Trollslayer Posté(e) le 4 septembre 2003 Partager Posté(e) le 4 septembre 2003 ceci est un extrait de mon livres des rancunes. J'y raconte chaque bataille de manière plus ou moins condensée. En voila un extrait. dites moi ce que vous en pensez, et si ca plait, je posterai d'autres paragraphes. Bonne lecture, Trollslayer Jour 74 : Nous aurions du éviter de traiter la mère de Du Gesclin de grosse vache pleine de purin, car ce dernier s'en est offensé à tel point qu'il est venu nous demander réparation accompagné de nombre de ses chevaliers. En cette journée ensoleillée, beaucoup d'armures, naines ou bretonniennes, brillaient dans la plaine. Nous avions alligné, pour notre défense, quatre régiments (tueurs, longues barbes, guerriers et marteliers) sur le coté droit, face aux trois unités ennemies de chevaliers. Le flanc gauche, plus dégarni, était protégé par un gyrocoptère et un canon, ainsi que par une dizaine de guerriers. Cela devait suffir à ralentir les écuyers, hallebardiers, et la grande bannière qui étaient de ce coté. Du coté droit, un second gyrocoptère patrouillait pour épauler les mineurs qui devaient arriver de ce coté. Le début de la bataille s'est bien déroulé. Le tir de soutien faisait son boulot en se débarassant de quelques hommes d'armes et chevaliers du graal, tandis que notre infanterie arrivait presque au milieu du champ de bataille. Le gyrocoptère du flanc gauche, après avoir harcelé les hallebardiers, isolait le chevalier qui portait la grande bannière. Malheureusement, son destrier, même s'il devait supporter le poids de l'armure de son maître, gallopait à une vitesse folle. Le gyrocoptère ne réussit pas à le semer ni à gagner la sécurité de nos lignes, et fut rattrapé par le cavalier. Le coup de lance dans l'aileron arrière lui fit faire une fausse manœuvre et il s'écrasa dans les rangs des marteliers, qui venaient d'être engagés au corps à corps par des chevaliers du royaume. Six gardes du roi furent blessés alors que le seul chevalier qui était touché par les éclats de bois et de métal fut sauvé par son armure. La grande bannière, après cet exploit, orienta son destrier en direction du canon. Les servants tournèrent leur machine vers le danger imminent mais le chevalier disparut aussitôt dans une brume mystique, alors que tout le reste de la plaine était inondé de soleil. Maléfice bretonnien à coup sur. Les trois nains ne revirent briller l'armure du chevalier que lorsqu'il les chargea. La fin des nains fut rapide. Au milieu de la plaine, justement, les marteliers et les guerriers étaient chargés, et par les chevaliers du royaume, et par les chevaliers du graal menés par Du Gesclin. Ce dernier, malgré l'orgueil qui l'avait poussé à nous défier, n'osait pas venir se mesurer à Kurgan, notre vénérable roi. Bien entendu, les marteliers retenaient la charge des bretonniens. Les guerriers, quant à eux, même en ayant infligé de sévères pertes chez l'élite ennemie, fuyaient face au plus puissant ordre de chevalerie bretonnite. Ceux-là, ayant rattrapé les nains, et par là même, ayant capturé deux bannières, présentaient leur flanc aux longues barbes. La contre charge ne se fit pas attendre, et les vétérans nains récupéraient aussitôt les trophées. Tout à fait à droite, une unité de chevaliers du royaume était restée en retrait, attendant le moment propice pour charger. Les mineurs profitèrent de cela pour les charger dans le dos, car ils avaient trouvé leur chemin dans les antiques tunnels, creusés par nos ancêtres. Le corps à corps qui s'ensuivit était plutôt équilibré et les mineurs durent attendre le soutien des tueurs pour venir à bout des chevaliers. A ce stade de la bataille, nous avions certes perdu un gyrocoptère et un canon, mais nous tenions entre nos haches deux régiments de chevaliers du royaume et les longues barbes allaient bientôt s'occuper des chevaliers du graal survivants. Ces mêmes chevaliers du graal, avaient fui bien au-delà de la portée des longues barbes, ce qui leur permit de se rallier pour tenter une nouvelle charge. Les vétérans nains, surs d'eux, approchaient sans craindre les lances de cavalerie. Cette manœuvre leur cacha la grande bannière bretonnienne qui, ayant fini avec le canon, se dirigeait vers l'arrière des lignes naines. Ce fut donc une charge combinée que les vénérables nains durent endurer. De face, le régiment mené par Du Gesclin et de dos le seul mais téméraire porteur de grande bannière. Malgré les nombreuses pertes qui leur empêchaient de riposter, les longues barbes tenaient bon. Leur grande expérience des batailles leur avait appris à ne pas craindre une charge de chevaliers. Aucun régiment n'était plus tenace qu'eux, et les cavaliers se lasseraient du combat avant eux ; à moins, bien sur que tous les nains ne mordent la poussière. Une fois l'impact de la charge passé, les nains purent en effet riposter aux attaques de leurs ennemis mais, les héros bretonniens qui prenaient part au combat éliminèrent les nains les uns après les autres et exterminèrent le régiment. Ce fut une triste perte pour notre Karak mais ce n'était pas la seule. Au milieu de la plaine, les marteliers tombaient un à un, et même le soutien de flanc des guerriers nains ne parvenait pas à déraciner les cavaliers. Lorsque les hallebardiers humains chargèrent, ce fut trop. Kurgan et les trois guerriers qui restaient furent contraints de fuir. Heureusement notre général put se mettre hors de portée des humains. A la fin de la journée, nous tenions, avec les tueurs et les mineurs, le quart du champ de bataille. Il y avait certes les hallebardiers non loin de nous mais ils n'ont pas osé venir nous le contester d'assez près. Ce fut une âpre défaite mais pas assez dure pour nous faire changer d'avis : la mère de Du Gesclin est une grosse vache pleine de purin. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité le gob Posté(e) le 5 septembre 2003 Partager Posté(e) le 5 septembre 2003 Bravo je trouve ça génial:c bien écrit,il y a de l'humour... bref j'adore!!! :'( a+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité chti gar Posté(e) le 5 septembre 2003 Partager Posté(e) le 5 septembre 2003 très sympa à lire. ENCORE Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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