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Tout ce qui a été posté par Petimuel
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Oui, en fait, il y a eu comme qui dirait une sorte de saut dans le temps.. j'ai hésité à appeller le chapitre "deux ans", mais finalement, je ne l'ai pas fait. Il devrait y avoir plusieurs passages ainsi. Si cela vous dérange dites-le moi! je peux mettre l'âge dans le nom des chapitres! Encore merci pour tes critiques, Inxi, et.. la suite arrive! -Pour la Dame!-
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II Une longue nuit Deux ans plus tard La nuit était noire. Quelques pâles étoiles diffusaient toute leur lumière pour tenter d’illuminer ce ciel opaque, mais rien n’y faisait. La lune était cachée par d’épais nuages. Pas une once ne vent ne venait effleurer la cime des hauts arbres de la forêt. Tout était tranquille, et même, contrairement à leurs habitudes, les loups n’entamaient pas leur lancinant concert. Soudain, un bébé qui, jusqu’alors, dormait paisiblement entre un solide matelas et quelques épaisseurs de draps, se réveilla en sursaut. Il avait rêvé qu’on le jetait dans une rivière. Il se mit à hurler, à pleurer. Sa tête rougit, il se mit à postillonner, et il hurlait. Ses pleurs étaient entrecoupés de quelques hoquets. La baronne ouvrit les yeux. Bon sang, quel vacarme insupportable ! Elle leva péniblement le dos, puis se fit un devoir de s’étirer convenablement. Sa bouche était pâteuse, et ses yeux encore endormis. Près d’elle, le baron commençait à s’éveiller également. Et le petit Gaston pleurait toujours. La femme mit un pied en dehors du lit à baldaquin. « Ce n’est rien, mon chéri, tu as fait un cauchemar… calme-toi… dors, dors… » Le baron se retourna dans les draps. Mais pourquoi ce gosse refusait-il de se taire ? Il entendait des bruits de pas, dans le couloir. Sans doute sa femme qui revenait. Et le petit hurlait toujours. Par la Dame ; faudrait-il qu’il aille le calmer lui-même ? « Monsieur… » « Mmmh… » « Notre enfant refuse de se calmer… alors, si vous pouviez… enfin, je pense que vous êtes plus apte que moi à… » D’Annecy se leva avec peine. Oh, morbleu ! Mais qu’avait-il fait pour mériter cela ? Il se mit à marcher en titubant à travers la pièce, puis tâtonna dans le couloir, et se reposant sur les murs. Un pas, deux pas… ses doigts rencontrèrent une partie en bois. Etait-ce la porte de son fils ? A en croire les cris qui émanaient derrière, il avait touché juste. Bon, la poignée, à présent… Les murs étaient gris, sous la faible lumière qui filtrait à travers les rideaux de la petite lucarne, dans le mur de fond. Dans cette pièce, point de meubles, seulement un petit lit tout au fond à droite, d’où partait une horrible cacophonie. Le baron fit quelques pas dans la pièce. Dès qu’il l’aperçut, Gaston changea de comportement. Il hoqueta un peu, puis se mis à murmurer, comme le font souvent les petits enfants, avant l’âge de parler. Il rit doucement. Son père s’approcha de lui, puis déposa un tendre baiser sur son front. L’enfant s’endormit, en bavant un peu. Raoul regagna sa chambre péniblement. Oh, dame ! Fallait-il vraiment ne plus passer de nuits paisibles, pour que son enfant le soit? Une fois dans ses appartements, il ne retourna pas tout de suite se coucher. Il fit quelques pas en avant, puis ouvrit grand la fenêtre. Un courant d’air frais s’engouffra dans la pièce. D’Annecy respira à plains poumons. Quelques furtifs mouvements lui indiquèrent que sa femme s’était levée. « A quoi pensez-vous, Raoul ? » « A cet enfant… à cet enfant que j’ai relâché… dans la nature… A cet enfant qui aurait pu être le notre, mais qui a été tué par des loups. » La main de la baronne effleura son épaule. « J’y pense souvent, moi aussi… Je... je ne sais pas quoi retenir de tout cela… » « Vous souvenez-vous, il y a deux ans, après votre accouchement ? Je regardais le paysage, et n’en détournais pas le regard. C’est vers la forêt que je regardais… je pensais à cet enfant qui aurait pu être notre fils… mais pourquoi avoir voulu le renier ? » « Sauf votre respect, monsieur, c’est vous qui.. » Le baron se dégagea vivement, et commença à marcher à travers la pièce. « C’est moi... oui, c’est moi ! Bien sûr ! Mais pourquoi l’ais-je remis à sa place ? Je pensais que je n’avais pas le droit d’être le père d’un bâtard… je pensais que l’honneur était plus important que tout ! » Il commençait à se mettre en colère, et à gesticuler. Parfois, il ployait, comme sous une charge imposante qui lui pèserait sous les épaules. Il se mettait à crier. « Tu comprends cela ? J’ai cru que l’honneur d’un seigneur bretonnien valait la vie d’un enfant ! J’ai joué avec la vie d’un être humain, seulement pour pouvoir dire : « regardez, j’ai un héritier ! Il est de moi ! » Mais à quoi cela sert-il ? Cet enfant, cet enfant qui est mort, je l’aurai chéri, adoré ! » « Calmez-vous ! » La baronne posa sa main sur l’épaule de son mari mais celui-ci se dégagea vivement. « Non ! Ne me touche pas ! Je suis un assassin ! Un assassin, entends-tu ? J’ai tué ! J’ai tué ! » Le baron restait la, au beau milieu de la pièce, le dos voûté, ses mains crispées tournées vers lui. Il se dégageait de cette espèce de gargouille une impression d terreur de tristesse. « C’est deux ans plus tôt qu’il eût fallu faire ces réflexions, mon ami. Allons dormir. » Et la femme fit brusquement volte-face pour se recoucher. * Le doux et sourd murmure des sabots qui se posaient sur le sol meuble du chemin qui traversait la forêt d’Andrésy retentissaient agréablement au milieu de la forêt. L’heure était avancée, minuit devait déjà être passée, mais Raoul d’Annecy ne parvenait pas à trouver le sommeil. Gaston s’était réveillé par trois fois déjà, et ses parents avaient suivi. Après ce troisième éveil intempestif, la baronne avait trouvé le sommeil, mais lui était définitivement réveillé. Il se sentait le besoin de se changer les idées, l’idée d’une balade en forêt s’était imposée naturellement. De nuit, les arbres avaient un autre air, menaçants et traîtres. Qu’est-ce qui pouvait bien ce tapir dans l’ombre, entre ces deux rochers ? Ces ombres, projetées par la lune, à présent haute dans le ciel, qui griffent le sol de leurs pattes tordues, étaient-ce bien celles des arbres ? Ce caillou qui dégringole, a-t-il été poussé par le souffle du vent, ou par une créature maléfique ? Autant que questions que l'on serait en droit de se poser. Raoul d’Annecy pensait à autre chose. Il réfléchissait à la réaction de sa femme, quelques heures plus tôt. Pourquoi avoir adopté ce ton glacial, elle qui d’habitude était serviable, aimante et gentille comme tout ? Il s’était un peu emporté, certes, mais de là à se désintéresser de ces états d’âme… car c’est ce qu’elle avait fait : en réagissant de la sorte, elle avait montré qu’elle se moquait de tous ses doutes et ses remords, elle se moquait de la position que lui-même prenait vis-à-vis de son ego… ou alors non, elle lui reprochait tout simplement de s’être détourné d’elle, de s’être emporté sans l’écouter… mais une femme se bornerait-elle à de pareilles futilités ? Il n’en était pas sûr, il ne savait pas, il ne croyait pas… Mais pourquoi ? Pourquoi ? Soudain, il aperçut, au détour du chemin, l’endroit même où il avait abandonné l’enfant, deux ans plus tôt. Cruel jeu du destin, sans doute… mais il fallait en finir, avec toute cette histoire, ces remords… oh ! Que n’avait-il pas fait ? il avait tué ! C’était un assassin de la pire espèce ! D’Annecy mit pied à terre, puis se coucha entre les fougères, à l’endroit où il avait déposé ce qui aurait pu devenir son fils. Il s’endormit.
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Concernant tes remarques sur l'accouchement, j'avoue ne pas avoir beaucoup d'expérience en la matière (comme tout garçon de 14 ans normalement constitué, je suppose...) Donc, si quelqu'un avait quelques infos à ce sujet, je serai ravi de changer le tout! Sinon, merci beaucoup pour ta critique (mais la prochaine fois, pense à mettre des phrases entières, pour les fautes, j'ai eu du mal à les repérer...) C'est toujours un plaisir! -Pour la Dame!-
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I Une aiguille, du fil, et de l’eau « Fanchette ! Va me chercher de l’eau, vite ! Presse toi, nom de Dieu ! » « Tout de suite ! » Fanchette s’éloigna en courant. Des gémissements retentissaient dans toute la pièce. La baronne était couchée sur une table, et mordait furieusement un morceau de cuir afin de retenir des hurlements. Camille, une aiguille à la main, tentait de l’aider à faire sortir le bébé. Le baron se tenait dans le fond de cette petite pièce nue, sans décoration. Il restait impassible. « De l’eau, madame ! » La jeune fille avait ramené un sceau rempli d’eau glacée. « Excusez-moi, madame, mais cela risque d’être froid. » Des gémissements lui répondirent. Camille demanda à Fanchette d’aider la baronne à respirer. Celle-ci s’exécutât, et pressa le ventre de sa maîtresse, au fur et à mesure de sa respiration, pendant que Camille s’affairait entre les jambes de celle-ci. Son aiguille trouva, ouvrit, recousu. Ses doigts experts dansaient, mais n’étaient pas en rythme. Camille suait de partout, et tremblait souvent. Elle devait s’arrêter par moment, par crainte de faire un faux mouvement. Fanchette était affolée, et ne suivait pas toujours le rythme de la respiration de sa maîtresse. La baronne elle-même pensait finir par déchirer le cuir. Le baron restait là, debout dans le fond de la pièce, statue inquiétante et immobile, tapie dans ‘ombre d’une pièce, prête à bondir. Mais il ne bondissait pas. La main de Camille glissa un peu de sang gicla. Dans un râle sinistre, la baronne se contorsionna, et enfonça profondément ses dents dans le morceau de cuir. Fanchette réagit immédiatement, et fit couler un peu d’eau pour calmer la blessure. « Respirez ! » La baronne s’agitait, Fanchette dut lui tenir les hanches, afin d’éviter un autre accident avec l’aiguille. « Ne bougez pas, respirez ! » Le pied droit, d’abord. Même les statues peuvent s’animer. Au pied gauche, maintenant. Le baron se déplaça silencieusement jusqu’à la petite porte de bois, tourna lentement la poignée, et s’éclipsa, prenant soin de ne pas jeter le moindre regard sur l’effrayant spectacle de Camille, qui tentait de recoudre la plaie. Même ainsi, dans le couloir, on entendait des gémissements à travers la porte. Par la Dame, quel vacarme ! Raoul se dirigea vivement vers ses appartements. Il quitta le sombre couloir éclairé par endroits à l’aide de vieilles torches qui achevaient de se consumer pour une chambre luxueuse, illuminée par de nombreux vitraux et une énorme fenêtre. Le parquet à croisillon fraîchement ciré reflétait la lumière du jour. Dans le fond de la pièce, un grand lit à baldaquin, avec un bois sombre et des draps blancs comme neige. Quelques petits meubles posés contre le mur agrémentaient l’ensemble. Point de chaise. Si l’on voulait s’asseoir, il fallait se résoudre à s’allonger. Le baron était vêtu de sa tunique habituelle, une grande tunique noire, affichant son blason sur la poitrine et le dos. Ce vêtement tombait jusqu’à terre. Sans armure en dessous, cette parure était plutôt ample, et l’on s’y sentait à l’aise. On l’aurait volontiers pris pour une robe de nuit. Cependant, de par sa taille, le grand baron paraissait imposant, dedans, royal. Raoul d’Annecy ouvrit grand la fenêtre, puis s’appuya contre la balustrade. Un vent soufflait, faisant danser les rideaux, virevolter ses cheveux en arrière. Il contemplait le spectacle de ce paysage gris, dans la tempête et pourtant plein de caractère. L’herbe était uniformément verte, à l’image du gris du ciel. C’était comme une peinture sans profondeur, comme si une feuille de papier eût été posée à la place des paysages. Sur cette feuille de papier s’étirait toutefois la forêt d’Andrésy, et quelques maisons grises, faites de pierres juxtaposées surmontées d’un toit de chaume ou d’ardoise. Derrière, un ciel entièrement gris, ainsi qu’une aquarelle, une feuille de papier. En dessous, l’herbe était uniformément verte. Les arbres s’agitaient, et l’on pouvait apercevoir, au loin, quelques paysans qui, surpris par la tempête, se hâtaient de regagner la relative quiétude de leur logis. La brise soufflait toujours, le baron se sentit froid. Sa longue tunique battait derrière lui, portée par le vent. Un geste eût suffi pour refermer la fenêtre, et se retrouver soudain coupé de l’extérieur. Mais le baron ne cilla pas. Son caractère était celui d’une statue. Les dents s’enfoncèrent trop. N’y pouvant plus, la baronne ouvrit la bouche, laissant s’échapper le petit bracelet de cuir. Le hurlement qu’elle poussa alors eût pu facilement faire fuir un quelconque curieux, aussi Fanchette et Camille se bouchèrent fortement les oreilles. Du sang coulait sur la table, car la vieille femme avait dû pratiquer une césarienne. Elle mit ses mains entre les jambes de sa maîtresse, et en sortit un petit garçon. Il était rouge comme le diable, et sa peau était fripée comme s’il eût cinquante ans. La baronne se calma finalement, mais son enfant pris le relais. Et ce fut à nouveau une cacophonie de cris et de pleurs. Tout le monde s’agitait. Fanchette regardait le garçon, sa maîtresse, le reste d’eau. Devait-elle s’en servir ? Oui ? Non ? Sur le bébé, peut-être ? Finalement, non. Camille, elle cherchait des langes propres pour emmailloter le nouveau-né. La baronne s’évanouit. « Monseigneur ? » « Oui, Michel ? » « Votre enfant est né, monsieur ! Vous avez un héritier ! » « C’est bien, Michel. Vous pouvez vous retirer. » Le vent souffla de plus belle. Le valet demeurait là, sur le pas de la porte, l’air interloqué. D’Andrésy n’avait pas bougé, et fixait toujours l’horizon. Deux hommes ainsi immobiles. Deux statues de chair et d’os. « Vous ne voulez pas aller voir… » « Il suffit, Michel, vous pouvez vous retirer. » Le baron s’était relevé, sans pour autant quitter l’horizon des yeux. Il se dressait de toute sa hauteur, de statue, il était passé à colosse. Michel se retira à reculons, par crainte d’éveiller la colère de son maître, qui de toute façon lui tournait le dos. Une demi-heure plus tard, la baronne entra dans la pièce en titubant, encore tremblante, tout juste sortie de sa torpeur. Elle avança lentement, jusqu’à se mettre aux côtés de son mari. Elle aussi se mit à regarder l’horizon. Ils étaient là, tous deux, debout derrière la fenêtre, côte à côte. Toux deux regardaient dans la même direction, devant, vers le souffle du vent et le ciel gris, perdus dans l’immensité de la plaine. « Vous… ne voulez pas voir l’enfant ? » articula timidement la baronne. Le baron ne répondit pas. Il regardait toujours le paysage, mais il tremblait u peu. Il ferma les paupières. Sa femme n’osait pas tourner la nuque. Elle ne vit rien de tout cela. Le baron rouvrit les yeux, puis fixa le ciel avec fermeté. Au bout de quelques minutes, la baronne tendit le bras, puis, à l’aveuglette, chercha la main de Raoul d’Annecy. Ses doigts effleurèrent ceux du père de son enfant. Leurs mains s’unirent. Ils se serrèrent très fort. L’étreinte était insupportable, même, mais la baronne laissait sa main. Tous deux continuaient de regarder dehors, et jamais n’esquissaient le moindre mouvement. Cela dura plusieurs minutes, dans le tumulte du vent, et des premières gouttes de pluie, que laissaient tomber les nuages qui s’amoncelaient. Finalement, la baronne baissa la tête. Elle ferma les paupières, et ses yeux rougis s’emplirent de larmes.
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Il n'y avait pas de suite prévue, mais c'est d'accord, je vais en faire une. Entre-temps, bravo, Harald, Raoul D'Andrésy et raoul d'Annecy sont deux des noms d'emprunt préferés d'Arsène! Et merci beaucoup pour toutes vos critiques. GuyGui "Et pour le mariage de Figaro? personne ne trouve?" -Pour la Dame!-
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Si, mais il faut rajouter "pendant l'hiver" juste à côté pour comp^èter le refrain de "mon légionnaire"... Merci à tous pour vos critiques; pour la fin, Inxi, je vais voir ce que je peux faire, mais puisque tu semble le seul à être dans ce cas-là.. il y en a d'autres que ça arrangerai? Encore merci, sinon, et il reste encore des réferences à trouver... GuyGui "Une suite? pourquoi pas?" -Pour la Dame!-
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Adoption Prologue Les cheveux grisonnants du baron d’Annecy dansaient avec le vent. Son dos courbé afin de mieux suivre le chemin, il sentait chaque pulsion de son cœur, qui s’accordait merveilleusement avec les mouvements des puissants muscles de son cheval. Le chemin défilait. Ici, un coude. Là, un gros rocher. Le sentier sableux était bordé par les arbres, au beau milieu de la forêt d’Andrésy. Ses chevaliers le suivaient. Point d’armes, et pas mieux de chiens. Nul n’était là pour chasser. Le baron d’Annecy affectionnait les tranquilles promenades, perdu entre les broussailles, à l’abri du soleil sous la douce ombre flottante des myriades de feuilles de chêne. Il apercevait, de temps à autre, un parterre de fleurs ou de champignons, un pommier, un ruisseau clapotant, ou encore une petite clairière ensoleillée. Un cri retentit. Le paysage s’assombrit tout d’un coup. Le soleil tapait trop fort. L’eau qui dégoulinait de son pantalon était glaciale, et lui mordait les chevilles. Son vêtement lui collait au torse. Il transpirait de partout. Quelqu’un avait crié. Par la Dame ! Un enfant, si l’on en croyait le son de la voix. Le cri se fit entendre de nouveau. Par là, cavaliers, par là ! Et hâtez-vous, la vie d’un enfant est peut-être en jeu ! Le cheval ralentit peu à peu. Ses sabots écrasèrent quelques champignons. Le baron mit pied à terre, et s’approcha d’un bébé étendu, nu, sur un parterre de mousse et de lichen. Chut… Il ne lui voulait aucun mal… Il prit l’enfant dans ses bras, et l’emmaillota dans un pli de sa tunique. Que penserait sa femme ? Elle pensait ce que n’importe quelle femme aurait pensé à sa place. Que c’était merveilleux, que le petit était si mignon, qu’enfin il y aurait un héritier d’Annecy, qu’il était incroyablement chou, qu’il fallait lui préparer un peu de lait parce qu’il devait avoir grand faim, qu’il était mignon, qu’il avait une bouille d’ange, que ce jour était le plus beau de sa vie et où se trouvait le fermier, grands dieux ! Comment voulez-vous préparer du lait sans un fermier pour traire la vache ? « Non. » La femme s’arrêta dans son élan. Un lourd silence s’installa. « Comment cela, non ? » « Non, nous ne garderons pas l’enfant. » La baronne ne répondit rien, trop émue, sur l’instant. Elle jeta un regard sur le bébé, qui riait par hoquets, en postillonnant un peu. Il battait l’air de ses petites mains potelées, et de délicieuses petites fossettes marquaient le rire sur ses grosses joues rouges. « Vous auriez le cœur à remettre cet enfant dans le bois, Raoul d’Annecy ? » « Non pas, madame. Nous le remettrons à l’une de nos gens. L’enfant sera élevé dans les meilleures conditions qui soient. » « Et notre héritier. L’oublieriez-vous ? » L’homme attendit quelques secondes avant de répondre, à mi-voix, et en se penchant pour se faire entendre. « Nous en concevrons un, ce soir… » Le bébé, qui s’affairait à tirer la moustache du baron qui avait commis l’erreur de pencher la tête, partit dans un petit rire entrecoupé de toussotements. La baronne, une femme mûre, qui avait l’expérience des années, mais qui, pourtant, gardait un charme trouble et une curieuse beauté, s’en trouva attendrie. « D’accord, mais nous le donnerons seulement à quelqu’un qui l’accepte, autrement, les gens ne s’en préoccupent guère. Et puis, j’irai le voir tous les jours ! » « Tous les jours, je vous le promets, ma douce… » La femme en retrouva toute sa gaieté. Elle s’activait, criait, riait, courait et sautait. « Alors allons-y. Nous demanderons d’abord à Fanchette, elle est jeune, et saura sûrement bien s’en occuper. Puis, nous lui donnerons du lait… Non, d’abord, donnons-lui du lait. A la cuisine. Holà, serviteur ! Va me quérir le fermier. Comment, tu ne le trouves pas ? Dame, quand je te demande de le trouver, tu le trouves, ne suis-je pas assez claire ? Oh, puisque c’est ainsi, j’airai le chercher moi-même. Ce n’est pas un fermier qui va me gâcher une journée, quand même. Surtout qu’il s’agit de l’enfant de Fanchette … Fanchette, tant qu’on en parle ! Où est-elle, celle-là ? Fanchette ! Pas dans ses appartements... si ! … Comment cela, tu ne veux pas de cet enfant ? Oh, baste, nous demanderons à Camille. Au fait, tu n’aurais pas vu le fermier ? Peste ! Où peut-il bien être… » Le baron, lui, restait de marbre. Il caressait l’enfant. Il était mignon, quand même, ce marmot… Bon, il paraît que Fanchette avait refusé. La comtesse était partie demander à Camille, mais cette brave femme avait déjà trois enfants sur les bras. Elle refuserait, ou alors c’était folie pure. Lui avait une autre idée en tête… Il se dirigea fermement vers l’entrée du jardin. Là s’étendaient de vaste potagers gorgés de soleil. Des tomates et des concombres, d’abord, puis de choux, des citrouilles et des potirons. Un peu plus loin, les écuries, et les remises. D’Annecy se dirigea vers ces derniers. La tiédeur de l’ombre était reposante, à l’abri sous ses toits de planches qui se côtoyaient de manière hasardeuse. Ici, des vaches, là, des mulets et des chevaux de traits ; un peu plus loin, l’enclos des poules. Il n’y avait pas âme qui vive. Le baron s’en retourna alors vers le potager, et entreprit d’inspecter les rayons de potirons, derrières lesquels il était aisé de se cacher. Il faisait une chaleur étouffante, entre ces énormes boules oranges. La terre du potager était poussiéreuse, et se soulevait en nuages à chaque pas de l’homme. Il butait sur quelques graviers, ou sur de rares racines qui dépassaient du sol, présentant leur face noueuse au soleil, dont les rayons avaient flétri et sali la couleur habituellement verte. Le baron marcha longuement au milieu de tous ces pulpeux légumes, en longueur comme en largeur. Sa tunique était brunie de poussière, il suait à grosses gouttes, l’enfant s’était remis à crier, et il ne voyait personne. Mais où se trouvait donc ce diable de fermier ? « Camille ? » « Oui, madame ? » « Vous plairait-il de garder cet enfant, que le comte a trouvé abandonné dans les bois ? » « C'est-à-dire, madame… sauf votre respect… j’ai déjà trois bouches à nourrir, et je crains qu’une bouche de plus ne me permette pas de subvenir à mes propres besoins… » « C’est bon, Camille, j’ai compris… je vous remercie de vos services, mais force est d’admettre que vous me décevez beaucoup, à cette heure… » « Comprenez, madame, que… » Madame referma violemment la porte, ne laissant pas le temps à sa pauvre servante de terminer sa réponse. Elle se remit à marcher dans les couloirs. Michel, le valet de chambre, pourrait peut-être faire l’affaire… Elle doutait de plus en plus que quelqu’un accepte ce garçon. Mais qu’importe, après tout ! Si personne ne le voulait, elle l’élèverait elle-même, en compagnie du baron ! « Michel ! » Bon, il fallait renoncer à chercher le fermier. Camille, Fanchette… personne ne voulait de ce bébé. Restait Isabelle, la prêtresse du fief. D’Annecy emprunta un petit chemin bordé de poiriers, qui menait vers l’Est du château. Comme le bébé pleurait, il cueillit un fruit, en arracha un petit morceau juteux et le lui mit dans la bouche. L’enfant se tut et mâchonna la nourriture avec curiosité. C’était assez bon, bien sucré, frais… Quel délice… Le chemin s’achevait au pied d’un escalier, qui lui-même menait dans une chapelle dont les murs étaient recouverts de vitraux représentant les étapes de la vie de Gilles le Breton. La chapelle était très simple. Quelques bancs parsemés sur le sol de pierres étaient face à un autel, dans le fond, surmonté d’une statuette de la Dame et de deux chandeliers à trois branches. « Ma sœur… » La comtesse se pencha à sa fenêtre. De là, on pouvait voir s’étendre toute la forêt d’Andrésy, et même au-delà, les quelques bourgs avoisinants, et jusqu’à la limite du domaine d’Annecy. Il faisait beau, il faisait chaud, on entendait chanter les oiseaux; même en hiver, les neiges ne recouvraient pas longtemps les terres de cette région. La forêt était verdoyante, et elle enviait son mari de s’y promener chaque jour. Elle avait bien trop peur de monter à cheval. En penchant un peu la tête, on pouvait apercevoir le pont-levis, devant lequel quelques gardes devisaient avec animation. Tous portaient la livrée d’Annecy, un tabard d’argent et de gueules, à lisière d’azur. La porte en chêne ciré s’ouvrit derrière elle. Le baron entra, l’enfant dans ses bras. « Isabelle refuse de s’en occuper » « Michel aussi… Nous allons le garder, n’est-ce pas ? » Elle regarda son mari avec des yeux chargés d’espoir. En tentant de détourner son regard, le baron laissa ses yeux glisser jusqu’au lit conjugal. Il esquissa un sourire. La nuit était tombée, et une myriade d’étoiles recouvrait le ciel, le faisant briller de milles feux. Quelques hululements de loups retentissaient au loin. Au milieu de la forêt, un enfant criait, criait à en perdre haleine. Il hurlait, toute la forêt tremblait. Puis il se tut, subitement. Les loups reprirent leur plainte, quelques minutes plus tard. Sans guère se soucier de tout ceci, dans la tiédeur des draps, le comte et la comtesse d’Annecy concevaient un héritier. Celui qui trouvera toutes les allusions faites à -Arsène Lupin (l'oeuvre de Maurice Leblanc, pas le film) -Le Mariage de Figaro -et même une chanson d'Edith Piaf! (le plus facile..) gagnera mon respect et mon affection (surtout concernant Arsène Lupin, que j'adule!)
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Bon, ben je suis plutôt connu dans la section, alors vous devriez m'avoir déjà croisé, sauf si vous venez juste de débarquer Allez, voici mes textes présents sur ce forum (par ordre chronologique de eur écriture) : Un texte comme ça... L'Histoire d'un hallebardier impérial sortant de la crise de la Tempète du Chaos et un autre comme ça... Comment dire.. On va dire : "le programme politique d'un gradé sans foi ni loi" Morts! Un de mes textes préferés... c'est un peu l'histoire d'un jeune garçon qui découvre l'horreur et l'injustice de la mort. Le thème est cllassique, mais traité avec originalité Berceuse Une histoire en finesse... c'est un père qui regarde sa file allongée sur la paille, et... mais non, ce serait trop bête! lisez plutôt (sans vous forcer..) Philosophie C'est un médecin qui, pour enrichir son savoir, veut comprendre les idées philosophiques d'un villageois un peu à part. Adoption C'est mon premier texte en plusieurs parties.. la longue et tumultueuse histoire de Gaston d'Annecy... Presque une aventure Cui-là, j'en suis pas fier, mais l'honnêteté m'oblige à le mettre. Le voici donc. Parodies au même titre que le précédent, seule mon honnêteté me pousse à vous proposer cet essai assez peu abouti. Et ensuite? Je me rends compte à présent que cette période a connu bien peu de succès de ma part... ou alors sur des textes que je n'ai pas mis sur le forum... Tout ah, enfin un texte dont je suis content! C'est un essai stylistique, le but étant d'écrire un texte à la manière d'un conte enfantin. Pluie d'Espoir L'un des textes dont je suis vraiment fier! Je vous laisse découvrir vous-même cet hommage à Brassens. Village Un autre texte que j'apprécie énormément -comme quoi, il y a des périodes "sans", mais aussi des périodes "avec"-. Attention, pour la compréhension, il faudra s'accrocher -j'entends par-là que la trame n'est que sous-entendue- Puissance Je suis plutôt satisfait de ce texte... mais vous n'en avez rien à faire, de mon avis, c'est vous qui lisez! Toujours est-il que le pouvoir et la puissance sont tous relatifs. Soldat La reprise d'"un texte comme ça" -Pour la Dame!-
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Bretonnie - Guillaume de Rochebrune
Petimuel a répondu à un(e) sujet de Petimuel dans Règles et Profils
Mmmh.. bon; je vais lui rajouter 1 en cc pour dix points de plus.... Entendu! Merci de vos conseils! -Pour la Dame!- -
Notion d'XP : Troupes et perso d'élite
Petimuel a répondu à un(e) sujet de dame petra dans Scénarii et Campagnes
C'est interessant, mais je trouve ca trop fort : ton unité avec le génerall enfonce l'ennemi et grace à elle tu gagnes la partie. La partie suivante, tu auras le bonus du géneral+le géneral qui compte comme élite+ton unité qui devient élite? Crois tu vraiment que tout ce joli monde se privera de réenfoncer l'adversaire? Bon, cela dit, il se peut mque les deux camps fassent des exploits, mais tt de même... -Pour la Dame!- -
Bretonnie - Guillaume de Rochebrune
Petimuel a répondu à un(e) sujet de Petimuel dans Règles et Profils
Mais il reste la svg du bouclier du graal. C'est vrai, j'avais mis 5 au début, mais je me suis dit qu'il finirait par coûter un peu cher. M'enfin faut voir... -Pour la Dame!- -
Bretonnie - Guillaume de Rochebrune
Petimuel a répondu à un(e) sujet de Petimuel dans Règles et Profils
Alors, otaji, je sais, ce n'est pas mon style d'écriture habituel. Mais j'ai tout connement fait copier/coller sur mon calendrier de batailles, ne prenant que la ârtie concernant mon perso (le reste n'est que "rapports de batailles" et n'a pas grand interêt dans ce forum.) Oui, il ne lui a fallu qu'un an, mais j'ai omis de préciser que ce n'était pas lui qui avait vaincu le chevalier de Sinople, mais un autre chevalier...qui périt dans l'affaire. Etant le seul survivant de son régiment, et pour valoriser son courage (pas au combat, mais pour supporter toutes ces scènes de violence chaché derrière un arbre), il put porter les lèvres au saint calice. Concernant les modifs sur la liste d'armée, j'y ai pensé, mais finalement ne l'ai pas appliqué. En revanche, nous prenons le faait que c'est une patrouille en compte pour les conséquences des batailles. Car, oui, nous lions tts les batailles entre elles. Et, comme c'est une patrouille; il fauit se fournir sur place. Par exemple, quand je me fais déboiser un trébuchet, on suppose que les paysans qui sont allés rechercher du bois vont tomber dans une embuscade et seront contraints de faire un dernier carré etc... Sinon... mes deux adversaires sont HE et Skavs... Bon, et puis Unthwé, il a certes 4 en cc, mais le fait qu'il touche automatiquement (combattant hors-pair) contrebalance ce petit bémol... Et puis, sache que tous les héros peuvent prêter le serment du graal, il n'y a aucune erreur là-dedans... merci de m'avoir répondu, en tout cas... -Pour la Dame!- -
Bon, voilà, je poste mon général et son historique. C'est en cours de développement, alors n'hésitez pas! Je sais, c'est un peu long ( ) alors vous n'êtes pas obligés de lire tout le backround. -an 1527 du calendrier Bretonnien : Thierry et Amande de Brionne donnent naissance à un enfant lors d’une inspection militaire dans un village du Duché de Brionne, non loin du château de Rochebrune. Ils nomment ce jeune garçon Guillaume. -an 1533 du calendrier Bretonnien : Guillaume de Brionne commence ses études dans le domaine de Rochebrune. -an 1534 du calendrier Bretonnien : Les parents de Guillaume envoient celui-ci loger dans Rochebrune jusqu'à la fin de ses études. Il change donc d’allégeance pour devenir Guillaume de Rochebrune. Le garçon tombe fou amoureux d’Isabelle de Rochebrune, fille du Seigneur de ce même domaine. Malheureusement, Isabelle a un autre soupirant, qui n’est autre que Henri de Rochebrune, le rival de Guillaume depuis qu’ils se connaissent. Mais tandis qu Henri étudie autant l’art de la guerre que l’écriture, Guillaume se consacre entièrement à l’étude des textes philosophiques et érudits. -an 1537 du calendrier Bretonnien : Après quatre années de haine, Guillaume et Henri de Rochebrune se livrent un duel armé, sous les yeux apeurés de leur bien-aimée Isabelle. Même si les deux adversaires seront blessés profondément, aucun d’eux n’abandonnera la lutte et la foule d’observateurs devra les séparer. (Nb : à la fin du combat, Henri avait un large ascendant sur son adversaire) -an 1541 du calendrier Bretonnien : Guillaume décide d’abandonner ses études pour partir à la quête du Graal. -an 1542 du calendrier Bretonnien : Guillaume de Rochebrune, chevalier du Graal, revient dans sa terre natale. Tout le monde ignore qu’il a bu au Saint Calice. Isabelle, ne sachant qui choisir, propose deux épreuves à ses deux prétendants : une de lettres et une de coups. La première épreuve ayant donné une égalité c’est l’épreuve de la joute qui déterminera qui se mariera avec la belle. Les deux adversaires se projetèrent mutuellement à terre, puis sortirent leurs épées. Après deux heures de combat acharné, chacun des prétendant était gravement blessé, Guillaume finit par l’emporter, grâce à l’aide bienveillante de la Dame du Lac. Mais lors des noces, des centaines de créatures immondes se déversent sur les murs de la cité. Guillaume, sur Force, son pégase royal, met Isabelle en sécurité dans la plus haute tour du castel. Pendant ce temps, Henri se bat comme un lion, fauchant ses adversaires comme l’on fauche le blé. Mais il est jeté à bas de sa monture, et Guillaume, qui descendait vers les combats, l’aperçut et lui vint en aide, avant de le transporter aux écuries. Il se projeta ensuite dans la bataille, sur une colonne d’hommes-bêtes qui venaient de faire tomber la seconde porte. S’ensuivirent des heures de combats, au cours desquelles deux autres portes cédèrent, et Guillaume fut grièvement blessé. Mais Henri le prit sur son destrier et l’emmena sur le donjon, pour le confier aux soins d’Isabelle. Après trois quarts d’heures encore, des hommes-bêtes pénétrèrent dans la loge d’Isabelle et lui tranchèrent la tête, qui atterrit devant les yeux mi-clos de Guillaume. Celui-ci se sent envahi d’une rage hors du commun et reprit le combat aussitôt. Il combat main dans la main avec Henri et, malheureusement, seuls eux deux et les quelques demoiselles qu’ils protégeaient étaient encore en vie quand les renforts arrivèrent. Le Duc décédé sans aucune descendant, le Domaine de Rochebrune revient à Henri et Guillaume. Ce dernier laisse le Domaine à son compagnon, à condition qu’il ait le droit de lever une armée tout comme Henri. Guillaume est en fait un Guerrier. Il n'a pas de maison, et si les Paysans du lointain château de Rochebrune lui obeissent, les chevaliers qui sont sous ses ordres ne le sont que par respect. Il passe sa vie à patrouiller sur les côtes et à défendre son village natal contre les invasions Skavens dirigées par Griniott. Guillaume de Rochebrune: 330 pts M CC CT F E I A PV CD 4 5 3 4 4 5 4 3 10 Armes/Armures :arme de Base, cotel Oriental, Armure Lourde. Règles Spéciales : Combattant Hors-Pair, Duelliste. Cotel Oriental : Ce coutelas a été remis à Guillaume par un Seigneur qui rentrait d'un expédition dans le pays des Morts. Guillaume l'avait sauvé des griffes des Skavens lors d'une embuscade des hommes-rats. Ce petit cotel à lame recourbée sert beaucoup Guillaume, en lui fournissant une seconde arme. Le Cotel Oriental comte comme une arme de base additionnelle. Combattant hors-pair: Guillaume manie ses armes à la perfection, il se bat comme une furie et noie ses adversaires sous une pluie de coups. De plus, ses capacités martiales sont telles qu'il laisse rarement passer des attaques Il compte comme ayant la Sainte Lance d'argent. (touche automatiquement avec son arme de base) et le bouclier du graal. Duelliste Quand Guillaume veut se battre en duel, il fonce sur sa cible, et commence à l'ensevelir dans un tourbillon d'acier sans qu personne n'ait le temps de réagir. Tous les défis Lancés par Guillaume doivent-être relevés. Force: Pégase Royal. Voilou... keske vous en pensez? Je sais, ce n'est pas si différend d'un seigneur normal, mais il y a quelques pointes qui donnent un peu de saveur au personnage. -Pour la Dame!-