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Fluff XIII Cie IW, Vaisseau Monde Altaesaris et autres


Skaar

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Textes qui ne sont pas liés aux univers de 40k:

La Sorcière au Bois d'Ormant de Bouh

Il s'agit d'un texte écrit pour le concours de récit de l'UTT et qui est arrivé second. Je me suis énormément amusé à l'écrire, j'espère que vous aimerez.

Légende de la lettre perdue

Il s'agit de l'un de mes rares textes fantastique. Il n'a à première vue rien de particulier en dehors du fait qu'il a représenté un défit à l'écriture donné par notre professeur (je vous laisse trouver).

LE REVEIL

Ce texte là est plus vieux, mais l'ambiance que j'y ai retrouvée m'a semblé intéressante

Textes sur 40k:

Les Chroniques de l'Étoile Voilée:

Une série de textes sur les eldars de mon Vaisseau-Monde, toujours en cours d'écriture.

Eps I: La Forêt des Murmures (MàJ en dessous)

Eps II: La Plaine des Sept Vents (MàJ en dessous)

Chroniques d'Altaesaris Episodes I à III

Fluff Iron Warriors:

Quelques textes sur mes Iron Warriors.

Phlegethonia

Phlegethonia. Un monde bordant l'œil de la Terreur et faisant figure d'exception. Autrefois prospère, épargné des massacres et des pillages des forces du Chaos pendant plusieurs millénaires, ce monde est aujourd'hui le repère de Saenius Cœur de Glace, Maître de Forge de la Treizième Compagnie des Iron Warriors, surnommés 'Golden Ghosts'.

L'histoire de ce monde remonte à la fin du moyen âge technologique. Durant cet âge d'or de prospérité et de technologie, la race humaine essaima partout dans la galaxie. Phlegethonia, un monde vierge de toutes créatures intelligentes, devint au fil des siècles un paradis stellaire.

Mais cela ne devais pas durer, et l'apparition de gigantesques tempêtes Warp plongèrent la race humaine dans le chaos. L'Age des Luttes venait de commencer. Phlegethonia ne fut pas une exception, et une guerre civile déchira le système tout entier pendant des dizaines d'années. Des armes d'une puissance effroyable furent déchaînées, ravageant la surface de la planète. Le conflit connut son apogée avec la destruction de la plus massive des trois lunes de Phlegethonia. L'arme responsable ne put être éteinte, et aujourd'hui encore, après treize mille années, elle enserre Phlegethonia dans un gigantesque anneau d'énergie destructrice.

Le conflit aurait pu durer longtemps encore, si la planète n'avait pas été la proie d'une gigantesque Waaagh. L'attaque des orks ne put être repoussée de justesse que par l'unification des habitants de Phlegethonia, et au prix de lourdes pertes.

Afin de ne plus jamais connaître une pareille dévastation, les survivants désormais unis rassemblèrent l'ensemble des schémas SCS encore en leur possession et fortifièrent leurs lunes survivantes, y dressant des armes de la taille d'un continent et des fortifications telles qu'elles étaient visibles depuis la planète. Entièrement autonomes et d'une durée de vie théoriquement illimité, ces forteresses furent peu à peu désertées et oubliées.

Une nouvelle série de guerres frappa la planète, la plongeant définitivement dans le chaos. La technologie SCS fut peu à peu perdue, rendant tout d'abord impossibles les voyages dans l'espace, la construction puis la rénovation des gigantesques centrales alimentant la planète en énergie, ce qui acheva de la faire plonger dans les ténèbres de la barbarie.

Nombre de légendes des habitants actuels parlent de la fureur des cieux qui s'embrasent, attestant du fait que les systèmes de défense de Phlegethonia continuèrent de remplir leur rôle au fil du temps.

Puis vint l'avènement de l'Empereur et Sa Grande Croisade. Les Légions de Space Marines, alliées à l'Armée Impériale et aux Légions Titaniques s'élancèrent dans la galaxie, apportant la lumière aux hommes et la mort aux xénos. Les mondes barbares furent ramenés sur le droit chemin par le feu et le sang, et Phlegethonia aurait bénéficié du même traitement si son système de défense n'avait pas repoussé les deux premières vagues de la Croisade.

Suite à ces échecs, Perturabo, Primarque des Iron Warriors, chargea sa Treizième compagnie récemment formée de prendre possession du système. Commandés par le Maître de Forge Saenius, encore auréolé de sa victoire éclatante lors de la campagne de Corlina, et soutenus par une flotte entière de l'Armée Impériale, la Treizième Compagnie préparait sa campagne lorsque survint la rébellion d'Olympia.

Saenius abandonna sa campagne et fit route vers son monde natal, avec sa flotte de guerre. Arrivé sur place, il prit part en personne au massacre, opposant aux rebelles indisciplinés et exaltés son génie mortel et implacable. C'est suite à ce sombre prélude que Saenius fut surnommé Cœur de Glace par ses hommes.

Lors de l'Hérésie d'Horus, la Treizième Compagnie fut chargée de ralentir les renforts loyalistes en assiégeant les mondes placés sur leur route. Mais l'Empereur eut raison d'Horus, et Saenius n'eut d'autre choix que de se réfugier au sein de l'œil de la Terreur.

Pendant sept mille ans, l'Imperium n'entendit plus parler de Saenius ni de sa Compagnie. C'est à la fin du trente-huitième millénaire qu'il réapparu, lors de la septième Croisade Noire d'Abaddon le Fléau, surnommée la Guerre Fantôme. Cœur de Glace et ses Space Marines s'attaquèrent à une dizaine de mondes, utilisant leurs talents de sapeurs pour les mettre à genoux en quelques jours, pour ensuite piller leurs ressources et les vouer au chaos, avant de disparaître. Ces tactiques, inhabituelles pour cette légion, leur valurent le surnom de Golden Ghosts.

Lorsque les forces de l'Imperium parvinrent enfin à découvrir Phlegethonia, ils ne purent que battre en retraite face à la titanesque puissance de feu qui s'opposait à eux. Tous les assauts qui suivirent furent repoussés, à l'exception notable d'un raid des Raven Guards, qui parvinrent au prix de très lourdes pertes à saboter l'une des forteresses Iron Warriors. Mais tandis que la flotte loyaliste profitait de l'ouverture pour prendre d'assaut la planète, les forces de Cœur de Glace reprirent le contrôle de la forteresse, ce qui leur permit de détruire la majeure partie de la flotte ennemie.

Pris entre deux feux, les loyalistes furent anéantis jusqu'aux derniers.

Suite à ce massacre, le système fut soumis à un blocus par la Flotte Impériale. Toutefois, celui-ci fut plusieurs fois levé pour répondre à des besoins plus urgents. A l'heure actuelle, cette flotte est réquisitionnée par l'Amiral Quarren afin de mettre fin à la treizième croisade noire d'Abaddon. Cet abandon, bien que nécessaire, a permis à Saenius de quitter son repaire et de se mettre à la recherche de nouvelles cibles.

Récemment, des rapports alarmistes sont émis d'Hydra Cordatus. Suite à l'éradication d'une nécropole nécron, des ruines d'une arme à la puissance colossales, similaires à celle toujours active de Phlegethonia, ont été mises à jour. Si jamais Saenius parvient à s'en emparer, il risque non seulement de pouvoir la remettre en marche, mais également de reprendre le contrôle de celle qui illumine le ciel de son repaire. Et qui sait ce qu'il pourrait en tirer …

Nuit de Terreur sur Palevia

La nuit était calme. Seuls quelques rares oiseaux agrémentaient le silence nocturne de leurs notes aigües.

L'énorme planète autour de laquelle orbitait Palevia emplissait presque tout le ciel, diffusant la lumière du soleil en pâles rayons bleutés qui éclairaient difficilement son armure aux couleurs métalliques. Bientôt elle l'occulterait totalement et plongerait ce monde dans une longue nuit. Une nuit qui serait la leur.

Sa rêverie fût brisée par un grondement sourd, bientôt suivi de l'éclat aveuglant de phares et de projecteurs.

Orcus Kavath regarda le rhino s'approcher sur le chemin défoncé, tractant derrière lui une longue remorque à bétail. Quand celui-ci s'arrêta à sa hauteur dans un sifflement aigüe, il fit signe à deux de ses space marines d'ouvrir les portes tandis que lui-même coiffait son casque au faciès ignoble. Il fallait que la mise en scène soit parfaite. Les autres marines se postèrent en cercle autour de l'arrière de la remorque.

Les lourds battants s'ouvrirent avec un grincement sinistre. Amplifiés par son casque, il entendit des gémissements venant du fond de l'énorme cage, accompagnés de pleurs et de claquements de dents. Sachant par habitude qu'aucun ne descendrait, l'un des space marines grimpa à l'intérieur, faisant tanguer la remorque sous le poids de son armure.

Ils entendirent des hurlements, des bruits de coups et un homme fût projeté hors de la remorque, atterrissant violemment sur le sol rocailleux. Il geignit et se retourna difficilement sur le dos, le souffle court.

- Ne les abîme pas trop, Salazar, ordonna Kavath via le communicateur intégré à son casque, afin que leurs prisonniers ne les entendent pas.

L'autre acquiesça d'un grommellement.

- Dehors, bande de cafards, hurla-t-il en activant ses haut-parleurs. Descendez, ou on fera des guirlandes avec vos tripes !

Il y eut de nouveaux cris de peur, et une cinquantaine d'hommes et femmes en haillons jaillirent de la remorque, trébuchant et s'étalant sur le sol. D'instinct ils se regroupèrent tous au centre du cercle formé par les huit space marines. Leurs visages étaient terrorisés.

Salazar redescendit de la remorque et fit signe au conducteur de repartir. Y voyant une ouverture un prisonnier plus courageux que les autres, ou plus fou, s'élança et sprinta droit devant lui. Le space marine fît mine de le mettre en joue mais Kavath le retint.

- Il est à toi, Kamir, dit-il via son communicateur.

Une seconde plus tard, tous entendirent un long hululement suivit d'un éclair de feu plongeant vers le fuyard. Le rapace l'attrapa sans même ralentir. Il le souleva de terre comme si de rien n'était et s'envola en direction de Kavath et ses hommes. Arrivé à leur hauteur, il se posa sans même lâcher sa proie, lui broyant les épaules avec un craquement ignoble.

- Surveille les mieux, Kavath dit une voix lugubre. Le ciel est magnifique ce soir, et toi tu m'interromps pour une proie sans valeur. Surveille les mieux, Kavath, ou un jour ce sera toi, la proie.

Et il s'envola, laissant derrière lui un corps brisé et des prisonniers encore plus terrifiés. Alors qu'il s'apprêtait à répliquer, Kavath reçut une communication de Saenius Cœur-de-Glace. Il déglutit péniblement et activa la communication.

- Il est l'heure, Kavath, murmura une voix glaciale qui sembla résonner dans son esprit. Tu peux les lâcher.

- Ainsi soit-il, Seigneur, répondit Kavath.

Il fît aussitôt signe à ses hommes qui se mirent en place derrière les prisonniers. Kavath se plaça face à eux et activa son haut-parleur.

- On va jouer à un jeu, dit-il d'une vois suave. Le jeu du chasseur et de la proie. Vous en connaissez déjà les règles, non ?

Bien entendu ils les connaissaient déjà. Elles étaient simples. Ils les laissaient partir en leur donnant une direction, puis au bout d'un quart d'heure les motards se lançaient à leur poursuite, abattant les traînards et ceux qui se cachaient, tandis que les rapaces s'occupaient de ceux qui tentaient de fuir. Ceux là avaient déjà survécu à deux parties.

- Vous voyez la colline là-bas ? Et bien allez y, hurla-t-il brusquement. Allez, courrez, fuyez et craignez nous ! La chasse va bientôt être ouverte !

Aussitôt les prisonniers se mirent à courir, trébuchant et s'écorchant les pieds sur les cailloux, enveloppés du rire dément des space marines. Ils riaient, car aujourd'hui il n'y aurait pas de survivants. Derrière la colline se trouvait un camp des Forces de Défense Planétaires. Tout autour, des escouades des Iron Warriors de Saenius, appuyés par les rapaces Night Lords du Maître des Cauchemars avaient pris positions et envoyaient leurs prisonniers sous le feu des défenseurs.

A peine eût-il perdu les fuyards de vue qu'un nouveau convoi arriva. Sans attendre son ordre, Salazar ouvrit grand les portes et fît sortir les nouveaux arrivants. Cela fait, et alors que le rhino s'éloignait pour aller chercher la vague suivante, l'un des prisonniers, un homme de forte stature se leva et s'approcha de Kavath. Sa coiffure le désignait comme un prêtre novice du Faux-Empereur.

- Ca suffit, cria-t-il. Nous ne serons plus vos jouets ni vos esclaves ! L'Empereur nous garde, et Sa vengeance s'abattra sur vous ! Et vous …

Il ne put terminer sa phrase car Kavath le saisit par la gorge et le souleva du sol comme s'il ne pesait que le dixième de son poids.

- Dis moi, Salazar, demanda Kavath avec une voix enjouée, tu nous parlais de guirlandes tout à l'heure ?

Les critiques sont la bienvenues, sur l'écriture comme sur le fluff.

Assaut sur Phlegethonia

Sardin n'aurait jamais du se trouver là. Ce n'était pas sa place. Ce n'était pas son monde. Il savait qu'il allait mourir ici, sur une planète maudite dont il ignorait le nom. Et s'il devait lui en donner un, ce serait sans aucun doute 'Enfer'.

Il entendit un long sifflement venant du ciel. Immédiatement il se jeta derrière un muret. A peine se fut-il couché sur le sol brûlant que l'obus explosa à quelques dizaines de mètres, projetant poussières, shrapnels et morceaux de roche. Ni sang ni bouts d'os ou de chaire, nota-t-il en se relevant. Par chance aucun des leurs ne se trouvait à cet endroit.

Sardin se redressa, tenant fermement son fusil laser comme on s'accroche à une rambarde face à un gouffre sans fond. Futile, mais rassurant.

Il n'aurait jamais imaginé vivre cela, trois ans auparavant. A l'époque il était un garde du corps personnel du Gouverneur de Syran, un monde où il faisait bon vivre. La solde était correcte et lui permettait de faire vivre sa famille. En paix.

Et puis l'inquisiteur était arrivé, accompagné d'une puissante flotte de combat. Il voulait lever une armée pour 'laver à jamais la galaxie des immondices du Chaos'. Le discours qu'il avait prononcé à son arrivée avait fait son effet. L'appel patriotique et la soif d'aventure avaient ameuté les jeunes dans les bureaux de recrutement de la Garde Impériale.

Sardin n'y avait même pas pensé. Il avait rencontré quelques survivants, et avait bien vite compris quel destin attendait ceux qui partaient au front. Une mort certaine sur un monde inconnu, sans laisser plus de traces derrière soi qu'un squelette au milieu de centaines d'autres.

Mais lorsque l'inquisiteur avait réquisitionné les meilleurs membres des forces de défense planétaire, le gouverneur n'avait eu d'autres choix que de s'y plier. Sardin avait donc été enrôlé en échange de la promesse de son ancien commandant, trop vieux, de veiller à ce que sa solde soit versée à sa femme et sa fille.

Et ils étaient partis.

Lui et presque dix mille autres recrues avaient embarqué à bord de l'un des nombreux transports Galaxy de la Flotte de l'Inquisiteur. Le voyage avait ensuite duré cinq années durant lesquelles ils avaient été regroupés dans les 42ème, 43ème et 45ème régiments d'infanterie de Syran, le 44ème ayant par miracle survécu à la guerre précédente. Les commissaires leur avaient enseigné la discipline, les prêtres la foi et les vétérans du 44ème les techniques de combat.

Puis la flotte était arrivée à destination, et si cette planète était un enfer, son ciel n'avait rien eu à y envier. Ils avaient assisté à l'explosion des vaisseaux qui volaient auprès d'eux, pulvérisés par des langues de feu qui se tordaient et frappaient sans aucune logique. Plusieurs centaines de milliers d'hommes étaient morts sous leurs yeux, sans qu'ils puissent leur venir en aide. Une partie des vaisseaux de combat survivants avaient engagé les défenses lunaires tandis que les autres s'étaient rassemblés en orbite basse pour couvrir les transporteurs, interceptant les tirs ennemis et pilonnant les positions défensives proches du site d'atterrissage.

Ils avaient été parmi les premiers à atterrir. D'après ce que lui avait dit un membre d'équipage, ils s'étaient posé aussi vite que possible, afin d'éviter de se faire abattre en plein vol. A votre tour de nous montrer ce dont vous êtes capables, avait-il dit. Vingt autres transporteurs s'étaient posés non loin peu de temps après, et l'ensemble des troupes survivantes s'étaient retranché dans ce qui avait semblé être une grande ville en ruine, seule zone défendable à des kilomètres alentours.

Lorsque la rampe de débarquement s'était ouverte, c'avait été comme s'il entrait dans un four. Le sol d'un ocre malsain était brûlant même au travers de ses bottes, et ses poumons s'enflammaient à chaque bouffée d'air. Le ciel au dessus de lui était couvert de nuages noirs parcourus d'éclairs d'un rouge sang.

Le premier soir, les officiers avaient recensé les survivants et préparé leurs plans. Il était apparu que sur les deux millions de soldats recrutés, seuls quatre-cent mille avaient survécu. En plus de cela, les appareils transportant la quasi-totalité des régiments de blindés et d'artillerie avaient été abattus, privant les troupes impériales de soutiens.

Les nouvelles avaient jeté un froid chez les survivants, et le calme n'avait été maintenu qu'au prix de plusieurs exécutions. Malheureusement, la plupart des commissaires avaient survécus …

La première nuit, Sardin n'avait pas dormi. Ils n'avaient pu assister aux combats spatiaux du fait de la couverture nuageuse, mais ils avaient vu plusieurs vaisseaux tomber du ciel dans une gigantesque trainée de feu et s'écraser au loin, l'explosion faisant trembler le sol et illuminant l'horizon.

Et puis vers la fin de la nuit, les obus avaient commencé à pleuvoir. Brusquement, d'un seul coup, ils avaient été littéralement encerclés par les sifflements et les détonations. Plusieurs expéditions avaient été lancées pour détruire l'artillerie ennemie, mais aucune n'était revenue et les bombardements n'avaient pas faiblis. Au contraire, ils s'étaient amplifiés, les tirs de barrage prélevant un lourd tribut en vies humaines. Estimons-nous heureux de ne pas subir de bombardement orbital, lui avait dit un ancien du 44 ème. Ils considèrent sans doute que nous n'en valons pas le coup.

Au lever du troisième jour, ils n'étaient plus que deux cent mille à tenir la ville, et n'avaient encore pas vu contre quoi ils se battaient.

Il était donc là, sur une planète dont il ignorait le nom, sans aucun espoir de survivre et encore moins de revoir sa famille. Alors qu'il se demandait si le suicide n'était pas la meilleure solution, il entendit un coup de sifflet. Se levant, il tourna le regard vers l'un de ses coéquipiers. Celui-ci lui fit signe de regarder vers le ciel. Au même moment, une ombre occulta le soleil et l'anneau lumineux dans le ciel.

L'un des gigantesques vaisseaux de transport Galaxy planait au dessus d'eux. Les bruits d'explosion diminuèrent, se produisant sur la coque apparemment impénétrable de l'appareil, puis cessèrent une heure plus tard. Des cris de joie retentirent non loin et lui remontèrent le moral.

Jusqu'à ce qu'il se demande combien de temps l'appareil pourrait se maintenir, ou combien de temps il faudrait à leur ennemi pour l'abattre. La perspective de mourir écrasé ne lui plaisait guère plus que celle de finir en charpie.

Ses sombres réflexions trouvèrent bien vite une réponse lorsque les bruits d'explosion reprirent. Différents. Intrigué, il grimpa de quelques étages et saisit ses jumelles. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver l'origine de ces nouveaux tirs.

Trois Baneblades s'étaient postés à quelques kilomètres et pilonnaient le vaisseau. Et cette fois ci, les dégâts étaient bien plus importants car Sardin vit des débris tomber. Au bout de quelques minutes, le transporteur commença à dériver, dégageant le ciel. Alors il ferma les yeux et adressa une prière à l'Empereur, sachant que cette fois-ci sa fin était proche.

A peine eut-il finit le premier couplet qu'un tir pulvérisa le bâtiment, enflammant l'air autour de lui et criblant son corps de fragments de durobéton.

Modifié par Skaar
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je n'ai , pour l'instant, que lu l'historique de ton armée.

Quelques detailles me tarabusquent:

> Tu parle d'une arme qui a detruit la 3eme lune mais comment fonctionne t elle ? car elle a detruit une des lunes en emettant une sorte de chmps de force ? de plus la debris de la lune auraient du retomber sur la planéte et detruire toute vie, Et pourquoi toute les flottes se dirigeant vers la planéte ne sont elle pas tout de suite detruite par l'arme ?

> Commant tes IW ont reussient a detruire les fortersses lunaires et a passer ?

>Generalement quand une Whagg attaque un monde celui ci se retrouve en permanence contaminé par des Orks car ces derniers se reproduisent pas spores quand il meurent. donc la planéte devrait gardé une presence ork.

>Ton capitaine a réparée les forteresses lunaires ?sans les SCS?

>A t'il abandonné la planéte pour aller conquerir d'autres mondes ou laisser des Hommes pour la gardée ?

Voila une partie des remarques que je peux te faire sur ton historique... sinon to style est pas mal.

Autre remarque editer

Nombre de légendes des habitants actuels parlent de la fureur des cieux qui s'embrasent, attestant du fait que les systèmes de défense de Phlegethonia continuèrent de remplir leur rôle au fil du temps

Des habitant actuels alors que c'est dans le passé ?

Modifié par skaw
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Ah une réaction ^^.

Alors, beaucoup de zones d'ombre, ce qui est normal dans ce genre de texte. Je vais tenter d'éclairer un peu tout ça.

> Tu parle d'une arme qui a détruit la 3eme lune mais comment fonctionne t elle ? car elle a détruit une des lunes en émettant une sorte de champs de force ? de plus la débris de la lune auraient du retomber sur la planète et détruire toute vie, Et pourquoi toute les flottes se dirigeant vers la planète ne sont elle pas tout de suite détruite par l'arme ?

L'idée de l'arme m'est venue en faisant la starmap, en effet on distingue une sorte d'anneau transparent autour de la planète. Je n'ai pas encore décidé comment elle fonctionnait, mais une hypothèse serait qu'elle s'alimente à partir des forces gravitationnelles ou solaires, et que l'arme elle-même est en orbite et 'dans' le rayon, ce qui empêche tout intrus d'y pénétrer. La lune explosée, c'est pour montrer l'escalade de la guerre et la puissance des armes déployées.

Quand aux débris, j'hésitais à rajouter un champ d'astéroïdes mais je trouvais que ça faisait un peu trop. Donc on peut considérer que la plupart des débris ont été détruits par l'arme ou réduits en morceaux suffisamment petits pour ne pas provoquer trop de dégâts à la surface.

Pour les flottes, je considère que les armes en question ont une portée limitée (environ la distance terre-mars). Donc les flottes adverses peuvent se poster à distance.

> Comment tes IW ont réussi à détruire les forteresses lunaires et à passer ?

deux solutions en projet:

* Bourrin: ils ont lancés un assaut rapide et ont réussi à prendre les forteresses pour les désactiver. Avec leurs talents en matière d'assaut sur des places fortes, ça se tient.

* Facile: Un culte du chaos a pris naissance sur la planète et a réussi à créer un portail warp que les IW ont traversés. C'est une autre explication qui se tient, mais qui collerait plus à une armée cultiste ou Word Bearers.

>Généralement quand une Whagg attaque un monde celui ci se retrouve en permanence contaminé par des Orks car ces derniers se reproduisent par spores quand il meurent. donc la planète devrait gardé une présence ork.

Pas d'explications particulières. Une arme biologique qui ne prends pour cible que les orkoïdes par exemple. J'ai pris les orks parce que ce sont les plus à même de remplir ce rôle dans l'histoire.

>Ton capitaine a réparé les forteresses lunaires ?sans les SCS?

Les IW ne sont pas manche quand on parle de forteresses, donc ils peuvent l'avoir fait sans SCS. De plus on peut imaginer qu'ils en ont découvert un grand nombre, ce qui leur assure le soutien du Mechanicum Noir et le renouvellement de leurs pertes en recrutant sur Phlegethonia.

>A t'il abandonné la planète pour aller conquérir d'autres mondes ou laisser des Hommes pour la gardée ?

Il tient fermement la planète et lance régulièrement des raids lorsque le blocus est levé. Actuellement il poutre des Raven Guards dans les mondes-sentinelles :clap:

Nombre de légendes des habitants actuels parlent de la fureur des cieux qui s'embrasent, attestant du fait que les systèmes de défense de Phlegethonia continuèrent de remplir leur rôle au fil du temps

Mon raisonnement: Les armes ont tiré, ça a fait des lumières effrayantes dans le ciel ce qui a marqué les esprits des barbares de la planète. Ils en ont gardés des légendes qui sont encore connues aujourd'hui.

Voili voilou, En ce moment j'suis bloqué par la neige donc j'essaierai de compléter le fluff pour éclairer ces zones d'ombres.

Modifié par Skaar
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Salut récit backgroundeux intéressant.

Je plussoie au post précédent. Comment les IW ont capturés le système alors que la grande croisade s'est cassée les dents ?

Par ailleurs l'arme en question ressemble beaucoup au Tueur de Planète d'Abbadon, à savoir un ancien Talisman de Vaul ??

Modifié par Conan
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Il tient fermement la planète et lance régulièrement des raids lorsque le blocus est levé. Actuellement il poutre des Raven Guards dans les mondes-sentinelles :P

C'est ça oui, et t'as fumé quoi? Ils sont arrivé à 100 contre 10 et ont explosé une escouade Tactique, puis le reste de la compagnie, depuis ses cachettes à flinguer les vilains chaotiques, et les ont terminer au close. Les gentils gagnent toujours comme le disent les dessins animés du samedi matin ^^.

Lorsque les forces de l'Imperium parvinrent enfin à découvrir Phlegethonia, ils ne purent que battre en retraite face à la titanesque puissance de feu qui s'opposait à eux. Tous les assauts qui suivirent furent repoussés, à l'exception notable d'un raid des Raven Guards, qui parvinrent au prix de très lourdes pertes à saboter l'une des forteresses Iron Warriors. Mais tandis que la flotte loyaliste profitait de l'ouverture pour prendre d'assaut la planète, les forces de Cœur de Glace reprirent le contrôle de la forteresse, ce qui leur permit de détruire la majeure partie de la flotte ennemie.

Pris entre deux feux, les loyalistes furent anéantis jusqu'aux derniers avant même d'atteindre la surface de la planète.

De deux choses l'une:

- la Raven Guard lance des assauts rapides, des guérillas, donc si tu considéres qu'elle a lancé un raid sur ta forteresse, ce sera pas plus de 20-30 Marines, ou une 20aine de Scouts, donc c'est pas non plus des pertes irrémédiables (quoique les Marines...), donc on peut pas parler de "trés lourdes pertes", qui correspondrait, de mon point de vue, à la perte d'une compagnie.

- la fin de ton histoire est confuse: les loyalistes se retoruvent cernés certes. Mais à partir de là, ne penses tu pas que les forces dépéchées sur place ne soient suffisantes pour s'en sortir? Je m'explique: si tu dois assiéger un endroit fortifié par les IW t'envoie la mégasauce niveau troupes de la GI, donc certaines barges/croiseurs devraient s'en sortir.

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  • 1 mois après...

Allez, un p'tit déterrage pour vous donner un texte sur le massacre de Phlegethonia.

Sardin n'aurait jamais du se trouver là. Ce n'était pas sa place. Ce n'était pas son monde. Il savait qu'il allait mourir ici, sur une planète maudite dont il ignorait le nom. Et s'il devait lui en donner un, ce serait sans aucun doute 'Enfer'.

Il entendit un long sifflement venant du ciel. Immédiatement il se jeta derrière un muret. A peine se fut-il couché sur le sol brûlant que l'obus explosa à quelques dizaines de mètres, projetant poussières, shrapnels et morceaux de roche. Ni sang ni bouts d'os ou de chaire, nota-t-il en se relevant. Par chance aucun des leurs ne se trouvait à cet endroit.

Sardin se redressa, tenant fermement son fusil laser comme on s'accroche à une rambarde face à un gouffre sans fond. Futile, mais rassurant.

Il n'aurait jamais imaginé vivre cela, trois ans auparavant. A l'époque il était un garde du corps personnel du Gouverneur de Syran, un monde où il faisait bon vivre. La solde était correcte et lui permettait de faire vivre sa famille. En paix.

Et puis l'inquisiteur était arrivé, accompagné d'une puissante flotte de combat. Il voulait lever une armée pour 'laver à jamais la galaxie des immondices du Chaos'. Le discours qu'il avait prononcé à son arrivée avait fait son effet. L'appel patriotique et la soif d'aventure avaient ameuté les jeunes dans les bureaux de recrutement de la Garde Impériale.

Sardin n'y avait même pas pensé. Il avait rencontré quelques survivants, et avait bien vite compris quel destin attendait ceux qui partaient au front. Une mort certaine sur un monde inconnu, sans laisser plus de traces derrière soi qu'un squelette au milieu de centaines d'autres.

Mais lorsque l'inquisiteur avait réquisitionné les forces de défense planétaire, le gouverneur n'avait eu d'autres choix que de s'y plier. Sardin avait donc été enrôlé en échange de la promesse de son ancien commandant, trop vieux, de veiller à ce que sa solde soit versée à sa femme et sa fille.

Et ils étaient partis.

Le voyage avait duré trois années durant lesquelles ils avaient été regroupés dans les 42ème, 43ème et 45ème régiments d'infanterie de Syran, le 44ème ayant par miracle survécu à la guerre précédente. Les commissaires leur avaient enseigné la discipline, les prêtres la foi et les vétérans du 44ème les techniques de combat.

Puis la flotte était arrivée à destination, et si cette planète était un enfer, son ciel n'avait rien eu à y envier. Ils avaient assisté à l'explosion des vaisseaux qui volaient auprès d'eux, pulvérisés par des langues de feu qui se tordaient et frappaient sans aucune logique. Plusieurs millions d'hommes étaient morts sous leurs yeux, sans qu'ils puissent leur venir en aide.

Ils avaient été parmi les premiers à atterrir. D'après ce que lui avait dit un membre d'équipage, ils s'étaient posé aussi vite que possible, afin d'éviter de se faire abattre en plein vol. A votre tour de nous montrer ce dont vous êtes capables, avait-il dit. Trois autres transporteurs s'étaient posés non loin peu de temps après, et l'ensemble des troupes survivantes s'étaient retranché dans ce qui avait semblé être une grande ville en ruine, seule zone défendable à des kilomètres alentours.

Lorsque la rampe de débarquement s'était ouverte, c'avait été comme s'il entrait dans un four. Le sol d'un ocre malsain était brûlant même au travers de ses bottes, et ses poumons s'enflammaient à chaque bouffée d'air. Le ciel au dessus de lui était couvert de nuages noirs parcourus d'éclairs d'un rouge sang.

Le premier soir, les officiers rescapés avaient réorganisé la chaîne de commandement, la plupart des hauts gradés étant morts dans l'explosion de leur vaisseau amiral. Après un recensement sommaire, il était apparu que sur les vingt et un millions de soldats, seuls un million et demi avaient survécu. En plus de cela, les vaisseaux transportant la quasi-totalité des régiments de blindés et d'artillerie avaient été abattus, privant les troupes impériales de soutiens.

Les nouvelles avaient jeté un froid chez les survivants, et le calme n'avait été maintenu qu'au prix de plusieurs exécutions. Malheureusement, la plupart des commissaires avaient survécus …

La première nuit là avait été calme, mais Sardin n'avait pas pu dormir, l'immense anneau de lumière entourant la planète étant comme un deuxième soleil difforme, étiré d'un horizon à l'autre.

Et puis vers la fin de la nuit, les obus avaient commencé à pleuvoir. Brusquement, d'un seul coup, ils avaient été littéralement encerclés par les sifflements et les détonations. Plusieurs expéditions avaient été lancées pour détruire l'artillerie ennemie, mais aucune n'était revenue et les bombardements n'avaient pas faiblis.

Au lever du troisième jour, ils n'étaient plus que quatre cent milles à tenir la ville, et n'avaient encore pas vu contre quoi ils se battaient.

Il était donc là, sur une planète dont il ignorait le nom, sans aucun espoir de survivre et encore moins de revoir sa famille. Alors qu'il se demandait si le suicide n'était pas la meilleure solution, il entendit un coup de sifflet. Se levant, il tourna le regard vers l'un de ses coéquipiers. Celui-ci lui fit signe de regarder vers le ciel. Au même moment, une ombre occulta le soleil et l'anneau lumineux dans le ciel.

L'un des gigantesques vaisseaux de transport planait au dessus d'eux. Les bruits d'explosion diminuèrent, se produisant sur la coque apparemment impénétrable de l'appareil, puis cessèrent une heure plus tard. Des cris de joie retentirent non loin et lui remontèrent le moral.

Jusqu'à ce qu'il se demande combien de temps l'appareil pourrait se maintenir, ou combien de temps il faudrait à leur ennemi pour l'abattre. La perspective de mourir écrasé ne lui plaisait guère plus que celle de finir en charpie.

Ses sombres réflexions trouvèrent bien vite une réponse lorsque les bruits d'explosion reprirent. Différents. Intrigué, il grimpa de quelques étages et saisit ses jumelles. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver l'origine de ces nouveaux tirs.

Trois Baneblades s'étaient postés à quelques kilomètres et pilonnaient le vaisseau. Et cette fois ci, les dégâts étaient bien plus importants car Sardin vit des débris tomber. Au bout de quelques minutes, le transporteur commença à dériver, dégageant le ciel. Alors il ferma les yeux et adressa une prière à l'Empereur, sachant que cette fois-ci sa fin était proche.

A peine eut-il finit le premier couplet qu'un tir pulvérisa le bâtiment, enflammant l'air autour de lui et criblant son corps de fragments de durobéton.

Et quelques réponses:

Comment les IW ont capturés le système alors que la grande croisade s'est cassée les dents ?

La grande croisade en avait les moyens, mais cette assaut a été annulé à cause de l'Hérésie d'Horus. Par la suite, Saenius a eu tout le temps nécessaire pour préparer son attaque.

l'arme en question ressemble beaucoup au Tueur de Planète d'Abbadon, à savoir un ancien Talisman de Vaul ??

J'y avais pas pensé, mais non, l'arme est clairement de conception humaine à l'aide de technologies SCS (que les adeptes du Mechanicum noir de Saenius sont d'ailleur en train d'étudier.)

- la Raven Guard lance des assauts rapides, des guérillas, donc si tu considères qu'elle a lancé un raid sur ta forteresse, ce sera pas plus de 20-30 Marines, ou une 20aine de Scouts, donc c'est pas non plus des pertes irrémédiables (quoique les Marines...), donc on peut pas parler de "trés lourdes pertes", qui correspondrait, de mon point de vue, à la perte d'une compagnie.

Par lourde, j'entendais 'un haut pourcentage de pertes'. Mais si tu veux y faire disparaître une compagnie entière, j'peux arranger ça ^_^

- la fin de ton histoire est confuse: les loyalistes se retrouvent cernés certes. Mais à partir de là, ne penses tu pas que les forces dépéchées sur place ne soient suffisantes pour s'en sortir? Je m'explique: si tu dois assiéger un endroit fortifié par les IW t'envoie la mégasauce niveau troupes de la GI, donc certaines barges/croiseurs devraient s'en sortir.

Réponse dans le pavé au dessus ! (oui j'ai triché en changeant la fin. Mais j'ai le droit, j'suis chaotique ...)

Modifié par Skaar
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Je ne suis pas expert en fluff 40K ,donc je ne posterais que ça:

e premier soir, les officiers rescapés avaient réorganisé la chaîne de commandement, la plupart des hauts gradés étant morts dans l'explosion de leur vaisseau amiral. Après un recensement sommaire, il était apparu que sur les vingt et un millions de soldats, seuls un million et demi avaient survécu.
Je trouve qu'envoyer vingts et un million de Gardes sur une seule planète, bien qu'au main de Space Marines du Chaos, ça fait exagéré. Même si les Gardes sont aussi nombreux que les étoiles, 21000000 ça fait trop sur une seule planèteet une bonne partie serait plus utile autre part (sur Armaggédon qui est en guerre depuis plusieurs années par exemple)

De même, le Chaotique qui abattent dix neufs millions et demi de gardes, ça fait trop. même s'ils ont des armes super-puissante, en un seul jour, on ne tu pas Dix-neuf millions de personnes comme ça sans jetter d'une attaque sur le totalité de la surface de la planète.

Sinon, à part ça, c'est du bon fluff et et les deux autres récits sont bien écrits.

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Ma foi, voilà un fluff bien ficelé et un texte agréable à lire. A ce propos, je te conseille de te mettre à écrire un récit si tu ne le fait pas encore, tu en a largement le niveau. :)

Pour ce qui est des erreurs de background j'en ai relevé une ou deux. Comme Haldu l'a dit, vingt millions de gardes ça fait beaucoup. Je rappelle quand même que le garde de base, même recruté à l'arrache, subit un entraînement et des épreuves de recrutements très sélectives. Sans compter que son équipement n'est pas non plus celui d'un quelconque chasseur de grox d'un monde sauvage, mais bien l'armement d'un soldat d'élite de l'Imperium. Rajoutons à cela la logistique et le nombre de vaisseaux nécessaires à un tel transport, et tu conviendras sans doutes que de tels effectifs paraissent exagérés. Heureusement l'histoire des trois ans de voyage et de l'inquisiteur rattrape le coup en montrant bien le côté titanesque de la chose. Mais je te conseille quand même de diviser quelque peu ce chiffre énorme. :wink:

De même les gardes meurent bien trop rapidement. Tout d'abord dans l'espace, généralement la flotte de guerre sécurise en premier lieu la planète, donc logiquement elle sera la première à être anéanti. Ensuite un débarquement en règle d'une telle armée prend des semaines, voir même un ou deux mois. Ce qui signifie que les vaisseaux ne seront sans doute pas pulvérisés en une fois, mais plutôt envoyés par vague successives.

Trois autres transporteurs s'étaient posés non loin peu de temps après, et l'ensemble des troupes survivantes s'étaient retranché dans ce qui avait semblé être une grande ville en ruine, seule zone défendable à des kilomètres alentours.

Heu, un million cinq cents milles divisés par quatre ça donne trois cent vingt cinq milles. Donc à moins que tes transporteurs n'ai été construits par les Squats et équipés de systèmes antigravifiques eldars, je doute qu'il puisse ne serait ce que se poser. De ce côté là la plupart des barges de débarquement contienne une compagnie ou au grand maximum un régiment de milles hommes.

Dernier détail, tu signale qu'en une nuit les officiers ont réussis à réorganiser l'armée, mais de même sa taille colossale devrait faire que la tâche prenne de nombreux jours. Et que près d'un million de gardes soient massacrés en une nuit, c'est un peu gros (ou alors il faut parler de bombardements orbitaux). Donc à mon avis il serait bon que tu réduise les effectifs Impériaux et que tu rallonge la bataille.

L'ogre qui à faim. ^_^

Modifié par Ogre
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Bon, j'ai corrigé tous ces méchants chiffres. Pour l'explication, je me suis basé sur Taran qui nous dit qu'un transport Galaxy peut transporter 4 régiments soit environ 25.000 hommes.

Les changements (indiqués en italique dans le texte):

Nombre de gardes de départ de 2 millions, soit une centaine de Galaxy en comptant les blindés et la logistique. Survivants à l'atterrissage, 400 000. Survivants au lever du troisième jour, 200 000.

Plus de réorganisation des officiers. Pas de bombardement orbital (sinon j'peux plus faire décoller le transport au dessus de lui ^^).

PS:

Ma foi, voilà un fluff bien ficelé et un texte agréable à lire. A ce propos, je te conseille de te mettre à écrire un récit si tu ne le fait pas encore, tu en a largement le niveau. :skull:

Ca fait plaisir à entendre :skull: , merci.

A venir, un fluff pour mes rapaces et peut être pour Saenius.

Sardin n'aurait jamais du se trouver là. Ce n'était pas sa place. Ce n'était pas son monde. Il savait qu'il allait mourir ici, sur une planète maudite dont il ignorait le nom. Et s'il devait lui en donner un, ce serait sans aucun doute 'Enfer'.

Il entendit un long sifflement venant du ciel. Immédiatement il se jeta derrière un muret. A peine se fut-il couché sur le sol brûlant que l'obus explosa à quelques dizaines de mètres, projetant poussières, shrapnels et morceaux de roche. Ni sang ni bouts d'os ou de chaire, nota-t-il en se relevant. Par chance aucun des leurs ne se trouvait à cet endroit.

Sardin se redressa, tenant fermement son fusil laser comme on s'accroche à une rambarde face à un gouffre sans fond. Futile, mais rassurant.

Il n'aurait jamais imaginé vivre cela, trois ans auparavant. A l'époque il était un garde du corps personnel du Gouverneur de Syran, un monde où il faisait bon vivre. La solde était correcte et lui permettait de faire vivre sa famille. En paix.

Et puis l'inquisiteur était arrivé, accompagné d'une puissante flotte de combat. Il voulait lever une armée pour 'laver à jamais la galaxie des immondices du Chaos'. Le discours qu'il avait prononcé à son arrivée avait fait son effet. L'appel patriotique et la soif d'aventure avaient ameuté les jeunes dans les bureaux de recrutement de la Garde Impériale.

Sardin n'y avait même pas pensé. Il avait rencontré quelques survivants, et avait bien vite compris quel destin attendait ceux qui partaient au front. Une mort certaine sur un monde inconnu, sans laisser plus de traces derrière soi qu'un squelette au milieu de centaines d'autres.

Mais lorsque l'inquisiteur avait réquisitionné les meilleurs membres des forces de défense planétaire, le gouverneur n'avait eu d'autres choix que de s'y plier. Sardin avait donc été enrôlé en échange de la promesse de son ancien commandant, trop vieux, de veiller à ce que sa solde soit versée à sa femme et sa fille.

Et ils étaient partis.

Lui et presque dix mille autres recrues avaient embarqué à bord de l'un des nombreux transports Galaxy de la Flotte de l'Inquisiteur. Le voyage avait ensuite duré cinq années durant lesquelles ils avaient été regroupés dans les 42ème, 43ème et 45ème régiments d'infanterie de Syran, le 44ème ayant par miracle survécu à la guerre précédente. Les commissaires leur avaient enseigné la discipline, les prêtres la foi et les vétérans du 44ème les techniques de combat.

Puis la flotte était arrivée à destination, et si cette planète était un enfer, son ciel n'avait rien eu à y envier. Ils avaient assisté à l'explosion des vaisseaux qui volaient auprès d'eux, pulvérisés par des langues de feu qui se tordaient et frappaient sans aucune logique. Plusieurs centaines de milliers d'hommes étaient morts sous leurs yeux, sans qu'ils puissent leur venir en aide. Une partie des vaisseaux de combat survivants avaient engagé les défenses lunaires tandis que les autres s'étaient rassemblés en orbite basse pour couvrir les transporteurs, interceptant les tirs ennemis et pilonnant les positions défensives proches du site d'atterrissage.

Ils avaient été parmi les premiers à atterrir. D'après ce que lui avait dit un membre d'équipage, ils s'étaient posé aussi vite que possible, afin d'éviter de se faire abattre en plein vol. A votre tour de nous montrer ce dont vous êtes capables, avait-il dit. Vingt autres transporteurs s'étaient posés non loin peu de temps après, et l'ensemble des troupes survivantes s'étaient retranché dans ce qui avait semblé être une grande ville en ruine, seule zone défendable à des kilomètres alentours.

Lorsque la rampe de débarquement s'était ouverte, c'avait été comme s'il entrait dans un four. Le sol d'un ocre malsain était brûlant même au travers de ses bottes, et ses poumons s'enflammaient à chaque bouffée d'air. Le ciel au dessus de lui était couvert de nuages noirs parcourus d'éclairs d'un rouge sang.

Le premier soir, les officiers avaient recensé les survivants et préparé leurs plans. Il était apparu que sur les deux millions de soldats recrutés, seuls quatre-cent mille avaient survécu. En plus de cela, les appareils transportant la quasi-totalité des régiments de blindés et d'artillerie avaient été abattus, privant les troupes impériales de soutiens.

Les nouvelles avaient jeté un froid chez les survivants, et le calme n'avait été maintenu qu'au prix de plusieurs exécutions. Malheureusement, la plupart des commissaires avaient survécus …

La première nuit, Sardin n'avait pas dormi. Ils n'avaient pu assister aux combats spatiaux du fait de la couverture nuageuse, mais ils avaient vu plusieurs vaisseaux tomber du ciel dans une gigantesque trainée de feu et s'écraser au loin, l'explosion faisant trembler le sol et illuminant l'horizon.

Et puis vers la fin de la nuit, les obus avaient commencé à pleuvoir. Brusquement, d'un seul coup, ils avaient été littéralement encerclés par les sifflements et les détonations. Plusieurs expéditions avaient été lancées pour détruire l'artillerie ennemie, mais aucune n'était revenue et les bombardements n'avaient pas faiblis. Au contraire, ils s'étaient amplifiés, les tirs de barrage prélevant un lourd tribut en vies humaines. Estimons-nous heureux de ne pas subir de bombardement orbital, lui avait dit un ancien du 44 ème. Ils considèrent sans doute que nous n'en valons pas le coup.

Au lever du troisième jour, ils n'étaient plus que deux cent mille à tenir la ville, et n'avaient encore pas vu contre quoi ils se battaient.

Il était donc là, sur une planète dont il ignorait le nom, sans aucun espoir de survivre et encore moins de revoir sa famille. Alors qu'il se demandait si le suicide n'était pas la meilleure solution, il entendit un coup de sifflet. Se levant, il tourna le regard vers l'un de ses coéquipiers. Celui-ci lui fit signe de regarder vers le ciel. Au même moment, une ombre occulta le soleil et l'anneau lumineux dans le ciel.

L'un des gigantesques vaisseaux de transport Galaxy planait au dessus d'eux. Les bruits d'explosion diminuèrent, se produisant sur la coque apparemment impénétrable de l'appareil, puis cessèrent une heure plus tard. Des cris de joie retentirent non loin et lui remontèrent le moral.

Jusqu'à ce qu'il se demande combien de temps l'appareil pourrait se maintenir, ou combien de temps il faudrait à leur ennemi pour l'abattre. La perspective de mourir écrasé ne lui plaisait guère plus que celle de finir en charpie.

Ses sombres réflexions trouvèrent bien vite une réponse lorsque les bruits d'explosion reprirent. Différents. Intrigué, il grimpa de quelques étages et saisit ses jumelles. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver l'origine de ces nouveaux tirs.

Trois Baneblades s'étaient postés à quelques kilomètres et pilonnaient le vaisseau. Et cette fois ci, les dégâts étaient bien plus importants car Sardin vit des débris tomber. Au bout de quelques minutes, le transporteur commença à dériver, dégageant le ciel. Alors il ferma les yeux et adressa une prière à l'Empereur, sachant que cette fois-ci sa fin était proche.

A peine eut-il finit le premier couplet qu'un tir pulvérisa le bâtiment, enflammant l'air autour de lui et criblant son corps de fragments de durobéton.

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  • 2 semaines après...

Une très bonne correction de texte. Une fois tous ces désagréables chiffres envolés, il ne reste que du bon!

A venir, un fluff pour mes rapaces et peut être pour Saenius.

J'attends la suite avec impatience!

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Vu mon ignorance du fluff 40K (en dehors de nos amies les tyty) je peux pas dire si c'est fluff ce que tu fais mais une fois tous les défauts de maths (A mort les maths! :angry: ) j'aime bien ton histoire avec le pauvre garde qui se fait massacré (mon côté tyty ressort en même temps que mon côté Tzeentch ^_^ )

Modifié par haldu
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  • 2 mois après...

Salut par là !

Ca fait longtemps que je n'avais pas écrit, mais j'ai eu une poussée récente et je voudrais avoir votre avis:

fichier pdf: La Forêt des Murmures.pdf

Tous vos avis et critiques sont la bienvenue, je n'ai encore jamais écrit de texte d'un point de vue eldar. De plus une suite est prévue pour l'histoire, à court et à long therme :'( .

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Mon avis est à cent pour cent subjectif, j'adore! :)

Ton texte est l'un des rares ou l'identité propre des Eldars et leur mode de pensée est retranscrit (sous entendue autant que faire ce peut avec un si petit format). L'un des points qui en à fait notamment le succès est les noms que les Eldars donnent aux espèces de Tyrranide. C'est certes un infime détail, mais il renforce l'immersion du lecteur dans le texte et lui rajoute en profondeur.

Autre point important, quasiment aucune faute! Après ce n'est peut-être que moi qui suis entrain de perdre mon latin, mais le fait que rien de particulier ne m'ait sauté aux yeux a été un vraie plaisir.

Pour ce qui est des défauts, je n'en ai repéré qu'un seul au niveau du background. Ton personnage a l'air particulièrement important mais se retrouve pourtant à la tête d'une faible force (environ quatre vingt hommes si mes estimations sont bonnes), ce qui peut se révéler relativement dangereux dans un monde grouillant encore de Tyrranide. A mon sens il serait mieux que tu places la bataille de ton texte au milieu d'une opération de plus grande envergure, dont elle serait le fer de lance. Il suffirait dans ce cas juste d'établir un ou deux contacts entre les divers unités et de parler un tout petit peu de la situation.

Y'à pas mal de très bon textes en ce moment sur le warfo, la BI est en période de recrutement? :)

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Et bien ça fait plaisir à entendre ^^.

J'ai rajouté une petite ligne au début pour élargir un peu le cadre de l'opération:

Premier Episode: La Forêt des Murmures

La forêt était étonnamment calme. Dans ses souvenirs, il y avait des oiseaux, énormément d'oiseaux, tous sifflant et piaillant, voletant dans tous les sens entre les feuilles et les lianes. C’était de là que venait son nom, Thial’la We, la Forêt des murmures.

Marchant précautionneusement, Enethiel et les gardes noirs qui l'accompagnaient étaient en alerte, à l'affut de n'importe quel signe de leurs proies. Plusieurs rangers leur avaient signalé un plusieurs essaims de tyranides caché dans la forêt. Ne pouvant se permettre de laisser ces monstres en vie, Enethiel avait préparé une battue pour en finir une fois pour toute.

Tandis que lui-même et une trentaine de ses gardes personnels s'avançaient vers la position présumée de l'essaim, son ami et frère d'arme Melyn contournait l'ennemi, accompagné de redoutables guerriers-aspect Scorpions, afin de les prendre à revers. Une dizaine d’autres groupes faisaient de même, s’assurant d’isoler leurs cibles avant de les anéantir.

La forêt leur interdisait d'utiliser les élégants et rapides chars de la Lame de Vent, qui s'étaient montrés très efficaces dans les grandes plaines. Attaquant les tyranides par surprise et se repliant avant leurs ripostes, ils avaient éliminés la majeure partie de la menace qui pesait sur ce monde. Mais leurs frères exodites ne seraient en sécurité que lorsque le dernier de ces monstres aurait été occis.

La suite aura un point de vue plus large et général.

PS: Par contre, vous préferez les textes en Pdf (perso je trouve ça plus agréable à lire) ou directement en message ?

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Salut à tous !

Voici la suite des Chroniques de l'Etoile Voilée. Je tiens à préciser que j'ai apporter quelques points de fluff 'faits maison'.

fichier pdf: La Plaine des Sept Vents.pdf

J'attends vos commentaires avec impatience !

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Les deux textes sur les eldars sont très bien écrit. :lol: Le seul défaut que j'ai trouvé est la facilité avce laquelle ils battent les tyrannides. N'oublient que les tyty sont une des pires manaces de la Galaxie! Et on se perd aussi un peu dans les noms en eldarin, si tu pouvais donner un peu plus de description, ce serait parfait.

Sur l'histoire, la seule que j'ai à dire, c'est que ça va se corser pour les eldars. Les tyrannides ne vivent que pour manger, et quand elles font des prisonniers, c'est que l'Esprit de la Ruche à un plan derrière la tête. Et ils ne sont jamais à prendre à la légère.

Yeah, 555 messages. Je gagne le droit de m'acheter un paquet de bonbon au raisin, non? :lol:

Modifié par haldu
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  • 2 semaines après...

La facilité avec laquelle ils battent les tyranides, c'est surtout parceque les trois premiers textes (ces deux ci et le prochain) me servent à introduire la suite. Personnellement je considère que les eldars étaient bien préparés pour cette attaque, et n'oublions pas que ces textes se passent à la fin de la campagne.

Ca va donc effectivement se corser pour les eldars, mais comme je veux garder une part de suspens je vous donnerai le reste du texte en entier (et donc dans un certain temps, vu que j'ai aussi un peu de taf en ce moment).

Skaar, que maintenant il va se remettre au boulot ^^

PS: Pour les mots en eldarin, si je mets une note en bas de page tu penses que ce sera plus clair ?

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  • 6 mois après...

Bien, cela fait bien longtemps que je n'ai pas posté ici. Je suis désolé, mais même si j'ai avancé mon texte sur les eldars, je ne suis pas encore vraiment satisfait du résultat. J'essaierai de rendre ce que j'ai écrit présentable pour pouvoir vous le soumettre d'ici peu.

Mais ce n'est pas ça qui m'amène. Suite au règlement sur le nouveau concours de récit, il m'a semblé que pour attirer un poète il fallait que j'aille puiser un peu dans ma boîte à bijoux ! Je vous offre donc quelques textes, certains récents et d'autres non. Bien sûr les critiques sont toujours bienvenues !

La Sorcière au Bois d'Ormant de Bouh

Il s'agit d'un texte écrit pour le concours de récit de l'UTT et qui est arrivé second. Je me suis énormément amusé à l'écrire, j'espère que vous aimerez.

Légende de la lettre perdue

Il s'agit de l'un de mes rares textes fantastique. Il n'a à première vue rien de particulier en dehors du fait qu'il a représenté un défit à l'écriture donné par notre professeur (je vous laisse trouver :shifty: ).

LE REVEIL

Ce texte là est plus vieux, mais l'ambiance que j'y ai retrouvée m'a semblé intéressante

Voilà, n'hésitez pas à commenter ! J'essaierai de vous poster des productions plus récentes quand j'aurais avancé !

PS: Je vais mettre à jour mon premier post pour tout regrouper

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  • 2 mois après...

Plop ! ça fait un moment que je suis pas passé par ici. Je passe rapidement mettre un lien ici vers le texte écrit à l'occasion du concours intersection téléchargeable ici. Les divers sujets (participation, commentaires, discussions) sont trouvables ici. Je vous conseille vivement d'aller y jeter un oeil, les textes valent vraiment le détour !

Mais j'ai surtout une question importante:

Par rapport à mon texte sur les eldars (les Chroniques d'Altaesaris) je me trouve face à un choix pour les mots en langue eldar. D'un côté j'aime le côté un peu plus immersif qu'ils donnent au texte, mais d'un autre, il est possible qu'ils nuisent un peu à la compréhension du texte. Du coup je vois les possibilité suivantes:

1) Pas de mots en eldarin.

2) A la première apparition, en eldarin avec une note de bas de page, puis en français dans le texte.

3) Toujours en eldarin, toujours avec une note de fin de page.

Avec les solutions 2 et 3, j'ajouterai un lexique des différents mots et traductions utilisés.

Mais, me direz-vous, ça fait presuqe un an que je n'ai pas posté de texte, ...

Si je vous pose la question, c'est que j'ai enfin trouvé la motivation et l'inspiration pour passer l'obstacle qui me bloquait au troisième épisode: L'Antre de la Bête, et je pense vous le soumettre d'ici la semaine prochaine, le temps de le relire à tête reposée et de corriger quelques petites choses.

Sur ce, je vais me coucher après une dire journée d'écriture :(

Modifié par Skaar
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Bon, ben j'espère qu'au moins quelques âmes errantes trouveront ce lien et en profiteront :pirate: .

Alors pour ceux qui ont déjà lu les épisodes précédents: je remet les 2 premiers en plus du troisième car j'y ai apporté quelques modifications (en particulier en introduisant un nouveau personnage qui prendra de l'importance par la suite mais qui se devait d'intervenir dès le début) donc je ne peux que vous encourager à y rejeter un œil.

Sinon, faites vous plaisir, dites moi ce que vous en pensez, sur quels points vous pensez que je peux m'améliorer ...

Je ne vous le donne qu'en Pdf, car je me vois mal poster l'équivalent de 29 pages words ici :wink: .

Enjoy:

partage pdf: Chroniques d'Altaesaris Episodes I à III.pdf

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  • 4 semaines après...

Yop ! Dans le doute je vais considérer que quelques uns ont lu les 3 premiers chapitres et les ont peut être même appréciés :wink: .

Je vais poster la suite de manière plus graduelle, pour vous permettre de donner vos avis. Mais avant, je vous annonce que je re-travaille encore le début. Mais je ne le reposterais qu'une fois le texte entièrement achevé. Globalement ça ne change pas grand chose.

Bref, la suite.

Qu’Isha nous pardonne.

C’est ce que se dit le Prince Melyn Eldraïn en contemplant la désolation autour de lui. Il se tenait au centre d’un gigantesque cratère qui s’étendait à perte de vue autour de lui. Dans toute la cuvette, le sol n’était que roches aux arrêtes fines, amoncellements de pierres grisâtres à peine parsemées de quelques plantes d’un vert sombre, presque noir.

C’était là tout ce qui restait des Montagnes Grises. Au loin, presque à l’horizon, une petite portion se dressait fièrement vers le ciel, vestige accusateur du cataclysme qu’ils avaient déclenché.

Il ne restait rien des hautes cascades d’eau glacée. Rien non plus des fins sentiers de marche. Rien des pâturages où paissaient jadis les troupeaux des exodites. Il ne restait que les souvenirs, les images et les poèmes.

C’était la première fois qu’il revenait depuis l’attaque de l’Antre de la Bête. Bien qu’il ait assisté à l’effondrement des Montagnes Grises, qu’il ait vu l’immense nuage de poussière s’élever et envelopper le ciel, admiré le rouge flamboyant du magma qui s’y dispersait et senti le sol trembler sous ses pieds pendant plusieurs jours, il avait été trop préoccupé à l’époque par l’état de santé d’Enethiel pour s’en soucier.

Maintenant qu’il était revenu, l’hiver commençait d’étendre son manteau glacé sur la région et ses coups de vent mordaient sifflaient dans les rochers comme si le fantôme de la montagne mutilée criait vengeance.

Avec un pincement au cœur, il reprit sa marche au travers de l’étendue désolée, sautant avec grâce d’un rocher à un autre. Si, comme tous les siens, il se sentait responsable d’avoir défiguré cette région, ce n’était pas pour cela qu’il était revenu.

Ses pouvoirs étaient toujours désespérément absents. Tout eldar, même sans avoir suivi une Voie du Sorcier comme lui-même l’avait fait, avait naturellement des aptitudes psychiques.

Offrir une pensée agréable d’un simple contact peau contre peau. Faire danser une plume dans les airs pour le plaisir des yeux. Sentir les esprits qui parcouraient la moelle spectrale sous ses doigts. Deviner la présence de sa bien-aimée à ses côtés.

Tout eldar, même enfant, en était capable. Mais pas lui. Plus maintenant. C’était plus qu’un sens qu’il avait perdu. C’était une part de lui. De son âme.

Il aurait mille fois préféré perdre sa vue, sa voix ou son ouïe.

Les meilleurs guérisseurs du vaisseau-monde l’avaient examiné, ainsi que plusieurs prophètes, mais la réponse avait toujours été la même. Après avoir utilisé la rune, son esprit s’était totalement coupé de son don.

Peut-être ses facultés réapparaitraient elles un jour. Peut-être avaient elles disparu à jamais.

Mais quelque chose lui murmurait que la solution était ici, dans les ruines du lieu où il avait perdu ses pouvoirs. Revenir à cet endroit, il y pensait depuis son retour sur Altaesaris et cela avait fini par l’obséder. Maintenant qu’il était là, il se sentait plus proche de la solution. Il la sentait l’appeler, là bas au loin, au-delà de l’orée de la forêt.

Il lui fallut presque le reste de la journée pour traverser le désert de roche, et quand il arriva à la forêt, le soleil de Bah Reïa s’enfonçait à l’horizon et se noyait dans d’épais nuages orangés.

Il marcha encore quelques temps entre les arbres aux troncs épais. Sa vue s’habituait sans problème à la nuit sans lune qui s’installait.

Puis il sut qu’il avait trouvé. C’était là, tapi dans l’obscurité épaisse en face de lui.

Un ombre traversa son regard quand il comprit. Presque aussitôt il retrouva la sérénité. Désormais, tout irait bien.

Et après j'enchaîne sur le chapitre 4, qui se déroulera sur le Vaisseau-Monde !

Modifié par Skaar
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