Invité Azulrik Posté(e) le 14 novembre 2004 Partager Posté(e) le 14 novembre 2004 salutation maitre nain euuuuu dwarfkeeper quand tu dis je retournes a mes coure de francais de sixième ca veut dire quoi? (je t interdit de me dire que tu es en 6è!!!sinon c est trop injuste...) non, franchement, si tu es en 6è bravo parce qu a ton age j aurai jamais pensé a un tel récit et je n aurai jamais été capable de l écrire! encore bravo et @++ Torquemada l Inquisiteur Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 14 novembre 2004 Partager Posté(e) le 14 novembre 2004 Je crois qu'il sous-entend par "cours de sixième" les bases de la grammaire française que l'on apprend à ce moment. Enfin, pure supposition. Sinon, la suite est bonne. L'arrivée des flagellants est peut-être un peu trop mise ne avant pour ce qu'ils vont pouvoir faire. Enfin, telle est faite la bataille qu'elle va d'espoirs en espoirs avant que la dure réalité ne reprenne son droit. Kelethorn a un léger côté bourrin et... Et tout le reste est parfait. Je serais assez content de voir l'issue de cette bataille, car j'ai fait une sorte de pari avec Feurnard et, pour une fois, je suis certain de ne pouvoir me tromper... Sur ce, Imperator, empereur du néant. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 14 novembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 14 novembre 2004 Arf! Les paris sont ouverts pour le résultat de la bataille! (Celui qui mise sur Archaon je le... ) Bon, sinon je suis navré mais pas de suite cette semaine, j'ai des HE à monter et ça me prends du temps... (Je vais jouer aux quilles... ) Dwarf, à la semaine prochaine! PS : Impe à raison pour la 6°. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 14 novembre 2004 Partager Posté(e) le 14 novembre 2004 Bon ben c'est toujours aussi bon ! sinon pour la bataille, je parierais sur Archaon Korelion, non pas la tête, pas la te BAOUM.. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sardaukar Posté(e) le 14 novembre 2004 Partager Posté(e) le 14 novembre 2004 Bon, sinon je suis navré mais pas de suite cette semaine, j'ai des HE à monter et ça me prends du temps... (Je vais jouer aux quilles... ) Oh le pieux mensonge . En tout cas bonne chance, pour les cours très cher nain. D'ailleurs la peinture n'empèche pas d'écrire d'abord, surtout dans ton cas . Par contre j'ai lu les derniers textes mais je suis à la bourre dans l'ensemble (et oui j'avais du m'arrété à la page 2 ou 3 ) bref je vais pas tarder à me faire une séquence lecture . Sardaukar, qui passait par la. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stupid' Gobelin Posté(e) le 17 novembre 2004 Partager Posté(e) le 17 novembre 2004 Je ne viens pas pendant des semaines et j'ai seulemnt deux passages à lire ??? Des fainéants les nains ! Toujours aussi bien. Bataille passionnante. La transition vers la mort du capitaine est peut-être trop brusque. Ton nain semble trop bourrin et ses sentiments vu d'un point de vue trop extérieur... Enfin, je ne sais pas si tu me comprends et de toute manière je chipote un peu. J'attends encore et toujours la suite... Sinon : Pour la bataille je mise sur les gob's ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Azulrik Posté(e) le 2 décembre 2004 Partager Posté(e) le 2 décembre 2004 bon alors l ami Dwarf...c est pour quand la suite??? c est un peu mort la... allez!!! on aime ca, redonne nous en! ++Torquemada l Inquisiteur Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 23 décembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 23 décembre 2004 (modifié) * * * L’incendie avait désormais planté ses griffes sur la cité tout entière. Les flammes affamées dévoraient avidement quartier après quartier, enveloppant les malheureux mortels qui n’avaient pu se mettre à l’abri. De son point de vue privilégié, Franz soupira. L’incendie qui ravageait les demeures alentours ne le gênait guère, pas plus que l’odeur âcre du sang des malheureuses victimes qui gisaient à ses pieds. Les pathétiques soldats qui avaient voulu lui interdire l’accès à la poudrerie n’avaient pas eu le temps de comprendre quoique ce soit. Ses hommes en avaient éventré de nombreux, et Franz s’étaient chargé des survivants. Devant lui, de nombreuses machines de guerre, attelées à des montures désormais égorgées, attendaient patiemment que d’hypothétiques artilleurs viennent s’en saisir pour les mener auprès de leur seigneur. Le bourgmestre attendrait longtemps. Très longtemps. Les vagues d’énergie qui jaillissaient de son arme le tirèrent de ses pensées. Franz savait que le dernier acte était en train de se jouer quelque part au centre de la ville, et son offrande à son nouveau maître ne pourrait pas attendre. S’il échouait, la punition serait terrible. Instinctivement, le capitaine marchand plaça sa main sur son ventre. Il avait cru sentir la chose bouger dans son corps. Cette petite chose, invisible à l’homme. Et pourtant si mortelle… Franz descendit les escaliers de la poudrerie, et rejoignit le gros de ses hommes. Ensemble, ils s’engouffrèrent dans la cité en flamme, vers la dernière scène de la pièce. Derrière lui, les flammes léchèrent la bâtisse condamnée. * * * Kelethorn déboucha sur la place ravagée. Des dizaines de corps entremêlés gisaient sur le sol couvert de débris. Humains, mutants et peau-vertes étaient réunis dans la mort, leurs corps brisés indifférents à la chaleur suffocante de l’incendie. La bataille semblait s’être déplacée plus en amont : les flagellants semblaient avoir réussis à repousser les peaux-vertes dans la cité, au prix de nombre des leurs. Les corps brisés des fous furieux gisaient sur les restes d’une barricade de fortune, face à ceux de dizaines de créatures à la peau verte. Kelethorn se demanda combien de temps les fidèles mortifiés de Sigmar tiendraient. Le jeune tueur aperçut un petit groupe d’humain assemblé près de la fontaine brisée. Un petit groupe penché sur quelques-uns d’entre eux, visiblement mal en point. Kelethorn reconnut parmis eux les fins habits couleur bleue du frère de Karl. Assis au centre du cercle de soldat, son dos collé à la fontaine brisée, un homme semblait s’occuper de ses blessures. Le nain se surprit à prendre en pitié cet homme là. Jadis si proche de la gloire, et aujourd’hui plongé dans le chaos le plus total. Sa fière cité était bientôt à bas, et à moins d’un miracle, il n’en resterait demain plus que des ruines fumantes. A l’instar de nombreuses autres bourgades de l’empire. Kelethorn s’approcha des humains, évitant de marcher sur le corps des hommes tombés, et piétinant sans vergogne ceux des gobelins. Un réflexe naturel pour un nain pensa t’il. Lorsqu’il s’eut approché suffisamment, le nain put voir que Wissen von Steppendorf était blessé au bras et au torse. Son visage était tordu par la souffrance, alors qu’on lui ôtait la flèche du bras. Il serrait de toutes ses forces un morceau de bois entre ses dents, et du sang perlait à la commissure de ses lèvres. Cependant, l’humain ne semblait pas décidé à perdre connaissance malgré la douleur. Kelethorn lui reconnut au moins cela. L’homme qui soignait Wissen termina de faire traverser la flèche, avant d’en briser la hampe et d’en retirer les deux morceaux. Un flot continu de sang commença à s’écouler de la blessure, bien vite recouverte par un bandage de fortune fait des restes d’uniformes. Une autre flèche jaillissait du torse de l’humain. Pour celle-ci, un simple bandage ne suffirait pas. Wissen aperçut enfin le nain, et l’apostropha alors que les survivants humains se retournaient vers lui. « J’eus parié un millier de couronnes que vous eussiez péris dès le début de… de tout ceci. Vous êtes résistant nain. Ou chanceux. - Chanceux ? Je ne crois pas humain. Je ne crois pas. - C’est vrai nain. Votre… votre vie est une sorte de malédiction. J’allais l’oublier. Grave manquement pour… pour une personne de ma qualité, vous en conviendrez… Je me ferais pardonner après tout ceci. - Je crains que vous n’en ayez pas le temps, humain. - Je le crains aussi… » Kelethorn regarda le visage blême de l’humain. Du sang continuait à s’écouler par ses blessures. Trop de sang pour qu’il puisse espérer survivre, à supposer qu’il n’ait jamais eu cette chance. Une immense explosion secoua la cité en flamme, jetant les occupants de la place au sol. De nombreuses bâtisses déjà rongées par les flammes s’effondrèrent sur elles-mêmes, alors que d’autres déflagrations se poursuivaient. Un épais nuage de fumée et de poussière recouvrait désormais la place centrale, alors que des braises volantes propageaient encore un peu plus l’incendie. La chaleur intenable et la douleur tournaient la tête du nain alors qu’il tentait de se remettre sur pied. Il distinguait péniblement des formes à travers la fumée qui tentaient de faire de même. Les oreilles du nain lui faisaient souffrir le martyre, et l’espace d’un instant, il crut que ses tympans étaient troués. Puis il se rassura. Qu’il soit devenu sourd ou pas, cela ne changerait rien. Kelethorn se redressa enfin, et chercha Wissen. Il le trouva bien vite. Inconscient, peut-être mort. Du sang s’écoulait toujours de ses blessures, mais la poussière qui se déposait sur son corps transformait le liquide rouge en une espèce de pâte écœurante. Une main se posa sur son épaule, et le nain faillit sortir son marteau pour l’abattre sur l’inconnu. Le jeune tueur se retint suffisamment pour reconnaître l’un des soldats de Wissen. Le guerrier s’agenouilla auprès de son seigneur tout en essayant d’apostropher le nain, mais ce dernier n’entendait rien. Il voyait les lèvres de l’humain bouger de plus en plus vite, alors que son regard s’emplissait de colère. Kelethorn secoua lentement la tête en montrant ses oreilles, et l’humain renonça. Un autre guerrier passa près du nain pour aller aider son compagnon. Ensemble, ils tentèrent de ranimer le bourgmestre blessé. En vain. Ce dernier semblait vraiment mal en point. Tel était son destin. Kelethorn se redressa. La douleur que lui infligeait ses oreilles commençait légèrement à se dissiper, et le silence total laissa place à un espèce de bourdonnement agaçant. Il n’était pas sourd, cela était maintenant certain : mais l’explosion, quelle qu’en soit sa source, lui laisserait longtemps un mauvais souvenir. La poussière se dissipa, laissant entrevoir des formes s’avancer. Pas si longtemps que cela finalement. Edit : les étourderies soulevées par Korelion ont été corrigées. Modifié le 23 décembre 2004 par DwarfKeeper Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 23 décembre 2004 Partager Posté(e) le 23 décembre 2004 Et bien, c'est court, mais le suspense reste encore entier ! Quelques petites fautes Les vagues d’énergie qui jaillissaient de son arme le tira de ses pensées le tirèrent Les oreilles du nain le faisaient souffrir le martyre, Pour celle-là, j'ai un doute, mais il me semble que l'on dit Lui faisaient Une main se posa sur son épaule, et le nain faillit sortir son marteau pour l’abattre sur l’inconnu. Le jeune tueur se retint suffisamment. Pour reconnaître l’un des soldats de Wissen. L'enchainement me gêne un peu, peut être faudrait-il revoir un peu le passage. La coupure entre le jeune tueur se retint suffisamment et Pour reconnaitre... fait un peu tâche. De plus se retint suffisamment ma parait un bizarre, décalé. Sinon, pour le fond, le suspsens reste entier, tu continue de faire monter la pression et l'on sent que l'on arrive à un dénouement important Bref j'attend la suite Korelion Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Roujio Posté(e) le 23 décembre 2004 Partager Posté(e) le 23 décembre 2004 (modifié) Une main se posa sur son épaule, et le nain faillit sortir son marteau pour l’abattre sur l’inconnu. Le jeune tueur se retint suffisamment. Pour reconnaître l’un des soldats de Wissen. J'ai une phrase de remplacement: Une main se posa sur l'épaule du jeune tueur, qui manqua d'abattre l'inconnu d'un coup de marteau. Il se contint malgrès tout, et, se retournant, reconnut un des soldats de Wissen... C'est pas mieux ça??? Les oreilles du nain le faisaient souffrir le martyre, Lui faisaient, en effet... Sinon, j'aime bien ce texte... Tel était son destin. Je vois pas trop l'utilité de cette phrase... Qui sont ces formes fantomatiques s'élancant hors de la brume??? C'est dans la suite... On veut la suite!!! Modifié le 23 décembre 2004 par Roujio Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Otaji Posté(e) le 23 décembre 2004 Partager Posté(e) le 23 décembre 2004 Arf trop court Toujours aussi bien écrit mais la bataille dure looooooooooongtemp, surtout par rapport à l'autre... Sinon j'aime et vivement la suite Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 27 décembre 2004 Partager Posté(e) le 27 décembre 2004 Bon ! Je reviens de loin et ça fait plaisir de retomber sur des vieux textes toujours aussi bien écrit ! bon forme et fond sont toujours aussi bien ! On regrete peu être que ce passage soit trop court ! Mais dans l'ensemble, c'est la seule vraie remarque que j'ai à faire ! Donc ca merite une suite ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 14 juillet 2005 Partager Posté(e) le 14 juillet 2005 Salut : Je vais copier/coller ce que j'ai mis dans lê Conseil : J'ai enfin fini de lire cette oeuvre, et force est de constater que c'est bien écrit .Je vais essayer rapidement de faire quelque chose de structuré (désolé, je pars demain et mes affaires ne sont pas prêtes ) tout d'abord, peu de fautes, ce qui est très bon, et je crois une seule confusion dans les personnages (entre Heindrich et Hoffman au tout début du conseil) - des personnages - de l'intrigue - du style - des sentiments - et pour finir du plaisir ressenti à lire. Les personnages Ils m'ont tous paru très réalistes, je veux dire que leurs réactions sont rationnelles, et un changement de personnalité survient toujours après un évènement (comme pour Hoffman qui devient ami des nains...) Zamiel: épris de compassion pour son frère maudit, et qui au final ne vit que pour espèrer le retrouver Kelethorn: un tueur qui regrette son serment. Un eprsonnage très tragique en soi, ce qui me semble excellent Hoffman: l'homme dévoué par excellence, et qui ne fait (presque) qu'obéir. Karl: l'ami qui devient suite à une blessure ennemi. Franz: personnage au coeur pur avant, mais possédé par Tzeentch maintenant, et malgrè tout, avec sa peur de mourir, on le prend en amitié. Wissen: le burgmeister un peu fou (et surtout pas intelligent ) En bref, cela correspond à des stéréotypes, mais ils sont à mon goût bien maniés. L'intrigue: Cette dernière est complexe, et l'on se met à voir le mal partout (cad que l'atmosphère est bien suggérée, avec les abandons des blessés...). Je me demande comment tout cela se finira, mais elle semble bien construite, car au final tout provient de Tzeentch, et comme tout est relié, tout devrait bien rentrer dans l'ordre (ou dégénérer ). Seule l'histoire du blé m'a géné et j'espère qu'il sera dit ce que contenait cette poudre, car quand l'on ne connait pas le LA chaotique (du moins leur fluff )... Le style: J'ai trouvé le tout bien écrit, et chaque paragraphe s'enchaînait bien avec le suivant, rendant en fait le texte très fluide (et résultat on arrive pas à le lâcher ). Certes les phrases ne sont pas d'une complexité folle, mais est-ce un mal? car à faire trop difficile on rebute le lecteur qui ne comprend plus le sens. De plus j'ai trouvé le style adapté aux événements, à des moments macabre... Une petite confusion quand même: l'usage répété du mot "morbide" qui n'a aucun rapport avec la mort, mais avec l'hôpital. Les sentiments: Les personnages étant globalement tous tragiques: une vie remplies de rêves, qui sont au final tous irréalisables, ou bien une jeunesse heureuse et un présent malheureux, le sentiment d'élégie estexacerbé. De plus l'ambiance est bien suggérée dans le texte ce qui fait que j'ai ressenti vraiment énormément de sentiments, surtout dans les passages entre Hoffman et Kelethorn, qui au final se comprennent (le mieux étant à mon goût la rencontre des flagellants, que j'ai relu tellement cela m'a rempli d'émotion ) Le plaisir à lire: J'en ai eu vraiment beaucoup, et je n'arrivais pas à lâcher le récit. Vivement la fin . Iliaron Iliaron, vivement la suite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 9 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 9 août 2006 Hum... On va dire qu'on s'y remet un peu... Chapitre 8 : Damnation. Le jeune tueur serra son arme près de lui. A ses côtés, les humains, saisis de terreur, s’effondraient au sol ou reculaient pour tenter de mettre le plus d’espace possible entre l’apparition et eux. Ombre de la mort. L’être à l’armure de jade toisait les occupants de la place, sans apparemment véritablement les voir. Pour lui, ils n’étaient sûrement que poussières, un léger souffle éphémère dans une tempête de changement. Des pions en passe d’être retirés du jeu. Un pas en avant. Là où l’être du nord marchait, immédiatement une flore abondante se mettait à jaillir, le cycle de la vie définitivement perturbée par sa simple présence. De fines fleurs au nom inconnu, des plantes fragiles à l’aspect enchanteur sortaient du sol pour s’enrouler autour des jambières froides et lugubres du sorcier. Mais celui-ci continuait inexorablement sa marche, et à peine avait-il enlevé son pied du sol que les fines plantes dépérissaient, la mort les enserrant entre ses griffes aussi rapidement que la vie était entrée en elle. Un pas en avant. Le sang du tueur se glaça dans ses veines, alors que l’apparition cauchemardesque continuait sa progression, une promesse de damnation offerte à lui par cet être qui apportait le malheur et la destruction. A ses côtés, une douzaine de guerriers en armure bleu sombre avançaient tels des automates, suivant sans arrières pensés les pas de leur maître, leur volonté absorbée depuis déjà fort longtemps. Un pas en avant. Wissen von Steppendorf, à travers le voile de douleur qui s’étendait désormais sur son esprit, tentait vainement d’écarter de la main la vision de son destin. Affalé au sol, mortellement blessé, l’humain tentait d’empêcher ce qui ne pouvait être empêché, d’oublier ce que l’on ne pouvait effacer, d’éviter ce qui était sa destinée. Un pas en avant. Des braises brûlantes déposées par le vent du nord sur le visage du tueur nain soumettaient Kelethorn a une véritable torture. Les flammes qui léchaient avidement les rares bâtisses encore debout, rendaient l’air irrespirable. A ses côtés, les rares gardes survivants de Wissen suffoquaient autant par la fumée que par la peur qui saisissait leurs cœurs. Leur maigre courage s’effritait à chaque seconde qui passait, chacun sachant que leur vie allait s’achever non pas dans l’honneur et dans l’oubli, mais dans la souffrance de la damnation. Un dernier pas en avant. L’être à l’armure noire stoppa son avance, son regard perdu dans un vide irréel, son esprit sondant le futur proche, le futur qui devait être. Ni les flammes, ni la présence de Kelethorn et des derniers humains ne semblait perturber sa concentration. Tous ne semblaient être pour lui que des ombres invisibles que son maître réclamerait quand bon lui semblerait. La colère finit par rejaillir en Kelethorn telle l’éruption d’un volcan. La rage qui s’était l’espace d’un moment apaisée face au bourgmestre mourant vint réclamer son du, et le jeune tueur se plaça face au serviteur de Tzeentch, déterminé à perdre sa vie. Après avoir assouvi sa vengeance. Le tueur s’élança, le marteau levé prêt à frapper. Face à lui, le guerrier du chaos resta impassible, droit dans son armure, le regard perdu dans le lointain. L’arme du nain décrivit un arc de cercle parfait, et vint percuter le torse du guerrier dans une gerbe d’étincelles bleutées. * * * La douleur… la douleur… Les proies… LA proie… * * * Kelethorn se recula d’extrême justesse, évitant le mortel revers de son adversaire. Il ne semblait même pas avoir remarqué son coup qui aurait pourtant abattu n’importe quel mortel. Les guerriers en armure bleutée se déversèrent sur les derniers gardes d’élite, dans un ballet mortel où chacun luttait pour sa vie. Le nain évita un coup, puis un autre, cherchant à se rapprocher de nouveau de cet être qu’il désirait plus que tout abattre. Ce dernier éventra un humain en armure de plate sans même arrêter sa marche. Des tourbillons de braises l’enveloppaient, alors qu’une flore toujours plus luxuriante naissait et mourait à chacun de ses pas. Kelethorn hurla de rage alors qu’il paraît une autre attaque. La fatigue et la douleur commençaient à prélever leur dû sur le nain. La chaleur étouffante l’empêchait de respirer, les attaques incessantes des disciples de son ennemi le forçait à se défendre sans pouvoir attaquer. Son arme effectua un arc de cercle, parant un coup vicieux venant de l’arrière. Une feinte sur son côté le força à reculer, dos contre la barricade ensanglantée. Kelethorn saisit son marteau à l’aide de ses deux mains, avant de pousser un cri de rage. L’hallali venait de sonner. La vie de celui qu’il haïssait aller lui échapper ; la rage au fond de son cœur explosa, son cri de guerre retentit et l’exilé s’apprêta à livrer son dernier combat. Le coup mortel ne vint pas. Là où quelques instants auparavant, mortels et maudits luttaient pour arracher la vie de l’autre, le silence se fit, uniquement rompu par le ronronnement de la fournaise. Une poignée de gardes était encore en vie ; mettant à profit ce court répit, la majorité d’entre eux s’enfuirent dans les ruelles désolées de la cité. Kelethorn voulut cracher son mépris, mais sa gorge desséchée se refusa à ce simple acte. Seuls restaient sur ce lieu les morts et les mourants, à jamais éloignés de la peur et de la haine de ce monde. Le regard de Kelethorn se posa sur l’être du nord. Impassible, ce dernier se trouvait à quelques centimètres seulement d’un Wissen agonisant. Impassible… Le nain comprit que le champion des dieux sombres attendait quelque chose. L’exilé aurait souhaité se jeter de nouveau à l’assaut, mais son corps refusait tout mouvement. La rage qui l’habitait semblait un instant avoir reflué tel le ressac, ne laissant sur la grève de son âme qu’un sentiment de vide et de solitude et de… de peur ? Kelethorn sentit sa nuque se hérisser, sentiment qu’il pensait avoir oublié à jamais. Tout comme les autres par ailleurs. Ce n’était pas que l’épuisement qui paralysait le nain, mais aussi une appréhension déroutante, un sentiment d’horreur mélangeait à de l’incrédulité. Les pensées du nain se tournèrent vers les dieux ancestraux de sa race, priant avec ferveur que ses yeux soient soumis uniquement à quelque horrible malédiction, à quelque atroce illusion. Mais aucun geste divin ne se portât au secours du nain esseulé, désormais confronté à ce qu’il n’aurait jamais voulu imaginer, même dans ses pires cauchemars. Un cri de souffrance et de folie jaillit du bord de ses lèvres, un cri qui jaillit du plus profond du cœur torturé du nain. Désormais, tout lui avait été enlevé. Tout. Kelethorn se laissa choir à genou, de lourdes larmes coulant le long de son visage ravagé. Face à lui, sortant de la profonde fumée, s’avançaient celui qui fut un jour son ami, accompagné du traître Franz. Le corps de chacun d’eux portaient désormais les signes de leur allégeance, les esclaves du dieu sombre, du grand manipulateur. Entourés d’êtres soumis eux aussi à la loi du chaos, ces deux humains honnis avançaient sur la place ensanglantée, accompagné de celui qui fut. Celui qui fut. Le corps horriblement muté, le visage transformé en une parodie de ce qu’il était, sa noble arme greffée à jamais là où se trouvait sa main, s’avançait celui qui, dans la malédiction qu’il s’était lui-même infligée, constitué son dernier refuge de raison. Un pas après l’autre, toute trace de son passé ayant quitté son être, le nouveau jouet du chaos s’avança à la rencontre de son celui qui fut son frère. Zamiel n’était plus. Seul restait un enfant du chaos. Kelethorn hurla sa douleur. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 9 août 2006 Partager Posté(e) le 9 août 2006 Plus d'un an pour une suite ^^ On bat des records Bon je pensais trouver des fautes mais plus d'un an de relecture, ca doit ailer En tout cas, je suis content que tu te sois décidé sur la fin ( A moins que tu n'aies toujours pas fait le choix ^^ ) En tout cas, le combat a beau être bref, la surprises qu'il revele est de taille ! Vivement le résultat entre les deux freres @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 10 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 10 août 2006 (modifié) Passé un moment, il fallait que je fasse un choix. Je déteste laisser un texte inachevé. Et j'en ai un second sur le feu. (Châtiment.) Bon, je boucle celui là dans les règles de l'art avant de passer à l'autre. (Et oui, la fin a été finalement choisie.) Le jeune tueur tomba à genoux ; la vue de son frère transformé en parodie de ce qui fut jadis un fier nain, l’avait brisé. Cette dernière traîtrise dépassait les limites de son entendement, et son esprit commença lentement à perdre pieds. Bien qu’il sût que la folie la plus profonde le guettait, Kelethorn se refusait désormais à lutter. Il n’avait plus rien dans cette vie pour le retenir, et même le hall de ses ancêtres lui serait refusé pour sa plus grande honte, suite à son échec. Il n’attendait désormais plus que le doux regard du néant, celui où plus rien n’aurait d’importance. Sous son regard indifférent, Franz, Karl et le nordique en armure de jade s’approchèrent les uns des autres. Face à face, ceux qui avaient œuvré à la chute de la cité et à la fin de tant de vies allaient enfin pouvoir goûter aux fruits de leur labeur. Wissen, le frère de Karl, burgmeister déchu d’une cité prise par le fer et le feu, se laissait lui aussi glisser lentement vers le calme du néant ; la flèche empennée de noir qui sortait de sa poitrine témoignait de la maigre barrière qui séparait la gloire de la mort. Karl observa son frère agonisant ; il s’agenouilla à côté du moribond, évitant soigneusement les flaques de sang souillées de suie et de boue. Il passa lentement sa main sur le visage pâle de son frère, avant de saisir le flèche et de la tirer violemment à lui ; Wissen poussa un râle d’agonie, incapable de lutter face à cet acte de pure cruauté. L’hémorragie avait transformé ses habits jadis bleutés en un tissu poisseux et repoussant ; les derniers vestiges de vie luttaient encore désespérément chez le noble déchu, futile lutte vouée à l’échec. Karl ricana longuement avant de se relever, la flèche noire encore au creux de sa main. D’un geste indifférent, il la brisa, avant de se retourner vers ses comparses. « Cette cité n’a plus rien d’intéressant. J’ai eu ce que je voulais.» Franz hocha lentement la tête. A ses côtés, ses guerriers semblaient attendre patiemment les nouveaux ordres de leur chef. « Le prix a été payé. A ton tour, de remplir ta part du marché. » L’être du nord toisait Karl de toute sa stature. L’ingénieur, exilé de Nuln fixa longuement le guerrier en armure de jade. Bien que ce dernier fut d’une stature imposante, la physionomie de Karl avait évolué en à peine quelques heures, dotant ce dernier d’une carrure plus que respectable, là où avant il n’était guère qu’un freluquet. Un sourire sarcastique illumina les traits du traître, avant qu’un rire de dément ne franchisse ses lèvres. Un rire de fou, qui tira en partie Kelethorn de sa torpeur ; visiblement, une tension nouvelle naissait entre ceux qui auraient dû être alliés. Le nordique avança d’un pas menaçant vers Karl, sa voix grondante résonnant comme un avertissement terrible. « Le prix a été payé, le pacte a été honoré. Rends-moi l’artefact pour la plus grande gloire de Tzeentch, et jure allégeance à lui comme à moi. » Le traître à son pays, à ses amis et sa famille se tût. Son sourire n’avait point déserté son visage, mais ses gestes s’étaient fait plus avenants envers celui qui était son allié. La température sur la place n’avait guère baissé, et tous étouffaient dans cet océan de cendre et de suie qu’était devenue la cité impériale ; des tourbillons d’air chaud s ‘élevaient, ci et là, à peine perturbés par les flocons de neige qui s’évaporaient avant d’avoir touchés terre. Karl plongea la main dans ses vêtements avant d’en retirer d’un pendentif aux formes changeantes ; attaché à une fine chaîne de bronze, le petit objet ressemblait tantôt à une étoile iridescente, tantôt à un glaive brisé. Ses formes changeaient à une vitesse alarmante, mais finirent à se stabiliser petit à petit. Un cri de rage échappa au guerrier à l’armure de jade lorsqu’il aperçut la forme définitive du pendentif. Il tendit sa main en direction de l’ingénieur déchu, avant de libérer une tempête multicolore ; un malheureux guerrier se trouvant sur son chemin fut transformé en torche humaine, mais Karl ignora le sortilège comme un enfant ignore la pluie. Son rire de fou retentit une nouvelle fois au milieu des imprécations de son adversaire ; dans ses mains, le pendentif avait fini par prendre la forme d’un simple crâne grimaçant, aux couleurs noires et blanches. * * * Perdu dans abîmes de son désespoir, Kelethorn ne comprenait pas la scène qui se déroulait devant lui ; ceux qui avaient contribué à la destruction de tant de vie, se tenait désormais face à face tels des ennemis. Le capitaine marchand qui les avait trahis et qui avait conduit à la mort de son jumeau, Denethorn, semblait se tenir aux côtés de Karl. Franz lui donna une épée à l’aspect inquiétant, qui semblait se mouvoir d’elle-même, tel un serpent prêt à frapper. Les deux groupes se faisaient désormais face sur la place de la défunte cité. Là où quelques heures auparavant, humains et gobelins luttaient pour leur vie, les disciples des dieux sombres allaient désormais se battre pour la suprématie. Quelle ironie songea le nain, alors que sa conscience s’enfonçait encore un peu plus dans les ténèbres… * * * Karl saisit avec délectation la poignée de l’arme démon, cadeau de son Seigneur. Franz le regardait avec un mélange de crainte et de mépris, déchiré entre le désir de préserver sa misérable vie et celui de conserver le puissant artefact. Si ce ne fut son nouvel appendice tranchant et mortel, le capitaine marchand aurait pu douter de la bénédiction dont il était désormais le dépositaire ; mais son Seigneur l’avait déjà gratifié de cette récompense pour qu’il puisse mener à bien son plan, jeter à bas les plans du Dieu du changement. Un sentiment d’euphorie et de pure haine emplissait celui qui fut l’ami d’un trio de nains ; ce qu’il avait le plus désiré dans son existence lui avait été offert en échange d’un pacte éternel. L’être qu’il méprisait et enviait le plus au monde, son frère, Wissen, gisait désormais brisé dans la cité qui aurait du lui revenir de droit ; celui qui malgré les apparences, avait toujours eu le plus de chance et d’attentions de la part de leur père, celui qu’il détestait depuis le plus profond de son cœur amère, n’était plus qu’un corps agonisant dans les ruines de la cité qu’il avait soumis à sa volonté. Malal y avait veillé. Il devait maintenant remplir sa part du marché. Le second présent du Dieu Perdu allait maintenant remplir son office ; jeter à bas les projets de ses rivaux. A ses côtés, Franz et ses hommes semblaient subjugués par l’aura qui se dégageait maintenant de Karl ; l’ingénieur se demanda quelle récompense leur avait été promise pour trahir et tromper le Dieu du changement. Peu lui importait au final. Sa nouvelle arme se tordait au creux de sa main, désireuse de boire les âmes de ses ennemis. Karl se fit un devoir de l’abreuver. Edit : 8.3 en ligne. * * * Franz eut un instant d’hésitation ; le protégé de Malal et le suivant de Tzeentch s’étaient lancés dans un ballet mortel, tempêtes de lames et de malédictions. Le capitaine marchand saisit instinctivement son ventre, s’attendant à tout instant à ce que la monstruosité qui y réside se réveille et l’achève en l’espace de quelques spasmes. Mais rien ne vint ; un intense sentiment de soulagement et de satisfaction l’envahit soudain. Il avait joué double jeu une fois de plus, pariant gros pour échapper à celui qui l’avait manipulé depuis l’époque des terres du nord. En se soumettant à un autre être de stature égale, il avait pu à la fois conjurer sa malédiction et rouler celui qu’il s’était mis à haïr par-dessus tout. Comment un être se faisant passer pour tout puissant avait pu se laisser berner de la sorte, Franz n’en avait cure. Tout ce qui lui importait désormais était de fuir cette ville maudite le plus rapidement possible, mais sa part du marché n’avait pas été totalement remplie. Et intérieurement, le renégat savait que rompre ce pacte le laisserait exposé à la vindicte de son ancien maître. D’un geste, il ordonna à ses sbires de passer à l’attaque. Les soldats se lancèrent sur la garde rapprochée du champion de Tzeentch, chacun d’eux tenant ferme face à ce revirement inattendu de situation. Franz se joignir à la rapide et sanglante mêlée, faisant preuve d’un talent consommé à l’épée ; bien vite, toute opposition cessa. Seuls restaient le freluquet favori de Malal et son pathétique opposant. Puis tout se termina. * * * Kelethorn vit Karl enfoncer sa lame ans la gorge de l’être à l’armure de jade. Ce dernier fut agité de spasmes violents, alors que son corps semblait devenir de plus en plus translucide, jusqu’à disparaître totalement. Karl hurla sa victoire avant que des arcs électriques ne recouvre son corps, faisant muter peu à peu ce dernier. Le voile qui embrumait l’esprit du nain l’empêchait d’avoir pleinement conscience de la transformation soudaine qui frappait celui qui fut jadis son ami ; le corps de Karl se craquela pour laisser place à une seconde peau, faite du jade le plus noir et le plus profond. Sous ses yeux absents, celui qui était devint celui qui fut, jetant à bas l’échiquier soigneusement orchestré par un dieu trompé, qui laissa dès lors sa fureur éclater. Les cieux ravagés par une tempête d’éclairs se déchaînèrent, recouvrant la cité d’une pluie violente accompagnée d’énormes gelons. La foudre s’abattit au hasard dans la cité en ruine, faisant exploser les rares bâtisses encore debout. Le vent violent menaçait de tout emporter, et l’incendie se déplaça un peu plus bien que perdant désormais de son intensité. Le tueur nain ne chercha même pas à se protéger alors que d’énormes grêlons le frappaient de plein fouet, laissant leurs profondes marques sur le corps dénudé de l’exilé. Rien ne semblait pouvoir tirer le nain de cette morbide torpeur. Il ne réagit même pas quand les lourds pas de Karl s’approchèrent de lui. L’ingénieur déchu saisit le visage du nain et le souleva ; il fixa longuement le tueur dans les yeux, cherchant peut-être une étincelle de vie ou une lueur de mépris. Mais rien ne vint, absolument rien. Poussant un grognement de mépris, Karl repoussa le nain à terre. Il hésita quelques secondes, avant de se détourner de ce corps inerte. Son œuvre ici semblait bel et bien achevée. Il ordonna aux hommes du capitaine marchand de le suivre ; ce dernier resta seul sur la place, seul face à l’œuvre de son nouveau Dieu. A son tour, il s’approcha de Kelethorn. Le tueur n’avait toujours pas esquissé le moindre mouvement, son mental totalement brisé par la vue de son frère soumis aux démons du nord. Franz s’agenouilla à côté du tueur, un sourire sadique sur le visage. Le vent violent soulevé des nuages de cendre et de débris divers, alors que la pluie se calmait enfin, l’influence du dieu du changement se retirant petit à petit de la cité détruite. Le capitaine marchand vérifia que le nain respirait toujours, avant de se pencher vers lui. Lentement, il se mit à lui parler à l’oreille, lui révélant pour quelque obscure raison comment un tel désastre avait pu avoir lieu. « Voyez maître nain, comme le destin peut sembler injuste. Voyez comme celui que vous menaciez est aujourd’hui l’un des vainqueurs de cette affaire, et regardez-vous vous-même. Vaincu. Brisé. Seul. Et encore en vie malgré que vous appeliez la mort de tous vos vœux. » « Je pourrais facilement vous ôter ce lourd fardeau et vous offrir de reposantes ténèbres, mais je ne suis pas aussi généreux que cela. Loin de là. Voyez-vous maître nain, lorsque j’ai abandonné mon… notre convoi, ce ne fut pas par plaisir mais bel et bien pour récupérer un nouveau chargement. Légèrement empoisonné par celui qui dirigeait cet imbécile tout de jade vêtu. » « Un léger poison qui devait transformer les êtres les plus faibles de cette misérable communauté en esclaves décérébrés. Un petit poison de rien du tout, que nous avons légèrement modifié pour que ces êtres nous obéissent à nous, pas à eux. » « Vous ne comprenez certainement rien à mon histoire maître nain, mais cela importe peu. Sachez juste ceci : en vous acceptant dans mon convoi contre votre or, je signais par-là votre arrêt de morts. A tous. Malheureusement pour vous, vous avez survécu aux gobelins et à cette ville. Je pourrais bien évidemment mettre fin à vos souffrances, mais comme je vous l’ai déjà dis, je ne suis pas quelqu’un de charitable. » « En revanche, je respecte les liens familiaux, et si je ne m’abuse, il vous reste un frère. Ou vous restai pour être plus précis ; voyez-vous, lui aussi a été victime des mets délicieux de mon convoi. Et puisque je n’ai pas envie de salir ma lame avec votre sang, je vais laisser votre frère disposer de vous. Il doit être affamé à l’heure qu’il est. » « Et pendant que j’y suis, si vous trouvez Gueule en biais en enfer, saluez-le de ma part. » Franz se releva, non sans avoir craché sur le nain à terre. Il hésita l’espace d’une seconde, avant de finalement se saisir du marteau de Kelethorn. Celui qui appartenait auparavant à son jumeau défunt. Puis il s’éloigna enfin, quittant la place avant que le dernier acte ne se joue. Son rôle ici était lui achevé. Un grognement s’éleva, alors que celui qui fut Zamiel se mit à avancer lentement vers le tueur immobile. Chaque centimètre parcouru, chaque mouvement des nouveaux appendices de Zamiel laissaient Kelethorn totalement indifférent. Son corps inerte n’opposait aucune résistance, sa volonté brisée ne cherchait même pas à réagir au danger, toute conscience de lui-même étant à jamais effacée. Kelethorn n’était plus. Zamiel se tint un instant au-dessus du corps de son défunt frère, du pus jaunâtre s’échappant des commissures de ses lèvres tordues. Ses pinces et dards s’élevèrent, prêtes à frapper celui qui partageait son sang. Le seul frère qui lui restait. Le dernier des Ironfoot. Que lui importait, lui-même n’était plus. Zamiel frappa. Le coup de feu porta. Modifié le 10 août 2006 par DwarfKeeper Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 10 août 2006 Partager Posté(e) le 10 août 2006 Bon il serait temps qu'il se reveille notre nain la Il est un peu amovible mais le coup de feu ( celui qui lui sauve la vie ) va peut etre le rammener à la réalité ! Voir le choquer en voyant son frère mourir pour la deuxième fois ^^ Bon ben c'est bien Je me demande comment la fin va intervenir. Dans les histoires, on imagine tous les scenar' possibles mais toi, tu m'as dit qu'il y avait plein de fins dispo' alors maintenant je doute En tuant le big boss que ca va se finir Passage de lvl xD ? Allez suite !!! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 11 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 11 août 2006 Epilogue. Une aube sale. La timide clarté de l’astre solaire ne semblait déverser sa lueur qu’à contrecœur sur les ruines fumantes de ce qui fut Schtendenburg. Les cendres encore tièdes virevoltaient à chacun de ses pas. Où qu’il posât son regard, le patriarche Marius Flamme-vive ne voyait que morts et destructions ; des corps à demi-calcinés jonchaient les ruelles étroites, là où humains et gobelins s’étaient entretués pour le contrôle de quelques misérables bâtiments. L’odeur de chairs brûlées et de sang séché indisposaient le patriarche, au point qu’il dût à plusieurs reprises chercher un peu d’air frais ; mais cela était impossible dans un tel abattoir où rien n’avait survécu. Même les charognards qui hantaient habituellement les champs de bataille semblaient éviter ce lieu tragique, au grand soulagement de Marius qui n’aurait pu en supporter plus. Une vague de colère et de tristesse le recouvrit ; la blessure qu’il avait subie l’avait retardé, et il avait été incapable d’empêcher ce désastre. Si seulement son corps avait été plus jeune, Marius aurait été capable de s’opposer à tant de malheurs, mais les printemps n’avaient eu de cesse de défiler devant ses yeux, impitoyables et indifférents, faisant du patriarche un vieillard redoutable dans son art mais impuissant à contrer les caprices du destin. Ou des hommes. Le vieil homme continua à déambuler dans les ruelles encombrées par les morts ; ses pas allaient au gré de son désespoir, tantôt vers les murailles, tantôt vers le cœur de la cité, mais il n’avait rencontré âme qui vive. Peut-être les survivants avaient ils eu le réflexe de sauvegarder leur vie en fuyant dès le début des combats ; peut-être aussi que nul n’avait survécu à la vague verte menée par les sbires des Dieux noirs. Une bâtisse aux poutres calcinées s’effondra sur elle-même, laissant un nuage de cendre salir encore un peu plus l’air vicié par la fumée de l’incendie mourant ; la ville entière n’était plus qu’un immense linceul ne cherchant qu’un repos éternel. Marius Flamme-vive adressa une longue et silencieuse prière à Sigmar ; sa divinité l’avait toujours soutenu dans ses moments de doute et de désespoir. Il avait tiré son peuple de l’obscurantisme, pour en faire la plus grandiose des nations, et aujourd’hui Marius craignait que sans le retour de son Dieu, un tel sort ne soit réservé à toutes les cités de l’Empire. L’une après l’autre. Qu’était la force des hommes par rapport à la furie qui faisait plier les royaumes, par rapport à la haine que leur portait leurs innombrables ennemis. Qu’était la force des hommes par rapport à la folie de ses propres pairs, qui dans leur folle arrogance, refusaient de porter le combat à leurs ennemis, préférant se vautrer dans le luxe et la tranquillité de leurs palais dorés. Le patriarche déboucha sur ce qui fut voici quelques jours à peine un joyeux centre de vie et de commerce ; aujourd’hui rien de plus qu’un charnier de plus, où nombre de morts anonymes reposaient désormais sans sépulture. Le magicien se figea. Devant lui, un nain dénudé aux cheveux rouges tenait dans ses bras une monstruosité mutante. Marius commença à rassembler ses arcanes, avant de se rendre compte de l’étrangeté de la scène. Restant sur le qui-vive, le maître de l’école du feu s’approcha du nain esseulé. Des larmes profondes roulaient en continu le long de son visage sali par la boue et les cendres. Le nain ne répondait à aucun appel, se contentant de répandre des torrents de larmes sur la chose qu’il tenait entre ses bras. Un frisson parcourut l’échine du sorcier lorsqu’il remarqua à quel point l’être muté ressemblait au nain. De profondes blessures d’arme à feu avaient arraché une partie du crâne du monstre, mais le patriarche comprit que ces deux êtres étaient liés par quelque chose de plus profond que le deuil. Peu à peu, la scène se reconstitua sous les yeux du patriarche ; quel que fut le rôle de ces deux là dans ce massacre, la bête avait été tuée par un noble ou un notable de la cité. Allongé non loin, il avait déchargé son arme dans le dos du monstre avant de rendre son dernier souffle. Marius s’allongea à côté de la dépouille de l’homme : figé dans la mort, les yeux grands ouverts et un rictus de souffrance sur le visage, il avait luté jusqu’à la fin malgré les profondes blessures qui avaient finalement eu raison de lui. Le patriarche posa délicatement sa main ridée sur le visage froid du mort, avant de lui fermer délicatement les paupières. Il prononça une courte prière pour son âme, enjoignant Sigmar de prendre soin de cet homme, comme de la défunte cité toute entière. Il ne pouvait hélas rien faire de plus pour eux, si ce n’était prévenir les autorités d’un tel désastre pour qu’il offre enfin une sépulture décente au peuple de Schtendenburg. Ca, et prendre en chasse les responsables d’un tel massacre. Le puissant maître du feu savait qu’une telle œuvre n’avait pas entraîné la chute de ceux qui en étaient à l’origine. Des vagues de magie affluèrent dans le corps vieillissant du sorcier ; malgré son âge avancé, son devoir était de retrouver les auteurs d’un tel crime et de les punir. Il avait prêté le serment de défendre le peuple de l’empire lorsque son maître l’avait invité à entrer dans l’école du feu. Il honorerait son serment. Et ce nain, seul témoin vivant de la chute de Schtendenburg, répondrait à ses questions ou subirait son courroux. Marius Flamme-vive avait quitté sa cité à la poursuite d’un ingénieur folâtre ; son exil n’aurait de cesse que sa nouvelle quête ne soit accomplie… * * * Le pion changea de forme et de couleur, avant de revenir sur ses pas prendre le fou pourtant idéalement placé pour renverser le jeu. Des rires déments firent échos à de profondes lamentations, alors que les pièces de l’échiquier cessaient l’espace d’un instant leur interminable ballet. Le mortel qui eut assisté à une telle partie aurait été ébahi par l’aspect fantasque d’un tel jeu ; l’échiquier ne semblait avoir ni forme fixe, ni rebord déterminé. Des dizaines, des centaines de millier de pièces aux formes mouvantes avançaient, reculaient et se détruisaient dans une chorégraphie aussi déroutante que dérangeante. Chaque pièce avait sa propre identité, sa propre vie interne qui croissait puis déclinait à chaque coup joué, sans logique apparente aucune. Le mortel se serait aussi étonné de voir que le nombre de joueurs autours de ce jeu dépassait aussi l’imaginable, chacun avançant ses propres pièces dans le but d’écraser ses adversaires ; mais la partie semblait prendre des tournures de plus en plus incongrues, alors que certaines pièces changeaient soudainement d’allégeance au grand dam de leurs possesseurs. Puis le mortel aurait aperçu les joueurs avant de périr instantanément, son âme absorbée par ces êtres sans âge assoiffés de pouvoirs et de souffrance. Le pion arborant désormais une livrée blanche et noire prit la forme d’un cavalier dément, avant d’avancer un peu plus dans le jeu de son ancien maître ; ce dernier leva un regard abyssal vers l’auteur de ce brusque retournement, qui ne lui rendit qu’un rire assourdissant, recouvrant la table de jeu d’un cri de victoire et de pure haine. Peu importait ; l’architecte du changement avança une nouvelle pièce sur l’échiquier, une pièce improbable dans cet océan de folie. Les spectateurs gloussèrent de plaisirs ou hurlèrent leur frustration, face à ce jeu désormais captivant. Peu importait les autres mouvements, cet endroit de la partie devenait particulièrement captivant. Sur l’échiquier du destin, le cavalier dément faisait désormais face à un seul nain. ----------------------------------------------------------------------------------------------- Et voilà, les exilés sont finis. Je m'excuse pour l'inexcusable retard que j'ai pris, mais il m'était difficile de choisir une fin adaptée pour cette histoire. Ma décision finale a finalement changée, et l'histoire ne se finira donc pas là. Prochainement sur vos écrans (D'ici un an ou deux ) : Les Exilés 2 : l'échiquier du destin. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 12 août 2006 Partager Posté(e) le 12 août 2006 Oh le vieux epilogue En fait, c'est plus une fin intermédiaire qu'une réelle fin... Enfin c'est normal vu qu'il y aura un tome 2 ! Donc on va etre obligé d'attendre quelques temps avant d'avoir la suite. Vu qu'il y a chatiment en cours ^^ Alors la fin, je trouve que c'est pas mal avec la métaphore de l'échéquier. Même si c'est classique comme image, je trouve que c'est bien posé et que ca termine bien le texte. Comme si c'était nécéssaire ! Ce qui est bizarre, c'est le début de l'épilogue ou on dirait plus recit que l'épilogue mais c'est vraiment qu'anecdotite et limite prends pas compte de cette remarque Voila c'est tout ^^ @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité chaos rulez Posté(e) le 12 août 2006 Partager Posté(e) le 12 août 2006 et bien cette histoire est franchement interressante chapeau a l'auteur de ce récit qui égale les talent incommensurable d'inxi j'ai bien hate a la suite mais c'est dans longtemps ciao from quebec city B) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
the rabbit Posté(e) le 17 août 2006 Partager Posté(e) le 17 août 2006 Pom pom pom, je viens de me finir le texte après trois soirs passionnés, et je suis assez bluffé par ton talent, j'ai trouvé ton histoire passionante, mais quelques point m'ont tout de même gêné, je m'explique: -d'abord un, Marius Flammes-vives qui creve et pis qui revient, ou bien le sorcier retrouvé mort, n'était en faite qu'un autre, bien que ca ne soit pas très crédible(ou en tout cas, ca fait tache et ca merite des explications...). Pour le compliment le concernant, avant l'épilogue, je croyais que tu l'avais abandonné, et je trouvais cette fin dommage pour un personnage aussi excellent(vi, le vieux qui a un but totalement à coté de la plaque, ca a du charme ), mais bon, il est revenu pour mon plus grand bonheur . -Ensuite, la bataille, jusqu'a avant le moment ou Kelethorn se retrouve sur la place, fait trop fouillis, tu veux faire passer trop d'éléments en trop peu de temps, et tu gardes trop de jokers. D'abord, tu nous parlent de "milliers de gobelins"(au passage, ces trois mots sont revenus un peu souvent a mon gout...) qui envahissent la ville. D'ailleurs, ca m'etonne qu'une armée, en plus des gobelins, arrivent à approcher aussi discrètement, mais bon, passons... puis tu nous parle de situation desesperée(la mort de Hoffmann passe là bien par exemple), jusque la ca va. MAIS, c'est au milieu de tout cela qu'interviennnent les problèmes, tu veux nous décrire d'autres choses, tels que wissen saoulé, ou le dégout de Kelethorn. L'impression que j'avais eue au moment de lire le texte fut que ce n'était qu'un fouillis inextricable ou tu oublies des héros (Zamiel qui reste sur place et passe inapercu...) et qui embrouille un peu le lecteur(en tout cas moi, je suis si nul que ca ). Et on l'a déjà dit, Kelethorn qui se promène à travers la ville dans tous les sens (et va cueuillir des paquerettes, hum ) avec de millier de gobelins au fesse, un peu surréaliste... Une autre chose qui est assez vexantes, c'est le joker des flagellants, on en entend pas du tout parler, et tout d'un cou bam, au tiens ya des flagellants(lol ), et pfiourt a tiens les flagellants on disparu(loool ), hum, en gros, tout ce qu'on sait, c'est qu'il charge, il faudrait quelques allusions au début(wissen saoul remarwue qu'ils prient, etc etc etc...) pis à la fin(le type en armure de jade qui s'en fait quelques uns etc...). Pour les maisons qui s'effondrent, j'y ai cru jusqu'au bout, bien joué . -le dénouement de l'intrigue, ben vi, j'ai pas très bien compris, malal, c'est un dieu?(du chaos?) L'amulette, elle fait quoi?? karl et franz sont pour Tzeench ou Malal??(chuis pas sur, mais Malal je crois ) -tes nains, on dirait des chevaliers du graal tellement y sont vertueux... Je pense pas que les nains soient "si" différents que ca des humains, mais bon, ca c'est assez personnel... Bon, voila mes critiques, j'ai assez été chercher la chtite bête, mais bon, val quoi... Tout ces petits points ne m'empechent pas de trouver ton histoire excellente, la psychologie que tu y mets fait rêver et l'intrigue m'a fait passer une nuit blanche, c'est tout dire...(et le denouement du tueur qui survit, arf, elle etait si prévisible celle là, mais à la fois si belle ) Je suivrais avec attention les exiles 2 comme punition, na!(avec Maaaariuus !!!) a+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
megophias Posté(e) le 17 août 2006 Partager Posté(e) le 17 août 2006 Bon tout d'abors un grand bravo a cette histoire magnifique!! Sinon un petit defaut(ahah j'en ai trouve un!): lors de l'attaque du convoi tout le monde ou presque est a la limite de crever, mais apres tout les heros s'en sorte "facile"! Ca fait assez bizarre quand meme.... le dénouement de l'intrigue, ben vi, j'ai pas très bien compris, malal, c'est un dieu?(du chaos?)L'amulette, elle fait quoi?? karl et franz sont pour Tzeench ou Malal??(chuis pas sur, mais Malal je crois) Ouais dans l'histoire faut gerer un peu dans le fluff! Donc Malal c'est un dieu du chaos renegat! En fait lors de l'arrivee du chaos sur le vieux monde, les 4 grands dieux du chaos ont bannis Malal (ou il est parti on sait pas trop), et depuis Malal cherche a pourrir le chaos! Donc c'est un dieu du chaos mais il veut la victoire de l'empire (a peu pres)! Et donc ici il a recrute karl et franz pour pieger l'architecte du changement! L'amulette a priori offre la protection de Tzeentch et puis elle est sacre ! C'est vrai que si on connait pas malal c'est assez dur a comprendre! Moi je le connaissais pas mais j'ai ete faire un tour cote background en tapant malal dans recherche sans limite de temps evidemment et tu trouve des posts qui te renvoi sur des sites parlant de malal (qui me correspond tout a fait et donc je vais faire une armee du chaos anti-chaos!) megophias, histoire magnifique, lu aussi en trois nuits! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 19 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 19 août 2006 Et bien écoutez messieurs, je vous remercie d'avoir pris le (long) temps de lire les exilés et de me donner vos sentiments vis à vis de cette nouvelle. Je reconnais volontier que ma nouvelle est des plus imparfaire ; certains passages trop rapidement traités, d'autres qui trainent trop en longueur. Certains "coups de baguette magique" afin d'aller dans le sens que je veux, des changements fréquents de points de vue, etc... La réapparition finale de Marius en a surpris plus d'un, mais il est vrai que nul part je n'ai donné l'identité du cadavre. Et oui, une fausse piste laissée spécifiquement en place le temps que je me décide pour le final. Final qui d'ailleurs, me fait mourir de rire vu les diverses réactions que j'ai eu à ce sujet. Oui c'était prévisible. Mais en même temps, personne ne voulait de cette fin. Bon, c'est pas tout, j'ai du taff sur le feu. Dwarf Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
megophias Posté(e) le 20 août 2006 Partager Posté(e) le 20 août 2006 Oui c'était prévisible. Mais en même temps, personne ne voulait de cette fin. Ben ouais c'etait la plus previsible (exepte le fait de Marius), mais comme ca ne pouvait pas se finir comme ca....... Ah mais c'est fini la? Ah ben mince alors me suis fait avoir!! il est vrai que nul part je n'ai donné l'identité du cadavre. D'un autre cote il y a pas beaucoup de sorcier qui se balade tout seul je pense..... Quoique buter un maitre d'un college (en plus du feu ) avec des gobs c'est dur dur aussi!! Mouais t'as raison ta nouvelle est vraiment surfaite megophias, en admiration..... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.