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La conscience du monolithe


Zarathoustra

Messages recommandés

Ben je viens de tout lire d'affilée, et franchement, pfff, quel talent ! Mener de plein front, trois histoires différentes, mais qui se recoupent, tout en écrivant aussi bien ... :):D:):)

Bon sinon, quelques fautes d'orthographes et surtout quelques fautes de fluff :

- La "secte sigmarite" ? Heu, c'est une religion dans l'Empire, ou aors, ce sont des fanatiques de Sigmar! A préciser

- Les émissaires elfes : le ton de l'Empereur se devrait d'être plus humble. Karl Franz respecte hautement les elfes, et l'entretien entre Drekner et Karl Franz est un peu moins bien.

Ensuite et surtout, "Veux la suite!"

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- Les émissaires elfes : le ton de l'Empereur se devrait d'être plus humble. Karl Franz respecte hautement les elfes, et l'entretien entre Drekner et Karl Franz est un peu moins bien.

Merci de tes commentaires.

C'est possible que ce ne soit pas fluff. D'un autre côté, le fluff est en l'occurence très simpliste. Je vois mal un Empereur d'un grand royaume être courtois avec des personnages très inferieurs à lui se faire snobber en applaudissant des mains.

Je trouve que mon Empereur a plus de présence qu'un valet des elfes. Il les apprécie mais leur arrogance le fatigue parfois. Je ne suis pas complètement hors sujet. Crois bien que si ça avait été Teclis ou Belanaere il n'aurait pas "recadré" discrètement l'interlocuteur. Là, j'ai un personnage qui fonctionne indépendamment même si foncièrement solidaire des elfes. Il a son royaume à protéger, cest sa priorité, et veut le faire en connaissance de cause. Ensuite, il a à faire à un elfe noir de beaucoup moins grande importance que lui, on voit que malgré tout, l'Empereur ne se laisse pas faire, on ne le dupe pas facilement (même si pour l'instant c'est le cas). Bref, je trouve mon Karl Franz beaucoup plus intéressant... :hat:

Mais tout ce que tu dis est très judicieux, et je ne l'avais pas vu ainsi. Pourrais-tu à l'occasion préciser ce qui te dérange dans l'entretien avec Drekkner?

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Invité Feurnard

Simple question :

Ensuite, il a à faire à un elfe noir
C'est juste, cette formulation ? :wink: Parce qu'elle m'avait déjà frappé dans le texte... non mais si c'est important ! Moi, j'écris toujours "il a affaire à un elfe noir" ! ^_^ Alors j'aimerais bien savoir qui des deux a juste, s'il vous plait.

P.S. : comment veux-tu que je commente ton texte, vu que tu n'en as plus posté depuis ma dernière critique ! :hat:

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Simple question :
Ensuite, il a à faire à un elfe noir
C'est juste, cette formulation ? :wink: Parce qu'elle m'avait déjà frappé dans le texte... non mais si c'est important ! Moi, j'écris toujours "il a affaire à un elfe noir" ! :) Alors j'aimerais bien savoir qui des deux a juste, s'il vous plait.

Tu as peut être bien raison, c'est p'têt bien "j'ai affaire à", en fait j'ai aucune idée. :mrgreen:

P.S. : comment veux-tu que je commente ton texte, vu que tu n'en as plus posté depuis ma dernière critique !  :hat:

^_^ Mais j'avais rien demandé!! :shifty: Les seules commentaires que j'avais fait sur les tiens étaient de mauvaise foi totale, donc pas serieux du tout! :lol: Je demandais juste un peu plus haut une précision à Korelion si c'est de ça dont il s'agit...

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Mais tout ce que tu dis est très judicieux, et je ne l'avais pas vu ainsi. Pourrais-tu à l'occasion préciser ce qui te dérange dans l'entretien avec Drekkner?

Bah à part le ton adopté par l'Empereur, rien de plus. je trouvais juste que même si comme tui l'as dit, il fait preuve de courtoisie et tout, il n'hésitais pas à mettre le Druchii mal à l'aise. Qui plus est, un elfe, quel qu'il soit, méprise les humains, je pense que Drekkner aurait pu être un petit poil plus arrogant, surtout s'il cherches à se faire passeer pour un Asur. Mais bon, peut être est-ce par ce que je joues les lopettes et que je le veux tout beau tout fort (avec endurance 5 :hat: ?)

Par contre ce qui me gênes le plus, c'est la façon dont traités les Sigmarites. On a presque l'impression que ce ne sont qu'une secte minoritaire fanatique et aveugle. Dans la politique intérieure impériale, le clergé SIgmarite a autant de pouvoir que les Comtes (3 voix pour l'élection de l'Empereur !)! Ou alors, il s'agit bel et bien d'une secte sigmarite très orthodoxe, dans le style Pacte des Loups ? Ce petit point aurait besoin d'être précisé.

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Allez, c'est noêl et paques à la fois. Un 3eme texte en moins d'un mois! :mrgreen:

---------------------------

Malgré l’épaisseur des murs, les sons des voix passaient sous la porte. Pierrot écoutait sans écouter. Son esprit, habitué au silence, avait du mal à se concentrer. Pourtant, quelque chose captait toute son attention de manière totalement inconsciente. Plus que les mots eux-mêmes, c’était une voix qui lui parlait : Celle d’une femme, à la fois autoritaire, volontaire et charmeuse. Tout d’abord, il l’avait imaginée belle et gracieuse, telle une fée. Puis, il sentit comme une fêlure secrète qui le rapprochait d’elle. Sans arriver trop à la définir précisément, il se dit que cet être avait soit dû supporter une terrible épreuve ou qu’il avait dû prouver quelque chose d’important. Il se dit également qu’elle n’était peut-être pas si magnifique que le phantasme qui avait, d’abord, jailli dans sa tête.

Il ignorait combien de temps il était resté inconscient. Ce devait avoir durer car le froid et l’humidité de la pierre avaient envahi tout son dos. De temps à autre, un frisson lui parcourait l’échine. La pièce était quasiment dans l’obscurité si bien qu’il était difficile de faire abstraction de ce qui se tramait à côté. Ce qu’il pouvait en voir lui faisait penser à un cachot. Les murs étaient nus, des chaînes pendaient du mur et une planche en bois servait de banc ou de lit.

Son esprit embrumé par des années de solitude n’avait pas encore repris toute la puissance qu’il contenait Les termes de pouvoir, de responsabilité, de compromis etc. formaient pour lui une langue étrangère. Mais le son d’une voix, c’était différent. Pour lui, c’était comme retrouver la forêt pour découvrir sa proie. Plus elle résonnait en lui et plus il pouvait la voir. La seule chose qui marqua vaguement son esprit se réduisit à une question de mariage. Les intonations qu’il percevait étaient froides et résignées, bien qu’elles voulaient souligner une indifférence, il sentit aussi un ennui profond à être dans la pièce d’à côté. Il se dit alors que cette femme devait aimer l’indépendance et que peut-être se cachait là sa blessure. Il la voyait maintenant comme un animal en cage, comme un rapace fait pour voler haut dans le ciel que l’on enchaîne à une branche morte.

Tout ceci circulait dans sa tête non pas avec des mots ou des phrases mais avec des intuitions et l’instinct. Aucun raisonnement, non, de purs sensations, à la fois plus riches et plus précises que les termes l es plus savants. Les deux gardes qui le surveillaient lâchement regardaient fixement la porte. Eux comprenaient les mots et les tractations qui se négociaient derrière, pas l’être qui les prononçaient.

Soudain, un long frisson le fit éternuer. Un lourd silence envahit les deux pièces.

- Qui cachez-vous ? Qui m’espionne à côté ?

- Personne. Ou du moins personne d’important. Juste avant que vous n’arriviez, nous étions en train de recueillir un témoignage, malheureusement la personne a eu un malaise. Nous avons préféré ne pas vous gêner pendant notre entretien. Nous l’avons juste apporté à côté. Il a du prendre froid en étant resté par terre.

- Vous me racontez des sornettes. Vous me cachez quelqu’un d’important, un espion contre mon père.

- Je vous dis qu’il n’a rien à voir avec l’affaire qui nous intéresse.

- Montrez-le moi et je verrais bien si vous dîtes vrai.

- Bien, comme vous voulez. Qu’on le fasse entrer…

La porte s’ouvrit, faisant rentrer toute la lumière nécessaire pour confirmer son impression. Il ignorait précisément où il était mais la pièce qu’il quittait devait bien être une cellule de prisonnier.

Enfin, il put la voir. Effectivement, elle ne ressemblait pas à une fée. Bien que jeune, ses traits montrait une grande force de caractère et, plus que tout, il fut saisit par ses yeux, ou plus exactement par le regard qu’elle fixa sur lui, comme si l’espace d’une brève seconde lui seul existait dans la salle, comme s’il était devenu quelqu’un d’important. Ce fut très fugace, mais cela suffit pour la lui rendre sympathique.

Elle avait de longs cheveux châtains retenus par de fines broches dorées. Sa bouche un peu trop grande brisait l’harmonie du haut de son visage. Son nez légèrement retroussé se détachait de ses petites pommettes mais renforçait l’impression de volonté de son menton avancé. Tout ceci formait un curieux visage dans lequel chaque partie était racée sans pour autant dégager ce qu’on aurait pu appeler de la beauté. Il n’y avait rien de laid non plus. En fait, si, il y avait une vraie beauté, celle qu’on ne peut apprivoiser d’un regard, mais qui se dérobe comme le renard.

Toutefois, Pierrot aimait ce regard et cette bouche qui amplifiaient si fortement et si parfaitement ses expressions. Pour lui, de tels signaux lui ouvraient plus son âme que n’importe quel religieux aurait pu le faire. Face à elle, il était le chat qui devine le chagrin ou le chien la peur. Ce qu’il voyait à cet instant, c’était une grande intelligence et un être qui s’était construit une carapace pour mieux se protéger.

Lorsque Aurélia vit l’homme qui avait éternué, elle fut, tout d’abord, mal à l’aise. Effectivement, elle s’était trompée, ce ne pouvait être un espion, il semblait bien trop rustre pour espérer se faufiler dans les méandres de la société. Néanmoins, une indéniable impression de puissance et de force animal se dégageait de lui. Bien qu’il sembla comme absent et perdu, elle reconnut en lui un être de parole capable de garder un secret. S’il avait été un peu plus soigné et si elle avait eu la tête à cela, cet homme aurait pu lui plaire. Pour l’heure, elle se sentait un peu sotte et cherchait un moyen de reprendre le dessus sur ces interlocuteurs.

- Décidément, vos espions ne sont plus ce qu’ils étaient, plaisanta-t-elle. Vous ne m’ôterez pas de l’esprit que cet homme à quelque chose d’important à vous raconter, sinon, vous auriez attendu ma visite pour le questionner après librement. Je me trompe ?

- C’est-à-dire qu’honnêtement nous n’en savons rien. C’est Bergenmutel qui le croit. Vous le connaissez, il vit toujours dans des rêves qui nous échappent.

Obermeyer essayait de reprendre le contrôle de la situation. De son côté, Bergenmutel hésitait à intervenir : soit il brisait le silence pour enfin espérer confirmer ses intuitions mais il risquait la colère de ses confrères soit il se taisait mais il sentait que Pierrot ne dirait rien après. Il avait senti en lui une partie de la secousse qui avait cloué au sol le jeune homme, il ne savait encore quoi en penser. Il se décida à agir.

**

*

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:mrgreen: Toujours aussi bien ! Tu nous as fait un texte 50% description et 50% actions ( enfin dialogue :good: )

Attention aux petites fautes qui ponctuent le texte :lol:

Une histoire d'amour va-t-elle naitre ? Que va t il faire ? Je veux le savoir vite !!! On va atteindre les cinq textes par mois là ! Allez au boulot !

@+

-= Inxi =-

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Invité Feurnard

Revoilà notre Pierrot de service, encore plus perdu que d'habitude. Un bon paquet de possibilités s'ouvrent désormais mais je vois mal comment les ordonner. Je n'ai même plus le courage de lire ton récit depuis le début. Pourtant, pas de doute, tu sais manier le sentiment par des mots qui me semblent toujours très bien choisis.

Moi je veux bien que tu décrives tous les sentiments avec autant de verve mais si chaque fois qu'un personnage se déplace ou jette un regard, il te faut autant de description, alors prends-en la responsabilité et ne nous plante pas après une seule action ! C'est frustrant.

Très franchement, vu le récit, j'aurais déjà guigné au bout du bouquin pour voir comment ça se termine, question de savoir à qui m'intéresser. On s'y perd beaucoup mais tu le sais...

Qu'est-ce que le public il demande (ton enfantin) ? La suite, évidemment.

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Y en a qui sont jamais content! :zzz: Un texte action y en a pas assez et un texte d'atmosphère y en a trop. :good:

Mais tu as raison. En fait je voulais continuer mais il était tard et compte tenu de la longueur obtenue j'ai préféré la poster. Je concède qu'il puisse avoir de la frustration à la fin! :mrgreen:

Mais c'est un texte dans lequel je me fais plaisir et que j'essaie de rendre le plus riche possible. Quand je lis un livre, je ne demande pas de l'action mais des personnages, des sentiments, un rythme ample et une intrigue qui nous permette à la fois de nous projeter un peu mais dont les champs du possible permettent des surprises, du mystère. Je ne sais pas si j'y parviens vraiment, mais voilà mon objectif.

Très franchement, vu le récit, j'aurais déjà guigné au bout du bouquin pour voir comment ça se termine, question de savoir à qui m'intéresser. On s'y perd beaucoup mais tu le sais...

Je t'avoue que ce type de comportement m'est étranger. Il est des histoire dont la fin importe moins que le chemin pour y arriver. "Le rouge et le noir" (heu, je n'en suis pas là, je vous rassure! :lol::P ) peut se résumer à la limite en quelques phrases. Mais ces phrases n'auront rien raconté du roman. L'intrigue est parfois un prétexte pour autre chose. J'ai eu tendance à trop la mettre au second plan dans mes autres textes. Ici, je ne le crois pas, mais je veux que mes personnages existent, évoluent, se croisent ou s'affrontent, pour ça , ça prend du temps. C'est la raison principale de l'histoire. Ensuite, il se trouve qu'une intrigue à tiroir se dessine également, donc j'essaie de jouer sur les deux tableaux.

La plus grosse difficulté du texte et pour les lecteurs, c'est effectivement d'être confronté à un ensemble qui se complexifie et qui est délivré au compte goutte. Internet et ce forum n'est peut-être pas le lieu idéal pour cette histoire. Plus ça va et plus , je le pense. Mais comme je me fais plaisir et que ça sort sans trop me forcer, pour l'instant je continue.

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Allez, pour défruster mes quelques lecteurs:

Bergenmutel se retourna vers ses interlocuteurs, ses yeux brillaient comme ceux d’un enfant sur le point de faire une bêtise.

- Je crois que, effectivement, ce jeune homme a des choses importantes à nous dire et c’est ce qu’il va faire si vous le laissez parler…

Pierrot se redressa comme s’il venait de prendre un coup par surprise. Toute l’assemblée le regardait. En fait, il n’avait pas vraiment prévu de raconter son histoire, il en avait même encore moins envie. Pourtant, il sentait qu’il n’avait pas vraiment le choix, mais en cédant ainsi, tout le petit plan qui avait guidé sa ligne de conduite s’évanouissait. Bien sûr, il y avait ici certainement des personnes importantes, peut-être même de confiance. Au fond de lui, il sentait pertinemment qu’il était sur le point de perdre le contrôle de sa destinée. De grandes choses allaient se dérouler et elles allaient certainement l’emporter loin de son petit monde de mousse et bois.

Le vieil homme l’avait vraiment mis dans l’embarras. De tous les yeux qui le fixaient, seuls ceux de la jeune femme exprimaient une curiosité amusée, sans doute parce qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’il allait dire. D’ailleurs, sans trop savoir pourquoi, sa présence le rassurait, elle représentait la note douceur de la pièce. Bergenmutel avait jusqu’à présent joué ce rôle mais il venait de le précipiter dans un gouffre inconnu. Une nouvelle fois, il eut l’impression qu’elle le regardait comme s’il était seul au monde.

- En fait, non, je n’ai pas… Enfin, si, mais je ne sais pas si ça vous intéressera. Je suis ici pour vous dire qu’il s’est passé quelque chose de pas normal.

Les mots sortaient difficilement de sa bouche. Il se sentait ridicule et même Aurélia avait maintenant un sourire moqueur.

- Dans la forêt, une roche est apparue, une sorte de monolithe bleue. Moi seul connaît sa localisation.

D’un seul coup, un silence attentif brisa la tension qui régnait jusqu’à présent.

- Je ne sais pas ce que c’est, en fait. La première fois qu’elle est apparue devant moi, j’ai eu peur. Cette peur ne e quitte jamais depuis. Je sais qu’elle contient quelque chose de très puissant. Depuis que je l’ai touché (un murmure gronda dans la pièce), je suis pris de malaise…

- Il est corrompu ! Qu’on s’écarte de lui !

- C’est le signe !

- Laissez-le parler !

- Non, c’est Sigmar qui nous vient en aide !

Presque plus personne ne l’écoutait, la jeune femme le fixait avec un regard ambigu de qui cherche à comprendre et qui veut tirer avantage de la situation. Obermeyer et Bergenmutel se défiaient du regard.

- Silence ! trancha Obermeyer. Nous ne pouvons pour l’instant rien déterminer. La couleur bleue est troublante mais l’esprit de peur qui l’habite signifie peut être autre chose. As-tu déjà eu des malaises similaires à tout à l’heure ?

Pierrot n’avait pas envie de lui répondre. Il était sur la défensive car il sentait que sa réponse l’engagerait au-delà de tout ce qu’il avait escompté.

- Viens, cette jeune femme peut te conduire près du comte. Fit Bergenmutel en se saisissant du bras de son protégé. Il s’agit même de la personne la plus digne de confiance pour cela, car, vois-tu, il s’agit tout simplement de sa fille.

- Ne fais pas ça, Bergenmutel ! Tu risques trop gros !

- Je ne risque pas plus que de rester avec vous à ne rien faire, à attendre que vous daigniez ouvrir vraiment les yeux et vos oreilles au lieu de vouloir toujours plus de pouvoir !

Une grande hostilité faisait bloque contre le vieil homme. Il fait un pas en direction de la jeune femme.

- Nous vous accompagnons ?

- Comtesse, ne commettez pas cette erreur ou votre père le regrettera !

- Qui êtes-vous pour me donner des ordres ? Je sais pertinemment ce que j’ai à faire. Et si je lui demande de venir avec moi, je ne vois pas en quoi cela pourrait mettre en cause notre accord ! Il s’agit d’une information importante que mon père doit connaître. Cela dépasse certainement nos querelles. S’il s’agit bien de ce que nous pensons, vous serez les premiers à en bénéficier. Seulement, accepter que le pouvoir en place prenne les mesures nécessaires. Je vous promets de ne pas vous en écarter. Seulement l’Etat que mon père représente à des obligations autres que les vôtres. Pas incompatibles, comme je ne cesse de vous le répéter, mais différentes. Que nous agissions pour des buts autres que les vôtres ne veut pas dire que nous allons contre eux ! Par conséquent, m’accordez-vous cette faveur ?

Les yeux que braqua le sigmarite sur elle restaient férocement hostiles. La réaction d’Aurélia le frustrait mais lui apportait des arguments qu’il ne pouvait réfuter sans se compromettre lui aussi aux yeux de ses frères.

- Soit, Comtesse, emportez-le avec vous, à la condition que nous puissions l’interroger demain et que nous puissions nous rendre près de ce monolithe.

La tension retomba un peu.

- Quant à toi, Bergenmutel, inutile de revenir parmi nous !

Pierrot monta les marches la tête vide, il sentait ses tempes battre, un voile bleu profond transformait autour de lui la semi-obscurité de l’escalier pendant qu’une migraine l’empêchait de réagir. Il tenait debout par la seule force de sa volonté, il savait qu’à chaque marche qu’il gravissait, il se rapprochait du Comte. Ce qu’il l’ignorait, c’est que ce dernier avait quitté les lieux le matin même pour répondre à la mission auprès des elfes que venait de lui confier l’Empereur.

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  • 2 semaines après...

Bien, j'ai tout imprimé hier, je viens de le lire (qui a dit que je devrais bosser mon stage ? :huh:)

Bon, commençons avec les choses qui fâchent, les quelques fautes que j'ai vues. Y'en a vraiment pas beaucoup en 20 pages, mais justement, elles n'en ressortent que plus :crying:

- "à son grand damn" (de damner) et pas "à son grand dame"

- bon, "avoir affaire à" déjà vu au dessus

- "l'Empereur était de bonne foi" et pas de bonne fois :P

- bon, pour le détail, "sombrer dans l'inconscience" est plus usuel que "dans l'inconscient", mais bon c'est pas méchant

- "une force animale"

Bon, voilà, c'est vraiment une proportion ridicule par rapport à ton récit.

Maintenant, laissons là ces basses considérations techniques.

Concernant le récit, on sent que tu veux lancer un truc énorme, et à mon avis tu as raison de faire autant de préparation. Pour l'instant ça reste très centré sur le Pierrot, et le skink a disparu :P (bon, ça c'est très perso comme point de vue, j'aime bien les tits lézards :wink:). Le choix d'autant de personnages fait que ça doit être dûr de gérer, mais là tu t'en sors bien, et le passage d'un perso à l'autre permet d'aérer le texte et de garder un rythme plus lent dans les parties.

Bien, en tout cas chapeau bas, j'attend la suite avec impatience 8-s Et courage, c'est vrai que les récits sont peu "dynamiques" par rapport aux autres sections, c'est sûrement dû au fait qu'il faut de l'investissement pour lire tout ce qui se dit, donc ça peut rebuter certains. Mais là je viens de tomber dedans, et je pense que je vais tourner un peu dans le coin encore :wink:.

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Merci de me rappeler ce texte à mon souvenir et pour ton commentaire. Pour les fautes, je me suis relu dernièrement, je te rassure il y en a d'autres! :P

Mais là je viens de tomber dedans, et je pense que je vais tourner un peu dans le coin encore .

Je crois que je suis tombé dedans il y a quelques années aussi, c'était bizarrement aussi pendant l'été! :crying: Dpeuis j'y suis à peu près resté, on m'a même collé une fonction au vu de mon acharnement (même si actuellement d'autres que moi sont devenus plus actifs ici).

Bienvenu à toi et n'hesité à trainer dans les épinglés de la rubrique qui te donneront parfois des trésors enfouis ou de cliquer dans la rubrique "hobby/Récits" sur la gauche de l'écran du forum.

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  • 1 mois après...

Il se trouve que mon idée de développement reprend une petite demande que l'on vient de me faire, curieuse coincidence de l'inspiration. Allez, une suite qui risque encore de laisser sur votre faim, mais Ainsi paralit zarathoustra et pas autrement! :wink:

Dédicace à M Petch pour le contenu et à Imperator pour les encouragements

2eme Cycle

Soudain, un vent frais souffla sur la moite et chaude jungle de Lustrie, qui fut accueilli avec soulagement par toute la faune, à l’exception des Homme Lézard, qui frissonnèrent sans trop savoir pourquoi. Le village était plongé dans un grand et paisible silence et le grand prêtre se préparait à prononcer sa grande homélie au gardien de Temple pour les préparer à leur mission et retransmettre les messages des Anciens.

- Le passé fige le présent comme l’eau la glace et…

- Il a parlé ! Il a parlé ! Il a parlé !

Un grand cri, qui souleva un murmure inquiet avait retenti dans la place du village. C’était si incongru et le ton si excité que le Prêtre s’interrompit et sortit immédiatement de la Grande Salle pour se diriger vers ce bruit.

- Il a parlé ! Il a parlé !

- On a compris !

- Mais qu’a-t-il dit ?

Tous les habitants étaient suspendus aux lèvres du gardien du Slann, le même qui l’avait vu bougé il y avait quelque temps. Décidément, de graves choses se passaient ! Il n’allait quand même pas ouvrir les yeux ? Ce serait trop terrible pour le monde entier ! C’était ce type de raisonnement qui emplissait les têtes des villageois skinks ou saurus. Le Gardien les regardait tous, un peu surpris par l’inquiétude de ceux qui l’entouraient car, sous l’excitation de sa nouvelle, il n’avait pas pris le temps de chercher à comprendre les implications possibles de l’événement.

- Ben, c’est-à-dire que je n’ai pas tout compris, dit-il pendant qu’un murmure de déception accompagna cette phrase, mais il a dit quelque chose de très important à mon avis.

- C’est certain, dit le prêtre avec une once d’impatience.

- Il a dit : « Rouge, Noir, Bleu. Trois pour diviser ».

- Et c’est tout ?

- Non, mais il s’est écoulé de longues minutes, d’ailleurs j’ai longuement hésité à déjà venir vous les dire sur le champ mais j’avais trop peur qu’il continue pendant mon absence, puis, il a rajouté quelques minutes plus tard : « Blanc, Noir, Rouge, Bleu. Quatre, pour réunir à nouveau ». Et j’ai encore attendu, au cas où il y aurait une suite.

- Et alors ?

- Ben ça fait deux jours que j’attends, mais il n’a rien dit d’autre depuis. Alors, ça veut dire quoi ?

Toute l’assemblée s’était retournée vers le prêtre qui pâlit légèrement devant son obligation de ne pas la décevoir. Il éclaircit sa voix et, en même temps qu’il se demandait bien ce qu’il allait pouvoir dire de ces quelques mots, même si on lui avait bien dit que son métier ne serait pas toujours facile, se mit à clamer très fort :

- Chers frères ! Nous attendions ce moment depuis des années ! Nous attendions et nous nous préparions à affronter de grandes choses. Il s’agit donc de notre heure ! Le message est clair !

Un vif intérêt et un certain étonnement étaient visibles sur les visages. Le prêtre pendant ce temps cherchait d’autres mots à dire.

- Le Slann a parlé ! Par sa bouche, les Anciens nous informent ! Oui, mes frères, ce sont les Anciens eux-mêmes qui ont parlé, privilège de notre race que nous devons honorer ! Agenouillons-nous et prions les Anciens !

Au moment, où tout le monde s’agenouillait, une petite voix fusa dans le grand silence méditatif qui régnait soudain. «

- T’as compris ce qu’il voulait dire, toi ?

- Non, lui répondu un chuchotement inquiet par le bruit de son voisin.

Le Prêtre se devait de trouver quelque chose à faire qui soit digne de l’évènement. Soudain, il eût une étincelle, le type même d’étincelle que seules les Anciens peuvent donner, se rassura-t-il.

- Mes frères, comme je vous l’ai dit le message est clair. Suivez-moi, nous devons agir !

Il se dirigea vers la grande dalle blanche du village, puis prit trois craies de couleurs.

- Les signes parlent ! Les signes règnent sur le Monde et les Etoiles !

Et il traça trois grande croix, une bleue, rouge et une noire. Puis il prit une poignée de sable blanc qui entourait la pierre immaculée et dessina au centre de chacune un cercle blanc puis un autre grand cercle tout autour des signes.

- Voilà, les signes. Pour que toutes menaces disparaissent de cette Terre, Que ces signes disparaissent par la seule force du vent !

Il s’approcha des croix et souffla dessus très fort. Le sable, puis la poussière colorée des craies disparurent presque totalement.

- Que les Anciens nous protègent ! Que les mauvaises conjonctions astrales se dissipent comme la poussière au vent »

En même temps qu’il essuya de son index une trace bleue que l’humidité avait capturée malgré son souffle, il se dit que le destin des peuples tenait à vraiment peu de choses.

Modifié par Zarathoustra
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Et bien, faut dire que ce n'est pas le plus petit texte qui soit.

Bon, je vais commencer par le plus plus anodin: y a encore un peu trop de fautes par rapport à la grande qualité du style d'écriture...

La plus drôle (enfin, ça m'a fait sourire, mais il n'y a pas vraiment de raison), est celle-là:

- Il a parlé ! Il a parlé !

- On n’a compris !

Enfin, il faut le comprendre comme une preuve de mes dires...

Bon, passons les fautes (c'est vraiment secondaire dans ce texte (bien que, à l'occasion, une petite relecture pour parfaire l'ensemble...)).

Côté histoire:

Alors là, franchement, je suis épaté! Les évênements s'enchaîenent et s'allie dans un scénario plutôt solide est très intéressant. Tu réunis les personnages et nous donne une intrigue de haut niveau. La suite s'annonce plus qu'intéressante.

Une petite remarque tout de même pour nos amis saurus qui sont un peu... raillé (bon, faut dire quelque chose alors j'invente) alors qu'ils sont habituellement un peu plus sage. Bon, c'est toujours un peu le même reproche, celui de dire que tu humanise peut-être trop les autres races (sauf les elfes dans ce texte...et encore). Ce n'est qu'un petit reproche bien personnel, et j'en viens à me demander si je dois vraiment en faire part, mais, vu que ça n'engage à rien, je donne mon avis...

Sinon, on a l'impression que Pierrot est vraiment un enfant. Je veux dire... C'est un adulte, plutôt costaud et certainement assez grand, adulte quoi, mais en lisant, je l'imagine comme un gosse de douze ou treize ans (bon, mettons quinze au plus). Bref, c'est juste pour te prévenir que c'est l'impression qui s'en dégage (pour moi) et qu'il est donc vraiment étrange de lire par moment qu'il est majeur.

Côté ambassades auprès de l'empereur... Déjà, comme pour l'audience avec Malékith, c'est bien osé de faire le dialogue direct. En effet, ces personnages sont si important qu'il me semble trop difficile de bien retracer leur caractère. Bref, vu que je n'ai pas trouvé ces dialogues fait au mieux (bref, on arrive pas à y croire... désolé), je te conseille de faire ces audience en indirect total, soit:

L'empereur lui répondit que... tout en nuançant ses propos avec le fameux sourire qui lui déchirait le visage et rendait ses rides plus ridicules qu'à l'accoutumé... (bon, c'est un exemple...).

Cette façon de faire peut éviter toutes les embrouilles avec le réalisme de ces dires, car ce sera le lecteur qui imaginera les paroles et non toi qui les lui donnera. Il aura l'impression que c'est vrai. (si tu m'as suivi...).

Bon, sinon... Je dois aussi dire que tu t'es bien occupé du sorcier et de sa horde de maraudeur. Les questions autour de son affiliation à Khorne, la levée de sa troupe. Peut-être que Karl Franz prend la chose un peu trop à la légère (je le vois franchement plus sérieux et qui ne passe pas son temps à rire de la mort de ses soldats et civils...).

Bref, le plus réussis est:

Pierrot (si on excepte le fait qu'on le voie en gamin) et toute l'intrigue avec le comte, la fille et les sigmarites... (peut-être juste détaillé un minimum (dans les grandes lignes) les essais de recherches de Pierrot pour entrer au palais, ou au moins la façon dont il a survécu dans la ville pendant plusieurs jours "sans le sou".

La horde du chaos qui se lève, là, rien à redire, c'est excellent.

Ensuite vient:

Les elfes noirs et haut-elfe, où là, il faut, selon moi, impérativement remplacer le discours direct des dirigeants... (sinon, l'idée de discréditer l'autre est plutôt bien. Mais des elfes, dans la capitale, il doit déjà y en avoir et donc... Enfin bref, tu donne du réalisme et c'est finalement ce qui compte (après ça. que ce ne soit pas crédible ou pas, on s'en fiche, tant que sur le moment on y croit).).

Enfin:

La partie des hommes-lezards, où on sent presque de la satire... Je me base particulièrement sur les textes de Mr Petch pour juger de leur société et, à cause de cela, je les vois mal avec des prêtres skinks qui se jouent de la foule, et des slanns à ce point caricaturé. Maintenant, il est possible qu'il en soit vraiment ainsi, mais, franchement, on a l'impression (je mets "on", mais c'est "j'ai") que tu te fiche un peu de leur poire... (en gros, que tu te moques d'eux.).

Bon, je ne sais pas si cela peut t'aider dans ton texte (je pense que oui) et, de toute manière, dans un constat général, tout va bien. Le texte est, dans l'ensemble, très attrayant, attractif et j'ai eut un formidable plaisir à m'y plonger.

Au passage, ayant lut une ou deux critiques (mais pas toute, étant là avant tout pour le texte), je dois dire que j'ai été étonné de voir à quel point le manque de retour t'as frappé...

À ce niveau là, je me fais un devoir (parce que Inxi l'as déjà dit, mais je le répète) de répéter que le principal c'est d'écrire en se faisant plaisir et d'être un peu patient pour les retours (qui ont afflués par la suite).

Tu t'es entre autre plaint d'avoir passé deux jours sans un seul retour sur ton texte et de n'avoir, pendant un moment, été lut que par Inxi (grâce à l'indicateur...). Tout ceci est parfaitement explicable dans la mesure où ton texte est considérable, j'entends par là qu'il peut être considéré comme "long" (quoi que je l'aie plutôt vite lut) et que donc moins de personne ne tente le coup (et oui, de nos jours, des gens aimant les longues lectures et jouant à warhammer, ça ne court pas automatiquement les rues...). Enfin bref, c'est un premier point. Ensuite, il y a aussi les périodes creuses... Tout le monde part en vacances (quasiment en même temps) et là, évidemment, ils ne peuvent venir commenter.

Et bien d'autres phénomènes peuvent amener de pareils évênements. (moi aussi, seul Inxi me lit, et alors? J'ai bientôt fini un de mes textes et ne m'en porte pas plus mal (c'est vrai que je gueul un peu, mais je n'oublie pas que tout finit par arriver (et puis, j'ai un style qui ne convient pas obligatoirement à tout le monde)). Je m'adresse là aussi aux autres qui lisent ce texte (et donc souvent qui écrivez beaucoup sans être immenséement commenté), n'écrivez pas pour des commentaires, mais écrivez pour la beauté du texte, pour y exprimer ce que vous voulez exprimer (le reste viendra après...).

Bon, finissons là le petit rappel sur les retours qui sont et seront certainement toujours un gros problème dans cette section (mais je ne vais pas m'éterniser là-dessus).

Il ne me reste plus qu'à te faire part de mes interrogations sur la suite des évênements de ton récit. En effet, tu réunis peu à peu les personnages, tu resserre doucement le noeud, mais il va falloir à un moment ou à un autre dévoiler le secret des monolithes et là, je me demande comment tu vas faire (j'ai mon idée, mais il y a tant de solutions). Autant dire que la suite s'annonce croustillante et que tu as levé de nombreuses questions qu'il me tard de voir élucidées.

Sur ce,

Imperator, empereur du néant.

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Pour les Hommes lézard, c'est vrai qu'il faut le lire au second degré. Je trouvais que ça faisiat bien contrepoids à l'ensemble, tout en soulignant l'importance des événements qui s'annonçaient.

Les fautes, mon Dieu, il y en a toujours, je fais ici du copiercoller une fiois fini, c'est pas bien je sais, mais c'est pour éviter de faure attendre mes nombreux lecteurs. :clap:

Pour mes plaintes pour les retours, on me la sort à chaque fiois, c'était il y longtemps, un p'tit coup de blues sans doute... :)

Merci à vous!

La suite, ben, quand elle sera écrite...

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Allez, après pleins d'hésitations, je m'y risque (autant être honnête...)

Pour les Hommes lézard, c'est vrai qu'il faut le lire au second degré. Je trouvais que ça faisiat bien contrepoids à l'ensemble, tout en soulignant l'importance des événements qui s'annonçaient.

Bon, admettons que ce fut l'intention d'origine (ça l'est, puisque tu le dis...). Puis-je me permettre de supposer que ce n'est pas ce qui est atteint? Franchement, on dirait que le narrateur a une haine, une envie de se *** de la tête (pour ne pas dire ****) des HL.

Bref, ça détruit tout le sérieux dans lequel tu nous plonge avec brio et si le prêtre skink vient à rencontrer Pierrot (qui a vraiment l'air d'un gosse), je ne donne pas cher du texte (désolé de m'exprimer cruement, mais je sens là un véritable problème). Bref, il faudrait, selon moi et uniquement moi, complètement refaire la partie HL, ou alors carrément l'enlever (plus tard, et la garder de côté pour une satire...).

Bon, c'est extrême, mais je trouve cela alarmant (pour bien m'expliquer, il me répéter que ça casse l'ambiance profonde et angoissante du texte et que, surtout, si le prêtre skink fait quoi que ce soit, on risque de le trouver complètement décalé. J'admet que c'est possible de continuer le texte ainsi (après tout, ce n'est de la satire que quand c'est seul. S'il va vers des humains, ça deviendra normal), mais le début se verra tout de même entaché de cette marque d'un très bonne humour (j'avoue que l'idée d'un slann qui bougonne y est très bien rendue) et même si ça s'améliore à la fin, ce sera tout de même un boulet pour le texte.,

Maintenant, ce n'est que mon avis et je te laisse en faire ce qu'il te plait. (du moment que tu continue le reste du texte).

Les fautes, mon Dieu, il y en a toujours, je fais ici du copiercoller une fiois fini, c'est pas bien je sais, mais c'est pour éviter de faure attendre mes nombreux lecteurs.

De toute manière, on est là pour te rappeler au devoir... Maintenant, il faut quand même les corriger, ces fautes...(c'est peut-être déjà fait, mais vu que habituellement l'auteur met une excuse et continue comme si de rien n'était et que je n'ai pas envie de jouer à les débusquer, je mets cela comme un simple avis général).

Pour mes plaintes pour les retours, on me la sort à chaque fiois, c'était il y longtemps, un p'tit coup de blues sans doute...

On l'a tous eut... Et puis, c'est vrai que ça a pas dût être tout rose. Enfin bref... Passons là-dessus, c'est du passé à présent.

Imperator, qui termine sur une jolie tirade...

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Bon, pour les fautes, je me suis relu, ça doit aller, j'esoère maintenant.

Pour l'humour du dernier paragraphe, ta remarque est pertinente mais je persiste. Il a pour fonction de désarmorcer un peu le serieux du récit mais aussi de faire sortir malgré tout l'importance de la situation. Mon intention était, que malgré le ton un peu distant employé, on ne puisse que constater que des forces puissantes sont en action, l'humour, en quelque sorte, devant mettre en valeur par son côté dérisoire accroître le contraste.

Je me trompe peut-être sur l'effet produit, je laisse d'éventeuls lecteurs nous éclairer et départager. :clap:

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Je me trompe peut-être sur l'effet produit, je laisse d'éventeuls lecteurs nous éclairer et départager.

Oh, c'est joli l'utopisme :clap: (bon, ça va, j'arrête. :clap: ..). Faut dire qu'ils sont rares sur un texte de cette ampleur :clap: .

En tout cas, je comprend ton point de vue et suis prêt à attendre de voir si ça marche. Ainsi, pas besoin d'attente...

Sur ce, Imperator, qui, au fond, peut aussi avoir tort :clap: (bien qu'étant emperor...)

ps: et pour Pierrot? Et les discours direct à changer...? D'accord, ce n'est pas un post pour discuter, mais ça me parait suffisamment important ppur qu'il en soit question (sauf que ce sera demain matin, car là, faut vraiment que j'y aille...)

Modifié par Imperator
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Allez, j'espère apporter des éléments de réponse à mon cher Imperator avec cette suite.

Dédicace spécial, donc, à Imperator.

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La vie lui apportait tellement de choses nouvelles en si peu de temps que Pierrot sentait le poids des années disparaître. Il ne se sentit ni vieux, ni jeune, seulement, il maudissait le silence qui avait engourdi si longtemps son esprit. Il était face à une jeune femme qui le regardait avec attention et il ne savait trop quoi dire pour la satisfaire. Il n’avait aucune timidité, juste une terrible gêne de ne pas parvenir à formuler son histoire tel qu’il l’aurait dû. Prendre la parole à haute voix revenait pour lui à parler une langue étrangère. Pourtant, en regardant tout au fond de son regard, il savait exactement quoi dire, il en était tout du moins à deux doigts à ce moment-là, il y lisait la même flamme que le renard qui déjoue par avance ses pièges. Elle eut un petit sourire moqueur et une petite pique à l’ironie toute douce.

- Vous avez là un vrai secret, un secret qu’on ne dévoile qu’avec mure réflexion, je m’aperçois. Seriez-vous le seul homme de confiance de cette veille ?

- A vrai dire, voyez-vous, tout se passe si vite, ces derniers jours, qu’un pauvre homme comme moi aurait besoin de beaucoup de temps de réflexion pour agir correctement. Mais je vois aussi en vous plus que la noblesse sûre de son pouvoir, je vois aussi une femme intelligente qui ne cherche pas à m’humilier, Comtesse, je ne peux que vous en remercier. Vous savez, je n’ai pas l’habitude des cérémonies, ni des discours. Autant vous le dire, je ne suis qu’un braconnier… Comprenez par là, que si j’hésite tant à raconter mon histoire, c’est que je sais qu’elle va m’emmener vers bien des problèmes…

Tout étonné de sa tirade, il regarda à son tour très attentivement sa vis-à-vis pour savoir si elle était digne de confiance. En cas de doute, il cherchait déjà un mensonge à raconter, il n’avait pas peur du ridicule, il n’avait rien à lui, aucune fierté déplacée, ce qu’il voulait, c’était de l’aide pour le sortir de ses malaises, de sa peur et de sa fascination du Monolithe. Elle eût exactement l’expression de louve qu’il attendait, il respectait les loups, comme tous les prédateurs, à l’exception des chats, et elle n’avait rien du chat.

Elle chercha une phrase susceptible de l’apprivoiser. Pierrot la déstabilisait car en tous points il était différents des autres hommes qu’elle avait croisés : imprévisible à en être sauvage, prudent jusque dans sa confiance et pourtant foncièrement honnête.

- Je ne cherche pas à vous aider, cette histoire que vous me cachez, certes, m’intrigue, mais je cherche avant tout à découvrir ce que les Sigmarites peuvent vouloir d’un braconnier comme vous. Je le dis sans mépris aucun, je souhaite juste que vous compreniez qu’en fonction de ce que vous me direz, vous obtiendrez une alliée, quoiqu’il puisse arriver, plutôt qu’une ennemie. Voyez-moi plutôt comme une tierce personne complètement neutre. Cela dit, pour que Bergenmutel vous prenne sous sa coupe, je suis sûr que vous êtes digne d’être protégé. Mon pouvoir ici est à la fois grand et modeste, à vous de tomber du bon côté.

Elle avait dit la dernière phrase avec un grand sourire d’enfant charmeur qui plut à Pierrot. Plus il pouvait l’étudier le plus discrètement lorsqu’elle parlait, plus il comprenait sur elle beaucoup plus que les mots qu’elle prononçait. Peu à peu, il la découvrait dans toute sa complexité, non qu’il la comprenait vraiment en soi, seulement, ce qu’il sentait d’elle à ses regards, à ses expressions, à ses gestes, lui donnait plus d’informations que toute longue analyse. Il se mit aussi à lui sourire, comme si ce qui allait suivre allait se passer d’égal à égal. La Comtesse ne put dissimuler son étonnement face à la nouvelle assurance du jeune homme. Sa voix devint claire et posée.

- Comtesse, vous m’avez convaincu, ou plutôt est-ce ce dernier sourire ?, répondit Pierrot, tout étonné par son audace et sa confiance. Ce que je m’apprête à vous conter, nul autre que vous ne le sait aujourd’hui. Voilà, il y a maintenant plusieurs semaines, et ne croyez pas que je sois fou, j’ai découvert quelque chose d’extraordinaire. Au plein cœur des forêts de votre père, une immense pierre est apparue. Une pierre magnifique, bleutée et lisse. Autour d’elle, le gibier est si abondant que j’ai fini par la trouver sur mon chemin… (Un petit sourire éclaira son visage)

Mais je peux vous assurer pour y être passé des dizaines de fois que jamais je ne l’avais vue ici avant… Depuis, j’ai l’impression d’être lié à elle, comme par un enchantement ou une malédiction. Je sens qu’en elle se cache quelque chose, un secret ou un signe attendu par d’autres que moi. Et je me demande si je ne serais pas une clé pour eux à ce message…

Ces derniers mots semblèrent immédiatement produire un puissant effet sur la Comtesse comme si soudain elle percevait la teneur du message. Elle hésita à le lui avouer, mais quelque chose dans cet homme la fascinait, il semblait lire dans ses pensées, ou plus exactement, et de manière plus terrifiante finalement, dans ses émotions. Sans trop y réfléchir, elle décida à son tour de lui faire confiance. En l’absence de son père au château, elle n’avait pas beaucoup d’alliés sûrs autour d’elle, il dépendait d’elle tout entière pour s’en faire un nouveau, à la fois suffisamment insignifiants pour ses ennemis et ceux de son père mais suffisamment importants pour en tirer parti.

- Ce que vous me dîtes là, éclaire bien des choses autour de moi. Je vous remercie de votre confiance et je saurais en être digne, croyez-le. Je peux cependant vous mettre en garde. Les Sigmarites vont se servir de vous. Ils attendaient depuis fort longtemps un tel signe pour asseoir leur puissance sur mon père. En conséquence, vous serez libre de nous affaiblir. Sachez cependant qu’ils ne s’intéressent que peu à votre sort. J’ai cru comprendre que cette pierre est la source de certains maux en vous. Je possède autour de moi de grands médecins, peut-être pourront-ils vous examiner ? Peut-être s’agit-il d’autre chose et alors vous, je veux dire, nous saurons alors toute l’importance de votre découverte ?

Lorsque vous vous adresserez aux Sigmarites, sachez qu’une partie de ceux que vous avez vus, s’en empareront pour vous questionner, pour vous exorcisez comme si vous étiez sous l’emprise du Chaos. Peut-être est-ce le cas ? En tout cas, je prends le risque de l’ignorer, je crois que votre découverte est une chance pour qui saura la comprendre. Je veux être de celle là et peut-être ainsi pourrons-nous vous venir en aide ?

Un silence suivit. Pierrot semblait comprendre au-delà des mots. Son esprit engourdit mais pourtant si vif étant enfant semblait se réveiller soudain au contact de la jeune Comtesse. S’il avait eu tant de réticence à raconter son histoire, c’était parce qu’il découvrait aujourd’hui qu’il avait toujours su ce qu’il venait d’entendre, bien avant même d’être parti. Seulement il avait si peu l’habitude d’employer des mots pour parler qu’il en avait presque oublié leur sens, et tout devenait lumineux pour lui. Il aurait voulu la serrer de joie dans ses bras, mais l’écart social entre eux n’avait quant à lui pas disparu. Il se moquait de savoir si tout ce qu’elle avait pu dire n’avait pour but que de lui faire jouer un rôle dans un jeu, dont il ignorait les règles mais dans lequel il deviendrait un pion à placer correctement.

La jeune femme avait agi sur lui de manière surprenante. Elle n’était pas spécialement à son goût, encore eût-il fallu qu’il le connut précisément, mais sa seule présence et voix l’avaient profondément changé, comme si en l’espace de quelques minutes, il redevenait celui qu’il aurait toujours dû être s’il n’avait suivi les chemins de son père. Décidément, elle avait en elle tout ce qu’il aimait, tant du loup et du renard, il la regarda, et ne put s’empêcher de penser qu’il trouverait bien une façon de l’attraper. Ses yeux pétillèrent d’excitation.

- Comtesse, je vous remercie. Je suppose que ce que vous venez de me dire ne l’était pas innocemment, que bien des enjeux m’échappent, mais je vous suis reconnaissant comme vous ne pouvez l’imaginer. La nuit porte conseil et j’aurais sans doute plein de choses à vous dire demain matin. Des choses que je commence à percevoir mais que je souhaite approfondir à ma façon. Pour cela, il faudrait que vous arriviez à repousser mon face-à-face avec les religieux d’un jour ou deux.

- J’en fais mon affaire, mon ami. Permettez que je vous nomme ainsi ? En échange, je vous autorise à m’appeler Aurélia. Bine sûr, à l’abri des regards curieux.

- Je me nomme Pierre, mais tout le monde m’appelle Pierrot.

- Et bien, moi, je vous appellerais Pierre. Voici un prénom d’un homme simple et plein d’honneur comme je les apprécie en tant que compagnie.

Ils prirent ainsi congé. La jeune Comtesse ne savait trop quoi penser de cet homme. Elle l’avait longtemps pris pour un simplet, mais elle ne pouvait que constater son erreur ; au contraire, elle se demanda qui des deux avaient eu le dessus sur l’autre. Et à ce petit jeu, rien ne la stimulait plus qu’un adversaire à sa taille. Qui eût cru qu’elle en trouverait un, un jour, parmi les braconniers ? Une fois seule, elle se mit à sourire et se demanda comment son père aurait manœuvré face à un tel homme. Sans trop savoir pourquoi, elle sut qu’elle avait échoué là où il aurait gagné mais qu’elle avait marqué des points pour l’avenir qu’il n’aurait jamais obtenus. Cependant, elle hésita à lui communiquer, par courrier, l’entretien qu’elle avait eu, un rien de coquetterie féminine inhabituelle la retint ce soir-là.

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Bon, là, il est résolument plus adulte, c'est vrai. Est-ce que ça l'empêche d'être enfant avant... Ben...

Bon, mettons que je me tâte quant à la transition entre un Pierrot un peu enfant et un Pierre adulte. Si j'osais me permettre, je dirais que toute cette histoire pourrait être règlée par l'ajout de deux ou trois adjectifs au cours de son voyage... (au passage, si tu fais une modification (ou a fait des modifications), préviens-nous, que nous puissions en discuter...

Je tiens juste, pour l'occasion, à répéter, car il me semble l'avoir déjà dit, que j'admire la façon dont tu as élaboré la profondeur d'Aurelia (et le choix du prénom...). Ce sont des choses que je ne connais pas encore et dont j'apprécie de trouver là un moyen d'en apprendre plus.

Et maintenant, un petit passage Homme-lezard?

Sur ce, Imperator, qui critique dur mais aime le texte.

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Des éléments de réponse...

Bon, là, il est résolument plus adulte, c'est vrai. Est-ce que ça l'empêche d'être enfant avant... Ben...

Pour en revenir sur ce point, j'avais dit, au tout début où je présentais Pierrot, que sa vie au milieu des bois et de la Nature avait engourdi le potentiel qu'il avait enfant. Ce que tu as perçu est donc normal, peut-être ai-je trop marqué le trait puisque Feurnard le voyait aussi comme un pauv' gars largué. De là à le voir "enfant", je me dis que j'ai dû en faire trop... L'essentiel est que l'on reparte sur de bonne base ou qu'éventuellement que tu me dises si à la lumière de ceci, tu perçois mieux la cohérence du personnage. Il est possible que son basculement soit un peu trop rapide, j'ai peut-être trop poussé à la lecture de ta remarque.

Zarathoustra

PS: Pour le prénom d'Aurélia, je l'ai piqué à Gerard De Nerval pour son ultime roman/nouvelle qui porte le même nom. Une lecture que je conseille à tous, rien de HF, mais une histoire où se mélange, de mémoire, la mélancolie, le romantisme et l'onirisme.

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