Inxi-Huinzi Posté(e) le 25 août 2011 Partager Posté(e) le 25 août 2011 [quote]Qu'est-ce que vous pouvez nous à propos de ces assassins?[/quote] Manque un mot ! Pour le fond, j'aime ! J'avoue que je suis content qu'il ait vu venir l'embuscade ! Du coup ils vont peut être arrivés à s'en sortir ! Par contre ceux qui ont bu le sang du démon sont un peu plus mal si à chaque fois qu'ils ferment les yeux, ils se retrouvent avec lui @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 9 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 9 septembre 2011 Voilà la suite. Vous attendiez l'embuscade, mais non! Si j'utilise une guerre en toile de fond, il faut que je l'utilise de temps en temps. Et c'est ce que je fais là. Bonne lecture [img]http://r27.imgfast.net/users/2712/43/72/92/smiles/962628.gif[/img] XXXII-Le déroulement de la guerre Pendant que ces évènements se déroulaient, n'oubliez pas qu'une guerre faisait rage entre les Peaux-Vertes et les humains dans le sud de l'Empire. Si les Peaux-Vertes n'arrivaient pas à percer le front et enchainaient les défaites, Nazgarub Briz'Nuk, avec tout l'entêtement des orques, continuait d'espérer la victoire. Comme le lui avait promis le Gardien d'Émeraude, le Duc de Changement qui l'accompagnait. Mais il n'en prenait pas vraiment le chemin. La Tribu des Kroc' de Glass avait été totalement annihilée par des salves de Canons Feu d'Enfer à l'extrême est du front, tandis que les gobelins monteurs de loup de Kiskit s'étaient empalés jusqu'au dernier sur les piques des lanciers du Wissenland à l'extrême ouest. Et entre ces deux points, toute une série de fiascos retentissants. Les Peaux-Vertes se battaient bien et prélevaient de lourdes pertes, mais ils ne cessaient de se faire piler par l'artillerie, déchiqueter par les armes de tirs, piétiner par les cavaliers, trancher par l'infanterie, et plus rarement désintégrer par les Sorciers de Bataille ou dévorer par les griffons. Et encore, ceci n'avait lieu que lorsque la bravoure des Impériaux était la seule cause de leur défaite. La plupart du temps, les Fanatiques, les géants, les machines de guerre plus qu'hasardeuses, la magie Waaagh!, les inévitables querelles entre chefs et clans, et bien sûr la stupidité sans nom de certains membres, facilitaient beaucoup le travail des humains. Bref, vous l'aurez compris, l'avantage était clairement donné à l'Empire. Jusqu'à cette bataille. Le campement du général Valst Fievelgrim, se trouvait au centre-ouest de la ligne de front. Il avait été attaqué trois fois sans succès par les forces de Nazgarub. La première fois, les assaillants avaient été surpris par le nombre de zoms, et s'étaient laissé submergés. La deuxième fois, la ruse et le génie tactique du vieux commandant Fievelgrim avait réussi à disperser la horde verte, et chacune de ses composantes était ensuite tombée dans un piège mortel. La troisième fois, un troll affamé n'avait pas pu se retenir, et avait dévoré l'orque noir qui dirigeait l'attaque avant même la bataille. Les Impériaux s'étaient contentés de regarder les Peaux-Vertes s'entre-tuer pour savoir qui serait le nouveau chef, et en avaient profité pour faire des paris. Le campement se trouvait sur une colline calcaire, ce qui le rendait difficile d'accès. Du côté sud, une forêt le protégeait, et la face nord était rendue inaccessible par un marécage. Seule une poignée de chemins étroits permettait d'atteindre le sommet. Si la configuration de ce terrain avait empêché l'installation d'artillerie ou de cavalerie, elle permettait de compenser cela par de nombreux avantages. Le plus notable étant qu'en cas d'attaque, il suffisait que tous ceux qui étaient munis d'armes de tir se postent sur les bords, et envoient leur pluie de mort vers le bas, tandis que l'infanterie de corps-à-corps n'avait qu'à se positionner sur les sentiers et à les défendre avec facilité grâce à leur position. C'étaient de gros avantages, mais ce jour-là, cela allait se retourner contre eux. Le bruit que produisait l'armée verte en mouvement était tel qu'il parvint aux oreilles des vigies, avant qu'elles ne puissent voir arriver les orques. Le son venait du sud. Avec toute la discipline et la célérité dont les Reiklanders savaient faire preuve, les soldats formèrent les rangs, et se mirent à leurs postes. Les tireurs aux bord de la colline, les autres sur les chemins pour protéger les accès. Le bruit s'intensifia, s'arrêta, puis reprit, canalisé en un seul son: « Waaagh! ». La lisière des arbres bruissa, puis toute une horde barbares verts couverts de peintures chamarrées s'en déversa. Les orques sauvages coururent de toutes leurs jambes musclées vers la position impériale. Celui qui semblait être le chef ressortait bien du groupe, du fait de ces deux têtes qu'il mesurait de plus, par rapport au reste de ses soldats. Ce fut donc lui qui mourut le premier, un trait d'arbalète dans l'œil, deux carreaux dans le cou, trois flèches plantées dans l'abdomen, et cinq balles de plomb dans le ventre. Puis il fut piétiné par un sanglier aussi surexcité que son cavalier. Les autres primitifs connurent le même sort, avec cependant des variations dans le nombre et la nature des projectiles. L'important étant que tous moururent avant même d'avoir attend la pente. C'est alors que, après avoir épuisées les munitions des humains, la deuxième vague commença. Celle-ci s'approcha incroyablement discrètement. Certains des Reiklanders commençaient à remonter vers le camps, en se plaignant de ne pas avoir eu de quoi se battre; quand des cris d'alertes les poussèrent à se retourner. Des araignées sortaient des arbres, soit par les chemins terrestres comme avaient fait les orques sauvages, soient en grimpant jusqu'au sommet des résineux puis en se laissant tomber doucement grâce aux fils qu'elles secrétaient. Elles étaient venues avec toute la discrétion dont les arachnides étaient capables de faire preuve. Ce ne fut qu'une fois repérées que les gobelins sur leur dos commencèrent à battre leurs tambours de guerre. Si les gobelins faisaient tous à peu près la même taille, il n'en était pas de même pour leurs montures arachnéennes. Les plus petites avaient la taille d'un doberman, la plupart étaient aussi grandes qu'un poney, certaines étaient grosses comme des vaches. Et la plus volumineuse était aussi grande qu'une tente, celle qui était couverte de peintures de guerres. Un gobelin portant une cotte de mailles et un collier en fer, qui devait être le dirigeant, la chevauchait. Les Impériaux avaient épuisé leurs munitions et devaient recharger leurs armes. Cela n'était pas problématique pour les archers. Mais les arbalétriers et les arquebusiers étaient munis d'un équipement puissant, mais long à charger. Les pertes des assaillants furent minimes avant qu'ils n'atteignent l'infanterie. Les soldats, pris de court, tentèrent de former rapidement les rangs. Mais c'était inutile. Ils étaient effrayés par le physique de ces monstres, et surtout, ceux-ci n'avaient pas besoin de passer par les chemins sur la falaise. Les bestioles velues à huit pattes se jetèrent sur les humains. Chaque fois qu'une d'entre-elles s'abattait, ses crocs s'enfonçaient dans la chaire d'un malheureux, qui commençait à convulser pendant que le venin se répandait dans son organisme. Leurs exosquelettes étaient aussi efficace que des armures légères, et elles supportaient sans peine des blessures béantes. Leurs cavaliers distribuaient des coups de lance dans le tas, augmentant encore le nombre de morts. Les militaires qui survécurent aux quinze premières minutes de massacre tentèrent de faire demi-tour. Mais d'autres araignées avaient escaladé la falaise, et s'étaient jetées en-travers des chemins. Encerclés, l'infanterie fut massacrée jusqu'au dernier homme. Ceux qui survivaient aux épieux des gobelins ne le faisait que pour périr les entrailles liquéfiées par leurs montures. Dans un dernier effort, pour se tirer de cette situation, les derniers épéistes parvinrent à abattre une douzaine de leurs assaillants, en coupant les pattes avants des araignées, pour leur trancher la tête puis percer leurs abdomens. Mais cela ne suffit pas à les sauver. Du haut de la falaise, le général observait la scène Fievelgrim avec horreur. Il avait déjà combattu des araignées géantes. Certes, elles étaient des adversaires redoutables. Mais d'habitude elles n'étaient pas aussi féroces. Ni leurs cavaliers aussi malins. Les gobelins et les arachnides ne prenaient pas les chemins pour monter jusqu'au sommet de la colline. Ils se dispersaient et se répartissaient tout autour. Puis, ils commencèrent leur ascension, sans le moindre problème. La forteresse naturelle des Impérieux venait de se changer en piège mortel envers ses occupants. N'importe quel général aurait ordonné à ses troupes de tireurs de se disperser et de tirer sur les assaillants, en espérant en tuer assez pour les décourager. Mais Fievelgrim savait que cela ne servirait à rien. Et il avait prévu un plan d'évasion au cas où une telle occurrence arriverait. Plusieurs attaquants furent pulvérisés par la déflagration. Des charges explosives avaient été placées dans le versant du côté nord de la falaise, lorsque le camp s'était installé. Elles venaient d'être mises à feu. L'éboulement qui suivit tua bien d'autres araignées. Et dégagea une voix plus ou moins praticable pour les humains. Ceux-ci se hâtèrent de l'emprunter. Ils se ruèrent sur les éboulements instables, puis dans le marais. Ils espéraient que les araignées s'empêtrent dans le bourbier. Mais elles ne les suivirent pas. Elles préférèrent s'enfuir dans la direction opposée de toutes leurs pattes. Malgré les protestations des cavaliers. Les soldats ne comprirent pourquoi que lorsqu'il fut trop tard. Plusieurs lumières jaillirent de partout. Des formes indicibles en émergèrent. Ainsi que des flammes infernales, de la magie à l'état brut, et de la folie cristallisée. Les formes se jetèrent sur les militaires, qui ne purent que résister symboliquement, tandis que certains étaient incinérés, que d'autres implosaient, ou encore qu'ils sombraient dans la folie. Le général en premier. Aucun des humains ne survécu face aux démons du Tzeentch. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 22 septembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 22 septembre 2011 Bon, bein, heu, suite. Là, on reviens aux sorciers qui vont tomber dans l'embuscade Bonne lecture [img]http://r27.imgfast.net/users/2712/43/72/92/smiles/723621.gif[/img] XXXIII-La seconde embuscade Pendant que Lucius et Loanna prévenaient discrètement les escorteurs, Reihnold réfléchissait à ce qu'il convenait de faire en premier. Adresser un ultimatum à leurs futurs adversaires? Il risquait de ce faire tuer sur le champ. Tenter de battre en retraite? Il y avait de fortes chances que les humains soient cernés. S'enfoncer directement dans la végétation pour prendre leurs ennemis de court? Sans savoir combien il y en avait, ni qui ils étaient, ni comment ils étaient armés, mieux valait éviter. Finalement, le Sorcier d'Améthyste choisit une solution hors-de-portée du commun des mortels. Il se baissa, ramassa une poignée de poussière sur le sol. Il la plaça bien dans sa paume. Puis, de l'autre main, il commença à tracer des symboles dessus, tout en incantant des paroles noires. Très noires. Il n'arrêta qu'une fois la poussière devenue violette et brillante. Le thaumaturge leva la tête, puis il déclama en direction des fourrés: -Vous ne pouvez pas vous cacher de moi. Vous avez du sang sur les mains. Et il goutte bruyamment. Sur ce, Reihnold souffla sur les escarbilles qu'il tenait. Le petit tas s'envola, pour rapidement se transformer en un gros nuage violet qui s'enfonça entre les plantes aux alentours. Le sortilège que venait de lancer le magicien de la mort était simple. La petite tempête de poussière qu'il venait de déclencher allait étouffer ses adversaires. Et aucune protection matérielle ne pourrait l'empêcher. Le cri des ombres cachées se fit entendre. Normalement, elles auraient bientôt dû succomber au manque d'air. Mais là, ce fut différent. Le sort que Reihnold venait de lancer, lui revint directement dessus. Pris par surprise, le Sorcier de la Mort eu juste le temps d'y mettre fin avant qu'il ne soit victime de son propre maléfice. Et il ne fut pas assez rapide pour parer à un autre sort: un éclair indigo qui le percuta de plein fouet. Il fit un vol plané de quelques mètres, et fut assommé sur le coup lorsque sa tête percuta violemment le sol. Au moment où Reihnold avait lancé son nuage de mort, Lucius avait senti quelquechose lui serrer la cheville. C'était la main de Steffen. Enfin, celle de Vengril, mais Lucius l'ignorait. Celui-ci semblait se réveiller. -Tu tombes mal, lança Lucius en guise de bonjour. Tu es pile dans ce qui va être un champ de bataille. Le faux Steffen agita les lèvres comme s'il voulait dire quelquechose. Le Sorcier Flamboyant s'agenouilla. Il se pencha vers l'homme allongé sur le sol. Puis il fit remarquer doucement: -Répète je t'en prie. Je n'ai pas très bien entendu ce que tu as dit. -J'ai dit, répéta l'usurpateur après une inspiration, que j'aurais cru que tu serais plus difficile à avoir. A ce moment, Vengril passa son bras autour du coup de Lucius, avec une rapidité insoupçonnable pour celui qui jouait à la perfection l'infirmité juste quelques secondes plutôt. Il attira le pyromancien vers lui, en serrant le coude le plus possible pour empêcher sa victime de prononcer le moindre mot. De l'autre main, il dégaina une arbalète de poing déjà chargée, qui était habilement dissimulée sous les habits de son dos. Il tira un carreau empoisonné dans la gorge de l'Escorteur qui se trouvait juste à côté d'eux. Puis Vengril tira de sa ceinture une petite aiguille en fer. Il la planta dans l'épaule de Lucius, qui tentait de se débattre. Le dard était enduit d'un somnifère puissant. Très vite, le Sorcier Flamboyant sombra dans l'inconscience. Cela se passa à peu près au moment où Reihnold toucha le sol. Au même instant, un véritable déluge de projectiles empoisonné fusa de tous les côtés. Les Escorteurs étaient visés. Les plus vifs d'esprit se réfugièrent derrière les cadavres des chevaux. Les autres moururent transpercés de toutes parts, ou le poison se chargea d'eux. Une deuxième salve les aurait sans doute achevés les autres, si Loanna n'était pas passée à l'action. Elle cessa de soigner Tanzel, pour se lever et hurler des mots de pouvoirs. La Sorcière Lumineuse leva les deux mains au-dessus de sa tête, et une petite orbe y apparut. La sphère s'éleva, et gagna rapidement en luminosité. Très vite, elle eut autant d'éclat que le Soleil, et éblouit les tireurs. Qu'importe pour les assaillants. S'ils ne pouvaient abattre les humains avec les arbalètes, ils le feraient à l'aide de leurs poignards. Les ombres se jetèrent sur le groupe à toute allure. Les attaqués n'eurent que le temps de sortir leurs épées. Un corps-à-corps féroce s'engagea. Les Escorteurs se battaient pour leurs vies. Mais les ombres étaient plus habiles, plus rapides, et plus nombreuses. Très vites, les humains furent surclassés. Ils tombèrent les uns après les autres, engagés dans des combats à deux, ou trois, contre un qu'ils ne pouvaient espérer gagner. L'intervention d'une magicienne aurait sans doute inverser le cours de l'escarmouche. Mais Loanna ne put rien faire. En premier lieu, elle tenta de canaliser la lumière en un rayon ardent pour brûler ses adversaires. Mais à peine l'énergie magique eut elle quitter ses mains qu'elle se dissipa. Puis une autre énergie, beaucoup plus sombre, la frappa. Une ombre aux yeux violets sortit de la végétation alentour. Elle prononça un mot de pouvoir. Une sorte de brume noire se forma autour des pieds de Loanna, et deux tentacules en émergèrent. Chacun d'entre-eux attrapa l'un des poignets de la Sorcière Lumineuse, tirèrent dessus pour la forcer à se mettre à genoux. Puis un troisième tentacules apparut et entoura les mollets de la prisonnières pour la forcer à garder cette position. L'ombre magicienne s'avança nonchalamment vers Loanna. Elle s'arrêta devant la jeune femme agenouillé, en la surplombant de toute sa hauteur, en la regardant droit dans les yeux. -Tu es venue finir le travail? commença Loanna en reconnaissant l'ombre. La dernière fois, j'ai failli être enlevée, mais tes sbires ont échoués. Puis j'ai failli mourir empoisonnée, mais j'ai survécu. -Oui, je me souviens de toi, répondit Anaya, ce n'est pas la peine de tous me rappeler. Ce n'est que par pure malchance si ton rapt à mal tourné. Et le fait que tu sois encore vivante après ton empoisonnement est miraculeux. Ah, une dernière chose, je te tutoies. Mais par contre, tu me vouvoieras à l'avenir. Loanna ne répondit rien en reikspiel. Par contre, elle siffla un marmonnement cabalistiques. Ses yeux brillèrent et laissèrent échapper un fragment de la puissance du Soleil. Ledit fragment ricocha sur un mur invisible, et revint s'écraser sur le visage de la Sorcière Lumineuse, avec beaucoup moins de force qu'à l'origine. Normalement, ce sort avait une puissance suffisante pour tuer un être humain, mais là, et heureusement pour elle, Loanna ne sentit rien d'autre qu'une grosse gifle. -Tu me fais vraiment pitié, prononça Anaya. Tu crois vraiment que je t'aurais laissé libre de tes paroles si je n'étais pas capable de les parer aisément? Comme tu viens de le voir, je n'ai même pas eu besoin d'incanter quoique ce soit. Pendant qu'elle parlait, l'ombre magicienne fit un signe de la main à deux de ses subordonnés. Ceux-ci vinrent, en trainant un humain, désarmé et se débattant, avec eux. -Lui, continua Anaya, est l'un des hommes qui t'escortaient. C'est le dernier encore en vie. Tous las autres du groupe sont morts. Puis l'ombre aux yeux violets donna sèchement un ordre dans sa langue dure. Une des ombres aux yeux rouges tira son épée, et décapita d'un horion l'Escorteur. -Voilà, il n'y a plus de survivants qui ne nous intéressent pas. Et maintenant, il n'y a plus qu'une petite chose à régler avec toi. Anaya plaça sa main sur la bouche de sa prisonnière. Elle murmura un mot de pouvoir. Loanna vit un grand flash incarnat devant ses yeux, avant de se plonger dans les ténèbres de l'inconscience. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mynyrve Posté(e) le 22 septembre 2011 Partager Posté(e) le 22 septembre 2011 (modifié) Bon, cette fois-ci, je poste directement sinon, je vais encore oublier >< Mis à part cette faute de frappe, rien remarqué de flagrant : [quote]-Lui, continua Anaya, est l'un des hommes qui t'escortaient. C'est le dernier encore en vie. Tous [color="#FF0000"][u]las[/u][/color] autres du groupe sont morts. [/quote] Sinon, j'aurai peut-être tendance à penser que pour tes scènes de combat, sans rentrer dans le gore, il faudrait durcir un peu le trait. Il est certes quelques détails (flèches dans gorge, décaptitation, etc) mais ils sont vite dissipés. Après, c'est un style. Mais comme tes personnages sont sacrément mal barrés, noircir le texte permettrait d'ajouter à l'empathie envers eux. Me tromperais-je ? Par contre, un truc que je ne peux que reprocher (et là, c'est vraiment histoire de goûts et de couleurs), c'est la longueur des chapitres. Je pense bien qu'il faille différencier les chapitres de 25 pages (barbants ... et j'en ai l'expérience, même à écrire, c'est aps toujours super drôle Oo) et ceux de 2-3 pages comme on en trouve souvent sur ce genre de forum. Prendre un peu plus d'encre et de papier permettrait d'ajouter des détails qui amèneraient, étofferaient le fond, l'atmosphère. Par exemple, certes ici il n'y a que peu de choses à dire puisque c'est une embuscade très rapide et qui tourne bien mais je suis certain que venir parler et amener l'horreur et la fureur des combats (totalement absente à mon goût) apporterait en richesse au texte. Même si le narrateur omniscient n'est aps un personnage, il tend tout de même à être du côtés des sorciers et non de leurs adversaires. Et même si ce n'était pas le cas, il y aurait toujours quelque chose à dire à propos de cela. Tu es trsè certainement de trop jeune pour connaître ça mais si tu as des gens dans ta famille qui sont passés par l'armée et ont eu le temps de voir (et de faire, ne leur en déplaise ) certains actes de violence, de barbarie, c'est simple à supporter. Ceci, la fantasy l'oublie trop souvent ... Après, je pense aps être la meilleure personne pour te conseiller là-dessus, car j'ai un style lourd, aspirant à vouloir être dur et qui se fait surtout lourd ... Mais je vais tenter ne serait-ce qu'un petit truc : [quote]Il tira un carreau empoisonné dans la gorge de l'Escorteur qui se trouvait juste à côté d'eux. [/quote] Cela ne pourrait-il se transformer en quelque chose du genre de : [quote]Il tira un carreau, dont le fer était enduit d'un poison virulent devant tuer la cible si elle ne l'était déjà, directement et adroitement, dans l'étroite gorge de l'Escorteur qui se tenait à leurs côtés. Le frêle humain fut transperçé et le carreau s'en alla se planter dans le flanc du cheval derrière lui. Il tenta de retenir le sang s'échappant du trou énorme qui l'empêchait de respirer mais rien n'était à faire : il s'effondra, suffoquant et crachant des gerbes pourpres en poussant un dernier râle d'agonie à en faire pâlir un porc.[/quote] (Aparté : un carreau empoisonné Oo ? Ils n'y vont ps de main morte ! 'Suffit juste de tirer bien car le carreau dans la gorge, le type clamse rapidement je crois XD !) (Aparté : pourquoi Escorteur avec une majuscule oO ?) (Aparté : le style exagéré, bien évidemment ["faire pâlir un porc", c'était histoire de montrer dans quel sens aller]) Voilà, c'est aps du garnd art et c'est fait en quelque secondes donc pas peaufiné ; de plus, c'est mon style chiant et je l'assume pleinement, c'est irréalisable, illisible et brouillon, c'est donc uniquement un exemple du sens evrs lequel j'entends parler de l'horreur. C'est aps du E.A.Poe dont je parle, juste que la violence, c'est forcément fun ni jojo, qu'il faut le dire, le clamer et le mettre en avant dans ce genre de texte. De plus, histoire d'enfoncer encore le couteau, j'ai volontairement accentué quelques traits (pauvre cheval, ironie sur le poison, ironie sur al connerie humaine [retenir le sang lorsque t'as un trou plus gros que le *@#!? ..., c'est aps intelligent XD ! mais ça se fait à chaque fois], et "dernier râle", c'est idiot quand on connait la définition ...). Après, voilà, j'ai fait 5 lignes pour ta solitaire ... C'est aps possible surtout lorsque d'autres évènements se passent en même temps !! 'fin, j'espère pouvoir aider >< [b]Edit :[/b] p'tain, j'ai écrit presque autant que toi juste pour dire des conneries --" !! La looze ... La prochaine fosi, je dirai juste "Bonjour !", même si c'est aps constructif Modifié le 22 septembre 2011 par mynyrve Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 29 septembre 2011 Partager Posté(e) le 29 septembre 2011 [quote]l risquait de [b]ce [/b]faire tuer sur le champ. Tenter de battre en retraite? Il y avait de fo[/quote] [quote]a, est l'un des hommes qui t'escortaient. C'est le dernier encore en vie. [b]Tous las [/b]autres du groupe sont morts.[/quote] Hum hum, ces fautes... Bref ! Bon la suite est pas mal et la bataille ne durera que finalement qu'un passage. Ma foi.. C'est qu'assez !! Par contre l'autre embuscade est finalement un succès, dommage !! J'aurais bien aimé qu'ils se fassent poutrer. Ils se la pètent un peu quand même !! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mynyrve Posté(e) le 29 septembre 2011 Partager Posté(e) le 29 septembre 2011 [quote name='Inxi-Huinzi' timestamp='1317327421' post='2003346'] Par contre l'autre embuscade est finalement un succès, dommage !! J'aurais bien aimé qu'ils se fassent poutrer. Ils se la pètent un peu quand même !![/quote] D'un autre côté, dans la plupart des bouquins de fantasy, le schém est tel que soit les méchants gagnent jusqu'à l'ultime bataille inale de la mort avec trotro de méchants partout et que par un renversé scénaristique du mug de café, les gentils l'emportent finalement, soit d'une manière tout aussi plate les gentils gagnent aussi ^^ ! De toute façon, pas besoin d'être dans le fantastique pour ça : prenez n'importe quel film d'action actuel (généralement plutôt pour la seconde option mais bon ...). Après, chacun fais son école : mettre les héros dans la m*rd* et les en déloger ensuite ou les mettre sur un trône ! Perso, je préfère le trône de crâne ... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 30 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 30 octobre 2011 [quote]Sinon, j'aurai peut-être tendance à penser que pour tes scènes de combat, sans rentrer dans le gore, il faudrait durcir un peu le trait. Il est certes quelques détails (flèches dans gorge, décaptitation, etc) mais ils sont vite dissipés. Après, c'est un style. Mais comme tes personnages sont sacrément mal barrés, noircir le texte permettrait d'ajouter à l'empathie envers eux. Me tromperais-je ?[/quote]Tu ne te trompes pas. [quote]Prendre un peu plus d'encre et de papier permettrait d'ajouter des détails qui amèneraient, étofferaient le fond, l'atmosphère.[/quote]Comme dans ce passage? [quote]Même si le narrateur omniscient n'est aps un personnage, il tend tout de même à être du côtés des sorciers et non de leurs adversaires. Et même si ce n'était pas le cas, il y aurait toujours quelque chose à dire à propos de cela[/quote]En tant que narrateur, je me met du côté des gagnants. NA! [quote]Tu es trsè certainement de trop jeune pour connaître ça mais si tu as des gens dans ta famille qui sont passés par l'armée et ont eu le temps de voir (et de faire, ne leur en déplaise ) certains actes de violence, de barbarie, c'est simple à supporter. Ceci, la fantasy l'oublie trop souvent ...[/quote]Je connais quelqu'un qui a fait la Guerre d'Algérie, qui a vu certains de ses hommes (il était gradé) se faire descendre sous ses yeux, qui a retrouvé 3 de ses harkis égorgés au couteau, et qui a failli se faire assassiner par un mutin. Je ne sais pas si c'est lié, mais, il est extrêmement pessimiste, et il voit la vie toujours en noir. Donc, pour la violence facile à supporter, moyen quand même [quote](Aparté : un carreau empoisonné Oo ? Ils n'y vont ps de main morte ! 'Suffit juste de tirer bien car le carreau dans la gorge, le type clamse rapidement je crois XD !)[/quote]En fait, tous les carreaux ont été enduits de poison avant le début de la bataille. [quote](Aparté : pourquoi Escorteur avec une majuscule oO ?)[/quote]Parceque [quote] Edit : p'tain, j'ai écrit presque autant que toi juste pour dire des conneries --" !! La looze ... La prochaine fosi, je dirai juste "Bonjour !", même si c'est aps constructif[/quote]Non, non. J'aime bien les commentaires longs de ce genre, ils sont constructifs Et pis, rien que pour ton futur "bonjour" isolé, 20% d'avertissement pour flood [quote]J'aurais bien aimé qu'ils se fassent poutrer. Ils se la pètent un peu quand même !![/quote]Ils ont de quoi quand même [quote] Après, chacun fais son école : mettre les héros dans la m*rd* et les en déloger ensuite ou les mettre sur un trône[/quote]Moi, je préfère cette école: je met mes héros dans la m#### jusqu'au cou, et je les y laisse... Sinon, que dire à propose du passage que je vais poster en lui-même? Et bien, qu'il est historique, car avec lui, j'ai dépassé les 100 pages OpenOffice standards taille 12! Il commence exactement au début de la page n°9 et finit au 3/4 de la page n°101! Sinon, l'autre chose à dire, c'est que j'ai quasiment rien écrit pendant un mois. Puis que j'ai écrit sur un coup d'inspiration 2 pages et demie d'un coup. Sinon, rien d'autre à redire, si ce n'est bonne lecture: (je gardais cet émoticône spécialement pour l'occasion) XXXIV-L'évasion -Je vous laisse le choix, proposa Rii'Xelt. Soit vous vous convertissez à Tzeentch, soit vous réintégrer vos corps dans la Réalité, soit je vous tue. Si les options en elles-mêmes étaient peu surprenantes, Sylvana et Wilhelm se demandaient en revanche pourquoi le Démon qui Rêve leur donnait le choix. Ils s'attendaient plutôt à se faire trucider sur place, une fois le spectacle de l'embuscade terminé. Comme de toute façon, ils ne voyaient pas ce qu'ils risquaient de perdre en plus s'ils indiquaient leur opinion, ils le firent. Ils choisirent ce qui paraissait le mieux pour eux, la seconde solution: que leurs âmes retournent dans l'espace matériel. Tant pis si cela signifiait qu'ils se retrouveraient de nouveau ligotés à la merci de geôliers dont ils ne savaient que très peu de choses. -Ce n'est pas vraiment une surprise, commenta le Démon qui Rêve. Vous n'êtes pas suicidaires, et j'ai besoin que vos corps soient vivants. Et ce n'est pas le moment où je vous ouvrirais les voies de Tzeentch. Pas encore. Mais quand cet instant viendra, je me montrerais très persuasif, sans pour autant en être violent. Vous vous étonnerez alors que vous n'ayez pas embrassé le Chaos plus tôt. Les ombres qui avaient commis l'embuscade marchaient à la file indienne. Elles progressaient furtivement dans les fourrées, malgré leurs fardeaux. En effet, leurs prisonniers étant toujours inconscients, ils les transportaient sur leurs épaules, comme des sacs à patates. S'ils avaient pus, ils auraient fait marcher leurs captifs. Mais Tanzel ne s'était toujours pas réveillé, et les trois autres venaient d'être assommés. Et les ravisseurs préféraient les garder dans cet état par prudence. Et comme mesure de précaution supplémentaire, ils leur avaient attaché les poignets. Après tout, plutôt qu'un sorcier réveillé en colère et/ou apeuré, mieux valait un magicien dormant. Ce qui était le cas de ceux dont nous parlons. Ou plutôt, c'était le cas de trois d'entre-eux. Loanna prit conscience qu'elle était réveillée, non pas quand elle eut ouverts les yeux, mais quand elle ressentit un mal de tête très intense. C'était à peu près le même qu'après une gueule de bois, mais en beaucoup plus bref. La Sorcière Lumineuse entrouvrit les paupières, pour vérifier qu'aucune des ombres ne s'était aperçu de son éveil. Effectivement, c'était ainsi. Elle continua alors de feindre le sommeil, en se laissant porter par l'un de ses agresseurs. Et elle commença à réfléchir sur comment s'échapper. La prisonnière sentait bien qu'une corde lui serrait les poings, mais que ses chevilles étaient libres. Il était aussi difficile d'ignorer le fait qu'elle était posée au niveau de l'estomac, sur l'épaule de l'un de ses ravisseurs, et qu'un bras la ceinturait vigoureusement la taille. Ce n'était pas le bon moment pour s'évader. Mais si Loanna voulait le faire plus tard, elle devait d'abord se débarrasser ses liens. Et le plus tôt possible, pour éviter de manquer une occasion plus tard. Toujours en faisant semblant d'être inconscient, du bout des doigts, elle tira doucement ses manches sur ses mains, pour éviter que l'on ne remarque la manœuvre qu'elle allait faire. Elle chercha à atteindre le nœud qui l'attachait. Bien sûr, il était hors-de-portée. La Sorcière de la Lumière tâtonna alors le long de son avant-bras gauche. Elle rencontra l'objet souhaité. Elle portait en quasi-permanance un bracelet en bronze autour du bras. Ce bijou représentait un serpent, le symbole du Collège Lumineux. La tête, plate, se plaçait sur le milieu de l'avant-bras, afin de ne pas gêner sa porteuse. Le corps s'enroulait quatre fois autour du membre. Et le bout de la queue courait en ligne droite, avant de s'arrêter à l'articulation du poignet. Loanna était tellement habituée à cet ornement qu'elle ne le sentait même plus la plupart du temps. Elle avait craint que les ombres le lui ait confisqué pendant son inconscience. Rassurée, elle commença à utiliser la particularité cachée de son serpent de fer. Le bout de la queue avait été forgé de manière à ce qu'il puisse être dévissé. Et lorsque cela était fait, une petit stylet enchâssé à l'intérieur du bijou était révélé. C'était d'ailleurs pour cette raison que Loanna, en tant que Sorcière de Bataille, le gardait constamment sur elle. Précautionneusement, la captive commença à tailler la corde autour de ses poignets. Elle agissait lentement, pour deux raisons. Premièrement, ne pas se trancher bêtement une artère. Et, deuxièmement, la chute du reste de la cordelette aurait pu avertir l'un de ses agresseurs. Aussi, une fois qu'elle eut finie de se libérer, avec beaucoup de dextérité, elle maintint le lien en place d'une main, et rangea le stylet de l'autre. Le tout en continuant de se dissimuler ces agissements sous ses manches, et en feignant le sommeil. Les ombres continuèrent leur chemin pendant une demi-heure, jusqu'à ce qu'elle décident de faire une pause. Elles s'arrêtèrent dans une minuscule trouée à l'intérieur de la forêt. Certes, ce n'était pas très confortable de toutes les y faire se côtoyer dans un espace aussi réduit, mais le but n'était pas de rester longtemps, juste de se reposer un peu. Celles qui transportaient les prisonniers les laissèrent brutalement tomber. Puis, pour se ménager un peu de place, elles les placèrent sur le bord de la percée. Elle n'oublièrent pas de laisser un gardien au milieu des magiciens assommés. Le veilleur commença à fouiller Lucius, afin de s'assurer qu'aucun objet dangereux n'avait été oublié sur lui. Puis il vérifia Tanzel, après Reihnold. Il se releva, s'approcha de Loanna, et se pencha sur elle pour l'inspecter à son tour. Cette-dernière entrevit une occasion de s'échapper. L'ombre au-dessus d'elle la croyait endormie et ligotée, elle en profita. Le geste de la Sorcière Lumineuse fut très simple: en deux secondes, elle sortit la main de derrière son dos, et poignarda son geôlier à la gorge, avec son stylet. Puis elle lui donna un violent coup de pied dans l'abdomen. Avant même de se relever, elle hurla une incantation d'Hysh. Prises par surprise, aucune ombre, pas même celle aux yeux violets, n'eut le temps de réagir. L'air fut soudainement saturé de luminosité. Un grand mur blanc aveugla la totalité des occupants de la trouée. Il se dissipa tout seul au bout de quelques secondes, mais ce laps de temps avait été suffisant à la magicienne pour s'enfuir. Loanna courait. Elle évitait malaisément les racines, les pierres, les renfoncements, et les milles autres petits obstacles sur le sol qui aurait pu la faire choir et lui fouler une cheville. Elle supportait difficilement de devoir garder une bonne vitesses tout en zigzaguant entre les arbres et buissons. Elle s'essoufflait vite. Mais elle courait, et c'était tout ce qui comptait. Ça, et sa destination. La fuyarde ne s'enfonçait pas à l'aveuglette dans la forêt. Elle savait qu'elle allait bientôt avoir ses poursuivants sur les talons, et que si elle avait le malheur d'être cernée, ou que l'ombre magicienne se joignait à la chasse, elle n'aurait que très peu de chance de vaincre. Elle avait besoin d'aide, et elle s'y dirigeait. Malgré sa course, elle se concentrait comme elle pouvait, et utilisait ses sens magiques pour reconnaître une énergie cabalistique dont elle était sûre que les ombres ne se servaient pas: le Vent d'Hysh, celui du Domaine de la Lumière. Heureusement pour la jeune femme, elle avait senti un mage capable de l'utiliser à relativement faible distance. C 'était sans doute, soit l'un de ses confrères du Collège Lumineux, soit Sihanna. Le problème était que, qui que ce soit, cette personne était « relativement » à faible distance. Loanna ne se faisait pas d'illusion, elle n'arriverait pas à l'atteindre avant de se faire rattraper. A moins qu'elle ne parvienne à utiliser l'énergie du Soleil à bon escient. Et là était l'autre problème. C'était la fin de la journée, et, avec tous les arbres, la clarté se faisait désirée sous la sylve. Cette énergie était déjà diffuse par nature, mais lorsqu'en plus elle était rare, sa canalisation était difficile. Qu'importe, Loanna devait y arriver, ou être à nouveau capturée. Elle murmura, en haletant sous l'effort de la course, une formule destinée à lui redonner un peu de force Elle marcha, mais devant le peu d'énergie magique qu'elle put en tirer, la Sorcière Lumineuse ne put qu'à peine accélérer. Elle jeta un coup d'œil par-dessus son épaule, et poussa un cri lorsqu'elle s'aperçut que ce qu'elle craignait se produisait: les ombres étaient bien derrière elle, et elles gagnaient du terrain. Surtout une qui semblait plus rapide que les autres. La fuyarde tenta d'accélérer l'allure. Elle sentait la source de l'énergie d'Hysh se rapprocher, ce qui la motivait, mais pas suffisamment pour parvenir à augmenter sa célérité. La vitesse à laquelle elle allait était déjà un miracle, compte-tenu de ses points-de-côté. Sa peine fut un peu soulagée lorsque le terrain se transforma en une légère pente descendante. Loanna entendit un bourdonnement bref passé à côté de son oreille, juste une fraction de seconde avant de voir un carreau d'arbalète se planter sur un chêne en face d'elle. Elle tourna la tête, et s'aperçut que l'ombre rapide s'était considérablement rapprochée d'elle. Cette-dernière tenta de lui bondir dessus, mais la Sorcière Lumineuse leva la main. Elle ne fit aucun geste ésotérique, ne prononça aucune parole cabalistique. Dans un grand effort périlleux de volonté, elle plia un infime fragment des forces du Warp à sa volonté. Deux serpents constitués de lumière à l'état pur sortirent des doigts de la magicienne, et se jetèrent dans les deux ronds rouges servant d'yeux à l'ombre. Le véritable visage de son ennemi apparut alors. La lumière naturelle dissipe l'ombre naturelle. Cela marche aussi parfois en magie. La luminosité des deux serpents de Loanna écarta la cape de ténèbres qui donnait son aspect au poursuivant de la sorcière. Un être à la silhouette humain, bien qu'un peu plus grand que la moyenne des humains, apparut. Sa peau était pâle. Son visage ovale avait des traits fins. Ses cheveux bruns sombres étaient mi-longs et rassemblés en une queue de cheval. Ses yeux étaient en forme d'amande, mais la couleur de leurs iris n'était pas visible car les paupières étaient fermées sous l'effet du sort. Son trait le plus distinctif était sans aucun doute la forme de ses oreilles: elles étaient pointues. -Tu es un elfe? Ne put s'empêcher de demander Loanna. L'elfe en question cessa de courir, incapable de voir quoi que ce soit. Mais cela n'empêchait pas ceux qui étaient un peu en arrière de se précipiter sur l'ensorceleuse. Loanna reprit sa course, elle sentait que l'être qui canalisait l'énergie d'Hysh se trouvait à moins d'un kilomètre. Elle puisa ses dernières ressources pour le parcourir. Plus elle se rapprochait, plus elle avait conscience de la proximité de son alliée potentiel, moins elle ressentait la fatigue. La pente se fit plus raide. La Sorcière Lumineuse savait maintenant qu'elle était toute proche. Plus qu'une centaine de mètres, et un bosquet d'arbres particulièrement touffus à passer, et elle serait arrivée. Quelquechose se jeta sur elle, et la happa. Elle fut jetée à terre, et commença à rouler le long de la pente, tandis que ce qui l'avait attrapé s'agrippait à elle. Elle dégringolait l'inclinaison du terrain en roulant sur le flanc, se blessant de multiples fois, lorsque des cailloux ou des bâtons acérés lui ouvraient la peau. Finalement, elle atteint le bas de l'escarpement, couverte de terre retenue par la sueur et le sang, marquée de plusieurs demies-douzaines de petites plaies. Elle tenta de se relever, mais la chose qui lui avait fait perdre l'équilibre l'en empêcha. C'était l'elfe qu'elle avait démasqué quelques instants plus tôt. Il venait de la saisir à la gorge, et il l'étranglait. Loanna se débattit, essaya de se dégager de l'étreinte, de desserrer les mains qui l'empêchaient de respirer, de frapper son assassin. L'elfe avait déjà appliqué cette technique par le passé, pour faire perdre connaissance à ses victimes. Mais là, la victime en question venait lui brûler un œil, et il voulait se venger. Il ne cherchait plus à la capturer. Il voulait la tuer. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 31 octobre 2011 Partager Posté(e) le 31 octobre 2011 Pas mal cette suite ! Je sais pas pourquoi mais cette suite est meilleure qu'avant. Un peu plus finement fait, un peu plus réaliste. Assez sympa parce qu'on perd cet aspect bourrin qu'on avait un peu parfois. Ca fait moins puéril ! Enfin bref joli coup ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mynyrve Posté(e) le 31 octobre 2011 Partager Posté(e) le 31 octobre 2011 'lut ! En vitesse : [quote]certains actes de violence, de barbarie, c'est simple à supporter[/quote] Faute de frappe >_< ! A lire plutôt ainsi : "c'est [u]pas[/u] simple". Sorry pour les offensés ... Sinon, je plussoie Inxi. Il y a quelque chose de plus dans ce dernier morceau. Cependant, comme les compliments n'ont jamais tué qui que ce soit (private joke ), il reste deux ou trois trucs à dire. Notamment ce fameux : [quote]et/ou[/quote] Absolument pas littéraire ni même esthétique. Comment le remplacer ? J'en sais foutrement rien, je pense qu'il faut revoir la phrase entière pour reformuler. Je proposerai ceci : virer le "et" de la phrase. Je m'explique. Le problème, c'est qu'il soit réveillé : un mage réveillé peut gonfler en balaçant des sorts à tout va. Seulement, s'il est en colère, c'est vraiment pas mieux ; pareil s'il est apeuré. Seulement, il arrive un stade où la peur et la colère vont difficilement se chevaucher (si un étudiant en psycho est dans les parages qu'il vienne confirmer si je dis des conneries) et l'un va prendre l'avantage mais ça ne sera jamais bon pour les autres. [quote]-Je vous laisse le choix, proposa Rii'Xelt. Soit vous vous convertissez à Tzeentch, soit vous réintégrer vos corps dans la Réalité, soit je vous tue. [/quote] Je suis aps fan de la tournure perso. Pour dire "je vous laisse le choix", t'es soit sadique, soit t'as envie de passer pour un type bien. Dans les deux cas, tu vas peut-être imager un peu plus tes réponses. Parce que le "je vous tue" fait un peu abrupt et vide de sens, d'intérêt. Pareil, il leur propose de se convertir mais il leur avoue après qu'il a pas envie de le faie tout de suite : WTF O_o ? Et quant à la question de la réintégration dans la réalité, la proposition fait un peu longue et ardue à prononcer (avec une faute au verbe ). Sinon pour la forme, je crois aps avoir vu quoi que ce soit d'autre. Pour le fond : il y a les tournures du PD déjà. Mais j'ai aussi pas accroché du tout à l'assassinat de la mage à la fin. Qu'il veuille la tuer, why not, je le comprends, ça doit gonfler. Cependant, nous apprenons que ce sont des elfes et nous en déduisont que ce n'est aps forcément les gentilles en tutus. De plus, il faut se rappeler que l'ombre aux yeux violets semble aps très amicale et que la sympathie envers les gens qui la gonflent, elle doit aps connaître. Donc l'insubordination et les meurtres non commandités d'un otage précieux, je crois pas qu'elle apprécie. Jusqu'ici, ai-je bon ? 'fin, donc si elle apprécie aps spécialement, les types à ses ordres doivent le savoir. Ils doivent aussi savoir qu'elle hésitera pas à les tuer et à les faire agoniser lentement en les cramant et les rôtissant pour le repas du lendemain. Donc tenter d'exploser la gueule de la mage me semble correct, l'assommer en bonne et due forme et continuer à frapper sans aller trop loin, avec grand plaisir, mais guère plus (ouais, ce serait un humain, on pourrait parler de viol mais là, c'est aps non plus la situation propice, on en conviendra). Tu me suis ? Sinon, une question : pourquoi elle arrive pas à lui crever les deux yeux ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oberon Posté(e) le 1 décembre 2011 Partager Posté(e) le 1 décembre 2011 J’ai tout lu d’une seule traite, afin d’avoir une vue générale de l’intrigue. Dans l’ensemble, il y a de bonnes idées, l’histoire n’est pas trop mal fichu. Mais alors, qu’est ce qu’il peut y avoir aussi comme fautes ! Heureusement, il me semble, d’après le dernier chapitre posté, que tu as compris à quel point il pouvait être usant pour le lecteur que de devoir s’improviser correcteur à la place du correcteur. Je ne peux que t’encourager à poursuivre sur cette voie. Enfin, l’inévitable question à la con : quand est-ce que Loanna elle va — *BIIIIP* — Jean-Edouard dans la piscine ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kayalias Posté(e) le 6 décembre 2011 Partager Posté(e) le 6 décembre 2011 l'histoire avance un peu du coup mais c'est vrai qu'il reste beaucoup de fautes bêtes ainsi que quelques tournures maladroites. Celle du démon notamment. Je reprendrais deux questions D'abord celle de Myrnv [quote]pourquoi elle arrive pas à lui crever les deux yeux ?[/quote] Puis celle d'Oberon [quote]Enfin, l’inévitable question à la con : Loanna va t-elle avoir le temps de — *BIIIIP* — Jean-Edouard dans la piscine ?[/quote] Bref la suite ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 8 décembre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 8 décembre 2011 Houlà! Quelle avalanche de commentaires! Avant de donner la suite, je vais passer un petit moment à y répondre. [quote]Je sais pas pourquoi mais cette suite est meilleure qu'avant.[/quote][quote]Il y a quelque chose de plus dans ce dernier morceau.[/quote]Merci La réponse est simple. C'est que j'ai été beaucoup, beaucoup plus inspiré que d'habitude pour écrire cette partie. [quote]Je suis aps fan de la tournure perso. Pour dire "je vous laisse le choix", t'es soit sadique, soit t'as envie de passer pour un type bien.[/quote]Mais, je m'insurge là! Pourquoi les sadiques n'auraient pas le droit de vouloir passer pour des types biens? Bon, de toute façon, et c'est voulu, mon Prince-Démon n'a pas une personnalité très nette. [quote]Dans les deux cas, tu vas peut-être imager un peu plus tes réponses. Parce que le "je vous tue" fait un peu abrupt et vide de sens, d'intérêt. Pareil, il leur propose de se convertir mais il leur avoue après qu'il a pas envie de le faie tout de suite : WTF O_o ? Et quant à la question de la réintégration dans la réalité, la proposition fait un peu longue et ardue à prononcer (avec une faute au verbe ).[/quote]Tu as entièrement raison. [quote]Mais j'ai aussi pas accroché du tout à l'assassinat de la mage à la fin. Qu'il veuille la tuer, why not, je le comprends, ça doit gonfler. Cependant, nous apprenons que ce sont des elfes et nous en déduisont que ce n'est aps forcément les gentilles en tutus. De plus, il faut se rappeler que l'ombre aux yeux violets semble aps très amicale et que la sympathie envers les gens qui la gonflent, elle doit aps connaître. Donc l'insubordination et les meurtres non commandités d'un otage précieux, je crois pas qu'elle apprécie.Jusqu'ici, ai-je bon ? 'fin, donc si elle apprécie aps spécialement, les types à ses ordres doivent le savoir. Ils doivent aussi savoir qu'elle hésitera pas à les tuer et à les faire agoniser lentement en les cramant et les rôtissant pour le repas du lendemain. Donc tenter d'exploser la gueule de la mage me semble correct, l'assommer en bonne et due forme et continuer à frapper sans aller trop loin, avec grand plaisir, mais guère plus (ouais, ce serait un humain, on pourrait parler de viol mais là, c'est aps non plus la situation propice, on en conviendra). Tu me suis ?[/quote]En fait, il est dit dans un chapitre précédent que les ombres ont parfaitement le droit de tuer les fuyards. [quote]Sinon, une question : pourquoi elle arrive pas à lui crever les deux yeux ? [/quote]Je me suis posé exactement la même question... après avoir posté. Je vois deux expplications possibles. Sarosnar (le prénom de l'elfe) avait peut-être un oeil plus fragile que l'autre. Ou, les énergies du Warp étant instables, l'un de deux serpents lumineux était moins puissant que l'autre. L'un n'empêche pas l'autre. [quote]Mais alors, qu’est ce qu’il peut y avoir aussi comme fautes ! Heureusement, il me semble, d’après le dernier chapitre posté, que tu as compris à quel point il pouvait être usant pour le lecteur que de devoir s’improviser correcteur à la place du correcteur. Je ne peux que t’encourager à poursuivre sur cette voie.[/quote]Merci. Ca fait un moment que je fais des efforts. A ce que je vois, ils commencent à être porteurs de leurs fruits. [quote]Enfin, l’inévitable question à la con : quand est-ce que Loanna elle va — *BIIIIP* — Jean-Edouard dans la piscine ?[/quote]C'EST PAS UNE REFERENCE A SECRET STORY! (De tout façon, je ne regarde pas cette m####, que je juge comme l'insulte suorême à l'intelligence). En fait, Loanna, à l'origine, s'appelait [b]J[/b]oanna, avec un J. Mais, la première fois que j'ai écrit son prénom, j'ai appuyé par accident sur la touche L, et je ne m'en suis aperçu qu'après avoir écrit le nom en entier. Comme je l'ai trouvé plus musical, j'ai décidé de le laisser. Alors toute ressemblance avec une personne réelle au niveau du prénom serait une pure coincidence (ce qui n'est pas le cas pour Donauer, son nom de famille, qui est celui d'une journaliste à Arte). Bon, voilà, maintenant que tout cela est fait, passons au récit. Bonne lecture XXXV-Le Druchii prisonnier Le crime était d'un silence presque parfait. L'elfe ne prononçait pas un son, et Loanna soigneusement plaquée au sol et étranglée ne pouvait appeler de l'aide. Seules les convulsions désespérées de la victime produisait un peu de bruit. Pas assez cependant pour être perçu à plus de quelques mètre par une oreille à l'audition normale. Et il n'était pas question non plus que la scène soit vue. Si la pente sur laquelle le meurtrier et la sorcière avaient roulé quelques instants plus tôt était assez découverte, il n'y avait qu'une bande d'ombres aux yeux rouges qui observaient ce qui se déroulait. Et du côté où le terrain redevenait plat, tous un bosquet de résineux s'était entremêlé, bloquant hermétiquement la vue de leurs dizaines de troncs et centaines de branches. Loanna avait fui dans une direction bien précise. Celle qui l'aurait menée à un magicien capable d'utiliser l'énergie de Hysh, si l'elfe ne l'avait pas rattrapée avant. Elle avait quand même réussie à parcourir une distance appréciable. En fait, elle était même presque arrivée. Le bosquet précédemment cité, celui qui la condamnait de manière certaine à la mort car il empêchait qui que ce soit d'autre que les ombres d'avoir connaissance de la scène, était en fait le dernier obstacle. De l'autre côté, il y avait le mage que la Sorcière Lumineuse recherchait. Ou plutôt la mage. Il s'agissait de Sihanna. L'elfe de la Tour Blanche se tenait assise en tailleur, les yeux fermés. Le bruit que faisait le bivouac de son groupe, le crépitement des flammes, les Escorteurs en train de manger, auraient empêché n'importequi d'entendre ce qui se passait quelques centaines de mètres plus loin. Cela aurait été totalement impossible pour un humain, mais pas pour une elfe comme elle. Elle écoutait les bruits de la nature, afin de s'assurer qu'aucun problème n'approchait. Et ce qu'elle percevait lui indiquait présentement le contraire. Sarosnar, l'elfe qui étranglait Loanna, aurait dû se douter que quelquechose n'allait pas lorsque ses compagnons s'étaient enfuis, pour ne pas être vus. Mais il était trop concentrée par cette humaine qui refusait de mourir. Pourtant, elle venait de passer une période prolongée sans oxygène. Mais elle avait survécu. Mais son décès n'était plus qu'une question de secondes, elle était déjà à moitié morte. L'assassin ne prit conscience du problème que lorsqu'il sentit la pointe d'une dague contre son dos. D'instinct, il relâcha son étreinte autour du cou de sa victime pour se saisir de son épée. Mais il s'arrêta dans son geste quand il s'aperçut d'un homme dans le coin de sa vision. Celui-ci armait une arquebuse à répétition. Et il n'était pas seul. Plusieurs autres émergèrent des fourrés, leurs armes à la main, prêts à tirer. Ce qui frappa le plus Sarosnar, davantage encore que le danger, c'était l'ironie de la situation. Il était lui-même apparut de nombreuses fois de cette manière, accompagné d'autres ombres, pour s'en prendre à une proie désignée par Anaya. De plus il avait toujours pris la cible de court, comme ce qui venait de lui arriver. L'autre chose qui l'énerva, ce fut quand il se retourna lentement, sur l'injonction d'une voix féminine. Il s'aperçut que celle qui lui pointait un poignard dans le dos n'était autre qu'une haute-elfe. Être le prisonnier d'une Asur était l'insulte suprême pour bon nombre de Druchii. Anaya, l'ombre aux yeux violets, n'avait pas participé à la traque pour une raison simple et précise. Elle devait soigner l'un de ses subordonnés, celui que Loanna avait poignardé à la gorge. S'il n'y avait eu que la carotide ou la trachée de sectionnée, la guérison n'aurait pris qu'une poignée de secondes en usant de la magie. Mais dans ce cas précis, le stylet s'était insinué entre deux vertèbres du cou, et avait endommagé la moelle épinière. Même avec des procédés cabalistiques, soigner cette zone, pour lui rendre les mêmes capacités qu'avant la blessure, était difficile et lent. Surtout si l'on voulait garder le patient en vie. Cela n'avait pas particulièrement poser de problème à l'ombre magicienne. Mais elle avait dû se hâter avec lenteur. Aussi, Loanna et ses poursuivants étaient déjà loin quand elle eut fini. Et comme elle savait qu'ils reviendraient tôt ou tard, elle décida que ce n'était pas la peine de s'épuiser inutilement. Elle resta sur place, avec ses quelques hommes qui n'étaient pas partis à la recherche de la Sorcière Lumineuse. Et elle vérifia précautionneusement que les prisonniers qui lui restaient étaient réellement inconscient, eux, et qu'ils n'avait pas quoi-que-ce-soit qui puisse servir d'arme. Elle sentit l'arrivée de ses soldats bien avant de les voir ou de les entendre. -Je ne ressens pas l'énergie de l'humaine avec vous, déclara-t'elle dés qu'ils furent à portée de voix. Dois-je en déduire que vous avez été obligé de la tuer? Elle n'eut en réponse qu'un silence gêné, qui dura un peu trop longtemps à son goût. -Rassurez-moi. Elle est bien morte? Vous ne l'avez pas laissez s'enfuir? Je ne vais pas avoir besoin de trancher les bras de qui que ce soit? Personne n'osa répondre. Finalement, Vengril, le chef du groupe des poursuivants, osa prononcer ces quelques mots: -Si. Elle nous a échapper, et comme si ce n'était pas suffisant, elle a réussi à rejoindre le dernier groupe d'humains. Mais, je t'en prie, ne mutile personne. Tu vas vraiment avoir besoin de nos bras, et tout est de la faute de Sarosnar. -Je me contenterais juste de le châtier, lui. Où est-il? -C'est là que tout devient compliqué. Et il expliqua en quelques mots comment Sarosnar avait été blessé, et s'était laisser aller à la violence. Puis comment il s'était fait capturer. Anaya resta interdite pendant quelques dizaines de secondes, avant de lâcher une bordée de jurons qu'il vaut mieux ne pas retranscrire ici, suivi de: -Quel abruti! S'il voulait vraiment se venger, il n'avait qu'à la ramener ici, mieux l'attacher, et la violer! Les prisonniers sont encore inconscients. Réveillez-les et faites leur boire ce qu'il y a dans l'outre. Cela diminuera leurs pouvoirs. Ensuite, je veux que cinq d'entre-vous les amènent avec les deux autres que nous avons déjà, Wilhelm et Sylvana à ce qu'il me semble. Ligotez-les bien, laissez-les sous la surveillance des deux geôliers, et revenez ici! Nous allons devoir accélérer notre plan, et nous occuper des derniers humains dés cette nuit. Sihanna essuya le crachat sur son visage d'un revers de sa manche. Elle mourrait d'envie de rendre la pareille à l'Elfe Noir en face d'elle, mais elle ne voulait surtout pas s'abaisser à son niveau. Sarosnar, malgré sa situation de prisonnier, les arquebuses pointées sur lui, et la surveillance d'une Mage de la Tour Blanche et d'un Seigneur-Sorcier du Collège Doré, gardait toutes son arrogance. D'autant plus que c'était Sihanna qui menait son interrogatoire. Lorsque Franz, le Seigneur-Sorcier du Métal, lui avait posé les questions, il avait feint de ne pas comprendre le reikspiel. Même si les Impériaux n'étaient pas dupes, cela les avait quand même contraint à laisser Sihanna comme seule interlocutrice. Les humains autour ne servaient qu'à venir aider la Haute-Elfe, si jamais il venait à l'esprit du prisonnier la mauvaise idée d'essayer de s'échapper. Jusque là, elle avait gardé son calme. Même devant le fait qu'aucune de ses interrogations n'avaient reçus des réponses autres que des insultes, quand le Druchii avait daigné répondre. Même devant les tentatives à peine dissimulées de Sarosnar pour repérer ses armes. Même lorsqu'il avait juré d'en faire son esclave, « comme le devrait être tout ton peuple » avait-il précisé. Mais là, la jeune mage commençait à s'énerver. Loanna arracha des mains la gourde que lui tendait Lapzig, le Sorcier d'Ambre, et but l'eau avec avidité. Ce qui était parfaitement normal après la course qu'elle venait de faire. Elle lui rendit le récipient en le remerciant avec gratitude. -Racontez-moi ce qui s'est passé, demanda doucement Lapzig. Et n'omettez aucun détail, ils peuvent tous être cruciales, voir vitaux. Que vous est-il arrivé pour que nous vous retrouvions en train de vous faire étrangler juste à côté d'ici. Et où est passé le reste de votre groupe? Ces précisions pouvaient paraître évidentes. Mais Loanna venait d'être victime d'une tentative d'assassinat, qui avait presque réussie, et était encore sous le choc. Néanmoins, elle témoigna. Comment les cavaliers étaient tombés dans l'embuscade. Comment le combat s'était déroulé. Comment la Sorcière Lumineuse s'était échappée. Et comment elle avait failli mourir. Elle raconta tous dans les moindres détails. Chacune des petites indications était peut-être celle qui permettrait de faire la différence entre la vie et la mort, si un combat contre les ombres venait à être engagé. Sihanna avait changé de méthode pour faire parler Sarosnar. Elle avait d'abord essayé l'interrogatoire classique. Elle savait pertinemment qu'elle n'obtiendrait aucune réponse honnête, mais elle l'avait quand même fait, afin de tester un peu le Druchii. Ensuite, cela avait été un peu plus musclé, avec des menaces lancées de vives voix. Suivit d'autres intimidations sur un ton beaucoup plus calme, et d'autant plus inquiétantes. Une tentative de corruption pécuniaire avait été avortée. Et la jeune mage était jusqu'à aller à tenter la « séduction », en murmurant des promesses osées si-bas que seul l'elfe qui lui faisait face les entendrait, tout en ayant absolument aucune attention de tenir la moindre d'entre-elles. Puis l'Asur avait fait une dernière proposition, excédée, et sans appel. Si Sarosnar lui disait tout ce qu'il savait sur les tueurs de sorciers, il aurait la vie sauve. C'était à ce moment là que l'Elfe Noir lui avait craché au visage. Et là que Sihanna s'était vraiment énervée. En quelques secondes, elle se leva, et bondit sur l'impudent qui lui faisait face. Elle saisit sa figure entre les deux mains, et le força à la regarder droit dans les yeux. Ces organes devinrent subitement beaucoup plus lumineux. Sarosnar hurla à plein poumon, lorsqu'il entrevit l'âme de la magicienne. Ce n'était pas l'esprit en lui-même qui posait problème. C'était le poids que les énergies du Warp exerçaient dessus. Les ombres l'avaient décidé. Elles allaient attaquer le dernier groupe d'humains. Et elles étaient en route. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Newlight Posté(e) le 9 décembre 2011 Partager Posté(e) le 9 décembre 2011 Ca fait du bien qu'ils gagnent un peu, mais les druchii ont l'air gentils entre eux et le coup des propositions 'osées' n'est pas très réaliste. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mynyrve Posté(e) le 10 décembre 2011 Partager Posté(e) le 10 décembre 2011 [quote name='Newlight' timestamp='1323420593' post='2044757'] Ca fait du bien qu'ils gagnent un peu, mais les druchii ont l'air gentils entre eux et le coup des propositions 'osées' n'est pas très réaliste. [/quote] Je sais pas si ça fait du bien qu'ils gagnent un peu, je sais pas s'ils ont l'air gentils (trop gentils, p-ê par contre) mais je plussoie le coup de l'interrogatoire. Ce sont des sorciers et aps des bouchers, soit, cependant, surtout d'une Asur à un Druchii, m'étonnerait fort que ça se passe ainsi. Qu'elle commence par demander gentillement, "why not", parce qu'ils ont pas un coin bien sympa pour torturer tranquillement (la scène de torture du bègue dans [u]Le labyrinthe de Pan[/u] ets je pense excellente : ils commencent directement par faire souffrir la gars plutôt que de lui demander des infos potentiellement erronnées). Donc, oui, 1 - Parlote mais pas de 2 - Proposition indécente ('faut pas charrier, ça fait œuvre de "mâle" là ), en 2, ça doit être directement, torture et tout (et ça, soit elle le fait avec ses pouvoirs, soit en gentille magicienne elfe, elle va pas le faire elle-même mais reléguer à un des soldats, AMHA ). 'Fin, c'est amplement mon avis : lorsque tu interroges qqun, il va pas commencer par te dire la vérité, surtout un soldat hargneux, notamment vis-à-vis de son interlocuteur. Lorsque tu interroges qqun, il doit te craindre et s'il ne te craint pas, c'est plutôt "pas encore". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 20 décembre 2011 Partager Posté(e) le 20 décembre 2011 Je suis d'accord ! Content qu'ils retournent un peu la situation parce que suivre et aimer des loosers, ça fatigue à force !! Bon, sinon, tout va pour le mieux, le fond va pas mal, la forme suit aussi donc en progrès constant ! Maintenant, que va-t-il se passer lors de l'attaque, c'est une autre question !! Mais suite !! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 18 janvier 2012 Auteur Partager Posté(e) le 18 janvier 2012 Donc en gros, j'ai foiré ma scène d'interrogatoire. C'est ça? Sinon, pas d'autres réponse particulière à formuler aux commentaires. Donc, suite Bonne lecture! XXXVI-Le parcours du porte-peste Sarosnar hurlait, tandis que l'esprit de Sihanna se déversait dans le sien. Ce n'était pas tant la sensation d'être profondément violé dans son ultime sanctuaire qui affligeait le Druchii, bien que cela aggravait encore la douleur. La cause était bien pire. Il entrevoyait absolument chaque parcelle de l'âme de Sihanna. Y compris celles qui concernaient les capacités magiques de la mage. Et par conséquent, il avait un vague aperçu sur ce qu'était le Warp. Pour un non-magicien, rien que cela était réellement effrayant. Quand l'Asur daigna mettre fin au supplice, sa victime était pâle et tremblante. Comme si rien ne s'était passé, la mage demanda, le plus calmement du monde: -Bien. Vas-tu me dévoiler tout ce que tu sais sur tes maîtres, ou bien dois-je recommencer? Sarosnar hocha rapidement la tête, avant de déblatérer aussi vite que possible ce qui lui était demandé. Plusieurs fois d'affilé, sur demande de la mage, qui ne voulait rien oublier dans la traduction qu'elle ferait à ses alliés humains. Quand il eut fini, Sihanna resta pensive un instant. Avant de se retourner vers les Impériaux pour déclarer: -Soit il ment, soit il est fou. Soit les deux, ce n'est pas exclu. -Qu'est-ce qui vous fait dire cela? interrogea Franz. Est-il tellement mauvais menteur que c'en est visible? Ou bien a-t'il fait preuve de démence? -Non, mais il parle de personnes mortes il y a cinquante ans -il me semble que c'est beaucoup pour vous, les humains- comme si elles étaient encore vivantes. Et pour anticiper votre prochaine remarque, oui, je suis absolument sûre que ces personnes soient décédées. C'étaient des elfes noirs que j'ai moi-même tués, et dont j'ai brulé chacun des cadavres, un par un. Dans ces conditions, il est difficile de croire qu'ils soient encore vivants. » Enfin, peu importe. Dans ces propos, il a quand même dit une information importante. Comme l'a signalé Loanna, il n'est pas seul. Il y en a d'autre comme lui. Et ceux-ci ont une réaction prévue à la capture de l'un des leurs. Ils vont venir nous attaquer pour le reprendre. Et si possible nous capturer aussi, sinon nous tuer. Le plus impressionnant n'était non pas l'information que Sihanna venait de délivrer, mais plutôt le calme incroyable qu'elle avait gardé en la prononçant. A en juger au ton, la situation pouvait presque paraître banale aux yeux de l'elfe. Rii'Xelt astiquait soigneusement la lame de son épée. Cette action pouvait paraître complètement ridicule, puisque le fer était totalement rouillé, voir brisé, par endroit. De plus, un symbole de Nurgle sur la garde indiquait que l'arme-démon n'était pas d'origine tzeentchi, mais une prise de guerre. Le Démon qui Rêve cessa sa tâche une seconde, pour relever la tête vers ses deux invités, Wilhelm et Sylvana, comme s'il venait de se souvenir de leur présence. Les deux sorciers étaient assis en tailleur, gardant précautionneusement le silence, en attente de la prochaine action ou décision du Prince-Démon. Ce-dernier avait annoncé qu'il les renverrait dans la Réalité, mais il n'avait jamais précisé quand. En fait, rien ne garantissait qu'il tiendrait parole. Mais les deux magiciens n'avaient rien de mois risqué à faire que d'attendre. Surtout s'ils voulaient éviter de finir déchiqueter par les démons mineurs qui rôdaient non loin d'eux, avec une expression qui suggérait la gourmandise sur leurs faciès. -Vous savez, commença Rii'Xelt, lorsque j'ai déclaré que je vous convertirais à Tzeentch plus tard, et non maintenant, j'avais une bonne raison. Et il me semble que vous devez la savoir. Le Grand Architecte a des plans pour chacun de nous. Et j'ai senti que pour mieux les servir, je devais encore patienter un peu. » Mon épée n'est pas un simple bout de métal, ni même un braquemart enchanté. Un démon est lié à sa matière même. C'est un porte-peste, c'est-à-dire un démon mineur de Nurgle, qui a une particularité bien précise. C'est le premier ennemi que j'ai vaincu après être passé du stade d'humain à celui de Prince-Démon. Mais cela n'est pas intéressant pour illustrer ce que je viens de vous énoncer à propos des plans de Tzeentch. Concentrons-nous plutôt sur le chemin tortueux qu'il a fait pour en arriver là. » Jadis, cette progéniture de Nurgle n'avait rien à voir avec ce dieu. C'était même exactement l'inverse! Il se prénommait Johan, et occupait la fonction de prêtre de Sigmar. Il avait découvert sa vocation très tôt, dés son enfance. Il fut ordonné à ses dix-huit ans, et il prêcha dans son village natal pendant de nombreuses années. Il baptisait chacune des naissances de sa paroisse. Le jour-même de ses vingt-cinq ans naquit une fille, dont il ne se doutait pas qu'elle changerait sa vie. » La vie de chacun d'entre-eux se déroula normalement. Aucun danger ne vint troubler la sérénité de leur hameau. Mais, alors que la fille avait douze ans, elle voulut cueillir une pomme au sommet d'un arbre. Elle tenta de l'escalader, mais une branche cassa, et elle chuta. » Elle fut ramenée inconsciente au village. Elle resta dans cet état six jours, avant qu'elle ne se réveille. Durant son sommeil, un être d'une beauté incomparable l'avait accompagné dans ses songes. Cet être s'était présenté comme étant l'ambassadeur de Slaanesh. Nul ne sait ce qui se passa. Toutefois, très facilement, il avait réussi à corrompre la fillette, et lui apprendre comment ne pas être découverte. En apparence, l'expérience ne l'avait pas marquée. En réalité, c'était une tout autre fille. » Cet incident clos, les évènements reprirent leur cour normal, pendant trois ans. Durant cette période, la petite dévote au Prince du Chaos élabora une stratégie audacieuse. Elle feint d'être touchée par la foi en Sigmar, et commença à émettre petit-à-petit l'hypothèse d'entrer au couvent. Le jour de ses quinze ans, elle alla voir Johan pour soi-disant lui demander conseil sur cette voie. Quoi de plus normal qu'une potentielle future none aille voir son curé? Ce fut leur première entrevue. » Celles-ci se multiplièrent, d'abord lentement, puis ensuite de plus en plus fréquentes. » Au début, l'adolescente jouait à perfection son rôle, et Johan était persuadé que son désir était bien de mettre sa vie au service de Sigmar. Puis, subrepticement les rencontres devinrent plus intimes. D'abord, cela ne ressemblait qu'à de l'amitié, et passa inaperçu aux habitants du village. Puis, au bout d'un an, cette amitié s'était changée en amour. Ou plutôt, c'était ce que Johan croyait être de l'amour. Son amante cachait bien son jeu. » Le jour qui marquait à la fois la quarante-et-unième anniversaire de Johan, et le seizième de la fillette, celle-ci lui déclara une fabulation de son cru. Elle prétendit que ses parents avaient découvert leur liaison, et qu'ils menaçaient d'aller chercher un Répurgateur. Et elle ajouta que les seuls choix possibles étaient donc de mourir, ou d'assassiner ses parents. Le pauvre prêtre, éperdument amoureux, la crut sur parole. La nuit même, il pénétra dans la maison familiale, et massacra le père et la mère à coups de couteaux. » Lorsqu'il quitta les lieux du meurtre, il s'attendait à ce que la fille l'accueillit. C'est ce qui se passa. Par contre, il ne pouvait pas savoir que tout le village aussi. » Pendant qu'il commettait son meurtre, son amante s'était enfuie, et avait réveillé les villageois pour leur raconter que Johan était devenu fou, et qu'il était en train de commettre un assassinat. » La foule en colère, découvrant son prêtre encore couvert du sang de ses victimes, se jeta sur lui. Il fut battu presque à mort. Puis on dressa un bûcher, et on l'y mena. » Bien sûr, il hurla son histoire pendant qu'il était emporté. Mais personne ne le crut, car personne n'aurait pensée que cette jeune fille de seize ans, qui voulait soi-disant consacrer sa vie à la Foi, et qui venait de perdre subitement ses parents, puisse être elle aussi coupable. » La dévote à Slaanesh fut désignée pour jeter la torche qui devait embrasé le bûcher. Mais juste avant, elle s'approcha de Johan, et lui avoua tout à voix basse, à propos de sa vraie foi envers le Chaos. Le prêtre répéta en hurlant ce qu'il venait d'apprendre. Et une fois de plus, il ne fut pas écouté. Ensuite, l'adolescente alluma le brasier. » Tandis que les flammes léchaient le corps de Johan, celui-ci hurlait de douleur et priait en même temps. Tous crurent qu'il implorait Sigmar. Mais en réalité, il s'adressait à l'ensemble des dieux. Et, dans un geste de miséricorde, Nurgle répondit à ses suppliques. » Sa bénédiction toucha Johan. Si les flammes tuèrent ce-dernier, elles le firent sans douleur. Et, après sa mort, son âme rejoignit les Légions de la Maladie, sous forme de porte-peste. » Le temps ne se déroule pas de la même manière dans le Royaume du Chaos et dans la Réalité. Alors que dans le monde matériel, Johan était mort alors que j'avais atteint l'immortalité quelques millénaires plus tôt. Ici, il combattit pendant neuf siècles, avant ma transformation en démon. » Il fut le premier ennemi à m'affronter sous cette forme. Il fut le premier à tâter le tranchant de ma lame. Il fut le premier à subir le courroux de ma magie. Je le vainquit, et emprisonnait son essence dans mon braquemart, afin d'en faire une lame-démon. » Maintenant, après avoir prêcher pour Sigmar, tuer pour Slaanesh, et combattu pour Nurgle, il est forcé de me servir pour exécuter la volonté de Tzeentch. » Je ne vous ai pas raconté tous cela en vain. Il y a une morale à cette histoire. C'est que tôt ou tard, personne n'échappe au destin que lui a tracé le Grand Architecte, une fois son moment venu. C'est pour cela que je vous convertirais, mais une fois seulement au bon instant. Rii'Xelt marqua une pause. Devant l'air réservé de Wihelm et Sylvana, qui oscillait entre l'incrédulité et la panique, il fit un signe à l'un de ses serviteurs démons. Celui-ci approcha près des deux sorciers l'instrument servant à observer la Réalité. -Le Chaos fait déjà son œuvre, déclara Rii'Xelt. Regardez vos alliés. Les humains plongèrent leur regard dans la bassine. Et ils virent. Sihanna tenait un elfe qui se débattait. Elle ne le lâcha que quand il fut pâle et tremblant. La mage discuta cinq minutes avec Franz. Puis elle retourna vers son prisonnier. Toute la haine entre les Asurs et les Druchii se déchaîna alors. Elle l'attrapa par le bras, et l'emmena à l'écart du bivouac. Encore en état de choc, Sarosnar se laissa faire. Une fois sûre que personne d'autre ne les verrait, Sihanna sortit sa dague. Elle planta trois fois son poignard dans le dos de l'elfe noir. Celui-ci chuta en avant, mais fut retenu au dernier moment par sa meurtrière. Elle en profita pour le poignarder cinq fois à l'abdomen. La victime eut un spasme, avant que ses jambes ne se dérobent. Mais Sarosnar était encore vivant. Sihanna lui trancha alors la gorge d'un coup sec, avant de le laisser tomber sur le sol. Le Druchii agonisait, mais un peu trop lentement selon les goûts de la mage. Elle murmura alors une formule cabalistique, en pointant son doigts en direction de la tête du mourant. Un projectile noir en sortit, et acheva enfin feu Sarosnar. Peut-être Wilhelm et Sylvana auraient-ils été moins choqués par cette exécution, si Sihanna n'avait pas pris ensuite un réel plaisir à lécher le sang sur sa dague. -Vous voyez? commença Rii'Xelt. Lorsque je vous disais que le Chaos fait déjà son office? Et ceci n'était qu'un prélude. Mes serviteurs mortels attaqueront bientôt vos alliés. Ce n'est plus qu'une question de minutes. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 21 janvier 2012 Partager Posté(e) le 21 janvier 2012 Et bien ! Moi je pense pas qu'elle a fait ça sous l'effet du chaos mais c'est bien la rivalité entre les elfes qui a fait sa réaction ! Y a des fautes un peu bête comme 'je vainquit' alors un peu plus de rigueur ! Bref, voyons la suite et quiva gagner au final ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mynyrve Posté(e) le 23 janvier 2012 Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 Sur le fond (uniquement), j'en reviens à ce que j'ai dit auparavant : 1°) les démons font peut-être un peu trop humain, 2°) La magicienne qui fait le boulot Donc, pour les démons, je pense qu'il faudrait soit aller dans l'excentrisme (et vu le background, "why not ?"), soit dans la sobriété (et l'extrémiste sobriété [non, ce n'est pas le nom d'un parti politique)). J'entends par là que le PD agit et parle comme un humain, or c'est un démon. Alors, comme, c'est un [u]Prince démon[/u], il faut garder une certaine "humanité", bien sûr, mais peut-être lui rajouter quelque chose, pour lui donner une certaine profondeur (là, on dirait un méchant de Seagal ou JCVD tentant d'expliquer "pourquoi" il est méchant [tout aussi classique que le psychopathe terroriste qui en veut aux USA d'être les meilleurs]) car, personnellement, je trouve qu'il lui manque vraiment un ... coup de pouce, quelque chose mais je sais pas quoi Pour la magicienne, j'en reviens à ce que je disais pour la torture : ça va pas déranger grand monde lorsque t'as des types qui s'apprêtent à venir te trancher la gorge que de frapper, mutiler ou tuer. On va sortir l'artillerie : des maths ! Alors, comme chiffres à additionner, nous avons : mago + noble (me semble, non ?) + Asur + péquins sous ses ordres = je veux quelque chose, j'ordonne et on exécute (le mot est bien choisi). Sans déc', tu parlais plusieurs chapitres auparavant de la peur des gardes à l'égard des magiciens : elle n'a donc qu'à les menacer s'ils ne veulent pas se bouger. J'entends par là que déjà la frêle dame qui porte un poids mort (le type étant salement amoché, il va pas se lever tout seul), se souille à son contact, l'emmène plus loin et tout le reste ! C'est énorme et indigne d'une personne de son rang. Qu'elle l'achève (par contre, le projectile noir ? Flèche de lumière serait mieux, non ? Qui a dit que les magies "gentilles" l'étaient ?), avec un couteau ou ses pouvoirs, oui, c'est plus "funny" de le faire soi-même (et je vois même pas ce que ça a de choquant mais là, c'est plus mynyrve, c'est Frykten qui parle ^^" [quoi que ...]). [quote]Donc en gros, j'ai foiré ma scène d'interrogatoire. C'est ça?[/quote] Je dirai que si tu as foiré quelque chose, ce sont peut-être les réactions du personnage. JE te conseille quant à cela, que de prendre un peu de temps (style 5min) lorsque tu bosses ainsi avec un seul personnage (même si ça peut être utile lorsque tu en as plusieurs) de t'extraire de l'écriture et de téléporter (en images et pensées, hein ) dans la scène : tu [u]dois[/u] être le personnage, agir et réfléchir comme lui. Tu dois savoir comment il va faire, ce qu'il veut faire et de quelle manière il accède à ses données : ainsi, tu pourras bosser les tics, les manies, les défauts et, pourquoi pas, les qualités (oui, je fais ça avec Frykten depuis quelque temps maintenant mais comme il a pas trop de qualités, je m'y suis aps encore mis). 'Fin, perso, j'utilise cela depuis un certain temps avec Frykt' et, au moins àa la relecture, ça m'évite certaines bourdes comme vous m'en comptiez avant (et comme le livre se centre uniquement sur Frykten, ça me permet de vraiment le travailler et de l'avancer). M'enfin, c'est pas mauvais non plus, c'est juste que sur le fond, j'accroche pas forcément avec ce genre de passage ^^" En tout cas, à très bientôt ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 10 mars 2012 Auteur Partager Posté(e) le 10 mars 2012 Il m'a fallu un mois et demi pour finir. Et surtout, de devoir passer une semaine dans un chalet, sans pouvoir rejoindre la ville, sans télé, et sans Internet, en ne captant que [i]Virgin[/i] à la radio ! Traumatisé à vie (peu plus jamais entendre Orel San) [quote]Moi je pense pas qu'elle a fait ça sous l'effet du chaos mais c'est bien la rivalité entre les elfes qui a fait sa réaction ![/quote]Oui. Mais Rii'Xelt est un démon de Tzeentch. Il aime bien semer le doute [quote]là, on dirait un méchant de Seagal ou JCVD tentant d'expliquer "pourquoi" il est méchant[/quote]En fait, il parle pas de lui, mais de comment son arme-démon a été formée. [quote][tout aussi classique que le psychopathe terroriste qui en veut aux USA d'être les meilleurs][/quote]On parle de moi? [quote]car, personnellement, je trouve qu'il lui manque vraiment un ... coup de pouce, quelque chose mais je sais pas quoi [/quote] Tu veux dire au niveau de son caractère. [quote]mago + noble (me semble, non ?) + Asur + péquins sous ses ordres = je veux quelque chose, j'ordonne et on exécute (le mot est bien choisi). Sans déc', tu parlais plusieurs chapitres auparavant de la peur des gardes à l'égard des magiciens : elle n'a donc qu'à les menacer s'ils ne veulent pas se bouger[/quote]Là, c'est juste pour signaler. J'ai pas encore développée la vie de Sihanna, mais elle d'origine roturière. Sinon, tu as totalement raison [quote]Je dirai que si tu as foiré quelque chose, ce sont peut-être les réactions du personnage. JE te conseille quant à cela, que de prendre un peu de temps (style 5min) lorsque tu bosses ainsi avec un seul personnage (même si ça peut être utile lorsque tu en as plusieurs) de t'extraire de l'écriture et de téléporter (en images et pensées, hein ) dans la scène : tu dois être le personnage, agir et réfléchir comme lui. Tu dois savoir comment il va faire, ce qu'il veut faire et de quelle manière il accède à ses données : ainsi, tu pourras bosser les tics, les manies, les défauts et, pourquoi pas, les qualités (oui, je fais ça avec Frykten depuis quelque temps maintenant mais comme il a pas trop de qualités, je m'y suis aps encore mis). 'Fin, perso, j'utilise cela depuis un certain temps avec Frykt' et, au moins àa la relecture, ça m'évite certaines bourdes comme vous m'en comptiez avant (et comme le livre se centre uniquement sur Frykten, ça me permet de vraiment le travailler et de l'avancer).[/quote]Ben, justement, mon problème, c'est que je le fait trop ! C'est pour ça que, entre-autre, on se retrouve avec un Rii'Xelt trop humain. Je m'identifie trop à lui ! Bon, sinon, la suite (enfin). Dernière scène de bataille de nos chers magos. Je vous laisse deviner la suite (ou la lire, c'est plu simple): XXXVII-La dernière embuscade [i]« Tout le bivouac se hâte dans ses préparatifs. Les escorteurs ont rassemblé les chevaux et les ont attaché afin d'éviter que vous ne les dispersiez. Des barricades de fortune sont montées à l'aide du matériel disponible : des pierres gisant à proximité, un tronc d'arbre mort, et surtout de larges bâtons, préalablement taillés en pointe. Elles s'érigent au niveau des nombrils de leurs bâtisseurs ; elles sont trop courtes pour vous empêcher de passer. Cependant, les épieux vous gêneront, ce qui pourrait leur donner du temps supplémentaire pour tirer. Afin d'entraver votre progression et d'améliorer la visibilité des occupants, des torches sont plantées dans la clôture, à intervalles constants. Le tout entoure le camp de fortune d'un cercle irrégulier, centré sur le feu de camp. Sihanna, avec toute l'animosité que son peuple entretient pour le vôtre, a élégamment laissé le cadavre de Sarosnar en guise d'avertissement loin de l'enceinte, et bouillonne en attendant votre arrivée. Vous avez tout le loisir nécessaire pour venger votre camarade, du moment que vous ne tuez, ni ne mutilez trop gravement, aucun des magiciens. Franz use déjà de sa magie pour motiver les troupes, en transformant une vulgaire piécette de plomb en or. « Ce que vous venez de voir, je le referai pour chacun d'entre-vous, pour chaque tête qu'il me rapportera. » leur dit-il. Lapzig est entré en méditation afin de pouvoir puiser dans l'Énergie d'Ambre, latente dans certaines forêts, dont celle-ci. N'espérez pas vous cacher, il sentira votre présence, dès que vous approcherez. Quand à Loanna, restée près du feu, elle profite de l'Énergie Lumineuse qui en découle afin de se revigorer. Sa gorge continue à la faire souffrir, elle est courbaturée. Mais sa fatigue s'est malheureusement atténuée. »[/i] Ainsi parlait Rii'Xelt. Il était entré en transe, afin de communiquer avec Anaya. Pour Wilhelm et Sylvana, la question de s'en prendre ou non au Démon qui Rêve, pendant qu'il était dans cet état, ne se posait pas. Dès que le Prince-Démon avait commencé, les Horreurs Roses qui l'entouraient s'étaient jetées sur les sorciers. Elles étaient une douzaine sur chaque thaumaturges, et les plaquaient au sol. Ils ne devaient pas intervenir, seulement être les spectateurs de ce qui se déroulerait. Les ombres approchaient prudemment. Elles se cachaient dans l'obscurité et la végétation. Normalement, personne ne pouvait les apercevoir pour leur tirer dessus. Mais les voir n'était pas nécessaire pour les Impériaux. Lapzig se réveilla de sa transe. -Ils sont ici ! Ils nous ont déjà cernés ! Ceux qui sont le plus proche sont dans cette direction ! cria-t-il en les pointant son doigt en face de lui. Les Escorteurs désignés firent feu à l'aveuglette, devant eux. Les arquebuses à répétition lâchèrent plusieurs douzaines de balles. Les ombres eurent juste le temps de commencer à se disperser avant que les détonations ne fusent. Mais pas assez pour s'éloigner. Leurs hurlements confirmèrent leur présence, lorsqu'un projectile traversa l'épaule de l'un des assaillants, et explosa la cheville d'un autre. Un troisième n'eut pas le temps de crier, le plomb lui ayant traversé le crâne. Par rapport au campement, Anaya et ses ombres se trouvaient à l'exact opposé du groupe qui venait d'être pris pour cible. Lorsqu'elle entendit les détonations et les vagissements, l'ombre magicienne donna l'ordre de lancer immédiatement l'attaque. De toutes parts, ses soldats sortirent de leurs cachettes. Courant vers les humains, mais se fondant dans le décor dés qu'ils étaient pris pour cibles. Un nombre incalculable de coups furent tirés, mais pas un seul ne trouva sa cible. Puis les assaillants semblèrent disparaître. Le calme régna pendant un étrange laps de temps. Puis un vent glacial souffla sur le rempart de fortune. Toutes les torches s'éteignirent, ne laissant que le feu de camp comme unique lueur. Un cri étouffé se fit entendre, et un Escorteurs s'écroula sur le muret, transpercé par plusieurs carreaux d'arbalètes. D'autres traits fusèrent de toutes parts. Un autre humain fut tué sur le coup. Deux s'écroulèrent, en proie aux convulsions dues au poison. Lapzig aurait connu un destin similaire, si Sihanna ne lui avait pas sauvé la vie, en l'attirant vers le sol in extremis. Dans l'obscurité, Loanna commença à incanter. Une orbe lumineuse apparut entre ses mains, permettant de voir comme en plein jour. La sphère commença à s'élever lentement, et aurait permit de distinguer parfaitement où se dissimulaient les Druchii si elle avait atteint son zénith. Mais c'était sans compter sur l'ombre aux yeux violets. D'un seul mot maléfique, Anaya transforma la clarté en une affreuse lumière bleue, avant que l'orbe ne s'effondre sur lui-même. Un nébuleuse de poussière magique se répandit autour de la Sorcière Lumineuse, avant de disparaître sans autre effet. -Ils sont là ! hurla Sihanna Comme la plupart des autres elfes, elle voyait beaucoup mieux que les humains dans la pénombre. Et elle s'était aperçu que certains de leurs adversaires avaient déjà pénétré l'enceinte. L'Escorteur le plus proche n'eut pas le temps de réagir. Une lame se planta dans son estomac, et il s'effondra. Son assassin n'eut pas le temps de l'achever, deux autres soldats tirèrent leurs épées et lui foncèrent dessus. Mais ce ne fut pas eux qui tuèrent l'ombre, ce fut l'homme à terre. Il se saisit de son arquebuse à répétition, la leva, et tira. Toutes les balles transpercèrent le Druchii. Et la brève lumière produite par les tirs révéla toutes les assaillants, accourant de toutes parts. D'un côté, les humains n'étaient que huit Escorteurs encerclés, dont trois agonisants. De l'autre, plus d'une vingtaine d'elfes noirs, la plupart totalement indemnes. Présenté ainsi, le rapport de force penchait clairement en faveur des ombres. Mais ce serait oublier le facteur magie. En effet, il n'y avait qu'une sorcière chez les Druchii, contre quatre magiciens chez les Impériaux. Et c'était là leur seul avantage. Anaya en avait parfaitement conscience. Même si toutes les chances de victoire étaient de son côté, elle ne devait pas laisser les Sorciers de Bataille causer des dégâts. La disciple du Démon qui Rêve décida de s'occuper d'abord des deux plus faibles. Restée à l'écart du champ de bataille, elle avait toute la quiétude nécessaire afin de se concentrer sur sa sorcellerie. Elle puisa dans ses connaissances impies, leva les deux mains au ciel, et hurla une succession de mots de pouvoir. Un puissant souffle chargé de minuscules éclairs se fit sentir sur le champ de bataille. Tous ceux qui ne possédaient pas de talents magiques ne ressentirent rien de particulier. Ce ne fut pas le cas des thaumaturges. Franz et Sihanna réussirent à se protéger, en déformant les Vents de la Magie afin qu'ils passent autour d'eux. La sensation d'être foudroyé fut tout ce qu'éprouvèrent Loanna et Lapzig, avant de perdre connaissance. Razorclaw et Hooker, les deux faucons crécerelles enchantés au service de Lapzig, partagèrent la douleur de leur maître. Fous de rage, et capables de repérer d'où venait le sort, ils s'élevèrent dans les airs aussi haut qu'ils jugeaient nécessaire. Se fiant à leur perception rudimentaire de la magie, ils piquèrent unilatéralement vers Anaya, dans le but de lui crever les yeux. L'ombre aux yeux violets l'avait prévu. D'une simple injonction de sa volonté, l'Énergie d'Ambre contenue dans les corps des deux rapaces s'intensifia. En quelques dixièmes de seconde, les deux volatiles brillèrent de l'intérieur, avant de se désintégrer. Le dernier Escorteur était étalé face contre terre. Une botte de la part de son adversaire venait de lui faire perdre équilibre. Avant que l'humain ne se relève, l'un des elfes noirs planta son sabre entre les côtes de sa victime, lui offrant une mort trop rapide à son goût. Franz était totalement cerné. Sihanna avait fait preuve d'une couardise qui le laissait sans voix, et s'était enfuit, le laissant seul face aux ennemis. Cependant, il n'était pas en train de se battre. Aucune des ombres n'osait s'approcher de lui. Elles préféraient laisser la tâche à Anaya. L'ombre aux yeux violets s'immisça tranquillement dans le cercle. Tous ses soldats reculèrent quand le duel magique débuta. Franz était extrêmement talentueux dans le maniement des Énergies du Métal. Le problème, c'est qu'il ne savait manipuler que celles-là. Anaya, elle, maîtrisait un spectre de magie plus large. La sorcière para aisément plusieurs tentatives d'attaque du Seigneur-Sorcier. Elle répliqua durement, mais Franz tint bon. Il riposta en faisant jaillir de ses doigts des projectiles argentés, qu'elle bloqua. L'échange aurait pu se continuer ainsi de longues heures, mais la sectatrice de Tzeentch préféra une solution plus directe. Elle lança directement son esprit à l'assaut de celui de son adversaire. Leurs corps restaient parfaitement immobiles. Mais leurs âmes se livraient un combat indescriptible sans merci. Pour les belligérants, la bataille dura des heures. Pour les spectateurs, il ne se passa pas plus d'une minute. Quand Franz s'effondra, l'assistance comprit que le duel était fini. Dès qu'elle s'était rendu compte du nombre d'assaillants, Sihanna avait tout-de-suite compris qu'il n'y avait aucun espoir de victoire. Cependant, elle n'avait pas détalé. Elle avait profité d'une brèche et de la confusion des combats afin de se cacher. Elle ne connaissait pas encore le nom d'Anaya. Mais elle savait qu'elle ne pourrait pas vaincre l'ombre aux yeux violets en duel magique. Elle savait aussi quand si cette ombre venait à mourir, les sorciers impériaux pourraient massacrer les elfes noirs. Si Sihanna ne pouvait dominer par sortilèges et ensorcellements Anaya. Par contre, l'Asur n'avait pas la réputation d'être une archère-mage pour rien. Embusquée dans la végétation, elle encocha une flèche, tendit la corde, et visa. Elle n'aurait sans doute le droit qu'à un seul coup avant de se faire repérer. L'archère devait être absolument sûre de toucher le cœur ou la tête. Les ombres étaient maintenant dispersées. Les elfes noirs s'assuraient qu'il ne restait pas le moindre soldat vivant, et ligotaient les sorciers. L'ombre aux yeux violets était seule aux milieu du champ de bataille. Elle regardait fixement dans la direction de Sihanna, en sachant parfaitement où se trouvait la haute-elfe. Sihanna savait qu'elle savait. L'archère-mage pointait le cœur. Elle allait lâcher la flèche. Anaya en avait parfaitement conscience. Pourtant elle ne fit rien directement contre son bourreau. La sorcière se contenta de dissiper son déguisement magique. La thaumaturge ne tira pas. Elle laissa tomber son arc, quand elle reconnut le visage de la sorcière. L'Asur ne voulait pas y croire. Ce ne pouvait pas être [i]elle[/i], se disait la mage. Sihanna se laissa faire lorsque deux elfes l'attrapèrent par les bras, lui retirèrent ses armes, et l'amenèrent devant leur chef. Cette-dernière, sans dire un mot, agrippa la gorge l'archère-mage. Les deux femmes elfes basculèrent et tombèrent sur le sol. Anaya au-dessus, Sihanna en-dessous. La Druchii frappait sa victime avec une haine accumulée au cours des cinq dernières décennies. Elle enchaînait les coups-de-poing au visage, jusqu'à ce qu'il soit totalement ensanglanté. Elle continua longtemps après que jeune mage fut tombée dans le coma. Elle ne s'arrêta que lorsque Vengril s'interposa pour éviter qu'elle ne tue leur otage. -Tout est parfait, tout va parfaitement, lança enthousiasment Rii'Xelt à Wilhelm et Sylvana. Vous allez réintégrer vos corps physiques. Mais avant, maintenant vous pouvez savoir une chose. » Les meurtres de magiciens avaient pour but de m'apporter leurs âmes. Les trous dans lesquels ils étaient sacrifiés servaient de canal. Les parchemins écrits avec leurs sangs étaient couverts de formule destinées à me livrer leurs esprits. Je les ai échangé à un Duc de Changement afin de savoir comment retourner dans l'univers matériel. » J'ai transmis cette connaissance à mes serviteurs mortels. Le rôle que vous allez jouer dedans est simple. Ils utiliseront vos sangs afin de me redonner vie. Enfin, grâce à vous, je pourrais revenir dans la Réalité. » N'hésitez pas à le dire aux autres prisonniers. Après tout, eux aussi auront les veines taillées. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Newlight Posté(e) le 10 mars 2012 Partager Posté(e) le 10 mars 2012 (modifié) Salut, alors content de voir une suite. Néanmoins, parcequ'en plus étant usuellement pro druchii (mais ceux ci n'en sont pas vraiment étant donnée leur tzeentchitude) j'avoue que voir se faire massacrer les humains quelque soient les circonstances ne m'aide pas à trouver de l'intérêt à une telle débandade ni à prendre leur parti (alors qu'il me semble qu'ils sont les héros), et les sorciers de bataille semblent bien faibles. Modifié le 10 mars 2012 par Newlight Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 18 mars 2012 Partager Posté(e) le 18 mars 2012 Hey ! Pas mal pourtant j'ai vu quelques petites fautes ! Des 's' alors qu'y a pas de pluriel ou sur la fin des mots qui mange comme là : [quote]nua longtemps après que jeune mage fut tombée dans le coma[/quote] fais gaffe sur les relectures ! Bon pour le fond, c'est quand même une bonne bande de loosers ! Ils gagneront jamais rien et ils arrivent même pas à faire un truc de bien ! Vivement qu'ils finissent par gagner parce que ça craint vraiment là ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 25 mars 2012 Auteur Partager Posté(e) le 25 mars 2012 Oui. Honte à moi pour les sorciers Mais c'est que j'avais tellement traîné pour écrire cette suite, que j'ai décidé que ça ne pouvait plus durer, et que j'ai finit par la poster. Bon, sinon, là j'ai fait une petite suite intermédiaire. C'est pour informer un peu sur le devenir du chef de guerre Nazgarub, et de Heirich, le capitaine frère de Lucius. Cette fois-ci, par contre, je suis assez satisfait de ce que j'ai écrit. Bonne lecture ! XXXVIII-La décision de l'orque Nazgarub Briz'Nuk se hâtait. Si les Peaux-Vertes de la Waaagh croyaient encore qu'il était leur chef, lui avait bien compris que ce n'était pas le cas. Depuis que le Duc de Changement, aussi bien surnommé le Gardien d'Émeraude que Grande Têt' de Piaf, lui avait donné une correction, l'orque n'oubliait plus qui commandait réellement. Au fond, il ne s'en plaignait pas. Dans les faits, Nazgarub jouissait toujours d'une autorité absolue sur sa bande de guerre. Il était le plus puissant de tous les Peaux-Vertes de la région. Malgré ses nombreuses défaites, il avait amassé combats, trophées, et butins. Et il avait une large autonomie lorsqu'il devait prendre une décision. Et il n'avait pas à se soucier sur qui lancer les attaques, la partie sans doute la plus tactique de toutes les décisions orques, puisque le Démon Majeur de Tzeentch s'en occupait. Mais là, le Duc de Changement venait de le convoquer immédiatement dans sa hutte personnelle. Nazgarub ne savait pas ce qui lui arriverait s'il désobéissait, mais ne comptait pas le connaître non plus. Il arriva en courant dans le bâtiment en boue séchée. Le Gardien d'Émeraude l'y attendait déjà. -Bien. Tu as été rapide. -Ouais. Kè-se ke tu me veu? -Je ne vais pas embrouiller ton esprit rudimentaire avec mes paroles poétiques et musicales, formant une ode à notre maître à tous, le Grand Architecte. Alors, pour t'aider à comprendre, je vais daigner avec mon immense bonté à simplifier ma prose, afin que tu puisses avoir pleinement conscience de toutes les implications qui en découleront. Aussi bien dans le déroulement de ta vie, et que dans l'organisation stratégique et tactique de ta bande de combattants inféodés à ton pouvoir. Nazgarub n'avait absolument rien compris. -Donc, continua le Démon Majeur, je le dis clairement. Je quitte la Waaagh ! -Hein ? Pourkoi ? -J'accepte de te le dire, uniquement parce que je me régale d'avance de l'incompréhension qui s'affichera sur ton visage. En fait, j'ai pactisé avec un Prince-Démon, pseudonymé Rii'Xelt, dans l'unique but de récupérer des âmes. Lui voulait des thaumaturges vivants, afin de pouvoir exploiter leur sang. Et il voulait aussi la formule d'un sortilège dont j'ai le secret, destiné à pouvoir revenir plus rapidement dans l'univers matériel. » J'ai manigancé. J'ai gonflé ta force, afin que tu puisses prendre la tête de la Waaagh ! car je savais que tu la pousserais à quitter les Principautés Frontalières, afin de t'en prendre à l'Empire. » Le but était de me servir des combats, afin de permettre à certains des esclaves mortels de Rii'Xelt de trouver des magiciens, de les enlever, et de les tuer plus facilement. Une fois cela fait, le Prince-Démon récupérait et stockait leurs âmes. En même temps, je m'arrangeais afin d'avoir assez manipulé les éléments en jeu pour que les Elfes Noirs aux ordres de mon associé tombent sur des Sorciers de Bataille précis, dont j'avais prévu la formation de leur groupe longtemps à l'avance. » Quand j'ai estimé qu'il y avait assez d'âmes pour me satisfaire, je suis allé les chercher. Je les ai récupérées. J'ai donné à Rii'Xelt les connaissances qu'il voulait. Puis j'ai décidé de laisser les évènements suivre leurs cours. Effectivement, les Druchii ont bien capturé les magiciens. Mais je me suis lassé d'observer d'ici ce qui se déroule. De plus, il y a longtemps que tes petites batailles ont cessées de m'amuser. J'ai donc décidé de continuer de regarder ce qui se passe, mais depuis le Royaume du Chaos. Dans quelques instants, j'aurais regagné l'Immaterium. » Magnifique ! Ton air ahuri est aussi plaisant que ce que je pensais. J'ai maintenant vu tout ce qui m'intéressait dans ce monde. Je me retire donc. -Attend ! Jè rien compri, sof que tu par. K'est-ce ke je fè de mon armée ? -Tes soldats t'obéissent à toi. Fais-en donc ce que tu veux. Sur ce, le Duc de Changement décida d'éblouir une dernière fois l'orque. Il replia se ailes sur son corps malingre, ferma ses yeux flamboyants, et baissa la tête, laissant son bac couleur citron démesuré couvrir une partie de son buste. Une cercle bleu saphir apparut sur le sol, et commença à tournoyer sur lui-même, et autour du démon. Très vite, des courbes bleu d'outre-mer apparurent dans le motif. Des petites étincelles couleur bleu électrique s'en élevèrent. Des rayons de lumières vert pomme apparurent. Le Gardien d'Émeraude prit progressivement cette teinte de couleur. Puis il brilla aussi fort qu'une étoile, vira au jaune, et disparut subitement. Il aurait parfaitement pu se passer de toute cette mise en scène, mais il avait aimé ébahir la créature faible d'esprit qui lui faisait face. Nazgarub ressortit pensif de la hutte. Autant qu'un orque pouvait l'être. Maintenant qu'il avait une liberté d'action plus grande, il se posait des questions. Que pourrait-il bien attaquer? Il eut une idée simple pour se décider. Il se dirigea vers une énorme fosse. Dedans, ses larbins stockaient toute la viande qu'ils pensaient à ramener, et qu'ils ne mangeaient pas directement. Ce qui incluait aussi les cadavres de soldats impériaux. Le chef de guerre sauta dans la réserve. Il ne mit pas longtemps avant de trouver un corps encore tout habillé, dont seules les armes et son armure avaient été volées. C'était un officier nordlander, paradoxalement décédé lors d'une victoire impériale. Nazgarub le fouilla, et trouve une carte sur lui. Elle indiquait les positions des camps impériaux. Le seigneur ferma les paupières. Il écarta son index et son majeur, et les posa au hasard sur le parchemin. Il les rouvrit les yeux, et décida d'attaquer touts villages ou campements inclus entre ses doigts. Ceci incluait trois places militaires. Dont une commandée par le capitaine Heirich Heitburg. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Newlight Posté(e) le 26 mars 2012 Partager Posté(e) le 26 mars 2012 J'aime bien ce passage, mais le chef orc au début stupide aurait presque l'air intellligent ensuite avec son histoire de carte. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 25 avril 2012 Partager Posté(e) le 25 avril 2012 Hey ! Ce passage est pas mal. Par contre j'y vois deux trucs qui m'ont gêné : 1) Le fait qu'il explique tout son plan. On sent que c'est pour nous et pas pour l'orc l'explication ce qui fait un peu bizarre. J'aurais tout expliquer mais en bien plus concentré. Quitte à faire la voix off pour rajouter des éléments. Mais là, il a aucun intérêt à expliquer le moindre détail. 2) Ton orc est sensé pas être intelligent pourtant il sait où chercher une carte. Peut être faire l'annonce de ses intentions un peu avant. Sinon c'était bien ! Ca reste plus de positif que de négatif ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 2 mai 2012 Auteur Partager Posté(e) le 2 mai 2012 Je suis désolé pour 3 choses : [list=1] [*]Le temps que j'ai mis pour poster, une fois de plus. Parceque j'ai été très occupé, et je le suis encore actuellement. Et j'ai aussi passé une semaine à l'étranger. [*]D'avoir fait un trop gros contraste d'intelligence entre le début et la fin du précédent chapitre. Surtout qu'à moi aussi ça m'avait paru bizarre ! [*]Et pour le manque d'enrobage du plan. Mais d'un autre côté, c'est vraiment pour les lecteurs que j'ai rajouté cette partie-là. [/list] Sinon, rien à dire d'autre. Je suis plutôt content de ce chapitre que je poste. Bonne lecture : XXXIX-L'assaut massif Lorsque le Gardien d'Émeraude manipulait Nazgarub Briz'Nuk, et par son intermédiaire la Waaagh !, il avait instauré un usage tzeentchi. En fait, il s'agissait tout simplement d'élaborer une stratégie avant chaque bataille. Cette habitude était très loin d'être réservée aux adorateurs du Grand Architecte. Mais ils l'avaient portée à son paroxysme. Tout aux contraire des orques, chez qui elle était quasi-absente. Une fois que le Duc de Changement eut déserté la Réalité, Nazgarub, tous ses subordonnés, et en fait l'immense majorité de sa bande de guerre, avaient retrouvé les bonnes vieilles habitudes. La seule tactique était là : les Peaux-Vertes allaient attaquer trois camps. Ils s'étaient donc partagés en trois groupes différents pour pouvoir s'en prendre à tous. Et encore, la répartition s'était effectuée au gré des humeurs et des envies de chacun. Ce qui créait de grandes disparités tactiques entre-eux. Ce dont ils se fichaient totalement. En plus de se moquer des stratégies d'attaque, les orques ne se préoccupaient que peu d'une autre chose. A savoir la discrétion. Le camp du général Harsbourg avait eu le temps longtemps à l'avance de les entendre venir. Mais malgré leur préparation, la férocité de leurs adversaires ne fut en rien diminuée. Ni quand les mortiers bombardèrent la forêt d'où sortait les factions de l'armée commandées directement par Nazgarub lui-même. Ni lorsque les canons prirent le relai une fois que la Waaagh ! commença à courir à travers la plaine la séparant du camp. Ni camp les arquebuses et les arbalètes vinrent ajouter leurs voix à cette grêle de mort. Les Peaux-Vertes succombaient par poignées entières. En une minutes, plusieurs douzaines pouvaient périr, ou être mutilés trop gravement pour poursuivre l'assaut. Mais rien ne semblait pouvoir arrêter le raz-de-marée vert. Car à sa tête, son seigneur de guerre était là pour le mener. Juché sur son char tiré par des sangliers, protégé par une amulette runique volée sur le cadavre d'un mercenaire nain particulièrement riche, Nazgarub menait l'assaut. La magie des runes l'entourait, lui et son char, d'une protection impossible à passer. Les boulets du canon se plantaient dans la terre, à moins de deux mètres de lui. Les balles ricochaient, les carreaux se brisaient. Galvanisés par leur chef invulnérable, les sauvages couraient derrière lui, ne se souciant absolument pas de leurs pertes, allant même jusqu'à piétiner à mort de nombreux blessés. Peu importe le fait que le quart des orques et des gobelins périt avant même d'avoir atteint les Impériaux, leur barbarie resta intacte. Ils parvinrent à percuter la ligne adverse. Et le massacre commença. Le char pénétra dans un groupe dense de lanciers. Les piques se brisèrent inutilement contre la structure en bois, tandis que Nazgarub était trop expérimenté pour se laisser empaler. Il se baissa, pour se mettre à l'abri, à la dernière seconde. Son aurige fit de même. Les sangliers, eux, furent écorchés par de multiples lames, mais cela ne fit que les enrager. Ils commencèrent à piétiner, et éventrer avec leurs défenses les impudents humain devant eux. L'aurige se releva, et embrocha le porte-étendard adverse d'un coup de son aiguillon primitif. Nazgarub, lui, décapita le premier humain qu'il vit, avant de briser le crâne de son infortuné voisin, puis de planter profondément sa hache dans le torse d'un troisième. Le sergent de l'unité laissa tomber sa lance pour tirer son épée. Il avait l'intention de se jeter sur Nazgarub pour lui faire payer ses crimes. Mais un autre adversaire lui barra la route. Le reste de l'armée Peaux-Verte rejoignit son chef, avec à sa tête un troll des marais. La bête nauséabonde fondit sur le sergent, l'attrapa en restant insensibles aux entailles causées par l'épée, puis l'avala en quatre bouchées. Mais il eut un peu de mal à avaler l'armure, et finalement vomit sur les derniers lanciers divers bouts de leur défunt sergent, mêlés à des sucs digestifs d'une acidité inconcevable. L'éclaboussure atteint tous les survivants, qui commencèrent immédiatement à se liquéfier. Frustré de ne pas avoir pu tuer lui-même les derniers humains de ce groupe, Nazgarub ordonna à son aurige de lui trouver de nouveaux adversaires. Frustré d'avoir à nouveau le ventre vide, le troll décida de le suivre. Et frustrés de ne pas avoir pu participer aux premiers sangs, les autres Peaux-Vertes s'égayèrent dans tous le campement. Les tentes étaient piétinées, les barricades incendiées, les provisions pillées. Abandonnant toute discipline, les hommes se jetèrent sur les orques avec autant de rage que ces-derniers. Des petits groupes éparts s'affrontèrent de partout. Très vite, la terre devient rouge du sang humain, et noire du sang des assaillants. Des têtes, des membres et des cadavres, beiges ou verts, jonchèrent bientôt le champ de bataille. Les impériaux s'aménageaient au fur et à mesure de nouvelles barricades avec les massifs corps des orques pour se protéger, et utilisaient les tripes des gobelins pour rendre les obstacles glissants. Derrière ces murs de chaires mortes, ils repoussaient leurs ennemis, en abattant plusieurs dizaines au tir, et autant au combat rapproché. Mais tôt ou tard, les Peaux-Vertes finissaient par réussir à contourner ou escalader les barricades. Dans les combats acharnés qui suivaient, de nombreux attaquants perdaient la vie, comme tous les défenseurs. Le troll qui suivait le char de Nazgarub s'écroula. Ou plutôt, son corps sans sa tête. En effet, cette dernière avait subtilement été explosée d'un tir de canon. Prenant ceci comme un signe du destin qui lui indiquait son prochain adversaire, Nazgarub ordonna à son aurige de le mener à la machine de guerre qui venait de tuer le troll. Le char percuta le fût de bronze du canon, et renversa la pièce de guerre toute entière, explosant son essieu et ses roues. L'un des canonniers n'eut que le temps de voir les sangliers, avant qu'ils ne l'écharpent avec leurs sabots. Un autre impérial tenta de fuir, mais l'aiguillon du cocher lui perça le cœur avant. Un troisième canonnier fut tranché en deux, à la taille, par un coup de Nazgarub. Le seigneur de guerre tenta ensuite de s'en prendre au quatrième et dernier servant de la machine. Mais cet humain fut plus vif que ses congénères, et se jeta à terre, évitant la mort de peu. Il se réfugia naïvement derrière un tonneau de poudre. Avec un sourire mauvais, Nazgarub sauta de son char, dans l'intention de briser à main nue la nuque de ce couard qui cherchait à se cacher. Mais il ne s'attendit pas à ce qui allait se produire. Pris de panique, le canonnier enroula autour de son épée courte un bout de tissu, et l'enflamma à l'aide de son tison. Il brandit son arme improvisée devant le seigneur de guerre. Sur le coup de la surprise, l'orque fit un pas en arrière, avant de tout simplement taper sur les doigts de l'impérial. Celui-ci lâcha son arme enflammée, qui tomba dans le baril de poudre noire, ouvert. L'énorme explosion qui eut lieu pulvérisa le canonnier, disloqua le char, rôti les sangliers, et occis l'aurige. Nazgarub, s'en sortit indemne, grâce à son amulette qui détourna les flammes autour de lui. Il en fut néanmoins sérieusement sonné. Il ne reprit conscience que lorsqu'un hallebardier planta la pointe de son arme dans son épaule. Avec un rugissement de colère, le seigneur de guerre arracha le fer de sa chaire, puis le manche des mains de son adversaire. Et il se servit du plat de la lame pour briser le cou de l'humain. Ramassant sa hache, il fonça sur un chevalier, et le fit chuter de selle. Il réduisit son crâne en miette, avant de faire pareil des côtes du cheval. Par la suite, il se tailla un chemin dans la masse, parfois seul, parfois rejoint par d'autres orques jusqu'à ce que ceux-ci trépassent. Le carnage continua une heure. Les humains prélevèrent un lourd tribu à leurs agresseurs. Mais cela n'empêcha pas leur extermination. Finalement, il ne resta plus qu'un vingtaine de soldats impériaux. Le général Harsbourg et ses Joueurs d'Épées. Quiconque les approchait finissait débité en plusieurs morceaux. Avant que Nazgarub ne les atteigne, des orques montés sur des sangliers fondirent sur eux. Leurs montures s'empalèrent sur les longues lames, tandis que les monteurs furent embrochés aussitôt qu'ils tombaient de selle. Ensuite, des squigs affamés tentèrent d'en faire leur prochain repas, mais un parfait ballet de fer eut vite raison d'eux. Des gobelins furent forcés à tenter une attaque, mais ils n'avaient aucune chance. Le dernier d'entre-eux venait d'être décapité, quand Nazgarub fondit sur les Joueurs d'Épées. A sa suite, des Orques Noirs s'élancèrent, contents de trouver des ennemis à leur hauteur. L'élite des deux armées s'affronta dans une sauvage cacophonie de mort, chacun déployant ses talents de militaire. Les deux se valaient, et autant d'Orques Noirs que de Joueurs d'Épées tombèrent au champs d'honneur. Jusqu'à ce que le dernier humain déjoue dans son dernier souffle l'armure du dernier Orque Noir, et lui enfonce sa flamberge dans une faille qui menait directement au cœur. Nazgarub, lui, n'avait d'yeux que pour le général Harsburg. Ce haut-gradé commençait à vieillir, mais restait néanmoins un adversaire doué. Et surtout était le commandant. Le seigneur de guerre lui fit même l'honneur de le saluer avec son arme, avant de se jeter sur lui dans un duel singulier. Les coups fusèrent plus vite que le regard ne pouvait suivre. La hache para l'épée, ou fut déviée par elle, à de multiples reprises. La cotte de maille de l'orque comme l'armure de plates de l'humain bloquèrent d'innombrables coups mortels. Mais, à la septième minute de ce combat désespéré, Nazgarub vainquit. Il envoya un coup de pied dans le menton du duelliste. Le guerrier fut projeté en arrière et perdit l'équilibre. Saisissant l'occasion, le seigneur de guerre donna un grand coup de pied dans l'épée pour l'éloigner du général. Puis, d'un horion de sa hache, décapita son adversaire. Il prit sa tête, et la brandit bien haut en signe de victoire. Dans le camp du capitaine Heitburg. -Plus vite ces tonneaux. Remplissez-les moi de gravats ! Entassez-les ! Nous n'avons plus beaucoup de temps ! Ainsi hurlait Heirich, tandis que ses subordonnés tenaient a peu près le même langage. Là encore, les Peaux-Vertes s'étaient fait entendre de loin. Les soldats de l'Empire étaient donc en train de s'affairer à monter des barricades ordonnées, à l'aide de barils remplis de cailloux, ou de tous ce qui était lourd et n'aurait pas d'autre utilité lors de la bataille à venir. Ils n'oublièrent pas de laisser des espaces, afin de pouvoir donner du feu à l'aide de leur unique canon et nombreux mortiers. Un cavalier revint au camp, au galop. -Ils ont presque atteints l'orée de la forêt. Ils arrivent ! Sans qu'aucun ordre n'eut besoin d'être donné, les mortiers firent feu. Des pans entiers de la lisières furent abattus. Les boulets et la chute des arbres s'occupèrent d'un certain nombre d'assaillants. De plus, ceci dégageait le terrain. Aussitôt que les orques furent à découvert, les tireurs postés aux barricades firent feu. Leurs filèrent à travers l'air, et s'arrêtèrent en prenant la vie de nombre d'ennemis. Puis, avec une discipline parfaite, les soldats se retirèrent, afin de laisser place aux autres. Avec la même précision, ils tirèrent une salve, et se replièrent. Les premiers militaires retournèrent à leurs postes, et recommencèrent. Le tout sous le bombardement incessant de l'artillerie. Le roulement était perpétuel. Les projectiles d'un nombre infernal empêchaient quiconque de s'approcher vivant. Le sol lui-même, jonché de corps, commençait à devenir l'allié des Impériaux. Devant une telle résistance, et à cause de l'absence de véritable meneur, l'assaut de l'armée verte se stoppa, puis reflua. Laissant les morts et les blessés baigner dans leur propre sang. Les humains arrêtèrent alors provisoirement leurs tirs. Un orque noir s'avança alors, seul, ses armes rangées dans leurs fourreaux. Intrigué, Heirich donna l'ordre de ne pas lui tirer dessus dans l'immédiat, et remit son pistolet à la ceinture. L'orque s'approcha des barricades, en marchant lentement, mais s'arrêta à une distance raisonnable. Il enleva son casque, laissant voir son visage, dont la peau sombre était couverte de cicatrices. Il rejeta la tête en arrière, puis poussa un hurlement titanesque. Puis il se saisit d'une hache, et la pointa en direction des Impériaux. -Vous ! Vou utilizé dé métode de gobelins pour vou batre. Vou avé tro peur. Je défie tou ceu ki veulent pour m'affronter un par un. J'attends. Sinon, je relance l'attake, et je ne laisserais aukun ork fuir cette fois ! Heirich regarda plusieurs de ses officiers. Aucun ne tenait à ce que les orques reviennent, surtout si cette fois les tirs ne les arrêteraient pas. Plusieurs lieutenants firent mine de vouloir répondre au défi de l'orque noir, mais Heirich les arrêta, en leur expliquant : -Vous êtes tous sous mon commandement, c'est mon devoir d'y aller en premier. Si jamais je meure, alors, ne vous gênez pas pour venir vous battre, et me venger. Il enjamba la barricade, sa hallebarde à la main. Il trotta vers l'orque, avant de s'arrêter à deux bons mètres de lui. Ce-dernier se contenta de remettre son casque, et resta immobile. Le capitaine ne fit pas plus de mouvement. Chacun se contenta de fixer l'autre. Puis, prenant l'immobilité de son adversaire pour de la peur, l'orque noir se jeta sur lui. Heirich eut juste le temps de faire un pas de côté pour éviter de se faire trancher en deux. Mais il ne parvint pas à éviter un vicieux coup de coude dans le ventre. L'orque leva sa hache pour mettre un terme au duel à peine commencé. Mais, malgré sa douleur, le capitaine fut plus rapide. Il frappa avec le plat de la lame de sa hallebarde directement dans le poitrail de son adversaire, le forçant à reculer d'un pas. Profitant de son avantage, Heirich frappa avec une vivacité surprenant le heaume de son ennemi, avec le bout du manche de son arme, suivit d'une succession de coups dans les côtes, la tête, les bras, et les épaules, toujours à l'aide du manche. Quand l'orque fut déséquilibré de toutes parts, Heirich frappa enfin avec le tranchant, à la hauteur du genoux. La lame ne pénétra pas l'armure, mais fit chuter son adversaire. Avant qu'il ne se relève, le capitaine lui posa le pied sur le torse, et enfonça la pointe de la hallebarde dans une faille au niveau de la gorge. Alors que l'orque agonisait, une nouvelle salve de mortier fut tirée. Forcée, l'armée se replia, pour porter la nouvelle de la défaite infamante au seigneur Nazgarub. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.