Artharian Posté(e) le 27 décembre 2007 Partager Posté(e) le 27 décembre 2007 (modifié) de retour après plus de 6 mois de silence, je rédige ce court texte histoire de me remettre "dans le bain" avant de réattaquer l'épopée de Morgoth. Morgoth CE PREMIER POST NE COORESPOND PAS A L'HISTOIRE DU TITRE. POUR VOIR LE TEXTE DESCENDRE AU PROCHAIN POST Le soleil se couchait, éclairant le ciel de ses rayons. Quelques nuages parcellaient l'étendue orangée. Les réacteurs des Thunderhawks Space Marines laissaient derriere eux de longues trainées orangeâtre dans le ciel. De la fumée montait des cratères d'obus et des batiments en flamme. C'était la guerre. Un petit groupe de soldats en armures bleues progressaient entre dans les ruines d'un ancien complexe industriel. Le sergent Baladan se tourna vers son escouade de Space Marine: "-Mes frères. Nous devons purger ce monde de la présence ork. Nous continuerons vers l'Ouest pendant encore quelques temps. L'Empereur nous protège." Les soldats reprirent leur marche entre les débris amoncellés. Ils avaient parcourus une centaines de mêtres quand le communicateur du sergent gresilla: "-Frêre Baladan, nous avons repéré des Xenos approchant dans votre direction. Ils sont nombreux. J'arrive avec mon escouade, nous devrions pouvoir en venir à bout. -Merci frêre Dihlmar, je prépare mon escouade, répondit Baladan. -L'ennemi ne passera pas! Pour l'Empereur, rugit le comunicateur. -Pour l'Empereur! renchérit le sergent." Soudain une raffale se fit entendre. Un des spaces marines s'effondra. "A couvert !" rugit Baladan alors que ses hommes sautaient derriere des blocs de bétons. Les armes orks avaient l'avantage de faire beaucoup de bruit pour peu de choses et les tirs des spaces marines ajustés avec précision abatirent une bonne partie des forces adverses. Les bolters avaient finit de cracher le feu mais les soldats de l'Empereur restaient à couvert. Soudain un cris bestial retentit: "WAAAGH!!!". Baladan risqua un regard et vit une marée d'humanoïdes verts courrant vers eux. Il décrocha une grenade de sa ceinture et la jetta dans les flots de bras et d'armes. Puis il ordonna des tirs métodiques. la grenade explosa dans une gerbe de sang, de viscères et de bras. La vingtaines de monstres qui leur fonçait dessus fut réduite de moitié alors qu'elle arrivait à leur contact. Les spaces marines se battaient à un contre deux et tout espoir semblait perdu lorsqu'une salve de tir issus d'un batiment avoisinant abattit trois monstres. Peu de temps après tous les orcs étaient étendus sur le sols. Les sauveurs sortirent de leur cachette. Il s'agissait de géants en armures bleues "-Merci Dihlmar, nous étions perdus sans vous, commençat Baladan. -C'est la volonté de l'Empereur, frêre Baladan. répondit l'autre. Il punit ses ennemis dans sa colère. Nous ne sommes que sont bras. Mais ces orcs semblaient moins nombreux que..." Une énorme série d'explosions secoua les ruines alors que les spaces marines étaient anéantits. Lorsque la fumée se dissipa, la silouhette d'un orcs se forma dans l'obscurité d'un batiment. Celui-ci tira sur le cigare qu'il avait coincé entre ses dents et dit: "-Lé ork revienn' toujours. Toujours plus grands toujours plus for. Pask'on est dé ork et cé pas lé zom bleu ki vont nous battre! -WAAAGH!!! rugirent une vingtaines de voix derriere lui" merci à SonOfKhaine pour la coorection des fautes en espérant qu'il n'en reste pas^^ J'avais toujours écrit orc mais bon :blushing:/>. Modifié le 10 juillet 2013 par Artharian Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SonOfKhaine Posté(e) le 27 décembre 2007 Partager Posté(e) le 27 décembre 2007 (modifié) Le soleil se couchait, éclairant le ciel de ses rayons. Quelques nuages parcellaient l'étendue orangée. Les réacteurs des Thunderhawks Space Marines laissaient derriere eux de longues trainées orangeâtre dans le ciel. De la fumée montait des cratères d'obus et des batiments en flamme. C'était la guerre. Un petit groupe de soldats en armures bleues progressaient entre (dans, non ?) les ruines d'un ancien complexe industriel. Le sergent Baladan se tourna vers son escouade de Space Marine:"-Mes frères. Nous devons purger ce monde de la présence ork. Nous continuerons vers l'Ouest pendant encore quelques temps. L'Empereur nous protège." Les soldats reprirent leur marche entre les débris amoncellés. Ils avaient parcourus une centaines de mêtres quand le communicateur du sergent gresilla: "-Frêre Baladan, nous avons repéré des Xenos approchant dans votre direction. Ils sont nombreux. J'arrive avec mon escouade, nous devrions pouvoir en venir à bout. -Merci frêre Dihlmar, je prépare mon escouade, répondit Baladan. -L'ennemi ne passera pas! Pour l'Empereur, rugit le comunicateur. -Pour l'Empereur! renchérit le sergent." Soudain une raffale se fit entendre. Un des spaces marines s'effondra. "A couvert !" rugit Baladan alors que ses hommes sautaient derriere des blocs de bétons. Les armes orks avaient l'avantage de faire beaucoup de bruit pour peu de choses et les tirs des spaces marines ajustés avec précision abatirent une bonne partie des forces adverses. Les bolters avaient finit de cracher le feu mais les soldats de l'Empereur restaient à couvert. Soudain un cris bestial retentit: "WAAAGH!!!". Baladan risqua un regard et vit une marée d'humanoïdes verts courrant vers eux. Il décrocha une grenade de sa ceinture et la jetta dans les flots de bras et d'armes. Puis il ordonna des tirs métodiques. la grenade explosa dans une gerbe de sang, de viscères et de bras. La vingtaines de monstres qui leur fonçait dessus fut réduite de moitié alors qu'elle arrivait à leur contact. Les spaces marines se battaient à un contre deux et tout espoir semblait perdu lorsqu'une salve de tir issus d'un batiment avoisinant abattit trois monstres. Peu de temps après tous les orcs étaient étendus sur le sols. Les sauveurs sortirent de leur cachette. Il s'agissait de géants en armures bleues "-Merci Dihlmar, nous étions perdus sans vous, commençat Baladan. -C'est la volonté de l'Empereur, frêre Baladan. répondit l'autre. Il punit ses ennemis dans sa colère. Nous ne sommes que sont bras. Mais ces orcs semblaient moins nombreux que..." Une énorme série d'explosions secoua les ruines alors que les spaces marines étaient anéantits. Lorsque la fumée se dissipa, la silouhette d'un orcs se forma dans l'obscurité d'un batiment. Celui-ci tira sur le cigare qu'il avait coincé entre ses dents et dit: "-Lé ork revienn' toujours. Toujours plus grands toujours plus for. Pask'on est dé ork et cé pas lé zom bleu ki vont nous battre! -WAAAGH!!! rugirent une vingtaines de voix derriere lui" C'est sympa, mais peut-être un peu trop haché. Cela dit, si s'est ton style, ça ne me dérange pas plus que ça... Rien à redire niveau fluff. Niveau fautes, ben tout le monde en fait, t'en fait plus que certains et je ne vois pas réellement où est le prolbème, même si c'est toujours gênant. J'ai hâte de lire la suite, histoire de voir ton vrai niveau parce que je sais que les dérouillages ne se passent pas toujours trés bien au début... SoK, pour l'Empereur ! Modifié le 27 décembre 2007 par SonOfKhaine Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Artharian Posté(e) le 4 janvier 2011 Auteur Partager Posté(e) le 4 janvier 2011 (modifié) Un autre petit décrassage de mes doigts engourdis par des années de labeurs. C'EST ICI QUE TOUT COMMENCE Essai sur la lutte d'un esprit contre lui-même. Ce texte s'inspire fortement du débat qui a eu lieu ici à partir du 6ème post. Chapitre premier Silence D'un vitrail cassé s'écoulait ininterrompue une brume couleur neige. Cela était semblable à une cascade nuageuse dont les flots blancs s'écrasaient délicatement sur le sol de pierres noires avant de s'étaler à travers la pièce répandant une odeur fraîche d'herbe mouillée. A travers le carreau brisé, on pouvait voir le ciel d'un bleu profond parsemé de tâches nacrées. Mais déjà leurs lueurs faiblissait et l'étang sidéral s'éclaircissait suivant la mesure des ondes de l'aube. Dérivant comme des naufragés après une tempête de nombreux amas blanchâtre lâchaient des myriades de confettis scintillants qui se mélangeaient aux lueurs mourantes. A mesure que la mélopée matinale progressait, la salle sombre et monotone reprenait ce chant et bientôt une aveuglante lumière auréola le vitrail. Un rayon creva les ténèbres de la pièces fendant la brume repoussant la frayeur des lieux. Il frappa violemment un drap de soie noire. Le motif immaculé brodé sur l'étendard tranchait maintenant plus vivement avec l'ébène du tissu. L'atmosphère donnait de la croix blanche une vision divine. Une gigantesque silhouette frissonna sur les quelques dalles de pierre de la pièce. Le géant en armure noire était agenouillé dans une posture de recueillement face à la bannière de son chapitre. Posée face à lui sur l'autel, une longue épée ouvragée attendait patiemment que les mains de son possesseur attrape fermement sa poignée. De sombres reflets parcouraient cette lame ténébreuse et son tranchant d'acier luisait faiblement. Pourtant, seul dans l'ombre, le géant priait. Accrochés à sa robe de bure, maints signes de dévotion remuaient timidement l'air glacial du lieu. Un pistolet-bolter gaîné à la ceinture attendait patiemment le long de la cuisse de l'initié. Si le géant n'avait pas porté de casque, il aurait été aisé de distinguer les cernes creusées sous ses yeux fatigués et ses joues saillantes, son teint pâle et ses lèvres blanches lui auraient donné un air faussement malade et fragile. Soudain le marine se releva, empoigna l'épée et la dressant au dessus de sa tête adressa une dernière prière à l'Empereur-Dieu puis se dirigea vers une porte de bois gondolée recouverte d'une mousse verte et visqueuse. Il frappa trois coups qui se répercutèrent sourdement à travers la salle. Trois autres coup, plus fort, remuèrent les chaînes qui entravaient la porte de l'extérieur. "Frère" appela-t-il, "Frère je suis prêt". Aucune réponse, aucun bruit ne s'éleva. La pièce était maintenant éclairée en son sein d'un brûlant rayon de lumière blanche. Le géant frappa à nouveau. Le bruit se répercuta un millier de fois, l'instant sembla millénaire et, alors que mourraient les derniers échos le marine recula de trois pas avant de charger la porte. Celle-ci tînt bon faisant au mieux crier les chaînes qui la retenait. Deux fois, puis trois et le bois craqua, les chaînes coulèrent le long de l'embrasure et le champion pu enfin quitter les lieux. Posant le pied dans le cloître, le géant ne pu réprimer un mauvais sentiment alors qu'un frisson las et insidieux se propageait le long de son échine. Il récita un verset et se lança d'un pas pesant sur le chemin cerclant la cours. La brume froide qui inondait le sol n'était pas la cause de son tourment. Pas plus que ne l'était la neige qui commençait à tomber calmement en cette fraîche matinée. Alors qu'à chacun de ses pas il fendait les nuages glissant à ses pieds et que chaque regards recherchant les moindres détails lui confirmaient qu'il était certainement devenu le seul homme de l'Empereur-Dieu progressant dans ce décor, il dégaina calmement son pistolet-bolter et raffermi sa poigne sur la sainte lame qu'il tenait. Tel un sombre cuirassé aux livrées éclatantes, contrastant avec l'écume insaisissable et tempétueuse qui coulait sur le sol, la masse noire avançait avec calme et fermeté. Rompu aux combats sur de nombreux mondes, le champion ne s'était que rarement retrouvé seul, et jamais dans ses propres murs. Secouant la tête, il repoussa cette pensée. Il ne serait jamais seul, car jamais l'Empereur-Dieu ne l'abandonnerait. Se raccrochant à sa foi, comme le naufragé se raccroche à une épave, il oublia ses craintes, ou plutôt son instinct. Lui et ses frères n'avaient jamais de craintes, jamais de doute, ils étaient le saint glaive et le bouclier inébranlable de l'humanité, ils dominaient leurs corps par l'esprit et écrasait leurs esprit par la foi. Alors même que dans sa tête s'affrontaient son devoir, sa raison et ses pulsions, il parvint à l'entré d'un couloir. Des profondeurs de son être l'affrontement se tut cédant la place à trois cent ans d'expérience. Déjà son corps se mouvait pour lui et les injonctions de son esprit faiblissant, il pointa son bolter en avant, préparant sa lame à une éventuelle parade. Quelque chose se terrait malicieusement dans ce couloir, il le discernait, il le savait, non, il le sentait. Désormais focalisé sur une idée, il progressa plus rapidement. Avançant méthodiquement entre les murs où l'eau suintante avait gelée, où l'obscurité ambiante demeurait inexplicable -ou trouvant une explication trop rationnelle pour être plausible- il sentait son corps se tendre. Un bruit de pas tinta faiblement derrière lui. Se retournant promptement et dans un grand silence, il ne distingua rien. Son instinct lui dictait ce que son esprit condamnait tout en étant la cause de ses maux. Pourquoi n'y avait-il rien? Il détestait cette situation. Il se sentait proie et cette idée l'écœura. Il n'était pas plus proie que prédateur, il était la montagne immuable qui se dresse, il était l'acier indestructible qui ne craint nul choses. Il n'avait pas, ne devait pas avoir de volonté, si ce n'est celle d'obéir. Il ne devait pas avoir de crainte si ce n'est de lui-même. Mais pourquoi n'y avait-il rien? Un bruissement sur son flanc et sa main tira trois munitions avant qu'il ne la domine à nouveau. Il préféra mettre cette réaction sur le compte de réflexes d'années de combats plutôt que sur son anxiété toute humaine. Il savait qu'il n'avait pu garder de l'être humain cette méprisable fragilité. Il se promit de redoubler ses prières ce soir là et de jeûner trois jours pour se repentir de sa faiblesse. "Empereur, guide moi" murmura-t-il. Écoutant l'abysse pendant une éternité, il reprit sa progression. D'autres écho lui parvinrent. Il se retourna, toujours rien. Devenait-il fou? Non, il brandit sa foi dans les ténèbres comme un phare dans la tempête de son âme. Il se rassura et comprit qu'il n'avait de crainte. Ses enseignements lui revenant, il prononça"La peur ne nous caressera pas, car sa paume n'est qu'une illusion fruit de mes égarements". Sa vie n'était qu'un feu, une étincelle dans le flot incessant des âmes au service de l'Empereur-Dieu. Il ne pouvait avoir peur, car la mort lui était inévitable. Elle l'avait maintes fois visité, elle lui avait tenu compagnie en bien des moments, c'était maintenant une vieille compagne. Mais pourquoi n'y avait-il rien? Cette pensée le dévorait. Plus que tout il haïssait la solitude. Non parce qu'il aimait être entouré. Un dévot de l'Empereur n'a pas à aimer. Il voulait juste arrêter de réfléchir. Réfléchir était monstrueusement angoissant. Bien sur il avait été formé et cela nécessitait une force mentale exercée et la culture d'un savoir spécifié, mais réfléchir seul mènerait probablement à l'erreur, et pire encore, à l'hérésie. Et seul dans ce couloir, il accepterait tout être venant à son encontre. Qu'il soit allié pour apaiser ses doutes ou ennemi pour rassurer sa foi. Semblant se moquer de ce pauvre être perdu entre ses convictions et le monde qui l'entourait, le couloir ne lui renvoya que le murmure glacé du vent courant dans les couloir alentour et l'image de la brume glissant tranquillement à ses pied, que seule son emprunte troublait quelques instant. Jetant, comme un éclat de rire, à la face du space marine cet affreux constat: rien ne bougeait alentour. Celui-ci, nullement atteint par les railleries fatalistes dont cet endroit malicieux l'éclaboussait reprit son avance minutieuse. Et les ténèbres de riposter à cette indignante indifférence. Elles s'épaissirent, dansèrent, et frémirent, tandis que le fleuve blanc coulant sur la pierre jetait en l'air des formes de plus en plus folles sur les jambes du space marine à chacun de ses pas. Tantôt une main, tantôt une langue, ici un visage aux orbites vides, là un corps nu de femme. Et pourtant au milieu de cette mer en pleine euphorie, le marin solitaire restait concentré sur sa tâche ne semblant rien remarquer - ou peut-être ne voulant rien remarquer- de la représentation que lui jouait le sombre couloir. Préoccuper par lui-même sans observer alentour, le space marine pensait, et comme les pensées s’entretuaient dans sa tête, il fit ce que toujours il avait sut faire pour les étouffer, il pria. Seigneur, que prier était rassurant. Dieu, qu'elle étincelante lueur au milieu de ces ténèbres qui s'épaississaient suivant la mesure de ses cantiques. Les premières minutes lui apportèrent un tel soulagement qu'il se surprit lui-même. Lissant son esprit et contraignant sa réflexion, il put reprendre son avancée et progressa rapidement. Il n'hésitait plus, il ne craignait plus, pour tout dire, il ne ressentait plus. Seules, résonnant dans son casque, les dévotions à son unique maître l'importait. Il pu fouiller un bon nombre de pièces et arpenter plusieurs couloirs sans faiblir, sans que son corps ne lui dicta d'aucune manière ses agissements. Pourtant, alors qu'il s'évertuait pour la dixième fois à répéter l'opération méticuleuse de pénétrer une salle obscure il sentit sa résolution faillir. Il n'arrêta pas ses chants pieux, pas plus que ses lèvres ne purent contenir le flot sacré de sa donation à l'Empereur. Mais traîtreusement, ses pensées remontèrent comme le poisson remonte la rivière. Peut-être était-ce du à la récitation mécanique, exempte de tout investissement personnel. Peut-être que réitérer jours après jours, années après années, décennies après décennies, les mêmes dévotions avait altéré l'immaculée beauté de celles-ci, ou tout simplement n'y trouvait-il plus assez de courage sans s'en rendre compte. Lorsqu'il comprit que sa pensée avait recouvert sa dévotion, il s'arrêta net et toutes ses sensations refirent surface, prenant leurs revanches avec sadisme, comme si le fait de les avoir noyé dans le lac de sa mémoire leur avait donner une signification plus palpable. Autour de lui, la brume s'épaissit et les ténèbres l'entourant l'obligèrent à passer en vision infrarouge. Ses sens écoutaient les abîmes qui voulaient le submerger. Mais pourquoi n'y avait-il toujours rien? Il ressentait d'une manière plus vive encore qu'à l'entré du couloir une présence. Cependant pas d'écho, pas de bruissement, rien ne trahissait l'existence de cette chose qui le regardait dans l'ombre. Il voulu prier à nouveau, mais sa récitation passa une fois encore au second plan des tâches qui tournoyaient dans sa tête. Quelque chose remuait dans son esprit. Il avait besoin qu'on le trouva, qu'on le tua ou qu'on le sauve. "Empereur, ne laisse pas ainsi rouiller ton glaive, ne laisse pas le rempart de tes enfants sans protection. Ma résolution est ferme mais ma main est traître, guide-moi, laisse moi un signe" gémit-il faiblement. edit entre deux exams: @Wolf's Shadow, Tu noteras les deux dates, le premier post remonte à 2007, donc il est vrai qu'il soit mal écrit et un peu niais et effectivement le sergent à l'air d'une grosse tâche sans éducation qui ne sait pas motiver ses troupes. Je vais quand même défendre celui-ci: -L'attaque surprise ressemble plus à une rencontre fortuite entre une troupe space marine et un amas peau verte. -Le un contre deux, je pensais au corps à corps. Je sais pas si tu t'es déjà battu contre deux gars en même temps, mais c'est plutôt compliqué, surtout que même tu es SM, tu n'as pas pour autant la vitesse et la grace combattante d'un eldar. Donc le un contre vingt, c'est peut-être pas dure, mais en les pillonants à distance façon tau. A la rigueur si on prévoit à l'avant les coups de ses adversaires. Bon passons il s'agit d'un très vieux récit. -Pour ce qui est de la WAAAGH!, le nombre n'a jamais influé, les orcs sont toujours nombreux. Plus serieusement, il s'agit d'un cri de guerre, peut-être n'ai-je pas le niveau d'étude d'un haut-commandant impérial sur la culture peau-verte, mais pour ma part, je vois la waaagh! comme un hymne, moins mélodieux certe. Le plus gros exemple est dans Dawn of War, l'original, pendant la cinématique d'intro, où on voit une dizaine d'orc faire la waaagh!. Le second texte par contre est plus interresant car plus récent et il relève plus de mon niveau actuel bien que de nombreux passages soient à arranger, notemment celui qui explique que les SM n'ont pas peur de la mort parce qu'il est vraiment mauvais. Je pense surement en faire un récit, si je trouve la foi suffissante. -J'ai effectivement confondu l'âge des SM normaux et du chaos, j'ai mélangé et l'ombre de la damnation s'étant sur moi. Je retrouve le passage et je corrige. Correction de fautes encore en cours Modifié le 11 juillet 2013 par Artharian Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wolf's Shadow Posté(e) le 9 janvier 2011 Partager Posté(e) le 9 janvier 2011 Alors, plusieurs choses =). Au niveau du style tout d'abord, lorsque le sergent space marine déclare à ses hommes qu'ils doivent purger ce monde des orks, je trouve ca légèrement "simplet". Dans le sens où, dés le moment où les Astartes sont en transfère, ils sont mis au courant de la situation qu'ils vont rencontrer. De plus, entendre leur sergent leur dire qu'il doivent tuer des xenos est pour eux un pléonasme rare : "mort au xenos et a l'hérétique !" n'est il pas un des slogans de l'Imperium ? En bref, je vois mal un sergent leurs dire des choses qu'ils savent déjà. Mais je chipote . Secundo, au niveau du fluff. Il y'a tout d'abord l'attaque surprise de la part des orks, quel que peu inhabituelle, ainsi que la perte d'un frère par un tire prodigieusement chanceux. Les orks n'étant pas des snipers, ca peut paraître étrange ! Mais passons ! De plus, on a rarement vu des Space marines en difficulté lorsqu'ils se battent à un contre deux. Dans "La croisade d'armaggadon" ou "Les frères du serpent" ils seraient plutot a un contre 20, et pourtant, ils se débrouillent bien ! En dernier lieu, (mais moins sûr de moi) ne faut-il pas une dizaine de millier d'orks en plus pour déclancher une waaaaag ? Parce qu'à vingt, ca semble ridicule . Enfin, dans ton deuxième texte, il me parait hautement improbable de croiser un Space Marine vieux de trois mille ans ! Dante, commandeur des Blood Angels étant l'un des doyens des Astartes, n'a "que" 1100 ans. Bon, mode chiant : OFF. J'ai cependant beaucoup apprécié ton deuxième texte qui est particulièrement réaliste et prenant . Voilà, bonne continuation ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Artharian Posté(e) le 15 juin 2011 Auteur Partager Posté(e) le 15 juin 2011 (modifié) [i]5 mois depuis mon précédent décrassage, je sens que mes mains reviennent, mais mon esprit lui est toujours vacant. J'aurais enfin un peu de temps libre pour agrémenter voir étoffer cette nouvelle... L'hérésie ou la pensée. Connaitre c'est avant tout Combattre. [/i] Soudain un bruit retenti, indéfinissable, inhumain, immatériel. Alors que la brume devenait si épaisse qu'on ne pouvais plus distinguer les dalles de pierres, le space marine sentit ses muscles se crisper. Enfin il allait pouvoir oublier, enfin il pourrait se laisser aller par le torrent sanglant du combat, prouvant une fois de plus sa dévotion. La brume s'ébranla comme une tempête qui s'abat alors que le son salutaire se fondait dans la houle nacre. Le flot des pantomimes hideux qui léchaient les jambes du dévot de l'Empereur déferla comme une nuée de vagues sur cet océan de folie. Le naufragé en armure noire avança d'un pas. "Montre toi démon car je ne te crains pas!" prononça-t-il d'un ton convaincu. Le silence répondit à son ordre. Toujours ce même silence écoeurant. L'homme frappa lourdement de son pied le sol de dalles tout en réitérant l'injonction. Le bruit se fit de nouveau entendre, moins immatériel, moins inhumain, moins définissable. Ou plutôt, tellement humain, et si peu matériel, qu'il devenait impossible de le définir. A peine était-il possible au marine d'affirmer s'il était plus proche. La brume remua, plus violente, alors que l'onde sonore la parcourait. Le marine frappa à nouveau le sol, sans mots dire. De nouveau, un cri, car désormais, sans comprendre pourquoi, le géant pouvait déterminer un cri dans cette myriade discordante. Ou plutôt, des cris, des cris de dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants. Engoncé dans son armure et tous ses sens orientés vers le combat, il n'aurait pu dire s'il s'agissait de terreur, de rire, de stupeur ou de jouissance. Soudain il sentit un effleurement sur son pied droit, puis sur le gauche. Une caresse continue, lente. Si la pression de cet effleurement avait été un peu plus importante -il n'aurait pu dire si elle l'était- les bottes de métal auraient dégagé de désagréables crissements. Il s'immobilisa. Quelque chose coulait sans bruit entre ses jambes, sous la mer de brume. Il ne voyait rien mais ressentait. La vision de nuit ne pouvait traverser l'immensité blanchâtre désormais si agitée qu'elle menaçait son torse de ses milliers de visages. Alors qu'il allait retomber dans ses doutes, mêlant foi et folie dans une danse infinie, la tempête se calma subitement et la présence qui ruisselait à ses pied s’estompa. Pourtant un instinct presque animal lui nouait le ventre. Ce n'était pas de la peur. Cela ne devait pas être de la peur. Cela l'aurait été s'il avait choisi de s'y abandonner en cet instant. Mais reclus dans sa tétanie contemplative, le marine ne pensait plus rien. Il attendait. Si la chose était partie, il n'aurait eu qu'à attendre puis continuer son investigation et découvrir ce qu'il était advenu de ses frères. Si au contraire elle était toujours là, elle ne tarderait pas à l'attaquer. Il se préparait à la seconde éventualité, l'implorant resque. Sous son casque, un sourire féroce défigura son visage. Son ventre se dénoua d'un coup. Le monde autours de lui sembla pris dans les glaces de l’appréhension. Les reflux blancs qui courraient sur le sol s'épuisèrent en une couche lisse comme une peau de nouveau-né. C'est alors qu'elle se dressa. De toute sa corpulence, de tout son charme, de toute sa splendeur. Irradiant les murs noirs, exhalant son immaculé clarté à travers ce dédale, aveuglant l'homme. Et plus elle se dressait, plus la brume s'estompait. Plus justement, on eut dit que le corps qui se formait aspirait l'étendue blanche. Le bruit revint comme un flot continue. Sourd tout d'abord, il s'amplifia rapidement puis explosa dans une gerbe de lumière et de cris. Figé le marine contemplait la scène, une main serrée sur la garde de son épée et l'autre raffermie sur la paume de son bolter. L'intensité lumineuse fléchie, lentement d'abord, puis en s’accélérant comme une balle lancée en l'air qui retombe inévitablement. C'est alors qu'il la vit, cette chose. Il pointa son arme sur le fragile enfant qui venait d’apparaître face à lui dans ce halo de pureté. Ses yeux fixaient le sol et sa tête brune était penchée sur le côté à la manière d'un pantin cassé. Une aura de fragilité tranquille émanait de cette chose. Rien au monde n'aurait pu pousser le géant à se retrouver là, face à ce monstre d'à peine dix ans et pour rien au monde il n'aurait demandé à être face à un si redoutable adversaire. "Qui es-tu créature du chaos?" interrogea-t-il, regrettant déjà ses mots alors que ses lèvres se fermaient sur eux. Il savait qu'il ne devait pas parler au démon, seul l'éradication de l'impur était son verbe. Mais l'enfant dressa ses yeux malicieux vers lui. Deux yeux fatigués, cernés, encadrés de joues saillantes, deux yeux dans lesquels la vie palpitait. Deux yeux vicieux, qui semblaient demander : "Que fais-tu ici, il fait sombre et froid?". Deux yeux las, mais amusés comme ceux d'un môme qui s'était divertit trop longtemps avec le même jouet et dont la seule satisfaction qu'il en retirerait encore, serait la manière de le détruire. "Tu me connais, et je te connais depuis longtemps" répondit-il sur le ton du professeur donnant la leçon. "Tu m'as donné bien des visages, et bien des noms, tu m'as haï et tu m'as aimé, tu m'as accueilli et tu m'as rejeté, tu m'as chéri et tu m'as renié". A mesure que l'enfant parlait, son ton se faisait plus dur envers le géant. Celui-ci posa son doigt sur la gâchette de son bolter. Mais pourquoi continuait-il d'écouter ce flot d’inepties, il devait en finir au plus vite. Ne pouvant se détacher du regard de l'enfant il continua d’entendre, "Je t'ai suivi depuis ton monde, depuis que tu as voué ton existence à ces guerriers monastiques, à ces chevaliers des étoiles. Ceux qui font pleuvoir sang et mort sur tous les cieux". Il devait tiré, mais pourquoi écoutait-il? Non il n'écoutait pas, les sons lui arrivaient, tout cela n'était pas de sa faute. "Je me suis tût tout ce temps car ils veillaient, ils rôdaient, tous autours de toi. Il me cherchaient, les sots", dit l'enfant en éclatant de rire. Puis il continua en pointant du doigt le dévot, "ils me cherchaient, mais tu m'as bien caché. J'étais au fond de toi depuis tout ce temps. Et par milles tortures et par milles persécutions de ton esprit ils n'auraient rien pu faire parce que toi même tu ne me voyais pas. Et pourtant..." l'enfant se referma tout à coup, comme dompté par la gravité de ce qu'il allait dire. "Et pourtant tu ne m'as plus écouté depuis que tu es avec eux", déplora-t-il presque larmoyant, " quand je t'implorais de ne pas tirer, tu t'es réfugié dans l'obéissance aveugle. Quand je t'implorais de t'épanouir en tendant l'oreille, tu t'es enfermer dans ce casque où résonnent les cantiques, futiles défenses. Quand je t'ai demandé de te voir, tu as regardé leur soleil. Mais cela va se finir. Aujourd'hui ils ne sont plus, mais toi tu es." souligna-t-il d'un haussement de sourcil. "Il est temps de revenir sur ce que tu as gâche depuis tant de temps, viens! Tu peux faire de grandes choses. Mais pour cela, tu devrais me prêter l'oreille". Un coup de bolter éclata dans le couloir achevant cette jérémiade infantile. Le bolt percuta le front de l'enfant, le perçant et ressorti à l'opposé de son crâne dans une gerbe de nuages blancs. Un rire malsain et tonitruant ébranla le marine alors que l'enfant se fondait en une brume molle. Le marine vida son chargeur dans celle-ci, puis un autre, trancha à grands coups d'épée le coton qui traînait sous son regard perdu et presque fou. Finalement la brume se dispersa et disparue. Un bruissement derrière lui le fit sursauter, on effleura son flanc, sous son armure, un courant d'air remonta le long de son échine et une voix lui chuchota à son oreille, "Mais n'ai crainte, je reviendrais te guider, pour le salut de ton âme". L'obscurité qui était retombé fut percée par la lumière de projecteurs. Derrière le marine des pas résonnèrent et la lumière l'auréola. Cinq géants portant des armures ocres surmontés d'un poing noir l’entourèrent, braquant leurs bolters sur lui. Le temps reprenait une course humaine. Les sens du marine revinrent. Son esprit agité quelques minutes auparavant avait repris sa discipline de fer. Il baissa sa lame, rengaina, et rattacha son pistolet bolter à sa ceinture : "- Frère Alexandre, membre de la troisième Croisade Black Templar Imasius, vétérans des croisades Khorelia II et Istan IV, champion de Sa Toute Puissance, lâcha-t-il." * * * [i] edit: après une relecture globale, je me rends compte que mon niveau a fortement diminué. Moralité, ne jamais écrire de nuit, et toujours relire un bon bouquin avant d'écrire, histoire de s'imprégner de l’atmosphère...[/i] Modifié le 11 juillet 2013 par Artharian Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Artharian Posté(e) le 13 juillet 2011 Auteur Partager Posté(e) le 13 juillet 2011 (modifié) [i]Même si il y a peu de réponse, je vais me fier au nombre de lecture. Et puis après tout j'écris pour me faire plaisir. Pour ceux qui n'ont pas la motivation pour lire ce qui précède, soyez rassuré, ce n'est pas la peine pour lire à partir d'ici. Pour ceux qui ont déjà lu et qui regrettent la qualité du texte, rassurez-vous il ne s'agit que d'un premier jet. Je travaille mes écris sur plusieurs mois. J'ai également changé un nom: Baladan devient Rodrigue. Le respect est l'excuse du faible pour ne pas s'imposer [/i] Une petite salle de commandement, c'est de là que le capitaine Icare dirigeait les opérations. Le plafond de ciment grisâtre était recouvert de tubes en plast-acier, de câbles et de grilles métalliques qui séparait l'homme en armure de deux têtes quand il se tenaient debout. Sur sa droite plusieurs écrans renvoyaient les images, les comptes rendus tactiques ou les shémas stratégiques de la progression de ses hommes. A l’opposé une porte blindé en acier, fermée par un rudimentaire loquet constituait la seule issue de ce trou à rats. Sur le mur face à lui un drap ocre surmonté du symbole des Imperial Fist, un poing noir dans un cercle, constituait l'unique ornement du lieu. Au centre de la pièce trônait, dans toute son imposante arrogance, un appareil complexe, regorgeant de boutons verts clignotant joyeusement, qui projetait au dessus de lui une carte holographique du théâtre des opérations dans lequel ses troupes était lancés. Un des trois marines qui se trouvaient face aux écrans se retourna et regarda quelques instant le capitaine, le pensant perdu dans ses pensées. Il se décida à rompre le vrombissement paisible des ventilateurs des machines et les tapotements des doigts sur les touches qui berçaient la pièce : « -Frère Capitaine, un rapport de la quatrième escouade qui s'est enfoncé dans le monastère vient d'arriver. Ils ont trouvé un survivant. -Bien ! Qu'ils me l'amène au centre tactique, je le verrais dans la salle d’interrogatoire. Et transférez moi le rapport. Qu'ils s'assurent qu'il soit en état de parler. Dans combien de temps sera-t-il prêt, demanda le responsable des lieux. -Selon le rapport, il n'a rien, et est parfaitement saint d'esprit. Il sera prêt dès son arrivé, dans une trentaine de minutes. La neige ralentit nos transports Rhinos, assura obéissant l'opérateur radio. » Un second opérateur, voyant que les ordres avaient été donné, et qu'il pouvait importuner son supérieur sans craintes déclara : « - Mon capitaine, les escouades deux et cinq viennent d'arriver au camp. Je leurs ai donné l'ordre de se reposer jusqu'au troisième quart à partir duquel elles relèveront les escouades trois et six pour la garde du camp. Les deux autres escouades viennent de finir l'inspection du monastère et n'ont rien trouvé. - Bonne initiative. Qu'en est-il de la météo ? Jusqu'à quand cette neige va-t-elle tomber ? Je n'aime pas l'idée que nos Rhinos puissent être bloqués par ce temps, questionna-t-il. - Dans deux jours exactement. Les chutes de neiges ne dépasseront pas les trente centimètres au maximum. Rien qui ne puisse inquiéter nos transports. Répondit le second opérateur. -D'accord ! Michael, continua-t-il à l'attention du dernier soldat chargé de surveiller les écrans, contactez le centre de commandement de la barge, nous évacuons la zone dans trois jours si rien de nouveau ne se présente. Dites leurs aussi de prévenir les représentants du chapitre Black Templar les plus proches. Nous avons retrouvé un de leurs hommes, et pas de corps, que nous ignorons pourquoi le site est vide et que s'ils veulent plus d'informations, ils présentent une requête sous trois jours, 10h dernier délais. -Bien capitaine, lâcha le dernier opérateur. - Messieurs , la relève est dans deux heures, si vous avez du nouveau, comme d'habitude, la liaison sécurisée trois point huit, acheva l'officier en se retournant vers la porte » Le gradé avança vers l'issue et appuya du poing sur la plaque de métal. La lourde porte pivota sans un grincement, ce qui laissait présumer de la puissance du marine. Il se baissa légèrement pour passer la sortie et posa un pied à l’extérieur de la salle se retrouvant dans un couloir de béton. Des néons grésillant crachaient une lumière fade sur le sol dessinant tous les dix pas de vifs cercles blancs. Ils étaient reliés entre eux par de long câbles qu'une mousse timide commençait à recouvrir. Il progressa rapidement le long du couloir, suivant la course des fils qui liaient les sources lumineuses, connaissant par cœur le chemin qui le mènerait à la salle d'interrogatoire. Même si cela ne faisait que huit jours que les marines avaient découvert ce bunker désaffecté, ils avaient eu le temps de remettre en service les générateurs d'énergie, et de réparer les circuits électriques. Ce retranchement que lui et ses hommes occupaient était situer sur un plateau rocheux. A cette altitude, la météo était affreuse. Pour tout dire, la neige les harcelait depuis qu'ils avaient posé le pied sur la surface de la planète mais cela n'affectait aucunement le moral de ses hommes. Enlisé dans ce désert blanc, leur abris qu'il jugeait confortable, leurs offrait un abris qui avait grandement facilité leur mission. Il s’enfonçait dans le roc sur six étages. Cependant les marines n'occupaient que les deux premier sous-sols. Au premier était installé la salle de commandement, véritable PC de campagne qu'ils avaient renforcé de toutes les pièces trouvées sur place, ainsi que les hangars pour leurs trois transports Rhinos et pour le redoutable Predator Destructor que ses supérieurs lui avaient accordé. Au second sous-sol se trouvait les chambres, bien que peu utilisées, la cantine, l'antenne médicale où l'apothicaire Ambroise veillait, et les salles d'enfermement et d'interrogatoire. Ces dernières n'étaient pas supposées servir car les hommes de l'Empereur ne faisaient que rarement de prisonnier, mais il se félicita d'avoir respecté les préceptes du Codex Astartes à la lettre. Les bottes du capitaine heurtaient lourdement le sol chaque fois qu'elle touchait le sol de béton alors qu'il descendait lentement l'escalier. Il se laissa porté par sa lassitude et se prit à réfléchir. Pour lui réfléchir était comme un jeu. Un jeu sur lequel il avait tous les droits tant qu'il n'outrepassait pas les règles qu'il s'était fixé -même si parfois il les restructurait comme on aménage une constitution- garantes de sa santé mentale. Il avait désormais envie de s'amuser. Il commença tout d'abord par laisser sa mémoire le reconduire quelques jours plus tôt. Dix très exactement, lorsqu'il s'était vu assigner une mission de reconnaissance. Ses supérieurs lui avaient ordonner de plonger sur la surface d'Ithaque II depuis leur barge de bataille « Le poing de Gaël » afin de retrouver une balise de détresse. Ils lui avaient laissé ses troupes habituelles, quatre escouades de spaces marines. Une d'entre elle était composée de vétérans, qui avaient sillonné avec lui plusieurs secteurs pendant presque un siècle. De solides troupes sur lesquelles il pouvait compter dans toutes les situations. On lui avait ajouter deux escouades de scouts, ces aspirants space marine qui pratiquaient l'art du camouflage avec zèle et ferveur. Il avait demandé à ce qu'on lui accorde un soutient lourd et résistant pour parer n'importe quel événement impromptu qu'on lui avait accordé sous la forme d'une redoutable Predator Destructor. Construit sur le même châssis que les transports Rhinos, les Predator sont férocement chargés d'armes dévastatrices. Les Destructor en particulier comportent sur chaque flanc un bolter lourd, et d'un autocanon en tourelle. Flanqué de cet ost, le capitaine avait atterri en toute quiétude. Mais que les moteurs du premier transport de débarquement planétaire ThunderHawk avait bruni le sol, le signal de la balise s'était brouillé et avait disparu. Quelques heures plus tard il était réapparu pendant quelques minutes, puis s'était de nouveau évanoui des radars. La troupe avait pris position dans le bunker que les scanners longue portée avaient repéré durant la traversée de l’atmosphère. Une fois le point stratégique sécurisé, ils s'étaient dirigés vers le secteurs où l'écho de la balise était apparu. Mais ils n'avaient rien trouvé. Revenu à leur place forte, le signal réapparu, mais sur un autre secteur. Et répétant leurs opération, il ne trouvèrent toujours rien. Et en revenant, le signal illumina un autre coin du radar. Cela avait duré quatre jours. Comme si quelqu'un les avait attiré et une fois sur place s'amusait à jouer avec eux, les envoyant chasser des fantômes sur des distances considérables et revenir sans cesse plus déçu. Excédé par ces recherches inutiles et coûteuses, le capitaine avait fini par ordonner qu'on ne prenne plus en compte le signal et que l'on fouille la région dans un rayon de deux cents kilomètres. La ténacité des marines avait été récompensé car ils avaient finit par trouver trois jours plus tard un monastère Black Templar semblant dater de presque un millénaire. Puis il avait commencé la fouille de celui-ci, bien que le signal s'efforce de les troubler en leurs indiquant sans cesse une direction opposé. Les recherches s'étaient révélé infructueuse hormis ce survivant. Le capitaine emmargea de ses pensées. Il se tenait devant la salle d'interrogatoire, sûrement perdu dans ses rêveries depuis plusieurs minutes. Il frappa du poing la porte à double battant qui fermait le lieu. Celle-ci gémit sourdement, cédant face à la force de l'homme de l'Empereur qui posa un pied en son sein. Il s'agissait en fait d'une grande cantine vide qui s'étendant se prolongeait sur une centaine de mètres et s'étirait sur une cinquantaine. La salle était sombre, ténébreuse même, excepté en son centre où une lampe accrochée au plafond distillait sans répit une lumière blafarde sur une table cabossée et deux chaises usées par le temps suffisamment résistantes pour supporter le poids de l'armure des marines. Personne encore, et cela n'étonna pas le capitaine qui alla s’asseoir tranquillement derrière la table Sur les écrans de son casque il lu tranquillement les différents rapports qu'on lui avait transféré et jaugea l'avancée de sa mission. Il perdit encore quelques temps à présumer des tenants et aboutissant de l'histoire de la balise. La porte s'ouvrit alors, laissant passer trois masses. Un space marine des Black Templar, aisément reconnaissable à son armure noire, et à ses épaulières immaculées où était peinte une croix d'ébène. Ses armes ornaient ses flancs, une magnifique épée ouvragée et un pistolet-bolter de grande faction, très certainement finit par la main d'un maître artisan. . Le capitaine n'en prit par garde, que devait-il redouter d'un chapitre frère qui avait combattu à leur côté des milliers de fois par le passé. Les deux géants aux armures couleur ocres . L'homme en noir retira simplement son casque, laissant apparaître un visage cadavérique, certainement dû au jeunes qu'il s'imposait en signe de dévotion à sa Sainteté l'Empereur-Dieu. Il avait un regard ferme et respirait l'honneur et la détermination. Deux qualités que le capitaine estimait. Malgré son état de fatigue visiblement avancé, l'invité semblait capable d'entretenir une conversation. Arrivé dans le cercle de lumière, ses hommes se mirent au garde-à-vous. « -Repos Frère, dit-il simplement alors qu'il parcourait les derniers mètres qui le séparaient du trio. -Frère capitaine, s'imposa le marine à sa droite, nous avons trouvé ce rescapé dans un des couloirs du monastère, aux coordonnées 50:50:10. Il était seul et les armes à la main. Il venait de tirer, c'est pour cela que nous l'avons repéré. Quoiqu'il en soit il n'a pas été agressif à notre égard. Le reste est dans notre rapport. -Merci, le coupa l'officier, j'ai lu votre rapport, je vous demanderais simplement d'écouter pour l'instant frère Adrien. - A vos ordre, se tût le marine. - Bon, et maintenant, Alexandre, champion de sa Sainteté nous devons parler, fit-il à l'adresse de l'homme en noir sans prêter attention à l'obéissance de ses subordonnés. Je tiens en haute estimme votre chapitre et comprenez que ceci n'est nullement un interrogatoire, quoiqu'en mentent les lieux. Vous n'êtes pas sans savoir que vous êtes la clef du mystère dans lequel nous pataugeons depuis huit longues journées. Je vous demanderais donc de coopérer pour les éventuelles question que je vous poserais. A savoir, pourquoi vous êtes le seul vivant, qui a activé la balise et ce qu'est ce monastère. - Capitaine, répondit tranquillement le géant en noir, l'honneur et le passé de mon chapitre coopère. Il faut seulement que vous sachiez que je ne pourrais pas dévoiler certains secrets de mon chapitre. De plus, je ne peux malheureusement pas répondre aux deux premières questions et seulement partiellement à la dernière. Le lieu où vous m'avez trouvé, n'est pas un simple monastère, il s'agit pour les Black Templar non seulement d'un temple de recueillement et de dévotion mais également du seul lieu où les champions de mon chapitre peuvent trouver des reliques uniques et spécifique à notre chapitre. Je ne peux à leurs sujet vous en dévoiler plus. J'ai été de mon côté informé de la raison de votre venue. - Bien, et je suppose que vous ne pouvez pas répondre si je vous demande pourquoi il n'y a aucune barge de votre chapitre en orbite autours de la planète, continua Icare. Seulement je voudrais plus de détails. Racontez-moi, quand était la dernière fois où vous avez vu un des vôtres. -Hier, j'ai prié toute la nuit pour obtenir les faveurs de sa Toute Puissance. J'étais ici pour parfaire mon esprit et pour me recueillir. Cela correspond à notre mode de fonctionnement, mais je ne peux pas vous en dire plus. Le chapelain m'a enfermé dans la pièce des dévotions où je devait méditer. Depuis je n'ai plus revu personne... - Je vous arrête ici, nous sommes face à un problème temporel, et bien que je vous face confiance, il se peut que votre esprit ait été trompé, dit le capitaine en souriant. - Avec tout le respect que je vous doit, grogna le champion, et malgré ma sympathie pour votre aide, je vous prierais d'ôter ce sourire moqueur de votre visage ! Est-ce une transmission d'informations ou une farce - Puis-je me permettre de vous rappeler que vous êtes sous mon toit, posa calmement le capitaine en triturant le pommeau de son épée. Je suis le maître des lieux. Je ne me souvient pas qu'il vous était coutume qu'un invité insulte son hôte. Quoiqu'il en soit, il ne s'agissait pas d'une attaque, mais d'une supposition. Je vous crois, mais jusqu'à présent je n'y comprends pas plus que vous. J'étais hier dans ce monastère avec trois escouades, nous l'avons fouillé, mais il était vide. Quoiqu'il en soit, vous n'avez pas pu y revenir entre temps car mes hommes n'ont cessé d'y être. Pour ainsi dire, vous êtes... Apparu. -Je vous affirme qu'hier encore je croisait le glaive avec mes frères pendant les cérémonies d’entraînement pour déterminer qui aurait l'honneur de porté ceci, rétorqua l'homme en désignant l'épée attachée à sa ceinture. -Cet entretien ne nous mènera à rien pour l'instant. Je vous demanderais simplement d'accepter que notre techmarine récupère les données de votre armure. Rassurez vous, je ne demanderais que celle qui remontent à hier soir au plus tard. Nous déterminerons ainsi la vérité. -Fort bien, mais je veux votre parole pour la récupération, céda le Black Templar. Vous récupérerez un enregistrement de treize heures au plus. -Vous l'avez, au nom sa Sainteté l'Empereur. Je fais le serment de ne récupérer comme informations que les enregistrements audio, et vidéo de votre armure des treize dernières heures uniquement, promit solennellement Icare. -Je vous remercies sincèrement, murmura Alexandre." [i] Ouah le nombre de fautes! C'est laid! J'en ai corrigé une partie mais il doit en rester. Deuxième moralité, les expériences psychédélique, il y a qu'au 19ème que c'était sympa pour l'inspiration. edit: voilà la version 2.0, quelques passages à retravailler et beaucoup de fautes à corriger mais c'est nettement mieux que celle d'avant. [/i] Modifié le 11 juillet 2013 par Artharian Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Artharian Posté(e) le 17 août 2011 Auteur Partager Posté(e) le 17 août 2011 (modifié) [i] Pour ceux qui n'ont pas la motivation pour lire ce qui précède, soyez rassuré, ce n'est pas la peine pour lire à partir d'ici. Même si j'écris pour moi-même j'encourage vivement la critique, que je puisse améliorer ou retoucher. J'ai rédigé ce bout de texte en écoutant des chants de l'église orthodoxe. Peut-être cela se ressentira dans l'écriture. Un oiseau dans une cage de cristal hérissé de pointes[/i] [size="4"]Chapitre second[/size] [b][u][size="6"]Symphonies [/size][/u][/b] Les machines chantaient. En chœur ou seules, en canon ou à l'unisson, peu importe, elles chantaient. Les pistons, véritables basses, donnaient la cadence de leurs voix sourdes. Entraînées et entraînantes, les bielles dansaient autour de leurs axes semblables aux ballerines au milieu de leurs pas. Se joignant à cette ronde endiablée, les vilebrequins murmuraient une mesure soigneusement entretenue. Se joignaient à cette folie lyrique les frottements dans l'air des courroies comme de grandes cordes de violons qu'un archet invisible se plairait à faire vibrer pesamment. Les rivets tremblaient effroyablement mais leurs tintements se noyaient à merveille dans ce courant tempétueux. Jamais pareilles machines n'avaient fait semblable bruit dans tout l'Imperium. « La hauteur est encore un peu basse » se répéta pour lui-même le techmarine. Marcus était le techmarine du détachement. Sa tâche, parfois routinière, parfois ardue impliquait qu'il s'occupe du maintien de tous les appareils, qu'ils soient électriques, ou mécaniques. Mais rien ne l’intéressait plus que de faire chanter ses œuvres. Son armure ocre était surmontée d'énormes bras mécaniques se finissant chacun en outils spécifiés. Là une perceuse laser, ici une vibro-scie, sur un autre une pince à pression hydraulique, ailleurs un servo-bras. Sur son épaule droite figurait le poing noir de son chapitre, tandis que sur l'épaule gauche un énorme crâne moitié blanc, moitié noir entouré de créneaux d'acier posait avec prétention. Les techmarines étaient des frères particuliers au sein des chapitres de l'Imperium. Sélectionnés dès que leurs supérieurs leurs découvraient des affinités avec l'ingénierie ou la mécanique, ils étaient envoyés sur Mars, la planète du Dieu-Machine. Sur celle-ci, ils étaient mis au secret des plus anciens savoirs et techniques de production de l'Imperium. A leur retour au sein de leurs chapitres, le culte voué au Dieu-Machine et à l'Empereur-Dieu en faisait des excentriques, presque des parias. Ils devenaient des individus auréolés de mystère qui bien souvent se retrouvaient détachés du reste de leurs frères. Le techmarine avait fini sa formation depuis une moitié de siècle. Il avait, depuis son retour, pris peu à peu de la distance avec le reste de son chapitre pour honorer sa propre déité. Ses supérieurs étaient partagés à son égard. Plusieurs voyaient en lui un outil plus qu'un être humain. Il en fascinait d'autres par son incroyable talent. Les premiers ne lui accordaient aucune attention, si ce n'est un chiffre ou un mot à la lecture d'un rapport. Les seconds allaient parfois jusqu'à le penser fou. Mais tous se gardaient de dispenser cette idée, une enquête au sein du chapitre aurait terni son image et son honneur pour de trop nombreuses décennies. Lui ne se sentait pas fou. Et même s'il savait que les fous ne se le tenaient jamais pour dit, mais en taxaient les autres, il avait choisi de se penser sain d'esprit. Mais peut-être était-ce là un signe de folie que de se sentir bien dans cet univers impitoyable. En réalité, il avait depuis longtemps compris que pour folie, on prenait les comportements dérangeant ou ceux qui altéraient le bon fonctionnement du chapitre. Or il se sentait capable, un soldat supérieur à la moyenne, un des meilleurs éléments même. Et donc quoiqu'en disaient ses frères il se bornait à ses travaux qui lui assureraient une santé mentale absolue et incontestable. Et dans ce monde de violence sonore, d'explosions mécaniques, de cris métalliques, il arrivait à l'entendre, la musique sacrée de son seigneur. Tentant le mieux du monde de joindre les rythmes, d'accorder les sons, il regardait passionné ces pièces s’emboîter avec précision. Plus qu'une passion, c'était inné. Cette oreille musicale et son ressenti dataient d'avant son intégration sur Mars, et bien avant son entrée dans les rangs de l'Adeptus Artates. En réalité, il ne savait pas lui-même pourquoi il l'aimait. De tout temps la musique avait honoré son oreille. Toujours il l'avait entendu, et toujours il l'avait poursuivie. Son premier souvenir était un bruit de pas, un bruit de pas sur le métal. Un son froid et agressif, tranchant, répétitif, cadencé voir effrayant. Il ne pouvait y apposer que des images reconstruites, et s'en trouvait peiné car il n'arrivait plus à démêler le vécu du rêve. Mais il se raccrochait alors à des mémoires plus palpable. Sur le champs de bataille, il avançait aux cadences des tirs et comme un véritable chef d'orchestre, il alignait les tempos de ses hommes. Jamais il n'avait failli à la mesure. Il s'était même amélioré à mesure que le temps passait. Pourtant, dès son arrivée sur la planète rouge, les maîtres lui avaient transmis leurs expériences de la machine et cet enseignement rompait tellement avec ce qu'il sentait qu'il fut perdu quelques temps. On le prit pour un mauvais élément, et seule l'intervention d'un haut gradé de son chapitre et quelques promesses échangées lui permirent de rester. Il se retrouva bientôt avec le poids de son chapitre sur les épaules à chacun de ses pas sur la planète rouge. Et pourtant nulle musique dans leur interprétation, nul tempo, nul rythme, seules demeuraient les paroles, les schémas techniques, les rites religieux, les outils et les emplacements. On lui expliqua les critères pour changer un rouages, visuels ou qualificatifs, mais rien sur l'oreille. Rien sur son art. Rien n'expliquait le doux miaulement d'une vis qui s'enfonce. Pas un mot sur le chant déchiré d'une vibro-scie s'enfonçant dans le métal. Et encore moins de réflexion sur l'adaptation d'une traction à une poussée pour que les deux se répondent. Il se mit à juger ces pratiques sans âme et sans amour pour les appareils et développa au secret son déchiffrement mystérieux des lyriques mécaniques. Mêlant chants et percussions au rythme des cantiques, ils arrivait à réparer, et même améliorer de façon incompréhensible les machines les plus défectueuses. Resserrer un boulon permettait de joindre la rotation des cycles, et d'aligner le pas pesant du Dreadnought à son moteur. Cela avait toujours pris du temps car il devait d'abord déchiffrer la partition, l'intégrer, en retirer les discordances et les ruptures, puis harmoniser et enfin enjoliver. Lorsque ses supérieurs tombèrent sur le livre qu'il écrivait sur ces pratiques déviantes, une véritable polémique éclata dans presque toutes les sphères de la société de Mars. Des hangars aux salles de réunions, des rues aux héliports, tous se questionnaient sur le bien-fondé de cette analyse de la mécanique inconnue. Se retrouvèrent confrontés dans un premier temps, les partisans de la science et les religieux. Les uns qualifiaient d'intolérable cette vision de l'ingénierie car trop aléatoire et sensitive. Elle ne reposait sur aucun précepte connu. De plus elle ne suivait aucun des schéma de logique pré établis. Les autres y voyaient, soit un signe du dieu machine, qui parlait à travers la bouche du jeune homme, soit une prétentieuse hérésie qui, le cas échéant, mériterait le châtiment adéquat. On comprit alors que le conflit était plus profond et ne reposait pas sur un simple axe religion ou science. De nouveaux camps se formèrent. Parmi ceux-ci se tenaient les progressistes qui se félicitaient d'une évolution de l’interprétation et des mécanismes de réflexion, pour ceux-là cet apprenti avait ouvert la voie d'un expansionnisme moderne qui devait permettre la libre expression de l'individu. Les plus radicaux d'entre eux, fantasmèrent sur une nouvelle vision du rapport homme-travail. Celui-ci finirait par permettre l’épanouissent de l'individu qui ne travaillerait plus pour la communauté, mais avant tout pour lui-même. Pour ce camp, Marcus avait brisé les rites séculaires qui cristallisaient l'épanouissement de la technologie et de l'homme. A l'opposé on retrouva alors un amalgame de réactionnaires conservateurs de tous bords, prêchant soit par les inébranlables coutume et moeurs qui avaient assurés la pérennité de Mars, soit par l'absolue nécessité de la soumission de l'individu au groupe et à l'organisation. Pour eux, remettre en question la place du rouage dans la machinerie de la société impériale constituait une première hérésie qui mènerait immanquablement à une révolte. Laquelle serait mateé, mais qui pourrait engendrer au pire quelques pertes technologiques et des retards sur les objectifs. Le dernier camp et non le moindre, était composé de ceux qui refusaient de prendre position, liant peur et orgueil à leurs interpretations personnelles. Tous avaient un avis, quasiment contraire. Tous ne voulaient pas entendre les autres, se prétendant les garants de la meilleure solution. Et tous, ne se rassemblaient pas. En réalité, ils étaient tellement absorbés par leur vie, et parfois même leur survie, qu'ils ne prirent pas part à l'agitation générale. Lors de cette polémique on qualifia ce dernier camp de « camp des indécis instables », mais on le courtisa avec zèle pour le rallier à soit autour de chaque miette du conflit. Lorsqu'une idée tient le coeur d'un homme, il l'a défend. Lorsqu'elle s'empare d'une foule, la parole cède le pas à la fureur. Lorsque les premiers signes de conflit éclatèrent dans les bas quartiers de production, les hauts dignitaires de Mars interdirent la poursuite de la polémique à grand renfort d'arrestation et d'exectution. On inculqua en toute hâte les dernières composantes de la formation de Mars au jeune Marcus avant de le renvoyer à son chapitre. Là il exécuta sans discernement tous les travaux qu'on lui imposait avec tant de zèle que ce côté excentrique fut toléré sous silence. Les machines chantaient pour lui car il était le seul à pouvoir saisir au vol la beauté des sons. Il capturait avec ses sens, comme un gosse avec son filet, chaque note de la plus grave à la plus aiguë. Il les rangeait avec méthodologie dans son esprit et essayait de corriger le moindre petit défaut qu'il trouvait. Mais il ne discernait plus aucune fausse note, pas un contretemps, rien ne pouvait briser la pièce que jouait l'orchestre de boulons, de vis, de plaque de métal, de cylindres. C'est alors que des pas lourds retentirent dans l'escalier. Ceux-ci vinrent déchirer ses censeurs comme on déchire une feuille. Il se retourna et se dirigea vers les intrus qui avaient interrompu sa répétition, une armure noire et trois armures ocres. [i]Surement pas mal de fautes à la première relecture. En cours de correction. Texte un peu court, mais qui va s'étoffer, j'ai pas eu le temps de continuer et je m'en excuse. De très mauvaise tournures de phrase. edit: Deuxième version, toujours quelques fautes. @Celt héhé bien joué, j'ai tout de même précisé que ce bout de texte était encore en remaniement, ce qui n'est pas le cas des post précédent. Toutefois, je te remercie pour l'idée sur les couleurs. Si tu veux t'amuser avec de la description il y a le premier chapitre =) Je tape mon texte sous office et je le modifie ici. @Silverthorns pour la suite, je suis actuellement indisponnible et je me rends aux Etats-Unis sous peu donc pas avant un bon mois. Mais ravis que ça te face plaisir. Je retravaillerais le passage plus tard. Hormis celà, la partit sur l'histoire du SM sur Mars est à supprimé parce trop incohérente avec le récit. J'essairais une version plus vicieuse plus tard. Bref, je vous concocte ça le plus tôt possible. [/i] Modifié le 11 juillet 2013 par Artharian Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Celt Posté(e) le 23 août 2011 Partager Posté(e) le 23 août 2011 (modifié) (J'ai suivi les instructions, et n'ai donc lu que le dernier ) C'est pas mal... C'est pas mal du tout, même. Il y a une chose que j'admire beaucoup (en partie parce que je ne sais pas le faire correctement, certes), c'est cette technique de la description "suivie", i.e. qui suit un plan logique, presque visuel. Ça rend tout passage descriptif beaucoup moins monotone, et de fait bien plus accrocheur. Or, cette technique, tu la pratiques avec une relative aisance - ce que j'apprécie vraiment. Ton texte est agréable à lire, les phrases s'enfilent relativement bien. Ça m'a vraiment charmé. L'autre aspect qui m'a beaucoup plu, c'est le fait qu'en partant de l'univers de 40K, tu parviens à nous conter un petit bout d'histoire qui s'échappe des habituels poncifs "Garde Impériale - Baston - Marines - Xenos", qui commencent sérieusement à me lasser. Ici, on a un petit bout de texte qui se situe dans cet univers, aurait très bien pu se situer ailleurs, et vaut surtout par lui-même (plutôt qu'en exploitant facilement un univers pré-mâché). Donc j'aime bien. A côté de ça, il y a ce que tu appelles toi-même [i]"de très mauvaise tournures de phrase."[/i] Je n'airais pas jusque-là, mais disons que certaines maladresses sont franchement perceptibles. Dans le désordre : - Des fautes d'orthographe. Pas des milliards, certes, mais bon... Quand un texte me fait plaisir, ça me peine de voir qu'il subsiste des petites irrégularités de ce genre Surtout un énorme "autours" qui m'avait frappé, je ne sais plus où. - Un saut à la ligne malencontreux (erreur d'inattention, rien de grave) - Quelques tournures syntaxiquement étranges, peu graves mais troublantes : [quote]Sur son épaule droite figurait le poing noir de son chapitre, tandis que sur l'épaule gauche un énorme crâne moitié blanc, moitié noir entouré de créneaux d'acier.[/quote]Manque un verbe, à remanier.[quote]Ce goût prononcé pour la musique datait d'avant son intégration sur Mars, et bien avant son entrée dans les rangs de l'Adeptus Artates.[/quote]Manque un "d'".[quote]Il avait jugé ces pratiques sans âmes et sans amour pour les appareils et développa au secret son art mystérieux.[/quote]Incohérence de temps. Pas de plus-que parfait et de passé simple sur le même plan d'action, puisqu'ils n'obéissent pas aux même règles de chronologie. Et une image qui m'a bloqué :[quote]Il capturait avec ses sens, comme un gosse avec son filet à papillon chaque note de la plus grave à la plus aiguë.[/quote]Je trouve que ça tranche trop avec l'atmosphère métallique/sombre du texte. A retirer, amha. [center]-----------------------------[/center] Je trouve que ce qui ressort du texte, c'est que tu n'exploites pas à fond la description. Tu en fais appel qu'à un seul de nos sens, ce qui est plutôt limité pour une description. Si j'avais un conseil de remaniement à te donner (ou même pour la suite), c'est de pratiquer ta description en utilisant au moins deux des cinq sens du lecteur : tu emploies l'ouïe, pourquoi ne pas profiter de la vue ? Abuse, surabuse des adjectifs métalliques, de la brillance, des couleurs froides. Tes descriptions seront beaucoup plus parlantes, je pense. (Ou alors exploite le toucher, avec la chaleur des forges, le froid du métal, etc.) Modifié le 23 août 2011 par Celt Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Silverthorns Posté(e) le 24 septembre 2011 Partager Posté(e) le 24 septembre 2011 Youp. J'ai tout lu, comme ça au début, puis avec attention ensuite. Et j'ai aimé. J'ai aimé parce que, comme l'a dit Celt, ton ambiance est indiscutablement celle du 41ème millénaire, et qu'en même temps ton récit s'extrait des clichés habituels. Tu nous plonge d'abord avec brio dans l'angoisse d'un (sur-)Homme, dans un décor d'une sainteté délabrée, avec pour seul compagnon le silence; et les tortueux méandres de l'esprit de ce Space Marine sont tout ce qu'il y a de plus plausible. Ensuite vient l'image de la petite fille, incarnation classique de tout ce qu'il y a de plus noir, secret et terrible ( Fear, par exemple ), et qu'elle soit faite d'une brume malsaine est, à mon avis, un des points forts de ton récit (d'autant que cette brume est au départ décrite d'une manière tout à fait charmante). De plus, tu fais retomber soudainement la tension, dans un faisceau de lumière crue, et ça, c'est vraiment cruel et génial de ta part. Tu tiens ton lecteur en haleine. Je passerais rapidement sur la partie Imperial Fists- interrogatoire, pour en arriver à celle du techmarine. Et je ne peux que rejoindre Celt sur sa remarque concernant les sens; cependant, même ainsi j'ai apprécié. J'aime cette vision d'un homme éclairé et isolé, illuminé, en quelque sorte. En revanche, deux choses me dérangent dans ce passage: - Premièrement, l'histoire de la polémique. Je ne sais pas pourquoi, mais bien que j'aime l'idée d'un livre unique, un peu comme une Bible du Dieu Machine, je ne l'aurais pas fait être découvert par d'autres. Du coup, cela te fait supprimer un bon morceau de ton texte, mais... - Mais comme ça tu as de la place pour rajouter un peu de contenu par rapport à l'arrivée du Black Templar ! Parce que là, c'est franchement intenable... Au point de vue orthographe, il y a un point qui doit être repris sans tarder: ce sont les participes et les infinitifs. Celt ne l'a pas relevé car dans ton dernier texte la faute est bien moins présente (voire inexistante); n'empêche que souvent tu inverses les deux. Après, il y a quelques phrases où j'aurais bien vu une virgule par ci, par là, mais c'est peut être affaire de goût. Et pour finir: [quote]Tous ne voulaient pas entendre les autres[/quote] J'aurais mis "Aucuns ne voulaient entendre les autres"; et encore, ce n'est pas très élégant. A reformuler, peut être. En tout cas j'ai passé un bon moment [size="1"](Et si tu ne veux pas en passer un mauvais, tu as intérêt à faire que le Black Templar surmonte sa drôle de double personnalité ! Parce que oui, j'aime que les gentils gagnent ! )[/size] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Artharian Posté(e) le 9 juillet 2013 Auteur Partager Posté(e) le 9 juillet 2013 (modifié) [i]Même si j'avais promis un mois, ce sera finalement après trois années que je poste ici la suite. Ceci n'est pas de la nécromancie. Je considère le temps comme mon allié dans cette bataille de plume.[/i] [i]Le passé heurte le futur avec fracas.[/i] Avant que l'un des intrus n'ait pu prononcer un mot, Marcus interpella le gradé: "- Mon capitaine, combien de fois vous ai-je dis de faire marcher vos hommes aux pas? La discipline... - Est comme la musique, plus le choeur est grand, plus la baguette doit être ferme, l'interrompit Icare. Et comme toujours, je vous réponds, les choeurs se dirigent... - Mais les coeurs s'exaltent, fini le techmarine. J'espère que vous n'avez pas interrompu mes répétitions matinales pour parler philosophie et organisation militaire. - Laissez de côté votre répétition, je vous apporte une pièce qui devrait attiser votre curiosité, répondit posément le capitaine désignant le Black Templar d'un geste de la tête. Nous avons retrouver notre frère, dans les ruines, nous n'avons pas réussi à trouver de réponse par la parole, alors je me suis dis qu'une de vos mélodies pourrais m'aider. Il s'agira simplement de récupérer les enregistrements de son armures sur les treize dernières heures, et j'insiste sur le chiffre car notre chapitre est tenu par le Serment. - Alors si c'est le Serment, je m'y tiendrais Capitaine. Voyons, quelle est cette musique que vous voulez que j'étudies, fit Marcus en s'avançant vers le Champion de l'Empereur. Beaucoup d'organique vient troubler la mélodie mais nous devrions pouvoir nous en accommoder. - Je ne suis point un bête savante, frère Techmarine, intervint le Black Templar. Et quand bien même votre fascination, et votre talent pour la mécanique de l'Empereur vous rendent inestimable à Ses yeux, concevez que notre "organique" est aussi une de Ses nombreuses grâces. - Un autre ami dans nos joutes verbales, souleva Marcus à l'intention de son supérieur? Soit, je sens que vous me plaisez déjà, peut-être accepterez vous que je règles votre armure en signe de ma bonne fois, car vos deux coeurs me semblent fier, mais vos suspenseurs sont en désaccords. - Contentez vous de faire ce pourquoi nous sommes venus et n'insultez pas plus notre invité, frère, trancha Icare. - Bien Capitain, acheva le techmarine en remontant sa main à sa tempe, paume vers l'exterieur." Il fit signe à Alexandre de le suivre vers une petite petite porte qu'encerclaient des tubes de métal et tous les Space Marines lui emboitèrent le pas. Arrivé au pied de celle-ci, il appliqua sa main tendrement sur le métal, l'effleurant presque pour pousser doucement la porte sans que celle-ci ne grinça d'aucune façon. La salle dans laquelle il pénétrèrent était vaste et exiguë à la fois. Grande car elle montait sur plusieurs mètres de hauteur et si profonde que la lumière n'atteignait pas le fond, petite car la totalité la place était prise par d'énorme générateurs qui ne laissaient qu'un cube de quinze mètre de côté pour y circuler. Les monstres métalliques circulaires grognaient sourdement, à l'unissons, dans une parfaite synchronisation Les verins qu'ils accionnaient reflétaient tour à tour la lumière acide des néons vert qui délimitaient la zone de sécurité accécible dans la pièce. Au centre de celle-ci un trône de fer, bardé de fils plastifiés multicolores courants chacuns vers une matrice d'écrans et de claviers. Du regard, le champion demanda l'autorisation de s'y installer. Le techmarine répondis d'un clin d'oeil approbateur. Alors qu'il s'asseyait dans le siège, des ouvertures dans les parties de son armure que lui même ne connaissait pas s'ouvrirent et des connecteurs s'y amarrèrent dans des bruits de roulis mécanique. Marcus se détourna vers les claviers. Les écrans, noirs jusqu'alors s'éclaircirent un trait blanc les scinda à l'horizontal et dans un éclat les codes de démarages défilèrent. Les phalanges du techmarine, ou plutôt la partie de ses gantelets qui correspondait aux phalanges, se scindèrent en deux puis avancèrent au dessus de la première ligne de touche, puis chaque séparation se scinda en autant de touches sur la ligne, l'opération se répéta jusqu'à ce que chacun des touches se retrouve au dessous d'un partie de phalange. De cette sorte, le techmarine pouvait écrire des lignes de codes informatique sans perdre de temps à déplacer ses doigts sur les touches. Ce qu'il fit dans un Presto effrayant d'efficacité. Et alors qu'une barre de chargement écrite en linga technis, la langue de l'adeptus mechanicus, la langue des machines, s'afficha, les tapotements s'accélérèrent. Tout s'arrêta soudain. Les séparations regagnèrent le gantelet et le techmarine tapota sur l'épaule du Black Templar signifiant l'autorisation de se lever. Tous se massèrent autours de l'écran principal de la console et Alexandre plus encore, s'attendant à voir des images apparaître mais le frère à l'armure orcre et rouge leva l'index et l'agita de gauche à droite. Puis il tira trois fils gris de derrière l'écran principal et se retourna vers ses frêres: "- Capitaine, vous connaissez la procédure, frère Alexandre, branchez-le sur votre casque comme ceci, dit-il en portant sa main à la base de son propre casque, devant le regard interrogateur du Champion. Le téléchargement des données ne devrait prendre q'un court instant. Une dizaine de seconde s'écoulèrent et il lâchât, voilà qui est fait. - Nous consulterons les données téléchargés durant la journée, Alexandre, je vous prierais de bien vouloir me suivre, le pressa Icare. Je vous propose de commencer par vous restaurer, puis nous croiserons ensemble, j'ai entendu parler des champions et j'ai toujours voulu me mesurer à l'un d'entre eux. - Comme vous le savez, nous jeunons avant la bataille et croiser le fer avec un allié serait un sacrilège, répondis doucement le Champion. - Tout s'arrange donc, nous croiserons le bois ne livrant ainsi pas bataille mais entrainement. - Je ne peux refuser un échange cordial, conclu le space marine. - Bien, bien, bien, puisque tout le monde est satisfait, interrompis Marcus, je ne veux en rien accélérer vos pas, mais il me semble que j'ai un Rhino qui attend mes soins, et comme le frère Alexandre ne souhaites pas de révision de son armure, je ne vous suis plus d'aucune utilité. Alors j'espère que vous me permettrez de prendre congé de vous en quittant mon lieux de travail. - Je vous ai connu plus subtil frère, ria le capitaine, mais soit, je vous permets de prendre congé, puis se tournant vers les autres marines, vous deux, remontez, je vais escorter notre invité à la cantine. Manger n'est pas une obligation, mais faire bonne chair quand un invité est présent demeure un de mes rares loisirs, finit-il en laissant passer le Black Templar d'un signe polis du bras." Les quatre géants quittèrent la salle, laissant là le techmarine qui s'en retournait à son pupitre. Ce n'est que lorsque les sons de leurs pas lourds eurent finis de résonner que Marcus poussa une profonde inspiration et s'en retourna vers la petite salle. Il referma la porte derrière lui et marcha jusqu'au écrans. Il brancha plusieurs fils à son armure et avança, comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt, ses mains au dessus du clavier. Une fois ses séparations remises à la verticales de chaque touches, il tapota d'un rythme effréné le clavier. Dans une tranche quasi totale, son pouls s'accélérait pour venir s'aligner sur les tapotis de ses séparations heurtant les touches. Tout était en rythme. Tout allait rapidement, trop rapidement. Le techmarine murmura tout bas :"Et pourtant, je l'ai vu, elle était là, elle ne peut pas avoir disparu, c'était Sa signature..." [i] Et voilà, j'espère avancer encore un peu demain, mais rien n'est moins sur. Quoiqu'il en soit, cette histoire me donne toujours plein d'idée. Je vais essayer de retravailler cette partie pour ajouter des détails parce que je trouve que l'action prime sur l'ambiance et c'est plutôt dommage. Je vais me renseigner sur les salles des machines des sous marins, si quelqu'un a un lien, ça pourrait m'aider. Encart pour ne pas perdre les idées: "-Pourquoi cette formule de politesse sur les coeurs, et les choeurs avec votre techmarine? demanda Alexandre - Pourquoi dites-vous bonjour? répondis simplement le Capitaine." -Un chef d'artillerie qui fume des "Frappe Chanceuses". [/i] Modifié le 11 juillet 2013 par Artharian Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebastus Posté(e) le 10 juillet 2013 Partager Posté(e) le 10 juillet 2013 (modifié) Bonjour à toi Artharian ! Tout d'abord, bon retour parmi nous. Voir des personnes actives, qui se donnent la peine d'entretenir la vie de ce sous-forum est devenu un plaisir rare ^^ C'est agréable, et j'espère que tu resteras un peu parmi nous à l'affût des nouveaux textes ! Concernant les textes, je les ai tous lu. Incroyable progression entre le premier et le second texte en tout cas. Les quatre années qui les séparent semblent avoir profitées à ta plume Style impeccable. Présentation agréable, quoique j'aurai scindé en deux le paragraphe central du dernier post pour une meilleure aréation. C'est un détail ^^ Quelques fautes, notamment au niveau de la troisième personne du singulier ,que j'ai traqué : [quote]- [color="#FF0000"]Et[/color] comme la musique, plus le choeur est grand [i](pas sûr que ce soit une faute, mais la phrase me semble étrange...)[/i] qu'une de vos mélodies pourrai[color="#FF0000"]t[/color] m'aider Beaucoup d'organique vien[color="#FF0000"]nen[/color]t troubler la mélodie peut-être accepterez vous que je [color="#FF0000"]règle[/color] votre armure en signe de ma bonne [color="#FF0000"]foi[/color] - Bien Capitain[color="#FF0000"]e[/color], acheva le techmarine une petite petite porte [i](répétition)[/i] La salle dans laquelle il[color="#FF0000"]s[/color] pénétrèrent d'énorme[color="#FF0000"]s[/color] générateurs à l'[color="#FF0000"]unisson[/color] fils de plastiques multicolores [color="#FF0000"]courant[/color] Le techmarine répondi[color="#FF0000"]t[/color] d'un clin d'oeil approbateur. Tous se massèrent [color="#FF0000"]autour[/color] de l'écran Puis il leur tendi[color="#FF0000"]t[/color] trois fils: le téléchargement des données ne devrait prendre q[color="#FF0000"]u[/color]'un court instant. puis nous croiserons ensemble [i](il manque "le fer" non ?)[/i] répondi[color="#FF0000"]t[/color] doucement le Champion. interrompi[color="#FF0000"]t[/color] Marcus et comme le frère Alexandre ne [color="#FF0000"]souhaite[/color][/quote] J'ai dû en oublier, mais l'essentiel doit être ici ^^ Ensuite, pour le fond, j'aime bien. Voir un techno-prêtre est agréable, d'autant que tu as l'air de bien maitriser ton sujet. L'intrigue se met en place, la psychologie est assez approfondie, surtout pour le techno-prêtre (que j'apprécie beaucoup, soit dit en passant ^^). J'espère simplement ne pas attendre trois ans pour avoir une suite /> Modifié le 10 juillet 2013 par sebastus Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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