Aller au contenu
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt

Iliaron

Membres
  • Compteur de contenus

    420
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Iliaron

  1. Iliaron

    La guerre de Toregordabis

    Le Tiens, toute la transition augure du meilleur. ca va me faire regretter de rien n'y connaître à W40k car là ça semble bien drôle avec cette fin de l'Immaterium. Bravo en tout cas, tu te rachètes ( ) En fait, un psyker ne peut pas se servir de ses yeux quand il n'y a plus de Warp?? Merveilleux, c'est fait exprès. ô joie, ô bonheur, une intrigue bien ficelée. Bizarre, j'ai fini le jeu et ne m'en souviens plus (faut dire que les orks ont un rôle assez mineur, juste une sorte d'entraînement, et leur but est de tuer sans réfléchir ) Ouff, le suspense est sauvé Et maintenant, chasse aux (et désolé de l'usage de smileys intensif, ça doit être l'heure, les révisions... je ne me sens plus . Iliaron EDIT: Un poil trop rapide oui. Je te conseille de la retravailler un tout petit peu . Car si tu avance et que je suis pas content, et bon c'est pas bien, je serais pas content. Et si je suis pas content, et bin je serais méchant. Et naa!! (oui, ça doit être l'heure, excusez ). Mais sérieusement la transition est trop rapide: pas de changements de paragraphes, ça se fait presque dans la même phrase (bien lourde au passage)... Bref, au milieu de ton récit, elle jure. Iliaron
  2. Iliaron

    La guerre de Toregordabis

    C'est bien écrit, mais dur à suivre. Tout d'abord, il faudra que tu m'explique pourquoi Massakr est encore en vie, alors que dans un chapitre tu as toi-même écrit qu'il mourrait et que les orks fuyaient en abandonnant sa dépouille au tau (voir ma première critique). c'est un grand défaut, il faudrait que tu enlève le passage où la roquette lui fonce dessus (toujours avant) sinon ce combat n'a pas lieu d'être, comme Massakr est mort bien avant . Enfin: Na manquerait-il pas une transition (car là elle est vraiment très maladroite, et résultat on n'y comprend plus rien, surtout que l'on ne connaît pas ce Burtox (il ne me semble pas du moins). On arrive dans une situation donnée, mais en fait, sans savoir cette situation (à part quie le nécron va achever le psyker. En un mot c'est trop brouillon ici. Il faudrait une phrase de plus de transition: "Au même moment, à terre, le psyker à terre regarda un Chassa Bomba se précipiter vers..." Enfin, j'ai hâte d'avoir la suite, car ton récit ouvre de nombreuses portes, mais n'en a fermé aucunes pour l'instant, ce qui fait que l'on s'y perd un peu (car on oublie entre temps), donc il faudrait une suite . Iliaron
  3. Iliaron

    Les sept compagnons

    "avec le sourire" ne va-t-il pas mieux ?? Arrg, c'est le passage de Word où je ne saute pas de lignes (je préfère écrire comme ça, ça me gêne d'en sauter) au forum qui est parfois délicat . Je suis d'accord pour le "e". par contre pour la virgule, non: je trouve que le groupe "armée enthousiasmée" va bien ensemble, alors que si je mets la virgule, cela référerait au sujet de la phrase, donc à Imladrik, or là ça se réfère à l'armée, qui n'est pas le sujet de la phrase mais juste de la proposition subordonnée encadrée d'une part d'une virgule, et de l'autre par un point. (ouh laa, c'est chaud à expliquer ) Merci Je ne le retrouverais que quand je relirais mon texte alors (pendant mes vacances à la mer du 15 au 30 juillet donc ) Mais peut-être que lorsque j'ai copié sur le forum, si c'était à la fin d'un post, alors il se peut qu'elle n'ait été copiée. Sinon Je suis d'accord. Tiens, j'avais oublié une ligne lors du transfert Word ==> Forum . Bah, ça coulait de source, non . Au passage j'ai modifié la phrase, comme je modifie d'abord par Word, je ne voyais pas ce qu'il manquait : Je prépare quelque chose d'un poil plus gore pour sa libération, mais l'humour risque d'être trop noir: (au passage, ce n'est qu'un premier jet non relu avec sûrement de très nombreuses fautes. Mais comme tu as l'air d'aimer les choses gores. Et au passage, je n'ai pas fait le passé du clochard, peut-être qu'il aura été jeté pour rien, c'était juste pour écrire ce bout d'histoire pour t'allécher . Ca te rappelle le début dans quel sens??? Dans le sens où j'ai reécrit le début ?? Dans le sens où les hommes sont tout aussi bons et généreux qu'au début?? Ou dans le sens où tiens, des passages rappellent les sept amis . (ou alors, mais au vu de tes commentaires ça n'ets aps ça, que j'écris aussi mal qu'au début ) Merci, merci. c'est surtout que je fais patienter mon écrit (par exemple 'attaque est lancée depuis, en nombre de lignes, bien plus longtemps que la dernière fois, et pourtant ils ne sont pas arrivés: je fais durer l'action (enfin, je me plais à penser que j'y arrive)) Alors, entre le 28 juin: bac oral; le 5 juillet le dentiste, le 10 juillet une course et le 15 juillet départ en vacances . je devrais bien réussir à écrire jusqu'à la rencontre des amis (mais à la fin des révélations ça va me faire un récit d'une centaine de pages si ça continue, j'en suis à 60 en Verdana taille 12 ) Iliaron
  4. Iliaron

    Les sept compagnons

    Merci beaucoup Ah, tu sais, la verdure, tout ça, ça rend gaga à force . Mais ne t'inquiète pas, les évènements vont un peu leur faire perdre cette niaiserie (un peu comme pour Candide d'ailleurs ), mais chut, je n'en dis pas plus . Iliaron, content ------------------------------------------------------------------------ J'ai avancé : le groupe Salvatus a, rendez-vous compte, traversé une rue! Ils y sont presque (vous remarquerez qu'ils n'ont toujours pas entendu les bruits des suppliciés, mais ça viendra... un jour ) Désolé à Inxi qui va avoir de la lecture (et à Elgalen aussi si elle rejoint de nouveau le post) Bonne lecture : Yunka fit alors un geste brusque à ses compagnons leur intimant le silence : une patrouille courrait dans le boulevard et passa sans les remarquer à quelques pas des Aths. Kirla réprima un léger « ouf » de soulagement, tandis que Yunka rangeait dans son carquois la flèche qu’il avait encochée. Il lança un nouveau signe et fut suivi des neuf elfes. Parvenant à la fin de la ruelle de l’autre côté du boulevard, ils débouchèrent sur une légère route auxiliaire. La terre remplaçait en cet endroit les pavés, et des sillons se dessinaient à sa surface où s’écoulaient de fins ruisselets de sang. Tétanisé, Kirla lança un regard circulaire pour finalement découvrir l’origine de la mare. Un Ath gisait à une vingtaine de mètres d’eux, la fontaine de sang qui sortait de sa blessure s’était déjà tarie et s’écoulait dans le sol. Il était couché à terre, une flèche surgissant de son abdomen en un macabre avertissement. Ses cheveux étaient mêlés à la poussière et au liquide rouge, dressant au dessus de son visage une couronne mortuaire. Ses yeux révulsés, engoncés dans ses orbites, exprimaient encore la terreur que l’Ath avait vécu lors de sa chute, ressassant en une terrible litanie sa vie passée, jusqu’au choc. Enfin, son cou formait un angle terrifiant et terminait ce terrible tableau. A peu de distance de là, un aigle aux couleurs éclatantes était couché à même le sol, un filet de sang s’écoulant d’une plaie à son visage. A ses pieds gisaient quatre hommes dont l’un, encore vivant, s’accrochait à la hampe de sa lance enfoncée dans une aile de l’oiseau. Soudain, Kirla se souvint de quelques nuits auparavant, alors qu’il conduisait un Ath de Gwaïwe dans sa chambre, s’émerveillant de l’équipement de son dernier et de l’amour pour sa bête. Il voulut s’élancer vers l’aigle, mais il fut retenu par Yunka qui le projeta en arrière, puis lui plaqua sa main droite sur sa bouche pour réprimer le cri de surprise. « - Tu dois accepter la mort de cet Ath et de son aigle. Tu ne peux rien faire. Si tu t’avances sur cette route, tu laisseras des traces qui interloqueront les futurs soldats. S’ils trouvent quelques mètres plus loin un de leurs guerriers éventré par une dague ou affalé contre l’aigle une flèche sortant de son dos, ils auront tôt faits de trouver le lien. » Il relâcha Kirla lequel approuvé, une larme dans ses yeux. Yunka lui posa amicalement sa main sur son épaule en signe d’amitié et de compassion, puis décréta : « nous sommes à la guerre et nous avons une mission. Nous ne pouvons nous dévier de celle-ci. N’oubliez pas la torture de ces hommes. Pour l’amour de l’Esprit, nous devons les délivrer. » Kirla eut une légère moue affligée, avant de pencher avec précaution sa tête hors des murs et regarder de nouveau la scène. L’homme était maintenant debout et essayait d’enfoncer la lance plus profondément dans l’aile. Il y eut un jappement de douleur et l’aigle s’éleva à un mètre du sol. L’homme surpris fut sonné par le manche de son arme et culbuta lourdement au sol avec un bruit mat. L’oiseau lui retomba sur son dos, déchirant de ses griffes les entrailles du soldat. Puis, avec un miaulement de douleur, il tituba vers son maître, et lui caressa sa tête avec son bec. Quelques instants plus tard l’aigle poussa un cri strident de tristesse avant de s’effondrer aux côtés de son maître, recouvrant le corps de l’Ath son aile non blessée, comme une dernière parure resplendissante. Malgré ses larmes, Kirla eut un léger sourire en pensant que l’amour de l’Ath pour sa bête était réciproque. Yunka s’avança alors hors de la ruelle, en leur demandant de ne pas le suivre. Silencieusement il commença à traverser la rue. Tous les Aths avaient préparé leurs arcs et à la moindre alerte une volée de flèche punirait les impudents. Arrivé à mi chemin, Yunka marcha sans le remarquer sur une ardoise et la brisa. Il s’arrêta brusquement et resta telle une statue figé au milieu de la route. Kirla serra fortement son arc, sentant une goutte de sueur couler le long de son front, mais cela ne put le déconcentrer. Yunka se remit en route, mais au bout de deux pas il y eut quelques bruits dans une rue parallèle. Alors, oubliant toute précaution, il se jeta dans la ruelle qui lui faisait face et dégaina sa dague. Il se tourna vers son groupe et leur intima du regard de se coller contre le mur et de n’agir que s’ils en recevaient l’ordre. Se plaquant contre la paroi, ils écoutèrent la cacophonie des hommes, les cotes de mailles tintant, les fourreaux frottant contre les vêtements et enfin il y eut un léger entrechoc de chaînes les unes contre les autres. Le bruit s’estompa de lui-même lorsque les mormundiens arrivèrent à distance de l’aigle. « - Qu’est ceci ? » lança l’un d’eux surpris. Il y eut un bruit sourd lorsqu’une boule métallique heurta le sol, et le cliquetis s’intensifia durant quelques courtes secondes avant de s’effacer. « - Leurs guerriers. Ils sont trop lâches pour nous affronter sur terre, alors ils volent. Mais c’était sans compter sur nos machines. » Il éclata d’un rire guttural et poursuivit. « Nos balistes ont fait leurs effets. » Il y eut un craquement sinistre et l’homme continua : « Quel beau bois que celui qui permet à ces flèches d’exister. C’est féerique » finit-il enfiévré par le sang. Il lança alors par-dessus son épaule le reste de flèche qu’il venait de briser, puis rugit d’un air impavide : « Allons les prendre par derrière ! » Il eut un rire sardonique, aussitôt suivi de ses congénères. Enfin ils s’élancèrent loin du groupe Salvatus. Sans perdre un instant, Yunka leur enjoignit de traverser, et ce fut Hirion qui s’élança le premier. Un instant après il fut suivi de Mundis, puis de Jurgas. Au moment où Glior se situait au milieu de la route, il y eut un bruit sourd au bout de la rue, comme le son d’une porte que l’on ouvre, aussitôt suivi d’une cacophonie sans nom. L’Ath retint dans sa bouche un hoquet de terreur lorsqu’une vingtaine de chevaliers débouchèrent des remparts et s’élancèrent en direction des combats qui se situaient au centre de la ville. Leurs sabots ferrés crissaient sur le sol, et le bruit du galop assourdissait les Aths. Un des hommes beugla : « - Regardez là, un égaré loin de ses troupes. Son aigle gît juste à côté de lui. Qu’il paye de son crime ! » Glior jeta un coup d’œil vers ses alliés, leur implorant du regard de ne pas l’aider et de mener à bien la mission. Alors même que les hommes chevauchaient vers lui au triple galop, il tira tranquillement son arme, ressassant en un terrible leitmotiv sa vie passée, sentant la mort s’approcher à grandes enjambées. Il rugit de toute sa rancœur : « - Pour la Loriath ! » avant de s’élancer une flamme maladive dans les yeux vers les hommes. Ses compagnons ne regardèrent pas le choc, espérant respecter sa mémoire en ne se faisant pas repérer et permettre ainsi d’accomplir la mission. Ils restèrent silencieux, écoutant avec fatalité leur frère courir avec vaillance à l’encontre de la mort elle-même. Puis soudain il y eut un rugissement, le bruit d’une branche qui se casse aussitôt suivi d’un cri d’agonie atroce. Le bruit de galop s’arrêta et un des hommes s’écria avec énervement. « - Cet être m’a brisé ma lance. Ca m’a déstabilisé et fait tomber. Il faudra qu’il paye pour ça. » La voix de l’homme était emplie de fureur. La réponse fusa : « - Assez. Nous n’avons plus le temps. Tu feras tout ce que tu veux à son cadavre, mais après. Maintenant allons-y, à part si tu te sens trop blessé pour cela. " L'homme eut un léger rire qui résonna pour les Aths comme le rire décharné de la mort elle-même. " - Ma jambe me tire, mais aucun cheval ne s’est appuyé sur moi. Ca devrait aller. Il faut que je me venge pour cette perte. » finit-il avec haine. « - Alors allons-y » suggéra un troisième. Le bruit de la cavalcade reprit son emprise, et les chevaliers passèrent devant les Aths, faisant souffler sur leur visage le vent macabre de la mort. Sans aucune prudence, les Aths se dirigèrent tous vers le corps, leurs larmes coulant en un inextinguible torrent et s’écrasant dans le sol. Zertis parvint à articuler : « - Nous devons le mettre à l’abri. Pour son courage, il mérite de rejoindre l’Esprit, ses cendres doivent être répandues dans la Loriath. » Yunka hocha et hissa sur ses épaules le cadavre. Il tituba durant quelques mètres, ivre de tristesse, avant de le cacher dans la ruelle. « - Nous reviendrons le chercher quand tout sera fini. » Il jeta un regard circulaire à son groupe, qui contemplait avec tristesse le trou béant dans la poitrine de cet être qui quelques instants auparavant leur avait parlé et était encore prêt pour une longue vie. Mais il avait été soufflé par la mort, cette mort qui était aussi tumultueuse que les flots d’un torrent, aussi sournoise que les vices des hommes, aussi rapide que la plus forte tempête, et aussi implacable que les montagnes. Cette mort qu’ils affrontaient en ce moment même. Yunka ravala un sanglot, et continua d’une voix étranglée : « - Pour sa mémoire, nous devons continuer notre œuvre. Nous ne devons pas faillir à notre promesse. Ne continuez plus pour ces hommes, mais pour notre ami, lui qui a égayé les festins, lui qui nous a aidé avec courage. Libérons ces hommes, et que la mémoire de Glior qui est mort pour permettre ce saint ouvrage traverse les âges et ne soit jamais oubliée. » Il s’agenouilla alors devant le corps de la victime, adressa une rapide prière à l’Esprit, puis se releva, implorant ses amis. Ses yeux bleus rappelèrent aux elfes les mêmes yeux de Glior qui pétillaient de vie quelques heures auparavant. Les elfes approuvèrent péniblement, puis se détournèrent du corps, non sans avoir jeté un ultime regard, espérant malgré la mortelle blessure voir leur ami se relever. Mais la mort était inéluctable, et l’on ne pouvait se relever après pareil affrontement. Et voilà, les Aths réalisent que le monde n'est pas idyllique . Au passage, et comme toujours, si un élément d'action ne va pas, dites-le, et si vous pensez que je devrais rajouter quelque chose, n'hésitez pas à me le faire remarquer (généralement j'ajoute dans ces cas-là ) J'espère ne pas avoir laissé passé de fautes, je me suis relu(heureusement, sinon il y aurait eu des perles à relever ) EDIT: Au passage, est-ce que cela vous semble abusé/tiré par les cheveux/incohérents/beaucoup trop simple/ou tout ce que vous voulez... que l'Ath mort soit celui que Kirla ait conduit à sa chambre. Car je pourrais donner facilement une explication (même si ça risque d'être un peu lourd): l'Ath voyant les hommes et voyant Salvatus décide de charger les hommes dangereux, mais se fait écharpé par une baliste avant (et l'aigle tue quand même les hommes )(surtout que j'aime bien le passage des mystérieuses machine de guerre, j'aime embobiner le lecteur (moi, sadique )) Ensuite, je pense que les Aths réussiront à atteindre la prison (déjà 10 pages Word qu'ils ont lancés l'attaque ) Iliaron, pas lent ces Aths pour un sou EDIT: j'ai rajouté ce passage: Car il n'était pas logique que les chevaliers ne voient pas le cavalier.
  5. Iliaron

    Dernier regard

    Je reformule: Donc c'est bon pour ça. (sniff sniff, quelle dure perte!! Surtout que leur quête ne peut s'accomplir à 10 !!). Et c'est même plus que bon, c'est rassurant que le Stryge ait tué quelqu'un, sinon ça aurait été illogique (au vu de sa masse, logique qu'il n'ait été déstabilisé et qu'il ait eu tout loisir pour tuer l'assaillante à ses pieds (la pauvre ) Par contre, juste comme je ne m'y connais pas en background de vampire: quand un stryge brise un vampire, celui-ci meurt, ou alors c'est aprce que les vampires sont sensibles à une certaine forme d'attaque? (autre que la lumière solaire?). Il a en quelque sorte des pouvoirs anti-vampire? (car d'habitude la peau des vampires se referme très rapidement, comme contre les moines sigmarites et autres) Iliaron
  6. Iliaron

    Dernier regard

    J'ai relu le passage: aperçut En fait, je suis tout à fait d'accord avec toi, car les quatre luttent contre lui. Mais en fait, c'est aussi logique que dans l'explosion il ne puisse voir quelque chose, car son corps bascule un peu partout. C'est peut-être le fait que malgré la poussière il repère de suite que c'est Léa qui ait était attrapé, et pas un autre vampire. (mais comme ils ne doivent être habillés de la même façon. Et merci du schéma, en fait j'avais juste oublié que le stryge était au milieu de la pièce. Donc tout va bien . Iliaron
  7. Iliaron

    Dernier regard

    J'ai corrigé: c'est bras. Car "morbide" avait à mon sens le sens d'ambiance d'hôpital... Mais si c'est dans le dico, alors je 'nai plus rien à dire OK, je comprends. Mais c'est merveilleux . Il n'y a plus qu'à préviser que Léa est soufflée vers le stryge (ou alors quand Joshua se "réveille" il voit d'un côté le stryge, et de l'autre au loin Helena.) Et d'abord, hein, pourquoi c'est Léa qui est soufflé vers le stryge et pas les trois autres, ils auraient quand même pu se sacrifier pour elle. Ces vampires, tous des couards . Et après ils veulent réaliser une quête à dix (c'est râpé pour ce coup là, ils vont avoir beosin de quelqu'un d'autre ) En fait, préciser que Léa est soufflée vers le stryge pourrait être bien, pour les trois autres, on peut dire que comme c'est elle qui se relève le plus vite (j'y tiens à mon explication ) Sigh. J'ai du mal à réviser taper les fiches d'oral à l'ordi, la tentation est trop grande Iliaron, aller, dernier post de ces quatre prochaines heures (va falloir tenir)
  8. Iliaron

    Dernier regard

    A mon avis: "ses" aspérités, pas "ces" (car ici cela semble possessif) Pour la description de l'homme de pierre (enfin, du truc, du machin...le stryge). Magnifique, tu as vraiment réussi à faire une description complète mais fluide . Je ne comprends pas cette phrase. Sinon, le combat est lui aussi excellent, digne des romans . Je n'ai rien à ajouter à Jorgar Heaise ou Korelion. Dernier passage: Comme quoi on peut être un excellent écrivain et pourtant faire des fautes bêtes de vocabulaires . Le stryge a donc des bras d'hopitaux . "macabre" est le bon terme (je commence à être fier de ma connaissance, en plus je la dispense avec la modestie qui me caractérise ) Répétition Sinon, très belle pause après la mort du stryge (et de Léa) avant l'arrivée à Middenheim. On prend grand plaisir à la lire (et on est triste pour la mort de Léa, on ressent même la tristesse des autres). Par contre, je n'ai pas spécialement compris il a fallu qu'il s'agisse de Léa qui doive mourir (elle se combattait contre le stryge, mais il y en avait trois autres aussi), et pas Héléna qui à mon avis était plus tentante car elle avait fait plus de dégât. Enfin, cela tient de l'ordre du micro détail et n'a pas spécialement besoin de s'expliquer: le stryge a du se saisir de la victime la plus proche (pourquoi ne pas dire que dans l'explosion Léa se fait souffler contre le stryge ??) Iliaron, ouff, j'ai réussi à lire les passages (maintenant faudrait que je m'attaque à mon oral de français ) EDIT: j'oubliais le plus important: bonne suite de concours et n'oublie pas la suite EDIT: moi, faire des fautes. MOI .
  9. Iliaron

    La guerre de Toregordabis

    Il n'y a pas de verbe conjugué, donc la phrase n'a aucun sens. "chevauchait" "La" (jolie faute d'inattention) Mais ils ont des taus asservis ces casckads. Quel peuple fascinant . 2 majuscules manquent. La phrase est bizarre. Mais elle donne un style (je relève au cas où que cela ait était involontaire). Et des voitures maintenant Comme tu apsse d'un autre point de vue, profite-en pour changer aussi de paragraphe, car on a tellement l'habitude de suivre un personnage que l'on est étonné de changer de camp en plein milieu de paragraphe. ne, pas en Je toruve les trois petits points maladroits. Au vu de ce qui a été écrit auparavant, je trouve que tu définissais à peu près chaque pouvoir: les fissures qui s'emparent de la terre sous le psyker, fissures qui se transforment en effroyable séisme... Sniff... Il y a plus de fautes dans ce passage que dans tout le reste de ton texte. Tu te ralâche un peu . Sinon, j'ai eu la légère impression que dans ce passage tu as eu du mal à bien décrire ce que tu écrivais, car parfois c'est très légèrement maladroit. Par exemple kroots et casckads s'acceptent trop rapidement. Je pense qu'il aurait fallu décrire la tension au début du repas, les regards suspicieux de chaque côté, la peur de s'approcher des autres. Avec le repas et la détente, vers le milieu donc: de la gêne. Puis peu à peu vers le dessert les conversations s'animent. C'est pas mal quand même, j'ai juste eu l'impression de perdre en intensité dans ce passage (par exemple, je n'ai pas eu peur pour le prétendu ennemi invisible...) Mais ce qui m'a vraiment génè sont ces fautes!! Relis-toi, car là . Iliaron
  10. Bon, j'arrive tard sur ce sujet, et je n'ai pas tout lu (j'avais comme l'impression d'avoir lu certains messages de multiple fois ailleurs), mais j'ai regardé au moins toutes les BD. Et bien, un grand bravo à tous. J'aime bien celle de Gromuel car elle s'intéresse un peu à toutes les sections et aux problèmes inhérents, celle de Geoff aussi d'ailleurs (surtout avec la case avec Guy . Enfin, celle de Harald constitue un bon début pour la charte (seul problème, c'est qu'à ce que je vois la charte sera dite par la mascotte, et réalisée non pas juste par Harald. Je vous encourage bien pour la suite (si je savais dessiner ) Iliaron
  11. Iliaron

    Les sept compagnons

    Tant que j'y suis, vu qu'au point où j'en suis, un post de lus ou de moins d'affilée ne changera pas grand chose, j'ai écrit une courte suite durant un petit moment où je me sentais assez motivé (ça m'a quitté à la fin du passage bizarrement ). Voilà la suite (attention, bouchez-vous bien les narines ) Entrant dans la ville ils tournèrent aussitôt à droite. Kirla eut le temps de regarder l’allée principale de Mor. Ses mains se serrèrent de dégoût, apercevant de nombreux corps étendus, là des corps encore palpitants étaient agités de derniers soubresauts, vomissant du sang. Il ne put supporter la vision d’une dizaine d’aigles étalés dans la route, ou bien affalés sur un toit, leur cavalier mort pendant encore par les étriers. Il détourné les yeux de ce macabre spectacle pour suivre le groupe Salvatus. A peine avaient-ils fait une douzaine de pas que déjà ils entendirent des bruits de pas précipités. Ils se répartirent sans bruit en deux groupes, se cachant à l’angle de deux maisons opposés, tandis que couraient cinq mormundiens. Chaque Ath se cachait du mieux qu’il le pouvait dans l’ombre qui se répandait de la façade, et encochèrent par prudence une flèche. Heureusement pour eux, les hommes étaient trop occupés à arguer entre eux pour les remarquer : « - Mais pourquoi nous attaquent-ils ? Que nous leur avons donc faits ? » se lamenta un premier. « - Je te l’ai déjà dit, c’est à cause des prisonniers. Malak n’aurait pas du attaquer Foy, ils avaient des ressources inespérées ces hypocrites » le coupa un second « - Tu oses dire du mal de notre roi » beugla un troisième, tout en pourfendant l’homme coupable de part en part, puis il donna un coup de pied dans le corps sans vie pour le dégager de son épée. Le groupe des hommes s’arrêta aussitôt, tandis que l’homme reprenait ; « - Que tous ceux qui veulent encore dire du mal de notre roi le fassent maintenant ; nous n’avons nul besoin de traîtres. Si notre roi Malak a attaqué Foy, c’est qu’il disposait d’alliés précieux à cette époque. Ce sont eux les traîtres, eux qui nous ont trahi. Sales elfes, impossible de leur faire confiance. Ce sont eux qui ont du monter cette attaque et… » Sa parole s’arrêta aussitôt dans sa gorge, et sa phrase se tranforma en un gargouillis immonde. Surpris, l’homme regarda dans sa poitrine la flèche, un regard d’incompréhension se posant sur son groupe, avant de s’effondrer, mort. L’instant d’après, avant même que les autres hommes n’aient eu le temps de regarder d’où provenaient les flèches, une volée s’échappa de l’ombre et vint les transpercer. L’instant d’après, deux groupes d’elfes se faufilèrent dans les ombres des maisons, espérant s’approcher de la prison. Yunka murmura aux quatre autres elfes : « - Excusez-moi. J’aurais du rester calme, mais la mort de mon père, l’assassinat de l’homme et les paroles de l’autre, c’était trop. » Ilia lui nia ses torts, et ils continuèrent leur discrète approche. Kirla comprenait sans mal Yunka : perdre son père et mener juste après une mission d’une telle importance devait être dur à résister pour les nerfs. Lui-même avait senti la haine affluer dans son corps durant l’échange des hommes, et il commençait à défaillir à l’idée de combattre d’autres être de même acabit : sans cœur ni âme. Après quelques instants, ils arrivèrent au niveau d’une route auxiliaire de grande importance, qui rejoignait directement le centre de la ville. Ils se cachèrent cette fois dans les ténèbres d’une ruelle, observant vivement ce qu’il se passait sur la place principale. Quelques centaine d’hommes tout de rouge vêtu formaient un cercle de défense, luttant contre les aigles dans les cieux, les fantassins sur terre, et parvenant tant bien que mal à éviter les assauts répétés des montures elfiques. Kirla souhaita de tout son cœur que ce cercle soit brisé et que cette guerre se finisse au plus vite, pour pouvoir enfin rentrer chez eux dans leur douce et accueillante Loriath. Yunka jugea rapidement la situation, et estimant qu’il serait trop dangereux d’être aperçu, il ordonna de chercher un réseau de tunnels souterrains que les hommes, d’après Imladrik, appelaient égouts. Celui-ci fut rapidement déniché plus profondément dans la ruelle, et la dizaine d’Aths y pénétra alors. Sautant dans l’ouverture Kirla sentit en atterrissant de l’humidité envahir ses jambes, de même qu’une foultitude de désagréables odeurs envahir ses narines. Il demanda alors alarmé : « - Mais à quoi peuvent donc servir ces tunnels ? Qu’y jettent-ils donc ? » Il regarda la moue de dégoût des autres Aths, puis continua : « Comment peuvent-ils donc accepter de vivre au-dessus d’une telle horreur ? Ferment-ils leurs yeux depuis des décennies pour ne pas se soucier de telles immondices ? » Yunka lui répondit d’un air condescendant : « Les narines plutôt », avant de faire signe au groupe de le suivre : « Nous étions à l’est de la route. Nous devons donc nous diriger par ici, à gauche ». Il pointa son bras dans la direction qu’il signifiait. Une brume verdâtre flottait à quelques centimètres d’une eau de la même couleur, où croupissaient nombre détritus, certains circulaires faisant penser à des coupelles rouillées, d’autres rectangulaires rappelant la forme de tables dévorées par les termites, d’autres encore aux formes indescriptibles dont les elfes préférèrent éviter d’imaginer leur utilité d’antan. Les murs suintaient de lourdes gouttes d’eau, ou plutôt, pensa Kirla, d’un liquide maladif. Enfin à quelques endroits des ouvertures vomissaient en cascade la saleté, éclaboussant les alentours la où elles plongeaient. Les Aths remarquèrent avec un dégoût affiché que le liquide drainé était teinté en rouge, du sang de leurs ennemis, mais aussi de leur frère. Les traits de Kirla se tirèrent quand il songea que voir sa vie s’écouler par cet endroit n’était pas une mort digne d’un elfe. Un Ath méritait d’abreuver les arbres de son sang, et de permettre à la nature de renaître de ses scories. Aucun ne pouvait ainsi se répandre dans la saleté. Allaient-ils donc ainsi aller en Althior, cet endroit maudit dont peu d’elfes osent encore parler, et souffrir durant toute leur éternité ? Entendant la voix d’Ilia qui lui enjoignait de le suivre, il pataugea à sa suite parmi les déchets, essayant au mieux d’oublier sa condition en obstruant ses narines. Soudain, un bras surgit de l’obscurité l’attrapa par la manche, et le tira vers lui. Kirla surpris cria à l’aide, puis dégaina sa dague, ne tranchant que de l’air. Il entendit alors une voix chevrotante lui bégayer : « - S’vous-plaît msieur. S’auriez pas quelque chose à grailler ? Ne me tranchez pas, j’veux rien vous faire. S’vous-plaît, j’meurs de faim. Ici y a rien à mettre sous la dent, tout est sali. » Kirla considéra avec un haut-le-cœur l’homme qui se traînait à ses pieds. Il n’était habillé que de haillons, pourtant plus accueillant que l’homme difforme qui les revêtait. Il ne possédait plus qu’une jambe, et son moignon gisait dans les flots verdâtres. Sa bouche, ne laissant apparaître qu’une seule dent cariée, était horriblement ridée. Chaque gouffre de son visage était empli de saleté qui s’étaient successivement déposés sur son visage, lui donnant une apparence non humaine. Ses rares cheveux étaient tous emmêlés entre eux par des restes qui les avaient totalement décolorés, offrant un aspect cadavérique au mendiant. Enfin, son seul œil valide le fixait de sa pupille noire, l’autre n’étant plus qu’un abyme blanc, et Kirla aperçut même une larme perlait au coin de son œil, pour être aussitôt aspiré par les immondices. Il comprit de même la raison pour laquelle ils ne l’avaient pas repérés, il avait tant vécu parmi les immondices que l’homme était devenu pareil à eux, partageant sa douloureuse souffrance avec eux. « - Qui êtes vous ? » lança Kirla d’un air compatissant « - Un déchet de la société. » lui fut-il répondu. « - Mais pourquoi êtes-vous donc là ? » le questionna Kirla. « - Le roi – loué soit-il – ne m’a pas jugé digne de rester là-haut ». Le clochard accompagna sa parole d’un geste duquel il désignait la surface. Kirla comprit alors la parole de l’homme et fut pris d’une haine intense à l’égard des autorités de cette ville, qui plutôt d’aider les défavorisés les faisait disparaître de la surface. Troublé par ces pensées, il ne remarqua pas la poussée de l’homme au niveau de ses bottes, mais il entendit de nouveau : « - S’vous-plaît msieur ! Je v’s en supplie. » Il joignit alors ses mains en une silencieuse prière, seulement interrompue par les clapotements du groupe Salvatus pataugeant dans la mare de déchets. Se retournant, Yunka lui lança : « - Donne à manger à cet homme et viens. Nous ne pouvons perdre plus de temps. A la fin nous reviendrons le chercher. » Kirla lança alors à l’homme sa nourriture, et lui dit : « - En échange de cette nourriture, ne dites à aucun des soldats de votre roi, celui qui vous a à tort jeter ici, que nous sommes passés par ici. » L’homme approuva de la tête. « Bientôt vous reverrez le soleil » finit Kirla avec un optimisme forcé. « - Et les étoiles » bava le pauvre. Kirla lui lança un sourire feint, doutant que les Aths puissent si facilement libérer la ville, puis suivit ses amis qui sortaient enfin de ce tunnel empli de tant d’odeurs nauséabondes. L’un deux ne put s’empêcher de s’exclamer avec un certain soulagement : « - Enfin, l’air libre » « - Mais cet air est vicié des défauts des hommes » cingla Kirla avec un fort pessimisme. Voilà, en un mot: apparence horrible, mais il y a quand même un petit optimisme, tous les hommes ne sont pas viciés . Je me suis bien amusé à décrire le passage des égoûts, ça permet d'attendre un peu avant la prison (bon, plus qu'une embuscade, une anamnèse et quelques autres péripéties et enfin ils y arriveront dans cette prison ) Iliaron, faudrait que je les lise ces oeuvres intégrales
  12. Iliaron

    La jeunesse de Grimgor

    Je me permets vite fait de dévier du sujet (même si je n'aime pas ne pas respecter la charte, enfin passons ) Jamais je n'ai sous entendu une telle chose, si je critique, c'est que j'imagine que l'auteur a posté son texte aussi pour cela, pour s'améliorer. Jamais je n'ai dit le contraire: Arrêter alors qu'il a tant de critiques positives . Non, je ne pense vraiment pas. De plus, quand on critique, j'aime être franc: je trouve l'histoire très bien, et je le dis. Mais je n'aime pas faire croire à l'auteur qu'il est parfait, nul ne l'est, et je ne prétends pas non plus que mes critiques soient forcément bonnes. Son histoire est belle, mais elle a des défauts, certes minimes, comme tous ceux qui ont critiqué ont relevé juste des phrases, pas la construction totale de son récit. De plus, quand on reçoit autant de commentaires, c'est forcément bon, car c'est rare qu'au quatrième post un auteur ait autant de commentaires. Je précise que je n'ai pas mal pris la remarque, j'explicite juste ma façon d'agir et je remets dans le contexte mes critiques. Et moi aussi j'attends avec impatience la suite, ne crois pas le contraire (si je n'aimais pas, pourquoi lirais-je encore????) Sinon: Oui, mais ce lâche s'enfuie. Oui, après relecture: erreur de ma part Ouf, parfait: je craignais que ce ne soit qu'un bête troll, mais si c'est l'épreuve, alors c'est parfait (même si les cinq ans seraient passés rapidement alors ) Ou alors le combat va durer cinq ans . Ou alors... (enfin, bref, suite dès que possible ) Iliaron EDIT: C'est pas possible, on en a contre moi aujourd'hui . Je sens qu'un jour je ne vais plus perdre de temps à argumenter une critique en essayant d'aider l'auteur (enfin, pourquoi je dis ça, l'auteur ne m'a encore rien dit ).
  13. Iliaron

    La jeunesse de Grimgor

    Alors: lorsqu'un... (car Grimgor sait que la magie s'est retournée contre lui) Cela est paradoxal. Rajoute un "quand même" ou quelque chose dans ce genre, ca rgénéralement quand on est surpris on esquive pas facilement quelque chose. Bien introduit cette idée de vengeance Autant j'ai bien ri sur toutes tes précédentes parenthèses, qui amenaient toujours un certain comique. Autant là je suis complètement sorti du récit. Enlève tout simplement cette parenthèse, la vision a toujours été une voix, et le lecteur n'a pas besoin de la note pour deviner: il n'est pas non plus stupide . Petite erreur d'inattention Pour le récit: Le début est bon je trouve, les souvenirs du campement globalement bien amenés... On sent bien que sa vie change. Pour la bataille entre le squig, avec la phrase que j'ai relevé (ainsi que Thursaz d'ailleurs) ça fait bizarre. Pour la fin, qu'il se retrouve chez un troll m'a vraiment apparu exagéré: de un il est censé être en pleine obscurité et ne rien voir, de deux s'il est attaché, quelqu'un l'a bien attaché, le troll, qui aurait pu le dévorer bien avant, et de trois cela fait une sorte de gros-billisme avant l'épreuve pour montrer que Grimgor est le plus fort capable de se sortir de toutes les situations (certes c'est ça, mais bon, là ça saute aux yeux pour une caverne inhabitée ) Tout du moins, comme je sais que grimgor survivra sans qu cela n'altère sa vie (mutilation, changement mental...) je n'ai pas trouvé que cela crée du suspense. Enfin, c'est quand même un vraiment bon récit . Iliaron EDIT: tiens, oui. J'avais du vite oublié . Je retire ma remarque alors (bein il a pas de chance ce petit Grimgor )
  14. Iliaron

    La jeunesse de Grimgor

    Et bien, l'écrit tient ses promesses . Par contre je te conseille de relire ton texte qui contient des fautes d'orthographe, "pu" au lieu de "put", quelques verbes au présent au lieu du passé, et un au pluriel au lieu du singulier) Sinon je crois que je n'ai que peu de remarques à te faire, j'ai simplement été surpris que Matrak sauve Grimgor. Je pense qu'il faudrait qu'il y ait eu un différend entre eux deux, ou alors une amitié entre Grimgor et Matrak, car un lieutenant orque ne tuera AMHA pas un orque fort (bah oui, ça sert bien dans les attaques ). Sinon, lors de l'entraînement, décris peut-être le sang qui afflue dans ses veines de rage, et qui lui donne cette force surorquaine, que l'on ait un semblant d'information (quoique là tu nous en donne déjà un niveau mental, c'est juste pour une fois les conséquences physiques intérieures qui manquent peut-être) Pour la fin, j'ai trouvé cela vraiment bien, la voix est bien orque et m'a d'ailleurs bien fait rire, les réflexions profondes pour oun orque sont bien rendues... Cette fin m'a apparu comme une vraie réussite . Iliaron
  15. Iliaron

    La jeunesse de Grimgor

    Alors, d'abord, relis ton texte, il y a encore trop de fautes d'orthographes . Sinon, au début, tu pourrais décrire les sentiments que Grimgor a quand il attaque la souche, et aussi les sentiments qui ont changé, bien montrer les différences entre avant, et maintenant, que nous aussi, pauvres lecteurs , nous les voyions clairement (one les devine, certes). Pour le soleil qui se lèvre et sa couleur, bravo, très joli rapprochement Enfin, pour enf finir avec les sentiments, quand il voit le chef, décrire toute la lutte intérieure de Grimgor pour contenir sa haine, peut-être sa voix sacadée sous l'effet de l'émotion... Mais sinon, une fois quelques sentiments rajoutés, l'oeuvre sera réellement bonne (et pour un début, je répète, c'est vraiment bien, mais tu pourras facilement l'améliorer par la suite dès que tu auras pris un peu d'expérience). Iliaron EDIT: doublé par Arma . Décidemment je tape lentement
  16. Iliaron

    La jeunesse de Grimgor

    Joli, mais il subsiste des fautes passées au maille de la relecture (s'il y en a eu une ) rejoignit (vérifié dans le Bescherelle car j'avais un doute) défonçait (relecture quand u es oubliée ^^) Phrase longue. Je faisais exactement les mêmes erreurs au début, cad de vouloir dans une phrase bien signifier qu'il y a une suite d'évènements, et donc pour cela ne faire qu'une phrase. ne t'inquiète pas ça partira tout seul (je ne cache pas que pour que ça parte il faut quand même écrire ). Un exemple, pour te donner une idée (mais comme je dis toujours, ça s'améliore simplement) "Grimgor enfila son tablier couvert de graisse et de sang et rejoignit en hâte la hutte qui servait de cuisine à la tribu des crocs d'acier (bizarrement j'aurais mis des majuscules pour bien montrer que la tribu contient des orques noirs, donc symbole d'importance, mais je ne connais pas les coutumes des orques). Sur le chemin, Grimgor s'arrêta un instant et contempla avec béatitude les Monts du chagrin. (tu peux mettre aussi ";") Le soleil crépusculaire l'éclairait d'une magnifique lumière rougeâtre, contrastant fortement avec le gris habituel qui habitait ce tortueux massif montagneux. Un juron de Grazbuck lui fit reprendre pataud sa route. (cela permet la transition avec la suite, transitions qui manquent souvent à mon avis). La deuxième partie n'est pas clair: la syntaxe signifierait que le chef est le plus petit, mais pas le sens. Dis par exemple "étant le plus petit des orques" et enlève les ":". Grimgor ou le chef de la tribu??? Sinon c'est assez bizarre, comme j'ai l'impression que c'est Grimgor qui fait au passage les pires plats (comme on dit toujours: "leplus petit"... (enfin, je connais si peu la culture barbare des orques ) Phrase trop longue. La fin est bizarre (en fait elle ne veut rien dire). Les zoms (arrg, j'écris comme els orques^^) trempent dans un chaudron, on ne sait lequel, puis on apprend que Skorgar a préparé une soupe. Ne signifierais-tu pas plutôt: les zoms trempent dans un chaudron. Skorgar pensa à leur destion avec terreur, et regarda avec crainte son chaudron sa soupe froide, et il se demande s'il ne vérifiera pas la température à l'intérieur (pour parler simplement ) Or ta phrase signifie tellement de choses d'un coup qu'au final elle ne veut plus rien dire (à peu près la deuxième critique qu'on m'avait faite, souvenir souvenir ) Pour la fin, rajoute un peu de sentiments, ou un lieu. Dis qu'il pleure au tas d'krott sur la tête de son ancien ami, tout de suite ça rajoute une touche de tragique bienvenue (à mon avis). Car là on reste un peu trop neutre (il y a des sentiments, mais pas immensément). Tu pourrais aussi faire un court flash-back avec rappel de quelques moments d'amitié, pour qu'on ressente de la tristesse. Sinon, pour un premier récit, je ne peux que te féliciter. certes dans la microstructure du texte (dans les phrases) tu te précipite parfois trop, ce qui rend le récit un peu lourd, mais pour la macrostructure (le reste, et désolé des termes, un peu trop immergé dans les révisions du bac il faut croire). L'histoire est palpitante, un peu trop prévisible, mais bien menée. Enfin, un conseil pour la suite: rajoute des sentiments, quitte à passer parfois un apragraphe et à faire une pause dans tonr écit (exemple: Grimgor voit la hache s'abattre. Pause avec les sentiments qu'il ressent (pause rapide quand même): peur, hine car il a tué son ami...) Essaye de bien nous faire ressentir toutes les émotions que ton héros, pour une situation précise, peut ressentir. par exemple devant le coucher de soleil, comme tu l'as fait, de l'admiration, de la haine quand un de ses amis meurt, de la peur quand il voit la hache s'approcher de sa tête... Iliaron, qu'en avait un peu marre de taper sous Word toutes ses révisions pour le bac de français, et qui s'excuse de tous les termes "barbares" qui ont percés dans son post. EDIT: doublé par le Warza . Je n'aurais pas du passer tant de temps à cette critique , le général semble meilleur . EDIT: en plus tu t'es inscrit à la Bibliothèque. Toutes mes félicitations . Un auteur conscencieux
  17. Iliaron

    Les sept compagnons

    Décidément je ne tiens pas en place . (Je plains Inxi qui à la fin du bac aura de la lecture, mais comme j'ai son accord ) Je voulais écrire toute l'attaque, mais bon, ce qui avant m'avait pris une demie page Word m'a ici pris quatre pages Word. Je crains que le chapitre de l'attaque en face trois ou quatre fois plus (ça dépendra bien sûr à quel point je décrirais l'action) Voilà donc le début de l'attaque, sachant qu'à la fin ils ne sont toujours pas entrés dans la ville . Bonne lecture: Chapitre VII : Attaque Imladrik s’écria alors de toutes ses forces à ses guerriers : « - Pour la liberté de notre peuple, pour notre survie et la survie des innocents enfermés à tort, attaquons cette ville. Soyez sans pitié envers ceux qui vous attaquent, mais épargnez tous ceux qui se rendent. Que ce jour reste gravé dans les mémoires comme le jour où un sombre danger aura disparu de ce monde. Ne vous laissez pas battre par la peur, soyez stoïques, et lorsque le soleil se lèvera, les reflets des obélisques seront des reflets d’espoir, et parcourront avec célérité les plaines environnantes, redonnant du bonheur aux peuples ignoblement asservis. Courageux frères, marquons cette nuit d’un trait sanglant et attaquons ! Que l’Esprit vous accompagne dans chacun de vos gestes » Il se tut alors, laissant sa troupe dans le silence. Aussitôt s’élancèrent dans un bruissement d’ailes la cinquantaine d’aigles montés, leurs plumes blanches se perdant dans le ciel crépusculaire hors de vue des mormundiens. Ainsi c’était enfin le moment, pensa froidement Kirla, toutes ses journées de crainte étaient enfin arrivées à leur terme, maintenant il allait devoir pleinement affronter sa peur, et la battre ou mourir. A sa droite Ilia lui fit un signe, et ils suivirent Yunka et se cachèrent dans les fourrés proches de la route. « - Nous allons devoir avancer le plus proche possible de la porte sans se faire voir. Rappelez-vous que notre mission repose entièrement sur notre discrétion. » Kirla scruta la centaine d’hommes sur la muraille, de nombreux parlementaient entre eux et s’esclaffaient, s’entraînaient à l’épée, insouciants de la mort qui volait vers eux en de grands battements d’aile. Heureusement que leur amour du pouvoir leur avait fait perdre tous dons naturels ; si les humains avaient eu une vue perçante, les aigles voleraient-ils encore ? Il regarda un groupe d’entre eux qui entouraient un jeune enfant, lui apprenant les rudiments du combat. Il voyait parfaitement un des hommes montrer comment tenir une épée, et deux autres mimant un duel. Quel peuple belliqueux, apprendre à donner la mort si jeune, avant même de savoir écrire. D’ailleurs, surenchérit-il, le saura-t-il jamais ? Soudain un des hommes leva les yeux et cria en un hurlement de terreur Il pointa de son bras des formes dans le ciel. Kirla leva vivement les yeux au-dessus du groupe pour voir avec plaisir les chevaucheurs d’aigles se précipiter à l’encontre des défenseurs perchés sur la muraille, toutes serres sorties. L’homme resta dans cette position lorsque le premier aigle l’atteignit dans sa descente en piquée, le projetant hors de la muraille en un cri d’horreur. Kirla sentit que Yunka était pris d’un tremblement en regardant les aigles attaquer la muraille, et il l’entendit même murmurer « allez, évite les tirs. Je t’en prie, survis ». Ne sachant que dire, il se tourna de nouveau vers la muraille lorsqu’un aigle miaula de douleur, avant de s’effondrer de tout son poids au bas de la muraille, laissant une traînée rouge sur la pierre polie. Kirla sentit la fureur monter le long de son corps, se répandant parmi son sang dans tous ses membres. Ses gestes se firent saccadés, essayant de lutter contre ce flot de haine à l’égard de l’ennemi qui venait d’abattre un des leurs. Il sortit lentement son arc, et monta son bras droit derrière son cou, voulant se saisir d’une flèche. Ilia lui attrapa alors son bras en lui lançant un regard sévère, puis lorsque les traits de son ami se firent triste, il lui murmura : « - Je sais que c’est dur, moi-même ressent cette même fureur, mais se faire repérer maintenant, avec tous les survivants encore sur la muraille, scellerait notre mort commune. Rappelle-toi, malgré toutes les épreuves que nous allons subir, nous devons rester furtifs. C’est certes ardu, mais la guerre est une entreprise ardue. » Livide, Kirla acquiesça sans un mot. Il devait apprendre à se maîtriser, mais jamais il n’avait été envahi par autant de sentiments contraires : la peur de l’ennemi qui le poussait à se cacher, et la haine de l’ennemi qui l’enjoignait de combattre quel qu’en soit le prix. Ce combat n’était pas encore le sien, il ne devait pas trahir ses frères, ni ces hommes enfermés à tort. Et, pensa-t-il, il devait savoir pour son rêve, il craignait ce qu’il allait découvrir dans ce cachot autant qu’il l’attendait impatiemment. Il ne pouvait mourir tant que son esprit était perturbé. Un jappement aigu perturba ses pensées, et levant les yeux il vit un aigle s’écrouler dans la ville, son chevaucheur chutant à ses côtés. Il entendit alors un choc sourd, et ferma les yeux, imaginant l’état des cadavres. Il entendit une plainte sourde derrière les murailles, un cri d’agonie qui s’arrêta brusquement. Avec une terrible certitude, Kirla comprit que l’Ath venait de se faire achever. Il rouvrit les yeux pour voir un trait de baliste s’élancer dans les airs, traversant à une folle vitesse la distance qui la séparait de sa proie, avant de s’enfoncer dans le corps d’un elfe, qui bascula silencieusement dans le vide. Son aigle poussa un sifflement aigu, et chargea les servants, en faisant basculer un hors de l’enceinte de la ville et attrapant le second à la tête, avant de le lâcher dans le vide. Kirla vit alors une dizaine d’aigles virer à l’intérieur de la cité en direction de la porte, avant de disparaître, cachés par les hautes défenses. Les survivants encore sur la muraille voulurent les viser, mais ils furent harcelés par une volée de flèches, avant que les aigles piquent à nouveau en leur direction, les décimant tous. Chaque membre du groupe Salvatus se regarda brièvement, heureux de l’erreur des humains. Heureusement qu’ils n’avaient pas continués à viser les aigles survivants ! Ils reportèrent leur attention vers la porte, ne voyant plus un aigle : tous étaient dans l’enceinte de la ville pour permettre l’ouverture de la porte. Les cris à l’intérieur étaient rageurs, et l’on percevait parfois un miaulement indiquant la blessure d’un aigle, ainsi que de nombreux râles d’agonies. Ils virent la porte s’ébranler légèrement, et ouïrent distinctement la cacophonie d’un duel derrière la porte. Ils percevaient le sifflement des épées, lorsque soudain ils entendirent un cri de douleur, aussitôt suivi d’un sarcastique hurlement de victoire. Ce dernier s’arrêta brusquement, et Kirla sentit que les portes avaient été heurtées. Préférant ne pas imaginer par quelle mort l’homme était mort, il scruta par l’interstice ainsi dégagé les combats, apercevant par moment un voile sombre ou un vêtement rouge passant devant, et à d’autres moments la rapide lueur de la lame d’une épée se faisait voir, souvent brisée en deux par une ombre se situant à mi-hauteur des portes. Deux aigles montèrent alors par-dessus les murailles, avant de plonger en direction des murailles. Quelques hurlements intestinaux se firent entendre avant qu’un macabre silence entoure l’arrivée des aigles. Ce dernier fut rapidement entrecoupé de cliquetis métalliques. La porte se referma alors. Kirla se tourna inquiet vers Ilia, lequel possédait le même regard d’incompréhension que lui-même. Un voile de terreur recouvrit les soldats attroupés à distance des murailles, les chevaux, sentant la nervosité de leur cavalier, se mirent à hennir avec peur, certains se cabrant presque, à peine retenus par leurs cavaliers. Un des cerfs enfonça ses bois dans un arbre, son cavalier ne parvenant plus à le maîtriser. Imladrik s’évertuait à faire des gestes pour calmer les bêtes, puis désespéré, il siffla de toutes ses forces, mais en vain. Il s’écria alors rapidement : « - Calmez-vous, si nous paniquons déjà, jamais nous ne pourrons combattre. Nos ennemis sont sûrement déjà au courant de notre présence ici, se doutant bien que les chevaucheurs d’aigle n’ouvrent pas les portes pour d’autres aigles. Ils ne pourront pas dormir clairement se sentant assiégés, et nous pourrons toujours les attaquer dans quelques semaines, nous nous possédons la nature pour nous nourrir, pas eux qui sont enfermés dans leurs propres défenses… » Un bruit se fit entendre au niveau de la porte, et tous tournèrent alors leur attention vers cette dernière. Les deux volets s’ouvrirent alors, dégageant la vue de l’intérieur de la ville, trois Aths exténués, l’un d’eux portant en ses bras un lourd battant en bois, celui-là même qui bloquait la porte pensa avec soulagement Kirla. Cette joie ne fut que brève, apercevant aux pieds des elfes moult cadavres de leurs frères, et de nombreux autres de gueux. Derrière eux se dessinait toute l’atrocité de la guerre, une meute de chevaliers les chargeait, piétinant les cadavres des hommes qui quelques minutes auparavant avaient été leurs amis. Sans espoir d’en réchapper et d’atteindre à temps leurs montures, les Aths encochèrent chacun une flèche, et tirèrent dans le groupe de leurs ennemis. Un chevalier fut désarçonné, tandis qu’un cheval s’écroulait à terre, ils cherchèrent fébrilement une nouvelle flèche dans leurs carquois, voyant avec terreur les chevaux se précipiter vers eux. L’un deux sauta alors de côté se collant contre la paroi du mur, et les deux autres restèrent au milieu, pétrifiés, voyant les quelques pas qui les séparaient des chevaliers se réduire à une vitesse fulgurante. Une flèche fut décochée, mais s’enfonça dans le bouclier du chevalier le plus proche. Les elfes furent alors balayés par les mormundiens, sans qu’un d’entre eux ne ralentisse, celui de tête levant haut son arme tachée du sang des Aths. Kirla perçut alors derrière lui le bruit de sabots, et se retournant il vit les cerfs s’élancer, chaque elfe ayant sorti leur rapière et la tendant en avant en direction de leurs ennemis. Les deux groupes se précipitaient l’un contre l’autre, chaque foulée rapprochant ces êtres de leur mort. Le bruit de la cavalcade se faisait toujours plus puissant, plus sévère et rude pour les oreilles. Les hommes avaient sortis leurs longues lances de cavalerie, malheureusement plus longues que les épées. Ils allaient transpercer avec facilité les Aths, répandant la mort lors de leur charge. Kirla se mit à trembler de rage à cette idée, mais remarqua alors que Yunka était pris de spasmes, et murmurait avec terreur « Je t’en prie, ne fais pas ça, ne le fais pas. » Puis, se retournant, il vit un aigle accomplir une arabesque, avant de se trouver derrière les cerfs. En quelques brefs coups d’ailes il les avait rejoint. Alors, Yunka, des larmes s’écoulant de ses yeux, se releva et cria de toutes ses forces : « - Noooon » L’elfe sur l’aigle fit un rapide signe désespéré à son encontre, lui enjoignant de survivre, avant de plonger vers les ennemis. Yunka regarda alors avec horreur l’aigle s’élever légèrement dans les airs, avant de piquer en direction des ennemis pour faire barrage aux lances et ainsi éviter la mort de tous les chevaliers. Soudain il hurla de nouveau de toutes ses forces, encochant à une vitesse folle une flèche et la décochant sur le cavalier le plus proche des cerfs, dont le cheval s’écroula mort. Il chercha avec rapidité une nouvelle flèche, espérant décourager son père de son entreprise. La flèche fit basculer de nouveau un autre chevalier à terre, mais ne ralentit pas la charge féroce. Alors qu’il cherchait avec désespoir une troisième flèche, il vit son père finir sa descente dans les chevaliers, avant d’être transpercé par de très nombreuses lances. Les chevaliers lancés à vive allure butèrent contre le cadavre et les premiers chevaux n’eurent le temps de sauter au-dessus de l’obstacle, et basculèrent sur le corps. Derrière certains ne parvenaient à décaler leur monture et chutaient à terre, d’autres écrasaient avec leurs sabots les blessés tandis que d’autres arrêtaient leur monture. Les cerfs en profitèrent, se décalèrent avec facilité pour charger de côté les hommes, leur arrachant des cris de supplication. Yunka s’élança alors avec rage vers ces hommes qui venaient de massacrer son père, voulant le venger. Il sortit vivement des fourrés, dégainant son épée et courrant de toutes ses forces vers l’ennemi. Ilia le suivit alors avec peur, enjoignant aux autres de le couvrir. Aussitôt huit flèches s’élevèrent dans les cieux, avant d’atterrir parmi les chevaliers survivants. Kirla reprit une nouvelle flèche, visa soigneusement un autre homme, puis tira, et vit alors l’homme s’affaisser lourdement sur sa monture. En un dernier bond, Ilia parvint à rejoindre Yunka et le plaqua au sol, se cachant parmi les hautes herbes. Il fit un signe et aussitôt le groupe Salvatus cessa de tirer pour regarder les derniers résistants se déposer les armes aux pieds de Kalith. Ce dernier ordonna à ses hommes de les lier, et s’avança vers Imladrik. Ce dernier lui demanda brièvement de les suivre une fois leur tâche faite et de protéger leurs arrières. Il opina, avant de se diriger vers ses blessés et de commencer à panser un Ath agonisant. Kirla vit le sang s’écouler le long du corps de l’elfe, avant qu’il n’expire finalement dans un dernier sursaut. Kalith poussa un cri de rage, avant de finalement remonter sur sa monture, de crainte que le groupe Excelsior tombe dans une embuscade : il sentait que le groupe Aglior avait encore un rôle à jouer, même si ce dernier devait être la vengeance des elfes tombés ce jour-là. Une cinquantaine de chevaucheurs le suivirent, quelques uns restant pour veiller sur les blessés et les soigner. Kirla s’avança vers Ilia, et sortit du couvert des fourrés. S’attendant à trouver Yunka à ses côtés, il fut surpris lorsqu’il remarqua qu’Ilia était agenouillé, des sanglots dans ses yeux. Sans un mot, il pointa en direction de l’aigle mort et de son cavalier : « - C’était Morath. C’est lui qui s’est interposé, lui qui s’est sacrifié… » Sa voix mourut dans sa gorge, et il se contenta de se lever et de se diriger vers Yunka. Ce dernier était prostré devant le cadavre de son père, sanglotant. « - Il me l’avait dit. Il me l’avait dit… Et je ne l’avais pas cru… Je n’avais pas décelé de la fatalité dans sa voix… Je n’ai pas su le sauver » finit-il avant que les pleurs le reprennent. Ilia se mit à terre et lui prit ses mains dans les siennes dans un geste d’amitié : « - Si tu le veux, tu peux rester proche de ton père ; je comprends ton besoin de rester proche de lui, de le chérir une dernière fois et de… » Sa voix s’étrangla dans ses pleurs, et il ne put continuer. Yunka se releva alors : « - Non, il est mort pour permettre la victoire. Il n’accepterait pas que sa mort entraîne la défaite. Il faut que j’honore son sacrifice, que je sois digne de lui, et permette la libération de ces innocents. Je n’ai pas envie de trahir sa dernière volonté ; jamais je ne me le permettrait, déjà que jamais je n’aurais dû céder à mes envies les plus primaires et tirer sur les chevaliers. » Il baissa les bras de désespoir, et se penchant, ramassa l’épée de son père. « Partons. Que cette épée accomplisse la volonté de mon père. » Il s’approcha alors de la porte, aussitôt suivi par le reste du groupe Salvatus. Cela ne doit pas être très passionnant, j'ai eu beaucoup de mal à en même temps décrire les sentiments des protagonistes, et l'action. Ce qui fait qu'au lieu de faire comme je l'espérais action+sentiments liés, ça a fait: action puis sentiments, puis action puis sentiments... Sinon, il n'y a là aucun indice pour la suite (l'épée n'a absolument rien de particulière, elle n'est là que pour symboliser l'attachement que Yunka avait pour son père). Je crois que c'est tout. Par contre, je crois que jusqu'au 28 je vais arrêter vraiment d'écrire, j'ai quelques oeuvres intégrales à relire . Iliaron, qui se sent presque motivé (motivé pour attendre le 18, jour de fin du bac )
  18. Iliaron

    Jeunesse, vie et déclin

    En fait ça ne pose pas de problèmes. Pour expliquer: quand je corrige une faute, je lis le paragraphe jusqu'à la fin quand même pour ne pas me couper trop dans le texte. mais comme la majorité de tes fautes sont situés en début ou en fin de chapitre, je passe souvent de passé à présent, ce qui m'apparaît bizarre. en relisant le tout globalement, je me rends compte à quel point cela rend légèrement mystérieux, mais attachant (il y des moments où elle a envie d'exposer ce qui lui arrive, et pour cela elle parle à partir de son passé pour expliquer le présent) A toi d'écrire parfaitement et sans faute que je puisse lire le récit d'une traite sans jamais m'interrompre, surgissant d'un monde imaginaire heurté par toutes ces maladresses Elle a son charme c'est sûr J'ai compris lors de la suite de ton texte, qu'il était pour l'instant (ça a été rapide ) amoureux. un sadisme sublime donc délectable, nuance Sinon j'ai enfin compris pourquoi j'adore ton texte. ce n'est pas pour ses descriptions, car certains textes (rares) en proposent de plus belles; non, c'est pour l'attachement à l'héroïne. on s'y attache vraiment, on aime sa façon d'agir qui, comble de l'horreur, nous rappelle (enfin, me rappelle) par moment notre façon d'agir et no questions intérieurs. on s'y attache tellement que l'on aimerait qu'elle agisse comme nous (enfin, moi)aimerions agir. C'est un des rares récits (et pour l'instant le seul de cette section) où j'ai presque été blessé de voir le personnage agir au final humainement et donc être faible. d'habitude c'est prévisible, ou alors illogique et donc on trouve que le personnage n'est plus le même donc pas très bien, mais là c'est assez inattendu, mais logique. Et c'est ça qui est dément, c'est que on se dit que justement cela ne pouvait pas se passer autrement, elle s'est toujours laissé faire, a presque toujours été passive et n'a réellement prise que peu de décisions (fuite au début, et épargnement d'Ikha sont les deux seules que j'ai retenu de notable ayant une conséquence sur les autres). Elle regarde juste, se révolte intérieurement, souffre intérieurement de partir et de quitter aerion, mais elle se laisse faire. Je me suis réellement senti dans la peau de Claire (oserais-je dire, quand même pas complètement), surtout grâce à la première personne utilisé à bon escient, et aux sentiments bien décrits, ce qui fait qu'on souffre quand elle souffre, et on est joyeux quand elle l'est (car j'ai plus été triste car elle l'était de tout quitter, à la limite la destruction de la forêt ne m'apparaît qu'une conséquence minime de l'amour brisé pas réellement importante, qui accentue juste les conséquences de l'amour, mais qui n'est absolument pas le centre de ton histoire. En un mot (pour résumer tout ça), c'est bien la première fois que j'aime lire une histoire avec tant de sentiments amoureux. Bravo à toi (sniff, dire que la fin approche, je ne pourrais même plus prendre plaisir à décortiquer l'oeuvre et à apprécier sa lecture ) Iliaron, ému
  19. Iliaron

    Jeunesse, vie et déclin

    Chouette, une suite (je lis malgré mon temps réduit ) La pas me semble de trop Groumf: c'est dans (voyons Impe, de telles fautes, une petite relecture n'est jamais bénigne ) où semblaient être réunis tous les elfes La phrase est correcte mais me semble lourde. pourquoi pas: "s'il t'en voulait il ne serait... répétition. Pourquoi pas: "ni d'une quelconque accusation" Bravo pour ce jeu d'antithèses Suspense quand tu nous tient . Mais c'est bien, tu arrives à assez bien justifier le fait qu'elle n'écoute pas (pas des rochers tombèrent au loin couvrant de leurs fracas toutes paroles (et lautre continue bien entendu à parler )) voudras.. voudras Juste comme ça, avant de lire la suite, je sens que le diadème a été donné à Claire ou ikha . Toujours est-il que cette partie, outre les trois fautes du début que tu pouvais aisément éviter et les dix lignes du début, le temps qu'il t'a fallu pour toi aussi bien te plonger dans ton récit et lancer l'action (je pense) , est splendide. on retrouve bien le ton du début, cette magie dans laquelle tu nous avait plongé, la beauté du texte (en un mot, absolument tout, c'est magnifique, aps d'autres mots) Je poste et continue de suite (je n'ai que moyennenemnt confiance en la non fermeture inopportune de page SUITE: Problème dès le début de la suite: le présent. Je crois que c'est le gros problème de ton récit, ces sauts entre présent et passé assez inopportun et même souvent gênant (passé présuppose qu'elle vit encore, mais cela est bien plus fluide, et le rpésent, implique que le tout se passe en ce moment même) Je mettrais "avait informé" pour bien montrer que cela se passe bien avant le moment où elle se réveille. Ne garde que le premier "que" Je viens de perdre mon pari Je mettrais "par" (mais je ne suis aps non plus ûr de cela). est (grrr ) Tiens, retour du passé Intéressant tout ça (un bien bel indice, mais qui est donc Claire ) Tu aimes bien cacher les indices. Bravo quand même Décidemment les débuts de chaque partie (je ne corrige aps) arrangeais Sans "t" à la fin (je pense) "s" "t" Sinon c'est magnifique, et triste. je ne puis dire ce que j'ai ressenti. c'est magnifique, mais quelle tristesse on ressent, elle sait au fond d'elle qu'elle a fait le mauvais choix, mais la perversion de Gilles a réussi à la battre et à lui détourner son coeur, qui a perdu toute innocence. Elle devient humaine, est prise d'horreur mais n'agit pas (à mon grand désarroi je dois avouer, je croyais réellement que cela allait finalement bien finir, malgrè tout ce que tu disais (et malgrè le titre très clair). bref, me voilà touché par ton récit qui est vraiment réussi pour donner de tels sentiments. Un grand bravo (sniff, et dire que le meilleur signifie une fin proche). il faut croire qu'il est plus simple de faire ressentir l'horreur que la joie quand même (là ça me semble non pas très bien comme avant, mais parfait). Iliaron, vraiment touché par le récit.
  20. Iliaron

    Dernier regard

    Pas le temps de tout lire (je suis bien pris ces derniers temps , tellement que je ne commente presque plus depuis une semaine) Je n'ai pas lu le dernier message, mais celui d'avant oui. C'est vraiment superbe et très bien décrit. seul bémol: le manque d'émotion: j'aurais cru (espéré) que quand la gargouille apparaît, Marcus daigne au moins sourciller, et même pas. Je trouve que la façon de dire qu'il ne ressent rien est êut-être trop brusque, que dire qu'il montrait d'abord son dos, puis lentement, sans crainte ni peur, se retourne et dévisage l'être de pierre en face de lui (ou je ne sais quoi d'autre). Il n'y a que ça qui me gêne: beaucoup de descriptions mais aucun sentiments liés (bon c'est sûr que les vampires ne sont pas censés en avoir, mais s'ils en avaient pas comment Luther pourrait-il aimer se battre, une avoir envie de d'exploiter l'alchimie.... Soit ils en ont un peu, soit pas du tout, mais pas par intermittence ) C'est pour ça que quelques sentiments (pas immense non plus, mais par exemple dire vite fait ce que ça leur donne envie de faire, ton alchimiste de découvrir le secret et d'à son tour animer les pierres, à Luther de tester la solidité de son épée ... Sinon superbes métaphores pour dire gargouille, splendide Désolé si je commente si vite sans même prendre le temps de bien écrire et de bien expliquer, mais je suis légèrement pressé en fait (faudrait pas que je me couche trop tard non plus ). Tu peux poser des questions, j'essaierai de répondre si je trouve le temps un de ces quatre (avec la fin de l'année, qui sait). Iliaron, speeed
  21. Iliaron

    Les sept compagnons

    C'est la plus longue suite que je n'ai jamais posté. J'y ai passé chaque jour environ une heure depuis samedi (à l'origine elle devait être courte, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'inclure des éléments, comme après l'attaque le rythme va s'accélérer (normalement, rien ne me dit que le clavier me joue encore des tours). J'espère que cela rend bien (que je n'ai aps perdu moin temps ) J'espère que cela voue plais. Bonne lecture. Sachez que pour une fois ce chapitre ci est complet. Au passage je préviens que je vais faire un break d'un mois dans l'écriture (pas la lecture, même si à plus faible dose): le bac approche et mon oral est très loin dans le mois de juin , en plus beacoup d'autres événements se passent en ce mois de juin (en un mot, ce mois va être chargé ) Chapitre VI : Marche Le lendemain, chaque Ath fut réveillé par les trois cors de guerre de chaque chef de tribu. Très peu de temps après, la majorité des elfes partirent, laissant dans leur forêt adoré les rares trop vieux et quelques guerriers pour protéger les habitats d’une menace qui chaque jour se faisait plus imprégnante, entourant d’une touffeur infinie la Loriath. Ces derniers regardèrent le groupe de leurs frères s’en aller, adressant une rapide prière à l’Esprit pour qu’ils reviennent. Si le pire arrivait, les tribus seraient affaiblis et rapidement ravagés par les hommes. La guerre n’aurait alors servi qu’à accélérer leur mort. Là-bas se jouerait le destin de la Loriath; soit ce dernier favorable leur accorderait un répit que leurs héritiers devront un jour défendre, soit l’Esprit de la Forêt les rappellerait à lui pour un temps ou pour toujours. Kirla, avant de s’engouffrer à travers les ténèbres cachées de toute étoile par la voûte sylvestre, se retourna. Il contempla silencieusement cet arbre immense, cet habitat où il avait passé toute sa vie. Espérant intérieurement retourner en ce lieu inchangé par les affres de la guerre, il fit un dernier adieu aux rares Aths restés. Une vielle elfe lui rendit son signe, puis s’assit en cercle avec les autres restants et tous ensemble ils se mirent à prier. La progression de l’armée fut rapide en Loriath, et ils arrivèrent avant la nuit à la Grand Voie. Chaque elfe la considéra avec haine, symbole de l’avancée des hommes et du déclin de la Loriath, cette route avait été construite après la Guerre. Les trois commandants se consultèrent et décidèrent de stationner l’armée dans la protection qu’offrait les sous-bois, postant quelques éclaireurs tout autour de la Grand Voie pour être prévenu de toute intrusion. La nuit se passa sans problèmes majeurs, seuls quelques marchands avaient déambulés durant la nuit, et étaient passés sans remarquer la présence du campement. Les Aths se levèrent ensuite, et, alors qu’ils s’apprêtaient à partir, Imladrik leur ordonna de stationner un instant. « - Avant de combattre ces humains, j’aimerais que nous nous remémorions leur satrapie. Souvenez-vous de la guerre de Loriath, c’est elle qui nous enseigna la méfiance et les vices des hommes. Nous étions un peuple jeune à l’époque, l’Esprit venait de nous créer sur cette terre qui nous apparaissait clémente. Nous étions à cette époque vingt-deux tribus, toutes liées par des liens de sang, et formions un tout indivisible. Même si nous souffrions du manque de nourriture à quelques époques, jamais un des nôtres n’a tué une monture : ce que l’Esprit nous a donné, nous l’avons toujours protégé et chérit. Mais vint les sangliers, ce mal intestinal. » Il lança un regard haineux à travers les arbres en direction de la route. « Envoyés par les hommes. Des bêtes à leur effigie, rustres, primaires, féroces, cruels! Mais nous avons accepté, une rancœur croissant en nous, et nous avons traqué ces bêtes qui dégradaient notre lieu béni, et leur viande est venue finalement nous aider à survivre. Peu de temps après, alors que nous croyions que nous allions pouvoir continuer à chérir notre vie en ce paradis, ils attaquèrent. Ils nous ont dupés, après avoir introduit le mal en notre forêt, ils ont profité de notre jeunesse pour essayer de nous massacrer, nous, encore inexpérimentés dans l’art fatal de la guerre. Et pour quelle cause ! Même pas pour permettre à un peuple de mieux vivre, non, juste pour le pouvoir, ainsi que pour, comme me l’a appris mon grand-Ath, renforcer les nouveaux liens de paix entre les deux royaumes humains. » Ses yeux furent alors remplis de à cette pensée. « Quel gaspillage que cette guerre, ces peuples s’entredéchirent encore, espérant au bout trouver une vie meilleure que jamais ils n’auront, tout au plus se précipitent-t-ils dans les gouffres d’Althior, courant inconsciemment dans ces flammes maudites en croyant bâtir une vie. Ainsi ils nous ont déclaré la guerre pour soi-disant faire la paix et créer des liens d’amitié. » Il s’arrêta un instant, faisant parcourir sa main droite le long de son fourreau, ses doigts percevant chaque détail gravé, souvenir du passé. « Ils ont décimé les deux premières tribus, à cinq mille contre trois cents nos Anciens n’ont rien pu faire, et ont préféré mourir vaillamment dans des embuscades désespérés, décidés à faire payer ces êtres de leur sang pour leur folie. Nombreux furent les actes héroïques des Aths, mais pire fut la cruauté des hommes. Ces derniers piégèrent les elfes en brûlant la forêt, et achevèrent tous ceux qui fuyaient les nuages de vapeur ou qui tentaient d’éteindre le feu. Après cet acte de barbarie, ils avancèrent plus en avant dans notre territoire, brûlant tout derrière eux, et massacrant tout devant eux. Ils parvinrent à éliminer onze autres tribus, et nous croyions que l’heure de notre mort était parvenue. Lorsqu’ils arrivèrent devant la tribu de la Feuille Morte, chaque Ath s’attendait à une armée de deux mille personnes au moins, mais seulement mille homme arrivèrent, les autres tués par nos courageux frères. Alors que chacun se cachait pour tendre des embuscades, prêts à se sacrifier pour endiguer le flot humain, le soleil couchant éclaira l’habitat. Nous avons découvert avec haine que la forêt avait été dévastée, la tribu se situait avant au centre de la forêt, et à ce moment deux lieues tout au plus la séparaient de l’orée des bois. Lorsque l’aurore éclaira le champ de bataille de ses rayons blafards, après une nuit emplie d’embuscades, de cris, de sang, de morts, de cadavres et de terreur, nous découvrîmes que chaque homme avait été tué. » Il s’arrêta un instant, pensant à la suite de son dialogue, sentant les regards de chaque elfe de l’armée sur lui. Il ouvrit sa bouche, puis la referma, ne sachant plus que dire. Finalement, après un instant de réflexion, il continua : « Ici est mort mon arrière grand-Ath, ancien chef de tribu, ainsi que de très nombreux autres illustres frères et amis. Aucun de nous ici présent n’a vu l’horreur de cette guerre, mais le sacrifice de nos ancêtres a fait que nous puissions en entendre encore parler. » Chaque Ath assemblé hocha la tête, puis Imladrik reprit son discours. « - Alors que chaque survivant pensait avoir achevé cette guerre, et espérait semer de nouveau la vie parmi la forêt, des messagers de Lyondri et Gwaïwe arrivèrent quelques jours plus tard, dépenaillés et ensanglantés. La tribu de la Feuille Morte se divisa en deux groupes égaux, un se dirigeant vers Lyondri, et le deuxième vers Gwaïwe. Mon grand-Ath faisait partie du premier de ces groupes. En approchant de Lyondri chaque elfe abandonna sa monture pour se glisser discrètement derrière les rangs ennemis. Le début leur fut aisé, aucun homme ne s’était préparé à une attaque arrière, et les premières défenses furent repoussées et tuées avec facilité. Mais le masque de la surprise tomba bien vite, et les hommes opposèrent une farouche résistance, faisant à leur tour reculer les Aths présents. Alors que les elfes s’apprêtaient à mourir avec la certitude de la victoire proche, Lyondri chargea, dévastant les rangs ennemis avec aisance, et poursuivant chaque fuyard, les abattant tous dans leur folle course. Mais dans un ultime accès de folie, les hommes construisirent un chemin auxiliaire à leur Grand Voie préexistante qui passa à cinq lieues de l’orée du bois, distance qui a enfin était recouverte par les arbres après des siècles. C’est pour cela qu’un pacte fut signé entre nos trois tribus. Pour ne jamais l’oublier, la tribu de la Feuille Morte a ainsi été renommée du nom du pacte : Älthwe. Ceci pour nous souvenir du passé, pour ne jamais oublier qu’ensemble nous sommes plus forts que seuls. Ce pacte lie nos trois tribus par des liens aussi forts que ceux du sang versé et de l’espoir rendu, et j’espère qu’au cœur de la bataille aucun ne l’oubliera. Nous ne savons ce que sont devenus les six autres tribus survivantes trop éloignées de nous, mais nous devons nous battre pour toute la Loriath, pour perpétuer les actes de nos ancêtres. Rappelez-vous de ce passé, car vous allez combattre ces mêmes êtres qui ont affaibli nos anciens et les ont sauvagement attaqués. Ce seront eux, inchangés, toujours aussi déplorables et horribles dans leur cœur, même si leur apparence et leurs vêtements auront changé. N’oubliez jamais qu’à cette époque nous combattions sur deux fronts distants, et avons pourtant repoussé les hommes ; aujourd’hui nous serons trois sur un front commun. N’est-ce pas là un présage d’espoir et de réussite ? » Il se dirigea alors vers la Grand Voie, aussitôt suivi par l’armée enthousiasmée par son discours. La journée se déroula aisément, le groupe longeant la route sans jamais s’y aventurer, et les grands aigles les avertissant de tout intrus. Lorsque la nuit tomba Imladrik ordonna l’arrêt des troupes, puis un campement à distance de la Grand Voie fut monté. Chaque Ath essaya de s’endormir rapidement, ayant la certitude que le lendemain ou au plus tard le surlendemain, ils allaient combattre. Kirla, dans la tente avec les autres membres de Salvatus, écouta Yunka leur expliquer le résumé que lui avait donné Imladrik sur leur rôle. « - Nous allons pénétrer dans l’enceinte de la ville, et virer vers notre gauche le plus tôt possible. Nous devrons, tout au long de notre avancée, tirer profit de chaque cachette possible. Le moindre recoin pourra nous sauver la vie. S’il y a un groupe avec d’importants effectifs ennemis, nous devrons le contourner, il ne faut surtout pas engager un combat perdu à l’avance : notre but n’est pas de tuer mais de libérer. S’il n’y en a que deux ou trois, nos flèches pourront aisément en venir à bout. Une fois en vue de la prison, nous devrons essayer d’attirer les soldats à l’extérieur pour les tuer de nos flèches. Lorsque plus aucun ne sortira, nous nous avancerons prudemment, épée dégainée. Le premier elfe qui passera la porte devra avoir une flèche déjà encochée, car des hommes seront sûrement restés dans l’abri protecteur qu’offriront les murs. Si nous pouvons épargner des soldats, nous devrons les enfermer eux-mêmes dans les cachots qu’ils gardaient auparavant. » Il sourit à l’idée de ce renversement de destinée. « Après nous devrons trouver les quatre hommes, et les libérer. Ils sont notre priorité absolue, ainsi nous ne libérerons aucun autre prisonnier avant eux. Imladrik craint que les soldats ne passent leur rage procurée par la défaite sur ces innocents et les tuent. Nous avons besoin d’eux vivants, et toute cette guerre n’aura eu qu’une finalité de vengeance s’ils meurent. » Yunka regarda alentour dans la tente, et remarqua avec plaisir que tous hochaient la tête. Il avait craint que ceux-ci ne se rebellent à l’idée de considérer des hommes comme plus importants que d’autre, mais son groupe lui était soudé. « Une fois que nous les aurons sauvés nous pourrons délivrer tous les autres prisonniers tandis que quelques Aths resteront avec les prisonniers pour veiller à leur santé et les soigner de leur blessures du à la torture. Des questions ? » Un des Aths approuva de la tête, et questionna Yunka. « - Comment pourrons-nous reconnaître les hommes que l’on recherche ? » Yunka le considéra un instant, songeant à l’intelligence de la question. « - Zertis, nous pensons qu’ils seront les plus torturés, et surtout les mieux gardés. Ils se situeront sûrement dans des cachots situés en profondeur. Mais au moindre doute nous libérerons d’autres hommes et laisseront un Ath pour les protéger. » Les elfes autour de lui acceptèrent l’explication. Comprenant que tous avaient compris le plan, il ajouta : « - A la demande de Kirl, si jamais je meurs, alors Ilia deviendra votre meneur, et vous devrez lui obéir. En outre, si un Ath du groupe meurt, nous devrons essayer de le cacher de la vue de nos ennemis pour éviter qu’ils ne découvrent nos traces. De plus, nous devrons abandonner tous blessés graves, notre mission ne souffrira d’aucun délai » Kirla reprit alors conscience du danger de leur mission. Quels horribles imprévus que pourraient être la mort d’un de ses frères, et quelle difficulté cela leur serait de l’abandonner à son sort. Et si jamais c’est moi qui suis abandonné, pensa-t-il dans un éclair de terreur. Non, il devait se calmer, la peur n’amenait que la mort, comme le lui avait appris Ilia. Ilia ! Lui resterait avec lui coûte que coûte, il en était sûr. Il le suivrait partout, comme un ami. Mais pourquoi s’était-il donc autant lié d’amitié avec lui en si peu de temps ? Comment Ilia avait-il pu préférer sa compagnie à celle d’autres elfes de son âge ? Non, il ne devait pas non plus douter de son ami. Le doute aussi amenait la mort en son sillage. Il se devait d’être fort le jour de la bataille, fort et courageux. Alors qu’il s’endormait, une voix intérieur lui susurra : « et accompagné de nombreux Aths prêts à donner leur vie pour te protéger. Seul tu n’es rien. ». « - Kev, viens par là. Regarde ces fleurs irisées de jaunes. Ne sont-elles donc pas magnifiques ? Je suis sûr que mon père les aurait cueillies pour les accrocher dans notre maison, pour protéger du malheur. » finit Pierre en riant. Kev savait que cette joie n’était qu’un masque, qu’un voile qui cachait toute sa tristesse intérieure. Il ne savait que dire pour réconforter son ami, de nombreuses pensées se bousculant dans son esprit. Quoi dire ? Lui demander d’oublier ce passé révolu ? Non, cela était impossible, il le savait. On n’oublie pas aussi rapidement les êtres que l’on a chéris. Le consoler ? Perdu devant tant de choix, il répondit en désespoir de cause : « - J’en suis aussi sûr. » Soudain, Kev sentit une tape dans le dos. Se retournant, il découvrit Richard, ses yeux marron le scrutant avec insistance. Au bout de son frêle bras pendait un lapin ensanglanté. « - Regarde ce que je viens de chasser. Il m’aura fallu deux ans pour apprendre à chasser l’arc, deux ans depuis… Mais maintenant je sais chasser et … Rentrons, il commence à faire nuit. Kev savait ce que Richard aurait voulu dire, ce dernier se sentait enfin capable de se défendre, même de se venger. Il se tourna alors vers le château, se sentant écrasé par ses épaisses murailles. Pourquoi devait-il donc rentrer de nouveau dans cette prison ? Gontrand, se retournant vers lui, le héla. Il rejoignit alors ses six amis. Mieux valait être protégé durant la nuit ; cela ne faisait que deux ans après tout pensa-t-il avec regret. Soudain, Kirla s’éveilla en sueur au milieu de la nuit. Regardant autour de lui, il ne distingua que la toile de leur fine tente, et au travers de celle là quelques reflets lunaires sur les armes des éclaireurs. Il devait se calmer ! Tout ceci n’avait été qu’une chimère, rien de plus ! Comment pourrait-il donc avoir un lien avec ces hommes. Et qui étaient-ils d’ailleurs ? Quel était-ce château qu’il n’avait auparavant jamais vu ? Etait-ce donc les pensées d’une autre personne ? Ou bien les siennes ? Impossible ! Il essaya de se rendormir, mais il fut hanté par la vision de ces six êtres censés être ses amis. Il pencha sa tête de côté et vit clairement que son compatriote avait les oreilles sans lobes typiques des Aths. Oui, il ne pouvait qu’être un elfe, sinon il ne pourrait vivre en Loriath ! Non, aucun Ath n’aurait pu se tromper et le prendre pour un de ses semblables. Nullement rasséréné il ferma les yeux. Cela n’avait été qu’une hallucination. Sentant ses pupilles palpiter de sommeil, il songea alors : « et les hallucinations tuent aussi durant une bataille » Les elfes furent réveillés avant l’aurore par tous les éclaireurs. Imladrik comptait attaquer la ville avant la tombée de la nuit, ceci pour éviter que leurs ennemis puissent les découvrir et se préparer à la défense. Kirla se leva avec résignation en songeant à cette attaque si imminente, aida à ranger la tente, puis se mit en route. Au moment de la courte pause du midi, il s’assit à côté d’Ilia tout en dégustant les restes de sanglier et quelques baies. « - J’espère que les baies que l’on mangera à notre retour seront toujours aussi bonne. Cela fait depuis ma naissance que chaque journée je les ai mangées avec faim. » Ilia ne répondit pas, pensif. « - Enfin » se reprit alors Kirla, « depuis aussi loin que je me souvienne. » « - Non, depuis ton enfance. J’en suis sûr » lui répondit alors Ilia. Il continua alors vivement en interprétant mal le regard rassuré de son ami : « Je me rappelle avoir discuté avec ton père il y a une ou deux centaines d’années, qui te donnait à manger des baies, et tu lui souriais béatement » finit-il en souriant. Ainsi son rêve n’était qu’un rêve, nullement plus. Il était impossible que cela ait été la réalité. Ilia ne lui mentait pas, cela était certain. Il le questionna alors par curiosité : « - Et vous conversiez de quel sujet ? - D’une chasse aux sanglier. » Ses joues s’empourprèrent légèrement, et Kirla crut déceler une larme au fond de ses yeux. Ilia détourna le visage, puis se levant lui adressa : « Viens je crois que l’on y va. » Il s’éloigna alors et monta sur son cheval. Kirla sauta de même sur sa monture, puis suivit Ilia sans parler. Quelle erreur il venait de commettre. Il savait bien que sa première chasse avait été un désastre. Perdre un ami si jeune ! Quelle horreur cela avait du être. En comparaison lui n’avait vécu aucun événement impromptu, élevé avec joie dans le cocon familial. Il lui semblait que son père avait toujours veillé à son bonheur et avait toujours été présent avec lui durant toute sa jeunesse, plus qu’aucun autre père ne l’est pour son fils. Pourtant cela remontait tellement loin qu’il ne se souvenait même plus de ses premières décennies de vie, et n’avait aucune anamnèse de ses actions infantiles, juste quelques remontées de pensées floues. Il ne se souvenait d’aucune escalade d’arbres, d’aucunes chevauchées avec d’anciens amis. Il ne flottait dans ce néant plus que ce souvenir de tendresse de son père. Mais cela lui semblait normal, il arrivait encore à se souvenir de ses actions d’il y a cent ans, et nul doute que si d’importants événements lui étaient arrivés il se les remémorerait. Cela était normal. Cela devait être normal ! Sinon… Non, il ne devait pas avoir de doute, cela le tuerait lors de la bataille. Perdu dans une guerre intérieure de pensée, il n’entendit que peu les murmures d’étonnements qui parcouraient les rangs. Il leva cependant les yeux pour découvrir d’invraisemblables obélisques qui réfléchissaient la lumière solaire en de splendides arabesques dorées, les reflets lumineux traversant les environs en de multiples ponts chatoyants. Ces aqueducs de lumière se déversaient dans la nature, jouant parmi les feuillages en de riants éclats. Derrière ces murs se trouve l’ennemi ! Kirla eut du mal à le croire, illuminé par une telle beauté. Pourtant il allait attaquer ce palais dans quelques heures, avant même que les derniers rayons du crépuscule disparaissent de ces coupoles d’or. En tête de groupe, Imladrik accéléra légèrement l’allure afin d’être sûr de devancer la nuit. Avançant à travers les charmilles bordant la route, les murailles se dévoilèrent au détour d’un virage, splendides haies de pierre polies s’érigeant de la terre. Les miradors aux deux extrémités se fondaient dans cette masse uniforme, et n’avaient pas l’aspect guerrier et délabré de nombreux autres. Le symbole du royaume de Mormundes se détachait en de longs et fins galbes de mithril, tous travaillés avec précision. Un superbe chevalier, lance brandie, se tenait héroïquement au milieu des murailles. Il semblait comme illuminé de rayons divins, et sa stature évoquait celle d’un guide généreux, menant son peuple à travers toutes les épreuves. Les courbes de la sculpture étaient parfaites, s’inscrivant avec aisance sur le blanc du mur en de voluptueuses formes, de nombreuses arborescences et excroissances offrant l’impression que le cheval jaillissait de la muraille. Si chaque guerrier avait une allure si noble, comment pouvait-il croire que leur cœur soit si noir, alors que leur apparence était si lumineuse. Même le serpent qui apparaissait dans une brume de mithril foncé semblait enchanteur et chaleureux. Mais cela était un symbole de corruption, il le savait. Il devait oublier les apparences, et apprendre à évaluer ses ennemis à la pureté de leur cœur. Enfin, à l’approche du château chaque Ath put voir la porte, deux volets de chênes renforcés de la gravure de leur guide. Nulle barre de fer, nul clou ne dépassait du bloc de bois, comme si ces battants avaient surgi naturellement de la terre. Il n’y avait que du bois et une magnifique gravure. C’était par cette porte qu’il allait devoir s’élancer dans un instant, par cette ouverture qu’il s’enfoncerait dans les ténèbres de la ville. Alors qu’Imladrik s’arrêtait à distance du château pour lancer l’attaque, il entendit un tumulte intérieur étouffé par quelques cris. Cette muraille ne lui apparut plus que comme un voile pudique jeté autour d’une infamie avec le fol espoir de cacher toute l’horreur renfermée en ce lieu maudit. Mais ce voile allait être soufflé par les Aths. D’un regard noir il scruta la muraille, décelant derrière chaque pierre des signes de tyrannie. Ici derrière un bosquet quelques traces de sang, là-bas des éraflures au bas de la muraille, comme si un homme exilé avait tenté de revenir, au niveau de la porte une fine entaille se faisait voir dans la lance en mithril, un coup de hache sûrement, il percevait au loin des hurlements de soldats ainsi que quelques sanglots, et sentait l’odeur âcre de la fumée atténuée par la distance qui le séparait de ses lieux. Ses tempes se contractèrent de haine en découvrant l’abyme de noirceur de ces barbares, abyme qui allait être comblé par la pureté des Aths. Au début, j'ai voulu montrer l'importance de l'attaque (désolé du cliché de fin du monde ) Ensuite, j'ai voulu un peu continuer les pensées de kirla avant l'attaque et de ses doutes à propos cette fois de son identité. Sinon pour la description, pour les coupoles, j'étais inspiré, ça a été très rapide, pour le mur et l'emblême j'ai galéré comme pas possible, et pour la porte j'ai légèrement abandonnée (vraiment dur de faire des pages de description. Je dois avouer que j'ai d'un coup plus de respect pour ceux qui y arrivent). Dernier paragraphe: pensées profondes pour montrer qu'apparence et coeur est différent (si je n'oublie pas de le faire cela sera expliqué pourquoi Mor est si belle) J'en profite aussi pour dire que parmi tous les indices disséminés dans ce texte un de ceux-là peut vous faire comprendre la suite. je n'ai aps pu m'empêcher de le mettre, car j'avais peur que sinon cela apparaisse trop simple (même si je dissémine des indices depuis le début de la deuxième partie à hauteur d'un par chapitre, celui-là est plus important que les autres). Je ne dis pas lequel, j'ai déjà envie de voir s'il est trop exposé (vous pouvez m'envoyer des MP si vous pensez trouver, mais pas dans ce post au cas où qu'un lecteur ne découvre pas, pour lui laisser le suspense (et hop je me lance au passage des fleurs en me disant que mon récit est empreint de suspense ) Iliaron, un mois sans écrire va m'être dur, mais bon, au vu de mes notes de bac blanc en ne travaillant, ça me motive pour travailler .
  22. Iliaron

    La saga dela Francesca

    Je comprends tout à fait ton choix, Mr.Petch, au vu de tes nombreuses suites sans un commentaire, ce qui est, je dois bien l'avouer, très déprimant. Je dois avouer n'avoir lu que peu de tes textes, pour ne pas dire un seul: le Conte de l'Oasis, et quelques très courts bouts de la saga dela Francesca, et autant dire que j'ai vraiment aimé ton style. Je comprends donc parfaitement ton désapointement au vu du faible nom de réponses, mais j'a l'impression, même si tu penses que tu n'as plus ta place ici, qu'un petit bout de la section part avec toi (je me comprends, je ne suis pas sûr d'être compris par contre). Et pour finir, je me promets d'essayer durant les vacances de lire la saga et de laisser un avis, même si cela est vraiment trop tard, car, bien que je n'aime pas les histoires non finies, j'ai trouvé au vu de ce que j'ai lu qu'elle est bien écrite. (Et qui sait si ma critique ne sera pas lu au final ) En s'en voulant un peu de ne jamais t'avoir commenté, Iliaron
  23. Iliaron

    Les sept compagnons

    je sais, je sais, je n'ai pas fini d'éditer, mais comme de toute façon je refais le début en ajoutant des sentiments personnels (et oui, une troisième fois), je devrais pas mal éditer encore ). Pour la suite, j'ai essayé dans l'exposition du plan d'attaque d'être le plus clair possible (pas de figures de style pour exposer un plan, faut que ça soit clair!!!), et le plus neutre aussi (j'imagine mal Imladrik entrecouper sa harangue de juron ) Le lendemain, se réveillant à l’aurore, il contempla de ses yeux mi-clos la clairière. A quelques mètres de lui dormait la tribu de Lyondri à même l’herbe, leurs capes mouillées témoignant de la rosée matinale. Il s’attarda sur les fourreaux étendus contre les Aths, ces mêmes étuis qui allaient bientôt être tachés de sang. Mais il se sentait prêt, et son esprit ne partit point dans de macabres élucubrations. Il leva son regard, et vit posés sur les branches supérieures des arbres les grands aigles tantôt dormir, tantôt se nettoyant les plumes, tantôt étirant leurs ailes pour décoller. Soudain, un des oiseaux majestueux s’envola et disparut derrière la voûte sylvestre. La liberté, quel bien précieux ; pouvoir s’envoler quand on le souhaitait, et partir où nos rêves nous menaient ! Mais il fallait se battre pour ce trésor. Kirla serra le manche de sa dague, puis se releva. Il partit alors se promener dans la forêt, humant les saveurs suaves de sève de pin, caressant les lapins qui continuaient à creuser leurs terriers en prévision de l’hiver, et profitant de cette dernière marche paisible avant la guerre ; ou bien, songea-t-il l’espace d’un instant, la dernière pour toujours. A cette pensée, il dégaina sa dague, et attaqua le vide, comme s’il attaquait une brume insidieuse et invisible, brouillard qui parvenait et repartait de son cerveau à son gré, comme les ressacs des vagues. Il se calma aussitôt, et se tint un instant encore, fendu en avant, pointe tirée, puis s’assit finalement. Jamais, non jamais il ne devait encore une fois paniquer. Pour sa vie, pour son père, et enfin pour Ilia qui avait sacrifié de son temps pour l’aider à lutter. Il se devait d’être fort : la guerre n’épargnait pas les faibles… Mais il ne fallait pas non plus être cruel, pas comme ces humains, pas comme ces sauvages ! Il se dirigea vers l’orbe, et caressa son profil, chaque entaille le rassurant : il avait réussi à toucher ce disque, pourquoi devrait-il donc paniquer pour de stupides chevaliers bien plus large ? Aussitôt une partie de son âme lui répondit d’abord murmurant, puis en criant : Car eux peuvent attaquer, eux sont cruels et ne connaissent pas de pitié. Cette voix s’intensifia en lui, et se mettait à hurler chacune de ses craintes : La guerre est un jeu de hasard. Un jour tu survis, le lendemain une flèche malheureuse signe ta mort. Que vaut-il mieux ? Mourir avec ses frères Aths pour une liberté que jamais plus tu ne connaîtra, ou fuir et vivre ? Alors qu’il sentait son courage s’écouler par une faille ouverte, une faille qu’il avait réussi à fermer si peu de temps auparavant, Ilia accourut joyeux vers lui. Sitôt cette peur disparut ; en présence de son ami il n’avait plus rien à craindre ; si l’un était touché, l’autre le défendrait, il en était persuadé. « - Je t’ai cherché partout au campement. Tu viens ? Le repas du midi est servi. » Surpris que le temps ait passé si vite, Kirla suivit son compagnon à travers les arbres, et surgit des arbres pour finalement voir la clairière noire de monde. Jamais il n’avait vu ensemble autant d’Aths ! Se rendant finalement compte des effectifs totaux des troupes, il s’assit rasséréné dans la clairière et attendit qu’on lui serve son plat. Il contempla avec joie les quatre centaines d’elfes, imaginant déjà les trois chefs trônant fièrement dans la ville, à un endroit surélevé, et lui les applaudir avec félicité. On lui servit son morceau de sanglier, qu’il mordit avec faim, puis une fois le repas fini, aida au rangement. Durant l’après-midi, chaque elfe s’échangea sur leurs cultures personnelles : chaque elfe savait grâce aux récits des éclaireurs l’environnement des deux autres tribus, mais nul ne connaissait les différences de culture. Ils s’échangèrent durant tout l’après-midi, apprenant parfois avec joie les premiers gestes des jeunes Aths, les Athis ; un elfe de Gwaïwe expliquant avec le sourire comment son fils s’était un jour agrippé désespérément aux plumes de son aigle alors que celui-ci décollait, pour le plus grand malheur de l’enfant. L’homme mima au mieux les gestes de son enfant, tant et si bien qu’Ilia et Kirla ne purent réprimer des rires. Kirla s’imaginait émerveillé, à juste vingt ans, décoller avec un aigle. Quelle frousse il aurait eu à cette époque ! Un Ath de Lyondri leur raconta de même comment leur tribu partait en balade en posant les bébés sur les ramures des cerfs. Lorsqu’on leur demanda comment leurs jeunes vivaient, Ilia expliqua brièvement que chez eux les elfes ne vivaient rien d’aussi excitant, mais apprenaient souvent à grimper aux arbres même sans s’aider de branches. Il fut surpris de voir que son entourage le regarda béat à l’idée de jeunes se hissant dans les arbres, puis comprit que pour lui ceci était normal, lui-même se rappelant avec nostalgie la première fois où il avait atteint une plate-forme sans s’aider de l’échelle de corde, mais pas pour eux. Le soir arriva trop vite selon Kirla, il lui semblait n’avoir discuté que quelques instants lorsque l’astre solaire disparut. Les elfes mangèrent en silence, puis Imladrik s’avança au centre de la clairière : « - J’espère que vous avez tous bien mangés, à partir de demain ne vous attendez plus à de si bons morceaux de viande. » Quelques hochements silencieux parcoururent l’assemblée, souvent teintée de regrets. Le chef n’en eut cure et continua : « - Avant que nous nous trouvions projeté dans l’attaque, je vais profiter de cette dernière soirée calme, où personne n’a ses pensées occupées aux nombres de flèches dans le carquois et au bon attachement des fourreaux à la ceinture pour… » Il regarda alentour pour remarquer que chaque Ath approuvait de la tête, puis reprit sa phrase : « - … pour vous exposer notre plan de bataille. Nous en avons discuté longuement avec Morath et Kalith, et avons décidé de nous tenir à un plan simple, de peur que s’il y a des imprévus notre armée se fasse décimer. Nous allons donc diviser notre armée en quatre groupes : le premier sera composé de tous les chevaucheurs d’aigle, et sera nommé Aglior et sera mené par Morath. Le deuxième, composé de tous les monteurs de cerfs se prénommera Rami et sera mené par Kalith. Le troisième, composé des elfes à chevaux nommé Excelsior sera dirigé par moi-même. Enfin, un quatrième groupe à pied d’un dizaine sera menée par le fils de Morath : Yunka. Le groupe sera appelé Salvatus. Comme chaque elfe a une monture, je vais vous annoncer la composition de ce groupe : Yunka, Hirion, Korna, Ilia, Glior, Kirla, Mundis, Zertis, Jurgas et enfin Girmion. » Les deux amis se regardèrent, et se sourirent à l’idée d’être ensemble. « - Aglior devra survoler les murailles, atterrir derrière la porte renforcée, et l’ouvrir. Ceci fait ils devront harceler les hommes postés sur les murailles. Ceci est vital pour que les autres groupes puissent pénétrer dans la ville, et pour la mission de Salvatus. Sitôt la porte ouverte, Rami devra charger, sûrement contre une autre unité de cavalerie. » Un des Aths se leva, et Imladrik le laissa parler : « - Imaginons qu’en chargeant, eux nous dépassent en longueur grâce à leurs armes, et que nous nous fassions décimer comme nous nous battons qu’avec des épées. Qu’avez-vous prévu contre ce péril ? Morath s’avança légèrement, et pris la parole, d’un ton en retrait, froid : « - Je veillerais à ce que nulle lance ne puisse vous toucher avant que vous n’asseniez le premier coup. » Chaque elfe dévisagea le chef, surpris de cette promesse, et de son ton. Imladrik coupa ce silence en continuant à exposer son plan : « - Donc, comme je le disais, Rami charge à travers la porte. Une fois qu’ils ont passé cette porte, ils doivent se diriger le long des murailles et veiller à attaquer toute unité et à empêcher les renforts des casernes de sortir. Une fois que les hommes d’Aglior auront fini la mission, ils pourront participer à cette tâche et maintenir avec leurs arcs les troupes ennemies. Une fois Rami entrée dans la ville, Excelsior entre elle aussi au galop et se dirige vers le centre de la ville. Le but est de capturer leur chef, il doit se prénommer Malak d’après notre enquête, et ainsi de faire cesser tous combats. Ensuite, une fois qu’Excelsior a à son tour pénétré dans la ville, Salvatus entre à son tour. Leur mission est de délivrer les quatre prisonniers avant que les Mormundiens commencent à tous les éliminer. Nous ne savons pas où se situe précisément la prison, mais nous pensons proche de la muraille, Yengar et Talak, deux des Aths m’ayant accompagné, ayant perçu des gémissements du côté de la muraille ouest. Je vous entends déjà vous demander pourquoi libérer des humains. C’est vrai, pourquoi ? Alors que l’on va tuer les habitants de cette ville… Je n’aimerais commettre une injustice, la plupart des hommes sont certes belliqueux, corrompus, vicieux… comme ils nous l’ont démontré lors de la guerre de Loriath. Mais ces quatre-là semblent différents, torturés par notre véritable ennemi. Une fois sauvés, ils pourront nous apprendre les ruses humaines, et nous pourrons mieux nous défendre. Nous vivrons enfin en paix ! Mais pour cela, il faudra que chaque groupe se concentre sur sa mission. Ne l’oubliez surtout pas : pas d’action héroïque, mais de l’ordre dans nos actions ! Lorsqu’Excelsior aura accompli la sienne, quelques groupes de deux iront prévenir les autres groupes. Il est vital d’attendre que leur maudit roi soit capturé pour enfin considérer victoire comme acquise. Avez-vous tous bien compris votre rôle ? » Un silence se fit dans la clairière, durant lequel chaque elfe ressassa toute action à venir. Un elfe se leva alors : « - Comment, à part à nos montures, sauront nous précisément notre rôle ? je comprends l’action du groupe, mais j’imagine que tous les elfes du groupe auquel je ferais part, Aglior, descendra ouvrir la porte. » Imladrik approuva de la tête, puis annonça : « - Demain vers midi chaque Ath devra se concerter avec le meneur de son groupe, et l’organisation précise aura lieu. Je vous laisse la nuit pour bien comprendre le plan général, avant de vous énoncer le particulier. Si jamais vous avez des incompréhensions, exposez-les avant la bataille, ce ne sera pas entre deux coups d’épée que vous pourrez demander » finit-il en riant. Les elfes hochèrent de la tête, puis Gwaïwe se dirigea vers l’habitat, alors que Lyondri et Älthwé restait dans la clairière. Alors qu’il s’apprétaît à s’endormir, Kirla vit son père, et il se dirigea avec rapidité vers lui : « - Tu seras dans quel groupe ? » s’enquit-il. « - Avec Imladrik dans Excelsior. Je ne t’accompagne pas, je fais bien assez confiance à Ilia et aux autres pour te protéger. » Kirl donna une tape amicale à son fils, puis monta avec Imladrik dans l’habitat, eux deux n’ayant eu besoin d’offrir leurs chambres. Kirla alla ensuite se coucher, se demandant s’il faisait donc partie du groupe Salvatus car ce dernier ne serait pas confronté aux grands affrontements. Il s’endormit ensuite, rêvant qu’il pourfendait les envahisseurs avec célérité. Ce rêve avait, à défaut d’être réel, le mérite de le rassurer. Au début, je me suis dit que six pages de sentiments de crainte ce n'était pas assez, et qu'il fallait bien rajouter une couche par-dessus tout ça. Pour le plan, clair, net et pas concis du tout . (mais que va donc faire Morath??? Et pourquoi Kirla n'est pas avec Salvatus ???) En fait, que pensez-vous des noms des équipes (de l'idée, et aussi des noms proprement dits au pire, si un est horrible) Iliaron, la suite dès que j'ai édité les chapitres I et II de la Partie I EDIT du 19/11/2005: modification pour mieux expliquer le sauvetage des hommes.
  24. Iliaron

    Tan Ath

    Commentons cette suite (enfin, ô joie, ô bonheur, ô journ de fête, ô jour de liesse, ô.. en plus c'est long, ô merceille, ô paradis, ô... ok j'arrête ma joie et commente (ô je n'y croyais plus à force d'attendre, ô ) Je mettrais campement au pluriel pour bien montrer le nombre. En fait, les tentes forment des campements, donc cela signifie qu'il y a des tentes isolées (j'adore chercher la petite bête ) parmi eux pluriel pour accentuer une fois encore (un vol un crime... pas très impressionnant ) Sinon, waouh, ça décoiffe: entre le chef de Kérôme qui est un elfe (ô malheur, ô honte, ô...), et cela avait été prévu avec la Tour de Hoeth (ô encore pire). Sinon je pense que tu aurais pu nous le dire légèrement plus tard, nous l'apprendre après. Lorsqu'il demande Kaëra, je ne sais pas comment tu pourrais changer, mais dire que les elfes eurent des doutes quand à la réalité de la demande, vu que Kaëra est quand même le maître. Et ensuite, quand il s'approche de la tente, ne pas dire: "voilà son maître", mais décrire les sentiments qu'il éprouve (peur et aussi bonheur...) Je ne sais pas si cela puisse bien rendre, mais un poil plus de suspense ne rendra pas mal du tout. Ensuite, pour Klaus, l'indice des larmes est très bien, et les autres petits indices aussi, comme ils restent ambigues. Mais: Supprime, cela crée du suspense (en plus là c'est plus sûr que pour Kaëra). L'indice des larmes de sang, on ne sait vraiment pas (ça peut être un bon présage, qui sait), et sa haine et sa ferveur aussi (comme il a toujours eu des manières légérement "brutes" ). Vraiment si on l'apprend plus tard, ça n'en sera que mieux (car là on devine que Kêrome agit en fait contre le Chaos, et que Klaus a été possédé par le Chaos (vraisemblablement Khorne) pour tuer Kêrome et Kaëra qui représentent une menace pour le Chaos. C'est dommage, car si je n'avais pas eu l'indice qu'il était persuadé, je n'aurais deviné rien de tout ça. Bien entendu, le révéler tout de suite permet d'autre chose: le lecteur sait qu'il est possédé mais se demande quand cela se manifestera et comment, et voit petit à petit la lente corruption de l'âme dans les gestes. Mais je pense que tu pourrais presque faire les deux: il y a cette lente corruption, et l'on se demande comment, et puis paf, d'un coup, on apprend par surprise, et hop, on est tout émotionné de cette chute à laquelle on ne s'attendait pas (et encore hop, vite fait Karl comprend que c'est à l'église qu'il a été possédé, et hop...) Iliaron, oufff, j'étais dans un état euphorique pour le commentaire, excusez le début et la fin
  25. Iliaron

    Dernier regard

    Une suite : apparut C'est beau cette description, mais est-elle utile??? La description sert souvent à évoquer des sentiments (je ne sais plus où j'avais vu ça) et sert à l'action. A moins que la description ne serve que pour dire qu'il fait sombre . Garde ce passage quand même, je le relève pour que tu évite de faire une digression longue à propos d'une description hors sujet (là comme c'est court c'est beau, et on situe le lieu en fait un peu mieux, donc ça sert un petit peu) Je précise que c'est vraiment très minime. "au moins" inutile ou ml placé. qu’elles avaient au moins été utilisées à une époque . (enfin, ressenti personnel, je n'ai aucune règle) Déjà: Luther. Ensuite, la phrase est étrange: qui fait quelques pas... Avec toutes ces virgules on s'y perd. j'imagine que c'est Joshua qui fait quelqus pas, mais je ne le sais pas, je dois avouer que la phrase me rebute un peu. A moins que la deuxième parle des créautures (à préciser alors), il y a incohérence: ils sont nerveux sans sentiments (c'est dur de faire des personnages sans sentiments non ???) Sinon, c'est beau, c'est joli, il y a du suspense... Que demande le peuple de plus??? Une suite . Sinon comme l'a dit Jorgar Heise (finalement je vais faire une critique ): les vampires deviennent humains, ils se mettent à connaître la peur, et à parler de leur vie passée. je n'ai d'ailleurs pas du tout compris si Luther parle de sa vie vivante ou de sa vie morte quand il parle de Tilée. La phrase me ferait pencher pour la première vie, mais ce qu'a dit Manndred il y a longtemps à propos de l'oubli des vampires me fait penser à la seconde vie. Iliaron
×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.