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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi
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Je tique sur le deuxième mot 'restaurant'... Je sais pas, ça fait terme récent ! Enfin pas terme, établissement. Je sais pas si à l'époque, ils pouvaient se venter des premiers restau' Ca fait deux fois, ça aussi : 'êtes' Grrrr.. Après aaaaaaaaaaaaaaaaa Bon pour le fond, tu vas développer dans ce chapitre la relation entre le commandant et le capitaine. Il prend des sortes de lecons de son supérieur et on remarque par là qu'il est facilement influencable ! Mon dernier héros influencable a fini par faire une secte ( hein Kroxi ) Enfin avec l'Inquisiteur à côté, ca risque pas ! En parlant de ça, je comprends pas que tous tes persos prennent l'autodafé à la légère. Surtout de la part du capitaine je trouve Il pourrait avoir de la pitié pour des gens peut etre innocent @+ -= Inxi =-
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C'est fou comme vous commencez à entrevoir ce que j'imagine Allez, je vous laisse un suspense monstre à la fin de ce chapitre et on attaque réelement les choses sérieuses ! Chapitre 5 Loriol commençait à être lassé de passer son temps au lit. Par contre, cette fois-ci, il ne semblait pas blesser. Couché, il tâta la moindre parcelle de son être à la recherche d’une blessure qu’il ne sentirait pas. Juste quelques hématomes. Mais il dut admettre qu’il était mieux au lit après ce qu’il avait vécu. Il voyait encore le sang couvrir ses membres et les bouts de corps éparpillés tout autour de lui. Et ces empreintes… Ces mêmes marques l’avaient hanté la nuit écoulée, il imaginait un loup descendre les marches alors que le maigrichon le battait. Lui, il était déjà évanoui depuis longtemps mais l’homme continuait à le frapper. Dans la suite du rêve, le loup sauta directement du haut des escaliers sur le dos de l’homme. Le maigrichon tomba et en quelques coups de mâchoire, il le réduit à l’état de purée humaine. Une fois son œuvre accomplie, le loup blanc s’approchait lentement de Loriol. Il le regardait quelques instants avant de se jeter sur l’enfant endormi et le dévorer. Loriol s’était réveillé en sueur et complètement apeuré. Il resta haletant quelques instants avant de sourire en remarquant que ce n’était qu’un mauvais songe. Bien décidé à ne pas cauchemarder encore une fois, il se leva et s’habilla. Sa mère ne devait pas être là mais il n’avait pas envie de la voir de toute manière. Il alla aux champs, seule distraction qu’il l’attirait pour l’instant. C’était un champ de mais. Les grains plantés en printemps avaient poussé et depuis toujours, les paysans avaient l’habitude de le ramasser en fin d’été. La récolte pouvait se faire bien avant ou après mais, eux, ils trouvaient que le goût était considérablement augmenté vers la fin de l’été. Loriol grimpa sur un grand chariot attelé à deux bœufs. Déjà des épis s’entassaient à l’arrière créant un tapis jaune et vert. Loriol pouvait voir les épis de maïs se plier signalant ainsi qu’un agriculteur travaillait sur ce plan-ci. Son père devait être à l’autre bout de la rangée par laquelle entra l’enfant. Il se mit donc à faire ce qu’il faisait de mieux, chasser les petits rongeurs qui mangeaient leur maïs avant la récolte. Loriol n’en tua pas beaucoup, il était plus obnubilé par l’activité qu’exerçait le maire et l’acolyte la veille. Que pouvaient contenir ses caisses si bien fermées ? Pourquoi autant d’armes avaient été entreposées dans une ville éloignée de tout ? Loriol se demandait même si ce n’était pas parce que leur ville était isolée qu’ils avaient opté pour celle-ci. Mais où allaient ensuite aller ces armes ? A quoi allaient-elles servir ? Toutes ces questions agitaient l’esprit de Loriol depuis qu’il était sorti de sa chambre. Il n’y avait pas beaucoup de soleil dans le champ. Loriol était plus petit que les épis et c’était un véritable labyrinthe. Il décida d’aller tout droit et émergea sur le flanc ouest. Le champs ayant été bâti au bord d’une colline, l’adolescent avait une vue plongeante sue une vallée qui allait de sa gauche vers sa droite. De l’autre côté, une autre petite colline lui bouchait la vue. Pourtant, une odeur putride lui attaqua les narines. Quelque chose de mauvais et répugnant était dans les parages. Après un bref regard en arrière, Loriol décida d’aller voir ce qu’il se passait. La dernière fois, c’était des chevaux qui l’avaient alerté mais il n’avait pas pu remettre la main dessus. Peu après, il avait vu des choses qui l’avaient mis en péril. Maintenant, il voulait prendre les devants sur les dangers. Alors qu’il était dans le creux formé par les deux collines, Loriol se demanda pourquoi le maire le laissait encore en vie ainsi. L’enfant l’avait vu avec son, maintenant, décédé acolyte et pourtant, il n’avait pas réapparu. En même temps, quand les secours étaient arrivés, Loriol avait remarqué que toutes les caisses avaient disparu. C’était le signe évident que les hommes en noir, qui les avaient accompagnés, étaient revenus chercher ce qui les intéressait. Loriol n’aurait donc eu aucune preuve de ce qui s’était passé. Tout le monde lui aurait fait remarqué son traumatisme et personne ne l’aurait cru. Il avait déjà bien du mal avec sa différence alors il ne voulait pas aussi être le fou du village. Il entama alors l’ascension de cette nouvelle bute. En haut, il vit quelque chose qui le choqua au moins autant que le spectacle de la veille même s’il différait de quelques aspects. Une gigantesque armée de créatures vertes se trouvait qu’à quelques kilomètres de là. D’après Loriol, c’était la plus grosse troupe que le monde n’ait jamais connue et il était sûr que cela signifiait la fin de son village… et de son espèce. Il devait y avoir environ cent individus de petite taille. Sûrement des tueurs des plus entraînés, déduisit notre jeune observateur. A l’heure actuelle, ils poursuivaient une vache à travers la plaine. Sûrement pour s’exercer à traquer des êtres humains. Ils tentèrent une manœuvre d’encerclement mais ils ne purent fermer l’étau à temps et la vache s’échappa. L’un d’eux jeta une lance de bois qui éclata sur l’épiderme de la vache tant le bois était pourri. Un autre se jeta dans les pattes de la vache et la mordit à hauteur de la cheville. Celle-ci mugit et frappa le gobelin au niveau de son crâne qui éclata. Loriol fut surpris de voir les gobelins avoir du mal. Peut-être que la vache était un monstre et qu’il ne voyait pas bien, pensa notre adolescent. Il se retint néanmoins de se rapprocher, il ne voulait pas finir comme la vache. En effet, après dix minutes de poursuite intense, un gobelin parvint à blesser mortellement la bête qui s’affala. En quelques secondes, la troupe de vertes créatures se jeta sur la carcasse qu’ils dévorèrent rapidement sous le regard amusé de Loriol. Ce dernier s’allongea pour éviter d’être repéré. On ne savait jamais… Si ces créatures avaient une bonne vision, ils auraient pu voir sa silhouette se découper en haut de la colline. Heureusement, une fois le banquet terminé, ils prirent la direction de l’ouest : à l’opposé du village. Désormais de nature méfiante, Loriol courut voir son père pour le prévenir. -Où les as-tu vus ? Demanda ce dernier lorsqu’il eut écouté tout ce que son fils avait à dire. Depuis qu’il avait été victime d’une double agression, Loriol jouissait d’un peu plus de considération de la part des adultes du village et surtout de ses parents avec qui les relations étaient encore plus fortes. Ils passaient plus de temps ensemble. La contrepartie de ces avantages était qu’à chaque fois qu’il disait quelque chose d’un peu extravagant, on mettait ça sur le compte des récents évènements. Pourtant, cette fois-ci, le père parut convaincu. Il appela un de ses amis. -Il paraît que les petites ordures qu’ont dévasté le champ du vieux bougon sont des gobos ! Annonça le père de Loriol. -Comment tu le sais ? Demanda l’autre soucieux. -Loriol les a vus tout à l’heure. Il partait dans cette direction, répondit-il en montrant la direction. L’homme se gratta la barbe. Il commença par parler doucement en pensant que Loriol ne l’entendait pas. -Il voit beaucoup de choses ton fils en ce moment… Le médecin a dit que des hallucinations seraient normales. Il reprit plus fort : - Mieux vaut prévenir personne pour l’instant. On va aller vérifier qu’ils sont bien partis et si c’est le cas, on les oublie… Le père de Loriol acquiesça ce qui déçut l’enfant qui aurait aimé se battre. -Toi, tu restes ici ! Ordonna l’adulte à son fils. Il délaissa sa serpette sur un chariot et attrapa une longue faux. Les deux amis coururent à la poursuite des gobelins. Loriol avait vraiment peur que ces terribles guerriers ne mettent en pièce ces deux humains. Assez paniqué, il courut raconter son histoire au cuisinier. Celui-ci mit les mains sur les épaules de l’enfant et le regarda dans les yeux. Chose assez facile vu que Loriol lui arrivait au menton. -Je connais ton père depuis longtemps ! Ne t’en fais pas, il sera bientôt revenu. Effectivement, il revint en compagnie de son ami quelques heures plus tard. Décidés à écouter la voix de la sagesse, ils en parlèrent au maire qui fit sonner la cloche. Un grand conseil allait avoir lieu, c’était le premier dont Loriol allait pouvoir se souvenir. Il en fut tout excité et fit plusieurs fois le tour du village pour se trouver une place d’où il verrait tout. Le maire se trouvait au deuxième étage de l’entrepôt, en dessous, chaque habitant tenait une torche. Le maire allait annoncer les faits et ceux étant contre la proposition devraient éteindre leur flamme. Loriol se tenait derrière la masse de villageois et il ne voyait pas grand-chose au final. Il sentait surtout la peur que provoqua l’annonce de créatures malveillantes dans leur contrée perdue. Par contre, elle disparut fugacement lorsque le chef du village déclara qu’ils partaient dans l’autre direction. Sentiment qui fut accentué lorsqu’il avoua que c’était Loriol qui les avait vus. Après un vote unanime où aucune torche ne resta allumée, il fut décider de les laisser partir, si jamais ils avaient existé. Loriol fut encore une fois déçu, c’était seulement ça un conseil… En plus, ils laissaient une énorme armée fouler les terres en direction du quelconque terre à piller. Si seulement il n’avait jamais été attaqué.. Il tapa dans un caillou qui roula sous un ciel étoilé. Il n’y avait pas de lune, remarqua l’enfant. On y voyait pas grand-chose depuis que les torches avaient été éteintes. Loriol se sentant en ce moment d’humeur flegmatique, il alla se coucher en repensant à ce qu’il avait vu. Ces petites créatures vertes armées de branches d’arbre, de hachettes et vêtu que très légèrement s’attaquer à cette pauvre bête qui ne voulait que vivre. Quand Loriol se leva le lendemain, il lui sembla que tout le monde était un peu nerveux. Comme si la nuit les avait convaincu de la vérité. Cela redonna rapidement le sourire à Loriol. On voyait que certains n’avaient dormi que d’un œil. D’autres s’étaient même mis en tête de planter quelques futiles pieux autour du village. Juste au cas où… Loriol préféra laisser ces occupations aux plus vieux pendant que lui, il allait finir la récolte du maïs. Une fois sur place, il alla néanmoins s’assurer qu’il n’y avait plus de gobelins. Pour la fatigue que cela lui coûta, surtout dans sa jambe, il regretta immédiatement d’être aller s’assurer qu’il n’y avait rien. Mais ça avait été plus fort que lui. Une impression bizarre, comme s’ils campaient toujours dans les environs et qu’ils s’apprêtaient à fondre sur eux d’un instant à l’autre. Le pire fut que cette impression lui resta toute la journée. Après la pause de la mi après-midi, Loriol décida d’avaler un casse-croûte avant d’escorter le chariot à travers la forêt séparant le champ du village. C’est là-bas pourtant qu’allait survenir l’accident le plus tragique de sa vie. Quelque chose qui allait lui coûter encore plus qu’un simple petit boitillement. Après ce moment, il regretta de ne pas avoir suivi son intuition alors qu’elle l’avait prévenu tout au long de la journée. C’était pourtant évident mais cette erreur allait lui arracher ce que l’espèce humaine avait de plus cher, ce qui lui ferait rejoindre un autre monde… Son sang allait encore couler mais à ce moment, personne n’aurait pu l’en empêcher. @+ -= Inxi, lover de gobelins =-
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Grrrrrrr Lol ! un mal... des maux... un pyjama pour toutes ? Super les prénoms des gamines ! Ca rend encore mieux l'aspect chipie Enfin non pas que je les connaisse en vrai mais on va dire par imagination Près de quoi ? Bon ben suite ! Rien à dire à part une petite histoire d'enfants ! On voit un amour, même inavoué, d'un frère pour ses trois soeurs qui même pénibles, qu'on aime bien @+ -= Inxi =-
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Fautes corrigées ! Voici la suite avec encore plein d'indices évidement On passe aux choses sérieuses après un début calmeeee ! Enjoy ! Chapitre 4 Il poussa ses recherches au plus loin que sa conscience le lui autorisait. Une fois qu’il ne sentit et ne vit plus rien du tout. Il fit demi-tour, boitant toujours légèrement. Loriol décida d’éviter le village au retour, après la scène de tout à l’heure, il n’avait pas envie de subir de remontrance. Mieux valait attendre que les choses se tassent un petit peu. Il finit par se convaincre de rentrer juste avant que la nuit tombe, il demanderait au cuistot de le couvrir et dire qu’il avait passé l’après-midi à ses côtés. En échange, il se sentait d’humeur à faire du surplus. Au loin, les femmes partaient vers le ruisseau. Une des vieilles, qu’il avait aidée il n’y avait pas si longtemps que ça, lui fit un rapide geste de la main. Loriol la regarda quelques secondes sans réagir quand le panier de vêtements se déversa sur la route. L’enfant s’esquiva rapidement, n’ayant aucune envie comme la semaine d’avant de perdre son temps à l’aider. A la place, il alla se cacher dans un arbre fruitier bien dépouillé de ses produits. Ainsi perché, Loriol surveilla le maire une bonne heure en se demandant comment lui voler ladite clé qui libérerait sa curiosité. Loriol se trouvait derrière l’entrepôt et il n’avait donc pas de visibilité sur l’ouverture de la porte qui gardait son entrée. Il restait un fruit orange et mûr dans l’arbre. Loriol remercia le cueilleur qui avait omis cette petite victuaille. Il croqua à pleine dent et, au lieu de profiter de ça comme à son habitude, il trouva le fruit sans saveur. Sûrement dû au stress, il le jeta en contrebas et passa les dix minutes suivantes à chercher sa cible des yeux. Quand il le localisa à nouveau, le soleil décroissait lentement. Le maire commença à regarder autour de lui d’une façon rapide et inquiète. A cette heure-ci, il n’y avait pas grand monde dans le village. Les personnes qui traînaient autour des bâtiments, le maire les envoya dans des missions diverses. Loriol s’installa correctement sur sa branche et scruta le centre de la place. Il vit rapidement les formes noires entrer dans le village par le côté opposé. Ils étaient trois d’après ce qu’il voyait. Quelqu’un rejoignit le maire avant l’arrivée des étrangers. Même à cette distance, Loriol reconnut le débile. Celui qui l’avait maltraité. Il avait la main bandée ainsi que la jambe même si elle était recouverte d’un bas. La blessure la plus grave avait été celle d’un chien qui l’avait mordu à la main au même endroit que Loriol. Les os avaient été écrasés et on pouvait voir nettement la marque des dents. Par chance, ces animaux étant indispensables pour la protection des troupeaux, ils n’avaient pas été abattus. De toute manière, c’était la première fois qu’un tel cas s’était déclaré. Le cuisinier l’avait bien réconforté, se souvint Loriol, sa tête posé sur la poitrine de l’homme, il s’était senti mieux avant que ses parents ne prennent le relais. Les hommes en noir rejoignirent le maire et son sous-fifre. Ils regardèrent tous si personne ne les avait vus mais, ne pouvant voir Loriol, ils disparurent derrière l’entrepôt. L’adolescent resta un instant indécis. Il jeta un regard vers les cuisines dont la cheminée commençait à être sollicitée puis il regarda le bâtiment de pierre dont il entendit la porte se fermer. Il hésita, jeta un regard en direction de là où devaient se trouver ses parents et courut en direction du plus grand bâtiment du village. Il s’appuya sur la paroi opposée à l’entrée, histoire que sa jambe se repose de cette course irrégulière. Après une minute à attendre, il jeta un coup d’œil au coin et s’avança vers l’entrée de l’entrepôt. La première chose que vit Loriol, c’était le petit interstice qui démontrait qu’une des portes était ouverte. Il s’accroupit et jeta un coup d’œil vers l’intérieur. La lumière dans le dos, il ne vit rien. Il remarqua même que son ombre devait être projetée à l’intérieur. L’enfant maudit sa négligence et se jeta hors de l’entrée. Il resta appuyé quelques secondes en priant que personne ne sorte pour voir qui les avait espionnés. Heureusement personne ne vint. Loriol ferma les yeux et écouta. Il n’y avait pas de bruit. L’enfant prit son courage à deux mains et encouragé par le fait que personne ne semblait avoir remarqué sa présence, il poussa la porte et pencha sa tête. Ses yeux s’accoutumèrent rapidement aux ténèbres de l’entrepôt. Il vit alors quelque chose qui le choqua instantanément. Le sol avait été nettoyé et une trappe, désormais ouverte, avait fait son apparition. A l’intérieur, des voix s’élevaient. Loriol entendait une conversation mais ils parlaient de banalités. Autour de lui, il y avait des caisses marquées de quatre carrés qui se recoupaient pour n’en former qu’un. Elles étaient d’un bois clair et semblaient fermées par un dispositif que Loriol ne vit pas. Il tenta de les ouvrir mais, même si elles craquèrent, elles ne s’ouvrirent pas. Il soupira et écouta en contrebas. Ils semblaient toujours occupés et parlaient de paiement pour la marchandise. Loriol tourna la tête à l’opposé. En face de la dizaine de caisses de bois, il y avait des tapis noirs qui semblaient être là depuis plus longtemps. Loriol s’en approcha et en déplia un. Il était lourd et des choses glissèrent à l’intérieur. L’une d’elles s’échappa et un tintement métallique du tonnerre résonna. Une épée gisait au pied de Loriol qui semblait tétanisé. En bas, un silence s’installa et des bruits similaires à celui qui venait de se produire alertèrent l’enfant. Les pas se firent prudents. Loriol courut se cacher derrière des sacs de grains. Il en souleva un et le rabattit sur sa cachette improvisée. Les hommes surgirent, épée au poing. Ils regardèrent un instant autour d’eux et l’un d’eux passa même devant Loriol sans le voir. -Y a personne, dit celui qui était le plus proche de la porte. -Fallait mieux ranger les tapis… Dit l’homme qui était passé devant Loriol. Le maire et son sous-fifre sortirent à leur tour. -Bon, le compte est là. On passera dans la soirée. Loriol vit le groupe d’hommes sortir de la pièce laissant la trappe ouverte. Loriol déduisit que le maire allait s’assurer que les hommes, dont l’enfant n’avait pu voir les visages, quittaient bien le village sans se faire repérer. L’enfant poussa le lourd sac qui l’écrasait et, à pas feutrés, descendit dans le trou. Il faisait plus sombre qu’à l’étage supérieur mais il y voyait encore assez. Alors qu’il était en bas depuis quelques instants, la trappe se referma brutalement et Loriol entendit le maire exprimer son contentement. L’enfant dut mettre la main sur sa bouche pour éviter de crier de peur. Quelques secondes après, il entendit la porte de l’entrepôt se fermer et il se précipita contre les battants de la trappe. Il poussa de toutes ses forces, hurla et cria du mieux qu’il put mais ne parvint pas à sortir. Il resta un instant ainsi assis sur les marches. Il cria et fonça dans le bois qui ne céda toujours pas. Il retomba durement et glissa dans l’escalier. Il resta au sol, pleurnichant à moitié. Il bougea ensuite lentement pour vérifier que tous ses membres n’avaient rien. Les blessures semblaient superficielles et il fut rassuré de voir qu’il n’allait pas finir avec une nouvelle séquelle permanente. Il se résigna à attendre vu que personne ne l’entendrait. Loriol remarqua soudain que personne ne s’inquiéterait de sa disparition après sa dispute de l’après-midi. Ils penseraient qu’il avait fui comme certains l’avaient déjà fait quand ils s’étaient sentis rejetés par les leurs. La seule raison pour laquelle il ne devint pas fou sur l’instant ce fut parce qu’il voulait vivre et qu’il y avait une chance que ses parents le cherchent. Autour de lui, il y avait des marques au milieu de la poussière. La taille correspondait à celle des caisses et des tapis qui étaient désormais à l’étage supérieur. Il n’y avait rien d’autre qui fusse digne d’intérêt. Loriol s’assit dans un coin de la pièce secrète et rabattit ses jambes contre son torse. Il se mit à se balancer d’avant en arrière. Il n’y avait rien autour de lui, rien à exploiter… A tel point qu’en dix minutes, il s’endormit. Loriol ne rêva pas. Pourtant, il se réveilla d’instinct. Il avait entendu un bruit. Comme celui de chaînes que l’on déplie. Alors qu’il reprenait lentement conscience et que ses yeux ne s’étaient pas encore habitués à ce qui se trouvait autour de lui, une forme sombre abattit un lourd objet sur lui. Loriol le réceptionna durement de la joue. Il sombra à nouveau dans un nouveau monde. Ce coup-ci, il cauchemarda. Il rêva qu’il restait coincé dans ce caveau où des pluies le noyèrent. Heureusement pour lui, la vérité était bien pire. Lorsqu’une claque le ramena à la réalité, il remarqua qu’il était ligoté et devant lui se trouvaient le maire et le débile, préposé aux cuisines. Pour l’instant, ils ne faisaient pas attention à l’enfant. -Il a pas dû voir grand-chose… Dit le maigrichon. -Ses parents commencent déjà à poser des questions et s’inquiéter. Il ne faut pas qu’ils viennent fouiner, pas avant qu’ils soient partis. Qu’est-ce que tu as vu, gamin ? Comment es-tu entré ? Loriol ne trouva pas ses mots. Il savait même pas s’il devait répondre. Pourtant, devant l’expression qu’arborait le sous-fifre, l’adolescent préféra répondre plutôt que de se prendre une nouvelle déculottée. -Vous êtes sortis avec les hommes alors je suis rentré derrière vous, je suis ensuite descendu et je me suis retrouvé coincé. -Sûrement quand on est revenu fermer après leur départ, murmura le maire à l’oreille du maigrichon. L’autre acquiesça. -Mais j’ai rien vu ! Cria presque l’enfant. Il faisait trop noir ! Mentit-il. -C’est vrai que je ne comprends pas comment il ne s’est pas rompu le cou en descendant les marches. Le sous-fifre monta les marches et appela le maire. Celui-ci le rejoignit. -On ferait mieux de le laisser là quelques temps, histoire que ça lui serve de leçon. L’homme jeta un regard vers Loriol qui n’avait aucune envie de passer un instant de plus dans cette cave. Pourtant les battants se refermèrent le condamnant à attendre. Malgré une panique grandissante, il ne se passa que cinq minutes avant que celle-ci ne se rouvrent. L‘homme était cette fois-ci seul et armé d’une torche qu’il posa dans un coin. Les flammes, seule lumière depuis des heures, éblouirent Loriol qui dut plisser les yeux. Il sentit néanmoins l’identité d’un des deux hommes qui auraient dû partir. D’après l’odeur, ce n’était pas le plus aimable des deux. Il en eut la confirmation lorsque le premier coup de poing s’abattit. Il sentit du sang couler dans sa bouche. Il le recracha sur le sol, à un endroit où se trouvait malheureusement les jambes du responsable des cuisines. Avec un petit sourire en coin, Loriol se souvint comme cet homme adorait être tâché. D’ailleurs ce dernier lui fit preuve de son contentement d’un magistral coup de pied dans l’estomac de Loriol qui ne put que s’allonger et tenter de retrouver son souffle. -Qu’est-ce que tu as vu, sale merde !? Jura l’homme en tournant autour de l’enfant qui agonisait. Loriol ne put répondre, ce que l’autre prit pour un affront. Le pied le toucha ce coup-ci à la tête. La nuque de Loriol craqua et ce fut un miracle qu’elle ne brisa pas. La dernière phrase qu’il entendit fut des mots qui éveillèrent la pire colère qu’il n’ait jamais ressenti. -Si tu ne me dis rien, je m’en prendrai à tes parents ! Alors tout fut sombre et Loriol s’évanouit. Dans ses rêves, il pensa à tuer, à des envies de meurtres. Il imagina planter l’épée tombée tout à l’heure dans son horrible faciès. Mais son rêve changea rapidement. Le maigrichon grandit à tel point que Loriol ne voyait plus son visage. Alors lui-même grandit… Il devint plus grand, et plus fort. Il put alors se battre contre l’homme qui restait sans défense. Sa vision devint alors rouge et il suffoqua. Comme s’il se noyait. Il se redressa dans la petite cave étroite. Haletant mais libéré de ses liens. Autour de lui, il n’y avait plus de lumière. La torche avait été éteinte par un liquide que Loriol n’identifia pas immédiatement. La chose suivante qu’il vit fut que les portes, et de l’entrepôt, et de la pièce secrète, étaient ouvertes et que des cris semblaient indiquer que des gens arrivaient. C’est alors qu’il remarqua l’horreur de la scène. Cette odeur de sang pour commencer. Partout sur les murs, sur le sol, sur son corps… Loriol vit alors le maigrichon. Complètement démembré. La seule chose qui l’empêcha de vomir fut le souvenir de ce qu’il lui avait fait ainsi que cette sorte de joie qui faisait battre son cœur. Loriol comprit ce qu’il s’était passé lorsqu’il vit les grosses empreintes de bêtes ancrée dans le sol. A peine était-il en train de comprendre qu’il avait échappé à une mort horrible que les premiers villageois firent irruption dans le local. Leurs torches éclairèrent le lieu et Loriol préféra fermer les yeux plutôt que de regarder l’horreur de la scène. Sur les premières personnes à venir secourir l’enfant, peu réussirent à supporter la vision de ces membres éparpillés. Loriol entendit rapidement les « Au loup ! » s’élever. En piteux état, l’enfant savait que toute sa vie avait été bouleversée. Quelque chose se passait au sein du village et la présence des loups était encore intrigante maintenant qu’une nouvelle victime était venue s’ajouter à la donne. Avant de s’endormir dans les bras de son père, Loriol se demanda si le loup blanc aux yeux verts était venu terminer le travail lorsqu’il avait été dérangé. @+ -= Inxi =-
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Bonne question la dernière ! Dommage que mon background ne soit pas etoffé pour que je puisse répondre moi même à cette quetion ! Mais si je le pouvais, je serais à ta place en train d'écrire cette histoire !! Bon le problème qui devient récurent c'est : Tu comptes faire combien de temps encore les fautes que je te signale à chaque chapitre ? C'est pas bien compliqué les accents Pour le fond, on démare une nouvelle association qui semble bien en mesure de rélgler les problemes de la ville ! Esperons que ca marche @+ -= Inxi =-
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Mes indices commencent à être entre apperçus, je suis content que vous saisissez comment je travaille Encore un chapitre tout mou mais plein d'indices. Les vraies choses vont bientot commencer ! Bon sinon je corrige les fautes demain et désolé pour le retard, je suis overbooké Bonne lecture ! ( Il est plus long que les autres, c'est normal ) Chapitre 3 Loriol avait passé une soirée agitée. Ce n’était pas facile d’agir correctement lorsqu’une de ses jambes était blessée. Il avait néanmoins assuré un service acceptable pendant lequel il avait été dispensé de reproches. Les adultes se montraient compatissants mais les enfants devenaient de plus en plus distants. A tel point que Loriol passait beaucoup de temps avec les adultes du village. L’enfant attrapa un chapeau de paille et une chemise. Il pouvait enfin délaisser les chaperons. Il ne mangea pas, le cœur lui en manquant, et attrapa sa houe et son fléau. Aujourd’hui était venu le temps de la moisson. Son père était parti tôt couper le blé. Les hommes coupaient les épis tandis que les femmes liaient les bottes. Loriol, lui, passait son temps entre le champ et le village. Il mettait la récolte sur les chariots qui allaient ensuite au village pour être écrasée et aplatie. Une fois que cela sera fait, Loriol verrait les deux meuniers chercher le produit pour faire à la demande les produits demandés. Il passa sa matinée à marcher et donner de grands coups de bâton pour écraser la récolte. L’après-midi fut plus tranquille et on l’envoya chercher des fruits sauvages et du miel en forêt. Il y alla exactement à la même heure que le jour précédent. Et comme la veille, un boucan d’enfer faisait résonner les bois. Loriol se demandait vraiment ce que cela signifiait. Il cria pour chasser ces bêtes en se mettant la main sur les oreilles. Il les enleva progressivement et constata que les bruits avaient retrouvé leur intensité grâce à son intervention. Il entra dans le bois sur ses gardes mais ne fut surpris par aucune bête. Il rencontra même le fils du voisin dont il avait totalement oublié le prénom. Il devait avoir six ans de moins. Loriol ne trouva pas prudent qu’il se promène seul et il lui proposa donc une escorte. L’enfant sembla heureux et le compagnon improvisé et lui partirent à la recherche de fruits sauvages. Le petit enfant parlait beaucoup pour rien dire et passait son temps à gesticuler en marchant. Il courait après les feuilles et chantait n’importe quoi. Loriol en fut rapidement agacé mais il tint sa langue en se rappelant qu’il avait été récemment ainsi. Il lui demanda quand même à plusieurs reprises de se calmer et de se concentrer pour trouver des arbustes qui pourraient les sustenter. Ce à quoi l’enfant répondit : -Tu m’embêtes autant que papa ! Loriol soupira en levant les yeux au ciel et misa sur la diplomatie en le laissant faire. La situation aurait pu être bien pire. Le plus vieux des deux regrettait néanmoins de ne pas être resté au champ. Il avait été assez fort pour écraser la récolte, il était donc assez mûr pour ne plus faire les travaux de bébés… Au loin, Loriol entendit le bruit d’une rivière. Il ordonna au plus petit de s’y diriger avec l’espoir de trouver des baies. Alors que les deux pensaient s’être trompés de direction, ils la trouvèrent. C’était le ruisseau dont se servaient les femmes pour laver le linge. Le père de Loriol lui avait un jour dit que la région était assez fertile de ce côté de l’eau. Après quelques instants de réflexion, ils se dirigèrent vers un endroit où l’aîné avait vu des oiseaux piquer. En y arrivant, ils remarquèrent que la récolte avait été pillée mais qu’il en restait encore beaucoup. Après un travail laborieux, Loriol congédia le fils des voisins pour avoir enfin la paix. Il espéra néanmoins qu’il ne mange, ni ne perde, tout en route… Loriol décida de rentrer lui aussi au village afin de proposer son aide à qui en aurait besoin. Les femmes lui firent comprendre que non et il décida d’aller voir le cuisinier. Pendant cette première partie de journée, Loriol avait oublié sa jambe. Bien qu’il boitait encore, il arrivait à s’y accoutumer. Cela lui remonta partiellement le moral. Une fois dans les cuisines, il formula sa requête. -J’aimerais bien te donner mon aide aujourd’hui ! Le cuisinier grimaça d’étonnement. -Comment ça se fait ? Tu en as pas mare de faire le serveur, ce n’est pas assez ? -Ben c’est que je m’ennuie… Alors autant m’occuper en t’aidant ! Tu serais capable de rater tes plats ! Se moqua l’enfant. Le cuisinier sourit mais Loriol ne put dire si c’était par cruauté ou vraiment par amusement. -Je cuisinais déjà que tes parents n’étaient pas néés ! Le prévint le gros bonhomme. -Alors pourquoi le pain sent le brûlé ? Demanda Loriol en se balançant d’un pied à l’autre d’un air innocent. Le cuistot huma l’air et se rapprocha du four. Il se rendit soudain compte de l’évidence et parvint de justesse à éviter le drame. -Merci, gamin ! Fit-il en posant un vieux torchon. Que veux-tu ? -Simplement aider… -Je te dois bien ça, sourit-il, épluches les carottes si tu veux… -Non, même les nouveaux nés peuvent le faire ! Le cuisinier essuya ses mains sur son tablier et s’approcha de la table en secouant la tête et soupirant. -Bon, tu fais attention, tu vas découper la viande. Séparer le gras de ce qui se mange. Le gras pour les bêtes et le reste pour nous. Fais bien attention. L’homme lui montra alors comment différencier ce qui était mangeable de ce qui ne l’était pas. Loriol prit enfin un peu de plaisir en une activité nouvelle et où ses responsabilités étaient accrues. Lui le petit infirme faisait quelque chose pour la communauté. Il avait tellement faim qu’il se risqua à goûter de la chair crue. Au début ce n’était pas bon et il faillit recracher. Après quelques essais, il trouva ça délicieux. Même le gras… Il trouva ainsi un moyen de manger plus qu’à son habitude. Il répéta alors la scène les jours suivants et gagna un peu plus de charges au sein de la cuisine. Le jeune enfant voyant ainsi le moyen d’accroître ses responsabilités et changer sa routine tandis que le cuisinier, seul dans la journée quand il préparait ses plats, voyait l’occasion de parler de la vie avec un jeune homme qui semblait comprendre des notions trop complexes pour son âge. En vue de la qualité de son travail, Loriol fut vite monopolisé par le reste du village qui accepta à son tour, malgré certaines réticences, l’infirmité de ce préadolescent. Même si les enfants ne jouaient plus avec lui, les chasseurs lui confiaient la tâche de rabattre le gibier. Au début, ils ne lui firent pas confiance mais il se trouva que, comme son père, il était assez doué pour traquer les bêtes. Loriol regrettait malgré ça qu’ils ne le laissèrent pas dépasser l’enceinte proche du village. Après une courte carrière de chasseur, il dut donc revenir en tant que simple serveur et aller au champ avec son père. Sa jambe n’étant plus un handicap pour tous alors Loriol n’avait plus à être favorisé, tel était l’avis de ses parents. Dès le lendemain, il dut aller au potager communautaire. La partie dont il avait la charge était de petites tomates. Les pieds avaient été plantés en ligne scrupuleusement. Personne au village ne se rappelait quand cela avait été fait. C’était en quelque sorte leur héritage. Il chassa quelques grenouilles du potager. Elles étaient la plaie du village. Elle venaient d’une mare toute proche et alimentée par les cours d’eau. Loriol se posait beaucoup de questions en ce moment, sur qui était là avant et ce qu’il y aurait après. Il en avait parlé avec ses parents mais ils lui avaient simplement répondu qu’il était trop curieux. Loriol avait haussé les épaules et ses pensées trouvèrent de nouvelles sources de préoccupation. Notamment qu’il aimerait bien jouer avec les chiens du village. Avant, avec les autres fils de villageois, Loriol avait l’habitude de courir au milieu d’eux. Les enfants et lui lançaient des bâtons et ils faisaient ensuite la course pour essayer de les attraper avant. Maintenant, l’enfant n’avait plus aucune chance de les battre. Il se contenterait de caresses. Depuis tout petit, il s’entendait bien avec les chiens. Maintenant, c’est comme s’il les comprenait. Loriol avait grandi parmi eux. Il soupira. C’était bien les seuls amis qu’ils avaient su garder. Mais il les comprenait. Il aurait sûrement réagi dans un cas similaire. -Alors ! Plus vite que ça ! Cria un bûcheron en bout de table. Depuis tout temps, celles-ci étaient disposées en U près de l’entrepôt de pierre, au centre du village. La base du U était occupée par les gens importants du village. Oh bien sûr, ils étaient tous égaux mais certains devaient bien prendre des décisions. Le chef du village était nommé le maire. Cette dénomination avait été inspirée par la mère nature qui les nourrissait chaque jour. Loriol ne perdit pas plus de temps à réfléchir et il contourna les grandes tables pour servir en pain l’homme qui l’avait interpellé. Sans même un remerciement, le bûcheron se remit à manger. L’enfant retourna rapidement chercher de la nourriture à la cuisine avant qu’on ne recommence à lui crier dessus à cause de sa lenteur. Ils semblaient oublier qu’il avait été récemment attaqué par un loup… Son père le héla lorsqu’il vit son fils revenir avec un plat de victuailles. -Tout va bien ? Demanda ce denier. L’enfant hocha la tête mais ne parla pas. Il savait que ses parents n’aimaient pas quand il se permettait de parler avec des adultes. Même si à la maison, c’était tout l’inverse. Loriol acceptait ce compromis et repartit vite avant qu’il ne se prenne un coup de pied mal placé. Armé d’un plat vide, il boita rapidement vers les cuisines qui étaient situées derrière la branche droite du U formé par les tables. Derrière le maire, Loriol observa le bâtiment de pierre. Le seul du village. Il s’élevait sur une vingtaine de pieds. L’entrée était délimitée par de grosses portes de bois ornées de deux cercles de fer. A l’étage du dessus, il y avait des volets dont Loriol savait qu’ils abritaient une poulie permettant de monter les lourdes charges au dessus. Notre enfant n’était monté qu’une seule fois en haut. Il faisait très sombre car son père l’avait autorisé à venir avec lui en pleine nuit déposer du bois fraîchement ramené. Loriol avait vu beaucoup de sacs. Tous ou presque tatoués. Il avait appris que cela permettait de savoir où en étaient les stocks. Il y avait aussi de nombreux tonneaux. Ceux-ci conservaient mieux la nourriture ainsi que tout produit liquide. De l’eau en cas de problème avec la source mais aussi des alcools locaux fabriqués en très faibles quantités et sortis pour les occasions spéciales. Ce qui ne s’était pas vu depuis plus d’une génération. Au fond de l’entrepôt, il y avait un escalier qui montait à l’étage supérieur. Là où on entreposait les meules de pailles généralement. D’ailleurs, Loriol avait remarqué que cette matière couvrait le sol en terre du premier étage. Les villageois du coin travaillaient vraiment comme des cochons, sourit-il. Quand Loriol était plus jeune, il se souvint avoir joué dedans. Avec ses amis, ils faisaient des parties de cache-cache dans la paille. Mais un beau jour, le maire leur en avait interdit l’accès. Personne ne sut jamais pourquoi mais étant encore pratiquement qu’un bébé, cela ne lui avait guère manqué. Mais depuis cette époque, il n’avait jamais remis les pieds dedans. Ce privilège n’étant réservé qu’à quelques personnes. D’une curiosité insoupçonnée, il eut l’envie d’aller y jeter un coup d’œil. Une forte douleur dans le postérieur le ramena à la réalité. -Mets-toi au travail fainéant ! Dit un homme maigrichon que Loriol avait appris à connaître en tant que sous-fifre du maire préposé aux repas. Loriol ne connaissait pas son nom. Ils l’appelaient le débile, lui et les autres enfants… Tout simplement. C’était à cause de ses yeux qui louchaient en permanence. Loriol se retourna vivement et grogna de frustration. L’homme fut surpris de sa réaction et recula instinctivement. Il se rappela soudain faire face à un enfant et le chassa dans les cuisines après l’avoir raté d’une mornifle traîtresse. Un plat encore fumant traînait sur la table. Loriol l’attrapa à la va-vite. Ce trophée dans les bras, il espérait ainsi que l’intendant ne le toucherait pas. Alors qu’il allait sortir de la cuisine, c’est-à-dire qu’il était dans la pièce qui formait une sorte de vestibule. Le maigrichon l’attrapa par le bras en lançant une tripotée d’injures. Loriol lâcha le plat à la fois par peur et par la douleur qui l’étreignait. L’homme promit de lui faire passer un mauvais quart d’heure, autant pour la nourriture gâchée que par la flemmardise qu’affichait Loriol depuis sa blessure. L’enfant chuta au sol, sa jambe ne supportant plus le poids. L’autre hurla quand il remarqua que la sauce avait sali ses vêtements. Loriol tenta de ramper hors de portée et vit même les chiens se rapprocher de la scène. Malgré cela, l’autre le tira à l’intérieur sans que personne à table ne remarque la raclée que le jeune homme allait se prendre. Loriol se débattit comme un beau diable mais l’homme aux yeux défaillants ne semblait pas vouloir laisser s’échapper l’objet qui allait lui permettre de se défouler. Loriol cria mais par manque de chance, la musique s’éleva ce qui marquait la fin du repas. Les villageois allaient donc boire et danser. Personne n’avait donc de raison de s’approcher d’ici. Une première gifle s’écrasa sur la joue de Loriol qui ne réussit pas à la parer. Quand l’assistant remarqua qu’elle gifle ne causait pas trop de séquelles à l’enfant. Il remonta ses manches et passa à la correction supérieure. Les coups de pieds et coup de poings plurent sur Loriol qui parvenait à peine à se défendre. Alors qu’il allait perdre connaissance, les chiens se joignirent à la mêlée et attaquèrent l’adulte. Sûrement attirés par l’odeur de la viande, ils défendirent Loriol. La main de l’homme resta néanmoins accroché à la veste de l’enfant. Celui mordit de toutes ses forces la main de l’homme qui hurla de douleur. L’enfant sentit le sang couler dans sa bouche et presque les os se rompre. La main le lâcha et Loriol put ainsi tout tremblotant rejoindre la table des convives. Là, tout le monde arrêta son activité pour regarder ce petit être à nouveau en sang. Les adultes, après le récit, crurent que les chiens, rameutés par la viande, avaient attaqué l’enfant et l’intendant. Mais la vérité était toute autre… Malgré cela, Loriol ne dit rien et préféra pardonner à un vieil homme obligé de se défouler sur un enfant. La vengeance est un plat qui se mange froid se rappela l’enfant. Il se laissa donc coucher par sa mère en pensant au sang qui avait coulé dans sa bouche et le plaisir qu’il avait pris à faire payer le mal par le mal. Son jeune esprit d’enfant, même plus mature que les autres, lui fit rapidement classer cet épisode parmi les mauvais souvenirs. Il reprit même le travail le lendemain malgré les hématomes qui lui couvraient le corps que ses parents pensaient être dus à la chute. Mais après cette nuit, des choses avaient changé. Alors que sa chute aurait dû aggraver son handicap, cela sembla l’avoir soigné. Il trouvait aussi tous les villageois plus inutiles les uns que les autres sans que cela soit dû à sa punition nocturne de la veille. Même les conversations du cuisinier lui semblaient stériles. En fait, il avait envie d’aller voir dans l’entrepôt… C’était sa seule obsession pour le moment. Une veille dame l’apostropha. -Peux-tu venir m’aider, Loriol ? Elle semblait avoir du mal à porter une corbeille de linges. Loriol ne put pas voir quel regard il lui lança mais il dut être dur car elle hoqueta. Peut-être que le coquard qui saillait autour de son œil le rendait plus méchant. L’enfant lui indiqua seulement sa jambe et s’éloigna préférant d’abord régler ses problèmes avant de se pencher sur ceux des autres. Il ne trouva aucune motivation pour aider qui que se soit dans le village. Aujourd’hui, il ne serait plus abusé par la communauté. Il jeta des regards de droite à gauche et traversa la place pour rejoindre les portes du bâtiment fait de pierres. Les portes étaient verrouillées et Loriol tenta de les ouvrir avec l’aide de sa force. Il aurait cru les faire céder si une voix ne lui avait pas fait lâcher prise. -Que fais-tu, gamin ? Une seule personne l’appelait ainsi. C’était le maire. Loriol se retourna lentement, espérant ne pas prendre une nouvelle raclée. L’homme portait un large chapeau de paille qui étendait une ombre sur le visage du dirigeant. Dans cette position et avec le soleil dans le dos, Loriol ne voyait pas grand-chose. -J’ai cru que les portes étaient ouvertes, monsieur… Dit avec un respect forcé pour un homme qu’il considérait maintenant incompétent. La silhouette sembla lever la tête et marmonner. -Impossible… Moi seul ait la clé. Ne craint rien et va te remettre au travail. Loriol acquiesça et partit le plus loin possible sous le regard attentif du chef du village. Celui-ci tenta d’ouvrir les portes mais ne cédant pas, il repartit, satisfait. Rageant de cette défaite, l’enfant tournait en rond derrière une maison et entre deux tonneaux. Un chat vint se frotter à lui. D’un coup de pied rageur, Loriol le toucha à l’abdomen et le fit s’écraser contre le mur. Il regretta son geste lorsque l’animal ne se releva pas. Il savait qu’il ne le regrettait pas vraiment mais c’était pour se donner bonne conscience. Il réfléchit. Quand il reprit conscience, les premières étoiles se firent visibles et Loriol n’avait même pas remarqué le déclin du jour. Des pas se firent proches et il s’éclipsa avant qu’on trouve le cadavre. Il se coucha rapidement, les pensées obnubilées par ce bâtiment. Par chance, il n’était pas de service le soir même. Cela voulait dire que le lendemain serait synonyme de traites des vaches. Et effectivement, Loriol fut réveillé assez tôt par un poing cognant contre sa porte. Le soleil ne s’était pas encore levé mais la clarté ambiante empêcha l’enfant de se rendormir. Il se leva à contrecoeur et suivit un groupe de paysans jusqu’à une veille étable. Elle était percée de deux entrées sur la longueur. Loriol commença son travail et supporta une heure les injures des paysans à son encontre avant de leur répondre : -Je m’en vais, faites-le vous-même ! Aussi vif que l’éclair, Loriol passa sous une vache ce qui empêcha ses poursuivants de le saisir. Il se glissa ensuite dans le trou réservé à la paille et s’enfuit par le champ. Il passa une main dans ses cheveux et huma le vent. Cela faisait si longtemps que personne le respectait et le prenait pour un enfant. Il aurait dû donner son opinion bien avant. Il réfléchissait à un moyen de dérober la clé au maire lorsqu’une odeur et des bruits de chevaux l’assaillirent. Son odorat moins entraîné que celui des chiens, il ne trouva pas la source de ces indices olfactifs et sonores. Après une heure, ils disparurent. Loriol comprit qu’il se tramait quelque chose. @+ -= Inxi =-
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Une tite faute J'en ai trouvé qu'une mais je suppose qu'il y en a d'autres. Je pense qu'une petite relecture ne serait pas superflue ! Alors au boulot Sinon, c'est pas mal. Je corrigerai qu'une seule chose. C'est le moment où ils se battent. En fait, il y a plein de 'il' donc on s'est pas ce qui se passe. C'est embettant surtout quand tu commences à dire qui est blessé où et ce genre de chose ! Bon un combat rapide qui remet les choses en ordre ! Malgré ça, j'aurais pensé qu'il allait le tuer ! Suite ! @+ -= Inxi =-
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Bon tu te débrouilleras sur la forme, moi je veux plus corriger Y a toujours les mêmes fautes donc tu n'as qu'à relire au dessus Tu dois surement voir de quoi je parle Ca existe ça ? C'est du braille ? Un ' Seul le silence s'échappa de ses lèvres' aurait été mieux je pense Sinon c'est pas mal. Ca se finit pluot bien et heureusement pour eux Un seul petit reproche : clarifier la scène où tout le monde se vise. Ca pourra faire que du bien je pense parce qu'on se perd un peu à ce moment. Sinon, je dois dire que ton histoire dans l'ensemble avance plutot bien ce qui est un bon signe pour la suite ! @+ -= Inxi =-
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En fait, je pense que c'est moins ! C'est autre ! Vous aviez l'habitude de quelque chose de rythmé. Mais cela avait pu avoir lieu que parce que j'avais construit des choses avant ! Alors soyez pas si pressés ! Donc les trois prochains chapitres ( dont celui là ) : vous allez avoir l'impression que je raconte rien. Pourtant, comme j'ai pu le faire dans l'Ascension, je cache des indices discrets sur la suite ! Allez, voila, la suite :'( Toute douce Chapitre 2 Loriol se réveilla tard comme il le remarqua lorsqu’il ouvrit les yeux. Rarement il avait droit à de telles grâces matinées. Les draps avaient été changés et comme personne ne semblait se soucier de lui, il décida de traîner un peu au lit. Il fronça les sourcils en s’étirant. Il avait l’impression d’oublier quelque chose. Cette sensation fut vite dissipée par la caresse du drap sur sa peau. Pourtant, au niveau de sa jambe droite, le frôlement n’était pas le même. Loriol se souvint alors de la veille et de l’attaque du loup. Lui qui l’avait mis l’impression de ce réveil sur le compte d’un mauvais rêve… Loriol parcourut de ses mains son corps de haut en bas en direction de la jambe qui avait été attaquée. Ses doigts furent arrêtés par un bandage des plus soigneux. C’était sûrement le vieux du village qui lui avait fait ça. L’enfant comprit alors deux choses : Son père était aller chercher le médecin après l’attaque et s’il avait accepté de venir c’était pour la simple et bonne raison que les loups étaient partis. Loriol soupira et sourit. Il était content de sa déduction. Les bêtes étaient parties et c’était tant mieux, il ne devait pas y avoir eu de ravages dans le village. Loriol plia sa jambe et grimaça. La douleur était encore vive et il ne pouvait s’exécuter. Il s’assit alors sur le bord du lit en faisant bien attention. Il souleva la couverture pour la déposer à côté. Le bandage faisait tout le tour de la cuisse. Loriol ferma les yeux en espérant que ce ne serait pas trop grave. Il positiva. Un ancien du village avait déjà été attaqué et il n’en avait pas gardé de séquelles. Loriol bondit du lit tout en s’appuyant sur le mur. Le tissu blanc qui encadrait sa cuisse sembla rougir et l’enfant espéra ne pas avoir rouvert sa plaie. Pour l’instant, il avait chaud mais pas mal à sa jambe. Il tenta de s’appuyer dessus mais elle refusa de le porter et il faillit tomber. Il atteint la porte de sa chambre et s’engouffra dans le couloir où ses vêtements traînaient sur le sol. Il les enfila malgré un pantalon déchiré et couvert de sang. Il n’avait que ça à se mettre pour l’instant. Il devait être peu après le repas de la mi-journée car sa mère avait rapporté des restes du midi qu’elle avait laissés sur la table. Le village avait donc mangé une viande que Loriol n’identifia pas mais sentait parfaitement ainsi que des tomates. L’enfant délaissa la viande pour ne manger que le légume et un morceau de pain. Une fois ce maigre repas avalé, il dépassa la table de chêne et poussa la porte de chez lui. Tout de suite à côté de cette issue, avait été construit un petit banc de bois où Loriol décida de s’asseoir. Il n’avait pas utilisé sa jambe mais il ressentait malgré cela une grande fatigue. Ce coup-ci, une mince tâche rouge était visible sur le bandage. La jambe avait quand même servit alors que Loriol l’avait pensée inactive. Deux grands gaillards, que l’enfant connaissait comme étant amis de leur père, passèrent à côté de lui et rirent quand ils virent l’enfant de leur compagnon debout. Ils se réjouirent de le voir en forme après quatre jours à dormir. Cela étonna Loriol qui n’avait jamais pensé autant… Pourtant il bailla ce qui lui donna l’envie de retourner se coucher pour quelques jours. Ils lui souhaitèrent de bien se remettre et furent heureux que l’enfant ait réchappé au prédateur. De loin, Loriol put voir tout le monde lui faire des signes amicaux. Le village était à priori au courant qu’il s’était enfin réveillé. Ses amis vinrent même le chercher pour jouer mais cela ne l’intéressait pas et de plus, il ne se sentait guère l’envie de bouger. Il trouva même le temps de donner un coup de main là où les femmes les plus âgées semblaient avoir besoin de lui : porter du linge et d’autres corvées. Même lors de moquerie facile, Loriol tourna sa propre blessure en dérision. Il discuta beaucoup avec la population qui voulait de ses nouvelles. Il raconta toujours avec plaisir son histoire et ne s’enragea pas des remarques péjoratives sur son comportement. Il finit par retourner s’asseoir sur son banc. La viande de la cuisine empestait et l’enfant décida de rentrer jeter au chien la nourriture. Une fois chose faite, il s’assit sur une chaise pour attendre ses parents. Un chien du village vint lui tenir compagnie et Loriol s’occupa en le caressant. Sa mère rentra la première. Il était tôt mais, ayant appris que son fils s’était réveillé, elle se dépêcha. Elle le reconduisit jusqu’à sa couche et fit mander le docteur. Celui ne sembla pas heureux quand il vit l’état de son travail. -Tu t’es déplacé, hein ! L’accusa le vieil homme dans sa barbe blanche. Loriol hocha la tête timidement. Le vieil homme baragouina et commença à enlever le pansement. Loriol serra les dents et attrapa la main de sa mère en prévision d’une douleur qui ne vint finalement pas. Sa jambe était en piteux état. -Tu as de la chance que le loup ne t’est pas donné de maladie. Loriol tourna un regard apeuré vers celui de sa mère plutôt affolé. Un cousin de la famille avait été mordu par un renard et il avait eu très mal à la tête avant de mourir quelques jours après. Loriol ne pensait pas en être atteint car il avait seulement mal au niveau de la blessure. -Bon ta jambe ne s’est rouverte que sporadiquement. Loriol n’avait pas compris mais vu l’aspect de sa cuisse, il espérait qu’il s’en remettrait. Il doutait plus que précédemment dans la journée. Ca saignait à certains endroits et on pouvait voir vingt et une traces de pénétration. A quelques endroits, la peau avait été arrachée lorsque la gueule s’était retirée laissant la peau à nue. -C’est une morsure quand même bien étonnante ! Releva le médecin. On dirait que le loup n’a pas voulu manger votre fils… Je pense que c’est dû à l’arrivée de votre mari. Il n’a eu le temps que de mordre. Quelques jours de repos et on verra les séquelles laissées par la blessure. Bon maintenant, on va passer un produit qui à des propriétés miraculeuses et apporté par un vendeur. Ensuite, tu devras boire de l’eau et te faire vomir. Ce traitement te mettra sur la bonne voie de guérison. Loriol en doutait. Ce programme avait l’air d’être un vrai calvaire. L’homme posa une sacoche en cuir et sortit une petite fiole. Le produit était liquide et compact. Il était de couleur jaune et de petits matériaux flottaient à l’intérieur. Il aspergea une petite serviette et tamponna sur les plaies. Loriol se retint de hurler mais il serra si fort la main de sa mère que ce fut elle qui hoqueta. Des larmes coulèrent tant la brûlure fut intense. Quand tout fut terminé, Loriol avait la mâchoire si crispée qu’il lui fallut dix secondes pour en retrouver l’usage. Autant en début de journée, il pouvait pratiquement s’appuyer sur sa jambe et la bouger, autant maintenant, il ne la sentait plus. De toute manière, maintenant une grande fatigue s’était emparée de l’enfant. Il était à peine conscient lorsque l’ancien lui remit une nouvelle bande à la place de l’usagée. Sa mère le porta ensuite jusqu’à son lit après lui avoir fait une potion au goût amer qui le plongea plus rapidement dans le sommeil. Il se réveilla deux jours après avec un furieux mal de crâne… Si Loriol retenait quelque chose de cet épisode, c’était bien que la médecine de son village n’était pas vraiment efficace. Il se sentit d’un coup étriqué dans ses vêtements. Ils étaient trop petits. Il se décida de les jeter pour faire une nouvelle commande à la couturière. De toute manière, ils lui rappelaient trop de mauvais souvenirs. Il enfila donc un vieux pantalon lui arrivant jusqu’aux genoux ainsi qu’une chemise marron qui avait dû être à l’origine de couleur blanche. Loriol se déplaçait désormais avec beaucoup plus de facilité. A chaque mouvement, les muscles de sa cuisse lui faisaient souffrir le martyre mais il avançait néanmoins… bien qu’en boitant. Comme il faisait assez beau, l’enfant décida d’aller se promener un peu. L’avantage avec cette blessure, c’est qu’elle lui donnait du temps libre. Le côté négatif, c’était qu’il ne savait pas quoi en faire… Au milieu du village, les enfants les plus jeunes pratiquaient un ancien jeu sur lequel tous s’étaient amusés. Chaque enfant tenait un bâton et le groupe était divisé en deux. Une pelote de laine servait de balle que les équipes devaient conserver à l’aide de passes provoquées par le contact entre le bout de bois et la pelote. Les accidents n’étaient pas rares car les coups dans les tibias allaient de bon train. Mais d’après les adultes, cela contribuait à des pré-requis pour le travail en équipe. -Je peux jouer ? Lança Loriol à tout hasard. Le groupe s’arrêta et l’un d’eux répondit : -Tu peux pas ! T’es un infirme qui disent les autres ! Loriol comprit subitement ce qui risquait de le désavantager dans sa vie future. Il était différent et son handicap, cette petite incertitude dans ce mouvement, ce léger appui défaillant serait sûrement éternel. Loriol ravala ses larmes et se détourna du terrain de jeu. Pour se consoler, il se dit qu’il n’aurait pas été en état de courir même s’il n’avait compté servir que de pivot et ne pas bouger dans le cas où il aurait joué. En plus, sa déception était d’autant plus grande que les autres enfants avaient dût entendre ce terme récemment car sinon ils ne lui auraient pas proposé de jouer quelques jours auparavant… Même si cela lui aurait été déconseillé, il décida d’aller passer sa frustration dans la forêt. Il s’arrêta quand même à l’orée, une légère hésitation l’empêchant de retourner là où cela s’était produit. Après une hésitation, il s’engouffra dedans en boitant. La forêt était bruyante ce qui agaça fortement l’enfant. Les oiseaux chantaient à tue-tête et les feuilles crissaient dans un charivari insoutenable. Il ressortit rapidement les mains sur les oreilles. C’était incroyable, c’était la première fois que ça lui faisait ça. Il décida d’y retourner plus tard, lorsque les créatures forestières auraient décidé d’aller se coucher. Il courut bien maladroitement, mais le plus rapidement possible, jusqu’au village, les cuisines laissaient leurs effluves s’échapper et delà où il était précédemment, il les avait senties. -Tu es bien en avance aujourd’hui, Loriol ! Annonça le seul cuisinier présent en relevant à peine le nez de sa marmite. - Oui, les autres ne voulaient pas que je joue avec eux ! Cracha avec mépris qui n’était pas le sien Loriol. Le cuisinier leva enfin les yeux. Son front était dégoulinant de sueur. Il regarda ensuite les bandages légèrement visibles sous le maigre pantalon. -Ils ont peut-être raison ! Tu n’es pas en état de jouer. -Peut-être, fit Loriol en haussant les épaules. Ce n’était pas à eux de décider… -Tu sais dans la vie, certains éléments font que… Il s’arrêta. -Laisse, tu comprendras plus tard, tu n’es encore qu’un enfant. Loriol eut envie de protester. C’était un enfant qui arrivait juste en dessous de la poitrine de l’homme… Il se permit quand même une réflexion : -En tout cas, je ne serai pas assez amoché pour être dispensé de service, hein ? -Jeune effronté ! Sourit le cuisinier. Va vite mettre les couverts pour la peine. Loriol esquiva un torchon et partit se mettre au travail. @+ -= Inxi =-
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Il n'y a qu'un 'r' Même remarque en double exemplaire Tu ferais bien d'enlever ce ' ah ' Il n'a rien a faire là ^^ rassuré A mon avis.... tu travailles pas sous word. Deux fautes d'accents qui me font confirmer ce que je disais au-dessus. Du verbe faire je suppose Bon sinon, ca y est, présentation du personnage que je trouve plus attachant maintenant qu'on en sait plus sur sa vie. On sait pas trop ses positions mais juste qu'il est du bon côté. Enfin moi je vois ça comme ca. Donc ils vont matter la rébellion par le sang ? Interessant Il faudrait mieux les recruter pour se battre contre le vampire Mais bon, peut etre qu'il y aura un renversement de situation ! Allez suite @+ -= Inxi =- PS : Ah oui ! J'en ai marre de tes fautes d'accents...
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Allez, voici le chapitre hebdomadaire !!! Je sais qu'il y a des ressemblances C'est parce que Iliaron m'avait fait une remarque sur l'Ascension qui a en fait conditionné l'élement perturbateur de cette première grande partie. Donc oui, c'est normal qu'il y ait des similitudes ! Même si elles s'arrêtent là ! A un autre moment ca ressemblera, au moment perurbateur en fait Bon ça vous interesse pas ? D'accord j'envoie la suite J'espère que vous serez toujours plus nombreux à aimer et à me dire ce que vous attendez de mon texte ou ce que vous changeriez ! Allez let's go ! Chapitre 1 Loriol entra dans la forêt par le plus proche sentier du village. Le chemin était à cet endroit assez utilisé, comme le prouvaient les traces de pas profondes des bûcherons. Loriol leva la tête dans l’espoir de voir son père. Il était parti depuis quelques heures et il y avait peu de chances de voir l’homme chargé de bois revenir. De plus, les menaces rôdant dans la région n’avaient pas dû améliorer la chose. Maintenant, personne ne partait seul dans la forêt ce qui devait considérablement ralentir le père de Loriol. Heureusement pour son papa, dès le lendemain, il serait au champ et il y aurait moins de risques. Lui, en attendant, il comptait bien faire la fierté de ses parents qu’il aimait par-dessus tout. Sa mère lui avait confié la dure tâche de trouver du petits bois ainsi que quelques plantes aromatiques pour le dîner du village. Comme la veille Loriol était resté proche du sentier, il décida de s’enfoncer un peu dans la forêt pour mener à bien sa quête. Il tourna après un grand févier. Le printemps approchait et les feuilles viraient lentement au vert. Loriol aimait cette période, les chaleurs arrivaient et c’était bien plus agréable que les froids mordants qu’ils avaient connus. Au loin, Loriol entendit des chasseurs frouer. Cela contribua à le rassurer. Autour de lui, tout était silencieux. Les arbres se balançaient sans bruit sous un faible vent et même les feuilles voulaient se faire discrètes. Un léger brouillard s’était formé en ce début de soirée et concentrait la lumière dans de fins faisceaux. Loriol commença sa besogne et se pencha pour ramasser des branches qui feraient l’affaire. En travaillant dans les champs, le jeune enfant avait appris à reconnaître la végétation contaminée du pourridié. Cette maladie qui touchait, entre autre, les vignes, était le principal problème des adultes du village qui avaient recensé quelques cas. Loriol n’avait pas compris grand-chose, juste que c’était mauvais et qu’à cause de ça, il allait mettre plus de temps à trouver du bon bois. Les feuilles avaient recouvert le sol depuis si longtemps qu’elles semblaient ne faire plus qu’un. Cela facilita la tâche à Loriol qui ne devait se soucier alors que des branches qui étaient au-dessus. Les autres étaient trop humides et trop molles pour faire un bon feu. Au pire, elles feraient beaucoup de fumée ce qui ferait râler une fois de plus les cuisiniers. Le visage de Loriol s’éclaira d’un sourire. Ce n’était pas qu’il aimait mettre la panique dans les cuisines mais, comme quand il faisait bien, il se faisait quand même rabrouer, il n’hésitait pas à leur rendre parfois la monnaie de leurs pièces. Il se convint néanmoins cette fois-ci de ne pas leur jouer de mauvais tours. Il n’était pas d’humeur… Il ne savait pas à quoi cela était dû mais il avait mal au ventre. Comme quand il était stressé… Le soleil était désormais voilé et il faisait de plus en plus nuit. Le vent se levait et les branches semblaient s’être remises à craquer. Là, Loriol commençait à avoir peur. Autant les couleurs orangées du début de soirée était douces autant les premières lueurs de la nuit étaient terrifiantes. On y voyait encore bien mais les grandes ombres qui s’allongeaient autour de lui, comme pour l’encercler, lui semblaient menaçantes. Loriol calma sa respiration saccadée après moult regards autour de lui. Son père n’aurait jamais été apeuré dans cette situation et pour se prouver qu’il n’était plus un bébé, il décida de continuer sa quête de brindilles. Le vent se fit mordant et Loriol noua sa veste après avoir posé les branches sur le sol. Le garçon se demanda alors pourquoi dans ce genre de situations, il n’y avait jamais de signes rassurants : le bruit des oiseaux, des voix d’hommes… Il soupira. Pour une fois, il serait content de déambuler à travers les tables pour servir les adultes. Des feuilles froissées alertèrent sa vigilance. Il plissa les yeux mais ne vit rien. Loriol se trouvait au centre d’un bosquet. Totalement isolé et ne sachant plus quelle direction prendre. Il avala sa salive et reprit le chemin du retour. D’abord doucement puis lorsque son cœur s’emballa, en courant. Il fuit comme jamais, avec la terrible sensation qu’il était en danger. Il sauta par-dessus une vieille souche et même si la moitié de son chargement lui échappa des bras, il n’en eut cure. Il jeta un regard paniqué en arrière pour essayer de voir son poursuivant, il n’y avait rien. Il se concentra de nouveau sur sa course et grimaça quand une branche lui fouetta le visage. Le sang coula lentement le long de sa joue. Il s’essuya fugacement sans s’arrêter de courir. Quand ses poumons furent en feu et que sa tête lui tourna, il préféra s’arrêter. Il s’assit tel quel au sol. Il écouta les alentours en essayant de ne pas prendre en compte son souffle haché. Appuyé sur ses deux mains, il s’allongea quand il comprit que son imagination lui avait joué des tours. La route était juste derrière lui : Dans cinq minutes, il serait chez lui. L’enfant remonta le chemin, sa conscience lui criant toujours de se méfier. Après une minute, il les entendit : Ces cris sourds, ces hurlements du tréfonds des ténèbres. Ces sons monocordes et crescendos, vite repris par une foule de congénères. Ces bruits qui rappellent une époque oubliée, une époque où on ne luttait non pas pour le pouvoir mais bien pour la survie… Des siècles où les hommes étaient traqués tel du vulgaire gibier, luttant pour le moindre morceau de territoire. Ces bruits qui rappellent à l’homme que d’autres ont été leurs adversaires et que ce n’est pas terminé. Les longues plaintes sonores firent vite comprendre à Loriol que s’il restait là, il signerait son arrêt de mort. Il était pratiquement encerclé par la meute. Il entendait. Ces bruits de course, ces grognements lointains qui se rapprochaient. Le village les avait sûrement aussi entendus. Cela voulait dire qu’il serait seul. Personne ne viendrait à son secours. Tout le monde allait s’enfermer chez soi et il allait mourir comme un moins que rien. Loriol se remit à courir les larmes aux yeux. Il ne savait pas ce que c’était mourir mais il ne voulait pas savoir. Il voulait rester près de son père et de sa mère. La fois d’après, il fut certain que la meute était juste derrière lui. Il eut l’impression de sentir leur souffle chaud et leur museau dégoulinant de bave juste sur son cou. Il se jeta en avant et roula dans la boue avant de s’immobiliser, recroquevillé comme un fœtus. Il n’y avait plus de bruit. Comme si tous les loups avaient fui dans une autre direction. Loriol resta de nombreuses minutes ainsi terrifié. Il finit par se remettre debout et, tremblotant, ramasser une grosse branche pour vendre chèrement sa peau en cas de retour des bêtes. Il savait qu’il n’avait aucune chance mais il se sentait ainsi plus confiant. La nuit s’était désormais bien installée et les ténèbres avaient pratiquement envahi les lieux. Loriol imaginait un loup derrière chaque virage, derrière chaque arbre, sous chaque fourré. Il perçut un son derrière lui alors qu’il allait enfin sortir de la sombre forêt. Il fit volte-face mais seules de virevoltantes feuilles le surprirent. Loriol recula d’un pas. Lentement, comme si le fait de se rapprocher de la frontière que formait l’orée ralentissait le temps… Un pas lent, puis un autre. Son instinct lui intima l’ordre de s’arrêter. Ce sentiment, plus fort que jamais, lui révéla, mieux que l’auraient fait ses yeux, la présence d’une bête derrière lui. Un majestueux loup se tenait entre son village et lui. Son pelage était d’un blanc complet contrasté par une crête noire qui longeait sa colonne vertébrale. Les deux yeux le fixaient et semblaient aussi étonnés que les deux globes exorbités qu’arboraient Loriol. Le loup ne semblait pas agressif. Enfin c’est ce que pensa l’enfant : Sa tête était droite, ses oreilles dressées et sa queue relâchée. Son père lui avait rapidement appris à reconnaître que ces signes prouvaient que la bête ne se sentait pas en danger. Cela eut pour effet de rassurer Loriol qui était vraiment paralysé. Mais cela eut aussi pour effet de piquer son ego : le loup n’avait pas peur de lui ! C’est peut-être ça qui poussa Loriol à tenter un pas en avant. Le loup pencha légèrement la tête et observa ce petit être qui était à peine plus grand que lui. A présent, l’enfant était assez près pour distinguer les quelques détails qui caractérisaient le plus l’animal. Ce qui le marqua surtout, ce fut des yeux, non pas jaunes comme le reste de son espèce, mais verts… Loriol, voyant que le loup n’était pas menaçant, eut presque envie d’aller caresser ce gros chien. Son instinct le poussa quand même à rester sur ses gardes. L’enfant fit un léger pas sur la gauche ce qui le rapprocha d’un vieil arbre. La bête se décala de même. Loriol prit une grande bouffée d’air et calma les battements de son cœur. Il put ainsi se pencher lentement et attraper la grosse branche qu’il avait perdue. Il fit un nouveau un pas sur le côté et le loup resta face à lui. Ils avaient parcouru un quart de cercle. Loriol reprit confiance et espéra qu’il pourrait continuer jusqu’à ce qu’il se trouve du bon côté du chemin et qu’il court ainsi jusqu’au village. Des bruits de feuilles écrasées alarmèrent Loriol. Peut-être que son père venait le sauver ! Aux grognements qui s’élevèrent dans les airs, ce n’était pas son père… Le loup blanc aboya une fois et même Loriol, qui n’était pas de leur espèce, comprit qu’un ordre des plus autoritaires venait d’être donné. Les autres loups rebroussèrent à contrecoeur laissant là un morceau de viande des plus appétissants. Loriol, pensant que la blanche bête était de son côté, tenta de forcer le passage mais la vivacité du loup le prit par surprise et il lui bloqua le passage. Ce coup-ci, la bête grognait pour faire reculer Loriol qui n’avait pas d’autre choix que de faire doucement marche arrière. Les oreilles étaient cette fois-ci repliées et l’enfant vit nettement les dents du loup qu’on disait pouvoir écraser n’importe quel os. Une fois que Loriol ait été repoussé jusqu’à sa position initiale, le loup redevint pacifique. L’enfant ne savait plus quoi faire : qu’est-ce que l’animal pouvait bien attendre de lui ? Ses yeux verts étaient si troublants… C’était comme s’il voulait lui dire quelque chose. Loriol secoua sa tête, il devenait fou. Ce n’était qu’un loup… un prédateur et lui était sa proie. Cette dure réalité ramena Loriol à la raison et il serra de plus ferme son bâton. Il ne périrait pas sans combattre ! Maintenant, il fallait savoir quand. L’enfant plissa les yeux et se courba en avant. Une petite larme coula quand il comprit qu’il allait revoir son grand-père dans l’ailleurs. Il aurait voulu faire un dernier câlin à ses parents. Soudain, alors que Loriol surveillait une brèche dans laquelle s’engouffrer bien qu’il ne savait pas s’il aurait la force suffisante pour rendre son bâton dangereux, une voix divertit les deux adversaires. C’était son père… Loriol eut presque envie de pleurer si le loup n’avait pas paru si terrifiant qui lui coupa toute envie de quoi que ce soit. Le père courut droit sur lui en gesticulant et vociférant comme un beau diable. Le loup blanc retourna la tête et Loriol tenta le tout pour le tout en abattant son arme sur le crâne de la bête. Le bois pourri explosa à l’impact. Le loup, surpris, fit un petit bond en arrière accompagné d’un jappement de détresse. Bien vite, il se remit d’attaque et grogna. Loriol, désarmé face à ce qui serait sûrement le plus terrible échec de sa vie, restait immobile face au prédateur. Il regretta souvent de ne pas avoir couru à la rencontre de son père. Il tourna lentement la tête vers celui-ci qui agitait les bras de façon désordonnée. Derrière lui, les chasseurs essayaient de tenir le rythme du bûcheron-paysan. L’image suivante dont Loriol se rappela, fut d’être à terre en train de crier. Le loup s’était jeté sur lui et l’avait attaqué à la jambe. Loriol criait tandis que la bête le tirait en bougeant la tête de droite à gauche comme si elle voulait lui arracher le membre postérieur. Il avait mal, ça il le sentait. Cette brûlure intense là où les dents avaient perforé la peau sans difficulté. A chaque mouvement, Loriol avait l’impression que les canines de la bête ne pourraient aller plus loin mais à chaque pression elles transperçaient un muscle déjà bien affaibli. Puis d’un coup, tout cessa. La peur, les cris… Loriol prit une sorte de recul, comme s’il était aspiré ailleurs. Il voyait sa jambe saigner abondamment dans la gueule du loup, il se vit aussi tirer sur une dizaine de mètres dans les feuilles mouillées laissant une nette traînée sur son passage. Même ses mains avaient tenté de retenir la terrible pression de l’animal mais il ne lui était resté que des branches et des racines. Il voyait sa vie, des lieux, des temps anciens. Des guerres, des crimes, des traques, des créatures sans nom se battre avec fureur. Exactement ce que les anciens racontaient le soir : Il apprenait des choses… Mais là, Loriol avait l’impression de sentir le sang dans sa bouche. Peut-être était-ce celui de sa joue ? Puis alors que Loriol allait fermer les yeux après cet éprouvant moment, son père le prit dans ses bras. L’enfant n’entendait plus rien mais il voyait bien que tout le monde était paniqué. Il se demandait ce qui pouvait en être la cause. Il vit ensuite son père couvert de son sang et les autres chasseurs courir en protégeant la retraite des derniers. A priori, le grand loup blanc avait fui… Le lâche, pensa Loriol en pensant qu’il aurait pu tuer le loup. Avant de s’endormir profondément, Loriol se demanda si ça aurait différent s’il avait eu les haches qu’étreignaient les amis de son papa… @+ -= Inxi =-
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Bon première remarque tirée des premières lignes : Je veux bien être patient avec l'orthographe mais faut pas pousser !!! Parce que la même faute que je trouve à tous les passages, ca désespère ! Exemple : Bon après, il y a les petites erreurs d'inattention qui me gène car, normales j'envie de dire , du style : Bon sinon je ne peux que conseiller la suite. Moi la question que je me pose, c'est pourquoi la révolte. Je pense que ca sera plus développé dans un prochain passage alors vivement celui-ci !! Et attention au problème ' é ' et ' è ' @+ -= Inxi =-
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Bien, après ces premières introductions de tes personnages. On passe à l'élement modificateur de chaque groupe. C'est assez bien ordonné je dois dire, ca fait suite logique et ca embrouille pas l'esprit. Un bon point donc Attention aux petites fautes du style : Pour le reste c'est du tout bon, je te conseillerai juste de faire plus long @+ -= Inxi =-
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GROS soupir Mouhaha : Qu'il meurt ce sale assassin ! Bon ben ça fait passage de transition, un peu comme j'ai pu moi-même le faire Rien de négatif, ne t'inquiete pas ! Donc on apprend quelque chose d'important : un risque de soulevement, enfin de discorde au sein des autres villes. Donc peut etre des petits problemes en perspectives @+ -= Inxi =-
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Allez c'est parti !!!! Personnages : Anir : Chef mercenaire intransigeant. Aux ordres d'un mystérieux puissant commanditaire. Bob : Balafré, confiant, respire le vice comme l'arnaque. Brader : Héritier de la banque de Lensort. Cette position lui permet de devenir Duc de la ville même si le conseil des Dix règne sur tout le quartier mal famé de la ville. Eleth : Mentor elfe noir de Gerheim Feleru : Petit paysan malin. Frère de Jeru et Rihu. Flam : Propriétaire de l'hôtel où vivent les trois à la capitale. Fran : Habitant du village du col. Coiffé avec une tresse se séparant en deux dans son dos, cousin de Ran. Gemi : Sergent en charge de l'approvisionnement. Gerheim : Elfe noir ayant grandi au milieu d'humains. Henri : Semi noble assez jeune, concentré lors de ses parties de poker, chemisier rouge sur chemise blanche. Jeff : Enfant assez malin. Il sert d'informateur dans Lensort. Jeru : Grand paysan, il parle souvent en oubliant des lettres. Frère de Feleru et Rihu. Jo : Capitaine voleur de l'un des Dix. Lensort : Ville du centre nord-ouest de l'ancien empire. Formée d'une population plutôt pauvre. Le Duc de Lensort est Brader. Une énorme cathédrale forme le centre de la ville. Lieles : Inquisiteur nommé à cette place après que Loriol ait tué son père adoptif. Loriol : Jeune enfant mordu par un loup-garou. Cette morsure le rendra adulte trop tôt. Son esprit restera celui d'un enfant. Mike : Capitaine imposant maniant une épée à deux mains avec une facilité déconcertante. Petre : Premier des ministres Pierre : Paysan tout en blanc, nerveux, faible d'esprit et endetté. Ran : Habitant du village du col. Cousin de Fran. De six ans son aîné. Visage plus fin et cheveux plus courts. Rihu : Paysan joueur. Frère de Feleru et Jeru. Vetalas : Noble humain qu'on a tenté d'empoisonner. Sa transformation de vampire en sera bouleversé. Personne riche et anciennement entrepreneur. Course à la gloire : Black Jack Empereur = as Prince = roi Intro L'histoire que je vais vous conter se déroule il y a fort longtemps. A une époque où l'Empereur peinait à faire respecter un ordre à moitié corrompu. A une époque où les Empires et Royaumes étaient tellement débordés par les guerres civiles qu'ils ne se tournaient pas vers l'extérieur. Peu de commerce et des routes dangereuses. Des terres occupées par toutes sortes de créatures et des villes si recluses que ses habitants en eurent presque oublié qu'il y avait un ailleurs. Une époque de loups et de charognards. Un siècle de famine et de carnage. C'est à cette époque qu'on aurait vu les dernières traces de la Première Race. Tout a commencé dans un petit village du sud de ce qui sera plus tard l'Empire. Non pas que les frontières de l'Empereur n'englobent pas cette région mais La Capitale était si loin que personne ne pouvait se vanter d'y être allé. Le petit village se composait d'une centaine d'habitants et moitié moins de maisons. Toutes n'étaient pas occupées et c'était le signe indéniable de ces temps agités. Le village avait été bâti au centre d’une clairière. Autour de celui-ci, les quelques champs permettant aux villageois de se sustenter étaient la seule richesse. Majoritairement du blé et de l'orge ainsi que des bêtes pour la viande rouge et quelques chevaux. Au milieu du village, il y avait un entrepôt qui servait aussi de salle de conseil quand les habitants devaient plancher sur un sujet extraordinaire. C'était un des rares bâtiments en pierre tandis que les autres maisons étaient surtout en bois, de un à deux étages. Les familles étaient mises en avant et la solidarité était le maître mot d’une ville à part. Il n'y avait pas de religion et les esprits étaient conservateurs. Les superstitions étaient monnaies courantes et il ne fut pas rare qu’une femme soit brûlée ou noyée après être accusée de sorcellerie. Il n’était pas bon d’être différent dans ces régions. Non pas que les chasseurs soient dangereux mais un village en colère, de surcroît xénophobe, était rarement clément face à des choses qui dérangeaient leurs petites habitudes. C'était un village comme parmi tant d'autres qui ne connaissait que rarement de troubles. Les habitants était tous agriculteurs et ne cherchaient pas à se diversifier même si quelques rares métiers avaient fait leur apparition. Le personnage, qu’un destin bien sombre guette, naquit dans ce même village. Le père, un homme bien bâti était l’un des bûcherons et paysan du village. L'homme avait des cheveux roux noués en une natte et une veste sans manche, faite de poils d'ours, lui couvrait le torse. La mère, petite femme à l'aspect bourru, était brune et pas spécialement belle. Ce couple avait enfanté qu'une seule fois, un mâle, Loriol. Ce petit homme, bambin discret du village, avait la même tignasse que sa mère et passait sa journée à chasser les bêtes qui infestaient le champ de ses parents. Comme tous les enfants de huit ans, il avait un sens inné pour les caricatures et les utopies. Loriol ne savait pas ce qu’il y avait au-delà de cette forêt mais un jour, il le saurait. Il en était convaincu. Son désir de découvertes n'avait d'égal que l'amour qu'il avait à l'encontre de ses parents et pour lui, rien ne pourrait jamais changer ça. Mais le jour que préférait l'enfant n'avait lieu qu'une fois par cycle de lune. Quand cette dernière était pleine, les anciens du village racontaient des histoires plus ou moins effrayantes pour transmettre leur savoir mais aussi pour garder ces fils dans leur communauté et qu'ils ne partent pas ailleurs. Le reste du mois, il le passait surtout aux champs, près de son père où il le regardait s’activer et apprenait à reconnaître les plantes de toutes sortes. Ensuite, dès que le soleil déclinait, il devait rejoindre sa mère qui lui confiait souvent la tâche d’aller chercher du petit bois pour le banquet nocturne. Tous partageaient le même repas, juste à côté de l’entrepôt. Les tables étant mises en carré et les enfants jouant le rôle de serveurs. Il ne fallait pas traîner et il n’était pas rare d’entendre les cuisiniers et les intendantes râler sur l’efficacité des jeunes qu’ils trouvaient de plus en plus incompétents. Voici ce que faisait Loriol depuis trois bonnes années. On peut se demander alors ce qui aurait pu troubler cette paix quasi-millénaire. Car bien qu'ils ne le sachent pas, ce village était l'un des plus anciens du royaume mais les maladies et les bêtes ont contribué à sa non expansion. Mais désormais, quelque chose qui dormait allait se réveiller et les anciennes valeurs allaient être bouleversées. Tout cela aura une fin, bien sûr mais cela ne serait pas pour cette génération ni pour cette histoire. Tout changea lors d'un jour comme les autres. Loriol était confiné chez lui depuis quelques jours car une importante meute de loups avait été repérée non loin. Comme la menace ne semblait pas imminente et que les chasseurs ne les débusquaient pas, l'activité avait repris prudemment dans le village. Loriol ramassait du bois comme à son habitude lorsque cela arriva. @+ -= Inxi =-
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Alors voilà, je vous mets un petit truc bonus, peut etre que ca peut interessé certains écrivains. C'est ce que j'appelle une page référence. C'est là où je mets tout ce qui est important ! Pour éviter de chercher une info clé : un nom, une couleur, une description, etc... Il y a aussi une ébauche de plan. Et la dessus j'ai une remarque à faire. J'aimerais addreser un grand MERCI à tout le monde qui avait su modifier subtilement mon histoire pour en faire ce qu'elle est maintenant. J'ai pas honte de dire que mon idée de base était différente de celle là ! Et oui, à la base, l'histoire devait s'arrêter au moment où Neldirage devient roi de sa cité. Pas de trahison et tout ce qui va avec ! Ca en fait en moins ! Mais c'est grace à vos remarques ! En tout cas, j'espère que ca vous prouve que même une phrase de critique peut faire changer du tout au tout. Si vous avez l'impression d'avoir vu la suite juste dès fois, c'est pas parce qu'on est sur la meme longueur d'onde ( meme si des fois oui ) mais c'est parce que je fais en sorte de vous satisfaire ! Bref ! Je vais poster deux trucs dans ma biblio et dès samedi, je lance ma nouvelle saga dont le plan est déjà écrit mais je compte sur vous pour me faire tout changer !!! Bon voici le doc : EDIT : Même si vous aimez pas le style encyclopédie, je conseille de lire le passage sur les fantatiques Neldiragiens qui vous en apprendront plus sur eux et leur histoire que j'ai pas développée ici !! @+ -= Inxi =-
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là Arrêtez avec vos accents dans le mauvais sens Prononcez à voix haute quand vous avez un doute Je comprends pas : Des dés à coudre ou des dés à jouer ? Pour pas le confondre avec l'autre 'du', la langue française le distingue par un '^' : dû Sinon, bah comme tout le monde, je suis pas sans me demander ce qui va bien pouvoir surgir de cette forêt. Mais ca, je le saurai quand lisant la suite. N'empeche ce coup de Robin, ca me fait bizarre mine de rien. Limite choquant dans ce monde mais tu as le droit ( D'ailleurs qu'est ce qu'il en est de l'exploitation de personnage de ce type ? On a legalement le droit ou pas ? ) @+ -= Inxi =-
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Accord Tu vas pas me dire que c'est sous word ça Parce que deux accents dans le mauvais sens... Accent Serieux concentre-toi... Ca va devenir lassant.... Deux fautes : accent et accord Accent Bon mis à part ces fautes d'ortho plus que récurentes, ca pourrait être pas mal... C'est vrai que l'histoire avance pas à grande vitesse mais a toute histoire, ses temps morts pour recadrer l'action et donner des informations interessantes Allez suite @+ -= Inxi =-
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Bon voilà, j'ai fait pas mal de changement ! C'était les choses qui m'avaient fait dire aux auteurs 'je corrigerai ça plus tard'. Ben voilà, c'est fait ! Contrairement à ce que je pensais, les changements sont pas si flagrants que ça et j'aurais pu les régler sur place... enfin au moment même. Bref, voila ce que ca donne. Avant que Neldirage se fasse éxiler, j'ai aussi rajouter plein de contestations comme l'avait suggéré Iliaron. Comme ça, ca fait des indices discrets que ses amis n'ont plus confiance ! Voilà pour l'instant PS : Oui, il y aura une suite. Concernant les fils de Neldirage mais ça ne sera pas le thème de ma prochaine saga Je change un peu de formule mais il y aura autant de suspense qu'avec Neldirage car je vais retenter les intrigues ^^ @+ -= Inxi =-
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Très Il manque un 't' ^^ Voici deux types fautes en passant mais j'en ai vu d'autres Alors deux remarques avant le fond : 1) Tu sais que c'est pas franchement légal Je me porte pas responsable de toi en cas de poursuite judiciaire ^^ J'ai l'air de plaisanter mais je suis sérieux... juste au cas où :'( 2 ) Pour ce message là, ça va, mais faut pas te sentir obligé de répondre à chaque lecteur 'merci', parce que je revérifiais au dessus, il y a trois lignes mais ca aurait pu être éviter : Du style en attendant plus de réponses pour faire quelque chose de regrouper Bon pour le fond, on développe le personnage, le moment où il parle de son 'hermitage' et il y a le début de la guerre. Par contre, ce que je trouve bizarre, c'est que personne n'ait peur. Ni le hallebardier, ni le compte électeur. Je pense pas que c'est courant une guerre contre les CV Même une pointe de doute ca aurait pu etre pas mal Suiteuh ! @+ -= Inxi =-
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En attendant, tu n'es pas obligé de répondre à chaque nouveau message Y en a qui vont finir par penser que c'est du flood En attendant, travaille bien la suite Et a dimanche @+ -= Inxi =-
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ténues ? Il faudrait ralentir avec les 'moi', ca fait langage enfantin ^^ Sinon pour le reste, je suppose que ces étrangers vont avoir un rôle à jouer ! Dans lequel certains protagonistes seront mêlés et ca les rassemblera !! Allez suite @+ -= Inxi =-
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Là, j'ai vraiment cru que c'était le futur :s Fais attention avec les termes ^^ est eut Tiens un vampire O_o Les choses se compliquent dis moi ! Bizarrement, je sens qu'il est gentil et qu'il ne va pas l'attaquer. Ca explique aussi le fait que le loup soit son ami ! Bon, on va voir si ton héros comprend ce qu'il se passe ! J'espère pour lui que oui @+ -= Inxi =-
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Je suis d'accord ! C'est un très bon début ! J'ai vraiment pas beaucoup de reproches à te faire... Les seules fautes que j'ai vu sont des fautes d'accent, rien de bien méchant. Donc un bon effort de ce côté là Pour l'histoire, je vois rien à dire non plus. Le côté panique est bien retranscrit, ensuite on passe côté chateau avec l'arrivée du commandant. Petit début intéressant puis arrivée de la missive. Donc le seul côté que tu laisses un peu de côté, c'est le caractère de tes personnages. Tu as commencé un peu avec la blague et tu aurais pu t'étendre plus je pense @+ -= Inxi =-
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posséderait... extirpé survécut est-ce Bon ben c'est pas mal. La contre attaque du monstre se prepare ! Bon, tous les personnages sont préparés et présentés ! Mais un petit conseil, hesite pas a rappeler des choses déjà dite lors des paragraphes d'avant. Ca pourra pas faire de mal et aidera à la compréhension future ! Allez suite @+ -= Inxi =-