Pugh Posté(e) le 24 avril 2010 Partager Posté(e) le 24 avril 2010 Ayant pour objectif d'écrire une nouvelle dans l'univers 40k, je fais une rapide explication du background du lieu où va se situer le récit afin de mieux replacer l'action par la suite. Étant étudiant je ne peux pas promettre une rédaction quotidienne et une avance rapide ne pouvant qu'écrire qu'à mon rythme mais je ferais tout mon possible pour publier régulièrement. N'hésitez déjà pas à dire ce que vous en pensez ou à relever des incohérences. C’est en l’année 629 M35 que la flotte de colonisation atteignit Brulia situé dans les mondes de Sabbat et plus précisément dans la ceinture d’Uristes. La planète était de taille moyenne mais se distinguait par la présence d’un unique continent recouvrant prés de la moitié de la planète tandis qu’un océan constellé d’îles et d'archipels occupait le reste de la planète. La mission coloniale avait été diligenté par le moniturum qui prévoyait de faire de Brulia un monde ruche afin de pourvoir en homme la garde impériale. La décision fut prise d’installer les deux premières cités-ruches, nommés respectivement Nilus et Tulva, installées aux deux extrêmes opposés du continent afin de permettre une expansion plus rapide. La planète prospéra rapidement et comptabilisée selon le recensement du 710 M36 prés de 10 milliards d’âmes soit 8 de plus qu’un millénaire auparavant. Des ruches secondaires et de tailles diverses apparurent sur tout le continent mais aucunes d’entre elles ne pouvaient contester l'hégémonie des deux plus anciennes. La population continua à croitre et la première levée de troupes eu lieu le 321 M37, 8 régiments d’infanterie furent crées afin de renforcer la garde impériale. La première crise planétaire éclata au alentours du début du 38éme millénaire, les deux ruches se disputèrent l’hégémonie planétaire et une lutte fratricide éclata, plusieurs autres ruches se rangèrent alors aux côtés de chaque belligérant. Ce conflit dura prés d’une année et couta la vie à prés de 10 millions d’hommes. Cette guerre eu surtout pour conséquence d'entrainer les changements politiques les plus importants depuis la colonisation. En effet Nilus et Tulva n’avait pas réussis à se départager mais conservaient malgré cela cette volonté de dépasser l’autre. Les deux ruches commencèrent alors à se forger un réseau d’alliance et de pacte dont le nombre ne cessaient de s’allonger. En quelques années toutes les ruches furent affiliées à l’un ou l’autre des parties. C’est alors qu’émergea clairement la nouvelle répartition des forces sur Brulia. D’un côtés se trouvait la Ligue, fraichement nommé, dirigé par la ruche Nilus et de l’autre l’Ernor commandé par Tulva. Malgré ces imposants rassemblements l’équilibre des forces n’avaient pas été rompu. La ligue détenait en effet une avance sur le plan industrielle totalisant prés de 63% des capacités de production totale de la planète. L’Ernor quant à lui avait un vaste bassin de population et dépassé de prés de 3 milliards d'individus la Ligue. Cette différence s’expliquait logiquement, à l’ouest, du côté de la Ligue se trouvait de vastes ressources minières et de larges réserves de gaz ce qui avait favorisé l’industrie. A l’est par contre on trouvait de grandes plaines fertiles idéale à l’agriculture intensive ce qui avait accélérées la croissance de la population de ce côté. Cette hostilité constante entre les deux parties perdura jusqu’au début du M41, mais la planète continua de fournir régulièrement pendant toute cette période des renforts à la garde impériale. C’est en effet au début du M41 que débuta l’invasion des mondes de Sabbat par les forces du chaos. Cette annonce se rependit rapidement dans toute la frange des mondes de Sabbat, les deux alliances décidèrent alors d’un commun accord de mettre leur rivalité de côté afin de lever une armée de défense si la situation d’une invasion planétaire devait se présenter. Au milieu de l’année 550 M41, les radars de Brulia indiquèrent plusieurs signaux étranges qui disparurent du côté de l’Ernor. Plusieurs patrouilles furent envoyées vers le site présumé du crache mais ne trouvèrent rien hormis ce qui pouvait être considéré comme un cratère. D'autres patrouilles continuèrent dans les semaines suivantes à ratisser le secteur mais ne trouvèrent jamais rien et l’histoire fut rapidement oubliée par tous. La vie continuait son cours et l’on pouvait même dire que la situation s’était améliorée. Malgré les nouvelles selon lesquelles les forces de l’archonte progressaient, sur Brulia la menace commune avait rapproché l’Ernor et la Ligue et avait mis fin à quasiment toutes les tensions politiques. Avec le temps plusieurs responsables de la Ligue remarquèrent que l’Ernor se modifiait progressivement, ils observèrent l’apparition de plusieurs pratiques à la limite du credo impérial, ainsi qu'une militarisation de plus en plus présente dans l’organisation. En 750 M41, la ligue s'inquiétait de plus en plus de ce phénomène et envoya une équipe enquêter sur cette déviance de plus en présente et c’est alors que la vérité éclata au grand jour. L’équipe d’investigation fut abattu dés qu’elle eu franchit la frontière et l’Ernor lança une invasion à grande ampleur dés le lendemain. L'Église impérial de la Ligue fut alors catégorique après un rapide examen, la corruption avait touché l’Ernor et ceux-ci avait sombré dans le chaos. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elanion Posté(e) le 24 avril 2010 Partager Posté(e) le 24 avril 2010 Franchement, j'adore . Bien que certains chiffres soit plutôt étranges à savoir 8 milliards d'habitant en plus en 1 millénaire, c'est peu comme croissance (regarde les chiffres pour noter vieille Terra), enfin c'est anecdotique, je chipotte. Tu fait peu de fautes d'ortograff, c'est bien Sinon, le BG général me rappelle un peu un bouquin de la série des fantômes de Gaunt, je sais plus lequel, mais c'est original et simpa. Que fait l'inquisition, qui contrôle l'armée de de FDP? Vivement la suite, j'ai beaucoup aimé, ça va fritter AMHA. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pugh Posté(e) le 24 avril 2010 Auteur Partager Posté(e) le 24 avril 2010 (modifié) Je peux répondre à deux trois question sans empiéter sur l'histoire futur. Concernant l'inquisition, celle-ci ne peut tout simplement pas intervenir. En effet les mondes de Sabbat sont en pleine invasion par le chaos et la croisade des forces de l'imperium ne sera lancé qu'en 755 M41. A l'époque il n'y a donc plus moyen pour l'inquisition de surveiller Brulia ou la majeur partie des autres planètes. Les FDP quand à eux dépendaient de la Ligue et de l'Ernor chacun devant entretenir ses propres troupes comme cela a été sous entendu dans le texte. Concernant l'histoire je dois avouer que je me suis inspiré des fantômes, il s'agit d'un mixte entre Necropolis (la ruche Vervun) et 30 cm d'acier (avec le Shadik). Je ne peux pas promettre qu'il n'y aura aucune référence mais je peux dire que l'histoire sera différente, il ne s'agit pas de faire un simple copier coller d'un roman déjà paru. Enfin concernant les chiffres, certains sont volontairement bas car je n'étais pas sur qu'en en mettant des plus élevés cela ne deviendra pas improbable. En tout cas merci de m'avoir lu. Modifié le 24 avril 2010 par Pugh Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pugh Posté(e) le 25 avril 2010 Auteur Partager Posté(e) le 25 avril 2010 (modifié) Les moustiques ne le lâchaient pas un instant. Il était affecté à la position 164 depuis 5 jours et les moustiques ne l’avaient jamais laissé seul depuis. La position 164 ressemblait à n’importe qu’elle autre position situé tout le long de la ligne de front. Il s’agissait d’une profonde tranchée creusée à même le sol renforcée par des sacs de sables et des plaques de plastaciers. Il avait auparavant défendu avec son unité la position 271 mais après avoir repoussée l’attaque de la semaine dernière, il n’avait plus été que 17 survivants sur les 100 hommes d’origines de l’unité pour défendre le secteur. Le commandement les avait alors fusionné avec une autre unité afin de regonfler les effectifs respectifs, quant à la position 271 sa protection avait incombé à une autre unité. Cette situation lui faisait un pincement au cœur, son unité et lui s’était battu pour défendre le secteur 271 et comme remerciement du sacrifice de tant d’entre eux ils furent réaffectés. Moloy remontait le boyau principal vers le poste d’observation où il devait prendre le quart de surveillance à son tour. Moloy était grand, selon les standards de la planète, atteignant 1m96, son visage long et fin était couturé par une cicatrice en dessous de l’oeil droit. Cette cicatrice, il la devait à une baïonnette ennemie et à la chance, si la baïonnette avait été un peu plus incliné celle-ci se serait enfoncé dans son crane et il ne serait pas là aujourd’hui. "Après tout cela aurait peut-être été une bonne chose de ne plus avoir à combattre" ne put-il s'empêcher de penser mais il chassa rapidement cette idée. Il se battait pour l'Empereur-Dieu afin d'écraser la gangrène hérétique et il n'avait pas le droit de se substituer à son devoir. Moloy arborait toujours sur son visage cette impression de dureté et intransigeance que ses parents lui avaient appris plus jeune. Ses yeux d’un marron profond reflétait la même détermination mais également une pointe de tristesse. Moloy portait l’uniforme bleu azur caractéristique de la ruche Lugien d'où il était originaire, la ruche Lugien était la seconde plus grande ruche de la Ligue après Nilus et avait fait fortune dans l‘exploitation des riches poches de gaz situés dans son sous-sol. Mais du fait des combats et des conditions de vie, la boue sèche s’était accumulée sur l’uniforme qui était passé du bleu au marron en à peine quelques jours. En effet il avait eu le droit de laver son uniforme de terrain juste avant de rejoindre sa nouvelle unité afin d’être plus présentable si l’on en croyait l’officier en charge des laveries. Mais en à peine 3 jours la crasse s’étaient de nouveau abattu sur son uniforme et il ne pouvait rien y faire. Sur la poche droite de sa veste était brodé un insigne constitué d’un oléoduc avec une ruche en arrière plan, cette insigne était le symbole de la ruche Lugien. Sur son bras gauche on retrouvait le galon de caporal et finalement juste au dessus l’inscription brodé "unité 85/11". La position 164 couvrait 500m de terrain et le poste d'observation se trouvait au milieu de la tranchée, un peu plus en avant que le boyau principale. Les dortoirs pour les troupes se trouvaient à 25m en retrait de la ligne au même niveau que les cuisines de secteur. Le secteur était organisé de telle façon que 6 unités différentes devaient se partager les même dortoirs et être ravitaillés par les mêmes cuisines ce qui avait induit un rationnement sur la nourriture. Moloy atteignit finalement le poste d'observation, il s’agissait d’un endroit lugubre où la seule lumière provenait d’une lampe chimique posait au milieu de la pièce ainsi que de quelques rayons de soleil qui réussissaient à se faufiler à l'intérieur. Le poste avait été creusé dans la terre comme le reste de la tranché mais avait été doté d’un toit en plastacier. Une paire de macrojumelle était posé sur le rebord de l’ouverture orienté en direction des lignes de l’Ernor. Ces jumelles permettaient de voir à plus de 2km et possédaient également un mode de vision nocturne afin de ne pas être pris au dépourvu la nuit. Moloy salua rapidement le sergent Triur, un petit homme blond et bourru qui avait mal vu l’arrivé de nouveau au sein de son unité, celui-ci lui rendit à peine son salue avant de sortir. Moloy se retrouvait seul et cela lui allait plutôt bien, il n’avait pas envie de discuter. La nuit dernière l’ennemie avait attaqué un peu plus l’Est et il n’avait pas put fermer l’oeil de la nuit à cause du grondement constant de l’artillerie, il avait beau y être habitué cela le gênait toujours autant. Il s’installa au jumelle et observa le no man’s land, une vaste étendue de terre boueuse et constellée de multiples trous d’artilleries. Plusieurs corps jonchaient le sol à divers endroits et une carcasse de blindé de l’Ernor, détruit il y a deux jours, s'était retrouvé en plein milieu des lignes de barbelés. Aucun signe de mouvement à l’horizon, la journée s'annoncée bien, avec un peu de chance il arriverait même à fermer l’oeil après avoir été relevé. Malgré qu'il ne voyait rien, ses jumelles indiquèrent un signal thermique inconnue un peu plus à l’ouest de la carcasse. Moloy observa attentivement puis distingua quelque chose et ne put s'empêcher de penser "Je peux dire au revoir à mes heures de sommeils maintenant" puis il alluma machinalement son communicateur: -«Lieutenant, on a besoin de vous au poste d’observation» fit-il savoir d’un ton indifférent. Modifié le 1 mai 2010 par Pugh Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elanion Posté(e) le 27 avril 2010 Partager Posté(e) le 27 avril 2010 Cool, on entre dans le vif du sujet. Intéressant comme mise en bouche, très 14-18 c'est très bon. Il manque quand même quelques menues descriptions quant au matos ou aux effectifs (après fusion), mais bon peut être pour plus tard . Sinon coté orthographe: un insigne constituait d’un oléoduc le boyau principale Il en reste une ou deux mais je ne sais plus ou... Vivement une suite (plus longue ) Merci Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 1 mai 2010 Partager Posté(e) le 1 mai 2010 c'est le boyau principal masculin donc pas de "e" sinon c'est pas mal j'aime bien Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pugh Posté(e) le 1 mai 2010 Auteur Partager Posté(e) le 1 mai 2010 (modifié) Le lieutenant Sopel, un grand homme brun élancé d'une trentaine d'années, arriva rapidement accompagné du sergent Triur ainsi que de deux autres soldats que Moloy connaissait mal. -«Que se passe t’il caporal?» demanda sèchement le sergent . Moloy se contenta de donner les macrojumelles à Sopel et le laissa s’approcher pour mieux observer. -«Coordonnées 512/69/3 mon lieutenant, fit remarquer Moloy. Sopel resta un instant à fixer le lieu désigné avant de reprendre. -Exact caporal, sergent prévenez les hommes et faite parvenir un message au commandement de secteur, nous avons de la visite. -Une idée de l’ampleur du convoi de touriste? voulu savoir Triur. -J’ai distinguais au moins 2 jegger et une cinquantaine d’hommes.» fit savoir Moloy. Le jegger était le surnom donné par les soldats de la Ligue au char de l’Ernor. Le châssis principale reprenait une grande partie de celui de la chimère, le blindé possédait également 3 roues motrices disposées de chaque côté afin de lui apporter une excellente mobilité. Le véhicule était surplombé d’une tourelle équipée d’une paire de bolters lourds ce qui en faisait un parfait chasseur d’infanterie. Pour contrer la menace blindée ennemie chaque unité de l’alliance était dotée de deux lances roquettes et chaque soldat possédait son propre lance grenade auxiliaire de soutien plus communément appelé «Pouf». Il s’agissait d’un tube mécanique placé juste en dessous du canon du fusil laser, on insérait à l'intérieur une grenade antichar puis l’on appuyait sur le bouton placé sur le coté du tube. Le lance grenade propulsait alors la grenade antichar vers la cible en émettant un bruit particulier d'où son surnom. «-Bien inutile de s’éterniser ici, tout le monde à sa place et au plus vite, le choc risque d'être rude. -Oui mon lieutenant!» répondirent en cœur tous les hommes présents dans la pièce puis ils sortirent un par un. Moloy étant l’actuelle responsable du poste d’observation, il dut s’occuper de sécuriser celui-ci. En effet le poste se trouvant en avant de la tranchée principale il ne fallait pas que l’ennemi puisse s’emparer de ce lieu et s’en servir alors comme point d’appui pour progresser dans le boyau principale. Il activa tout d’abord la fermeture des volets automatiques afin que personne ne puissent tenter de se faufiler par les fentes d’observations, il ramassa ensuite son fusil laser qu’il avait posé dans un coin puis sortit et verrouilla la porte blindée derrière lui. Les 97 hommes de l’unité couraient dans tous les sens mais aucun d’entre eux n’était un bleu et personne ne paniqué. Cette affairement était seulement dut au fait que les hommes lorsqu’ils étaient de repos avaient tendance à s’éloigner un peu de leurs postes assignés et ils leur faillaient maintenant le rejoindre en toute hâte. Moloy pris sa place sur le pas de tir et scruta l’horizon, il était désormais impossible de connaitre la position exacte de l’adversaire mais leur trajectoire n’avait laissé aucun doute, la position 164 allait devoir se défendre. Le premier signe de la présence ennemie fut un bruit sourd de moteur. Les chars adverses manœuvrés tout prés d’eux et le sol en tremblait légèrement faisant s’effondrer quelques mottes de terre. A peine ce son fut-il audible que les lances roquettes de l’unité se mirent en position. Chaque lance roquette était manœuvré par deux servants, un tireur et un porteur. Le fonctionnement de l’arme n’était pas des plus compliqué, le porteur prenait la roquette puis dévissé la partie supérieur de la roquette exposant ainsi la tête explosif à l’air libre. Cette étape permettait en réalité d’armer la roquette, en effet dés que la partie explosive rencontrera un obstacle alors celle-ci explosera. Le porteur doit ensuite insérer la roquette à l’avant de l'arme, le tireur alors n’a plus qu’à viser et appuyer sur la gâchette pour déclencher le tir. L’attente parut durer une éternité et pourtant seul cinq minutes s'écoulèrent avant d’avoir un visuel sur l’ennemie. Un jegger surgit soudain d’un cratère à une centaine de mètres de la tranchée suivit par deux de ses homologues. L’oreille de Moloy se mit soudain à siffler lorsque les lances roquettes firent feu simultanément. La première roquette passa un peu à gauche du char de tête mais la deuxième le frappa de plein fouet creusant un large trou au milieu de la tourelle. Les deux autres jegger ripostèrent rapidement et firent pleuvoir les bolts sur la tranchées, on entendit alors un cri étouffé qui ne dura pas plus d’une seconde, «encore une autre victime de la guerre» songea brièvement Moloy. Le char de tête cependant n’ouvrit pas le feu et l’on pouvait décemment pensé que son mécanisme de tir avait été détruit, il continuait malgré cela de s’approcher toujours suivi de ses deux compères. L’ordre résonna alors, relayé par les hommes de troupes, les fréquences ayant dut encore une fois lâcher au moment crucial. Puis se fut à Moloy de relayer ce même ordre à son voisin -«Chargez les Poufs» hurla t'il pour ce faire entendre. Les hommes s'exécutèrent tous et préparent les grenades antichars mais celles-ci n’avaient qu’une portée effective de cinquante mètres. Il allait malheureusement falloir attendre et baisser la tête devant les bolts en espérant ne pas être touché par un ricochet. Puis le nouvel ordre fatidique lui parvint et il tira sa grenade sans hésiter. La première salve fit mouche, le jegger de tête déjà endommagé explosa dans une gerbe de débris. Le second char juste derrière fut touché à plusieurs reprise et sa carcasse s’arrêta d'avancer constellée de nombreuses traces d’impacts. Le troisième blindé par contre ne perdit qu’une roue ce qui ne l'empêchât pas d’avancer à vitesse réduite mais ce n’était plus la seul menace désormais. Les silhouettes ennemis sortaient à leurs tours de leurs cachettes et se ruèrent à l’assaut. Les soldats de l’Ernor portait un uniforme couleur rouille, leur tête tête était protégé par un casque métallique rond surplombait d’une dizaine de petites piques. Leur visage était recouvert d’un masque à gaz en cuir ce qui empêché de voir leurs traits, ce qui était tant mieux de l’avis des soldats de la Ligue. La plupart d’entre eux possédait un fusil laser ou une arme à lourd projectile solide. Sur leur casque était gravé une tête de mort rongeant un os alors que leur uniforme était décoré de symboles impies peint en couleurs criardes. Au premières heures de la guerre, les soldats de la Ligue avaient été surpris par une telle vision et nombre d'entre eux avaient été pris de vomissement à la simple vue de l’ennemie. Maintenant la vue d’un soldat de l’Ernor ne provoquait que dégout, comme tous le reste les hommes s’étaient acclimatés à l'aspect repoussant de l’ennemie. Moloy leva son fusil en calant la crosse au creux de son épaule puis pris le temps d’ajuster sa mire comme l'expérience le lui avait appris. Sa première rafale fit mouche et une silhouette ennemie s'effondra, plusieurs laser de ripostes passèrent au dessus de lui puis il entendit un homme à proximité hurler. Moloy détourna rapidement le regard et vit un corps dont la tête avait éclaté touché par un bolt, il avait déjà vu cela se produire et il ne connaissait même pas personnellement la mort ce qui expliquait qu’il ne fut que peu affecté par cette scène. Son regard se reporta sur le no man’s land, le dernier blindé s’était arrêté à vingt mètres de la tranché et ouvrait allègrement le feu afin de couvrir la progression des fantassins qui devait être encore une bonne quarantaine. La bataille ne faisait que commencer et comme à chaque fois seul deux possibilités se présentaient à eux: vaincre ou mourir. Modifié le 31 décembre 2010 par Pugh Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elanion Posté(e) le 2 mai 2010 Partager Posté(e) le 2 mai 2010 (modifié) Une bonne suite j'aime bien, on entre dans le vif du sujet . Par contre, j'ai noté beaucoup de fautes de français, certains passages étant compliqués à comprendre. Bonne continuation Modifié le 2 mai 2010 par elanion Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 2 mai 2010 Partager Posté(e) le 2 mai 2010 (modifié) J'aime c'est assez sympa comme récit. Accentue peut être un peu le coté étouffant de l'atmosphère de cette guerre, et une description plus poussée des renégats serait vachement sympa, on plongerait plus dans le coté bweurk 14-18 que semble prendre ton histoire. Par ailleurs : khorneux ? Slannesheux ? pustuleux (nurguleux) ? Tzenncheux ? ça serait bien de le préciser (on veut du beurk ) Vila Bloodyfol qui te souhaite un bon courage, ça promet. PS : pour nous donner le dieux auquel ils se vouent tes renég, pense au vieux coup du cri de guerre (tant qu'à faire une remarque, autant aussi proposer une solution ) Bon courage Modifié le 2 mai 2010 par Bloodyfol Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pugh Posté(e) le 2 mai 2010 Auteur Partager Posté(e) le 2 mai 2010 Tout d'abord merci pour les remarques et les encouragements. Côté orthographe, il est fort possible qu'un certains nombres de fautes m'est échappé. Ayant un partiel lundi je n'est pas put consacrer suffisamment de temps à la relecture et je m'en excuse. J'essayerais d'éditer pour les supprimer dés que je pourrais. Pour le côté répugnant de la guerre je préfère ne pas tomber dans l'excès qui à rester sobre. Bien entendu les situations qui seront particulièrement sanglantes,etc seront décrites comme telles, il ne s'agit pas de censurer à tout va non plus. Pour le cris de guerre c'est une bonne idée, à voir si je peux le caser dans le récit sans que cela tombe comme un cheveu dans la soupe. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 2 mai 2010 Partager Posté(e) le 2 mai 2010 (modifié) idée comme ça : au moment d'un CàC pour le cri de guerre, quand au coté écœurant de la guerre c'est pas tellement ça dont je voulais parler, mais renforcer le coté : on les attends, on les attends, on les attends on angoisse, on les attends on panique, ils sont là on les flingues... propre à ce genre de guerre de tranchée. Donc nous faire ressentir du coup toute le coté psychologique, le ressenti, les émotions, tandis que l'ennemi arrive et qu'ils doivent attendre, avec les pensées et la charge psychologique que ça implique. Enfin renforcer l'aspect beurk c'est plus améliorer la description de tes renégats, pasque là on voit que tes Gi ont vomi devant le spectacle mais on sait pas pourquoi... Modifié le 2 mai 2010 par Bloodyfol Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pugh Posté(e) le 2 mai 2010 Auteur Partager Posté(e) le 2 mai 2010 (modifié) La vue de symboles impies ou évoquer certains noms propres au chaos peuvent provoquer des hauts le cœur, des vomissements, des évanouissements voir même causer la folie pour les citoyens lambda. En effet la nature même du chaos repousse et choque profondément, dans plusieurs moment dans "les fantômes de Gaunt", les soldats impériaux exposés au même phénomène réagissent à l'identique. Toujours en est-il que pour les descriptions plus approfondies celle-ci arriveront en temps voulu, le but étant de laisser un peu de place à l'imagination et ne pas en donner une image trop précise dés le début. Modifié le 31 décembre 2010 par Pugh Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 2 mai 2010 Partager Posté(e) le 2 mai 2010 c'était pas forcément tout de suite, mais plus tard dans le récit (CàC CàC m'entend tu ? ) Sinon bon ben elle est super ton histoire Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pugh Posté(e) le 2 janvier 2011 Auteur Partager Posté(e) le 2 janvier 2011 (modifié) Je me permet une nécromancie mais pour une bonne raison. J'ai été pas mal pris ce qui explique que la suite a mis très (trop?) longtemps à tarder. Toujours en est-il que voici la suite, j'espère qu'elle vous plaira. Sur ceux bonne année à tous. L’ennemie semblait prendre un malin plaisir à les harceler. L’infanterie adverse utilisait les cratères d’obus et les carcasses de jegger pour évoluait à couvert et lâchait soudain des tirs en direction de la tranchée. Moloy ne comprenait pas trop pourquoi ils agissaient ainsi. Il avait eu la malchance de subir bien plus d’assaut qu’il n’en aurait voulu et rarement il n’avait vu les fantassins si peu pressés de venir jusqu’à eux. Toujours en était-il qu’il était désormais coincé dans une fusillade en bon ordre où le premier qui alignait sa cible était celui qui avait la vie sauve. Le 3éme jegger avait été détruit peu après les deux autres par une roquette qui avait touchée son réservoir de carburant faisant exploser le blindé dans une gerbe de flamme. Un nouveau tir souleva la terre juste à côté de Moloy qui faisait tout son possible pour distinguer une cible malgré la fumée qui s’était rependu sur toute la zone, puis il distingua une ombre un peu plus a sa droite, il ajusta sa mire et tira. Là où le seul bruit qu’il aurait dut distinguer aurait dut être un couinement étouffer il entendit clairement le bruit d’un tintement contre le métal. Il sourcilla machinalement, il était sur que les carcasses adverses étaient plus à sa gauche, puis il réalisa soudain ce qu’il se passait. Des bruits de chenilles se faisaient entendre accompagnés d’hommes hurlant dans leur langue triviale. Il n’y avait aucun doute, l’adversaire avait reçu des renforts et d’après ce que l’on pouvait entendre ils arrivaient en masse. Moloy chargea rapidement son Pouf prés a accueillir tout engin qui oserait s’approcher trop prés de lui ce qui ne tarda pas à arriver. Quatre jegger s’élancèrent à toute vitesse vers la tranchée tout en libérant un véritable barrage de bolt. La réaction ne fit se fit pas attendre et une nouvelle salve d’arme antichar fut tiré emportant deux jegger dans la tombe et déclenchant un incendie dans le troisième. L’infanterie ennemie avait mis le temps gagné par les blindés à profit et s’approcher dangereusement de la tranchée. Moloy se désintéressa alors des blindés pour se remettre à tirer sur la vague d’infanterie forte d’aux moins deux cents hommes au bas mot. Ceux-ci semblaient enfin s’être motivés pour lancer l’assaut ce qui n’avait pourtant rien de rassurant. Les soldats de l’Ernor couraient de l’avant en ne cherchant plus un quelconque couvert et abandonnant leur blessé derrière eux, ils n’avaient désormais plus qu’un seul objectif, réduire la tranchée au silence pour de bon. Le déluge de tirs lâchée par la tranchée aurait stoppé la charge de n’importe qu’elle animal sauvage aussi gros puisse t’il être mais pourtant la progression ennemie continuait inexorablement laissant derrière elle des cadavres couleur rouille comme une machine perdant des composants au fur et à mesure de son avancée. Puis les premières grenades éclatèrent prés du parapet indiquant que l’ennemie se rapprochait encore envers et contre tous. Moloy avait déjà fixé sa baïonnette et embrocha un premier ennemi se présentant sur le parapet puis un second qui le suivait, il lâcha ensuite un tir qui en fit basculer un troisième dans le no man’s land. Soudain son champ de vision s’obscurcit avant de se remplir de boue, il avait été projeté au fond de la tranchée face contre terre. Il se redressa péniblement et se retrouva nez à nez avec un soldat de l’Ernor qui levait une hache dans sa direction. Il fit un pas de côté esquivant au dernier moment et se jeta sur l’adversaire. Ils roulèrent tous deux au sol se donnant des coups de poings et de pieds, chacun essayant de prendre le dessus sur l’autre. Dans la lutte Moloy arracha le masque à gaz de son adversaire et sentit soudain la bile lui montait dans la gorge lorsqu’il découvrit ce qu’il avait en face de lui. Le visage était bouffi et couvert de nombreuses cloques, à d’autres endroits la peau se détaché en lambeau comme si il pelait suite à un mauvais coup de soleil. La bouche n’était plus qu’une fente débordante de salive et garni de croc jauni. Les yeux quant à eux étaient noirs et injectés de sang et l’on pouvait voir que la paupière avait été arrachée. Moloy choqué par cette vision d’horreur baisse furtivement sa garde mais cela suffit pour qu’il se prenne soudain un violent coup dans le nez qui le déstabilisa une milliseconde. Il n’en fallut pas plus à l’adversaire pour prendre le dessus et se placer au dessus de Moloy avant de le rouer de coups dans les côtes. Moloy sentait la douleur montait et ne pouvait rien faire pour la soulager, pour le moment il luttait pour sa vie, il utilisa son bras gauche pour essayer de contrer les coups tandis le droit chercher désespérément un objet à saisir pour se défendre. Puis sa main se referma sur quelque chose de rond et de lourd, il ne prit pas le temps de savoir ce que s’étaient et s’en servit pour expédier un coup dans le thorax de son adversaire. Celui-ci laissa échapper un cri avant de se mettre à tituber en arrière, ses mains cherchant à retirer se qui s’était planté dans son tronc. Moloy se releva rapidement à son tour avant de voir que ce qu’il avait utilisait pour frapper était un casque de l’Ernor, surement celui de son adversaire, et que les pointes qui surplombaient le casque s’était profondément enfoncées dans son plexus solaire. Moloy ne perdit pas trop de temps à s’éterniser sur le coup de chance qu’il avait put avoir, il se saisit de son fusil et abattit d’un tir le soldat blessé. Il se précipita ensuite sur un ennemi qui venait de sauté dans la tranché et l’embrocha avant de faucher un nouvel intrus d’un tir en pleine tête. L’ennemie ne cessait d’affluer et partout où son regard se posait il pouvait voir des soldats luttant pour leur propre vie. Il n’eu pas vraiment le temps de s’y appesantir, un nouvel individu se jetait déjà sur lui et il se retrouva au prise avec lui luttant tous deux à la baïonnette. Soudain des tirs de gros calibres transpercèrent de part en part le dernier jegger et fauchèrent les fantassins ennemis qui se trouvaient encore dans le no man’s land. Le commandement de secteur avait dépêché des réserves qui s’étaient mise en route dés qu’elles avaient été informées de l’attaque. Six Drozer dépassèrent la tranchée et dispersèrent les fantassins de l’Ernor comme du gibier. Les infortunés hommes de l’Ernor qui avait atteint la tranchée tentèrent de prendre la fuite, pour suivre leurs camarades et de ne pas se retrouver isolés, mais ils furent tous rapidement abattus. Le Drozer était le principal blindé de la Ligue, basé sur le châssis originel du Leman Russ il avait été adapté pour ce théâtre d’opération. Ainsi à la place de l’arme de coque et des armes latérales le blindé s’était vu équipé de plaques de blindages supplémentaires. Monté sur la tourelle on trouvé un autocanon couplé à un lance flamme-lourd. A en croire le quartier général il s’agissait du meilleur véhicule pour la guerre du tranché. L’autocanon permettait au Drozer d’apporter un soutien non négligeable à longue portée et de chasser les jeggers. Quant au lance flamme il le rendait particulièrement efficace dans le nettoyage de tranché. Le Drozer avait remplacé le Leman Russ dés la deuxième année de guerre, son prédécesseur n’étant pas adapté au conflit. Tandis que les carcasses de jegger brulaient encore, les sous officiers de l’unité récurent l’ordre de se rassembler au poste d’observation. Moloy, Triur ainsi que le caporal Xorez se rendirent rapidement à la convocation accompagné du lieutenant Kiol, l’officier en charge du groupement de Drozer. Sopel était déjà là adossé à une paroi, du sang lui coulait d’une vilaine coupure à la joue gauche et au menton. -« Bon maintenant que tout le monde est là nous pouvons commencer je suppose. Avant tout laisser moi vous remercier lieutenant Kiol, sans vous on risquait d’y passer. » Commença Sobel. -« Ce fut un plaisir Lieutenant Sopel. Vous pouvez être sur qu’on sera toujours là pour sauver vos petites fesses. » Kiol esquissa un sourire. -« Bon trêve de civilité, que se passe t’il mon lieutenant ? Pourquoi nous avoir convoqués ? » intervint Triur. -« J’y arrive sergent, à peine l’affrontement terminé les liaisons ont été rétablies et j’ai put joindre le commandement de secteur. Nous avons perdus 27 hommes selon le dernier décompte, le commandement considère que c’est suffisant pour être relevé. Demain matin la 769éme unité arriva et prendra notre place, nous serons alors ramenés vers l’arrière pour une durée indéterminé. Jusque là tenez les hommes prêts pas questions de se relâcher. Quant à vos blindés lieutenant Krior ils ont reçus l’orde de rester en appuis jusqu’à notre relève. -Pas de problème, si vous permettez je vais relayer l’ordre aux tankistes. -Faites, je vous en pris. Quant au autre briefing terminé, rejoignez la troupe. -Oui mon lieutenant » hurlèrent les hommes avant de saluer et de sortir. Modifié le 2 janvier 2011 par Pugh Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Silverthorns Posté(e) le 2 janvier 2011 Partager Posté(e) le 2 janvier 2011 Mouais. Bon. Faisons preuve de psychologie. Premièrement, beaucoup trop de fautes en tout genre. Une qui revient sans arrêt, c'est la confusion entre -ai/-é, et cela à toutes les déclinaisons possibles. C'est un peu agaçant, mais surtout cela nuit gravement à ton texte. Je relèverai aussi quelques erreurs de temps: on se trouve d'un coup avec des présents au milieu de ton récit au passé. Maintenant, le plus gros souci de ton texte: il est trop descriptif, et il l'est sur les mauvaises choses. Comme l'a souligné BloddyFool, il faudrait axer tes descriptions sur d'autres sujets: est ce qu'on est là pour vivre le quotidien d'un soldat, ou bien pour acheter un char ou un "Pouf"? C'est un peu sec comme tournure, mais ce que je veux dire, c'est que tes descriptions sont bien souvent maladroites et inappropriées. Je vais essayer de te donner un ou deux exemples. Le jegger était le surnom donné par les soldats de la Ligue au char de l’Ernor. Le châssis principale reprenait une grande partie de celui de la chimère, le blindé possédait également 3 roues motrices disposées de chaque côté afin de lui apporter une excellente mobilité. Le véhicule était surplombé d’une tourelle équipée d’une paire de bolters lourds ce qui en faisait un parfait chasseur d’infanterie. Pour contrer la menace blindée ennemie chaque unité de l’alliance était dotée de deux lances roquettes et chaque soldat possédait son propre lance grenade auxiliaire de soutien plus communément appelé «Pouf». Il s’agissait d’un tube mécanique placé juste en dessous du canon du fusil laser, on insérait à l'intérieur une grenade antichar puis l’on appuyait sur le bouton placé sur le coté du tube. Le lance grenade propulsait alors la grenade antichar vers la cible en émettant un bruit particulier d'où son surnom. Ici, par exemple. Quel besoin de savoir qu'ils ont trois roues, que patati et patata? Je vais essayer une réécriture légère de ce passage. "Deux Jeggers... De quoi inquiéter sérieusement les défenseurs. Ce simple surnom, que lui avaient donné les hommes de la Ligue, suffisait à faire frémir les soldats lorsqu'il était murmuré. Et on comprenait facilement pourquoi: une chimère au blindage renforcé et à la maniabilité accrue était déjà une plaie; mais si la tourelle était remplacée par une paire de bolters lourds, vous aviez là un chasseur d'infanterie redoutable. Et eux ne possédaient que peu de moyens pour contrer cette menace: deux malheureux lances-roquettes par unité. Heureusement, la Ligue avait rapidement mis au point un système de lance grenade auxiliaire, combiné aux fusils lasers des gardes, et qui permettait des tirs de grenades antichars à faible portée." Est ce que tu saisis la différence? C'est déjà au niveau du découpage des phrases qu'il te faut travailler: phrases longues rime avec phrase complexe, souvent, d'où multiplication des connecteurs/propositions/ponctuations... Et c'est pas toujours facile à manier. Alors hop, phrases plus courtes, plus directes aussi, qui évitent les détails inutiles, etc, etc. Un autre exmple: Ceux-ci semblaient enfin s’être motivés pour lancer l’assaut ce qui n’avait pourtant rien de rassurant. Les soldats de l’Ernor couraient de l’avant en ne cherchant plus un quelconque couvert et abandonnant leur blessé derrière eux, ils n’avaient désormais plus qu’un seul objectif, réduire la tranchée au silence pour de bon. Le déluge de tirs lâchée par la tranchée aurait stoppé la charge de n’importe qu’elle animal sauvage aussi gros puisse t’il être mais pourtant la progression ennemie continuait inexorablement laissant derrière elle des cadavres couleur rouille comme une machine perdant des composants au fur et à mesure de son avancée. Puis les premières grenades éclatèrent prés du parapet indiquant que l’ennemie se rapprochait encore envers et contre tous. Sans compter les nombreuses fautes d'orthographe, prête attention à la phrase en gras: c'est long, lourd, fastidieux, même pas coupé de virgules ou autres. Tu peux déjà réduire comme cela: 'La cadence de tir des défenseurs était impressionnante, couvrant la zone de tirs, balayant l'espace de leurs lueurs rouges; et pourtant, les troupes de l'Ernor chargeaient toujours, de la même façon qu'une comète fonce sur une planète alors même qu'elle se désagrège petit à petit.' C'est plus fluide, une pause est marquée au point virgule, le lecteur peut digérer les premières informations... Ensuite, sur l'histoire en elle même, je ne me prononce pas: je suis absolument naze sur le fluff 40k. Cela ressemble énormément à d'autres histoires de batailles, mais après tout c'est l'univers qui veut ça, et l'intrigue n'est pas déroulée complètement; les personnages sont à peine ébauchés, pas vraiment de développement de leurs pensées, de leurs caractères... Bref, je ne sais pas si c'est un premier essai d'écriture, mais il y encore un peu de boulot pour arriver au niveau qui se lit bien, sans prise de tête et avec plaisir (parce qu'au fond il y a peu de gens qui n'apprécient pas les intrigues plus ou moins simples, avec de la bonne baston et des rebondissements eux aussi plus ou moins simples). Bon courage pour la suite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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