[WHB-03] Rumble in the Jungle

[Gregauryc]

Ben que dire , Encore génial ? Ben oui !

J'attends impatiemment tes projets secrets

Au passages, la fin de la tranche c'est quand déjà ? Moi je suis sur un taff de malade depuis 3 semaines, j'ai même pas pu sortir mes pinceaux et je perds toute notion de temps (comment ça on est le 11 ?)

Sinon, pense à bien te relire, car même si ton fluff est excellent, ton Gasterstein devient Gastenburg

Lord T. déboussolé

[Litrik]

Salut Schattra !

Que vois-je ? J'avais loupé un épisode !

Je m'en repentit, je me donnerai 10 coup de fouet ce soir !

Car j'ai loupé tes merveilles, autant le canon que le reste.

Ton canon a beau être sublime, moi je suis fan des servants !

Vivement la suite !

[KaruN]

Haha, merci pour ce petit clin d'oeil dans le dernier strip. Je me suis bien marré.

Le canon est plutôt sympa. Sobre mais efficace.

Mais on se demande toujours si c'est la lumière qui est merdique sur tes photos, ou si c'est réellement le rendu des couleurs.

Tu as une lampe "lumière de la pénombre dans la jungle" ?

Tu pourrais nous mettre un bout de doigt à toi ou autre point de repère colorimétrique sur la prochaines photo ? Qu'on se rende mieux compte.

Modifié le 11 mars 2010 par KaruN

[jehan de la tour]

Hello !

Quoi de neuf ?

La suite ?

[Gregauryc]

Tidoutidoutidoum

Je me balade touloulou !

Mais !?!!? Que vois-je ?!? Schattra ! Tu n'as rien posté depuis plus de 15 jours ?!!??!

C'est inadmissible !!!

Aller hop ! Tu est viré du CDA !!!!

Nan mé ho !

Je plaisante évidemment ^^

Cela dit tu nous laisee mariner là, on en veut ! Où sont les figs usées, les conversions improbables (si je te file tu papier sulfurisé, tu fais quoi avec ?), le fluff prenant, les blagounettes, et les strip ???

Schattraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!

Reviens !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Lord T. a faim

Modifié le 27 mars 2010 par Lord Thanatos

[Schattra]

Épisode 19 (enfin du neuf)

Salut à tous et désolé cette absence prolongée, due à [g]la[/g] semaine chargée niveau travail à la fac (il en faut bien une par semestre, sinon c'est pas drôle). À vrai dire, je m'étais arrangé pour finir ma tranche en avance pour être sûr que cette recrudescence de travail ne me mette pas en retard. Ce qui n'était pas prévu, en revanche, c'était le temps que ça m'a pris de tout finir. C'est pour ça que j'ai été plus discret pendant ces derniers jours (semaines? ^^). Vous avez tout à fait raison de venir me secouer un peu, et je vous remercie pour ça: le chemin vers les pinceaux n'en a été que plus facile.

N'ayant plus rien à faire d'obligatoire, je me suis consacré de nouveau à un projets annexe: la fabrication de deux nouveaux pions objectifs. La confection du premier m'ayant bien plu, j'ai remis le couvert, avec en tête des objectifs plus ambitieux. Comme en plus je m'étais engagé à expliquer, tuto à l'appui, la manière dont je réalise mes socles, j'ai logiquement joint ces deux projets.

Voici donc quelques photos de ces deux pions avant sous-couche:



J'avais pour projet pour l'un des deux de présenter une mini-saynète mettant en scène un tupac skink avec sarbacane acheté en occasion, prêt à envoyer une fléchette à un de mes pauvres soldats inconscients du danger. Mais comme je ne pouvais pas décemment me contenter de coller la figurine sur le socle (beaucoup trop visible! ^^), je me suis mis en tête de sculpter des bambous pour camoufler le vicieux petit homme-lézard. Pourquoi des bambous? Parce que c'est facile à faire!

La preuve:

La méthode employée pour les deux exemples est la même, seul l'épaisseur du support varie (bout de grappe plastique dégrossi pour le premier, trombone déplié pour le second). Habillage de green stuff, sculpture des "anneaux", lissage de la texture, et hop, c'est terminé. Une fois qu'on a le coup de main, c'est très rapide à faire.

Maintenant, pour le reste de la végétation, il est temps pour moi de dévoiler mon matériau fétiche: la grappe de raisin! Et oui, du raisin. Ça n'a l'air de rien, mais c'est très pratique car parfaitement à l'échelle de nos pitous. Une fois les grains ôtés (et mangés!), ça sèche rapidement et assez solidement. Je pousse le vice jusqu'à contrepercer les espèces de "fleurs" avec des bouts d'agrafes pour plus de solidité, mais c'est vous qui voyez!

Voilà, je suis en train de peindre tout ça gentiment, et j'espère avoir fini avant le début de la prochaine tranche!

On poursuit avec du fluff. Je l,avoue, je m'étais ramolli ces derniers temps, mais c'est fini! Place à l'hémoglobine et aux membres tranchés à la petite cuillère (supplice elfe noir).

Nous nous sommes retrouvés devant une maison délabrée, un peu à l'écart du voisinage. Il en sortait un boucan d'enfer, mais on nous a vu approcher, et un silence de mort est tombé sur la scène. La tension a encore montée d'un cran quand des arbalètes chargées sont apparues dans l'embrasure des fenêtres et des trous dans les murs. Heureusement qu'on était entre compatriotes, hein! On s'est mis en formation de combat, boucliers en avant, juste pour être sûrs qu'un carreau malencontreusement tiré par nos camarades déserteurs ne viennent bêtement ruiner définitivement ces joyeuses retrouvailles. Ernst a fait mine de marcher vers la porte pour parlementer avec ses « collègues » comme il disait, mais Harm n'était pas assez bête pour se faire avoir de la sorte. Il a rattrapé le pistolier par le collet et lui a donné l'ordre de rester sur place, puis s'est avancé de quelques pas en direction de la maison, seul.
C'était courageux de sa part, étant donné le peu d'affection que les gars à l'intérieur devaient avoir pour lui, mais de toutes façons, on n'avait pas trop le choix. Ils auraient bien pu être un régiment entier dans le bâtiment, avec suffisamment d'arbalètes pour tous nous étendre raides morts en quelques secondes en cas d'assaut de notre part, ou bien juste une poignée de crapules soulés au jus de cactus, impossible de savoir. On n'était pas arrivé aussi loin en prenant des risques inconsidérés, alors je suppose que ce qu'a fait Harm ce jour-là était intelligent.
Toujours est-il qu'il s'est mis à leur parler depuis la rue, comme il l'avait fait avec Ernst quelques minutes auparavant. Le devoir du soldat, la honte de déserter, la rédemption qu'il offrait, et tout ce baratin. Ça avait bien marché pour notre ami pistolier, mais il était tout seul et désarmé à ce moment, aussi j'ai eu l'impression que la tirade de Harm n'était pas aussi convaincante pour ses petits copains. En tout cas, ils n'ont rien répondu. Ils n'ont pas baissé leurs armes non plus. Alors, Harm a fait un truc vraiment gonflé. Il a fait mine de partir tout en annonçant d'une voix forte qu'il était navré que les négociations se terminent de cette façon, et qu'il allait à présent revenir à la tête de l'armée qui avait débarqué avec lui à Suddenburg, et qu'il avait jusque là laissé au port pour ne pas effrayer les renégats. Et ça a marché! Une voix s'est élevée depuis la maison, et a demandé comment seraient traités ceux qui rejoindraient son expédition. Harm s'est retourné, et a réitéré la promesse faite à Ernst: jugement repoussé au retour au Nebelheim et influencé par le zèle et le courage manifestés sur place. Silence une nouvelle fois, mais pas pour longtemps: ça négociait sec à l'intérieur. Finalement, les arbalètes ont disparu de notre champ de vision, et une vingtaine d'hommes est sortie dans la rue, les armes à la main. Tannés par le soleil, hirsutes, l'uniforme maculé de crasse et de sang. Nos frères d'armes. Certains portaient encore les insignes de leurs régiments, et j'ai pu identifier une poignée de lanciers du 7ème, l'unité d'Andren. Tu t'imagines bien que je mourrais d'envie de leur poser quelques questions, mais ce n'était définitivement pas le moment. D'autres étaient armés de bric et de broc: haches, dagues, sabres, gourdins, arcs et autres pièces d'équipement encore plus exotiques. Enfin, un petit groupe se tenait à l'écart, visiblement peu enclin à se mêler à la masse. C'étaient les pistoliers dont avait parlé Ernst, et qui toisaient ce dernier d'un air méprisant.
On s'est jugé du coin de l'œil pendant une minute ou deux, personne n'osant faire le premier pas de peur de se prendre un pruneau pour sa peine. Enfin, Harm s'est approché, les mains tendues bien en évidence, nous à sa suite, jusqu'à se retrouver face à face avec celui qui semblait être le chef de la bande, un pistolier qui rayonnait de suffisance aristocratique malgré la quantité prodigieuse d'immondices qui souillait sa livrée. Il s'apprêtait à cracher une remarque désobligeante, pour sûr, mais une grande clameur a retenti en haut de la rue. On s'est retourné pour voir une foule d'hommes en armes dévaler la pente, et des flèches ont commencé à voler en notre direction. Le déserteur qui se tenait à ma droite s'est effondré après avoir contemplé d'un air surpris la pointe de métal rougie qui venait de pousser de son torse, et tout est devenu chaotique. Höller n'a pas perdu de temps et nous a fait nous replier dans le repaire des renégats, qui nous ont aussitôt emboîté le pas. Harm fermait la marche, et s'est retourné pour vider ses pistolets sur les assaillants les plus proches, mais au moment où il s'apprêtait à rentrer à son tour, un carreau d'arbalète est l'a atteint à l'épaule et est venu le clouer à la porte.

Et on finit par le strip réglementaire:


Schattra, ®éveillé

Modifié le 28 juin 2015 par Schattra

[KaruN]

Beuuuuh, c'était donc des tiges de raisin. Comment n'y a-t-on point pensé.

Bien vu.

Je trouve les bambous sympa mais pas super réalistes. C'est bien bien droit normalement. Et je pense que les entrenoeuds sont plus espacés. Mais je salue l'initiative et la peinture rendra surement l'affaire plus crédible.

Pas vu le strip. T'aurai pas oublié le lien ?

[Fiasco Boy]

Return Of The Schattra!!

Moi j'aime bien ces ptits pions objos! Bon, ca fait un peu gros, mais qui sait quelles plantes poussent sous les moites frondaisons des terres du sud!

Je passe sur le fluff, toujours très bon et vivant, je te l'ai déjà dit, ca nous change des "charge, tue tue casse l'épée ahh bobo pouf poutred" habituels! ^^

Et le strip, hihi, excellent! C'est vrai que si on devait donner la parole a nos gurines, on se paierait quelques tranches de fou rire! ^^

[Litrik]

Wa le retour de la mort qui tue !

Des pions d'objos original, un fluff excellent qui nous tiens en haleine et un strip super poilant !

Les pions représentent quel type de plante ? Je les trouve originale.

Ton fluff reprend son souffle, et ça c'est bien !

La suite ! J'attends la peinture avec impatience !

[Schattra]

Épisode 20 (quand ça vous tient...)

...ça ne vous lâche pas! Et pourvu que ça dure!^^
Donc non, vous ne rêvez pas, voici bel et bien un nouvel épisode pour ce Choix des Armes. Et oui, déjà. Profitez-en, je suis absolument certain que je ne tiendrai pas le rythme longtemps.

@ KaruN: Et un certain Colomb (Romuald de son prénom, ou Christophe, je sais plus) dit: "Il suffisait d'y penser!"^^
De toute façon, au prix des kits de soclage de GW, il faut mieux trouver des solutions moins onéreuses (quoi que le raisin, en cette saison, c'est pas donné non plus). Pour les bambous, je suis d'accord avec toi: les miens sont un peu... différents. Mais je suis une tanche en sculpture (même si je m'améliore, la preuve), et puis je suis sûr qu'il existe une espèce de bambou tordu dans les Terres du Sud. La preuve. ^^

@ Fiasco Boy: Merci! Sur un autre sujet (complètement différent), j'ai découvert que tu étais une sommité du fluff de 40K (c'est drôle, mais il y a des parties du fofo où on ne va pas très souvent). Je pourrai faire jouer mes relations la prochaine fois que je posterai-là bas, j'aurai l'air moins bête.^^

@ Litrik: Thanks a lot! Entre les Hommes-Bêtes et mes bêtes hommes, je ne sais plus où donner de la tête... Mais ça devrait s'arranger bientôt. Concernant les socles, j'ai essayé (note le choix du verbe) de faire du bambou. Le reste (c'est à dire les bouts de grappe de raisin), je ne sais pas trop ce que c'est... Mais je suis sûr que ça pousse dans les Terres du Sud. La preuve(*2). ^^

Bon, j'ai fini la peinture des socles proprement dit, ce qui ne me laisse que le skink du nouvel an (je suis sûr qu'il envoie des boules de cotillon avec sa sarbacane) à peindre. Je n'ai jamais peint d'Homme-Lézard de ma vie, donc je ne promet rien. J'essaierai simplement de piquer le schéma de couleur d'Onitsha, histoire de lier encore plus les fluffs (il est pas parti en fait, il prépare une embuscade! -[comme moi en fait...).

Quelques petites photos du résultat "final":

On poursuit avec une nouveauté dans le programme: j'ai enfin mis à jour ma première unité créée pour le Choix des Armes. Je vous invite à me donner vos avis sur la question sur l'un ou l'autre des sujets (avec un peu de chance, on va me dire que c'est bourrin ^^).

On continue avec du fluff, comme d'hab'

Dans son malheur, Harm a été bougrement chanceux. Oui, la porte fermait vers l'intérieur et il s'est trouvé qu'il était du bon côté du panneau. Du coup, il a pu rentrer tout de même et mettre quelques pouces de bois entre lui et le feu ennemi. Il était bien pâle à cause du choc, mais il n'a pas laisser échapper un cri lorsqu'il s'est dégagé en brisant le carreau en deux. Il lui en restait toujours un bon morceau dans la carcasse, et sa tunique s'est rapidement gorgée de sang, mais on avait d'autres chats à fouetter à ce moment là.
Aux fenêtres, les pistoliers et les arbalétriers arrosaient la rue pendant que nous autres hallebardiers et le reste des renégats tentions de nous mettre le plus à couvert possible. Harm s'est dirigé vers le chef de la bande, occupé à recharger ses pistolets à l'abri d'une table brisée, Höller à ses côtés. Malgré sa blessure, il a attrapé le nobliau par le collet et a commencé à le secouer comme un prunier, jusqu'à ce qu'il lui explique ce qui se passait. Quelques déserteurs ont tenté de s'interposer, mais on les a rapidement remis en place, et ils n'ont pas bronché après ça. J'étais trop loin pour bien entendre les confessions de notre ami, mais j'ai compris qu'après être retournés à Suddenburg, lui et sa bande s'étaient mis à dos les autorités, si l'on peut dire, en refusant de payer le tribut réclamé par le Burgermeister en échange de sa protection. La situation s'était dégradée jusqu'à le sang coule de part et d'autres, et depuis lors, les Nebelheimers vivaient en état de siège dans cette maison. Pas de chance pour nous, nous étions arrivés le jour du règlement de compte.
Je me suis approché de la fenêtre la plus proche pour jeter un coup d'œil dehors. La rue était déserte, mis à part les cadavres et les blessés, mais autour des bâtiments aux alentours, je pouvais voir que ça grouillait. Une balle est venue se loger dans la chambranle de la fenêtre, m'arrosant moi et mon voisin d'échardes. J'ai entendu ce dernier jurer dans sa barbe pendant qu'il plaçait un carreau dans l'encoche de son arbalète. Il s'est penché vers l'extérieur à la recherche d'une cible, et a murmuré: « En face, deuxième étage, première fenêtre à gauche. » J'ai juste eu le temps de regarder où il me disait avant qu'il tire. Un instant plus tard, un cri perçant a retenti de l'autre côté de la rue, et un corps est venu s'écraser au sol, le crâne fendu comme une noix jusqu'au milieu du front, avec l'empennage qui dépassait entre les deux yeux.
Mon camarade a laissé échapper un petit rire joyeux, presque hystérique en fait, et a commencé à recharger en chantonnant La Sirène du Rocher Bleu. Tu la connais pas vrai? Tout le monde la connaît ici, et l'entendre en plein milieu d'une bataille à des milliers de lieues de l'Empire, ça m'a fait tout drôle, et j'ai commencé à chanter à mon tour. Mon voisin m'a entendu et s'est retourné vers moi d'un air interloqué, puis a réalisé qu'après tout, lui et moi, on venait du même endroit, et s'est mis à chanter de plus en plus fort tout en tirant, et en quelques instants, tout le monde l'avait rejoint. Ça nous a mit du baume au coeur, et on en avait bien besoin, surtout qu'en face, ils s'étaient décidé à accélérer les choses. Comment? Avec un bélier pardi! Et puis en commençant à nous tirer dessus au canon.

Et le strip (que je n'avais pas mis tout de suite la dernière fois comme KaruN l'a fait remarqué, à cause d'un accès internet plutôt capricieux):


Schattra, en chêne

Modifié le 28 juin 2015 par Schattra

[KaruN]

De l'influence corruptrice de la malepierre sur la pousse des bambous dans les Terres du Sud

Une étude menée par l'observatoire des sciences botaniques exotiques de Nuln

Sous la direction du Grand Botaniste Impérial, le seigneur Schattra

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Bon, ça ressemble pas forcément à des bambous, mais ça a de la gueule.

[Litrik]

Salut mon pote !

Encore une fois c'est du bon.

Ton bambou est un peu plus reconnaissable une fois peint, même si il a l'air un peu gigantifié.

Si tu l'avais peint en marron ça aurai été mieux je crois.

Le fluff me tiens en haleine............ Des Canons !

Là c'est sur va y avoir des morts !

Sinon pour le strip, moi je dit 4 skink et un elfe noir !

[Schattra]

Épisode 21 (on en voit la fin)

Salut à tous, et joyeuse fin de week-end de Pâques (pour ceux pour qui ce n'est pas encore fini)! Cet épisode marque à la fois la fin de la deuxième tranche et le début de la troisième, qui a commencé sans tambours ni trompettes, mais qui a commencé! Donc courage confrères et collègues estimés, le plus dur est derrière nous!

@ KaruN: Je dois avouer que je n'ai pas pris la peine de me documenter sur les teintes des vrais bambous avant de commencer à peindre... Je croyais tellement savoir de quelle couleur c'était! Mais bon, tant que ça a de la gueule, comme tu dis, je suis content!

@ Litrik: Salut! Le bambou, toujours le bambou... La prochaine fois, je ferai des géraniums, na!^^
Et je les ai fait bien épais, pour que les skinks puissent se cacher derrière (voire dedans pour les plus secs), histoire d'obtenir du couvert léger (Pulp Fiction style). Et c'est fou la biodiversité que ça peut abriter, une simple base de 20*20 avec du bambou!^^

Donc, puisqu'on en parle, voici le dernier des pions objectifs, avec son principal occupant:

Après coup, je dois dire que j'aime bien peindre les hommes-lézards, c'est reposant (pas de vêtement, pas trop de métal à part du bling-bling, des petits animaux rigolos qui se baladent partout...). Enfin l'occasion d'utiliser mes pots de vert!^^

On dit donc au revoir à la tranche n°2 avec une petite photo de famille de tout ce qui a été peinturé jusqu'ici, et un tableau d'avancement rétrograde (faut que je me mette à Targol!):

C'est pas énorme, surtout pour de l'impérial, mais ça commence à prendre forme en même temps que perdre la tête. Car le futur s'annonce plutôt barré, jugez plutôt:

Il va me falloir passer à la vitesse supérieure pour intégrer ces joyeux drilles (renommés survivants) au fluff dans des délais raisonnables (déjà que le mercenaire ogre n'y est toujours pas...). Ça sent l'ellipse, mais pas tout de suite, j'ai un combat sur le feu:

Inutile de te dire que sans un bon plan, on était foutus. Heureusement, Harm était pas le dernier pour ce genre de choses, comme quoi, ça sert sûrement à quelque chose de savoir lire. Mais bon, je m'égare. Donc, j'ai vu le chef donner ses instructions à Höller et au pistolier méprisant, qui sont ensuite allés porter le mot à leurs troupes respectives. Et pour le sergent, ça voulait dire nous, évidemment. Nos instructions étaient claires comme de l'eau de roche, mais ça ne voulait pas dire que c'était du tout-cuit. Loin de là. En gros, nous devions, au signal, charger l'emplacement du canon ennemi, parce que c'est là que devait se trouver leur chef, logiquement.
Comme nous étions les seuls à avoir des boucliers, il nous revenait d'ouvrir la marche, et de d'attirer les flèches pour nos petits copains déserteurs. En retour, ces derniers devaient nous fournir une couverture, histoire d'empêcher les tireurs d'en face de nous trouer la peau plus que de mesure, et s'occuper du bélier, qui était presque à la porte au moment où Höller eut fini de nous exposer le plan. J'ai pas eu besoin de lever les yeux vers les copains pour comprendre ce qu'ils en pensaient. Je suppose que tu peux aussi deviner ce que j'en pensais. Exactement, pas du bien, mais on avait pas trop le choix. Harm nous a rejoint, pâle comme un fantôme, mais les armes à la main, et nous nous sommes dispersés autour des ouvertures dans l'attente du signal. Il y en a même qui sont montés à l'étage pour sortir par les fenêtres. Non, ce n'était pas trop haut, mais quand même. Pour ma part, je me suis retrouvé à côté de Ludwig et Stepan, prêt à jaillir par la grande faille dans le mur qui s'ouvrait sur le côté gauche de la porte. Le chanteur était pas loin non plus, son arbalète chargée dans une main, une épée courte ébréchée dans l'autre. Pendant un moment, tout est devenu bien calme dans la maison, au point que l'on pouvait entendre les gars qui poussaient le bélier dehors se mettre en position et nous envoyer des insultes. À mon grand déplaisir, plus d'une était en reikspiel.
Enfin, le signal a retenti, et nous nous sommes précipités dehors en vitesse, à moitié sourds et couverts de poussière. Parce que le signal en question, c'était le tir du canon. Au moins, on était sûr de l'entendre, pas vrai? Enfin, c'est qu'a dû se dire l'un d'entre nous juste avant que six livres de plomb ne viennent frapper le mur juste à l'endroit où il se trouvait, avec les résultats que l'on sait. Mais ce gars là, ça a pas été moi, heureusement. Donc, nous voilà dehors, pas beaux à voir, aveuglés par le soleil après la pénombre intérieure. C'est dans ces moments que l'on se dit que le métier de soldat est vraiment fait pour les imbéciles. C'est aussi dans ces moments que les chefs montrent ce qu'ils valent. Une chance que les nôtres se soient révélés compétents, sinon on aurait sans doute fini dans cette rue blanche de Suddenburg. J'ai entendu le sergent hurler: « Avec moi les gars, sus à ces enfants de... » Hum, je ne peux pas te dire le terme exact, sinon ta mère va encore se plaindre, mais je te laisse imaginer. Ah bah tiens, t'es tombé dans le mille! Mais le répète pas à tous bouts de champ quand même, hein?
Bref, le sergent nous a entraîné avec lui, et on a suivi. Les soldats, c'est comme les moutons: il suffit qu'il y en a un qui y aille pour que tout le reste vienne avec lui. Nous voilà donc partis à fond de train à travers la rue, avec les flèches qui nous sifflaient dans les oreilles, et même plus. Il y en a une qui est venue se ficher dans mon bouclier avec un chunk! de mauvais augure. Pendant que je courais, mes yeux se sont réhabitués à la lumière du jour, et j'ai pu voir où j'allais. Le fût du canon dépassait d'une rue adjacente, et il y avait une douzaine d'hommes autour, occupés à recharger, à nous tirer dessus ou à venir défendre la pièce. J'ai pu distinguer leur chef, une sorte d'ogre miniature, chauve comme un oeuf, basané, balafré, avec des muscles comme des câbles. Quand nous sommes arrivés à quinze mètres du canon, il a lâché l'écouvillon qu'il tenait pour se saisir d'un sabre et d'un pistolet, qu'il a aussitôt déchargé sur Stepan, qui se trouvait juste devant moi à ce moment. Je l'ai vu se figer dans sa course d'un seul coup, comme si on lui avait coupé les jarrets, et tomber à genoux avec une lenteur presque irréelle. Quand je l'ai dépassé, j'ai jeté un regard en arrière, et j'ai vu qu'à la place de son œil droit, il n'y avait plus qu'un trou noir béant, d'où s'écoulait par petits coups une fontaine de sang. Plus rien à faire pour lui, malheureusement, à part le venger. Je me suis jeté sur l'ennemi dans une rage indescriptible.

Et on finit cet épisode tout en longueur par un strip qui ne l'est pas moins:



Schattra, "le cap est passé"

Modifié le 28 juin 2015 par Schattra

[Litrik]

J'ai juste ça à dire !

Le pion d'objectif numéro 3 est excellent !

Un peu plus dangereux que les deux autres mais bon....

le skink en lui même est

Les flagellents, surtout celui à cheval, sont bien allumé. Peins, ils vont mettre le feu !

Et le strip bein.... MOUHAHAHA !

[burkben1]

Bonjour,

A ce que je vois ton armée est toujours aussi jolie! J'adore vraiment la façon dont tu peins!Sombre et profond!

Tes pions d'objectifs sont vraiment bien fait,même si les bambous sont un poil trop gros .M'enfin on est quand même dans un univers fantastique...

Allez j'attends de voir la suite!

p.s: ils sont l'air bien sympa ces ptits fanatiques!

re p.s: merci pour ton message!^^

Modifié le 6 avril 2010 par burkben1

[Fiasco Boy]

BWAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHZHAHAHA!! Génial cet épisode! Tu nous Gates mon cher!

Les Ptits lézards, Ben c'est très beau!! Ils ont ptit air luisant, genre peau écailleuse, c'est Nice. Puis ils se fondent dans la végétation ! De vrais ptits Vietcongs!

Les Ptits Fanatiques Lunatiques... Miam miam miom.

C'est que mine de rien, ça commence a grandir cette armée! Il te reste quoi? Un trentaine de pitous a faire?

Le flouffe m'a bien fait rigoler avec les interventions rapportées de la petite fille. C'est vivant, j'adore.

Le strip , j'y aurais jamais pensé xD excellent!

"A ton avis" j'ai aucun mal a imaginer le ton du soldat lorsqu'il répond ça a son comparse... ^^

Allez a la prochaine! Enchaines toi a ta table, tu sais bien que t'es hautement addictif pour nous z'autres! Gnien veut encore moa!

[Schattra]

Épisode 22 (on se bouge un peu)

Salut à tous, et bonnes révisions pour ceux qui sont en plein dedans ou ne tarderont pas à y plonger! Mais ce n'est pas une raison pour délaisser le Choix des Armes pour autant (comme un camarade me l'a fait remarquer: "si Warhammer te gêne dans les études, arrête l'école!"). De plus, j'ai la chance d'avoir une troisième tranche assez légère, puisque constituée uniquement d'une dizaine de Flagellants et d'un Prêtre-Guerrier (super nanny of the jungle). Et pour finir, pendant que j'exportais mes photos, j'ai reçu une newsletter de GW avec la couverture du nouveau GBR (gothique le marteau, y a pas à dire ^^). Plus d'excuses donc!

@ Litrik: Merci! Pour les flagellants, tu ne crois pas si bien dire, puisque j'avais pensé à leur donner une règle leur permettant de mettre le feu à la forêt (pour la "purifier" ^^), mais on m'a fait remarqué que c'était un peu trop bill (je me rends pas compte, mais c'est vrai que je déteste jouer contre des Elfes Sylvains embusqués, ça doit être pour ça...). D'ailleurs, le Prophète sur canasson... enfin tu verras.

@ burbken1: Salut collègue, et merci de ton soutien! Entre impériaux, c'est normal qu'on se serre les coudes, même si on se déteste en même temps, enfin, c'est ça d'être une race "évoluée"!^^

@ Fiasco Boy: Et bah, merci à toi aussi! Pour répondre à ta question, il me reste 22 gonzes et une machine de guerre à peindre (37 de peints plus un canon). Donc oui, le plus gros est derrière moi!

Donc, voici où j'en suis à l'heure actuelle:

La prochaine étape sera les étoffes, que je compte peindre pour représenter des haillons et des morceaux d'uniformes cousus ensemble pour coller avec le fluff.

Tiens, puisqu'on en parle (ça faisait longtemps...)

TRANSITION CHEAPOS! (... mais je peux pas dire que ça m'a manqué)

Je me suis retrouvé face à un des canonniers qui brandissait son boutefeu dans une main et un marteau d'armes dans l'autre. Il portait des lambeaux d'uniforme impérial, agrémentés de pan d'étoffes crasseuses pour combler les trous. Jusqu'alors, j'avais eu quelques réticences à combattre des compatriotes, mais la mort de Stepan les avait balayé. J'ai laissé mon adversaire frapper mon bouclier avec son marteau, avant de l'épingler avec la pointe de ma hallebarde. Ça n'a pas fait un pli, et je n'ai eu qu'à me débarrasser de la carcasse une fois la sale besogne terminée. Malheureusement, la lame était coincée dans quelque chose, et j'ai du lâcher la hampe quand un nouvel ennemi s'est rué sur moi. Celui-là maniait une énorme zweihander, et avait la face à moitié dissimulée par un demi-heaume de style arabien. Il a abattu son arme là où je me tenais, et m'aurais sans doute coupé en deux dans le sens de la longueur si je ne m'étais pas jeté sur le côté au dernier moment. J'étais vivant, mais désarmé, et mon adversaire est revenu à la charge. Le bougre était costaud, et maniait son épée avec aisance. Sans bouclier pour détourner ses moulinets, je n'aurais pas tenu longtemps, et même avec, je n'en menais pas large. Ce qui m'a sauvé, c'est qu'il a commencé à se fatiguer, et ses attaques se sont espacées, assez pour que j'ai le temps de lui envoyer un revers de mon écu en plein dans le nez. Le temps qu'il se remette les esprits en place, j'avais récupéré mon hallebarde, et il ne l'a pas eu si facile cette fois-ci! Toute l'énergie qu'il avait dépensé dans les premiers instants du duel lui faisait maintenant défaut, et il savait qu'il devait en finir très rapidement. Je l'ai vu armer un coup terrible pendant qu'il courait vers moi, du genre à fendre en deux un bouclier et le gars qui se cache derrière en un seul passage. Le problème avec ce type de frappe, c'est que ça prend un temps fou à amorcer, et que ça ouvre considérablement la garde de celui qui le porte pendant ce temps là. Du coup, je n'ai eu qu'à venir à sa rencontre et à tendre les bras pour qu'il vienne s'empaler tout seul sur mon arme. Le choc m'a presque arraché la hallebarde des mains, car le gaillard pesait son poids. Il a laissé tomber son épée au sol et a baissé la tête pour contempler la lame qui était enfoncée dans sa poitrine. Je l'ai entendu murmurer un juron dans sa barbe, puis il s'est effondré comme une bûche sur le côté. J'ai dégagé mon arme, et jeté un coup d'œil aux alentour, avant de m'autoriser à reprendre mon souffle. Sans m'en rendre compte, j'étais resté en apnée pendant un bon moment, et mes poumons menaçaient de prendre feu. Je me suis appuyé sur la hampe de ma hallebarde pour récupérer un peu. De toutes façons, nous avions déjà emporté la position et mis les ultimes défenseurs en fuite. Höller allait de l'un à l'autre des hallebardiers s'enquérir de leurs éventuelles blessures, et quand ce fut mon tour, il m'adressa un petit sourire approbateur et une tape sur l'épaule. D'un coup, je me suis senti bien plus léger! Mais mon allégresse est retombée aussi vite quand j'ai vu le sergent se diriger vers la forme immobile de Stepan. Il était allongé à l'endroit où je l'avais laissé, face tournée vers le ciel, son seul œil fixant le ciel douloureusement bleu de Suddenburg, jusqu'à ce qu'Höller le lui ferme en murmurant une prière. Ma seule consolation fut de constater que son meurtrier avait également mordu la poussière, le côté droit de son crâne chauve recouvert de sang et d'autres substances moins ragoûtantes là où le bec de corbeau du sergent le lui avait fendu en deux.

Et le strip:


Schattra, "et pendant ce temps, je ne révise pas!"

Modifié le 28 juin 2015 par Schattra

[Litrik]

Salut Schattra !

Je constate avec plaisir le retour attendu de Phrasenrouge-man !

Pour les figs.... Bien bien..

Pas grand chose comme d'avancé mais ya rien à dire pour le moment sur la peau qui est très bien....

Pour le fluff tu nous offre un joli duel, je suis heureux que Stepan soit vengé !

Pour le strip.... rien à dire, c'est toujours le même fou rire à chaque fois, particulièrement cette fois ci !

La suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite ! (c'est bon t'exite pas !)

Ha bein mince alors ! Phrasenvert-man !

[AttaKk]

j'adoooooore tes strip ! celui est vraiment bon !

et tes figs sont vraiment belles pas trop grand chose à redire !

[Fiasco Boy]

Ouéhiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih! La p'tite voix est de retouuur!

Souvent copiée, jamais égalé, le compère Schattra nous sort un ptit morceau de fluff encore bien vivant, et sanglant encore cette fois-ci!

Vivement le repos du guerrier pour ces héros!

Yabon pour les flagellants!!

La peau est propre, sombre comme tu les aimes. Elles mériteraient cependant quelques scarification et traces de coups de fouets. (ouiiiii repent toi pecheuuuuuur, viens tâter mon fouueeet! )

Pom Pom Pom Pom Popoom...

Dis, qu'est-ce que tu penses de la province de l'Ostland toi, connaisseur de l'Empire?

Allez, au travail!

Modifié le 28 avril 2010 par Fiasco Boy

[Schattra]

Épisode 23 (À l'étroit/allez Troyes/Halles et Troie/Ah! les trois (^^)...)

Salut à tous! En cette période de fin de moitié de la troisième tranche (déjà! eh oui...), je met les bouchées doubles pour garder le sujet à jour (la concurrence est féroce, mais c'est le jeu, heing?). Ça tombe plutôt bien, les flagellants, c'est pas franchement indigeste, voire le contraire, et j'en redemande! Mais bon, on va déjà finir ceux-là...

@ Litrik: Malheureux, ne l'encourage pas (On parle de moi là?)! Je croyais l'avoir perdu dans les profondeurs du ça, mais apparemment, il sait nager (je suis retombé sur les Shadocks sur youtube... et ça fait mal). En tout cas, merci de ton soutien!

@ AttaKk: Bienvenue dans cet humble sujet! Je suis ravi que les strips te plaisent, c'est pour ça que j'en fais (même si, parfois, j'ai des doutes sur la compatibilité de mon humour avec celui de n'importe quelle personne de constitution et de facultés intellectuelles normales)!

@ Fiasco Boy: On ne s'est pas déjà vu quelque part aujourd'hui?^^ Bon, ça fait toujours plaisir, fais-comme chez toi. Pour les scarifications et tout, il y en a normalement, mais pas très visible je dois le reconnaître. Mais je peux annoncer que ces stigmates seront intimement liés au fluff. Mon narrateur a un frère qui est parti avant lui après tout, et peut-être qu'il a survécu après tout...

Bon, voici donc où j'en suis (pardon pour le montage fait à l'arrache, mais c'est ça ou la photo toute moche avec du blanc sur la moitié de la surface -Il fait des efforts pourtant, mais il n'est pas très doué non plus à la base, ça n'aide pas...-).



Donc, le gros des vêtements est fait. Je me suis amusé à donner l'impression que les oripeaux de mes hères étaient fait de bouts d'étoffes cousus ensemble. Je ne vois pas d'autre moyen pour justifier le fait que ces anciens soldats de métier se baladent maintenant en jupe au milieu de la jungle (TGCM... les Terres du Sud!). Je travaille aussi sur les règles à donner à ces joyeux compères, mais je sèche un peu... Un coup de main serait le bienvenu. en plus d'être très apprécié!

Autour de moi, hallebardiers et renégats survivants se regroupaient pendant que les chefs discutaient de la marche à suivre pour nous sortir de ce pétrin. Il était évident que nos petits copains n'allaient pas tarder à nous retomber dessus en force pour en finir une fois pour toutes, et il était tout aussi évident que nous nous ne pourrions pas leur résister bien longtemps. De ce que j'ai compris, car j'étais assez loin de la discussion, et malgré le fait que le ton soit rapidement monté entre le sergent et le pistolier, mes camarades n'étaient pas vraiment discrets à leur manière. Affronter la mort ensemble fait beaucoup pour rapprocher même les pires ennemis, et on n'était pas si différents les uns des autres à y réfléchir. Ils avaient juste deux ans de plus que nous dans les Terres du Sud, et ça vous change un homme, pour sûr. Bref, ils étaient bruyants, et tout ce que j'ai pu saisir des débats, c'était qu'ils n'étaient pas d'accord sur l'usage à faire du canon que nous avions pris à l'ennemi. On m'aurait demandé mon avis, je l'aurais laissé rouiller sur place, même si le climat était un peu trop sec pour ça, pas vrai? Je suppose que le sergent Höller, un homme sensé et raisonnable, était du même avis que moi, alors que notre ami le pistolier voulait le garder comme souvenir, ou Sigmar sait quoi. Schattra, on n'avait pas besoin de s'encombrer de quelques quintaux de bronze dans l'état où on était! Mais le pistolier avait sûrement eu un bon précepteur de rhétorique, alors que le sergent, enfin, tu vois ce que je veux dire, la lutte était loin d'être égale, et il l'a perdu.
Harm est revenu vers le gros de ses troupes et a escaladé l'affût du canon pour que tout le monde puisse le voir, et s'est mis à nous expliquer la suite des évènements. Je dois avouer que je n'étais que très moyennement intéressé, car je croyais qu'on allait juste décamper en vitesse, et qu'il brodait un peu autour parce qu'un fils de comte de l'Empire ne peut pas simplement dire à la troupe: « bien joué les gars, maintenant on met les voiles. » Donc, j'ai laissé aller. J'ai vu le pistolier se diriger un peu en retrait avec quelques hommes, comme s'ils allaient quelque part en particulier, du genre désignés volontaires pour une mission suicide, ou ce genre de bêtises. Rien à cirer. Et puis il s'est passé quelque chose de bizarre. Le méprisant s'est mis à désigner des hommes de notre groupe, tous des hallebardiers, qui se sont avancés pour le rejoindre, bien qu'ils n'en avaient pas l'air franchement ravis. Et puis cette andouille a croisé mon regard, m'a adressé un de ces petits sourires qui donnent des envies de meurtre, et puis a dit: « Toi, avec la cicatrice sur la joue, tu te bats pas trop mal. Tu viens aussi. » Je l'ai regardé comme s'il m'avait annoncé que l'Empereur en personne m'avait invité à boire un coup dans son palais à Altdorf, et je lui aurais bien ri au nez, si le sergent ne m'avait donné une bourrade dans le dos pour me faire avancer, en murmurant: « Vas-y mon gars, ou on va dire que les gars du dixième n'en ont pas. » C'est quand il a ajouté: « Tâche d'en emporter le plus possible avant qu'ils ne t'envoient rendre visite au vieux Morr. » que j'ai commencé à m'inquiéter.

Eh oui, cette fois, j'annonce le fluff a posteriori, pour changer. Donc, vous venez de lire le fluff (comme vous l'avez sans doute compris). Le strip par contre, je l'annonce maintenant (Les pédalos vont attaquer nos femmes!):


Schattra, qui croyait (à tort) qu'il ne pouvait pas neiger toute la journée du 27 avril, même à Montréal

Modifié le 28 juin 2015 par Schattra

[Fiasco Boy]

Moui, il me semble qu'on s'est déjà croisés aujourd'hui, pour papoter stratégie et doctrine militaire dans le vieux monde. (c'est quoi ce b***l de jeu ou les objets sont même pas manufacturés ou dupliqués!? Hein! C'est vraiment la misère! dans l'futur si j'veux, j'peux avoir pleeeeeiiiin d'objets sympa. La, que dalle, nib' !Peuh! Jeu de pauvres!)

Bon, ben on dirait qu'il va prendre cher notre cher narrateur! ^^

Comme quoi, c'est pas bien de pas écouter en classe xD !

Put**n de jeunes nobles!

Les Flageolets avancent bien, avec ces photos-ci, on voit bien qu'ils sont sévèrement atteints!

Et a bien y regarder, oui c'est bon, pas la peine de rajouter de marques sanglantes, comme ca, c'est bien!

Les tissus sont biens, on dirait qu'ils se sont fringués avec leurs couvertures! Reste, les armes à faire, et les détails...

Ah oui, la CC2... En plus d'avoir les yeux bandés, ces benêts se battent en traînant un péon prisonnier d'un pilori... Alors bon...

(psssttt, pour ton calembourg d'ouverture, tu as oublié "Ah, les trois!" )

Tou bille con ti nude.

[Litrik]

Cte fois ci il est bien de retour mon super phrazenrouge !

(Tu vois, je l'encourage pour qu'il revienne juste pour t'embêter ! Et qu'a tu contre les shadocks ? Ce sont mes profs de logique et je suis tout leurs préceptes ! Si si !)

Bon pour être serieux pour une fois:

J'aime pas les flagellant, certainement parce qu'ils se sont pas fini. J'aurai vu plus de sang de chique et de mollard dans la peinture de cette unité, mais ils vont certainement arriver après...

Pour la narration, l'angoisse monte ! Ça va chier pour son matricule le pauvre....

Pour le strip, comme d'hab ! excellent !

Allez la suite !

[Orphée]

Superbe boulot comme d'hab

J'aime vraiment beaucoup le côté sombre que tu donnes à tes figurines, on voit bien que les gars ont vécu et n'ont pas fait que des parades.

Seul petit défaut, la taille de l'image du strip. L'image est tellement grande que je l'affiche en 4 fois... faut dire que je n'ai qu'un 10" comme écran.

Résultat le texte du fluff s'étale en largeur sur deux écrans pour moi... ce qui fait que ça m'a rebuter quand j'ai voulu le lire.

Si tu pouvais retailler l'image ça serait super

Orphée

[Schattra]

Épisode 24 (fera-t-il datre?)

Saluuut à tous (c'est les vacances, c'est champagne, alors je rajoute des lettres)! Merci pour vous commentaires et réactions qui me poussent à continuer à poster régulièrement (parce que la motivation pour continuer de peindre, je l'ai depuis le début, et elle ne va pas me lâcher!) et à améliorer ce modeste sujet.

@Fiasco Boy: Merci! J'espère que ta résolution ne faiblis pas pour ton projet de l'Ostland (j'ai vu des Orques Noirs jaunes faire leur apparition sur ton sujet, ça m'a fait peur)...^^

@ Litrik: J'ai essayé d'encrer avec mon sang (véridique, mais je ne me suis pas coupé exprès pour ça, c'était un accident) et de diluer avec de la salive (non par contre là, c'est une blague), mais je ne maîtrise pas encore ces techniques de peinture "corporelle". Mais je crois que le résultat final sera conforme à la vision que tu as des Flagellants (ça tombe bien, on a la même)...

@ Orphée: J'ai pensé à toi et je suis en train de peaufiner une procédure pour que le monde n'ai pas à scroller frénétiquement (ce qui est agaçant, je le conçois). Ça devrait marcher pour les écrans de taille "normale" (15 ou 17 pouces, je ne sais jamais), mais j'attends tes retours pour les micros!

Aujourd'hui, grande nouvelle: les Flagellants sont presque finis. Si je dis presque, c'est parce qu'il leur manque le plus important: les salissures qui prouvent qu'ils crapahutent joyeusement dans la jungle. Pour le moment ça donne ça:

Et pour ceux qui en veulent plus, ça donne ça.

Maintenant que Litrik m'a mis pied au mur pour le fluff, je n'ai plus le choix que de mettre mon narrateur dans le pétrin... Je vous jure que c'était pas prévu du tout.^^

Comment Harm a-t-il pu se laisser convaincre de marcher dans une telle combine, à vrai dire, je ne sais pas. Peut-être qu'il voulait gagner la fidélité des déserteurs en sacrifiant quelques soldats déjà fidèles, ou bien avait-il perdu trop de sang et s'était mis à délirer? En tout cas, je peux te dire que je ne m'attendais pas à m'en tirer après qu'une bonne âme m'ait charitablement expliquer la teneur de ce fameux plan.

En gros, nous devions nous rendre à l'hôtel de ville de Suddenburg, ou ce qui en tenait lieu, et créer assez de désordre là-bas pour que les "forces de l'ordre", si l'on peut dire, nous laisse filer de la cité. Hein? Pourquoi a-t-on eu besoin de faire ça alors qu'on aurait pu sortir tranquillement pendant que l'alerte n'avait pas encore été déclenché? Tu te souviens du canon pas vrai? Eh bien, cet entourloupeur de pistolier a réussi à convaincre Harm de le prendre avec nous, si bien qu'on s'est retrouvé avec quelques dizaines de livres de bronze supplémentaires dans nos bagages. Difficile d'avancer vite avec ça, même s'il s'est avéré que les renégats avaient plus de chevaux que besoin (c'est là que j'ai compris pourquoi ils n'étaient pas très populaires dans la ville), et qu'une paire d'entre eux pouvait être attelé à l'affût, histoire de sortir de Suddenburg avant la nuit. D'où le besoin de faire diversion. D'où la nécessité de se jeter dans la gueule du loup pour avoir la joie d'effrayer les indigènes à coup de canon si le besoin s'en faisait sentir. D'où ton pauvre grand-père embarqué dans la pire expédition de sa vie.

Le début ne s'est pas trop mal déroulé, note. Les hallebardiers présents dans notre petite partie de chasse, c'est à dire Dieter, Gerrart, Heinrich, Willi et moi-même avaient laissé leur équipement à ceux qui quittaient la ville par le plus court chemin et s'étaient servis parmi les morts pour faire plus couleur locale. Pour ma part, j'ai hérité d'un cimeterre rouillé et ébréché, mais affuté avec soin par son dernier propriétaire, ainsi que d'une espèce de rondache qui pouvait t'éborgner un homme comme de rien pour peu que le porteur décide de jouer des poings. Ah, et puis il y avait une espèce de pièce de tissu que je me suis enroulé autour du casque, à la mode arabienne. Je suis sûr que j'avais fière allure avec. Les renégats se sont affublés comme nous, pour ne pas faire reconnaître avant d'avoir mener la mission à terme. Avoue que ça aurait été bête de se faire étriper sur une erreur de débutants, alors qu'il y avait tellement d'autres problèmes régler si on voulait s'en tirer.

Donc, notre groupe s'est enfoncé dans le cœur de la cité en suivant des petites ruelles sales et poussiéreuses, un vrai dédale dans lequel une chatte n'aurait pas pu retrouver ses petits. Raison de plus pour coller au train du méprisant, que j'ai pensé. On a croisé quelques bandes d'hommes en armes qui couraient en direction de la maison des renégats, mais évidemment on a fait comme si de rien n'était, en espérant que les copains aient réussi à se sortir de ce guêpier avant qu'ils ne leur mettent la main dessus. Enfin, nous sommes arrivés devant une grande bâtisse, aussi crasseuse et miteuse que le reste, mais qui abritait à ne pas en douter le centre de pouvoir de la ville. Je me suis demandé comment diable on allait bien pouvoir rentrer là-dedans sans attirer l'attention, mais notre chef avait semble-t-il des relations très étendues dans la cité, et il a juste eu à s'entretenir quelques secondes avec la sentinelle en faction, un gars avec une tête de fouine et un œil chassieux qui portait une drôle d'arme d'hast et une sorte de tabard barbouillé d'un marteau noir sur fond jaune, pour que ce dernier nous laisse passer d'un air désintéressé au possible.

L'intérieur était agréablement frais, surtout après la fournaise qui nous avait accablé dans les rues. Nous avons passé un petit corridor, et débouché dans une vaste salle à colonnades dans laquelle une grande foule était réunie devant une estrade de pierre. Sur l'estrade, une espèce de trône de bois rouge, et sur le trône, le type le plus gras que j'ai jamais vu de toute ma vie. Sans rire, il devait tourner autour des trois cents livres. Et il n'avait pas l'air content. J'ai entendu le méprisant siffler un nom entre ses dents, et j'ai supposé qu'il s'agissait de celui du gros lard assis en face de nous. Il s'appelait donc Fredegor. À ses côtés sur l'estrade, j'ai reconnu quelques uns des types qui nous avait attaqués quelques minutes plus tôt. L'un d'entre eux étaient en train de raconter par le menu le récit de notre héroïque résistance, suscitant des hoquets d'indignation chez son employeur, à présent tout à fait cramoisi de rage et un brouhaha continu dans l'assemblée de ses hommes de mains. Tel que c'était parti, j'ai estimé que nous avions pas plus de deux minutes pour agir avant que l'obèse envoie ses sbires aux trousses du reste de notre troupe. Le méprisant a du faire le même calcul, et il nous a entraîné à part pour nous exposer son plan d'action. Venant de lui, je n'aurais pas du m'attendre à quelque chose de raisonnable, mais il a quand même réussi à me surprendre désagréablement, l'animal.

Et pour finir, le strip habituel:

Schattra, "la suite avant mi-mai, si tout va bien"