Zarathoustra Posté(e) le 2 décembre 2003 Partager Posté(e) le 2 décembre 2003 Tes récents développements ont montré que mes inquiétudes n'étaient pas fondées (à moins qu'au contraire elles ne t'aient servi). Voilà une histoire qui est parfaitement lancé. On est plus dans le domaine de l'intro mais au coeur du récit. Et il tient ses promesses. Les perso se comlexifient. Y a de l'action mais traité avec parcimonie et une bonne maîtrise du mystère. Résultat, je t'ai mis n°2 de ma nouvelle rubrique (le coin des lecteurs solencieux où chacun est appelé à donner ses récits favoris du forum pour le mois de novembre, tu es invité aussi à nous donner ton éventuel tiercé). Tache de maintenir le niveau pour décembre! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 6 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 6 décembre 2003 Il est vrai mon petit Zara, que si une grande partie de ce qui a été écrit depuis tes remarques était déjà prévue, et bien... disons que vu que tu avais vu juste j'ai fais quelques petits efforts! Allez, encore un petit bout, moins long que les autres car là j'ai peu de temps : j'ai un Slann sur le feu. alors, rune de rancune ou rune de force? B) Une douleur sourde tambourinait le crâne de Karl. Il avait l’impression que son crâne allait exploser. Sa bouche avait le goût du sang. Lentement, sans ouvrir les yeux, il commença à bouger ses pieds. Le droit d’abord, le gauche ensuite. Chaque mouvement, aussi minime soit-il, lui faisait souffrir le martyre, mais avec un soupir de satisfaction, l’humain constata qu’il pouvait bouger. C’était déjà ça. Lentement, il commença à remuer ses jambes, qui répondirent douloureusement à ses injonctions. Le bassin… le torse. Karl se rendit compte qu’il ne pouvait pas les bouger. Un instant la panique s’empara de lui, il commença à remuer, de plus en plus fort, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était attaché. Attaché ? Oui, il sentait des cordes le maintenir à quelque chose. L’ingénieur se calma et réfléchit quelques instants. S’il était attaché, c’est qu’il devrait être prisonnier. Or les gobelins ne font que rarement des prisonniers. Du moins, de ce qu’il en savait. Donc ce n’était pas des gobelins. C’était déjà ça. Ce n’était pas non plus des pillards. Il serait mort. Mais alors qui. Une vague de douleur surprit l’humain. Son bras gauche l’élançait horriblement. Il tenta de le bouger. Non, rien à faire. Chaque tentative le faisait souffrir le martyre. Le bras droit. Oui, il arrivait à remuer son bras, il sentait ses doigts… Là encore, la souffrance était terrible mais supportable. L’humain essaya d’ouvrir les yeux, mais il en fut incapable. Sa bouche le faisait souffrir atrocement. Il tenta de parler, mais les mots s’éteignirent dans sa gorge. Soudain, il entendit des paroles. Des gens parlaient autours de lui, mais il ne pouvait discerner ce qu’ils disaient. Quelqu’un lui souleva la tête. Ses mains étaient d’une douceur sans nom. On lui ouvrit doucement la bouche, et un liquide coula à travers ses lèvres blessées. L’eau provoqua une effroyable crampe. Il crut mourir, il voulait s’échapper, mais les mains le tenaient fermement. Dès que la crampe se fut calmée, on le força de nouveau à boire. Cette fois, son corps accepta le liquide cause de sa souffrance. L’eau était glacée. Non ! C’est lui qui était brûlant. Il brûlait de fièvre, il en était sûr. Et la douleur ! La douleur ! Son bras l’élançait atrocement. Karl crut soudain qu’il était en train de tomber dans le vide. Rien ne pouvait l’arrêter, il chutait, chutait, chutait… les ténèbres se refermèrent sur lui. * * * Karl se réveilla. Son corps le brûlait atrocement. Il voulait fuir cet enfer intérieur qui le rongeait. Des voix autours de lui, inquiètes… pressantes… Il voulut parler, mais seuls un borborygme s’échappa de ses lèvres craquelées. De nouveau des mains fraîches se posèrent derrière sa tête. Avec appréhension, Karl attendit qu’on le fasse de nouveau boire. Mais cette fois, il n’y eut pas de crampes, et le liquide s’écoula sans difficultés à travers sa gorge. Sa vision s’éclaircit un peu. Il vit qu’il était dans une salle. Elle lui semblait si sombre… De nouveau, il ressombra dans le sommeil. * * * La lumière l’aveugla. Le jeune ingénieur se rendit compte que la fièvre était tombée. Du moins en partie. Il lui fallut quelques instants pour clarifier son esprit. Il était dans une chambre. En face de lui, une fenêtre donnait sur un paysage escarpé. Des montagnes ? Oui, il voyait des montagnes. Avait-il perdu la raison ? Que faisait-il là ? Son regard dériva sur la pièce. La maison dans laquelle il semblait se trouver était à taille humaine. Une cheminait sur sa gauche était prête à être allumée. Sur le rebord de celle-ci, divers bibelots accumulaient la poussière. Mais aussi de la cheminée, Karl vit une immense épée à deux mains et une hache d’une fort bel facture chevaucher un écu frappé d’une tête de cerf. Juste à côté de lui, une petite chaise se trouvait orientée vers la cheminée. Un plateau et un bol remplit d’eau s’y trouvait. Karl se rendit compte qu’il avait un morceau de tissu imbibé d’eau sur le front. Cela voulait dire que les gens chez qui il se trouvait venait juste de quitter la pièce, après l’avoir soigné. L’humain voulut se retourner, mais il vit qu’il était encore attaché. Karl regarda la corde. Une bonne corde en chanvre. Manifestement, ses « sauveurs » ne voulaient pas qu’il fuit. Non. C’était plutôt pour l’empêcher de tomber. Oui, c’était pour cela. Mais pourquoi ? Karl fit retomber sa tête sur l’oreiller. Un bon oreiller en plume. Que ce lit était agréable ! Il aurait voulu pouvoir prendre l’oreiller dans ses bras et se retourner dessus pour dormir, malgré la douleur. Soudain, le jeune ingénieur se figea. Son cœur se mit à battre la chamade. Il comprit pourquoi il avait été attaché. Lentement, très lentement, il porta son regard… là où aurait du se trouver son bras. Karl perdit conscience. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Feurnard Posté(e) le 6 décembre 2003 Partager Posté(e) le 6 décembre 2003 A force de faire perdre des bras et des gorges, tu risques de ne plus avoir que des éclopés dans ton aventure ! Je dirais que le mystère s'intensifie encore. Tu gardes une bonne continuité, ce qui a le bonheur de ne pas nous laisser perdre dans les méandres de l'inconnu, tout en nous offrant du renouveau à tour de bras. Il ne reste plus qu'à savoir jusqu'où cela te mèneras... mais dis-moi, ne serait-il pas arrivé à destination ? Bon, quelque chose me dit qu'un petit sage va demander de l'aide aux gentils nains pour abattre le méchant gars en armure de jade. Je me trompe ? Pas grave. Je verrais bien avec ta suite qui, je n'en doute pas (pas vrai ? ), sera rapide. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 6 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 6 décembre 2003 Que veux-tu mon bon Feunard, j'ai des actions dans les produits pharmaceutiques... alors... Voici la fin de ce chapitre. J'espère que cela vous plait toujours autant! B) * * * Zamiel se pencha sur son camarade. Il constata que l’humain semblait aller mieux, mais accepterait-il la perte de son bras ? Lui-même se sentait mal. Heindrich lui avait dit qu’il conserverait son œil, mais parfois, le nain en doutait. De tous, c’était Kelethorn qui s’en était le mieux sorti… du moins physiquement. Depuis deux semaines, son jeune frère n’avait pas desserré les mâchoires. Mais le pire, c’était son regard… un regard perdu… celui d’un fou. Zamiel secoua la tête. Par Grungni ! Il ne devait pas avoir de telles pensées !!! Zamiel se pencha et ramassa le morceau d’étoffe qui avait glissé à terre. Il contourna le lit sur lequel son ami se reposait, pour aller mouiller le tissu et le remettre sur le front de l’humain. Ceci fait, il posa le bol d’eau et sol, et s’assit sur la chaise, regardant son ami, se perdant dans ses pensées… Cette nuit là, ils ne virent pas le gouffre s’ouvrir sous leurs pieds. Dans leur fuite éperdue ils se jetèrent dedans à toute vitesse. La chute avait été longue… longue. Zamiel se souvint quand son crâne heurta un rocher. Ce bruit… celui des os qui se brisent… Il avait cru perdre son œil… et sa vie. Mais non, la chute s’était poursuivie, encore et encore. Quand il avait reprit connaissance avec la venue de l’aube, il fut pris de panique. Il ne pouvait plus voir. Puis petit à petit il se rendit compte que seul son œil gauche était… Bref, son œil droit était couvert de sang séché, et c’est pour cela qu’il n’avait pu l’ouvrir immédiatement. Lorsqu’il y parvint enfin, il vit son frère, perché juste au-dessus de lui dans les branches d’un arbre. Du sang gouttait de nombreuses entailles, mais il semblait vivant. Le nain sourit tristement. Ce fut la seule bonne nouvelle du moment. Bien vite, il retrouva Karl. Il était pendu par le bras à une saillie de rocher dans lequel son avant bras s’était empalé. Quand au convoyeur... Il trouva sa mâchoire à plus de deux mètres de sa tête. Il était mort vidé, de son sang. Zamiel mit presque une heure pour atteindre Karl en rampant. Il avait mal partout, mais il savait qu’il devait faire vite s’il ne voulait pas que son ami meure comme leur infortuné camarade de fuite. Lorsqu’il réussit à atteindre l’humain, le nain était à bout de force, et prêt à tourner de l’œil. Cependant, il réussit à se mettre à genoux. Le bras de son ami n’était plus qu’une masse de chair sanguinolente. Il agrippa le bras de son ami le )lus délicatement possible, et tenta de le déloger de sa prison de pierre. Il réussit, dans un chuintement de sang, à faire glisser l’avant bras de son ami sur quelques centimètres avant de se rendre compte qu’il était en train de lui faire plus de mal qu’autre chose. C’est à ce moment là qu’une ombre se dressa sur son dos. Zamiel sursauta en revenant à la réalité. La jeune Gwendoline se dressait devant lui, le regard inquiet. « Vous allez bien ? demanda t’elle ? - Oui oui, je vais bien répondit le nain, un peu vexé de s’être fait ainsi surprendre. - Vous croyez qu’il va bientôt se réveiller ? - Je n’en sais rien. Je l’espère. - Oh ! Il a encore de la fièvre. » La jeune humaine retrempa l’étoffe dans l’eau avant de la reposer sur le front du blessé. Bizarrement, Zamiel sentit une pointe… oui, de jalousie. Il est vrai que pour une humaine, la petite Gwendoline était fort séduisante ! Zamiel sourit légèrement à cette pensée. « Qu’y a t’il maître nain ? - O rien du tout. Quand Heindrich doit-il rentrer avec les autres ? - Dans la nuit au mieux. Demain matin, s’ils sont retardés. Il vous tarde de partir ? - Disons que… il me tarde juste de revoir mon peuple. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 7 décembre 2003 Partager Posté(e) le 7 décembre 2003 Je... je... je sais plus quoi dire c'est beau ... c'est bien écrit ... Mon dieu tu nous ponds un chef d'oeuvre !!!!!!!!!! Imperator, véxé que tout le monde il écrit mieux que lui! Na... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarathoustra Posté(e) le 12 décembre 2003 Partager Posté(e) le 12 décembre 2003 Ton récit m'intéresse de plus enplus car tu développes de manière très crédible des scènes qui sont souvent traités en quelques lignes, les blessures, la peur de l'ennemie, etc. Chemin faisant, des personnages gagnent en profondeur. Je ne vois aucun reproche à te faire. Par contre, maintenant, ton histoire est placée sous le signe de la renaissance car que va-t-il pouvoir se passer après tout ça? A part la vengeance que jumeau, on n'a pas trop de pistes... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 13 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 13 décembre 2003 Bon, et bien désolé mais il n'y aura pas de texte pour cette semaine pour différentes raisons. La première est que le brouillon que j'en ai fait n'a pas tenu toutes les espérances que j'avais mis en lui. Je vais don devoir le reprendre pour qu'il ait une meilleure tête. (et ce n'en sera que mieux!) Secondo, je vais plutôt vous faire un petit cadeau, vu que c'est bientôt noël : les caractéristiques des personnages. Ou du moins de trois d'entre eux : Zamiel, Karl et Franz. La semaine prochaine, il y aura sûrement les jumeaux si je le temps de les faire et... le gars en armure de jade noire. Car on en arrive à la seconde raison de ce post : A part la vengeance que jumeau, on n'a pas trop de pistes Tu oublies bien des choses, bien des pistes dans ce récit : un sorcier peu commode et pas content, un capitaine marchand au but mystérieux ( enfin pour vous, pas pour moi), un trio d'exilés malmené mais plongés au coeur d'une tourmente qu'ils ne comprennent pas et bien évidemment, leurs propres quêtes personnelles s'il en est... Je pense que cela fait déjà beaucoup. Alors avec ton autorisation Zara, voici les caractéristiques de mes joyeux personnages (Si tu le trouves plus opportun, je déplacerai cela dans la section R&D) : Zamiel : coût de 95 pts Caractéristiques : identiques à l'ingénieur nain. Equipement : arquebuse naine de Zamiel, armure légère, pistolet, arme de base. Arquebuse naine de Zamiel : Il s'agit de l'arquebuse familiale du clan Ironfoot. Depuis qu'il a été promu chef de clan, Zamiel a passé le plus clair de son temps à améliorer consciencieusement son arme. Celle-ci est fiable au delà de toute comparaison. En cas de tir de contre-charge le, malus de -1 ne vient pas à s'appliquer. Tir d'instinct : S'agit-il d'un don? Ou est-ce seulement de la chance? Toujours est-il que dans presque toutes les situations, Zamiel fera mouche à chaque tir. Ce n'est pas qu'il est particulièrement bon tireur... mais il vaut mieux se trouver de son côté quand il tire à l'arquebuse. Zamiel peut refare tout jet pour toucher rater avec une arme de tir personnelle. (Donc pas avec une baliste, ni un canon.) En revanche, cette règle n'est pas cumulable avec la règle "Arquebuse de Zamiel". C'est l'un ou l'autre. Karl : coût de 90 pts Caractéristiques identiques à l'ingénieur impérial. Equipement : paire de pistolets, arme de base, armure légère. Règle : Survivant : Dans n'importe quelle situation, Karl survivra. Il sera blessé, amputé, ses membres restants seront fracturés... mais il survivra. S'agit-il d'une malédiction ou d'un don des cieux? Seul Sigmar le sait... ou un autre. Karl dispose au choix de sa sauvegarde normale OU d'une sauvegarde invulnérable de 3+. S'il choisit de l'utiliser, alors l'adversaire réussira automatiquement tous ses jets pour toucher de ce tour ci. Le joueur doit décider avant la phase de combat quelle sauvegarde il utilisera... et croiser les doigts. Franz : coût de 115 pts. Ne peut être intégré que dans une armée de mercenaire, d'orque et gobelins, ou du chaos. (Oui oui, du chaos) Compte comme un choix de héros, et dispose des mêmes caractéristiques qu'un capitaine impérial. Equipement : armure de plate, hallebarde, arme de base. Peut monter un destrier pour +12 pts. Règle : - Fourbe : on ne devient pas capitaine marchand par facilité. On ne devient pas Franz par honnêteté. Nombreux sont les malheureux à avoir payé de leur vie pour permettre à cet homme d'arriver là où il en est actuellement. Et bien d'autres périront. Durant la phase de combat et uniquement, un jet pour toucher réussi contre Franz peut être redirigé sur un de ses compagnons. Cela peut-être n'importe quelle attaque. Si Franz est seul et est entouré d'ennemis, alors l'un de ceux-ci sera touché de la même manière sur un 4+. Avis aux amateurs. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarathoustra Posté(e) le 14 décembre 2003 Partager Posté(e) le 14 décembre 2003 A part la vengeance que jumeau, on n'a pas trop de pistes Tu oublies bien des choses, bien des pistes dans ce récit : un sorcier peu commode et pas content, un capitaine marchand au but mystérieux ( enfin pour vous, pas pour moi), un trio d'exilés malmené mais plongés au coeur d'une tourmente qu'ils ne comprennent pas et bien évidemment, leurs propres quêtes personnelles s'il en est... Je pense que cela fait déjà beaucoup. J'aime bien les nains! Un nain, ça part au quart de tour! C'était pas un reproche, c'était juste que tu ne nous laissait pas beaucoup de pistes pour imaginer la suite. Dans le sens où ta toile est bien tissé mais que tu as fermemnt bouclé las lignes que nous suivions jusqu'à présent. C'était plus un compliment. Tu dois redonner des des éléments pour que tout ceci avance à nouveau. Où tu as très bien joué, c'est qu'on sent que ça peut partir dans tous es sens, la seule piste évidente est la haine du jumeau. Si je devais te faire un repproche, c'est de ne pas ouvrir un peu plus l'histoire. Le suspense se créée aussi parce qu'on est en mesure de connaître un peu le tenant et aboutissants. Seulement son art est que ce qu'on suggérait n'arrive pas vraiment comme ce qui était prévu. Je ne dis pas qu'on est dans le brouillard mais la brume reste épaisse... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Feurnard Posté(e) le 14 décembre 2003 Partager Posté(e) le 14 décembre 2003 Côté texte, je crois avoir déjà tout dit depuis longtemps. Côté caracs, j'aime bien Zamiel, beaucoup Karl mais pas Franz. La règle "Fourbe" me semble pratique. Tu le mets parmi quarante gars, il leur donne le commandement, rajoute des attaques mais voit couler tous les assauts contre lui dans le vide. Avec quelques objets, je crois que ce deviendrait un incontournable. En plus, même après tout le groupe mort, il a encore l'adversaire pour se défendre ! Bon, c'est 115 pts, plus 50 je crois pour l'équipement. Mais ça peut quand même faire mal, voire même paralyser n'importe quelle force d'assaut. D'ailleurs, ces attaques le protègent également de la magie et des boulets ? Je dirais que cela ne s'applique qu'au corps-à-corps et la règle deviendrait viable. Mais à vrai dire et tu l'a souligné, ça aurait plus sa place dans la section "développement" ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 14 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 14 décembre 2003 Bon, c'est 115 pts, plus 50 je crois pour l'équipement. Mais ça peut quand même faire mal, voire même paralyser n'importe quelle force d'assaut. D'ailleurs, ces attaques le protègent également de la magie et des boulets ? Je dirais que cela ne s'applique qu'au corps-à-corps et la règle deviendrait viable. Il s'agit d'UNE attaque par phase de combat. Donc si par exemple, un héros quelconque venait à toucher trois fois Franz au corps à corps (même en duel, là est l'intérêt de la règle... pour Franz bien sûr) il pourra déléguer une et une seule de ces touches à un de ses hommes. De plus, cela ne marche pas contre les tirs et la magie. (Il y a déjà attention messire.) J'aime bien les nains! Moi aussi! Si je devais te faire un repproche, c'est de ne pas ouvrir un peu plus l'histoire. Le suspense se créée aussi parce qu'on est en mesure de connaître un peu le tenant et aboutissants. Seulement son art est que ce qu'on suggérait n'arrive pas vraiment comme ce qui était prévu. Je ne dis pas qu'on est dans le brouillard mais la brume reste épaisse... Parfait, c'est ce que je voulais qu'il soit!!! Rassures toi, tout viendra à s'éclaircir... bientôt! Mais à vrai dire et tu l'a souligné, ça aurait plus sa place dans la section "développement" ! A la libre appréciation de Zara, vu que je réserve ces persos pour les courageux (malheureux?) qui lisent les nouvelles de la section! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 14 décembre 2003 Partager Posté(e) le 14 décembre 2003 En ce qui me concerne, je jouerais bien ces persos, pour m'amuser, mais des nains dans une armée HE, ça ferait un peu... tache! À propos, tu écris ton texte en prenant compte de ces caracs, ou bien tu les as juste faites pour te marrer? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Gotrek Gotrekson Poing de Fer Posté(e) le 14 décembre 2003 Partager Posté(e) le 14 décembre 2003 Fiouu! Ca y est, j'ai lu la suite! Et elle est à la hauteur du début, je dirais même que tu t'es amélioré! Une ambiance géniale, une histoire bien trouvée. C'est vrai que ça fait une belle troupe d'estropiés, mais ça appuie bien sur le deuil du jumeau. Un vocabulaire bien maîtrisé, même si parfois il y a des répétitions assez visibles: Le bras de son ami n’était plus qu’une masse de chair sanguinolente. Il agrippa le bras de son ami le )lus délicatement possible, et tenta de le déloger de sa prison de pierre. Il réussit, dans un chuintement de sang, à faire glisser l’avant bras de son ami Cet extrait est quand même une exception, sinon il n'y a pas de quoi gâcher une phrase. Donc félicitations...et...FELICITATIONS! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 14 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 14 décembre 2003 À propos, tu écris ton texte en prenant compte de ces caracs, ou bien tu les as juste faites pour te marrer? En fait... pour me marrer. Disons que je me suis tellement attaché à mes petits gars (qu'ils soient vivants, morts ou en sursis ) que je n'ai pas pu m'empêcher de me les imaginer sur une table de jeu. Au fait, ais-je précisé qu'ils évolueront au cours du récit? Et enfin, merci à tous ceux qui prennent la peine de lire ma nouvelle et d'y répondre. Ca fait toujours plaisir, et encourage à écrire. Promis, dès la semaine prochaine, je rattrape tout mon retard de récits non lus! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stryge Posté(e) le 15 décembre 2003 Partager Posté(e) le 15 décembre 2003 (modifié) J'aime bien les nains! Moi aussi! je préfère les halings. Récit EXELLENT(mon préféré avec le gtc et le truc d'HL de mr petch)!!!! Bravo Modifié le 15 décembre 2003 par Stryge Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stryge Posté(e) le 20 décembre 2003 Partager Posté(e) le 20 décembre 2003 pas de suite ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 23 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 23 décembre 2003 Bon, désolé pour le retard, mais j'ai eu crtains empêchements. Allez, bonne lecture les gens! Zamiel reposa le tisonnier à côté de l’âtre. Le feu commençait à prendre et à répandre une douce chaleur dans la pièce. L’hiver était étonnamment précoce cette année. L’automne n’avait été qu’une succession de jours pluvieux où les rares éclaircies n’avaient pas durée assez longtemps pour permettre au sol de s’assécher. Zamiel ne se souvenait pas d’avoir vécu une telle saison. Un sourire crispé se dessina sur son visage lorsqu’il se remémora les dires des fous de Nuln : selon ces illuminés, cela serait du soit à la colère du Dieu des humains, soit à l’ombre du Nord qui reviendrait étendre ses doigts glacés sur les terres des hommes et des nains. Quoiqu’il en soit, le jeune nain commençait à haïr cette contrée. Les bûches crépitèrent dans l’âtre, tandis que Zamiel prenait place sur un siège en face de son ami. La nuit était pratiquement tombée, et d’ici peu Kelethorn serait de retour. Il n’était plus du tout le même. Chaque jour il devenait plus taciturne, plus renfermé. Son regard était lointain et souvent on le voyait marmonner seul dans un coin de l’avant poste humain. Humains auxquels ils devaient la vie... * * * Le jeune nain tenta de saisir son coutelas, mais il était trop épuisé pour cela. Avec résignation, Zamiel serra les dents s'attendant à sentir la morsure froide de l’acier dans sa chair et à rejoindre ses ancêtres. De la sueur coulait sur son front, ses membres tremblaient de fatigue mais il était prêt. Au moment où il croyait que la mort allait venir réclamer son dû, il sentit des mains l’agripper fermement mais sans violence. Ces mains le retournèrent sur le sol, et il vit un visage penché sur lui. Un large visage, aux yeux noirs profonds, couverts par des sourcils broussailleux. Un énorme nez cassé et couturé de cicatrices emplissait ce visage, tandis qu’une barbe soigneusement taillée descendait jusqu’à la pomme d’Adam... Un humain... un humain... Celui-ci se retourna, et siffla. Immédiatement des cris lui répondirent. « Capitaine ? Qu'y a t'il ? - Par ici ! Il y a des blessés ! - Ici aussi ! Il y a un nain dans un arbre, il a l’air groggy ! - Appelez le chirurgien vite ! Y a un gars ici qui ne va pas tarder à rejoindre Ulric ! » Zamiel vit soudain des torches apparaître tout autours de lui. Il y avait des dizaines d’hommes, vêtus de cottes de mailles couvertes de peau d’ours. Ils étaient armés d’épée et d’hallebardes, et semblaient disciplinés. Soudain, le nain eu un hoquet de surprise. Au milieu de ces hommes, il apercevait... des nains ! Aucun doute, il s’agissait bien de nains. Ils semblaient forts comme des ours, et étaient vêtus de pourpoints de cuirs, et armés de solides arbalètes. Un nouveau visage lui boucha son champs de vision, celui d’un vieil homme aux cheveux rares et à la barbe émaciée. « Celui là va bien Capitaine. Son œil a une sale mine, mais il lui survivra. Mais l’humain... j’ai besoin de deux volontaires, nous allons devoir l’opérer. Et vite ! - Allez y. - Helmut, Edric ! Par ici ! » Le jeune nain tourna douloureusement la tête. Deux solides gaillards entouraient Karl et s’affairaient à déchirer sa tunique et à dégager son bras. Il voulut parler, mais les forces lui manquèrent... Il s’évanouit. Zamiel reprit conscience abruptement. Il était paniqué, il ne savait pas où il était... « Du calme maître nain ! Du calme ! L’homme aux yeux noirs posa ses mains sur les épaules du nain. Calmez-vous reprit-il ! Vous êtes en sécurité ici ! - Ou suis-je ? Qui êtes-vous ? Comment va mon frère ? Et Karl ? - Du calme bon sang ! Pourquoi donc toutes les personnes reprenant connaissance doivent elles toujours poser ces questions rétorqua l’humain avec un sourire qui se voulait rassurant. - Je n’en sais rien mais si vous ne répondez pas tout de suite, vous ne pourrez plus jamais vous interroger sur cela rétorqua l’ingénieur, le feu dans les yeux. - Et bien au moins vous semblez en meilleure forme que lorsque l’on vous a trouvé. Mon nom est Heindrich NortFolk, et vous êtes dans les montagnes grises mon ami. - Dans les montagnes grises ? Mais qu’est ce que je fais là ? - Voulez-vous que je réponde d’abord à cette question ou que je vous renseigne sur l’état de santé des vôtres ? répondit l’homme. - ... Comment vont Karl et Kelethorn demanda Zamiel, passablement irrité par cet énervant humain. - Et bien... l’autre nain, Kelethorn est en parfaite santé, bien que... enfin je vous laisserai le voir plus tard. Quant à votre ami Karl, lui est dans le coma... Nous avons du l’amputer. Gangrène. - Gangrène ! Hurla Zamiel. - Ne vous inquiétez pas, il est sauvé, mais comme je vous l’ai dit, il est encore dans le coma. Cela fait une semaine que vous êtes ici, à être soigné, à la demande de Zarack Snorrison. - Qui est-ce ? - Vous êtes bien curieux pour un nain... Ne vous énervez pas, j’aime à taquiner les gens, spécialement quand ils ont échappé à la mort. A ce souvenir, Zamiel frissonna. - Il faudra d’ailleurs que vous me racontiez ce qui est arrivé. - Mais... mon frère ne vous a t’il donc rien raconté ? - Et bien non. Depuis que nous vous avons trouvé, votre frère n’a pas dit un mot là dessus. Ni beaucoup plus sur n’importe quel autre sujet. Il semble être dans un espèce d’état de choc permanent. Zarack vous a du coup laissé ici sous ma garde, le temps que vous récupériez. - Je vois... - Pour en revenir sur les raisons de votre présence ici... Ah ! Un instant. Gwendoline ma fille, pose donc ce potage ici. Gwendoline était une jeune fille. Peut-être dix sept ans à peine. Elle était petite et fine, et avait de longs cheveux bruns qui lui courraient le long du dos. De profonds yeux bleus, très doux, se posèrent sur le nain tandis qu’elle posait la nourriture à côté de l’ingénieur. Une fois sa tâche accomplie, la jeune humaine se retira aussi promptement et silencieusement qu’elle était venue. - Restaurez vous maître nain. Cela me permettra de parler sans interruptions dit Heindrich sous le regard meurtrier de Zamiel. Comme je vous l’ai dit, vous êtes dans les montagnes grises, à une semaine de route d’Altdorf et deux semaines environ de Karak Norn. Je suis le chef de la garde d’une petite ville montagnard nommée FlaartenBurg, ville qui se situe sur une des rares passe à peu près sûre entre la Bretonnie et l’Empire. Avec les nains de Karak Norn, et parfois avec quelques une des hommes des barons de Bretonnie, nous patrouillons les montagnes pour « casser du gobelin ». - Mais que faisiez vous alors dans la forêt ? - Mangez et taisez-vous. Voyez-vous depuis quelques mois, de nombreuses bandes de gobelins sont descendues dans les plaines et les forêts... et ce sans raisons apparentes. Les orques aussi, ainsi que des créatures mutantes plus semblables aux bêtes qu’aux hommes. C’est assez... inhabituel. Bref, depuis quelques temps, nous sommes obligés d’étendre nos patrouilles loin dans la forêt pour savoir ce qui se trame. Je n’aime pas ça. Les nains non plus. Du coup, ceux de Karak Norn nous ont envoyé certains de leurs meilleurs éclaireurs pour nous aider dans cette tâche. - Il n’est pas courant de voir les miens dans la forêt. - C’est vrai. Et le pire c’est qu’ils semblent y être plus à l’aise que mes hommes... Mais je m’égare. Cela fait maintenant presque deux semaines, nous sommes tombés sur les traces d’une très importante horde de gobelins. Peut être deux milles individus. Ils semblaient se diriger vers le Nord Est. C’est en les pistant que nous sommes tombés sur vous... dans un état peu enviable. Nous vous avons soignés sur place, et ramenés à FlaartenBurg... car nous avons certaines questions à vous poser... Zamiel laissa retomber sa tête sur son oreiller, soupirant. Ses yeux se fixèrent au plafond, tandis que les secondes s’écoulaient. Heindrich attendit que Zamiel prenne la parole. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Silver Saurus Posté(e) le 23 décembre 2003 Partager Posté(e) le 23 décembre 2003 Une suite, vite , faut que je respire. Encore un arrêt qui nous laisse en suspens(c'est un peu vicieux, mais je vais pas me plaindre), ça reste une histoire magnifique qui fait assez tragique (plus on avance, moins ça va, en plus karl perds un bras, l'autre qui perd un oeil, et un traumatisé à vie), ils vont tous mourir à la fin, ou au contraire on va avoir droit à une magnfique vengeance ? La suiiiiiite Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 23 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 23 décembre 2003 Deux parties dans la journée! Faut que je rattrape mon retard moi! Allez re bonne lecture. Partie 3 : Le chasseur et le gibier. Poussant un juron, l’homme glissa sur quelques mètres le long de la pente abrupte. Sa robe rouge écarlate était salie par la boue de ces derniers jours. S’accrochant à une racine saillante, l’homme se stabilisa et récupéra quelques secondes. Tout ceci n’était plus du tout de son âge, il le savait, mais il avait juré de rattraper ce malotru de malheur, et il le ferait. Marius Flamme-vive n’était pas du genre à se laisser humilier. Ni sa famille d’ailleurs. Regardant autours de lui, le patriarche de l’école de Magie de Nuln repéra une zone qui lui paraissait à peu près stable. Précautionneusement, il reprit sa progression, descendant le ravin mètre par mètre. Cela faisait maintenant deux jours qu’il avait perdu la trace des fuyards dans la forêt, mais il savait qu’il touchait à son but. Soit ce « Dietrich Von Steppendorf » d’Altdorf acceptait d’épouser sa fille, soit... mieux valait ne même pas envisager l’autre solution. Le sol se déroba sous ses pieds, et le vieux magicien dû se plaquer contre la pente pour arrêter la glissade. Par Sigmar, ces jeunes gens auraient dû se casser mille fois le cou en prenant ce chemin. Poussant un soupir de lassitude, Marius Flamme-vive se résolut à utiliser la magie pour se sortir de cette inconfortable situation. Fermant les yeux, le sorcier se mit à rassembler en lui son pouvoir. Il pouvait sentir les vents de magie, plus forts chaque jour, tournoyer au dessus de lui. Bientôt, il put discerner très distinctement Aqshy, le vent de la magie flamboyante, duquel il retirait son pouvoir. Saisissant le fil de la magie, il attira à lui l’énergie nécessaire pour son sort. Lentement d’abord, puis de plus en plus vite, un cercle de feu se forma aux pieds du Patriarche. Bientôt, une véritable soucoupe enflammée se stabilisa, aux ordres du magicien. Celui-ci prit place dessus, et se mit à descendre au plus profond du gouffre. A sa grande surprise, il ne restait plus qu’une quinzaine de mètres à parcourir pour atteindre le fond, mais au regard de l’inclinaison de la pente, Marius sut qu’il avait fait le bon choix. Dès qu’il toucha le sol, la soucoupe de feu disparut, ne laissant pour simple trace qu’un cercle d’herbe brûlée. Mais pour Marius, elle laissait bien plus. Le Patriarche serra les dents pour résister à la douleur. Toute sa vie il avait manipulée les vents de magie, toute sa vie, il avait appris à résister à la douleur de la magie, aux déchets que celle-ci laisse dans le corps du magicien lorsqu’il utilise ses pouvoirs. Mais avec la montée en puissance des courants magique, son pouvoir s’était considérablement accru... tout comme la douleur. Se sachant en sécurité et à l’abri des regards, le vieux magicien prit quelques minutes pour récupérer. Ces jours de poursuite avaient été éprouvants pour un homme de son âge, et il se demandait à présent pourquoi il avait refusé toute aide, que cela soit de la part de ses apprentis ou du comte électeur qui lui avait proposé son aide. Par fierté se répondit-il dans un sourire sardonique. Reprenant ses recherches, Marius Flamme-vive commença à arpenter les environs. Au bout de quelques minutes, il tomba sur une tombe fraîchement creusée. Apparemment, une tombe humaine. Mais derrière celle-ci, se trouvait un petit tumulus cette fois, de ceux à la mode des nains en campagne qui ne peuvent se permettre d’accomplir les rites funéraires de leur race. Il était sur la bonne voie. Rapidement, le magicien se confectionna une torche qu’il alluma avec désinvolture (dire que cela terrifie ces incultes paysans !) pour faciliter ses recherches. Très vite, il put reconstituer la scène. Il y avait eu un blessé grave sur ce rocher, et un autre à côté. Des humains et des nains apparemment seraient venus et... le magicien fronça les sourcils. Des traces de gobelins constellaient les environs. Comment ne les avait-il pas remarqué d’abord ? Serrant les dents et son bâton, le magicien se mit à scruter les ténèbres environnantes... * * * Zamiel se réveilla en sursaut. Karl venait de l’appeler. Immédiatement le nain se porta aux côtés de son ami. « Karl... - Zamiel... - Comment te sens-tu ? - Question stupide. Zamiel se mordit la lèvre inférieure, il s’attendait à cette réaction de l’humain. - Tu es en vie Karl. - Je me demande si j’y gagnes... - Préférerais-tu échanger ta place avec Denethorn répondit le nain sombrement ? - Non... je suis désolé... j’ai mal Zamiel... j’ai très mal... je sens mon bras, mais il n’est pas là. Je ne comprends pas... - Le chirurgien a dit que c’était normal. Il faut te reposer maintenant. - Où sommes nous ? Zamiel sourit intérieurement. Heindrich aurait adoré qu’on lui pose cette question. - Chez des amis. Ils nous ont sauvé. C’est eux qui t’ont... opéré. Sans cela tu serais mort. Ils t’ont bien soigné. Nous leurs devons beaucoup. - ... » Karl fixait le plafond, le regard perdu. Zamiel reconnu cette expression. C’était la même qu’arborait Kelethorn depuis la perte de son frère. Le nain savait que trop bien ce que cela voulait dire pour un humain. Mais pour un nain c’était encore pire. « Racontes moi ce qui s’est passé sil te plaît. - Tu n’es pas en état. Il faut te reposer encore. Pour guérir. - J’aurais tout loisir de me reposer pendant que tu me racontes ce qui s’est passé pendant mon inconscience. - Comme tu le veux mon ami. Zamiel rapprocha son siège du lit. Le feu crépitait dans la cheminée tandis que le nain parlait. Les ombres que projetaient les flammes dansaient sur les murs de la chambre, tandis que les heures s’écoulaient lentement. Au dehors, la pluie avait repris, plus forte. Bientôt une tempête éclaterait. Au fur et à mesure que le récit du nain avançait, le visage de l’humain devenait de plus en plus impassible, comme résigné. « Et voilà. Une fois que je lui eut raconté pourquoi nous étions dans cet état, Heindrich est resté silencieux un long moment. Il semblait très troublé, très... effrayé même. Il m'a remercié et est sortis pour aller voir le bourgmestre. Quand il est revenu quelques heures plus tard, Heindrich est venu m’avertir qu’il allait partir avec une partie de la garnison et les nains, et qu’il reviendrait environ une semaine et demi plus tard. Il fallait qu’il se rende compte par lui même de la situation. Je lui ai demandé ce qui se passait, mais il a refusé de me répondre. - Et le nain ? Ce... Zadrak ? - Zarack. Je ne sais pas. Je ne l’ai pas vu du tout... ni aucun des miens par ailleurs. Ils sont tous partis avec Heindrich. Ils devraient revenir cette nuit ou au pire demain matin. Je pense que cela risque d’être intéressant. - Je n’en sais rien. Je suis fatigué maintenant. - Dors Karl, demain le chirurgien viendra te voir pour ta blessure. Tu devrais être bientôt sur pied. - Je l’espère. » Zamiel sortit de la chambre, fermant la porte le plus doucement possible. Il suivit le long couloir de bois, jusqu’aux escaliers qui descendaient dans la grande salle. Celle-ci était décorée de nombreux trophées de chasse : tête d’ours, d’élan de sanglier, d’orcs empaillés. De nombreuses armes aussi étaient accrochées au mur. Un gigantesque foyer éteint réchauffait généralement la sale lorsqu’une réunion ou un banquet s’y tenait, tandis que les immenses tables qui occupaient le pratiquement étaient désespérément vides. Le nain descendit l’escalier très lentement, et vint s’asseoir à l’une des tables. Il laissa tomber sa tête sur le vieux bois malodorant et enfin, depuis son départ de Nuln et la mort de son frère, il se laissa aller : il pleura. Il pleura encore et encore toutes les larmes de son corps. Tous les sentiments qui l’habitaient depuis des jours, la colère, la rage, le désespoir, la tristesse ainsi que toutes la fatigue qu’il avait accumulés l’avaient vidés, et ses pleurs le soulagèrent comme nul baume n’aurait pu le faire. Au bout de quelques minutes, Zamiel se redressa, et essuya ses yeux avec sa barbe. Il se redressa et se prépara à remonter, lorsqu’une petite voix l’interpella. « Maître nain, c’est vous ? Zamiel sursauta. - Oui Gwendoline. Qu’y a t’il ? - Rien... j’ai juste entendu un bruit, et je venais voir si tout allait bien. J’ai cru que... enfin que la porte de la grande salle s’était ouverte. - Ce n’est rien ma petite. Allez vous recoucher, il est tard. - Bonne nuit maître nain. » Brave petite pensa Zamiel. Et il monta se coucher. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 24 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 24 décembre 2003 Voici la troisème partie en deux jours! Je pense avoir enfin rattrapé mon retard! D'ici peu je vous mettrai les carac des jumeaux histoire de tenir ma promesse! Joyeux noël à tous, et très bonne lecture. La nuit était fort avancée quand Zamiel se réveilla. Au bruit, il semblait que Heindrich et ses hommes étaient rentrés. Le nain se leva et enfila promptement une tenue plus adéquate. Hésitant un moment, il décida finalement d’accrocher son marteau à sa ceinture. Quelques instants plus tard, le jeune ingénieur nain descendait de nouveau l’escalier qui menait à la grande salle commune. Au dehors, la tempête faisait rage, le vent soufflait avec force, emportant feuilles et branches qui venaient parfois percuter l’imprudent ou le malchanceux. La pluie, oblique sous la pression de la tempête tambourinait violemment sur le toit de la demeure et aux vitres de celle-ci. Zamiel reconnu vite Heindrich au centre de la salle, accompagné d’une demi-douzaine des siens, tous trempés jusqu’aux os. « Herbert, Wast, allumez le feu ! Erbo, vas nous chercher de quoi manger. Je meurs de faim ! - Bonsoir à toi Heindrich ! Il est bien tard pour rendre visite aux gens de la sorte ! - En effet maître nains, surtout quand ces gens vivent sous mon toit répondit l’humain un sourire las aux lèvres. - Quelles nouvelles de la forêt ? - Toujours aussi impatient hein ? Vous n’êtes absolument pas semblable aux vôtres. Non ne vous fâchez pas, ce n’était pas un reproche, une simple constatation. Laissez moi me reposer quelques instants et nous pourrons parler. » Le nain prit place à côté de l’humain tandis que tous les montagnards s’activaient. Bientôt, l’âtre fut allumé, et une douce chaleur commença à imprégner la salle. Erbo, le plus jeune des soldats de Heindrich, apporta un plateau entièrement couverts de salaisons diverses, desquelles les humains affamés commencèrent à se rassasier. De plus en plus d’hommes à la mine fourbue entraient dans la salle, se débarrassant de leurs capes et manteaux trempés avant de se restaurer ou de s’approcher de l’âtre. Près d’une heure s’écoula. La troupe plutôt nombreuse à présent semblait empreinte d’une inquiétude manifeste. Zamiel n’osait parler, préférant laisser l’humain prendre lui même l’initiative de la conversation. Mais la curiosité l’étreignait, le désir de savoir ce qu’il était advenu des autres... et surtout de Franz. Le capitaine marchand s’en était-il tiré ? Et combien d’hommes avait-il réussi à sauver ? Le jeune ingénieur était perdu dans ses pensée lorsqu’il sentit une main se poser sur son épaule. Sortant de sa rêverie, il vit Heindrich le regarder d’un air sombre, très inquiet. Il fut bref : venez. Zamiel le suivit. * * * Installé dans une petite pièce annexe, Zamiel attendit que l’humain se décide. Celui-ci était en train de bourrer une pipe avec une herbe malodorante. Une fois l’opération terminée, Heindrich prit place face au nain et soupira. Il alluma sa pipe, tira quelques bouffées, et expulsa une fumée nauséabonde qui bientôt emplie la pièce. « Nous sommes retournés là où nous vous avions trouvé. Ce n’était pas beau à voir. - Que voulez-vous dire ? - Des cadavres. Partout. Des cadavres de gobelins calcinés. - Calcinés ? - Oui, calciné. - C’est très étonnant. - Je suppose que vous ne savez pas d’où cela vient ? Non, à votre tête non. Juste à côté des tombes que nous avons creusé, il y avait une vingtaine de ces corps calcinés. Ce n’est pas que je regrette ces maudites peaux vertes, loin de là, mais j’aurais encore préféré les savoir en vie plutôt que de me demander ce qui a fait ça. Quoiqu’il en soit, nous n’avons pas trouvé de traces nous renseignant sur l’identité de la personne ou de la chose qui a fait cela. - De la magie ? - Peut-être. Je n’en sais rien, je ne suis pas au fait de ces choses là. Mais je me moque bien de cela. Il y a plus grave. La mine de l’humain se renfrogna . Zamiel fronça les sourcils. - Nous avons poussé notre reconnaissance jusqu’à l’endroit que vous nous aviez indiqué. Nous avons trouvé le convoi, et un peu plus loin... un véritable charnier. Des dizaines et des dizaines de cadavres, dévorés jusqu’à l’os. Certains semblaient plus récents, sûrement des voyageurs malchanceux comme vous. - ... - Mais le pire... c’est que nous n’avons pas vu un seul gobelin. - Pas un seul ? Ils étaient pourtant très nombreux ! - Je n’en doute pas. Et ils sont très disciplinés. - Disciplinés ! Les gobelins ! Humain, tu dérailles ! - Parle moi encore sur ce ton et cela ira mal... - Ne m’en veux pas Heindrich mais... je suis assez troublé. J’y ai perdu mon frère... - C’est bon, ça ira. Quand je dis de ces gobelins qu’ils sont disciplinés, ce n’est pas pour rien. Une horde de gobelins pillards en maraudes laisse des traces. Là où ils passent, tout est ravagé, même le paysage. Les arbres sont abattus, les rochers sont couverts de leurs glyphes... Mais là, rien. Rien du tout. On sait qu’ils sont là, nous avons trouvé les déchets de leurs campements, mais on dirait... on dirait que quelque chose les poussent à agir discrètement. Si les peaux vertes commencent à agir comme cela, nous n’avons pas fini de nous faire du souci. L’homme et le nain restèrent silencieux quelques minutes. Zamiel réfléchissait aux implications que les informations de l’humain entraînaient. - Deux petits villages forestiers ont aussi été attaqués et pillés. Mais pas brûlés. - Et pas de survivants je suppose. On dirait que les grobis agissent comme s’ils ne voulaient pas que l’on sache où ils se trouvent... où ils vont frapper. Ce n’est pas du tout dans leurs habitudes. C’est vraiment inquiétant. - J’ai envoyé des messagers à Karak Zorn pendant notre retour. Une de leurs machines volante est venue nous avertir qu’il faut trouver où ces gobs se cachent et les en déloger. Une troupe de nains arrivent en renfort pour nous aider. J’escomptais que vous soyez des notres. - Nous en serons, moi et mon frère. - Et moi aussi... » Karl s’avança difficilement dans la pièce. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 27 décembre 2003 Auteur Partager Posté(e) le 27 décembre 2003 (modifié) Personne ne vient me lire? Et bien tant pis! Pour la peine, voilà une nouvelle partie quand même! Na d'abord! * * * La matinée était bien avancée, et la longue file de guerriers avançait dans un chaos indescriptible. Des centaines et des centaines de gobelins cheminaient au milieu des rochers, poussés de l’avant par une poignée d’orques de forte stature. Depuis qu’ils les avaient pris en chasse, le petit groupe d’éclaireur avait été stupéfait par l’apparente discipline qui régnait dans les rangs de leurs ennemis séculaires. Certes de ci de là quelques échauffourées éclataient, mais on était loin des continuelles querelles que connaissaient les armées de peaux vertes. Zarack poussa Zamiel du coude. « Là ! Regarde ! dit-il en lui tendant une longue-vue. » Zamiel se saisit de l’instrument et regarda dans la direction indiquée par le vétéran. Devant lui, il distinguait dès à présent les faciès bestiaux de ces horribles monstres. « Qu'y a t'il? - Là, à côté du promontoire. Sur les rochers. - Je ne vois rien... a si ! Par Grungni ! Des humains ! - Non... pas des humains... » Le sang du jeune ingénieur se glaça. De la sueur perla sur son front alors qu’il observait ces... choses qui autrefois avaient été humaines... Une de ces choses était affublée d’un immonde tentacule au milieu du dos, tandis qu’une autre voyait son visage constellé d’yeux à l’image d’une immonde araignée. Une autre ressemblait à l’une de ces représentations murales montrant un démon de l’ancien temps, tandis que le dernier n’était qu’une sombre masse de chairs et de membres se mouvant dans une danse frénétique. Des adeptes du chaos... ici ? Zamiel rendit sa longue-vue au ranger avant de se laisser glisser à bas du rocher. Il colla son dos contre celui-ci, et le froid qu’il dégageait traversa immédiatement ses fourrures. Pourtant, le nain ne ressentit rien de cela. Il était terrifié. Depuis trois semaines qu’ils avaient quitté Flaartenburg avec leur petite troupe, des rapports constants leurs étaient parvenus par gyrocoptère (magnifique invention de l’ingénierie naine !) leur indiquant des mouvements massifs de gobelins, d’orques et d’hommes bêtes dans la région. Or, quelques uns de ces rapports avaient fait mention de la présence d’adeptes des dieux du chaos qui s’attaquaient aux voyageurs esseulés et aux petites bourgades. Mais jamais en compagnie de peaux vertes. Cela était des plus inquiétant. « Que fait-on demanda Zamiel ? - D’abord on va voir Heindrich. Ensuite, on les renvoie en enfer. » Zamiel sentit la mort darder son regard sur lui et les siens... * * * Zamiel dévala la pente de la montagne à toute vitesse à la suite de Zarack et de ses guerriers. Il réfléchissait à toute allure, alors que chacun de ses pas engloutissait la distance qui les séparaient de leur campement. Depuis leur départ quelque chose clochait. Pourquoi des adeptes du chaos s’allieraient-ils avec des gobelins. Cela n’avait aucun sens ! Les gobelins sont de piètres combattants, plus prompts à fuir qu’à affronter l’adversaire. Zamiel voyait mal comment les dieux du chaos auraient pu accepter que ceux-ci se battent à leurs côtés. Et puis, pourquoi se contenter de raser des villages isolés ? Même sans être un expert en la matière, le nain savait qu’une horde de gobelins en maraude aurait été beaucoup plus destructive et chaotique que cela. Là ils se contentaient de semer la désolation dans certaines zones avant de se retirer. Pareil pour ces hommes bêtes. Il n’en avait jamais vu, mais à ce que racontait Heindrich, ils étaient loin d’être eux aussi disciplinés qu’ils semblaient l’être actuellement. Tout cela clochait... il y avait vraiment quelque chose qui n’allait pas... Peut être qu’après tout cela n’était qu’une coïncidence... mais les nains ne croient pas aux coïncidences... Alors qu’il était plongé dans ses pensées, le petit groupe atteint le campement le leur armée. * * * « Des mutants ? Au sein des gobs ? - Exact rétorqua Zarack au capitaine humain. Il doit y en avoir peut-être une demi-douzaine. - Et au moins quatre cent gobos souligna un ranger. - Ca fait beaucoup de monde constata Karl. Un peu trop peut-être. - Si tu as peur, humain tu peux rentrer à Flaartenburg. C’est d’ailleurs là que tu devrais être, lança un nain. - Je n’ai pas peur, nain, et je vais là où mes amis vont. De plus, j’ai un compte personnel à régler avec les peaux vertes, et personne ne m’empêchera de me venger. » Dans la tente de commandement, tous regardèrent Karl « le manchot » comme se plaisaient à le surnommer les hommes de Heindrich, qui ne l’aimaient guère. Ce dernier semblait gêné, tandis que Zarack toisa sévèrement l’ingénieur de Nuln. Finalement, il hocha gravement la tête. « S'il s’agit de se venger... » La discussion sur ce point était close. « Donc il y a environ quatre cent peaux vertes. Pas de trolls ni de géants. Il y quelques loups, mais rien de bien méchant. Et peut-être une vingtaine d'orques. - C’est vraiment beaucoup dit Heindrich tout en se passant les doigts dans sa barbe. - Oui, mais ils ne savent pas que nous sommes là. Demain dans la journée, ils sortiront des montagnes et entreront dans la forêt pour rejoindre leurs « amis ». - Si je suis bien votre raisonnement répondit Heindrich un sourire aux lèvres, il faudrait donc les en... dissuader ? - Définitivement. - Maître Zamiel ? Maître Steppendorf ? Qu’en pensez-vous donc. - Pour moi répondit Karl, il est clair que nous devrions les attaquer maintenant. Qui mieux que les nains connaissent la montagne. Ici, nous pourrons les massacrer à loisir. - Vous êtes trop confiants Maître Steppendorf. Cela risque de vous nuire. Et vous alors maître Zamiel ? Le nain hésita quelques instants. Il ne savait pas ce qu’il devait faire. Il avait déjà perdu un frère de la faute des grobis et l’autre... était comme mort. Il voulait tout simplement que cela cesse. Un à un, il dévisagea les membres présents de ce « conseil de guerre ». D’abord Heindrich, le capitaine humain. Très confiant en lui, charismatique et expérimenté. Il savait qu’il pouvait avoir confiance en cet humain, mais de là à le suivre au combat. Ensuite, il y avait Zarack Snorrisson, un vétéran nain, couturé de cicatrice comme une montagne est emplie ce cailloux. C’était un valeureux guerrier, mais Zamiel ne l’aimait pas. Il dévisagea aussi les rangers présents l’un après l’autre. tous étaient des guerriers renommés de sont peuple, de valeureux combattants plein de courage et de confiance. Mais eux non plus, Zamiel ne voulait pas les suivre. Il ne les connaissait pas. Enfin, son regard se porta sur Karl. Son ami. Presque son frère. Ses cheveux poivres et sel étaient en bataille et son regard avait la couleur de l’acier. Son bras portait les stygmates de leur accident, et son cœur était empli de haine et d’un profond désir de vengeance. Lui, il le suivrait. - Je suis des vôtres. Heindrich. Je suis des vôtres. - Parfait. Prévenez vos hommes et préparez vous. Maître Zamiel, appelez moi votre frère je vous prie. » Sortant de la tente, le jeune nain passa devant une paire de gardes humains. Ceux-ci étaient équipés des pieds à la tête pour la guerre. Ils étaient jeune, ils étaient vaillants, et semblaient impatients de partir au combat. L’un d’eux il le savait, se nommait Erbo. Survivrait-il ? Zamiel ne le savait. Résignait, le nain prit la direction d’un petit promontoire, là où il savait trouver son frère et ses nouveaux compagnons. Rapidement, il escalada la pente et contourna un amoncellement de rocher pour se trouver face à celui qu’il cherchait. En contrebas, le camp était la proie d’une intense activité. La petite centaine de guerrier se préparait au combat. Zamiel regarda son frère droit dans les yeux. - Heindrich t’attend. Kelethorn hocha la tête. Il se leva et prit son marteau, avant de prendre la direction du camps avec ses compagnons. Une larme coula le long du visage de Zamiel alors qu’il voyait les nains tatoués s’éloigner... Edit : Merci Alith! Evidemment, c'est Kelethorn et non pas Kalethorn! Modifié le 27 décembre 2003 par DwarfKeeper Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alith Anar Posté(e) le 27 décembre 2003 Partager Posté(e) le 27 décembre 2003 et encore un Mais est ce bien normal un nain qui pleure sinon excellente la fin avec Kalethorn qui rejoint les tueurs. Je n' ai remarqué qu' une faute d' ortographe qui n' entache pas la lecture Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DwarfKeeper Posté(e) le 2 janvier 2004 Auteur Partager Posté(e) le 2 janvier 2004 Et un autre petit morceau pour fêter la nouvelle année! * * * Kelethorn fit signe à ses frères de faire silence. Immédiatement, le silence s’installa au sein de la petite dizaine de tueurs. Utilisant un petit morceau de glace, le jeune nain observa depuis sa cachette la route en contrebas. Quelques gobelins sur loup passaient le goulet qu’ils avaient choisi pour tendre leur piège. Ces misérables créatures à peau verte ne se doutait absolument de rien. De plus, le vent, en leur faveur, cachait leur odeur aux loups qui sans cela les auraient détectés depuis longtemps. Un tueur particulièrement couturé de cicatrices, leur chef, fit signe à Kelethorn de lui laisser sa place. Prenant position, il observa à sont tour leurs futures victimes avec un sourire carnassier. Pendant ce temps, le reste de la petite troupe prenait position, grimpant sur un promontoire rocheux pour surplomber la nasse dans laquelle ils extermineraient les gobelins. A une petite centaine de mètres, Kelethorn pouvait voir les rangers et les archers humains prendre place derrière un éperon rocheux, d’où ils pourraient prendre en enfilade la colonne de leurs ennemis. Quant au reste de la troupe, elle s’était cachée dans les rochers, prête à intervenir à tout moment. Bientôt, le défilé serait en proie à un massacre indescriptible. Kelethorn priait pour ne pas y survivre... * * * Lentement, Zamiel posa son arquebuse sur la petite pierre qui lui servait d’appui. Avec mille précaution pour éviter tout bruit susceptible de trahir sa position, il arma le chien de son fusil. Le déclic ut presque inaudible, et le jeune ingénieur soupira intérieurement. Lentement, très lentement, il visa la tête du plus gros gobelin de la troupe. Déjà, les chevaucheurs de loups avaient traversé le défilé, et on entendait au loin les cris du gros de l’armée de ces odieuses créatures. Zamiel transpirait à grosses gouttes alors même qu’il était transi de froid. C’était son premier combat. Du moins, le premier qu’il effectuerait de son plein gré. Il avait déjà échappé à la mort, mais là... c’est lui même et le siens qui allaient attaquer un adversaire très largement supérieur en nombre ? Par Grungni, il avait peur ! Le nain se passa l’avant bras devant les yeux pour essuyer la sueur qui perlait de son front. Il rajusta sa position et attendit. Une main calleuse se posa sur son épaule, et tournant la tête, il vit le vieux Zarack se coucher à ses côtés. Il lui sourit. « Calme toi jeune barbe lui dit-il dans un souffle. Tu respires tellement fort qu’on t'entends à des kilomètres à la ronde. - Je suis terrifié... - Tu ne le serais pas je m’inquiéterai ! Ne t’en fais pas, cela va bien se passer. Nous allons écraser ces grobis comme on écrase les mouches ! Zamiel voulut rétorquer que ces mouches là étaient armées, mais il se ravisa. Il était un nain ! Ce n’est pas des peaux vertes qui allaient lui faire peur ! Il déglutit. - Tu vois ce gros gobelin ? reprit Zarack. - Lequel ? - Le plus moche... - Ils le sont tous rétorqua l’ingénieur avec un sourire crispé. - C’est vrai... Voilà, celui sur l’énorme loup noir. Vise sa tête. Tu me l’apporteras à la fin de la bataille. - Bien, comme tu veux... - Tu vois... toi même tu te dis que tu survivras en acceptant de m’apporter cet horrible crâne. Tu verras, ca ira. Moi aussi je suis passé par là. » Avant que Zamiel ne puisse dire quoi que ce soit, le ranger avait quitté de son champs de vision. Réajustant son arquebuse sur s nouvelle cible, Zamiel se mit à suivre précautionneusement chacun des mouvements de sa victime. Soudain, le nain se rendit compte qu’il ne transpirait plus. Certes, il avait toujours une boule qui lui enserrait l’estomac, mais il attendait désormais le combat avec détermination. Il reprit son attente. Les secondes s’écoulèrent, lentement. Puis les minutes lui succédèrent. Autours de lui, rangers et humains tendaient qui leurs arcs, qui leurs arbalètes. De plus en plus de gobelins braillards emplissaient son champs de vision. Rangs après rangs, ces immondes créatures s’avançaient dans un désordre indescriptible. Zamiel aperçut au dessus des premiers gobelins, un nain à la crête orange qui se cachait, attendant le signal de l’assaut. Le nain savait qu’à la droite des grobis, une cinquantaine de solides guerriers nains et humains, menés par Heindrich attendaient eux aussi patiemment leur heure. Une autre minute s’écoula. Puis encore une autre. Zamiel sentit la tension monter dans l’air. Lentement, Zarack leva son arbalète juste à sa gauche. Encore une seconde. Puis une autre. La tension dans le corps de Zamiel était à son comble. La tête de l’immonde gobelin qu’il devait abattre était parfaitement cadrée dans son viseur. Une autre seconde. Les gobelins étaient maintenant tout prêt. Encore une autre. Il fallait qu’il tire. Puis une autre. C’était maintenant ou jamais ! Zamiel allait craquer ! Zarack hurla. Deux détonations et une nuée de flèches et de carreaux fauchèrent les premiers rangs gobelins, plongeant ceux-ci dans une indicible panique. Sans même attendre que le corps de sa victime ait touché le sol, Zamiel se mit à recharger fébrilement son arme alors que les rangers faisaient de même. Avant qu’il n’ait terminé, une autre volée de flèche vint percuter les rangs des grobis, abattant ceux-ci par poignées. L’un d’eux dont la gorge était transpercée d’un trait s’enfuit sur quelques mètres avant que son cerveau ne se rende compte qu’il était mort : son corps s’abattit dans la poussière avant d’être piétiné par ses pairs qui fuyaient, en proie à une terreur panique. Mais déjà, d’autres grobis s’avançaient, poussés par leurs chefs. A peine une trentaine de gobelins avaient été abattus, et les autres commençaient à réaliser que la puissance de feu qui était dirigée vers eux était bien moins impressionnante que ce qu’ils auraient pu croire. Zamiel arma le chien de son arquebuse et tira, abattant un gobelin en pleine course. Un peu plus loin, une détonation provenant du pistolet de Karl lui fit écho, abattant un chevaucheur tout proche. Alors que ceux-ci se remettaient en position pour attaquer, une vingtaine de carreaux d’arbalètes s’abattit sur la dizaine de cavalier gobelin, les abattant tous sans exceptions. Les loups survivants tournoyèrent avant de s’enfuir au loin, en poussant des glapissements terrifiés. Les humains pour leur part, décochaient flèche après flèche sur les grobis. Mais ceux ci avaient totalement repris leurs esprits, et malgré leur nature couarde, ils se mirent à progresser vers leur couvert, dans le but d’atteindre leurs agresseurs. La distance séparant les deux camps diminuaient à une vitesse affolante pensa Zamiel. Il avait à peine eu le temps de recharger de nouveau son arme que les peaux vertes avaient parcouru plus de la moitié du chemin qui les séparaient. De nouveau il leva son arme et tira au jugé. Un gobelin particulièrement laid vit sa tête exploser dans un geyser de sang. Ca ne risque pas de l’arranger pensa le jeune ingénieur. Alors que les gobelins s’apprêtaient à déferler sur leurs positions en hurlant, Zamiel aperçut soudain les tueurs jaillir de leurs cachettes et se jeter dans la masse des peaux vertes. * * * Kelethorn bondit en poussant son cri de guerre, et atterrît sur la tête d’un grobi, lui brisant les vertèbres. Sans même reprendre son souffle, il fit tournoyer son marteau qui abattit un autre gobelin devant lui. A ses côtés, ses frères tueurs semaient la mort et la désolation, coupant l’armée des grobis en deux. Ceux ci tentèrent de résister, mais surpris par la violence et la soudaineté de cette attaque, la plupart d’entre eux choisit de tourner les talons pour se mettre à l’abris. Kelethorn esquiva une attaque maladroite, saisit la lance de son adversaire et la tira vers lui. Le gobelin qui la tenait suivit le mouvement et fut cueilli à la pointe du menton par le marteau du jeune tueur. La tête du grobi explosa littéralement, couvrant ses voisins de morceau d’os et de cerveau. Un énième gobelin tenta d’attaquer par derrière mais une hache le coupa en deux avant même qu’il ne puisse armer son coup. Kelethorn frappait de toutes ses forces à une vitesse surprenante. Chacun de ses coups ou presque trouvait sa cible, et toujours plus de peaux vertes tombaient. Mais soudain, il vit sur sa gauche l’un de ses frères tomber, une lance plantée dans le dos. Celui-ci était semblait-il encore vivant, mais une dizaine de gobelin se jeta sur lui pour l’achever frénétiquement. Alors qu’il paraît une attaque sournoise venue de derrière, Kelethorn se rendit compte que deux autres nains étaient déjà eux aussi tombés, leur serment accompli. L’effet de surprise de leur attaque passé, les gobelins commençaient à reprendre le dessus, et seule une demi-douzaine de tueurs empêchaient encore leurs adversaires toujours empêtrés dans le défilé de venir prêter main forte aux leurs un peu plus avant. Le jeune tueur nain pensa alors qu’il était temps. Au moment même de nouveaux cris de guerre retentirent sur le flanc de la horde, une cinquantaine de solides guerriers, nains et humains confondus, tombèrent sur les peaux vertes totalement surprises, les massacrant par dizaine avant de les mettre en déroute. Kelethorn faucha la jambe d’un fuyard avant d’en attraper un autre par la capuche. Ce dernier tomba à la renverse au sol, avant de recevoir un coup fatal qui mit fin à sa pitoyable existence. Le jeune nain exultait : ses adversaires étaient soit en fuite, soit morts. Il avaient gagnés ! Il ne restait plus qu’une poignée de gobis entre eux et la forêt où se trouvait son frère et les autres guerriers de l’armée. Tous les autres couraient en hurlant de terreur, repartant par le chemin qu’ils avaient pris pour tomber sous les justes coups de ses alliés. Mais soudain, des battements de tambour retentirent dans l’air glacé de la montagne. Le sourire de victoire qui s’était dessiné sur le visage de Kelethorn s’effaça peu à peu alors que les battements se démultipliaient. Le nain réalisa seulement alors que seule une petite partie de leurs ennemis s’était engagée dans ce maudit défilé et avait été abattue... C’était seulement maintenant, que la véritable bataille allait commencer... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 2 janvier 2004 Partager Posté(e) le 2 janvier 2004 Waouh! Je viens juste de finir de lire ce magnifique récit, je n'ai aps pu m'en décrocher! Ce que j'adore est que tu arrives à allier aventure, émotions et humour dans un même texte! C'est vraiment génial...je ne sais pas quoi dire...je m'incline! Chapeau bas! Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Monthy3 Posté(e) le 3 janvier 2004 Partager Posté(e) le 3 janvier 2004 Je rejoins totalement Mr Petch: Superbe Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alith Anar Posté(e) le 3 janvier 2004 Partager Posté(e) le 3 janvier 2004 Comme l' a dit Petch, tu allies de tout dans ton récit sans que cela ne gêne la lecture mais ( à mon goût ) tu décris des nains un peu trop sensibles car ils pleurent , ils ont peur et son nerveux ( ah non ça c' est normal ) et les gobs ben, y a rien à dire quoi ce sont des gobs normaux, lâches, traîtres et qui méritent bien qu' on leur explose le crâne comme le font si bien les nains. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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