Invité Mr Petch Posté(e) le 4 décembre 2003 Partager Posté(e) le 4 décembre 2003 (modifié) Voila. Je me lance dans l'écriture d'histoires. Et quoi de mieux que de commencer avec un récit en rapport avec les HL, race bénie entre toutes... Mon récit s'intitule: LA MALEDICTION DE PAXTALA [/font] Le soleil se coucha tôt ce soir-là. Paltepoc compulsait toujours ses anciennes tablettes, à l’abri dans son temple. Il ne se rendit même pas compte que le Dieu soleil Chotec avait disparu derrière l’horizon, s’évanouissant derrière les arbres de la forêt vierge. Et puis, il n’y avait pas un bruit ce soir-là. Pas un seul animal qui venait, comme souvent, tenir compagnie au jeune prêtre skink, absorbé par ses lectures. Non, ce soir-là, rien n’était comme d’habitude. Les pensées de Paltepoc était ailleurs que dans ces épaisses tablettes de pierre qu’il étudiait depuis plusieurs lunes. En réalité, il était préoccupé par quelques signes avant-coureurs qui faisaient tressaillir ses écailles de sauriens. Il l’avait senti. Son esprit savant et instinctif avait pressenti cette odeur si particulière, l’odeur du rat. Et cela durait depuis la construction du dernier temple, dédié à Tepok, sur la place principale de la cité. Il avait, dès le départ, ressentit une étrange impression, une impression pesante, comme si quelqu’un ou quelque chose l’épiait sans arrêt, guettant ses moindres gestes, furetant ses moindres pensées. Quelque chose d’indicible, et qui, pourtant, lui faisait craindre le pire. De nombreux temples-pyramides avaient été détruit par ce fléau que l’on nommait la peste. Fléau introduit par ces fourbes choses-rats venues du fond des temps. Il fallait s’en méfier, certains prêtres-mages n’avaient pas été assez vigilant et leur cité avait disparu aussi vite qu’elle avait été construite. C’est pour cela que depuis quelques temps, il ne passait plus ses nuits à lire les messages sacrés des anciens, mais plutôt à chercher la chose tapie dans l’ombre. Cela n’avait rien donné pour l’instant mais il ne désespérait pas, la patience d’un lézard est légendaire et celle de Paltepoc était bel et bien presque aussi intense que celle d’un Slann. Cette nuit, il avait deviné qu’elle se montrerait. C’était comme un face à face. Chacun attendait l’autre sans bouger. Scrutant le ciel sombre derrière sa tablette, il attendait. Et sa patience allait être récompensée. Une chose sortit d’un buisson. Ce n’était qu’une obscure silhouette, une ombre nocturne éclairé par la seule lumière de la lune. Elle s’avança, lentement, vers le temple où se trouvait Paltepoc. L’obscurité était réellement effrayante, cette nuit-là. Dans la forêt, le silence pesant était à peine troublé, tout au plus un oiseau se risquait à chanter, un jaguar sortant d sa tanière ronronnait doucement, à la recherche d’une proie. L’ombre avait recouvert le sol feuillu et verdoyant de la dangereuse jungle qui n’était plus qu’un vaste tapis de silence et de chaleur. La chose continuait sa marche, pas à pas, avec méthode, calculant le moindre de ses pas. Sans aucun bruit, sans aucun son, sa marche alourdissait l’implacable harmonie du silence. Dans son temple, Paltepoc se retourna brusquement, sa longue langue reptilienne vibrant sèchement dans sa gueule. Ses yeux glauques s’éveillèrent et, à la manière de son adversaire, il marcha vers la sortie. Il fit le tour du bâtiment et faisant attention de ne pas marcher sur un branchage, ou même sur un insecte endormi. Bientôt, les deux ennemis se retrouvèrent face à face. Un témoin de la scène aurait pu admirer la perfection animal qui animait leur démarche. Deux paires d’yeux garnissait l’obscurité, comme des petites étoiles. L’une n’était fait que de deux fentes plissées, l’autre laissait apparaître deux pupilles noires sur fond jaune, qui reflétaient la lumière de la lune et roulaient dans leurs orbites. Au premier contact, il y eut un très léger temps de réaction. Si léger qu’il aurait fallu arrêter le temps pour mieux le savourer. Et puis ce fut la course. La chose se mit à courir en sens inverse, se frayant un passage entre les habitations rudimentaires en pierre et les bassins de frai rempli d’eau croupie et de morceaux de lune. Le lézard la suivait fébrilement, distant d’à peine quelques foulées. Il connaissait mieux le terrain et savait où aller, il pouvait presque prévoir les mouvements de l’adversaire, sans même le distinguer nettement. La poursuite était étrange. Aucun bruit, aucuns cris, seulement le calme nocturne qui accompagnait les deux coureurs. On ne voyait que leurs ombres se projeter contre les murs des temples et des pyramides. Soudain, au détour d’un des grands édifices de pierre, Paltepoc perdit la trace de son adversaire. Il ne distinguait plus que la silhouette immobile de statues dédiées à Tepok qui garnissaient l’entrée du futur temple. Inquiet, tournant sa tête dans tous les sens, il chercha de son regard habile la présence de la chose. Mais il n’y avait vraiment rien. Il resta un moment à contempler le chantier de l’autel inachevé qui allait bientôt recevoir des offrandes à Tepok. Modifié le 7 décembre 2003 par Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 5 décembre 2003 Partager Posté(e) le 5 décembre 2003 on croule sous les bons textes en ce moment!! Et en plus, les HL viennent dans la section récit!!! Avec tout ces débats sur les monolignes, je vais argumenter un peu (et puis, ça appuierra mon propos): - les +: Des HL Du suspens Une bonne description - les -: faut faire plus de texte pour qu'on puisse faire des critiques plus élaborées... Non, mais c'est vrai! Pourquoi est-ce que chaque fois que quelqu'un poste, c'est un tout petit texte! Il faut de la matière pour développer un raisonnement! Si on compare la facilité que l'on a à critiquer les Annales du Westerland et ton texte (ainsi que tout ceux qui sortent en ce moment), on vois une relative différence! Donc du nerf! On veut la suite!! (surtout si les skavens vont tuer les HL!!!!) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 5 décembre 2003 Partager Posté(e) le 5 décembre 2003 (modifié) Damned, Imperator! Comment as-tu fais pour deviner que ça allait être des skavens? J'ai suivi ton conseil et la suite est plus longue. J'espère que les épisodes qui suivront le seront aussi! Le lendemain, à peine les premiers rayons brûlants de Chotec sortis de la verte canopée, les skinks architectes étaient au travail sur le temple de Tepok. Le maître d’œuvre était le fameux tupac Tzahuanoatl, un vétéran de la grande époque des seigneurs-slanns qui avait combattu pendant de nombreuses années contre les vampires du sud. Certaines légendes courant sur son compte disaient même qu’il aurait combattu avec le seigneur Xltep lors de la fameuse bataille de l’éclipse. Evidemment, l’orgueilleux tupac laissait courir ces bruits qui ne pouvaient que redorer ses écailles. Paltepoc avait une grande admiration pour lui, les marques qu’ils arboraient sur sa large crête blanche montraient qu’il avait été choisi par les Anciens. Sa renommée dans toute la Lustrie n’était plus à faire. Il avait donc été appellé par le Vénéré Hexi-Totl, seigneur de la cité-temple de Tlaxtepok pour aider dans l’édification du nouveau temple de Tepok, et le Slann était pour l’instant tout à fait satisfait du travail de titan qu’abattait jour après jour les talentueux bâtisseurs skinks. C’était Paltepoc qui était chargé de rendre compte de l’avancée des travaux, le seigneur sorcier étant bien trop vieux pour se déplacer de lui-même. Il refusait même d’utiliser son palanquin, car le moindre déplacement semblait le fatiguer. En effet, la santé du Slann était au plus bas, un mal invisible et pernicieux le rongeait depuis une lune. Paltepoc, prêtre principal de la cité, avait été incapable de se prononcer sur l’origine de sa maladie mais il apparaissait clair qu’il ne pouvait plus gérer seul la cité et même assurer le Grand Dessein des Anciens. Alors, un autre Slann l’aidait, Zlox-Quex le bien-aimé comme le surnommait les skinks. Il était plus jeune que son maître, étant né lors de la troisième génération de Slann, mais ses connaissances étaient très étendues et son aide précieuse pour le maintien de la cité. Paltepoc le connaissait très bien, car c’était lui qui lui avait enseigné un immense savoir mystique que le skink mettait maintenant à profit pour la cité. Il était rare qu’un Slann s’intéresse au sort d’un simple skink mais Paltepoc avait montré très vite une forte compréhension de la magie, et ce détail avait plu au Slann qui en avait fait son élève. Voilà pourquoi, à présent, Paltepoc, épaulé par ses fidèles amis Tuanahok, un vieil érudit de la cité et Klaktenq, un kapac plus jeune mais plein d’entrain et surtout très bon combattant, gérait les affaires courantes de la cité. Aujourd’hui, son attention s’était porté sur la construction du temple. Il se souvenait que la disparition de la chose qu’il avait entraperçu hier soir avait eu lieu précisément ici. Ce matin, avant l’arrivée de Chotec, il avait ordonné à Tuanahok de s’occuper de la cité seul et il avait amené avec lui le jeune Klaktenq. Ce dernier montrait une agitation incroyable pour un lézard, il sautait dans tous les sens, faisait claquer sa langue pour des raisons incongrues, jouant de son appendice caudal comme d’un lasso, le faisant résonner dans l’air. Ils marchaient donc autour du site, observant les manœuvres qui se jouaient ici où là. Sur les côtés travaillaient les massifs kroxigors, ils portaient à bout de bras les troncs d’arbres et les rochers que dénichaient les maîtres des stégadons. Paltepoc se plut à admirer la merveilleuse organisation de sa race, et les capacités immenses des lézards de tous gabarits. Chacun avait un rôle à jouer sur le chantier. Même les saurus à l’esprit fruste s’entraidait, transportant les plus petites pierres, les acheminant au centre de l’autel ou travaillaient les petits skinks, habiles de leurs mains, taillant dans la pierre des symboles divins. C’était encore des saurus qui plaçaient les pierres au bon endroit, écoutant placidement les ordres rapides et brefs des contremaîtres skinks. Tzahuanoatl vint soudain à la rencontre des deux skinks, s’ensuivit un dialogue emplit de claquement de palais et de sons buccales étranges : « - Heureux de vous voir ici, mes amis, commença le tupac. Comme vous voyez, le chantier avance bien, notre vénéré Slann doit être sans doute très content. - En effet, répondit Paltepoc, il l’est. Tout au moins s’il comprend mes observations. Son état s’aggrave de jour en jour, la maladie le ronge, et je crains qu’il partira bientôt rejoindre les dieux dans le ciel. - De vrais problèmes alors ? je ne pas vous aider, mes connaissances, bien que immenses, s’arrêtent aux domaines de la guerre et de l’architecture. -Nous ne t’en demandons pas plus, de toue façon, siffla Klaxtenq. Ne faisant pas attention à la remarque du jeune kapac, Tzahuanoatl continua : - Je pense avoir terminé le travail dans deux lunes, en tout cas, tout sera près pour le jour de Tepok. Tu nous prépares une grande cérémonie, sage Paltepoc ? - Oui, j’y travaille. Nous nous devons d’honorer les Anciens pour qu’ils nous viennent en aide et nous protège des ennemis. - Exactement. Habilement, Paltepoc avait réussi à introduire le sujet qui le tenait à cœur : - Dis-moi, grand Tzahuanoatl, as-tu remarqué des choses étranges sur ton chantier, des événements qui auraient pu attirer ton attention ? La réponse du tupac claqua comme un coup de fouet sec et blessant : - Je n’ai rien eu de tel, sage Paltepoc. - En est-tu sûr ?renchérit Klaxtenq qui semblait prendre un malin plaisir à titiller son aîné. - J’en suis certain ! Après un tant d’arrêt, les deux paires d’yeux globuleux de Paltepoc et de son disciple se tournèrent dans leurs orbites vers celles du troisième skink. Rapidement, il lança sa réponse cinglante : - J’ai eu un petit accident, oui, sur le chantier. - Un accident, répéta le prêtre pour l’aider à parler - Oui, un accident. Un jeune ouvrier skinks a été découvert mort à l’intérieur du puits de l’autel, il y a peu. Je suis le seul à le savoir, avec Garmok, un saurus qui a fait la découverte. Il n’a pas été dur de le persuader de n’en parler à personne. Comprends-moi, sage Paltepoc, je n’ai pas voulu déranger notre Slann qui a tant de problèmes. J’ai transporté le corps dans ma cabane. » Il y eut rapidement un silence, puis, d’un geste injonctif, Paltepoc ordonna au vétéran de lui montrer le cadavre. Ils marchèrent tout trois silencieusement au milieu des ouvriers. La cabane de Tzahuanoatl était proche du chantier. L’examen du corps fut bref mais intéressant pour Paltepoc. Miltelt était un très jeune skink, de la dernière ponte, qui aidait beaucoup sur le chantier. Mais beaucoup le disait trop curieux, à la limite de la naïveté. Il ne paraissait pas suspect qu’il se fût introduit dans le temple un soir, par simple envie. Mais au-delà de ça, ce qui intéressait Paltepoc était qu’il avait dut découvrir quelque chose pour venir ici. On fit venir Tuanahok, un expert en médecine. En observant attentivement le mort, il remarqua de son œil exercé des traces de griffes et de morsures caractéristiques. Dépliant sa fine main écailleuse, il étudia les plaies de plus près : « - A première vue, je ne saurais pas vous dire comment ce pauvre skink est mort. Mais, en regardant de plus près cette plaie, là, au ventre, je crois pouvoir le deviner. Avec une agilité phénoménale, il déplaça ses doigts en travers de la plaie. Puis, les approchant de sa tête, il les renifla, avant de dire : - C’est bien ce que je pensais… Il s’essuya les mains dans une jarre d’eau posé à côté de lui. - Alors, savant Tuanahok, s’enquit Klaxtenq, impatient. - Voyez ici ces marques de griffures, au niveau du coup. Et là ces morsures à la jambe. Ce sont des indices qui nous montre qu’il s’agit d’un animal puissant. Mais la plus grosse plaie, celle qui a sans doute causé la mort, est celle-ci. Il désigna de ses doigts la plaie du ventre, une large marque rouge barrant la peau bleue moins épaisse à cet emplacement. Le sang était coagulé et c’était même une plaque qui teintait d’une couleur pourpré une large région autour de la plaie. Comme chacun de ses trois interlocuteurs ne semblaient pas comprendre, Tuanahok continua son discours : - Il y a dans cette plaie un poison très dangereux. Un poison qui, a ma connaissance n’est connu que d’une race dans notre vaste monde. - Les hommes-rats ! La réponse de Paltepoc avait usé si vite que tous s’étaient retournés. - En effet, acquiesça le médecin. Il s’agit bel et bien de ces choses-rats que les hommes nomment « skavens » . Je crains que ce fléau ne ce soit introduit par un moyen ou par un autre dans notre belle cité. » Paltepoc organisa un conseil avec les sages de la cité. Il ne voulut pas déranger Hexi-Totl qui sombrait de plus en plus dans la douleur, et ce fut Zlox-Quex le bien-aimé qui fut informé de la nouvelle : il y avait des rats dans la cité. Cette information devait restée secrète et le conseil ne fut composé que de six personnes : Paltepoc, le prêtre skink ; Tuanahok, l’érudit ; Klaxtenq, le vif kapac ; Tzahuanoatl, le courageux tupac ; Zlox-Quex, évidemment, le vénéré Slann ; et enfin Garmok, le saurus bâtisseur. En effet, Paltepoc avait jugé bon de l’introduire dans le conseil. Il était parmi les plus intelligents des saurus et son aide pouvait être précieuse. Lorsqu’on l’interrogea sur les circonstances de sa découverte, il annonça qu’il était arrivé le premier sur le chantier et qu’il avait alors vu le Miltelt le skink dans le puits. Il avait aussitôt informé Tzahuanoatl qui lui avait prié de se taire. Il ne savait rien de plus. (l’esprit d’un saurus n’était pas assez évolué pour s’inquiéter d’un problème comme celui-là). Paltepoc prit la parole et annonça sa décision : « - Je pense qu’il serait utile de créer une petit groupe de guerriers motivés qui iraient rendre compte de ce qui se passe dans ce puits. Le problème doit venir de là, sinon, ce pauvre Miltelt n’y serait pas mort. La remarque fut approuvé par l’assemblée mais on attendit la décision du Slann. Malgré son jeune âge, tout au plus une dizaine de milliers d’années, il était bien lent à réagir, comme tout ceux de son espèce. Mais il sembla avoir compris la situation. Ses doigts graciles s’animèrent, ses paupières closes s’entrouvrirent, laissant voir des yeux globuleux qui montrèrent péniblement quelques signes de vie. Puis, il prononça quelques mots de sa voix lentes et graves, faisant trembler le sol à la façon d’un séisme. Aussitôt, Paltepoc se hâta de les noter. Il les énonça à voix haute : - Notre vénérable Slann Zlox-Quex a dit : « La menace est proche. Le danger viendra des roches grises et ternes de l’ancien temple maudit par celui qui sera. » Chacun se tut, réfléchissant en lui-même de la signification de ces paroles énigmatiques. Et ce fut Klaxtenq qui brisa le silence : - Eh bien, je prendrais ça pour un oui ! » La décision fut donc accepté par le conseil. Le Slann repartit travailler et réfléchir dans son temple. Paltepoc réfléchissait encore au sens de ces mots quand soudain, Tuanahok vint lui prêter main-forte : - Je crois comprendre ce qu’a voulu dire notre vénérable Zlox-Quex. Il existe, perdu dans la jungle au milieu d’une clairière inhabitée, sauf par des animaux sauvages, une ancien temple. Il appartenait, dis-t-on à la cité temple perdue de Paxtala, enfouie dans la terre à la suite d’un séisme, par le propre dessein des Anciens. Ce serait le dernier étage de la pyramide principale. Peu de personnes connaissent son existence, car les roches sont rongés par les mousses et les herbes, et la clairière n’est plus qu’une jungle presque aussi dense qu’alentour. Elle est à quelques temps de marche et à un cycle de Chotec à vol de téradon. - Une ancienne cité ? Mais il parle aussi de « celui qui sera ». Ne parlerait-il pas de notre future temple dédié à Tepok ? - Je le crois aussi. - Alors nous devons constituer l’équipe de recherches au plus vite. J’ai une idée. J’irai avec Tzahuanoatl et quelques guerriers saurus, dont Garmok, dans le puits pour explorer. Courageux Klaxtenq, toi qui sais si bien mener les téradons, tu te rendras avec un petit groupe de skinks à cet ancien temple et tu reviendras à la cité pour apporter tes observations. Ne cherche pas à te poser, ce pourrait- être dangereux. Quant à toi, Tuanahok, je te fais confiance pour gérer la cité en mon absence. J’espère que le danger qui nous attend est plus petit que ce que je crois... » Modifié le 7 décembre 2003 par Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Feurnard Posté(e) le 5 décembre 2003 Partager Posté(e) le 5 décembre 2003 Plus long, en effet. Sujet parfaitement maîtrisé avec cette agréable sensation que tu connais bien ton sujet. Intrigue finement nouée, avec des héros attachants, presque comiques dans leur légère caricature "et surtout : simples !" Oui, Johnson... On découvre avec toi une civilisation un peu oubliée, jeune et encore vierge. Que d'inspiration ! Tu traites ton propos avec beaucoup d'aisance et l'on sent que ta trame ne subira que peu d'hésitations. Pour un premier texte, félicitations ! Ca me rappelle... mes débuts ( c'est émouvant ) Tout de même deux choses qui me tracassent : - pourquoi les hommes-rats ont-ils laissé le corps du jeune skink à portée des travailleurs ? N'avaient-ils plus le temps de l'emporter, ou cela fait-il partie de leurs plans ? - le message divin d'un slann n'est jamais d'une simplicité matérielle : il y a certainement un double, voir triple-sens à ses paroles. Enfin, je suppose... (celui qui sera, surtout, m'intéresse... de l'ancien temple maudit... que de sens à donner à ces paroles !) Bon, allez : bonne suite et bonne chance ! [message universel on] Ne laissez jamais un texte à l'abandon : c'est un crime et une injure (euh... n'exagérons rien) aux autres membres. Donc, quoi qu'il advienne, continuez, continuez, continuez ! [message universel off] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 5 décembre 2003 Partager Posté(e) le 5 décembre 2003 (modifié) Ah ben ça, si j'm'attendais! Je ne sais pas quoi dire... Bon, bah merci beaucoup. Juste deux remarques: Tout de même deux choses qui me tracassent : - tu crois quand même pas que je vais répondre à tes questions...tout cela est calculé depuis longtemps! Euh, enfin... - pourquoi m'as tu appelé Johnson? J'ai loupé un épisode? J'écrirais sans doute la suite demain...Que se passera-t-il? Paltepoc et ses amis arriveront-ils à découvrir le secret qui se cache derrière cet incident si étrange...Vous le saurez en lisant la suite de...LA MALEDICTION DE PAXTALA Mr Petch, exportateur de suspens dans le monde entier Modifié le 7 décembre 2003 par Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akenarion Posté(e) le 5 décembre 2003 Partager Posté(e) le 5 décembre 2003 DEs Hl des Skavens c'est tout bon... J'aime bien et j'attends la suite @+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Feurnard Posté(e) le 5 décembre 2003 Partager Posté(e) le 5 décembre 2003 Décidément, faut que je revoie mon humour... pas réussi. Johnson est un personnage de "les Rescapés du Survivaure" dont je soutire une phrase de texte pour la mettre entre guillemets dans ma critique. Et pour les remarques : je n'attendais pas de réponse ; juste marquer mon intérêt dessus ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 6 décembre 2003 Partager Posté(e) le 6 décembre 2003 Ben moi, j'en veux une, de réponse! Bon, avec un texte plus long (et celui là l'est), il devient tout de suite plus facile d'avoir un avis! Je me ralie d'ailleurs à ce qu'a dit Feurnard! La trame se complexifie, les personnages commencent à se démarquer, tout du bon quoi! Peut-être une ou deux fautes d'orthographes... Après un tant d’arrêt Là, par exemple, c'est"Après un temps d'arrêt" Bref, phonétiquement, en fait, il n'y a pas de problèmes... Donc: bilan: ! (et pis un deuxième parce que j'ai vraiment apprécié: ) Une suite viiiiite ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 6 décembre 2003 Partager Posté(e) le 6 décembre 2003 (modifié) Comme promis, la suite de l'aventure. Désolé Feurnard de ne pas avoir compris ton allusion, même si je connais les rescapés du Survivaure. Allez, bonne lecture(j'attends vos commentaires constructifs!) Tous les ouvriers furent congédiés le lendemain matin et le chantier était vide pour accueillir le petit groupe d’aventuriers. Outre les deux héros skinks, on trouvait Garmok et deux saurus, ainsi qu’un skink caméléon qui répondait au nom de Oyanotec. Il se caractérisait par un extraordinaire talent de tireur d’élite mais aussi une extraordinaire discrétion, tant physiquement que moralement. On ne savait pas grand chose de lui, seulement qu’il était apparu dans les bassins de frai des skinks il y a trois générations. Il était le seul de son espèce et ce fait même fut interprété comme un signe des Anciens. Mais sa modestie naturelle l’avait poussé à refuser les honneurs et à conserver sa place d’éclaireur et de tireur d’élite, place qu’il occupait avec un calme olympien et un talent inné. Tzahuanoatl s’arma de son épée favorite, une antique relique nommé la lame piranha. Elle avait des reflets d’or et de bronze, et était garnie de minuscules dents extrêmement tranchantes qui rentraient dans les chairs avec la férocité de l’animal auquel elle était associée. Deux perles d’obsidienne faisait office d’yeux et reflétaient l’éclat du soleil, brillant ainsi d’une lueur presque animale. Paltepoc, quant à lui ne possédait qu’un petite dague d’obsinite, courte mais efficace, ainsi que son grand bâton en bois de prêtre, orné de crânes de rats et de grenouilles séchées, lui donnant toute sa puissance magique. Après le départ de Klaxtenq, dirigeant un petit groupe de chevaucheur de téradons, tout était prêt pour le départ. Les six aventuriers s’engagèrent dans le maigre conduit rocheux à l’aide d’une corde en chanvre tressée. Tzahuanoatl ouvrait la marche, suivit par les trois saurus. Venait ensuite Paltepoc et enfin Oyanotec, le skink caméléon. Ils arrivèrent assez rapidement au fond du puits, leurs pieds pataugeant dans une eau croupie plutôt désagréable. Comme il faisait noir, Paltepoc se hâta d’allumer une torche qui éclaira bientôt un large cercle autour du groupe. C’est dans cette semi-obscurité qu’ils progressèrent dans un couloir bas, obligeant les saurus à se baisser. La paroi était humide et l’air peu respirable. On entendait le suintement constant et régulier des murs de pierre, les gouttes d’eau perlant à la surface de la mousse verte qui avait élu domicile dans le conduit au gré des les interstices de la roche. Les ombres fantomatiques des animaux grouillant ça et là étaient amplifiées par l’effet de la torche. On distinguait des petites silhouettes grisâtres se déplacer sur les murs, tantôt des insectes, tantôt des amphibiens attirés ici par la présence d’eau marécageuse. Toute cette faune souterraine produisait un bourdonnement incessant, presque crispant. Parfois même, Paltepoc sentait un insecte parcourir son dos écailleux, grimpant le long de son épine dorsale, se faufilant subrepticement entre les écailles bleues. Il le chassa avec sa longue queue, produisant un claquement dans l’air qui s’amplifia en écho dans tout le conduit, faisant vibrer les murs et résonner les parois moussues. « Il vaudrait mieux ne pas faire de bruit, sage Paltepoc », chuchota Tzahuanoatl à l’adresse du prêtre. La marche continua ainsi un long moment, sans incidents graves. Une goutte d’eau vint une fois troubler le tranquille cortège, tombant du plafond sur la torche portée par Tzahuanoatl et l’éteignant dans une longue plainte frémissante. Elle fut rallumé aussitôt par le tupac fébrile, certainement plus pour congédier sa peur qui naissait petit à petit de l’attente des combats que pour voir réellement quelque chose. Car on pouvait maintenant pressentir chez tous les membres de l’expédition une très légère frayeur mais qui, à la manière des sons, s’amplifiait à cause de l’étroitesse du conduit. Seul Oyanotec, fermant la marche, gardait son sang-froid et ne montrait aucun signe même d’une légère faiblesse. La sarbacane à portée de main, ses yeux tournant à tout bout de champ dans leurs orbites, sa tête allant de droite à gauche, il donnait l’impression de surmonter sa peur. Soudain, il murmura avec son langage rapide et si particulier : « - Quelque chose, quelqu’un…on épie » La troupe s’arrêta aussi sec. Paltepoc demanda : - Qu’as-tu dit, mystérieux Oyanotec ? De sa voix sèche et avare de mots, le caméléon répéta : - Quelqu’un…c’est quelqu’un. Des yeux brillants. Ici, là… On regarda tout autour sans succès. Personne ne voyait les yeux décrits par Oyanotec. Alors, d’un ton légèrement agacé, Tzahuanoatl demanda : - Que dis-t-il ? Je ne comprends… Il fut coupé dans son élan, il entendit d’abord un léger sifflement frôlant sa crête dressée, puis un cri aigu derrière lui. Il découvrit le cadavre d’un skaven qui dégringola juste devant ses yeux. Oyanotec avait encore sa sarbacane à la bouche. C’est lui qui avait tiré sur le silencieux adversaire du tupac. Mais bientôt, à peine Tzahuanoatl se fut penché sur le cadavre que des formes sortirent des ombres et jaillirent devant le petit groupe. Le skink lâcha sa torche qui, dans un bruit d’éclaboussement, tomba dans l’eau, plongeant aussitôt le tunnel dans l’obscurité. Seuls les yeux menaçants des rats et leurs armes métalliques étaient luisantes, virevoltant dans tous les sens comme autant d’étoiles filantes dans la nuit. Les saurus, bien qu’un peu dépassés par les événements commencèrent à frapper dans la mêlée, le tupac vétéran Tzahuanoatl dégaina sa lame piranha et se jeta en sifflant sur les créatures de l’obscurité. Oyanotec faisait filer vers ses cibles mouvantes de petits aiguillons empoisonnés. Paltepoc se tenait plus à l’écart, tentant de repousser les innombrables griffes indistinctes qui l’agrippaient dans tous les sens. Le combat était rude car les lézards étaient peu habitués à voir dans l’obscurité, et leurs adversaires profitaient de l’effet de surprise et d’une frayeur temporaire. Mais rapidement, Paltepoc se reprit. Tirant parti du fait que ses adversaires l’avaient un peu délaissé pour combattre les massifs et plus dangereux saurus, il commença une petite incantation et, rapidement, le tunnel fut plongé dans un immense éclair de lumière vive. Le prêtre vit les visages ignobles des rats, leurs dents pourris et ensanglantées, leur pelage brun ou roux, leur gueule grande ouverte qui poussait des cris innommables retentissant dans le conduit comme autant de preuves du danger. Quand l’éclair s’effaça et que le noir reprit sa place dans le tunnel, il y eut un silence de mort. Les petits cris d’agonie suraigus s’éteignirent peu à peu, le calme reprit sa place de maître. On ralluma la torche pour constater l’étendue des dégâts. Au sol, Paltepoc dénombra sept skavens, étendus les bras en croix dans l’eau sale. Garmok le saurus avait subi une blessure plus grave. Il exprima son mécontentement dans son parler fruste et archaïque : « - Mal, ça fait mal…Sales rats ! Il cracha au sol sur le pelage noir d’une des créatures. - Calme-toi, Garmok, je vais te soigner. Le prêtre utilisa ses quelques connaissances en médecine et soigna le saurus qui grognait fébrilement. On dut le porter par les épaules pendant la suite du voyage. Heureusement, il n’y avait pas d’autres blessés graves. Oyanotec n’avait pas la moindre griffure, Tzahuanoatl n’ avait qu’une blessure peu profonde à la jambe dont Paltepoc s’occupas rapidement. La troupe fut prêt à continuer. Le conduit se resserrait et l’atmosphère devenait de plus en plus étouffante, une odeur vicié ayant remplacé l’air respirable. Garmok et ses saurus montraient d’évidents signes de fatigue, il peinait à marcher tête baissé et se plaignait constamment de l’attente d’un événement. Tzahuanoatl, toujours en premier ligne, commençait lui aussi à peiner. Il marchait de moins en moins vite, ralentissant toute la troupe. Paltepoc, au bout d’un moment, pris sa place et proposa : « - Peut-être devrions-nous rebrousser chemin. Nous en savons assez et Klaxtenq aura certainement plus de renseignements que nous. D’une voix fatiguée et traînante, le skink répondit : - Non, il faut savoir où mène ce couloir. - Nous sommes trop peu et trop épuisé. Si d’autres rats nous attaquent, nous serons certainement vite maîtrisés. Changeant de sujet, le tupac demanda : - Connaissais-tu l’existence de ce souterrain ? - Non, mais si le Slann dis vrai, il devrait aboutir au temple maudit. Du moins, c’est ainsi que j’interprète ses paroles. A mon avis, les skavens se sont infiltrés dans les méandres de l’ancienne cité temple. De là-bas, ils doivent préparer les plans d’une attaque contre notre cité. Le hasard a fait que ce souterrain était relié au puits du futur temple, et c’est par là que les rats vont s’introduire dans la cité. C’est pour cela qu’il est inutile de continuer, à mon avis. De retour à la cité, nous boucherons le puits et le danger sera en partie écarté, ou du moins retardé. Nos forces sont assez puissantes pour partir en guerre dans la jungle. - Non, on continue… » Il avait prononcé ces dernières paroles avec une lenteur infinie très inquiétante. Il fit quelques mètres de avant lui puis, lâchant d’abord sa torche qui encore une fois s’éteignit dans l’eau, il tituba sur quelques pas, chancela de droite à gauche, et, finalement, tomba au sol sur le ventre comme un vieux sac, éclaboussant Paltepoc qui se précipita vers son ami en sifflant. Le retour fut beaucoup plus rapide. Tzahuanoatl, affaiblit par un mal inconnu, fut transporté par un des saurus. Le pauvre tupac gémissait lamentablement. Paltepoc menait la troupe d’un pas rapide et les saurus se plaignait sans cesse de la vitesse du prêtre skink. Mais il fallait à tout prix éviter un nouvel assaut des skavens. Paltepoc se remémorait les événements troublants de ces derniers temps : la fatigue du Slann, la mort mystérieuse du skink, la poursuite nocturne d’un adversaire inconnu, l’existence d’un souterrain et maintenant la débandade de l’expédition de recherche. Perdu dans ses pensées, il sursauta instinctivement en sentant le son de la voix sifflante du caméléon : « - Le poison fait son effet. Danger. - De quel poison parles-tu, mystérieux Oyanotec ? - Une blessure à la jambe. Peu profonde mais suffisante. - Tu veux dire que ces skavens utilisent du poison ? Notre tupac est dans un état critique, si tu as raison. » Paltepoc ressassa ses pensées. Des ennemis dangereux, bien armés. Ce conflit risquait d’être long… Surtout s’ils agissaient dans l’ombre. Mais son intuition de prêtre lui indiquait qu’il y avait autre chose, un mal plus grand qui menaçait la cité. Il savait que les paroles du Slann, aussi énigmatiques soient-elles, avaient une signification très profondes ancrée dans la nuit des temps. Il imprima dans son esprit de saurien ses mots : « Le danger viendra des roches grises et ternes de l’ancien temple maudit par celui qui sera ». Il y pensait encore quand la clarté du puit de lumière apparut devant ses yeux. Ils étaient arrivés sans encombre à la cité. Dès leur arrivée, Paltepoc fut pris à part par Tuanahok. Il pressentait que quelque chose était arrivé car il n’y avait pas, dans les rues de la cité l’agitation coutumière qui l’anime, les maisons des artisans, les tissus et les plumes de toutes les couleurs, qui égayaient chaque journée passée à la cité. « - Je suis heureux que tu sois revenu avant le coucher de Chotec. Il se passe des événements graves ici. Bon c'est vrai, c'est un peu dégoutant de ma part d'arrêter si abruptement. Mais bon, il faut bien entretenir le suspens. Et comme ça, ça permet au lecteur d'imaginer la suite et de se dire"chouette, j'avais raison!" La suite demain donc si tout va bien. Modifié le 7 décembre 2003 par Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 6 décembre 2003 Partager Posté(e) le 6 décembre 2003 (modifié) Bon, je fais juste un petit coucou, parce que ton texte m'inspire!!! Sinon, dans l'urgence, je prends tout de même le temps de te dire que: - la bataille contre les skavens est très bien faite - les persos bien mis, malgré un manque d'histoire personnelle... Mais bon... Sur ce, je te salue Imperator, empereur saisit d'une fébrile agitation... Eh bien, à peine je reviens, que je dois repartir! Bon, je te promets que dès que j'ai un peu de temps, je repasse!!! Promis! Voilà, voilà... Enfin le temps, moi... Alors: les+: - si quelqu'un en trouve le temps, tu as fait un texte assez long pour que ce dernier puisse en faire une bonne critique! - ton texte est rythmé, agréable à suivre - l'esprit Hl remonte(si ça avait été moi, ils auraient agi comme des HE, je te laisse imaginer...) - la bataille est bien faite (bien qu'avec une fin assez brutale, mais ça permet de maintenir le rythme...) - une trame qui a l'air plutôt dense! les -: - je ne sais pas pourquoi, mais j'ai vraiment cette impression que tu ne dévellope pas assez tes personnages... - des paragraphes un peu denses(tu risques d'en décourager plus d'un s'il ne sont pas tenaces avec cd de 8!) - rien d'autre! les + gagnent haut la main! Je te décerne donc ton diplôme d'auteur! Modifié le 7 décembre 2003 par Imperator Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Feurnard Posté(e) le 6 décembre 2003 Partager Posté(e) le 6 décembre 2003 Moi aussi, je fais un passage. Tout d'abord, contrôles tes paragraphes : c'est vraiment dense ! Ensuite, c'est vrai que l'historique des personnages pourrait être plus poussé. Ca laisse une impression de manque de vie. Mais en même temps, pousser l'historique ralentirait l'histoire et tu ne peux plus te le permettre au vu de la tournure. Bon, sinon je ne vais pas me répéter pour tous les points positifs de tes textes. L'éternel mot de la section (faudrait faire une statistique d'utilisation) me revient en tête : continues ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 7 décembre 2003 Partager Posté(e) le 7 décembre 2003 (modifié) Bonjour tout le monde! Me revoila donc pour la suite de DES SOURIS ET DES LEZARDS. Titre que je vais modifier, au vu de la tournure que prennent les événements, en un plus mystérieux LA MALEDICTION DE PAXTALA...Bon, si certain prefèrent garder l'ancien titre, je peux encore remodifier. Sinon, un petit truc avant de commencer: j'ai suivi les conseils avisés d'Imperator et de Feurnard donc: - j'ai modifié la teneur des paragraphes dans les parties précédentes pour aérer le récit. - j'ai un peu developpé l'historique des persos dans cette nouvelle séquence, en espérant que cela ne coupe pas le fil de l'histoire. Bonne lecture à tous! Dès leur arrivée, Paltepoc fut pris à part par Tuanahok. Il pressentait que quelque chose était arrivé car il n’y avait pas, dans les rues de la cité l’agitation coutumière qui l’anime, les maisons des artisans, les tissus et les plumes de toutes les couleurs, qui égayaient chaque journée passée à la cité. « - Je suis heureux que tu sois revenu avant le coucher de Chotec. Il se passe des événements graves ici. - Quoi donc ? Tuanahok l’emmena à part des autres et commença à lui chuchoter : - Je crains fort que nous ayons été fait par un stratagème de ces choses-rats rusées. Elles n’ont pas laissé Miltelt dans la puits par simple oubli, c’était bel et bien volontaire. Elles avaient insérés dans le corps du pauvre skink un poison violent qui se répand dans l’air et se transmet d’individus à individus. Il faut une forte exposition à ce poison pour l’absorber mais, en quantité suffisante il peut provoquer la mort. - Que veux-tu dire ? - Je crains que la peste se soit introduit dans la cité. Dès ton départ, j’ai vu une dizaine d’ouvriers skinks mal en point et leur nombre croit à une vitesse vertigineuse. La maladie commence à agir et je ne sais pas comment l’arrêter. - La situation est plus critique que je ne le pensais. Il y a bel et bien des rats dans le tunnel du puits. Nous ne sommes pas allés plus en avant car les saurus se fatiguaient et Tzahuanoatl est atteint par un poison inconnu. Peut-être saurais-tu le soigner ? » Les deux saurus amenèrent le tupac dans la cabane du médecin qui pria Paltepoc d’attendre à l’extérieur. Le prêtre skink décida de faire le tour de la cité. Il sentait bien un changement dans l’ambiance, autour de la place principale. Il ne voyait plus les oiseaux multicolores qui venaient se percher sur les toits des habitations pour accompagner les joueurs de flûte de pan, qui s’exerçaient tout les matins sur la place, en face de la grande pyramide de Tepok, demeure du vénéré Hexi-Totl. Paltepoc entreprit de gravir le temple jusqu’à son sommet, chose qu’il avait fait maintes fois mais qu’il craignait aujourd’hui de faire pour la dernière fois. Il avait réellement peur. Pour accéder à l’étage le plus élevé de la pyramide, il fallait d’abord franchir une première série de grandes marches, d’une largeur infinie, qui entouraient la pyramide, délimitant la colline originelle qui avait servi de base à la construction, à une époque éloignée dont seuls les Slanns pouvaient se souvenir. La roche était du marbre, le plus beau marbre blanc que l’on pouvait trouver dans la région. On pouvait presque se voir dedans, tant il était lisse, et, lorsque la saison chaude arrivait, le soleil resplendissait sur les dalles, faisant briller la cité entière d’un éclat incandescent. Paltepoc arriva à la seconde plate-forme, celle où se tenait, solide comme un roc, l’immense pyramide. La regarder était un délice pour les yeux, et le prêtre qui la voyait tout les jours à son réveil ne se lassait pas de sa beauté parfaite. Les épais blocs blancs comme la neige qui couvre les cimes de la chaîne de Sotek visible lorsque le temps y est propice, étaient méthodiquement agencés les uns dans les autres. Pas un qui ne dépassait, tout était lisse, propre, immaculé. Un grand escalier permettait d’accéder aux quatre gradins successifs, mais seuls les prêtres skinks et les gardes du temple avaient l’autorisation de le gravir. Juste devant les marches, comme un condor surveillant sa nichée d’un œil protecteur, se trouvait la statue dédiée à Tepok. Elle prenait la forme d’un grand serpent enroulé autour d’une colonne. Il portait sur les côtés deux immenses ailes dépliées qui formaient une ombre gigantesque sur le sol blanc de la plate-forme. Ses yeux étaient incrustés d’une pierre violacée appelée lapis-lazuli qui brillaient de milles étincelles et envoûtaient quiconque les regardait. Autour de l’escalier, le long des marches, une frise racontant l’histoire de la cité garnissait la roche. Sa construction avait été récente, Paltepoc avait supervisé les travaux de gravure, et le résultat était à la hauteur. Au niveau du troisième gradin, une ouverture avait été percée pour entrer à l’intérieur du temple et accéder aux chambres funéraires des anciens Slanns de la cité. Paltepoc s’arrêta juste avant le quatrième étage, il ne devait pas aller plus loin : à partir de là se trouvait la demeure du Slann, son lieu de recueillement. Il était interdit d’y pénétrer sans l’autorisation du vénéré Hexi-Totl. Les gardes du temple, de farouches guerriers saurus portant sur le crâne le caractéristique heaume d’os et tenant à une main une lourde hallebarde d’obsinite. Ils étaient face à Paltepoc, immobiles comme les statues miniatures de Tepok qui les encadraient. Le prêtre skink commençait à redescendre les marches quand il entendit le grognement sourd d’un des gardes qui le hélait : « Y a le Slann qui veux te voir ! » Paltepoc remonta les marches quatre à quatre et atteignit le gradin supérieur qui dominait toute la cité. D’ici, il voyait toute la cité. Les quatre bassins de frai qui entouraient la cité à ses coins, les temples dédiés aux différentes divinités, l’enclos des sang-froid. Tout était géométriquement parfait, se mêlant dans un tourbillon circulaire. Il passa devant les deux gardes saurus postés à l’entrée et pénétra dans la demeure du Slann. L’ambiance du lieu était encore plus pesante. Il faisait presque noir, seule deux faibles torches éclairés difficilement le palanquin rocheux sur lequel était posé le Slann. Il était devenu une immense masse bouffie et pustuleuse, la teinte pourpre qu’il arborait d’habitude n’était plus qu’une pâle et pathétique nuance mauve, croulant sous des replis de chair ocre. Les grandes paupières étaient closes, la bouche lippue entrouverte, laissant couler un dégoûtant filet de bave verdâtre qui arrosait le lierre grimpant le long du palanquin. Des petits iguanes et des grenouilles grouillaient un peu partout, grimpant sur le ventre de l’imposante créature. Rien ne laissait deviner que derrière ce tas infâme se cachait un esprit digne des plus grands archimages du vieux monde, qui pouvait à tout moment faire basculer le sort de la planète. Paltepoc resta longtemps assis en tailleur devant son maître. Il savait qu’il ne fallait rien dire et attendre. Les mots sortirent soudain des lèvres boursouflées du Slann. Ce n’était que deux ou trois mots sans queue ni tête, sans lien évident entre eux. « Danger…bassin du chagrin…nouveau-né…celui qui sera. » Et il se tut. Paltepoc ressortit perplexe de cet entretien surréaliste. Dehors, Chotec brillait nettement dans le ciel et Paltepoc fut un peu ébloui en sortant. Il réfléchissait encore au message du Slann en descendant les marches. Il n’avait jamais entendu parler du bassin du chagrin. Et l’expression « celui qui sera » avait été utilisé comme pour une personne. Tuanahok l’attendait en bas. « - Les nouvelles sont de plus en plus grave, sage Paltepoc. - Moi aussi j’ai eu de nouvelles. De notre vénéré Hexi-Totl. Paltepoc suivait l’érudit qui semblait pressé. La place blanche était vide, devant lui marchait Tuanahok. Il avait un joli nom, son guide, Tuanahok. Ce nom signifiait en langage skink « connaissance infinie » et l’érudit skink portait bien son nom. Il possédait en effet un savoir encyclopédique, et son grand âge lui avait fait vivre des aventures extraordinaires. Il connaissait bien les hommes de l’autre côté de la flaque car il s’était longtemps entretenu, dans sa jeunesse avec un explorateur tiléen du nom de Marco Colombo. - Tu as parlé à notre vénérable Hexi-Totl ?demanda-t-il au prêtre. - En effet, comment le sais-tu ? - Je t’ai vu sortir de son antre. Et qu’a-t-il dit ? - Des mots toujours aussi mystérieux. Il a parlé du bassin du chagrin, et encore de celui qui sera. Tout cela est bien étrange. Et de ton côté, que sais-tu ? - Klaxtenq est revenu de son expédition, il te racontera ça lui-même. Quant à Tzahuanoatl, je crains que ce ne soit très grave. Le poison des rats agit vite sur lui. Je lui est donné des plantes calmantes, il peut marcher mais est encore très fatigué. Et puis la peste se répand dans la cité, de plus en plus de skinks sont atteints» Ils arrivèrent à la grande volière des téradons, un splendide édifice en forme de dôme surmonté d’un nid géant où étaient élevés les reptiles volants. La matriarche du groupe avait été surnommé par les dresseurs Kai, ce qui signifiait « la millénaire ». Elle vivait à Tlaxtepok depuis plusieurs milliers d’années, alors que la durée de vie d’un téradon n’était généralement que de cinq cents ans. Elle veillait farouchement sur ses petits et ne laissait s’approcher que Klaxtenq, le maître dresseur. Car le jeune kapac était doué pour son âge et possédait une extraordinaire empathie avec les animaux qu’ils côtoyaient tous les jours. Toujours vif et alerte, il faisait en plus un excellent et dynamique dresseur. En le voyant, Paltepoc lui demanda : « - Alors, courageux Klaxtenq, qu’as-tu découvert sur le cite de l’ancienne cité perdue ? - C’est un vrai désastre, sage Paltepoc. Lorsque nous sommes arrivés sur place, il y avait des centaines de rats grouillants autour du monticule rocheux. Ils nous jetaient des pierres et l’un des téradons a bien failli tomber au sol. Il est clair que les choses-rats se sont installés dans les ruines du temple et qu’ils y complotent quelques maléfiques projets. - En effet, la situation devient grave. - Juste avant de partir, j’ai vu que les rats sortaient à la surface. - Tu crois qu’ils vont bientôt donner l’assaut ? - S’ils partent maintenant, ils seront ici dans sept cycles de Chotec. - Il faut boucher le puits de l’autel de toute urgence. Courageux Klaxtenq, je te charge de partir dès maintenant pour voir si une armée de rats se dirige vers la cité. Si tel est le cas, nous prendrons les précautions nécessaires : les malades seront acheminés vers la cité inférieur de Plaqua. Quatzan, le tupac qui dirige cette cité acceptera sans doute de les héberger le temps de la bataille. Il ne faut prendre aucun risque. » Chotec se couchait déjà derrière la jungle somnolente. Klaxtenq partit en reconnaissance. Il revint le lendemain au premier lueur de l’astre lumineux et annonça qu’un énorme contingent de choses-rats parcouraient la forêt vierge, répandant sur son passage le mal et la désolation. Il fut rapidement décidé d’évacuer les malades de la cité vers Plaqua. Klaxtenq, toujours aussi enthousiaste accepta de commander ce petit groupe et de les escorter avec son équipe de téradons. Seuls les lézards assez résistants pour combattre restèrent défendre la cité. C'est tout pour aujourd'hui. Pour la suite, il faudra attendre deux ou trois jours, à cause d'événements inhérents à mon statut de lycéen. A la prochaine! Mr Petch Modifié le 14 décembre 2003 par Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Silver Saurus Posté(e) le 7 décembre 2003 Partager Posté(e) le 7 décembre 2003 Superbe! Enfin une histoire de HL, je croyais que cette civilisation était bannie de la section récits, les personnages sont très sympa, même si on s'embrouille un peu dans les noms par moment ( j'adore le caméléon sniper). La description du temple est très poussée, on distingue mieux l'univers dans lequel évoluent les personnages, on commence à découvrir la trame du plan des skaven et on attends la suite avec impatience . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Feurnard Posté(e) le 7 décembre 2003 Partager Posté(e) le 7 décembre 2003 Du même avis, ça fait plaisir lorsqu'un texte vous plonge dans une civilisation inconnue et vous explique leurs rudiments de vie sans même vous lasser ! J'ai déjà dit qu'il semblait disposer d'énormément d'éléments "fluffiques" au sujet des HL et ne crois pas m'être trompé. En fait, cette impression se retrouve également dans les Annales, ce qui est dire ! Sinon, j'apprécie franchement la manière dont la trame s'épaissit, les dangers se matérialisant peu à peu, augmentant les risques courus ! Il va maintenant falloir jouer serré pour sauver la cité. Enfin, évidemment, un compliment pour le paragraphage qui est beaucoup plus agréable à visualiser. Ca donne vite une aisance à la lecture qui honore le texte lui-même. Bref, vous m'avez compris : En plus, le rythme est génial ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 7 décembre 2003 Partager Posté(e) le 7 décembre 2003 Alors, ça avance bien tout ça! Bon, j'ai pas grand chose à redire... C'est toujours aussi rytmé, c'est presque toujours aussi dense! Pour ce dernier point, faut vraiment aller à l'extrême! (à prendre au second degré...) Je te conseille personnellement ma technique: dhfajhertuahsdfghsdjkghsdkjfhgk dfgsdfgsdfghsdfgsdfhsfghsdfghfh asdfghhsdfjghsdjkfhgjkshd dfhgsdfhsfghdfg sdfghdrfgjhdfgjhdtzuetzutz sthdtzjuzj Ains, les paragraphes seront bien délimités! (ces lignes sans sens représentent les paragraphes...) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 7 décembre 2003 Partager Posté(e) le 7 décembre 2003 (modifié) Bonjour. Je passe juste histoire de répondre aux messages D'abord merci Silver Saurus, ça fait plaisir quand un lecteur se montre. J'ai le plaisir de te dire que Oyanotec, le caméléon sniper, jouera un rôle important par la suite et que je compte bien le réutiliser.(mais comme dirait Imperator:"n'anticipons pas"). J'ai déjà dit qu'il semblait disposer d'énormément d'éléments "fluffiques" au sujet des HL et ne crois pas m'être trompé. Cela tient surement au fait que je travaille avec les deux livres d'armées HL(l'ancien et le nouveau) à coté de moi, et que je vérifie la moindre de mes informations, pour la vraissemblance historique(rattachement à des événements ultérieurs) ou simplement pour le réalisme des personnages(le parler rustique des saurus, la langue plus sophistiqué des skinks). Ceci dans un but de réalisme poussé à l'extrème, car je pense que la civilisation HL est peu connue des joueurs, ainsi que leur mode de vie éloigné de celui d'un humain. Ancrer un texte dans une réalité historique permet de renforcer la sensation de vérité. Je conseille à ceux qui souhaitent faire un récit d'utiliser souvent leur livre d'armée, qui est une source inconsidérée d'idées. Autre chose: les skavens vont arriver et il est possible que je fasse des erreurs sur cette race que je connais peu. Donc, si vous voyez par la suite un défaut dans le texte, n'hésitez pas à me le signaler. c'est presque toujours aussi dense! Désolé Imperator, mais ça risque d'être comme ça jusqu'à la fin ! J'ai un style d'écriture très dense: si tu regardes bien, chacune de mes phrases mesure au minimum une ligne, et certaines vont jusqu'à plus de trois lignes! Baisser ma cadence me demanderait des efforts et gacherait la personnalité de mon texte(je pense). Bon, je l'avoue, ces explications étaient un peu barbantes mais c'est pour indiquer ma méthode de travail. Sur ce, bonne nuit à tous, je me lève tôt demain ! Modifié le 7 décembre 2003 par Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 7 décembre 2003 Partager Posté(e) le 7 décembre 2003 Désolé Imperator, mais ça risque d'être comme ça jusqu'à la fin ! J'ai un style d'écriture très dense: si tu regardes bien, chacune de mes phrases mesure au minimum une ligne, et certaines vont jusqu'à plus de trois lignes! Baisser ma cadence me demanderait des efforts et gacherait la personnalité de mon texte(je pense). Ok, moi, ça peut m'aller, du moment que tu écris la suite! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stryge Posté(e) le 8 décembre 2003 Partager Posté(e) le 8 décembre 2003 Waow !!!!!! (je sais, c'est pas super constructif mais le récit est tellement bien que je ne sais pas quoi dire dessus. ) surtout, N'ARETE PAS CE RECIT !!!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité ravil silion Posté(e) le 9 décembre 2003 Partager Posté(e) le 9 décembre 2003 Voilà qui fait plaisir! j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce récit pour le moins original. Tout est là pour passer un bon moment: une race peu commune, un bon scénario, et peu de fautes d'orthographe (vraiment rare pour un auteur amateur si c'est le cas). je te félicite et t'encourage pour la suite, je reviendrais lire le reste, promis. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité zangdar Posté(e) le 9 décembre 2003 Partager Posté(e) le 9 décembre 2003 Bravo a toi j'attends la suite de ton récit avec impatience... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 10 décembre 2003 Partager Posté(e) le 10 décembre 2003 Rebonjour à tous! et peu de fautes d'orthographe (vraiment rare pour un auteur amateur si c'est le cas). Bon, pour tout dire, même si c'est mon premier récit sur Warhamer Forum, ce n'est pas tout premier. Et puis l'orthograhe, je suis un maniaque de l'ordre, ça aide pour se corriger automatiquement(par contre, ça se soigne pas). Sinon, voila la suite du récit, avec la tant attendue bataille contre les skavens(bon, je débute en description de batailles). Bonne lecture. Paltepoc regardait le grand convoi entrer dans l’obscurité de la forêt. Puis, avec l’allure d’un général avant une bataille, il se retourna pour regarder l’armée de lézards qui patientait à l’ombre des marches de la pyramide. Il y avait plusieurs régiments de saurus, des cohortes de skinks, des petits groupes de kroxigors et trois stégadons impatients qui grognaient et soufflait dans l’air, déplaçant des nuages de poussière. Les gardes du temple, par devoir sacré, avait du partir avec Hexi-Totl pour assurer sa protection, si bien que l’unité d’élite de la cité n’était pas là. Le Slann Zlox-Quex, lui, avait décidé de rester. Les trois prêtres skinks de la cité n’aurait pas suffi à contrer un trop grand vent de magie et il fallait une présence rassurante sur le champ de bataille. Sa garde, bien que plus petite, jouerait certainement un grand rôle dans la bataille qui se préparait. Tzahuanoatl, malgré sa maladie, avait insisté pour rester. Les plantes de Tuanahok semblaient l’avoir remis sur pied et il pouvait de nouveau combattre. Cependant, le médecin avait déclaré que sa santé était plutôt précaire et qu’il devait se reposer jusqu’à la bataille. Paltepoc avait définitivement pris les rênes de l’armée. Pour une raison inconnue, les habitants étaient galvanisés par sa présence et lui obéissaient facilement. Après avoir fait boucher le trou du puits, il décida de construire un mur de pierre autour de la ville. Le délai de sept jours suffisait et, au moins, cela limitait le caractère interminable d’une trop longue attente qui pouvait ronger les nerfs du plus flegmatique des saurus. Mais malgré cela, ces sept jours passèrent difficilement. D’autant plus difficilement que la maladie continuait de décimer des groupes de guerriers et l’armée rétrécissait à mesure que l’ennemi approchait. Paltepoc craignait beaucoup pour l’issue de cette bataille décisive pour la survie de toute une cité. Le ciel s’assombrissait, le soleil paraissait briller d’une lueur mauvaise, toute la jungle tremblait au rythme désordonné des pas inquiétants des skavens, chassant la moindre forme de vie dans d’insondables replis sombres, les acculant dangereusement vers une ruine et une destruction sauvage. A l’aube du sixième jour arriva la bataille. Ils avaient surgi de partout et nulle part à la fois, rejetés par la forêt dans un désordre total. Le mur de pierre n’avait pas tenu longtemps et, à l’aide d’une poudre explosive, les skavens l’avaient rapidement fait sauter. Les premiers au contact arrivèrent du côté des bassins de frai des skinks. Il se répandait sur le sol comme de la lave, grouillant dans un vacarme assourdissant. Des groupes de kroxigors tentaient de les maîtriser en tapant dans la marée sombre mais la rapidité des rats leur permettaient d’esquiver les coups lourdauds des massifs lézards. Un régiment de saurus arriva à la rescousse mais, ils furent surpris par une seconde vague d’ennemis sautant des arbres et de toit en toit pour mieux éviter les coups. Dans le ciel encore lourd d’une nuit d’attente pénible, Chotec refusait de se lever, comme pour garder la pénombre sur le drame qui se jouait sous ses yeux. Et dans cette obscurité incertaine, des milliers d’yeux brillaient comme les souvenirs enfouis des étoiles nocturnes. Paltepoc, perché sur le dernier gradin du temple, semblait revivre l’attaque dans le tunnel et implorait le dieu soleil de leur venir en aide. Mais ce dernier dormait encore et faisait durer la terreur de ses sujets innocents. Après les groupes désordonnés qui affaiblirent les flancs des lézards vinrent les troupes d’élite des skavens, des guerriers aux armures luisantes et aux armes impressionnantes. Ils maniaient leur hallebarde avec une force inouïe pour des êtres si chétifs. Perçant le gros des forces de la cité, ils se rapprochèrent du ziggourat de Quetzl, premier temple de la cité en forme de pyramide miniature. C’est là que se trouvait Kitzl, un des trois prêtres de la cité. C’est à ce moment qu’arrivèrent les stégadons. Ils marchaient sous les cris désespérés de leurs cavaliers skinks, faisant trembler le sol à chacun de leurs pas. Leurs cornes s’enfoncèrent dans le flanc des troupes de choc dans un abominable flot de sang. Les armes tranchantes et empoisonnés des rats se plantèrent dans la peau écailleuse des immenses monstres. Ils grimpaient le long de la crête des stégadons pour pouvoir atteindre les cavaliers qui repoussaient les attaques avec leur lance d’obsinite. Kitzl tentait d’aider les lézards, il lançait frénétiquement des sorts. Mais son élan magique s’arrêta lorsque la lame ensanglantée d’un assassin se planta entre ses écailles vertes. Il sentit une brève douleur et son âme monta peu à peu retrouver les Anciens, alors qu’autour de lui les cris stridents jaillissaient des deux côtés. Les renforts de saurus accoururent pour prêter main-forte au reste de l’armée. Car étaient arrivés des rats plus gros, et composés de métal brillant et suintant. Ces abominations déchiraient les patrouilles de skinks qui leur tournaient autour en décochant avec leurs sarbacanes des pointes souvent fatales. Mais la situation s’aggravait d’heures en heures : les rats débarquaient par centaines sur des hommes-lézards épuisés par la maladie. Le fourbe plan de ces immondes créatures semblait fonctionner. De son côté, assis près du vénéré Slann Zlox-Quex, Paltepoc tentait de renverser le cours de la bataille. Il usait de sa magie pour balancer sur ses innombrables ennemis des éclairs de lumières incandescents qui illuminaient le ciel sombre. De son perchoir, il pouvait suivre les combats qui influençait l’issue de la cité, penchant tantôt d’un côté de la balance, tantôt de l’autre. Près des bassins de frai, les kroxigors parvenaient à repousser assez loin les nuées grouillantes de leurs adversaires mais au niveau du temple de Queztl, les troupes d’élite skavens mettaient en pièce les stégadons qui ne tenaient plus en place, fuyant dans une catastrophique débandade. Dans l’ombre des murs se déplaçaient une silhouette obscure et indistincte. Paltepoc n’y prêta pas attention, il cherchait des yeux quelque chose qui ressemblerait à un magicien. C’est alors qu’arriva du fond de la mêlée le général des rats. C’était un grand rongeurs au poil gris argenté. Il portait sur lui une armure qui brillait d’une inquiétante lueur sombre et noire. D’un geste, il concentra son énergie jusqu’à former une immense source de puissance qui traversa le terrain. Paltepoc vit alors Zlox-Quex lutter contre ce pouvoir malfaisant. Mais il était trop tard : une unité de vaillants saurus se transformait déjà en une troupe affaiblie par la maladie, terrassée par la peste. La mage s’avançait comme un dieu parmi ses soldats, il profitait de l’avancée du front pour se rapprocher des plus grands temples qu’il détruirait avec un plaisir certain. Le Slann réagit alors à cette menace. Bougeant harmonieusement ses longs doigts crochus, il forma une immense boule de feu qu’il envoya d’un geste habile vers le sorcier. Ce dernier, un sourire narquois sur ses lèvres sales qui laissèrent apparaître des dents infectes, annula la magie du puissant Slann sans faire un seul bruit, le sort se désagrégea avant d’atteindre sa cible. Et il avançait toujours dans les rangs parsemés de morts divers. Chotec refusait toujours la prière de Paltepoc. L’arrivée d’un groupe de rats rongés par la peste portant des encensoirs mortels mit fin au contrôle de la périphérie de la ville. Le temple de Quetzl était tombé depuis longtemps, le gros des guerriers hommes-lézards était réuni sur la première plate-forme du temple, face à l’imposante statue de Tepok. Paltepoc commença à préparer un sortilège pour permettre au skinks lanceurs de javelots de mieux toucher leur cible. Une ombre se profila derrière lui. Son instinct animal le poussa à se retourner. Face à lui se tenait un rat vêtu de noir. Ses deux yeux visèrent le regard affolé du prêtre avant de se jeter sur lui. Paltepoc reconnut le mystérieux visiteur de la nuit passé. La silhouette fantomatique, l’ombre inquiétante, le premier présage. D’un bond rapide, s’équilibrant tant bien que mal avec sa queue, il évita l’assaut. Mais les deux armes effilées que portait son adversaire lui prédisaient une fin proche. Ce fut à ce moment là que surgit inopinément Tzahuanoatl. - Pars, sage Paltepoc ! Je tente de le retenir. Sautant sur l’assassin skaven avec l’énergie du désespoir, il l’entraîna dans une formidable chute le long des escaliers pentus de la pyramide. Pendant ce temps, le prêtre skink était entré à l’intérieur de la pyramide. Il comptait ressortir sur le troisième gradin. Dans les couloirs sombres du temple, son regard croisa celui de Tuanahok. Après un moment d’hésitation, il chuchota : « - Que fais-tu ici ? - Je me trouvais sur le troisième gradin, mais j’ai du fuir car les rats sont maintenant parvenus au premier étage, et je crains qu’ils n’arrivent bien vite en haut de la pyramide. - C’est un désastre ! Notre vénéré Zlox-Quex risque de mourir ! - N’aie crainte pour lui, sa garde le protège efficacement. Mais nous, nous ne sommes pas en sécurité. Ils restèrent un moment interdit, se regardait l’un l’autre dans la pénombre du temple, ne voyant que les pupilles de leur vis à vis. Enfin, Tuanahok proposa : - Je connais un souterrain pour parvenir à la volière des teradons. J’ai cru remarquer que nos reptiles volants tenaient bon, et que d’ailleurs, les skavens avaient occulté cette partie de la cité. » Paltepoc ne comprit pas tout au raisonnement du médecin. Il se contenta de le suivre dans les méandres labyrinthiques du souterrain. Ils ressortirent à la surface au niveau de la volière. Kai se battait farouchement pour sauvegarder sa ponte. Tuanahok monta sur le dos écailleux et rugueux de l’animal. Il demanda Paltepoc de faire la même chose ; mais le prêtre hésita. Un trop long moment car, à sa grande surprise, le général des skavens se posta face à lui dans son armure argenté. Il crut voir un instant une étrange rune sur le dessus. Cette armure l’inquiétait, elle était emplie de pouvoir magique. Alors que l’adversaire se jeta sur lui, il ne dut son salut qu’à la réaction rapide de Kai qui, prenant son envol, l’enserra dans ses serres puissantes, le soulevant du sol. Le skaven pesta et cracha alors que l’animal prenait de l’altitude et que Tuanahok aidait son ami à monter sur le dos du reptile volant. Voila. Une fin en queue de poisson, ou plutôt en queue de téradon, pour cette partie. Mais le récit continue! Je posterai sans doute la suite vers la fin de la semaine. Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Feurnard Posté(e) le 11 décembre 2003 Partager Posté(e) le 11 décembre 2003 Moi non plus je ne vois pas le plan... trop subtile ! A la HL ! Toujours très agréable, ce récit. Avec une pareille plume dans l'équipe, qu'a-t-on à craindre pour le RC ? Rythme d'envoi rapide, facilité d'écriture évidente et histoire structurée : tous les atouts ! Une situation dramatique dans laquelle tu jettes la cité, avec peut-être un peu trop de descriptions des différentes forces. Il est plaisant d'entendre la charge des tégadons (c'est bien eux, rassures-moi !?), moins déjà celles des encenseurs. Mais c'est personnel, laissant trop l'impression d'un rapport de bataille dont heureusement ton texte se dégage aisément par l'interprétation des combattants ! Encore deux textes et c'est fini ! Ou un ? Aucune importance, c'est génial de A à Z, avec à chaque fois un récit meilleur que l'autre. J'espère que tu nous en serviras encore pour des années ! Feurnard, qui trouve que sa critique se termine sur une notre trop positive pour être sincère mais qui voit pas comment améliorer . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 11 décembre 2003 Partager Posté(e) le 11 décembre 2003 Feurnard, qui trouve que sa critique se termine sur une notre trop positive pour être sincère mais qui voit pas comment améliorer Ben, je vois pas pourquoi... Je suis totalement d'accord avec toi! Par contre: Encore deux textes et c'est fini Ah ben non! Je sais bien que toute bonne chose a une fin, mais quand même... On voudrait bien profiter encore un peu... Donc, je trouves que Feurnard est déjà trop négatif... Il envisage une fin! (franchement, tu peux continuer longtemps, pour moi, à chaque fois, tu me captive!) Allez, vite encore pleins de suites des aventures HL! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité ravil silion Posté(e) le 11 décembre 2003 Partager Posté(e) le 11 décembre 2003 QUOI??? SEULEMENT DEUX TEXTES??? Par pitié, j'espére qu'il n'en reste pas seulement deux! une si bonne histoire se doit d'être plus longue! vivement la suite! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 11 décembre 2003 Partager Posté(e) le 11 décembre 2003 (modifié) Ah ben non! Je sais bien que toute bonne chose a une fin, mais quand même... On voudrait bien profiter encore un peu... A vrai dire, je ne compte pas arrêter de si bon chemin. J'en ai encore pour 4 ou 5 parties, selon mon idée. Je suppose que ce ne sera jamais trop long... Moi non plus je ne vois pas le plan... trop subtile ! A la HL ! J'espère que la suite te plaira. J'avais prévu depuis le début de détruire la cité et de recentrer le récit sur Paltepoc et Tuanahok. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises! Mr Petch Tiens, salut ravil sillion! je vois que tu as changé d'avatar. J'espère que c'est pas à cause de moi... Modifié le 11 décembre 2003 par Mr Petch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.