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L'iris des Ethar


Poupi

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C'est reparti pour la critique. Comme d'habitude je vais oublier la moitié de ce que j'ai en tete. Et comme d'habitude je devrai y revenir.

Naturellement j'ai tout lu ( en perdant 1/10e dans chaque oeil, merci l'écran plat ).

Commencons d'abord par la ou je me suis arreté c'est à dire la famille décimée. Soyons clair ce passage est raté. Autant l'idée de créer des personnages attachants pour les éliminer d'un seul coup est interessante, mais la manière dont tu le fais entache le tout pour deux raisons principales. La première est cette rechute vers le bourrinisme. Des têtes arrachées, des membres dispersés à la pelle... Cette surenchère de gore décrédibilise ton passage! Au lieu d'être choqués, on rit de bon coeur :D Deuxièmement, l'émotion n'est pas au rendez-vous. Trop de bambins dont on n'a pas eu le temps de s'attacher et un rythme beaucoup trop rapide ce qui confirme ma thèse du " coup de speed bourrin ". Enfin de compte, on trouve que cette mort accélérée de nos héros est indigne. On en vient même à se demander pourquoi on a lu toute la saga pour les voir finir ainsi? On reste sur une sacrée frustration.

La deuxième partie de ta saga ( c'est à dire celle avec le chaos ) m'avait très peu inspirée au départ. Mais je dois dire que tu ne t'en tires pas mal malgré quelques bémols. Le mélange des race ( que foutent ici des nains du chaos? ) digne de la campagne d'Albion, le coup de la prophétie ( qui m'a inévitablement fait penser a N'Kari qui pourchasse la descendance d'Aenarion ) vu vu et revue ainsi que les relations parfois tirées par les cheveux entre les personnages ( j'y reviendrai ).

Mais il y a naturellement du bon et même du très bon. Mention spéciale pour le personnage de Triocculus car même si sa prise de conscience était inévitablement prévisible, j'ai été agréablement surpris que tu la retardes au maximum. La scène de la chèvre dans le sous-sol de l'hotel était aussi une belle réussite car tu as as très bien imaginé et décrit la perversion de la dévote. Etrangement cette description de la perversion est une constante positive dans ta saga :lol:

Vient aussi la relation dominant / dominé entre les deux chamans ( Ubrianis et l'autre dont j'ai oublié le nom ) qui se renverse presque. Et c'est ce presque qui fait toute la différence! Puisque malgré son chantage il reste toujours en position d'infériorité. Bref que du bon.

On aborde à présent d'autres points négatifs. Tout d'abord le langage des chaotiques. Tantot beauf tantot mondain. Bien que la tribut vénère Slaanesh, ils restent des barbares ne l'oublie pas.

Je t’en prie, charge-toi toi-même de prévenir notre tribu… Je ne veux pas subir le spectacle de Trioculus et de son mignon

Cette phrase me parait incongrue venant d'un gros bourrin à 4 bras.

On revient maintenant à Arion. Que dire? Il devient de plus en plus dark et la scène de l'interrogatoire ne fait que révéler sa faiblesse d'âme. Bizarrement je trouve qu'il a perdu son charisme des débuts ( avec le comte humain ) pour se transformer en Druchii lambda, même si je pense que sa repentance est proche...

Tirianis devient discrète ce qui n'est pas plus mal. Malgré sa soumission au démon je crois qu'elle a pris du plomb dans la cervelle. A contrario d'Arion, elle devient bien intriguante et je me demande quelle fin tu lui reserves. ( Pitié pas de tete et de membres éparpillés... )

Ce qui me fait penser à une autre bonne scène. Celle de la discussion entre Finubar et son conseiller ( Sheratam je crois ). J'ai du mal à cerner ce qui m'a plu dans cette scène... Sans doute la désinvolture qu'ont ces deux elfes de parler d'un troublion comme Arion.

J'embraye sur deux détails que j'ai oublié. Le 1er n'a aucun rapport avec ce que j'ai écrit plus haut mais c'est au niveau des scènes plus ou moins sexuelles. Soyons cru, je trouve que tu insistes trop sur les seins. Je ne te demande pas de me faire un kamasutra d'heroic fantasy mais il y a des tas d'autres " parties " du corps féminin que tu pourais décrire et rendre sensuelles! Les jambes, le ventre ou meme des parties plus insolites comme le cou, l'expression du regard etc... Les seins c'est un petit peu " facile " :wub:

Parenthèse fermée, je repars sur Finubar et un détail qui m'a vraiment interpelé. C'est que même lui, ce roi phénix des plus orgueilleux à un conseiller qui dépasse son role et devient presque son mentor. Et en faisant un petit saut dans le passé on se rend compte que presque toutes tes relations entre personnages sont empreintes de paternalisme : Lexaria => Tirianis, le halfling => Comte et son fils voire le vieux chaman androgyne => Ubrianis. Et vu comme finissent les " élèves " on peut se demander si ce n'est pas une critique de la " désobéiance " comme la plupart des tragédies?

Encore un autre point positif est que la ou tu annoncais une perte de qualité ( a cause de tes exams ), on ne la ressent que peu contrairement a ton dernier post très plat.

Pour conclure : même si j'ai du mal à cerner ce que tu as voulu faire dans la première partie de ta saga ( trop courte pour etre un récit, trop longue pour être une intro ), tu t'es bien rattrapé dans la seconde. Seulement j'ai l'impression que tu as de plus en plus de mal à réunir les personnages et expliquer leurs rapports sans que cela ne paraisse tiré par les cheveux. Si tu n'as pas de trame de départ, n'essaie pas de complexifier d'avantage ton récit car tu risques de t'y perdre et aboutir sur une conclusion aussi foireuse que le dernier Indiana Jones ( Nous ne sommes pas seuls :P ). Si par contre tu as ta trame et que tu veux t'y tenir, je te conseille aussi de ne plus trop retarder la chute finale car à force d'étirer ta saga ( défi personnel dans doute ? ) tu finis par l'essouffler, comme en témoigne ton dernier post.

1er EDIT : je laisse les fautes à miss et mister bescherelle :)

Modifié par Kayalias
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Salutations depuis le Japon,

Tout d'abord Poupi, bon retour. Comme d'habitude, ta régularité et ta constance font plaisir. (S'il est une chose que j'exècre, c'est bien les auteurs qui postent un début suffisamment prometteur pour capturer un lecteur puis ne finissent pas leurs nouvelles.)

Gros mécontentement, niveau scenario.

Pardon? Le prisonnier se coupe la langue durant une séance de question? Tu veux dire que personne ne lui a pose de gouttière? J' hallucine devant des bourreaux aussi incompétents. Aucun des gardes ne l'aurait donc convenablement préparé a la question?! (Tout juste attache sur une chaise?). Et Arion se serait donc fait avoir comme un bleu?! Dans ces conditions, qu'il délègue la torture a des professionnels et qu'il participe a des batailles rangées si c'est ainsi qu'il excelle. "Cœur de drucchi" ? Sur le champs de bataille alors... car c'est a croire qu'il torture pour la première fois.

Évidemment, une victime de torture avec une gouttière dans la bouche ne dispose pas de sa pleine liberté articulatoire. Ses propos sont péniblement audibles (un peu a la manière d'un trisomique profond, type trisomie 21 libre). D'où l'art du bourreau de savoir "questionner" : réponses en oui/non ou mot unique.

(Pour info, ce sont deux petites pièces de métal que l'on place a la commissure de la mâchoire pour empêcher son actionnement. Aujourd'hui il n'y a -je l'espère- plus guère que les vétérinaires qui s'en servent. Et peut-être également les malades atteints de bruxisme, mais j'imagine que la médecine dentaire a du faire des progrès depuis.)

P.S. Je crois que gouttière est un terme médical.

Il doit probablement exister un terme idoine pour la "gouttière de torture", mais je l'ignore. Si quelqu'un le connait, qu'il le fasse partager svp.

P.P.S. Edit pour Kavalias,

De l'ironie, sans doute pas, du sarcasme, sans doute aucun.

Modifié par emanuel
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Gros mécontentement, niveau scenario.

Pardon? Le prisonnier se coupe la langue durant une séance de question? Tu veux dire que personne ne lui a pose de gouttière? (pour info, ce sont deux petites pièces de métal que l'on place a la commissure de la mâchoire pour empêcher son actionnement. Aujourd'hui il n'y a -je l'espère- plus guère que les vétérinaires qui s'en servent. Et peut-être également les malades atteints de bruxisme, mais j'imagine que la médecine dentaire a du faire des progrès depuis.)

Au départ je pensais que c'était de l'ironie... Mais je ne crois pas qu'Arion pouvait se douter que son interlocuteur allait se crever les yeux et se déchirer la langue. De toute facon ca n'a pas d'interet puisque le sectateur n'en aurait dit plus. S'il ne s'était pas mordu la langue, il se serait suicidé avec ses lames...

Bref si y a une incohérence dans le scénario c'est pas à ce niveau :P

( Ah oui c'était a Poupi de répondre )

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Ouf! Enfin la reprise! (J'ai dûs tuer une personne par semaine pour supporter en attendant (mais ne le dîtes pas à la police, j'ai pas envie de retourner en taule/asile (ça dépends des fois))).

Le premier passage m'a plu, principalement parceque le prisonnier parle enfin. Mais après 2 mois d'attente, tu aurais pus développé. Je ne veux pas non plus dire que tu aurais du faire un monologue digne de Cyrano de Bergerac, mais faire plus d'une ligne, parcequ'avec toute cette attente...

Mais à part ça, le passage m'a plu

Le deuxième, je le trouve un peu plat. L'attaque du village qui n'a aucun intérêt pour la horde, n'en a pas beaucoup plus pour le récit. Il nous donne quand même des infos, c'est bien, mais il aurait fallu enrichir l'attaque du village en détail, histoire de ne pas avoir l'impression de lire un extrait de 4° de couverture, ou un morceau de programme TV.

Par contre, le troisième passage, je n'y trouve asolument rien à redire. Je pense que la ville de Poznań est celle où il y a les secateurs déjà mentionnés.

@ Kayalis:

vieux chaman androgyne => Ubrianis
Tu veux dire Libidas (le nom de l'androgyne)=>Ubris, ou bien Libidas=>Tirianis (peu probable)?
Concours ICN business School : 11e / 500.
:P Modifié par haldu
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nordiques qui n’avaient rallié le culte informel de Trioculus

Faut quand même mettre le 'pas'

Alors un court passage qui m'a quand même fait penser à un autre problème, efin une autre remarque. Il y a tout au long du texte une triple opposition : le père et le petit fils qui va venir mais au ssi trio et les gars du chaos. Je me demandais si tu nous avais pas prévu un 'ennemi de mes ennemis est un ami' même si je vois pas trop quel camp avec quel camp. Je dirai impossible pour les chaotiques pures souches ce qui laisserai une affaire de famille. Pourtant y a la prophétie donc je le vois pas non plus. Alors : suite !

@+

-= Inxi =-

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Merci de ces retours ! :wink:

Etant donné la teneur des commentaires, je suis bien oblidé d'y consacrer quelques lignes.

Tout d'abord, je comprends le manque de "punch" qu'on peut ressentir après une pause de 2 mois (d'autant plus que les 3 petites scènes ne font aps beaucoup avancer les choses) ; j'aurais du prendre en compte cet aspect feuilleton et mieux placer ma coupure. Je préviens donc que les choses vont encore se mettre en place durant 1 ou 2 posts et qu'après, ça va bien s'acélérer.

Sur la gouttière, effectivement, j'aurais du y penser, mea culpa :shifty: D'autant plus que je sors justement de la lecture d'un bouquin sur les interrogatoires au fil des siècles... shame on me.

En fait, sur le coup, quand j'ai écrit la scène, j'étais plus focalisé sur l'aspect psychologique, et je me préoccupais surtout de faire une opposition entre la folie dégoutante de l'hérétique et la dureté de coeur d'Arion. D'où une mort que je voulais bien ragoutante.

Comme dit, ça n'a pas de grosse incidence sur le scénarion, je n'aurais pas eu trop de mal à trouver une autre méthode de suicide. Mais je comprends que ça fase tâche.

Sinon, je suis content d'avoir mes 4-5 lecteurs fidèles même après la pause estivale :lol: Voilà la suite, une scène d'elfe à nouveau :

Chapitre 9

La trame du Destin

-Le Prince Harès Iris, ambassadeur des forces du Vieux Monde, annonça le héraut d’un ton protocolaire, tandis qu’un nouveau venu entrait dans la Salle de Conseil.

Cette salle de dimension moyenne se trouvait au cœur du Grand Palais de Lothern ; bien qu’elle soit richement décorée, son ornementation pouvait paraitre sobre comparée à celles d’autres pièces : ici, nulle tapisserie bariolée ou dorures sur les parois, mais de simples bas-reliefs figurant la lignée des Rois Phénix, Finubar y compris. Celui-ci trônait au centre de la table de chêne qui se trouvait au centre de la pièce, entouré de ses plus proches conseillers politiques et militaires, ainsi que de ses habituels gardes du corps, qui, debout et immobiles, encadraient le fauteuil du monarque.

Depuis le début de la Tempête, le Conseil de Guerre d’Ulthuan se tenait régulièrement, et le Roi Phénix l’avait présentement convoqué pour entendre les doléances du dernier messager des bataillons envoyés sur les terres des hommes. Le messager en question, une fois entré dans la salle, s’avança prudemment jusqu’à la table du Conseil, qu’il salua d’une brève inclination. Lorsque son souverain l’eut autorisé à parler, l’elfe prononça d’un ton grave :

-La situation se complique dans le Vieux Monde. Tandis que la horde du Seigneur Archaon s’enfonce davantage vers le sud-ouest, au Nord, nous assistons à une deuxième vague d’invasions, visiblement les « retardataires » de la Tempête. Cette deuxième arrivée de barbares nous empêche de canaliser nos forces sur la horde principale.

Marquant ici une légère pause, l’émissaire acheva par :

-Je vais être très clair, nobles membres du Conseil : il nous faut plus de troupes.

Quelques murmures traversèrent la table, jusqu’à ce que le Prince Sheneac n’exprime le sentiment de chacun par ces mots :

-Le Conseil est pleinement conscient des difficultés que vos troupes ont à affronter, mais nous devons également tenir compte des besoins d’Ulthuan : les pillages des nordiques et des druchii n’ont jamais été aussi nombreux, et les séditions se multiplient à l’intérieur même de nos Royaumes.

Un murmure approbateur célébra ces paroles, tandis que le Prince Iris prenait un air crispé. Afin de ne pas s’éterniser sur ce sujet, Laestriana, qui représentait la Tour Blanche au Conseil, demanda de sa voix claire :

-Qu’en est-t-il de vos soucis logistiques ? Les derniers rapports qui sont parvenus au Conseil faisaient état de problèmes de communication avec vos alliés autochtones.

L’émissaire secoua la tête d’un air mitigé.

-Notre coopération avec les troupes de l’Empereur Karl-Franz ne cesse de croître en performance, expliqua-t-il. Néanmoins, de graves décalages demeurent ; ces humains ont une manière de gérer la guerre qui nous est tout à fait étrangère, et à vrai dire, nous aurions grand besoin également de membres d’état-major plus aptes à collaborer avec la logistique de l’Empire des hommes.

Les discussions chuintantes s’éveillèrent à nouveau, entrecoupées de silences gênés : les héritiers de grandes familles qu’étaient les membres du Conseil étaient rarement de grands voyageurs, et ils sentaient qu’ils payaient leur méconnaissance du Monde Connu. Finalement, l’un d’entre eux, agacé que l’on pointe du doigt l’elfocentrisme des états-majors d’Ulthuan, fit remarquer d’un ton railleur :

-Vous êtes sur le Vieux Monde depuis le début de cette guerre, Prince Iris ; où irions-nous chercher quelqu’un qui ait une connaissance des mœurs humaines plus large que la vôtre ?

-Ici ! tonna une voix autoritaire en provenance des portes de la salle.

Outrés par ce défi à l’étiquette, les membres du Conseil se levèrent pour voir le Prince Arion Ethar qui avançait à grands pas jusqu’à eux, le héraut chargé de garder les portes de la salle courant derrière lui ; apparemment, usant de son insolence habituelle, Arion avait passé outre l’interdiction de déranger le Conseil et était entré malgré les avertissements du roturier. Finalement, lorsque les deux elfes parvinrent devant la table, le valet, voyant qu’il ne pouvait plus empêcher le Prince Ethar de parler au Conseil, se résigna à l’annoncer avec un retard assez dérangeant.

-Eh bien, euh… articula-t-il, essoufflé. Le… Le Prince Arion Ethar !

Cette parodie de protocole était inutile, l’ensemble des elfes présents ayant reconnu le Prince Cœur de Druchii autant à son apparence qu’à ses manières. Ne sachant comment réagir, l’ensemble des conseillers tournèrent leurs visages troublés vers Finubar qui, en vétéran courtisan qu’il était, parvenait à garder une figure impassible. Enfin, tandis qu’Arion s’inclinait sommairement devant son souverain, le monarque déclara d’un ton monocorde.

-Prince Ethar… il y a quelques années, il eût été impensable de vous voir troubler le Conseil de la sorte.

-Il y a quelques années, répondit Arion du tac au tac, il eût été impensable que le Conseil se réunisse et que je n’en fasse pas partie.

La colère apparut sur le visage de bien des membres du Conseil, face à ce nouvel affront. La remarque du Prince Ethar était néanmoins pertinente : à l’époque où il ne portait pas encore son sobriquet de Cœur de Druchii, Arion était un courtisan très populaire et il était convié à toutes les réunions importantes. En promenant son regard le long de la table, l’héritier des Ethar sentit sa colère s’enflammer contre ces gens qui, quelques décennies auparavant, se prétendaient ses amis, et qui maintenant qu’il n’était plus aussi bien famé, préféraient se trouver d’autres appuis politiques.

Arion chercha délibérément le regard de Laestriana, dont il avait été très proche à une époque ; mais la magicienne fuyait délibérément son iris éclatant, paraissant encore plus troublée que les autres attablés par l’irruption du sinistre personnage. Alors l’iris des Ethar retourna à Finubar, qui semblait plongé dans une profonde réflexion, comme si la répartie d’Arion l’avait précipité dans une méditation sur l’étrange cours des choses. Mais l’heure n’était pas à la philosophie, et le Roi Phénix finit par déclarer d’une voix autoritaire :

-Le Conseil est disposé à vous entendre, Prince Ethar.

Plusieurs exclamations contenues de surprise, voir de protestation, se manifestèrent autour de la table, mais la parole du roi était irrévocable, et le Prince Ethar saisit l’occasion qui lui était offerte.

-Merci, Altesse, murmura-t-il d’un ton déférent en s’inclinant à nouveau, avant de se relever et de proclamer d’une voix autoritaire : J’ai d’excellentes nouvelles à rapporter au Conseil. La mission que j’avais reçu dans le Royaume de Saphery a été menée à son bien, et le mal y a été extirpé à la racine.

Plusieurs commentaires à voix basse, mi-satisfaits, mi-méfiants, occupèrent le silence qui suivit cette déclaration. Un des attablés, qui portait à la poitrine l’insigne de l’Ordre de Hoeth, se permit de prendre la parole :

-En ce qui me concerne, j’ai reçu à ce sujet certains rapports assez troublants sur la mort de l’un de vos prisonniers.

Une véritable haine s’installa dans le regard d’Arion, tandis que son iris se braquait sur le noble de Saphery.

-Un fou furieux qui s’est suicidé devant mes yeux, cracha-t-il avec mépris. Si l’Ordre de Hoeth désire quelque éclaircissement sur cette affaire, je répondrai à n’importe laquelle de ses convocations ; mais nous sommes ici pour traiter de thèmes plus graves.

Son interlocuteur se renfrogna en gardant le silence. Grâce à ses complicités politiques au sein de la Tour Blanche, le Prince Cœur de Druchii s’était assuré de ne pas être inquiété par l’Ordre, et il était probable que jamais la lumière ne serait faite sur cette étrange histoire. Arion cependant avait repris la parole pour lancer à la cantonade :

-Les troupes dont je disposais sont donc libres d’être réaffectées. Par ailleurs, je pense qu’il est inutile que je fasse mon propre éloge pour que le Conseil convienne que je suis tout à fait apte à me joindre aux officiers stationnés dans le Vieux Monde : j’ai un excellent passé militaire, et la Cour de Lothern s’est toujours montrée satisfaite de mes tractations avec les humains du temps où j’étais Ambassadeur….

Un curieux frisson traversa l’assemblée à l’évocation de ce temps où Arion Ethar faisait encore modèle de vertu en Ulthuan.

-Pour finir, conclut le Prince Cœur de Druchii, si le Conseil décide d’envoyer mes troupes en renfort dans le Vieux Monde, je serais apte à les commander : ces hommes me connaissent…

-Justement, persifla un courtisan, ils ont peut-être envie de changer de général…

Quelques sourires moqueurs apparurent sur certains visages, mais ils s’effacèrent aussitôt lorsque Arion, soulevant sa cape, dévoila une épée qu’il saisit par la garde ; ce fut alors un grand chambardement, les gardes de Finubar empoignant leurs propres armes tandis que plusieurs attablés criaient au scandale :

-Une arme dans la Salle du Conseil !

-Trahison !

Afin de rétablir le calme, le Roi Phénix se leva brusquement ; démarche qui n’eut pas l’effet escompté, puisque par reflexe protocolaire, en voyant leur souverain se mettre debout, les membres du Conseil entreprirent tous de s’ériger sur leurs pieds à leur tour, tout en continuant leur tapage. Lorsque ce charivari se fut enfin calmé, Finubar étendit les bras et tonna de sa voix la plus impérieuse :

-Il suffit ! S’agit-t-il là de l’élite d’Ulthuan ou bien d’une querelle de chiffonniers ? Prince Ethar, sortez immédiatement ! Le Conseil statuera de votre sort.

Dans son grand mépris de l’Univers, il ne restait plus qu’une chose à la quelle Arion était fidèle : la voix du Trône du Phénix. Aussi, se mordillant la lèvre, fit-t-il une rapide révérence avant de quitter la salle, cependant que les membres du Conseil entreprenaient de recouvrer un peu de leur dignité en se rasseyant. Les prétoriens du monarque étaient de toute évidence furieux qu’une arme se soit trouvée aussi prêt de leur souverain, et si leur discipline les empêchaient de formuler leurs pensées à voix haute, leurs yeux luisaient de colère.

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C'est mieux que le précedant passage :lol:

En fait, sur le coup, quand j'ai écrit la scène, j'étais plus focalisé sur l'aspect psychologique, et je me préoccupais surtout de faire une opposition entre la folie dégoutante de l'hérétique et la dureté de coeur d'Arion. D'où une mort que je voulais bien ragoutante.
Tu as bien réussi ça.

Hier soir, lorsque je suis allé me coucher, je n'avais pas eu ma dose du vendredi de ton histoire. Là, tu as sauvé in extremis une vie (celle d'un poisson rouge, plus exactement)

Bref, commentaires:

Tandis que la horde du Seigneur Archaon
Ça m'étonne un peu qu'Archaon soit qualifier de seigneur par les hauts-elfes. 1) Il n'est pas noble de naissance. 2) Il est humain (ou était) 3) C'est un adversaire.

Mais pourquoi pas? Après tout, il doit avoir une certaine réputation.

Les prétoriens du monarque étaient de toute évidence furieux qu’une arme se soit trouvée aussi prêt de leur souverain
Si les armes sont interdites lors du conseil de guerre, ça m'étonne quand même un peu qu'il n'ai pas été fouillé. Tout comme ça m'étonne qu'il ai put rentrer. Normalement, il devrait y avoir des gardes à l'entrée.
elfocentrisme
Joli néoglogisme.

Pour l'histoire, ça avance quand même un petit coup. Ça m'étonnerai qu'ils n'envoient pas Arion se balader dans le Vieux Monde, ne serait-ce que pour s'en débarrasser.

Aller, suite :shifty:

Pour finir, ça ne serait pas ça une "gouttière" pas hasard? 655_large_image.jpg

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Un passage sympathique !

Y a pas à dire, je préfère quand c'est lui sur lequel on se focus ! J'aime le fait qu'il soit arrogant et qu'il arrive à s'en sortir. Je sais qu'il va être envoyé là bas mais je pense pas qu'il aura le statut qu'il aurait aimé avoir. Ils veulent le voir mourir, c'est tout ce qui les intéresse ! Alors voyons comment ils dissimuleront ça :lol:

@+

-= Inxi =-

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Merci de ces coms :)

Suite destinée à accélerer le rythme.

Lorsque le calme fut tout à fait rétabli, Finubar prononça d’une voix lente :

-Nous allons poursuivre ce débat en s’efforçant de conserver notre sang-froid. Vous avez tous entendu la proposition du Prince Ethar. Que pensez-vous de sa candidature ?

-Majesté, commença aussitôt un courtisan, le Prince Ethar vient de montrer l’elfe qu’il est devenu. Nous ne pouvons laisser un individu aussi instable diriger une armée…

-Il ne sera seul à commander, et il ne sera même pas en tête de l’état-major, rétorqua un autre. Et puis, si le Prince Ethar est instable par moments, c’est à n’en pas douter un stratège efficace ; ses succès en Saphery…

-Il n’y a rien d’étonnant à ce que vous le défendiez, coupa le Maître des Epées qui était présent. Tout le monde sait que vous mangez dans la main du général Cœur de Druchii…

En entendant ces mots, Finubar frappa violemment de la paume de la dextre sur la table du Conseil :

-Je ne tolère pas les sobriquets d’intrigants en ce lieu ! tonna-t-il.

Quelques secondes de silence gêné suivirent ce nouvel incident, puis le Prince Sheneac prit doucement la parole :

-Majesté, membres du Conseil, expliqua-t-il, je crois que la pure raison nous dicte d’approuver la candidature du Prince Ethar. Nous savons tous qu’il est le mieux qualifié pour assumer cette responsabilité, même si nous sommes loin de tous le porter dans notre cœur.

Un nouveau silence méditatif traversa la table après ce cours discours, quelques grommellements se faisant entendre ; mais Sheneac était sans doute le plus vénérable des membres du Conseil, et son avis jouissait toujours d’une immense considération. Finalement, Laestriana, qui siégeait à gauche de Finubar, et qui semblait avoir été profondément troublée par l’intervention d’Arion, se pencha légèrement vers le Roi Phénix en murmurant :

-Majesté, souvenez-vous…

Le monarque l’interrompit brièvement du geste de la main, sans que la magicienne sache précisément quel sens donner à cette injonction, puis prononça d’un ton ferme qui, à lui seul, indiquait que le débat était clos :

-Il semblerait que nul ne trouve à redire à l’avis du Prince Sheneac… Prince Iris, vous repartirez donc en compagnie du Prince Ethar, accompagné de plusieurs unités de renforts. Vous transmettrez notre soutient et nos encouragements à vos supérieurs.

Le Prince Iris, qui était resté tout ce temps debout sans rien faire ou dire, sembla contenir une légère grimace à l’évocation de son compagnon de voyage, mais s’inclina en signe de respect lorsque le Roi Phénix eut achevé ses ordres.

-Votre voix est celle des dieux, assura-t-il d’un ton déférent.

Puis il salua le reste de l’assemblée avant de se retirer, visiblement troublé par cette séance peut ordinaire.

Cette séance peut ordinaire troublait profondément Cristel, tandis qu’il suivait Gerhard le majordome vers la crypte secrète qui servait de lieu de réunion au culte. Parvenu dans la salle souterraine, il constata qu’il était une fois de plus le dernier arrivé. Mais contrairement à d’habitude, tous les membres de la secte étaient habillés avec des tenues qui préféraient de loin la praticité à l’élégance, y compris Bérénice, la prêtresse, qui avait quitté ses sulfureux atours pour un ensemble sombre et discret.

La sorcière sourit lorsque les deux hommes furent arrivés dans la pièce et prirent places sur leurs canapés respectifs.

-C’est pour cette nuit, Hans, expliqua-t-elle. Mes visions m’en ont avertie : ce soir, Poznań tombera aux mains des serviteurs du Prince des Plaisirs.

Le cultiste sentit son pouls s’accélérer brutalement en entendant cette nouvelle, une excitation folle mêlée d’appréhension s’emparant de son être.

-Alors ça y est ? s’exclama-t-il. Nous allons être récompensés ?

Un sourire énigmatique éclaira le visage voluptueux de Bérénice.

-Tu n’as pas idée, susurra-t-elle de sa voix aux accents toujours érotiques. Mais il nous faut assumer notre rôle pour le dernier acte ; lorsque les envahisseurs arriveront aux portes de la ville, nous leurs ouvrirons le passage, afin qu’ils nous reconnaissent comme des alliés.

-Ou comme des opportunistes, fit remarquer la jeune Diana.

La sorcière lui jeta un regard amical bien que légèrement teinté de mépris :

-Sois sans crainte. Ils reconnaitront mes pouvoirs.

Se tournant à nouveau vers la cantonade, elle expliqua :

-Voilà comment nous allons procéder. Heinrich et moi, nous allons monter sur les remparts, et y éliminer les gardes aux proximités des portes. Diana, tu vas tuer dès ce soir le Graf von Lasheln ; sa tête fera grande impression à nos libérateurs.

La jeune femme hocha doucement la tête en assentiment à ses instructions, tandis que la prêtresse poursuivait :

-Hans, il faut que tu nous débarrasses du capitaine Herzel.

Le renégat eut une brève exclamation de surprise ; se reprenant, il marmonna :

-Herzel n’est pas un bourgeois indolent ; il n’est pas facile de le prendre par surprise…

-Débrouilles-toi, trancha son interlocutrice. Et tâches de dissimuler le corps ; les défenseurs de la ville perdront un temps précieux à chercher leur commandant, et ils n’opposeront pas de résistance digne de ce nom sans lui. Vous deux, acheva-t-elle à destination des deux sbires à qui elle n’avait encore rien ordonné, vous vous mettrez aux portes de la ville, prêts à les ouvrir quand il le faudra.

Le couple restant, un vieil homme aux yeux perçants et sa jeune compagne, hochèrent la tête en souriant. Bérénice élargit son sourire et, levant les mains, scanda d’un ton enthousiaste et entraînant :

-Le jour de l’Hermaphrodite est arrivé ; notre libérateur est sur le point d’entrer dans la ville, et avant l’aube, je serais dépucelée. Que Slaanesh nous accompagne !

Les conjurés répétèrent l’incantation, puis se levèrent et gravirent les escaliers de leur temple souterrain. L’excitation et l’espérance les avaient plongés dans une sorte d’état second, une transe joyeuse qui les faisaient à la fois craindre et attendre avec impatience les évènements de la nuit. Arrivés devant le portail de la maison qui leur servait de repaire, ils se souhaitèrent mutuellement bonne chance avant de se séparer chacun dans sa direction, selon les directives qui leur avaient été attribuées ; le soleil venait apparemment de se coucher.

Hans Cristel marcha d’un pas rapide, et en une dizaine de minutes, il fut parvenu à la caserne de la garde. Entrant dans le bâtiment, il supposa que son émotion devait se lire sur son corps, car les hommes qui le saluaient sur son passage le miraient avec un drôle d’air, cherchant à déchiffrer les traits de son visage. Finalement, il arriva devant la porte qui menait au bureau du capitaine Herzel, qui commandait les forces militaires de la ville, et s’arrêta un instant, respirant fort, sentant le poignard qu’il gardait toujours entre son torse et sa chemise.

Le poignard que Diana gardait toujours entre son torse et sa chemise semblait peser plus lourd que d’habitude, serré entre les deux poitrines de la jeune femme ; sans doute était-ce la grave responsabilité qu’il représentait ce soir qui se manifestait en sa masse physique. La fervente de Slaanesh se dirigeait avec une allure empressée chez le Graf von Lasheln, le souverain héréditaire de Poznań, dont elle était la maitresse depuis quelques mois désormais ; et les confidences nocturnes du noble envers sa jeune concubine s’étaient révélées une précieuse source de renseignement pour Bérénice.

Malgré cela, la prêtresse du culte refusait toujours d’accorder une pleine estime et une pleine confiance à la plus jeune membre de sa secte, qui avait commis un certain nombre de gaffes, dont certaines avaient manqué de faire disparaitre le groupuscule ; plusieurs membres avaient même sérieusement envisagé de se débarrasser de la jeune Diana, mais la sorcière qui les commandait avait toujours accordé une nouvelle chance à sa dévote, tout en se défiant d’elle. Ce soir, Diana avait conscience qu’il s’agissait de sa dernière occasion de faire ses preuves, et elle n’avait pas l’intention de décevoir le groupe qu’elle considérait comme sa véritable famille.

Parvenue devant le portail de l’imposante maison du Graf, Diana s’arrêta un instant, refaisant rapidement sa coiffure et aplanissant les quelques plis de sa robe qui manquait quelque peu d’élégance, puis sonna à la cloche fixée au portail. Elle avait bien conscience de ne pas être vêtue de manière particulièrement séduisante, aussi devrait-t-elle tout miser sur ses talents de comédienne. Lorsque le majordome de Lasheln, un vieillard muet et légèrement sénile, lui ouvrit la porte, elle sourit d’un air mi-innocent, mi-séducteur en murmurant d’une voix légèrement infantile :

-Bonsoir, mon cher Alfred… Je suis venue voir le Graf.

Le domestique hocha la tête et fit signe qu’il allait prévenir son maître, mais avant qu’il parte, Diana posa délicatement sa main sur le portail qu’il allait refermer en soupirant du même air enjôleur :

-Vous n’allez pas me laisser dans ce froid, Alfred ?

Le vieil homme sembla hésiter un peu, puis fit signe à Diana de le suivre. Ravie, la jeune femme traversa avec le majordome le somptueux jardin du Graf, avant de pénétrer dans la non moins somptueuse résidence du suzerain de la ville. Marchant doucement dans le hall d’entrée, où était exposée la galerie des portraits des von Lasheln, l’intrigante vit Alfred se diriger vers l’une des portes de l’immense corridor, porte qui menait au bureau du Graf. Décidant d’annoncer elle-même son arrivée à son amant, Diana trottina pour rattraper le domestique, et déboucha dans une petite pièce d’étude, où le noble propriétaire des lieux venait de se lever de son bureau en entendant la porte s’ouvrir.

-Diana ? s’exclama-t-il. Que faites-vous ici ?

Le ton était peu engageant, mais dans le même temps, la dévote de Slaanesh remarqua qu’il faisait signe à son domestique de les laisser. S’avançant à pas félins jusqu’à son amant, tandis qu’Alfred refermait la porte, elle courba légèrement la tête sur le côté, et murmura d’un air tendre :

-Je voulais juste vous voir Friedrich… Je vous importune donc ?

Friedrich von Lasheln sembla perturbé par la question.

-Certes non, maugréa-t-il, mais je suis surpris de vous voir ce soir…

Parvenant à la hauteur du Graf, Diana posa délicatement sa main sur le torse du noble et expliqua, sensuelle :

-J’ai eu très envie de vous voir, Friedrich… Voilà pourquoi j’ai couru jusque chez vous, sans même enfiler une tenue décente… J’espère que vous allez me pardonner.

Assailli d’hormones libidineuses, von Lasheln, soupira d’un air tendre, certain de son charme viril :

-Diana, vous savez bien que je vous pardonnerais tout.

-Merveilleux, répondit sa maîtresse en souriant et en plongeant sa main entre ses deux poitrines, attirant les fantasmes du mâle qu’elle caressait.

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Salutations depuis le Japon,

Pour Haldu,

Je crois bien qu'il s'agit d'une gouttière. Cependant, elle m'a plus l'air de ressembler a un objet sexuel qu'a un instrument de torture... Quelqu'un peut-il confirmer/infirmer?

Pour Poupi

Aurais-tu oublie d'utiliser ton correcteur d'orthographe/Bescherelle? C'est la première fois que je remarque autant de fautes de ta part dans un corpus si bref! Ça pique les yeux! Dans l'immédiat je te conseille de revoir tes impératifs premier groupe. Je ferai l'inventaire de tes étourderies d'ici quelques temps. (Ne le prends pas mal mais plutôt comme une contribution et une marque d'intérêt.)

Autrement, il est une expression qui me choque: "les deux poitrines". Sauf erreur de ma part, une poitrine humaine est composée de deux seins. Du coup, je n'ai pas bien saisi s'il s'agissait d'une inattention de ta part ou bien d'une mutation chaotique de notre adoratrice de Slaanesh. (Dans ce contexte, elle aurait donc deux poitrines et quatre seins, chose que son amant n'aurait pourtant pas du manquer de remarquer?!)

Enfin, niveau crédibilité, cinq hommes fanatises suffisent-ils vraiment a prendre le contrôle d'une porte, ne serait-ce que quelques instants? (A te lire, deux hommes pour se débarrasser des sentinelles, un pour s'occuper du capitaine, et deux pour ouvrir physiquement les portes.) Est-ce possible? N'oublions pas que Poznan est une grande cite (pas la bourgade du coin) et que nous sommes en temps de guerre (les sentinelles ont probablement du être doublées voire triplées).

En comparaison, dans la geste médiévale Le charroi de Nîmes, le chevalier Guillaume souhaite prendre par surprise la grande porte de la ville d'Orange. Or, celle-ci est gardée par une bonne trentaine d'hommes de guet, et ce en temps de paix (il est vrai que la littérature médiévale a tendance a exagérer les nombres).

Bien a toi,

Emanuel

Nous allons poursuivre ce débat en s’efforçant de conserver notre sang-froid

accord du pronom personnel réfléchi avec le pronom personnel sujet

ce cours discours

"court" (pas long) plutôt que "cours" (leçon)

Le monarque l’interrompit brièvement du geste de la main

plutôt "d'un geste de la main", non?

sans que la magicienne sache précisément quel sens donner à cette injonction

"ne" explétif optionnel mais tellement plus élégant

plusieurs unités de renforts

renfort

Vous transmettrez notre soutient

soutien

Le Prince Iris, qui était resté tout ce temps debout sans rien faire ou dire

formulation négative: "ni"

cette séance peut ordinaire

"peu" (adverbe) plutôt que "peut" (verbe pouvoir)

Cette séance peut ordinaire

rebelote

les deux hommes furent arrivés dans la pièce et prirent places

"place" (nul besoin de pluriel)

nous leurs ouvrirons le passage

"leur" (pronom personnel invariable) plutôt que "leurs" (adjectif/pronom possessif)

Ils reconnaitront mes pouvoirs.

un petit accent circonflexe

Débrouilles-toi

"débrouille-toi" (impératif présent)

Et tâches de dissimuler le corps

"tâche de dissimuler" (impératif présent)

avant l’aube, je serais dépucelée

"serai" (indicatif futur) et non "serait" (conditionnel présent)

une transe joyeuse qui les faisaient à la fois craindre et attendre

"faisait" accord du verbe avec le sujet

elle était la maitresse

un petit accent circonflexe

faire disparaitre le groupuscule

un petit accent circonflexe

aussi devrait-t-elle tout miser sur ses talents de comédienne.

nul besoin de "t" ici.

mais avant qu’il parte

"ne" explétif optionnel mais tellement plus élégant

Modifié par emanuel
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Donc, Arion va bien dans le Vieux Monde (mais ça, c'est pas trop une surprise).

Ensuite, comme l'a relevé emanuel, 5 hommes pour ouvrir les portes de la citée et tuer les gardes, ça ne fait pas beaucoup. Donc, à moins que tu ne réserve un coup de surprise, ce qui est probable, soit ton expédition est vouée à l'échec.

Pour Haldu,

Je crois bien qu'il s'agit d'une gouttière. Cependant, elle m'a plus l'air de ressembler a un objet sexuel qu'a un instrument de torture... Quelqu'un peut-il confirmer/infirmer?

*Sourire crispé*Je confirme. Vérifications faîtes, c'est à l'origine un objet de torture détourné par la communauté BDSM (Bondage Domination Sado Maso; le Bondage étant la pratique érotique de se faire attacher sans douleur, mais quand on est sado-maso en plus...) à des fins de jeux sexuels. Apparemment, ils s'en serviraient comme bâillon servant à faire baver et à endolorir les muscles de la mâchoire.

Bien sûr, je n'aurais pas poster la photo si j'avais su la connotation plus tôt. Toutes mes excuses. :wink:

Maintenant que c'est là, j'ai aussi trouver le nom anglais "spider-gag". Si ça se trouve, ça aiderais à trouver l'autre terme français.

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isiblement troublé par cette séance peut ordinaire.

Cette séance peut ordinaire troublait profondément Cristel

Dommage la répétition. Elle était pas nécessaire !

Bon tu veux du mal ? Ben déjà comment tu prends nos remarques :rolleyes: Travail ton égo parce que quand on te fait des mauvaises remarques tu râles à la limite du correct :huh: !

Bon, pour ce passage, le négatif : l'idée de faire à nouveau rentrer des personnages. Je sais pas si tu fais ça pour une raison particulière ou juste pour nous montrer comment ils vont prendre la ville. Si ce n'est que le deuxième je pense pas que c'était nécessaire et un "on a pris la ville grâce à : blablabla" Ca aurait suffi !

La fin du conseil était pas mal en tout cas ! J'attends la confrontation.

@+

-= Inxi, espère que c'était assez négatif ! =-

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  • 3 semaines après...

Bonjour :P

Tout d'abord, mille excuses plates et miséreuses pour cet impardonable retard :lol:

Pour tneter vainement de m'excuser, disons que mon rythme de travail de cette année est bien plus soutenu que l'année précedente, que je me suis retrouvé comme légèrement débordé. Mais j'ai revu ma manière de m'organiser, et a priori, je peux dès à présent reprendre un rythme hebdomadaire (méchant Poupi qu'a pas bien travaillé)

Je réponds vite fait à vos derniers coms :

Pour la répétition de "séance", ça se voulait une transition entre les deux paragraphes... mais bon, visiblement j'ai foiré ma figure de style :lol:

Par ailleurs, j'ai pas encore fini de raconter la bataille de Poznan X-/ Je comprends vos critiques à ce sujet, j'aimerais juste que vous trouvez toujours ça complètement improbable dans 1 ou 2 posts.

Enfin, j'ai été assez surpris en voyant la pléthore de fautes idiotes relevées par Emmanuel -_- Je vais me surveiller davantage...

Trêve de blabla, voilà la suite !

Chapitre 10

Trahison

Heinrich et Bérénice avançaient d’un pas enthousiaste à travers les rues de Poznań, chacun méditant allégrement dans son cœur le caractère historique de cette soirée. Les deux cultistes croisaient de temps en temps leur regard, leurs joues rosies par la joie presque enfantine qui les habitait, et un observateur extérieur aurait pu les prendre pour un innocent couple d’amants qui goutait au charme de ses sentiments élégiaques ; nul n’aurait soupçonné que ces deux personnes préparaient la ruine de leur cité et de leur nation.

A une vingtaine de mètres les suivaient Thomas et Johanna, les deux derniers membres du culte. Bien que se rendant à la même destination que leurs prédécesseurs, ils prenaient soin de marquer leur distance, appliquant les doctrines de sécurité de la secte : deux couples attiraient moins l’intention qu’un groupe de quatre personnes. Là encore, Thomas, qui approchait de la soixantaine, semblait être un homme vénérable promenant sa jeune conquête en une ballade romantique.

Cette apparence-ci, au contraire du précédent couple, s’avoisinait de la réalité, car les sentiments qui unissaient Thomas à sa coreligionnaire, de trente ans sa cadette, dépassaient la camaraderie religieuse ou même les luxurieuses relations qui unissaient habituellement les sbires du Prince des Plaisirs. Tout comme il arrive qu’une certaine noblesse apparaisse dans une bande de coupe-jarret, un amour bien plus profond que les superficielles relations charnelles qui avaient cours lors des cérémonies du culte s’était tissé entre les deux hérétiques ; et sans en tirer de romantiques et hâtives conclusions, cela aurait été, pour un philosophe au courant de l’affaire, un léger sujet d’espérance sur la nature humaine.

Après quelques dizaines de minutes de déambulage, les dévots du Prince du Chaos arrivèrent devant les portes de la ville. Tout en ayant une taille respectable, Poznań demeurait une humble cité provinciale, et la muraille qui la défendait n’excédait pas les quatre mètres de haut ; la très grande majorité des hôtels des beaux quartiers dépassaient de loin ces piètres fortifications. Cependant, depuis le début de l’invasion, le capitaine Herzel avait donné des ordres clairs pour améliorer les défenses de la cité, miraculeusement épargnée par les premières vagues barbares, et une dizaine de gardes patrouillaient en permanence sur chacune des quatre parties cardinales du rempart.

Tandis que Thomas et Johanna se dirigeaient, tranquilles, vers les portes closes de la cité, Hans et Bérénice commencèrent l’ascension d’un des escaliers de pierre qui permettait d’accéder aux créneaux. Les gardes les plus proches froncèrent les sourcils en voyant deux civils monter en haut des remparts, mais leur méfiance sembla s’évanouir d’elle-même ; la sorcière du culte récitait à voix basse de faibles incantations qui, couplées à sa surnaturelle aura séduisante, endormait l’esprit des militaires en une douce euphorie.

Arrivée en haut des escaliers, Bérénice se tourna vers le garde le plus proche et, avec un sourire sadique, lui demanda d’un ton innocent :

-Tout va bien ?

L’autre, victime de la décharge d’hormones abrutissantes que déclenchait la simple présence de la prêtresse, répondit d’un air béat :

-Oh… euh… oui, tout va bien…

Ces niaiseries furent ses dernières paroles : un couteau prestement jailli de la manche de Bérénice vint se ficher entre ses deux pectoraux ; le militaire laissa échapper un mince filet de sang, tentant vaguement de crier quelque chose, puis tomba sans un bruit, basculant depuis les fortifications jusqu’au sol, faisant pivoter plusieurs têtes sur les remparts. Pendant ce temps, Heinrich, avec un sang-froid superbe, avait sortit une arbalète de poing de ses vêtements, et abattait le deuxième garde dans les parages.

Le professionnalisme des slaaneshites trahissait mal leur nature ; car ces hérétiques n’étaient pas des tueurs à gages expérimentés, mais bien plus des fanatiques emplis de ferveur. Simplement, l’hypocrisie leur était devenue une sorte de spontanéité, et dans l’essentiel de leur vie quotidienne, ils adoptaient des attitudes aux antipodes de leurs vrais sentiments ; voilà pourquoi les deux apostats, plutôt que de se ruer sur les gardiens de la cité en hurlant le nom de leur dieu, comme leur excitation les poussait à le faire, adoptaient au contraire le flegme de ceux qui tuent par obligation professionnelle.

Voyant deux des leurs basculer, les gardes commencèrent à converger vers les deux étranges civils qui étaient montés sur les remparts. Souriant en voyant les soldats se rapprocher, leurs épées prudemment dégainées, Bérénice eut un sourire reptilien, et elle murmura d’un air satisfait :

-Il est temps de paraître au grand jour…

Elle leva alors les bras au ciel, récitant une sourde mélopée, tandis que Heinrich rechargeait son arme de poing. Les yeux de la sorcière se mirent à rouler, tandis que ses cheveux remuaient comme soulevés par une brise pourtant inexistante. Il y eut un craquement sourd, semblable au tonnerre, et brusquement, chaque centimètre carré de la peau de la prêtresse se mit à luire d’une énergie rougeâtre, transformant en flammes terribles les possessions de la femme.

Les gardes s’arrêtèrent dans leur élan, stupéfaits par la torche humaine qui venait brusquement de se manifester. La prêtresse se trouva bientôt dépouillée de tout vêtement, à l’exception des pièces d’orfèvrerie qui composaient sa tenue rituelle ; elle apparaissait alors dans toute sa maléfique splendeur. Le terrible sortilège qu’elle constituait de ses formules blasphématoires finit par porter ses fruits, et une sorte d’éclair fugitif sembla illuminer, durant quelques fractions de secondes, l’ensemble de l’enceinte de Poznań.

Chacun des soldats présents sur les murailles sentit alors sa conscience s’altérer d’une manière douce et subite à la fois, la mystérieuse femme qui leur faisait face apparaissant alors comme l’être qu’ils avaient toujours désiré sans le savoir ; dans un premier temps, le visage éprouvant une allègre béatitude, les militaires avancèrent vers la sorcière, avant que chacun n’aperçoive les mouvements de ses camarades, et ne les considèrent alors comme de dangereux concurrents risquant de ravir la belle.

Le massacre commença alors, stupide, absurde et implacable, les soldats s’entretuant, aidés en cela par les flèches de Heinrich, qui parcourait l’enceinte, armé de son arbalète et d’une dague, se chargeant d’achever le malheureux vainqueur des joutes sanglantes qui se formaient sur les remparts. Bien évidemment, tout cela ne s’était pas fait dans la discrétion, et les citoyens ainsi que les autres soldats de Poznań commencèrent à se répandre dans les rues, convergent vers les murailles, d’où provenaient les bruits de combat et le mystérieux éclair.

Lorsque l’éclair illumina brièvement les murailles de la ville, au loin, Ubris sentit une profonde perturbation déchirer l’Aethyr, et comprit que la mystérieuse puissance qui avait attiré les barbares à Poznań avait sentit l’arrivée de la croisade slaaneshite et préparait l’accueil des chaotiques. Le chaman vit se mouvoir prêt de lui les autres sorciers de la horde ; eux aussi avaient saisit la puissance du sortilège.

-Notre hôte nous appelle, grommela l’un d’entre eux.

-Ne pas lui répondre serait grossier, renchérit Ubris. Prévenez les chefs de la horde.

Le plus jeune des sorciers quitta aussitôt la sombre clairière où étaient assemblés les jeteurs de sorts. La horde se trouvait dans les bois qui entouraient Poznań, se préparant à l’assaut, et les sorciers, sentant la terrible puissance qu’abritait la cité, s’étaient rassemblés pour étudier les circonvolutions des Vents de Magie dans les environs. La plupart attendaient la rencontre avec la source de ce pouvoir avec un mélange d’impatience et d’appréhension.

-Que penses-tu ? demanda un chaman en se penchant vers Ubris.

Le sybarite hocha les épaules d’un air dubitatif.

-Nul doute que c’est le Grand Hermaphrodite qui nous a guidés jusqu’ici. Mais est-ce pour notre intérêt ? Tous ici, nous avons suffisamment pactisé avec les puissances de l’Autre Monde pour savoir comme les dieux et les démons sont versatiles.

Plusieurs sorciers hochèrent pensivement la tête en entendant les paroles du chaman.

-Mais tous ici, compléta Ubris, nous savons également qu’il est vain de vouloir aller contre la volonté divine. Marchons donc à la rencontre de notre destin, qu’il nous soit favorable ou non.

Ces paroles avisées gagnèrent l’approbation de leurs auditeurs, et le petit groupe de mages se leva, partant à la rencontre du jeune chaman qui revenait.

-Les chefs ont vu aux aussi le signal, expliqua-t-il. Ils se fient à notre avis et ont ordonné à la horde de lancer l’assaut.

Ubris hocha la tête, puis la tourna vers le tintamarre qui venait de se manifester sur sa droite : la secte de Trioculus avait commencé à réciter de grotesques incantations pour s’attirer les faveurs de Slaanesh, le nom de leur champion revenant régulièrement dans leur mélopée idiote.

-Peut-être Slaanesh a destiné le pouvoir que cache cette cité à nous débarrasser de cet avorton de Trioculus, cracha l’un des compagnons sorciers d’Ubris.

-Ou peut-être, au contraire, ce pouvoir a-t-il été destiné à confirmer l’ascendant de cet avorton, grogna sombrement le chaman. Mais plus vite nous aurons pris la ville, plus vite nous serons fixés. Allons ; notre temps est précieux.

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Tout d'abord, mille excuses plates et miséreuses pour cet impardonable retard blushing.gif

Pour tneter vainement de m'excuser, disons que mon rythme de travail de cette année est bien plus soutenu que l'année précedente, que je me suis retrouvé comme légèrement débordé. Mais j'ai revu ma manière de m'organiser, et a priori, je peux dès à présent reprendre un rythme hebdomadaire (méchant Poupi qu'a pas bien travaillé)

Si tu étais surchargé de travail, tu n'as pas à t'excuser. Les vies IRL des warfomeurs passent avant leurs travaux sur le site. :)

Bon, je n'ai pas grand-chose à dire sur ce passage, c'était surtout pour poster ce qu'il y a au début de mon message.

Suite. J'ai envie de savoir ce qui va arriver à Trioculus et à Bérénice.

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Bon une suite courte, ça résumera :D

Alors premièrement, je suis toujours perplexe quant à l'utilisation des sorts. Effectivement, si tu précises jamais la limite de ceux-ci ou que tu en fais pas résister certains, on a l'impression de bourrinisme (dans une certaine mesure) Ici, on imagine qu'un sort comme ça lancé sur le champ de bataille, ça ferait se tuer tout le monde entre eux. Alors il faudrait nuancer, expliquer, faire résister pour que ça passe mieux d'après moi :)

Pour le fond, ben.. rien :wub: La mise en application et on parle aussi des enjeux de la prise de contrôle donc voyons vers qui les présages vont se tourner. Vers le jeune avant d'affronter le grand père moi je dirais !

@+

-= Inxi, t'en voulait du négatif :P:blink: =-

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Salutations,

Pas de tocsin? Un peu plus de bordel et de panique, que diable! Par ailleurs, comme l'a souligne Inxi, le fait qu'aucun garde ne résiste aux sortilèges de la magicienne te place a deux doigts du délit de deus ex-machina. La magicienne est-elle si puissante que cela? Pas de graine de héros ni de lâche parmi les gardes? J'avais cru comprendre qu'il s'agissait d'une mission suicide?! Elle n'est certes pas encore achevée mais une bonne part du boulot vient d'être liquidée sans accroc.

Et comme d'habitude, quelques fautes pas bien méchantes.

un innocent couple d’amants qui goutait au charme

un tout petit accent circonflexe

deux couples attiraient moins l’intention qu’un groupe

"attention" (l'intérêt) et non pas "intention" (le but, l'objectif)

un homme vénérable promenant sa jeune conquête en une ballade romantique

"balade" (promenade) et non pas "ballade" (poème)

Après quelques dizaines de minutes de déambulage

"déambulation" et non "déambulage" (a moins que tu ne sois avant-gardiste, il s'agit d'un néologisme).

la très grande majorité des hôtels des beaux quartiers dépassaient

"la majorité des" + verbe au singulier ; "une majorité de" + verbe au pluriel

Hans et Bérénice commencèrent l’ascension d’un des escaliers de pierre qui permettait d’accéder aux créneaux.

"permettaient" (accord au pluriel) et non pas "permettait" (accord au singulier)

Si tu en as le temps, va voir la banque de dépannage linguistique . Tu y apprendras des choses utiles si tu souhaites poursuivre ta maitrise de la langue française.

de faibles incantations qui, couplées à sa surnaturelle aura séduisante, endormait l’esprit des militaires

"endormaient" accord du verbe avec le sujet

Heinrich, avec un sang-froid superbe, avait sortit une arbalète

"sorti" (participe passe) et non pas "sortit" (passe simple, 3e personne)

les citoyens ainsi que les autres soldats de Poznań commencèrent à se répandre dans les rues, convergent vers les murailles

"convergeant" (participe présent) et non pas "convergent" (adjectif)

Le chaman vit se mouvoir prêt de lui

"près" (proche) et non pas "prêt" (préparé)

eux aussi avaient saisit la puissance du sortilège

"saisi" (participe passe) et non pas "saisit" (passe simple, 3e personne)

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Merci de ces commentaires :)

Des fautes toujours aussi honteuses, d'autant plus que je connais parfaitement les règles correspondantes :)

Apparement, ma tendance au bourrinisme refait surface... Je vais tâcher de la modérer.

Suite !

Cristel sentait son temps précieux s’écouler, et il cessa d’hésiter. Prenant une grande inspiration, il ouvrit la porte du bureau du capitaine Herzel, et se précipita presque à l’intérieur avant de refermer l’ouverture derrière lui. Herzel, attablé à son bureau, le nez dans un rapport quelconque, fronça les sourcils en voyant son sergent débarquer ainsi en trombe dans son cabinet. Posant devant lui la liasse de feuillets qu’il tenait dans les mains, il se leva lentement de sa chaise en demandant :

-Cristel ? Que se passe-t-il ?

Cristel ne répondit pas, laissant l’inquiétude perturber son interlocuteur. Il savait que Herzel était un bien meilleur combattant que lui, il lui faudrait donc bénéficier de toute le surprise et l’initiative possible pour frapper. Par chance, le capitaine ne portait pas d’arme sur lui ; en revanche, il restait protégé par son pourpoint de cuir, qui n’était certes pas apte à stopper un coup de dague perpétré avec suffisamment de puissance, mais que le slaaneshite jugeait préférable d’éviter.

Herzel, voyant son interlocuteur demeurer silencieux, le fixant d’un regard haletant et un peu fou, s’inquiéta de l’état de son subordonné, et s’approcha lentement du sergent, posant un bras amical sur son épaule, les sourcils froncés.

-Bon sang, Cristel, qu’est-ce que…

Le capitaine s’interrompit en voyant une dague jaillir brusquement entre les mains de son interlocuteur et se diriger vers son cou ; Herzel tenta une fraction de seconde trop tard de se dégager tout à fait, et le poignard se ficha profondément dans sa clavicule. Ployant sous la douleur, le capitaine n’eut pas le temps de hurler : Cristel, se rendant compte de son échec, lui avait enfoncé la main dans la bouche en guise de bâillon, tout en le frappant violemment du genoux dans le ventre.

Mordant inutilement son adversaire, Herzel parvint à le saisir et à le repousser violemment ; avec sa blessure à l’épaule, dont s’échappait de gros bouillons de sang, il n’était pas en état de gagner un corps à corps. Luttant péniblement pour ne pas s’effondrer à terre, tandis que Cristel, projeté contre le mur, se ruait sur lui, le capitaine courut lamentablement jusqu’à son bureau, dont il ouvrit un tiroir où il gardait toujours deux pistolets armés ; mais il eut à peine le temps de s’emparer de l’une des armes que déjà Cristel le saisissait à bras-le-corps, et une lutte féroce s’engagea entre les deux hommes.

Finalement, le slaaneshite parvint à infligé une clé de bras à sa victime, qui par reflexe animal lâcha le pistolet à terre ; Cristel ramassa l’arme, et s’en servit comme d’un objet contondant pour frapper violemment le crâne de son adversaire. Lorsqu’il eut terminé de rué Herzel de coups, le capitaine gisait à terre, la tête en sang, Cristel arc-bouté au-dessus de lui, haletant, l’esprit embrumé par l’adrénaline. Avant que le slaaneshite n’ait pu tout à fait recouvrer son calme, la porte du bureau s’ouvrit devant un jeune garde alerté par le vacarme.

-Qu’est-ce que… commença-t-il.

Il s’interrompit un instant, contemplant le cadavre de son capitaine, et le meurtrier qui le recouvrait ; paniqué, Cristel tira sur lui : touché au ventre, le garde s’écroula en arrière en hurlant à pleins poumons :

-Trahison ! Sonnez l’alerte ! Trahison !

Furieux contre lui-même, Cristel se précipita pour empoigner le deuxième pistolet stationné à l’intérieur du bureau ; pivotant, il aperçut un autre soldat pénétrer dans l’office, et tira à nouveau, atteignant cette fois sa cible en pleine tête. Le slaaneshite projeta ensuite le pistolet devenu inutile sur l’unique fenêtre du bureau, et s’enfuit par cette ouverture. Juste comme il atterrissait sur le pavé de Poznań, l’éclair résultant du sortilège de Bérénice se fit entendre, et le renégat pria la Grande Hermaphrodite pour que cela occupe suffisamment les soldats pour qu’il parvienne à échapper à ses poursuivants.

Diana voyait le Graf Friedrich von Lasheln s’approcher d’elle, son regard luxurieux plongé sur la main qui se déplaçait dans son corset, à la recherche de son arme. Mais tandis que la slaaneshite commençait à extirper le poignard, le regard du noble sembla percevoir l’éclat de la lame, et le Graf s’empara brutalement du poignet de sa maitresse avant de lui tirer violemment le bras, révélant la dague que Diana tenait. Avec un mélange de consternation et de colère, le noble demanda :

-Diana ! Qu’est-ce que…

La slaaneshite avait été surprise, mais elle gardait sa vivacité d’esprit. Reprenant son air de demoiselle en détresse, elle murmura d’un air affligé :

-Oh, Friedrich… laissez-moi vous expliquer…

Comme le Graf s’interrompait pour l’écouter, de sa main libre, Diana décocha un violent coup des phalanges dans la gorge du noble, qui la lâcha sous l’effet de l’attaque ; Diana tenta de récupérer sa dague, mais von Lasheln eut la présence d’esprit de la jeter au loin avant que la traitresse de s’en empare, puis d’empoigner la jeune femme alors qu’elle tentait de se précipiter vers son arme. Mais si l’homme avait l’avantage du poids, son adversaire avait celui du savoir martial ; car la slaaneshite avait été initiée à d’élémentaires formes de combat pour ses assassinats.

Passant sa jambe entre celles de Lasheln, Diana effectua une prise qui fit jeter le noble à terre ; paniqué, l’humain s’agrippa à la jambe et au torse de son adversaire, avec une telle sauvagerie que la robe de Diana se déchira, dévoilant les petits seins de la jeune femme. Toujours maintenue par la cheville, et désireuse d’empêcher sa victime de crier, la slaaneshite se laissa tomber sur le corps du Graf, lui enfonçant les plis de tissu déchirés dans la bouche comme bâillon.

Puis, saisissant un lambeau de robe qui pendait misérablement de son torse, Dina déchira tout à fait le tissu, avant de le passer autour du cou de sa victime et d’étrangler le noble. Ce dernier, sentant ses poumons étouffer, s’adonna aux réflexes les plus animaux pour se débattre, griffant sa concubine avec tant de rage qu’il laissa d’éclatantes marques sur ses bras pâles. Enfin, au bout d’un temps qui parut interminable, ses pieds cessèrent de taper sur le sol et il ne bougea plus du tout.

Diana, haletant, se dégagea du corps, sans un regard pour son ancien amant, et aller récupérer son arme. A priori, le vieil Alfred n’avait pas du entendre grand-chose, et les quelques bruits qui avaient pu lui parvenir devaient être imputables aux habituels ébats du Graf et de sa maitresse. Songeant que sortir à demi-nue, les habits déchirés, dans les rues de Poznań manquerait de discrétion, la jeune femme ôta la veste du noble et l’enfila ; le vêtement n’était pas du tout adapté à des formes féminines, mais la slaaneshites jugea qu’elle n’allait pas faire la difficile.

Sortant du bureau, la dague dans le dos, elle appela Alfred. Le majordome ne tarda pas à apparaitre, et parut surpris de voir dans quelle tenue sortait la jeune femme. Peut-être supposa-t-il un quelconque fantasme de son seigneur, toujours est-il qu’il s’abstint de remarque et s’approcha ; dès qu’il fut à portée, Diana frappa, sans manquer son coup cette fois-ci et le poignard ne tarda pas à s’enfoncer dans le torse du muet qui, pour des raisons évidentes, s’effondra sans un cri.

La slaaneshite ne se sentait pas le temps, le besoin ou l’envie d’abréger les souffrances du domestique ; aussi récupéra-t-elle son arme, avant de se retirer, laissant Alfred agoniser des lésions internes qu’avait provoquées la dague. Comme elle avançait dans le jardin du Graf, la jeune femme perçut l’éclair déclenché par sa prêtresse ; toute joyeuse, elle songea qu’elle avait accompli sa mission et que sa récompense serait grande avant l’aube même. Elle marcha d’un pas allègre vers les remparts, tandis que plusieurs bourgeois mettaient le nez à la fenêtre, se demandant d’où provenait l’étrange lumière qu’ils avaient fugitivement perçue.

La horde jaillit des bois qui entouraient la cité, les sortilèges qui la dissimulaient se dissipant peu à peu. Les rares hommes sur les remparts à posséder encore leur lucidité eurent ainsi l’horreur devoir une armée de barbares déferler sur leur cité. Mais leur effroi fut de courte durée, car attaqués simultanément par leurs camarades fous furieux et par les sortilèges de la slaaneshite, ils ne tardèrent pas à passer de vie à trépas. Quand aux soldats qui se précipitaient à l’intérieur de la ville, ils étaient bien trop préoccupés par leurs condisciples passés sous l’emprise de la sorcière pour se soucier de ce qui se passait outre-remparts.

Ce ne fut que lorsque Thomas et Johanna eurent ouvert les portes de la villes que certains militaires se demandèrent ce qui se passait au-dehors ; mais le temps que certains aperçoivent la masse guerrière qui déferlait vers eux et que l’information parvienne à leurs supérieurs désorganisés par la perte de leur commandant, les serviteurs du Chaos, ravis de voir la ville ouverte, avaient commencé leur sinistre besogne, se répandant dans Poznań en hurlant leurs cris de guerre blasphématoires.

Une aile de la horde se démarqua rapidemment du reste du groupe : il s’agissait de la secte dévouée à Trioculus, qui était séparée à la fois par son propre désire de marquer sa différence et par le peu d’attachement que lui manifestait le reste de la croisade impie. Toutefois, durant les premiers combats, les militaires de Poznań ayant la présence d’esprit d’organiser un pitoyable rassemblement direction des portes, les différentes factions chaotiques se retrouvèrent inextricablement mêlées, au point qu’Atrachir et sa garde rapprochée se retrouvèrent à combattre aux côtés des idolâtres de Trioculus.

Assez tôt, les barbares ne tardèrent pas à reconnaitre l’homme qui commandait les défenseurs sur le premier front ; il s’agissait d’un lieutenant dans la force de l’âge, qui tâchait de convaincre ses hommes de ne pas s’enfuir face au déferlement barbaresque auquel ils devaient faire face. Bien évidemment, plusieurs maraudeurs tentèrent de s’octroyer le privilège de combattre le commandant ; le premier à y parvenir fut un jeune de disciple de Trioculus qui, esquivant habilement les prétoriens de l’officier, parvint à couper ce dernier de ces hommes, et même à lui infliger un puissant coup de marteau dans le poignet dextre.

Le militaire cria sous la douleur en sentant son articulation se briser. Un sourire reptilien aux lèvres, son agresseur amorça un mouvement pour l’achever, mais ses compagnons hilares lui lancèrent dans leur langue grossière :

-Laisse-le donc à Trioculus.

L’officier à présent mutilé ne comprit pas les paroles émises par les barbares, mais lorsqu’il vit le jeune mutant aux allures d’éphèbes s’avancer vers lui avec l’envie manifeste d’en découdre, il saisit rapidemment les grandes lignes de la situation. Son épée étant tombée à terre lorsqu’il avait été frappé à la dextre, le militaire saisit sa deuxième arme, un long poignard à mi-chemin entre la dague et l’épée courte, et se prépara à recevoir les assauts du nordique, tâchant de manier l’arme du mieux qu’il pouvait avec son poignet gauche, sa main directrice étant inutilisable.

Trioculus, sur de lui, pointa sa propre épée vers l’impérial, avant de se ruer brutalement au combat en hurlant le nom de Slaanesh. Le militaire esquiva la première charge et décocha son propre coup en direction du barbare, mais ce dernier possédait une arme bien plus longue que la sienne, ce qui lui permettait de parer facilement les attaques de son adversaire. Le duel continua par une succession laborieuse de manœuvres ; Trioculus, malgré ses récents progrès martiaux, restait un belliciste bien moins habile que l’officier, qui pâtissait cependant de sa mutilation et de son équipement.

Finalement, le militaire réussit une feinte habile, offrant un flanc en apparence découvert, ce qui poussa le fougueux Trioculus à se jeter en avant ; l’officier pivota alors rapidemment pour pratiquer un croc-en-jambe qui fit chuter le barbare, dont la nuque fut prestement transpercée par le poignard de l’impérial. Retirant sa lame du nordique qui s’effondrait définitivement à terre, l’officier se tourna cers ses hommes, séparés de lui, espérant que cette victoire leur arracherait quelque élan d’enthousiasme.

Il sentit soudain une lame pénétrer son dos, brisant sa colonne vertébrale et déchirant ses entrailles. Tandis que l’épée jaillissait de son ventre, l’officier pivota la tête, la bouche emplie de sang, pour apercevoir un Trioculus rayonnant, indemne de toute blessure ; l’impérial expira avant d’avoir pu comprendre l’origine de ce prodige, mais ses hommes, qui avaient vu le cou du barbare se reformé miraculeusement, achevèrent d’entrer en panique, et le prodige permit aux slaaneshites de pénétrer davantage dans la ville, rattrapant les sudistes fuyards chargés de protéger Poznań.

Tandis que le gros de la horde commençait l’invasion proprement dite de la cité, les dévots de Trioculus commencèrent à acclamer leur champion pour sa victoire ; mais tandis que l’apollon levait son épée sous les félicitations, une voix bourrue et ironique grogna non loin de lui :

-Mais quel exploit, Trioculus ! Tu es parvenu à vaincre un adversaire mutilé, désarmé plus vieux et plus faible que toi ! Les dieux doivent se sentir honorer de ton présent !

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Bien on reste toujours dans l'invasion mais toujours pas de réponse sur le pourquoi attaquer cette ville. Peut-être un affrontement dans la hiérarchie si Trio commence à prendre mal les remarques des chefs de la horde. Ou quelque chose au sein de la ville.

Par contre, à titre général : un plan sans accroc n'est jamais intéressant à suivre. Ok ils galèrent un peu (heureusement d'ailleurs sinon j'aurais vraiment été négatif) mais y a rarement des moments où tout se passe comme prévu (parce que justement on ne peut pas tout prévoir !) et la défaite de l'un d'entre eux aurait quand même été sympa pour le suspense complètement absent ici !

Voilà ! J'attends néanmoins une suite !

@+

-= Inxi =-

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Invité SilverInTheDark

'toujours est-il qu’il s’abstint de remarque et s’approcha ; dès qu’il fut à portée, Diana frappa, sans manquer son coup cette fois-ci et le poignard ne tarda pas à s’enfoncer dans le torse du muet qui, pour des raisons évidentes, s’effondra sans un cri.'

Donc le muet aurait pu faire des remarques mais pas crier?

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'toujours est-il qu’il s’abstint de remarque et s’approcha ; dès qu’il fut à portée, Diana frappa, sans manquer son coup cette fois-ci et le poignard ne tarda pas à s’enfoncer dans le torse du muet qui, pour des raisons évidentes, s’effondra sans un cri.'

Donc le muet aurait pu faire des remarques mais pas crier?

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Bien on reste toujours dans l'invasion mais toujours pas de réponse sur le pourquoi attaquer cette ville. Peut-être un affrontement dans la hiérarchie si Trio commence à prendre mal les remarques des chefs de la horde. Ou quelque chose au sein de la ville.
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Par contre, à titre général : un plan sans accroc n'est jamais intéressant à suivre. Ok ils galèrent un peu (heureusement d'ailleurs sinon j'aurais vraiment été négatif) mais y a rarement des moments où tout se passe comme prévu (parce que justement on ne peut pas tout prévoir !) et la défaite de l'un d'entre eux aurait quand même été sympa pour le suspense complètement absent ici !
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Voilà ! J'attends néanmoins une suite !
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En fait, ils ont dit exactement ce que je voulais écrire, mais je poste quand même pour vous montrer quelquechose que j'ai trouvé dans le wikitionnaire, qui fera plaisir à Poupi. Allez voir, ça ne prends qu'une minute pour lire la page entière. Sinon, contentez-vous de jeter un coup d'œil sur l'exemple:

http://fr.wiktionary.org/wiki/pyrique

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Salutations depuis le Japon,

La ville est donc tombée...

"J'adore quand un plan se déroule sans accroc!" (Hannibal)

C'est assez plaisant de voir Trioculus se faire fesser au moins une fois par combat (la caravane NdC, dans la foret, dans la ville). Cela change agréablement de tous ces prodiges qui semblent peupler le Vieux Monde.

Ta relecture est tombée avec Poznan?

Cette fois, je crois bien que tu t'es moque de nous et que tu ne t'es pas relu. Filou va! (Ou alors change de correcteur orthographique. Personnellement j'utilise celui d'Open Document, qui a repéré a lui-seul une quinzaine de fautes).

il lui faudrait donc bénéficier de toute le surprise

"la"

tout en le frappant violemment du genoux dans le ventre

"du genou" ou bien "des genoux"

il n’était pas en état de gagner un corps à corps

"corps-à-corps"

le slaaneshite parvint à infligé une clé de bras à sa victime, qui par reflexe animal lâcha le pistolet

"infliger" (infinitif)

"réflexe" un petit accent aigu

Lorsqu’il eut terminé de rué Herzel de coups

"ruer" (infinitif)

l’éclair résultant du sortilège de Bérénice se fit entendre

figure de style plutôt déconcertante

Diana voyait le Graf Friedrich von Lasheln

en francais les titres de noblesse n'ont pas de majuscule, mais en allemand oui. Du coup je sèche sur la question. Quelqu'un en sait-il plus?

le Graf s’empara brutalement du poignet de sa maitresse

nouvelle orthographe officielle, donc rien a redire. (Mais quand même, ca fait bizarre dans un univers médiéval)

avant que la traitresse de s’en empare

nouvelle orthographe officielle, donc rien a redire. (idem)

Dina déchira tout à fait le tissu

Elle a change de nom?

Diana, haletant, se dégagea du corps, (...), et aller récupérer son arme.

"haletante" (adjectif) plutôt que "haletant" (participe présent)

"alla" (passe simple)

A priori, le vieil Alfred n’avait pas du entendre grand-chose

un petit accent circonflexe

Le majordome ne tarda pas à apparaitre

nouvelle orthographe officielle, donc rien a redire. (idem)

Les rares hommes sur les remparts (...) eurent ainsi l’horreur devoir une armée de barbares

"de voir"

Quand aux soldats qui se précipitaient

"quant" (locution) et non "quand" (adverbe et conjonction)

les portes de la villes

"ville" (singulier)

Une aile de la horde se démarqua rapidemment du reste du groupe

"rapidement"

son propre désire de marquer sa différence

"désir" (nom commun) et non pas "désire" (présent, 3e personne)

un pitoyable rassemblement direction des portes

"en direction"

les barbares ne tardèrent pas à reconnaitre

nouvelle orthographe officielle, donc rien a redire. (idem)

le premier à y parvenir fut un jeune de disciple de Trioculus

Ton correcteur orthographique a été victime de Slaanesh?

esquivant habilement les prétoriens de l’officier, parvint à couper ce dernier de ces hommes

"ses" (adjectif possessif) et non pas "ces" (adjectif démonstratif)

infliger un puissant coup de marteau dans le poignet dextre

"au" plutôt que "dans", non?

le jeune mutant aux allures d’éphèbes

"éphèbe"

il saisit rapidemment les grandes lignes de la situation

"rapidement" (rebelote)

Trioculus, sur de lui

un petit accent circonflexe

l’officier pivota alors rapidemment pour pratiquer un croc-en-jambe

"rapidement" (rebelote)

l’officier se tourna cers ses hommes

Ton correcteur orthographique a été victime de Slaanesh?

ses hommes, qui avaient vu le cou du barbare se reformé miraculeusement

"reformer" (infinitif)

Les dieux doivent se sentir honorer de ton présent !

"honorés" (participe passé)

Modifié par emanuel
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Bonjour !

Que dire de tout ceci...

Je me sens un peu blasé, je sens bien que depuis quelques semaines, mon texte a perdu en qualité, et ça m'énerve : grammaire, bourrinisme... :good:

Y'a juste 2 remarques auxquelles je voudrais répondre :

-Pour le muet, il peut quand même communiquer, donc faire des remarques.... mais ma formulation était sans doute assez foireuse

-Pour le motif "fluff" de l'attaque de la ville, j'ai précisé que Ubris et les chamans y avaient senti un grand pouvoir, non ? Après si votre question portait sur le motif "narratif" de l'attaque, il arrive au prochain post...

Voilà, suite, en espérant relever un peu le niveau...

Chapitre 11

L’élu de la prophétesse

Son sourire s’évanouissant, Trioculus pivota pour voir le visage courroucé d’Atrachir, dont les quatre bras étaient repliés en un croisement sceptique. Furieux de voir un jaloux lui gâcher sa fête, l’éphèbe s’apprêta à lancer quelque provocation, s’approchant à pas furibonds de son supérieur théorique, lorsque plusieurs acclamations se firent entendre ; se retournant, Trioculus aperçut une créature superbe s’avancer à travers la marée des guerriers du Nord, qui n’osaient faire le moindre mouvement, une aura surnaturelle et maléfique se manifestant autour de sa personne.

Bérénice progressait vers le barbare, la magie qui vivait en elle à présent éveillée dans toute son impie splendeur ; ce qui se dégageait de la sorcière, à présent, ce n’était plus une simple aura de sensualité, c’était une véritable majesté, qui trahissait l’immense puissance que la prophétesse avait reçu des Sombres Pouvoirs. Sa voix ensorcelante habitée par les démons avec qui elle avait partie liée, elle prononça dans un kurgan parfait :

-Il est venu, l’oint de Slaanesh… Le légitime dirigeant des hordes du Prince du Chaos…

Au moment où elle allait atteindre le lieu de dispute des deux barbares, son regard se posa sur Trioculus, qui avait pris les devants et s’avançait vers elle, son regard immature empli d’un luxure bestiale. Bérénice tandis la main, murmurant un simple mot, et la réalité même qui l’entourait sembla se tordre, tandis que l’adonis était projeté sur le côté, sans violence, mais avec une puissance telle que l’éphèbe comprit à peine ce qui lui arrivait avant de se retrouver sur les pavés de Poznań.

Frustré, humilié et furieux, Trioculus se remit sur pattes et chercha des yeux la magnifique créature, indigné qu’une femme puisse se refuser à lui. Il eut alors l’horreur de voir Bérénice marcher de son air impérieux jusqu’à Atrachir, qui demeurait parfaitement immobile, intimidé par cette apparition. Parvenue devant le chef barbare, la sorcière se serra contre son corps athlétique, et s’exclama d’une voix à la fois terriblement for et intensément suave, comme susurrante :

-Le Prince du Chaos t’a choisi parmi les guerriers de la Tempête, Atrachir… à genoux !

En temps normal, jamais le vaillant guerrier qu’était Atrachir n’aurait laisser une représentante du sexe faible lui parler de la sorte. Mais la majesté sacrilège qui transpirait de chaque parcelle de l’être qui lui faisait face ne tolérait aucune discussion, et comme ensorcelé par la prophétesse, le barbare obtempéra et s’agenouilla. Bérénice le saisit alors brutalement par le cheveux et lui releva la tête, comme pour l’égorger, mais elle se contenta s’appliquer violemment sa dextre sur le front du chef.

Ce dernier cria de douleur, tandis qu’une lueur brûlante se laissait percevoir, entre son visage et la paume de la sorcière ; mais aucun des guerriers présents n’osa bouger, même les chamans, car tous ressentaient qu’ils assistaient à quelque intervention divine. Finalement, Bérénice cessa son étrange sortilège, et dégagea sa main, avant de relever Atrachir. Tous les hommes présents purent alors contempler la marque que la main de la sorcière avait laissée sur le front du chef, comme au fer rouge : la propre rune de Slaanesh, mélangeant ignominieusement les symboles masculin et féminin.

Puis, se faisant sensuelle, la prophétesse se rapprocha d’Atrachir et lui murmura d’un air tendre ces mots que seul le chef entendit :

-Avant le matin, je serais tienne…

Dès lors, l’aura de la sorcière, toujours envoutant, cessa d’être impérieuse pour se faire plus intimiste : bien que toujours subjugués par un tel pouvoir, les hommes présents récupérèrent progressivement leur capacité d’initiative. Le plus vif fut Ubris, dont l’esprit agile comprit rapidement les implications du miracle : Atrachir venait d’être sacré chef suprême de la horde, ce qui sonnait le glas et de la secte de Trioculus et du collège de chefs et de chamans qui prenait les décisions ; d’aristocratique, le commandement de la croisade slaaneshite allait devenir monarchique.

Ubris était assez intelligent savoir que lors d’une passation de pouvoir, bien des intrigues futures se jouaient en fait dans les premiers jours, voir les premières minutes, qui suivaient l’émergence du nouveau souverain ; car ce dernier repérait ses alliés dès les instants qui suivaient son avènement. Aussi, avant que quiconque n’ait pu esquisser la moindre réaction, le sorcier fit-t-il un pas en avant, puis frappa violemment le sol de son bâton, avant de se courber en criant de sa voix forte et éloquente de pasteur :

-A genoux devant l’oint de Slaanesh !

Ce cri fut répété à travers toute l’assemblée, tandis que les barbares se courbaient devant le miracle, de nombreux chamans se maudissant en silence d’avoir été moins prompt qu’Ubris ; sans aucun doute, Atrachir se souviendrait du premier homme à lui avoir prêté allégeance. Trioculus, lui, était resté de bout, et certains craignirent un instant qu’il n’aille gâché le miracle par quelque provocation, mais un sorcier prévenant murmura quelques incantations qui bâillonnèrent et maintinrent à terre l’arrogant éphèbe.

Atrachir, pour sa part, prenait peu à peu lui-même conscience de la signification de l’évènement, et jubilait intérieurement ; enfin, ces années d’efforts recevaient récompense. Se dégageant lentement de l’étreinte de la superbe matriarche qui l’avait sacré, il parcourut d’un regard fier l’assemblée agenouillée qui lui faisait face, son esprit excité se lançant dans toutes sortes de fantasmes : son nom serait répété par tous les maraudeurs des troupes d’Archaon, il finirait par se procurer une armure magique et devenir un véritable Champion du Chaos, peut-être même l’un des bras droits d’Archaon…

Le chef finit par secouer la tête, son bon sens le ramenant à la raison ; les Sombres Pouvoirs étaient réputés pour leur versatilité, et à présent qu’il entamait sa nouvelle vocation, Atrachir se devait de rester prudent, un excès d’orgueil risquant de le faire sombrer dans la déchéance et la damnation. Pour leur, il lui fallait prendre en main son nouveau pouvoir politique et spirituel, il lui fallait à la fois éprouver son autorité et la conforter en se montrant un souverain à la fois proche de ses hommes et glorifié par l’onction des dieux.

Levant haut la main, il cria d’une voix forte :

-Allez, fils de Slaanesh ! Sacrifiez cette cité à notre maitre ! Nous aurons tout le temps de célébrer ce miracle !

Grognant de satisfaction en entendant cet ordre imprégné d’une sagesse toute divine, les barbares s’apprêtaient à obéir à leur souverain, lorsqu’ils aperçurent un groupe de cinq citadins qui accourraient vers la sorcière, tendant des bijoux dédiés à Slaanesh pour éviter d’être massacrés par les maraudeurs qu’ils croisaient. Les nordiques, étonnés de voir des adorateurs du Chaos parmi les impériaux, n’osaient cependant porter la main dessus, de crainte de commettre une bavure.

Il y eut un échange rapide de phrases en reikspiel entre Bérénice et les membres de sa secte, avant que la sorcière, arrogante, ne se tourne vers Atrachir pour lui expliquer :

-Voici quels étaient mes anciens serviteurs. Ils n’ont guère d’importance.

Le chef hocha silencieusement la tête, puis cria :

-Guerriers ! Voici les premiers esclaves de cette bataille !

Une explosion de rires gras retentit alors aux alentours des cinq cultistes, qui ne comprenaient pas la langue grossière qui s’exprimait autour d’eux. Les maraudeurs leurs firent cependant rapidement comprendre leur nouveau statut à force de coups et de soumissions, et entreprirent de lier les bras des nouveaux prisonniers. Le vieux Thomas, voyant des mains trop brutales se poser sur les formes de son amante, tenta une faible bravade et cria :

-Ne vous avisez pas de lui faire de mal !

Les nordiques ne comprirent pas les paroles, mais semblèrent trouver l’esclave trop vieux pour être rentable et bien trop bruyant ; aussi un puissant marteau se hâta-t-il de broyer le crâne du misérable slaaneshite, sous les hurlements de ses compagnons et l’indifférence superbe de Bérénice. Tandis que quelques vétérans s’en allaient amener les prisonniers à l’extérieur de la ville, où ils prépareraient les réjouissances avec les autres esclaves, le gros de la horde se décida à achever la destruction de Poznań.

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Bérénice tandis la main

tendit

et s’exclama d’une voix à la fois terriblement for et intensément suave

forte

de nombreux chamans se maudissant en silence d’avoir été moins prompt qu’Ubris

prompts

était resté de bout

debout

les Sombres Pouvoirs étaient réputés pour leur versatilité

réputées

Ben quoi, moi aussi j'ai le droit de vérifier l'orthographe de temps en temps (ce qui améliore le mien).

Pauvre Trioculus. Il est surveillé par un prince-démon, il possède une mutation qui le rend quasi-invincible, il est adoré par une partie de la tribu, et voilà qu'Atrachir lui devient tout d'un coup réellement supérieur.

Et les pauvres cultistes qui sont maintenant prisonniers des slaaneshites. (Quelquechose me dit que Thomas a bien de la chance de s'être fait tué d'un coup de marteau).

Ça nous laisse pas mal de pistes potentielles. Peut-être que Trioculus n'acceptera pas cet état de fait, et tentera de renverser Atrachir, avec l'aide des prisonniers, élu de Slaanesh ou pas!

Peut-être qu'Atrachir pourra maintenant se débarrasser de lui sans risquer de créer une rébellion.

Peut-être que l'éphèbe se verrat abandonné par la secte, et se retrouvera sans toit, tout seul, deviendra alcoolique, se droguera, et mourra d'une overdose de crack. :good:

Et puis, il ne faut pas oublier qu'Arion arrive avec ses elfes dans le Vieux Monde.

Bref, je veux la suite :)

Modifié par haldu
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