutes pour atteindre la porte. Le clandestin était content, il était las d’être coincé dans cette caisse à longueur de temps. Loriol entendit alors quelque chose qui le glaça d’effroi. Le chef des mercenaires ainsi que celui des marchands parlaient avec les gardes de service à la porte. -Nous venons mander l’abri pour nos hommes et nos marchandises ! Demanda le marchand. -Nous devons fouiller vos marchandises ! Départissez-les que nous les examinions ! -Nous n’avons pas le temps pour ça ! Rugit pratiquement le chef des mercenaires. -Recule, grief ! Ou je fais quérir les renforts par les gaites ! -Triste sir… Se lamenta le chef guerrier en mettant une main sur la garde son épée. Ne me forcez pas à m’ouvrir un passage à travers votre sang. -Reste sené… Glissa le marchand au capitaine de sa garde. Il descendit du chariot et s’approcha du garde et lui glissa quelque chose à l’oreille que Loriol n’entendit pas. Un cri relança la conversation. -Fouillez rapidement ces bargaigniers ! Ordonna le chef des soldats de la ville. Loriol entendit des pièces tombant dans une poche. -Ils ne poseront pas problème mais tiens tes champions tranquilles et tu auras ta déserte. Une fois que le marchand eut dit ça, le mercenaire remonta la colonne et donna ses ordres. Alors la fouille commença et se rapprochait de plus en plus de Loriol. @+ -= Inxi =-
-
' Plusieurs choses se passèrent alors en même temps. ' je pense ai-je puisse (x2) Beurk que cette forme est pas jolie ! Bon sinon ca va ! Cette une bonne partie où ca bouge, ca se fight ! Par contre, on a beau ne pas faire de confusion entre chaque groupe ( qui est ou et fait quoi ) Je fais pas la différence entre les personnages Donc hesite pas à mettre des phrases du style : ' machin, le lanceur de sort fit ' C'est qu'un exemple mais c'est en ressassant que je memorise Allez suite ! @+ -= Inxi =-
-
Chapitre 2 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 7 Vous pouvez pas dire que je vous ai pas prévenu ! N'oubliez pas que j'évite d'annoncer des trucs tomber du ciel et que je laisse toujours des indices ( Oubliez pas l'Ascension ) Tu peux te dire que tu as tout gâché ! A chaque fois que je voulais vous leurer, à chaque fois tu devinais ce qu'il se passait ! Pourtant, en relisant, même moi je me feintais et gobais mes mensonges Par contre, si je t'ai chamboulé avec le loup, j'ai en partie réussi ! Je voulais vous faire croire que la mort de Loriol avait réssuciter quelqu'un d'autre D'ou l'espece de flou En relisant, ca sera peut etre plus net ! Bon, je vous annonce officielement qu'après ce chapitre, nous quittons les 'ennuyeux' passages du début pour nous diriger droit vers l'action ! C'est en autre motivé que ca m'ennuie ces passages C'est dur de prendre son mal en patience et de tout préparer afin que le héros fasse pas tomber du ciel ! Bref voila la suite ! Et merci de me lire et de ses conseils qui font que j'ai déjà changé mes plans pour l'avenir Voici la suite ! Chapitre 9 La scène se déroula au ralenti. C’était la fin de journée, c’est-à-dire qu’il n’y aurait pas pu avoir plus de monde en circulation à travers tout le village. Il n’entendit pas les cris d’avertissement du conducteur de la charrue. Il tourna la tête lentement et vit les deux chevaux bruns continuer leur course irrémédiable. L’homme était debout juste derrière eux et faisait un geste de recul tout en poussant des cris bestiaux. L’instant d’après, il aurait pu sentir l’haleine des animaux sur son épaule. La terre volait par mottes entières sous les pieds puissants des destriers. La seconde d’après, il fut percuté par une demie tonne de muscles lancée au galop puis écrasé par une roue supportant une tonne de matériaux. Loriol était désormais dans une position originale mais pas vraiment humaine. Son cou avait pratiquement fait un tour complet, son visage était en sang, son bras était plié en cinq tandis que l’autre avait été réduit en miette, la jambe droite avait été sciée et n’était retenue au genou que par un lambeau de chair et pour terminer le tableau, ses deux pieds avaient été inversés. Une trace de boue rayait son corps du haut vers le bas. La populace, choquée par ce qu’elle venait de voir, assistait impuissante à la retombée de la poussière qui laissait ainsi place au macabre spectacle. Le corps était blanc de ces grains minuscules et figé la bouche ouverte sur un cri qui n’avait jamais eu le temps de résonner. Mais à leur grande stupeur, Loriol toussa. Ce qui n’aurait pas dû être physiquement possible vu l’état dans lequel le miraculé était quelques secondes avant. Il se remit debout malgré la position actuelle de son corps et remit tout en place à la main devant le regard effrayé des villageois. Il eut beau faire un sourire niet sans parvenir à se justifier, les villageois comprirent immédiatement que l’enfant qui était là n’était plus humain. Les seuls mots qui percèrent le silence qui venait de s’installer furent « démon » et « malin ». La situation semblait être dans une impasse : les habitants encerclaient littéralement le ressuscité sans bouger tandis que Loriol n’avait pas d’échappatoire possible. De toute manière, il n’aurait même pas pu expliquer comment cela était possible. Ce fut ses parents qui débloquèrent une situation qui aurait pu durer des lustres. -Fils du diable ! Cria sa mère en ramassant un caillou et le lui lançant dessus immédiatement. La population se jeta immédiatement à sa suite et bombarda le jeune homme d’une pluie de pierres. Celui-ci, bien que ce fût assez douloureux, fit semblant d’être blessé gravement et tomba au sol, simulant d’être évanoui. Voyant l’occasion de mettre fin à la vie du démon, les habitants se jetèrent sur lui et le frappèrent. Cela dura cinq bonnes minutes continues après lesquelles il ne fit plus semblant d’être inconscient. Il se réveilla des heures plus tard, en périphérie du village, enfermé dans ce qui semblait être une motte de paille géante. Il y avait un petit trou pour les yeux mais Loriol ne voyait pas grand-chose. Il fallait dire qu’il n’y avait aussi rien à voir. Il était sur une colline non loin de la ville, remarqua-t-il malgré les faibles lueurs stellaires. Il était dos au village et ne voyait pas, même s’il entendait bien, la populace arriver. Cela fut caractérisé aussi par une lumière orangée de plus en plus présente. La même que lorsque le soleil se couche… Sauf que là, c’était son aurore qu’on allait vouloir déclencher en le brûlant vivant dans cet amas de paille. Bien que la peur et la colère décuplent ses forces, il ne parvint pas à bouger. Véritablement bloqué et immobilisé. Il était comme dans un moule, moule qui aurait fini par le tuer. Comme il pouvait haïr se sentir pris au piège ainsi. C’était comme si son instinct primaire s’était développé autour de cette sensation afin de l’éviter à tout prix. Il arrêta de se débattre. Cela faisait deux fois qu’il aurait dû être mort et ça fit deux fois qu’il lui échappat. Il chercha une raison mais sa richesse culturelle n’était pas vraiment adaptée à ce genre de cas. Il aurait été plus à même de dire si une plante pouvait aller dans tel ou tel ragoût. Pourtant il devait s’avouer qu’il n’était plus vraiment humain. Il semblait même être indestructible. La raison ne venait pas à son esprit mais tout ce qu’il déduisit, c’était que cela était plus récent que sa morsure de loup. Car il avait vu les dégâts sur sa jambe : il avait été blessé. Il se demanda alors si cela n’avait pas un lien avec le gobelin et sa première mort. Car depuis ce jour, il était devenu différent… et pas seulement à ses yeux. Il avait remarqué sa forte croissance des dernières semaines, sa jambe guérie comme son lien particulier avec les chiens. Loriol voulait des réponses et il était prêt à tout. Il lui fallait fuir ce bûcher et ensuite trouver quelqu’un qui pourrait l’aider. Même s’il ne savait pas où. Il espérait même retrouver ces caisses qui avaient chamboulé sa vie. Une procession d’hommes et de femmes fit face à la statue de paille. Ils tenaient tous des torches. La lumière, cette futile protection face aux craintes des hommes. En un mouvement, n’importe lequel d’entre eux aurait pu mettre fin à son existence. Loriol doutait que la capacité de régénération qu’il avait acquise lui permette de résister à un brasier… Quelqu’un se mit à parler mais la paille sur ses oreilles empêchait Loriol de tout comprendre. Il était question de malédiction et de purification, c’était la voix du maire : cela ne fit aucun doute. Plusieurs autres personnes prirent la parole après lui, même ses parents, mais tous ne souhaitèrent qu’une chose, qu’il soit purifié par les flammes… Une grande colère traversa son corps, il lui fallait de l’aide… Une odeur se propagea dans les airs alors que des bruits de pas se rapprochait de Loriol. Cette odeur était agressive avec une légère pointe de panique. Le pire, remarqua l’enfant géant, c’était que cette sécrétion venait de son propre corps. Les chiens aboyèrent au village. Les voix se turent à côté de lui. Une torche fut plantée dans la paille qui allait pouvoir commencer à s’immoler. Mais des cris de surprise apprirent à Loriol que celle-ci n’avait pas pris. Il comprit vite ce qu’il se passait lorsqu’un chien, torche dans la bouche, fit son apparition dans le petit trou qu’il avait au niveau des yeux. Bientôt d’autres apparurent et se placèrent entre la statue de paille et les villageois. Ils grondèrent à l’unisson mais les maîtres ne comptaient pas se laisser faire par leurs propres animaux. Ils les appelèrent par leurs noms mais aucun d’eux ne les écoutait. Ils devaient défendre cette statue, c’était plus fort qu’eux. Alors les premiers hommes tentèrent de franchir le rideau de bêtes redevenues sauvages en pensant qu’elles ne leur feraient pas de mal. Le premier imprudent vit un chien l’attaquer à la jambe. Celui-ci cria ramenant tout le monde à la réalité. Il tomba ensuite au sol sans que l’animal démorde. Un autre tenta sa chance, celui-ci avait emmené une lance avec lui et il comptait bien sans servir. Un des chiens, un gros molosse au pelage aussi noir que la nuit, esquiva au dernier moment et bondit sur l’individu. Il l’avait fait avec tellement de force que les protagonistes furent projetés au milieu de la foule qui s’écarta en criant. Un chien fut mortellement blessé par une arme de l’un des villageois. Sa plainte déchirante s’éleva dans les airs. Loriol en eut le cœur brisé. Cette douleur... C’était comme si il la ressentait lui-même. Ca lui faisait mal au plus profond de son cœur. Un homme, moins secoué que les autres par ces bêtes qui avaient chargé la foule, jeta sa torche sur l’homme de paille. C’était bien trop haut pour que le moindre des chiens puisse s’en saisir. Loriol vit de l’intérieur la tête commencer à brûler. Ce feu, il en avait peur, oui, maintenant il le savait. Longtemps avant, on avait chassé ses créateurs à l’aide de cette arme. Alors son instinct prit le dessus. De l’extérieur, la poupée de paille ressemblait à un démon infernal. Se découpant sur une nuit ténébreuse, la tête était un véritable brasier orangé ponctué de rouge. La fumée s’élevait déjà dans le ciel et le ciel dégagé permettait de très bien l’appréhender. Déjà les premières braises volaient autour de la figure, telle une ceinture de petites étoiles. Tous s’arrêtèrent pour regarder le flamboyant spectacle. Même les chiens s’assirent sur leurs séants et contemplèrent la scène, calmement, langue tirée. Comme si leur mission était maintenant achevée et leur folie passagère s’était achevée en même temps que les premiers craquements sinistres qui annonçaient que la statue s’effondrait sur elle-même. Mais juste avant que cela ne se produise le vent se leva et la fumée, jusque là verticale, écrasa la colline d’un effroyable brouillard. C’était donc sans que personne puisse le voir que la partie haute, bercée par un feu éternel, ne fit qu’un avec la base qui s’embrasa instantanément. Il fallut attendre une dizaine de minutes afin que cette purée de pois se dissipe et qu’il ne reste plus qu’au centre de l’herbe noircie sous une chaleur de l’enfer et où brûlait encore quelques braises. Il eut une sorte de flottement dans l’assistance, à la fois étonnée que cela soit si rapidement fini et surprise de n’avoir entendu aucun cri. Ils restèrent un instant indécis puis remarquant que les blessés n’étaient que légers, ils repartirent dans leurs foyers. Seuls les parents de Loriol restèrent un instant de plus, se tenant par la taille, résignés à l’idée d’avoir perdu un fils mais réjoui par-dessus tout d’être lavés de tout soupçon. Il était rare que les parents soient mis hors de cause dans ces affaires mais lors du grand conseil, personne n’avait parlé d’eux. Il avait été décidé de brûler Loriol, si celui-ci mourrait, alors il était innocent. Maintenant, ils allaient pouvoir reprendre le cours d’une vie normale, voire même avoir un autre enfant. C’était la vie qui voulait ça, avait même dit la mère du brûlé. Ils atteignirent le village où ils se couchèrent, néanmoins fatigués. Le vent se remit à souffler plus tard dans la nuit, transportant les cendres de l’homme de paille sur tout le village. Tout semblait être rentrer dans l’ordre. Les animaux dormaient au moins aussi profondément que leurs propriétaires. Les champs étaient calmes, à peine troubler par un vent manquant nettement de force. Les maisons étaient plongées dans un noir égalant la nuit elle-même. Quelques chiens errants rompaient la monotonie du spectacle, traversant des rues désertes et cherchant une réponse sur ce qu’ils leur étaient arrivés et la raison qui avait fait qu’ils avaient attaqué ceux qu’ils auraient dû protéger. La plupart de ces chiens égarés trouvèrent refuges dans de vieux tonneaux et des caisses. Les autres partirent du village, conscients qu’on ne voulait plus d’eux. En autre banni, Loriol refusait de quitter le village sans laisser un petit souvenir à ses occupants. Perché sur l’entrepôt du village, il comprit enfin ce qu’il s’était passé dans celui-là même. Il se pencha en arrière et tête pointée vers les étoiles, hurla pendant de longues secondes. Au loin, d’autres congénères lui répondirent à tel point que toute la région avait dû être réveillée par tout ce vacarme. Loriol grogna et observa les maisons du village. Tout était noir mais il savait que tous se tapissaient au fond de leur lit en espérant ne plus entendre ces longs cris. Il sentait leur peur. Il sentait l’odeur de leur chair. Il y avait déjà goûté. Oui… Il s’en souvenait maintenant. Il avait tué le sous-fifre. L’autre l’avait battu puis Loriol l’avait démembré. Il l’avait ensuite dévoré en partie avant d’être dérangé durant son festin par les personnes qui auraient dû le sauver… Il ne ressemblait plus beaucoup à un humain dans ces moments… Sa peau avait viré au noir brun, ses oreilles s’étaient allongées jusqu’à dépasser sa tête et pointaient vers le haut, ses yeux étaient jaunes et son faciès d’homme s’était vu enrichi de dents aiguisées et d’un visage plus anguleux. De grosses griffes ponctuaient aussi ses doigts et un duvet sombre recouvrait son corps afin de le protéger du temps. Après une demi-heure d’inactivité, Loriol sentit les renforts arriver. Après quelques minutes de plus, les premiers loups investirent le village. Ils avançaient doucement, langue tirée et excités à l’idée du festin qui se préparait. Devant chaque maison du village, trois à quatre loups se préparaient à bondir. Ils attendaient désormais le signal et Loriol comptait bien leur donner. Il sauta de son perchoir pour atterrir plusieurs mètres plus bas, soulevant un léger nuage de poussière et laissant deux grosses empreintes à même le sol. Il traversa le village sans hésiter, n’ayant rien à craindre. Ses parents allaient payer… @+ -= Inxi =-
-
Le 'elle' est censé se référencer au 'quelqu'un'... Bug : quelqu'un est indéfini alors qu'en disant 'elle' tu définis. Incompatible voir ce qu'il es Bon quelques erreurs d'innatention mais rien de bien méchant et de récurent ! Donc ca va pas trop mal Pour ce qui est du fond, c'est pas mal. Ils interceptent la cargaison mais ce que je comprends pas, c'est pourquoi ils ont pas fait ça la fois d'avant ? Je pense pas que les esclavagistes aient changé leurs habitudes de vente et qu'ils utilisent un procédé différent à chaque fois Alors pourquoi n'ont ils pas fait ca avant vu qu'en plus, ils avaient déjà été responsable de la mort d'esclaves. bon sinon, c'est tout, et vivement que ca bouge ! C'est déjà bien parti ! @+ -= Inxi =-
-
C'est pas vrai... Tu vas me le faire à chaque chapitre ! C'est pourtant pas dur de faire une recherche, passez en mode remplacer et mettre tous tes 'aprés' en 'après', tes 'dés' en 'dès', les 'ètes' en 'êtes', tes 'daprés' en 'daprès' etc... !! Un petit espace en trop ^^ rapidement coiffée diriger tous les citoyens qui la croisaient, s'inclinaient commençait courir Alors commençons tout de suite parce qui va bien : Une action bien maitrisée et un personnage qui reste globalement dans la mentalité que tu lui as imposé... Il est arrogant, se soucie plus de son image que de sa chair ! Maintenant ce qui va pas : des dialogues bizarres. Je pense surtout à celui où le commandant raconte son attaque par les loups. Limite, ca se passerait tous les jours que ca changerait pas la facon dont il le raconte et comment l'autre réagit. En plus, il oublie d'en parler :S Quand même ! Ca s'oublie pas ! Ensuite, j'ai l'impression que tu as une bonne idée en tête, tu décris ce qu'il faut mais tu oublies ce qu'il y a entre. Exemple : La fin, il fait son discours blabla... et ensuite ils partent en guerre. Ils sont où les préparatifs ? Et normalement c'est pas à la sortie qu'on encourage les soldats ? Pour revenir sur cette histoire de préparatifs, c'est long, ca se fait pas du jour au lendemain. J'allais donner un autre exemple mais en fait, je vais plutôt te donner une idée : Il ne faut pas d'ellipses dans un texte sans savoir ce qu'il s'est passé dans ce trou. Par exemple : Le moment dans le carosse, avant qu'il arrive à la ville après qu'ils aient parlé ; il se passe quoi ? Ils parlent, ils pensent ? Si oui aux deux, à quoi ? Même si tu n'écris pas le dialogue, dit ce qu'ils font, du style : ils parlèrent de banalités pendant le reste du trajet. C'est rien mais ca permet d'éviter ce genre de saut bizarre Allez suite ! J'ai beaucoup développé les défauts mais c'est pas qui en a plus, c'est parce que c'est les comprendre, eux, qui te feront t'améliorer ! @+ -= Inxi =-
-
je verrai bien un 't' à la fin de pistolerot, je sais pas si c'est bon, il faudrait regarder dans le dico Bon bah c'est tout au niveau des fautes Comme quoi, il doit y avoir du boulot derrière mine de rien ! Enfin plus, ça aurait été malvenu dans un petit passage comme ça Alors commençons tout de suite par le problème que j'ai en tête : Le moment où les deux s'accrochent. En fait, on s'y attend pas alors je pense qu'il manque de description. On dirait que tout va bien, il fait sa demonstration quand l'autre pete un cable sans raison. Avant tu parles bien de ce qu'il pense alors il serait peut être bon d'en remettre une couche Sinon pour le reste, tout est ok. La trame s'étoffe de plus en plus, les indices et les fausses routes pleuvent alors vivement la sutie qu'on demelle le paquet ! Petit hors sujet : une fois que tu auras rattrapé l'autre texte ( niveau intrigue ), tu me le diras, j'assemblerai les deux @+ -= Inxi =- PS : Effectivement, j'aurais retouché la partie où ils prononcent le nom des Dieux... Ca fait trop.. facile ! Y en a qui sont morts pour moins que ça
-
Allez voici la suite Chapitre 8 Loriol ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Il était allongé sur une sorte de lit de paille assez humide. Il aurait quand même bien aimé avoir une couverture. Il trouva cela inutile après s’être souvenu qu’il était censé être mort. Il était dans une hutte mortuaire. C’était un bâtiment temporaire que dressaient les habitants du village à la mort de l’un d’eux. Il y avait une torche de chaque côté de sa bière temporaire. Les replis de la tente étaient en peau de cerfs, animaux abondant dans cette région du globe. Il y avait une odeur très forte d’encens. Il entendait aussi un cœur qui se précipitait. Ca sentait la peur. Loriol regarda qui était cette personne qui se tapissait dans les ombres de la pièce. C’était sa mère qui le regardait, pétrifiée d’horreur et à la fois de joie à l’idée que son fils soit de nouveau en vie. Elle sortit rapidement de la pièce, bouleversée et à la recherche de sa moitié pour lui annoncer l’incroyable nouvelle. Loriol les entendit revenir bien avant de les voir. Ils mettaient un stratagème pour duper les villageois. -Si les autres savent qu’il est revenu à la vie, ils le feront brûler… Il faut nous en détacher tout de suite ! Livrons-le à la foule ! Proposa le père. -Mais c’est notre fils ! S’insurgea la mère. -Ce n’est plus notre fils ! Le nôtre est mort, tué par ce gobelin… Cette chose n’est pas lui, ce n’est qu’une manifestation du démon ! Il soupira. -Nous allons dire qu’il avait ingurgité les champignons du démon… Loriol se souvint que ces plantes étaient réputées pour faire tomber dans le coma un individu qui en mangeait. A tel point que peu d’entre eux étaient revenus à la vie. Le père renchérit. -Mais tu devras te rappeler que si les villageois veulent sa mort, ils voudront la nôtre par la même occasion ! Alors si des rumeurs commencent à circuler, il faudra lancer les nôtres, celles qui nous disculperont ! La mère avala ses pleurs et soupira en signe d’acquiescement. Ils allaient entrer dans la tente. Alors Loriol se coucha et fit semblant de dormir. Cela était inutile car les parents n’auraient pas pu se douter que leur fils avait tout entendu. Ils se turent en regardant leur enfant dormir. Ils sortirent. -On va l’emmener à la maison, proposa le père. Il fait nuit, personne ne nous verra. Demain, nous leur dirons pourquoi l’enterrement a dû être annulé. La mère tint le pan de tente tandis que le père prenait Loriol sur ses épaules. De taille égale, l’adulte eut du mal à transporter un enfant qui n’aurait dû avoir que douze printemps. Le ressuscité ouvrit les yeux et vit la nuit la plus noire qu’il ait jamais contemplé. Pas une once de lumière ne transperçait cette nuit. Les étoiles étaient restées couchées tandis que la lune n’était nulle part à l’horizon. Pourtant les parents se déplacèrent sans la moindre hésitation. Il en aurait été de même pour Loriol qui connaissait le chemin par cœur et voyait encore les formes se découper dans la nuit. Chose qu’il n’avait remarquée que lorsqu’il avait dû rester couché après sa morsure de loup. La maison fut en vue et Loriol sentit ses parents stressés. Le père ne semblait pas fatigué pourtant sa respiration était saccadée, comme après une longue course. Mais ce ne pouvait être à cause de Loriol qui était moins lourd que les troncs que le père avait à transporter sur des kilomètres. Même la mère semblait inquiète : elle jetait sans cesse des regards de tous côtés afin de déceler la moindre parcelle de visage qu’elle aurait pu remarquer à travers cette purée de poix nocturne. Ils arrivèrent enfin mais à la grande surprise de Loriol, le géniteur de l’enfant le conduisit à la cave et non pas dans sa chambre. Toujours pensant que Loriol dormait, il prit une corde et lia sa main à une poutre. Il remonta ensuite en se frottant les mains et soufflant dessus. La cave se trouvant en dessous de la pièce principale et la cheminée traversant de part en part la maison, Loriol entendait tout sans effort. -La nuit est sans lune ni étoile, c’est une nuit maudite… Dit la mère avec un écho lointain. -Allumons un feu, cela ne dégagera sûrement pas les nuages mais ça nous réchauffera… Loriol entendit le bruit de bûches que l’on met dans l’âtre. La conversation reprit mais cela ne l’intéressa plus. Il avait glané assez d’informations pour se faire son propre résumé : ses parents avaient changé depuis sa blessure et maintenant, ils étaient prêts à le livrer à une mort certaine sans hésiter un seul instant. Ce n’était qu’une question de temps, il devait faire quelque chose… Mais le véritable problème était quoi… Il tira sur son lien qui refusa de céder. Malgré l’humidité ambiante, il ne réussit pas à glisser sa main que retenait la corde. Il prit alors conscience de sa nudité et des vieux vêtements qu’il pouvait atteindre dans un coffre de quelques pieds de long. Il se vêtit d’un pantalon et d’une veste de son père et réfléchit. Il fallait quitter le village. Ce n’était plus un endroit sûr pour lui. Maintenant, il fallait décider où partir. Personne n’était jamais parti d’ici… Ou enfin personne n’était revenu pour dire qu’il y avait autre chose. Mais Loriol savait qu’il y avait un ailleurs, c’était ce que lui avait laissé deviner ces armes, ces caisses et ces hommes qu’avait vus l’ancien blessé. Ce fut là qu’il remarqua quelque chose d’étrange. Il put faire ses premiers pas depuis qu’il avait été assassiné et à sa grande stupeur, il ne boitait plus. Un sourire fendit son visage, tout n’était pas si négatif… Il se convint néanmoins de feindre son handicap, autant ne pas attirer les foudres de ses anciens compagnons. Il reprit le cours de ses pensées. Les hommes venaient du nord et comme il avait senti les chevaux venir de cette direction aussi, il opta pour ce choix. Il se demanda ensuite que faire une fois qu’il serait parti. Malgré une heure de réflexion, il ne trouva pas de réponse. Il aurait aimé remettre la main sur ces fameuses caisses mais quelque chose lui disait que ça ne serait pas aussi simple que ça. Il finit donc, avant de s’endormir, par conclure qu’il improviserait. Il s’endormit malgré la crainte de se réveiller mort. Il profita de sa première nuit de sa deuxième vie. Il se réveilla couché par terre, seul son bras pendait à la verticale de la pièce. Il avait atrocement mal mais la douleur s’évanouit quelques secondes après qu’il se fût remis debout. Il faisait jour, cela se sentait. De plus, il commençait à percevoir des éclats de voix tonitruants. Tous ces gens qui venaient d’apprendre le miracle et qui se pressaient devant la porte de la maison afin de voir le réincarné. La porte de la cave s’ouvrit et ce fut la mère qui apparut, nourriture en main. Elle s’approcha, lèvres pincées, et fit un sourire maladroit qu’elle pensait signifier sa joie de revoir son fils en vie. Lui, il analysa ce dernier comme une tentative de cacher la menace qui guettait. Elle ne trouva pas ses mots et ne parla pas. Loriol le lui gratifia mentalement. Elle le détacha. -Les habitants veulent te voir. Tu te souviens ce qu’il s’est passé ? Loriol fit mine de réfléchir et décida de mentir. -Non… Sa mère leva les yeux vers lui. Il la surplombait largement. -Tu as mangé des champignons toxiques, ceux du démon. On a cru que tu étais mort… Ca nous a fait peur ! -Et le gobelin qui me suivait ? Demanda malicieusement Loriol. Elle hésita et bredouilla quelques instants. -Il n’y avait personne, sourit-elle maladroitement. Sûrement ton imagination… Elle fit quelque pas en direction de la sortie. Elle ajouta sans se retourner. -Ah si… Ton père et son ami en ont abattu un quelques jours après qu’on t’est retrouvé inerte. Ils l’ont empalé à un arbre. Loriol ne savait pas si c’était vrai pour le gobelin. Il se souvint l’avoir frappé et vue le bruit qu’il y avait eu en retour, la créature verte aurait dû être en piteux état. Il abandonna sa réflexion pour se concentrer sur le principal, tout comme les villageois, on allait tenter de lui faire avaler des mensonges. C’était une manière assez maligne car les parents ne couraient ainsi pas le risque que l’enfant parle. Sa mère quitta la pièce. Loriol ramassa les fruits qu’elle avait déposés et remonta à l’étage pour montrer aux autres qu’il était bel et bien en vie. L’enfant au corps d’adulte, comme il le remarquait, regretta de ne pas avoir demandé à sa mère pourquoi ils l’avaient enfermé au sous-sol… Il eut à peine le temps de sortir de la cave que le bruit précédemment omniprésent s’en alla. Loriol tourna lentement la tête pour voir au bout du couloir, muet de stupeur sur le palier de sa maison, une dizaine de villageois se couvrant la bouche d’une main surprise. Il n’y avait ni joie, ni peur dans le regard. Seulement une curiosité qui ne se manifestait qu’en des temps de changement… Synonyme de grand conseil. Loriol comprit que tôt ou tard, son avenir serait réglé par une personne qui aurait intérêt à le voir mort. Sa mère apparut derrière lui. De son ventre proéminant et d’une égression plus que visible, elle accompagna son fils vers la sortie. Elle finit même par passer devant et son visage, encadré par des cheveux roux, était plus soucieux de l’impression qu’elle pouvait donner à ses amis que la peur du jugement des autres qu’on pouvait voir briller au fond des yeux de Loriol. Ce dernier s’arrêta dans l’encadrement de la porte principale et fit un geste calme et rassurant vers la foule où les premiers sourires, même un peu crispés, firent leur apparition. Là où tous furent véritablement choqués fut le moment où le père de Loriol vint à son côté. Il faisait la même taille. Même le cuisinier remarqua alors qu’en l’espace d’une paire de semaine, l’ancien innocent enfant était devenu aussi grand que lui. Il naquit alors de la méfiance envers un être qui, même après avoir ingurgité des champignons toxiques, n’aurait pas dû avoir des changements morphologiques aussi importants. Le nombre important de concitoyens s’émietta rapidement au grand contraire des premiers ragots qui pullulèrent. Loriol eut du mal à reprendre son ancienne vie. Coincé entre deux mondes qui ne voulaient plus de lui. Le monde de l’enfant qui l’avait rejeté à cause de sa taille et de son handicap, bien que simulé et le monde des adultes où on ne savait pas quelle tâche lui confier. Personne n’osait l’envoyer en forêt par crainte qu’un nouvel incident ne le tue cette fois-ci définitivement. La seule chose qu’on le laissa faire fut de menues réparations ainsi qu’un peu de nettoyage et de rafistolage dans le village. Malgré ce coup de main, la distance que mettaient les gens avec lui le rendait mal à l’aise. Ce fut à ce moment qu’il aurait eu besoin de l’amour de ses parents. Mais ils n’étaient pas là… Au contraire, ils contribuaient à accentuer la gêne constante qui l’entourait. En effet, ceux-ci trouvaient toujours des prétextes pour le laisser seul alors que pour lui, seule leur présence lui aurait été salvatrice. Pour ne rien arranger, Loriol était, malgré lui, d’humeur de plus en plus massacrante et son comportement était assez agressif. Il n’était pas rare, lorsqu’il perdait patience, qu’il s’énerve rapidement. Heureusement pour lui, il n’y avait généralement personne témoin desdites scènes qui auraient pu le mettre dans l’embarras. En effet, s’il était censé réparer le puit et seulement parce qu’une pierre lui avait échappé, il avait pratiquement démoli l’édifice à coup de pied, ça aurait pu être dérangeant. Il s’était senti pourtant mieux, empli d’une joie qu’il n’aurait pas dû ressentir pour un acte qu’on aurait pu qualifier de mauvais. Même dans sa bouche avait coulé une bave de colère et il avait déchiqueté un sac rien qu’en mordant un coup dedans. Heureusement que celui-ci fut à demi éventré auparavant car il aurait presque pu y laisser une canine. Après cet événement, il décida de laisser son œuvre ici et de repartir chez lui se reposer un peu. Il ne se sentait pas bien, sa tête le tournait un peu. Comme s’il avait trop utilisé ses forces et que le retour à la réalité lui en avait coûté. Il faillit verser quelques larmes mais sa conscience le lui interdit. Ses parents n’allaient pas être là pour le consoler quand il reviendrait chez lui mais ce n’était pas une raison pour se laisser abattre. Et ce n’était pas qu’une expression, pensa Loriol. Il fallait qu’il se détache de ces êtres qui seraient capables de le jeter dans les bras de la mort sans aucun scrupule. Mais le reste de son âme d’enfant était encore trop attaché à ce qui avait été leur relation. Alors qu’il boitillait en rentrant chez lui, il ne put voir l’incident qui allait se produire à cause de sa main qui lui barrait le village afin de soutenir sa tête d’un poids invisible. @+ -= Inxi =-
-
habillés reçu Deux 'p', je crois pas... Ca pas été fait sous word ça ! Bon je compte plus es 'trés' "d'aprés"... Y en a trop alors corrige les ! Bon le premier passage montre bien l'attitude orgeuilleuse de ton personnage. On le sent imbu de lui même ainsi que de sa situation. Comme des talents de son fils qui ça se trouve, sont inexistants ! Passons à la suite.. préparé ... Bon je trouve le deuxième passage moins instructif que le premier dans le sens où on apprend moins de chose sauf la personnalité du nouveau chevalier. On a aussi un bon developpement de leur ego qui me fiat penser à des bretonniens en quelque sorte !! Bon je vais m'arrêter là ! Dernier élement, il faut que tu arrêtes de répondre à chaque personne à chaque fois... Dans les autres sections, il y en a qui se prennent des avertos pour moins que ça. Alors quand tu as un nouveau passage à poster, tu sépares ton post en deux : 1) Où tu réponds aux commentaires de tous ceux qui ont répondu au passage d'avant 2) Où tu posts la suite. Ca à l'objectif surtout de ne pas flooder ton texte et permettre de garder une lisibilité dans tout ton post. Parce que là, un texte, 100 commentaires, j'en peux plus. Ca se trouve j'en ai raté en route lol .... J'espère pas ! Bonne nuit à tous ! @+ -= Inxi =-
-
en première courait, je crois ! A vérifier. Les Experts xD C'est pas mal ! Tu innoves au moins ! Je suis pas trop branché policier mais la facon dont tu le racontes là, j'aime beaucoup ! Et comme tu as déjà tout écrit, ca nous donne l'impression d'être guidé vers quelque chose sans savoir ce que c'est ! Un truc qu'on saura qu'a la fin ! Alors postes !!! ( doucement quand meme ) @+ -= Inxi =-
-
Bon d'accord, d'accord... Vous allez voir ce que vous allez voir, au moins un chapitre pour conclure Info ou intox ? Je ne suis pas là jusqu'à mercredi, prenez soin de la section !! Chapitre 7 Son père le retrouva deux heures plus tard. Alors qu’il accompagnait le deuxième chariot, juste avant que le soleil ne disparaisse derrière les lointaines collines. Par prudence, tous les autres restèrent près de la charrue, craignant un mauvais sort. Le père de Loriol reconnut rapidement la petite silhouette affalée contre la souche d’arbre. Faux à la main, il avança prudemment… Il tomba à genoux devant le corps sans vie de son fils. Ses larmes ne coulèrent pas mais cela lui coûta un énorme effort. Il restait ébahi devant un spectacle qu’il n’aurait jamais eu à voir. Bien plus tard, il s’écroula contre un arbre pleurant toutes les larmes de son corps. Il ne parvenait guère à croire que le trou qui balafrait le frêle estomac de son fils était bien réel. Il le porta jusqu’au chariot où de la place fut faite. Personne ne parla sur le retour, une rage bouillonnait dans chacun d’eux. Cette colère était pourtant plus destinée au monde qui avait injustement repris la vie de son fils qu’à l’auteur de ce crime que les villageois n’avaient pas vu. Ils ne virent le gobelin que le lendemain. Son corps avait été mystérieusement retrouvé à plusieurs mètres de hauteur, empalé sur un arbre. Ils ne prirent même pas la peine de le décrocher. Ils préféraient voir les oiseaux dévorer sa carcasse. Au village, la mort de l’enfant émut tous les habitants du petit village. Elle émut mais ne surprit pas… En un mois, l’enfant s’était attiré plus de problèmes que tous les autres jeunes du même âge réunis. Attaqué par un loup qui avait tenté de le finir peu de temps après, ce n’était que le destin qui venait réclamer son dû. Le corps avait été nettoyé pendant une soirée et l’enterrement avait été prévu le lendemain soir. Le moral n’était pas au beau fixe. Les conversations étaient rares et tous jetaient un œil vers le banc où Loriol avait pris l’habitude de s’asseoir. Une présence qui ne serait désormais plus qu’une impression… Un souvenir flou. Le père s’en voulait énormément de n’avoir pas pu protéger la chair de sa chair. Le meilleur ami de ce dernier s’en voulait de n’avoir pas vu le gobelin qui s’était fait chasser de la bande parce qu’il avait tenté de prendre le pouvoir. Et le dernier se reprochant quelque chose était le frère du meilleur ami qui n’avait pas cru Loriol quand il lui avait dit que quelque chose n’allait pas. Chose qu’il n’avait pas précisée quand le père du décédé l’avait interrogé. Le chef cuisinier, quant à lui, se retenait d’exprimer sa tristesse devant tout le monde. Il avait allongé l’enfant sur la table. Un corps aussi grand que le sien. Il regretta les moments passés entre eux en soupirant de ne l’avoir pas vu grandir. Seul le maire semblait satisfait du destin qu’on avait réservé à Loriol. Maintenant, le corps de Loriol était allongé sur une planche de bois soutenue par deux tréteaux. La meute s’était rassemblée. Elle comptait une quinzaine d’individus. La majorité était habillée par une fourrure noire qui blanchissait l’hiver arrivant. Il y avait cinq louveteaux qui accompagnaient leur mère. Le père, un grand loup aux yeux verts avait pris contrôle de la meute lors d’un combat contre son prédécesseur moult années auparavant. Il y avait deux autres couples de loups au sein du groupe mais comme le voulait la hiérarchie, ils n’avaient pas de descendance. Aucun des autres loups n’avaient de souvenirs de la dernière fois qu’ils étaient venus ici. Leur territoire était très étendu mais ils leur semblaient ne plus être dedans. Aucun repère olfactif n’indiquait qu’ils étaient toujours chez eux. Les louveteaux semblaient fatigués mais ils avaient tenu ce qui rendait leur père très fier. Ils avaient eu une portée abondante et seuls deux petites bêtes avaient péri. Le chef de la meute se tourna vers ses sujets et ils rentrèrent la queue entre leurs jambes postérieures en guise de soumission. Celui-ci gronda pour leur ordonner de rester ici et d’attendre son retour. Immédiatement, deux mâles partirent à la recherche de nourriture pour les louveteaux tandis que le reste montait le guet pour assurer leur protection. En son absence, c’était à la meute de protéger ses enfants afin que son héritage survive. Comme s’il y avait été toute sa vie, le loup prit la direction du nord au sein de la forêt. Il ne prit pas la peine de courir, sa destination était proche. Dans les airs, il y avait une odeur de viande fraîche que l’animal trouva fort appétissante. Malgré cela, il laissa la bête s’échapper et continua de traverser, sans faire bruisser la moindre feuille, le bois. Les doux rayons de lune le guidèrent jusqu’à flanc d’une falaise. Il s’en trouvait à la base. Devant lui, un trou béant marquait l’emplacement d’une profonde grotte. Pour décoration, il y avait deux piliers soutenant un petit toit encastré dans la paroi. Sur ce dernier, deux magnifiques statues se faisaient face. Celle se situant le plus à gauche représentait un loup qui ressemblait à si méprendre à celui qui le contemplait. La différence se faisait au niveau du charisme de la bête, un port fier, une aura de commandement. Il avait été représenté en train de prendre son impulsion sur la statue de droite qui n’était qu’autre que celle d’un humain. Celui-ci n’avait pour vêtement qu’une cape de fourrure. Cette dernière était repoussée sur la droite comme si un vent terrible soufflait au moment de la création des chefs d’œuvre. L’homme avait été façonné de telle manière qu’on avait l’impression qu’il allait lui aussi sauter sur le loup. La bouche était ouverte sur un cri infini et ses poings étaient serrés. Notre loup tourna son regard de l’une vers l’autre puis s’avança vers l’entrée du temple où une mission l’attendait. Alors qu’il s’approchait des portes, ces dernières s’ouvrirent d’elles-mêmes. Comme si elles étaient douées d’une vie propre et qu’elles avaient reconnu qui approchait. La lune réapparut également alors qu’elle était depuis quelques instants retenue par quelques gênants nuages. Une lumière blanchâtre dans son dos et éclairant vaguement les pavées du couloir, c’est avec ces conditions que le loup s’engagea dans un temple qu’un animal n’avait pas foulé depuis de fort nombreuse années. Une fois entré, ses yeux s’accoutumèrent rapidement à l’obscurité. Les contours des objets étaient nets bien que les détails restent cachés par les ténèbres. C’est bien assez pour se déplacer. Il trouva rapidement la plus vaste pièce du temple. Elle était carrée et une grande voûte avait été creusée à même la roche de nombreux siècles auparavant. La pierre était grise et parfois, de petits reflets dorés venaient ponctuer cette couleur uniforme. Il y avait une sorte d’autel au milieu de la pièce. Devant, quatre carrés se regroupant en un seul formaient un symbole gravé à même le sol. En son centre, une peinture sombre achevait le tout. De part et d’autre de l’autel, deux petits braseros montés sur des piédestaux illuminaient faiblement la salle. Sans hésiter, le loup avança sur la figure et l’air crépita. C’est ce qu’il avait à faire. Rien ne pourrait l’arrêter désormais. La nuit omniprésente autour de lui semblait de moins en moins étouffante. Cette sensation, il la ressentait depuis un temps dont il n’arrivait plus à se souvenir. Que s’était-il passé ? Depuis quand attendait-il ? Dans ce monde, il n’y avait pas d’impressions, pas de couleurs, pas d’odeurs… C’est un monde de nuit éternelle où le flottement de son âme n’était qu’un tour de sa propre imagination. Il n’y avait pas de sortie, il n’y avait pas d’espoir. A une époque, il avait été aimé et respecté. On s’était souvenu de lui. Cette époque était-elle terminée ? Quelque chose l’avait chassé, quelque chose l’avait exilé dans ce monde dont il était prisonnier. Il était mort mais on l’avait retenu à la vie comme si on pouvait lui donner une autre chance. La mort d’un innocent contre sa propre réincarnation. Il aurait tout donné pour pouvoir sortir de cet enfer, de ce monde perdu et oublié de tous. Mais voilà qu’un point blanc apparut dans le lointain. Il avait oublié cette couleur. Ce point n’était-il qu’une vicieuse mascarade de son esprit inactif. Il se résigna. Le point grandit. Il était désormais aussi gros qu’une tête d’épingle. Maintenant, il se rapprochait, de plus en plus vite. La peur, chose qu’il n’avait pas connue s’empara de lui. Comment échapper à cette chose ? Etait-ce sa fin inéluctable ? Le point était aussi gros qu’un boulet de canon et aveuglait plus que le soleil. C’était un blanc dévastateur et pur. Celui de la vie… Un son fit vrombir les airs. C’était insoutenable. S’il n’avait pas été déjà mort, il le serait sûrement à nouveau. Ce coup-ci, la lueur l’avala totalement et il recommença à sentir et à percevoir. Un hâle, un soupir, un battement de cœur incertain. Un nouveau battement, le sang fit son premier tour. La température du corps augmenta légèrement. Une sensation de brûlure parcourut son être. Un nouveau battement. La respiration devint de plus en plus rapide, ses poumons se gonflèrent et se dégonflèrent. Nouveau battement, les poils de son corps se dressèrent sous une caresse du vent. Pour l’instant, ses forces n’étaient pas revenues. Il prit donc son mal en patience, les yeux fermés. Il était allongé sur quelque chose de très froid. D’après les lueurs qui dansaient devant ses paupières clauses, il y avait une source de lumière à sa gauche comme à sa droite. Son nerf olfactif reprit du service, il y avait au moins une présence dans la pièce. Cet individu n’avait pas peur… Soudain ses yeux s’ouvrirent et son corps se souleva, comme si quelqu’un essayait de lui arracher le cœur. Il retint un cri à demi prononcé avant de retomber sur la table avec des toux qui le forcèrent à se mettre en boule et attendre que cela passe. Il faisait froid, il le sentait. Mais il était revenu à la vie, plus fort que jamais. Il prenait désormais conscience de ce qu’il pouvait faire, ce trop tôt voyage dans un autre monde lui ayant appris une leçon éternelle. Alors que ses yeux s’habituaient doucement à la pénombre ambiante, des hurlements de loups le firent sourire. @+ -= Inxi =-
-
Le mot c'est pyromancie. Donc je pense que c'est un 'c' plutôt qu'un 't' ... la poignarder Hop les petites fautes ! Rien de bien grave, ma foi, comparé au passage que tu as fourni ! Tant mieux quelque part car tu as un bon style et il aurait été dommage de le gâcher par des erreurs ponctuelles ! Continue comme ça !! Pour le fond, on passe sûrement du côté de ceux qu'on va suivre en majorité au fur et à mesure de l'histoire ! Les enqueteurs du crime vont ils découvrir ce qui se cachent derrière cela ? Va t il avoir des luttes pour le pouvoir ? Suiteuh ! @+ -= Inxi =-
-
Hop ! Deux petites fautes Nooooooooooooooooon ! Le pauvre Bon en gros les mêmes remarques qu'au chapitre d'avant ! C'est beau, c'est bien, c'est... pas tout a fait la suite du slogan !!! Bon alors que dire ? Encore beaucoup de description pour dire qu'il devient un big méchant. Style la goule ! Il va pouvoir corriger ses potes maintenant Suitee ! Ca rime avec vite ! @+ -= Inxi =-
-
Ben c'est pas mal !!! Ca me fait tout drôle de lire de lire un texte d'environ une page word dont que de la description ! Tu arrives à écrire sans faire avancer ton texte pratiquement Tu sais quoi ? Ca me rappelle le début de ton texte où j'avais déjà eu ce type d'impression Bon bah pas de fautes, ça, ca ne change pas par contre ! En tout cas, quitte à me répéter, le mot 'codex' me parait mal approprier. Trop de conotation battle ! Enfin c'est que mon avis mais dans ton résumé, avec le ton humouristique que tu prends, je rigolais en lisant le mot codex pour appeler le bouquin mais après tu l'as réutilisé et là, ca m'a rappelé que tu te servais de ce terme ! Bon ce n'est qu'un détail Un petit repas de fait et une arrivée dans un village ! Suite @+ -= Inxi =-
-
voir Bizarre... Tu écris trois fois le même mot mais deux fois de façon fausse A toi de trouver où sut ai-je Bon, ben c'est pas mal ! J'avais pour intention de lire ton texte ( bon j'avoue pas tout de suite non plus, plutôt vers Paques ) mais comme tu nous fais la traduction alors je vais lire maintenant ! Au moins là, je suis a même de corriger les fautes ! Alors voyons la suite pour découvrir qui sont ces tueurs et pourquoi cette fille ? Ainsi que qu'elle est cette dernière chose à farie Suite ! @+ -= Inxi =-
-
J'aimerais Un jour, on m'a fait remarquer que les termes récents de la médecine était mal vu Après moult réfléxions, je dirais : ne l'avait revu Bon dans la première partie du texte, on assiste au récit de ce qui s'est passé ce qui est, à mon goût, une facon originale de le narer. Je me demand eaprès cette lecture si cette blessure ne resurgira pas plus tard ! Ca serait possible La ; faisait ; guerriers expérimentés ... cet homme les pr »cautions à garder ? Dis lui que moi et les autres nous tite faute de typo !! Alors tu sais quoi ? J'aime bien les derniers moments de ton texte. A la fois parce que je sais qu'on entame une nouvelle étape de l'histoire ( surtout deupuis qu'il est malade, enfin peut etre ) et aussi parce que tes persos, tes lieux et tes créatures sont sans cesse plus originales les unes que les autres ! Tu mises exactement sur le contraire de moi !!! Un jour, je ferais aussi à ma sauce na !! A part ça : Quelle mauvaise foi !!! Je prohibe les doubles post quand : 1) Les deux sont postés à moins d'un jour d'intervalle 2) Quand les deux ne sont pas un ajout du texte 3) Quand l'auteur fait des commantaires après le post de son texte ( exemple type : le message pouvant être résumé par up ) 4) Les auteurs qui répondent à chaque fois qu'une personne répond au texte 5) Etc.. ( Mon appréciation au cas par cas ) Donc toi tu aurais pu @+ -= Inxi =-
-
Il serait temps de te concentrer quand tu écris Y en a marre là Ou de travailler sous word Il manque un point croit êtes (x2) Je pense que c'est pas utile de le préciser, on avait compris dès la première fois Donc une rencontre pour ponctuer ce chapitre. Des petits loups en moins et la rencontre d'un sous fiffre dans le chariot ! J'ai cru que c'était le maitre au début. En tout cas, va falloir qu'il se pose des questions sur sa sécurité maintenant ! Surtout que l'autre l'a à demi prévenu sur ce qui allait l'attendre ( sûrement des embuscades ! ) Bon allez suite ! @+ -= Inxi =-
-
Alors voici le chapitre un peu en avance ! Ce début d'histoire est une dédicasse exceptionnelle à Impérator En fait, celui-ci m'a dit un jour, soit en privé, soit par commantaire quelque chose qui ressemblait à ceci : Dans Falcrisos, ton héros était fort et avec son minotaure, ils tuèrent sans difficulté une dizaine de gobelins au début de l'histoire. Dans L'Ascension, le héros est seul et il manque de se faire tuer par un seul gobelin. Que se passera-t-il dans la prochaine ? Alors à ce moment, j'ai su que dans ma prochaine histoire ( donc celle-ci ) j'allais écrire ce chapitre qui va me permettre de lancer les gros changements ! Enjoy ! Ah oui... J'aime bien le changement de personnage : Est ce une info ou une intox ? Il y a aussi une petite référence à Neldirage Chapitre 6 Le chariot était attelé à deux gros chevaux gris tâchés de noir. Le bois était usé comme le prouvait sa couleur claire due aux branches transportées, aux aliments déplacés ou encore à la pierre soulevée. Les roues étaient ébréchées et les côtés du chariot étaient écorchés. Malgré ça, Loriol sauta à l’arrière, dans une épaisseur d’un mètre d’épis de maïs. L’homme, le frère du meilleur ami de son père était aux commandes du véhicule. Il était grand et mince, comme son nez, pensa Loriol. Il avait une chemise marron coupée au niveau des épaules et un chapeau de paille trop grand pour lui. Loriol s’accouda contre la balustrade du chariot et s’enfonça un peu plus les pieds dans les épis. Derrière lui, l’enfant pronostiqua en regardant le champ que les cueilleurs en auraient encore pour deux jours pour finir les deux tiers restants. Lui, il avait assez travaillé. Même si ce n’était pas du goût de tout le monde… Après tout, c’était un garçon et de plus, handicapé. Alors il n’avait pas à travailler comme les autres. La charrue s’ébranla et Loriol se laissa transporter sous les soubresauts d’une route incertaine et irrégulière. L’allure était lente mais les bêtes étant vielles, il ne fallait pas trop les forcer. L’enfant n’avait pas encore envie de les voir dans son assiette, même si à un certain âge, elles n’étaient plus comestibles. En l’espace de dix minutes, ils arrivèrent dans la forêt. Le soleil dans leurs dos depuis le départ, ils accueillirent un peu d’ombre avec joie. L’air était moite et rafraîchissant. Loriol ferma les yeux et se délecta de cette sensation. Elle dura que quelques instants, juste le temps de sentir la présence d’un danger. -Je crois qu’on ferait mieux de retourner aux champs… Proposa Loriol à l’adulte. -Pourquoi ça ? Demanda l’autre sans lâcher deux rênes de cuir. -Y a quelque chose qui rôde… Dit Loriol en scrutant les environs. L’homme jeta de rapides coups d’œil de chaque côté de la route et rit. -Allons, tu t’en fais trop ! Loriol était sûr que l’autre s’était retenu de dire le fond de sa pensée. Sur le fait que ses agressions avaient pu l’affecter mentalement. L’enfant fronça des sourcils, il savait qu’il devait rester prudent. Son instinct le suppliait d’aller se mettre à l’abri avec d’autres de sa race. Ce dernier finit par prendre le dessus et Loriol échafauda un plan. Sans tomber et en se tenant, l’adolescent se rapprocha de l’avant du chariot. L’homme était toujours de dos, c’était le meilleur moment pour agir. Loriol se jeta sur lui. Le chapeau de l’adulte roula sur le bas côté pour finir arrêter par quelques champignons blancs de forme exotique. L’enfant s’excusa immédiatement. -Mais qu’est ce qui t’a pris, le dérange ? Va le chercher et rapporte-le moi. L’enfant prit un air peiné et dès qu’il se retourna, il sourit et se précipita à l’autre bout du chariot. Loriol n’avait pas aimé comment il lui avait parlé, il en avait fallu de peu pour qu’il se jette sur lui. Ils avaient déjà parcouru plusieurs dizaines de mètres. Loriol escalada la passerelle remontée formant la partie arrière de la charrue et sauta sur le chemin de terre. L’atterrissage fut approximatif mais il ne cassa rien. S’il voulait rester en vie en cas de futurs problèmes qui n’allaient pas tarder, Loriol trouva plus raisonnable de ne pas rester avec le conducteur du chariot. La bouteille de vin qu’il avait attaquée sur le retour l’avait aussi motivé. Comment pouvait-on boire un liquide si peu attrayant ? Peut-être une capacité qu’on acquérait lors de la vie adulte… Essaya-t-il de comprendre. Il renifla un coup et repartit en sens inverse. Après quelques petits détours, il trouva le chapeau qui n’avait pas bougé d’un centimètre. Il le ramassa, le dépoussiéra et le mit sur sa tête. S’il avait été fait à sa taille, il ne serait pas mieux tombé, remarqua Loriol. Il respira un bon coup pour tenter de glaner quelques informations. Mais contrairement à ce qui venait de se passer, il n’y avait rien dans les airs. Il ne sentait même pas les odorantes fleurs à quelques mètres de lui. Il y avait vraiment quelque chose qui clochait. Sans plus attendre, il repartit. Malgré sa prudence exacerbée par ce que le loup lui avait fait, il put quand même se décrire le paysage qui s’offrait à ses yeux. La route était incrustée de pierres plus ou moins grosses, phénomène lié au fait que de lourds chariots passaient régulièrement par ici. La forêt était plus un bosquet qu’une végétation luxuriante, elle servait surtout à dispenser un air humide lors des forts étés. La lumière se reflétait d’ailleurs plutôt bien sur les pavés. Le soleil était fort et déclinait lentement. Il pouvait ainsi contourner la voûte des arbres et éclairer partiellement Loriol qui devait souvent mettre une main en visière pour continuer à avancer. Ce fut un écureuil sur ses gardes et la fin du chant des oiseaux qui alertèrent Loriol. Sur sa droite quelque chose approchait. D’après les bruits, c’était, soit gros, soit nombreux. Evidement, eut le temps de se dire l’adolescent, quand ce genre de situation arrivait, c’était forcement quand la vue n’était pas dégagée. En effet, la, ou les, chose était cachée par de hautes fougères. L’air se fit plus lourd et Loriol se mit sur ses gardes le cœur battant la chamade. Il n’avait rien pour se défendre et maintenant qu’il était estropié, il ne pourrait pas fuir. Il recula prudemment alors que les fougères écrasées étaient pratiquement à hauteur de la route. Alors le marcassin émergea. Ce fut à la fois un soulagement mais aussi une nouvelle crainte qui s’emparèrent de la raison de l’enfant. Il ne risquerait rien tant qu’il ne faisait rien mais si des sangliers étaient dans les parages mieux ne valaient pas traîner. L’animal, brun parcouru de bandes grises, ne semblait pas déterminer à partir de la route. C’était pourtant le seul accès au champ qui n’était qu’à quelques minutes. Long d’une cinquantaine de centimètres pour moitié de haut, le marcassin n’était pas très impressionnant. Mais l’image de son père lui fonçant dessus ne l’amusa guère. Il attendit alors que la bête rentre à nouveau dans les fougères en quête de nourriture pour avancer. A ce moment là, Loriol savait que l’impression de danger qui planait autour de lui n’était que vaguement écarté au profit d’un autre. Son instinct lui faisait même comprendre que cela était pire. Il avança de quelques mètres avant qu’il ne sursaute. On avait bougé à côté de lui, toujours dans cette maudite végétation. Le sanglier était pourtant rentrer alors pourquoi revenir ? L’enfant tenta de lui parler : -Petit marcassin ? Où es-tu ? Loriol s’approcha des fougères en tentant de voir quelques choses à travers les branches le dissimulant. Le bruit s’arrêta et l’enfant avança dans sa direction. -Tu serais très bien dans mon assiette ce soir… Déclara l’enfant en espérant que l’animal ne comprenne pas ce qu’il était en train de dire. Tout en disant ça, il tenta d’écarter deux rameaux quand quelque chose provoqua une douleur aiguë dans son ventre avant que Loriol se sente devenir chaud. Il n’arriva pas à détourner le regard de ces branches, pourtant une de ses mains se porta naturellement à son estomac. Quand il eut le courage de regarder, il la vit rouge sang. Il tituba en se demandant ce qui s’était passé, si un sanglier l’avait éventré… Tout en s’asseyant lentement sur le sol, il comprit que sa blessure était courte mais profonde. Devant lui, les fougères s’ouvrirent. Une créature verte, à l’aspect aussi hideux qu’il avait pu se l’imaginer, émergea. Ses yeux tiraient sur le rouge et brillaient d’une cruauté sans borne. Son nez était difforme et se courbait aussi bien de haut en bas que de droite à gauche. Ses dents étaient pourries, passant d’un noir sombre à un jaune moisi. Ses canines semblaient aussi coupantes que celles d’un chien et devaient transporter bien plus de maladies. Sa bouche était pliée dans un rictus satisfait qui lui donnait un air horrible. Le gobelin n’avait qu’une seule botte surmontée d’un pantalon trouvé à de multiples endroits. Une sorte de couverture mitée lui couvrait en partie le torse. Une épée, ressemblant d’avantage à une dague, était tachetée de sang à son bout… Son sang. Le gobelin lécha, avec un visible plaisir, sa lame. Il s’approcha de Loriol qui était toujours accroupi, peinant à se remettre de ce qui venait de se passer. Le sol, tout comme ses vêtements, virait à l’écarlate. Il sentait ce liquide vital et chaud couler le long de ses cuisses en direction de ses mollets. Loriol eut envie de pleurer mais il garda ses forces, il se dit que ce n’était pas une honte de mourir face au plus imposant guerrier du monde… Pourtant, lorsque la créature lui mit la main dessus et lui tira la tête en arrière pour lui trancher la gorge. Il sentit son désir de vivre plus profond même s’il savait qu’aucun chasseur ne viendrait abattre la créature d’une flèche bien placée dans le dos. Loriol serra les dents et frappa le gobelin à l’estomac. L’autre gémit quand quelque chose craqua. Sans voir si celui-ci était hors d’état de nuire, Loriol se releva avec peine et tenta de courir vers le champ. Son déplacement était irrégulier et il tombait sans cesse. Ses deux mains sur le ventre, il tentait de retenir son sang qui coulait sans arrêt. Il ne sentait plus la douleur mais il se rendait bien compte de l’immense fatigue de plus en plus présente ainsi que ce voile noir qui couvrait lentement ses yeux. Le monde semblait tanguer, comme s’il n’était plus droit. Cela n’arrangeait pas Loriol qui aurait aimé aller tout droit au lieu de se déplacer de chaque côté de la route tels les plus grands amateurs de vin du village après une nuit bien arrosée. Par contre, Loriol savait que pour lui, il n’y aurait pas de lendemain et de gueule de bois. Alors que l’enfant n’entendait plus rien, il ne trouva plus la force de continuer. Il dut s’asseoir sur une souche et pour la première fois regarder si quelque chose le suivait. La bonne nouvelle était que le gobelin ne semblait pas l’avoir suivi. Ou alors il attendait en embuscade que sa victime meurt pour venir la dévorer. La mauvaise était qu’il n’avait plus de force et qu’il allait sûrement mourir là, sur ce vieux tronc d’arbre usé par le temps. Loriol commençait à glisser au sol et bien qu’il eut envie de redémarrer, il trouva cette position plus confortable que la précédente. Il se permit de fermer les yeux que quelques secondes pour récupérer. Les secondes devinrent vite des dizaines de secondes. Sans que l’adolescent le veuille, sa main glissa de son ventre et s’immobilisa dans le sable qui se colla au sang chaud. Au loin, l’adolescent crut entendre des hurlements de loup à l’agonie. Enfin c’est ce qu’il pensait. Cela lui semblait bien futile maintenant. Mais l’individu aux yeux verts de cette race savait qu’il avait fait le bon choix… Il s’assit sur ses quatre pattes et reprit le chant mortuaire, parfois aussi assimilé à celui de la renaissance. La longue plainte emplit les airs et se déplaça, bercée par les vents, au quatre coins du monde. Le souffle devint pratiquement inaudible, la respiration devint de plus en plus espacée. Bien qu’il n’arriva plus à ouvrir ses yeux, Loriol entendait le son de son cœur devenir de plus en plus faible. Il battit une fois. L’autre main suivit l’exemple de la première est s’assoupit sur le sol. Le cœur battit de nouveau. Le cou ne parvint plus à soutenir la tête qui se pencha inexorablement en arrière. Le cœur battit encore, le souffle devint un râle. Une énième goutte de sang coula, le souffle se coupa, le cœur s’arrêta de battre. Loriol était mort. @+ -= Inxi, fin ? =-