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[MOR-01] Orques et gobelins, la bande à Sk'rull


raoullepitbull

Messages recommandés

Salut....

Tout simplement génial !!! Dire si tu peints mieux que tu n'écris ou l'inverse, ne serait absolument pas facile !!!

Tu as réussi à nous faire nous attacher au gobs pour qu'ils finissent par se faire tuer....

Leurs petites manies sont excellemment trouvé comme l'envie de pisser (et le fait qu'il prenne son pied à se soulager avant d'y passer), la chanson paillarde et le gus qui tape sur tout ce qui se trouve autour de lui avec une âme de musicien !!! Ils en deviennent carrément attachant. Pis le fait qu'ils soient mal traités par les orcs, qu'ils en soient conscient mais ne puisse rien faire rend se sentiment d'attachement encore plus fort !!!!!

Tu as également parfaitement réussi à présenter le scénar' et les différents avantages que tu as gagné (genre l'homme de bois et le porte bonheur)....

C'est du grand boulot !!!!

En plus c'est super agréable à lire, alors moi j'en veux ENCORE !!!!!

Chapeau bas môôôsieur !!!!! :D:P

Sur ce....

Modifié par vallenor
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  • 2 semaines après...

Allez je tente de faire émerger un petit sujet Mordheim au milieu de l'océan de BFG !

Un peu à l'image d'un dernier spasme avant la mort... :)

Voici donc la toute dernière partie du récit du combat final entre Sk'rull et Ikkinagar. Vous saurez enfin qui a gagné ce duel au sommet.

Attention, ça n'est pas un rapport de bataille, j'ai pris pas mal de libertés par rapport à ce qui s'est réellement passé durant la partie. Priorité au récit. Mais le résultat final est là.

A la suite de ça, mon illustre compère qui m'a servi de Nemesis, j'ai nommé le très Puuuuurple Mynus, nous gratifiera du texte de conclusion de ce CDA, de notre point de vue orques/skavens.

Bonne lecture.

Raoul

Rog fut le premier à mourir.

Brutalement.

Comme tous les autres il avait traversé cette haute pièce aux poutres massives, plongée dans les ténèbres. Seuls quelques rayons lumineux projetés par la lune blafarde au travers des trous dans la toiture délabrée tentaient vainement de dissiper les ombres qui envahissaient le lieu, oppressantes, tellement dangereuses.

Même s’ils avaient eu la présence d’esprit de lever la tête vers le plafond qui les surplombait, ils seraient restés aveugles aux deux silhouettes qui se glissaient sans un bruit à leur aplomb, dissimulées sous des capes sales et déchirées, couleur de nuit, communiquant par des gestes secs et précis.

Rog fermait la marche, poste qu’aucun orque n’aimait occuper, pour la simple raison que cela l’éloignait des combats. Mais, une fois n’est pas coutume, il eut l’honneur d’entamer la danse, même si finalement il n’eut jamais l’occasion de s’en apercevoir.

Dans une longue chute silencieuse, parfaitement maîtrisée, les deux tueurs fondirent sur leur victime.

A la faveur d’un rayon, les lames dont ils étaient bardés scintillèrent brièvement, révélant un métal corrodé dont seul le tranchant était parfaitement aiguisé, avant de plonger dans la chair de Rog, implacablement, atteignant simultanément plusieurs points vitaux. Les yeux ronds de surprise, le visage couvert par une giclée artérielle de son propre sang, Rog resta figé, cueilli par la mort avant même d’avoir compris qu’elle l’avait embrassé.

Les lames ressortirent dans un bruit feutré de déchirement et disparurent dans les ténèbres, à la suite de leurs propriétaires. Alors seulement Rog s’écroula, en s’affaissant sur lui-même, avec le bruit d’un linge mouillé jeté au sol.

L’odeur du sang qui se répandait en une flaque sombre autour de l’orque fit se retourner l’un des squigs de Gaskugne. Avec un jappement affamé, il se rua sur le corps ensanglanté et mordit dans la chair, enfonça ses longues dents et arracha un gros morceau d’épaule. L’aiguilloneur n’avait pas quitté des yeux le féroce animal dont il avait la charge, prêt à lui rappeler à grands coups de lances qui était le maître. Lorsque son regard tomba sur les restes aux côtés desquels le squig se tenait, sa bouche s’ouvrit et de sa gorge monta un cri.

D’abord faible, il devint de plus en plus puissant, jusqu’à vriller les tympans. Sk’rull s’arrêta net, et tous l’imitèrent. D’un pas décidé, il se précipita vers Gaskugne, qu’il fit taire d’une grande claque. Sans émotion, il contempla le cadavre du boy déjà à moitié dévoré, réfléchissant aux meilleures options qui se présentaient à lui. Un léger rictus de satisfaction lui tordit la bouche. Ainsi, il était venu…

Il fut interrompu dans ses pensées par un hurlement inhumain, semblable à celui d’un loup, à l’extérieur de la bâtisse, et par le bruit de bottes frappant les pavés de la rue, se rapprochant de leur position.

Les Nordiques s’étaient mis en route, et aucun de ces incapables d’archers n’avait donné l’alerte.

L’heure n’était plus aux atermoiements. S’il restait sur la défensive, il risquait d’avoir à soutenir deux fronts à la fois, ce qui ne lui convenait guère. Il lui fallait agir comme il l’avait toujours fait : en fonçant dans le tas. La cible était toute indiquée. Ces nuisibles vermines devraient y passer les premières. Mais il fallait d’abord ralentir la progression des hommes venus du Nord.

Son regard se posa sur l’homme de bois. Celui-ci, semblant comprendre ce qu’on attendait de lui, se déplaça alors pesamment vers les escaliers, en direction de la porte d’entrée Nord par laquelle les ennemis ne manqueraient pas de passer. Cela laisserait quelques précieuses secondes au reste de la bande pour tenter une sortie au Sud.

Sk’rull poussa alors un long cri de guerre, d’une voix gutturale qui fit trembler les viscères de tous les boyz présents. Galvanisés, ils répondirent par un hurlement bestial et se précipitèrent à sa suite, dans une charge furieuse.

Les skavens, en approche discrète pour investir la place et assaillir les peaux vertes dans le dos, entendirent ces échos rageurs, avant de voir surgir par toutes les issues possibles les silhouettes imposantes des orques.

Certains passèrent simplement par les trous béants dans le mur en ruine, d’autres surgirent par les fenêtres, fracassant au passage les quelques morceaux de verre et de bois qui s’y accrochaient encore. Arkogh se fraya son propre chemin en faisant exploser une portion de mur à l’aide de son imposante masse à deux mains, couvrant d’une fumée poussiéreuse sa charge pesante. Une porte vermoulue, ne tenant plus que par un gond, vola en éclat quand Sk’rull passa au travers sans ralentir, les yeux étincelants d’une lueur meurtrière.

Les squigs et leur aiguilloneur, priés de passer en première ligne à grand coup de bottes ferrées, furent les premiers à fondre sur la ligne skaven figée par la surprise.

D’un geste fébrile, Click dégaina ses deux pistolets et les déchargea sans prendre la peine de viser. Deux éclairs verts aveuglants jaillirent de la gueule des canons, accompagnés d’un bruit de tonnerre assourdissant, éjectant les mortels projectiles qui passèrent au-dessus de la tête des orques avec un son grave et bourdonnant. Une poutre fut coupée en deux par l’explosion du premier, projetant des esquilles sur plusieurs mètres, tandis que le deuxième creusait un nouveau trou dans le mur, faisant éclater les briques et voler le mortier.

Ikkinagar, tout en jetant un regard furibond à Click, remit ses troupes en ordre, prêtes à recevoir la première vague.

Tous crocs dehors, les trois squigs se jetèrent sur les vermines.

A mi-course, l’un d’eux fut assailli par une grêle de projectiles, lancés par les frondeurs, à l’étage d’une ancienne petite maison de ville. La plupart rebondirent sur sa peau calleuse, mais une bille de plomb bien ajustée lui creva un œil tandis qu’une pierre au tranchant aiguisé sectionna un tendon. Il trébucha et glissa sur le côté, exposant son ventre à la chair tendre. Deux nouveaux projectiles s’enfoncèrent dans son ventre, déchirant les viscères. Des fluides se mélangèrent, catalysant une réaction chimique fulgurante. La bête fut secouée de soubresauts, tandis que les gaz de fermentation la faisaient gonfler comme une baudruche ridée et violacée. Elle éclata enfin dans un bruit humide, projetant alentour de minuscules débris organiques poisseux.

Le second jaillit par-dessus et se jeta sur un homme rat qui tenta de le cueillir au vol à l’aide de la bûche transpercée de clous qui lui servait d’arme de fortune. Mais la gueule grande ouverte se referma sur la tête du skaven, les dents ébréchées s’enfonçant dans son cou. On pouvait entendre les hurlements étouffés du vermineux qui gesticulait en tous sens, le sang jaillissant de son cou déchiqueté, la tête remplacée par une boule de muscle violette qui ballottait au gré de ses mouvements paniqués. Ikkinagar surgit et planta sa griffe gauche dans le flanc du squig. Vrillant sa lame pour assurer sa prise, il utilisa cet appui providentiel pour enfoncer avec force sa griffe droite dans la tête de l’animal, transperçant sa cervelle, ainsi que celle de son sous-fifre. Dans le spasme de l’agonie, le squig sectionna le cou qu’il tenait fermement entre ses mâchoires et tomba mollement au sol, bientôt suivi par le corps sans tête de sa victime.

Pendant ce temps, le troisième poussait des grognements furieux, tentant de saisir Skeezel qui le maintenait à distance en faisant de grands moulinets avec son épée.

A quelques pas derrière, Gaskugne poussait des cris d’orfraie, encourageant sa bête féroce et menaçant son adversaire.

Il sentit soudain l'air s'alourdir, lui donnant l'impression qu'il se solidifiait autour de lui, qu'il prenait la consistance d'une masse gélatineuse en mouvement. Sa peau commençait à tirer, comme si elle était tannée par le soleil, et il ressentit de légers picotements, signe caractéristique qu'il connaissait bien. C'était la même sensation qui entourait le chamane lorsqu'il entrait en transe. Ses yeux se teintèrent d'une lueur enfantine, tandis qu'il cherchait fébrilement du regard le feu d'artifice que ne manquerait pas de déclencher Ba' ba', qui savait se montrer très démonstratif dans l'exercice de sa fonction.

Il ne vit pas monter vers lui à vive allure la marée de poils et de crocs, des dizaines de rats qui jaillirent d’une bouche d’égout sous la forme d’un tapis mouvant, au rythme du cliquetis des centaines de petites pattes griffues sur les pavés. Le temps d’un battement de cœur, il fut recouvert par la multitude de rongeurs. Son hurlement de douleur déchira la nuit alors que les petits animaux aux yeux rouge sang dévoraient ses yeux, arrachaient sa peau. Le son fut assourdi lorsqu’ils s’insinuèrent par tous les orifices, se frayant un passage dans sa gorge et son sphincter, plantant leurs crocs répugnants, griffant les parois. Le gobelin s’écroula au sol, se tordant piteusement dans tous les sens, rendu fou par le supplice.

Dans l'ombre d'un porche, derrière la ligne des homme-rats, une main griffue retourna dans les ténèbres, encore parcourue des légers grésillements rémanents de l'énergie magique déployée.

Sk’rull sourit.

La chair à canon avait bien joué son rôle, les orques allaient maintenant pouvoir lancer une contre-charge dévastatrice.

Il entendait le bruit de combats acharnés de l’autre côté de la maison. Des aboiements furieux, le couinement d’une bête qui meurt, des coups sourds portés contre du bois. Le pantin ne tiendrait plus très longtemps, il fallait en finir au plus vite ici.

Sk’rull, ses deux kostos, Arkogh et Baltogh, et les deux boyz encore en vie se jetèrent avec rage dans la mêlée, entièrement submergés par leur soif de massacre.

Deux vermines furent pulvérisées avant d’avoir pu esquisser le moindre geste, leurs corps désarticulés projetés en arrière dans une gerbe de sang.

Sautant par-dessus le garde-fou délabré du balcon sur lequel ils étaient positionnés, deux frondeurs atterrirent sur le dos d’Arkogh, lacérant ses chairs de leurs épées mal entretenues. Le kosto ouvrit une gueule immense, dévoilant de longs crocs, et poussa un impressionnant cri de rage accompagné d’un large filet de bave. En faisant des moulinets de sa lourde masse il tenta de désarçonner les deux parasites mais ne parvint à en éjecter qu’un, qui fut projeté contre un mur. L’autre, fermement agrippé aux lanières de cuir qui se croisaient dans le dos de l’immense orque, continuait de planter sa lame avec fureur, désespérant de voir s’écrouler sa monture improvisée.

Le dos couvert de sang, Arkogh tituba quelques instants, vidé de ses forces par les innombrables plaies d’où s’écoulait le fluide vital.

Puis il s’écroula en arrière, écrasant son infortuné passager qui tentait désespérément de libérer sa main emmêlée dans les lanières. Le skaven exhala un souffle rauque lorsque les rôles furent inversés et qu’il se trouva coincé sous la masse de l’orque.

Sk’rull sauta sur le côté, esquivant le fléau sifflant de Gnawkin qui finit sa course contre le sol, brisant les pavés. Il se ramassa sur lui-même, fit une roulade, puis reprit ses appuis sur le flanc du skaven noir dans le même mouvement. Il profita de cette ouverture. Sa hache gauche frappa le bras du skaven au niveau du poignet, séparant la main du reste du corps, tandis que la droite s’enfonça entre deux côtes, perforant le poumon qui se vida de son air dans un souffle visqueux. D’un coup de pied dédaigneux, il jeta à terre le corps sans vie.

Un « clic » caractéristique dans son dos lui fit tourner la tête. Il se retrouva face à la gueule du pistolet du coureur nocturne. Ce dernier dévoilait des crocs pourris, jaunâtres, dans un sourire de satisfaction dont l’origine se trouvait probablement dans les images mêlées de la cervelle bientôt répandue et de l’ascension sociale qui résulterait de cette action d’éclat.

Un éclair vert-jaune vint mettre fin à ces rêves de gloire, en le frappant en pleine poitrine. Une odeur de chair brûlée monta du corps du skaven tandis que des arcs électriques parcouraient sa peau, faisant fondre les tissus, mettant le feu au pelage avec un crépitement qui évoquait un incendie dans un sous-bois broussailleux.

Tandis que l'homme-rat baissait la tête vers son torse, un air piteux d'incompréhension dans ses yeux, Sk'rull se tourna dans la direction d'où provenait l'éclair pour découvrir Ba'Ba' le doigt pointé sur son adversaire. Des volutes de fumée verte s'envolaient de la gueule et des narines du chamane alors que ses yeux rougeoyaient. Il jeta un regard littéralement enflammé à Sk'rull et lui adressa un sourire cruel.

Au travers du trou béant que le coureur avait désormais au niveau du plexus, Sk’rull eut le temps de voir Ikkinagar qui finissait le démembrement méthodique d’un de ses boyz. Prenant son élan, il contourna Click. Il avait enfin trouvé sa cible.

Derrière lui, sous l’effet de la chaleur et des arcs électriques, le pistolet encore brandi de Click explosa dans un lourd nuage de fumée noire parcouru d’éclairs verts, disloquant son propriétaire.

Sans un regard en arrière, sans même tressaillir au bruit de l’explosion, Sk’rull émergea du nuage de particules en suspension, en direction de sa Némésis.

Faisant trembler la terre sous son pas lourd, il chargea.

Les griffes dégoulinantes de fluides, Ikkinagar observait du coin de l’œil l’énorme silhouette qui se précipitait sur lui, étudiant froidement ses mouvements. Lorsque le corps massif occulta la lumière de la lune, et qu’il fut couvert par l’ombre immense, il se déplaça avec fluidité, en se plaquant au sol, utilisant efficacement ses quatre membres, pour esquiver le premier coup de hache. En rencontrant une canalisation éventrée affleurante, la lame produisit une pluie d’étincelles qui éclairèrent brièvement l’assassin que la course quadrupède amenait dans le dos de Sk’rull. D’une impulsion parfaitement maîtrisée, il interrompit son mouvement circulaire et s’élança, griffes en avant, visant la nuque musculeuse qui lui était offerte.

Sk’rull, d’une rotation de buste, décala sa tête de quelques centimètres, ne laissant aux pointes acérées du skaven que l’opportunité d’une sanglante estafilade. Il prolongea son esquive par une contre-attaque instantanée. Continuant à tourner sur lui-même il tendit le bras droit et présenta le tranchant de sa hache à l’horizontal, fendant l’air en direction d’Ikkinagar qui n’avait pas encore touché le sol. Ce dernier pivota pendant sa chute de manière à se retrouver face à l’arme et se cambra brusquement en arrière, laissant passer la lame à quelques centimètres au-dessus de son ventre. Il planta une de ses griffes dans la protection molletonnée qui recouvrait l’avant-bras de l’orque et profita de l’élan offert pour se propulser vers une petite fenêtre en hauteur sur un mur proche. Il plaça les bras le long du corps et, tel une flèche, disparut dans l’ouverture.

Sk’rull, hurlant à son adversaire une insulte dont il avait le secret et qui mêlait de façon très imagée la mère de celui-ci et une douzaine d’animaux de ferme, se précipita vers une brèche dans le mur au travers duquel le skaven s’était enfui.

Il émergea dans une ancienne cour intérieure, dont le sol était recouvert des restes de la toiture effondrée. Au centre, un arbre carbonisé semblait être le seul vestige de la végétation qui avait dû envahir les lieux.

Les murs face à lui et sur sa gauche étaient percés d’arches qui s’ouvraient sur des ténèbres insondables. En surplomb de ces ouvertures, une galerie de bois partiellement écroulée courait sur toute la longueur, dominant la cour.

Broyant les briques sous ses pas, Sk’rull se dirigea bruyamment vers l’une des arches, en reniflant l’air.

Il eut tout juste le temps de présenter le plat de l’une de ses haches vers le haut, tel un bouclier, pour parer l’attaque plongeante de l’assassin, qui venait de se lancer du haut de la galerie. L’impact fut si violent que le choc se répercuta jusque dans son épaule, et son bras plia sous la violence du coup. Ikkinagar maintint la pression de ses deux griffes sur la lame et pesa de tout son poids jusqu’à ce qu’elle s’enfonce dans le sol meuble. Il prit alors appui sur ses deux mains et tendit son corps aux muscles nerveux, jambes en avant, pour cueillir le menton de Sk’rull. Son cerveau enregistra le bruit caractéristique d’une mâchoire qui se déboîte, suivi du cri de douleur et de frustration de son propriétaire. Sk’rull fit un bond en arrière, abandonnant sa hache. De sa main libre, il se remit la mâchoire en place, tout en reculant et en parant tant bien que mal les attaques que délivrait le skaven qui maintenait la pression. Tentant de profiter de son avantage, ce dernier accéléra encore ses passes d’arme, jusqu’à se transformer en une tornade de poils, de crocs et de lames, enchaînant les attaques et les contre-attaques à une vitesse stupéfiante.

Les bras de Sk’rull commençaient à être sérieusement entaillés, et le sang formait une couche visqueuse qui perlait de plus en plus abondamment de son coude. Il continuait à reculer, évitant les coups mortels, subissant les autres, désavantagé par son arme peu adaptée à la défense, face à l’avalanche de coups que portait son véloce adversaire. Bientôt il fut acculé contre un mur. Ikkinagar sourit, la victoire lui était assurée.

C’est à ce moment-là, et de manière définitive, que le maître assassin découvrit qu’un orque pouvait le surprendre. Contrairement à toute loi martiale, contrairement à tout ce que ses fourbes maîtres du clan Eshin avaient pu lui enseigner, et malgré sa longue expérience des coups tordus, il n’aurait pu prédire le renversement de situation.

Il était trop intelligent pour cela.

La réaction de son adversaire était d’une telle bêtise qu’elle échappait à toute tactique de combat, aussi veule qu’elle fût.

Poussé dans ses derniers retranchements, Sk’rull jeta sa hache à terre. Durant la fraction de seconde où le regard perplexe de son adversaire déstabilisé suivit le mouvement de l’arme jusqu’au sol, il l’empoigna au niveau du cou des deux mains, arrachant une expiration contrainte à l’homme rat. Il le souleva de terre et courut vers le centre de la cour, en poussant un cri de rage bestial. Dans un sentiment mêlé de terreur et de honte, Ikkinagar hurla à son tour, se débattant désespérément dans la poigne de fer qui lui comprimait la trachée, plantant frénétiquement ses griffes dans les épaules et les bras monstrueux de l’orque. Mais celui-ci était au-delà de toute douleur, seulement poussé par l’instinct animal qui lui ordonnait d’éliminer brutalement cette menace.

Il commença par violemment empaler l’infortuné skaven sur une branche de l’arbre mort, profitant de son élan. La pointe ressortit au milieu de son thorax, éclaboussant Sk’rull de sang noir et luisant. Les yeux exorbités, Ikkinagar eut un hoquet de douleur. Epinglé tel un insecte, il battit l’air de ses quatre membres, hurlant et vomissant de sanglants reflux.

Sk’rull fit alors un pas en arrière et le skaven put voir dans ses yeux rouges flamboyants toute la perversité que la violence lui avait masquée.

D’un puissant crochet, il frappa sa proie à la tempe. La violence du coup brisa la branche. Avec un beuglement de souffrance, Ikkinagar percuta le sol, l’extrémité de la branche toujours en travers du torse. Plusieurs de ses dents avaient sauté et étaient éparpillées alentour.

L’orque s’accroupit sur sa victime, et la frappa avec rage, des deux poings.

Bien après que le crâne du skaven et ce qu’il contenait furent réduits à l’état de pulpe, Sk’rull continua à frapper. Il lui fallut quelques secondes encore pour reprendre conscience de son environnement.

Il se leva alors, les poings dégoulinants, cracha sur le cadavre mutilé et alla se saisir de ses deux haches.

Puis, tendant les bras vers le ciel, il poussa un long cri de victoire, à l’adresse de ses Dieux.

Un rictus de satisfaction aux lèvres, il écouta les derniers échos de la bataille. Il pouvait entendre avec délectation les voix rauques de ses boyz. Ils hurlaient des injures moqueuses à cette vermine qui prenait la fuite en poussant des cris stridents. Et il n’entendait plus rien qui pût laisser soupçonner que les hommes du Nord avaient encore assez de cran pour les combattre. Ils avaient probablement déguerpi eux aussi.

Sans un regard en arrière, il sortit de la cour. Il regarda la lune, énorme, qui trônait dans le ciel.

Elle était rouge.

Modifié par raoullepitbull
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Youpi !

Vous saurez enfin qui a gagné ce duel au sommet.

Bah ouais, je me demandais bien moi... Oh, une porte !

L’heure n’était plus aux atermoiements

:)

Si j'y pense, je vais claquer un mot encore plus soutenu tiens, dans la conclusion.

Sinon, chouette texte. Tu t'en sors bien pour un texte de baston. Tu as bien fait de le scinder en deux je pense. Ca permet de pas trop se disperser.

La lecture rappelle les moments forts de la partie, c'est excellent. Bravo.

Allez je tente de faire émerger un petit sujet Mordheim au milieu de l'océan de BFG !

Paraitrait qu'y en a même qui postent des photos de figurines. :)

Minus, le passage avec le squig est top, ça apporte la Raoul's touch.

Modifié par Mynus
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CITATION

L’heure n’était plus aux atermoiements

Si j'y pense, je vais claquer un mot encore plus soutenu tiens, dans la conclusion.

Chiche !

CITATION

Allez je tente de faire émerger un petit sujet Mordheim au milieu de l'océan de BFG !

Paraitrait qu'y en a même qui postent des photos de figurines

Il va de soi que je te compte plus parmi les posteurs normaux, vu que tu as posé ta tente dans le forum ! :)

passage avec le squig est top, ça apporte la Raoul's touch.

Il faut rendre à Mynus ce qui appartient à César : l'idée de la mort du premier squig est de lui, suite à sa relecture attentive. :)

Raoul

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Attention, ça n'est pas un rapport de bataille, j'ai pris pas mal de libertés par rapport à ce qui s'est réellement passé durant la partie.
Ah mais alors où se situe la frontière entre la réalité et la fiction ? Est-ce que Sk'rull et Ikkinagar se sont réellement affrontés dans un duel jusqu'à la mort duquel l'orque est ressorti victorieux ? C'est ce que je veux savoir moi !

En tout cas bravo, le récit est bien mené, tu t'es bien sorti des scènes de combat même si le rythme est de temps en temps un peu difficile à suivre : quelques séparations de paragraphes ici ou là pourraient faire l'affaire. J'ai dû m'y reprendre à deux fois lorsque les skavens sont passés à l'attaque et que tu commences à mentionner leurs noms car la narration change légèrement de point de vue.

Mais sinon, de nombreux éléments truculents sont bienvenus et bien imagés, du coup ils apportent beaucoup de fraîcheur au récit.

Sinon j'avoue ne pas avoir très bien saisi à quoi servait le mannequin dans le récit. C'est un élément de votre partie qui est intervenu contre les nordiques de Golbarg ? Le chaman l'accompagnait ? Non, parce qu'il était un des membres principaux de la bande et là je ne l'ai pas vraiment vu durant l'action... Ou alors que peut-être qu'il interviendra dans la conclusion de Purple Mynus (et ouais, c'est adopté maintenant :) ).

Enfin bref, encore félicitations pour ce texte et la victoire de Sk'rull, ça leur apprendra à ces adeptes assassins de s'habiller en violet plutôt qu'en noir-noir :)

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Je me permets de répondre, Raoul complétera/confirmera/infirmera :

Ah mais alors où se situe la frontière entre la réalité et la fiction ? Est-ce que Sk'rull et Ikkinagar se sont réellement affrontés dans un duel jusqu'à la mort duquel l'orque est ressorti victorieux ? C'est ce que je veux savoir moi !

Raoul a romancé pour enrober tout ça. Mais en gros à part l'intro c'est assez fidèle. Si Bob tue John dans le récit, c'est ce qu'il s'est passé en jeu.

quelques séparations de paragraphes ici ou là pourraient faire l'affaire

Il y avait des sauts de ligne dans la version temporaire il me semble. C'est vrai que ça serait bien de les remettre, ça a du sauter au copier/coller.

Sinon j'avoue ne pas avoir très bien saisi à quoi servait le mannequin dans le récit. C'est un élément de votre partie qui est intervenu contre les nordiques de Golbarg ?

C'est un élément du scénario. Il avait un mannequin de bois et un porte bonheur (cf première partie du récit) pour l'aider. Et contre toute attente, le mannequin a bloqué les Nordiques assez longtemps pour laisser à Raoul tout le temps de faire du rat-gout.

Le chaman l'accompagnait ? Non, parce qu'il était un des membres principaux de la bande et là je ne l'ai pas vraiment vu durant l'action... Ou alors que peut-être qu'il interviendra dans la conclusion de Purple Mynus (et ouais, c'est adopté maintenant :wink: ).

Nos mages ont joué les snipers et interviennent dans le récit via leurs sorts. Cherche la marée de rat qui écrase l'aiguillonneur. Et l'éclair vert qui grille Click. :)

Minus, faut voir Raoul faire ses tests d'animosité aussi. :)

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J'ai ajouté des sauts de ligne pour rendre le texte plus lisible.

Pour le mannequin, c'est un des éléments du scénario (un des scnéars multi de Chaos dans les Rues) dans lequel mes orques se sont retrouvés en position défensive dans une bâtisse, cernés par les skavens d'un côté et les Nordiques de l'autre. en contrepartie ils avaient droit à un mannequin de bois et un porte-bonheur. Le mannequin, comme le dit Mynus, a été un atout considérable comme gardien de porte face aux Nordiques. Et pendant ce temps on démembrait du rat :)

Et effectivement, les morts que je décris - si ma mémoire ne me joue pas des tours - sont bien morts. Pas forcément exactement de la façon décrite, mais il fallait que le récit soit plus intéressant que des échanges de coups basiques.

Il y a donc bien eu un duel à mort entre les 2 chefs. On n'aurait de toutes façons pas pu faire autrement que les faire s'affronter, les figurines elles-mêmes réclamaient du sang !

J'espère poster dans pas trop longtemps les photos de ma bande qui s'est agrandie (ils sont 18 maintenant, ça pousse vite un orc)

Raoul

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E-NOR-MEUX !!!

Superbe récit.

Prenant, avec des petites touches d'humour bien placé (comme la claque pour faire taire le gob - j'ai trop imaginé la scène), du combat et aucun ennuis !!!

Que du bon quoi !! Je suis fan !!!! Vraiment....

Un grand bravo à toi pour le temps passé à écrire ça..... Chapeau !!

En fait c'est les skavens qu'on gagné c'est ça :)

Sur ce....

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Nos mages ont joué les snipers et interviennent dans le récit via leurs sorts. Cherche la marée de rat qui écrase l'aiguillonneur. Et l'éclair vert qui grille Click.
Ben ouais mais ce n'était pas si évident que ça que c'étaient les mages qui en étaient à l'origine. Peut-être que d'autres s'en sont de suite doutés mais ce n'était pas mon cas.

J'ai bien eu un soupçon dans le passage sur Click mais vu ce qui lui arrivait après, je me suis dit que c'était l'un de ses pistolets à malepierre qui avait décidé que l'arme était un excellent conducteur de malefoudre (et que le skaven excelle dans le rôle de paratonnerre) tandis que le second décida simplement d'exploser, comme toute arme skaven digne de ce nom. (Pis d'abord, pourquoi que l'éclair il est pas bleu comme sur la figurine, d'abord, hein ? (mauvaise foi inside))

Pour la marée de rats, j'avoue ne pas y avoir pensé une seconde, je me suis juste dit qu'il y avait des rats géants rajoutés pour la partie, c'est tout...

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Waouh !

Trois personnes ont lu le texte !

C'est 3 fois plus que ce que j'attendais (Oui Mynus a une obligation morale :wink: )

Si en plus ça vous plaît, je suis comblé. Merci :)

Ben ouais mais ce n'était pas si évident que ça que c'étaient les mages qui en étaient à l'origine. Peut-être que d'autres s'en sont de suite doutés mais ce n'était pas mon cas.

Ben écoute ça m'interpelle que ça ne te paraisse pas clair.

Vue la qualité de tes textes, je pense que tu as un avis assez éclairé sur le sujet. Je vais voir ce que je peux faire.

Que du bon quoi !! Je suis fan !!!! Vraiment....

Merci :)

En fait c'est les skavens qu'on gagné c'est ça

C'est ça tu as tout compris ! Vallenor, 0 en étude de texte !

Raoul

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Sans changer le texte en soit (il est de qualité, ce n'est vraiment pas la peine d'essayer de reformuler d'une manière ou d'une autre), faire une petite mention aux mages lorsqu'ils lancent leurs sort me parait le plus simple.

Par exemple pour le sort de Ba'Ba' (ce que je rajouterais est en italique, l'espace entre les paragraphes n'est pas forcément nécessaire) :

Un éclair vert-jaune vint mettre fin à ces rêves de gloire, en le frappant en pleine poitrine. Une odeur de chair brûlée monta du corps du skaven tandis que des arcs électriques parcouraient sa peau, faisant fondre les tissus, mettant le feu au pelage avec un crépitement qui évoquait un incendie dans un sous-bois broussailleux.

Tandis que l'homme-rat baissait la tête vers son torse, un air piteux d'incompréhension ayant remplacé l'éclat de bravade dans ses yeux, Sk'rull se tourna dans la direction d'où provenait l'éclair pour découvrir Ba'Ba' le doigt pointé sur son adversaire. Des volutes de fumée verte s'envolaient de la gueule et des narines du chaman, témoignant de la puissance accumulée pour lancer le sort.

Au travers du trou béant que le coureur avait désormais au niveau du plexus, Sk’rull eut le temps de voir Ikkinagar qui finissait le démembrement méthodique d’un de ses boyz. Prenant son élan, il contourna Click. Il avait enfin trouvé sa cible.

Bon, puisque c'est moi j'en aurai certainement fait des caisses sur le chaman et ses actions suivantes mais juste une ou deux lignes de plus permettraient de l'intégrer plus clairement (toujours en ce qui me concerne) dans le récit.

Pour la marée de rats submergeant Gaskugne, j'aurais fait sentir la montée de la magie sans mentionner directement Kraktual : il aurait senti une sensation ressemblant à celle qu'il éprouve lorsqu'il passe près de la tente de Ba'Ba' et que celui-ci communie avec Gork (ou Mork) ; il aurait crû à un sort de son chaman et aurait savouré la montée en puissance en imaginant ce que ses dieux allaient faire à ses adversaires (c'est un gobelin, donc sadique et cruel en plus d'être affectueux et joueur, ne l'oublions pas...) et aurait senti la "détonation" lors du lancement du sort mais se serait étonné de l'entendre accompagnée d'un cri comme un millier de couinements (depuis quand Gork et Mork couinent-ils, enfin ?). Et là, les rats déboulent.

Enfin bon, à froid, ce sont les idées qui me sont venues et qui ne nécessitent pas trois tonnes de texte pour être intégrées, contrairement à ce que j'ai l'habitude de faire. Mais je le répète, ça n'enlève rien à la qualité de ce que tu as écrit et pour d'autres, ce serait peut-être superflu de le faire.

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@Paps : C'est très bon ça coco !

Sans vergogne je pique tes idées et tes suggestions, ça me plaît énormément.

J'ai édité le texte pour apporter ces améliorations.

Merci à tous mes relecteurs. :)

Comme je le disais à Mynus en privé, c'ets un vrai plus d'avoir un avis externe, parce que finalement un texte, c'est comme une figurine, c'est jamais vraiment fini...

Raoul

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Et ben voila ! Tu ne trouves pas qu'en plus ça ajoute un peu de saveur aux fins (tragiques) de Gaskugne et de Click ? (Regarde ma signature : le rat en chef parle sagement :) )

Ba'Ba' reste en course pour la baston : on comprend clairement ce qu'il a fait et qu'il va le refaire à d'autres et j'adore la tournure de texte employé pour Kraktual (normal tu me diras puisqu'elle ressemble à celle que j'ai suggéré :) ) : quelqu'un qui lit le texte pour la première fois va se dire "le pauvre... (sic) Il a raté le feu d'artifice à cause de quelques rats alors qu'il avait l'air d'être tellement content de le voir... Bon quels skavens vont exploser ?" et puis là, paf ! (non, pas le chien :) ) La dernière ligne du paragraphe arrive en tapinois et tout en finesse, très skaven dans l'esprit. Bravo !

Juste une petite remarque :

Des volutes de fumée verte s'envolaient de la gueule et des narines du chamane alors que ses yeux flamboyaient. Il jeta un regard littéralement enflammé à Sk'rull
Je sais pas, hein... Je comprends ce que tu veux dire et pourquoi tu utilises précisément ce mot mais en le lisant à voix haute, j'ai un doute. Ça fait un poil redondant dans la sonorité... flamboyaient... enflammés... Tu vois ce que je veux dire ? Perso j'aurai remplacé "flamboyaient" par "rougeoyaient" ou "s'étaient embrasés". M'enfin tu fais ce que tu veux. :wink: Modifié par Paps
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Bonjour! Je suis ton sujet depuis... le début, en fait (ça fait déjà pas mal de temps).

C'est un des plus beaux CDA du forum, en (grande) partie grâce au fluff croisé.

J'écris juste pour te dire que y en a d'autres qui lisent (et savourent) vos récits.

Encore bravo.

PS: je réfléchissais à quelque chose de constructif à dire, mais pas trouvé.

Modifié par Kasskrân
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@ KassKrân : Merci ! Ca fait très plaisir :) Mynus va surement choper le compliment au vol, vu que ça aurait pas pu se croiser sans lui.

Et pas grave si il y a pas un truc constructif, je prends les compliments quand même :wink:

De toutes façons, pour ce qui est du constructif, Paps is on fire ! :)

Je prends aussi ce que tu suggères Paps. J'ai mis de côté "embrasé" qui pour le coup fait vraiment sonorité trop proche de "emflammé", mais j'ai gardé rougeoyer qui marche bien.

Le texte est édité.

Et tant qu'on y est : voilà une photo de famille de ma bande, qui a bien évolué :

bandey.jpg

Raoul

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Je m'approprie la moitié du compliment aussi, alors.

Chouette photo de groupe. Par contre tu crois que j'allais pas remarquer le socle non fait du Troll ? Non mais...

Allez, un truc efficace, tu sais faire maintenant.

Minus, merci à Paps au passage.

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Par contre tu crois que j'allais pas remarquer le socle non fait du Troll ? Non mais...

Mynus étudie chaque photo à la loupe, et il laisse rien passer... :D

Je commence à avoir une idée de ce que je veux mettre sur le socle, TabletopWorld m'a envoyé les pièces manquantes sur le Destroyed Inn, et en cadeau ils m'ont mis 2 jolis tonneaux. Y en a au moins 1 qui va aller dessus... Y aura bien sûr une photo dès que ce sera fait (pas tout de suite quand même !).

Raoul

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