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[MOR-01] Kislévites - Les Plantigrades


Paps

Messages recommandés

Plop,

Force et honneur comme dirait l'autre, voici la liste des participants du CDA consacré à Mordheim, passez zieuter leurs sujets et les encourager :D :

- La cour des miracles de Razem : une bande entièrement inspirée d'une illustration du livre de règles, à voir absolument !

- Les bretonniens du caillou : la noble quête d'un chevalier pour retrouver une pucelle perdue ('fin, c'est elle qui le dit), elle-même partie en quête de la pierre philosophale, qui était en quête de... Ah non, ça s'arrête là. Allez-y en prendre plein les mirettes !

- Minus le rongeur et ses Eshin : une bande qui aime le fromage, la malepierre et les shurikens.

- Koustork et son équipage O&G d'Adel57 : des pirates complètement verts et pas qu'à cause du mal de mer.

- Xso et la horde d'Icto : des nordiques d'inspiration celte.

- Slagash le Lascif et le clan Pestilens : une autre bande de rongeurs qui en plus d'aimer le fromage, sentent pareil...

- Gro'Kuik et ses O&G par tigibus : encore des orques verts et méchants comme il se doit.

- La bande à Sk'rull de raoullepitbull : vous avez l'impression de voir double, voire triple ? C'est normal les O&G font une descente en règle à Mordheim !

- Les gentlemen de la Ligue de Jukurpa : des flingues, de la poudre noire, des flingues, des gars de l'Empire, des flingues et... oh, des flingues, je l'ai déjà dit ?

- Les halflings de Filibert Hilltople par Kannibal : le petit peuple (mais avec un gros appétit) veut aussi sa part du gâteau (oui je sais elle était mauvaise et facile celle-là). Un thème hors du commun, à surveiller de près !

- Les elfes du souffle du crépuscule par galhadar le gris : l'histoire d'elfes qui n'ont pas l'haleine fraîche... Ah, on me signale que ce n'est pas tout à fait ça, pardon...

- Le couvent de Vallenor : des Soeurs de Sigmar avec plein de fouets partout a-t-il dit... Et un chasseur de sorcière au milieu... Dépravé, va ^^

- Les Morts de Aust par James Hetfield : des morts-vivants qui titubent et marmonnent "cerveauuuuxxx...." ('fin pour ceux qui ont encore des vestiges de poumons)

- Les Dragons Porphyres du Baron Radul von Tzaltein par Ulli Leitpold : avec un nom de bande pareil, ça ne pouvait être que des morts-vivants menés par un vampire à l'ambition démesurée ou en quête de vengeance...

Allez, on ne laisse pas refroidir le sujet et on présente sa bande : j'ai donc décidé de faire des kislévites à Mordheim. Pourquoi me direz-vous ? Ben parce qu'ils peuvent avoir des armes à poudre noire, que ce sont des gonzes qui se baladent dans l'Empire en plein hiver en se plaignant de la chaleur et qu'ils peuvent avoir un ours ! Oui, un ours dans la bande ! Que demande le peuple ?

Vous pourrez trouver ma liste , ce qui m'amène à un total de 5 héros et 4 hommes de main, dont un ours ! (je l'ai déjà dit ?) J'y rajouterai un mage franc-tireur en tant qu'objectif secondaire.

Maintenant, place au fluff. Ceux qui ont vu mon sujet sur la Garde Impériale savent que j'aime bien écrire des bouts de trucs pour mes pitous. Je me suis appuyé pour cette histoire sur celle fournie aux bandes du chaos dans l'intro générale : les bandes de guerriers sont poussées par leur chamans à marcher sur Mordheim pour obéir à leurs anciens dieux (ou à un autre individu tout aussi peu fréquentable...). Au cours d'une de ces migrations, l'une de ces bandes a rasé le village d'où sont originaires mes vaillants kislévites. Et c'est ainsi que l'histoire commence :

Stanislaw s'était un peu éloigné du campement, le regard dirigé vers les lointaines lumières émises par les nombreux villages de fortune érigés autour de la ville de l'Empire. Son trajet touchait à sa fin, mais certainement pas la quête qu'il s'était fixée. En revenant vers le feu autour duquel dormaient ceux de ses compagnons qui n'étaient pas de garde (ainsi que Siostra, l'ours, qui rongeait bruyamment la carcasse d'on ne sait quel animal qu'il était allé chasser), Stanislaw se remémorât bien malgré lui cette terrible journée dont le simple souvenir lui fit serrer les poings jusqu’à ce que ses ongles lui entament la chair.

Son maître, le boyard Wieslaw, l'avait envoyé à la tête d'une patrouille neutraliser une bande de maraudeurs qui avait été signalée à l'extrémité orientale de son domaine. Ces terres n'étaient pas riches, mais elles étaient vastes et il fallait constamment contrôler qui les parcouraient pour éviter aux cités plus civilisées au sud de subir les affres du chaos. Ce n'était pas une tâche glorieuse, mais une tâche vitale. Après plusieurs jours de cheval, Stanislaw et ses guerriers avaient fini par trouver les pillards ; il ne s'agissait pas d'une simple bande en quête de butin facile, mais de la migration de toute une tribu nordique, parée comme toujours pour la guerre. Malgré l'infériorité numérique de la patrouille, Stanislaw décida de passer à l'attaque : lui et ses hommes sont des Kislévites, s'ils avaient reculé à ce moment, les esprits de ceux que ces maraudeurs auraient tués seraient revenus les hanter. Le souvenir de cette bataille lui laissa un goût amer dans la bouche : Kazimierz, Maciej, Tadeusz et tant d'autres avaient péri, mais ils avaient fini par l'emporter. Alors qu'ils cheminaient vers le manoir, ils retrouvèrent le jeune écuyer du boyard, allongé inconscient au milieu de la piste. Lorsqu'ils arrivèrent à le réveiller, celui-ci leur révéla que le manoir avait été attaqué en leur absence et que le boyard l'avait envoyé à leur recherche. Son cheval s'était cassé une patte et il avait dû continuer à pied jusqu'à épuisement.

Craignant le pire pour leur seigneur, les hommes de Stanislaw chevauchèrent à bride abattue pour tomber sur un spectacle de désolation : le fortin en bois n'était plus que cendres et le manoir en pierre portait également les traces de violents incendies, les pierres au niveau des ouvertures noircies par la fumée. Alors que ses hommes s'assuraient qu'il n'y avait plus d'ennemis aux alentours, Stanislaw se dirigea vers le manoir pour voir ce qu'il était advenu de son maître. Il retrouva son corps dans la grand-salle, l'un des deux pistolets de son grand-père (la fierté du boyard) à la main et le front couvert d'une rune impie qui semblait avoir été tracée avec son propre sang. Submergé par la rage et le chagrin, il faillit ne pas entendre l'un de ses hommes lui annoncer que ses compagnons avaient trouvé un de leur assaillants, sérieusement blessé mais encore en vie.

Il avait beaucoup appris du sauvage, comment, ce n'était pas le bon soir pour s'en rappeler : le chaman de sa tribu avait été visité par les dieux impies qu'ils vénéraient et le sorcier avait convaincu leur chef qu'il fallait faire route vers les terres australes, vers une cité de l'Empire punie par le dieu des hommes du sud et bénie par les quatre vents. Le manoir était simplement sur leur chemin. Le sauvage raconta en se moquant comment le boyard avait défié leur chef et comment ce dernier l’avait abattu d’un coup de hache même après avoir reçu une décharge de pistolet à bout portant. Pour ajouter au déshonneur de son adversaire, le seigneur barbare avait conservé le pistolet qui l’avait blessé en guise de trophée, estimant que le boyard n’était pas digne d’affronter la mort avec ses armes pour avoir été si facilement vaincu.

Stanislaw remarqua le tatouage sur l’épaule de son prisonnier, ressemblant à la rune de sang tracée sur le front de Wieslaw. Il laissa le barbare au soin de ses hommes pour qu'ils puissent évacuer leur colère et s’éloigna en laissant les cris surgir derrière lui. Cela faisait déjà quelques jours que l’attaque avait eu lieu et les vents ainsi que la neige des steppes kislévites avaient déjà dû recouvrir les traces laissées par les nordiques.

Dépêchant quelques-uns de ses hommes vers les domaines voisins pour les prévenir de ce qui s’était passé, Stanislaw et le reste de sa patrouille commencèrent à enterrer leurs morts selon les rites kislévites et brûler ceux des barbares.

Durant la nuit, Stanislaw se vit en rêve devant son seigneur, une plaie béante partait de sa clavicule jusqu’au bas-ventre, là où la hache l’avait frappée et luisait d’une lueur verdâtre. La silhouette avait l’air de s’adresser à lui mais aucun son, aucune plainte ne s’échappait de sa bouche. Sa main reposait sur les étuis de ses pistolets dont l’un était vide. Puis elle pointa le ciel dans lequel une boule de feu semblait grandir à chaque seconde tandis que son autre main tendait au capitaine de Druzhina son pistolet restant. Stanislaw distingua deux queues à l’arrière de la comète avant que celle-ci ne s’écrase et pulvérise tout alentour, soulevant la terre et changeant le vent en rivières de feu. Stanislaw se réveilla en hurlant, alarmant les hommes qui montaient la garde. L’esprit encore embrumé, il ne savait comment interpréter ce rêve : il était un guerrier, pas un érudit : il avait l’habitude de traiter les problèmes qui se posaient à lui par le fer mais ne savait pas comment on traitait avec un esprit. Ne pouvant retrouver le sommeil, il entreprit de se rendre au repaire de la vieille Gougou Onn. La mère de sa mère l’avait connue dans sa jeunesse et elle lui avait dit qu’elle était déjà vieille en ce temps, que les énergies du Dieu-Ours la parcouraient et que de la glace coulait en ses veines. Cela le mettait mal à l’aise d’avoir à faire avec celle que tout le monde qualifiait de sorcière mais il n’avait pas le choix : son rêve était important, il le savait. La « sorcière » était établie dans une cabane au milieu d’un petit bois de résineux, à l’écart des villages et des principales routes de migration des nordiques, mais la plupart des villageois venaient quand même jusque là quand il y avait une naissance difficile, un mort à veiller, une blessure qui ne guérissait pas... Et quand les esprits essayaient de communiquer avec vous...

La vieille femme était terrifiante mais elle avait expliqué la signification de son rêve à Stanislaw après l’avoir écouté et jeté une poignée de runes et de dents d’animaux sur une peau tannée. Elle lui expliqua que l’esprit de son seigneur et maître ne pouvait trouver la paix, que ses ancêtres lui refusaient l’accès au Hall du Grand Ours car il avait égaré de l’héritage de sa famille, qu’il était condamné à joindre sa voix à celles de ceux qui errent dans les limbes et que les vivants entendent lorsque le vent du nord souffle. Il n’y avait qu’une seule chose à faire : traquer celui qui avait pris le pistolet qui manquait au boyard, le débusquer dans cette cité du sud pulvérisée par une comète et le tuer avec l’arme restante que Wieslaw proposait en rêve à son capitaine. Alors seulement son esprit serait apaisé. Dans un ricanement, la sorcière souffla à Stanislaw qu’elle allait les mener jusqu’à la ville en question car elle devait bien ça au défunt, « un homme bon et... bien charpenté » lui glissa-t-elle avec une œillade appuyée au grand écoeurement du capitaine.

Récupérant l’arme de poing de son maître une fois revenu au camp, Stanislaw avait fait jurer ses hommes devant un feu pareil à celui qui crépitait devant lui ce soir que leurs efforts pour retrouver les meurtriers de leur boyard, de leurs familles et de leurs camarades ne s’arrêteraient que dans la mort. Il savait comment reconnaître les coupables grâce à la rune, la vieille femme les avait guidé jusqu'ici en écoutant les vents et en jetant les runes, et il vengerait bientôt son seigneur et tous ceux qui avaient péri au Kislev, se dit-il en caressant la crosse du pistolet. Cette nuit là, le vent du nord semblait murmurer le nom de sa destinée : Mordheim... Mordheim...

Voici en gros mon planning de peinture pour les mois qui viennent :

Décembre : Esaul (ci-dessous), Streltsi, une recrue et mon franc-tireur (le mois est volontairement léger car je ne récupèrerai tout ce qu'il faut pour le reste de la bande qu'à Noël)

Janvier : Capitaine de Druzhina, groupe d'hommes de main

Février : Dresseur d'ours, deuxième recrue, ours (grosse tranche en terme de Co, mais uniquement parce que l'ours en vaut 125 à lui tout seul !)

Et voici mon Esaul qui m'a servi de figurine-test.

dsc00070w.jpgdsc00071z.jpgdsc00072i.jpg

La peinture ressort plus vivement sur les photos qu'en réalité, le pantalon par exemple tire plus vers le catachan green que ça. Je vais aussi prendre les photos d'un peu plus loin, là on en a un peu trop à la fois... (ah, la dure phase d'apprentissage d'utilisation d'un nouvel APN...)

Le récit le concernant va venir sous peu. Restez branchés !

Modifié par Paps
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Tiens, je suis pas passé par là, il faut dire qu'il y a tellement à voir de partout :wub:

J'avais pas eu l'occasion de le dire pendant les candidatures mais j'adore ton Esaul surtout avec la tête de Vostroyen (ces figs sont tellement belles qu'elles ont failli me convaincre de jouer à 40k). Bonne conversion, chouette petite peinture, ça va me plaire.

D'ailleurs, je risque d'introduire un petit Cross Over de ta bande dans mon fluff mas rien de méchant, juste des veilles rivalités frontalières entre un Akritoi & les voleurs de terre Kiseviltes. :wub:

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Très jolie conversion. Je l'avais déjà remarquée au moment des candidatures.

Je reste admiratif devant le nombre de personnes qui font des conversions poussées (poussées selon mes critères, très bas)

Du coup ça me motive à tenter des petites choses moi aussi, mais je commence modeste. :wub:

Bravo en tout cas, on attend la suite.

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Sympa la première figurine, avec une bonne conversion. En plus, le fluff est pas mal en donnant une réelle motivation à ta bande pour se balader à Mordheim.

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Plop,

Merci tout le monde, je vais essayer de ne pas vous décevoir niveau conversion pour le reste de la bande, même si certaines seront plus modestes que celle ci-dessus.

C'est d'ailleurs le cas d'une de mes recrues qui n'est qu'un des servants du trébuchet bretonnien avec une masse récupérée sur la grappe des hommes d'armes bretos et peut-être quelques modifs au niveau du visage pour le rendre plus "kislévite". Je poste sa photo dès que j'ai commencé sa peinture car on ne voit pas grand-chose sur la figurine brute pour l'instant.

Néanmoins j'ai un peu avancé sur les autres membres de cette première tranche, repérant ce qui pourrait me servir pour mon franc-tireur et avançant sur le Streltsi.

dsc00077o.jpgdsc00078f.jpgdsc00079qe.jpg

Alors, pour ceux qui trouveraient cette pose bizarre, faisons une pause règles & histoire.

Dans la liste Kislévite, les Streltsi sont les seuls hommes de main à pouvoir être équipés d'une arquebuse. S'ils sont en plus équipés d'une hallebarde, celle-ci leur fournit un +1 au jet pour toucher au tir. Historiquement, les Streltsi étaient équipés d'une bardiche, espèce d'hybride entre la hache à deux mains et la hallebarde, ce qui leur permettait d'adapter leurs méthodes de combat en fonction de leur adversaire direct. Lorsqu'ils ont été munis d'armes à feu, ils ont mis à profit le poids de leur arme pour stabiliser leur tir, plantant leur bardiche devant eux et calant leur arquebuse dans le creux prévu à cet effet dans le fer, pouvant délivrer un tir étonnamment précis pour l'époque et passer rapidement à un équipement de choc pour s'occuper des survivants de la salve de tir.

Concernant la sculpture de la lame, je l'ai faite à plat sur un carreau de faïence, ce qui explique pourquoi elle n'a aucun relief du côté que je vous montre. Je vais en profiter maintenant que la green stuff a durci pour rajouter du volume de ce côté et retailler ce qui dépasse. Sa coiffe sera basée sur celle des grenadiers de Pavlov ; je suis satisfait de la forme générale, il ne me reste plus qu'à lui faire une plaque frontale.

Il va aussi peut-être falloir que je lui trouve quelque chose à lui mettre sur le dos : la figurine d'origine a une boule destinée à l'emplacement d'un sac à dos, mais après l'avoir enlevée, ça lui fait un dos plutôt plat (d'autant plus accentué par la photo).

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Une question me viens en passant !!

Mais qu'elle est cette figurine ?? J'aime beaucoup le fusil !!!!

le fer de ta bardiche est vachement gros

Je n'irais pas forcément jusqu'a vachement ^_^ mais il est effectivement assez..... imposant !!!!

Une petite retaille ne lui ferais sans doute pas trop de mal !!

Sur ce....

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La figurine est, si je ne m'abuse, un sniper vostroyen pour 40k largement débarassé de toute son iconographie impériale.
C'est tout à fait ça, les vostroyens présentent le gros avantage d'avoir un look presque moyenâgeux et leurs fusils laser ont un look bien différent de ceux des autres mondes de l'Imperium : la crosse seule y est pour beaucoup. Une fois la figurine débarrassée de ses oripeaux futuresques (gourde, recharge fusil laser, grenades, bioniques... (tiens ça me fait penser qu'il faut que je lui resculpte une oreille)) on se retrouve avec un soldat qui pourrait se balader dans le monde de Battle sans faire tache.

Pour la taille du fer, j'en prends note et je vais modifier ça lors de la sculpture de l'autre face.

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Yop,

J'étions pas encore passé par là... je corrige vite le tir! J'aime beaucoup le style bucheron de ton esaul, avec sa simple fourrure d'ours sur le dos et son regard de killer! D'ailleurs j'aime bien comme tu as dégradé la fourrure! Pourquoi ne pas avoir fait pareil sur la chapka?

Pour ton Streltsi je rejoins les autres, la lame mérite d'être rabotée! La hauteur et l'épaisseur ne me gênent pas tant, c'est surtout l'épaisseur qui excessive à mon goût. Regarde les proportions sur cette image

Pour combler l'espace du dos, pourquoi ne pas lui donner une une fourrure bien chaude à lui aussi?

PiWi

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Plop,

Me revoilà avec mon Streltsi presque fini. J'ai tenu compte de vos remarques et ai retaillé la bardiche pour qu'elle soit moins grosse ; ça n'a pas été facile de tailler une lame correctement et j'y remettrai un petit coup pour faire une tranche régulière.

dsc00099k.jpgdsc00100.jpg

Vous pouvez également constater que j'ai fini de sculpter sa coiffe avec un joli motif d'ours devant :P , des bitoniaux sur les côtés (je n'ai aucune idée de comment ça peut s'appeler ce genre de décoration ?) et l'insigne des grenadiers derrière.

dsc00097wq.jpgdsc00094s.jpg

Pour le dos j'ai trouvé ce qui pourra le remplir : je ne voulais pas mettre de fourrure comme l'a suggéré PiWi mais en regardant le lien qu'il me propose ci-dessus, j'ai aperçu ce qu'il manquait à mon Streltsi : une cartouchière ! Alors oui, il l'aura dans le dos et ça doit pas être pratique pour recharger son arme, mais c'est bien à cause de ça qu'une arquebuse ne tire qu'un tour sur deux, non ? :) Le temps que le tireur attrape son matos dans le dos (avec moult gestes ridicules) :)

A ce propos :

D'ailleurs j'aime bien comme tu as dégradé la fourrure! Pourquoi ne pas avoir fait pareil sur la chapka?
Je n'ai pas tout à fait compris : parles-tu de dégrader la fourrure blanche ou de faire une fourrure de la même couleur que celle qu'il a sur les épaules ?

Dans le premier cas, c'est parce que je n'étais pas satisfait du tout du dégradé que j'obtenais : l'ourson avait une sale tête et je ne trouvais pas les couleurs du résultat harmonieuses, donc brossage blanc complet.

Si c'est pour la deuxième raison, tout simplement parce que je voulais lui faire un ourson blanc dès le début mais j'ai pensé que faire la fourrure qu'il a sur les épaules de la même teinte n'aurait pas permis de trancher suffisamment la peinture vu que la peau (claire) est dominante sur cette figurine. Donc alternance : pantalon délavé, peau claire, cassure nette avec une fourrure sombre (noir -> bestial brown), re-peau et barbe blonde, ourson blanc.

De toute façon la figurine n'est pas encore vernie, je peux toujours lui rajouter quelques nuances dans les creux de sa coiffe, là où la lumière ne tape pas directement. Pareil, je vais certainement assombrir un peu plus les zones plissées du pantalon.

La grande question que je me pose est en rapport avec la lame ensanglantée : je ne suis pas un habitué ni un grand fan de ce genre d'effet, mais je voulais souligner son côté "exécuteur des basses besognes" (qui sera exposé dans son fluff) et l'accentuer grâce au billot et à la lame couverts de sang + ou - frais. La question est la suivante : est-ce que je laisse le sang sur les deux (que j'enrichis de quelques teintes sombres pour lui donner un aspect + réaliste) ou est-ce que je repeints ma lame en métal pour ne laisser que du sang séché sur le billot (comme s'il se trimballait son "billot portable personnel") ?

Allez, ce week-end : le fluff de l'Esaul, je finis la sculpture sur mon Streltsi (Ah damned, j'ai encore oublié cette fichue oreille ! Si ça continue je vais dire qu'il se l'ait faite bouffer par un pingouin mutant du chaos...) et je commence la peinture.

Hmm... Je vois des tons vert et orange, ça va être très fashion, très tendance au Kislev, ça va faire un malheur coco... (à prononcer avec un accent allemand, très vite et en faisant comprendre à la figurine qu'elle est trop grosse et qu'elle devrait faire un régime)

Modifié par Paps
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Salut...

Le bonnet est tout simplement :P:innocent::) . Je suis fan ..... Vivement la peinture.

Par contre même retaillée, la lame qui ets mieux ainsi fait encore pas mal grande (et surtout lourde :) ). Le fait que la taille ne soit pas régilére ne me chagrine pas plus que ça car elle peut être abimé et raffistolée puis, entretenir tes armes dans Mordheim, n'est pas chose facile....

J'attends avec impatience la suite (donc peinture) et ses copains !!!

Sur ce....

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A ce propos :

D'ailleurs j'aime bien comme tu as dégradé la fourrure! Pourquoi ne pas avoir fait pareil sur la chapka?
Je n'ai pas tout à fait compris : parles-tu de dégrader la fourrure blanche ou de faire une fourrure de la même couleur que celle qu'il a sur les épaules ?

Dans le premier cas, c'est parce que je n'étais pas satisfait du tout du dégradé que j'obtenais : l'ourson avait une sale tête et je ne trouvais pas les couleurs du résultat harmonieuses, donc brossage blanc complet.

Si c'est pour la deuxième raison, tout simplement parce que je voulais lui faire un ourson blanc dès le début mais j'ai pensé que faire la fourrure qu'il a sur les épaules de la même teinte n'aurait pas permis de trancher suffisamment la peinture vu que la peau (claire) est dominante sur cette figurine. Donc alternance : pantalon délavé, peau claire, cassure nette avec une fourrure sombre (noir -> bestial brown), re-peau et barbe blonde, ourson blanc.

Je parlais bien de dégrader la fourrure blanche. Car la elle fait très peu travaillée, alors que la fourrure brune elle l'est. Les ours polaires on souvent des nuances jaune/brunes, faut peut-être tester dans cette direction!

Pis bon, si tu n'as pas trouvé un dégradé qui te satisfaisait c'est pas bien gênant! On dira qu'il s'est taillé sa chapka dans un ourson à la fourrure immaculée.

Je rejoins Val sur tout ce qu'il à dit. Le bonnet est une grande réussite! L'ours est juste bluffant! :) Je continue à trouver la lame un peu mastoc, mais c'est déjà 'achement mieux!

Vite vite la suite! :)

PiWi

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Plop,

Je pense que ça doit être une impression liée au mode macro et à la perspective : la lame n'est pas plus large que celle d'une hache GW (et même plus petite que certaines) Quant au fait qu'elle ait l'air lourde c'est normal : c'est quand même un hybride entre une hache à deux mains et une hallebarde. C'est sensé pouvoir t'arrêter un chevalier en charge et découper le gugusse dans un second mouvement !!!

J'ai pris une autre photo d'un peu plus loin et presque de face pour que vous puissiez vous en rendre compte un petit peu mieux (désolé pas de retouche de taille : le logiciel qui me permet de le faire est au boulot, donc photo pas trop grande non plus) ; le mieux serait de la voir directement mais ça va pas être pour tout de suite :wink: .

dsc00114e.jpg

Modifié par Paps
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Rah, je suis déçu.

J'ai lu ça :

Me revoilà avec mon Streltsi presque fini.

Alors j'ai cru qu'il était peint !

En fait non...

Bon, comme dit ailleurs, sur la conversion je peux trop rien dire pasque moi, la green stuff je sais pas m'en servir.

Juste, j'adore le bonnet. C'est toi qui a fait la broderie Winny l'ourson dessus ? Je suis bluffé. Pour la lame, pourquoi t'être emmerdé à la faire en stuff ? C'eut pas été plus simple en bête carte plastique ?

Je présume que là elle est pas finie, mais en l'état, je trouve qu'y a un sacré gap de niveau entre le bonnet et la hallebarde.

Minus, va falloir colorier tout ça hein.

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regarde le rapport "tete du bonhomme / fer de l'arme"

Ou peut être plus le rapport "taille de la lame/ taille du manche"....

Et un petit coup de lime sur la lame, tu ne peux pas t'y retrouver pour un fil bien aiguisé ????

Vallenor qui dit ça mais qui dis rien ..... :wink:

Sur ce.....

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Hello Paps !

Très bonne écriture du fluff, me suis laissé emporté ! :'( J'ai du mal à visionner qui est qui dans la bande, mais j'ai maintenant hâte de les voir !

Juste déçu qu'il n'y ait pas de "sorcière" dans ta liste, j'aurais adoré voir ce que tu en aurais fait.

Ta première figurine est au poil. La souche apporte beaucoup au côté narratif de ta figurine, ça fait tout à fait billot improvisé :clap: Le traitement de la hache et surtout du sang est très bon, et je trouve le sang particulièrement difficile à faire, donc bravo !

Pour cette deuxième figurine, comme certains te l'ont fait remarquer, c'est pas un "hache" de kéké qu'il se paye comme supporte ton fusilier :ph34r: , il ferait mieux de faire l'inverse, avec une lame comme ça, pas besoin d'être aussi précis qu'avec son arquebuse... :ph34r:

Je pense aussi qu'il y a un petit souci de proportion, mais finalement, je m'en fout un peu, du moment que le métal soit bien traité...Après tout, avec un dresseur d'ours qui s'en va à Mordheim affronter des maraudeurs, on peut bien avoir une lame surdimensionner, non ?

Avec son grand fusil et sa grosse lame, il nous ferait pas un petit complexe Streltsi ? :wink:

Sinon, le bonnet est superbe, enfin, surtout l'ours dessus, et l'idée de la cartouchière, très bonne aussi !

Vivement la peinture !

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Plop,

Merci tout le monde pour les remarques ; alors autant tout le monde a l'air d'accord avec la coiffe du streltsi, autant la bardiche ne laisse vraiment pas indifférent :ph34r:

Pour les proportions, j'ai encore retaillé un petit peu depuis la dernière fois et même si vous serez sans nul doute à me dire que ça fait un peu gros, je vais la garder comme ça : les figurines Battle sont déjà assez grosses et je veux une arme qui montre bien qu'elle n'est pas qu'une "bête" hallebarde, mais que c'est un truc qui peut découper le gonze d'en face s'il a eu la mauvaise idée de se baisser pour éviter le tir... Après tout Battle c'est bien le jeu où les personnages ont des armes plus grandes qu'eux et dont les lames font deux fois la tête (qu'ils ont déjà disproportionnée), non ? Et puis il faut bien que ce soit assez lourd pour stabiliser le tir, aussi. Dans cette optique, je trouve que la taille des lames sur la photo que tu m'as proposé Snorri, font un peu léger ; je vois plus une lame dans le style de celle de gauche sur cette photo, même si cette fois encore ma lame est beaucoup plus large.

Par contre, comme l'a dit Vallenor, même si c'est une arme de théâtre, c'est intéressant par rapport à la longueur du manche. Malheureusement, j'ai dû faire avec l'espace disponible sur le socle. Et pour ne pas avoir un manche trop court, j'ai préféré le coller contre le rebord (et donc pouvoir augmenter sa taille) plutôt que sur le haut du socle.

@ Mynus : pourquoi de la stuff au lieu de carte plastique ? Mais parce qu'on fait avec ce qu'on a sous la main ma bonne dame... Je n'ai plus de carte plastique lisse sur les deux faces, donc plutôt que d'en coller deux autres et doubler l'épaisseur, j'ai préféré tenter le coup à la stuff, ce qui me permettait de donner la forme que je voulais à la lame et qui me permet de modifier facilement ça au cutter. Et pour rebondir ce que tu disais à propos de la différence de niveau entre la coiffe et la bardiche, c'est normal : le bonnet est un insigne honorifique, accordé aux troupes d'élite et signe de son statut. Par contre la bardiche... Ben... Ça ne sert pas qu'à servir le thé : à force de trancher dans le lard de ses ennemis, il vaut mieux avoir quelque chose de rustique mais solide et efficace plutôt que quelque chose de délicieusement ouvragé et qui se brisera comme une brindille au moindre choc contre une armure lourde.

Pis t'en fais pas, la peinture arrive bientôt du coup :'(

@ Skyvince : il n'y a pas de sorcière dans la liste parce qu'elle ne constitue pas un choix de héros disponible. Mais...? Tiens donc ? On parle d'un mage franc-tireur ? Et dans le fluff d'intro la vieille femme dit qu'elle va accompagner Stanislaw et ses hommes ? Je me demande bien ce que ça veut dire :wink:

Modifié par Paps
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On parle d'un mage franc-tireur ?

Ok, je m'étais arrêté à la liste... :wink:

Sinon, une petite idée, si tu trouves le manche de la bardiche trop court, tu stuff légèrement pour faire croire qu'elle est plantée dans le sol, ça laissera imaginer que le manche est déjà un peu plus long qu'il n'y paraît...

Ca doit être jouable, ça non ?

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Sinon, une petite idée, si tu trouves le manche de la bardiche trop court, tu stuff légèrement pour faire croire qu'elle est plantée dans le sol, ça laissera imaginer que le manche est déjà un peu plus long qu'il n'y paraît...

Le souci, c'est qu'à l'origine le pied du sniper vostroyen est posé sur une espèce d'ange (enfin, le genre de décoration classique de l'Imperium, voyez-vous) et qu'il est difficile de sculpter plus avant. Par contre, comme le manche descend quasiment jusqu'en bas du socle, il ne devrait pas y avoir trop de problème avec ça. Mais merci pour l'idée ^^ .

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Par contre, comme le manche descend quasiment jusqu'en bas du socle, il ne devrait pas y avoir trop de problème avec ça.

Ben l'idée c'était surtout pour le manche, en fait. Comme on te fait remarquer que le manche est trop court par rapport à la taille de la lame, en faisant semblant qu'il est enfoncé "profondément" dans le sol, ça peut créer l'illusion et satisfaire aux exigences de proportion...

Je dis, ça mais moi, perso, ça me choque pas plus que ça, la "méga-lame"... dans cet univers fantastique...

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Plop,

Et en attendant les premières photos du Streltsi et de la première recrue, voici le texte qui accompagne Jòzef : l'Esaul de ma bande que vous avez pu voir ci-dessus (un Esaul est un guerrier vétéran, souvent le plus fort d'une Druzhina ou l'homme de confiance du capitaine).

Jòzef était en train de passer lentement sa pierre à aiguiser sur la lame de sa lourde hache, le crissement de la pierre sur l’acier contribuant à augmenter sensiblement la peur de leur prisonnier non loin. Celui-ci était prostré dans un coin d’une pièce qui devait avoir été autrefois l’atelier d’un cordonnier à en juger par les emporte-pièces, les marteaux et les embauchoirs dispersés ça et là. Au-dessus de lui se dressait Stanislaw, le capitaine de leur Druzhina, poursuivant son interrogatoire et essayant de savoir où étaient passés les compagnons du prisonnier, sans beaucoup de réussites semblait-il.

Les mains attachées dans le dos par des lacets trouvés dans l'arrière-boutique, le captif était un tout jeune homme, pas encore totalement sorti de l’adolescence avec une pilosité faciale à peine plus fournie qu’un duvet. Il portait des fourrures qui le désignaient clairement comme originaire des terres nordiques mais ce qui intéressait particulièrement les Kislévites, c’était le tatouage qu’il portait à l’épaule : la rune mille fois honnie qui trahissait son appartenance à la bande qui avait ravagé leur domaine et tué leur boyard.

Ils avaient suivi leur piste jusqu’à cette cité maudite par les dieux, la soif de vengeance qui les animait les poussant à s’enfoncer toujours plus loin dans les entrailles de la ville. Ils avaient affronté de nombreux ennemis depuis leur départ du Kislev, d’hommes-bêtes en maraude aux bandits de grand chemin impériaux, en passant par des pillards gobelins et en une occasion quelques ogres qui avaient voulu transformer leur ours Siostra en rôti pour leur déjeuner, mais Jòzef avait l’impression que ceci n’était rien depuis qu’ils étaient arrivés à Mordheim. Fils d’un bucheron et s’étant enrôlé dans les forces du boyard dès qu’il eut atteint l’âge requis, il n’était pas très instruit mais il avait l’impression que toutes les races qu’il connaissait ou dont il avait entendu parler (même les plus chimériques) s’étaient donné rendez-vous dans la cité pour s’affronter les unes les autres ; l’autre jour, Siostra avait même ramené une étrange bestiole lors d’une de ses chasses : dotée d’une fourrure galeuse et d’une longue queue imberbe, on aurait dit une espèce de rat géant. Par contre, aucun d’entre eux ne comprenait pourquoi cette bête portait des vêtements (si tant est qu’on puisse qualifier de vêtements les loques qu’elle portait)... Bah, ils avaient bien vu une souris sur le dos d’un ours nain en pleine « conversation » avec une grenouille lorsqu’ils étaient passés non loin du Bourg des Coupe-Gorge et ils vivaient au plus près de steppes qui vomissaient parfois des horreurs tout droit sorties des cauchemars d’un aliéné ; il en fallait plus pour les étonner ou les effrayer.

Ce qui n’était visiblement pas le cas du jeune nordique ligoté : son regard ne cessait de faire des allers-retours entre les griffes de Siostra, encore tachées du sang du nordique qu’ils avaient surpris en sa compagnie et la hache de Jòzef. Celui-ci en jouait d’ailleurs, faisant un mouvement plus ample et plus sonore avec sa pierre à aiguiser ou testant le tranchant de sa lame sur ce qui lui tombait sous la main dès qu’il voyait le jeune homme regarder dans sa direction. Jòzef aimait à cultiver cet aspect inquiétant : là-bas au Kislev, Stanislaw avait été le bras droit du boyard tandis que lui était son bras gauche, celui à qui on confiait les missions embarrassantes, peu glorieuses et souvent sanguinolentes. Cela ne le gênait pas d’être chargé des basses besognes, après tout il fallait bien que quelqu’un le fasse comme il aimait à le dire et Stanislaw s’était montré suffisamment intelligent pour ne pas le dénigrer ou le mépriser et tenait même ses prouesses guerrières en respect. A eux deux, ils incarnaient les deux visages du Kislev : l’un flamboyant et aussi droit que la Légion du Griffon, l’autre sauvage et violent comme l’hiver kislévite, mais tous deux loyaux jusqu’à la mort envers leur serment. En vertu de son ancienneté et de son rôle passé, Jòzef avait été nommé Esaul : désormais rien d’autre qu’un titre honorifique pour un vieux guerrier doué mais qui l'officialisait dorénavant comme le second de Stanislaw et surtout qui révélait la confiance que son capitaine lui témoignait, faisant fi de ses origines et de son passif.

Stanislaw, après avoir invectivé une fois de plus leur prisonnier en un mélange de kislévite et de baragouin nordique, se détourna de ce dernier et ce dirigea vers Jòzef, non sans avoir craché sur l’homme à terre au préalable.

« - Alors capitaine, qu’est-ce qu’il a dit ? Demanda l’Esaul.

- Rien d’intéressant... Ce moujik a l’air d’avoir déserté sa tribu en compagnie de l’autre que Siostra a tué pour chercher une pierre... Il s’est rendu dès que son camarade est mort, sans même combattre, répondit Stanislaw en regardant le nordique d’un air méprisant.

- Une pierre ? Tout le monde cherche de la pierre magique dans cette fichue ville. Même nous, nous sommes obligés d’en récupérer dès que possible pour nous payer vivres et équipements, sans compter la location de cet emplacement au Bourg de Noirefosse, je vous avais dit qu’on aurait dû laisser Siostra renifler un peu plus le gars, il aurait encore baissé le prix.

- Suffit, Jòzef ! Je ne suis pas d’humeur à me disputer avec toi à ce propos. Toujours est-il qu’il n’a pas l’air de s’agir de pierre magique dont il parle mais d’un autre type. Je ne comprends pas la moitié de leur dialecte, tout ce que j’ai pu saisir, ce sont les mots richesse, infini et sorcier. Rien qui nous amène plus près de notre but, soupira le kislévite. Je vais rassembler les hommes : j’ai crû comprendre où il avait quitté sa bande, nous nous rendons là-bas.

- Et pour lui, qu’est-ce qu’on en fait ?

- Ce n’est qu’un lâche qui n’a du courage pour massacrer et tuer que tant qu’il est entouré de ses compagnons mais ça n’enlève rien à ses crimes. Tu sais quoi faire. »

A ces mots, Stanislaw sortit de la pièce en entraînant l’ours et son dresseur avec lui, laissant Jòzef et le prisonnier seuls.

L’Esaul se leva et attrapa la large pièce de bois sur laquelle il était assis. Il se dirigea vers le jeune homme qui leva la tête à son approche, bredouillant quelques paroles incompréhensibles aux oreilles de Jòzef.

« Désolé mon gars mais je ne comprends rien... Et je m’en foutrais si c’était le cas. T’aurais mieux fait de rester chez toi chasser l’ours et engrosser ta blonde au lieu d’emmerder le mauvais Kislévite. »

Le vétéran asséna un grand coup de pied au visage du garçon, le faisant sombrer dans l’inconscience. Il plaça sa tête inerte sur le billot improvisé et leva sa hache.

Jòzef sortit de l’échoppe en jetant de côté un tissu imbibé de sang, sa grande hache rangée dans son dos. Il adressa un signe de tête entendu à Stanislaw, lequel acquiesça et donna le signal du départ. Il ne leur restait que quelques heures avant qu’ils ne soient obligés de rentrer vers Noirefosse mais Jòzef avait comme l’intuition qu’il aurait besoin d’autres billots avant ce soir.

J'espère que ça vous a plu, à vos remarques !

Modifié par Paps
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