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Les Exilés


DwarfKeeper

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humains tendaient qui leurs arcs, qui leurs arbalètes

*** Bah la j'ai essaye de voir mais je vois pas ce que tu as voulu dire

activé fort divertissante

*** activité ?

sur les peaux vertes totalement surprises

***Bon la je suis cassé tout seul :wub:

Mais au lieu de lire les conneries que je mets :angry: tu ferai mieux d'ecrire la suite que tout le monde attends :blink:

@+

-=Inxi=-

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humains tendaient qui leurs arcs, qui leurs arbalètes

C'est du Français! Qui leur arcs, qui leurs arbalètes, peut se remplacer par soit leurs arcs, soit leurs arbalètes! C'est peu usité, mais c'est français.

Pour activité... bon ok d'accord, personne n'est parfait. (d'ailleurs, tu l'as vu toi même!!!!!) :blink:

Je vais faire ce que je peux pour poster vite, mais bon, t'as vu le programme du week-end? B)

DwarfKeeper, TRES occupé

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Bon, parceque c'est vous.

Le capitaine Hoffman quitta la bâtisse, toujours entouré de son escorte, écartant sèchement les badauds qui encombraient la rue. Sur la grande place de la ville, des prêtres illuminés clamaient la fin du monde, entourés par une foule hystérique qui hurlait à qui le mieux sa foi en leur seigneur Sigmar. Adepte d’Ulric, Hoffman n’avait que mépris pour ces faibles qui au lieu de prendre les armes pour défendre leurs terres, priaient leur dieu de les épargner eux et pas leurs voisins… pathétique. Le trio d’hommes contourna l’attroupement central et se fraya un chemin au milieu de flagellants déchaînés, la plupart de ces hères provenant des villages récemment rasés par les peaux vertes. A bien y réfléchir, Hoffman ne savait pas qui de ces deux groupes il méprisait le plus. Quittant la place centrale de la cité, le capitaine s’enfonça dans les ruelles autrefois fort animées de la ville mais aujourd’hui désertées par les marchands qui, de toutes façons, n’avaient plus rien à vendre. Les étals vide se succédaient au rythme des pas de l’imposant capitaine, tandis qu’il suivait un chemin qu’il connaissait désormais par cœur. Bientôt, il fut en vue d’une auberge à l’aspect peu accueillante, dans l’enseigne nous disais qu’elle se prénommait « les trois fils du destin »… un nom bien arrogant pour ce ramassis de planches vermoulue. Hoffman savait qu’ici il trouverait l’homme qui lui fallait.

Poussant la porte en mauvais état, Hoffman rentra dans la bâtisse à l’air vicié par la fumée et l’odeur de sueur rance. A l’intérieur de l’auberge, seule une poignée de clients, des accoutumés, occupait les lieux. Ceux-ci firent silence à l’entrée des nouveaux arrivants avant de reprendre le fil de leurs discussions en reconnaissant le capitaine. Ce dernier se dirigea sans hésiter vers les tables du fond, ignorant le gros et gras tenancier qui lui-même s’écarta sagement pour retourner à ses douteuses activités.

Finalement, Le capitaine Hoffman arriva devant un homme encapuchonné attablé tout au fond de la pièce. Ce dernier jouait avec un petit coutelas, qu’il lançait et rattrapait au vol dans un agaçant manège destiné à déstabiliser ses interlocuteurs.

« J’ai besoin de toi, dit Hoffman »

L’homme sourit.

* * *

Le patriarche Marius Flamme-vive de Nuln se laissa tomber à terre, épuisé. Le dernier de ces maudits sorciers venait de rendre l’âme à ses pieds, brûlé vif. Mais il devait continuer, foncer vers Schtendenburg et prévenir la garnison de ce qui se passait. Prenant appui sur son bâton, le vieux magicien se releva en poussant un juron. L’épée du sorcier n’avait manqué de le tuer que de peu, et la morsure de la lame dans ses chaires le faisait souffrir atrocement. Appliquant sa main sur ses blessures, le magicien du collège flamboyant déploya ce qui lui restait d’énergie pour cautériser ses blessures. La douleur fut, une fois de plus, atroce. Pourtant, malgré la fragilité de son enveloppe corporelle, le magicien disposait d’une force morale incroyable, et il réussit à reprendre la route. Pourtant, le magicien avait peur que le temps lui manque. Il pressa le pas…

* * *

Franz arriva aux abords de son convois. Une trentaine de soldats, des miliciens pour la plupart, s’activaient à décharger la cargaison, sous la vigilance d’un roquet de lieutenant. Ce dernier s’égosillait à hurler ses ordres sur sa troupaille, dont l’incompétence aurait rappelé des hordes de gobelins.

Gueule en biais et ses gars regardaient avec délectation ces incapables renverser les sacs de grain les uns après les autres. Franz s’approcha de lui rapidement et lui fit signe de venir un peu à l’écart.

« Le bourgmestre a réquisitionné notre marchandise.

- Non seulement j’ai des yeux, mais j’en reviens. Cet homme là est un gêneur, il va falloir faire attention.

- Vous voulez que je m’en charge ?

- Non répondit le capitaine marchand, faisons profil bas pour le moment. Il m’a « ordonné » d’aider au transfert de nourriture vers les greniers de la ville.

- Qu’est ce qu’on fait alors ?

- Comme prévu, on les aide. Quand tout sera prêt, fais savoir aux autres que le cadeau est en lace et que nous nous tenons prêt.

- Très bien.

Gueule en biais fit mine de partir, puis se ravisa. Franz le scruta, attendant l’inévitable question.

- Euh… mon capitaine, allons nous vraiment y participer ? A tout cela je veux dire.

- Oui. Jusqu’à ce que notre dû nous sois payé.

- Mais… enfin mon capitaine.

- Tu veux faire machine arrière Gueule en biais ? Je ne pense pas que tu le puisses. Ni personne d’ailleurs. Alors va accomplir ta mission. Et vite.

- Bien, à vos ordres. »

Franz regarda son bras droit s’éloigner. Il faudrait le surveiller. Il était trop près de son but. Bien trop prêt. Machinalement, il se massa le foie. La douleur était revenue.

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Aaarghhh ! Un traître ! Au bûcher, et vite ! Oui oui, on le jugera après... comment ça, il étAIT innocent ? :blink:

Un texte sympathique et qui remet les pendules à l'heure. Ce qui a commencé de manière banale risque de finir en conflit généralisé... alors, que deviennent les héros, dans tout cela ? :wub:

Pas d'erreurs apparentes, une écriture aérée et des phrases simples ; que demander de plus ? :angry:

Allez, continue... je crois pouvoir te dire qu'on est pas mal à lire ta saga (ce que j'appelle un roman-fleuve) !

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En effet, la suite!

Et oui, tu ne crois quand même pas qu'on vas se contenter d'un petit passage... Au boulot!

Ah, j'oubliais... Tu répète un peu trop le mot magicien... Faudrait faire gaffe, ça devient de la répétition et c'est passablement gênant...

Imperator, qui regrète que ce bout-là ne parle pas des nains!

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Eh ho les gens!!! Je suis pas l'esclave d'Assurear moi, je travaille pas aux coups de fouet moi! (Shlak Schlak!)

Pour la répétition, ok je n'avais pas remarqué. Je corrigerai cela dès que j'aurai un moment de libre!

Maintenant, sur les deux remarques me faisant remarquer (ouh la répétition! :wub: ) que je ne parle plus de mes nains depuis le début de ce chapitre et bien... il faudra encore attendre un petit peu avant de les revoir! Et oui, tout bouge dans mon petit récit (un roman fleuve... ts.... :blink: ) mais rassurez vous, il reviendront plus têtus que jamais.

DwarfKeeper, promenons-nous dans les bois...

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Ben il est vraiment bien ce texte, et les deux petits nains me manque un peu mais comme l'action peu ordinaire se prepare, je m'en passerait (des nains) pour le moments.

Bon courage pour la suite ^_^

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La suite : quand j'aurais le temps! J'ai un tounoi dimanche, alors pour le moment je peinturlure ma dernière baliste. :mrgreen:

Non mais dites donc, c'est qu'ils me feraient travailler 36H sur 24h ces gens là! :):whistling:

DwarfKeeper, nain syndicaliste

PS, allez la suite bientôt, promis

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Je compatis Dwarfkeeper, on peut pas écrire tout le temps. Moi aussi j'ai pas le temps d'écrire, mais pour cause de bac blanc. Donc j'en profite pour dire à ceux qui se souviennent de mon récit qu'il ne devrait pas avancer encore pendant...un petit moment(pas trop long j'espère). :whistling:

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Bon voilà la suite. Rassures-toi Nekhtar, j'attendrais autant qu'il faudra pour lire la suite de ton travail. Bonne lecture les jeunes!

* * *

Gueule en biais prit immédiatement les choses en main. D’un geste sec du menton en direction du convoi immobilisé, il enjoignit à ses hommes de prendre part au transfert des victuailles. Immédiatement, la cinquantaine de gardes et de convoyeurs sur place s’empressèrent de pousser les soldats de la cité pour faire eux-même le travail. Ceux-ci furent tout d’abord heureux de voir cette corvée leur échapper, mais le lieutenant bondis presque aussitôt entre le second de Karl et le convoi.

« Vous là ! De quel droit donnez-vous des ordres à MES hommes ?

Gueule en biais toisa le roquet. Celui-ci faisait bien deux têtes de moins que lui… et à bien y regarder, une bonne tête de moins que le reste de sa troupe. C’était un de ces nobliaux qui achetaient leurs charges dans les armées de l’Empereur. Sa tenue était impeccable, ses bottes parfaitement cirées, ses cheveux coiffés en bon ordre… et sa tête donnait envie à gueule en biais de lui balancer un bon direct dans la mâchoire.

- Je vous ai posé une question semble t’il ! Je vous ordonne d’y répondre !

Gueule en biais écarta l’avorton avant de reprendre son chemin. Mécaniquement ses gars se remirent au travail tandis que les soldats se regardaient maintenant entre eux, ne savant que faire. Ceux-ci étaient pour la plupart de jeunes recrues, de la milice inexpérimentée et la plupart sans caractère. De la chair à canon pensa Gueule en biais. Avec un rictus, il se rappela que lui aussi avait un jour porté une livrée à la couleur rouge et blanche… et quelques temps plus tard, son visage avait changé de forme sous l’impact d’une… il secoua la tête et reprit son chemin, ignorant les imprécations et les injures du lieutenant.

- Je vous ORDONNE de vous arrêter, vermine ! IMMEDIATEMENT !

Les gardes du convoi cessèrent immédiatement le travail, figés. Ils tournèrent leurs regards vers le second du capitaine marchand qui avait stoppé net son avance, le visage impassible. Ce dernier se retourna très lentement vers le lieutenant, qui le toisait d’un air de victoire, ne semblant pas avoir encore compris l’erreur qu’il venait de commettre. Gueule en biais rebroussa chemin vers le lieutenant, très lentement, le visage toujours dénué de la moindre émotion. Cependant à chacun des pas du balafré, la confiance qui émanait du gardé semblait s’estomper. Lorsque Gueule en biais ne fut plus qu’à quelques pas de lui, il fit signe à certains de ses hommes de le rejoindre. La plupart d’entre eux hésitèrent, sentant le regard menaçant des gardes et convoyeurs du convoi peser sur eux. Malgré cela, trois soldats, plus courageux (ou inconscients) que les autres se portèrent aux côtés de leur chef. Juste à temps, car Gueule en biais atteignit enfin le lieutenant, dont la morgue s’était envolée. Celui-ci plongea son regard dans celui du gradé… son visage horriblement balafré était en soit un avertissement, mais il restait quand même dénué de toute expression. Quelques secondes s’écoulèrent… la demi-portion de lieutenant fit quelques pas en arrière pour se mettre à l’abris de ses hommes.

- Qu’est ce que tu as dit ? Demanda Gueule en biais d’une voix étrangement sourde.

- Je… je vous ai ordonné de vous arrêter et de me répondre ! Le lieutenant reprenait enfin un peu d’assurance, à l’abri de ses hommes.

- Tu m’as donné un ordre ? C’est bien ça ? La voix du balafré était toujours aussi sourde. Instinctivement, un garde posa la main sur la poignée de on épée.

- Oui… C’est bien cela, maraud ! Je vous ordonne de me répondre ? Qui ici est ch…

- PERSONNE NE ME DONNE D’ORDRE !!!!! »

Gueule en biais explosa d’une rage à peine contenue, faisant voler le trio de soldats qui se tenaient entre lui et sa cible… les pauvres soldats atterrirent dans la boue environnante où ils restèrent allongés, sonnés et désorientés. Le reste des soldats de Schtendenburg présent tenta enfin de venir en aide à leur chef, mais les gardes du convoi se placèrent entre eux et l’altercation, leurs mains sur leurs armes. La jeune soldatesque vit son courage éphémère s’envoler en fumée.

Gueule en biais saisit le col du lieutenant d’une main, et de l’autre lui balança une gifle retentissante. La lèvre supérieure du gradé se fendit, et son bel uniforme fut maculé de son sang. Ce dernier tenta de porter sa main à son arme, mais Gueule en biais lui saisit l’avant bras de sa main libre et le lui broya. Le lieutenant hurla sous la douleur, alors que son adversaire le levait à hauteur de son horrible visage. Une fois que ce dernier fut à la bonne hauteur, Gueule en biais plongea son regard brûlant de haine dans celui de sa victime. Tous maintenant regardaient la scène qui se déroulait devant eux.

Le malheureux gradé avait les pieds qui étaient décollés du sol, tandis qu’il succombait à moitié sous l’effet de la douleur et du manque d’air.

« Personne, tu m’entends avorton, personne ne peut me donner d’ordre… surtout pas un minable soldaillon tel que toi ! Tu n’es rien, tu m’entends ! Tu n’es rien minable !

Gueule en biais projeta le malheureux au sol, avant de foncer sur lui pour lui placer un magistral coup de pied dans le ventre, projetant le lieutenant un peu plus loin, plié en deux de douleur.

- Alors vas-y ! Donnes moi encore un ordre espèce d’enflure ! Qu’est ce que tu crois ! Que je vais t’obéir ? Mais essaies donc ! Vas-y ! Donnes moi un ordre !

Le regard de Gueule en biais était empreint de folie ! Des veines écarlates battaient le long se son cou et de ses tempes ! Tous les spectateurs aux alentours étaient terrifiés par la scène. Ce n’était pourtant pas des citadins modèles, et la violence était le quotidien de la plupart d’entre eux, mais cela…

- Allez minable hurla le balafré en soulevant de nouveau sa victime ! Vas-y ! Dis-moi encore de monter cette foutue colline ! Vas-y ! Dis-le-nous enfoiré ! Qu’est ce que tu crois ! Qu’on ne t’as pas vu fuir le combat tout à l’heure ! T’as abandonné tes copains aux maraudeurs ! Alors capitaine, donne-le-moi encore ton ordre de merde ! Vas-y ! Et Frédérick ? Et Mark ? Eux aussi ils doivent venir avec moi en éclaireur ? En enfer oui enfoiré ! En enfer ! Mais j’en suis revenu tu m’entends ! J’en suis revenu de ce putain d’enfer! Avec cette tête ! Et je n’y retournerai pas !

Gueule en biais envoya directement son poing dans l’estomac du lieutenant, avant de projeter sa tête contre le nez de sa victime, broya celui-ci dans une gerbe de sang. Puis il l’envoya valser contre un chariot tout proche. Un craquement sinistre et le bras du lieutenant prit un angle bizarre.

Gueule en biais s’approcha de sa victime gémissante. L’homme était recroquevillé au sol, tenant son visage meurtri de sa main valide. Son bourreau le toisait de toute sa taille. Quelques secondes s’écoulèrent, et Gueule en biais dégaina son poignard, un rictus malveillant au bord des lèvres.

Soudain, une voix autoritaire retentit.

« Cessez cela ! Soldats, arrêtez cet homme !

Une vingtaine d’hallebardiers réguliers avait fait irruption dans la place, encerclant les deux combattants et les convoyeurs, impassibles. Un capitaine à cheval à la mine lugubre et aux cheveux grisonnants s’avança l’épée sortie du fourreau.

« Vous ! Je vous mets aux arrêts pour avoir agressé un officier de l’armée de l’Empire. Qui est votre supérieur ? »

Gueule en biais lâcha son arme. Franz n’allait sûrement pas apprécier.

Modifié par DwarfKeeper
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D'abord:

Gueule en biais écarta l’avorton de son chemin avant de reprendre son chemin.

Désolé, mais en ce moment, je fais la guerre aux répétitions...

Ensuite...

Ben heureusement que la garde est intervenue, parce que je t'avoue que je commençais à m'échauffer au récit de ces pleutres de soldats qui restaient cachés dans leur coin plutôt que de venir en aide au supérieur, aussi bête et inutile qu'il soit! Tout ça pour dire que t'a vraiment joué avec mes nerfs d'une manière que je ne ressens pas souvent et dont je me permets de te féliciter!

Allez, j'veux la réaction de Franz! (je te l'avoue, ton récit me pousse à vouloir la mort de ce type là...)

Imperator, empereur qui déteste que l'on s'en prenne à la hiérarchie (vu que j'en fait partie).

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Invité Thodric le brave

J'espére qu'on va revoir les nains , le complot est perfide avec ce gueule en biais qui va bruler comme tout hérétique le doit. lors de la bataille avec les nains j'ai cru que le récit devenait un peu long , maintenant sa devient vraiment passionant je dévorre chaque ligne que tu écrit , je te dis seulement bravo et continu.

LA SUITE ^_^ LA SUITE :wub:

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Gueule en biais n' est pas vraiment un hérétique AMHA car vu comment il a tapé sur le petit lieutenant en lui disant ce qu' il a dit, il a de mauvais souvenirs en tête comme tout jeune soldat envoyé au front sans expérience et sans beaucoup de chances de survivre.

En tout cas il a l' air moins "méchant" que Franz.

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Allez bonne lecture les gens... Prochaine édition : Vendredi prochain, pas avant!

* * *

Le transfert des derniers sacs de grain venait enfin de s’achever, sous le commandement de Franz. Ce dernier avait bien évidemment explosé de colère lorsque l’arrogant capitaine était venu lui enjoindre de remplacer son subordonné, mis aux arrêts pour avoir agressé un officier de l’armée de l’Empire. Franz n’y croyait pas, son imbécile de second risquait de tout faire rater. Jamais son seigneur n’accepterait cela. Il fallait réagir vite.

Rapidement, Franz regarda autours de lui. Le transport de nourriture achevé, la garde s’était presque entièrement relâché. Une demi-douzaine de sentinelles bloquait l’accès des entrepôts. Le capitaine marchand savait qu’il n’avait que quelques minutes pour agir et accomplir sa tâche… quelques minutes amplement suffisantes. Pendant que ses derniers hommes quittaient l’entrepôt, Franz se dirigea vers les échelles afin d’atteindre les étages, où le précieux grain attendait d’être distribué aux masses affamées de la ville. Ou du moins pensa Franz, distribuée à certaines personnes chargées de les revendre aux masses affamées à prix d’or, pour la plus grande gloire de l’Empire !

Franz grimpa rapidement jusqu’au premier étage. L’air était sec et empoussiéré de la poudre de grain qui était suspendue dans l’air. De temps en temps, un miaulement bref parvenait aux oreilles de l’homme, miaulement d’un de ces nombreux chats destinés à assainir l’endroit de la présence de ces nuisibles rongeurs. Si ces pauvres imbéciles savaient, ces rongeurs seraient bien le cadet de leurs soucis. La semi-obscurité de l’endroit ne le gênait pas pour progresser, car il y avait relativement peu de nourriture entreposée ici. La récolte avait été mauvaise cette année, et presque tout le grain avait pourri sur pied. Quant aux réserves entreposées, l’armée s’était empressée de la réquisitionner pour ses troupes au nord. Il ne restait pour l’Empire que quelques grains pour passer l’Hiver qui n’annonçait rude, car déjà les premiers frimas venaient avertir les hommes et les nains de l’arrivée précoce du général Hiver. Et la famine allait frapper. Mais Schtendenburg était une exception, car une forte garnison avait trouvé son siège ici autrefois, et les bourgmestres de la ville s’étaient de tout temps débrouillé pour maintenir leurs privilèges d’approvisionnement. Mais cela n’allait pas durer.

Le capitaine marchand choisit un sac en toile parmis ceux qui s’offraient à sa main vengeresse. Sans hésitation, il tira un petit coutelas avec lequel il l’éventra. Un coup sec, rapide, sans hésitation. Un geste qui condamnait des milliers d’âmes. Mais Franz n’en avait cure car sa vie était en jeu.

L’homme tira de son cou une petite amulette. Faisant tourner une petite plaque derrière celle-ci, il libéra une minuscule fiole aux couleurs changeantes. Franz fut subjugué par cette débauche de couleurs, et fixa la fiole au plus près. Son regard se vida, tandis que chaque centimètre de son corps était parcouru d’un frisson glacé. Ses doigts se mirent à trembler, pendant que de la sueur coulait le long de sa nuque. La terreur le tenait, la terreur de ce qui allait advenir, de ce qu’il avait choisi d’être pour éviter celle à qui il ne pouvait échapper. A ce moment, Franz hésita. Une petite lueur de remord brilla au plus profond de lui-même, vestige de son âme perdue, sacrifié à son nouveau maître qui se moquait éperdument de son existence si ce n’est que sa pitoyable vie faisait partie de ses plans prévus depuis des millénaires, des plans destinant l’humanité au trépas. Lui, Franz, le vaniteux et fier capitaine marchand, lui, le traître qui avait vendu son âme à celui que l’on nomme « l’architecte du changement », lui, qui avait sans hésiter sacrifié des dizaines de vie pour sa propre existence, lui, faillit revenir en arrière. Mais il était trop tard. Déjà, le mal qui le rongeait se réveillait. Une douleur insupportable ampli son corps, alors que la mort prenait chaque jour une emprise plus importante encore sur son enveloppe charnelle. Au sein de son corps, une monstruosité à deux pinces rongeait son estomac, le condamnant inévitablement au trépas. Et Franz ne voulait pas mourir. Il déboucha la fiole.

Immédiatement, une fumée bleutée s’évapora de la minuscule bouteille, venant frapper les sacs de grain les uns après les autres ne laissant aucune trace si ce n’est le souvenir d’un acte odieux gravé à jamais dans la mémoire de l’être corrompu.

Mais il était plus que temps. Franz rangea la fiole dans l’amulette, et descendit les marches, avant de prendre la direction de la sortie. Il passa devant les « factotes »de fonction sans même les regarder. Sans même jeter un regard en arrière, sur son humanité perdue à tout jamais…

* * *

Gueule en biais s’assit, jetant un regard hostile au misérable hère qui occupait sa nouvelle demeure. La cellule était des plus pouilleuse. La paille sur laquelle il devait dormie était pourrie, parcourue d’une infâme vermine qui suçait le sang de son co-détenu. Mais ce dernier ne semblait pas s’en soucier. D’ailleurs il ne semblait se soucier de rien, depuis le temps qu’il devait être enfermé là. Ce sac d’os et de poux puait à des kilomètres à la ronde. Et il devrait s’en contenter jusqu’à ce que Franz le libère. Il avait besoin de lui. Il avait toujours eu besoin de lui, et c’est grâce à lui que son capitaine avait pu découvrir la voie de Son maître qui dans Sa grâce l’avait sauvé d’un destin atroce et lui avait promis un destin grandiose. Mais en attendant, il devrait sortir d’ici. Un brouet infect apparu sous la massive porte de chêne, et fut poussé dans la cellule. Gueule en biais hésita une seconde, ce qui fut suffisant pour que la loque humaine qui occupait sa cellule se jette dessus et se mette à l’avaler, jetant des regards haineux au nouveau venu. Gueule en biais laissa faire, l’appétit coupé. Lorsque le misérable eut terminé, il se mit à se lécher ses doigts crasseux avant de se petolonner dans un coin pour traquer la vermine qui parcourait son corps, en poussant des gloussements de réjouissance.

Le second de Franz eut un haut le cœur devant la scène, et se détourna pour regarder par le maigre soupirail. Bientôt la nuit serait là, et Franz vendrait le sauver. Bientôt…

* * *

Nuit… Noir… Là…. Le château… Trouver pour le maître… Rapporter pour le maître… Ne pas se faire voir… ne pas se faire prendre… Trouver, prendre et revenir… Et la récompense… tel étaient les termes… le contrat… le contrat… le contrat et la récompense… Trouver prendre et ramener… Trouver prendre et ramener… Obéir au maître… là… l’odeur… l’odeur… là… la chose était là… la prendre et la ramener…

* * *

Gueule en biais sursauta. Là ! Une ombre imposante se détachait dans le ciel, malgré l’absence des deux lunes. La créature était d’une taille imposante, presque de son gabarit. Gueule en biais exultait de joie, il avait eu raison de faire confiance à son capitaine. Ce dernier ne l’avait pas abandonné.

La chose arriva à portée et se posa devant le soupirail. Gueule en biais mit quelques secondes à adapter sa vue, mais il reconnut bientôt le monstre qui se tenait devant lui. Une gargouille, l’un de ces monstres que son capitaine pouvait invoquer.

« Viens ! Je suis là ! Libère moi ! »

La gargouille approcha son visage des barres de fer, et passa un bras musculeux en travers de cet obstacle qui séparait Gueule en biais de la liberté.

* * *

Franz se coupa l’avant bras, faisant couler quelques gouttes de sang dans la bouche de la gargouille en payement de son œuvre. Celle-ci, satisfaite, se dématérialisa pour réintégrer le royaume de la mort et de la démence. Franz attendit quelques secondes que la plaie se referme, avant de s’asseoir pour jouer avec un morceau de viande. Quelques minutes s’écoulèrent… puis il secoua la tête.

« Je suis désolé mon ami, mais tu m’as déçu… Terriblement déçu. Il le fallait. Tu le sais qu’il le fallait ? J’espère que tu ne m’en voudras pas longtemps ? Non, je suis sûr que non. Nous sommes amis, après tout. »

Franz serra le cœur de son défunt ami qui explosa dans sa main. Quelques part dans Schtendenburg, un fou rongeait déjà le cadavre de Gueule en biais.

Modifié par DwarfKeeper
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Vous avez tous décidé de me faire ger[censuré]. L'autre qui me parle d'armure en ossements, de temples profanés et j'en passe et des meilleurs. Là, toi qui se plait à arracher les coeurs aux gens après avoir décrit une épidémie sous une forme indéniablement réussie. En plus, y a l'autre Tuanahock qui va visiter le néant... mais ça, c'est pas grave.

Autant dire que gueule-en-biais n'est pas le seul à avoir eu un certain haut-le-coeur en compote, tant l'histoire paraît réaliste. Mais, si tu veux me voir encore une once de raison, alors sois gentil et essaies d'enlaidir ton texte parcequ'alors ! ^_^:wub:^_^:wink::wink:

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