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Das Lieut'nan


raukoras

Messages recommandés

Hello chers lecteurs,

Le dernier chapitre publié ( chapitre 12 )

L'histoire au complet

Comme d'hab', tous les commentaires sont les bienvenus.

EDIT : Je lance aussi la Starc' Academy !

Qu'est-ce donc ?

C'est tout simple, en fin de post je propose 3 choix, et vous votez pour celui qui vous plait.

Le choix receuillant le plus de voix figurera dans la suite du récit.

Modifié par raukoras
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Prologue

Journal de Furuzt GLIUMP, Garde Impérial du 1er Blohrien.

M39.007, 09ème mois de Terra, 20ème jour :

Ca y est, c'est partit. Blohr vient de lever son 1er Régiment pour la Garde Impériale. On a passé

pleins de tests phycolo, pischo, psyloco, bref de la tête, et j'ai eu l'honneur d'être intégré dans la 1ère

Compagnie, 2ème section, 3ème escouade. Bref, dans la section d'assaut !

Selon le lieutenant, c'est nous qui allons récolter toute la gloire ( au nom de l'Immortel Empeureur

évidemment ), car nous serons en 1ère ligne de tous les assauts.

On vient aussi de recevoir notre équipement : un pisolet laser MkIII, une épée standard MkI, un

couteau de botte, et nos uniformes. Nous n'avons pas reçus de gilets pare-balles, car selon le

lieutenant, cel nous aidera à courir plus vite. Et j'ai l'impression que les autres sections sont jalouses,

elles n'ont pas eues d'épées, et doivent supporter le poids du paqetage règlemetaire, qui est

beaucoup plus conséquent que le notre. Seul notre casque semble plus grand que le leur.

M39.007, 09ème mois de Terra, 21ème jour :

Je n'avais jamais vu quelque chose d'aussi grand ! Ce que je pensais être une nouvelle lune dans le

ciel de Blohr est en fait un vaisseau spatial, arrivé 2 semaines avant pour nous emmener à travers

l'espace. Mais c'est le lieutenant que le dit, je ne sais pas exactement ce qu'est un vaisseau spatial.

En tout cas, c'est très grand à l'intérieur. C'estcomme une ville, sauf que quand on rentre dans une

pièce d'entrainement, on peut se retrouver au milieu de la glace. De la glace partout, partout, et il y

fait très froid.

Pui, l'après-midi, on change de pièce et on s'entraine en plein désert.

D'ailleurs, on a peut tester sos casques à l'entrainement. Et c'est vrai qu'il est lourd. Selon le

lieutenant, c'est pour mieux nùous protéger, son poid nous force à baisser la tête quand on cours. Il

nous à dit que c'est de là que vient l'expression « courir tête baissée ».

Le soir, en allant au mess, on a croisé des soldats d'autres sections. Il nous ont dit « tient, voilà les

fronts bas... », ça veut dire qu'il ont du voir notre entrainement, quand on « courait tête baissée ».

J'aimerais bien voir le leur, j'ai vu qu'ils ont plein d'armes, certaines très grosses.

M39.007, 09ème mois de Terra, 22ème jour :

J'ai été servis... Le lieutenant a réveillé notre escoude à 03h, pour un entrainement en conditions

réelles. Au début, je n'avais pas compris. On s'était mis en position comme d'habitude, d'un coté de

la plaine d'entrainement, et le lieutenant nous a dit d'aller de l'autre coté le plus vite possible. C'était

les consignes habituelles, à part qu'il nous a dit aussi de baisser la tête.

Au sifflet, on s'est tous élancés, comme d'habitude, en silence, pour aller le plus vite possible, car le

premier arrivé de l'autre coté gagne double ration.

Puis, d'un coup, l'enfer s'est déclenché. C'était comme si milles éclairs avaient éclatés en même

temps ! D'ailleurs, Bubba, qui courait à coté de moi, a dû être frappé, car sa tête a explosé d'un coup

! Je me suis arrèté, terrorisé. Ce n'était pas normal ce qui se passait. Et là, je l'ai entendu,

directement dans ma tête. Le lieutenant hurlait, hurlait, il n'arrètait pas de me répeter « cours Furuzt,

cours ! ». Alors j'ai couru, couru. Des lumières volaient au-dessus de ma tête, j'entendais des balles

qui passaient en sifflant au-dessus de moi. C'était terrible.

Finalement, je suis arrivé au bout de la plaine, et je me suis arreté au mur métallique. A ce moment,

j'ai regardé derrière moi, et j'ai vu le reste de de l'escouade encore au milieu de la plaine. Des 2

cotés, d'autres soldats du Régiment faisaient feu par-dessus leurs têtes.

Dès que le dernier d'entre nous eu atteint le bout de la plaine, les tirs se sont arretés. Le lieutenant

nous alors expliqué que c'était une simulation de comment ça allait se passer en vrai, quand nous

combattront pour la gloire de l'Empeureur Dieu. Et que ceux qui étaient tombés aujourd'hui, Il ne

les a pas jugé dignes de Le servir.

M39.007, 10ème mois de Terra, 30ème jour :

On a étés très occupés ces derniers jours. Entrainement spécial intensif, selon le lieutenant. Nous

allons bientôt ariver à destination, il fallait que l'on soit près à se battre.

Près du tiers de la section n'a pas été digne de servir l'Empereur, car ils sont tombés dans des

accidents à l'entrainement.

En tout cas, moi, je n'ai plus peur lors des entrainements en situation réelle. J'ai compris quon tirait

au-dessus de nous, et que si on gardait le front bas, on arrivait sans soucis au bout de la plaine.

Je suis allé en discuter avec le lieutenant, et il m'a félicité pur mon esprit pertinent. Il m'a assuré que

cela sera la même chose au vrai combat, et que c'atait pour cela qu'on appelait cet entrainement

« situation réelle ». Il m'a aussi mis en garde contre les effets du stress du combattant. Tu vas voir,

qu'il m'a dit, a un moment tu sentira une vive douleur, et tu croiras que tu as été touché. Mais non,

c'est le stress qui te fait croire ça. Tant que tu appliquera les consignes, il ne t'arrivera rien.

Il est bien le lieutenant, il trouve toujours le moyen de m'expliquer les choses de façon à ce que je

comprenne.

M39.007, 11ème mois de Terra, 01er jour :

Tout le monde est agité aujourd'hui, même le vaiseau. Tout bouge, dans tous les sens, et le

lieutenant nous oblige à nous entrainer encore plus dur, car demain on va au combat pour la plus

grande gloire de l'Empereur.

Il n'empêche, tout ce bruit qui semble provenir de l'extérieur du vaisseau, c'est embêtant. En plus, ça

bouge de plus en plus, c'est pas pratique pour aller au WC.

----------------------------

L'alerte a rententie tout à l'heure, des forces ennemies sont rentrées dans le vaisseau. Le lieutenant

est venu nous chercher, et nous a envoyé attaquer l'ennemi. C'était plus facile que dans les

entrainements, la distance à parcourir en courant était moins grande. Par contre, le lieutenant nous a

ordonné de courir en hurlant le plus possible. C'était marrant. Jhons a succombé au stress du combat

durant la course. Mais avant que l'on arrive à portée des ennemis, une mer de flammes les a

engoutis. Une autre section s'était approchée silencieusement par-derrière eux, et les a brulé au

lance-flammes. C'est pas juste, c'est nous qui devions recevoir les honneurs de la bataille.

En tout cas, le lieutenant avait l'air content, de moi surtout. Il n'arrétait pas de répeter, pour lui

même, avec un grand sourire, « cours, Furuzt, cours ».

Chapitre 1. Mort au Traitre

M39.000, 05ème mois de Terra, 15ème jour:

Je suis enrôlé ! Ca y est ! J'ai réussis à rejoindre la Garde. A moi les mondes paradisiaques,

et la chasse aux Xenos !

Je quitte ce trou perdu, je pars de Ukr III, système de Ukria, Sous Secteur Tolken, Secteur

Friu, Ultima Segmentum. Voilà, je lui ai donné au moins une fois son nom complet. Adieu. A partir

de maitenant, ma maison c'est le 238ème Neulan ! Longue Vie à l'Empeureur, et mort aux Xenos !

M39.000, 05ème mois de Terra, 20ème jour :

On a embarqué hier à bord du croiseur Vengeful, direction la Porte cadienne. Je ne savais

pas que ce système était infesté de Xenos, mais il y a des bruits comme quoi il y a souvent du

grabuge par là-bas. On irait relever un autre régiment, totalement décimé.

M39.000, 05ème mois de Terra, 23ème jour :

J'espère qu'on arrive bientôt, j'en ai marre de manger de la nourriture synthétisée.

Et on n'a toujours pas touché un fusil laser, que de l'entrainement physique et de la

discipline. Ah ça, nettoyer le carrelage dans le sens des carreaux, tapisser des pièces et attendre tout

droit que le temps passe, je sais faire maintenant.

M39.000, 05ème mois de Terra, 25ème jour :

On commence à voir des groupes se former, les attitudes se radicalisent un peu. Ceux qui

pensent avec leurs muscles semblent assez contents de leur sort, pour une fois qu'ils sont bons dans

un domaine.... Les intellos se regroupent aussi entre eux. C'est pratique pour les capos, toutes les

têtes à claques restent ensemble. J'ai aussi discuté un peu avec Jesp Van Hou et Dirk Van Juil, deux

gamins arrogants issus de la noblesse de Ukr III. Dès le premier coup d'oeil j'ai pas put les blairer,

mais bon, avec leur « noble » extraction, ils sont populaires parmi les Musclors. Et comme il vaut

mieux être copain avec les tas de muscles ( et partant avec ceux qui ont un ascendant sur eux ).

Le reste du temps, je reste parmi les mous, ceux qui suivent sans broncher ni se faire

remarquer.

M39.000, 05ème mois de Terra, 30ème jour :

La nourriture est toujours aussi infecte, le café aussi immonde. J'espère que quittera bientôt

ce rafiot. En plus, les gradés me regardet toujours d'un oeil bizarre. Je ne sais pas ce qu'ils me

veulent, mais je n'aime pas ça.

Demain, on commence l'entrainement aux armes. En attendant, je vais me coucher, je suis

cuit.

M39.000, 05ème mois de Terra, 31ème jour :

On a effectivement commencé notre entrainement aux armes. Sur cibles vivantes même. Un

sergent avait demandé à Van Juil de servir d'opérateur auxiliaire pour l'équipe chargée du bolter

lourd. Evidemment, il a refusé, haute extraction, travail indigne de son rang et tout ça. Le ton est

monté, et deux tas de muscles, Lorg et Gril, se sont approchés de Van Juil pour le soutenir. Je

commençais à vriment m'inquiéter pour le sergent, quand un type en noir a surgit du néant. Habillé

avec un longue cape, et décoré de multiples cicatrices sur tous les bouts de peaux visibles. Il a

chopé Van Juil et une des brutes, les envoyant bouler quelques mètres plus loin. Il a alors ordonné à

la deuxième brute d'abattre ces deux traitres. Quelques econdes se sont éoulées, et Lorg restait

planté sur place, tétanisé. Le type a alors dégainé son pistolet bolter, et n'a dit qu'un mot « traitre ».

Une fois la cervelle de Lorg éparpillée, il s'est tourné vers nous, nous a ordonné de prendre nos

fusils laser, et à prononcé un discour que je n'oublierais jamais. « Au nom de l'Immortel Empereur,

Protecteur de l'Humanité, je déclare ces trois personnes coupables de rébellion. Que l'Empereur les

prenne en miséricorde, épaulez armes.....feu.... Soldats, ce que vous venez de faire est votre devoir.

Dans la rude campagne qui nous attend, vous n'irez pas chasser le peau-verte, ni tirer les oreilles de

viles crétatures qui ne méritent que de passer au four. Non. Vous tuerez votre prochain. Un type

comme vous, comme moi, avec femme et enfants. Mais qui aura renié Son Amour et Sa Foi. Il se

sera tourné vers de sombres idoles pour obtenir un peu plus de pouvoir, prêt à sacrifier une planète

entière à cette fin. Vous allez empêcher ces massacres. Vous allez purifier l'Imperium de cette

abominable souillure. Vous allez sauver l'Imperium. Mais pour cela, votre foi en Lui doit être sans

faille. Ces trois traitres n'avaient pas la loyauté et le courage nécessaires pour Le servir. Qu'ils

puissent faire mieux dans leur mort. »

Starc venait de rapporter sa journée dans son journal, quand les lumières s'éteignirent,

remplacées par celles, rougeatres, branchées sur les générateurs de secours. Aucune alarme n'ayant

retentie, il se prit le temps de remettre son journal sous l'oreiller, puis sortit du dortoir, à la suite du

reste de son escouade.

Il n'aimait pas cette escouade. D'une part parce qu'il y avait aussi Van Hou, et cinq

montagnes de muscles qui lui étaient dévoués. Un binoclard, Cly, faisait office de souffre-douleur

pour ces brutes. Les deux derniers, Gil et Fadr, étaient des types normaux, sans histoire, et ses

nouveaux plus proches amis. Ils constituaient sa meilleure protection contre Van Hou et ses brutes,

car trois personnes étaient plus dures à tabasser qu'un boutonneux isolé.

Ayant à peine fait trois pas dans les corridors du vaisseau, il vit devant lui Groo, une des

brutes de Van Hou, se retourner et s'exclamer « Mince, mon fusil laser ! Partez devant, je vous

rejoint. ». Celui-ci fit demi-tour, et Starc, réalisant qu'il avait lui aussi laissé son fusil dans le dortoir,

lui emboita le pas.

Et eu un choc.

A peine entré dans le dortoir, il vit Groo affalé par terre, au fond de la pièce, à 5 mètres de

l'entrée, tremblant de tous ses membres.Il émettait des sons gutturaux, qui ne tardèrent pas à se

changer en syllabes, désarticulées, malsaines. Elles blessaient l'âme de Starc, qui devait lutter pour

ne pas s'évanouir.

Groo se releva, lentement, en continuant de produire ces sons malsains. Ils devenaient de

moins en moins gutturaux, et commençaient à suivre une logique, logique qui rappelait étrangement

à Starc les contes de son enfance, remplis de sorcières, de diables et d'incantations.

Groo était maintenant debout. Mais il ne semblait plus lui-même, ses muscles, s'il était

possible, étaient encore plus gros. Starc avait l'impression que Groo avait des sabots à la place des

pieds. Mais dès qu'il se concentrait sur les pieds, il les voyait normaux. Il avait alors l'impression de

voir des crocs à la place des dents. Mais dès qu'il releva la tête, cette impression avait disparue.

Le sang de Starc ne fit qu'un tour, et, tremblant de tous ses membres d'une terreur

surnaturelle, il essaya de se glisser jusqu'à sa cantine, pour y récupérer son arme. Il ne comprenait

pas pourquoi il faisait ceci, la partie de son cerveau qui n'était incapabe de réflexion du fait de sa

terreur lui intimait de fuir à toutes jambes. Mais son coeur lui disait que son salut se trouvait dans sa

cantine. Il ressentait un appel, une pulsation qui émanait de là.

Groo devenait de plus en plus méconnaissable, et ce n'était plus une impression du coin de

l'oeil. Starc était arrivé à un mètre de sa cantine. Un fin rayon de lumière s'en échappait, détail

rassurant quad on sait qu'il s'agit de cantines pressurisées et hermétiques.

Starc plongea et ouvrit la cantine d'un geste, en plein vol. Groo s'était lui aussi élancé, mais

visait Starc.

Sa vitesse était incroyable.

A peine Starx toucha le sol qu'il plongea la main droite dans la cantine, pour la refermer sur

un petit objet, chaud, qu'il tenta de brandir devant lui. Groo était sur lui. Il lui attrapa le bras gauche

et le souleva comme s'il était de papier. Starc vit alors ses yeux. Ce n'était plus les yeux de Groo,

mais ceux d'un être, bien plus ancien. Le reflet de ces yeux portait des imges d'un autre monde, ou

plutôt d'un autre univers, d'une autre réalité. Starc avait mal. Non pas à son bras, mais à son âme. Il

vit dans les yeux de ce qui était Groo un sentiment de satisfaction. Sans réfléchir, il lui assena un

coup avec sa main droite, la seule partie de son corps qui ne semblait pas soufrir de l'aura de la

créature.

Celle-ci chancela sous le choc, lacha Starc, qui n'attendit pas un seul instant pour se jetter sur elle et

la rouer de coups. A chaque coup, la domination mentale de la créature sur Starc dimiuait, lui

permettant de frapper à chaque fois plus fort.

D'u coup, Starc ressentit une onde de choc. Une onde de choc qui n'avait rien de physique.

Mais Groo avait arrèté de se débattre. Il gisait, inerte, sur le sol.

Starc s'écroula sur son lit. Il avait l'impression d'être en lambeaux. La fatigue était non

seulement physique, mais mentale aussi. L'onde de choc lui avait fait voir des images. Il avait vu un

grnd guerrier, dans une armure de métal sombre. Il était assis sur un trone de métal, le ciel au-dessus

de lui était d'un rouge sang, zébré d'éclairs. Ce guerrier avait tourné son regard vers lui.

Il sentit alors une chaleur dans sa paume droite. Il se souvint d'voir récupéré quelque chose

das sa cantine, mais ne savait toujours pas ce que c'était. Il regarda, et vit qu'il tenait son aquila.

Chapitre 2. Purifiez l'Impur

Une ombre se découpait très distinctement dans l'encadrement de porte. La lumière rouge

des générateurs de secours lui donnait une allure démoniaque, nimbant la lame de son épée d'un

reflet couleur de sang.

- Lèves-toi.

Starc, toujours tétanisé par ce qu'il lui était arrivé, ne bougeait pas.

- Lèves-toi tout de suite !

Reconnaissant la voix du commissaire, Starc se dit qu'il vaut mieux pour lui qu'il obéisse

rapidement. Il se lèva et se mit au garde à vous.

- Repos ! Espèce d'abruti, j'te donn' 2 s'condes pour m'expliquer pourquoi t'as buté un des soldats

d'ta propre escouade !

S'avisant des tremblements nerveux agitant l'épée, et du pistolet bolter dégainé dans l'autre

main, Starc se dit qu'il ne lui servirait à rien de mentir.

- On avait oublié tous les deux notre fusil dans le dortoir. Il y est retourné le premier, et je l'ai

suivi. Je l'ai vu effrondré dans le dortoir, tremblant de tous ses membres et prononçant des trucs

incompréhensibles. Il était devenu fou. Il m'a sauté dessus. On s'est battus, et je n'ai pas eu

d'autre choix que de le tuer.

- Recules. Mets les mains sur la tête.

Le commissaire, en tenant Starc en joue avec son pistolet bolter, s'approcha du corps du

Groo, et l'observa. Il se tétanisa quand il vu les traces laissées par l'aquila sur le corps de Groo.

- Ses yeux. Quel regard avait-il quand il t'a sauté dessus ?

- Son regard était....bizarre...

- Quel type de bizarre ?

- .... D'ailleurs. J'avais l'impression de voir autre chose à travers ses yeux.

- Continues.

- Je ne sais pas comment l'expliquer. En regardant ses yeux, j'ai eu l'impression que les contes de

mon enfance prenaient forme. Qu'une sorcière avait pris possession de son corps.

- C'est presque ce qu'il lui est arrivé. Soldat, quel est ton nom ?

- Garde Starc Taark, 238ème Neulan, 2ème Compagnie, 4ème Peloton, Groupe des Cadets.

Le commissaire prit son perso-vox, et baragouina quelques mots dedans. Starc n'y comprit

rien, mais le ton ne lui présageait rien de bon.

- Viens avec moi, lui ordonna le commissaire.

Toujours en le tenant en joue, le commissaire le mena à travers tout un dédale de couloirs.

La lumière normale était revenue. Ils s'enfonçaient toujours plus profondément dans les dédales du

vaisseau, dans une zone interdite, marquée par un grand 'I'. Selon les bruits de couloir, une personne

dotée de grands pouvoirs y résidait, mais personne ne l'avait vue depuis le départ du vaisseau.

Ils arrivèrent devant une grande porte blindée, gardée par deux soldats en armure carapace

complète. Contre un mur étaient alignés plusieurs soldats. Des cadets. Ou plutôt, les cadets de son

dortoir.

Tous passèrent la lourde porte blindée, et entrèrent dans un grand hall de marbre. Personne

ne parlait, tous savaient qu'ils allaient passer un moment désagréable. Des gardes en armure

carapace arrivèrent, le commissaire disparu par une porte latérale.

Ils restèrent ainsi, encerclés par des gardes qui étaient visiblement des troupes de choc,

pendant un bon moment. Au moins 5 minutes, selon Starc. Puis le commissaire revint, et ils furent

conduits dans une pièce adjacente.

- Déshabillez-vous, ordonna le commissaire.

Ils s'exécutèrent, visiblement anxieux. Tout ceci ne faisait pas partit des procédures

standards en cas de meurtre au sein d'une escouade, qui requérait une simple mise à l'isolement de

l'ensemble de l'escouade pour interrogatoire. Une fois tous déshabillés, le commissaire montra de la

tête Van Hou.

- Emmenez-le à coté. Les autres, foutez-les moi dans les cages à isolation. Exécution.

Starc fut poussé sans ménagement par une porte, avec les autres, tandis que Van Hou était

emmené par une autre. Le groupe s'enfonça dans ce qui ressemblait une prison, sauf que Starc s'y

sentait mal à l'aise. Il avait « visité » pas mal de prisons durant sa vie, mais celle-là lui laissait un

sentiment étrange. Un disconfort, un malaise plus psychique que physique.

++++++++++++++++++++++++++++++++++

Le commissaire Gordon se trouvait dans la salle d'interrogatoire, en face du Garde Ten. De

l'hérétique Van Hou Ten, pour être plus précis. Car dans l'expéctative, le commissaire appliquait la

bonne vieille maxime du « tout le monde est coupable à moins de prouver son innocence ». Et bien

sur, son corrolaire bien connu, « dans le doute, exécuter l'accusé ».

Un cliquetis de chaines le ramena au moment présent.

Il regarda Van Hou, étendu sur un chevalet, pieds et poings maintenus par des chaines.

Autour de lui, tout un arsenal d'outils d'interrogatoire. Ainsi qu'assez de chevalets pour interroger 8

personnes. Quel style de personne pouvait autant aimer la torture ? Le commissaire Gordon n'avait

rencontré l'Inquisiteur Saku qu'une seule fois, lorsqu'il l'avait convoqué pour lui indiquer qu'il

craignait un certain type de rébellion dans les troupes. Et que le cas échéant, le commissaire pouvait

utiliser cette salle pour interroger. Le Commissaire tenait sa tasse de cacao. Ce cacao que le

Commissaire buvait tout le temps, pour se calmer et se détendre.

Et cette rebellion avait eue lieu. Une rebellion d'un genre particulier, car le commissaire

soupçonnait une intrusion démoniaque dans l'esprit de ce pauvre Groo. Il en aurait la confirmation

bientôt, l'Inquisiteur Saku était en ce moment même en train d'examiner le cadavre. Le commissaire

avait juste à tuer l'ennui en attendant. Et quoi de mieux pour tuer l'ennui que de torturer un hérétique

? Car malgré toutes ses protestations et cris, Van Hou ne pouvait prouver qu'il n'était pour rien dans

cette affaire. Pour contribuer à son raffinement, Van Hou étaitde ceux qui sont toujours limite avec

le règlement et la discipline, mais que le commissaire n'avait jamais put coincer. Mais surtout, il

était un fils de noble. Un putain de noblion, un de ceux qui se croyaient toujours supérieurs aux

autres. Il les avait toujours détesté, eux qui étaient toujours passés avant lui, à l'école comme dans la

vie privée. C'était d'ailleurs à cause d'eux qu'il avait rejoint la Schola Progenium. Il avait été puni à

la place d'un de ces fils de noblions à l'école élémentaire, et envoyé à la Schola en guise de punition.

Au début, effectivement c'était une punition, son tempérament revèche lui avait valu quelques

ennuis. Puis il s'est calmé, et son abnégation lui valu une place de Commissaire au sein de la Garde.

Quelque chose lui heurta la jambe, le ramenant au moment présent. Un fichu Serviteur,

même pas foutu de regarder là où il mettait les pieds. D'un magistral crochet du droit, il l'envoya

percuter le mur du fond. Une violent douleur dans le poing lui rappella alors que ce n'était pas une

bonne idée de taper à mains nues dans une tête en fer. Ignorant la douleur comme il avait ignoré les

supplications de ses amantes de rester avec elles, il se tourna vers Van Hou.

- Passons aux choses sérieuses... dit-il avec un regard à faire peur à un ork.

++++++++++++++++++++++++++++++++++

Starc et les autres étaient emmenés chacun dans une cellule séparée. Un tel traitement faisait

penser à Starc qu'ils n'taient pas là pour une simple enquête sur un meutre. En général, la chambrée

au complet était emmenée, passée à tabac, quatre à cinq jours d'arrêts et basta, l'afaire était cloturée.

- Là, on a été emmenés au fin-fond du croiseur...

Aucun son ne parvint à ses oreilles. Il était certain d'avoir prononcé cette phrase à haute

voix, mais ses oreilles n'entendaient rien. Une désagréable impression qu'une partie de son cerveau

était bloquée, et une cellule insonorisée. Comment cela pouvait être pire, se demanda Starc.

Une holo-projection surgit du néant au milieu de la cellule. Elle représentait Van Hou,

allongé sur un chevalet, et le Commissaire se tenant à coté de lui. Le Commissaire s'approcha d'une

petite table, à coté du chevalet, et y prit une longue aiguille. Starc se demandait déjà quels organes

le Commissaire allait s'amuser à perforer avec. Mais celui-ci se contenta simplement de la poser sur

le bras droit, la pointe sur le dos de la main, et la tête de l'aiguille remontant un peu sur l'avant-bras.

Le Commissaire ouvrit la bouche.

- Ceci, ....

Visiblement, l'insonorisation de la cellule ne concernait pas l'holo-projection. Le

Commissaire se tourna vers la table et y attrape un câble, branché à un appareil muni de plusieurs

interupteurs et variateurs.

- Ceci, disais-je, est une aiguille neurale. Comme tu peux le constater, la tête s'enfonce par ellemême

dans la chair. Tu ne cries pas encore ? Tu es courageux, bravo. Mais cela ne te sera utile à

rien. Je vais donc brancher ce câble sur la tête. Voilà.

Le Commissaire se tourna vers la console de contrôle, et enclencha un interrupteur. Un cri

de douleur vrilla l'air, faisant frémir Starc.

- Tu fais déjà moins le fier. Dis-toi que ce n'était que la « dose d'essai ».

Le Commissaire se pencha sur le visage de Van Hou, et lui susura à l'oreille.

- Qu'as tu a avouer ?

++++++++++++++++++++++++++++++++++

Chapitre 3. Brûlez l'Hérétique

A suivre

La Starc' Academy :

Que va-t-il arriver à Van Hou Ten ?

1) Il va mourir dans d'atroces souffrances sous la torture.

2) L'Inquisiteur Saku ordonne l'arrêt de la séance de torture.

3) Le Commissaire, impressionné par la résistance physique de Van Hou, va faire tout son possible pour le faire libérer et l'intégrer à son escouade.

Pour voter, c'est facile, il suffit de m'envoyer un MP indiquant votre choix.

Je double-poste, mais c'est pour la bonne cause, je me suis rendu que j'ai posté dans le mauvais topic il y a quelques jours...

Le topic d'où ça vient

Mais j'ai moins aimé que le premier avec Furutz, il est vraiment mythique celui la

Furutz, c'était un one shot. J'ai mies toutes conneries auxquelles je pensais l'une derrière l'autre, en essayant de les relier.

Je me vois mal faire plus que 2 pages sur ce ton ( ne serait-ce que pour trouver l'inspiration ).

Mais je suis un peu déçu, personne n'a percuté sur la tasse de chocolat chaud et le Vanhouten. Vous vous souvenez plus de votre enfance, ou c'était du Nesquick exclusivement ?

à chaque fois que je finis un texte que j'aime j'ai une impression de manque : que va t-il se passer après?

C'est le gros drame de cette section....

L'attente que l'auteur ait eu le temps d'écrire la suite.

Pour finir, une petite question sur comment vous préférez suivre le texte ? Sachant que je vais essayer de poster des chapitres entier à chaque fois, vous aimeriez un pdf avec le dernier chapitre ( donc texte sur le fofo, plus un lien vers un pdf qui reprend ce chapitre ) ?

Il y a aussi la possiblité de mettre en ligne tout ce qui a été écrit en 1 pdf...

( je dis ça, car moi j'ai pour habitudede copier/coller tous les textes dans un fichier word pour les lire tranquillement dans mon lit ).

Modifié par raukoras
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CITATION

à chaque fois que je finis un texte que j'aime j'ai une impression de manque : que va t-il se passer après?

C'est le gros drame de cette section....

L'attente que l'auteur ait eu le temps d'écrire la suite.

Je ne le sais que trop bien...C'est d'ailleur en fonction de ce manque (de son intensité quoi^^) que j'estime la qualité d'un récit. (par exemple quand Montalbano me force à rester jusqu'à la fin du bouquin derrière ces basques, sa veut dire que c'est un bon bouquin...Pareil pour les autres textes plus "classiquement bon"...Quand aux nouvelles et poème c'est l'envie de relire qui compte ^_^ ).

Pasiphaé, comment sa je raconte ma vie? Nooon! :P

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Bonjour mes lecteurs (ices), me voici de retour avec le chapitre 3.

Pour ceux qui aiment les textes ien présentés, il y a un lien vers un zouli pdf dans le premier post, avec le texte de ce chapite.

Les votes de la première session ont étés unanimes, je vous laisse découvrir le résultat.

Attention, la première partie peut choquer. Sautez-la si vous avez moins de 12 ans.

Assez de blabla, place à la tortur au texte.

Chapitre 3. Brûlez l'Hérétique

- Dehors !

C'était un des matons, qui se tenait dans l'encadrement de porte de la cellule de Starc. Celuici

releva lentement la tête, dévisagea le gardien pendant un instant, et se leva.

- Où on va ?

- L'Inquisiteur veut te voir, dans la salle d'interrogatoire.

L'interrogatoire de Van Hou ressurgit comme un flash à Starc. Enfin, si on pouvait appeler

ça un interrogatoire. Non content de lui avoir brûlé les nerfs de sa main droite, le Commissaire avait

appliqué le même traitement au pied droit. Et quand Van Hou faisait mine de s'évanouir, le

Commissaire lui injectait un produit. Starc ne savait pas de quel produit il s'agissait, mais Van Hou

redevenait immédiatement conscient. Les impulsions neurales avaient fini par complètement lui

détruire le système nerveux de la main. Quand le Commissaire s'en rendit compte, il débrancha le

générateur d'impulsions, et sortit l'aiguille du bras de Van Hou. Tout cela, évidemment, sans prendre

de soins particuliers. Mais c'était de toute façon inutile, Van Hou n'ayant plus aucune sensation dans

cette partie du corps.

Le Commissaire observa l'aiguille un instant, sa forme éfillée, sa ligne fine et taillée en

biseau tout le long, pour mieux s'enfoncer dans les chairs. Du sang coulait le long, pour continuer sa

route le long de la main gantée de cuir du Commissaire, puis finir sa course en une petite flaque à

ses pieds.

Il appliqua l'aiguille à nouveau sur le corps de Van Hou, mais au niveau de la cheville

droite. Et sous le regard stoïque de Van Hou, il se rendit à une table voisine pour y prendre une scie

à métaux.

- Ta résistance m'impressionne. Mais elle est inutile. Tu as supporté la douleur au niveau de ton

bras, la supporteras-tu au pied ? Tu as déjà perdu ta main droite, veux-tu perdre aussi ton pied ?

- ........

- Non, ne dis rien. Prend encore le temps d'y penser. Pendant que tu y réfléchis, je vais te

débarrasser de quelque chose qui t'es devenu inutile.

Mettant la scie en évidence, le Commissaire s'approcha alors du chevalet. De la tête du

chevalet. Et posa la lame de la scie sur le bras gauche de Van Hou. « Non, ne paniques pas, tu ne

sentira rien de toute façon, tu n'a plus de nerfs dans ce bras ».

Le visage livide, se refusant à crier, Van Hou regarda le Commissaire enfoncer la scie dans

son bras, d'un bon centimètre. Mais malgré toute sa volonté, il ne put s'empêcher de hurler.

« Oups... C'est le bras droit qui n'a plus de nerfs. Pardon. Attend deux secondes, je reviens ».

Le Commissaire se dirigea vers une armoire, pour y sortir un peu de sel et de l'acide citrique, qu'il

apliqua sur la plaie. Les muscles se contractèrent avec une telle violence que le bras faillit se

rompre, dans un bruit de déchirement de chairs mélé au hurlement de douleur. A la place de la

profonde coupure infligée par le Commissaire, se trouvait maitenant un trou béant, au fond duquel

on pouvait voir un bon centimètre carré de l'os du bras. De la blessure s'écoulait un flot abondant de

sang. Réalisant qu'il risquait de perdre son jouet, le Commissaire se décida à le soigner. Il arracha le

câble d'alimentation d'une lampe, révélant ainsi les fils électriques à nu. Puis il entreprit de

cautériser l'entière plaie du bras à l'aide du courant électrique. Quand il eu fini de brûler les tissus de

la plaie, il s'aperçu que Van Hou n'avait pas sombré dans l'inconscience. Tout heureux de ce fait, le

Commissaire attrapa un maillet en laiton, de la taille d'un maillet de xylophone, et entreprit de

heurter avec l'os maintenant à nu. Chaque coup arrachait un cri de douleur à Van Hou, qui tomba

dans l'inconscience en même temps que son os se rompait sous les coups de maillets répétés. Ceci

fait, le Commissaire réinjecta une dose de stimulant à Van Hou, et reprit en mains la scie. De gestes

lents et mesurés, il commença à scier le bras droit.

Van Hou voulait s'évanouir à nouveau, se dire que cela n'était qu'un cauchemard. Lui, le fils

ainé d'une des plus grandes familles nobles de Urk III, qui avait rejoint la Garde afin de se couvrir

de gloire et de renommé sur le champ de bataille, lui permettant ainsi de prendre la place de son

père à la tête de la famille, était en train de se faire scier son bras droit par un psychopathe ganté de

cuir noir, en uniforme noir uniquement réhaussé d'un insigne de la Schola Progenium. Mais le

cauchemard était réel, et du fait du stimulant que ce taré lui injectait régulièrement, il ne pouvait

sombrer dans l'inconscience. Il était obligé de subir, et de regarder la mutilation en règle dont il était

le héro malheureux.

Starc ne savait pas quelle tournure prenait les évènements, car c'était à ce moment qu'il fut

emmené hors de sa cellule, et donc hors de vue de l'holo-projection. Mais il se l'imaginait, car

contrairement au début de l'interrogatoire, Van Hou hurlait maitenant à pleins poumons, cris qui

résonnaient dans les couloirs qu'empruntaient Starc et ses gardes. Au bout de deux minutes de

marche, ils arrivèrent devant une porte d'où semblait provenir les cris.

L'un des gardes, John Dyln, s'avança vers le panneau de contrôle. Il était visiblement réticent

à ouvrir la porte, vraisemblablement conscient du spectacle qui allait s'offrir à leurs yeux. Tous ses

gestes étaient lents, comme si son esprit lui intimait de ne pas appuyer sur les différents boutons

d'ouverture. Personne ne broncha, car visiblement aucun d'entre eux, gardes comme Starc, ne

voulait découvrir dans quel état se trouvait Van Hou. Mais le garde, malgré sa résistance affichée,

acheva néanmoins la séquence d'ouverure.

Tous se figèrent devant le spectacle.

Ils restèrent pétrifiés tellement de temps, sur le pas de la porte, que celle-ci se referma

automatiquement sans que le moindre d'entre eux n'ait esquissé le plus petit geste.

++++++++++++++++++++++++++++++++++

Tous les prisonniers se tournèrent dans la direction du bruit de porte qui s'ouvrait. Un

homme d'une vingtaine d'années, le teint jaunâtre, les cheveux coiffés d'une façon qui défiait la

gravité ( ou qui laissait soupçonner une facture salée en gel coiffant ), une écharpe multicolore, un

haut moulant rose, laissant apparaitre dans son décolleté une chemise blanche ornementée d'une

cravate bleu roi, un jeans ultra-serré et moulant, et des boots n'ayant rien à envier aux drag-queen de

Brazzilia I.

Cette apparition manqua de déclencher l'hilarité parmi les prisonniers. Du moins, cela aurait

été le cas si les gardes n'étaient pas en train de nettoyer le chevalet où gisèrent les différents

morceaux de ce qui était le Garde Van Hou Ten. Et si ces prisonniers n'avaient pas été eux même

attachés à ce type de chevalet.

L'Inquisiteur Saku se tourna vers les prisoniers, et sembla se concentrer.

Starc sentit de nouveau une sorte de blocage dans son cerveau. Sauf que cette fois, il sentit

qu'il n'était plus seul dans son crâne. Une autre intelligence, puissante, plusieurs fois centenaires, y

avait élu domicile. Celle-ci fouillait tous les recoins du cerveau, ouvrait tous les souvenrs, et

analysait tous les secrets. Starc eu l'impression d'être violé dans son inconscient. Cependant,

inexplicablement, il se sentait attiré par l'Inquisiteur. Une intimité était apparue entre eux, qu'il ne

pouvait expliquer.

Celle-ci stoppa aussi net qu'elle avait débuté.

- Il est pur, annonça l'Inquisiteur.

- Reconduisez-le à sa cellule, le temps que j'en finisse avec les autres.

Starc fut emmené dans sa cellule par les gardes. Pendant qu'ils le détachaient, il put jeter un

oeil aux autres prisonniers. L'Inquisiteur se tournait vers Cly, le binoclard souffre-douleur. Un

sourire se dessina sur le visage de l'Inquisiteur.

++++++++++++++++++++++++++++++++++

- Sors de ta cellule.

L'Inquisiteur se tenait dans l'encadrement de porte. Deux gardes le jouxtaient, qui entrèrent

dans la cellule et soulevèrent Starc comme si de rien n'était. Par principe, celui-ci aurait voulu leur

résister, ne serait-ce qu'un peu. Mais ce blocage mental lui sapait aussi sa volonté et sa résolution.

Il fut donc emmené, menotté. Emmené dans une zone dont il ne soupçonnait même pas

l'existence dans ce vaisseau. Ils se trouvaient toujours dans le vaisseau, mais dans un pièce

immense. Si immense que Starc ne pouvait en voir le plafond ou les murs. Dans cette « pièce », tout

était étrange. Il y avait des maisons. En brique. Ce n'était pas du bitume ou du métal qui recouvrait

le sol, comme c'était la norme dans le reste du vaisseau, mais des pavés. Pas de soleil artificiel, mais

simplement de grands poteaux sur lesquels étaient suspendus des bougies, répandant ainsi une faible

et tremblotante lumière. Il ne savait pas pourquoi, mais Starc s'attendait à voir surgir à n'importe

quel moment un vampire ou une sorcière. C'était l'ambiance qui se dégageait de ce lieu.

Le groupe marchait depuis un petit moment, l'Inquisiteur en tête, suivit par Starc, lui-même

surveillé par trois gardes en armure carapace. Ils marchèrent deux petites minutes parmi ces ruelles,

prirent quelques croisements, coupèrent par de sombres ruelles avant de rejoindre de grandes

artères. Ils débouchèrent bientôt sur une grande place. Visiblement, la place la plus importante de

cet endroit, car elle étaite bordée par une immense cathédrale d'un coté, et la mairie de l'autre. Starc,

tout à comptempler la place et les gargouilles ornant la cathédrale, ne vit pas l'Inquisiteur s'éclipser

et rejoindre le presbitère attenant à celle-ci.

Il voulut demander aux gardes, parmi lesquels il reconnut Dyln, où était partit l'Inquisiteur.

Mais il s'abstint, car il vit quelque de bizarre. Devant le perron de la cathédrale, plusieurs tas de

paille. Huits tas. Un pour chacun des membres de son groupe.

Une personne sortit de la cathédrale, tenant un flambeau dans sa main. Elle s'approchait

lentement de Starc. Derrière elle, une autre personne, en robe d'écclésiaste, se tenait sur le porche

d'entrée. Cette personne commença un discours sur la dévotion à l'Empereur, les dangers qui

menaçaient si la pauvre âme de citoyen impérial s'éloignait du troupeau et de l'Empereur-berger.

La personne portant le flambeau se tenait maintenant devant Starc, et il reconnut le

Commissaire. Celui-ci lui tendit le flambeau.

Le prêtre, qui n'était autre que l'Inquisiteur déguisé, reprit la parole.

« Seul l'Empereur a le pouvoir de les absoudre de leurs crimes. Envoies-les devant Lui pour

qu'Il les juge. Fais le ! ».

D'un pas lent, sous les supplications de ses désormais ex-camarades, Starc s'appréta à bouter

le feu aux bûchers.

A suivre...

Et voici le retour de la Starc' Academy !

Cette semaine, vous élirez celui qui se fera purifier en premier !

Pour votez, c'est facile, il suffit de m'envoyer un MP.

- Pour que Cly, le boutonneux à lunettes, rejoigne l'Empereur en premier, tapez 1.

- Pour que Gil, l'un des meilleurs copains de Starc, nous quitte en premier, tapez 2.

- Pour que Geor, une des montagnes de muscles, ait très très chaud le premier, tapez 3.

Modifié par raukoras
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Hello, me voilà de retour pour les aventures hebdomadaires de notre ami Starc.

Mais tout d'abord, un grand merci au seul qui s'est donné la peine de m'envoyer un MP cette semaine.

J'ai entre 10 et 15 lecteurs chaque semaine, donc je devrais avoir entre 10 et 15 MP par semaine :rolleyes: . A moins que l'idée de voter pour influencer ( un peu ) sur la suite de l'aventure ne vous plaise pas ?

Aller, place au texte ! Surtout qu'il est rempli de private joke :-x

Chapitre 4. Le sens du devoir

Obéissant à l'ordre de l'Inquisiteur, Starc s'avança vers Cly. Chaque pas lui était un calvaire,

mais un Inquisiteur avait condamné à mort ses anciens compagnons, et lui avait ordonné d'allumer

les différents tas de paille et de bois. Et même un ancien rebelle comme lui n'avait pas la force

mentale, ni le courage, nécessaires pour désobéir à une telle personne. Sur Urk III, son monde-ruche

natal, différentes histoires courraient sur les actes des Inquisieurs, et aucune n'était particulièrement

plaisante pour les traqués ou ceux qui leur désobéissaient.

Exécuter soi-même ses anciens compagnons de chambrée. Les types avec lesquels il s'était

entrainé, ceux avait qui il mangeait, dormait, et prenait la douche. Ceux-là même qu'il allait

maintenant mettre à mort. Starc avait franchi la distance qui le séparait initialement des condamnés.

D'un geste lent, sans un regard pour son ex-compagnon, Starc mit le feu au tas de paille sous Cly.

Puis il se tourna vers les autres, et, plein de regrets, se dirigea vers eux.

Une fois qu'il eu bouté le feu à tous les bûchers, Starc se recula et admira le spectacle.

L'Inquisiteur le regarda un instant, puis le tira de sa rêverie en lui demandant pourquoi il

avait brûlé Cly en premier.

- Un intello binlocard. Et boutonneux en plus.

++++++++++++++++++++++++++++++++++

Starc était assis sur une chaise en cuir, agréablement rembourrée. A coté de lui, aucun garde.

C'était suffisement inhabituel, du moins depuis « l'incident », que cela lui sautait aux yeux. Se

faisant à l'idée qu'il était blanchit aux yeux de tous, il se mit à observer la pièce où il se trouvait.

Cette pièce était le bureau de l'Inquisiteur. Grande, pour un bureau du moins, aux alentours de 30

mètres-carrés, une moquette de velours bordeau au sol, les murs recouverts de meubles et autres

bibliotèques, qui laissaient de temps à autre apparaître le mur lui-même, d'une couleur blanc-ivoire.

Au sol, de multiples tas de livres. Des livres parfois très anciens, et tous ayant visiblement été

consultés à maintes reprises. Il essaya, du coin de l'oeil, de lire le titre de l'un d'eux. Celui-ci étaiten

haut gothique, dans une écriture enluminée qui lui donnait une impression étrange. Après de longs

efforts de concentration, il parvint enfin à la déchifrer. Codex Titanicus. La couverture représentait

un engin de guerre, immense, si immense qu'il portait une cathédrale sur son dos, aux prises avec un

autre engin de guerre, d'aspect rustique et rudimentaire, bardé d'armes, et manoeuvré par des

humanoîdes à peau verte. Se demandant quel esprit dérangé pouvait inventé de telles choses, il

reprit sa position initiale, bien calé au fond de son fauteil.

Une minute passa. Starc était toujours seul dans la pièce. L'Inquisiteur lui avait demandé de

l'y attendre. Alors il attendait, sagement assis sur son fauteuil, de peur qu'en se promenant il ne fasse

tomber des piles de livres.

L'Inquisiteur Saku se tenait devant le moniteur de surveillance. Quelle bonne idée, cette

caméra de surveillance cachée dans son bureau. A chaque fois qu'il y convoquait quelqu'un, il le

laissait mariner quelques minutes tout seul, observant ses réactions par ce biais. Et Starc semblait de

plus en plus s'ennuyer.

Starc jeta un oeil à ces piles de livres, et se rendit compte que plusieurs étaient en fait des

magasines. Un seul magasine en fait, mais en nombre incalculable. Tordant le cou pour lire les

inscriptions, il put alors en lire le titre. Nabot Blafard.

Cela faisait cinq bonnes minutes que Saku observait Starc. Et il semblait qu'il s'ennuyait

profondément. Encore quelques minutes d'attentes, et il serait près psychologiquement. Un seul

point le dérangeait, pourquoi Starc se mettait-il à lire sa collection d'ouvrages ?

Starc se promenait au milieu des piles de magasines. Au milieu de ce capharnaüm, un

ouvrage plus particulier lui attira le regard. Il était plus grand que les magasines qu'il avait feuilleté.

Et beaucoup plus épais. Au moins deux fois plus épais. Il le prit en mains et commença à le

feuilleter. Il était définitevement radicalement différent des Nabot Blafard, qui ne comportaient que

des images, et deux pauvres malheureuses lignes de texte. En général le titre de la page. Non, ce

livre était différent. Il recelait un savoir, un savoir qui le mettait mal à l'aise. Les pages étaient

pleines de textes, de chiffres et autres encadrés.

Il entendit soudain un bruit de clé dans un serrure. Il bondit se rassoir dans son fauteuil, afin

de ne laisser aucun soupçon à l'Inquisiteur sur le fait qu'il avait fouillé dans les magasines. Il

s'enfonça dans son fauteil à l'instant où la porte s'ouvrait.

Starc essaya de se calmer, pour ne pas laisser paraître son trouble, qui continuait depuis qu'il

avait pris ce livre en mains.

Saku entra dans la pièce, silencieux, et se dirigea vers son bureau.

Starc, dans son fauteuil, tournait le dos à la porte, et ne voyait pas qui s'avançait dans la

pièce. Il commençait à entendre des voix dans sa tête. Des voix qui lui murmuraient un savoir

interdit.

L'Inquisiteur était maintenant à hauteur du siège de Starc.

Zavata. Starc ne comprenait pas exactement ce que disait les voix.

Saku était arrivé au coin de son bureau, et n'avait toujours pas lancé le moindre regard à

Starc.

Canon stel'. Starc commençait à trembler. Il sut alors qu'il avait touché un livre maudit. Et

ces voix qui continuaient à lui parler dans la tête.

Seigneur Fantôme.

Comme s'il avait ressentit lui aussi les paroles impies qui venaient d'être proférées,

l'Inquisiteur se retourna en un éclair. Il vit Starc, effondré dans le fauteuil, son sourire était figé dans

une expression de haine et de la bave ommençait à couler sur son menton. Il tenait un livre entre

ces doigts crispés. Codex Eldars V3. Réalisant le danger mortel que courait Starc, Saku lui arracha

le livre des mains, et alla le reposer à sa place.

- Mon gars, on peut dire que t'as du bol. Tu survis à un possédé, et j'arrive au bon moment pour

t'arracher cette gavinerie des mains.

L'Inquisiteur Saku s'assit à son bureau, faisant ainsi face à Starc.

- Pas la peine de prendre cet air ahuri, je t'expliquerais un jour ce qu'est un possédé. Par contre,

promets-moi de ne plus jamais rien me demander à propos des ouvrages que tu as lu ici. Rien.

Jamais. Ce savoir est trop dangeureux pour être laissé dans les mains de n'importe qui.

Nombreux sont ceux qui ont renoncé à l'Imperium pour suivre les sirènes Gaviniennes. Mais

baste, changeons de sujet. Que veux-tu savoir ?

- Pourquoi m'avoir épargné ? Pourquoi je n'ai pas été brulé avec les autres ?

- Pour une raison simple, tu n'as pas été contaminé. Les autres si. Je suppose que tu n'as jamais

entendu parlé du Chaos ?

- Non, c'est quoi ?

- Quand tu t'es engagé dans la Garde, c'était pour quel motif ?

- Ben, pour avoir un job et deux repas par jours...

- Nan, la raison officielle, ce pour quoi tu as juré allégeance.

- Ah ! Servir l'Empereur et protéger l'Imperium de Ses ennemis.

- Bien. Quand tu t'es engagé, on t'as dit que tu allais tuer du xéno. Ca, c'est l'Ennemi Extérieur. Il

y aussi un Ennemi Intérieur, caché au sein même des citoyens. C'est le Chaos.

Tu dois voir entendu parlé de l'Inquisition. La partie de l'Inquisition dont je relève, l'Ordo

Hereticus, a pour mission de chasser cet enemi.

- Mais, sauf votre respect, je ne vois toujours pas le lien avec moi.

- J'y arrive. Cet Ennemi Intérieur fait parfois appel à des créatures d'un autre Univers. Et pour les

combattre, il faut une grande force d'esprit. Toi, tu as déjà croisé une manifestation de cet

univers, dans ton dortoir. Et tu y a survécu. Oh, ce n'était pas un vrai démon ( on les appelle

comme ceci ), une simple possession, mais tu as déjà fais l'expérience des démons. Tu seras

donc très utile à ton unité pour les combats à venir. Tu as déjà rencontré le Commissaire

Gordon, je présume ?

Le sang de Starc ne fit qu'un tour. Il était évident que l'Inquisiteur voulait le faire rejoindre

l'escouade de ce psychopathe. Et comme ça ne le branchait pas du tout de faire équipe avec ce fou furieux

qui avait démembré Van Hou, il allait devoir jouer serré.

- Oui, je l'ai déjà rencontré. Un charmant personnage, d'ailleurs.

- Hereux de te l'entendre dire, continua l'Inquisiteur. En tant que Commissaire, il a le devoir de

montrer l'exemple aux Gardes. Et comme nous allons surement croiser quelques démons, tu

pourra jouer un rôle important dans les combats.

Ce type veut vraiment que j'aille me faire trucider par des créatures d'un autre univers, pour

qu'un givré récolte les lauriers, pensa Starc. Il pensa un peu trop fort même, car l'Inquisiteur

continua :

- Ceci est un ordre, Garde Starc Taark. Vous vous présenterez au corps de garde de la caserne VIII

dema à la première heure. Rompez.

Starc, dépité, se leva lentement, et se dirigea vers la porte. Quand il allait la franchir,

l'Inquisiteur reprit la parole.

- Un scribe Le sert en écrivant, Garde Starc. Un Garde, en mourant pour Lui. Vous avez quartier

libre pour le reste de la journée.

++++++++++++++++++++++++++++++++++

A suivre

Et comme chaque semaine, la Starc Ac' :

Notre petit Starc, tout Cadet qu'il est, est envoyé rejoindre l'escouade d'un Commissaire. Comment vont réagir les membres de l'escouade ?

1) Bizutage façon armée russe. Personne n'est au courant des raisons de sa présence dan l'escouade, aux yeux de tous Starc est un pistonné. Et on n'aime pas mes pistonnés, car ils ont la mauvaise de vous faire mourir à leur place.

2) Ni chaud ni froid.

3) Accueil chaleureux, avec invitation à jouer au petit train sous la douche.

A la semaine prochaine !

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Je n'es pas envoyé de MP avant pour raison de bon sentiment, peut pas vouloir bruler les gens, même des faux^^ (oui personne n'est parfait :-x ).

Quand au reste...

...

:rolleyes: ! C'est immense!

Pasiphaé, et en fait l'empereur est sur ces chiottes d'or parce que Horus, se vile bourrin, lui a montré les vaisseau mondes avec conseilles des très chiants et supers snipouse-tarlou...Hum...Voila quoi...

P.S: je vote pas par MP allé : le pti train! Le pti train!

Modifié par Pasiphaé
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un grand merci au seul qui s'est donné la peine de m'envoyer un MP cette semaine.

De rien, mais ce n'est pas un symptome de télé réalité je vous rassure ... :P

Sinon, j'ai bien aimé ce chapitre, surtout le petit passage grimoire antique du codex V3 :-x .

PS: Je vote en direct live pour le train et plusssse si affinité (ou pas) :rolleyes: .

Ave,

EDIT après Raukoras: Yessss, Furutz revient, ca c'est classe :P

Modifié par elanion
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Merci merci :P

Je suis un peu géné, personne ne m'a encore fait la moindre critique :-x

Non pas que je sois masochiste, mais le texte, la façon d'écrire etc... ne sont surement pas parfait ( ou alors, faut que je contacte directement la BI pour le faire publier :rolleyes: ).

Vendredi prochain, c'est Elanion qui sera content, Furutz fait son retour !

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Bon alors on pense en mode "je-cherche-la-petite-bête" :

-La partie comique et celle plus sérieuse ont la même qualité...Mais la différence d'humour fait bizard...Vu ton talant pour le gag pas trop lourd alors qu'il aurait pu l'être, je te conseille de passer en mode fun (d'autant que avec des votes pour le pti tchou tchou.... :-x )...

-L'inquisiteur tout gentil qui commense à expliquer des truck, qui pardonne quelqu'un d'avoir vu le machin qui balance 3 bastoss PA3 F6, le gros machin invulnérable et pas cher...Il est bien gentil ton inqui...Alors à moins que ton joyeux héros soit en fait trop trop important...Normalement, un GI qui a vu du démon c'est zou la chambre à gaz...

-Le mot grimoire sous entend (connotation) un bouquin plutôt volumineux, et le dex eldar V3...Humm...Il n'est pas gavinien que dans la liste d'armée, mais aussi dans la quantité/qualité de fluff...

Pasiphaé, pour les fautes, c'est pas moi qui peut aider... :rolleyes:

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Pour le niveau des gags :

C'est dur de concilier quantité et qualité. J'essaie de lâcher le maximum de conneries sur un thème donné, mais si je dois me forcer pour les trouver, elles risquent d'être un ton en dessous.

Et je suis encore à chercher le style définitif de l'histoire. J'ai testé :

- le comique, tout le monde aime, mais c'est dur de trouver une inspiration suffisante

- le trash, bof, j'aime pas trop, faut arriver à faire des descriptions douloureuses sans verser dans la surenchère sanglante

- le huis clos, de cette semaine, c'est assez sympa à écrire, mais il y a le danger de s'enfermer dedans

- la description sociale ( la semaine prochaine ), c'est marrant pour une intro

Il me reste le récit de bataille, mais il me fait un peu peur, donc je le repousse au maximum.

Mon objectif étant de vous faire sentir l'histoire le plus possible, de préférence avec un peu d'humour. Et sans tomber dans des clichés du style "gros demeuré" ou "psychopathe".

L'inquisiteur tout gentil qui commense à expliquer des truck

L'Inquisiteur pardonne car il sait que Starc à survécu à une manifestation démoniaque, à mains nues ( ce qui est assez rare chez de la GI ).

Mais surtout, il sait comment cette manifestation a été vaincue ( fin du 1er chapitre ) :

Il sentit alors une chaleur dans sa paume droite. Il se souvint d'avoir récupéré quelque chose dans sa cantine, mais ne savait toujours pas ce que c'était. Il regarda, et vit qu'il tenait son aquila.

Sans parler du fait qu'il l'a sondé psychiquement, et qu'il connait l'état de l'âme de Starc.

Pour paraphraser Gandalf et Dumbledore, il aura encore un rôle à jouer avant la fin de l'histoire.

En gros, du trotromystère en vue !

Pour le passage sur GW, c'est du pur private joke. Il n'y a aucune incidence sur l'histoire, n'allez pas y chercher une quelconque manifestation démoniaque ou autre. Simplement une caricature de nos tendances grobillesques.

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Voilà voilà, avec 2 jours de retard, le chapitre 5.

Mais avant, un message pour Kalek : je suis preneur de tes textes. C'est ceux dans ta signature ?

Et pour SoB : non, c'était pas pour cause de St Valentin, mais j'avais 2 examens de japonais cette semaine ( examens finaux du semestre ).

Bon, le fameux chapitre ( n'oubliez pas qu'un pdf, avec une jolie mise en forme, vous attend dans le 1er message du topic ):

Chapitre 5. Naissance d'un prodige

Des cris. Une femme qui soufre. Autour d'elle, les serviteurs médicaux s'activent, mais sans avoir le reflèxe, humain, d'essayer d'apaiser sa douleur. Donc elle souffrait. Elle souffrait, mais ça en valait la peine. Sur Blohr, les gens du commun sont soumis à un contrôle rigoureux des naissances, afin d'éviter une population pauvre trop importante, et donc difficilement contrôlable, dans les bidonvilles où ils vivent. Un bébé pour cinq familles, tel était le ratio. Et cette femme avait obtenu le droit de porter, le droit de donner la vie.

Pour cela, elle souffrait sans rien dire. Sans se plaindre. En fait, elle ne savait même pas qu'il était possible de donner naissance sans souffrance, car cela était réservé à la seule noblesse. Il y avait même de grandes chances qu'elle meure au cours de l'accouchement. Une femme sur deux n'y survivait pas. Mais celles qui y survivaient étaient tenues en très haute estime au sein de ces bidonvilles, toute la population devait subvenir à leurs besoin, les siens et ceux de son enfant. Et pour cela, donner naissance était un risque que toutes les femmes de Blohr étaient prêtes à prendre.

Quitter cette vie misérable, où elle devait fouiller dans les poubelles des nobles pour trouver à manger. Ces poubelles étaient alimentées par les déchets des nobles, une ou deux dixaines de kilomètres plus haut, par-delà la Séparation, ce mur qui séparait les nobles des marchands, et le Vide, cet espace correspondant à dix étages, creux et surveillé, pour empêcher les gens communs d'aller chez les marchands. Et même parmi les gens communs une séparation s'était mise en place, les plus forts ou respectés avaient le droit d'habiter au débouché des tuyaux d'évacuations des déchets, pour y prendre les premiers les morceaux de choix jetés par les nobles. Ces endroits étaient baptisés « poubelles de premier choix ». Puis ils y ajoutaient eux-mêmes leurs propres déchets, qui descendaient encore plus profondément dans le ventre de la Ruche. Mme Gliump habitait à ce niveau, réduite à manger les déchets des déchets, comme le commun des habitants de la Ruche. Cependant, à force d'abnégation ( et d'un ou deux accidents, fortuits et inexpliqués, de ses concurrentes ), elle avait réussie à obtenir le droit de porter. Il suffisait maintenant qu'elle accouche, et elle, le bébé et M. Gliump pourraient déménager au pied d'une poubelle de premier choix.

Une nouvelle douleur lui vrilla le corps. Mais c'était moins pire que ce qu'elle s'était imaginée. De sa voix artificielle, aux relents d'huile de vidange de troisième main, le serviteur-sage-femme lui disait de pousser. Elle poussait depuis déjà trois heures, quand la tête du bébé apparu.

Et elle était en vie ! Elle n'eut cependant le temps de ne jeter qu'un bref regard au bébé avant qu'elle ne s'évanouisse, conséquence logique de l'effort qu'elle avait fournit.

Un serviteur attrapa le bébé par les chevilles, sans ménagement aucun, et le tint suspendu, le temps qu'il émette son premier cri. Mais le serviteur avait les mains recouvertes d'huile, le bébé était toujours recouvert de liquide amniotique,ce qui devait arriver arriva donc.

Sans précipitation ni moindre geste montrant qu'il était gênè par sa maladresse, le serviteur ramassa le bébé, s'assura qu'il était toujours en vie, ce qui était évident vu les cris qu'il émettait depuis sa chute, et le mit dans le berceau.

Le laissant aux soins des serviteurs-pédiatres, il sortit du bloc d'accouchement et se dirigea vers la salle d'attente.

- M. Gliump, en vertu du décret n° 56-764TH, je suis autorisé à vous informer que c'est un garçon. En vertu de la loi n° 34 du 8 Fructidorium année M34.654, vous avez la possibilité de reconnaître cet enfant. Vous êtes actuellement en liaison avec le Ministorium, reconnaissez-vous cet enfant comme le votre ?

- Evidemment !

- Information enregistrée. En vertu de la loi 37 du 8 Fructidorium année M34.654, en tant que père légitime de cet enfant, vous êtes autorisé par le Ministorium à émettre un souhait quand au nom de l'enfant.

- Je souhaite qu'il s'appelle François Gliump.

- Demande enregistrée. Information transmise au Ministorium pour traitement. En attente de réponse.

- .....

- Monsieur Gliump, je suis au regret de vous annoncer que, en vertu de l'ordonnance n° 987-568 JUI, relative au contrôle des noms à des fins de prévoyance de la violence, du 5 Lombium année M.38.879, ainsi que des ces quatre-vingts seize décrets d'application, du 6 Tuimum année M.38.879, numéros 765480869 à 765480889, le prénom François a déjà été utilisé une fois lors des cinq cents dernières années. En vertu du décret d'application en date du 6 Tuimun année M.38.879, numéro 765480879, prenant acte des recommandations en matière de nom, effectuée par le Scribe Préposé aux Noms, le Ministorium est au regret de vous annoncer que ce nom est indisponible pour le moment. En vertu des pouvoirs conférés au Ministorium par les textes sus-cités, le Ministorium vous informe que le nom retenu pour votre enfant est Furutz.

- Furutz ?! Je voulais qu'il s'appelle François !

- Monsieur Gliump, veuillez ne pas oublier de faire enregistrer le nouveau citoyen impérial dans les plus brefs délais auprès de l'Adeptus Arbites. Sans cela, le nouveau citoyen Furutz Gliump ne jouira d'aucun droit à l'égard de l'Imperium.

Sans un regard pour le nouveau père, le serviteur se retourna et s'en alla vers son affectation principale, le nettoyage des cuves acides.

M. Gliump, quand a lui, se dirigea, plein de rage contenue envers ce foutu Ministorium, vers la salle d'accouchement. Naturellement, l'entrée lui fut refusée, mais seulement aprè que le serviteur-pédiatre lui ait énuméré les deux lois et vingt huit décrets régissant l'accès aux salles d'accouchement. Néanmoins, il lui indiqua, en vertu d'un obscur arrêté du Maitre de la Ruche, qu'il pouvait aller voir le bébé dans la section de pédiatrie.

Ce que fit dans l'instant M. Gliump. L'hôpital étant quelque peu tortueux, il dut demander plusieurs fois son chemin aux différents serviteurs qui s'affairaient, qui lui répondirent tous, sans oublier de citer la base légale ou administrative de chacun de leurs propos.

Vraiment, quelle idée de recycler des serviteurs-juristes comme serviteurs-infirmiers, ne pût-il s'empêcher de penser. Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte qu'il arrivait devant la porte d'entrée de la section pédiatrie. Une porte blindée, sur laquelle on pouvait encore voir, à demi-effacé, une inscription en Haut-Gothique, « nullam rem natam1 ». Sur le coté, un interphone. M. Gliump sonne, et instantanement un métallique « kessekiya? » résonne.

- Euh, bonjour. Euuh, excusez-moi, j'aimerais voir mon fils. Il est né il y a 15 minutes.

- 'ttendez.... Oui, on a un Furutz Gliump né aujourd'hui.

- Oui c'est ça, je pourrais le voir ?

- V'zavez l'reçu de l'Arbites ?

- Le reçu de quoi ?

M. Gliump sentait la moutarde lui monter doucement au nez. Oui, il avait une vie de moins-que-rien, mais il avait quand même le droit de voir son fils.

- Le reçu certifiant que vous êtes le père, j'peux pas vous laisser entrer sans. Revenez quand vous l'aurez.

Heuresement pour M. Gliump, une caserne de l'Arbites se trouvait à cinq kilomètres de là. Heureusement, car on en trouvait en moyenne une tous les 765,89 kilomètres ( statistiques officielles, validées par la loi numér...comment ça, ta gueule ? ). Bref, il avait de la chance, une caserne n'était pas loin. Il pourrait même, avec beaucoup de chance, ne pas avoir à sortir son arme pour se défendre sur le trajet. Il devait d'ailleurs penser à racheter des munitions, il ne lui restait que deux chargeurs dans son fusil d'assaut modèle FAMAB mk.I.

Cependant, le trajet se déroula sans encombre, il parvint devant la caserne de l'Arbites en moins de trois heures.

Deux gardes montaient la garde à la porte principale, M. Gliump s'approcha d'eux. Les gardes se trouvaient dans une cabine blindée au plastacier. En fait de vitres, c'étaient des écrans accrochés au mur, les gardes étant filmés, à l'abri derrière en plastacier de 2 mètres d'épaisseur ( selon le schéma de construction standard, approuvé par la loi...euh....approuvé tout court ). Sous le micro, dans lequel devait parler toute personne afin de s'adresser aux gardes, une annonce prévenait de la présence d'une bombe sous les pieds du visiteur, ainsi que d'un mini lance-roquettes monté dans la caméra blindée, utilisée pour que les gardes voient sans risque qui se présentait à l'entrée de la caserne. Tout flairait bon la sécurité ici.

M.Gliump, un peu gêné devant tant de puissance cachée, s'approcha du micro. « Heu, bonjour. Heu, excusez-moi, heu, je voudrais faire enregistrer mon bébé. »

Une seconde s'écoula, puis deux, puis trois, toujours sans réponse de la part de l'imposant haut-parleur lui faisant face. Soudain, sans prévenir, une voix grave y résonna.

- Votre nom ?

- Heu, je suis Albert Gliump.

- Où est le bébé ?

- A la maternité, il est né ce matin.

- Désolé Monsieur, vous ne pouvez faire enregistrer de bébé s'il n'est pas avec vous.

- Mais ! A la maternité on m'a dit que pour voir le bébé je devait l'avoir enregistrer avant !

- Et pour l'enregistrer, il doit être avec vous, continua le garde, sur un ton agacé.

- Attendez....

Mais M. Gliump ne finit jamais sa phrase, une explosion coupa sa phrase.

Voilà, c'est tout pour cette semaine...

Ah, non, j'ai oublié la Starc' Academy !

Que va-t-il arriver maintenant à M. Gliump ?

1) Rien, il est déjà mort dans l'explosion.

2) Il sort son FAMAB et aide l'Arbites.

3) Il sort son FAMAB et aide les gangers attaquant la caserne.

A la semaine prochaine !

Raukoras, petit train en vue :angry:

Modifié par raukoras
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La St Valentin, on sait ce que c'est... Ah non tiens, on est des geeks... Dommage pour nous ! Les fates d'ortho ne m'ayant pas fait sortir les yeux de la tête, je ne répondrai pas à tes demandes de flammage. J'attendrai simplement la suite.

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Yes très con cec chapitre (dans le bon sens du terme) on reconnait bien la sacro sainte logique et efficacité des services administratif.

J'adore le passage avec notre bizut de luxe naissant et le serviteur vaseliné -_-

PS:Bon je signe pour que papa aide les gentils policiers

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Hello chers lecteurs, après un intermède avec Furutz, retour chez ce bon vieux Starc !

Les résultats du vote d'il y a deux semaines ont donné ça :

Notre petit Starc, tout Cadet qu'il est, est envoyé rejoindre l'escouade d'un Commissaire. Comment vont réagir les membres de l'escouade ?

1) Bizutage façon armée russe. Personne n'est au courant des raisons de sa présence dan l'escouade, aux yeux de tous Starc est un pistonné. Et on n'aime pas mes pistonnés, car ils ont la mauvaise de vous faire mourir à leur place. 1 vote

2) Ni chaud ni froid. 1 vote

3) Accueil chaleureux, avec invitation à jouer au petit train sous la douche. 2 votes

C'est donc le petit train sous la douche qui l'emporte ! Allez, le texte :

Chapitre 6. Mourir pour l'Empereur

Comme ordonné, Starc se présenta à la caserne, à huit heures précises. Non pas qu'il en avait terriblement envie, mais désobéir à un ordre direct d'un Inquisiteur était rarement une bonne idée. Il se présenta donc au poste de garde, qui s'enquit de la raison de sa présence. Une fois renseigné, celui-ci décrocha un micro, et y prononça quelques mots. Puis lui demanda d'attendre ici. Quelques instants plus tard, un garde fit son apparition, et demanda à Starc de le suivre. Il obéit sans même hésiter, tout impressionné qu'il était par le monstre qui le guidait. A vue de nez, plus de deux mètres pour cents kilos. Le genre de type qu'on laisse laisse uriner sur son antigrav sans rien dire. Pendant qu'ils avançaient dans les couloirs, tous les soldats qu'ils croisaient dévisageaient Starc. Ce détail l'obséda tout le trajet, à tel point qu'il ne prétait point attention au chemin qu'il était en train de suivre. Après avoir retourné toutes les possibilités allant d'un hypothétique manque d'hygiène à une grosse tâche sur l'uniforme, Starc dut se rendre à l'évidence. Il était un bleu, et c'était marqué sur son front. Ou plutôt, son front n'était pas marqué des cicatrices qu'il voyait sur tous les autres soldats, et son regard devait refléter une naïveté bien candide en comparaison avec ces soldats qui avaient vus bien des horreurs au cours de leur service.

Ils ne tardèrent pas à arriver devant une porte gardée par un soldat. Il semblait que c'était la seule à mériter ce traitement, du moins Starc n'en avait remarqué aucune autre. Donc, aucun doute sur qui était dérrière.

++++++++++++++++++++++++++++++++++

L'entretien avec le Commissaire Gordon avait été expéditif. Deux minutes, durant lesquelles Starc dut mémoriser son numéro d'escouade, de chambre, de casier, et de douche. Et filer à l'entrainement de tir, qui avait commencé depuis une dixaine de minutes.

Les relations avec le reste de l'escouade s'amélioraient progressivement, notamment grâce à John Dyln, un des gardes qui l'avait conduit à la salle de torture dans le quartier de l'Inquisiteur, et qui faisait maintenant office de mentor. Et aussi grâce à ses efforts à l'entrainement. En tant que Cadet fraîchement débarqué dans une escouade opérationnelle, Starc devait travailler énormement, ne serait-ce que pour manipuler correctement le fusil laser, et ce, malgré son passé de ganger.

Ces efforts commençaient à porter leurs fruits, il n'était plus systématiquement exclu des dicussions et entrainements tactiques. Il savait cependant qu'il allait devoir faire ses preuves sur le terrain. Et faire ses preuves sur le terrain, c'est particulièrement important quand on est dans l'escouade d'un commissaire.

C'était midi. Toute l'escouade, le Commissaire exclut, était attablée à la cantine. Tabourets métalliques, tables métalliques, couverts métalliques, des Serviteurs métalliques servant des plats enveloppés dans une boite métallique. Tout ici sentait bon le métal. Même le repas, se dit Starc. Dépité par le spectacle qui s'offrait à lui, des trucs jaunatres et bruns, alors que le menu affichait un hachis parmentier de Terra, il observa le reste de ses coéquipiers. Il était placé en bout de table, directement à sa gauche se trouvait Bob Monash. Expert au combat à mains nues, un mètre quatre-vingt dix-huit, cent trois kilos. Particularités, il peut vous broyer le crâne d'une seule main, porte une moustache et des caleçons en cuir. En face de Starc, John Dyln. A la gauche de John, donc en face de Bob, Brice Thug. Petit, malingre, yeux noirs et cheveux gris, il était pour l'escouade « got'it », le sniper. Ou du moins ce qui s'en rapprochait le plus. C'était le type chargé de débloquer les situations tendues par quelques tirs bien placés. Il était d'un calme légendaire, peut-être grâce au Kalm qu'on le soupçonnait d'utiliser. Mais jamais personne n'avait rien pût prouver, et comme sa précision était très utile sur le terrain, on le laissait tranquille. A la gauche de Bob, l'indien, ou Alf Gail de son vrai nom. Mais tout le monde l'appelait l'indien en raison de sa capacité à ne jamais se perdre, où qu'il soit. Il avait d'ailleurs pas mal aidé Starc en lui indiquant plusieurs fois le chemin, alors qu'il était complètement perdu au milieu des bâtiments qui formaient maintenant sa nouvelle demeure. En face de l'indien, Joi Fyrt, l'expert en explosifs, ancien chef de chantier sur son monde d'origine. Personne ne sait exactement pourquoi il a quitté son ancien job, mais plusieurs histoires courent comme quoi il aurait mit à feu trop tôtune charge explosive pour faire s'écrouler un bâtiment. Quoi qu'il en soit, son casque de chantier jaune ne le quittait jamais. En face de lui, Steve Howl, le sergent et la tête pensante du groupe. Expert en stratégies de terrain, il proposait toujours les bonnes solutions pour se sortir d'un guépier. C'est principalement grâce à lui et Got'It que l'escouade avait la réputation de sortir toujours intacte de la pire des situations. Enfin, en bout de tablée, les frères Ope. Pete et Dan, le premier étant un ancien policier, l'autre un ex-marin.

Pete, Dan, Joi, l'indien et Bob se connaissaient déjà sur leur monde d'origine, une planète n'ayant même pas reçu d'appelation officielle, juste un nom de code, « YMCA ». C'étaient des gens du village, ayant grandis dans le respect des traditions campagnardes. Ce coté macho leur avait valu, à la plupart d'entre eux, des soucis quand ils ont essayé de trouver du travail en ville, tantôt dans des auberges de jeunesses, tantôt dans des salles de musculation, allant d'un boulot à un autre. Cela ne leur avait pas réussis, et quand ils apprirent que la Navy, la Force de Défense Planétaire, recrutait, ils y allèrent en tant que nouvelle recrue. Ah ça, un moustachu habillé en cuir, un chef de chantier, un indien, un policier et un marin, ça avait fait jaser à l'époque. Surtout quand ils s'inscrirent à l'orchestre du régiment.

Quand ils eurent finis le repas, tous se dirigèrent vers la salle de tir. Fusil laser pour tous, sauf Pete, qui maniait une grosse mitrailleuse bi-tubes, aidé par son frère. Un bricolage maison, disait-il, à partir de la mitrailleuse en dotation standard de l'escouade et d'une autre ramassée sur le champs de bataille. En tout cas, d'après ce qu'il en avait vu, Starc estimait que cet engin était capable de déverser une pluie de balles absolument impressionnante. Tandis que Pete vantait les mérites de son bébé, comme il disait, à Starc, Got'It s'approcha d'eux, son fusil laser à la main.

- Ca, c'est tout ce qui est nécessaire, dit-il en montrant son arme, un fusil laser tout ce qu'il y avait de plus standard, en dehors de la lunette de visée. Un tir, un ennemi mort.

- Pfeu, rétorqua Pete, avec ton joujou tu n'arrives même pas à percer la coque d'un antigrav civil !

- Mon cher Pete, pourquoi tirer sur la coque ? Je n'ai qu'à viser le pilote. Tu n'es pas sans savoir que ce n'est pas la taille qui compte, mais la façon dont on s'en sert.

Les deux gardes éclatèrent de rire, devant un Starc abasourdi qui s'attendait plutôt à les voir venir aux mains.

- C'est une petite histoire entre Bob et Dan, du temps où on était dans la Navy, commença à expliquer Pete. Bob s'était entiché d'une greluche, un peu chaude du bas-ventre. Tellement chaude qu'un soir mon frérot à réussit à l'ammener dans son lit. Et comme t'as dû le remarquer sous la douche comme mon frère est peu pourvu par la nature pour cet aspect... Bref, le lendemain la gourdasse allait voir Bob pour le garder, au prétexte qu'elle avait trouvée mieux que lui au lit.

- Et depuis ce jour, continua Got'It, Dan a une réputation d'étalon auprès de ces dames. Et deux dents en moins !

Tous les trois éclatèrent alors de rire, et se dirigèrent vers le pas de tir. Starc avait toujours autant de mal à viser correctement. Cela blessait son orgueil d'ancien ganger, lui qui était habitué à se battre, qui avait même passé sa vie à se battre, n'arrivait pas à loger dix tirs d'affilé dans la cible. Il se disait que c'était à cause de la distance, cinq cents mètres, alors que dans les Bas Fonds de Urk III la visibilité maximale était de 200 mètres. Décochant tir après tir, il se confortait en se disant qu'une fois ses dix chargeurs vidés, il irait au pas de tir de cents mètres, pour un entrainement au pistolet, où il serait beaucoup plus à l'aise. Il l'espérait, car là, au petit concours interne de l'escouade, il était bon dernier.

Et effectivement, retrouver une arme légère, pour tirer à courte distance, avait ravivé de vieilles sensations. Les dix chargeurs furent vidés dans la cible, un carré de dix centimètres sur dix. Il avait même fit mieux que Got'It, car en moins de temps. Sous les félicitations des autres membres de l'escouade, tous se dirigèrent vers la douche. Il avait le sentiment d'avoir franchi une étape, en gagnant cette séance de tir il avait aussi gagné un peu de leur respect.

Une fois dans le vestiaire, ils se déshabillèrent et allèrent se doucher. Tout occupé à sentir l'eauchaude lui glisser le long du corps, et délasser ses muscles, Starc ne vit pas les autres membres de l'escouade former un cercle autour de lui, un cercle qui se resserait de plus en plus, tel un noeud coulant. Il réalisa sa situation quand toute l'escouade fut à moins de deux mètres de lui. Il ne pouvait échapper à ce cercle. Steve, le sergent, prit la parole :

- Starc, t'es arrivé dans notre escouade il y a une semaine, en tant que Cadet. Que t'es été pistonné ou pas, on s'en fout. On est une escouade de combat, dirigée par un Commissaire. Ce qui veut dire qu'on est les premiers à aller au charon, et les derniers à en repartir. Tu me suis ?

- Oui...

- Ca eut aussi dire qu'on doit avoir une confiance absolue l'un dans l'autre, que l'on doit être soudés.

- Euh, oui. Mais qu'est-ce que vous me voulez ?

- Nous sommes sous une bonne douche chaude, entre hommes. Le test que tu vas devoir passer s'appelle le « petit train ». Au fait, t'as laissé tombé ta savonnette....

++++++++++++++++++++++++++++++++++

Le test du petit train avait été éprouvant pour Starc. Il avait été tiré de force hors de la douche, dans les vestiaires. Là, une table avait été dréssée, recouverte d'une espèce de moquette verte. Dessus, des répliques miniatures de bâtiments, de forêts, de collines. Steve prit la parole : « Ceci est une plaine. Là et là, Steve désigna les deux grands cotés de la table, se trouvent des montagnes. Ici, il montra le petit coté le plus proche de lui, se trouve une Ruche. Ton boulot, c'est d'amener ceci, un train blindé, à travers toute cette table pour arriver jusqu'à la Ruche. Si tu n'y arrive, tous ses habitants vont mourir de faim ». Il posa le train sur l'autre petit coté de table, et disposa autour d'autres petites figurines, représentant des chars ou de l'infanterie.

Starc se fit expliquer rapidement les règles, et s'appréta a à bouger ses figurines. Il savait qu'il devait faire attention, Steve l'avait prévenu qu'il allait l'attaquer. Mais l'attaquer avec qui, et où ? Optant pour la stratégie de la vitesse, il fit embarquer les piétons dans leur transport ou le train, et fila à toute berzingue en direction de la Ruche, le train entouré de chaque coté par les chars. Il joua de cette façon pendant deux ce qui fit qu'il parcourut sans encombre dix pour cent de la table. Et l'enfer se déchaina lors du troisième tour. Starc sût enfin ce qu'il allait devoir affronter. Des renégats, qui disposaient du même équipement que lui. Il analysa rapidement la situation. il se trouvait dans le premier tiers de table, en plein terrain découvert, avec une dixaine de transports Chimères et une dixaine de Leman Russ. Steve, lui, disposait de 6 Chimères, elles aussi pleines de soldats, qui étaient arrivées par un grand bord de table, à sa hauteur, flanquées de quinze Leman Russ. De l'autre coté de la table, aux deux-tiers de la table, une compagnie d'infanterie avait faite son apparition, avec l'intention visible de lui couper le chemin. Enfin, derrière lui, un Baneblade le suivait, escorté par trois Basilisks. Si Starc s'arrétait pour les affronter, il serait vaincu sans aucun doute, surclassé en puissance de feu. S'il fonçait tête baissée vers la Ruche, il servivrait de cible d'entrainement aux canoniers ennemis. La meilleure solution, selon lui, était de foncer vers les ruines au centre de la tble, pour y organiser une défense.

Il mit donc son plan à exécution, et se dirigea vers les ruines. Steve, quand à lui, comprit le but de la manoeuvre de Starc et fit se diriger sa compagnie d'infanterie vers les ruines le plus rapidement possible, ainsi que les blindés venant du flanc opposé. Selon ses calculs, du fait de leurs points d'entrée respectifs sur la table, cette compagnie d'infanterie et ce peloton mécanisé arriveront en même temps dans les ruines, un tour après que Starc s'y soit installé. Cette tenaille devrait broyer les forces de Starc sans aucun soucis. Par précaution, il fit néanmoins avancer le Baneblade à toutes vapeurs, et les Basilisks commencèrent leur pillonage des forces loyalistes. Sans effet notoire, du fait d'une mauvaise estimation des trajectoires de tir. Les tours de jeux suivants des deux adversaires furent semblables, une course effrénée vers les ruines, un Banelade fonçant à tombeau ouvert afin d'arriver à temps pour peser dans les comats autour des ruines, et des Basilisks creusant des trous dans la plaine, de plus en plus proches du convoi loyaliste néanmoins. Arrivé à l'entrée des ruines, Starc eu à faire un choix. Allait-il faire entrer toutes ses forces, et compter sur la puissance de feu du train blindé pour vaincre ? Ou ne pas s'arrêter du tout dans les ruines, continuer sa route, et se faire immancablement rattraper en terrain découvert par le peloton mécanisé ? Il ferma les yeux un instant, et la solution lui apparu, comme souflée par l'Empereur lui-même : il allait faire continuer le train, flanqué d'une Chimère de chaque coté, au cas où, et laisser le reste des forces dans les ruines pour ralentir les renégats. Elles mourraient sûrement, mais elles le feraient pour l'Empereur, et le succès de la mission. Ce qui fût fait, et cela décontenança complètement Steve. Ses forces étaient séparées par les ruines, les plus proches du tain étant la compagnie d'infanterie, mais elle n'était pas assez rapide pur le rattraper. Les troupes blindées, elles, devaient contourner, ou traverser, les ruines, sous le feu ennemi.

Il prit lui aussi une décision audacieuse. La compagnie d'infanterie allait se jeter sur les troupes défendant les ruines, appuyée par le Baneblade quand il sera assez proche, et le peloton mécanisé se jettera à la poursuite du train. En priant pour que les troupes loyalistes occupant les runes soient trop absorbées par leur combat contre la compagnie d'infanterie renégate pour penser à faire feu sur les chars. Et quelle meilleure préparation pour un assaut qu'un barrage d'artillerie ? Ce qui fût fait, les Basilisks ouvrirent le feu sur les ruines. Mais il était écrit qu'elles ne toucheraient jamais leur cible, le tir dépassa les ruines pour tomber au milieu de la compagnie d'infanterie renégate, qui se jeta à plat ventre comme un seul homme face à ce déluge de feu. Le peloton mécanisé, ne bénéficiant plus de la diversion de l'infanterie, fût allègrement prit pour cible par les troupes embusquées dans les ruines. Seules trois Chimères et quatres Leman Russ échappèrent au déluge de feu venant des ruines, pour se lancer à la poursuite du train. Cependant, les deux Chimères escortant le train stoppèrent leur course et larguèrent leur cargaison, retardant suffisement de temps les blindés ennemis pour que le train puisse les aligner sur son système de défense. De la salve de feu qui s'ensuivit, il ne resta rien, ni véhicule ni homme. Le train avait la voie libre pour rejoindre la Ruche. Pendant ce temps, les Basilisks avaient aligné les ruines, et les pilonnaient allègrement. Ce déluge de feu ne permettait pas aux loyalistes de se défendre efficacement, la compagnie renégate lança alors son assaut sur les ruines, appuyée par le Banelade arrivant de l'autre coté. Starc s'imagina la défense héroïque de ces soldats, combattant jusqu'aux derniers, et mourrant sous les lasers des traitres. La partie finit sur une victoire de Starc, le « petit train » ayant traversé la table intact. Steve le félicita, et au nom de l'escouade, lui annonça qu'il avait réussit son épreuve, et était maintenant un membre à part entière de l'escouade.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !

Passons à la Starc Ac' :

On va aller bastonner la semaine prochaine. Bastonner du Chaoteux sur Cadian, ok, mais où ?

1) Un astroport, parce qu'il faut toujours se bastonner dans un astroport.

2) Dans les montages cadiennes, pour l'aspect vie au grand-air.

3) Dans de sombres tunnels d'un Space Hulk sous une Ruche.

Comme le choix de cette semaine influe pas mal sur l'écriture, les votes sont cloturés lundi matin.

Merci beaucoup, et a bientot !

PS pour Elanion : être silencieux n'empêche pas les MP pour voter

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Héhé, très bien trouvé... Sur ce, demandons la suite !

PS : pour éviter le monoligne : une atmosphère bien retranscrite, un style particulier mais le personnage du commissaire se fait presque oublier dans ce passage. On attend son grand retour avec impatience.

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Cool, joli.

J'avoue avoir eu peur au début avec le petit train la savonette et surtout...les cadians people :huh: .

Enfin bon tous ça pour dire bravo, et comme le dit Shas'oBenoit, le comissaire ne brille pas par sa présence, c'est le seul truc a redire.

A oui:

Il joua de cette façon pendant deux ce qui fit qu'il parcourut

Il manque pas un mot genre "tour" dans ce passage??

Vive la Starc'ac

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Hello estimés lecteurs ( vous trouvez que j'en fais trop ? :o )

Comme annoncé, c'est la fin des votes pour cette semaine, et voili voilà les résultats :

1) Un astroport, parce qu'il faut toujours se bastonner dans un astroport. 3 votes

2) Dans les montages cadiennes, pour l'aspect vie au grand-air. 0 vote

3) Dans de sombres tunnels sous une Ruche. 1 vote

Ce sera donc bataille à l'astroport.

Et concernant les remarques sur le Commissaire, il n'a pas que ça à faire ! Il a aussi du taf, il ne va pas rester en permanence avec ses subordonnés.

Si vous me faites la remarque qu'il vous manque, ça veut dire que vous vous attachez à lui ? Tant mieux ( enfin, quoique, il n'a été présenté pour le moment que comme un tortionnaire sanglant. Je m'inquièterais sur votre santé mentale à votre place :o ).

Pour résumer mon idée, le Commissaire va certes au combat avec une escouade, en l'occurrence la même depuis un sacré bout de temps, mais ce n'est pas son "escouade attitrée" au sens logistique. Il s'entend bien avec eux, combat efficacement avec eux, mais il doit aussi s'occuper de la discipline dans le vaisseau ( sinon, pourquoi il serait intervenu dans le premier chapitre ? )

PS : j'avais peur d'être le seul assez vieux pour connaitre les Village People, ouf :wink:

Edit PS2 : vous pouvez toujours voter pour Papa Gliump, pour le moment c'est une égalité...

Modifié par raukoras
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ARG, j'ai oublier de voter!

M'enfin bon, mon choix est cemui du reste donc pas grave...Bon courage!

Hello estimés lecteurs ( vous trouvez que j'en fais trop ? )

Tu peux m'appeler mon maitre adulée.

Edit PS2 : vous pouvez toujours voter pour Papa Gliump, pour le moment c'est une égalité...

Je vais de ce pas ratrapper mon crime d'oublie de vote.

Pasiphaé, bon, ya rien dans mon message, mais si sa peut t'encourager à continuer! :o

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Chers lecteurs, cher maitre a(ci)dulé Pasiphaé,

Merci à tous ceux qui m'envoient des votes ( et vous êtes de plus en plus ! )

Ouf, j'arrive à poster dans les temps ( il est 23h30 dans mon fuseau horaire ). Malheureusement, l'écriture n'est allée aussi vite que souhaitée :rolleyes:

Et je ne mettrais le zouli pdf en ligne que demain

Bref, voilà le texte de cette semaine :

Chapitre 7. La chute des anges

Toute l'escouade était réunie dans la salle de briefing. Pete, Dan, Steve, Joy, l'indien, got'it, Bob, John, et Starc. Neuf, plus encore le Commissaire Gordon. Mais pour le coup, il n'était pas assis avec les soldats, mais sur le point de leur faire un briefing. Or, les briefing, Starc, il n'aimait pas. Surtout ceux des huiles, car plus on monte dans la hiérarchie, plus le discours et pompeux et vide de sens. Or un commissaire a techniquement le pouvoir d'exécuter un Seigneur Stellaire...

Devant cette perspective ô combien attrayante, Starc admira la salle de briefing. Quelques armoires recouvraient les murs, toutes fournies en livres traitant de stratégies et tactiques opérationnelles. Entre les armoires, quelques posters vantant la vie exaltante d'un soldat, voyageant de monde en monde, toujours accueilli par de jeunes filles pas effarouchées. Un tableau tactique couvrait le mur du fond, et devant celui-ci se trouvait un Commissaire s'efforçant de le faire fonctionner. En pure perte, car les commissaires étaient toujours dotés du matériel dernier cri, et le tableau était une vieillerie provenant du Monde-Forge Fenêtre, annihilé fort longtemps auparavant par une invasion des pingouins de l'espace. Mais être Commissaire, ça aide, et il ne fallut que quelques instants, et éclats de voix, pour qu'un Serviteur ne ramène un nouveau tableau tactique, compatible avec le matériel du Commissaire. En face de ce fameux tableau, on trouvait vingt chaises avec afficheur tactique intégré, permettant une consultation personnalisée de ce que le tableau tactique affichait.

Regardant autour de lui, Starc se rendit compte que le reste de l'escouade s'ennuyait aussi sec que lui. Le Commissaire réussit cependant à régler ses “détails techniques”, mais pas avant que Starc n'eut le temps de compter le nombre de chewing-gums modèle standard mk. LCVI collés au plafond.

- Bien, ça devrait fonctionner, annonça le Commissaire, tout en regardant d'un œil noir le tableau tactique. Tout d'abord, je voulais vous féliciter pour la rapide, et efficace, intégration du Garde Impérial Starc Taark dans notre escouade. Passons maintenant au vif du sujet. Comme vous le savez, on arrive dans le secteur Cadian ce matin. Vu l'urgence de la situation, une révolution dans la Ruche-industrie Laat, notre compagnie doit y aller et d'établir une tête de pont sur le spatioport 8. Et comme d'habitude, on devra tenir jusqu'à ce qu'on nous relève. Voilà pour la théorie. Passons aux détails pratiques.

Le Commissaire tapota sur quelques boutons, et une représentation holographique sortit de l'écran tactique, ainsi que des pupitres des chaises où étaient assis l'escouade. Cette apparition soudaine fit sursauter Starc, qui n'y était pas habitué, déclenchant les rires des autres soldats.

- Messieurs, un peu de sérieux je vous prie, reprit le Commissaire. Voici la Ruche-industrie Laat, produisant pas mal d'armement personnel du type fuseur et autre armement lourd. Il va falloir s'attendre à une forte résistance, bien armée.

Sur l'holoprojection de la Ruche, une gigantesque plate-forme s'éclaira.

- Voici la plate-forme d'atterrissage du spatioport 8. C'est par là que notre peloton, dirigeant l'assaut principal, entrera. Nous serons secondés par les pelotons Beta et Gamma. Notre objectif est de tenir coûte que coûte la plate-forme, ainsi que les hangars d'entretien.

Sur l'holoprojection, la plate-forme vira au rouge, ainsi que les zones attenantes, qui constituaient les hangars. Deux autres zones se mirent à clignoter en vert.

- Ces zones qui clignotent sont les zones que vont attaquer les pelotons Delta et Zeta. L'attaque du peloton Zeta est principalement une diversion, mais s'il parvient à s'emparer de son objectif, le centre de munitions de la zone du Spatioport, ce ne sera pas plus mal. La mission du peloton Delta, quand à elle, est beaucoup plus vitale. Ils doivent s'emparer du centre de commande de l'armement défensif du spatioport. Autant dire que s'ils échouent, on passe tous à la casserole. Vous voyez aussi un plan aussi précis que possible de la zone de combat, avec les estimations des défenses suite au dernier scannage par les senseurs. Mémorisez bien les différents plans, pour éviter de vous faire prendre à revers ou de vous perdre. Décollage par la baie 609, à 0000. Que l'Empereur nous garde.

Tous les soldats se levèrent comme un seul homme, et reprirent en chœur la bénédiction. Le Commissaire sortit de la salle, vraisemblablement pour aller surveiller le reste des préparatifs. Starc, quand à lui, fit comme le reste de l'escouade, et téléchargea les données tactiques sur son système vox. Devant la mine perplexe qu'affichait ce dernier, Dan s'approcha de lui.

- T'inquiètes pas, pour le moment ce que tu fais n'as aucun sens. Il faut que je te bidouille un peu ton système vox, et tu pourras afficher les cartes tactiques dessus. Mais ne le répètes à personne, on se ferait fusiller si le Commandement apprenait ça. Ils n'aiment pas savoir que les simples Gardes vont au combat avec ce type de carte sur eux, trop de risques qu'elles tombent aux mains ennemies.

- Ok, tu peux me faire ça quand ?

- Dès qu'on sort d'ici. En attendant que je finisse, va préparer tes affaires, et reposes-toi.

- Ok, merci. A tout à l'heure.

Starc sortit de la pièce sans même dire aux autres qu'il s'en allait, ni même se soucier s'ils devaient suivre un programme particulier aujourd'hui. Son ventre lui faisait mal, mais il ne tenait plus en place. Il voulait s'allonger et dormir, et se rendit donc au dortoir de l'escouade, mais ne pût trouver le sommeil. Il se leva donc, et défit son paquetage, pour être sûr que tout y était. Ce n'était que la quatrième fois qu'il le refaisait, mais ça avait le mérite de le calmer un peu.

Fusil laser, ok. Quatres recharges, ok. Deux grenades anti-personnelles, ok. Gilet de combat, ok. Il l'enfila alors, et y rangea les recharges et grenades dans les poches les plus accessibles. Gourde, ok, et attachée à la ceinture. Lampe-torche, ok, et fixée au gilet. Rations de survie pour trois jours, ok, et rangées dans les poches arrières. Couteau de combat, ok, et fixé à l'étui de cuisse. Casque, ok, et vissé sur le crâne. Il ne manquait que le système-vox, qui devait se loger dans un compartiment du casque, et il serait prêt pour aller au combat. Son premier vrai combat. Il en avit déjà quelques uns dans sa Ruche natale, sur Ukr III, mais ils n'avaient jamais impliqué plus de vingts personnes. Là, ils seraient des centaines de son coté. Et au moins cent fois plus en face, selon les données tactiques. Il regarda l'horloge, et vit qu'il devait encore patienter deux heures. Il défit son attirail, et aperçut du coin de l'oeil un reflet doré dans sa cantine. Son aquila. Celle que l'Inquisiteur lui avait prit pour l'analyser, et déterminer sa possible contamination démoniaque. Comment avait-elle rejoint sa cantine ? Trop heureux de la retrouver, il ne se posa pas plus de question, et la glissa dans une des poches avant de son gilet de combat. Et, inexplicablement, il se sentit beaucoup plus serein, et se coucha sur son lit. Il s'endormit paisiblement, pour se réveiller une heure et demi plus tard, dans le brouhaha provoqué par ses équipiers préparant leur matériel. Il récupéra son système vox, se fit expliquer son nouveau fonctionnement, et suivit le reste de l'escouade dans le vaisseau de débarquement. L'escouade Delta venait d'envoyer le code “Tora”, signifiant que leur mission avait été menée à bien, et que les défenses du spatioport étaient neutralisées, quand le transport se décrocha du croiseur pour amorcer sa descente vers Cadia.

++++++++++++++++++++++++++++++++++

La descente se faisait tranquillement depuis l'espace. Puis le choc, la navette venait de pénétrer l'atmosphère. Elle tremblait de partout, les rares objets qui n'étaient pas fixés rebondissaient dans tous les coins. Et l'escouade, sanglée sur ses sièges, faisait de son mieux pour éviter de les ramasser en pleine figure. Starc réussissait à les éviter, mais le Commissaire n'eut pas cette chance, et fût heurté en pleine figure par une espèce d'ours en peluche, la mascotte de l'équipage du vaisseau. La navette continuait donc son chemin, sous les jurons bien sentis du Commissaire, qui n'avait point trop apprécié l'atteinte à son rang de cette attaque fluffique ( NB : fluff, en anglais, signifie le rembourrage des peluches ). Ils allaient bientôt basculer. Afin d'éviter les tirs de DCA, les pilotes s'étaient mis d'accord pour descendre jusqu'au niveau de la Ruche en chute libre, afin de rester le moins de temps possible dans le champs de tir des défenses de la Ruche, avant de rattraper la navette à proximité de la plate-forme du spatioport. C'était risqué, surtout si certains systèmes de défense de la zone du spatioport fonctionnaient encore.

Et ça commença. La navette pointa son nez vers la Ruche, enclencha ses propulseurs, et prit de la vitesse, telle un missile, afin de traverser sans encombre le déluge de feu qui n'allait pas tarder à s'abattre sur elle. Contrairement à ce dont s'attendait Starc, il n'eut aucune sensation de vide. Les ascenseurs ultra-rapides du croiseur, par exemple, lui avaient laissés une sensation de chute beaucoup plus prononcée. Devant son visage surpris, le Sergent Steve lui avait expliqué que c'était grâce aux compensateurs gravitiques. Ces mêmes compensateurs qui allaient devoir empêcher l'escouade de finir écrasée contre le plancher quand le pilote redressera la navette, après une chute accélérée de plusieurs kilomètres.

Starc n'eut cependant pas le temps de retourner la possibilité de finir à l'état de crêpe, de violentes explosions secouèrent la navette. C'était comme rouler à tombeau ouvert en Chimère au milieu d'un champs de mines. La navette tanguait dans tous les sens, le pilote essayant tant bien que mal d'éviter qu'elle ne parte en vrille. Celà dura dix secondes. Dix interminables secondes, durant lesquelles Starc récita quatre fois la prière de bataille “Empereur nous sommes ton bras” et deux fois “Empereur sauves nous”. Autour de lui, toute l'escouade était dans le même état de panique. Même le Commissaire, qui devait lutter pour ne pas afficher sa peur, chose incompatible avec sa fonction. Les explosions se faisaient de plus en plus fortes et rapprochées dans le temps, comme si tous les fichus canons de cette fichue Ruche avaient décidés de ne viser que sa navette, pensa Starc. Le système vox de la navette crachotait sans cesse, les pilotes essayant de maintenir le contact entre eux, annonçant que telle ou telle navette était abattue ou endommagée.

Puis tout cessa. Plus de tremblements ni de vibrations. Un silence tout relatif s'abattit dans la navette, ponctué de l'écho des explosions des obus visant les vaisseaux encore dans leur zone de tir. Chaque membre de la navette, soldats, pilote et Commissaire remercièrent intérieurement l'Empereur, au moins six fois chacun. Cette gratitude silencieuse s'étira sur quelques secondes, lorsque le pilote brisa ce silence. Ils allaient amorcer la manœuvre d'atterrissage, et devaient donc se tenir prêts à débarquer le plus rapidement possible. La navette avait dû descendre à une vitesse folle, car même avec l'action des compensateurs gravitiques Starc fût écrasé dans son siège, comme si un poids de plusieurs centaines de kilos lui appuyait sur les épaules. Sans crier gare, la lumière au-dessus de la porte vira du rouge au vert. L'attaque sur le spatioport commençait réellement.

Pour me faire pardonner le retard dans la baston, cette semaine c'est une Starc Ac' spéciale cette semaine :

Vous êtes le chef des forces chargées de défendre le spatioport. Malheureusement, un groupe de péquenauds débarque, et veux vous chiper le contrôle. A quel dieu-sombre fites-vous appelle pour les renvoyer devant leur Faux Empereur ?

1) Khorne. Vous utilisez une tactique éprouvée, sponsorisée par les Orks et le Capitaine Stark himself (Les Tuniques Bleues) : CHAAAARGEZZZZZ !!!

2) Tzeench. Rien ne vaut une bonne manœuvre en tenailles, afin d'encercler l'ennemi.

3) Nurgle. En plus, vous mourriez d'envie de savoir ce que trouve dans ces bidons qui brillent la nuit.

4) Slaneesh. Les enfants en première ligne, et les femmes juste derrière.

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le nombre de chewing-gums modèle standard mk. LCVI collés au plafond.

J'adore :) , on voit le gars qui s'est emmerdé dans des conférences (toi en l'occurence) non?

Starc réussissait à les éviter, mais le Commissaire n'eut pas cette chance, et fût heurté en pleine figure par une espèce d'ours en peluche, la mascotte de l'équipage du vaisseau.

Mais ou c'est que tu trouve toutes ces conn***ies :-|:P .

Pour me faire pardonner le retard dans la baston, cette semaine c'est une Starc Ac' spéciale cette semaine :

Cool il n'y a pas de nomminés :rolleyes: .

N'empèche t'aura ta fessé slaaneshite pour cause de retard namého, imagine que le commissaire te chope en train de buller :D .

Allez bon courage et vivement la suite :(

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quelques fautes de conjugaisons que tu aurais pu éviter avec un correcteur d'ortho...
Malheureusement, mon correcteur ortho est réglé sur l'anglais, vu que j'écris un (gros) papier dans cette langue. J'ai galéré 2h pour le régler, donc j'y touche plus !
on voit le gars qui s'est emmerdé dans des conférences (toi en l'occurrence) non?

Conférence, cours, et autres joyeusetés du même type...

Mais j'ai trouvé la solution un ultra-portable. Tu fais semblant de prendre des notes pour la conférence, mais en fait t'écris le chapitre de la semaine :-|

imagine que le commissaire te chope en train de buller

Si seulement je bullais :rolleyes:

Et j'ai une chtite correction à faire :

NB : fluff, en anglais, signifie le rembourrage des peluches

Mon clavier a fourché, je voulais dire que c'est l'extérieur des peluches ( le truc tout doux )

A la semaie prochaine !

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Je suis le maitre certe, mais comment sa ce fait que je me send obliger de me prosterner à tes pieds?

D'ailleur, je trouve tes texte de mieux en mieux! Au fait, aurons nous droit à l'attaque des

pingouins de l'espace[?]

"Le sergent courait vers le couvert. Le respiration saccadé. Il sentait déjà celle du monstre qui le poursuivait...Il trébucha et se retourna sur le dos, complétement paniqué. De toute sa hauteur l'immode bête surplombait le courageux sergent transformé en gamin apeuré par SA présence monstrueuse. Le sergent n'eu que le temps de détailler ces yeux injecté de sang et se terrible bec qui l'instant suivant le frappa à la grorge.

D'autres êtres arrivent, entourent le sergent qui hurle dans la nuit...

*Kwiiik kwik kwik kwiiiiik!! (traduction pour les non pinguinophone : du sang pour le dieux du sans!)"

Mon dieu, je boude et je ne vote plus si il n'y a pas un passage, même petit sur les pinguins!

Sinon je fais vote ouvert comme à mon habitude : nurgle powaaaa!(d'ailleur tu pique ma curiosité : qu'y a t-il dans ce bidon).

Pasiphaé, je pose un ultimatum! Si dans un mois je n'es pas la confirmation de l'attaque des pinguin, je...Je ...J'e me facherais tout rouge :rolleyes: ...

( :-| )

Modifié par Pasiphaé
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je sais que je n'ai pas encore répondu ni voté *RHAAAAAA hérétique ontatoa!! ontatoa!! hurlent en coeur les badauds assemblés*

mais j'adore l'esprit de ton texte, il me fait autant marrer que les idées que je peuxavoir pour le mien ( et encore tout ne finit pas sur papier ^^)

enfin je vais suivre ce cher pasi : vote ou vert!! et oui je suis un ork dans l'ame alors une bonne petite charche zéroïque , faire des calins a un mur de projectiles et finir par une hachis parmentier party.. rhaaa YAHBON!!

bembp : Yéti qui décuve

EDIT : un pingouin... c'est pas le truc qui sert de moufle quand il fai un peu froid??

Modifié par bembp
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Encore un texte terrible. JE suis bien content d'avoir ouvert ce topîc par hasard il y a quelques temps ^^.

Puisque la mode est au vite ouvert, je vais m'y mettre aussi pour cette fois :

On est burmien ou on l'est pas Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaagh, du sang pour le dieu sang, CHAAAAAAAAAAAAAARGEZ, baillonettes au canon etc etc.

EN gros la solution subtile de la charge en masse, des coups de crosses et autres cuillères en plastique :rolleyes: .

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