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L'invocation


haldu

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Bonjour. Je me (re)lance pour ma première nouvelle (si l'on excepte la pitoyable tentative incomplète qui à accidentellement été effacée du forum). Comme l'autre nouvelle, je reprend le personnage de Sihanna, mais si je continue comme ça, ma signature va prendre trop de place, maintenant, place au récit. Et bonne lecture:

L'invocation

Parti 1: Assassinats

I – Après la nuit de Morrslieb

La lumière du Soleil commençait seulement à pointer derrière l'horizon mais le bois résonnait déjà du pas des patrouilles.

Lucius Heitburg arriva avec son escorte de Joueur d'Épées dans une vaste clairière. Les arbres empêchaient la faible lueur du jour d'atteindre ce lieu mais Lucius était un Sorcier Flamboyant et il s'éclairait en gardant une flamme dans sa main. Il repéra un trou au milieu de la clairière et s'y dirigea, toujours escorté par les soldats d'élites.

Le tas de terre à côté montrait clairement que le trou n'était pas d'origine naturelle, mais il y avait une preuve bien plus éloquente: la puissante magie noire qui s'en dégageait.

Lucius ferma sa main pour éteindre la flamme, ne sachant pas comment réagirait sa magie au contact de l'énergie qui stagnait dans le trou, qui était profond d'environ deux mètres et y descendit en murmurant des prières à Ulric, tandis que son escorte entourait le trou. A l'intérieur, il y faisait noir comme un four et le sorcier se résolut à attendre que le Soleil éclaire suffisamment la zone. Il s'assit et sentit la paroi sous sa main. Il n'aurait pût dire si elle avait creusée avec des outils ou à coup de griffe.

Quelques minutes plus tard, la lumière commença à percer à travers les feuillages. Une silhouette allongée se dessine dans la pénombre. L'astre dépassa les plus petits arbres. La silhouette s'affina. Enfin, le Soleil dépassa les chênes centenaires, et Lucius eût la triste confirmation. Au centre, Kurt Leipzig, sorcier de Jade, était bel et bien mort.

Le sorcier vivant ramassa le cadavre et le donna à deux soldats qui s'étaient penchés par dessus le rebord. Puis il examina le sol. Un signe extrêmement complexe y était était tracé. Puis il remarqua le parchemin posé à côté. Il tira des gants en cuir de sa sacoche pour le ramasser puis remonta.

-On retourne au camp. déclara le sorcier sur un ton calme.

Lors du retour Lucius ne fit voir aucun sentiment. Ses gardes du corps crurent que ce visage inexpressif n'était n'était qu'un masque. La réalité en était à la fois proche et lointaine. Le sorcier Flamboyant éprouvait des sentiments sur le décès de Kurt mais ils étaient très mitigés. Les deux sorciers se haïssaient cordialement mais Lucius n'éprouvait aucun plaisir à le voir mort.

Ils arrivèrent en vue des tentes blanches et bleues. Un campement parmi tant d'autre, dans une ligne qui couvrait le sud de l'Empire. Une immense Waaaagh! dirigée par le seigneur de guerre orque Nazgarub Briz'Nuk' attaquait la nation des fils de Sigmar par le sud mais les attaques couvrait un territoire tellement grand qu'aucune n'avait d'incidence sur la suivante, si bien qu'avec cette ligne de défense, aucun Peaux-Vertes n'avait réussi à pénétrer l'Empire.

Si Lucius détestait Kurt, ce n'était pas le cas de tout le monde au camp et quand le groupe de soldats pénétra à travers les tentes, ils rapportèrent le corps dans sa tente pour que ses amis puissent le pleurer.

Puis Lucius se dirigea vers la tente du commandant, Heirich Heitburg, son frère. Contrairement à Lucius, Heirich n'avait éprouvé aucun talent pour la magie mais il possédait une force assez impressionnante et un solide esprit stratégique, d'où son rang, lui qui avait commencer sa carrière avec une hallebarde à la main.

Le capitaine releva la tête en entendant son frère rentrer. Puis il demanda:

-D'autre patrouilles sont revenues et n'ont rien trouvées, et la tienne?

-On l'a retrouvé.

-Mort?

-Oui.

Ce n'était pas une surprise, la nuit dernière Morrslieb, la lune du Chaos, avait été particulièrement brillante. L'état-major avait alors compris la mort de Kurt.

Sans un mot de plus, Lucius quitta la tente et puis se dirigea vers la sienne. Une fois arrivé, il se dirigea vers le miroir enchanté qui se trouvait au fond.

Ces miroirs étaient une découverte récente. Mais ils étaient rares. Ils permettaient de communiquer à distance si on invoquait un Vent de la Magie devant eux en disant le nom de la personne à qui l'on voulait parlé, ce qui permettait à chaque magicien de les utilisés. Mais il y avait une contrainte élémentaire: il fallait que l'interlocuteur désiré se trouve devant un miroir du même type. Et c'était un gros problème, puisque non seulement il fallait appeler au bon moment mais en plus la rareté de ses miroirs faisait que peu d'individus en possédait, celui de ce campement était un prêt du Collège Flamboyant.

Si ces miroirs étaient si peu répandus, c'était en raison de leur fabrication extrêmement compliquée, chère et dangereuse. Ils étaient constitués d'un alliage de Gromnril et d'or marin, d'où le prix, une incantation devait être prononcé chaque fois qu'une pièce était forgée, d'où la difficulté, et les pièces étaient tenues entre elles par une colle à base de Pierre Magique, aussi appelée Malepierre, ce qui augmentait encore le prix et rendait la fabrication dangereuse.

Devant le miroir doré, Lucius appela le Vent d'Aqshy en prononçant « Franz Goldslascher ». Le reflet à la surface du miroir se troubla, puis il fut remplacer par une surface noire, puis rouge, puis bleu, puis verte, puis enfin par l'image d'un homme blond aux yeux bleus d'une quarantaine d'années.

Si Lucius savait qui il devait contacter, il n'avait jamais vu ce Franz, et le détailla donc rapidement. Tout ce qu'il pût apprendre était que son interlocuteur était un Sorcier Doré.

Après une rapide présentation le pyromancien déclara:

-Kurt Leipzig, un Sorcier Céleste, est mort cette nuit.

Une expression de déplaisir, que Lucius n'avait pas ressentit, s'afficha sur le visage de Franz.

-Quelles sont les circonstances? demanda ce dernier.

-Il avait disparu trois jours plus tôt, lors d'une attaques des Orques, et les soldats qui l'entouraient ont été retrouvés mort, mais ils n'ont pas tués avec la sauvageries de Peaux-Vertes. Nous avons détachés des patrouilles pour le rechercher. Je menais l'une d'entre elle, et j'ai retrouvé son corps aujourd'hui. Il était dans trou profond entouré de magie noire, allongé sur un symbole indescriptible et j'ai retrouvé ça à côté de lui. dit-il en montrant le parchemin.

-Ouvrez-le mais ne le lisez surtout pas. Avec quoi est-il écrit?

Lucius s'exécuta. Il vit les lignes rouges et lâcha le parchemin de dégout quand il comprit ce qu'était cette encre.

-Du sang!

-Une dernière question, Morrslieb à telle brillé cette nuit?

-Oui. répondit Lucius en s'essuyant les mains dans sa robe de sorcier.

Franz nota rapidement tous ce qu'il avait appris.

-Rien d'autre? demanda ce dernier.

-Non.

-Alors au revoir.

Le reflet sur le miroir se brouilla. A Altdorf, Franz s'affala sur sa chaise. Encore un meurtre comme dans ces circonstances!

Modifié par haldu
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Mea culpa pour la disparition de l'autre ! Encore navré !

Pour ce deuxième extrait, je dois dire que c'est mieux qu'avant. Par contre il reste deux trois problèmes :

une mauvaise gestion des temps : quand tu parles de la Lumière que filtre dans les feuillages, tu parles au présent au milieu du passé. Fais attention.

Autre point, je trouve que la vitesse de lecture est trop brusque, des actions sont lentes et tu décris et juste après tu accélères ! Comme des acoups en voiture ! Faut accélérer progressivement !

Voyons où mèneront ces morts ! Suite !

@+

-= Inxi =-

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Mea culpa pour la disparition de l'autre ! Encore navré !
C'est pas grave.
Pour ce deuxième extrait, je dois dire que c'est mieux qu'avant

Merci.

quand tu parles de la Lumière que filtre dans les feuillages, tu parles au présent au milieu du passé

C'est un effet de style que j'ai vu quand j'étais en 6° mais je ne me souviens plus du nom.

Autre point, je trouve que la vitesse de lecture est trop brusque, des actions sont lentes et tu décris et juste après tu accélères ! Comme des acoups en voiture ! Faut accélérer progressivement !

D'accord, je ferais attention, sinon je vais me prendre un platane.

Voyons où mèneront ces morts ! Suite !

Il méneront à... Comment ça, je dois pas le dire?! :)

PS:C'est inhabituel de répondre quand il y a si peu de commentaires mais j'ai pas put résister à l'envie.

Déjà la suite. Bonne lecture!

II-Un sanglant chemin

Après cinq bonnes minutes, Franz se redressa du dossier de sa chaise ouvragée et s'approcha de la carte du Vieux Monde clouée au mur. Il prit un bout de fusain posé sur la table encombrée de paperasse et dessina une petite croix à l'endroit approximatif que lui avait signalé Lucius avec le chiffre 7 à côté. Ce nombre représentait la septième victime humaine.

Il y en avait d'autres, représentées par des croix vertes, encore plus approximativement située que les croix marrons. Étaient des chamanes hommes-bêtes, orques ou gobelins, ainsi qu'un Tisseur de Charme des Elfes Sylvains, retrouvé curieusement loin d'Athel Lorel. Ces morts là ne laissait aucun regret à l'Empire, et n'avait été répertorié sur la carte uniquement pour faciliter la recherche de ce qui tuait les sorciers des Collège de la Magie. Il y en avait quatorze de retrouvé, mais il y en avait peut être plus, car quand les Bêtes du Chaos ou les Peaux Vertes se rapprochait d'une ville humaine, ce n'était jamais pour demander de l'aide mais toujours pour la raser.

Franz détailla une fois de plus le déplacement des meurtres. Le premier avait eut lieux non loin des côtes Bretonniennes, ainsi que le deuxième et le troisième. Ces trois assassinats étaient ceux de Damoiselle du Graal, et l'Empire cherchait à les punir pour prouver son soutient au royaume voisin, en tant qu'allié économique et militaire, pour l'instant. Franz savait également que ces damoiselles aidait les chevaliers à combattre une incursion démoniaque. Puis des corps d'hommes-bêtes avaient été retrouvés avec les mêmes marques de cérémonies dans la partie occidentale de l'Empire. Ceux là n'avait pas du tout préoccuper les autorités. Elles en étaient même très contentes, ce qui est parfaitement compréhensible.

Puis la Waaaagh! Nazgarub Briz'Nuk avait attaquée la nation des fils de Sigmar. Les meurtres des Sorciers Impériaux avaient également débutés peu de temps après, ainsi que ceux des chamanes orques.

Tous ce qu'on pouvait tiré de cette carte était le fait que ce qui tuait les magiciens se déplaçait d'Ouest en Est en usant de la confusion créer par les combats pour enlever ses victimes.

Franz retourna à la table et prit les parchemins placés dessus pour vérifier si le meurtre de Kurt coïncidait avec les autres.

D'après les déclarations des témoins ayant vu les emplacements des cérémonies, tout était pareils, le trou, le signe, le parchemin écrit avec du sang, la Morrslieb ayant brillé à la nuit précédente. Seule la manière de tuer changeait, sans ordre logique apparent. Un soldat avait réussi à surprendre l'une des cérémonies mais il avait été retrouvé mort non loin du sorcier sacrifié, deux carreaux noirs plantés dans le dos.

Puis Franz tendit la main vers deux autres documents qu'on lui avait fait parvenir. Ils représentaient le signe dessiné au fond du trou, un entrelacement complexe de lignes. Au centre de se symbole apparaissait la marque de Tzeentch. Mais sur le premier dessin, qui avait été exécuté après le meurtre du premier Sorcier Impérial, elle était énorme et sur celui dessiné après la mort d'un chamane gobelin, soit huit assassinats plus tard, elle était beaucoup moins volumineuse par rapport au signe. Simple erreur d'un des dessinateurs?

Puis Franz récupéra le seule document qui parlait des parchemins ensanglantés. Tous ce que l'on savait, c'était qu'ils étaient écrits dans le sang. L'un des généraux, Ferrus Leitdorf, lointain cousin du Comte électeur fou, avait tenté de le déchiffrer, mais avant qu'il n'ait finit de le lire, il s'était recroquevillé sur lui-même en position fœtale en murmurant des propos incompréhensibles sur un irréel labyrinthe de cristal et sur un château volant.

Enfin Franz se pencha sur ce qui aurait put être le témoignage le plus important s'il n'avait pas été entouré de tant de délire. C'était celui d'une Sorcière Lumineuse du nom de Loanna Donauer, qui avait failli être enlevée, et qui n'avait dût son salut qu'à l'intervention inopinée de chevaliers. Elle parlait d'ombre aux yeux de rubis qui l'avait assaillie et qu'une ombre aux yeux d'améthyste qui prononçait calmement des contre-sorts qui bloquaient les siens. Cette information aurait pût être précieuse si quand les assaillants s'étaient repliées, l'un d'entre eux n'avait pas tirés un carreau noir, semblable à ceux qui avaient tués le soldat témoin à l'une des cérémonies. Le projectile avait raté Loanna mais l'avait écorché. Il devait être enduit de poison car la sorcière s'était rapidement mise à délirer et l'on ne pouvait savoir si son témoignage était le début de ses hallucinations. Les chevaliers étaient les seuls autres témoins, les autres soldats étant logiquement concentré contre les Orques, la tentative de rapt ayant eût lieux comme les autres pendant un raid, mais aucun d'entre eux n'eut peut être interrogé, car vraiment trop fatigués par les combats contre les tueurs puis contre les Peaux-Vertes, ils étaient allés se coucher, et ils avaient été retrouvés la gorge tranchée le lendemain.

En plus de toutes les zones d'ombres, un autre point énervait Franz: les Collèges de la Magie avait promis de l'aide mais ils n'avait toujours pas décider comment agir. Franz avait aussi un peu d'espoir, la situation avait été communiquée à la Tour Blanche de Hoeth, qui avait répondue qu'elle enverraient de l'aide si possible, mais rien ne prouvait qu'il y en aurait de se côté là.

Modifié par haldu
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Coucou c'est moi ! :ph34r:

Bon, je trouve ça beaucoup mieux écrit que ton premier jet. On suit bien l'histoire.

Quelques remarques :

Fait vraiment attention aux accords en genre et en nombre, y'a plein de fautes et c'est un peu dommage.

Ensuite, ton style est fluide mais très sobre : l'interêt du texte provient uniquement du scénario, tu n'as visiblement pas de tournures personnelles. C'est pas grave, t'aura bien le temps de te forger un style, et je ne te fais aucun reproche ; je te conseille néanmoins d'essayer de te montrer un peu plus audacieux littérairement de temps à autres (puf, une chtite métaphore, paf, une chtite gradation...).

Dernier point : tes bonhommes ont un comportement trop moderne à mon gout pour un univers médieval : les dialogues ressemblent aux "experts manhattan", le coup de la caete avec les points et éminament moderne (on se croirait chez les profilers du FBI)....

Bref, enfin on peut accrocher à l'histoire, mais y'a encore du boulot.

Courage, tu y arriveras ! :)

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Invité SilverInTheDark

'Ces trois assassinats étaient ceux de Damoiselle du Graal,'

La je m'insurge!!! Ce crime est par trop scandaleux. On ne tue pas une demoiselle du graal.

Carreaux, noir, poison, chateau volant...ce sont des druchii...

Modifié par SilverInTheDark
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Carreaux, noir, poison, chateau volant...ce sont des druchii...
Belle déduction. Mais j'ai dit château volant pas flottant. Ce n'est donc pas une Arche Noire. Sans ça, les trois autres preuves tombent à l'eau car les Druchii ne sont pas les seuls à utiliser ses méthodes. Et je voulais aussi dire que le château allait de pair avec le labyrinthe que j'ai mentionné à côté et cette théorie est écartée, pour l'instant.

Voilà la suite, bonne lecture. :P

III-Petit mais Haut-Conseil

Les éclats de voix parvinrent une nouvelle fois aux oreilles pointues des Maitres des Épées placés en faction devant la porte. Pourtant ce vacarme venait d'une salle située à l'autre bout d'un corridor long de vingt mètre et séparée par deux épaisses portes en chêne massif, placées au commencement et à la fin du couloir. Et la situation était encore pire pour les soldats d'élites qui gardait la porte qui donnait sur cette pièce. Mais c'était bien sûr dans la somptueuse salle du Haut Conseil de Saphéry, d'où venait le bruit, que le volume sonore était le plus dur, particulièrement pour les elfes qui ont une ouïe extrêmement fine.

Dans la salle luxueuse dallée de marbre blanc strié de veine bleue et ornée de bas-relief exécutés par les meilleurs artistes de l'époque, Belannaer se demandait vaguement si il allait devenir sourd et surtout comment une une si petite assemblée pouvait faire tant de bruit, même si elle était rester enfermée dans cette pièce dans une ambiance électrique toute la journée. Ils n'étaient que quatre! A côté de lui Anurion le Verdoyant se posait également les mêmes questions en ce couvrant les oreilles de ces mains.

Belannaer attrapa un bout de parchemin, n'ayant pas envie de hurler pour parler, écrivit rapidement dessus et le tendit à son voisin qui lut: « Il faudrait les arrêter. Je connais Vilael et je sais que si les choses continuent ainsi, ils en viendront bientôt au main. » Anurion hocha la tête en signe d'assentissement puis écrivit rapidement une réponse: « Je n'ai pas attendu que vous le demandiez ».

Avant que Belannaer ne puisse demander ce qu'il voulait signifier, l'un des deux elfes prit dans la discorde, Vilael, le gouverneur de Hoeth depuis que son prédécesseur avait été infecté par la Lèpre de Nurgle lors d'une incursion démoniaque, perdit l'équilibre et s'étala de tout son long, ce qui fit sourire son interlocuteur avant que la même chose ne se répète sur lui.

Belannaer jeta un coup d'œil sur Anurion, qui n'était absolument pas gêné d'avoir jeté à terre comme de vulgaires sacs de pommes de terres le gouverneur d'une des plus importantes citées d'Ulthuan et le capitaine des Lions Blancs et représentant du Roi Phénix, Korhil.

Il n'y avait qu'eux à ce Haut-Conseil. C'était Belannaer, en tant que gardien de la Tour Blanche, qui le présidait. Beaucoup d'archimages et de notables étaient actuellement au front, y compris Téclis. Mais malgré tout ces puissants héros et mages, les Nordiques tenaient bon.

Ils avaient envoyé sur le nord d'Ulthuan une flotte colossale. Après avoir détruit de nombreuses navires de patrouilles et de reconnaissance, les Guerriers du Nord avaient été contenue par une flotte elfique rassemblant d'énormes armées. Mais contenir ne signifie pas repousser et les barbares refusaient de se replier.

Korhil se releva en grommelant un juron et regarda sa botte. Une racine verte y était accrochée. Il tira dessus, ce qui fit sortir de dessous la table un pot en argile contenant une curieuse plante. Celle-ci possédait une tige vert-de-gris dépourvue de feuille et terminée par deux énormes pétales de la même couleur sur le bord dirigé vers le sol, mais à l'autre côté rose saumon, bordés de grosse épines. Et entre ces deux pétales se tenait un pistil également rose.

C'était une variété de plante qui poussait en Lustrie, qui avait l'air ordinaire en apparence mais il ne fallait pas s'y fier. Anurion avait expérimenté quelques phénomènes magiques sur ses plantes et celles-ci avait pris vie. Elle pouvait se déplacer très lentement hors du sol grâce à ses racines et elle se nourrissait de petit morceau de viande, ce qui faisait sourire ceux qui la voyait jusqu'au jour où Anurion avait accompagné un ost contre les elfes noirs et où elle lui avit sauvé la vir. Il avait emporté cette plante avec lui, pour pouvoir continuer de l'étudier pendant le parcours de l'armée. Une nuit, alors que les Asurs avaient dressés le camp à deux portés de tir d'arc de celui des Druchii, les elfes noirs décidèrent de passer à l'attaque, mais auparavant, ils envoyèrent un assassin pour tuer les dirigeants. La première tente contenant un des commandant qui croisa sa route qui promettait d'être sanglante fut celle d'Anurion. L'assassin rentra en ne faisant absolument aucun bruit et il aurait tuer l'archimage si il n'avait pas marché sur les racines de la plantes, ce qui l'a vexa et elle mordit le mollet de de l'elfe noir. Ce fut le bref cri de douleur qui réveilla Anurion, qui réalisa presque immédiatement de la situation et se débarrassa de Druchii grâce à un sort. Enfin ,il prétend avoir compris ce qui se passait. Ses détracteurs prétendent qu'il a dut voir l'éclat de la lune sur le poignard, qu'il a paniquer et que si l'intrus avait été une des sentinelles du camp, le résultat aurait été le même. C'est à dire, la mort de l'intrus!

Belannaer, soulagé de ne plus entendre ce vacarme, demanda à son voisin:

-Ceci est-il de votre fait?

-Oui. Je peux demander à Fliros ce que je veux et elle le fera dans la limite du possible.

-Qui est Fliros?

-C'est ma plante de compagnie.

-C'est donc à vous de rendre des comptes. fit Vilael d'un ton menaçant en se relevant.

Avant que la situation ne dégénère de nouveau, Belannaer intervint.

-Il aurait fallu vous calmer avant. Je sais que nous sommes ici depuis que l'aube s'est levé, que vous avez besoin de rester à l'extérieur plus longtemps qu'à l'intérieur et que votre point de vue est totalement différent de Korhil, mais de là à en arriver à hurler.

-Je ne fais que transmettre la demande de Sa Majesté, dit Korhil en se relevant et en tenant dans sa main la racine qui lui avait fais perdre l'équilibre, et elle à demander de pouvoir envoyer toute les troupes que vous pourrez au nord.

-Et moi je ne peux en envoyer plus. Les elfes noirs peuvent toujours attaquer et je ne peux dégarnir la ville de toute sa milice. répondit Vilael

-Votre ville se trouve proche du rivage des Mers Intérieures et à l'est. Les Druchii viennent toujours depuis l'ouest et si une fois ils changeaient de stratégie et attaquaient par l'est, ils leur faudrait traverser la terre avant de vous atteindre.

-Et si leurs ost noires attaquent, d'où viendrait les forces pour les arrêter si elles sont toutes engagées face au Nordiques?! répondit le gouverneur.

-Arrêtez! coupa Belannaer. Nous reprendrons plus tard. Nous avons également une autre affaire à gérer. Actuellement l'Empire est en guerre contre les orques et...

-Ils veulent que nous envoyons des soldats? Nous ne pouvons, coupa à son tour Vilael.

-Laissez-moi finir. Je pense que les humains pourront se débrouiller sans aide contre les Peaux-Vertes. Je reprends: l'Empire est en guerre contre les orques et de nombreux sorciers sont en première ligne. Mais ils ont un problème.

-A part être en guerre? déclara ironiquement Korhil.

-Si nous voulons éviter que les tensions ne reprennent, évitez de me couper la parole inutilement. Leur problème est que leurs sorciers se font enlevés à cause de la confusion des combats et qu'ils sont toujours retrouvés morts, apparemment assassinés durant une cérémonie. Je sais également que les Collèges de la Magie cherche une solution. Je n'ai pas plus d'information. Comme vous le savez, l'Empire est un bouclier sur notre est et il vaudrait mieux éviter de se fâcher avec lui. Mais nous ne pouvons envoyer des guerriers. Je propose donc de choisir un de nos mages pour l'envoyer pour aider les humains.

-J'ai une question, fit Anurion. Pourquoi envoyer un mage pour retrouver quelquechose qui tue les magiciens?

-Nous allons faire rapidement un inventaire de nos forces disponibles. Les Nobles qui ne combattent pas les Nordiques doivent gérer les affaires de leurs citées. Les lanciers et les archers et les Heaumes d'Argent. Nous ne pouvons pas nous séparer de beaucoup d'entre eux et en envoyer un petit nombre ne servirait à rien. Les Gardes Maritimes. La plupart sont déjà enrôlés dans notre flotte au nord. Les Patrouilleurs Ellyriens, Princes Dragon, les chars de Tiranoc et de Chrace sont pour la majorité concentrés sur les plages du nord et du nord ouest dans l'éventualité où les Norses arrivent à passer à travers nos navires. Les Guerriers Fantômes n'étant pas dans la flotte refuseront certainement de quitter Nagarythe de peur que des Elfes Noirs profitent de cette absence pour accoster. Nous ne pouvons pas donner d'ordre à la Garde Phénix. Et il faut qu'il y ai toujours un certain nombre de Maître des Épées pour garder la Tour car en raison des nombreuses protections magiques qui l'entourent, cette région risque plus que les autres de voir une faille s'ouvrir dans la réalité et déverser des démons. Y-a-t'il des Lions Blancs disponibles?

-La plupart d'entre eux sont aussi engagés contre les Norses. Le régiment que je mène est le dernier à partir pour le nord, en envoyer plus serait laisser le Roi Phénix presque sans protections rapprochées, répondit Korhil.

-Il ne nous reste donc que nos mages. Mais nous ne pouvons en envoyer qu'un car nous aussi nous avons beaucoup des nôtres au combat et que la possibilité d'attaque Druchii n'est pas exclue.

Anurion n'était pas convaincu mais lors de son argumentation Belannaer avait démonter rapidement et un par un chacun des arguments qu'il était prêt à utiliser et il n'en trouvait aucun autre.

-Pas de critique? recommença le Gardien de la Tour en savourant sa petite victoire car il sentait bien l'humeur de son voisin. Alors nous devons choisir qui sera envoyé.

-Et combien de temps cela prendre-t'il?demanda Vilael qui avait profité de ce changement de sujet pour retrouver son sang froid. Si il faut faire le choix entre tous vos mages, il faudrait longtemps.

-Pas forcément. Nous ne sommes pas si nombreux que ça et beaucoup sont partis. Voyez les deux meubles derrières moi. Chacun contient des bouts de parchemins. Sur chaque bout est écrit le nom d'un de nos mage. et son statut, si il est novice, mage, mage-dragon ou archimage. Quand Ulthuan se fait attaquée ou part en guerre, les bouts de parchemins sur lesquels sont écrits les noms de ceux qui vont guerroyer sont transférés de meuble situé à ma gauche au meuble à ma droite..

Puis Belannaer se leva, ouvrit le meuble de gauche et en sortit les petits documents. Ils tenaient dans ses deux mains. Puis il les déposa sur la table.

-Nous ne sommes plus beaucoup ici.

Pour commencer, tous les mages-dragons étant au combat les parchemins furent séparés en trois tas. Celui des novices, le plus nombreux, celui des mages et celui des archimages qui ne contenait que deux noms: Belannaer et Anurion le Verdoyant.

-Je n'habite pas à la tour, fit remarquer ce dernier.

-Peut être mais vous avez appris la magie ici, donc vous y êtes recensé.

Le tas des novices fut immédiatement écarté, puis celui des archimages aussi. Belannaer devait continuer les cours des apprentis et Anurion ne participait pas à la guerre car il menait des expériences dont le but était de trouver un remède au Lotus Noir. Ce venin était suffisamment dangereux pour justifier le non engagement de l'archimage.

Le tas des mage ne comprenait que vingt-trois noms. L'excellente mémoire de Belannaer servit à choisir qui serait retenu car il se souvenait de qui correspondait à quel critère. Il fallait que l'élu parle au moins le haut gothique impérial, la langue officiel de l'Empire, et de préférence au moins un patois. Ce qui laissait seize mages. Il fallait que cette personne soit déjà aller dans l'Empire pour connaître leurs us et coutumes, le but étant d'aider les humains pas de créer un incident diplomatique idiot. Ne restait que six mages. Enfin, il fallait que ce mage ait appris à se battre à l'arc, la lance ou l'épée, ce qui n'était pas si courant dans un ordre où la plupart des membres considéraient que la magie suffisait à les défendre. Belannaer examina les petits documents avec une légère appréhension car après, ils devraient revenir au sujet des forces envoyés par Hoeth, et il savait qu'une nouvelle dispute éclaterait certainement. Les trois premiers fragments de parchemins furent écartés, le quatrième fut mis de côté, le cinquième correspondait à un mage qui avait le potentiel pour apprendre l'escrime mais qui ne l'avait pas fait, le cinquième aussi et le sixième était un vrai bras-cassé. Il ne restait donc qu'un seul candidat, ou plutôt qu'une seule candidate: une archère-mage du nom de Sihanna.

Modifié par haldu
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Alors je fais une grande partie sur la forme pour te montrer que ça va vraiment pas et qu'il faut vraiment plus de sérieux dans la relecture :

située que les croix marrons. Étaient des chamanes hommes-bête

Y a un problème dans la phrase, le point peut être, je sais pas en tout cas ça veut rien dire !

et n'avait été répertorié sur la carte uniquement

accord

Il y en avait quatorze de retrouvé, mais il y en avait peut être plus, car quand les Bêtes du Chaos ou les Peaux Vertes se rapprochait d'une ville humaine, ce n'était jamais pour demander de l'aide mais toujours pour la raser.

Accord et je vois absolument pas le fait que la fin de la phrase implique son début ! Ok ils se battent contre l'empire quand ils voient une des villes mais en quoi ça sous entendrait qu'il y ait d'autres morts ?

Le premier avait eut lieux non loin des côtes Bretonniennes, ainsi que le deuxième et le troisième.

Accord et la phrase est mal dite. Ca serait plutôt : Le premier, ainsi que le deuxième et le troisième, avait eut lieux non loin des côtes Bretonniennes, .

Franz savait également que ces damoiselles aidait
tout était pareils, le trou, le signe, le parchemin
Au centre de se symbole apparaissait
et qui n'avait dût son salut qu'à l'intervention inopinée
Elle parlait d'ombre aux yeux de rubis
et qu'une ombre aux yeux d'améthyste qui prononçait calmement des contre-sorts qui bloquaient les siens

Y a un "qui" de trop

les autres soldats étant logiquement concentré
ayant eût lieux comme les autres pendant un raid, mais aucun d'entre eux n'eut peut être interrogé

et relis à artir du mais et trouve où est la faute ! PArce que ça veut rien dire :wink:

mais rien ne prouvait qu'il y en aurait de se côté là.

Voilà tu te rends compte qu'il y a quand même un énorme travail encore à fournir de ce côté là ! Fais attention ! Bon passons à l'histoire :

La deuxième partie est intéressante puisqu'elle va introduire beaucoup plus d'explications sur les meurtres et les possibles liens qu'ils ont les uns avec les autres. On a aussi une explication de chacun d'entre eux et les moyens dont ils disposent tous. On sait pas grand chose mais je pensais aussi aux EN mais ça a pas l'air d'être ça donc attendons... :P

La troisième partie : On retombe sur là où on s'en était arrêté plus ou moins. Il restait juste un passage où elle apprenait sa nomination ! Bref un peu mieux que dans mes souvenirs ce passage ce qui prouve qu'y a du mieux en mieux (sauf pour l'orthographe ou y a encore des dizaines de fautes dans le passage :) )

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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  • 2 semaines après...

Désolé pour les fautes que je fait mais j'assure que je fait des efforts, et cette fois, je les ai redoublés. Enfin bref, bonne lecture :shifty: :

IV-Un miroir et des orques

-Toi j'vé avoir ton kran et j'vé t... hurla l'orque à l'intention de Reihnod, juste avant que son corps ne s'effondre, privé de vie par les Dévoreurs d'Âme. Ce sort prouvait qu'il était un sorcier faisant parti du Collège d'Améthyste. A croire que la faux, les roses noires épinglées sur la longue robe de la même couleur n'auraient pas suffi.

D'un coup montant bien ajusté de son arme peu orthodoxe, Reihnod ouvrit le ventre d'un autre ennemi et un deuxième à la base du cou l'acheva, tandis que les soldats du Suddenland autour repoussait les Peaux-Vertes à l'aide de leurs lances.

Pour la première fois depuis qu'ils s'étaient jetés sur son groupe de soldats, les orques hésitèrent et reculèrent un peu. Ceci donna l'opportunité à Reihnod de réunir sa concentration pour lancer une nouvelle fois les Dévoreurs d'Âmes, des esprits rappelés du Jardin de Morr le temps d'un sort pour aider les vivants. Tandis qu'un autre orque se jetait sur le Sorcier d'Améthyste, un esprit lacéra son âme et le corps vert tomba dans la poussière. Le soldat à sa gauche fut terrassé par un Peaux-Verte qui pourtant avait un fer de lance planté dans l'épaule. Cet orque sauta par dessus le cadavre pour s'en prendre à l'humain qui se trouvais devant lui à présent. Reihnod sauta sur l'occasion et lui fit un grand moulinet de sa faux pour la lui planter dans le dos. L'orque tomba dans un cri assourdissant. Le sorcier récupéra son arme mais ce geste fut d'une grande imprudence car il tourna le dos à la ligne verte, ce qui faillit lui être fatale. Un choc sur le dos lui fit perdre l'équilibre et il s'étala sur le corps de son infortuné adversaire précédent. D'instinct, il roula sur son flanc, juste à temps pour éviter qu'une masse grossièrement forgée ne lui brise le crane. Toujours allongé, il essaya d'attraper son arme mais une lourde botte s'abattit sur son bras. La massue tomba de nouveau et Reihnod décala sa tête juste à temps pour voir l'arme le rater de moins d'un cheveux. La masse se releva et s'abattit une fois encore, et cette fois encore la cible fut ratée de justesse. Puis une troisième. L'orque s'amusait avec lui en dépit des combats autour, ce qui signifiait qu'il était soit très sadique soit complètement stupide. Sans autre solution, Reihnod ramassa une poignée de poussière et la jeta au visage du Peau-Verte. Malheureusement la poussière n'alla guère plus haut que le ceinture du destinataire et retomba sur le visage de son projeteur et recouvrant d'une épaisse fumée se tête et ses épaules. C'est ce qui sauva la vie du sorcier. L'orque rata sa victime de nouveau, ne pouvant la distinguer dans le nuage de poussière, et celle-ci vit s'effondrer à côté de lui un des soldats de son régiments. Ce mort tenait encore dans sa main la partie supérieure d'une lance brisée. Reihnod s'en saisit immédiatement et la planta dans le mollet de son agresseur, qui recula plus de surprise que de douleur. Mauvais présage. Profitant du relâchement temporaire de l'agresseur, le sorcier se remit immédiatement sur pied et récupéra sa faux. Puis il porta un coup puissant à la gorge de l'orque. La lame fut arrêtée par les vertèbres du cou, mais en tranchant une carotide.

Libéré de ce qui l'empêchait de trouver assez de concentration pour invoquer les Vents de la Magie, Reihnod examina rapidement la situation autour de lui et vit que les orques et les gobelins gagnaient du terrain. Il décida alors de lancer le sort qu'il aimait le moins, car c'était le plus dure à lancer pour lui. Il rassembla toute ses forces pour maitriser les capricieuses énergies magiques et draina la vie des orques qui se trouvaient le plus proche de lui? Trois d'entre eux tombèrent raides morts sans raison apparente ni pour leurs camarades, ni pour les Impériaux, ce qui suffit à redonner de l'espoir aux derniers lanciers qui se battaient. Puis Reihnod recommença la manœuvre sur un groupe de gobelins qui approchaient. Cette fois, six gobelins succombèrent, ce qui fit tourner le talon aux autres petits Peaux-Vertes qui s'enfuirent en hurlant. Le sorcier essaya de recommencer mais cette fois les Vents se firent trop tournoyant pour lui et échappèrent à son contrôle, sans lui faire de mal heureusement, bien qu'il eût l'impression de voir des énergies multicolores claquer comme des fouets infernales.

Puis une détonation couvrit le fracas de la bataille et quelquechose faucha toute une ligne d'orque en armure sombre. Puis une autre déflagration de la même intensité fit de même avec une araignée aussi grande qu'une tente. Le gobelin qui la chevauchait chuta et fut piétiné par les gobelins que Reihnod avait mis en fuite. Une série de détonation plus légère se fit entendre et plusieurs gobelins montant des loups furent occis. Une pluie de carreaux taillés dans du bois noir vint achever des orques qui s'approchaient trop de la ligne des tireurs situé sur la colline où se situait le camps jaune et rouge. Les guerriers au pied de la colline se replièrent sur celle-ci tandis que les arquebusiers, les arbalétriers, aidé par un canon et un mortier, visaient et abattaient un à un tous les groupements de Peaux-Vertes qui se rapprochait ou qui tiraient avec leurs arcs primitifs sur les Impériaux. Les derniers assaillants survivants choisirent de fuir.

-Est-ce que je peux savoir pourquoi vous avez mis autant de temps?! explosa Reihnod à l'adresse des servants des machine de guerre.

-Ce n'est pas à vous de nous faire des réprimande, mais au général. répondit l'un d'entre eux.

-La dernière fois que je l'ai vu, c'était sa tête accrochée à la ceinture d'un énorme orque! Vous deviez ouvrir le feu dés que vous étiez à portée! Des vies auraient été épargnées si vous l'aviez fait! Dont celle du général peut-être!

-Les Peaux-Vertes ont lancé un rocher qui fait s'effondrer le piton rocheux sur lequel était positionné les machines. Nous avons dût descendre et les remonter, et ces engins sont très lourds.

Remettant à plus tard les réprimandes, les canonniers auraient très bien pût descendre la poudre et les boulets, Reihnod alla vers le sergent des arquebusiers et le félicita pour sa présence d'esprit d'avoir déplacé son unité pour la mener du pied de la colline jusqu'à sur le relief. A froid, ceci aurait pût passer pour une manœuvre élémentaire, mais en pleine bataille, avec l'excitation des combats et le mort pouvant venir à tous moments, il fallait garder assez de calme pour y penser.

Étant un Sorcier d'Améthyste, Reihnod ne savait pas guérir les blessés, mais devait libérer les esprits des combattants morts restés coincés dans leurs enveloppes charnelles, amis ou ennemis, ce qui arrivait parfois en cas de mort brusque. Il y en avait eût peu lors de cette bataille, il pût donc s'acquitter de sa tâche assez rapidement.

Puis il retourna dans la tente de guet, une tente plantée sur le bord rocheux de la colline et servant à prévenir les raids venant de ce côté. Il y retrouva le miroir enchanté, retourné pour qu'il puisse voir les combats s'étant déroulés au pied de la falaise. Reihnod le retourna pour parler de nouveau à son interlocuteur, Franz Goldslacher.

-Êtes-vous blessés? s'inquiéta celui-ci.

-J'aurais juste des hématomes au bras et au dos, j'ai de la chance de ne pas avoir d'os cassés. Le réveil sera douloureux demain.

-Avez-vous une idée du nombre de perte dans votre camp?

-La bataille s'est fini il y a moins d'une heure, rappela le Sorcier d'Améthyste, par contre je sais que notre général, Helmut Van Derval, est mort.

-Et qui dirigera le camp en attendant que l'on vous envoie un autre officier, si l'on vous en envoi un?

-Sans doute Magnus, le prêtre guerrier. Au fait, avant que les orques n'attaquent et nous interrompe vous n'avez pas eût le temps de dire pourquoi vous nous avez contactés.

-C'était pour vous prévenir d'un possible danger.

-Les orques? Merci mais nous étions au courant.

-Est-ce de l'humour?

-Celui très particulier de mon Collège.

-Je voulais dire que le dernier assassinat c'est passé à moins de vingt kilomètres et de vous tenir sur vos gardes. Mais je vous ai observé pendant le combat et...

-Vous m'avez observé? Depuis cette distance? Comment avez vous fait? coupa Reihnod

-Les seigneurs sorciers du Collège Doré, comme moi, ont appris à agrandir certains détails sur la surface des miroirs. Vous avez eût une bonne idée en retournant ce miroir pour me montrer la bataille.

-Il était normal qu'Aldorf soit mis au courant le plus vite possible si ce camp venait à tomber.

-Quoiqu'il en soit, vous m'avez donné une idée qui pourrait faire cesser les meurtres des nôtres. Merci.

Avant que Reihnod ne puisse répondre, la surface du miroir se troubla et redevint noir. Pour la première fois depuis qu'il cherchait à résoudre les assassinats, la douce lueur de l'espoir fit naître un sourire sur le visage de Franz.

Modifié par haldu
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Bon bon. Récit de bataille. Mmh. C'est bien, tu t'essayes à différents types de scènes, idéal pour se forger un style.

Commençons par les reproches (niark) :D

Quand tu racontes une bataille tu as généralement 2 options narratives :

1) Narrateur omnicient. Auquel cas la bataille est racontée dans sa globalité, avec l'évolution des différents fronts, les stats précises dignes d'un rapport WD, etc.

2) Narrateur interne. Tu suis un ou quelques soldats précis, et alors tu as un aspect plus confus qui correspond à ce que ressent le soldat au front.

Le problème, c'est que ta narration vagabonde un peu entre les deux. C'est facile pour nous faire passer des informations, mais du coup tu n'as pas l'ocasion de te lancer dans un travail véritablement littéraire, en travaillant sur ce qui correspond à la "caméra" d'un réalisateur de cinéma.

Ensuite, je trouve que tu devrais paser plus de temps sur tes dialogues. Tes phrases brèves à la "Les Experts Manhattan" nuisent à ton texte pour plusieurs raisons.

1) Ils ne font vraiment pas moyenageux.

2) Ils rendent ton style très plat.

3) Les dialogues sont l'occasion idéale de creuser des personnages. Or, tu passes à coté de cette occasion car tous les personnages s'expriment de la même manière.

Dernier reproche, une fois de plus, le personnage que tu introduis est réalisé de façon trop superficielle à mon goût. Tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il est sorcier de la mort et qu'il est mégatrotrofor (je caricature méchamment, mais c'est pour faire passer l'idée, ne le prends pas mal)

Sinon, je trouve maladroit de citer les noms des sorts du sorcier en les pompant dans les règles battle. Pour moi, les nos de sorts des règles de jeu (qu'il s'agisse de battle ou de jeu de rôles) sont métaphoriques, ils désignent les utilisations possibles des pouvoirs magiques, mais ne correspondent pas à des sorts existant dans le fluff. C'est un peu comme si tu écrivais "l'orque survécut grâce à sa sauvegarde d'armure 4+".

Je souligne quand même les points positifs :

Les déplacements du sorcier et ses différentes actons sont fluides et bien gérés.

La longueur de tes messages s'allonge, et ça fait du bien.

L'orthographe est aussi meilleur (mais j'ai quand même relevé 2-3 fautes...)

Pour le fond, je suppose que cettescène sert à introduire le personnage du sorcier, qui va sans doute se retrouver à enqueêter aux cotés de l'elfe.

Voilà, tu constateras que je consacre pas mal de frappes au clavier à commenter ton texte, alors j'espère que tu nous pondra une suite très prochainement :)

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J'ai pris note des critiques sur le langage. Jusque là, je ne comprenait pas trop ce qu'elle voulaient dire.

Voila la suite, bonne lecture :lol: :

V-Une Tour déserte

Une fois oreilles remises de la dernière séance du Haut-Conseil, Belannaer dût retourner gérer les affaires de la Tour Blanche. Les mages étant peu nombreux et les novices ayant terminés leurs apprentissages de la journée, la tâche la plus urgente, comparée aux autres tâches dont il devait s'acquitter, était d'annoncer à Sihanna qu'elle allait repartir en mission dans le Vieux Monde.

Belannaer la connaissait bien et savait que selon les habitudes de Sihanna , à cette heure, celle-ci était soit à la bibliothèque, soit dans la cour de la Tour où s'entrainait les archers de la milice. La bibliothèque étant plus proche de Belannaer, il s'y dirigea en premier.

Lors du trajet à travers les couloirs, Belannaer ne rencontra absolument personne. « Tant de mages et tant de Maîtres des Épées sont partis et les nordiques tiennent bon.» déplora le Gardien de la Tour. Arrivé dans l'antique et vaste salle parcourue de rayons garnis de vénérable ouvrages recouverts d'une poussière parfois millénaire, Belannaer ne vit qu'un apprenti penché au dessus d'un grimoire. L'archimage sorti de la salle et se dirigea donc vers la cour. Le trajet était un peu plus long, il aperçut donc deux autre mages.

Une fois sorti du bâtiment, Belannaer fut éblouit par le Soleil de midi, mais il entendit le vibrement caractéristique d'une corde d'arc. Une fois ses yeux habitués à la lumière, il aperçut une silhouette féminine qui arrachait des flèches d'une cible en osier.

Belannaer s'approcha. Bien qu'il eût parfaitement reconnu Sihanna, il avait la manie de détailler ses interlocuteurs. Il vit donc une silhouette mince qui mesurait environ un mètre soixante-quinze. En entendant son approche, Sihanna se retourna. Le vieil elfe détailla donc le visage de la jeune femme elfe. Elle avait des cheveux blonds qui encadraient un visage carré où brillaient des yeux verts émeraude. A vue d'œil d'elfe, elle était dans la cent-cinquantaine, ce qui correspondait à environ vingt-cinq ans selon selon les critères humains.

Ce fut Sihanna qui prit la parole: -Bonjour maître.

-Bonjour Sihanna.

Belannaer rentra immédiatement dans le vif du sujet.

-Je viens te dire que le Haut-Conseil vient de décider de t'envoyer en mission.

-Je pars dans le nord? demanda la jeune mage.

-Non, dans le Vieux Monde.

-Le Roi Phénix a demandé l'envoi d'une ost dans ces contrées?

-Non, tu y vas seule.

Belannaer expliqua la situation dans laquelle se trouvait l'Empire, embourbé contre des orques qui n'arrivaient pas à progresser mais qui refusaient de reculer, « un peu comme nous et les Nordiques » souligna-t'il,et expliqua ce qui arrivaient aux magiciens là-bas. Il vit l'expression sur le visage de Sihanna se teinter d'étonnement mélangé à un peu de peur.

-Vous voulez que j'aille au front d'une guerre contre des Peaux-Vertes enragés, traquer quelquechose qui tue les magiciens de toutes les races alors que je suis moi-même mage! Et seule de surcroît! s'offusqua Sihanna.

-Cela m'étonnerait fortement que tu sois seule. L'Empire à beaucoup de considération pour ses sorciers, ses dirigeants du moins, donc il devrait normalement te protéger. répondit calmement Belannaer

-Et pourquoi n'envoyez vous pas de Maître des Épées? Il pourrait me protéger aussi!

-Nous ne pouvons pas nous séparer de plus de soldats sans que cela ne devienne dangereux pour la sécurité d'Ulthuan. Et l'une des raisons pour lesquelles nous t'avons choisi est parceque tu est la meilleure combattante parmi les mages restés à la Tour.

--Et pourquoi une mage?

-C'est tout ce que nous pouvions envoyer. C'est ce que le Haut-Conseil à choisi, tu es donc obligée de respectée ce choix.

Ne pouvant rien répondre à cet argument, Sihanna demanda simplement: -Que devrais-je faire là-bas?

-Ce qui sera de circonstance, je ne peux absolument pas prévoir ce que tu y trouvera. Ah, j'oubliais, tu pars dans deux jours, juste le temps de régler quelques formalités.

Puis le Gardien s'en alla, en laissant Sihanna, qui commença immédiatement à corser la difficulté de ses exercices de tirs.

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Bon, c'est sans doute mieux que la précédente version (ne serait-ce qu'au niveau de la longueur)

Mais j'ai toujours un peu de mal avec ta manière de traiter les elfes. D'abord, tu dis que 150 ans correspondent à 25 ans humains. C'est vrai au niveau du côté "j'ai fait 1/4 de mon espérance de vie", mais ça va pas plus loin ; un elfe de 125 ans est déja bien plus expérimenté, sage et marqué par sa race qu'un humain de 70 balais.

Ensuite ton elfe parait très impulsive ; si tu veux lui donner ce caractère, pourquoi pas, mais cette impulsivité naturelle devrait être contrebalancée par son éducation (elle a plus d'un siècle, elle a reçu un enseignement à la Tour Blanche...)

Pour la forme pure, je trouve que ton style s'améliore dans la mesure où tu donnes quelques descriptions et où les dialogues s'allongent un peu. Mais il reste très peu étoffé : peu d'adverbes modérateurs, par exemple. Enfin c'est normal t'allait pas atteindre le niveua de Zola directement non plus :wink:

Sur les dialogues, ils informent au moins un peu le lecteur (on voit un peu le caractère vivace de ton héroïne) mais je trouve que tu pourrais personnaliser davantage le verbe de tes persos.

Voilà, on sent le progrès, on sent que tu t'affirmes, c'est bien :lol:

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Bon ben rebelotte ! :lol:

Je me rappelais de ce passage enfin de son dénouement bien qu'il ne me semblait pas que dans la première version elle soit si réticente et 'peureuse' à y aller seule ! Finalement, ça colle bien avec le personnage et j'attends vivement les premiers passages que je connais pas et que tu as pu mûrir !

@+

-= Inxi =-

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Mais j'ai toujours un peu de mal avec ta manière de traiter les elfes. D'abord, tu dis que 150 ans correspondent à 25 ans humains. C'est vrai au niveau du côté "j'ai fait 1/4 de mon espérance de vie", mais ça va pas plus loin ; un elfe de 125 ans est déja bien plus expérimenté, sage et marqué par sa race qu'un humain de 70 balais
Quand je disais 150ans=25ans je parlais en critère de ressemblance physique, pas de moralité.
Sur les dialogues, ils informent au moins un peu le lecteur (on voit un peu le caractère vivace de ton héroïne) mais je trouve que tu pourrais personnaliser davantage le verbe de tes persos.
J'en prends note (mais je l'ai pas fait dans ce passage là).
Je me rappelais de ce passage enfin de son dénouement bien qu'il ne me semblait pas que dans la première version elle soit si réticente et 'peureuse' à y aller seule !

Je me suis dit qu'elle est mage et qu'elle va traquer seule des tueurs de magiciens, donc elle a de quoi avoir un peu peur (mais elle comprendra son malheur que plus tard dans le récit)

Finalement, ça colle bien avec le personnage et j'attends vivement les premiers passages que je connais pas et que tu as pu mûrir !
Aller. Plus que ce chapitre, grandement modifié par rapport à la version originale, et un autre et tu pourras lire des nouveaux passages.

Bonne lecture <_< :

VI-Préparations

Le lendemain. L'aube se levait mais déjà une silhouette remuait la poussière qui recouvrait les livres de la bibliothèque, jusqu'à ce que, satisfaite, elle retire un volumineux ouvrage non empoussiéré d'un rayon près du sol. Sihanna s'assit sur un fauteuil près de la fenêtre pour profiter des premiers rayon du Soleil naissant. C'était à la fois un petit plaisir et une précaution, le vélin constituant les pages étant desséché, s'assoir à côté d'une torche revenait donc à s'exposer au risque que le livre s'enflamme.

En ouvrant le tome de cartographie à l'index, elle chercha le numéro de la carte du Wissenland. Elle l'étudia ensuite jusqu'à ce que le Soleil s'élève relativement haut au dessus de l'horizon. Puis elle rechercha les manuscrits traitant des orques et des gobelins.

Elle en trouva quelques dizaines. Elle écarta tous ceux parlant de l'invasion du seigneur de guerre gobelin Grom la Panse des Monts Brumeux. Ce qui lui laissait les trois quarts des livres et des rouleaux. Elle jeta un rapide à tous et garda ceux qui lui paraissait les plus concis. Et passa le reste de la matinée à étudier la vie des Peaux-vertes afin de trouver leurs forces et leurs faiblesses. Elle en avait besoin car la seule fois qu'elle en avait rencontrée, c'était lors de son précédent voyage dans le Vieux Monde, il y avait vingt-cinq ans, et ce n'était qu'une minuscule bande en maraude. Elle ne savait pas ce qui tuait les magiciens mais elle savait qu'elle allait rencontrer des orques et il valait mieux se préparer.

Belannaer la tira de sa transe: -Bonjour Sihanna.

-Bonjour maître.

-Je viens apporter des précisions sur ta mission. Déjà, le bateau qui t'amènera accostera sur les rivages de la Mer des Rêves demain, je t'y mènerais. Ensuite ce matin, un Sorcier Impérial nommé Franz Goldslacher, m'a contacté sur le miroir de Téclis. Il m'a demandé si nous envoyons de l'aide et si oui quelle serait-elle. J'ai répondu que nous envoyons une mage, j'ai donné ton nom et j'ai précisé que tu y irait seule.

-Et qu'a t'il répondu? demanda Sihanna sur un ton parfaitement calme.

-Il a donné quelques instructions. Une fois arrivée sur les rivages de l'Empire, tu devras te diriger vers Altdorf, et quand tu seras entrée dans la capitale tu le retrouvera au Collège Doré. Est-ce que tu sais comment t'y rendre, à ce Collège?

-C'est facile. Il y a une rivière multicolore à Altdorf, il suffit que je remonte son cours, et que je suive l'odeur au bout d'un certain temps. répondit la jeune mage sur un ton toujours aussi calme.

-Tu es beaucoup plus détendue qu'hier. fit remarquer Belannaer.

-De toute façon je vais aller là-bas, alors je me suis faite à cette idée cette nuit.

-« Si tu ne peux pas l'éviter, accepte le. », récita le vieil elfe. Tu as bien retenu les enseignements des philosophes.

-Puisqu'ils habitent au pied de la Tour, autant qu'ils servent à quelquechose. Donc je les écoute.

-C'est bien. J'ai affaire un peu partout alors si tu a besoin de me voir tu devras chercher dans tout le bâtiment. dit le Gardien de la Tour avant de quitter la pièce.

Les gargouillements émis par le ventre de Sihanna lui rappelèrent qu'il était le milieu de la journée et qu'elle avais peu mangée avant l'aube et pas du tout durant la matinée. Elle alla à la réserve pour chercher un peu de nourriture qu'elle mangea sur le chemin de sa chambre.

Sa chambre était une pièce de taille moyenne aux mur blanc avec une fenêtre donnant sur l'est. Elle était sobrement meublée d'un lit, d'une table et son tabouret et d'une étagère sur laquelle Sihanna entreposait ses habits, pliés, ainsi que quelques autres objets personnels.

L'elfe prit un sac de toile sur l'étagère dans lequel elle mit des habits, une carte de l'Empire qu'elle avait emportée de le bibliothèque, sa dague, son carquois, où était déjà placés son arc et ses flèches. Puis elle regarda son diadème d'argent orné d'une pierre de jade.

Elle était une archère-mage, cet ornement était le symbole de son rang et normalement elle devait le porter lorsqu'elle sortait de la Tour, bien que ce soit plus une question de prestige que d'obligation. En mais lors de son précédent voyage dans le Vieux Monde elle l'avait déjà perdu au mains, ou pattes, d'hommes-bêtes très nombreux ayant tous des têtes et des queues de rat. Elle avait toujours soutenue que c'étaient les mythiques Skavens, ce qui n'avaient pas convaincu une grande partie des mages, bien que Belannaer et Téclis lui-même l'ai cru.

Finalement elle décida de laisser son diadème à la Tour. Elle vérifia qu'elle n'avait rien oubliée, la nourriture et l'argent étant généralement emporté le jour du départ.

L'après-midi ne faisait que commencer. La jeune mage s'entraina à lancer des sorts simples mais qui pourrait s'avérer très utiles. Elle interrompit son entrainement quand le Soleil fut à mis chemin entre son zénith et l'horizon. Elle se dirigea alors vers la chapelle.

Une fois arrivée devant les portes de la pièce, elle contempla celles-ci. Elles étaient couvertes d'un magnifique bas-relief sculpté dans le bois représentant le Dragon-Monde; C'était un véritable chef d'œuvre. Puis elle osa pousser les portes et se retrouva dans le pièce sacrée.

Des vitraux représentants diverses scènes de mythologie elfique étaient placés de manière à ce que la lumière en éclaire toujours au moins un lors de la journée. La pièce était dallée de marbre blanc strié de veines bleues. Les statues des dieux se situaient dans les alcôves richement décorées de gemmes et d'or pur. Sihanna se tint devant la statue d'Ishaa. Un vitrail représentant le combat entre Khaine, le dieu du meurtre, et Vaul, le dieu des forges, envoyant ses couleurs sur la statues d'albâtre. Cette lumière l'habillait comme le Soleil sur la Monde.

Sihanna s'agenouilla devant cette divinité bienfaitrice et demanda humblement son aide pour la mission à venir, jusqu'à ce que le dernier vitrail arrête d'être éclairé par la lumière solaire. Alors Sihanna retourna dans sa chambre pour y dormir peut être la dernière fois en Ulthuan.

Modifié par haldu
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Invité SilverInTheDark

'Jai dit chateau volant pas flottant. Ce n'est donc pas une Arche Noire.'

Non mais c'est bon ne le prend pas au sérieux je joue les naifs lecteurs un peu enfantins.

Au passage les arches noires sont bien des châteaux volants.

Modifié par Inxi-Huinzi
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Voici la suite de l'histoire, modifiée par rapport à la version originale. C'est également le dernier chapitre que j'ai posté sur le précédent sujet avant qu'il ne se fasse effacée. Après, il n'y auras donc plus que des chapitres 100% nouveaux :) . Dernière précision, les fautes de syntax du capitaine qui apparaitra sont volontaires. Bonne lecture :wink:^_^ :

VII-Le départ

Alors que l'aube se levait, deux cavaliers émergèrent du labyrinthe de sorts et de piège entourant la Tour Blanche de Hoeth. Ils se tournèrent vers l'ouest, laissant le Soleil se lever dans leurs dos pour se diriger vers la Mer des Rêves.

Le voyage se déroula silencieusement et vers le milieu de la matinée, le binôme arriva en vue d'une rivière.

-Ce petit fleuve se jette dans la mer. Si tous c'est passé comme prévu, le lieu de rendez-vous sera l'embouchure. déclara Belannaer.

-Au fait, comment s'appelle le capitaine et le bateau? demanda Sihanna

-Le bateau s'appelle L'Étoile d'Argent, et si tu veux savoir, c'est un bateau de commerce. Et le nom du capitaine est Haldu.

-C'est un joli nom.

Les deux cavaliers longèrent le lit de la rivière à travers la plaine puis en passant sous les frondaisons d'une forêt. Peu avant que le Soleil n'atteigne son zénith, ils sortirent des bois et aperçurent un petit bivouac sur la plage. Des marins elfes y discutaient assis sur les bancs de barques tirées sur le rivage ou jouaient aux dés sur le fond d'un petit bateau sans voile à fond plat retourné. Non loin du rivage, un long bateau blanchi à la chaux avait jetée l'ancre. En apercevant les cavaliers, un petit de groupe de marins s'avança.

Belannaer les salua poliment avant de demande:

-Qui est le capitaine Haldu?

-C'est moi. fit l'elfe à la tête du groupe. Vous devez être Belannaer, et la jeune fille à côté Sihanna, c'est bien ça?

Sihanna examina rapidement le capitaine. Elle le trouvait très beau.

-C'est bien nous. répondit le Gardien de la Tour

-Normalement, je dois amener Sihanna au Vieux Monde si j'ai bien compris.

-Vous avez compris.

-Je vous suggère de faire vos adieux rapidement, la marée va bientôt baissée.

Après quelques adieux qui n'étaient pas froids mais qui n'étaient guère émouvant non plus; Sihanna mit pied à terre, tandis que les marins poussaient les barques dans les flots; Haldu alla aider ses matelots à retourner l'embarcation à fond plat et à la pousser à moitié dans la mer. Puis il s'avança vers Sihanna.

-Si vous emportez votre cheval, il faudra le faire monter là-dedans.

-Pas de problème. répondit la jeune mage

Elle tira son cheval par la bride jusqu'au petit bateau et l'y fit monter. Puis elle dut aider les marins à pousser l'embarcation dans la mer jusqu'à ce qu'ils aient de l'eau jusqu'aux genoux. Ils alors purent monter dedans et continuèrent d'avancer à l'aide de longues perches qui touchaient le fond. Une fois arrivés devant L'Étoile D'argent, Sihanna remarqua les manœuvres des barques autour. Les marins restés à bord du bateau lançaient des cordages que les occupants des barques attachaient à l'emplacement prévu pour les rames. Puis les barques étaient hissées jusqu'au bastingage de L'Étoile D'argent, où les matelots sautaient sur le pont pour aider à monter les barques suivantes, et les occupants des ces barques sautaient à leurs tours sur le pont pour aider à hisser d'autres barques. Le bateau à fond plat fut élevé en dernier car il était préférable d'utiliser la force de l'équipage au complet pour soulever une petite barge, dix elfes et un cheval. Sihanna sauta à son tour sur le pont, et après quelques manœuvres difficiles, elle réussit à faire descendre son cheval. Elle le confia à l'un des marins, qui l'emmena dans la cale, le bateau étant équiper pour transporter les animaux.

Puis L'Étoile D'Argent leva l'ancre sous le regard de Belannaer qui n'avait pas bouger depuis qu'il eût dit ses adieux à Sihanna. Le bateau abaissa sa grande voile blanche où la rune Céloi était cousue en bleu d'outre-mer. Quand l'archimage ne pût plus le suivre du regard, il fit faire demi-tour à son cheval pour retourner à ses responsabilités dans la Tour Blanche.

Tandis que le bateau s'éloignait de la côte, Sihanna regardait disparaître le côte jusqu'à ce qu'elle ne soit qu'une grosse ligne irrégulière sur l'horizon. Le bateau vira alors en direction du sud-ouest;

Quand le capitaine Haldu eut finit de donner ses ordres, il ordonna à l'un de ses lieutenants de prendre le gouvernail de L'Étoile D'Argent et s'approcha de Sihanna.

-On m'a dit que je devais vous emmener dans le Vieux Monde, mais on ne m'a pas dit pourquoi.

-Qui « on »? répondit la mage.

-Belannaer.J'ai reçu un pigeon voyageur avec un message signé de son nom. M'est avis que vos pigeons son un peu magiques. Celui-là me connaissait pas et m'a pourtant trouver. Pourquoi aller dans l'Empire?

-Qui vous a dit que je devais m'y rendre? Je pourrais très bien débarquer en Bretonnie.

-Pas vraiment, je dois accoster à Marienburg et je pense que votre maître le savait.

-Oui, je dois bien aller dans l'Empire. Je vais vous expliquer pourquoi.

Après une rapide explication, Haldu déclara:-Vous allez combattre une chose qui justement tue ce qui vous ressemble, vous n'avez pas un peu peur?

-Si un peu. Mais maintenant que je suis ici, je ne pense pas que vous aller me laisser débarquer en dehors de Marienburg.

-Bien sûr. C'est plus intelligent pour moi et mon équipage. Il ne faut pas contrarier les mages de Saphéry.

-Donc je n'ai plus qu'à me faire à l'idée.

Changeant de sujet, Sihanna demanda:- Pourquoi n'êtes vous pas dans la flotte au nord? Les généraux recrutent tous les capitaines qu'ils peuvent.

-Je ne suis pas militaire professionnel, et ce n'est pas la période de l'armée où je rejoint les lanciers. En plus, je trouve que la guerre, c'est moche. Je suis sûr qu'une partie des Nordiques qui nous attaque ne le font pas pour leurs dieux sombres mais pour ramener de quoi faire vivre leurs familles dans le Nord.

Ils continuèrent de discuter de la guerre pendant quelques temps, puis ils parlèrent un peu de tout, la discussion dérivant et changeant souvent de sujet. Sihanna pût apprendre quelques petites choses sur le capitaine Haldu, par exemple qu'il avait fait un voyage dans l'île lointaine de Nippon et qu'il s'y était fait un ami du nom de Yamoto Kadératé.

Deux jours plus tard, avec l'aide de Sihanna qui avait accepté d'utiliser les Vents de la Magie pour gonfler la voile, L'Etoile D'Argent atteint Lothern et traversa les trois portes qui séparaient les Mers Intérieures de l'océan. Une fois que la ville de Lothern commença à rétrécir sous l'effet de l'éloignement du bateau, Sihanna eût réellement l'impression de partir.

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  • 2 semaines après...

Ca fait plaisir la foule de commentaires que j'ai reçu. Je vais être obligé de faire du double post, à cause de ça je vais être exclus du forum alors que je n'aurais rien fais de mal, donc je vais douter de toutes mes actions à l'avenir, donc je vais foirer mes études, donc je vais me retrouver au chômage à 18 ans, donc je vais me retrouver SDF, et je finirais par mourir d'une overdose de crack que je prendrais pour oublier ma condition à 23ans. Merci beaucoup. :)

Bon j'arrête mon scénario :wink: et voici la suite, bonne lecture :) :

VIII-Le carrefour

Lucius commençait à maudire le froid quand le vent retomba. Il fit avancer un peu son cheval pour se mettre en plein Soleil.

-Comment l'air peut il être si froid alors que nous sommes en été? murmura-t'il à lui même

Comme tout bon Sorcier Flamboyant, il appréciait la chaleur et le feu plus que tout, et ce qui se rapportait à sa définition du froid correspondait à une brise rafraichissante pour les escorteurs qui l'accompagnait. Inutile de préciser que Lucius rechignait particulièrement quand il s'agissait de sortir d'un bâtiment en hiver sans emporter une torche. Par contre, lorsqu'il était au Soleil, l'énergie flamboyante qui en découlait lui permettait de supporter la température comme n'importe qui.

-Est-ce que l'un d'entre eux vient?! Cria-t'il à l'adresse d'un de ses gardes posté sur une colline.

-Personne messires!

-Mais qu'est-ce qu'ils font? Ils auraient dût être ici aux aurores.

Lucius regarda autour de lui. Lui et ses cavaliers étaient situés sur un carrefour d'une route mal entretenue. Les pavés étaient irréguliers et à plusieurs endroits la voie laissait place à de la terre battue. Au croisement, un vieux poteau en bois vermoulu indiquait quatre destinations différentes. Et à part ceci, rien d'autre que la forêt qui entourait la petite clairière du carrefour et cette colline sur laquelle ne poussait rien d'autre que des fleurs et des champs et des buissons. Le paysage avait plût au sorcier au début mais maintenant, après trois heures à attendre immobile sur sa selle, il en avait assez.

-Alerte! cria la vigie sur la colline.

-Quoi?! Que se passe-t'il?! demanda le sorcier

-Des morts-vivants!

-En plein jour? Chargez vos armes! Tenez-vous prêts à vous battre!

Puis le sorcier se rappela soudain qu'ils n'étaient que six.

-Tenez-vous surtout prêt à vous repliez si ils sont trop nombreux!

A peine eût-il finit sa phrase qu'un des morts apparut sur un des chemins. Ils portait une longue robe noire avec un capuchon rabattu qui ne laissait voir que la face son crâne. Il tenait une faux dans les replis de sa robe, à l'emplacement de sa main, et les rennes de son cheval noir de l'autre main voilée. Lucius sentit une énergie macabre se diffuser autour du cavalier décédé. Il remarqua également que les chevaux de son escorte restaient étonnement calmes. Cinq autre spectres montés apparurent derrière lui, entièrement cachés par leurs habits noirs.

Alors que les soldats épaulaient leurs arquebuses à répétition, une voix forte cria.

-Ne tirez pas!

Intrigués par cette voix parfaitement humaine, les escorteurs ne tirèrent pas mais se gardèrent bien d'abaisser leurs armes. Le squelette porta sa main à la tête. Il enleva son capuchon, laissant apparaître des cheveux noirs, puis ramena sa main vers le visage et enleva le masque qui le recouvrait, montrant ainsi un visage de chair vivante. Derrière lui, les autres cavaliers se décapuchonnèrent, laissant voir leurs visages humains.

-Ce n'est qu'un déguisement. fit le cavalier de tête en faisant avancer son cheval. Reihnod Van Kheisel, se présenta-t'il, vous devez être Lucius Heitburg.

-Effectivement. Quel est la raison de se déguisement?

-Les bois ne sont pas sûrs. Des hommes-bêtes et des bandits rôdent. J'utilise ce masque pour les effrayés. Vous avez vu qu'il était efficace de loin. Mais de près...

Il l'enfila et Lucius remarqua que les yeux se voyaient sous le masque.

-Désolé pour le retard, continua Reihnod, nous passions à proximité d'un camp quand nous avons entendu leurs éclaireurs revenir en criant que des orques approchaient. Nous avons bien sûr décidé de rester les aider.

-Et qu'est-il arrivé au camp?

-Il a survécu, ainsi que la moitié de ses soldats mais la bataille à été longue. Tout se serait très bien passé si quelquechose n'était pas apparu derrière l'artillerie et ne l'avait pas détruite après avoir tué tous ses servants.

-Et c'était quoi cette chose?

-Je ne pourrais le dire. J'ai juste vu que c'était très grand et que ça avait des ailes dans le dos mais tous c'est passé en une seconde. Cette chose est apparue, a causée une forte explosion, dont j'ai senti l'énergie maléfique qui s'en dégageait, puis quand la fumée à commencer à se dissiper, elle avait disparue. Mais je n'ai pas pût m'y attarder. Sans les canons, les Peaux-Vertes se sont rapprochés très vite de nos lignes et la mêlée s'est rapidement engagée. Moi et mon escorte avons préféré rester à l'écart et soutenir nos alliés à distance. Après le combat j'ai dût restés pour libérer les esprits restés coincés dans leurs corps. Il y en avait beaucoup, j'ai donc mis du temps pour finir ma tâche. Dés que je le pourrais, il faudra que je fasse un rapport à nos seigneurs. Je ne sais pas si la chose qui a détruit l'artillerie n'apparaitra plus, mais si elle revient, c'est très grave. J'ai senti quelle manipulait la magie du Chaos, ce qui signifierait que les orques se serait alliés aux armées des Dieux Sombres.

Lucius ne répondit rien à ces paroles. Il réfléchit quelques instants puis déclara finalement:

-Ce n'est pas à moi de prendre une décision là-dessus.

L'escorte de Reihnod se mêla à celle de Lucius, et ils attendirent sans prononcer un mot pendant quelques temps, puis le silence devenant pesant, les hommes se mirent à discuter de tout et de rien, de leurs contrées natales, de leurs exploits sur le champ de bataille, de leurs voyages et de plein d'autres choses. Pendant que les escorteurs continuaient de sympathiser, Reihnod avança son cheval vers celui de Lucius.

-J'espère qu'elle a une bonne excuse pour arriver avec tant de retard. annonça le Sorcier d'Améthyste.

-Mais elle en a une, répondit l'autre sorcier, elle a été blessée au combat. Jusqu'à il y a encore quinze jours, elle délirait. Son escorte doit sûrement chevauchée lentement afin de la ménager. Je suis même surpris qu'on fasse appelle à elle.

Le temps passait, le Soleil atteint son zénith puis commença sa lente descente. Tous les cavaliers avaient mis pied à terre et se dégourdissaient les jambes, sauf la vigie, qui avait changée, qui restait montée pour avoir un point de vue plus haut. Lucius et Reihnod discutaient de leurs expériences du combat, qui se résumaient chacun aux séances d'entrainement de contrôle des arcanes agressives à quelques leçons d'escrime et à quelques combats contre les Orques qui avaient eût lieux sur ce front. Les deux sorciers avaient récemment finit leurs apprentissages.

Soudain la vigie cria:

-Ils approchent! La sorcière est là!

-Il était grand temps, dit Lucius à Reihnod, j'attends ici depuis l'aube.

Peu de temps après un groupe de cavaliers sorti des bois, mené par une jeune femme vêtue de la robe blanche des sorciers du Collège Lumineux. Après quelques salutations d'usage, elle se présenta.

-Je suis Loanna Donauer.

Tandis que les escorteurs formaient un carré autour des sorciers, Lucius approcha son cheval de celui de Loanna.

-Est-ce que je peux connaître la raison de ce retard? demanda le Sorcier Flamboyant sur un ton qui tenait plus de l'ordre que de l'interrogation.

-Eh bien, est-ce que vous saviez que j'ai été blessée il y a trois semaines? Et qu'il y a encore quinze jours je délirais?

-Oui.

-Les escorteurs qui m'accompagnent viennent du même camp que moi, et eux aussi ils en sont parfaitement au courant. Ils pensent que je ne m'en suis pas encore totalement remise et ils m'ont forcés à faire de nombreux arrêts et à progresser lentement.

N'attendant plus personne, le groupe de cavaliers se mit en marche et emprunta le chemin le chemin désigné par l'une des flèches du poteau en bois vermoulu, celle où il était marqué « Altdorf ».

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Et le nom du capitaine est Haldu.

-C'est un joli nom.

Ou pas :wink:

Désolé pour le retard dans le commentaire mais j'ai dû m'occuper de ma vie IRL ! Quelle peste celle là :)

Bon pour le fond, y a du manque de relecture et en preuve je vais dire ça :

alliés à distance. Après le combat j'ai dût restés

Pour le fond, on a donc le départ mais surtout la présentation d'un nouveau personnage voire presque deux. Je pensais que le sorcier allait mourir mais en fin de compte il est toujours là. Voyons ce que tu leur réserves !

@+

-= Inxi =-

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Bonjour !

J'avoue ne pas trop savoir quoi dire...

L'histoire avance un peu et c'est sympa. Après les trucs qui me dérangent sont toujours les mêmes : une grammaire et un orthographe peu soignés et un style très sobre.

Mine de rien, c'est important d'enrichir ton écriture car on lit tellement vite qu'on ressent pas grand chose. Par exemple lorsque les soldats ont peur des bois tu nous explique leur frayeyr en une ligne, ce qi n'est pas suffisant pour instaurer une véritable ambiance.

Je pense que tu devrais un peu plus t'enflammer, oser tenter des trucs dans ton style.

Encore un truc tu as une narration visiblement très influencée par la télé/cinéma, avec des descriptions très visuelles (genre pour expliquer le stress des soldats, tu expliques qu'ils lèvent leurs armes). L'interêt d'un texte écrit, c'est de pouvoir aller au-delà du visible ! N'hésite pas à faire des paragaphes entiers sans le moindre élément visuel !

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  • 2 semaines après...

Bon, voilà la suite. Si quelqu'un trouve qu'il y a des choses qui ne sont pas crédibles, merci de ne pas le signaler et d'attendre le chapitre suivant pour comprendre pourquoi ces choses sont là.

Bonne lecture :whistling: :

IX-Un vrai cauchemar

Malgré le fait que ce soit la nuit, la lumière projetée par les deux lunes, Mannslieb et Morrslieb, permettait à Wilhelm Stahl d'avoir une vision relativement claire de la forêt dans laquelle il se trouvait. Mais les lunes ne brillaient pas assez pour permettre au jeune Sorcier Céleste de repérer la menace. L'épée au clair, il se retournait sans cesse, espérant et redoutant se retrouver en face du danger. Il l'espérait parcequ'il pourrait mettre un visage sur sa peur, mais le redoutait parcequ'il savait que cette chose était beaucoup plus puissante que lui.

Soudainement les ombres autour de lui se firent de plus en plus sombres. Resserrant sa main sur la garde de son épée, il n'osait plus bouger à cause de sa peur. La chose était proche de lui!

Soudain, il sentit un rapide déplacement d'air derrière lui. Il se retourna rapidement et vit sur le sol le corps d'un de ses compagnons. Wilhelm se pencha doucement et posa la main sur le coup de l'homme allongé par terre. Il était mort. Puis le sorcier entendit un déplacement derrière lui. Il se retourna rapidement, l'épée tendue devant lui, et se retrouva face à face avec du vide. Puis il entendit d'autres déplacements dans son dos, il se retourna mais ne vit toujours rien. Il sentit de nouveau un déplacement d'air et fit encore volte-face. Ce manège dura encore longtemps. La chose jouait avec lui.

Puis soudain, le sorcier sentit un souffle chaud sur son coup. Il se retourna rapidement une fois de plus. Cette fois, le danger s'était lassé de son propre jeu, il se tenait en face de Wilhelm!

Le jeune sorcier fit un pas en arrière et contempla enfin se qui le menaçait. Mais il ne put voir que le contour de la silhouette qui devait mesurer près de trois mètres de haut et les ailes de chauve-souris sur son dos qu'il tenait déployées. Tout le reste était plongé dans une ombre profonde, vu que l'ennemi se tenait avec les deux lunes dans le dos.

Rassemblant le peu de sang-froid qui lui restait, Wilhelm invoqua les Vents d'Azyr et lança tous les sortilèges qui lui passaient par la tête. La silhouette resta immobile et se contenta d'agiter la main en marmonnant des paroles dans un langage qui écorchait les oreilles du sorcier, ce qui dissipait les sorts les uns après les autres. A chaque sort bloqué, Wilhelm perdait un peu plus son calme, jusqu'à ce qu'il renonce à lutter et tourna les talons pour s'enfuir en criant a travers la forêt.

Wilhelm courra sans s'arrêter jusqu'à ce qu'il soit trop essoufflé pour continuer. Il jeta un coup d'œil derrière et lui fut soulagé de voir que son adversaire n'avait pas eu l'air de le suivre. Il s'assit sur un rocher pour rassembler son calme et son souffle et réfléchit à ce qu'il pouvait faire. Puis il entendit un long hurlement derrière lui. Il pâlit et fut tétaniser. Un deuxième cri le poussa à regarder. Derrière lui, un arbre luisait d'une lueur qui passait constamment du bleu au rose bien que le tronc lui même fut rouge écarlate, mais surtout un visage qui était tous sauf humain s'était gravé dans l'écorce, juste en dessous du feuillage! La gueule poussa un troisième mugissement de rage, découvrant d'immense crocs de bois. Tout autour du sorcier, d'autres arbres commençaient à être atteints par le mêle phénomène!

Oubliant toute fatigue, le jeune sorcier quitta ce lieu maudit en courant aussi vite qu'il le pouvait et continua sa course jusqu'à ce qu'il trébuche sur une racine. En se relevant, il vit qu'un autre arbre commençait à luire. Soudain une tête avec des cornes naissant sur les tempes apparut juste devant son visage. Le visage de son ennemi! Un visage de démon! A la lumière émise par l'arbre, Wilhelm distingua des traits cruels sur un visage bleu sombre et des yeux jaunes qui le fixaient intensément.

Malgré sa peur, Wilhelm vit une occasion d'en finir et porta un un violent coup d'épée devant lui. Le démon arrêta l'attaque avec une de ses cornes et répliqua en envoyant un revers de sa main au jeune sorcier. Le coup était très puissant et il fit tomber l'humain. Le démon se laissa tomber de la branche très épaisse à laquelle il s'était accroché avec sa longue queue serpentine. Wilhelm eu juste le temps de ses relever avant de voir, le médaillon autour du cou de son ennemi briller, son adversaire prononcer une formule magique qui forma une immense boule d'énergie multicolore, et de voir cette boule être lancée vers lui. Le Sorcier Céleste essaya de bloquer ce pouvoir mais l'énergie magique manipuler était trop puissante. Il l'a reçu de plein de fouet et fut propulsé contre un arbre.

Sonné, il vit juste le démon lui enserrer la taille avec son immense queue avant de prendre son envol. Le vent frais qui le fouetta doucement lui redonna rapidement toutes ses capacités mentales. Luttant du mieux qu'il pouvait contre la panique, Wilhelm rassembla ses forces pour lancer un ultime sort. Mais ce dernier fut de nouveau bloquer par son adversaire. Puis le démon resserra sa queue autour de sa proie jusqu'à ce qu'il entende des gémissements de douleur, puis il s'adressa à celle-ci d'une voix grave:

-Regarde la lumière en bas. C'est le camp d'une de vos misérable armée qui brûle, et c'est grâce à moi. Si tu ne restes pas tranquille jusqu'à ce que je me pose, tu sais maintenant ce qui t'arrivera.

Wilhelm le croyait sur parole mais il n'avait pas non plus envi de savoir où il était amené. Il jugea rapidement l'altitude et estima qu'ils volaient assez bas pour qu'il puisse survivre en cas de chute. Ayant perdu son épée lorsqu'il avait été écrasé contre l'arbre, il n'eût qu'un choix pour faire lâcher prise à son ravisseur: il mordit sa queue de toute ses forces.

C'eut l'effet voulu. Dans un cri de douleur, démon laissa chuter sa proie qui tomba dans le vide sur quelques mètres. Heureusement pour celle-ci, sa chute se finit sur un tas de terre battue, ce qui amorti l'impact. Wilhelm se releva en se tenant l'épaule et en chancelant, et, d'un pas mal assuré, essaya de descendre du tas. Mais il trébucha et roula jusqu'au pied de l'amas pour se retrouver au fond d'un trou. A ce moment, le ciel se dégagea entièrement et laissa passer la lueur des lunes. Le sorcier pâlit en reconnaissant le symbole au fond du trou. C'était un des trou dans lesquels les magiciens étaient assassinés!

Au moment où il en sortait, un rocher surgit du sol pour lui barrer le passage. Puis d'autres roches émergèrent autour de lui, le condamnant à rester coincé dans le trou. Puis le sorcier entendit un bruit mat derrière lui. Il se retourna et vit que le démon avait atterri.

Ce dernier l'attrapa par la gorge, le souleva à la hauteur de son visage, puis plaqua le sorcier contre un rocher. Puis le démon tira une grande épée d'un fourreau qu'il portait accroché à son pagne. Cette épée laissait partir une fumée verte qui se luisait dans le noir. Wilhelm vit dans une succession d'image l'arme maléfique s'abattre en direction de sa gorge. Satisfait, le démon laissa tomber sa victime.

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Coucou !

Bon, pas grand chose à dire. C'est une scène psychédélique d'assassinat.

Je trouve que ton style s'etoffe et ça fait plaisir :innocent:

Mais relis toi, y'a plusieurs passages où il manque des petits mots (genre conjonctions, déterminants...)

Voilà sur la forme c'est cool mais sur le fond on a un peu l'impression que l'histoire stagne ; depuis le début l'enquête a pas progressé d'un poil. C'est frustrant !

Attend une suite :whistling:

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on a un peu l'impression que l'histoire stagne ; depuis le début l'enquête a pas progressé d'un poil. C'est frustrant !
D'accord, j'abrégerais un peu.

Voilà la suite, désolé si c'est un peu court, ce n'est qu'un passage de transition avant que l'action ne commence (ce qui ne seras dans pas si longtemps que ça).

Allez, c'est à vous de lire maintenant: ^_^

X-En route!

Wilhelm se réveilla sur son lit de camp, le front couvert de sueur et le cœur battant rapidement.

« Un cauchemar, ce n'était qu'un cauchemar. » pensa-t'il. Cependant, il savait que les rêves des Sorciers Célestes pouvaient être des visions de l'avenir, mais ce n'était systématique. Wilhelm frissonna à l'idée que son cauchemar pourrait devenir réalité, puis il écarta cette pensée immédiatement.

Jetant un coup d'œil hors de sa tente, il constata que le halo de l'aurore commençait à pointer par dessus l'horizon. Toutes tentatives de se rendormir étaient donc vaines. Il décida alors de prendre un peu d'avance sur ses tâches de ce matin.

Le Soleil était encore en train de se lever tandis que Wilhelm achevait de seller son cheval. Il accrocha un sac et une couverture roulée à l'arrière de la selle. Il avait pris son petit déjeuner et avait déjà finit ses tâches, car ils les avaient commencer la veille. Il s'assit et attendit que les escorteurs du camps aient finit leurs préparatifs.

Il vit passer une vigie. Quelques minutes plus tard, il revit passer une vigie et remarqua que c'était le même homme. Il n'y avait plus qu'une vigie par nuit. Ce camp n'avait jamais été attaqué et la discipline qui y régnait avait finit par disparaître. Ce relâchement ne plaisait pas au sorcier. Bien sûr, l'ambiance y était très agréable mais l'innatention des soldats était dangereuse car ils ne seraient absolument pas près à réagir sur ils étaient attaqués. Ce qui avait failli se produire. Un groupe de gobelins s'était approché du camp mais ils s'étaient arrêtés à environ deux-cents mètres, s'étaient mis à se quereller pour savoir « cé ki le chef » et s'étaient entre-tuer jusqu'au dernier sous le regard incrédule des humains. Pendant cet événement, Wilhelm avait confié au prêtre-guerrier du camp que parfois il se sentait inutile, ce à quoi le prêtre avait répondu « Parfois la Paix de Sigmar est un combat »

Sans l'indiscipline des gobelins, le camps aurait peut-être été rasé, et malgré cette pitoyable tentative d'attaque, la discipline n'avait pas été rétablie. Le capitaine qui dirigeait le camps s'y était même laissé aller.

Toujours pencher sur ses pensées, Wilhelm en fut tiré par le bruit des sabots qui approchaient. Il leva la tête et aperçut ses escorteurs qui tiraient leurs chevaux par la bride. Le sorcier les salua et vérifia si ils avaient finis leurs préparatifs, ce qui était le cas. Wilhelm monta en selle et dirigea vers la sortie du campement.

-Allez, en route! s'exclama le Sorcier Céleste

-N'avez vous pas à régler certaines choses avec le commandant? demanda l'un des escorteurs. Vous êtes le seul sorcier à quinze kilomètres à la ronde. Il ne sera pas facile de vous remplacer.

-J'ai déjà tout régler hier soir avec le capitaine et, franchement, je ne l'apprécie pas beaucoup et je n'ai pas du tout envie de le revoir. Allez on y va. répliqua Wilhelm sur un ton acerbe

Sur ce, il éperonna son cheval, qui partit au galop, forçant ainsi les escorteurs à le suivre.

Les cavaliers trottèrent jusqu'à ce que le Soleil atteigne le milieu de son ascension. A ce moment, le groupe arriva à l'intersection d'une route bien entretenue située dans une plaine. Une forêt commençait à environ trois-cents mètres en direction de la partie de la partie unifiée de la route. Ils attendirent pendant quelques minutes avant de voir un groupe assez conséquent de cavaliers sortirent de sous la frondaison des forêts. Moins de deux minutes plus tard, le grand groupe avait déjà rejoint le petit.

-Eux sont arrivés à l'heure, au moins! envoya le cavalier de tête du groupe sorti de la forêt à l'adresse des deux cavaliers derrière lui.

Puis il se retourna vers Wilhelm

-Je m'appelle Lucius Heitburg, Sorcier Flamboyant, se présenta-t'il, et voici Reihnod Van Kheisel, Sorcier d'Améthyste, dit il en désignant du bras l'intéressé, et Loanna Donauer, Sorcière Lumineuse.

-Je suis Wilhelm Stahl, Sorcier Céleste, se présenta-t'il à son tour.

Rapidement les cavaliers organisèrent une nouvelle formation. Les sorciers au centre et les escorteurs autour. Une fois en rangs, le champion à la tête du groupe regarda le panneau en bois à l'intersection et dirigea les cavaliers en direction d'Altdorf.

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Le capitaine qui dirigeait le camps s'y

Aie. Attention aux petites fautes toute bête comme celle-ci !

Alors tu dis toi-même que c'est un passage de transition donc comme d'hab', j'aurais pas grand chose à dire. Je vois juste qu'on perd un peu l'autre personnage de vue ce qui me fait dire que ce sorcier là est au moins aussi important que la fille elfe. Un passage marrant néanmoins avec les gobelins qui se battent entre eux mais même pris par surprise, je sais pas s'ils auraient gagné. Bref, de bonnes idées et voyons où tous ces sorciers vont aller !

@+

-= Inxi =-

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Ben, pas grand chose à dire, on a encore un personnage supplémentaire...

Perrso, je commence à vraiment avoir du mal à tous les retenir, paske en gros, depuis le début, chacun de tes posts sert à introduire un nouveau personnage ! En plus, du coup, les différents extraits n'aparraissent pas vraiment liés entre eux.

Alors au risque de me répéter, calme un peu ta profusion de sorciers (doit bien en avoir 9 différents depuis le début de l'histoire) et fait avancer un peu l'enquête. ^_^

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Salut,

J'ai commencé à lire ton texte depuis le début.

J'ai remarqué que ton style s'améliorait petit à petit. C'est encourageant, car je trouve aussi que certains dialogues et scènes font un peu creux: c-à-d qu'ils manquent d'adjectifs et de comparaisons pour permettre à notre imagination de mieux s'évader. Use du vocabulaire des couleurs, des textures, des sons, des odeurs, des sensations, des émotions, des gouts ...

Bonne continuation.

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