-
Compteur de contenus
420 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Calendrier
Forums
Tout ce qui a été posté par Iliaron
-
Je trouve ces deux chapitres, de par la floppée de métaphores, un peu en-dessous du prologue: tu complexifie souvent les phrases et on a du mal à comprendre. Pour autant, je n'ai eu aucun mal à percevoir dès le chapitre I que "elle" était son arme. Je ne sais pas pourquoi, mais peut-être parce que l'on sent qu'il hait son passé de guerrier, et "elle" a été la plus importante dans sa vie passée, "elle" a retiré des vies... (si ça se trouve, je me trompe ). J'aime bien quand même le mystère qui tourne autour du personnage. A un moment j'ai même cru qu'il était lui-même l'arme qui avait tué, comme un démon enfermé dans une cage de métal qui en sortirait pour écrire l'histoire de sa vie et de sa lente chute dans les enfers. En un mot, du point de vue de l'intrigue, ton récit est vraiment une référence ! Bref, j'attends la suite avec grande impatience, car même si j'ai déjà quelques idées, certaines plus plausibles que d'autres, j'ai envie de découvrir laquelle est la bonne! D'autant que j'adore ce type de récits où l'on peut "s'amuser" à émettre des "pronostics". Courage pour la suite ! Iliaron
-
Merci à vous deux, Inxi (faudra que je refasse mon retard sur ton texte, mais la neige (qui fond déjà ) était bien trop tentante) et Gemini! @ Gemini: Encore merci Gemini de tout ce que tu trouves comme erreur , ça doit te prendre un temps fou! J'aurais bien aimé modifier ce week-end, mais avec la neige si rare à l'altitude où j'habite, j'en ai profité (et au passage j'en ai profité, histoire de bien tout tester, de choper un rhume ) En fait, il manquait le paragraphe d'introduction et le titre du chapitre, c'est tout . N'empêche, je le trouve inférieur aux autres chapitres, donc si tu trouves que des endroits sont moins bons, n'hésite pas à me le faire remarquer, je réécrirais (vu la lecture attentive que tu fais, je te le dois bien !) Content de voir que tu en aies hâte, car à un moment je craignais que le lecteur trouve embêtant/ennuyeux de ne pas revoir les héros avec lesquels ils ont débuté l'histoire, donc une perte d'attention. Ca ne semble pas être le cas Merci, pour une fois qu'une réplique est perçu parfaitement comme je voulais la transmettre ! Est-ce que cela a trop fait répétition ou pas? (si oui et si cela t'a ennuyé, je peux toujours essayé de retoucher quelques morceaux) Voilà qui me fait plaisir, j'en ai sué pour finir de le réécrire ce chapitre! @ Inxi: J'ai retouché cela, la correction est juste après. J'ai surtout enlevé des paragraphes qui embrouillaient, simplifié des phrases lourdes... Là je n'ai pas retouché, comme je n'ai pas très bien compris le problème... Déjà, cela me fait entrevoir qu'il faut absolument que je donne des noms aux deux pères, ce sera plus simple que de toujours me trimbaler ces "pères à Pierre et Richard" et sera en outre bien plus clair! Ensuite, tu signifie que tu te demandes si les statues des cinq hommes ne représenteraient pas aussi les deux pères à Pierre et Richard? En ce cas, absolument pas, les lieutenants morts datent de la guerre de la Loriath, donc de 22 générations, et les pères à Pierre et Richard (tiens, ça me soule déjà cette dénomination si lourde ) en tant qu'humain normaux sont morts bien avant. (bon, j'avais hésité à parler de la roche pour bien expliquer pourquoi il était possible que la roche se soit tant érodée, ça aurait été plus clair sûrement, mais aussi bien plus soporifique ) Enfin, si je ne poste pas de suite, c'est que j'ai un doute pour la suite: ellipse ou description. Et comme je n'ai pas envie de devoir me débarrasser d'une description (fainéantise ), je me tâte un peu (et encore une fois, la neige ). Certes j'ai écrit un petit bout (que j'aime bien d'ailleurs ), amis bien trop court pour être posté: Ah, ça commence pas trop mal... Mais, l'est où la suite En fait, question subsidiaire: est-ce que ça donne l'impression d'être le fruit du hasard qu'ils tombent sur le carrefour? Sinon il y a une explication très simple (qu'il faudrait peut-être que j'insère dans une répartie du type: "tout concorde, le duc a voulu aller en Loriath, nous aussi; il est donc logique que nous passions par le même chemin." En plus, le duc cherchait à être tranquille, donc chemin où personne ne passe; et les six ne veulent pas être repéré par l'armée, donc aussi chemin tranquille. Bon, je sens que je vais voir comment insérer cela... Bon, voilà quand même la correction: La marche se passa sans encombre. Progressant à distance des murailles, usant sans vergogne des bosquets d’arbre pour se dissimuler, ils ne se firent jamais surprendre par l’aube naissante. D’autant que l’ombre immense du château les dissimulait de ses ailes d’obscurité, et leur offrait une protection là où les simples troncs ne suffisaient plus. Une patrouille les croisa à un moment donné sans même les voir ni ralentir. Ce fut d’ailleurs bien le seul moment où ils s’autorisèrent une courte pause. Certes ils se situaient en dehors des murailles, mais il était bien plus simple d’y entrer que de s’en échapper. Si un soldat les avait aperçu, nul doute qu’il les aurait invité de gré ou de force, plutôt de force d’ailleurs, à les accompagner jusque devant le duc pour la question. C’était une perspective si peu réjouissante qu’ils avaient jugé préférables de rester immobiles jusqu’à ce que la poussière soulevée par les sabots soit retombée. Ils se trouvaient désormais face à la lourde porte, dont les Aths découvraient pour la première fois tous ses détails, cachés au mieux dans les buissons. La garde sur les remparts avait été renforcée – cela était logique mais ne les arrangeait pas – et ils scrutaient désespérément les alentours pour trouver leurs montures. « - Peut-être se sont-elles fait prendre » suggéra Geoffroy à qui l’idée de rester plus longtemps dans les parages directs du château ne plaisait pas. Mav, sentant le non-dit de son ami, éclaira les autres : « - C’est vrai que si une patrouille sort et qu’on se fait cueillir, on ne pourra plus agir, on sera fait comme des rats ! » « - Et puis on arrivera bien à en obtenir dans des hameaux environnants » rajouta Geoffroy afin de convaincre ses compagnons. « - C’étaient des chevaux elfiques ! » objecta Ilia. « - D’accord, ils t’étaient peut-être précieux, mais moins que nos vies, non ? » L’argument avait visiblement convaincu Ilia, et c’est vaincu qu’il se tourna vers Kirla. Ce dernier ne trouva qu’à hausser les épaules, ce en quoi Ilia abdiqua. « - Bon, allons-y alors » signifia-t-il en un dernier regret. « - Ne te fais pas de soucis, on te passera le meilleur des destriers » signifia d’un ton complice Geoffroy. Il avait senti sans trop de mal que l’idée même de perdre sa monture avait touché l’Ath, et il le comprenait aisément. On s’y attachait aisément à ces bêtes qui nous accompagnaient durant nos escapades ! Le problème était que, malgré ses boniments, il n’avait aucune idée de la manière de récupérer un cheval. Déjà, ils n’avaient même pas d’argent pour s’acheter un sabot, la preuve, les tonnelets de bière, il avait été obligé de les voler à l’arrière du magasin, parmi les quelques soudards plus occupés à régurgiter qu’à boire. Alors un cheval… De plus, après les clairons de la nuit, les habitants avaient bien dû comprendre que toutes leurs montures étaient passibles de se faire réquisitionner… Comment allait-il donc bien pouvoir s’y prendre pour voler une mule ? Il était bien connu de quelques villageois, mais seraient-ils prêts à lui en céder une… En plus, et cela l’acheva, il ne leur en fallait pas une, mais six ! Tout compte fait, c’était inutile … Avec le sentiment amer de trahir leur espoir, il s’excusa : « - Je crains que l’on va devoir rentrer à pied jusqu’en Loriath… » « - ‘A sera long, mais j’suis prêt ! » approuva Arthur. « - Inutile de prendre le risque de se faire attraper dans un hameau pour gagner du temps. Allons donc à pied » décida Mav. Un très bref hochement leur apprit que Gontrand était aussi des leurs. D’un regard, Kirla marqua ensuite son accord. Ilia, devant le poids des cinq regards, souffla, résigné. Faiblement, il prononça : « - Allez… » En réalité, pour lui, partir à pied ou sur la croupe d’un cheval inconnu lui était égal. Il ne faisait nulle distinction parmi ces deux malheurs, trop obnubilé par ses regrets. S’il avait su, peut-être aurait-il osé lancer un bref appel à son destrier, les montures se seraient alors plus éloignés… Avec un peu de chance il ne se serait pas fait remarquer de nouveau par la puissance ennemie… Certes marcher une semaine ne le gênait aucunement, mais cela donnait aux hommes beaucoup plus de chance de les capturer… Pourtant, se dit-il, ils ne pouvaient plus se baser seulement sur la chance. Visiblement leur agresseur, sûrement le maître de la magie de l’Aube, régulait toute magie en ce monde. Avec l’impression très nette qu’ils n’étaient en réalité que six grains de poussières attendant de se faire balayer par l’ennemi, il se mit en route. Donc, en résumé, il ne me reste qu'à trouver des noms à Pierre et Richard, corriger mes (innombrables ) fautes (merci Gemini ), me décider sur ellipse ou non et continuer l'histoire (arf, c'est embêtant, je suis pile dans le temps mort avant le début de la fin et donc de la résolution de l'intrigue, l'endroit le pire, on ne pense qu'au reste, à ce qu'on n'oublie rien donc pas une part de l'intrigue... J'ai déjà les futurs dialogues et scènes d'écrites, mais pas ce chapitres... Sigh . Iliaron EDIT pour éviter du flood: 686 020 caractères espaces compris (sous Word: Fichier ==> Propriétés ==> Statistiques)
-
Bon, ça fait un certain temps que je n'ai pas commenté des nouveaux textes, faut bien que je m'y remettre (malgré que j'ai de moins en moins de temps, c'est fou comme ça passe vite ) Déjà il faut que tu prennes conscience que lorsque c'est le héros qui parle de son récit après son aventure, ça signifie qu'il a survécu, donc souvent moins de suspense, à part quand c'est manié avec un talent fou (et je ne connais que très peu d'écrivains (professionels) chez qui j'ai trouvé cette qualité. Bon, cela n'était qu'un préambule, je ne sais pas si chez toi ce sera pareil, c'est surtout pour reprendre la phrase On sait qu'il survivra, on ne sait pas comment ni à quel prix. (remarque de fin de lecture: finalement mon commentaire est inutile, mais je laisse, ça m'a pris au moins 30s de le taper ) Dommage, ta relecture attentive n'a pas perduré jusqu'à la dernière ligne^^ à apprécier Sinon, tu dis que cette partie est la moins bonne, alors que sera la suivante ! J'ai pris un plaisir fou à te lire. Le meilleur des paragraphes est bien celui où il erre, puis son réveil! Les descriptions sont claires, ont une mélodie propre et nous font apercevoir le lieu que tu décris si bien sur l'écran de l'ordinateur (certes j'exagère un peu, mais vraiment c'est une description prenante!) J'ai vraiment hâte de lire la suite, je dois avouer que quand j'ai vu que c'était toi qui l'avait écrit, je m'attendais quand même à une certaine qualité (en regardant les anciens concours de récit, j'ai vu que tu avait participé à certains (toujours avec une avance folle sur les dates )), mais là j'ai vraiment apprécié, tu te situe au niveau des très bons de cette section! Bravo donc de cette partie si médiocre à tes augustes yeux J'ai hâte de découvrir ce que cachait ce forgeron! (en plus, ton histoire a un suspense assez intenable, 'tain, c'est pas possible, il y en a certains qui arrivent bien à concentrer toutes les qualités que demandent un texte!) Iliaron
-
Tu m'étonnes, quand on crée, si on a une diée, hop on ajoute, on se fait plaisir... Pas en recréant! 'Tain, je les fais gratuite en plus Mince, l'occasion d'être ingrat a foiré Là aussi Sinon, non, ce n'est pas ce que je veux, mais généralement dans les intrigues la progression permet d'apprendre des indices pour justement le final. Là ce n'est pas vraiment le cas, ils progressent, il leur arrive des choses, mais ces choses n'ont que peu de relations avec l'intrigue (par exemple, qu'ils rencontrant ou pas la bête de Ctulthu et ils auraient accédé avec autant de brio à la tour d'Ursule^^. Pour cette nouvelle case, le trait est certes un peu hâtif, mais ça se comprend! Je n'aime pas forcément le gag, qui fait quand même heureux hasard histoire que les personnages se sauvent, mais ça reste dans le ton de l'histoire, bien qu'un peu en-dessous quand même. L'attitude de Pan-Pan à la dernière case est tout de même à mourir de rire, il n'y a pas à dire! Iliaron
-
M'énerve cette souris, le curseur est parti absolument où je voulais pas, a tout sélectionné, et comme un idiot j'ai supprimé (sans même voir comment, c'est ça le pire :'( ) Heureusement, je n'en avais pas trop écrit (heureusement que ton texte est très bien, ça évite les longs commentaires) Bon, dans le premier paragraphe, j'ai vu "pu" à la place de "pour" La phrase, bien que juste, est assez ardu à comprendre: il y a une incise sans virgule (les mettre casserait certes le rythme) mais le lecteur doit la "voir". (bon, et comme parfois j'ai un peu de mal, ce n'est qu'à la troisième relecture de la phrase que j'au compris ) "Il lui sembla surprendre dans les yeux de certains des autres vampires restés dans la bibliothèque le même regard étrange que celui que Léonore venait de lui lancer, mais ils détournèrent eux aussi la tête vers la porte. " Après, c'est toi qui voit (d'ailleurs je suis prêt à parier que tu n'as pu comprendre mes explications tellement j'ai une capacité à embrouiller les gens . J'aurais presque préféré que Manndred parvienne. Certes l'échec prouve qu'il a des limites, mais cela va faire un combat en plus, pas forcément utile, à moins qu'il ne se passe quelque chose qui influe sur l'intrigue (mort d'un vampire par exemple). Mais je me demandais quand même ce que la mort de la vampire a changé: au tout début tu dis qu'ils doivent être dix vampires pour trouver la rose, là ils ne sont plus que 9, et cela ne semblent nullement les gêner pour continuer leur quête. N'y aurait-il pas comme une incohérence? (à moins que c'est pour débuter la quête qu'ils doivent être 10). En un mot, et si tu lis Gromphall, je vais montrer toute mon ingratitude mille fois démontrées: halte aux combats inutiles (pauvres humains après tout ) et donc aux passages inutiles (mais plaisants à lire, normal, c'est toi qui les écrit ) qui en plus, horrible méfait, te détourne d'avancer un peu plus l'intrigue. Pour les pronostics, faisons les quand même: une dizaine pour Luther, Helena lance une petite bombe et les autres disparaissent grâce à la fumée en aidant un peu Manndred (comment, j'ai faux? ) Iliaron
-
Merci beaucoup Gloc! Ca m'a permis ce soir de me faire une soirée Gromphall. 20 minutes de bonheur :'( ! J'en redemande ! J'ai d'ailleurs remarqué deux trois petites choses (histoire de ne pas faire un message inutile): il y a des passages qui devaient servir à quelque chose qui ne servent pas (et voilà, je suis reparti^^), du moins un: ils vont dans un village je ne sais plus pour quelle raison, pour des renseignements sur Ursule, et là ils ne trouvent rien, mais cela ne les gêne pas outre mesure. En un mot, le passage dans le village n'a pas grand intérêt, même s'il est bien réalisé et certaines remarques cultes ! (note que si je voulais être vraiment embêtant, je pourrais limite te citer le passage avec la larve stellaire, la mort du dragon ... mais on prend tant de plaisir à te lire que même si au point de vue intrigue ça ne sert à rien, j'en redemanderais toujours! Et puis, ça fait plaisir, tu as un talent fou, vraiment, mais au moins j'ai toujours l'occasion de faire des reproches quand je suis en manque ) Iliaron, en veux toujours plus
-
Arf, toujours les mêmes défauts: pas mal d'incohérences. Rapidement: Ils sont envoyés pour sauver une patrouille, avant de la trouver ils risquent de se perdre; la preuve ils ne trouvent même pas l'escalier pour monter sur la muraille... Comme a dit Wilheim, les persos secondaires sont plus PNJ qu'autre chose... Dommage, ça casse le réalisme de ton début de texte! Résultat: on a pas mal d'actions invraisemblables, au début de ton texte tu avais réussi à garder une cohérence, là ça part un peu dans tous les sens... Tu veux absolument avoir une scène sans faire attention à toutes les incohérences que ça crée. Les dialogues se sont par contre améliorés, mais malheureusement ce ne sont pas vraiment les bonnes conditions. A la limtie qu'ils plaisantent après, une fois la tension relâchée, mais parler à voix haute et rire quand partout il y a des gobelins, c'est quand même risqué... Le passage dans la mine quand ils font tomber des pierres. Si c'était si simple de détacher du charbon, cela se saurait et il n'y aurait pas besoind e pioches, autant y aller à main nu... Là, à la limite, ils tassent un peu, mais c'est tout. Je te mets donc en garde, j'ai l'impression que ton imagination t'embarque à nouveau dans une histoire assez abracadabrantesque, essaie donc d'éviter un trop plein d'incohérences C'est quand même plaisant à lire! Iliaron
-
Merci beaucoup de tes commentaires, et ne t'inquiète pas, je vais apporter les corrections nécessaires . Content en plus que ça te plaise (mais tu vas atteindre bientôt les chapitres non réécrits, arf, ton opinion va baisser ) Bon, j'ai concocté une courte suite, elle ne me semble pas super, mais je dois avouer que réaliser un passage de transition simplement explicatif est assez, disons, lourd. D'ailleurs, j'ai l'impression que mes descriptions ne sont pas toutes très claires, donc si jamais un détail vous gêne, dites-le, je retravaillerai! Chapitre XIII : Retour La marche se passa sans encombre. Progressant à distance des murailles, usant sans vergogne des bosquets d’arbre pour se dissimuler, ils ne se firent jamais surprendre par l’aube naissante. D’autant que l’ombre immense du château les dissimulait de ses ailes d’obscurité, et leur offrait une protection là où les simples troncs ne suffisaient plus. Une patrouille les croisa à un moment donné sans même les voir ni ralentir. Ce fut d’ailleurs bien le seul moment où ils s’autorisèrent une courte pause. Certes ils se situaient en dehors des murailles, mais il était bien plus simple d’y entrer que de s’en échapper. Si un soldat les avait aperçu, nul doute qu’il les aurait invité de gré ou de force, plutôt de force d’ailleurs, à les accompagner jusque devant le duc pour la question. C’était une perspective si peu réjouissante qu’ils avaient jugé préférables de rester immobiles jusqu’à ce que la poussière soulevée par les sabots soit retombée. Ils se trouvaient désormais face à la lourde porte, dont les Aths découvraient pour la première fois tous ses détails, cachés au mieux dans les buissons. La garde sur les remparts avait été renforcée – cela était logique mais ne les arrangeait pas – et ils scrutaient désespérément les alentours pour trouver leurs montures. « - Peut-être se sont-elles fait prendre » suggéra Geoffroy à qui l’idée de rester plus longtemps dans les parages directs du château ne plaisait pas. Mav, sentant le non-dit de son ami, éclaira les autres : « - C’est vrai que si une patrouille sort et qu’on se fait cueillir, on ne pourra plus agir, on sera fait comme des rats ! » « - Et puis on arrivera bien à en obtenir dans des hameaux environnants » rajouta Geoffroy afin de convaincre ses compagnons. « - C’étaient des chevaux elfiques ! » objecta Ilia. « - D’accord, ils t’étaient peut-être précieux, mais moins que nos vies, non ? » L’argument avait visiblement convaincu Ilia, et c’est vaincu qu’il se tourna vers Kirla. Ce dernier ne trouva qu’à hausser les épaules, ce en quoi Ilia abdiqua. « - Bon, allons-y alors » signifia-t-il en un dernier regret. « - Ne te fais pas de soucis, on te passera le meilleur des destriers » signifia d’un ton complice Geoffroy. Il avait senti sans trop de mal que l’idée même de perdre sa monture avait touché l’Ath, et il le comprenait aisément. On s’y attachait aisément à ces bêtes qui nous accompagnaient durant nos escapades, et il devinait que la vie d’une monture elfique était bien plus longue que les leurs. Il était même possible qu’Ilia avait toujours monté le même cheval ! Le problème était que, malgré ses boniments, il n’avait aucune idée de la manière de récupérer un cheval. Déjà, ils n’avaient même pas d’argent pour s’acheter un sabot, la preuve, les tonnelets de bière, il avait été obligé de les voler à l’arrière du magasin, parmi les quelques soudards plus occupés à régurgiter qu’à boire. Alors un cheval… De plus, après les clairons de la nuit, les habitants des hameaux auront bien compris que toutes leurs montures étaient passibles de se faire réquisitionner, à part peut-être quelques mules… Là les familles devaient déjà être en train de ramener les bêtes aux écuries pour faciliter l’œuvre des questeurs. Et comment allait-il bien pouvoir s’y prendre pour voler une mule ? Il était bien connu de quelques villageois, mais seraient-ils prêts à lui en céder une… En plus, et cela l’acheva, il ne leur en fallait pas une, mais six ! Tout compte fait, c’était inutile … Avec le sentiment amer de trahir leur espoir, il s’excusa : « - Je crains que l’on va devoir rentrer à pied jusqu’en Loriath… » « - ‘A sera long, mais j’suis prêt ! » approuva Arthur. « - Inutile de prendre le risque de se faire attraper dans un hameau pour gagner du temps. Allons donc à pied » décida Mav. Un très bref hochement leur apprit que Gontrand était aussi des leurs. D’un regard, Kirla marqua ensuite son accord. Ilia, devant le poids des cinq regards, souffla, résigné. Faiblement, il prononça : « - Allez… » En réalité, pour lui partir à pied ou sur la croupe d’un cheval inconnu lui était égal. Il ne faisait nulle distinction parmi ces deux malheurs, trop obnubilé par ses regrets. S’il avait su, peut-être aurait-il osé lancer un bref appel à son destrier, les montures se seraient alors plus éloignés… Avec un peu de chance il ne se serait pas fait remarquer de nouveau par la puissance ennemie, et ils ne seraient pas dans une telle situation. Marcher une semaine ne le gênait aucunement, mais cela donnait aux hommes beaucoup plus de chance de les capturer… A la pensée qu’en ces temps il ne pouvait plus ne se baser que sur la chance, il chassa ses regrets. Il est vrai que si son secret s’était fait percer par l’ennemi - le maître de la magie de l’Aube, comme il pensait – alors fuir sur un cheval ou se jeter sur la pointe d’une épée aurait eu la même conséquence. La deuxième solution permettait juste de mourir plus rapidement et de ne plus avoir à souffrir pour rétablir un semblant d’ordre. Au fond, il le sentait, ils n’étaient qu’un grain de poussière qui allait se faire balayer sans mal par le souffle ténébreux de l’ennemi. Mais même s’ils ne parvenaient qu’à résister durant de très légers instants, alors toute torture aura trouvé son aboutissement le plus noble. * * * Plusieurs heures s’étaient déjà écoulées et les cinq compagnons progressaient désormais le long d’un chemin de terre qui serpentait aux pieds des collines. A l’approche d’un carrefour, Mav s’exclama soudainement. « - Attends, tu ne reconnais pas cet endroit ? » Mav s’arrêté, et se tint interloqué devant une dalle rocheuse à l’aspect étrange. Une expression de stupeur mêlée à une profonde réflexion figeait son visage, insensible aux regards d’incompréhension que s’échangeaient les cinq autres compagnons. « - Je suis déjà passé par là lors de chasses… » maugréa sans grande conviction Geoffroy. Elle n’a rien de spéciale. Comme si personne n’avait parlé, Mav s’approcha du rocher et posa ses mains au-dessus, avant de palper les nervures de la pierre. « - Ca me rappelle quelque chose » murmura-t-il à lui-même, « une pierre à cinq bosses… » Soudain tout lui revint et il s’exclama, heureux de sa découverte : « le duc nous en a parlé ! » « - Pas à moi, tout du moins » railla Geoffroy, juste avant qu’il ne se souvienne qu’il n’avait pas été présent à toutes les invitations du souverain, ce que ne manqua pas de lui faire remarquer avec sarcasmes Mav. « - Et ? » s’impatienta Ilia. « - C’est à ce carrefour qu’il a pris à gauche et s’est ensuite perdu au bout de ce chemin dans une forêt, une très grande forêt même… » Mav laissa ses mots en suspens, permettant aux compagnons de suivre le cours de sa pensée. « Tout y est », continua-t-il enthousiaste : le carrefour, la statue des cinq hommes… » Geoffroy, à ce moment, tiqua. Lors de nombreuses chasses il était passé en cet endroit, et il savait quand même faire la différence entre une roche bosselée ou une sculpture. A moins que l’art était seulement du symbolique, un peu trop pour lui d’ailleurs… « - Explique-toi. » « - Tu vois les cinq bosses ? » « - Quand même ! » s’exaspéra légèrement Geoffroy afin de faire comprendre qu’il voulait aller à l’essentiel. « - En réalité ce sont cinq visages, mais tellement ancien que l’érosion a transformé ces faciès d’augustes héros en masques de pierre. » « - Et qui étaient-ils ? Ca me semble tellement abracadabrant que pour moi seul un hurluberlu ou un ivrogne peut conter pareille ineptie ! » « - Je m’appuie sur ce que m’a dit le duc. » Geoffroy pouffa, signifiant clairement « bien ce que je disais ». « - Selon lui », continua Mav après un sourire en coin, « ces cinq têtes représentaient cinq éminents lieutenants morts lors d’une attaque il y a très longtemps. » « - Quelle imagination fertile il a » se moqua cette fois ouvertement Geoffroy. « - N’oublie pas qu’en tant que souverain de Foy il a accès à tous les documents du royaume et toutes les archives. A l’époque de la construction des statues, il y a forcément eu une trace écrite. » « - Attends, mais ça remonterait donc à des siècles ! » « - La statue a été inaugurée peu de temps après la mort des cinq avec leurs troupes. » « - Vu l’état déplorable de la statue, je veux bien croire que c’est vieux, mais quand même ! A ce point, c’est… » « - …Incroyable » compléta Mav. « - Tellement ancien que ça pourrait remonter à la… » Il se tourna vers Ilia. Ce dernier s’emporta aussitôt. « - Impossible, à cette époque nul Ath n’est sorti se venger. Il y avait tant à faire pour préserver la Loriath que l’on n’allait pas gaspiller nos rares derniers survivants pour une vengeance bien futile. » « - La haine fait réaliser des choses souvent irréfléchies » répliqua du tac au tac Mav. Sans laisser le temps à l’Ath de répondre, Geoffroy nota d’un ton narquois : « - Tu en parles comme si tu y avais participé ! » « - Ca ne remonte pour nous qu’à deux générations. La mémoire de cette guerre nous est encore vive… Vive et douloureuse ! » « - J’imagine que vous vous remémorez encore de très nombreuses choses de ce conflit, qui semble d’ailleurs vous avoir bien plus marqué que nous. » « - Cela a changé la manière de vivre des Aths, et leur a donné la peur et la haine des hommes » acquiesça Kirla. Geoffroy, après avoir noté avec plaisir que Kev semblait s’être détaché des Aths, continua. « Mais peut-être que, comme dans toute guerre… » Il s’arrêta un instant, choisissant au mieux les termes qui ne blesseraient pas Ilia. Il était des sujets sur lesquels l’on ne pouvait se permettre un seul trait d’humour ! « Il y a toujours des non-dits, peut-être que certaines atr… certains actes ont été passés sous silence… Vous êtes au courant d’une vérité, mais pas de la vérité… » « - Traite-nous donc de barbares sanguinaires » grogna l’elfe. Geoffroy saisit qu’Ilia n’appréciait pas tellement ces reproches, ce qu’il comprenait d’ailleurs aisément : quand on a été élevé durant toute sa vie avec une version indubitable de faits, il était dur d’accepter la non véracité de cette partie de l’histoire. Aussitôt, il s’excusa du mieux qu’il put. « - Au contraire ! Nous autres, hommes, aurions tendance à nous glorifier ces vengeances pour cette impression de pouvoir que l’on aurait sur l’ennemi. Comme l’adversaire est considéré comme primaire et brute, bref, tout le contraire de ce que nous nous serions, le tuer ne nous apparaît pas si grave, du moins pour certains… Vous, c’est le contraire : votre histoire est si pure que vous cachez un acte tout à fait compréhensible ; le désir de vengeance après la perte de proches est l’instinct le plus compréhensible ! Si vous étiez abjects, vous vous en seriez vantés… D’ailleurs, c’est comme si vous respectiez quand même les hommes : malgré tout ce que nous vous avons fait subir de par le passé, vous avez considéré l’homme plus important que les animaux. Si vous n’aviez vu en nous que des bêtes dangereuses, vous nous auriez tués sans honte, mais vous avez tout de même senti notre bonté au fond de nos cœurs, malgré toutes les vies que nous ont pirs nos ancêtres. » L’argument toucha Ilia, qui, gêné par un tel aveu, voulut presque tacher la réputation immaculée que venait de montrer l’homme. « - Visiblement » reprit Geoffroy encouragé par le sourire naissant de l’Ath, les elfes qui ont tués ces hommes étaient des exceptions ! Dans toute société existe des tares, la votre ne déroge pas à cette règle, mais elle a dû réussir à les contenir avec succès ! » « - Pourtant est glorifié la vérité. Même si nous commettions des actes barbares, nous le reconnaîtrions aussitôt. » Ce fut Mav qui prit aussitôt la parole. Il comprenait l’envie de Geoffroy de rester agréable à l’Ath, mais il ne fallait pas pour cela mentir. « - Avant de commencer, j’aimerais te prévenir que si je te paraît rude, c’est justement pour t’éviter de subir nos hypocrisies. Ne penses-tu donc pas qu’attaquer Mor était un acte barbare ? Franchement, tuer tant d’hommes pour en sauver cinq, cela ne t’a-t-il pas fait réfléchir ? Et puis, lorsqu’un dirigeant sait que la réalité pourrait le faire mal voir de son peuple, il ment. Qui aurait donc assez d’humilité pour accepter d’être destitué d’un trône pour avoir eu le courage d’énoncer la vérité ? Accepte donc que certains pans de la guerre de Loriath te restent mystérieux ! » Ilia ne sut que répondre. Ce que venait de dire son nouvel ami lui apparaissait absolument véridique, et, en un sens, les paroles de Mav le confortaient dans son intuition, mais il ne parvenait encore à remettre en doute toute la culture elfique. « - Ou alors ces agresseurs, s’ils étaient des Aths, et rien n’est moins sûr, ont agi en dehors des directives de nos chefs de l’époque, et, à part eux, nul ne le sait et ne l’a jamais su parmi les elfes. » « - C’est certes une possibilité, mais qui me semble assez arrangée pour te voiler la réalité » se moqua amicalement Geoffroy. « - Sinon, sache qu’à l’époque de la guerre de la Loriath les royaumes humains étaient unis. Tout du moins, c’est ce que le duc a laissé entendre ; il n’a jamais parlé explicitement de la guerre de la Loriath, mais il nous a évoqué la scission des deux royaumes humains… » Ilia approuva, avant de s’expliquer. « - J’ai plus de confiance dans les elfes d’il y a deux générations que dans ceux de notre époque. Ils avaient tellement soufferts que s’ils avaient réellement décidés de tuer ces cinq lieutenants, ils s’en seraient enorgueillis. Geoffroy, tu as dit que nous étions trop pur pour nous vanter d’un massacre, mais si à l’époque les Aths ont tempéré leurs désirs de vengeance, c’est simplement parce qu’ils étaient trop faibles… » Geoffroy hocha silencieusement, puis se tourna vers Mav. Le temps d’un clin d’œil et d’un demi-sourire, et les deux hommes s’étaient compris. « - Ilia, on aimerait te soumettre une idée » commença avec entrain Mav, « notre souverain a emprunté ce chemin-là et a, lui semble-t-il, atteint en moins d’une journée de chevauchée la Loriath. En outre, nul homme ne l’avait remarqué sur cette route, il était passé incognito ! Cet endroit est donc un des plus sûrs qui soit. » L’elfe regarda les collines et les abords boisés. Il imaginait aisément à quel point ce passage était sécurisant. Autrefois ce devait être une large voie, mais la végétation avait pris pouvoir du sentier. Plus personne ne devait plus passer par un tel endroit aussi enchevêtré. Sans hésitation, Ilia accepta et commença à s’avancer. Discrètement, Geoffroy chuchota à Mav : « - Tu ne lui as pas vraiment dit la vérité. » Il n’y avait nul reproche, au contraire cela semblait presque l’enchanter. « - Je lui ai dis absolument tout ce dont il avait besoin de savoir » se disculpa avec un léger rire Mav. « - Tu vas finir par devenir pire que moi » se moqua Geoffroy. « - Pas forcément, je lui dirais la vérité avant de rentrer dans la forêt, histoire que l’on puisse réaliser notre petite vérification. » « - Et on saura enfin quel rôle aura joué le duc dans cette affaire… » « - Disons que l’on aura surtout des pistes. A nous de les tester toutes par la suite. » « - Cela ne m’effraie guère » le rassura Geoffroy. « - Je le savais… Le passage en Loriath promet d’être intéressant… » marqua avec un léger sourire Mav. « - Et risqué aussi » ironisa Geoffroy. « - Ce sont les risques inhérents aux enquêtes, que veux-tu ? » Partant dans un grand éclat de rire, ils s’élancèrent à la poursuite de leurs compagnons. Bon, j'espère que ça n'apparaît pas trop long et que les dialogues ne sont pas soulants à la longue . Promis, je vais essayer de me rattraper, mais quand il ne se passe rien, c'est dur... Iliaron
-
Et bien de rien, en même temps, je ne fais un commentaire à peu près construit que quand il y a une critique à réaliser (sinon c'est plutôt court^^) Ca s'appelle l'ingratitude Personnellement, ce n'est pas non plus pour me donner une sorte de concoctance, mais Fourberass est victime de ses qualités: il nous habitue à du parfait, alors quand c'est juste excellent, faut bien se rattraper un peu Ah, il a percé le secret de l'ingratitude . Bon, c'est pas tout ça, mais maintenant faut que je le sois vraiment^^: Page 54: du très bon, rien à redire! J'adore les yeux injectés de sang du castor, bien rendus pour du noir et blanc! Bien entendu, l'apparence de Pan-Pan, et sa dernière réplique. C'est un cliché très usité, mais là en plus la situation s'y prête vraiment bien, bref, du tout bon! Page 55: les deux premières postures sont un peu moins bonnes que les suivantes, le temps sûrement que tu t'habitues . Le pire est que je ne saurais dire ce qui est légèrement moins bon, peut-être la posture un tout petit peu moins dynamique, ou les bras trop tendus, ou Pan-Pan qui a pas mal maigri...Enfin, c'est quand même du très bon, et la suite est superbe! Par hasard, tu ne te serrais pas un peu inspiré pour la fin de la page 54 et le coup des Pierres et Ciseaux d'Asterix et Obelix mission Cléopâtre? Ah oui, tout petit défaut, il manque peut-être des transitions entre les différents combats, surtout entre la sixième posture (superbe ) et la septième (hilarante) Ah oui, l'avant-dernière est excellente aussi, l'attitude... tout y est Page 56: léger problème de taille des deux protagonistes qui est récurrent, mais là c'est vraiment visible! Quand Pan-Pan cesse de se réveiller, par rapport à Gromphall, on dirait une fourmi ! (page 54, ça se voit aussi en comparant la case 2 et 3 où dans la 3 Pan-Pan est plus proche du front de Gromphall que dans la 2 , mais c'est anecdotique) Bon, j'aime bien la blague! A la dernière case, les personnages me semblent bien petits, mais tu n'as à mon avis pas vraiment le choix (sinon la distance qui les sépare serait plus petite). Bon travail, et continue comme ça! Merci du cadeau des trois pages au passage Iliaron
-
Il suffit qu'ils disparaissent aussi après un mois . A part, bien entendu, si leur disparition a un lien direct avec Neldirage et les événements récents. Dans ce cas, il faudra le préciser (pas forcément de suite). Mais il serait de bon ton d'annoncer un peu, par exemple que les éclaireurs étaient partis pour voir l'avancée des hommes avec les prisonniers, et qu'ils ne sont pas revenus. Comme ça c'est lié à l'histoire clairement, on ne sait pas plus ce qui leur est arrivé, mais on a au moins pas l'impression que ça tombe de n'importe où! ai Bon, sinon c'est mieux expliqué, mais le dialogue m'apparaît une fois encore un peu plat. Je ne sais pas, il manque quelque chose... En fait, je trouve que tu les fais trop accéléré, dans une vraie conversation, il y a toujours un peu d'inutile, des mimiques, des intonations... Il est bon de les retranscrire! (sans non plus copier mes dialogues de deux ou trois pages, des dialogues un peu plus long me sembleraient mieux). Fais plus intéragir les personnages entre eux, par exemple le sergent se tourne d'abord vers, puis vers, il hésite, il marque une pause, il bégaie un peu quand c'est dur... Enfin voilà, rend ces discours plus vivants et ce sera mieux! Iliaron
-
Ils ont donc des arcs... Et tu avais plus présenter Ylanay comme archer que Pierre Cela me semble assez irréalisable, car pour remplir tout l'espace, il faut que les deux paroissoient très rapprochées, et assez plat pour réaliser le fortin. Je vois plus un fortin avec une muraille empêchant le passage, ou alors une véritable forteresse! donnez J'imagine mal le gars s'excuser, je me vois plus réagir par l'agressivité ou les sarcasmes. Ce sera peut-être utile plus tard, mais là ça tombe mal, j'imagine mal Neldirage intéressé par cela, et le narrateur ne va pas juger ("astucieux" est plutôt mélioratif) Répétition De plus, on n'a pas forcément l'impression qu'il y ait accord commun. Il faudrait faire passer cet accord commun au début, et dire que par exemple les uns rejoindraient... et les autres... Illogique. Déjà, si chaque perte de mâle est un drame, il ne va pas courir le risque futile d'en perdre d'autres sûrement pour retrouver des cadavres. Ensuite, et c'est plus gênant, il envoie à la recherche d'éclaireurs chevronnés, donc qui connaissent les spécificités du lieu, les "raccourcis", qui savent se débrouiller avec la neige... un groupe de nouveaux qui ne connaissent aucunement les lieux! Avant de se voir confier une telle mission, mieux vaudrait qu'ils apprennent un peu à vivre sans qu'il ne se passe rien, puis arrive cela après un certain temps, et eux, pour les remercier de les avoir accueilli, entraîné, nourri... se portent volontaires. Là, ne connaissant rien, ils n'auront pas l'intuition de se dire que par exemple, dans ce coin, il y a un refuge, là-bas un endroit risqué... Tout sera fruit du hasard... Et puis, au niveau deu temps, ça fait trop hasard: pile quand ils arrivent disparaissent des hommes (à la limite, j'accepte qu'il y ait un lien), mais, ça fait aussi qu'ils se font accepter directement dans une cociété inconnue et qu'on leur offre dès le début une mission risquée, mais surtout importante! En bref, un temps d'attente, qui peut n'être qu'un mois d'ailleurs, histoire que tous apprennent à avoir une confiance mutuelle (n'oubliez pas qu'ils sont censés se méfier des inconnus, donc là cette confiance est trop subite!, à moins que ce ne soit un piège...) Sinon, ce chapitre est vraiment mieux! J'ai pris plaisir à découvrir la ville, ça m'a rappelé la ville dans la Guerre de la Faille au dernier livre (si tu as lu, tu comprendras de laquelle je parle, là j'ai oublié le nom), et tu as bien imaginé un endroit aux limites de la civilisation, mais pourtant logique! Bref, j'ai vraiment aimé! Iliaron
-
Bon, je n'ai pas trop ri devant le gag, même si ça aurait pu facilement être pire! A dire vrai, c'est le silence et qu'on attend qu'il se passe quelque chose (et l'oiseau aussi ) qui m'ont surtout plu: le ninja se prend au sérieux devant les deux autres interloqués, le ninja sait que tout s'est passé, les autres attendent. Après, la parole pour le fameux pouvoir n'est pas excellente, mais je ne vais pas me plaindre, le contrat est rempli quand même . Ah oui, case 1, le regard du castor est super ! Je ne suis pas sûr. Malgré que Gromphall et Pan-Pan soient caricaturaux, le récit ne manque pas d'intérêt. Généralement je déteste absolument les personnages qui n'ont même pas de "vie", et qui ne font que des bêtises (au risque de me faire traiter de tous les noms, je trouve les films avec Eric&Ramzy vraiment limites...) Là Gromphall et Pan-Pan ont un but quand même noble (trouver une apparence qui convient à l'esprit, ce qui n'est pas rien quand même!) De plus les gags ne sont pas lourds, ce ne sont pas en soi des personnages dont on sent vraiment que le scénario n'est là que pour les rabaisser à rien du tout. Ils sont quelque chose de plus que des pantins, ils agissent quand même avec une forme d'intelligence même s'ils ne se méfient pas forcément de certaines choses et prennent de nombreuses choses avec détachement. Les personnages vraiment totalement caricaturaux sont ceux qui les entourent qui donnent l'impression de ne vivre que dans les extrèmes, de n'avoir qu'une idée en tête... C'est ça qui donne la force à cette BD, une force que je ne retrouve que dans de très rares autres BD (dis-toi, Fourberass, que je compare tes aventures à Garfield au niveau de l'humour, alors que ce dernier est quand même pour moi la référence dans cette catégorie!), cad que tu réalises de l'humour sans ne faire que ça. Quand il n'y a que ça, c'est tellement omniprésent que ça entoure le lecteu, le submerge. Là c'est pile ce qu'il faut! Continue comme ça, et quand tu auras fini cette BD, j'en aurai au moins une gratuite , qui aura une place de choix dans ma "BDthèque" Iliaron
-
Définitivement j'adore! Dès le premier gag, "2ème étape, avant la 3ème", ça met bien dans l'ambiance! Dans la deuxième case, l'allure de Pan-Pan qui rentre est bien fun, le lapin à peine désabusé . Sur la troisième case, il y a à mon avis un problème de perspective: certains carreaux sont plus larges que d'autres, et sont même plus larges dans le fond de la pièce qu'au niveau du tapis (alors que ça devrait être le contraire). De même, le gong est bien trop petit, il devrait être coupé en son milieu, mais être plus grand. Là c'est fait gong miniature qu'on a sur son réveil (bon, j'exagère, mais tu saisis l'image). A la dernière case il est par contre à la bonne taille! (en fait, que dit Gromphall case 3: "Tiens, chaumé la déco" (si c'est ça, je ne connais pas )) Vivement les autres cases! Mince, c'est vrai que tu es Sekrétair! Je suis cerné, non, au secours! Ahh, une tête qui m'a l'air sympathique! Non, c'est El Diktator avec son crayon-cigare! Au secours, je vais, je vais... lire la prochaine case de Gromphall! Ah, dans ce cas, je reste . Iliaron
-
De Gromphall et Pan-Pan, voyons! L'un ne peut plus aller sans l'autre, je trouve même que pan-Pan a volé le rôle de la vedette à Gromphall (et tant mieux ) Ah bon, ce n'est pas le sujet . Hum **se donne un peu de contenance** C'est la clé du succès! L'édition te tend les mains ! Euh... Fourberass n'a vraiment plus rien à envier aux sections "plus importantes" (non, ce n'était pas ce que tu signifiais ) Ah, ok, je viens de comprendre: Fourberass n'a vraiment plus rien à envier aux modérateurs "plus importants" (non, c'est toujours pas ça ? Quel étourdie je fais dans ce cas ) Iliaron, il n'y a pas de jour pour ne pas être ingrat (traduction: tous les jours sont bons pour être ingrats, mais la double négation, ça pète quand même mieux, hein )
-
Quel talent! Il n'y a pas à dire, mais déjà rien qu'à regarder ta BD, même sans lire, c'est déjà hilarant. Par exemple, case 1 de la deuxième planche, Pan-Pan dormant est criard de réalisme! Et quand il se réveille, c'est tout aussi bien! Et les bulles renforcent encore et toujours plus ce côté comique, tout y est! Décidemment, c'est quand même rare les gens sachant si bien écrire et dessiner! Un seul tout petit reproche, il n'y a pas forcément un grand sentiment de mouvement pour la queue case 1 planche 1, mais c'est vraiment histoire d'avoir l'impression de ne pas faire que ressortir les compliments habituels Bonne continuation, et personnellement tes soucis de scanner ne me gênent pas, on a au moins le bonheur de trouver deux fois plus de planches ! Iliaron
-
Ah, ça s'améliore quand même tort Très belle faute, elle a du caractère celle-là arrivait Sinon, le sergent change assez vite d'opinion, je trouve. Par exemple, dans le tout premier dialogue, il faudrait qu'ils parlent d'étranges regards qu'avait lancé le sergent vers eux, et parfois des tentatives d'approche (plus de nourriture, il les ménage...) A la première réplique, le sergent sembla accusateur, un peu ennemi. A la deuxième, tout change. Généralement quand on dénonce quelqu'un à quelqu'un d'autre, c'est que l'on veut se rapprocher de ce quelqu'un d'autre. Il faudrait donc qu'il soit un peu plus amical auparavant, qu'on sente qu'il a pitié d'eux, qu'il se sente proche d'eux car il a l'impression qu'eux cinq (neuf?) se sont fait trahir par leurs supérieurs d'une manière semblable que lui. Résultat, cela les rapproche, et histoire de se venger de ces injustices, plutôt que de rendre la vie horrible aux bannis, il leur offre un surplus de nourriture... (pas forcément besoin que les bannis s'en rendent compte, ils ne savent pas ce que les autres mangent, mais le sergent peut le dire pile dans cette discussion) Enfin, troisième réplique, la dénonciation est plus claire, il confie quand même sa vie à Neldirage qui pourrait très bien le répéter aux autres et semer une révolte des soldats qui semblent plus "soumis" aux grands lieutenants... Donc qu'il ait déjà confiance en lui. Allez, exemple tout bête: tu peux ajouter un clin d'oeil à la fin de la première répartie, et d'un coup, plutôt que d'être accusateur, le sergent devient taquin. La première partie de mes critiques est donc gommée, d'autant qu'il y a un mort, donc une bavure. Et je trouve que ça fait toujours plus réel (je dois être un sadique caché en fait^^) Bref, là j'aime vraiment mieux. Par contre: L'argumentaire se tient, c'est sûr. Mais, question de logique, quand on mate des gens, c'est rarement pour leur donner ensuite des conseils. Je veux dire: je ne comprends vraiment pas pourquoi les prisonniers laissent les armes: ok le groupe à Neldirage n'a aucune chance (quoique, s'il y a vingt prisonniers, six innocents, ça signifie qu'il y a 14 coupables. Aux six innocents il faut ajouter les neuf bannis: 15 , et même si tu n'ajoute que les cinq héros: 11. Suffit de tendre un guet-apens et le groupe à Neldirage gagne sans mal), mais quand même... Le chef de la rebellion, pour X ou Y raison, ne veut pas des bannis (je ne vois d'ailleurs pas pourquoi, au début ils peuvent les aider, puis après suffit de les abandonner en pleine nature). Tes prisonniers qui fuient n'ont pas la même conception que Neldirage, et s'ils sont coupables, je pense qu'ils ne sont pas à un mort de plus. Là j'ai l'impression que tu cherches à mettre tes héros dans uns solution pas possible, pour que l'on se demande comment ils pourront survivre, mais tu leur donnes le moyen de résister (armes, même itinéraires ) En un mot, qu'il les laisse vivant, je comprends. Même le pire des hommes a quand même du coeur, et les bannis leur ont permis de se libérer, donc par gentillesse ils les laissent vivants. Mais sans armes et sans itinéraires, histoire de compliquer le tout et d'être sûr qu'ils ne les poursuivraient pas. (d'ailleurs, je comprends que les bannis doivent aider, mais il m'apparaît bizarre que le lieutenant (pas le sergent), leur laisse leurs armes: ils doivent bien se douter que les bannis éprouvent un léger ressentiment: ils viennent juste de se faire fouetter et condamner, donc leur laisser leurs lames est leur donner le moyen de se venger) En fait, tu penses pas mal à tes personnages principaux et à leur manière de se comporter, mais les personnages secondaires se comportent quand même d'une étrange manière, comme s'ils simplifiaient la vie des cinq principaux. Si tu donnais une logique aux personnages qui gravitent autour, ce n'en serait que mieux! Là il y a quand même des paradoxes (le lieutenant qui laisse les armes sans imaginer qu'ils se vengeront, les prisonniers qui aussi laissent les armes...) Je pense que tes héros peuvent se débrouiller sans armes, du moins pour un temps, ils pourront très bien en récupérer à temps. Question subsidiaire: en quoi consistait réellement la mission, car on a compris qu'elle était suicidaire, mais on ne sait pas pourquoi ? Simple: la vengeance fait réaliser des folies. Et puis quand tu tends un guet-apens, l'avantage de la surprise aide pas mal! Ah, content de voir que ce trait de réflexion personnelle t'as plu Vala, je crois avoir dit tout ce que je pensais. Mon unique conseil est donc de bien réfléchir aux actions des personnages secondaires, de leur imaginer de rapides raisons pour bien justifier leurs agissements, et les rendre plus "réels". Bon courage! Iliaron
-
Arg, encore des fautes d'étourderie^^ aucun dis C'est un peu trop beau pour être vrai! Je veux dire: le plan avec les morts avait le mérite d'être bien plus sûr, il faudrait donc donner une vraie raison à l'abandon de ce dernier plan (n'oublie pas que ce sont des soldats, alors tuer n'est pas forcément un problème) Groumf, c'est trop simple! Si le sergent pense qu'ils y sont pour quelque chose, jamais il ne leur donnera de responsabilités! Il doit bien se rendre compte que quelque chose cloche! Là encore, le plan avec les morts évite ces incohérences! N'oublie pas que ton héros est avant tout un homme, on apprécie toujours les héros très purs qui ne désirent aucune mort, mais cela est irréaliste. Et puis, dans les grandes sagas renommés, il arrive quand même aux héros de réaliser des actes barbares . En bref: le plan sans les morts soulève à mon avis bien trop d'incohérences, il faudrait donc le remanier . Il n'y a que quatre prisonniers . Durant tout le reste du texte tu en parles comme s'ils étaient des dizaines, au moins 20 tout du moins (20 lames). Je veux dire, on arganise pas une expédition suicidaire pour 4 bannis, mais pour presque une centaine (des soldats réguliers vont aussi certainement mourir) Déjà, il y a une répétition de "trop content de" (cf la première réflexion du sergent un peu plus haut) Ensuite, encore une fois, c'est trop beau pour être vrai. Comme si le sergent allait tenir parole: une fois en ville où il peut largement être protégé, il ne risque plus rien, et je ne vois pas pourquoi il garderait sa langue... En clair, encore une incohérence. En bref, si la suite du texte va être axé sur la trahison de ce gradé, ça peut aller. Mais sinon, je trouve que c'est trop beau. C'est malheureusement un problème récurrent de tes textes: on lit avec plaisir tes textes fluides, mais ils sont très illogiques, les personnages mis en place jusqu'à l'arrivée dans la ville étaient peints avec précision et cela fonctionnait à merveille. Mais maintenant, pour cet épisode, tout part un peu mal, beaucoup trop de heureux hasards... Je pense que vraiment tu aurais pu éviter tous ces problèmes tout en gardant à peu près la même trame. C'est très dur à comprendre: Mieux vaudrait simplement: "Vous direz aux fous qui viendront nous affronter ce qui les attend". Par contre, la réplique lève quelques problèmes, même si je pense que le sergent serait bien naïf de les croire, tout du moins après un peu de réflexion. caresser grr Arf, pendant un instant j'ai cru que le récit allait décoller avec la trahison, mais malheureusement ils laissent des prisonniers innocents (==> cela renforce ce que j'imaginais juste: que tu désires des héros purs). Comme si des forbans allaient laisser des survivants qui pourront ensuite les tuer... (et d'ailleurs, j'imagine plus les 5 héros vouloir suivre, et non délivrer les prisonniers. Encore une fois, vive le plan des morts . Et puis, histoire de m'achever, par gentillesse les prisonniers laissent 9 lames. Quelle délicate attention... Mais un peu irréaliste tout de même. Qu'ils soient quittes, le prisonniers s'en fout assez, je pense, donc à mon avis un cadavre et on n'en parle plus. En clair, ce passage me laisse vraiment mitigé, et je le trouve nettement en dessous de tous les autres. Malheureusement, quand il y a de l'action, on a l'impression que pour faire réaliste (éviter qu'un groupe tue une vingtaine de gens, style Neryme), tu ne peux t'empêcher d'avoir un scénario alambiqué qui devient irréaliste. Tu as une imagination impressionnante, mais cette dernière te joue des tours, et il serait bon de parfois la limiter, cela afin de garder une cohérence dans ton action. Par exemple: psychologie du gradé: on l'envoie en une mission suicide, il surveille un groupe de soldats "délinquants". Il leur accorde la responsabilité de tout le campement sans même un soldat pour les surveiller. Et puis il a peur pour sa vie... Comportement des prisonniers "méchants": Ils se libèrent, se débarrassent de ceux qui les gênent en les assomant, mais ne les tuent pas et leur laissent les armes, de sorte qu'ils pourront les gêner plus tard 5 héros: ils veulent se libérer mais laissent vivants les soldats qui pourront les emprisonner à nouveau, et les tuer (alors qu'ils ne veulent pas mourir) D'ailleurs, petite question: tu ne fais jamais parler un soldat pour qu'ils apparaissent méchants, et donc la trahison se fait envers des ennemis, pas des amis? En un mot, si tu brises ton manichéisme assez apparent, ton récit prendra une toute autre dimension et deviendra vraiment prenant: tu as la narration pour le récit, tu n'as juste pas, à mon avis, le courage de nuancer tes héros avec du noir, et les méchants avec du blanc. Iliaron
-
Et ien, je préfère presque ce rendu d'encre! En lieu et place de "pavés" noirs, on a de sutiles variations de couleur, et pour les cheveux c'est du plus bel effet! J'imagine que ça ne l'est pas pour le reste, mais là je suis fan, vraiment! Sinon, toujours aussi bien, et je suis fan de Pan-Pan case 2, sublime ! Et le gag est bien trouvé (et ça t'a en plus évité de devoir chercher une énigme alambiquée ), alors que demander de plus? Franchement, je ne vois pas... quoiqu'une suite ne serait pas pour me déplaire! Encore bravo à toi et au temps que tu passes pour cette BD! Notre Gromphall qui êtes au cieux, Que ton nom soit santifié, que... (bon, j'arrête là, déjà c'est laïque, et ensuite je ne connais pas les paroles (ce qui accessoirement est gênant ) Iliaron
-
Quand même, ce sont des prisonniers! Et puis rien ne dit aux soldats que ce sont bien des soldats de Hoff, après tout, ils ne sont pas au courant de la permission de trois jours! dans à mon avis seuls deux n'avaient sur de trop de la longueur celles Roujio avait déjà relevé : vantèrent Un peu lourd. Du moins, ça "tombe comme un cheveu dans la soupe": on a l'impression que tu ne savais comment l'introduire, donc tu l'as mis là. Répétition de voir tels que Evite le etc à mon goût, préfère "..." faites Demain matin? Mais pourtant je fais autre chose Tu vois le problème? Dans la narration, on dit "lendemain", ce n'est que dans le discours direct que tu peux utiliser "demain" Evite, ça fait trop caricature! Le réveil fut plus doux que le précédent Tout simplement^^ Manque "se" enfilés Là encore, ça fait très caricature: seuls tes héros se démarquent bien, les autres sont comme des robots sans cervelle... Je n'aime pas trop, c'est irréaliste à mon goût (quoique je n'étais pas là à cette époque^^) GRRRR "donc" **sors les cros** censé La référence ultime en matière de coups de fouer (l'avait déjà été cité une fois par Linuath ) Maintenant, place à la critique: Déjà, tout le monde en a parlé: les dialogues sont ton point faible: très souvent ils font irréels. Juste pour rire, je me suis amusé à en reprendre un et à "essayer" (mais je dois dire que tu es dans une situation vraiment très compliquée) Les amis restèrent un moment silencieux, perdus dans leurs pensées. Soudain, Rob, que ce silence oppressait, brisa le cercle nerveux du silence: "- Dans quelle merde on s'en fourré?" Il se leva et marcha en rond, rageur. "Dans quelle merde ils nous ont fourré?" Ylanay se leva et siffla entre ses dents, retenant à grand peine la haine dans son gosier. "- Je sais pas, mais ça me plaît pas du tout, vraiment pas!" "- 'Tain, mais vous avez vu les autres" jura Neldirage, "des prisonniers... Ils voudraient nous tuer, ils ne s'y prendraient pas autrement." Il serra ses poings et ses phalanges blanchirent. "- Ils auraient tout aussi bien nous exécuter" se résigna Van. Ses compagnons approuvèrent silencieusement, encore fulminant. Pierre, touché par la peine qu'éprouvaient ses amis, ravala sa propre fureur pour articuler: "- On aura toujours nos armes." Il continua plus bas, d'une voix où se sentait qu'il ne croyait nullement en ce qu'il disait. "Et il se produira bien une occasion de fuir." "- Tu crois vraiment?" répliqua, pessimiste, Ylanay. Ce dernier partit finalement et laissa en plan ses amis. Ceux-ci restèrent encore un moment entre eux, à s'échanger des regards plus lourds que des paroles, avant de finalement être vaincu par ce désir de bien préparer leurs affaires et de ne rien oublier qui puisse être vital plus tard. A toi de voir ce que tu préfère, mais il est vrai que mon style n'est pas ton style (ce qui est la logique même) Mais un autre défaut, c'est, je dirais, que ça se sent que tout a été préparé pour les "recruter": l'homme viril... Deux cas donc se présentent. Soit c'est en réalité un pur hasard et mauvais enchaînement, mais dans ce cas, pourquoi? Soit les autorités les avaient déjà en vue, mais dans ce cas encore une fois, pourquoi un tel débauchement d'énergie juste pour eux? Je veux dire, des hommes qui se débarassent d'un minotaure, quand même, ça existe, et ton groupe est pour l'instant loin d'être le meilleur. Une dernière idée me viendrait, après réflexion: le "gouvernement" veut se débarrasser d'une branche de l'armée qui leur nuit et donc envoient leurs hommes à leur perte. Mais dans ce cas, il vaudrait mieux le faire par paquets entiers que cinq par cinq Enfin, il faut vraiment, à mon avis, qu'il y ait une raison, que ce ne soit pas un pur hasard qu'ils participent à cette campagne si risquée. Iliaron
-
Et bien, que dire? Merci! Cela heurte ma sensibilité bornée de S . Mais je comprends tout à fait, je n'y étais pas allé de main morte . C'est assez, disons, récent comme ajout (j'ai peut-être même dû oublier d'éditer pour deux mots le prologue, oups ) Content de voir que la psycho ne te gave pas encore . Pour la description du pourquoi des remparts, c'est bien simple, à peu près tout le monde a pour base la guerre de la Loriath (et dans le cas présent, ça m'aidait vraiment car je n'avais nulle idée du pourquoi du comment non plus, et par chance ça collait parfaitement à l'intrigue et à ce qu'il s'est passé dans le passé (jolie alliance de mot ), donc j'en ai profité. Sinon ce serait resté inexpliqué, et ça n'aurait pas été non plus bien grave . Il faut d'abord que je décide de la manière de rejoindre les chevaux: ellipse narrative ou non (enfin, ça signifie: il faut que j'ai le temps ) Gemini Dragon: Quelle agréable surprise que j'ai eu quand j'ai remarqué ta critique. J'en ai même actualisé la page tellement je n'y croyais pas! Tout ce que je peux te dire est merci beaucoup de ta critique, ça fait chaud au coeur! Merci Le prologue ayant été écrit environ quinze chapitres après le début du récit, j'avais le temps de maîtriser assez bien les personnages . Mais de là à les rendre attachant, ça me fait vraiment plaisir! Merci des corrections, jamais je n'aurais cru qu'il y avait autant de fautes! Ca a du te prendre beaucoup de temps, et donc je réitére mes remerciements! Je vérifierais dans un dictionnaire dès qu'un passe à ma portée (mais là ça signifierait monter et descendre deux étages ) J'ai choisi "la peine que". C'est vrai que la phrase n'était pas très claire . J'ai mis apporté. par contre, J'hésite vraiment entre "mordait" et "mordit", dans ma vision c'est pile au moment où il mord, donc très bref, d'où le passé simple. Le "alors", selon moi, renforce cette impression de rapidité. J'y réfléchirais quand même! Désolé, je dois avouer ne pas tellement comprendre. Je dois sûrement avoir tort (surtout que tu as raison à chaque fois ), mais je pensais que, et pour "après que", et pour "avant que", ça donnait le subjonctif. Là, c'est donc censé donner quoi? "après que la nuit est tombée"? (ça sonne mal je trouve, mais si c'est ça la bonne forme, autant éviter les erreurs de conjugaisons) Le seul où je suis sûr: parent est masculin (un parent). Tu peux remplacer "ses parents" par "ils", et ça donne: "qu'ils s'étaient demandés" (là c'est le verbe être, pas avoir (c'est vrai que pour "avoir", j'accumule plus d'erreurs que je n'aurais cru!) Je trouve le passé simple mieux adapté. L'imparfait donne une impression de durée, de quelque chose qui n'est pas fini, or ça l'est: maintenant les nouveaux écoliers ne doivent même plus entendre parler de ces fameuses lettres codées. Encore merci de ce relevé si complet de fautes, tu me révèles une face de moi que je ne connaissais pas . Si tu veux le texte complet par mail, n'hésite vraiment pas à me demander! Iliaron
-
Bon, comme j'avais pas mal de profs absents, et comme je suis passé complétement à côté d'un DS de SVT qui m'a miné le moral au point de ne pas avoir le courage de sortir de devant l'écran (m'énerve, j'aurais pas réviser, j'aurais eu une meilleure note... Pfiou, à bas les chahutages dans les couloirs, ça m'a déconcentré pile à la lecture d'un des mots les plus importants... (sigh, c'était la seule matière où je pouvais encore rester premier, dommage...) enfin bon, passons), j'ai écrit une suite (ça m'a toujours permis de rendre mon ennui utile...) Faudrait savoir, d'habitude tu te plains que c'est trop court^^ (bon là c'est vrai que je suis vraiment passé du coq à l'âne...) Là ça risque d'être un peu court, mais ça permet de clore ce chapitre d'une trentaine de pages (mais je risque de faire passer une partie du début dans le précédent chapitre histoire d'équilibrer). Normalement je n'aurais pas besoin d'y revenir, ils ont pris le bilboquet et les flèches, et se sont demandés ce qui était écrit au niveau du parchemin, c'est donc bon. Bonne lecture Inxi (j'ai cessé de me faire des illusions, surtout aujourd'hui...) * * * Un quart d’heure s’était écoulé, et déjà les six ombres se coulaient avec aisance entre les barrières des champs. La muraille semblait déjà loin, et les quelques lanternes qui ornaient les façades extérieures n’étaient plus que de ténus points lumineux. Après leur échappée de justesse des gardes, des gueulades avaient accompagné leur avancée, et sans nul doute un conseil de guerre avait été convoqué. Des flèches enflammées avaient même été décochées au-dessus des remparts, vraisemblablement pour alerter les hameaux environnants. Ils n’avaient donc plus beaucoup de temps pour quitter les environs directs du château. Certes sortir de Skefoy même leur avait permis de passer, non sans risque, au travers des mailles du filet qui chutait sur eux, mais tel un nuage poussé par quelque pernicieuse brise, la prison était poussé inéluctablement à leur encontre. Après cette course éperdue, Gontrand, habitué aux situations de fuite, leur intima d’un unique geste de stopper leur folle avancée. Arthur s’en fit aussitôt l’interprète. Geoffroy semblait prêt à les houspiller de continuer de courir. Il avait réalisé un fort sacrifice pour découper un passage au travers du piège tendu, et n’était nullement prêt à abandonner les quelques minutes gagnées. « - Il a raison, nous avons encore les forces d’continuer d’courir, c’est vrai. Mais elles s’ront épuisées avant d’arriver aux murailles. Et si on tombe dans un mauvais traq’nard, faut être capable d’s’en sortir, donc d’un coup courir vite pendant un certain temps… Faut toujours prévoir un coup d’avance, sinon on est perdu. » « - D’accord, d’accord » maugréa sans cœur Geoffroy. « - De toute façon, il nous reste quoi jusqu’au vieil arbre ? Deux lieues au grand maximum » pronostiqua avec sérieux Mav. « - Me dis pas que tu comptes sauter de là-bas ? » « - Geoffroy, je sais que tu as passé avant pas mal de temps avec Richard à son sommet. Mais c’est bien le seul endroit où l’on peut passer si aisément au-dessus de la muraille, et un où la hauteur est la plus basse. » Devant l’air surpris de Geoffroy, il lui apprit : « ne pense pas que tu as été le seul à vouloir fuir… » Geoffroy se contenta de hocher pensivement, avant de leur confier : « - Fichue aube qui se lève déjà… Je dois vraiment être un pleutre, d’abord je pleure, maintenant j’ai peur d’une aurore. » Mav s’arrêta brusquement et se tourna vers Geoffroy. Il annonça d’une voix solennelle : « - Pleurer, c’est avoir le courage d’exposer ses sentiments. Je te trouve bien plus courageux d’avoir pleuré, que si tu avais gardé cela à l’intérieur de toi en une forte rancœur. » « - Ah bon » s’étonna avec sarcasmes Geoffroy, « car tu trouves que je vous ai vraiment confié beaucoup de choses ? » Il repartit, laissant en plan ses amis. Ceux-ci suivirent en silence, comprenant que Geoffroy allait finir par tout leur dire, il fallait lui laisser le temps de puiser en lui assez de courage. Après un temps, il commença : « - Vous avez dû remarquer que j’aime quand même bien blaguer. » Il marqua une pause. Arthur, qui était celui qui appréciait le moins les railleries, aurait à un tout autre moment répliqué vivement. Mais malgré tout il se sentait en cet instant bien trop proche de son ami pour briser sa confidence. « Mais toujours, quand je sens que je suis allé trop loin, je m’excuse. Cela fait, selon moi, partie intégrante de l’ironie… Jamais, je pense, je n’étais allé aussi loin. » Il s’arrêta, et ses compagnons approuvèrent d’un geste de tête. « Pourtant ce soldat ne m’avait strictement rien fait, et je n’aurais jamais plus l’occasion de m’excuser. Le pire c’est que c’en était un vraiment sympathique, car quand même il m’a d’abord accepté un temps dans ses bras, et pas mal d’autres m’auraient tué et on en parlerait plus. C’est sûr que j’aurais pu y aller d’une manière moins forte, mais on devait passer avec des rapières, et si le soldat n’avait pas été entièrement absorbé par mon passage, il l’aurait bien remarqué… » Il ravala quelques timides larmes. « Mais ça me fait quand même vraiment mal d’avoir ainsi brisé la nuit au soldat, je pense qu’il restera longtemps à se maudire de ne pas m’avoir tué, et la haine qu’il éprouve à mon encontre n’est vraiment pas près de se tarir. » « - Allez, un peu de courage, Geoffroy, tu vas voir, grâce à toi on va fuir. Une fois qu’on aura sauté au-dessus de la muraille, ça ira bien mieux ! » Ilia s’approcha discrètement de Mav et lui souffla : « - Nos chevaux ne sont-ils pas au niveau de la porte d’entrée ? » « - Si, mais ils ne sont pas attachés. Et tu ne m’avais pas dit que les chevaux elfiques venaient quand on les sifflait ? » « - Pas de si loin en tout cas. » « - N’en parle pas à Geoffroy, pas dans son état » le supplia presque Mav. « Je n’ai pas envie de le voir encore plus souffrir. » « - Je saisis » le rassura Ilia. Ils parlèrent ainsi de tout et de rien jusqu’à atteindre l’arbre. Mav le noya sans discontinuer d’anecdotes sur le travail à la forge et de l’amour qu’il avait à voir le métal fondu. Ilia, qui pourtant percevait les fourneaux des humains comme des outils d’Althior, l’enfer elfique, ne put s’empêcher de se laisser bercer par la passion qui émanait des paroles de l’homme. Ils parlèrent de Pierre et de Richard rapidement, comme s’ils ne voulaient pas se rendre triste à songer au futur – ils savaient pertinemment qu’ils allaient avoir à tirer leurs armes, pas besoin de ne penser qu’à ce moment là – Geoffroy évoqua avec quelques souvenirs ses premières conquêtes, tandis qu’Ilia parla de son enfance Athi et de ses premiers arbres grimpés, de sa première chasse et de son triste dénouement, et enfin de sa rencontre avec Kirla. Ils ne virent pas les kilomètres défiler, et sans avoir évoqué une seule fois ce qu’ils feraient une fois au niveau de l’arbre, ils arrivèrent au point nommé. Certes cette discussion ne leur avait absolument pas permis de mieux envisager leur fuite, mais elle avait permis de concrétiser leur amitié de la plus belle manière qui soit. Et cela, même s’ils avaient été poursuivis par des agresseurs, valait bien de perdre quelques instants. Sans amitié, ils ne pourraient jamais triompher ! « - Comment on fait » demanda simplement Arthur sans plus tergiverser. « - Une corde » répondit avec concision Mav. « - Quoi ? » « - Avec une corde ! » Mav s’étonna quelque peu qu’Arthur n’ait pas saisi dès le début sa phrase. « - Non, t’as du mal m’comprendre ! J’veux dire, d’accord pour la corde, mais comment ? » « - En l’attachant au tronc, en se hissant au haut de la muraille grâce à ce même arbre, puis en se balançant au bas. » Cette fois, Mav eut réellement l’impression de persister dans un dialogue de sourd. « - T’m’as toujours pas compris ! On a pas de corde » se lamenta Arthur, tout en dissipant le quiproquo. « - Ah, si c’est ça le problème » se moqua Mav, rassuré, « rappelle-toi qu’on ne savait pas ce qu’allait faire Geoffroy. J’avais donc par précaution, disons, emprunté une corde aux Aths, histoire d’avoir l’opportunité de passer par-dessus la muraille. » « - Comme quoi » railla Geoffroy, « cela a servi que je maintienne le secret. » Il n’y eut nul commentaire. Geoffroy avait retrouvé le sourire, c’était suffisant ! « - Eclats de verre » marmonna très faiblement Gontrand. « - Je les avais oublié ceux-là » se maudit Mav. « - Sont moins nombreux sur la muraille extérieure, et heureusement. Z’ont garni la muraille intérieure de piège, mais, tu sais, la muraille extérieure est d’toute façon q’peu gardée. Ca a coûté b’en assez cher comme ça. » « - Et à quoi elle sert cette muraille » s’enquit Ilia, légèrement décontenancé par la folie humaine qui consistait à construire de coûteuses fortifications – même si en tant qu’Ath l’argent ne signifiait pas grand-chose pour lui – et à ne pas les garder. » « - Il faudrait trop d’hommes. L’édification remonte à une époque où l’on était bien plus prospère, avec plus d’hommes. Ca doit bien remonter à l’origine du royaume d’ailleurs, à cette époque il y avait plus de guerriers, du moins c’est ce que disent les légendes » songea à haute voix Mav. « - Et ça ralentit les invasions » conclut Arthur. « - Je me rappelle d’un charlatan m’ayant appris que ça remonte à une très ancienne défaite où l’on avait pourtant failli gagner, et, par peur de représailles d’une peuplade étrange et puissante, une grande partie des hommes avaient construit Skefoy pour s’y réfugier. Il paraît qu’à l’époque presque toute la population était des soldats, mais bon, c’est sûrement des commérages, faut pas non plus y prêter grande attention. » « - Ton charlatan avait raison alors » lui apprit, à la surprise des compagnons, Kirla. « Et la guerre dont tu parles est la guerre de Loriath. L’homme ne savait simplement pas que les hommes s’étaient réfugiés par peur des elfes. » Cette révélation leur apparut à tous invraisemblables, puis après une rapide réflexion, ils saisirent enfin l’origine de la xénophobie des hommes à l’encontre de tous peuples étrangers. Cela devait tout de même remonter à loin, très loin ! Vingt-deux générations, sûrement… Le duc n’était-il pas le vingt-deuxième descendant de la dynastie des Hannifoy… Et les Aths se souvenaient encore de ces temps reculés ! « - Si vous voulez, on pourra toujours en parler plus tard » commença à s’énerver Ilia devant le temps perdu, « mais là, il faut vraiment s’en aller ! Le soleil se réveille de sa nuit et darde déjà ses rayons ! L’aube fait rougeoyer le ciel, et nous serons plus que visibles dans quelques instants ! » Tous se rendirent alors compte qu’ils venaient de perdre inutilement de précieuses minutes. La connaissance valait certes un certain prix, mais pas celui qu’ils encourraient s’ils se faisaient prendre ! « Mav, passe-moi la corde, je l’attache. Vous autres, montez sur l’arbre. Kirla et moi on passe dernier, on a l’habitude de grimper aux arbres. En très peu de temps, le filin fut enroulé autour du tronc, et, d’un nœud qui paraissait lâche, s’agrippa solidement contre l’écorce. Ce fut Mav qui monta le premier le long du tronc. L’entreprise était rendue ardue car l’arbre, vieux et pourri de l’intérieur, présentait certes des branches pour poser les pieds, mais des dernières avaient la fâcheuse habitude de se briser lorsque l’on voulait y prendre prise. De plus, de la mousse apparaissait dans tous les recoins et rendait l’ascension encore plus dangereuse. Par chance, la muraille ne faisait que trois mètres de haut, et une chute, à moins d’être réellement malchanceux, ne faisait perdre que du temps. Une fois à hauteur de la muraille, Mav sauta le mètre le séparant de celle-ci, se saisit de la corde, et disparut derrière les pierres. Une fois à terre, il cria un « c’est bon », et ce fut à Geoffroy de s’élancer. Puis vint Arthur, qui dut tenter par trois fois la grimpée, les branches ne supportant pas sa stature imposante. Heureusement, il était assez souple – vive les entraînements soldatesques, se réjouit Gontrand en silence – et atterrit à chaque fois comme un félin, certes il avait l’air d’un chat très lourd et bruyant, mais il possédait la même agilité. Avant de prendre la corde, il demanda nerveusement : « - T’es sûr que ça va tenir ? M’a pas l’air b’en solide. » « - Ne te fais nul souci » le rassura Ilia, « c’est moi qui ait fait le nœud ! » Sans être rasséréné, car ne connaissant les qualités d’Ilia, Arthur se risqua à confier sa descente au mince filin. « - Ah ben, finalement, c’est bon » se surprit-il une fois en bas. Ilia ria légèrement en songeant que l’arbre ne survivrait pas à un passage de plus de la part d’Arthur, avant de remarquer que Gontrand était déjà en haut. Ilia admira la prestance avec laquelle il avait grimpé, et nonchalamment Gontrand se balança au-dessus de la muraille et disparut sans mal derrière les fortifications. Comme ils s’y attendaient, ce ne fut pas Gontrand qui assura avoir bien descendu, mais Mav. Vinrent alors les deux Aths, qui prirent un plaisir rapide, mais bien trop bref à leur goût, à chercher des prises sûres dans l’écorce de l’arbre. Certes le toucher d’un arbre pourri n’était pas forcément très gracieux, mais tout de même, c’était un arbre ! Une fois en bas, Geoffroy les pressa à partir. « - Et tu comptes partir comme ça ? » s’insurgea Ilia. « - Pour sûr, qu’aurait-on oublié ? » demanda juste pour la forme Geoffroy, tout en s’éloignant avec de vifs pas. « - C’est vrai qu’on a laissé une carte de visite » constata Mav en observant la corde, « mais on ne peut rien faire » finit-il avec une pointe de miséricorde dans sa voix. « - Bien sûr que si, pourquoi croyez-vous que le nœud paraît si lâche ? » Simplement, et comme si cela lui apparaissait tout à fait normal, il donne une chiquenaude à la corde qui coula comme un serpent le long des remparts. « - Et on a confié nos vies à ça ! » remarqua, tremblant, Arthur. « Jamais, c’est décidé, jamais plus, je te confie mon existence, Ilia. » Avec un large sourire, ce dernier mima une courbette, l’air de dire « si vous le prenez ainsi », puis marcha droit devant lui afin de rejoindre leurs montures éloignées. Se passe pas grand chose, on en apprend juste un tout petit peu plus sur Skefoy (prochaine leçon, pourquoi Skefoy est surnommée la prodigue) Pour l'arbre, je n'avais pas envie qu'il se passe d'ennui, ça aurait juste été pour rallonger le récit, aucun intérêt donc. Ah oui, et je tenais à expliciter la conduite de Geoffroy, car ça me permet, sans rire, de mieux caractériser l'homme, ça m'aide pas mal sur la psychologie (une des causes de ma mauvaise nuit, à minuit je me suis mis à songer à ce passage...) J'espère que ça vous a plu! Le prochain chapitre sera donc consacré à la rentrée en Loriath. Ben oui, faut bien qu'ils découvrent certaines choses en route! Iliaron, assez démotivé
-
Vraiment très bien; très bien dessiné, et une énigme que tu as imaginé et qui en plus n'est vraiment pas évidente! Seul problème, j'ai comme l'impression que la première partie n'a pas vraiment de lien avec la seconde: il ne semble pas y avoir vraiment de liens entre les phrases (pour ça que ce serait vraiment bien si la réponse incluait tout ) Allez, à tout hasard, j'avais d'abord pensé au soleil, puis à Dieu, à la destinée humaine, à Fourberass penché sur son bureau de travail et observant ses crayons, à ses fans prostrés devant l'écran et Gromphall.... Bonne continuation! Iliaron
-
J'allais dire, ça dépend vraiment du goût de chacun . Je me rappelle d'un commentaire (peut-être pour une poésie), que l'on m'avait dit qu'utiliser les participes présents était très bien . Bref, ça dépend du goût de l'auteur. Il est vrai que l'on a l'impression d'un résumé jusqu'à ce qu'il se fasse recruter par l'armée. Il y a des passages bien décrits, mais rarement une grande description psychologique (remarque, je remarque que dans tous les textes d'Inxi il n'y a pas non plus de très longs passages de descriptions mentales (ce n'est pas un mal, hein, c'est une constatation)). Mine de rien c'est plus long . Et "exact" ne me plaît vraiment pas, car s'il n'a jamais vu un pantin, comment croire qu'il puisse en construire un semblable qui a mis tant de temps à être imaginé (je dois avouer que sur le coup Neldirage m'a apparu quand même trop ingénieux). Perso je ne connaissais pas... Pas forcément, on le sent quand même. Et à notre époque, on a quand même moins l'habitude des entraînements guerriers, donc il n'y a pas forcément de fort décalage au niveau de l'apprentissage, mais pas mal au niveau psychologie par contre. Nuancer la phrase, car il me semble important de dire qu'il s'entraîne. Il est vrai que sur ce coup-là, c'était un peu trop beau . J'avais toujours cru que c'était un exemple inventé, pas authentique. Arf, l'histoire doit être bourrine à souhait (faut que je me le procure )^^ Là, je pense que c'est quand même logique l'attaque, car déjà c'est un peu de là qu'il va tirer son envie de devenir un guerrier (tout du moins, ça va la renforcer à mon goût), et c'est la première confrontation avec la mort (comme tu as dit). Comme j'ai dit plus haut, Inxi n'affectionne pas les longs passages de psychologie, mais à cet endroit, je pense quand même que ça serait utile, vu le tournant que représente l'événement dans la vie de Neldirage! Notez que préssé il fait une longue critique quand même . Iliaron, taquin (et je n'ai toujours pas commencé à réviser ) PS: Elle le reste, je fais passer tout avant la lecture, sauf à de très rares moments (mais j'aimerais bien que le vélo reste aussi un plaisir, visiblement je ne me suis pas inscrit dans le bon club )
-
pouvait, pas aurait trouvait Répétition Sinon l'image est vraiment bien trouvée! Sinon, j'aime vraiment bien! J'espère que ça va être utile, mais dans tes derniers récits, Neldirage aurait déjà sauvé tous les compagnons et enfuis de la ville on ne sait comment . Là ça fait bien plus réél, je ne peux que t'applaudit et te demander la suite! Arf, il est en train de ma rattraper! **grogne de rage** Et il fait beau temps **lave son vélo, en proie au dilemne** et j'hésite à aller au cinéma **considère le soleil avec un regret dans les yeux** et j'ai deux exos de physique et un contrôle de SVT à réaliser pour demain **se fouette de rage**. Bon, j'essaierai de reprendre un peu d'avance ce week-end (même si c'est la qualité qui compte... comment ça, ton récit est empli de qualités, veut pas le savoir ) Iliaron PS: et ne t'inquiète pas, on le lira jusqu'au bout! EDIT: (pour skuik) Non, sans "s", car c'est "on" qui sera fouetté, par les hommes qui seront fouettés. Certes le "on" représente plusieurs personnes, mais c'est quand même un singulier
-
Excellent, vraiment! Le passage de transition est bien créé, et même s'il ne risque de servir à rien, je range mes crocs (pour aujourd'hui), et ne peux que t'applaudir car à chaque endroit il y a un détail! Certes je n'ai pas été plié de rire comme certains (dire que je croyais qu'El Diktator avait de la tenue ), mais j'ai vraiment passé un bon moment à te lire ! Juste une petite remarque: 3° case page 46, la lumière du dehors me semble bien importante pour que semble autant briller la lanterne, et puis, question de logique, de l'extérieure le château m'avait surtout apparu défensif, donc sans grande fenêtre (mais en même temps, il faut de la place pour jeter dehors les plus corpulents ). Continue comme ça! Iliaron